Laouar Imed
Laouar Imed
Laouar Imed
MÉMOIRE
PRÉSENTÉ EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER
INTITULÉ
EEeeeee
OPTIMISATION DES PERFORMANCES
ÉNERGÉTIQUES D’UNE INSTALLATION
CRYOGÉNIQUE DE LIQUÉFACTION DE
L’HÉLIUM
DOMAINE: SCIENCES ET TECHNOLOGIE
FILIЀRE : GÉNIE MÉCANIQUE
SPÉCIALITÉ : ÉNERGÉTIQUE
PRÉSENTÉ PAR :
LAOUAR IMED
DIRECTEUR DU MÉMOIRE :
HAOUAM ABDALLAH (MC-A) U.B.M. ANNABA
DEVANT LE JURY
PRÉSIDENT: MZAD H. (Pr) U.B.M. ANNABA
EXAMINATEUR: MECHIGHEL F. (MC-A) U.B.M. ANNABA
EXAMINATEUR: HAOUAM A. (MC-A) U.B.M. ANNABA
Année : 2018/2019
OPTIMISATION DES
PERFORMANCES ENERGETIQUES
D’UNE INSTALLATION
CRYOGENIQUE DE
LIQUEFACTION DE L’HELIUM
ﺑﺳم ﷲ اﻟرﺣﻣن اﻟرﺣﯾم
Dédicaces
ﻣﻠﺧص
ﻓﺈن أﻛﺛر اﻟﻐﺎزات إﺛﺎرة ﻟﻠﻔﺿول وإﺛﺎرة ﻟﻼھﺗﻣﺎم ھو اﻟﻐﺎز اﻟﻧﺑﯾل، ﻣن ﺑﯾن ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻐﺎزات اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ
اﻟﮭﯾﻠﯾوم ﻟدﯾﮫ أدﻧﻰ درﺟﺔ، ﻓﻲ اﻟواﻗﻊ. ﻟدﯾﮫ ﺧﺻﺎﺋص ﺗﺟﻌﻠﮫ ﻓرﯾدا ﻣن ﻧوﻋﮫ."اﻟﻣﻌروف ﺑﺎﺳم "اﻟﮭﯾﻠﯾوم
ﻓﺈن ﺗﺳﯾﯾل، وﻣﻊ ذﻟك. ﻋﻠﻰ ﻋﻛس اﻟﻐﺎزات اﻷﺧرى، ﺣرارة ﻏﻠﯾﺎن وﻗﺎدر ﻋﻠﻰ اﻟﺗﺣول إﻟﻰ ﺳﺎﺋل ﻓﺎﺋﻖ
. ﺑﺎﻟﻘرب ﻣن اﻟﺻﻔر اﻟﻣطﻠﻖK 4.2 اﻟﮭﯾﻠﯾوم ﺗﻌﺗﺑر ﻋﻣﻠﯾﺔ ﺻﻌﺑﺔ ﺣﯾث ﯾﺟب ﺧﻔض درﺟﺔ ﺣرارﺗﮫ إﻟﻰ
ﯾﺷﻣل اﻟﻌﻣل اﻟﻣﻧﺟز ﻓﻲ ھذه اﻟرﺳﺎﻟﺔ ﺣﺳﺎب اﻟﺧﺻﺎﺋص اﻟدﯾﻧﺎﻣﯾﻛﯾﺔ اﻟﺣرارﯾﺔ ﻟﻠدورات اﻟﻣﺧﺗﻠﻔﺔ اﻟﻣرﺗﺑطﺔ
ﻗﺎدﻧﺎ ﺗﺣﺳﯾن اﻷداء اﻟﺣراري إﻟﻰ ﺗﺻﻣﯾم ﻣﺣطﺔ ﺗﺳﯾﯾل اﻟﮭﯾﻠﯾوم ﺗﻌﻣل ﻋﻠﻰ.ﺑﺎﻟﺗرﻛﯾﺑﺎت اﻟﻣﺑردة اﻟﻣﺧﺗﻠﻔﺔ
ﻣﻊ اﻟﺗﺑرﯾد اﻟﺳﺎﺑﻖ ﻟﻠﮭﯾﻠﯾوم ﺑﺎاﻟﻧﯾﺗروﺟﯾنisentropic وﻋﻣﻠﯾﺔ اﻟﺗﻣددisenthalpic دورة ﺗﺟﻣﻊ ﺑﯾن اﻟﺗﻣدد
أﻛدت ﻣﺣﺎﻛﺎة اﻟدورات،أﺧﯾرا
ً . K 20 واﻟﮭﯾدروﺟﯾن اﻟﺳﺎﺋل ﻋﻧدK 80 ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻟﺔ اﻟﺳﺎﺋﻠﺔ اﻟﻣﺷﺑﻌﺔ ﻋﻧد
( دﻗﺔ اﻟﺣﺳﺎﺑﺎت اﻟﺗﻲ ﺗم إﺟراؤھﺎHYSYS V7.1 اﻟدﯾﻧﺎﻣﯾﻛﯾﺔ اﻟﺣرارﯾﺔ اﻟﻣﺧﺗﻠﻔﺔ )ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﺑرﻧﺎﻣﺞ
.وﺗﻔﺳﯾر وافٍ ﻟﻠﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﺗﻲ ﺗم اﻟﺣﺻول ﻋﻠﯾﮭﺎ
Abstract
Among all the existing gases, the most intriguing and interesting to study is the noble gas
known as the "Helium". It has properties that make it unique. Indeed, helium has the lowest
boiling temperature and is able to be transformed into super fluid, unlike other gases.
However, the liquefaction of helium is an ambiguous method in which its temperature must
be lowered to 4.2 K brushing absolute zero. The work done in this specification comprises
calculating the thermodynamic characteristics of the different liquefaction helium cycles
associated with various cryogenic installations. Optimization of thermal performance has led
us to design a cryogenic plant operating according to a cycle combining the isenthalpic
expansion process and the isentropic expansion of the pre-cooling helium with nitrogen in the
liquid saturated condition at 80 K and liquid hydrogen at 20 K. Finally, a simulation by
HYSYS V7.1, of different thermodynamic cycles confirmed the accuracy of the calculations
made and an adequate interpretation of the results obtained.
NOMENCLATURE
Abréviations utilisées
ES : Etranglement simple
RP : Refroidissement préalable
FR : Fluide réfrigérant
EC: Echangeur de chaleur
PMB : Point Mort Bas
PMH : Point Mort Haut
BP : Basse Pression
HP : Haute Pression
IRM : Imagerie par Résonance Magnétique
Symboles utilisés
x : Coefficient de liquéfaction
∆HT : Effet isothermique d’étranglement
q in : Imperfection de l’échangeur de chaleur
q a : Apport de chaleur
∆T: Différence de température
Cp : Chaleur spécifique à pression constante
Cv : Chaleur spécifique à volume constant
q 0 totale: Quantité de chaleur enlevée du gaz de travail par le liquide réfrigérant
q x supp : Puissance frigorifique supplémentaire nécessaire au refroidissement préalable
Go : Quantité du liquide réfrigérant
h: Enthalpie massique
T : Température
S : Entropie
Wsupp : Travail supplémentaire
r: Constante spécifique des gaz
ηk : Rendement du compresseur
Wk : Travail du compresseur
β: Coefficient correcteur
Wtotal : Travail total
Wo : Travail spécifique
q x : Puissance frigorifique du cycle
εréel : Coefficient frigorifique réel
εth : Coefficient frigorifique théorique
η: Rendement thermodynamique
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION GENERALE
L’étude thermodynamique des gaz industriels : air, azote, oxygène, hydrogène, argon,
méthane et hélium est un domaine très passionnant aussi bien en sciences physiques qu’en
énergétique, car ils peuvent être utilisés sous différentes formes (gazeuses et liquides).
Certains gaz sont employés comme fluides frigorigènes ou gaz de travail dans les installations
cryogéniques.
Ils sont ainsi utilisés dans différents domaines : industriel, médical et même au quotidien…ils
possèdent des propriétés physiques intéressantes. Parmi ces gaz, l’Hélium, exploité aussi bien
à l’état liquide que gazeux ; il est connu comme étant un gaz noble dont les multiples
caractéristiques sont très remarquables, suscitant ainsi l’intérêt de nombreux chercheurs.
