Réseaux Mobiles
Réseaux Mobiles
Réseaux Mobiles
Année
2015-‐2016
Evolution
des
Réseaux
Mobiles
L’évolution des réseaux de mobiles est décrit de façon synthétique. Les différentes technologies déployées :
Depuis 1976, les différentes normes utilisées pour le téléphone cellulaires sont :
1G :
v Advanced Mobile Phone System (AMPS) : Norme analogique de première génération déployée aux États-Unis à
partir de 1976.
v Nordic Mobile Telephone (NMT) : Norme analogique apparue principalement en Europe au début des années
1980.
v Radiocom 2000 : Norme analogique de première génération (1G) déployée en France par France Télécom à partir
de 1986.
v 2G : Le réseau GSM (Global System for Mobile Communication), années 1990 sur la gamme de fréquence
des 900 MHz. Une variante appelée Digital Communication System (DCS) utilise la gamme des 1800 MHz. Cette
norme est particulièrement utilisée en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Le réseau GPRS (General
Packet Radio Service), Norme dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé (2.5 G) l’évolution
EDGE (Enhanced Data for Global Évolution) Norme dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé
pour un utilisateur stationnaire (2.75G).
v 3G : Le réseau UMTS (Universal Mobile Télécommunications System), les évolutions HSPA (High Speed Packet
Access) :HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) ; HSUPA (High Speed Uplink Packet Access) ; HSPA+.
Fréquences
Uplink 890-915 MHz 880-915 MHZ 1710-1785MHz 1850-1910 MHZ
Dowlink 935-960 MHz 925-960 MHz 1805-1880 MHz 1930- 1990 MHz
Bande Spectrale
(Bandwidth) 25 MHz 35 MHz 75 MHz 60 MHz
Espace entre porteuses 200 KHz 200 KHz 200 KHz 200 KHz
(Carrier separation)
Canal Radio
(Radio Channel) 124 174 374 300
Fréquences / Canaux
Uplink La
bande
900MHz Downlink
200 kHz
1 2 3 … 124 1 2 3 … 124
UL : 1710..1785 MHz
DL : 1805..1880 MHz
374 Canaux (512…885)
11
LES
TECHNIQUES
DE
MULTIPLEXAGE
La bande de fréquence est une ressource rare qu’il faut utiliser à bon escient et
partager entre tous les utilisateurs en respectant les contraintes permettant d’éviter
les interférences.
Il est donc nécessaire de transmettre simultanément sur un même canal le plus grand
nombre de messages possibles.
On fait appel pour cela aux techniques de multiplexage .
• Les trois principaux méthodes (techniques de découpage du spectre alloué par les
réseaux mobiles sont:
– FDMA (Frequency Division Multiple Access)
– TDMA (Time Division Multiple Access)
– CDMA (Code Division Multiple Access)
FDMA
C’est la technique la plus ancienne. L’accès multiple par répartition
en fréquence (ou AMRF, en anglais Frequency Division Multiple
Access ou FDMA) est une technique de contrôle d’accés au
support utilisée.
Il s'agit d'un découpage en bandes de fréquences de manière à
attribuer dynamiquement une partie du spectre à chaque utilisateur.
De cette manière, chaque utilisateur se voit attribuer une ou
plusieurs fréquences.
TDMA
Le time division multiple access (TDMA) ou accès
multiple à répartition dans le temps en français, est une
technique de contrôle d'accès au support permettant de
transmettre plusieurs flux de trafic sur un seul canal ou
une seule bande de fréquence. Il utilise une division
temporelle de la bande passante, dont le principe est de
répartir le temps disponible entre les différents
utilisateurs.
CDMA
Code
division
multiple
access (CDMA)
-‐ ou accès
multiple
par
répartition
en
code (AMRC),
est
un
système
de
codage
,
utilisant
la
technique
d'étalement
de
spectre.
