MCOT
MCOT
MCOT
Il était intéressant pour moi d’orienter mon TIPE vers le domaine aéronautique vu ma passion pour
les avions . Ce travail est dans le but d’améliorer les performances d’un avion en papier (ou autres
matières), et de comprendre ses comportements pour optimiser ses mouvements , en se basant sur
des théories de la mécanique des fluides.
De tous les modes de transport, le transport par avion reste en effet le plus moderne. Vu que
l’avion en papier a le même principe du vol qu'un avion réel, j’essaye d’améliorer les performances
d’un avion en papier en s’inspirant des différentes techniques du vol des véritables avions.
Mots-clés (phase 2)
Mots-Clés (en français) Mots-Clés (en anglais)
Avion en papier Paper airplane
Soufflerie Wind tunnel
Profil d'aile Airfoil
Virage Turn
Décollage Air-blast
Bibliographie commentée
L’origami est l’art du pliage des papiers pour fabriquer des objets. C’est l’un des arts les plus
populaires, né il y a 2000 ans, en Chine. L’avion en papier est une forme d’origami qui consiste à
plier des papiers pour obtenir un modèle susceptible de voler comme un planeur. Il est admis que
l’invention du premier avion en papier, en 1930, est attribuée à Jack Northrop, cofondateur de la
société Lockheed Corporation, qui utilisait les avions en papier comme modèle pour fabriquer des
véritables avions (c’est le cas du B2-spirit). [1] Alors que les avions ne cessent de se développer,
l’idée générale de mon travail est, au contraire, d’étudier les comportements de l’avion en papier
pour améliorer ses performances, en s’inspirant des différentes techniques du vol des véritables
avions.
L’un des objectifs centrals de mon travail est de fabriquer un modèle dans lequel la résistance de
l’air est la plus faible possible, et de réaliser un écoulement laminaire autour de mon avion. En
effet, le papier est très léger, et par conséquence l’avion sera très sensible aux turbulences de l’air.
Et pour ce faire, j’ai consacré toute une partie de mon TIPE pour l’étude des profils d’ailes, afin de
choisir un profil permettant de maximiser la portance tout en minimisant la traînée. Du reste, la
traînée joue un rôle important dans la création des turbulences autour de l’avion, surtout la traînée
induite qui donne une traînée tourbillonnaire que l’on voit aux extrémités des ailes et que l’on
appelle « vortex ». [2]
Je propose également une méthode plus efficace fondée sur l’ajout d’un petit aileron au bout de
1
l’aile, qui s’appelle « Winglet » [3], dans le but de réduire la traînée induite et supprimer le vortex .
Ainsi la soufflerie est faite pour la visualisation d’écoulement de l’air autour de l’avion et la
réalisation des mesures de la portance et de la traînée . [4]
Ensuite, après avoir régler les problèmes relatifs à l’écoulement de l’air, il est temps de contrôler les
mouvements de mon avion en papier : Je propose une étude du virage et du décollage de l’avion en
papier [5]. Pour la partie expérimentale, je me place dans un espace où les conditions du vol sont
favorables : Il s’agit de l’atmosphère standard. [6]
Enfin, les avions en papier ont été la cheville ouvrière de l’établissement des véritables modèles
d’avions, et ils demeurent un bon moyen de divertissement et de compétition. C’est un lien entre le
jeu et la science.
Problématique retenue
Le problème d’amélioration d’un avion en papier n’est pas réduit à un simple choix des conditions
de vol. La soufflerie utilisée doit non seulement permettre de visualiser l’écoulement de l’air, mais
également mesurer la portance et la traînée: elle doit alors tenir compte de la légèreté de l’avion en
papier.
Objectifs du TIPE
Je me propose : (i) d’établir un modèle dans lequel la résistance de l’air soit la plus faible possible,
et de réaliser un écoulement laminaire autour de l’avion, (ii) d’étudier le virage et le décollage de
l’avion, (iii) de tester, expérimentalement, l’efficacité de l’étude théorique, en visualisant
l’écoulement de l’air et effectuant des mesures réelles.