A l’état liquide, l’hélium est considéré comme étant la matière la plus froide sur terre. Il peut
également adopter une seconde forme d’état liquide et dans ce cas est appelé « Superfluide ».
Cependant, sa liquéfaction demeure un véritable défi du fait que sa température doit avoisiner
le « zéro absolu ».
Enfin, le mémoire s’achève par une conclusion générale dans laquelle le travail réalisé est
synthétisé, faisant ressortir les principaux résultats des étapes franchies pour la détermination
d’une installation cryogénique aux performances optimales pour la liquéfaction de l’hélium.
1
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
I.1. Introduction
Ce chapitre sera consacré essentiellement à l’étude des propriétés physiques des gaz
industriels avec une attention particulière à l’hélium, fluide à liquéfier au sein d’une
installation cryogénique qui sera déterminée ultérieurement.
Gaz Pourcentage % en
constituants volume
L’air que nous respirons représente, avec la terre,
l’air sec
le feu et l'eau, l'un des éléments constitutifs du
Azote 78,09
monde. C’est un mélange de gaz, d’humidité et de
Dioxygène 20,95
particules polluantes (Bactéries, poussières…etc.).
Argon 0,93
Dioxyde de 0,035 Constituant l'atmosphère de la Terre, il est incolore
carbone (invisible) et inodore. Cet air peut être dépourvu
Néon 1,8 10-3 d’humidité et d’impuretés, on parle donc d’air sec
Hélium 5,24 10-4 filtré qui pourra être utilisé dans plusieurs
Krypton 1,0 10-4 domaines (agent de pression pour les outils
Hydrogène 5,0 10-4 pneumatiques, dans les moteurs à piston) ou bien
Xénon 8,0 10-6 utiliser ces composant en les séparent. Les
Ozone 1,0 10-6 températures de saturation des principaux
Radon 6,0 10-18 composants de l’air sont représentées sur le tableau
I.2.
Gaz N2 O2 Ar Ne He H2
Température -195,79 -183 -185,85 -246,05 -268,93 -252,76
d'ébullition
(°C)
2
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
Les principaux constituants de l’air (l’azote, l’oxygène et l’argon) peuvent êtres séparés par
liquéfaction en une succession d’étapes. [9]
• Passage de l’air qui a été préparé dans des échangeurs de chaleur et des turbines afin
d’obtenir des températures cryogéniques de l’ordre de -130°C ;
• L’air et les gaz refroidis seront liquéfiés et séparés dans des colonnes dites : colonnes
de séparation ;
• L’oxygène liquéfié est extrait à -183°C, L’argon est extrait à -186°C, L’azote est
extrait à -196°C ;
• Stockages et/ou distribution;
L'azote est l'élément chimique de numéro atomique 7 découvert en 1772 par DANIEL
Rutherford, de symbole N (du latin nitrogenium). C’est le composant principale de l’air il est
incolore, inodore et ininflammable. Il est plus léger que l’eau quand il est à l’état liquide.
Utilisé essentiellement pour créer une atmosphère inerte pour les processus chimiques.
3
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
Numéro atomique 7
Masse molaire (g/mol) 14.0067
Masse volumique (kg/m3) 0.001251
Température de fusion (K) 63.25
Température d’ébullitions (K) 77.35
Structure électronique K2L5
Configuration électronique 1s22s22p3
Rayon atomique 92pm
Charge de l’ion N3-
Température critique (°C) -146.95
Pression critique (bar) 34.00
Température point triple (°C) -210.00
Pression point triple (bar) 0.125
Utilisé essentiellement pour créer une atmosphère inerte (autour des filaments dans les
ampoules, comme isolant dans les vitrages...), agent protecteur pour le soudage, également les
lasers à argon utilisée en chirurgie pour les problèmes oculaires, aussi pour gonfler les
combinaisons de plongée sous-marine, enfin comme agent extincteur ainsi qu’en technologie
alimentaire …
Numéro atomique 18
Masse molaire (g/mol) 39.948
Masse volumique (kg/m3) 0.001784
Température de fusion (K) 83.8
Température d’ébullitions (K) 87.3
2 8 8
Structure électronique KLM
Configuration électronique 1s 2s 2p63s23p6
2 2
4
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
Découvert en 1774 par Carl Wilhelm Scheele, c’est l’élément que l’on trouve en abondance
sur terre. Utilisé dans plusieurs domaines, en médecine (équipements respiratoires, fabrication
de produits pharmaceutiques), en industrie (combustion dans les hauts fourneaux et
élimination d’impuretés dans les aciéries), dans la vie quotidienne (notamment pour le
chauffage et dans d’autres domaines).
Avec son effet oxydant, respectivement comburant, il doit être utilisé avec précautions et doit
être stocké séparément des matières combustibles.
Numéro atomique 8
Masse molaire (g/mol) 15.9994
Masse volumique (kg/m3) 0.00142897
Température de fusion (K) 54.75
Température d’ébullitions (K) 90.25
Structure électronique K2L6
Configuration électronique 1s22s22p3
Rayon atomique 48pm
Charge de l’ion O2-
Température critique (°C) -118.57
Pression critique (bar) 50.43
Température point triple (°C) -218.80
Pression point triple (bar) 0.0015
L’hydrogène est un gaz monoatomique découvert en 1766 par Henry Cavendish, le plus léger
de symbole H, son noyau contient un seul proton et donc il gravite autour de lui qu’un seul
électron. L’hydrogène se présente sous forme de molécules H 2 (dihydrogène), on le trouve en
abondance dans tout l’univers, il est lié à l’oxygène pour former l’H 2 O (vapeur). Dans les
molécules d’eau sous forme d’ion H+(Cation), on peut donc l’extraire par électrolyse. Comme
il se trouve dans les hydrocarbures, Il peut être aussi extrait par reformage du méthane CH 4 .
Les isotopes de l’hydrogène sont le protium 1H (en abondance), le deutérium 2H (2% dans la
nature) et le tritium 3H (de petite quantité).
L’hydrogène est utilisé dans les piles à combustible pour produire de l’électricité (moteur
électrique), pour la combustion (fusées) Il occupe un très grand volume à l’état gazeux, ce qui
n’est pas très pratique. On le comprime pour diminuer l’espace qu’il occupe, il est liquéfié à
T=20.25 K.
5
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
Numéro atomique 1
Masse molaire (g/mol) 1.0079
Masse volumique (kg/m3) 0.0000899
Température de fusion (K) 14.05
Température d’ébullitions (K) 20.25
Structure électronique K1
Configuration électronique 1s1
Rayon atomique 53pm
Charge de l’ion H+, H-
Température critique (°C) -239.91
Pression critique (bar) 12.38
Température point triple (°C) -259.20
Pression point triple (bar) 0.072
Découvert en 1895 par Pierre Jules César Jansen et Joseph Norman Lockyer,
L’Hélium possède des propriétés très intéressantes et uniques parmi tous les éléments. De
symbole « He » c’est le gaz noble le plus répandu dans l’univers observable. Il est inodore,
incolore et sera le 2ème après l’hydrogène en terme d’abondance, Il est situé dans le coin
supérieur droit du tableau périodique de Mendeleïev. Son numéro atomique est égal à 2.
C’est un gaz inerte utilisé en raison de sa légèreté (par rapport à l’air), du fait que sa masse
molaire est presque 7 fois plus petite que celle de l’air.
M (He) = 4 g/mole
M (Air) = 29 g/mole
6
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
L’hélium flotte facilement au dessus de l’air, par conséquent la vitesse du son dans l’hélium
est supérieure à celle de l’air.
Par exemple, la vitesse du son dans un air sec (M=28.964 g/mol) à zéro degré Celsius est
de 331.3 m/s. À cette température, pour l'hélium (M=4.003 g/mol) la vitesse du son est de
891.2 m/s.