Il
permet
à
plusieurs
liaisons
numériques
d'utiliser
simultanément
la
même
fréquence
porteuse.
• Le
principe
est
l'utilisation
simultanée
de
plusieurs
codes
Tous les utilisateurs ou messages ont accès simultanément à la totalité de la bande , ils sont
distingués à la réception grâce à des codes distincts pour chacun d’entre eux .
CDMA
Il existe plusieurs techniques d’étalement de
spectre , nous ne traiterons ici que l’étalement par
séquence directe .
Multiple
Access
Technology
FDMA TDMA
Power
Power
CDMA
Power
CDMA
( DS CDMA Direct Sequence CDMA ) Etalement par séquence directe Il
s’effectue par produit entre le signal bande de base et une séquence
d’étalement beaucoup plus rapide .C’est ce que montre la figure ci dessous.
signal
code
t
CDMA
Soit au départ un signal qui possède un débit binaire D. Chaque bit est
subdivisé en un nombre k d'intervalles appelés chips selon une
séquence propre à chaque utilisateur et servant à identifier ses flux.
– Supposons k=6 et le code utilisateur <1,-‐1,-‐1,1,-‐1,1>. Quand A veut
émettre 1, il émet simplement son code, c'est à dire 1,-‐1,-‐1,1,-‐1,1.
● S'il veut émettre 0, il émet son complément, c'est à dire -‐1,1,1,-‐1,1,-‐
1
● Comme le récepteur connaît les codes des utilisateurs, il est alors
en mesure de savoir qui a fait une transmission en effectuant
simplement l'opération code reçu x code utilisateur
● Avec un résultat égal à 6 (ou -‐6), A a transmis 1 (ou 0), sinon cela ne
provient pas de A
Transmission sur l’interface radio
Multiplexage temporel :(TDMA)
8 Time Slots par canal
4.62 ms
7 0 1 2 3 4 5 6 7 0
temps
577 µs
156.25 bit
270 kbps
20
TDMA (Time Division Multiple Access)
f2
f1
PSTN
MSC MSC
NSS
BTS BTS
BTS BTS
BTS BTS
BTS BTS
Architecture
Générale
Les
composants
du
réseau
GSM
sont
:I’AuC :
Authentication Center
ü BSC
:
Base
Station
Controller
ü BTS
:
Base
Transceiver Station
ü EIR
:
Equipment
Identity Register
ü GMSC
:
Gateway
MSC
ü HLR
:
Home
Location
Register
ü MS
:
Mobile
Station
ü MSC
:
Mobile
Switching Center
ü SS7
:
Signaling System
ü TRAU
:Transcoder/Rate
Adaptor Unit
ü VLR
:
Visitor Location
Register
Architecture du système GSM
BTS (Base Transceiver Station)
• Points d'accès au réseau GSM des utilisateurs mobiles, les BTS se matérialisent
sous la forme d'antennes sur les toits des immeubles en ville ou sur le bord des
routes.
• Elles ont en charge l'accès radio des mobiles dans leur zone de couverture. Cela
recouvre les opérations de modulation, démodulation, codage à correction
d’erreurs, multiplexage temporel et fréquentiel).
- Accès multiple à une fréquence en mode FDMA(Frequency Division Multiple
Access).
- Accès multiple à un intervalle de temps en mode TDMA(Time Division Multiple
Access).
• Elle réalise l’ensemble des mesures radioélectriques qui serviront pour la
vérification du déroulement correcte d’une communication.
BTS
BTS
• Le placement et le type de BTS déterminent la surface des cellules.
En zone rurale, correspondant à un trafic de faible densité, la BTS
peut être restreinte à une seule onde porteuse couplée sur une
antenne omnidirectionnelle , couvrant ainsi des macro cellules
dont le rayon peut atteindre 30 km.
• En zone urbaine correspondant à un trafic de forte densité , une
BTS comporte généralement plusieurs porteuses, couplées sur des
antennes sectorielles , permettant d’émettre suivant un angle.
