Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Cours L3

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 14

RECHERCHER SUR INTERNET

A. Trois conseils préalables pour être efficace sur


Internet
1. Ne pas s’en servir…
…ou tout du moins ne pas commencer par une recherche tout azimut. Eviter en particulier de
prendre comme point de départ les moteurs de recherche généralistes sur la toile, où l’on ne sait
jamais trop sur quoi l’on tombe. Même si certains, comme Google, marchent bien et permettent
parfois de sortir d’une impasse, il est indispensable, dans une démarche de recherche, de passer par
les catalogues de bibliothèque, généralistes ou spécialisés, qui ont indexé de manière précise et
prévisible la littérature.

2. Bien cadrer sa recherche


Avant de se lancer dans une recherche sur Internet, il est vivement conseillé de se donner des
objectifs et un laps de temps déterminés, pour éviter de s’enthousiasmer pour n’importe quoi et
finir à une heure tardive sans avoir vraiment trouvé ce qu’on cherchait… Si on ne trouve rien en 5
minutes, c’est qu’on s’est trompé de porte d’entrée, et c’est cette porte qu’il faut trouver, plutôt que
de courir dans tous les sens sur le parking…

3. Classer, sélectionner et hiérarchiser l’information en continu


De la même manière qu’on évalue en continu les références bibliographiques découvertes en
interrogeant les catalogues, il va falloir digérer l’information découverte sur Internet au fur et à
mesure.

B. Premiers jalons
L’une des principales difficultés liées à l’usage d’Internet tient à un certain nombre de termes
dont l’usage est devenu banal, mais dont la signification exacte est diversement maîtrisée.

1. Annuaires, moteurs de recherche et encyclopédies


La recherche sur Internet se fait par le biais de 2 outils à la fois distincts et complémentaires :
les annuaires et moteurs de recherche.
a) Les annuaires
Un annuaire de recherche est un outil de recherche qui répertorie des sites web
sélectionnés pour leur qualité par des spécialistes du domaine. Les sites sont
organisés dans une hiérarchie de catégories.
Un annuaire (ou index, ou guide, ou répertoire,) est un site qui classe de façon thématique les
sites qu’il sélectionne. Des éditeurs analysent le contenu des sites et créent des résumés de ce contenu
pour orienter leurs visiteurs. On peut comparer ces outils à une base de données de liens classés de
façon hiérarchique (Institutions/Ministères/…). Ces annuaires sont souvent utilisés pour trouver un
site spécifique traitant d'un thème donné.
 Comment les annuaires classent-ils leurs résultats ?
Il existe deux façons d’utiliser un annuaire :
 En explorant l’arborescence,  En saisissant des mots clés.
On distingue :
 Les annuaires généralistes :

1
Ils sont difficiles à tenir à jour ;
Exemples d'annuaires généralistes mondiaux :
Open Directory Project – DMOZ Mise à jour par les internautes
ipl2 information you can trust (sélection du web par des
professionnels de l'information)
Ces annuaires généralistes sont peu utilisés car peu connus.

 Les annuaires spécialisés :


Très utilisés, ils font l'objet d'une activité de mise à jour régulière.
Exemples d'annuaires spécialisés
Signets de la BNF Sélection des bibliothécaires de la Bibliothèque Nationale de France
Signets de CERIMES Sélection des bibliothèques universitaires
WWW Virtual Library Le premier de l'histoire du web
Infomine Ressources académiques)

 Quelle est la différence entre un annuaire et un moteur de recherche ?