Numéro atomique 2
Masse molaire (g/mol) 4.0026
Masse volumique (kg/m3) 0.00017846
Température de fusion (K) 0.95
Température d’ébullitions (K) 4.25
Structure électronique K2
Configuration électronique 1s2
Rayon atomique 31pm
Température critique (°C) -267.95
Pression critique (bar) 2.275
Il peut être retrouvé dans les gisements de gaz naturel en raison de la désintégration
radioactive de l’Uranium et du Thorium dans la croûte terrestre, dans ce cas l’hélium peut
s’accumuler à l’intérieur de la terre avec le gaz naturel où il est extrait par processus
cryogénique, environ 80 à 90% de la production mondiale d'hélium provient de cette
technique.
7
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
À l’état liquide, l’hélium a des propriétés stupéfiantes Il est utilisé pour atteindre de très
basses températures (se liquéfie à -269 °C). Il est ainsi un élément essentiel dans l’imagerie
médicale.
Sans hélium, il n’y aurait pas autant d’IRM, surtout que la demande dans ce secteur (comme
dans celui de l’électronique), ne fait que croître.
Il sert par ailleurs dans le domaine spatial, pour refroidir les lanceurs de satellites, et dans
l'automobile pour la production d'airbags.
3 He (2 protons et 1 neutron). Cet isotope est parfait pour mener des réactions de fusion
avec les isotopes de l’Hydrogène mais malheureusement il est très rare sur terre car il
disparaît immédiatement dans l’atmosphère (il est présent dans la lune où il n’y a pas
d’atmosphère). Ce processus de fusion peut aider l’humanité à remplacer le combustible
fossile.
8
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
Enfin l’hélium possède des propriétés très intéressantes et uniques parmi tous les éléments. A
basse température (T= 4,2 K), l’hélium devient le liquide le plus léger dont la densité est près
de 10 fois inférieure à celle de l’eau (d= 0,125 kg/m3) et pour maintenir une température aussi
basse, l’hélium liquide est stocké dans des DEWARS cryogéniques qui sont également
refroidis à l’extérieur avec de l’azote.
A noter qu’il existe une 2ème forme de l’hélium liquide obtenu à T = 2,17 K.
Si l’hélium est refroidi davantage (en réduisant la pression dans les vases de stockage) le
liquide finira par atteindre le point lambda λ (T = 2,17 K), d’où la 2ème forme liquide de
l’hélium.
L’hélium est le seul élément à ne pas posséder un point triple ce qui le rend très spécial.
Air Products possède des employés issus de divers horizons créant des solutions innovantes
qui profitent à l’environnement, améliorent la durabilité et relèvent les défis auxquels sont
confrontés les clients, les communautés et le monde.
Ils produisent et livrent des gaz industriels et médicaux, leurs effectifs sont de 20000 avec un
chiffre d’affaire de 10,180 milliards de dollars. Il est l'un des principaux fournisseurs
mondiaux de gaz industriels depuis plus de 75 ans. Son cœur de métier, les gaz industriels,
fournit des gaz atmosphériques et de procédé ainsi que des équipements connexes aux
marchés de fabrication dans plusieurs secteurs.
I.5.2. Linde AG
Linde est un groupe international allemand créé en 1878 par Carl Von Linde et ses associés
connu par son nom officiel Linde AG. Spécialisé dans les domaines Gaz et Ingénierie, dont le
siège est à Munich (en Allemagne). Linde est souvent mis en parallèle avec Air liquide avec
un effectif de 63487 et un chiffre d’affaire de 16,655 milliards de dollars, parce qu'ils sont
respectivement le 2ème et le 1er acteur du marché des gaz industriels et sont tous deux basés en
Europe.
Cependant le duo Linde-Praxair de la même famille compte 80 000 salariés, et affiche un chiffre
d’affaires de 24 milliards d’euros, voulant occuper la 1ère place et détrôner Air Liquide avec un chiffre
d’affaires de 20 milliards d’euros.
I.5.4. Praxair
Créée en 1907 par son fondateur Carl Von Linde qui produit et distribue des gaz purs, utilisés
dans les processus de diverses industries. Praxair est présente dans 30 pays et possède un
chiffre d’affaire similaire à Air Products, depuis près d'une décennie.
10
Chapitre I. Généralités sur les gaz industriels
Le groupe américain leader mondial dans les gaz industriels (Air Products) et le géant
algérien de l'énergie ont conclu deux accords fin 2018, pour un montant global estimé à 100
millions de dollars. Les deux contrats, concerneront la coentreprise algérienne Helios
(Arzew), détenue à 51 % par Sonatrach et à 49 % par Air Products. Pour la production de
l’hélium en Algérie et la construction de deux unités de séparation des gaz de l'air.
Air Products sera en charge du design et de la construction, Helios sera par la suite
propriétaire et en charge des opérations. Ces projets de production des gaz industriels avec un
partenaire de renommé, permettront de mieux valoriser nos ressources et sécuriser nos besoins
en gaz industriels et ainsi renforcer la position de l’Algérie comme un producteur de référence
à un niveau international, et d’offrir sur le marché algérien des gaz à des prix compétitifs tout
en réduisant les importations.
11
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
La liquéfaction est un changement de la phase gazeuse vers la phase liquide, elle est réalisée
par de divers procédés cryogéniques. La façon de liquéfier un gaz qui a une température
critique supérieure à la température ambiante est d'augmenter sa pression jusqu'à atteindre les
conditions de saturation à l’état liquide. Pour de nombreux gaz dont Tcr < T0 température
ambiante, aucune condensation ne sera possible sans abaisser sa température en dessous de
cette valeur même si l’on augmente la pression du gaz de travail à des pressions infinies. Pour
ces gaz, il faudrait donc faire appel à des procédés industriels d’abaissement de la température
par une utilisation simultanée de la compression et de la détente [25-26].
12
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
C’est un cycle parfait pour transformer une quantité de gaz entièrement en liquide (Fig. II.2).
13
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Le cycle de Brayton inverse (Fig. II.4) réalise un effet frigorifique tout en produisant un
travail. Un gaz est comprimé (1-2), refroidi (2-3), détendu (3-4) et réchauffé à son retour
dans l’échangeur (4-1). La température à la fin de la détente étant basse, ce gaz peut être
utilisé pour refroidir une enceinte, soit par contact direct, soit par l'intermédiaire d'un
échangeur [26-29].
1
C
P1 P2
E
4 D
Ce cycle réel a été inventé par l’allemand LINDE vers la fin du 17ém siècle. Il repose sur le
P
principe de faire chuter la température d’un gaz grâce à un échangeur de chaleur et à une
valve d’étranglement après sa compression isotherme (Fig. II.5).
14
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
qk
c
2 1`
q in1
q a1
3
VE
5
4
15
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
16
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Le refroidissement préalable s’effectue par un ou des cycles extérieurs (un ou plusieurs étages
de R.P), pour faire circuler un ou des fluide(s) réfrigérant(s) dans l’installation. Le liquide
réfrigérant rentre en contact avec le gaz de travail sans être mélangé par l’intermédiaire d’un
échangeur de chaleur (E.C).
Le fluide réfrigérant fera chuter la température du gaz de travail en utilisant son énergie
dégagée lors du changement d’état ou en le faisant passer à travers l’échangeur où il
effectuera un échange à contre courant avec le gaz de travail à refroidir (Fig. II.7).
17
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
R R
P2 P2
c c
2 1 8 2 1
qa1 q in E1 qa1 q in E1
1 1
8
2 2
G0 RP G0 RP
7 7
2 6 2 6
qa2 qa2
q in q in
2 E2 2 E2
3 3
VE VE
5 5
4 4
V V
B B
x x
Figure II.7 : Schémas des cycles à étranglement E.S à un seul étage de R.P
18
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
19
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Pour la liquéfaction des gaz permanents et le cas de l’hélium, la réalisation d’un cycle
combiné permettra d’obtenir des températures qui avoisinent le Zéro (0) absolu.
20
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Entrée gaz
qk
P1
R
P2
c
qin1 E1
q a1
D
q in2 E2
q a2
VE
B
x
21
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Entrée gaz qk
P1
R
c P2
qin1 E1
q a1
D
qin2 E2
qa2
qin3
q a3 VE
V
B
22
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Entrée gaz
qk
P1
R
c P2
2
1
qin1 E1
qa 1
3 9
qin2 E2
D
4r
qa 2 5
VE
8
7
23
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
T1 T2 2 1
Enthalpie
P2 P1
/
9
5
4
Tx f
4 r, 8
7 4s
Figure II.12: Schéma du cycle combiné associé au processus avec branchement du détendeur
au niveau inférieur de température.
