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Mémoire de Maxime-SAWADOGO

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE EN MASTER II

THEME :
« Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration
d’une couche de base : Cas de l’amélioration au concassé à
l’échangeur Nord de Ouagadougou »

Mémoire pour l’obtention du :

MASTER EN GENIE CIVIL ET HYDRAULIQUE

OPTION : ROUTES ET OUVRAGES D’ARTS

Présenté et soutenu publiquement en Janvier 2018 par

SAWADOGO Maxime

Travaux dirigés par : Madame Marie Thérèse Marame MBENGUE

Promotion 2016-2017
Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO
Tél. : (+226) 50. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 50. 49. 28. 01 - Mail : 2ie@2ie-edu.org - www.2ie-edu.org
Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou

DEDICACE

 A mes parents SAWADOGO Jean-Pierre et OUEDRAOGO Cécile, pour le


sacrifice énorme consenti à ma formation ;
 A mes frères Elie, Bernard et à ma sœur Evelyne pour les encouragements
perpétuels, le soutien moral, et la joie qu’ils m’apportent ;
 A tous mes amis et camarades pour le soutien et la générosité indéfectible.

Mémoire de Maxime SAWADOGO I


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou

REMERCIEMENTS

Je voudrais tout d’abord adresser mes remerciements les plus sincères à :

 Monsieur Robin TESTOT-FERRY chef de l’agence SOGEA-SATOM Burkina pour m’avoir


permis d’effectuer ce stage de fin de cycle dans l’entreprise.

 Monsieur M. Henri NEMARO, mon Maitre de stage pour sa disponibilité et son accueil.

 Madame Marie Thérèse Marame MBENGUE, ma Directrice de mémoire pour l’assistance de


la rédaction et les directives de mon mémoire.

 Monsieur Edouard Ahmed BADO pour m’avoir offert cette opportunité de faire mon stage à
SOGEA SATOM.

Enfin j’adresse mes remerciements à :

 Mes parents, frères, sœurs et toute la grande famille SAWADOGO.

 Tous mes amis et Camarades de 2IE pour l’ambiance et l’esprit de paix qu’ils ont su
préserver au sein de l’Institut.

Que Dieu vous le rende au centuple et vous comble de sa grâce chaque jour de votre vie.

Mémoire de Maxime SAWADOGO II


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou

RESUME

La question de disponibilité de matériaux de viabilité se pose de plus en plus


avec acuité dans les projets routiers de nos jours. Cet état de fait a conduit vers des
techniques d’amélioration des performances de matériaux utilisables en couche de
chaussée.
La lithostabilisation est l’une des techniques qui consiste à améliorer la
portance des graveleux latéritiques utilisés en assise des chaussées par adjonction de
quantité de concassé de granite déterminées en conséquence.
Les essais effectués sur la grave argileuse latéritique et le concassé de granite
ont montré que les matériaux soumis à l’étude vérifient bien les conditions figurant dans le
cahier des prescriptions techniques de la recherche. Les essais de compactages à savoir
l’essai Proctor modifié et l’essai CBR ont été réalisés sur plusieurs mélanges de latérite et de
concassé de granite.
Des analyses de l’évolution de la densité sèche de la latérite améliorée au
concassé ont montré que la densité sèche maximale est atteinte pour une amélioration à 20%
de concassé de granite. Des analyses de variation de portances de la latérite améliorée au
concassé de granite ont montré que la portance est maximale pour une amélioration à 25%
de concassé de granite.
L’application de cette technique au cas du projet d’étude a permis de montrer
que l’utilisation de la latérite lithostabilisée en couche de base donne des résultats
satisfaisants.

Mémoire de Maxime SAWADOGO III


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou

ABSTRAT

Sustainability materials availability question is more acute in road projects


today. This fact led to technical improvements of materials usable performance in pavement
layer.
Lithostabilization is a technique which is to improve the bearing lateritic
gravel used in pavement base by adding the amounts of crushed granite determined
accordingly.
Tests on the grave clay laterite and granite crushed one hand and on the
serious lateritic clay have shown that the materials to study well satisfy the conditions set in
the tender requirements technical research. Tests of compaction namely modified Proctor
and CBR test has been made on several mixtures of laterite and granite crushed. Analyzes
the evolution of the dry density of the improved crushed laterite showed that the maximum
dry density is reached for an improvement of 25% of crushed granite. Analyzes bearing
capacities variations respectively of the improved laterite crushed granite have shown that
the lift is maximum for an improvement to 25% of crushed granite.
The application of techniques to the case of the research project has shown
that the use of natural laterite base layer gives satisfactory results.

Mémoire de Maxime SAWADOGO IV


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou

LISTEDESABREVIATIONS

SATOM : Société Anonyme des Travaux d’Outremer

AGEIM : Agence d’étude d’Ingénierie et de maitrise d’œuvre

CBR: California Bearing Ratio test;


Cc : Coefficient de courbure ;
CEBTP : Centre Expérimental de Recherches et d’Etudes du Bâtiment et des Travaux
Publics ;
CPT : Cahier des Prescriptions Techniques ;
Cu : Coefficient d’uniformité ;
ES : Equivalent de Sable ;
GAL : Grave Argileuse Latéritique ;
Ip : Indice de plasticité ;
LA : Los Angeles ;
LNBTP : Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics ;
OPM : Optimum Proctor Modifié ;
PK : Point Kilométrique ;
PTAC : Poids Total Autorisé en Charge ;
RN: Route Nationale ;
WL : Limite de Liquidité ;
Wp : Limite de Plasticité ;
TTC: Toutes Taxes Confondues.
AASHTO: Association State Highway and Transportation Official
OH : Ouvrage Hydraulique
DBA : Dispositif de Barrière Autoroutière

Mémoire de Maxime SAWADOGO V


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou
SOMMAIRE
DEDICACE ........................................................................................................................................ I
REMERCIEMENTS .......................................................................................................................... II
RESUME ..........................................................................................................................................III
ABSTRAT ....................................................................................................................................... IV
LISTEDESABREVIATIONS ............................................................................................................ V
Liste des figures ............................................................................................................................. VIII
Liste des tableaux ........................................................................................................................... VIII
INTRODUCTION ..............................................................................................................................1
Chapitre 1 : Généralités sur le Projet de l'échangeur Nord de Ouagadougou :...................................3
I. Présentation du projet ..............................................................................................................4
1. Présentation ..........................................................................................................................4
2. Description du projet d’étude ...............................................................................................5
II. Présentation des acteurs du projet ............................................................................................6
1. Détails des intervenants ........................................................................................................6
2. L’entreprise principale .........................................................................................................6
Chapitre 2 : Généralité sur sur la construction routière :……………………………………………9

I. Définition d’une chaussée ......................................................................................................10


1. Les chaussées souples ou flexibles.....................................................................................10
2. Les chaussées semi-rigides.................................................................................................10
3. Les chaussées rigides .........................................................................................................11
II. Les paramètres de conception routière ..................................................................................11
1. Le trafic ..............................................................................................................................11
2) La portance du sol support : .................................................................................................12
3) Principe de dimensionnement des chaussées : .....................................................................13
Chapitre 3 : Etudes et interpretations des résultats de la lithosatibilisation :………………….......15

I. Etude technique ......................................................................................................................16


1. Historique de la lithostabilisation.......................................................................................16
2) Les techniques de mise en œuvre de la lithostabilisation : ..................................................16
II. Etude Expérimentale ..............................................................................................................18
1) Propriétés des matériaux à utiliser : .....................................................................................18
2) Essais sur le grave argileux latéritique (GAL) :...................................................................19

Mémoire de Maxime SAWADOGO VI


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou
a) Définition :........................................................................................................................19
b) Essais d’identification.......................................................................................................19
c) Essais de compactage .......................................................................................................21
3) Essais sur le concassé de granite :........................................................................................24
4) Essais sur la grave argileuse latéritique (GAL) améliorée au concassé de granite à
plusieurs dosages : .....................................................................................................................25
III. Interprétations des résultats .................................................................................................27
1) Evolution de la densité sèche en fonction du taux d’amélioration : ....................................27
2) Evolution de la portance CBR en fonction du taux d’amélioration : ...................................28
Chapitre 4 : Dimensionnement de la chaussée ..............…………..……….…………………........30

