M18 - Gestion de Production
M18 - Gestion de Production
M18 - Gestion de Production
TECHNICIEN EN LOGISTIQUE
Niveau Technicien
GUIDE DE SOUTIEN
Février 2017
Conception et rédaction
SOMMAIRE
E- METHODE KANBAN.................................................................................................................................43
1. Fonctionnement de base............................................................................................................43
2. Fonctionnement détaillé.............................................................................................................45
3. Analyse d’un TOP.......................................................................................................................46
4. Dimensionnement du TOP.........................................................................................................46
EVALUATIONS..............................................................................................................................................49
1. Définitions
Le système de production.
i. La production unitaire
La production en grande série est quant à elle le fait d’un vaste marché de
consommation ; généralement caractérisé par une demande très élevée.
Cette notion correspond à un système dans lequel la production est lancée aussitôt
que les matières premières sont disponibles, sans se préoccuper de l’existence de
commandes ou des possibilités de ventes. C'est la disponibilité des composants
venant de l'amont qui déclenche l'étape suivante de fabrication. Tous les produits
finis sont destinée ensuite au stockage.
Le flux est dit tendu quand une production peut directement être livrée sur le lieu de
consommation sans constituer de stock. Les stocks sont minimisés car les quantités
produites correspondent au plus juste à la demande client.
i. La production continue
3. Organisation de la production
Le produit a une position fixe et ce sont les opérateurs qui se déplacent sur le lieu de
travail. Cette implantation est caractéristique de la fabrication de produits de taille ou
de poids important (aéronautique, construction navale…) et d’ouvrages d’art
(bâtiment, génie civil…).
Implantation en processus
Les machines sont placées en ligne dans l’ordre de la gamme de fabrication. Il n’y a
donc pas de points de rebroussement et les flux sont faciles à identifier. En revanche
la flexibilité de ce type d’implantation est quasiment nulle.
a) Articles
i. Définition
Les données liées aux articles constituent la base de tout le système de gestion de
production et le fichier "Articles" est le premier à construire.
b) La codification
La plupart des entreprises manipulent des milliers d’articles, une identification sous
forme de code est alors indispensable.
Ce système de codification doit alors répondre à 3 objectifs :
- Etre sans ambiguïté : chaque article doit avoir une et une seule référence.
- Etre homogène : même nombre de caractères
- Etre capable d’accompagner l’évolution de l’entreprise dans le temps
(augmentation du nombre d’articles à gérer par exemple).
c) Les nomenclatures
Une nomenclature est une liste hiérarchisée et quantifiée des articles entrant dans la
composition d’un article-parent. L’article-parent est le composé, les autres étant les
composants. On appelle lien de nomenclature, l’ensemble composé-composant
(figure 7). Chaque lien est caractérisé par un coefficient indiquant la quantité de
composant dans le composé. Ce coefficient peut être entier ou non (0,12 m ou 2,430
kg). Une nomenclature est ainsi un ensemble de liens.
Lien de nomenclature
Niveau 0 Valise
Niveau 1 Partie inférieure, axe, partie supérieure
Niveau 2 Fermeture, poignée, coque inférieure, barre, ferrure,
coque supérieure
Niveau 3 Plastique noir, plastique gris, tôle
d) Gammes opératoires
Remarque :
La durée globale d'une gamme est généralement supérieure à la somme des durées
des opérations car il peut y avoir eut des temps de transfert et d'attente.
1. Historique
Ces deux types de demandes exigent un traitement totalement différent exprimé par
le principe d’Orlicky :
Les besoins indépendants ne peuvent être qu’estimés par des prévisions,
alors que les besoins dépendants peuvent et doivent être calculés.
➤ MRP2 – 1979
Dans MRP2, également appelée « management des ressources de production »,
c’est l’intégration de la planification financière et comptable. Celle-ci est réalisée
grâce à une boucle de validation des priorités de fabrication.
MRP2 permet de répondre donc à :
• Avec quelle priorité ?
Conçu au niveau stratégique de l’entreprise, le PIC est une représentation future des
activités de production et vente des produits fabriqués. Il permet de prévoir sur un
horizon de deux à trois ans l’évolution du marché et donc de la demande.