24
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Il est possible d'utiliser un processus de réfrigération en cascade, où les fluides subissent des
changements d’états (liquide - gaz) provoqués par des échanges thermiques dans des
échangeurs de chaleurs (Fig. II.13).
La particularité de ce processus est que deux (02) circuits sont couplés thermiquement par
leurs évapo-condenseur.
Condenseur qc
7 6
Cascade B
VE C
Evapo-Condenseur
8 5
3 2
VE C
Cascade A
4 1
Evaporateur
qx
25
Chapitre II. Procédés de liquéfaction des gaz et cycles thermodynamiques associes
Cascade A
T
qc 6
7 2
B
3
8 5
A 1
4 qx
S
Figure II.14: Cycle associé au processus de liquéfaction en cascade
26
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
c
2 1
qin1 P2
P1
Enth
q a1 alpie
[kJ/kg ]
3
VE
5
4
4,2
f
(I1)
f
x S[kJ/kg K]
L’équation du bilan du contour (I1) représenté dans le schéma (Fig. III.1) nous permet de
déterminer la quantité de gaz liquéfié (x) : 𝐒𝐒̇ = 𝐄𝐄̇
h 2 + q a1 = x hf + (1 − x)h1 ′
h1 ′ − h2 − q a1
x=
(h1 ′ − hf )
q in1 = h1 − h1 ′ h1 ′ = h1 − q in1
27
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
h1 − h2 − q in1 − q a1
x=
(h1 − hf − q in1 )
∆HT1 − q in1 − q a1
x=
(h1 − hf − q in1 )
∆𝐇𝐇𝐓𝐓𝐓𝐓 − ∑ 𝐪𝐪𝟏𝟏
𝐱𝐱 =
(𝐡𝐡𝟏𝟏 − 𝐡𝐡𝐟𝐟 − 𝐪𝐪𝐢𝐢𝐢𝐢𝐢𝐢 )
Hypothèses :
On assume que les apports de chaleur au niveau de chaque étage sont de l’ordre de 3% de la
valeur de l’effet isothermique d’étranglement et que les imperfections des échangeurs de
chaleur sont de l’ordre de 5% de la température du bout chaud de l’échangeur de chaleur
considéré.
∆HT1 = h1 − h2 R
𝐱𝐱 = −𝟎𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
Le coefficient de liquéfaction (x) obtenu est négatif alors qu’il doit être compris entre 0 et 1,
donc ce cycle à E.S ne pourra pas être réalisé pour liquéfier l’hélium.
28
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Dans le but d’améliorer le cycle précédent, on utilisera un étage de R.P fonctionnant avec de
l’azote liquide à 80K (Fig. III.2).
T[K]
Entrée
Hélium H2 H1
qk
2 1
P1 300
∆T1
R 285
P2 1
c
8 2 1/
q a1 q in1 E1
2
2 6
2
80 ∆T2 6
Enthalpie
G0
RP P2 P1
[kJ/kg ]
N2 (80K) 7
2 6
qa2 qin2 E2
3
VE
4 5
V 4,2
f
f
S[kJ/kg K]
x
29
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
∆HT2 = h6 − h2 ′
q a2 = − 0,141 kJ/kg
∆T2 = 4K
𝐱𝐱 = −𝟎𝟎. 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
Donc le cycle à étranglement avec 1 étage de R.P fonctionnant avec du N 2 liquide à 80K ne
peut pas être réalisé pour liquéfier l’hélium.
30
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Entrée
Hélium qk T[K]
P1
R H2 H1
P2 2 1
c 300
∆T1
8 2 1/ 285
1
13
q in1 E1
q a1
2
RP
G0
N2(80K) 7
2 6 2//
2/ 6
q in2 E2 80 ∆T2 6/
q a2
9 Enthalpie
65 ∆T3 10 11 [kJ/kg ]
9 11/
P2
G0 12
P1
N2 (65K)
Sous vide 10 11
q in3
E3
q a3
3
VE 5
4 4,2
f
V
B
f S[kJ/kg K]
Figure III.3 : Schéma du processus de liquéfaction et cycle à étranglement avec deux étages
de R.P : azote liquide saturé à 80K et azote sous vide à 65K
31
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
𝐱𝐱 = −𝟎𝟎. 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
L’hélium a une température de saturation très basse 4,2 K, on utilisera l’hydrogène liquide à
20 K comme gaz de refroidissement préalable en plus de l’azote liquide saturé à 80K à la
pression atmosphérique (Fig. III.4).
32
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
T[K]
Entrée
Hélium qk H2 H1
P1 2 1
300
R
P2
∆T1
c 285
1
8 2 1/
13
q in1 E1
q a1
2 (I3)
RP
G0 2//
N2 (80K) 7 2/ 6
2 6 80 ∆T2 6/
q in2 E2 Enthalpie
q a2
[kJ/kg ]
(I4)
P2
9
P1
G0 12
H2 (20K)
(I2)
10 11 9
20 10 11
q in3 E3 ∆T3
q a3
11/
3
3
(I5)
VE 5
4,2
4 f 4 5
(I1)
B S[kJ/kg K]
f
x
Figure III.4 : Schéma du processus de liquéfaction et cycle à étranglement avec deux étages
de R.P : azote liquide saturé à 80K et hydrogène liquide à 20K
33
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
𝐱𝐱 = 𝟎𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗%
34
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Détermination de la quantité de chaleur totale 𝐪𝐪𝟎𝟎 𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭 extraite du gaz de travail par
R.P
h2 + q a1 + (1 − x)h6 ′ = h1 ′′ + (1 − x)h1 ′
h2 ′′ = h2 + q a1 + (1 − x)(h6 ′ − h1 ′)
h2 ′ + q a2 + (1 − x)h11 ′ = h9 + (1 − x)h6 ′
h9 = h2 ′ + q a2 + (1 − x)(h11 ′ − h6 ′)
35
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
h3 = h4 = x hf + (1 − x)h5
h3 = h4 = 0,009261(9,901) + (1 − 0,009261)30,691
Tableau III.1 : Points figuratifs du cycle à 2 étages de liquéfaction de l’hélium : R.P avec
azote liquide à 80 K et R.P avec hydrogène liquide à 20 K (P 2 =15atm).
Points P T H S
[atm] [K] [kJ/kg] [kJ/kg K]
1 1 300 1574,000 31,610
1/ 1 285 1496,105 31,340
2 15 300 1578,000 25,990
2// 15 93 502,066 19,891
2/ 15 80 434,50 19,110
6 1 80 431,00 24,750
6/ 1 76 410,22 24,470
9 15 24 140,274 12,645
10 15 20 112,20 11,570
11 1 20 118,60 17,520
11/ 1 19 113,35 17,245
3 15 7,6 30,50 5,152
4 1 4,2 30,50 8,213
5 1 4,2 30,69 8,510
f 1 4,2 9,901 3,551
36
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
10 11
∆T3
11/
f
4 5
Figure III.5 : Cycle de liquéfaction de l’hélium en coordonnées T-S : R.P avec azote liquide
saturé à 80 K et hydrogène liquide à 20 K (P 2 =15atm).