I. Dimensionnement de la chaussée RN2 ..................................................................................31


1) Structure de la chaussée: ......................................................................................................31
2) Déroulement des calculs ......................................................................................................32
a) Méthode CEBTP ..............................................................................................................32
Choix du type de sol et des différentes épaisseurs des couches de chaussée : ...................32
b. Calcul de contraintes et de déformations admissibles .......................................................35
Cas du sol support ............................................................................................................35
Cas du grave bitume ........................................................................................................36
c. Vérification par le logiciel Alizé III du LCPC ...................................................................38
CONCLUSION .................................................................................................................................41
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................42

Mémoire de Maxime SAWADOGO VII


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la couche de base: Cas
de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord de Ouagadougou
Liste des figures
Figure 1: Vue de l’échangeur ..............................................................................................................4
Figure 2: Gama Densimètre ..............................................................................................................17
Figure 3: Courbe granulométrique de la GAL ..................................................................................20
Figure 4: Courbe Proctor Modifié de la GAL ...................................................................................22
Figure 5:Courbe CBR GAL ..............................................................................................................24
Figure 6:Courbe granulometrique du concassé de granite ................................................................25
Figure 7 : Courbe proctor aux différents taux d'amélioration ...........................................................26
Figure 8 : Evolution de la densité sèche optimale en fonction du taux d'amélioration ....................28
Figure 9: Evolution de la portance CBR en fonction du taux d'amélioration ...................................29
Figure 10: Structure de la chaussée ..................................................................................................38
Figure 11: Déformation admissible ..................................................................................................39

Liste des tableaux


Tableau 1: Intervenants du projet...................................................................................................6
Tableau 2:Catégorie de trafic ............................................................................................................12
Tableau 3: Classe de sol en fonction du CBR...................................................................................13
Tableau 4:Valeurs de déflexions caractéristiques en fonction des couches de chaussées. ...............18
Tableau 5: Caractéristiques des matériaux selon le CPT ..................................................................18
Tableau 6: Limite d'Atterberg de la GAL .........................................................................................21
Tableau 7: Résultats de l'essai Proctor modifié ................................................................................22
Tableau 8:Résultats de l'essai de Portance CBR sur la GAL ............................................................23
Tableau 9: Récapitulatif du résultat de l'essai CBR sur la GAL .......................................................24
Tableau 10:Récapitulatifdes résultats des essais sur les mélanges ...................................................27
Tableau 11: Classe de sol et CBR .....................................................................................................31
Tableau 12: Formules d'expression du trafic (source CEBTP, 1984) ...............................................32
Tableau 13: les différentes variantes et épaisseurs des différentes couches de chaussées. ..............33
Tableau 14: Variantes optimales et choix des épaisseurs des différentes couches. ..........................34
Tableau 15: Variante retenue ............................................................................................................35

Mémoire de Maxime SAWADOGO VIII


Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la
couche de base: Cas de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord
de Ouagadougou

INTRODUCTION

La route est un facteur de communication, de transport, de développement


socio-économique et d’intégration sous régionale et régionale. Le dimensionnement d’une
route intègre plusieurs paramètres parmi lesquels l’on peut citer : la portance du sol
support et le trafic que la route est destinée à recevoir puis la disponibilité des matériaux de
viabilité. La question de disponibilité de matériaux de viabilité est celle qui se pose de
plus en plus avec acuité dans les projets routiers soit à cause de leur qualité, soit à
cause de la distance d’exploitation.
Problématique :

Les graveleux latéritiques ont été largement utilisés pour l’exécution des assises de
chaussées au Burkina-Faso pour des raisons économiques et techniques. Mais aujourd’hui,
avec les sollicitations de plus en plus croissantes, induites par le volume des échanges
économiques, que connaissent les grands axes routiers, de nouvelles contraintes
apparaissent :
 Les graveleux latéritiques naturels présentent des limites objectives en
tant que matériaux de chaussées ;
 Ces matériaux de viabilité se font de plus en plus rares ;

L’utilisation systématique des latérites comme matériaux de construction


commence à en faire une ressource rare dans certaines parties du pays. Cet état de
«Ressource rare» a pour conséquence qu’il devient nécessaire d’étudier comment l’on
pourrait, à défaut d’utiliser des matériaux naturels de remplacement, étendre les
techniques d’amélioration des propriétés de ces matériaux.

Hypothèses:

La solution de graveleux latéritique amélioré au ciment est celle qui a


longtemps prévalu en Afrique sub-saharienne. Cependant elle a montré ses limites avec le
temps:
 des difficultés de mise en œuvre ;
 des difficultés d’approvisionnement en ciment.
Cet état de fait a poussé vers d’autres solutions. La solution la plus immédiate et la

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Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la
couche de base: Cas de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord
de Ouagadougou
plus rationnelle à laquelle on aurait pensé aussitôt dans le contexte géologique burkinabé
est celle de la couche de base réalisée entièrement en tout venant de concassage.
Mais cette solution est considérée comme une solution onéreuse. D’où le recours
à une amélioration des graveleux latéritiques en concassé de granite. Cette dernière
solution s’est très vite montrée convaincante car elle est d’une mise en œuvre facile, elle
donne une meilleure portance et est moins onéreuse que l’amélioration au ciment.
Objectif général:

Trouver des matériaux reconstitués répondant aux caractéristiques des routes exigées dans les
Cahiers des Prescriptions Techniques (CPT).

Objectifs spécifiques :

 Analyser les performances des chaussées dont l’assise est constituée de matériau
latéritique amélioré par la technique de la litho-stabilisation;

 Déterminer le pourcentage de concassé qui donnerait une meilleure portance aux


couches d’assise routière ;

 Appliquer les techniques par un dimensionnement.

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Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la
couche de base: Cas de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord
de Ouagadougou

Chapitre 1

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Etudes techniques des différentes techniques d’amélioration de la
couche de base: Cas de l’amélioration au concassé à l’échangeur Nord
de Ouagadougou
I. Présentation du projet

1. Présentation

Le projet s’inscrit dans le cadre des stratégies développées par l’État burkinabè en vue
d’assurer la fluidité du trafic urbain notamment à Ouagadougou dans le cadre de la SCADD
(Stratégie de Croissance Accélérée et du Développement Durable).

Le projet concerné est l’échangeur du Nord de Ouagadougou dont l’aménagement vise


d’une part, à permettre une bonne structuration du réseau de voiries urbaines de la ville de
Ouagadougou et d’autre part, à décongestionner la circulation sur certains axes routiers dont
notamment la RN02 (Av du Naam et Av NabaZidwende), la RN22 (Av PagaTenga) et le
Boulevard des Tansoaba qui se rencontrent au niveau du pont de Baskuy.

Ce projet permettra :

 d’améliorer la circulation à l’intérieur de Ouagadougou par le prolongement du


Boulevard, Circulaire à travers le quartier Tanghin et en direction de l’aéroport ;
 d’obtenir un gain de temps considérable pour les usagers ;
 d’accroître la sécurité routière ;
 de contribuer à améliorer le bien-être et la productivité des habitants de la capitale ;
 de faciliter le déplacement des populations des communes de Signoghin, Baskuy,
Nongremassom et Kamboisin, etc. qui ont une population de plus de 800 000 habitants.
 le passage d’une voie à l’autre parmi celles qui sont sécantes entre elles ;
 d’assurer le même fonctionnement des barrages N°1 et N°2 que dans leur état actuel.

Figure 1: Vue de l’échangeur

Source : Dossiers de plans de l’avant-projet détaillé

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de Ouagadougou
2. Description du projet d’étude

Situation de la zone du projet

La zone du projet est située au Nord-Ouest de la ville de Ouagadougou. Les quartiers concernés
par le projet sont principalement :

- Les secteurs 8 (Hamdalaye,) et 9 (Kolog-Naba) dans le 2ème arrondissement,


- Les secteurs 14 (Nonsin) et 16 (Tampouy) dans le 3ème arrondissement,
- Le secteur 17 dans le 4ème arrondissement.