Un annuaire référence des sites web alors qu'un moteur référence des pages
web. Un annuaire classe des sites par catégories, est géré par des hommes et permet de réaliser des
recherches généralistes.
Un moteur utilise un robot qui visite l'ensemble du contenu réel du web et permet de réaliser
une recherche très fine grâce à des mots-clés.
Exemple :
 j'utilise un annuaire pour rechercher des sites sur l'automobile.
 J'utilise un moteur pour trouver rapidement une fiche technique sur une voiture de collection.
Il est à noter que la plupart des annuaires sont couplés avec des moteurs de recherche
b) Les moteurs de recherche

Un moteur de recherche est un outil permettant de retrouver des pages web à partir
d'une requête.
Outil automatisé d'indexation et de recherche des ressources du web visible. 3 composantes :
1. Robot collecteur : parcourt les sites par le biais des liens hypertexte et collecte les données
2. Module d’indexation : construit l’index (chaque mot = 1 mot-clé)
3. Module de requête : gère les recherches et les résultats

Le principe en est simple : le service indexe au préalable, c'est-à-dire stocke et traite sur ses
propres disques durs, un certain nombre de pages web. Cette indexation s'effectue en texte intégral,
tous les mots contenus dans toutes les pages référencées devenant alors des index potentiels de
recherche. L'utilisateur saisit ensuite un ou plusieurs mots clés, reliés entre eux par des opérateurs ET
ou OU.
Le moteur va rechercher les occurrences de ces mots dans les pages sources et affiche ensuite
celles qui lui semblent les plus pertinentes (selon un algorithme de classement qui lui est propre).
 Comment les moteurs classent-ils leurs résultats ?
Mieux utiliser les outils de recherche, c'est également mieux comprendre comment ils
fonctionnent. Les moteurs de recherche, qui effectuent leurs investigations dans plusieurs centaines
de millions de pages Web, prennent en compte de nombreux paramètres pour effectuer le calcul.
Citons :

2
 La présence du mot demandé dans le titre du document ;
 Sa présence dans le texte de la page, mais cela ne suffit pas : une page contenant le mot demandé
en haut du document sera mieux "notée" qu'une autre le présentant en bas de page. De nombreux
critères sur la façon dont le texte est affiché sont ainsi pris en compte, comme la proximité, la
mise en exergue (gras, taille des caractères, etc.) ;
 La présence du mot demandé dans certains champs qui n'apparaissent pas sur la page mais qui
sont fournis aux outils de recherche. On appelle ces champs les "balises Meta" ;
 Sa présence dans l'adresse de la page (exemple : www.bidule.fr/dossier/france2.html ) ;
 L’indice de popularité du document (le nombre de liens " pointant " vers cette page sur le Web).
 Quels sont les principaux moteurs de recherche
Google http://www.google.com/ Plus de 8 milliards de pages référencées en avril 2006
scholar http://scholar.google.com Indexe le web scientifique (y compris pages personnelles
de chercheurs)
Base http://www.base-search.net Indexe des archives ouvertes et des revues en libre accès
- indexe les métadonnées et non le texte intégral
Hotbot http://www.hotbot.com/ Réseau Lycos

En bref, quels outils pour quels usages?


Trouver des informations bibliographiques
Faire des recherches dans le texte intégral des articles :  plateformes d’éditeurs
et des livres
Trouver des références de livre, de thèses catalogues :  plateformes d’éditeurs
de bibliothèques, moteurs de recherche
Trouver l’ensemble des publications d’un seul auteur :  Web of Science, bdds bibliographiques
Trouver des références d’articles, d’actes de congrès, :  bdds bibliographiques, plateformes
de chapitres de livres, etc. d’éditeurs, moteurs de recherche,
archives ouvertes

Accéder au texte intégral


Accéder à des livres (imprimé et @), des :  catalogues de bibliothèques
revues et des thèses imprimé
Accéder à des livres, des revues et des :  Jubil, bdds bibliographiques, plateformes d’éditeurs,
thèses @ moteurs de recherche, archives ouvertes

Trouver des informations bibliométriques


Trouver le nombre d’articles publiés, le nombre :  Scimago Journal & Countray rank, Web
de citations, etc. pour un pays of Science, Essential Science Indicators
Trouver le nombre de citations reçues par un :  Web of Science, SciFinder, ScienceDirect,
article, un auteur Google Scholar
Trouver le nombre d’articles publiés et le nombre :  Web of Science, Essential Science
de citations pour un thème de recherche Indicators