Le PIC traite les produits par familles et non pas individuellement ou par références
finales. Il sert à :
Effectuer les prévisions de vente par famille de produit ;
Intégrer les nouvelles opportunités commerciales détectées grâce aux études
de marché (conquête d’un nouveau marché, lancement de nouveau
produits…) ;
Etudier l’évolution des ressources d’approvisionnement, de transport, de
production, de stockage… et évaluer les besoins matériels, humains et
financiers;
Planifier les investissements futurs
Calcul du stock au mois de mars (fin mars les valeurs de production et de vente sont
connues).
stock mars = stock fév. + production mars – ventes mars
=420 + 980-1020 = 380
Il sert d'interface entre le PIC et le calcul des besoins et permet de définir pour la
production le besoin en produits réels finis (et non plus en famille de produits).
A partir du PDP on peut ensuite décliner grâce aux nomenclatures les besoins en
composants en utilisant le calcul des besoins.
Alors que le PIC a des périodes mensuelles voir trimestrielles, le PDP est plutôt de
l'ordre de la semaine voire de la journée,
b) Elaboration du PDP
Les données :
Les données nécessaires à l’élaboration du PDP sont les suivantes :
Les prévisions de ventes ;
Les commandes fermes des clients : ce sont des commandes reçues et
formellement enregistrées par l’entreprise ;
Données complémentaires (quantité disponible en stock avant le début de
l’horizon ferme, valeur du stock de sécurité, taille du lot économique de
production, délai d’obtention du lot)
Le calcul commence par la détermination du stock de départ. Il est égal au stock réel
de départ déduit du stock de sécurité fixé pour le produit fini :
Le DAV est une indication très utile pour le service commercial, car il renseigne sur la
quantité réelle de produits immédiatement disponibles pour la vente, sans modifier
l’échéancier des quantités à produire donné par le PDP ; donc sans aucune
incidence sur les délais et la capacité de production.
Le DAV est à déterminer chaque fois d’une arrivée d’un lot de produits finis est
pévue par la ligne PDPfin. L’intervalle de temps compris entre 2 arrivées successives
de lots peut comprendre une ou plusieurs périodes du PDP.
- Périodes suivantes(n) :
Pour les périodes suivantes, il faut tenir compte uniquement de la valeur du PDPfin,
car la valeur du stock prévisionnel en période n+x ne peut être connue, tant que des
ventes peuvent être effectuées.
e) Exemple de PDP
1 2 3 4 5 6 7
Prévisions 10 40 60 80 90 100 100
des Ventes
Commandes 70 40 30 10 4
Clients
Stock 160 80 190 100 6 106 6
Prévisionnel
PDP fin 200 200
PDP début 200
Explication du tableau :
• Il démarre à la date du jour
• Il nous reste un stock de départ de 250 mais comme il existe un stock de sécurité
de 10, le stock prévisionnel est donc :
250 – 10 = 240
• Pour obtenir le stock prévisionnel en fin de période 1 :
240 – 10 (prévisions de ventes) – 70 (commandes clients) = 160
• Lorsque l'on arrive à la période 3 :
80 – 60 –30 = - 10
On arrive donc à un manque, il faut donc absolument produire. Comme les lots de
production sont de deux cents pièces le PDP (de fin) sera donc de 200 en semaine 3
mais comme le délai d'obtention est de 1 semaine le PDP de début se trouvera en
semaine 2.
Il reste donc en semaine 3 comme stock prévisionnel :
200(PDP) -10 =190
Remarques :
Tous les calculs effectués dans la zone ferme ne sont pas modifiables
par le logiciel (mais uniquement par le gestionnaire).
Par exemple, les produits qui sont à l'emballage peuvent être considérés comme
dans la zone ferme, et il ne serait pas logique de refuser leur ordre de lancement
alors qu'ils sont quasiment terminés.
Les prévisions des ventes sont obtenues grâce à la décomposition de
la répartition globale obtenue avec le PIC (décomposition des familles par produits et
par période du PDP).
Les commandes clients ont tendance à diminuer lorsqu'on s'éloigne de
la date du jour. De plus, il est à noter qu'elles vont "consommer" les prévisions des
ventes. C'est-à-dire que lorsque l'on va enregistrer une commande client, la prévision
de vente va diminuer.
1 2 3 4 5 6 7
Prévisions
10 40 60 80 90 100 100
des Ventes
Commandes
70 40 30 10 4
Clients
Stock
160 80 190 100 6 106 6
Prévisionnel
PDP fin 200 200
PDP début 200
Disponible à
140 156 200
Vendre
Exemple :
Besoins indépendants Besoins dépendants
Lave-linge Tôle
Moteur
Tambour
Programmateur
……
L’échéancier des quantités à produire de chaque produit fini, défini par le PDP validé,
constitue le point de départ du CBC.
