Njaka 2
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Njaka 2
Génération de signaux
Dans le design de systèmes électroniques, il est souvent nécessaire d’avoir des signaux
de forme spécifique, que ce soit une onde triangulaire, carrée, sinusoı̈dale, ou autre. On
peut penser plus spécifiquement à un signal d’horloge, utilisé très souvent pour contrôler
plusieurs différent circuits.
On étudiera deux sortes de circuits : ceux avec du feedback positif utilisé pour créer
des ondes sinusoı̈dales, et des circuits multivibrateurs, pour créer des ondes triangulaires
et rectangulaires.
On étudiera ici les principes de base des oscillateurs sinusoı̈daux. Un oscillateur est
un circuit non-linéaire, bien qu’on appelle les types de circuits étudiés ici des oscillateurs
linéaires.
La structure générale d’un oscillateur est donnée dans la figure 4.1. Il faut noter que
dans un circuit pratique qu’il n’y a pas d’entrée ; on utilise xi seulement pour démontrer
le principe d’opération.
1
CHAPITRE 4. GÉNÉRATION DE SIGNAUX
+
xi A xo
+
1 − L(s) = 0 (4.3)
Critère d’oscillation
Si à une fréquence f0 le gain AB devient égal à 1, selon l’équation 4.1 le gain en boucle
fermé est infini. En d’autre mots, à cette fréquence, le circuit aura une sortie finie sans
signal à l’entrée (ce qui est la définition d’un oscillateur). Le critère d’oscillation (où le
circuit va osciller) est :
L(jω0 ) ≡ A(jω0 )B(jω0 ) = 1 (4.4)
C’est-à-dire, à ω0 , la phase du gain est 0 et l’amplitude est 1. On appelle ceci le critère de
Barkhausen.
Pour osciller à une seule fréquence ω0 , le critère doit être satisfait à une seule fréquence,
sinon le signal de sortie n’est pas une sinusoı̈de simple.
Contrôle de l’amplitude
On design le circuit pour que AB > 1 pour commencer les oscillations. Lorsque les
oscillations sont assez élevées, le circuit non-linéaire contrôle l’amplitude. De même, si
l’amplitude diminue, le circuit compense cette perte.
Dans cette section, on donnera quelques exemples de circuits à ampli-op qui pro-
duisent des signaux sinusoı̈daux.
Oscillateur de Wein
Le circuit pour l’oscillateur de Wein est donné dans la figure 4.2. C’est un des oscilla-
teur les plus simples à réaliser.
R2
R1
−
vo
+
C R
Zp
C R Zr
Pour ce circuit,
Zp
" #
R2
L(s) = 1 + (4.5)
R1 Zp + Zr
Si on calcule,
1+ R2
R1
L(jω) = (4.6)
1
3 + j ωCR − ωCR
Phase-shift oscillator
− C C C
vo
+
R R R
4.3 Oscillateurs LC
Il y a deux oscillateurs à transistor principaux utilisés pour produire des signaux si-
nusoı̈daux : l’oscillateur Colpitts et l’oscillateur Hartley.
Oscillateur Colpitts
R C1
C2
1
ω0 = s ! (4.10)
C1 C2
L
C1 + C2
Oscillateur Hartley
R L1
L2
1
ω0 = p (4.11)
(L1 + L2 )C
C
+
C2 vπ gm v π R C1
Une autre technique consiste à analyser le circuit et éliminer toute les variables de tension
et courant, et obtenir une équation qui gouverne le circuit.
2 LC2 1
3
s LC1 C2 + s + s(C1 + C2 ) + gm + =0 (4.13)
R R
On remplace s = jω,
1 ω2 LC2
!
gm + − + j[ω(C1 + C2 ) − ω3 LC1 C2 ] = 0 (4.14)
R R
Pour que les oscillations commencent, il faut que les parties réelles et imaginaires
soient égales à zéro. Si on met la partie imaginaire égale à zéro on obtient la fréquence
d’oscillation :
1
ω0 = s ! (4.15)
C1 C2
L
C1 + C2
Si on met la partie réelle égale à zéro,
C2
= gm R (4.16)
C1
Pour que les oscillations soient continues, le gain de la base au collecteur (gm R) doit
être égal à l’inverse du rapport de tension du diviseur,
veb C1
= (4.17)
vce C2
Pour commencer les oscillations, le gain de la boucle doit être plus grand que zéro, ou
C2
gm R > (4.18)
C1
Note : Cette analyse n’est valide qu’à de basses fréquences, car on a ignoré plusieurs
éléments parasites du transistor.