Les sites concernés par le projet sont :

- du carrefour central ;
- du carrefour Ouest ;
- du carrefour Est ;
- du carrefour Nord ;
- du passage à niveau Ouest ;
- du passage à niveau Nord ;
- de l’avenue du Larlé Naba Abga sur la Route Nationale N°02 ;
- de l’avenue Paga-Tenga sur la Route Nationale N°22 ;
- du Boulevard Tansoba Kanga ;
- de la voie de délestage ainsi que les voies de déviations ;
- des barrages N°1 et N°2 ;
- du déversoir du barrage N°1 ;
- de la voie ferrée Ouagadougou-Kaya.

Mémoire de Maxime SAWADOGO Page 5


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II. Présentation des acteurs du projet

1. Détails des intervenants


Les intervenants principaux dans ce projet sont identifiés et synthétisés dans le tableau
ci-après :

Tableau 1: Intervenants du projet

N° Raison sociale Responsabilités

1 Ministère des Infrastructures, du Maître d’Ouvrage

Désenclavement et des Transports

2 Direction Générale des Maître d’Ouvrage délégué

Ouvrages d’Art (D.G.O.A)

3 AGEIM Ingénieurs Conseils Maître d’œuvre (contrôle et


surveillance des travaux)

4 SOGEA SATOM Entrepreneur

5 Bank of Africa – Burkina Faso Banque

Source : Plan d’assurance qualité du projet de l’échangeur du Nord


La banque représente un acteur dans le partenariat public privé dans le cadre de ce
projet.

2. L’entreprise principale
Situation internationale de l’entreprise SOGEA SATOM

L’entreprise SOGEA SATOM fait partie du groupe VINCI et résulte de la fusion de deux
entreprises : l’entreprise SOGEA et l’entreprise SATOM.

Le groupe VINCI est subdivisé en quatre (4) grands sous-groupes : VINCI concessions, VINCI
Énergies, EUROVIA et VINCI constructions. L’entreprise SOGEA SATOM est la filiale
internationale du sous-groupe VINCI constructions en Afrique.

Quelques chiffres clés du groupe VINCI sont :

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 127 000 salariés.
 2 500 implantations.
 100 000 chantiers par an dans plus de 80 pays.
 17,6 milliards d’euros de chiffres d’affaires.
 1067 millions d’euros de résultat d’exploitation.
 478 millions d’euros de résultat net.
 5 milliards d’euros de capitalisation boursière.
 L’action VINCI fait partie des indices CAC 40, Euronext 100, Dj Euro
Stoxx et Next Prime.
 Historique de l’entreprise en Afrique

L’aventure africaine de SOGEA SATOM commence dès les années 1930, au Maroc,
avec l’ouverture de l’usine Sidi Bouknadel et la fourniture des premiers tuyaux d’adduction
d’eau de Rabat. Elle se poursuit en plein cœur du continent africain dès 1948, lorsque SOGEA
s’implante au Gabon, puis en 1951, avec la signature des premiers contrats de travaux routiers
de SATOM, au Niger et au Tchad.

En 1967, une fusion avec une autre filiale de SAINRAPT ET BRICE apporte de
nouvelles implantations au Cameroun, au Tchad et en Algérie, et permet une orientation vers de
grands chantiers.

Aujourd’hui, SOGEA SATOM confirme sa place parmi les chefs de file des entreprises
internationales du BTP en Afrique. Elle est présente dans 26 pays du continent africain, divisé
en 4 grandes zones : Maroc, Afrique de l’Ouest et Madagascar, Afrique centrale et de l’Est,
Région Équateur.

Domaines d’activités

Ses activités en Afrique embrassent des domaines divers du BTP et peuvent s’estimer comme
suit, en termes de pourcentage des chiffres d’affaires :

 Part consacrée aux travaux Routiers et Terrassements : 50%


 Part consacrée aux travaux Hydrauliques et Environnement : 20%
 Part consacrée au Génie Civil : 20%
 Part consacrée au Bâtiment : 10%
Moyens humains
A travers ses métiers traditionnels (travaux hydrauliques et routiers, génie civil et bâtiment),
SOGEA SATOM emploie près de 10 000 personnes en Afrique dont 200 expatriés.

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Moyens matériels

Avec un parc de matériel imposant dont la valeur est estimée à environ 250 000 M FCFA,
SOGEA SATOM est sans doute devenue l’une des entreprises françaises les mieux connues en
Afrique.

Quelques indicatifs de l’Entreprise :

 Vision Stratégique : Contribuer au développement des infrastructures du monde.


 Valeurs proclamées : Loyauté ; Professionnalisme ; Solidarité ; Ambition ;
Responsabilité ; Sécurité ; Courage.

Agence SOGEA SATOM du Burkina Faso

L’agence du Burkina Faso compte actuellement 365 employés répartis suivant les corps
de métiers suivants : topographe, maçon, manœuvre, menuisier, ferrailleur, poseur, magasinier,
conducteur d’engin, de véhicule, plombier, gardien, cuisinier. Le personnel d’encadrement
(locaux plus expatriés) compte une vingtaine d’agents. Ce personnel est variable suivant les
chantiers et les besoins de l’entreprise.

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Chapitre 2

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I. Définition d’une chaussée

Une chaussée est une surface spécialement aménagée, sur le sol ou sur un
ouvrage pour le stationnement ou la circulation des personnes ou des véhicules. Son objet
premier est d’assurer une viabilité et de permettre la circulation. Selon le mode de
fonctionnement mécanique de la chaussée, nous avons des chaussées souples, des
chaussées semi rigides et des chaussées rigides.

1. Les chaussées souples ou flexibles

Elles sont constituées d’une couche bitumineuse en surface au-dessus d’une


couche de base et d’une couche de fondation en matériaux granulaires. La chaussée souple
distribue les efforts de surface à travers les couches de base et de fondation. Cette
distribution se fait de façon à ce que l’effort sur la plateforme soit compatible avec la
résistance de l’infrastructure et du sol support. La caractéristique d’une chaussée flexible
est son aptitude de se déformer sans se fissurer.

2. Les chaussées semi-rigides

Une chaussée semi rigide est une chaussée avec une couche de surface en béton
bitumineux reposant sur une couche de base en matériaux stabilisés aux liants hydrauliques
et une couche de fondation granulaire. La couche bitumineuse assure :

 La qualité d’uni de surface ;


 La limitation de la remontée des fissures transversales de la couche de
matériaux traités en liants hydrauliques.

La couche de base diffuse et attenue les efforts transmis de par sa rigidité élevée offerte
par le liant hydraulique.

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3. Les chaussées rigides

Elles sont constituées d’une dalle de béton en ciment portland reposant directement sur
la couche de fondation ou sur la couche de forme. La dalle de béton joue un double rôle : elle
est à la fois la surface de roulement et la couche de base. Elle repartit les efforts de surface
dus aux charges de cisaillement sur une large surface afin d’éviter une déformation sur la
couche de fondation ou sur l’infrastructure.

II. Les paramètres de conception routière

La construction d’une route de qualité implique plusieurs paramètres. C’est


pourquoi, bien que la mission de l’étude soit l’amélioration de l’assise de la chaussée, il
est jugé indispensable de présenter brièvement les paramètres sans lesquels une route
construite ne pourrait être pérenne :
 Le trafic ;
 La portance du sol support ;
 Le principe de dimensionnement de la chaussée.

1. Le trafic

Trafic est un facteur très déterminant dans le dimensionnement d’une route. Il


peut être défini comme le nombre de véhicules qui passent dans une unité de temps sur une
route. Le nombre de véhicules utilisés progresse continuellement et le trafic prend de
proportions géantes entraînant ainsi de problèmes très complexes. Le trafic intervient dans la
détermination des caractéristiques des profils en travers et de la résistance de la chaussée.

Selon le guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux
(source CEBTP, 1984), il existe cinq classes de trafic qui figurent dans le tableau ci-
après.