3
Les encyclopédies en ligne
Plusieurs sources prestigieuses sont disponibles en ligne, et représentent des milliers de pages
de connaissances.
Encyclopédie http://www.l 150 000 articles, 500 présentations, chronologie de 7000 événements,
Larousse en ligne arousse.fr/ 900 extraits sonores, des possibilités de personnalisation, etc.
Encyclopaedia http://www.u La base de données n'est consultable que pour les abonnés. Le service
Universalis niversalis- contient l'ensemble du fond documentaire de l'encyclopédie, soit 50
edu.com/ millions de mots, 28 000 articles couvrant l'ensemble des domaines de
la connaissance, signés par 4 000 auteurs prestigieux.

On trouve sur le net une quantité immense d’informations : tout le monde peut créer son
site et publier des informations sur tout. Aucun filtrage n’est effectué a priori… Le réseau Internet
ne possède pas de système de contrôle de la qualité de l'information. Si vous ne voulez pas diminuer
la valeur de vos travaux en utilisant des informations de mauvaise qualité ou en citant des
informations douteuses, vous devez évaluer les sites Web que vous rencontrez. Attention donc : il
faut IMPERATIVEMENT se poser un certain nombre de questions à chaque fois que vous
pénétrez sur un site :
 « Qui a créé le site ? Qui en est le rédacteur ? Quel est le « degré » d’autorité de la source ? »
 « Quelle est la nature des informations que je peux trouver sur tel ou tel site ? »
 « Quel est le contenu exact du document ? »
 « A quelle fréquence le site est-il mis à jour ? »

C. Les techniques de recherche sur Internet


1. Utiliser les informations de la recherche bibliographique et subtilités
de frappe

Il faut penser à utiliser les informations découvertes durant la recherche bibliographique


comme point de départ. Par exemple, penser à repérer un éventuel colloque (les actes sont peut-être
en ligne), un centre ressource (on pourra y trouver des documents, des répertoires de sites…), un
auteur (visiter son centre de recherche, son site personnel, des fiches de lectures de ses œuvres…).

 Les guillemets
L'utilisation des « » permet de lancer une recherche sur une chaîne de caractères (mêmes mots
dans le même ordre). Elle peut s’avérer utile pour réduire le nombre de résultats ou pour rechercher
une expression précise.
Ex : « Monde diplomatique » éliminera d’éventuelles recherches avec le mot « Monde »
ou le mot « diplomatique », et ne renverra que des résultats en rapport avec ce journal.
Important.
Pour éviter que nos résultats contiennent du « bruit » (pages hors sujet), il est impératif
d'utiliser "les guillemets". Lorsque l'on encadre l'expression recherchée de guillemets (sans espace
entre le symbole et le mot), on lance la requête non plus sur les mots mais sur l'expression telle
qu'elle est écrite. Seules sont sélectionnées les pages qui contiennent tous les termes, côte à côte, dans
le même ordre...

 Le +, pour une présence impérative

4
Pour de nombreuses recherches, il est nécessaire d'utiliser plusieurs mots-clés pour préciser
sa question et réduire le nombre de réponses non pertinentes. Mais une requête lancée avec deux
termes n'est pas interprétée de la même façon par tous les outils de recherche. Certains moteurs,
comme Google, utilisent l'opérateur ET par défaut. Dans ce cas, si la question comprend plusieurs
mots-clés (traitement "eaux usées" par exemple), le moteur ne sélectionne que les pages qui
contiennent tous les termes.
D'autres outils en revanche emploient un OU implicite. La même recherche sélectionne alors
les pages qui comportent les deux termes, mais aussi celles qui contiennent l'un ou l'autre des mots-
clés.
Une astuce permet heureusement de tirer parti de certaines fonctionnalités du moteur sans
étude préalable de son mode d'emploi. Il suffit pour cela d'utiliser systématiquement le symbole +,
qui est compris par la grande majorité des outils de recherche.
Ce symbole, qui doit être placé immédiatement devant le mot, sans espace entre le signe
et le mot, signifie que l'on demande la présence impérative du terme dans les pages sélectionnées.