Les besoins nets pour chaque composant sont ensuite calculés en fonction des
données complémentaires suivantes :
- Nomenclature des produits ;
- Quantité du composant disponible en stock ;
- Quantité du composant disponible en en-cours (réception attendue) ;
- Les délais d’obtention (approvisionnement, fabrication, assemblage) ;
- Taille des lots d’approvisionnement (lot économique) ;
- Taille des lots de fabrication (lot économique).
Ces différents résultats constituent des ordres de fabrication, OF, et des ordres
d’achat, OA, proposés.
L’échéancier du calcul des besoins de chaque article géré est la forme d’un tableau,
représenté à la figure ci-dessous. Les colonnes correspondent aux périodes
successives à partir de la date actuelle. La valeur de la période dépend du délai de
production dans le processus considéré ; elle est couramment d’une semaine mais
peut être d’un jour. L’horizon de planification correspond au nombre de périodes pour
lesquelles on effectue le calcul des besoins.
Article S 1 2 3 4 5
Besoins bruts 500 500 500 250
Ordres lancés 500
Stocks prévisionnels 150 150 150
150 150 400
Besoins nets 350 350 100
Fin 500 500 500
Ordres proposés
Début 500 500 500
Message : Lancer 500 S en période 1
Echéancier du calcul des besoins nets
Dans les colonnes, toutes les valeurs sont valables en début de période, sauf le
stock prévisionnel : les « besoins bruts » doivent être satisfaits en début de période,
les « ordres lancés » (en attente de production ou achats en cours de livraison) sont
disponibles en début de période, les « ordres proposés » ont des dates de « début »
et « fin » en début de période, et en revanche les « stocks prévisionnels » donnent la
valeur en fin de période. Un tel tableau va permettre d’effectuer le calcul en se
plaçant au début de la première période.
• Le stock de départ (St = 150) qui est le stock réel d’articles au moment du calcul.
Avec les conventions indiquées, nous plaçons le stock actuel dans la case située à
gauche de la première période, sur la ligne stock prévisionnel.
• La taille de lot (L = 500) précisant le groupement des articles d’un ordre (besoins
nets, c’est-à-dire quantité exactement nécessaire, quantité fixe comme une quantité
économique, multiple d’une quantité.
.
• Le stock prévisionnel (SP = 150) qui est le stock attendu après les transactions
réalisées au cours de la période donnée. En effet, les ordres lancés et les ordres
proposés (fin) alimentent le stock tandis que les besoins bruts le font décroître.
• Les ordres proposés (OP = 500 en colonne 3) qui sont les ordres suggérés par le
système pour satisfaire les besoins à la date de fin. La ligne début indique le
lancement proposé de l’ordre en tenant compte du délai (D) d’obtention de l’article (la
date début de l’OP donné en exemple est en période 3 – D = 3 – 2 = 1).
Puis, le même mécanisme que précédemment évalue les besoins nets en article S et
place des ordres proposés. Remarquons simplement que la période 1 a un besoin
brut nul et qu’en période 2 un ordre lancé est attendu (ce dernier a normalement été
lancé dans la période qui précède la période actuelle avec un délai de 2 et sera
disponible en début de période 2).
BN2 = BB2 – SP1 – OL2 = 500 – 150 – 500 = – 150 <0 donc BN2 = 0
SP2 = SP1+ OL1 – BB2 = 150 + 500 – 500 = 150
Les besoins bruts en article M (tableau 7.10) sont entraînés par les ordres proposés
de S : BB1 = BB2 = 0,5 × 500 = 250.
Le calcul des besoins de l’article M se déroule encore de la même façon avec
notamment un ordre d’achat attendu en période 2 (normalement lancé il y a 2
périodes).
Nous constatons ici que le stock initial et cette réception attendue suffisent pour
assurer les besoins des 5 périodes étudiées sans aucun ordre proposé.
Prenons le cas d’un composant P utilisé dans les produits finis PF1 et PF2, avec
respectivement les coefficients 1 et 3.
Le calcul des besoins correspondant figure aux tableaux ci-dessous et. Remarquons
simplement que le besoin brut de P est la somme du besoin généré par PF1 et PF2.
Ainsi, BB2 = 1 × 250 + 3 × 200 = 850.