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Tableau 2:Catégorie de trafic

CLASSE DE TRAFIC
1 2 3
Catégorie Nombre cumulé
de trafic Nombre journalier Nombre cumulé de d'essieux équivalents de
proposé de véhicules (véh/j) poids lourds(P.L)
13T (EE13T)

T1 100≤T˂300 1x105≤T˂ 5x105 1x105≤T ˂ 5x105

T2 300≤T˂1000 5x105 ≤T ˂ 1,5x106 5x105≤T˂ 1,5x106

T3 1000≤T˂3000 1,5x106≤T˂4x106 1,5x106≤T ˂4x106

T4 3000≤T˂6000 4x106 ≤T˂1,5x107 4x106 ≤T ˂ 1,5x107

T5 6000 ≤T˂12000 1,5x107≤T˂ 2x107 1,5x107≤ T˂ 2x107

Ces classes de trafic retenues sont définies de plusieurs façons en fonction des
degrés de précisions des données disponibles :
 Trafic journalier toutes catégories de véhicules confondues ;
 Trafic cumulé de poids lourds ;
 Trafic cumulé calculé selon les équivalences d’essieux tirées des essais Américain
Association State Highway and Transportation Official (AASHTO) par LIEDDLE
(1978).
Dans le guide pratique de dimensionnement des chaussées (CEBTP, 1980), le
trafic et l’indice portant de la plate-forme sont les deux paramètres pour déterminer
l’épaisseur à donner à la chaussée.

2) La portance du sol support :

La portance du sol support est un facteur très important dans la pérennité de la

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route car quelle que soit la qualité des matériaux d’apport, le sol support constitue un
vecteur de ruine de la route s’il est d’une très mauvaise qualité. L’étude du comportement
de sols d’assise permet au niveau de matériaux de constructions de choisir le type de
sol d’apport qui convient et éventuellement de prévoir un traitement du sol d’assise.
Elle permet aussi le choix du type de fondations des ouvrages à réaliser.

Selon le guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux, il
existe cinq classes de sols qui ont été retenues et correspondent à une répartition assez
constante des diverses sols rencontrés en pays tropicaux (tableau 2 ci-dessous).

Tableau 3: Classe de sol en fonction du CBR

Classe de sol CBR


S1 CBR≤5
S2 5<CBR≤10
S3 10<CBR≤15
S4 15<CBR≤30
S5 CBR≥30

3) Principe de dimensionnement des chaussées :

Une chaussée moderne est constituée par la superposition de couches de


matériaux. Le schéma classique est le suivant :
 Couche de roulement ou de surface ;
 Couche de base ;
 Couche de fondation ;
 Couche de forme ;
 Sol support.

La détermination des matériaux constituant ces couches de la chaussée ainsi que leurs
caractéristiques (épaisseurs, modules de YOUNG,…) pour que la route puisse tenir au
niveau de trafic attendu pour la durée de vie projetée est ce que l’on appelle
dimensionnement de la chaussée.
Le dimensionnement se fait usuellement par la méthode empirique en utilisant la

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méthode CEBTP pour prédimensionner à l’aide des tableaux fournis par le Guide Pratique
de Dimensionnement des Chaussées pour les pays tropicaux de 1984. En effet, le but
n’est pas de parler en détail des méthodes de dimensionnement mais de comprendre les
paramètres pris en compte dans le dimensionnement de la chaussée.

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Chapitre 3

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I. Etude technique

1. Historique de la lithostabilisation

La lithostabilisation est une technique qui consiste à améliorer les performances


des graveleux latéritiques utilisés en assise des chaussées par adjonction d’une
quantité de concassé de granite déterminée en conséquence.
Cette technique, utilisée de nos jours en Afrique subsaharienne est reconnue
au Burkina-Faso. La technique a pour la première fois fait l’objet d’une étude au
Laboratoire National de Bâtiment et de Travaux Publics (LNBTP) à l’occasion du projet
d’aménagement de la route Ouagadougou/Yako (selon le livre Les matériaux utilisés en
construction routière en Haute- Volta – Un matériau non traditionnel « le Lithostab » de
Pierre LOMPO, Paris 1980).
Les essais avaient été réalisés sur un graveleux latéritique présentant les
caractéristiques suivantes :
 % de fines (< 0.08mm) : 25
 Indice de Plasticité IP : 20
 CBR à 95% de la densité sèche maximale et après 4 jours d’imbibition : 58

2) Les techniques de mise en œuvre de la lithostabilisation :

La méthode de mise en œuvre adoptée est la suivante:

 Approvisionnement et épandage du graveleux latéritique à l’état naturel ; régalage ;


 Humidification partielle du graveleux répandu par passage d’une citerne à eau
munie d’une rampe de distribution ;
 Approvisionnement et épandage du concassé sur le graveleux précédemment répandu
à l’état naturel ;
 Malaxage d e l’ensemble graveleux naturel et concassé, humidification et épandage
du cordon par une recycleuse ;
 Compactage réalisé en grande partie au compacteur à pneu et parachevé au
compacteur vibrant.

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Pour que le travail soit fait dans le respect des règles de l’art, un contrôle qualitatif des
matériaux ainsi qu’un contrôle de la mise en œuvre sont indispensables.

contrôle qualitatif des matériaux :


 sur le graveleux latéritique, des essais d’identification et de Proctor-
CBR sont réalisés sur les tas gerbés en emprunt lors de la sélection des
matériaux. Ensuite quelques essais sont réalisés sur le matériau approvisionné
pour se rassurer de leur conformité au CPT ;
 sur le concassé de granite, des essais d’analyse granulométrique, de Los
Angeles sont réalisés. Les résultats doivent être conformes à ceux prescrits dans
le CPT.

Contrôle de la mise en œuvre :


 Granulométrie sur la lithostab:
Au cours de la mise en œuvre, lorsque le mélange graveleux latéritique + concassé
est jugé homogène et près à être répandu, régalé et compacté, des prélèvements sont
effectués en plusieurs points ; des essais de granulométrie sont réalisés sur ces
prélèvements afin d’une part de se rendre compte de l’homogénéité effective du mélange
et d’autre part de tester le dosage en concassé. Le contrôle du compactage est réalisé
à l’aide d’un G a m a densimètre qui permet de mesurer la densité in situ de la couche
testée.

Figure 2: Gama Densimètre

 Mesures de déflexions : Pour tester enfin la déformabilité des


différentes structures, des mesures de déflexions à la poutre Benkelman sont
réalisés sous essieu chargé à 13 tonnes. Les valeurs limites de déflexions
acceptables au Burkina-Faso sont résumées dans le tableau 4 :

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Tableau 4:Valeurs de déflexions caractéristiques en fonction des couches de chaussées.

Valeurs de la déflexion caractéristique


Couches de chaussée (D= m + 1,3σ) 1/100mm
Couche de roulement en BB D ≤ 45
Couche de base D ≤ 60
Couche de fondation D ≤ 80

II. Etude Expérimentale

1) Propriétés des matériaux à utiliser :

Il ressort du Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) du projet de l’Echangeur


Nord de Ouagadougou (ENO) que la Grave Argileuse Latéritique (GAL) et le concassé de
granite doivent répondre aux caractéristiques suivantes résumés dans le tableau 5 et les
figures 2 et 3.

Tableau 5: Caractéristiques des matériaux selon le CPT

Matériau Nature des essais Résultats exigés

Indice de plasticité ≤ 15
Limites d'Atterberg
Matériaux
latéritiques Limite de liquidité<35

Proctor modifié Densité sèche à l'OPM : γd ≥ 2,05 t/m3


CBR à 4jours
d'immersion dans l'eau CBR (98%OPM) ≥ 80

Los Angeles LA<40


Grave
concassé
Granularité 0/31.5 ou 12/40

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2) Essais sur le grave argileux latéritique (GAL) :

a) Définition :

Le mot « Latérite » dérive du latin later, qui signifie brique. Ce terme a pour la fois
été suggéré par Buchamen en 1807.
La latérite constitue un produit commun de l’altération des roches sous les climats
tropicaux. Elle est essentiellement constituée d’oxydes de fer.
Du point de vue de l’ingénieur routier, on parle de Graveleux latéritique ou de Grave
Argileuse Latéritique. Il s’agit d’un sol meuble de granulométrie 0/20 à 0/40 mm
comportant de 10 à 35% de fines passant au tamis de 80µm et un « squelette » de 20 à 60%
(refus au tamis de 2mm).

b) Essais d’identification

Avant de chercher à améliorer les caractéristiques de la grave

argileuse latéritique (GAL), il est d’abord plus judicieux de connaitre le matériau. A

cet effet, il sera question dans cette partie d’effectuer les essais d’analyse

granulométrique par tamisage et les limites d’Atterberg.