Si l'on recherche par exemple des pages concernant le traitement des eaux usées, on saisira le
symbole + devant chacun des mots ou expressions (y compris le premier mot) : +traitement
+"eaux usées". Il ne doit pas y avoir d'espace entre le symbole et le mot qu'il concerne ; il y a
en revanche un espace entre chaque ensemble « +terme ».

 Le -, pour éliminer les pages non pertinentes


De la même façon que le symbole + demande la présence impérative d'un terme, le symbole
- (qui correspond, selon les outils, à l'opérateur SAUF, NOT, ANDNOT ...), est utilisée pour
demander l'absence impérative d'un mot dans une page.
Certaines requêtes en effet se font avec des termes qui peuvent avoir un double sens. Ainsi,
une recherche avec le mot « apple » sélectionnera certes les informations concernant la société
et ses célèbres produits, mais aussi les pages contenant des recettes de gâteaux aux pommes, des
informations sur le fruit...
Pour une recherche sur la société, il ne faudra pas hésiter à préciser sa requête, avec par
exemple +apple -fruit -recipe.
Dès qu'un terme peut prêter à confusion, il est donc conseillé d'ajouter à sa stratégie des mots
« interdits ». Comme les opérateurs varient selon les moteurs, le plus simple est d'utiliser le symbole
- placé immédiatement devant le mot, sans espace entre le signe et le mot.

 Sauf : ôtez ce mot-clé que je ne saurais voir…


Il est possible d'indiquer à l'outil de recherche utilisé un ou plusieurs mot(s) que vous ne
désirez pas voir apparaître dans vos recherches.
Exemple : vous êtes médecin et vous recherchez des articles sur le cancer. Cependant,
l'horoscope des gens nés sous le signe du cancer ne vous intéresse pas. Votre requête sera alors :
cancer -horoscope, qui signifie : "recherche les pages ou les sites contenant le mot "cancer" et ne
contenant pas le mot "horoscope"". Le signe - (moins) est compris par la majeure partie des outils de
recherche actuels. Il doit être collé au mot qui le suit, aucun espace ne le séparant de celui-ci.
Les syntaxes peuvent bien entendu être mixées avec les guillemets et l'opérateur ET : +cancer
+santé -horoscope +"rhume des foins" -horoscope
Petit exercice pratique maintenant : quelle est la différence entre ces deux requêtes ?

5
cancer -horoscope +cancer -horoscope
Deuxième exercice : Quelle est la différence entre ces deux requêtes ?
cancer sein -horoscope +cancer +sein -horoscope
Faites donc attention à la syntaxe de vos questions, car plus vous utiliserez d'opérateurs
comme ET (+) ou SAUF (-) et moins l'erreur sera permise.

2. Opérateurs de recherche dans Google

• filetype: pour préciser un type de fichier


• related: retrouver des pages sémantiquement proches de la page spécifiée
Permet de rechercher les pages similaires à une autre. Exemple, la
requête related:lemonde.fr indique une liste de sites d’informations.
• link: retrouver les pages faisant un lien vers la page spécifiée
Permet de rechercher les liens qui pointent vers un site. Exemple : link:blogdumoderateur.com
• - exclut le mot qu’il précède
• ~ recherche les synonymes du mot qu’il précède
• * remplace un mot