Lorsque la densité de trafic devient plus importante, les micro BTS
couvrant des zones très restreintes ou microcellule, dont le rayon
est limité à 300m, sont alors utilisées.
La BSC(Base Station Controller)
Processing
Procedure
of
WCDMA
System
Transmitter
modulated signal
bit symbol chip Radio
Channel
Receiver
La
BSC
• Base Station Controller
• La BSC effectue le contrôle des BTS en ce sens qu’elle gère
l’attribution de la ressource radioélectriques effectuées
par la BTS pour contrôler les puissances émises par le
mobile.
Le MSC est relié aux BSC du BSS via l'interface A. Deux MSC sont
connectés par l'interface E. Cette interface est, par exemple, utilisée
lors des handovers inter-MSc.
L ’enregistreur de localisations nominal HLR
(Home Location Register).
• On y retrouve les mêmes informations que dans le HLR, avec en outre l'identité
temporaire de l'utilisateur, ou TMSI, et sa zone de localisation, qui n'est autre qu'un
sous-ensemble de cellules dans lequel se trouve l'utilisateur.
• En pratique, un VLR est attaché à un MSC. Grâce aux VLR, les informations
propres à l'utilisateur le suivent dans ses déplacements.
Le Registre d'Identité des Equipements -EIR
Le registre EIR est une base de données centralisée pour valider les
numéros IMEI (Identité d'Equipement de la Station Mobile
Internationale ). Cette base de données ne concerne que les équipements
MS provenant de l ’opérateur et non l ’ensemble des équipements dans
le réseau.
La base de données EIR comprend une liste des numéros IMEI,
organisée de la manière suivante :
LISTE BLANCHE: elle contient les numéros IMEI qui ont été
affectés à des stations mobiles autorisées
LISTE NOIRE: elle contient les numéros IMEI des mobiles qui
ont été signalés comme étant volés
Modèle
de
propagation
Le modèle est utilisé pour prédire le niveau du signal quand l’émetteur et le récepteur sont en visibilités
directe (Line-of-Sight LOS).
La
puissance
du
signal
reçue
est
inversement
proportionnelle
à
la
distance
Emetteur/Récepteur
élevée
au
carré.
A
une
distance
D
l’équation
de
FRIIS
donne :
5-‐Le
BSC
envoie
un
message
d’allocation
immédiat
(IMMEDIATE
ASSIGNMENT
COMMAND)
au
MS
(via
BTS)
;
le
MS
doit
saisir
l’intitulé
du
canal
dédié
en
incorporant
ces
valeurs:
Time
initial
Advance
et
le
maximum
de
puissance
transmit
6-‐Alors
le
MS
peut
demander
un
service
sur
le
canal
dédié
à
travers:
SERVICE
REQUEST
message contenant
les
raisons
d’accés (call
setup
,
paging
etc…)
LOCATION
UPDATING
REQUEST
message de
localisation
"IMSI
attach/ "IMSI
detach"
La station mobile se déplace de l'aire de localisation LA2 à LA3. Ces deux aires sont sous le
contrôle de MSC/VLRs différents.
1. Un message de mise à jour de localisation MM LOCATION UPDATING REQUEST est envoyé
de la station mobile au nouveau MSC2/VLR2 (Figure 4). Ce message inclut l'ancien
LAI (LA2), le nouveau LAI (LA3) et le TMSI (alloué par le MSC1/VLR1).
Le nouveau MSC(2) relaye cette information au VLR2 via une requête
MAP_UPDATE_LOCATION_AREA.
2. Le VLR2 ne dispose pas d'enregistrement pour cette station mobile et l'IMSI
correspondant n'est pas connu. A partir de l'ancien LAI (LA2), le VLR2 identifie le VLR prenant
en charge cette localisation (VLR1) et lui envoie un message
MAP_SEND_IDENTIFICATION. Ce message contient le paramètre TMSI de la station mobile.