L’analyse granulométrique :

L’analyse granulométrique est un essai qui consiste à étudier la

granulométrie du sol, c'est à dire la distribution des grains suivant leur dimension en

déterminant par pesée l’importance relative des classes de grains de dimensions bien

définies. Elle se fait par tamisage pour la fraction de sol dont le diamètre des grains est

supérieur à 0,08 mm et par sédimentometrie pour la fraction de sol dont le

diamètre des grains est inférieur à 0,100 mm.

Dans le cadre de notre étude, nous nous limiterons à l’analyse granulométrique par

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tamisage, quel que soit le % de fines.

L’opération de tamisage a été effectuée à travers une colonne de tamis dont

l’ouverture intérieure des mailles des tamis varie de 12,5 mm et soumise à des

vibrations. Par définition, le diamètre d’une particule est égal à l’ouverture

intérieure des mailles du plus petit tamis la laissant passer.

Les résultats de l’analyse granulométrique par tamisage sont reportés sur un


diagramme appelé courbe granulométrique.

Figure 3: Courbe granulométrique de la GAL

Au regard de cette courbe, il ressort que la latérite naturelle a une répartition


granulométrique qui est globalement comprise dans le fuseau granulométrique dicté par
le CPT. Ce matériau peut donc être amélioré en vue d’être utilisé dans la couche d’assise
de la chaussée.

 Limites d’Atterberg
L’essai a pour objet de déterminer les états de consistance d’un sol. La consistance

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d’un sol varie de façon continue selon la teneur en eau ; lorsque celle-ci
augmente, le sol passe successivement de l’état solide à l’état plastique puis à l’état
liquide. L’essai définit conventionnellement les limites entre ces états. Les limites à
déterminer sont respectivement la limite de liquidité, la limite de plasticité.
L’indice de plasticité est déterminé à partir de ces deux limites suscitées.

 La limite de liquidité :
L’échantillon de sol est mise en place dans la coupelle et on trace un sillon avec l’outil

à rainurer ; on mesure la teneur en eau w au moment de la fermeture conventionnelle.

Par convention, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond

à une fermeture d’environ 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs.

 La limite de plasticité : à partir d’une boulette d’échantillon que l’on roule

sur un marbre à la main ou avec une plaque, on forme un rouleau aminci progressivement

jusqu’à 3 mm de diamètre sur une longueur de 10 à 15 cm ; on mesure alors la teneur

en eau qui est la limite de plasticité. Par convention, la limite de plasticité est

atteinte lorsque le rouleau, soulevé par le milieu de 1 à 2 cm se fissure.

 Indice de plasticité : il se déduit des limites par la différence.

Dans le cadre de cette étude, l’essai a donné les résultats qui figurent dans le tableau ci-
dessous :
Tableau 6: Limite d'Atterberg de la GAL

Limites d'Atterberg Valeurs obtenues Valeurs maximales selon le CPT

Limite de liquidité WL en% 28 30


Limite de plasticité Wp en% 14.3
Indice de plasticité : Ip=WL-Wp 13.7 15

c) Essais de compactage
Essai Proctor modifié
L’essai Proctor modifié a pour but de déterminer la teneur en eau

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optimale conduisant à une force portante maximale pour un sol donné, selon les conditions
de compactage précises. Les valeurs de densités sèches obtenues et des teneurs en eau
de mouillage du matériau permettent de tracer la courbe Proctor modifié du
matériau. Il en ressort de cette courbe les valeurs de volumique apparente sèche ρopt et
de la teneur en eau ωopt à l’optimum Proctor.

Figure 4: Courbe Proctor Modifié de la GAL

Les résultats obtenus pour cet essai sont résumés dans le tableau ci-dessus:
Figure 1: Courbe Proctor Modifié de la GAL
Tableau 7: Résultats de l'essai Proctor modifié

Essai Proctor modifié Valeur obtenue Valeur minimale selon le CPT


Teneur en eau à l'OPM (%) 7,6
Densité sèche à l'OPM (g/cm3) 2,235 Supérieure ou égale à 2,05g/cm3

 Essai CBR (Californian Bearing Ratio test )


Faisant suite à l’essai Proctor, l’essai CBR est un essai de portance des remblais,
du sol support, des couches de fondation et de bases compactées des ouvrages
routiers. Il permet d’estimer la portance d’un sol en laboratoire. Il s’agit de déterminer
expérimentalement des indices portants (IPI, CBR) qui permettent d’établir une
classification des sols, d’évaluer la traficabilité des engins de terrassements (IPI) et de
déterminer les épaisseurs des chaussées « si l’indice CBR augmente alors l’épaisseur

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de la chaussée diminue » . Les résultats sont présentés sur une courbe montrant
l’évolution de la force appliquée avec les déplacements ou déformations
correspondantes; cette courbe d’essai est comparée à une courbe étalonnée (celle d’un
sol de référence : tout venant de concassage). Trois paramètres sont mesurés en fonction
des buts fixés :

 l’Indice Portant Immédiat (IPI) qui caractérise l’aptitude du sol


permettre la circulation des engins de chantier directement sur sa surface
lors des travaux ;
 l’indice CBR immédiat qui caractérise l’évolution de la portance d’un sol
support (ou constituant de chaussée) compacté à différentes énergies ;
 l’indice CBR après immersion qui caractérise l’évolution de la
portance d’un sol support (ou constituant de chaussée) compacté à
différentes énergies et soumis à des variations de régimes hydriques.

Après le calcul des densités sèches des matériaux compactés à 56, 25 et 10


coups et le poinçonnement des trois moules imbibés pendant quatre jours, il a été
déterminé la portance CBR à 95% de l’OPM résumé dans le tableau suivant :
Tableau 8:Résultats de l'essai de Portance CBR sur la GAL

Nombre de Densité sèche Teneur en eau (%)


coups (g/cm3) Compacité Moulage Essai
10 coups 2,025 90 7,1 14,1
25 coups 2,12 95 7,2 11,8
56 coups 2,23 98 7,1 9,6
CBR (95%) = 61

A partir de ces données, la courbe CBR ci-dessus a été tracée et elle


illustre l’évolution de l’indice CBR du grave argileux latéritique (GAL) en fonction de
la compacité (figure5) :

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Compacité (%)

Figure 5:Courbe CBR GAL

La portance à 98% de l’OPM a été déterminée et figure dans le tableau suivant:


Figure 2:Courbe CBR GAL
Tableau 9: Récapitulatif du résultat de l'essai CBR sur la GAL

Essais CBR Valeur obtenue Valeur minimale selon le CPT


CBR à 95% de l'OPM 61 50

La valeur de CBR trouvée à 95% de l’OPM vérifie la condition prescrite dans le CPT. Il
y a donc nécessité d’améliorer ce matériau.

3) Essais sur le concassé de granite :


Le concassé de granite qui est destiné à être utilisé pour l’amélioration a été aussi
soumis à plusieurs essais afin de connaitre ses différentes caractéristiques. Nous
avons réalisé l’analyse granulométrique par tamisage sur la partie dont le diamètre
des grains est supérieur à 0,08 mm, l’équivalent de sable sur les fines de ce
concassé et l’essai Los Angeles.
L’analyse granulométrique par tamisage :
Le concassé qui a été utilisé pour l’amélioration est de la classe 0/31,5. La
répartition des proportions des grains en fonction des ouvertures de tamis est illustrée
figure 6 :

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Figure 6: Courbe granulométrique du concassé de granite

Los Angeles :
Le but de cet essai est de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs du
concassé de granite qui servira à notre amélioration.
L’essai a consisté à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1,6 mm produite par
fragmentation, en soumettant le matériau à des chocs de boulets à l’intérieur d’un
cylindre en rotation. L’essai a donné une masse sèche de 3760g ce qui nous donne un
coefficient Los Angeles LA = Équation 1:Los Angeles

LA < 40 : le matériau peut être utilisé pour la chaussée.