Article PF1 1 2 3 4 5
Besoins bruts 100 150 150 200 250
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 300 200 50 150 200 200
Besoins nets 100 50 50
Fin 250 250 250
Ordres proposés
Début 250 250 250
Article PF2 1 2 3 4 5
Besoins bruts 100 100
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 150 150 50 50 150 150
Besoins nets 50
Fin 200
Ordres proposés
Début 200
Article P 1 2 3 4 5
Besoins bruts 850 250 250
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 300 300 50 400 150 150
Besoins nets 550 200
Fin 600 600
Ordres proposés
Début 600 600
Article A 1 2 3 4 5
Besoins bruts 200 200 200 200 200
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 450 250 50 250 50 250
Besoins nets 150 150
Fin 400 400
Ordres proposés
Début 400 400
Article C 1 2 3 4 5
Besoins bruts 800 800
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 850 850 50 50 150 150
Besoins nets 750
Fin 900
Ordres proposés
Début 900
1. Introduction
Dans les ateliers spécialisés, lorsque l’ensemble des équipements nécessaires pour
assurer une fonction déterminée sont rassemblés dans un même atelier, le problème
de gestion quotidienne est de déterminer l’ordre d’exécution d’un certain nombre de
tâches, la réalisation d’une tâche nécessitant le passage sur une ou plusieurs
machines.
2. Algorithmes d'ordonnancement
La date de fin de réalisation d’une pièce est la somme des dates de fin de réalisation
de cette pièce avec ceux des pièces précédentes.
Exemple :
5 pièces repérées de 1 à 5 avec un temps opératoire et un délai de réalisation.
b) L'algorithme de Johnson
Son objectif est de minimiser la durée de réalisation d'une file d'attente de n pièces
devant toutes passer selon le même ordre sur deux machines A puis B.
Exemple :
Considérons 4 pièces P1 P2 P3 et P4 qui vont passer successivement sur les
machines M1 et M2 afin d'être fabriquées.
Les gammes de fabrications s'écrivent ainsi :
P1
Phas Machine Temps
e
10 M1 10
20 M2 8
P2
Phas Machine Temps
e
10 M1 4
20 M2 14
P3
Phas Machine Temps
e
10 M1 18
20 M2 6
Pièces Délais
P1 40
P2 60
P3 50
P4 70
On constate qu'il ne reste qu'un seul trou de charge après P2 sur la machine M2 et
que si cet algorithme minimise bien le temps global de fabrication il ne permet pas
forcément de respecter les délais de réalisation spécifiques de certaines pièces.
Soit une file d'attente composée de six pièces et devant être fabriquées
séquentiellement sur 4 machines, les temps opératoires sont exprimés en centièmes
d'heures.
P1
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 2000 1720 600 160
P2
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 3560 3960 3800 3080
P3
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 280 1880 800 3920
P4
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 320 2560 480 3760
P5
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 2440 760 2600 560
P6
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 40 3200 2640 3120
• Ordre ;
• Premier arrivé premier servi (FIFO) ;
• Priorité au dernier arrivé (LIFO) ;
• Priorité au lot dont le nombre d'opérations est le plus petit (grand) ;
• Priorité au lot dont le temps d'opération est le plus petit (grand) ;
• Date de fin la plus proche ;
• Marge minimale (temps restant-temps opératoires restants) ;
• Ratio critique temps restant/travail restant
• ….
Exemples :
Devant le centre d'usinage CU09 attendent 5 OF, la date d'aujourd'hui est le jour 60
et les informations concernant ces OF sont données par GPAO.
- Ratio critique :
Ordre : 4 3 2 1 5
Les OF 4 et 3 ne seront pas terminés à la date prévue car le travail restant est plus
grand que le temps restant.
a) Définitions
On appelle chaînon le chemin réellement emprunté par une pièce entre deux postes
de travail.