Travail du compresseur :
P 15
rT1 ln �P2 � 2,076 (300) ln( 1 )
1
Wk = =
ηk 0,65
37
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Travail supplémentaire :
q 0 totale 95,62569
Wsupp = =
q x supp 1,05
Travail spécifique :
Wtotal 2704,015219
Wo = =
x 0,009261
14,4851
ε𝐫𝐫é𝐞𝐞𝐞𝐞 =
2704,015219
(h1 − hf )
εth =
T1 (s1 − sf ) − (h1 − hf )
1574 − 9,901
εth =
300(31,61 − 3,551) − (1574 − 9,901)
Le rendement thermodynamique :
ε𝐫𝐫é𝐞𝐞𝐞𝐞 0,005356885
η= = = 0,0235
εth 0,228215
𝛈𝛈 = 𝟐𝟐, 𝟑𝟑𝟑𝟑%
38
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
𝐱𝐱 = 𝟐𝟐, 𝟓𝟓𝟓𝟓%
Détermination de la quantité de chaleur totale 𝐪𝐪𝟎𝟎 𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭 extraite du gaz de travail par
R.P
h2 ′′ = h2 + q a1 + (1 − x)(h6 ′ − h1 ′)
h9 = h2 ′ + q a2 + (1 − x)(h11 ′ − h6 ′)
39
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Tableau III.2 : Points figuratifs du cycle à 2 étages de liquéfaction de l’hélium : R.P avec
azote liquide à 80 K et R.P avec hydrogène liquide à 20 K (P 2 =20atm)
points P T H S
[atm] [K] [kJ/kg] [kJ/kg K]
1 1 300 1574,000 31,610
1′ 1 285 1496,105 31,340
2 20 300 1580,000 25,390
2′′ 20 96,37 521,299 19,480
2′ 20 80 435,700 18,510
6 1 80 431,000 24,750
6′ 1 76 410,220 24,470
9 20 26 146,170 12,430
10 20 20 110,500 10,230
11 1 20 118,600 17,520
11′ 1 19 113,350 17,245
3 20 7,34 30,167 4,600
4 1 4,2 30,167 8,138
5 1 4,2 30,691 8,510
f 1 4,2 9,901 3,551
40
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
10 11
∆T3
11/
f
4 5
Figure III.6 : Cycle de liquéfaction de l’hélium en coordonnées T-S : R.P avec azote liquide
à 80 K et hydrogène liquide à 20 K (P 2 =20atm).
41
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Travail du compresseur :
P 20
rT1 ln(P2 ) 2,076 (300) ln( 1 )
1
wk = =
ηk 0,65
q 0 totale 121,269426
Wsupp = =
q x supp 1,05
Travail spécifique :
Wtotal 3008,96604
Wo = =
x 0,0252
39,41529
ε𝐫𝐫é𝐞𝐞𝐞𝐞 =
3008,96604
(h1 − hf )
εth =
T1 (s1 − sf ) − (h1 − hf )
1574 − 9,901
εth =
300(31,61 − 3,551) − (1574 − 9,901)
42
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Le rendement thermodynamique :
εréel 0,0130992
η= = = 0,05739
εth 0,228215
𝛈𝛈 = 𝟓𝟓, 𝟕𝟕𝟕𝟕 %
𝐱𝐱 = 𝟑𝟑, 𝟔𝟔𝟔𝟔%
Détermination de la quantité de chaleur totale 𝐪𝐪𝟎𝟎 𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭 extraite du gaz de travail par
R.P
h2 ′′ = h2 + q a1 + (1 − x)(h6 ′ − h1 ′)
43
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
h9 = h2 ′ + q a2 + (1 − x)(h11 ′ − h6 ′)
h3 = h4 = x hf + (1 − x)h5
Tableau III.3 : Points figuratifs du cycle à 2 étages de liquéfaction de l’hélium : R.P avec
azote liquide à 80 K et R.P avec hydrogène liquide à 20 K (P 2 =25atm)
points P T H S
[atm] [K] [kJ/kg] [kJ/kg K]
1 1 300 1574,000 31,610
1/ 1 285 1496,105 31,340
2 25 300 1581,000 24,930
2// 25 98,63 534,488 19,143
2/ 25 80 436,900 18,050
6 1 80 431,000 24,750
6/ 1 76 410,220 24,470
9 25 26,933 150,674 12,120
10 25 20 109,300 10,350
11 1 20 118,600 17,520
11/ 1 19 113,350 17,245
3 25 6,9 29,933 4,1312
4 1 4,2 29,933 8,085
5 1 4,2 30,691 8,510
f 1 4,2 9,901 3,551
44
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
10 11
∆T3
11/
f 5
4
Figure III.7: Cycle de liquéfaction de l’hélium à 2 étages en coordonnées T-S : R.P avec
azote liquide saturé à 80K et hydrogène liquide à 20 K (P 2 =25atm)
Travail du compresseur :
P 25
rT1 ln(P2 ) 2,076 (300) ln( 1 )
1
Wk = =
ηk 0,65
45
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Travail supplémentaire :
q 0 totale 138,963153
Wsupp = =
q x supp 1,05
Travail spécifique :
Wtotal 3242,99328
W0 = =
x 0,0364527
57,01563
εréel =
3242,99328
(h1 − hf )
εth =
T1 (s1 − sf ) − (h1 − hf )
1574 − 9,901
εth =
300(31,61 − 3,551) − (1574 − 9,901)
Le rendement thermodynamique :
ε𝐫𝐫é𝐞𝐞𝐞𝐞 0,0175811
η= =
εth 0,228215
46
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Tableau III.4 : Tableau récapitulatif des résultats des calculs des caractéristiques
thermodynamiques de l’installation cryogénique à 2 étages R.P avec azote liquide à 80 K et
R.P avec hydrogène liquide à 20 K.
P2 Wk X W0 q0 𝛆𝛆 réel
R 𝛈𝛈 th
R
350
300 15; 291,9669042
250
W0 [MJ/kg]
200
150
20; 119,4034 W0 [MJ/kg]
100 25; 88,966488
50
0
0 5 10 15 20 25 30
P [atm]
10
8 25; 7,7
6 20; 5,74
4 rendement [%]
25; 3,65
15; 2,35 20; 2,52 x [%]
2
15; 0,93
0
0 5 10 15 20 25 30
P [atm]
47
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Entrée T[K]
Hélium qk
P1 H2 H1
R 300 2 1
P2 ∆T1
c 1
15 2 1
17 q in1 E1
3
qa1 (I4)
3 80 ∆T2
4 13
RP
J0 13
N2 (80K) 14 P2
4 13
q in2 E2 5
qa2 P1
(I6) 6
20 ∆T3 12
5 12
Enthalpie
J0 RP (I5)
[kJ/kg ]
H2(20K) 16
6 12
G
1-G
q in3
1-x
E3
WD D
9 7 11
(I2) ∆T4
7 11 11
q a3
8 6s
1-G-x
1-G
q in4
E4
(I3)
8 10 4,2 f 10
q a4 9
VE
9
V
(I1) S[kJ/kg K]
f
x
Figure III.10 : Schéma du processus combiné et du cycle associé au processus de
liquéfaction de l’hélium avec un branchement du détendeur à T=20K et un taux de détente
Ʈ=25
48
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Tableau III.5 : Points figuratifs du cycle à 2 étages de liquéfaction de l’hélium : R.P avec
azote liquide à Patm à 80 K et R.P avec hydrogène liquide à 20 K utilisant la combinaison de
la détente adiabatique et de l’étranglement isenthalpique (P 2 =25atm)
points P T H S
[atm] [K] [kJ/kg] [kJ/kg K]
1 1 300 1574,000 31,610
1′ 1 285 1496,105 31,340
2 25 300 1581,000 24,930
3 25 138,2 740,800 20,880
4 25 80 436,900 18,050
13 1 80 431,000 24,750
13′ 1 76 410,220 24,470
5 25 36,96 207,079 13,864
6 25 20 109,300 10,350
12 1 20 118,600 17,520
12′ 1 19 113,350 17,254
6s 1 5,5 39,930 10,397
7 25 9 39,740 5,335
11 1 9 60,060 13,260
11′ 1 8 54,540 12,610
8 25 5,115 24,080 3,117
9 1 4,2 24,080 6,760
10 1 4,2 30,691 8,510
f 1 4,2 9,901 3,551
𝐆𝐆(𝐡𝐡𝟕𝟕 − 𝐡𝐡𝟔𝟔 − 𝐪𝐪𝐚𝐚𝐚𝐚 ) + 𝐱𝐱(𝐡𝐡𝟏𝟏𝟏𝟏 ′ − 𝐡𝐡𝟏𝟏𝟏𝟏 ′) = 𝐡𝐡𝟏𝟏𝟏𝟏 ′ + 𝐡𝐡𝟕𝟕 − 𝐡𝐡𝟔𝟔 − 𝐡𝐡𝟏𝟏𝟏𝟏 ′ − 𝐪𝐪𝐚𝐚𝐚𝐚
49
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
𝐆𝐆 = 𝟏𝟏 − 𝟑𝟑, 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝐱𝐱
(1 − G) (ΔHT4 − ∑q 4 )
x = 0,22645 =
(h11 − hf − q in4 )
𝐆𝐆 = 𝟎𝟎, 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 kg
Détermination de la quantité de chaleur totale 𝐪𝐪𝟎𝟎 extraite du gaz de travail par R.P
50
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
h2 + q a1 + (1 − x)h13 ′ = (1 − x)h1 ′ + h3
h3 = h2 + (1 − x)(h13 ′ − h1 ′) + q a1
h4 + q a2 + (1 − x)h12 ′ = (1 − x)h13 ′ + h5
h5 = h4 + (1 − x)(h12 ′ − h13 ′) + q a2
x(h11 ′ − h10 )
h8 = (h7 + q a4 + h10 − h11 ′) + � �
(1 − G)
51
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
0,22645(54,54 − 30,691)
h8 = (39,74 + 0,6096 + 30,901 − 54,54) + � �
1 − 0,2876
6 12
∆T3
12
7
∆T4 11
11
8 6s
f 10
9
Figure III.11: Représentation du cycle combiné en coordonnées T-S à 2 étages R.P avec