4) Essais sur la grave argileuse latéritique (GAL) améliorée au concassé de


granite à plusieurs dosages :
Dans le souci d’améliorer de façon optimale les caractéristiques mécaniques des
matériaux de moins bonne qualité utilisés dans la structure de chaussées, la
stabilisation à différents dosages du concassé de granite de la grave argileuse
latéritique a été effectuée ; car la qualité des matériaux a une influence non
négligeable sur la qualité finale de la route. Notre souci est de densifier le matériau qui
constituera l’assise de la chaussée. Les essais Proctor modifié et essai CBR ont été
réalisés pour les dosages suivants : 15%, 20%, 25%, et 30% en masse totale de
l’échantillon.

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Essai Proctor modifié :
Les matériaux prélevés sur le chantier passent d’abord par la section
échantillonnage où les prises d’essais sont reparties d’une manière quasi équitable et
représentative. Pour l’amélioration, les quantités de la grave argileuse latéritique et du
concassé de granite sont pesées tout en tenant compte du taux d’amélioration. Les
différents mélanges sont soumis à l’essai Proctor modifié et les différentes courbes
Proctor de ces divers mélanges sont représentées ci-dessous :

Figure 7 : Courbe proctor aux différents taux d'amélioration

00% de concassé

15% de concassé

20% de concassé

25% de concassé

30% de concassé

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Essai CBR :

Comme pour l’essai Proctor modifié, les matériaux qui ont servi à l’essai

CBR ont été pesés au préalable tout en respectant le taux d’amélioration. Après quatre

jours d’immersion et poinçonnement des moules, les courbes CBR ont été tracées

pour les différents échantillons de latérite améliorée à 15%, 20%, 25% et 30%.

Les indices CBR ont été déterminés à 95% et 98% de l’optimum Proctor

modifié (OPM) et le tableau ci-dessous en donne un aperçu :

Tableau 10:Récapitulatifdes résultats des essais sur les mélanges

Matériau CBR à 95% de l'OPM CBR à 98% de l'OPM


GAL amélioré au concassé à 15% 73 140
GAL amélioré au concassé à 20% 92 155
GAL amélioré au concassé à 25% 74 170
GAL amélioré au concassé à 30% 90 160

III. Interprétations des résultats

1) Evolution de la densité sèche en fonction du taux d’amélioration :

L’essai Proctor modifié a été réalisé sur la GAL améliorée à plusieurs

pourcentages de concassé de granite. Pour chaque mélange, la densité sèche à l’OPM

a été déterminée. Le graphe ci-dessous donne l’évolution de la densité sèche en fonction du

taux d’amélioration :

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Figure 8: Evolution de la densité sèche optimale en fonction du taux d'amélioration

L’observation de cette courbe montre que la latérite une densité sèche

maximale lorsqu’elle est améliorée avec 20% de concassé de granite.

L’amélioration de la latérite avec 20% de concassé de granite permet d’atteindre une

densité sèche de 2,28 t/m3. Ce résultat est supérieur à la densité sèche de la latérite

naturelle qui est de 2,235 t/m3 et donc plus favorable.

2) Evolution de la portance CBR en fonction du taux d’amélioration :

Le graphique ci-dessous donne l’évolution de la portance CBR à 95% et à 98% de

l’OPM de la latérite améliorée à plusieurs pourcentages en fonction du taux d’amélioration:

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Figure 9: Evolution de la portance CBR en fonction du taux d'amélioration

Ces deux courbes montrent que la latérite restructurée atteint une portance
maximale pour l’amélioration à 25% de concassé de granite à 98% de l’OPM et 20% de
concassé de granite à 95% de l’OPM.
La latérite améliorée à 25% de concassé de granite atteint des indices CBR de 170 à 98%
OPM et 74 à 95% OPM.

Conclusion :

L’amélioration de la latérite au concassé de granite à un taux de 25% avec une


énergie de compactage à 98% de l’OPM est donc recommandée pour ce projet d’étude.

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Chapitre 4

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I. Dimensionnement de la chaussée RN2


1) Structure de la chaussée:

Elle se présente de la manière suivante :

o Largeur de plate-forme 22 m ;
o Largeur de chaussée 14 m ;
o Pistes cyclables 4 x 2 m ;
o DBA de 60 cm

2) Portance du sol support :

Le sol support de la chaussée à étudier a un CBR de 22

Tableau 11: Classe de sol et CBR

Classe de sol CBR


S1 CBR≤5
S2 5<CBR≤10
S3 10<CBR≤15
S4 15<CBR≤30
S5 CBR≥30

Le sol support est donc de classe S4.

3) Etude du trafic :

L’étude du trafic est une étape fondamentale pour le dimensionnement de la


chaussée. Pour cette étude, il sera considéré, selon le CPT, un nombre d’essieux

équivalent de 13 tonnes de 6.106 PL.


Le « guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux ou
CEBTP de 1984 » donne les classes de trafic comme suit :

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Tableau 12: Formules d'expression du trafic (source CEBTP, 1984)

Classe de N équivalent PL Trafic équivalent en Classe de plateforme


trafic CEBTP CEBTP
Véh/j

T1 S1

T2 S2

T3 S3

T4 S4

T5 S5

La classe de trafic du projet d’étude est donc T4.

2) Déroulement des calculs

Les calculs se feront en deux étapes:


D’abord par la méthode empirique en utilisant la méthode CEBTP : pour pré
dimensionner à l’aide des tableaux fournis par le Manuel pour le Renforcement des
Chaussées Neuves en pays tropicaux et ensuite faire une vérification par la
méthode rationnelle en utilisant le logiciel Alizé III du LCPC.

a) Méthode CEBTP

La méthode CEBTP permet de déterminer les épaisseurs des couches de chaussées.

Choix du type de sol et des différentes épaisseurs des couches de chaussée :


En nous référant aux différentes variantes fournies par le guide de dimensionnement des
chaussées pour les pays tropicaux, nous retiendrons les variantes données par le tableau ci-
dessous :

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Tableau 13: les différentes variantes et épaisseurs des différentes couches de chaussées.

Variantes Couche de Roulement Couche de base (B) Couche de fondation


(R) ou revêtement (F).

Variante N° 1 20 cm de graveleux 20 cm de graveleux


latéritique ou grave latéritique naturel ou
7 cm de Béton naturelle améliorée grave naturelle O/D
bitumineux. au ciment.

Variante N° 2 20 cm de graveleux
latéritique naturel ou
grave naturelle O/D
7 cm de Béton 25 cm de concassé ou tout venant de
bitumineux. O/D. concassage.

Variante N° 3 7 cm de Béton 35 cm de concassé 35 cm de concassé


bitumineux. O/D. O/D.

Variante N° 4 20 cm de grave
latéritique ou grave
7 cm de Béton 20 cm de grave naturelle ou concassé
bitumineux. ciment. O/D.

Variante N° 5 15 cm de sable
argileux améliorée au
7 cm de Béton 20 cm de grave ciment ou grave
bitumineux. ciment. améliorée au ciment.

Variante N° 6 5 cm de Béton 15 cm de grave 20 cm de graveleux


bitumineux. bitume. naturel ou concassé
O/D.

Variante N° 7 15 cm de sable
argileux ciment ou
5 cm de Béton 15 cm de grave grave améliorée au
bitumineux. bitume. ciment ou sable
améliorée au bitume.

Variante N° 8 7 cm de Béton 20 cm de grave 15 cm de sol chaux.


bitumineux. ciment.

Variante N° 9 7 cm de Béton 20 cm de grave 20 cm de scories


bitumineux. ciment. volcanique
(pouzzolanes).

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Variante N° 10 5 cm de Béton 15 cm de grave 20 cm de scories
bitumineux. ciment. volcanique
(pouzzolanes).