On définit une unité de manutention comme une unité permettant de chiffrer le trafic
entre les postes. Celle-ci peut être le nombre, le volume, le poids des pièces, le
nombre de palettes, de containers, de lots de transfert…
b) Étapes de la méthode
c) Exemple
Postes de travail
A Stocks entrée
B Tournage ébauche
C Tournage finition
D perçage
E Ebavurage
F Fraisage ébauche
G Fraisage finition
H Alésage
I Stocks sortie
Palier
Palier Carter Carter
Palier avant intermédiair
arrière inférieur supérieur
e
Lots de
100 150 130 200 250
transfert
Phases
10 A A A A A
20 B D F F D
30 C B G G G
40 D C D D D
50 F D B B I
60 G H C C
70 D I D D
80 E I H
90 H I
100 I
110
R
A B C D E F G H I
E
130+20
3 150+250
A 830
100
=400
0
=330
100+150
3 +130+20
B 1160 0
=580
100+150
2
C 1160
+130+200
=580
150+130 150+20
9 250+130
D +200=48
3320
100 100 250 0
=380
0 =350
2
E 200
100
3 100+130
F 860 +200=43
0
100+250+13 3
G 0 1360
+200=680
3 100+150
H 900 +200=45
0
2
I 830
A l’aide des gammes des produits, il faut placer dans les cases correspondant à un
déplacement de pièces entre deux postes de travail les lots de transfert.
On procède de la même manière pour les autres pièces en ajoutant les liaisons à
celles existantes.
On effectue les sommes des liaisons dans chaque case puis on réalise les sommes
de la ligne et de la colonne :
Puis on place le plus proche possible de D et dans l’ordre établi auparavant les
différents postes en indiquant les chaînons ainsi que les liaisons entre chaque poste.
Une autre solution aurait été de dédoubler le poste de perçage D car il est très
utilisé.
La plus connue est la méthode des gammes fictives. Cette méthode vise à disposer
les moyens de production de telle façon que le flux de production est toujours dirigé
dans une direction donnée.
a) Présentation
Cette méthode permet de créer une ligne de fabrication permettant de réaliser des
produits ayant des gammes très proches. Cette ligne doit permettre l’écoulement des
pièces dans un sens unique de circulation.
On crée une gamme fictive à partir de la gamme la plus longue. Ensuite, gamme
après gamme, on vérifie s’il est possible de réaliser le produit. Si nécessaire, on
intercale dans cette gamme fictive le, ou les, poste(s) qui permet(tent) d’assurer la
réalisation.
d) Implantation théorique
Production linéaire
Production en U
Production en arbre
Les données de départ sont regroupées dans une matrice dans laquelle les produits
sont en lignes et les postes en colonnes.
L’objectif de cette méthode est de transformer cette matrice de base pour la
structurer en sous-matrices disjointes (qui définiront les îlots), disposées sur la
diagonale et comportant une forte densité de « 1 ». Cette méthode consiste à :
Le poste M6, n’étant utilisé que pour la réalisation du produit P3, a été rattaché à
l’îlot 1 pour éviter des échanges inter-îlots lors de la réalisation de ce produit. Par
contre, pour la réalisation du produit P6, il faudra envisager des échanges inter-îlots.
Pour éviter ces échanges inter-îlots, il faudrait dupliquer le poste M2 dans l’îlot 2 ou
modifier la gamme de fabrication du produit P6.
1. Fonctionnement de base
Tout système industriel peut être considéré comme une succession de postes de
travail qui s’enchaînent de façon à élaborer progressivement un produit.
Chaque poste fabrique un composant, ou une partie du produit, qui sera utilisé
ultérieurement par un poste suivant. Chaque poste joue donc simultanément un rôle
de fournisseur pour le, ou les, poste(s) suivant(s) et un rôle de client pour le, ou les,
poste(s) précédent(s).
b) Relations Client/Fournisseur
.
Relation Client/Fournisseur.
Le système Kanban est une méthode basée sur le réapprovisionnement sur point de
commande.
La méthode Kanban tient son nom de ce document puisque Kanban signifie « carte
», « fiche », « enseigne » ou « étiquette » en japonais.
Dans ce TOP, nous remarquons que le poste de travail M peut fabriquer les pièces
de référence 1, 2, 3, n.
2. Fonctionnement détaillé
a) Hypothèses
• les pièces circulent entre les postes dans des containers (boîtes);
• tous les containers contiennent le même nombre de pièces;
• il n’y a pas de mélange de pièces dans un container;
• toutes les pièces d’un container sont bonnes;
• on associe à un container une et une seule étiquette (Kanban) qui contient
des informations de fabrication;
• il y a autant de kanbans qu’il y a de containers en circulation.