3. La réponse MAP_SEND_IDENTIFICATION_Ack retournée par le VLR1 contient l'IMSI. Le
VLR2 crée un enregistrement correspondant et affecte un nouveau TMSI à la station
mobile.
Mise
à
jour
de
localisation
Inter-‐VLR
4. Le VLR2 émet une requête MAP-‐UPDATE-‐LOCATION de mise à jour de localisation au
HLR puisque la station mobile est sous le contrôle d'un nouveau MSC/VLR.
5. Le
HLR
met
à
jour
l‘enregistrement
de
la
station
mobile
(champ
VLR)
et
retourne
au
VLR
le
profil
correspondant
via
une
requête
MAP-‐INSERT-‐SUBSCRIBER-‐DATA.
6. Par
ailleurs
le
HLR
émet
un
message
MAP_CANCEL_LOCATION afin
de
demander
au
VLR1
de
supprimer
l'enregistrement
correspondant
à
cette
station
mobile.
8. Le VLR2 retourne au MSC le TMSI affecté à la station mobile via une réponse
MAP_UPDATE_LOCATION_AREA_ack. Le MSC relaye ce TMSI à la station mobile
dans un message MM LOCATION UPDATING ACCEPT. La station mobile stocke cette
information sur sa carte SIM et retourne un message MM TMSI REALLOCATION
COMPLETE au MSC/VLR.
Mise
à
jour
de
localisation
Inter-‐VLR
Etablissement
d'appels
dans
un
réseau
GSM
Appel National Fixe vers Mobile
Appel
d'un
poste
fixe
à
destination
d’un
abonné
GSM
localisé
dans
un
réseau
visité
étranger
5. Le Class 5 Switch de BT qui rattache l’appelant analyse le numéro, identifie qu’il s’agit
d’un appel international et route l’appel vers un Class 4 Switch international de BT via le
message ISUP IAM après avoir réservé un circuit de parole disponible.
6.Le Class 4 Switch de BT route à son tour l’appel vers le Class 4 switch international de
France Telecom (FT) via un message ISUP IAM après analyse du préfixe.
Appel
d'un
poste
fixe
à
destination
d’un
abonné
GSM
localisé
dans
un
réseau
visité
étranger
7. Le Class 4 Switch de FT analyse le numéro de destination et
grâce au préfixe identifie que l’appelé appartient au réseau mobile
d’Orange France. Il route l’appel via un message ISUP IAM vers un
GMSC d’Orange France le plus proche possible de ce Class 4 Switch FT,
après avoir réservé un circuit de parole avec ce GMSC.
8. Le GMSC traite alors l’appel classiquement. Comme décrit dans le
scénario précédent. Le GMSC interroge le HLR via une requête MAP-‐SEND-‐
ROUTING-‐INFORMATION pour connaître la localisation de la MS.
9. Le HLR Orange France demande au VLR Vodafone UK un
MSRN (numéro de réacheminement) à l'aide de la requête
MAP-‐PROVIDE-‐ROAMING-‐NUMBER.
Appel
d'un
poste
fixe
à
destination
d’un
abonné
GSM
localisé
dans
un
réseau
visité
étranger
10. Le VLR affecte un numéro de MSRN à ce mobile et le retourne au
HLR (réponse MAP-‐PROVIDE-‐ROAMING-‐NUMBER-‐ACK). Puisque ce
numéro permet l'acheminement de l'appel à travers le RTCP, il a
la forme d’un numéro de téléphone au Royaume Uni.
11. Le HLR retourne à son tour ce MSRN au GMSC demandeur
(réponse MAP-‐SEND-‐ROUTING-‐INFORMATION-‐ACK).
12. Le GMSC analyse le MSRN et identifie qu’il s’agit d’un appel
vers l’étranger. Il route alors l’appel à un Class 4 Switch international
de FT après avoir réservé un circuit de parole libre avec ce dernier
(message ISUP IAM).