Variante N° 11 5 cm de Béton 12 cm de grave 10 cm de banco-


bitumineux. bitume. coquillage améliorée
au ciment.

Variante N° 12 7 cm de Béton 15 cm de corail 15 cm de soupe


bitumineux. concassé traité au corallienne traitée au
ciment. ciment.

Variante N° 13 5 cm de Béton 12 cm de corail 15 cm de soupe


bitumineux. concassé traité au corallienne traitée au
bitume. ciment.

NB : Dans le cadre du projet de l’échangeur Nord de Ouagadougou, ils ont opté


d’utiliser des matériaux améliorés au concassé afin de pallier aux insuffisances de portance du
sol support.

Le tableau qui suit résume le choix des différentes variantes optimales dans le cadre de
ce projet.

Tableau 14: Variantes optimales et choix des épaisseurs des différentes couches.

Variantes Couche de Roulement Couche de base (B) Couche de fondation


(R) ou revêtement (F).

Variante N° 6 5 cm de Béton 15 cm de grave 20 cm de graveleux


bitumineux. bitume. naturel ou concassé
O/D.

Variante N° 7 15 cm de sable argileux


ciment ou grave
5 cm de Béton 15 cm de grave améliorée au ciment ou
bitumineux. bitume. sable améliorée au
bitume.

Variante N° 11 5 cm de Béton 12 cm de grave 10 cm de banco-


bitumineux. bitume. coquillage améliorée au
ciment.

Cependant, plusieurs raisons peuvent justifier le choix de l’utilisation de la latérite

Mémoire de Maxime SAWADOGO Page 34


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lithostabilisée au détriment de la latérite améliorée au ciment dans le cas du projet de
l’ENO.

L’amélioration au ciment présente certains inconvénients qui constituent des


sujétions, souvent sérieuses d’emploi :
 mise en œuvre délicate à cause du temps de prise du ciment ;
 sa susceptibilité à la fissuration par retrait ;
 la difficulté des réparations et des reprises éventuelles, une fois la prise
du ciment terminée et le compactage effectué ;

 D’autre part au Burkina-Faso, le mètre cube (m3) de la latérite


lithostabilisée à un coût acceptable tandis que celui de la latérite stabilisée
au ciment revient plus cher.
Toutes ces raisons très importantes font pencher la balance au choix de la variante
N°6

Tableau 15: Variante retenue

Variantes Couche de Roulement Couche de base (B) Couche de fondation (F).


(R) ou revêtement

Variante N° 6 5 cm de Béton 15 cm de grave 20 cm de graveleux


bitumineux. bitume. naturel ou concassé O/D.

Nous ferons une vérification sur le logiciel de dimensionnement des chaussées ALIZE-
LCPC à la suite de laquelle nous choisirons les caractéristiques optimales.

b. Calcul de contraintes et de déformations admissibles

Cas du sol support


Contraintes admissibles :
Les contraintes admissibles seront calculées à partir de la formule de KERKOVEN ET
DORMON qui est donnée ci-dessous :

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Déformations admissibles :

Les déformations admissibles seront calculées à partir de la loi de tassement de SHELL et


est obtenue par l’expression qui suit :

Équation 2:déformation admissible

Cas du grave bitume

Contraintes admissibles :
Les contraintes admissibles seront calculées à partir de la formule de KERKOVEN ET
DORMON qui est donnée ci-dessous :

Équation 3:contrainte admissible

Déformations admissibles :
La relation donnant la déformation admissible à la base du grave bitume est la suivante :

Avec

 U : pour une chaussée en grave bitume, on adopte un risque de 5% pour un trafic T4, ce
qui correspond à une valeur aléatoire centrée réduite, égale à -1,645.
 b : pente de la courbe de fatigue du matériau est de -0,2.
 : dispersion à retenir pour prendre en compte les écarts sur les épaisseurs et les
variations sur les caractéristiques mécaniques des matériaux :

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Équation 4: Formule de la dispersion

Sh dépend de l’épaisseur de mise en œuvre :

 ;
 ;

Dans notre cas Sh=0,025 m car l’épaisseur de la couche de graveleux latéritique amélioré au
concassé est de 20cm et SN=0,4.

De ce qui précède on obtient finalement :

Ce qui nous permettra d’obtenir le coefficient Kr comme suit :

Équation 5: Coefficient Kr

On obtient finalement :

Kc=1,3 c’est le coefficient de calage associé au graveleux latéritique.

Ks=1/1,2 car la couche de grave bitume repose sur un sol de type PF1.

La détermination de ces différents paramètres nous permettra de calculer finalement la


déformation admissible à la base du grave bitume comme suit :

Équation 6:déformation admissible

Avec :

 E (10°C)=12300 MPa

 E( =9300 Mpa

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On obtient :

On retiendra finalement comme valeur de la contrainte admissible à la base du grave bitume :

c. Vérification par le logiciel Alizé III du LCPC

Figure10: Structure de la chaussée

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Figure 11: Déformation admissible

Figure 15 : Résultats des déformations

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On retiendra comme structure optimale celle ayant les caractéristiques suivantes :

 5 cm de Béton Bitumineux (BB).


 15 cm de Grave Bitume (GB)
 20 cm de graveleux latéritique naturel amélioré au concassé (lithostabilisation).

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CONCLUSION

Les routes constituent le moteur de tout développement socio-


économique notamment dans la production et l’échange des produits. Les études de
construction de route sont au cœur des métiers de l’ingénieur Routes et Ouvrages d’Arts.
Le développement du réseau routier a toujours constitué un problème social très
crucial en Afrique subsaharienne. Pour remédier à cela, tout comme les autres pays
dits en voie de développement, le Burkina Faso s’est inscrit dans la politique
de bitumage de son réseau routier.
Pour cela il nous a fallu étudier au préalable la latérite et le concassé de granite
à l’état naturel pour s’assurer qu’ils satisfassent les conditions du CPT avant de procéder
à l’amélioration. Les différents essais ont convergé en une conclusion:
 l’amélioration à 25% de concassé de granite est celle qui permet à
la latérite d’avoir des meilleures caractéristiques ;
Une étude comparative en dehors de ce projet d’étude a aussi permis de montrer que face
à l’utilisation de la latérite améliorée au ciment, celle de la latérite lithostabilisée en
assise de chaussée est la plus judicieuse car elle concilie bien les facteurs coût
d’exécution et résistance dans le temps.

A la suite de cette étude, les recommandations suivantes sont nécessaires pour une
meilleure connaissance de la technique de la lithostabilisation puis pour la conception des
routes durables et de qualité :

 A l’endroit de SOGEA SATOM : encourager les étudiants à faire des


travaux de recherche autour de ce thème afin d’arriver un jour à mettre sur
pieds une formule empirique ou un abaque qui permettent à base des
caractéristiques intrinsèques de la latérite et du concassé de granite de déterminer
le taux d’amélioration ;

 A l’endroit des bureaux de contrôle: veiller à ce que les travaux soient


réalisés conformément à la règle de l’art et tout en ayant en permanence un
contrôleur à pied d’œuvre lors du déroulement des travaux sur le chantier.

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BIBLIOGRAPHIE

1. PIERRE LOMPO (Paris 1980), Les matériaux utilisés en construction routière en


Haute- Volta – Un matériau non traditionnel « le Lithostab ».
2. MAIMOUNA SIDIBE (Juillet 1995), Etude de l'utilisation des granulats de type
silexite en géotechnique routière, projet de fin d'études en vue de l'obtention du
diplôme d'ingénieur de conception à l’école polytechnique de Thies département de
Génie Civil.
3. BCEOM-CEBTP (1984), Guide pratique de dimensionnement des chaussées
pour les pays tropicaux, Ministère de la coopération, France, 155p
4. ROBITAILLE V, TREMBLAY D. (1997), Mécanique des sols-Théorie et
pratique, Modulo Éditeur, 652p.
5. Guide de Dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux de 1980 et de
1984 CEBTP

SITES INTERNET

http://www.cours-genie-civil.com/IMG/pdf/TP_CBR_laboratoire_materiaux

http://www.atms.org.tn/Documentation/Toe
http://www.beep.ird.fr/collect/thies/index/assoc/HASH01da/96b6c91a.dir/pfe.gc.0553

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ANNEXES

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Annexe1 : Los Angeles


ESSAI LOS ANGELES (NF P 18-573)
Classe granulaire du matériau Concassé 0/31.5
Poids du matériau avant essai (A) 5000g

Poids du refus au tamis 33 (1,6mm) (B) 3760g

Coefficient Los Angeles 25

Annexe 2 : Essai Proctor Modifié


C’est un essai dont l’énergie de compactage est plus importante. Il est
utilisé pour l’étude des matériaux grenus notamment la latérite.
 Matériel
Pour la réalisation de cet essai, nous avons besoin d’instruments tels que :
 Des moules Proctor;
 Une lame pour raser le bord du moule ;
 Une éprouvette graduée pour mesurer l’eau ;
 Une dame;
 Des récipients pour contenir le matériau (plats, etc.) ;
 Une balance électronique.