3. Typologie des outils

 Site web de la BUPMC(Sorbonne) = Jubil


La Bibliothèque Universitaire Pierre et Marie Curie (BUPMC) est le Service Commun de la
Documentation de l'UPMC. Elle est constituée de 13 bibliothèques intégrées (7 scientifiques et 6
médicales) et compte 11 bibliothèques associées.
 Plateformes d’éditeur généralistes (ScienceDirect, Wiley, etc.) spécialisées par
discipline (IEEEXplore, etc.)
 Moteurs de recherche généralistes (Google, DuckDuckGo, etc.) scientifiques (Google
Scholar, BASE)
 Catalogues de bibliothèques : Sudoc (catalogue des BU), Catalogue de la BUPMC
- Le Système universitaire de documentation (SUDOC) est un catalogue collectif français
réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l'enseignement supérieur et de la
recherche
- Le catalogue de la BUPMC signale les collections (imprimés, multimédia et e-books) des 16
bibliothèques de la BUPMC et de ses 13 bibliothèques associées.

 Bases de données généralistes/spécialisées par discipline


 Qu’est-ce qu’une base de données ?
Ensemble de données stockées sur un support informatique, organisé de manière à pouvoir
être interrogé via une interface de recherche. Différents types de bases de données

6
- factuelles = donnent accès à de l’information primaire, i.e. données numériques,
images..
- bibliographiques = donnent accès à de l’information secondaire, i.e. des références
bibliographiques
- hybrides
 Intérêt des bases de données bibliographiques?
- Repérer de l'information récente et à jour
- Essentielles pour la recherche d'articles
- Fonctionnalités de recherche et d’exploitation des résultats avancées
- Fonctionnalités de veille et de sauvegarde des requêtes et des résultats
 Qu’est-ce qu’une plateforme d’éditeur ?
- Service en ligne développé par un éditeur pour donner accès à ses publications et à leurs
références bibliographiques
- Fonctionnalités + ou – développées
- Permet la recherche dans le texte intégral des articles et des livres
Limites
- Recherche par sujet pas forcément optimale (mots-clefs des auteurs en général)
- Par définition, contenu limité aux publications d’un seul éditeur
Exemple :
Plateforme spécialisée : IEEE Xplore

http://benhur.teluq.ca/ST/sciences/sci1013/ressources/ref-ress-outils.htm$

7
NOTIONS D’ANALYSE STATISTIQUE AVEC EXCEL
La statistique c’est la science des grands nombres regroupant l'ensemble de
méthodes mathématiques qui, à partir du recueil et de l'analyse de données réelles,
permettent l'élaboration de modèles probabilistes autorisant les prévisions. (Larousse).
On perçoit dans cette première définition plusieurs termes et notions fondamentales
propres à la statistique :
Le recueil sous-entend la collecte qui elle-même suppose dans bien des cas la
réalisation d'une enquête ou d'un sondage.
Enquête et sondage impose l'échantillonnage en vue de l'inférence (Opération
intellectuelle par laquelle on passe d'une vérité à une autre vérité, jugée telle en raison de
son lien avec la première. La déduction est une inférence. ).
L'analyse des données suppose la manipulation de tableaux ou grands
ensembles de données qu'il s'agira de décrire et de résumer tout en accompagnant cette
opération de représentations graphiques et cartographiques.
La notion de modèles probabilistes sous-entend une certaine maîtrise de l'incertitude
dans le but de réaliser des prévisions ou de pratiquer l'inférence.
On voit se dessiner ici les deux principales branches de la statistique :
 La statistique descriptive
 La statistique mathématique ou différentielle
La statistique descriptive :
Ensemble des méthodes permettant de décrire une population par le biais des
individus qui la composent. Elle s’intéresse donc à décrire et caractériser un ensemble
d’individus représenté la plupart du temps sous la forme de tableaux (tableaux de
données), à résumer et synthétiser ces tableaux par l’intermédiaire de graphiques et de
paramètres appropriés (fréquences, distribution, moyenne, dispersion, etc.). Elle
s’attachera à éventuellement rechercher des corrélations (liaisons statistiques) entre les
éléments de ces tableaux (variables et individus).
Exemple: Les températures moyennes mensuelles à Bouake sur une période
précise.
Le « simple » passage d'un tableau de données plus ou moins important à
un graphique et/ou à quelques indicateurs pertinents telle que la moyenne
constituent une opération relevant de la statistique descriptive.
La statistique mathématique ou inférentielle :
Cette branche des statistiques s’intéresse davantage à extrapoler des résultats issus
d’échantillons en vue de caractériser une population mère inconnue, de faire des prévisions
de comportements basées sur le calcul de probabilités.
Exemple : En période électorale, on interroge 1 000 personnes sur leur intention de
vote. A partir des résultats obtenus sur cet échantillon, on prévoit, avec une certaine
précision, le comportement de l’ensemble des électeurs (population mère) et par là même,
le résultat des élections. C’est ce qu’on appelle l’inférence statistique et c’est le principe
même du sondage d’opinion par exemple.