azote liquide saturé à 80 K et hydrogène liquide à 20 K utilisant la détente adiabatique et de
l’étranglement isenthalpique avec (P 2 = 25atm)
52
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
Travail du compresseur :
P 25
rT1 ln(P2 ) 2,076 (300) ln( 1 )
1
Wk = =
ηk 0,65
Travail supplémentaire :
q 0 totale 401,6828
Wsupp = =
q x supp 1,05
Travail du détendeur :
Travail total:
Travail spécifique :
Wtotal 3529,07
W0 = =
x 0,22645
354,1902
εréel =
3529,07
53
Chapitre III. Etude thermodynamique des installations et cycles cryogéniques de liquéfaction
de l’Hélium
1574 − 9,901
ε𝐭𝐭𝐭𝐭 =
300(31,61 − 3,551) − (1574 − 9,901)
Le rendement thermodynamique :
εréel 0,10036
η= =
εth 0,228215
Cycles Wk X W0 q0 𝛆𝛆 réel
R 𝛈𝛈 th
R
Commentaire :
54
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
IV.1 Introduction
Ce chapitre sera consacré à la détermination des principales caractéristiques techniques des
principaux équipements de l’installation cryogénique de liquéfaction de l’hélium ayant
enregistré les meilleures performances thermodynamiques à savoir celle du cycle combiné à
deux étages de refroidissement préalable. On se limitera au choix du compresseur ainsi qu’au
dimensionnement d’un échangeur de chaleur.
Pour une application cryogénique on distingue deux (02) types de compresseurs souvent
utilisés :
Les compresseurs fonctionnant avec ce principe sont les compresseurs à pistons et les
compresseurs à vis.
- Les turbo-compresseurs
Les turbo-compresseurs sont des machines tournantes, ils agissent sur la vitesse du gaz de
travail en transformant l’énergie cinétique en énergie de pression grâce à des roues à aubes
calées sur un arbre (doté d’une certaine vitesse de rotation).
Les compresseurs fonctionnant avec ce principe peuvent être de types centrifuges, axiaux ou
mixtes.
55
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Les trois (03) étapes réalisées dans ce type de machines sont (l’admission, la compression et
le refoulement).
L’admission :
Le clapet d’admission s’ouvre. Le gaz de travail BP (Basse Pression) est aspiré dans le
cylindre jusqu'à ce que le piston descende au PMB (Point Mort Bas).
La compression :
Lorsque le piston commence à remonter vers le haut, le clapet d’aspiration se referme, dans ce
cas, la pression du gaz de travail augmente HP (Haute Pression).
Le refoulement :
Il en existe deux types : les mono rotors-pignons (une seule vis) et les bi-rotors (deux vis).
Très peu utilisés industriellement, ces compresseurs sont constitués d’une vis centrale (arbre)
avec une forme spéciale afin d’être reliée à deux satellites (Fig. IV.1). Comme pour les
compresseurs à pistons, les 3 étapes réalisées dans ce type de machines sont : l’admission, la
compression et le refoulement.
56
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Cannelure
Satellite
Rotor
L’admission :
Lorsque la vis commence à tourner, le gaz de travail est véhiculé grâce aux cannelures de la
vis jusqu'à son arrivée dans le volume délimité par le carter.
La compression :
Ici vient le rôle des deux satellites, entrainés par le rotor, ils diminuent le volume du gaz de
travail qui les traverse. Il en découle l’augmentation de la pression.
Le refoulement :
En fin de compression, le gaz est refoulé par la rotation de la vis vers un collecteur de
refoulement.
Ce compresseur est constitué de deux rotors (male et femelle) ayant des profils très spéciaux
formant des lobes (vis male) et des alvéoles (vis femelle).
Ces derniers tournent à de grandes vitesses et nécessitent une bonne lubrification (afin
d’assurer l’étanchéité et le refroidissement des pièces mécaniques).
La conception de plusieurs étages sera avantageuse pour des taux de compression encore plus
élevés.
57
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
HP
BP
L’admission :
Dès que les rotors se mettent en mouvement, le gaz de travail est transporté le long de la vis
depuis l’orifice d’aspiration jusqu'à remplissage des espaces inter lobaires.
La compression :
Le volume du gaz se réduit avec la rotation des vis, du fait que les lobes du rotor males
viennent s’aplatir sur les alvéoles des rotors femelles contenant le gaz de travail.
Le refoulement :
Vilebrequin :
La bielle :
Elle assure la transmission du mouvement au piston grace aux articulations de ces extrêmités.
Le piston :
58
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Les clapets :
Les clapets sont des pièces d’une très grande importance dans un compresseur à piston. Ces
pièces sont exposées au danger de rupture et à des perturbations à cause des différences de
pression et de température.
Quand le piston est au PMH, le clapet de refoulement est fermé (aucune différence de
pression de part et d’autre du clapet). Ici il doit y’avoir un espace nuisible au dessus du
cylindre contenant une petite quantité de gaz HP afin de maintenir le clapet d’aspiration fermé
jusqu'à un certain niveau (Fig. IV.3). En descendant vers PMB, le piston arrive à un certain
niveau ou la BP est supérieur à la pression qui règne dans le cylindre. Ici le clapet
d’admission s’ouvre automatiquement.
Clapets
d’aspiration et
de refoulement
Piston
espace
nuisible
Cylindre
Bielle
Vilebrequin
𝛕𝛕 = 𝟐𝟐𝟐𝟐
59
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
P = ṁ W
P 1,5 . 106
ṁ = =
W 3084178,25
Vaspiré
ηv = = 0,81
Vbalayé
Vaspiré 10942,947
Vbalayé = =
ηv 0,81
Vbalayé 13509,811
Cy = =
N 22200
Un nombre de cylindres : 𝐧𝐧 = 𝟒𝟒
60
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
61
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
T
Tce
Tcs
Tcs
Tfs
Tfe Tfs
Tfe
Tce x
Figure. IV.4 : Echangeur à co-courants
T
Tce Tce
Tfs
Tfe Tfs Tcs
Tcs Tfe
x
Figure. IV.5 : Echangeur de chaleur à contre-courants
62
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Fluide
chaud
Fluide
froid
Tce
T
Tce
Tfe
Tf inter Tfs Tcs
Tfs Tf inter
Tfe
Tcs x
Figure. IV.7 : Echangeur de chaleur à tubes et calandre
63
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Ces échangeurs sont actuellement les plus répandus. Un premier fluide traverse le faisceau de
tubes tandis qu’un second circule dans la calandre (enveloppe). C’est ainsi que le transfert de
chaleur s’effectue sans que les fluides ne soient mélangés.
Ces échangeurs conçus par le standard américain TEMA existent en plusieurs modèles en
fonction du type de boites avant, de retour et des types d’enveloppe. Ce qui fera la différence
c’est le nombre de passages côté tubes et côté calandre (simple passe, 4-1, 4-2, avec
chicanes) permettant d’avoir plusieurs natures d’écoulement dans un seul échangeur (faisant
sa particularité).