 Mode opératoire

 Prélever l’échantillon de la couche de remblai latéritique ;


 l’étaler dans le but de le faire sécher pour qu’il ait une teneur en eau naturelle
ambiante d’environ 0,5 à 1% ;
 tamiser le matériau latéritique au tamis 40;
 prendre les passants du tamis pour l’essai, de sorte que la quantité recueillie soit
représentative ;
 procéder ensuite au quartage du matériau ;
 mettre la latérite dans 5 récipients, permettant d’obtenir les 5 points du Proctor

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recommandé par la norme AFNOR ;
 peser la latérite contenue dans chaque récipient et relever les différents poids indiqués
sur la balance ;
 mettre en place le moule et stabiliser l’ensemble à l’aide d’une clé;
 appliquer un lubrifiant sur les parois latérales intérieures du moule;
 renverser le récipient contenant le premier matériau dans une poêle, à laquelle on
ajoute de l’eau, mesurer dans une éprouvette à une teneur en eau de départ et dont la
quantité d’eau est fonction du poids du matériau relevé ;
 malaxer ensuite l’ensemble à la main de sorte à avoir un mélange homogène ;
 mettre la première couche de matériau mouillé dans le moule ;
 exercer 56 coups à la première couche et cela en se servant d’une dame ;
 mettre ensuite la deuxième couche dans le moule;
 nettoyer le bas de la dame et lui appliquer un lubrifiant dans le but d’éviter un
accrochage entre le matériau et la dame ;
 appliquer aussi 56 coups à la deuxième couche, toujours en se servant de la dame ;
 faire la même opération pour les trois (3) couches restantes, tout en appliquant 56
coups à chacune d’elle ;
 enlever après la partie supérieure du moule et raser avec une lame, de sorte à avoir
une surface plane et coïncidant avec les bords supérieurs du moule ;
 desserrer ensuite le moule et le poser sur la balance et relever le poids indiqué
correspondant au poids du moule plus celui du matériau contenu dans le moule ;
 refaire la même opération, tout en apportant de l’eau au matériau et en évoluant d’une
teneur en eau ;
exemple : pour un matériau donné on fera varier la teneur en eau comme suit : 2% pour le
premier matériau, 4% pour le deuxième matériau, 6% pour le troisième matériau, 8% pour
le quatrième matériau,10% pour le cinquième matériau.

 Interprétation des résultats

Tous ces résultats sont consignés sur une fiche et sur laquelle on trace la courbe
Proctor qui se présente comme suit.

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Annexe 3 : Essai CBR


L’essai a pour but de déterminer un indice ( indice CBR) permettant de calculer,
grâce à des abaques.

 Appareillage

Il comprend des éléments suivants :

- moules CBR ;
- dame Proctor modifié ;
- disque d’espacement ;
- règle à raser ;
- bac d’homogénéisation pour préparation du matériau ;
- tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant du matériau) ;
- truelle, spatule, pinceau etc ;
- éprouvette graduée 150 ml environ ;
- petits récipients (mesure de teneur en eau) ;
- balance de portée 10 kg ;
- balance de précision 200 g (teneur en eau) ;
- étuve 105°C (teneur en eau) ;
- poinçonneuse CBR (force maximale 50KN) ;
- capteur de déplacement et support associé ;
- disque de surcharge ;

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- disque de papier filtre
 Mode opératoire

- Préparation des échantillons


Le compactage devant être effectué dans les conditions de l’essai Proctor
modifié, il faut réaliser au préalable cet essai pour connaître la teneur en eau
optimale et la densité sèche maximale. Connaissant donc la teneur en eau de
l’optimum Proctor modifié et partant d’un matériau sec, on le pulvérise en
brisant les mottes mais en prenant soin de ne pas briser les graviers et les
pierres éventuelles. On ajoute une quantité d’eau nécessaire pour obtenir un
matériau à une teneur en eau égale à W opm (la teneur en eau optimale du
Proctor modifié).

- Exécution de l’essai

Compacter le matériau dans les trois (3) moules CBR à la teneur en eau
égale à Wopm. On choisit trois (3) énergies de compactage : énergie
Proctor modifié (5x56 coups), énergie Proctor normal (5x25 coups), énergie
faible (5x10). Araser, retourner le moule pour fixer sur la plaque de base
l’extrémité qui était en haut (mettre une feuille de papier filtre). Enlever la
plaque de base et ôter le disque d’espacement puis peser le moule plus la
plaque de base plus le contenu à 1g près.

- Imbibition et mesure de gonflement

Le but de cette opération est de placer le sol dans les plus mauvaises
conditions hydrométriques qu’il est susceptible de rencontrer dans la pratique. Trois cas
peuvent être envisagés :
 Premier cas : pour un terrain sec ne risquant pas de subir des remontées d’eaux, ni de
recevoir des eaux pluviales, on pourra se dispenser de cette immersion et
faire l’essai à la teneur en eau W opm qui est celle à laquelle l’échantillon a été
préparé.
 Deuxième cas : pour un terrain pouvant subir de forte remontées d’eaux,
des inondations ou recevoir des pluies d’un climat très humide, on procède à

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une immersion complète.

 Troisième cas : dans les autres cas qui sont les plus fréquents, on
immerge l’échantillon pendant 4 jours (96 heures ±1 heure).

Après avoir pesé l’ensemble moule + plaque de base + échantillon compacté, on place alors
successivement un disque de papier filtre, un disque perforé de mesure de gonflement et
une charge constituée par des disques de 2265 kg représentant l’équivalant de la contrainte
imposée par la chaussée sur la plate-forme.
On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du fond
pour permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied placé sur le moule
mesure les variations de la hauteur de l’échantillon.

- Le poinçonnement

On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de diamètre 4,96 cm
pourvu d’un contrôleur de cadence ainsi que d’un comparateur permettant de suivre des
enfoncements au centième de millimètre près. On place l’échantillon sur le plateau, bien axé
sur le piston de poinçonnement. Les charges annulaires sont remises en place (leur trou
central laisse le passage au piston de poinçonnement). On amène la tige au contact du sol et
quand l’aiguille dynamométrique de la presse commence à bouger, on arrête le mouvement
et on met le comparateur à zéro. Puis, la presse est actionnée à une vitesse constante
d’enfoncement égale à 1,27 mm/min, le mouvement étant régulé suivant le cadencemètre de
la machine. On note simultanément les mesures de l’enfoncement de la force exercée (sans
arrêter le poinçonnement) et les forces qui correspondent aux enfoncements 2,5 et 5 mm

- Mesure de la teneur en eau après poinçonnement


Cette détermination se fait à partir de 6 prélèvements que l’on fait de part et d’autre de
l’emprunt, dans la région qui a été soumise au poinçonnement. La mesure de la teneur en
eau doit suivre immédiatement l’opération de poinçonnement. Cette mesure permet de savoir
si le matériau absorbe l’eau ou pas.

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Annexe4:Essai à l’état brut

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Annexe5 : Les essais de la GAL amélioré à 15% de
concassé

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Annexe6 : Les essais de la GAL amélioré à 20% de
concassé

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Annexe7 : Les essais de la GAL amélioré à 25% de concassé

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Annexe8 : Les essais de la GAL amélioré à 30% de
concassé

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