8
PRESENTATION DES DONNEES
Définition des objectifs :
Ce tableau sera inséré dans un rapport d'activité. Il est important d'en soigner la présentation
et de mettre clairement en évidence l'évolution du nombre d'abonnés. Il devra facilement resservir
pour l'année suivante par une simple copie et la modification des données.

Statistiques d'abonnés à la bibliothèque municipale de BOUAKE. Vous avez créé un tableau


montrant l'évolution du nombre d'abonnés et vous voudriez le présenter pour le rapport annuel
d'activités.

Formatez le tableau de départ pour mettre en valeur les différentes zones du tableau, à la
manière du tableau suivant :

Définition des zones :


♦ La feuille porte le nom de la bibliothèque et l'année de référence. Le titre du tableau indique
clairement son rôle : montrer l'évolution du nombre d'abonnés.
♦ La zone de données contient les libellés lignes et colonnes et les nombres à saisir à chaque
trimestre.
♦ La zone de calcul et de résultat contient le total et le pourcentage d'évolution.
Mise en page et présentation :
♦ Le nom de la bibliothèque est en taille 16 et de couleur bleue. La présentation respecte la
charte graphique de la municipalité.
♦ Le titre du tableau est centré sur ses 5 colonnes, en caractères de taille 12.
♦ Le libellé de chaque colonne est bien mis en évidence par un style blanc, italique, gras, taille
9, sur fond bleu indigo.
♦ Le libellé de chaque ligne est en caractères indigo, gras sur fond bleu clair. La largeur de la
colonne A est adaptée à la longueur du plus long libellé.
♦ La zone de donnée est identifiée en bleu clair : l'utilisateur sait qu'il devra les saisir dans
cette zone.

9
♦ La zone de calcul et de résultat est entourée par une bordure plus large. La mise en forme
conditionnelle colorie en vert les pourcentages positifs et en rouge les négatifs.

PARAMETRES DE POSITION ET DE DISPERSION


I. Situation
L'étude porte sur la masse nette, exprimée en grammes, de céréales contenue dans des paquets
de céréales. Elle s‘effectue dans l’intervalle [450 ; 500] par classes d’amplitude 5 g.
1. Démarrer le logiciel Excel Enregistrer dans le dossier maths de la classe, le fichier «
Céréales-NOM » Pour moi ce serait « Céréales-GEORGES »
2. Remplir la feuille 1 du classeur comme ci-dessous.

3. Compléter la 1ère colonne en rentrant la valeur "452.5" dans la cellule A2, puis
additionner successivement 5 dans les cellules suivantes.
 Cliquer sur la cellule A3 Taper " = "
 Cliquer sur la cellule A2 Taper l'opération " + 5 "
 Taper la touche "entrée"
 Cliquer sur la poignée de recopie en bas à droite de la
cellule A3 (une croix noire) et tirer sans lâcher le bouton
de la souris jusqu'à la cellule A11.
On obtient les deux premières colonnes ci-contre.
4. Compléter la colonne des effectifs cumulés croissant
 Entrer la valeur "12" dans la cellule C2
 Cliquer sur la cellule C3 Puis Taper " = "
 Cliquer sur la cellule C2 Puis Taper " + "
 Cliquer sur la cellule B3 Puis Taper sur " entrée "
 Attraper la poignée de recopie de la cellule C3 et la
descendre jusqu'à la cellule C11