Appel
d'un
poste
fixe
à
destination
d’un
abonné
GSM
localisé
dans
un
réseau
visité
étranger
Appel
d'un
poste
fixe
à
destination
d’un
abonné
GSM
localisé
dans
un
réseau
visité
étranger
13. Le Class 4 Switch de FT route l’appel à son tour à un Class 4
Switch international de BT.
14. Ce dernier analyse le préfixe du numéro MSRN et
achemine l’appel vers le MSC de rattachement de la station
mobile appelée.
15.
Le
MSC
alerte
alors
l’appelé
(message
CM
SETUP).
Le circuit de parole établi pour cet appel consiste en un
ensemble de portions de circuits entre commutateurs adjacents
et suit le chemin suivant
Usager A →Class 5 BT →Class 4 BT (ISC) →Class 4 FT (ISC) →GMSC
Orange France →Class 4 FT (ISC) →Class 4 BT (ISC) →MSC Vodafone
→Usager B.
Appel
d'un
poste
fixe
à
destination
d’un
abonné
GSM
localisé
dans
un
réseau
visité
étranger
0 1 2 3 4 5 6 7
v Nombre d’abonnés
v Zone à couvrir
v Service à fournir
Ingénierie de TRAFIC Réseaux
Définition :
la charge d’un système correspond au nombre d’unité d’information (bits, message) à
écouler par unité de temps. Cette charge dépend de 2 paramètres à savoir :
Ø Le taux moyen d’arriver
Ø La durée moyenne de transmission
UNITE DE TRAFIC
Pour tout réseau télécoms l’unité de trafic est le Erlang (Erl) correspondant au taux d’occupation
d’un canal.
Exemple :
soit
A
le
trafic
en
Erlang,
d
la
durée
d’occupation
=2mn
et
T
la
durée
de
référence
=
60mn
𝒅 𝟐𝒎𝒏 𝟏𝟐𝟎𝒔 𝟒 𝟏
A
=
𝑻 =
𝟔𝟎𝒎𝒏
=
𝟑𝟔𝟎𝟎
=
𝟏𝟐𝟎
=
𝟑𝟎
=
0,003Erl
=
3mE
A=3mErl
Loi d’Erlang B
Une approximation de la loi d’Erlang B est donnée par la loi de Rigault qui dit :
N = A + K √A
N : nombre de canaux,
A : trafic en Erlang et 10-k est le taux de blocage.
K = -log10 (Pb)
NB : Le réseau GSM est un réseau sans fil d’attente donc le calcul de trafic est plus
proche de loi d’Erlang B.
Modèle d’Erlang B et C
Le trafic offert correspond aux ressources disponibles avec un certain taux de blocage de x%.
Le trafic écoulé constitue réellement la capacité utilisée par les usagers du réseau.
91
Courbe d’Erlang
92
Abaque
d’Erlang
En
général
on
cherche
le
nombre
d’organes
nécessaires
pour
écouler
un
trafic
donné
avec
une
qualité
de
service
spécifiée
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Trafic A
93
Exemple
1
Donner
le
nombre
de
circuits nécessaires
pour
transporter
avec
un
taux
d’échec
de
1
% le
trafic
de
1000
abonnés ayant
un
trafic
0.07E chacun
Trafic
Offert
:
1000
x
0.07
=
70
E
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Table d’Erlang
Les tables ont les mêmes fonctions que les courbes, mais elles sont d’un
maniement plus simple
Les variables en sont :
v E taux de perte pour un trafic offert A
v N le nombre d’organe
RTC
96
Table d’Erlang
RTC
97
APPLICATION
Soit un site radio tri sectorielle de même configuration de charge 9Erl
caractériser par une qualité de service 1%.
Quel est le nombre de canaux disponible par cellule ?