b) Fonctionnement
4. Dimensionnement du TOP
a) Démarche
b) Flux de production
Où :
Ou bien
Exemple
Nombre de Kanban
Pour A = (50 × 1 + (100 + 50))/100 = 2 Kanban
Nombre de Kanban
Pour B = (100 × 1 + (200 + 100))/100 = 4 Kanbans
1 2 3 4 5 6
7
Prévisions
120 190 220 250 300 280 300
des Ventes
Commande
180 110 80 50 0 20 0
s Clients
Stock
Prévisionnel
PDP fin
500
PDP début
Disponible à
Vendre
1 2 3 4 5 6 7
Prévisions
120 190 220 250 300 280 300
des Ventes
Commandes
180 110 80 50 0 20 0
Clients
Stock
400 100 300 0 200 400 100
Prévisionnel
PDP fin
500 500 500 500
PDP début
500 500 500
Disponible à
Vendre
- Périodes suivantes(n) :
1 2 3 4 5 6 7
Prévisions
120 190 220 250 300 280 300
des Ventes
Commandes
180 110 80 50 0 20 0
Clients
Stock
400 100 300 0 200 400 100
Prévisionnel
PDP fin
500 500 500 500
PDP début
500 500 500
Disponible à
460 370 500 480
Vendre
Informations complémentaires :
Article A B C D E F
Etat des stocks en février (mois 2) 20 60 100 160 180 400
Période 3 4 5 6
65 65 65 65
Niveau 0 de la nomenclature :
St= 20, D=0
Article A 3 4 5 6
Besoins bruts 65 65 65 65
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 20 0 0 0 0
Besoins nets 45 65 65 65
Fin 45 65 65 65
Ordres proposés
Début 45 65 65 65
Niveau 2 de la nomenclature :
St=60, D=1
Article B 3 4 5 6
Besoins bruts 45 65 65 65
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 60 15 0 0 0
Besoins nets 50 65 65
Fin 50 65 65
Ordres proposés
Début 50 65 65
St=100, D=1
Article C 3 4 5 6
Besoins bruts 45 65 65 65
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 100 55 0 0
Besoins nets 10 65 65
Fin 10 65 65
Ordres proposés
Début 10 65 65
Niveau 3 de la nomenclature :
St=160, D=1
Article D 3 4 5 6
Besoins bruts 90 130 130 130
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 160 50 0 0 0
Besoins nets 80 130 130
Fin 80 130 130
Ordres proposés
Début 80 130 130
Article E 3 4 5 6
Besoins bruts 90 130 130 130
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 180 90 0 0 0
Besoins nets 40 130 130
Fin 40 130 130
Ordres proposés
Début 40 130 130
St=400, D=1
Article F 3 4 5 6
Besoins bruts 180 260 260 260
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 400 220 0 0 0
Besoins nets 40 260 260
Fin 40 260 260
Ordres proposés
Début 40 260 260
Faire le même exercice avec les données suivantes : les délais et les stocks sont les
mêmes, mais l'entreprise décide de fixer des lots de fabrication pour chaque article
selon le tableau suivant :
Article A B C D E F
Taille du lot 60 70 100 150 160 320
Niveau 0 de la nomenclature :
St= 20, D=0
Article A 3 4 5 6
Besoins bruts 65 65 65 65
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 20 15 10 5 0
Besoins nets 45 50 55 60
Fin 60 60 60 60
Ordres proposés
Début 60 60 60 60
Niveau 2 de la nomenclature :
St=60, D=1
Article B 3 4 5 6
Besoins bruts 60 60 60 60
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 60 0 10 20 30
Besoins nets 60 50 40
Fin 70 70 70
Ordres proposés
Début 70 70 70
St=100, D=1
Article C 3 4 5 6
Besoins bruts 60 60 60 60
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 100 40 80 20 60
Besoins nets 20 40
Fin 100 100
Ordres proposés
Début 100 100
Niveau 3 de la nomenclature :
St=160, D=1
Article D 3 4 5 6
Besoins bruts 140 140 140
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 160 20 30 30 30
Besoins nets 120 110
Fin 150 150
Ordres proposés
Début 150 150
Article E 3 4 5 6
Besoins bruts 140 140 140
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 180 40 50 60 60
Besoins nets 100 90
Fin 150 150
Ordres proposés
Début 150 150
St=400, D=1
Article F 3 4 5 6
Besoins bruts 280 280 280
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 400 120 160 200 200
Besoins nets 160 120
Fin 320 320
Ordres proposés
Début 320 320
Travail demandé :
Gain sur la durée de fabrication : 151 – 134 = 17 qui se retrouve sur une amélioration
de l’activité de M2 : 30 – 13 = 17
Soit une ligne de fabrication de 7 postes (P1 à P7) sur laquelle on désire réaliser les
8 produits (A à H) suivants :
Dans cet exercice, nous estimerons que le temps de transfert des produits entre les
postes est négligeable.