5. Compléter la colonne des produits ni.xi


 Cliquer sur la cellule D2
 Taper " = "
 Cliquer sur la cellule A2
 Taper l'opération " * "
 Cliquer sur la cellule B2
 Taper sur " entrée "
 Attraper la poignée de recopie de la cellule D2 et la descendre jusqu'à
la cellule D11

II. Calcul de la moyenne autrement que la fonction moyenne d’EXCEL


1. Calcul de la somme des produits ni .xi

10
 Cliquer sur la cellule D12
 Taper " = "
 Cliquer sur la flèche de la fenêtre
située au dessus de la colonne A Choisir
dans la liste la fonction " SOMME "
Cliquer sur " SOMME "

Cliquer sur " OK "

2. Présenter le résultat en prenant exemple sur la photo d'écran suivante.

3. Calculer la moyenne dans la cellule adéquate (ici E15).

 Cliquer sur la cellule E15


 Taper " = "
 Cliquer sur la cellule D12
 Taper le symbole de la division "/ "
 Cliquer sur la cellule C11 puis " entrée
"
III. Calcul de l'écart type σ
1. Compléter la colonne des écarts à la moyenne " xi – moy "
 Cliquer sur la cellule E2 Puis Taper " = "
 Cliquer sur la cellule A2 Puis Taper le symbole " – "
 Taper l'expression " E15 "
REMARQUE : Taper l'expression " E15 " impose au programme
de retrancher toujours le contenu de la cellule F15 même lorsque l'on aura
utilisé la poignée de recopie Il faut choisir la cellule dans laquelle vous avez
placé la moyenne !

 Taper " entrée "

11
 Tirer la poignée de recopie de la cellule E2 jusqu'à la
cellule E11
2. Compléter la colonne (xi – moy) 2
 Cliquer sur la cellule F2 Puis Taper " = "
 Cliquer sur la cellule E2 Puis Taper " * "
 Cliquer sur la cellule E2
 Taper " entrée " puis tirer la poignée de recopie de la
cellule F2 jusqu'à la cellule F11

3. Compléter la colonne ni.(xi – moy) 2


 Cliquer sur la cellule G2 Puis Taper
sur " = "
 Cliquer sur la cellule B2 Puis Taper "
*"
 Cliquer sur la cellule F2
 Taper " entrée " puis tirer la poignée de
recopie de la cellule G2 jusqu'à la cellule
G11
4. Calcul de la somme des ni .(xi – moy) 2
 Cliquer sur la cellule G12. Puis Taper " =
"
 Cliquer sur " SOMME " Sélectionner les
cellules à additionner. Puis Cliquer sur "
OK "

5. Calcul de l'écart type σ


Présenter le calcul tel que ci-après.
Remarque 1 : on accède au symbole σ de différentes façons suivant la version d'EXCEL
utilisée :
– soit par " Insertion - Caractères spéciaux - Symbol " puis sélectionner "σ" ;
– soit par " Format - Cellule - Police - Symbol " puis taper la lettre "s" our 2000.
Remarque 2 : on accède au symbole √ de différentes façons suivant la version d'EXCEL
utilisée :
– soit par " Insertion - Caractères spéciaux - Symbol " puis sélectionner "√ " ;
– soit par " Insertion - Objet - Microsoft équation 3.0 " et sélectionner le symbole " ".