Si le trafic par abonné est égal 30mErl quelle est la durée d’une
communication ? déduire le nombre d’abonné par cellule et le nombre
d’abonné par site.
TRAITE
1)
Trafic
partagé
équitablement
sur
l’ensemble
des
3
cellules
A
=
9Erl
Acel =
9
/
3
à 3Erl
a)
Nombre
canaux
disponibles
par
cellule
N
=
A
+
K
√A
et
k
=
-‐log10 (Pb)
Log10A
=
ln
A
/
ln
10
ou
encore
ln
(a
/
b)
=
lna – lnb
Um
C
C
BTSU
Abis RTC GMSC
Ater A RTC, PLMN, RNIS, etc
BSC
TC
D
MSC/VLR C
Ater F
Gs
A H
Um
EIR
Gf
HLR Gc AUC
Gr
BSC Ater Gb Gn
BTS C Abis Gi Internet, X.25, etc.
C
U
SGSN GGSN
PCU
BSS
NSS
Figure1:
2G+
(GSM/GPRS)
Architecture
Le S.G.S.N. (Serving GPRS Support Node) est relié aux BSC du sous-système
radio (BSS) de GSM et gère les MS présentes dans une zone donnée.
Son rôle est de délivrer des paquets aux MS.
Avantages du réseau GPRS
Parmi les avantages de GPRS comparé au GSM pour les services de données, figurent :
Un support pour les nouveaux services : Parmi les applications envisageables grâce au
réseau GPRS, figurent :
Pour l’utilisateur :
v Débit plus élevé et facturation au volume de données échangé.
Inconvénients :
v Nécessite des modifications du sous système réseau.
Migration
GSM/GPRS
Architecture GPRS : Entités et Interfaces
PCU
Le GPRS est lui-même susceptible d'évoluer vers la technologie EDGE (Enhanced Data Rates for
GSM Evolution).
Cette dernière propose un débit supérieur (en pratique 100 kbit/s) et nécessite une modification technique
moindre que pour l'UMTS (Elle est qualifiée à ce titre de technologie 2,75 G).
Elle est en revanche beaucoup plus onéreuse que la migration GSM/GPRS car elle nécessite une
nouvelle technologie de modulation.
Evolution de la Transmission de Données
par Voie Radio
2M
384k
115k
-‐ 171k
Paquet+Circuit
57.6k
Paquet+Circuit
9.6k
Paquet
Circuit
Circuit
2
G 2.5
G 2.75
G 3G
L’UMTS
(Universal
Mobile
Telecommunications System)
Une technologie retenue dans la famille dite IMT 2000 (International Mobile
Télécommunications) comme norme pour les systèmes de télécommunications mobile dits de
troisième génération (3G), qui succèderont progressivement au standard actuel : le GSM.
Le
CDMA
(Code
Division
Mul•ple
Access)
est
basé
sur
la
répartition
par
codes.
En
effet,
chaque
utilisateur
est
différencié́
du
reste
des
utilisateurs
par
un
code
N
qui
lui
a
été́
alloué
au
début
de
sa
communication
et
qui
est
orthogonal
au
reste
de
codes
liés
à
d’autres
utilisateurs.
Dans
ce
cas,
pour
écouter
l’utilisateur,
le
récepteur
n’a
qu’à
multiplier
le
signal
reçu
par
le
code
N
associé
à
cet
utilisateur.
Evolution
technique
CDMA
• Les évolutions de la technique CDMA : W-CDMA (Wide Band CDMA) et TD-
CDMA (Time Division CDMA).
Le W-CDMA utilise le mode de duplexage FDD (Frequency Division Duplex) ici
l’émission
et
la
réception
des
données
se
font
simultanément
sur
deux
bandes
de
fréquence
différentes.
• W-CDMA utilise deux bandes passantes de 5 Mhz, l'une pour le sens montant
(uplink), l'autre pour le sens descendant (downlink). Le débit maximal supporté
par un seul code est de 384 kbit/s. Pour les services à haut débit, plusieurs codes
sont nécessaires pour supporter un débit de 2 Mbit/s.