Tcs Tfs
Tce Tfs
Echangeur 2-1 Echangeur 4-2
64
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Boite d’échangeur :
Ce sont des boites placés aux extrémités des tubes afin de distribuer le fluide d’un côté et de
le récupérer de l’autre. Leurs formes dépendent du nombre de passage du fluide côté tubes.
Calandre:
C’est une enveloppe qui englobe le faisceau tubulaire faisant circuler l’un des deux fluides en
un seul passage.
Ici des chicanes (plaques métalliques) peuvent êtres ajoutées pour que le fluide effectue
plusieurs passages côté calandre. Ces plaques peuvent également augmenter la résistance
mécanique de l’échangeur.
Plaques tubulaires :
Ce sont des plaques percées supportant les tubes à leurs extrémités par dudgeonnage ou par
soudure. Elles représentent les parties délicates des échangeurs à faisceau tubulaire à cause
des différences de pression et de température qui règnent entre le fluide dans la calandre et le
fluide dans les boites (tubes).
Le faisceau tubulaire:
Ce sont des tubes normalisés de même longueur avec des épaisseurs théoriquement
négligeables disposés (arrangés) en pas carré ou en pas triangulaire.
Pas
Pas carré
triangulaire
Figure. IV. 10 : Arrangement des tubes au niveau d’un échangeur de chaleur pour les
pas carré et triangulaire
65
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
T [K]
Δ T2 300
ΔTmax
285
98,63
Δ T1
76
Ф = Фc = Фf
Qv = 10942,947 m3 /h = 3,039 m3 /s
66
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Ф 508,7125 . 103
ṁ f = =
Cpf ΔTf 5,193. 103 (285 − 76)
Cmin Ċf
R= =
Cmax Cċ
Nous avons :
Ċ min Cḟ
R= =
Ċ max Cċ
𝐑𝐑 = 𝟎𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗
67
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Ф 508,7125
ε= =
Фmax 545,222966
𝛆𝛆 = 𝟎𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗
𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅 = 𝟎𝟎, 𝟗𝟗
ΔTLMcorrigé = (18,554)(0,9)
Dans ce cas de figure, il est nécessaire de dimensionner une série d’échangeurs à faisceaux
tubulaires (2-1) dans lesquels le fluide froid circule du côté des tubes disposé en pas carré
tandis que le fluide chaud circule du côté de la calandre.
d
Un Pas
(Pt)
Espace libre
(Pd)
Figure. IV. 12 : Arrangement des tubes au niveau d’un échangeur tubulaire (pas carré).
68
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
ṁ c = ρc . Vc . S21tubes
ṁ c 0,486
Vc = =
ρc . S21tubes (5,911)(2,453 . 10−3 )
ρc . Vc . dint
Rec =
µc
(5,911)(33,518)(0,0122)
Rec =
15,32 . 10−6
69
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Nuc . λc (294,595)(0,1199)
hc = =
dint 0,0122
Pd
Sd = Dc . Lb � �
Pt
0,0064
Sd = (0,59)(0,18) � �
0,0254
ṁ f = ρf . Vf . Sd
ṁ f 0,469
Vf = =
ρf . Sd (0,26)(0,026759 )
ρf . Vf . Déq
Ref =
µf
4 .S
D’où : Déq = pm
πd 2
4 �Pt 2 − � 4ext ��
Déq =
π . dext
3,14 . 0,0192
4 �0,02542 − � ��
4
Déq =
3,14 (0,019)
70
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
(0,26)(67,411)(0,024255778)
Ref =
14,5 . 10−6
Nuf . λf (88,7622)(0,11798)
hf = =
De 0,024255778
Tableau IV.5 : Tableau récapitulatif des caractéristiques de l’écoulement des fluides chaud et
froid
T T
entrée sortie 𝐦𝐦̇ V Re Pr Nu h
(K) (K) (kg/s) (m/s) (W/m2K)
Fluide 300 98,63 0,486 33,518 157775 0,66 294,595 2895,241
chaud
Fluide 76 285 0,469 67,411 29319,147 0,64 88,7622 431,739
froid
71
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Ф = U S ΔTLMcorrigé
Ф 508,713 . 103
S= =
U . ΔTLMcorrigé (385,835)(16,699)
S
Ltotale =
π dint Ntubes
78,955
Ltotale =
(3,14)(0,0122)(21)
Ltotale 98,146
Lpassage = =
Npasses 16
72
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Figure. IV. 13 : Echangeur tubulaire E1 du cycle hélium à étranglement simple avec R.P
h11 ′ − h5
𝛆𝛆 =
h11 − h5
h11 ′ = ε(h11 − h5 ) + h5
73
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
h10 + q a3 − ε(h11 − h5 ) − h5
x=
hf − ε(h11 − h5 ) − h5
Résultat : la quantité de gaz liquéfiée est tributaire de l’efficacité de l’échangeur, plus cette
efficacité est élevée, plus le coefficient de liquéfaction est important.
h10 ′ − h9
𝛆𝛆 =
h10 − h9
h10 ′ = ε(h10 − h9 ) + h9
(1 − G)[h6 − h9 − 𝛆𝛆(h10 − h9 )] + q a4
x=
[hf − h9 − 𝛆𝛆(h10 − h9 )]
74
Chapitre IV. Dimensionnement des principaux organes de l’installation cryogénique de
liquéfaction de l’Hélium
Résultat : La quantité de gaz liquéfiée est tributaire de l’efficacité de l’échangeur, plus cette
efficacité est élevée, plus le coefficient de liquéfaction est important.
75
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
76
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
77
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
9
Double clic 10
Figure. V. 1 : Représentation des dix premières étapes à suivre pour la simulation des
cycles cryogéniques de la liquéfaction
78
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − x)ṁ c
ṁ c − ṁ f ṁ f 3353
x= =1− = 1−
ṁ c ṁ c 3600
79
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.1 : Points figuratifs du cycle à ES pour la liquéfaction de l’azote avec P 2 =200 bars
Figure. V. 3 : Installation du cycle à ES+RP pour la liquéfaction de l’azote avec P 2 =200 bars
80
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − x)ṁ c
ṁ f 3102
x= 1− =1−
ṁ c 3600
Tableau V.2 : Points figuratifs du cycle à ES+RP pour la liquéfaction de l’azote avec P 2 =200
bars
81
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − G − x)ṁ c
ṁ f 953
x = (1 − G) − � � = (1 − 0,52) − � �
ṁ c 3600
82
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.3 : Points figuratifs du cycle combiné pour la liquéfaction de l’azote avec un
branchement du détendeur au niveau initial de température et un taux de détente Ʈ=200
83
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − G − x)ṁ c
ṁ f 510,6
x = (1 − G) − � � = (1 − 0,596) − � �
ṁ c 3600
84
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.4 : Points figuratifs du cycle combiné pour la liquéfaction de l’azote avec un
branchement du détendeur au niveau intermédiaire de température et un taux de détente
Ʈ=200
85
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − G − x)ṁ c
ṁ f 293
x = (1 − G) − � � = (1 − 0,654) − � �
ṁ c 3600
86
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.5 : Points figuratifs du cycle combiné pour la liquéfaction de l’azote avec un
branchement du détendeur au niveau inférieur de température et un taux de détente Ʈ=200
87
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − x)ṁ c
ṁ c − ṁ f ṁ f 3780
x= =1− = 1−
ṁ c ṁ c 4932
88
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.6 : Points figuratifs du cycle à ES+RP pour la liquéfaction de l’hydrogène avec
P 2 =160atm
89
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − G − x)ṁ c
ṁ f 845,2
x = (1 − G) − � � = (1 − 0,50) − � �
ṁ c 4932
90
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.7 : Points figuratifs du cycle combiné pour la liquéfaction de l’hydrogène avec un
branchement du détendeur au niveau intermédiaire de température et un taux de détente
Ʈ=120
91
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − x)ṁ c
ṁ c − ṁ f ṁ f 1730,9
x= =1− = 1−
ṁ c ṁ c 1751
92
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.8 : Points figuratifs du cycle à ES+RP pour la liquéfaction de l’hélium avec
P 2 =15atm
93
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − x)ṁ c
ṁ c − ṁ f ṁ f 1699,63
x= =1− = 1−
ṁ c ṁ c 1751
94
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.9 : Points figuratifs du cycle à ES+RP pour la liquéfaction de l’hélium avec
P 2 =20atm
95
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Pour ce cycle, l’installation de base est préservée et la pression augmente jusqu’à atteindre un
maximum de 25 atm.