12

Cliquer sur la case
E 19
 Taper " = "
 Choisir la fonction
" racine " et se
placer dans la
parenthèse
 Cliquer sur la
cellule G12
 Taper "/ "
 Cliquer sur la
cellule C11
 Cliquer sur " OK "
IV. Représentation graphique de la série et interprétation de la moyenne
et de l'écart type σ
1. Construction de l’histogramme et du polygone des effectifs
 Sélectionner les cellules A2 à A11 à l'aide du bouton gauche de la souris maintenu appuyé
 Cliquer sur le bouton graphique " " ou sur "Insertion – Graphique "
 Cliquer sur l'onglet "Type personnalisé"
 Cliquer sur "Courbes – Histogramme "
 Cliquer sur "Suivant >"
 Cliquer sur l'onglet "Série"
 Cliquer dans la fenêtre "Nom" et taper "Histogramme"
 A l'aide du bouton gauche de la souris sélectionner l'expression dans la fenêtre "Valeurs"
 Taper simultanément sur les touches "Ctrl" et "C" (copier)
 Cliquer dans la fenêtre " Étiquettes des abscisses (X)"
 Taper simultanément sur les touches "Ctrl" et "V" (coller)
 Effacer l'expression contenue dans la fenêtre "Valeurs"
 Sélectionner les cellules B2 à B11 à l'aide du bouton gauche de la souris maintenu appuyé
 Cliquer sur "ajouter"
 Cliquer dans la fenêtre "Nom" et taper "Polygone des effectifs"
 Effacer le contenu de la fenêtre "Valeurs"
 Sélectionner les cellules B2 à B11 à l'aide du bouton gauche de la souris maintenu appuyé
 Cliquer sur "Suivant >"
 Cliquer sur l'onglet "Titres"
 Dans la fenêtre "Titre du graphique" taper "Paquets de céréales"
 Dans la fenêtre "Axe des abscisses (X)" taper "Masse en gramme"
 Dans la fenêtre "Axe des ordonnées (Y)" taper "Effectif"
 Cliquer sur " Suivant >" et puis sur "Terminer"
 Double-cliquer sur une des barres du graphique pour faire apparaître "Format de série de données"
 Cliquer sur "Options"
 Dans la fenêtre "Largeur de l’intervalle" taper la valeur "0"
 Agrandir la fenêtre du graphique pour voir apparaître les centres de classes et placer la fenêtre dessous le
tableau.

13
2. Moyenne et écart type
 Sur la barre d'outils de dessin choisir "Trait"
 Placer un trait vertical sur la valeur de la moyenne 475, 22 g
 Choisir la couleur rouge et l'épaisseur 1 point ½
 Sur la barre d'outils de dessin choisir "Zone de texte"
 Placer le curseur au-dessus du trait et taper "Moyenne (475,22 g)"
Les calculs (moy – σ) et (moy + σ) donnent :
 moy – σ = 475,22 – 9,45 soit moy – σ = 465,77 g
et
 moy + σ = 475,22 + 9,45 soit moy + σ = 484,67 g
De la même façon que précédemment placer un trait vertical de couleur verte et d'épaisseur 1
point ½ sur chacune de ces valeurs et taper la valeur à côté du trait.
Le résultat final est le suivant.

La largeur de l'intervalle compris entre une barre verte et la barre rouge est égale à σ
Entre les 2 traits verts, on trouve environ 68% des paquets de céréales.
(207 + 223 + 247 + 209 = 886 sur les1287 paquets)
Une série statistique dont 68 % de l’effectif est compris entre (moy – σ) et (moy + σ) peut
être approchée par une loi dite « normale ».
La courbe représentative est une « courbe en cloche » centrée sur la valeur moyenne

LA CORRELATION
Les fonctions d'EXCEL sont accessibles dans la barre blanche en cliquant sur l'icône fx, ou
en commençant à écrire une expression avec "=".
Moyenne Chercher la fonction Moyenne dans la liste des fonctions et sélectionner la plage
des valeurs.
INTERPRETATION ET UTILITE DE CES DIFFERENTS
PARAMETRES ?

14

Vous aimerez peut-être aussi