Power Time
USER 2
FDD USER
1
UL DL
Frequency
Power
Time
DL
USER
2
UL
DL
TDD DL
USER
1
UL
Frequency
ARCHITECTURE
UMTS
Core Network
CN CS PS CS PS
Iu-CS Iu-PS Iu-CS Iu-PS
RNS RNS
Iur
RNC RNC
UTRAN
Iub Iub Iub Iub
Uu
UE
ARCHITECTURE
UMTS
L’architecture
UMTS
est
constituée
d’une
partie
radio
RNS
(Radio
Network
Subsystem)
et
d’une
partie
réseau
de
base
CN
(Core
Network).
Les
trois
releases
de
l’architecture
UMTS
(R3,
R4,
R5)
considèrent
une
même
partie
radio
(RNS).
3GPP
à
défini
deux
domaines
pour
la
partie
CN
:
• Le
domaine
de
commutation
de
circuits
(CS,
Circuit
Switched),
• Le
domaine
de
commutation
de
paquets
(PS,
Packet
Switched).
• L’architecture
de
référence
du
réseau
de
base
UMTS
(UMTS
Core
Network)
est
divisée
en
trois
groupes.
• Le
premier
est
celui
du
domaine
CS
comprenant
les
entités
MSC,
GMSC,
et
VLR.
•
Le
second
est
celui
du
domaine
PS
regroupant
les
entités
SGSN
et
GGSN.
Le
dernier
comprend
les
entités
du
réseau
communes
aux
domaines
PS
et
CS,
à
savoir,
HLR,
et
AuC.
•
Les
interfaces
de
l’UTRAN
Radio
Network
Subsystem (RNS)
• Un
Nœud
B
(Node
B)
:
station
de
base
UMTS
en
charge
de
la
transmission
et
la
réception
WCDMA,
elle
est
en
contact
direct
avec
le
RNC
• Un
RNC
:
Equipement
qui
contrôle
l’utilisation
et
l’inté
grité
des
ressources
radio
Le
Node B
Ø Technologie
semble
s’être
imposée
face
au
Wimax mobile
qui
accumule
les
retards
Ø Il
emploie
une
forme
différente
d’interface
radio,
utilisant
OFDMA/SC-‐
FDMA
au
lieu
de
CDMA
LTE: Comparaison
WCDMA HSPA
(UMTS) (HSDPA / HSUPA) HSPA+ LTE
Vitesse maximum
bps de liaison 384 k 14M 28M 100M
descendante
Vitesse maximum
bps de liaison 128 k 5.7M 11M 50M
montante
Latence
temps de voyage
aller-retour 150 ms 100ms 50ms (ms) ~10 ms
approximativement
Années
approximatives de 2003 / 2004 2005 /2006 HSDPA 2008 /2009 2009 /2010
déroulement initial 2007 / 2008 HSUPA
• Caractéristiques
:
– Méthode
d’accès
en
Dowlink :
OFDMA
– Méthode
d’accès
en
Uplink :
SC-‐FDMA
(il consiste
aussi
à
répartir
sur
un
grand
nombre
de
sous-‐porteuses (plusieurs
centaines)
le
signal
numérique)
– En
OFDMA,
les
utilisateurs
se
voient
attribuer
un
nombre
précis
de
sous-‐
porteuses
pour
un
time
slot
prédéterminé,
appelées
PRBs,(Physical
Resource
Blocks).
Le
Système
s’appellerait
EPS
:Evolved
Packet System
Composé
de
deux
parties:
1
/
LTE
:
partie
radio
du
réseau
– Contient les eNB reliés entre elles et reliés au
réseau cœur les fonctions supportées par RNC
sont reporté au eNB
Architecture
d’un
système
LTE
Architecture
d’un
système
LTE