ṁ f = (1 − x)ṁ c
ṁ c − ṁ f ṁ f 1694,09
x= =1− = 1−
ṁ c ṁ c 1751
96
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.10 : Points figuratifs du cycle à ES+RP pour la liquéfaction de l’hélium avec
P 2 =25atm
97
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
𝐱𝐱 = 𝟎𝟎%
98
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − G − x)ṁ c
ṁ f 1381
x = (1 − G) − � � = (1 − 0,166) − � �
ṁ c 1751
99
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.11 : Points figuratifs du cycle combiné pour la liquéfaction de l’hélium avec un
branchement du détendeur à T=45K et un taux de détente Ʈ=25
100
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
ṁ f = (1 − G − x)ṁ c
ṁ f 805,7
x = (1 − G) − � � = (1 − 0,2876) − � �
ṁ c 1751
101
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.12 : Points figuratifs du cycle combiné pour la liquéfaction de l’hélium avec un
branchement du détendeur à T=20K et un taux de détente Ʈ=25
102
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
103
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
• L’azote peut être liquéfié avec toutes les installations cryogéniques étudiées (cycles à
ES, à ES+RP et les cycles combinés).
• Les cycles à étranglement simple peuvent être améliorés grâce à un refroidissement
préalable ainsi que des cycles combinés.
• Le détendeur peut être branché à n’importe quel niveau de température pour la
liquéfaction de l’azote (initial-intermédiaire-final).
• L’hydrogène ne peut être liquéfié avec des cycles cryogéniques à étranglement simple.
Cela dit :
• Il a été démontré que celui-ci pouvait être liquéfié avec des cycles à étranglement
simple avec deux étages de refroidissement préalable utilisant de l’azote (à T=80K) et
de l’azote sous vide à (T=65K) ou alors avec des cycles combinés.
• Quant au détendeur, il ne peut être branché à n’importe quel niveau de température
pour la liquéfaction de l’hydrogène.
104
Chapitre V. Simulation des cycles cryogéniques de la liquéfaction de l’Hélium en utilisant le
logiciel HYSYS v7.1
Tableau V.15 : Comparaison des résultats calculés et simulés des cycles à étranglement
simple avec deux (02) étages de refroidissement préalable utilisant de l’azote liquide saturé à
T=80K et l’hydrogène liquide à T=20K pour la liquéfaction de l’hélium
P 2 (atm) 15 20 25
Tableau V.16 : Comparaison des résultats calculés et simulés des cycles combinés pour la
liquéfaction de l’hélium avec deux étages de refroidissement préalable utilisant de l’azote
liquide saturé à T=80K et l’hydrogène liquide pour un branchement du détendeur à T=20K
• On voit que les résultats de la simulation sont presque similaires à ceux calculés :
Cette légère différence est due au fait que le logiciel ne dispose que de l’isotope
Hélium3 (ayant une température de liquéfaction égale à T=3,2K).
• L’hélium ne peut être liquéfié avec des cycles cryogéniques à étranglement simple, il
peut être liquéfié avec des cycles à étranglement simple à deux étages de
refroidissement préalable utilisant de l’azote liquide à T=80 K et l’hydrogène liquide à
T=20 K ou bien à l’aide des cycles combinés.
• Le détendeur quant à lui doit être branché à un niveau de température inférieur à 65 K
pour avoir un taux de détente Ʈ=25 permettant l’obtention de bons rendements.
105
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Ce projet de fin d’étude nous a permis d’étudier de près la liquéfaction des gaz ainsi que le
fonctionnement des différents cycles cryogéniques tout en se familiarisant avec les gaz les
plus connus et les plus utilisés dans le domaine de la cryogénie.
Le but majeur de cette étude fut le calcul thermodynamique et la simulation des cycles
cryogéniques de la liquéfaction de l’hélium à 4.2 K.
- La quantité de chaleur extraite par RP dans le cas du cycle ES+RP est de consommation
d’énergie 139 kJ/kg, elle est plus importante pour le cycle combiné et vaut 401.68 kJ/kg.
106
Conclusion générale
D’autre-part :
- Au cours de cette étude, la simulation des cycles cryogéniques par le logiciel HYSYS V.7
fut un excellent moyen permettant de confirmer la fiabilité et la précision dans la
détermination de l’ensemble des caractéristiques thermodynamiques calculées pour les
diverses installations cryogéniques examinées.
107
Références
REFERENCES
[1] PETER WILLIAM ATKINS Elements of Physical Chemistry, Second Edition, Oxford
University Press 1996.
[2] http://lepuitdesciences-com.over-blog.com/2015/04/les-etats-de-la-matiere.html
[4] https://www.lindegas.fr/fr/products_and_supply/gases_atmospheric/index.html
[6] https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-air-4452/
[7] https://fr.wikipedia.org/wiki/Liqu%C3%A9faction
[9] Manuel opératoire de « AIR LIQUIDE », la séparation des gaz de l’air, centre de
perfectionnement TRAINING CENTER
https://www.lenntech.com/periodic/elements/h.htm https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrogène
[15] Techniques de l'ingénieur, Cryogénie, mise en œuvre, Propriétés physiques usuelles des
fluides cryogéniques B 2 381
108
Références
[20] Techniques de l’ingénieur Froid cryogénie et applications industrielles BE9817 P44 -P46
[21] https://fr.wikipedia.org/wiki/Air_liquide
[22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Linde_AG
[23] https://www.info-chimie.fr/air-products-et-sonatrach-voient-encore-plus-grand-en-
algerie,95219
[24] http://www.aps.dz/economie/79930-gaz-industriels-sonatrach-
[25] http://freveille.free.fr/Eau_liquide_vapeur.html
[30] Manuel d'instruction pour compresseur d'oxygène à piston sec type 4D375-3A
Installation: Société Nationale de Sidérurgie d'El-Hadjar, Algérie
[31] http://www.ef4.be/fr/pompes-a-chaleur/composants/le-compresseur.html
[32] M. JULIEN, Hydraulique industrielle, Théorie et exercices © 2017 les Editions JFD
P.374
[33] https://energie.wallonie.be/fr/differents-types-d-echangeurs-de
chaleurs.html?IDC=8049&IDD=97759
V1, 2014
109
Références
110
Annexes
ANNEXES
111
Annexes
2 2 11
Diagramme T-S 1’ 1’
Azote [65K-300K]
Cycle à E.S
Cycle à E.S avec R.P
3
4 8
8’
3
5
ff
57
6 4
112
Annexes
2,3' 1
∆T1
1’
Diagramme T-S
Azote [65K-300K]
Cycle combiné avec
détendeur à T=300K
4
∆T2
8
8’
5
f
6 7
3's
113
Annexes
Diagramme T-S
Hydrogène
[0K-150K]
Cycle combiné avec
détendeur à T=80K
4 10
ΔT2
10’
ΔT3 5 9
6 9’
f
9
7 4S
114
Annexes
2 1
1’
Diagramme T-S
Hélium
[15K-300K]
Cycle combiné avec
détendeur à T=45K
4 15
15’
5
6 14
14’
7 13
13’
8 12
12’
115
Annexes
Diagramme T-S
Hélium
[3K-25K]
Cycle combiné avec
détendeur à T=45K
8
12
12’
7s
f 11
10
116
Annexes
2 2 1 1
1’ 1’
Diagramme T-S
Hélium
[15K-300K]
Cycle combiné avec
détendeur à T=20K
2’’
4 2’ 6 13
6’ 13’
6 12
12’
117
Annexes
Diagramme T-S
Hélium
[3K-25K]
Cycle combiné avec
détendeur à T=20K
6 10 11 12
11’ 12’
7
11
11’
3
8 6S
ff 5 10
9 4
118