➤ Travail demandé
Pour trouver l’ordre des fabrications, nous devons appliquer l’algorithme de Johnson
généralisé.
Pour cela il faut s’assurer que tous les moyens sont bien utilisés en séquence. Il
suffit qu’un seul ne réponde pas à cette condition pour que l’algorithme ne s’applique
pas.
2- Application de l’algorithme
Le bureau des méthodes a défini des familles de gammes qui se caractérisent par
l'utilisation des mêmes postes de travail. Les familles que nous avons retenues sont
au nombre de 6 et nécessitent 7 postes de travail qui interviennent toujours dans le
même ordre.
Voici sous forme de tableau les données relatives aux gammes opératoires :
Travail à faire :
Nous commençons par la gamme utilisant le plus grand nombre de postes. Dans
notre exemple, nous pouvons prendre la gamme de la famille GZ :
GZ : D---------F---------R---------T---------V
Ajoutons maintenant la gamme de la famille GY :
GZ : D---------F---------R---------T---------V
GY : D---------F----M----R-------------------V
Le poste M s'intercale tout naturellement entre les postes F et R. L'accordéon
s'allonge :
GZ + GY : D---------F---------M---------R---------T---------V
Ajoutons la gamme de la famille GX :
D---------F---------M---------R---------T---------V
GX : D---------F----------------------P----------------V
Un nouveau poste apparaît : c'est P. Mais il est impossible de le situer avec
précision. Il est situé entre F et V.
Ajoutons une nouvelle gamme, soit GW :
GZ +GY : D---------F---------M---------R---------T---------V
GX : D---------F----------------------P----------------V
GW : ----------F---------P---------R
La position de P se précise entre les postes F et R. Mais nous ne connaissons pas
sa position par rapport au poste M.
Ajoutons la gamme de la famille GV :
M
D---------F--------< >--------R---------T---------V
GV : P
F---------M--------R--------T
Cette gamme n'apporte rien. Voyons la dernière :
M
D---------F--------< >--------R---------T---------V
GU: P
D---------F---------P---------R---------T
Il n'y a pas de changement. Les positions relatives des postes M et P sont
indifférentes. Donc M et P sont au même niveau et la gamme fictive est :
La gamme fictive constitue la meilleure implantation théorique. Mais cette implantation ne minimise pas la
somme des déplacements entre les postes du fait de la longueur de la ligne. Pour limiter les déplacements on
peut donner à la ligne des formes différentes. Nous proposons quatre solutions, la dernière mettant en évidence
le principe du regroupement par niveau.
Les postes de la ligne de fabrication pourront être soit :
2°) disposés en U
La disposition en U est particulièrement recommandée pour une ligne de fabrication dans laquelle les transferts
et les transformations des matières se font manuellement.
3°) alternés le long de la ligne à l'image des chaînes transfert :
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
La demande pour un produit est de 3200 unités par jour, mais la direction la trouve
insuffisamment incertaine pour allouer un stock de sécurité égal à 8 % de la
demande. Chaque contenant renferme 30 pièces, nécessite 10 minutes de
traitement et requiert 40 minutes de manutention et de temps d’attente.
Exercice 4 :
Il y a 20 kanbans pour des boîtes qui contiennent 300 pièces chacune. La demande
quotidienne est de 6 000 pièces ; il faut en moyenne 0,8 jour pour l’attente des boîtes
et 0,2 jour pour traiter une boîte. On ne se rappelle pas du facteur de sécurité utilisé.
1. Déterminer le facteur de sécurité
2. Combien de kanbans seront nécessaires si ce facteur est porté à 10 % ?
3. De combien d’unités le stock de sécurité sera-t-il accru ?
Solution exercice 1 :
Solution exercice 2 :
N= D(Tw+Tp)(1+α) / C
Où D= 15 868/5 jours/ 8 heures/ 60 minutes = 6,6116667 unités par minutes
Tw= 14 minutes
Tp= 60/480 = 0, 125 minutes
α = 10% ou 0,1
C= 16
Alors,
N = 6 ?6116667 * (14+0,125)*(1+0 ?1) / 16 = 7 kanbans
Solution exercice 3 :