Oscillateurs à cristaux
⇒ Cs Cp
1
ω0 ≈ √ = ωs (4.19)
LCs
1. Les matériaux piézoélectriques génèrent une charge électrique lorsqu’ils sont déformés mechanique-
ment.
Un multivibrateur a deux états stables. Le circuit peut être dans l’un de ces états
indéfiniment, et change seulement si activé. On fera l’analyse avec un premier circuit
(figure 4.8).
vi −
vo
+
R2
R1
vT H
vi
Lorsque vn < vp , la sortie change. La tension à laquelle vo change de Vsat− à Vsat+ est
appelée vT L . On obtient alors la caractéristique de sortie de la figure 4.10.
vo
vT L
vi
vo
vT L vT H
vi
On peut considérer ce circuit comme un élément de mémoire. En effet, pour une entrée
vT L < vi < vT H , la sortie est Vsat+ ou Vsat− , selon l’état présent du circuit. Il faut aussi re-
marquer que c’est un circuit inversant, c’est-à-dire que la sortie est dans l’état négatif si
l’entrée est positive (et plus grande que vT H ). La caractéristique globale est aussi de type
hystérésis.
On peut aussi créer un circuit avec courbe hystérésis avec sortie non-inversante. On
considère le circuit de la figure 4.12.
−
vo
+
R1 R2
vi
La tension vp est
R2 R1
vp = vi + v (4.22)
R1 + R2 R1 + R2 o
Selon cette équation, si vo = Vsat+ , des valeurs positives de vi n’auront aucun effet sur la
sortie. Pour inverser la sortie, vi doit diminuer de sorte que vp < 0. Donc
!
R1
vT L = −Vsat+ (4.23)
R2
Une même analyse peut être faite pour obtenir une équation similaire dans le cas où
vo = Vsat− .
vo
vT L vT H
vi
Un exemple d’application d’un circuit bistable est comme détecteur de niveau dans un
convertisseur analogique-numérique (figure 4.14).
0.5
t
0
−0.5
−1
0.5
t
0
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
−0.5
−1
t
0
−1
0.5
t
0
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
−0.5
−1
Par contre, si on utilise un convertisseur avec un circuit bistable, on peut éliminer les
erreurs, mais cela introduit un délai dans la conversion (figure 4.16).
0.2 t
0
−0.2
0.5
t
0
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
−0.5
−1
1kΩ
12V
−
vo
1µF +
2kΩ
−12V
1kΩ
Puisqu’il y a du feedback sur la borne positive, on doit analyser cas par cas. Il y a deux
vo = 12V vo = 12V
2kΩ 1kΩ
Circuit 1 vp Circuit 2 vn
1kΩ 1µF
1
vp = − 12 = −4 V
1+2
Cas 1
12
vo
8
vc
4
t
0
t1 t2
−4
−8
−12
Cas général
Dans le cas général, selon le circuit 4.20, si Vsat+ = Vsat− , alors la période d’oscillation
est donnée par l’équation 4.24.
12V
−
vo
C +
R2
−12V
R1
!
R1
T = 2τ ln 2 + 1 (4.24)
R2
Pour générer une onde triangulaire, on peut utiliser le circuit de la figure 4.21.
C
R2
− R1
+
v1
+ vo
−
La tension v1 est de forme triangulaire tandis que la tension vo est une onde carrée.
Étage 1 :
Ri
vo −
v1
+
Étage 2 :
R2
R1
v1 +
vo
−
vp − v1 vo − vp
!
R2 R
= ⇒ + 1 vp = vo + 2 v1 (4.25)
R1 R2 R1 R1
Puisque la borne négative est à terre, on compare vp avec vn = 0. La tension vp est zéro
lorsque
R
vo = − 2 v1 (4.26)
R1
ou, si on inverse,
R1 R
v1 = − vo ⇒ vT L = − 1 Vsat+ (4.27)
R2 R2
De même,
R1
vT H = V (4.28)
R2 sat−
Pour faire l’intégrale du premier étage, on choisi une condition initiale : par exemple,
vo = Vsat− . Zt Zt
1 1 V
v1 = − vo (t)dt = − Vsat− dt = − sat− t + Ci (4.29)
RC 0 RC 0 RC
La condition initiale est la tension vT L . On cherche le temps nécessaire pour que v1 = vT H :
Vsat− v − vT L
v1 = vT H = − t + vT L ⇒ t1 = RC T H (4.30)
RC Vsat−
La période est
vT H − vT L
T = 2RC (4.31)
Vsat+
si Vsat+ = Vsat− .
On peut modifier le circuit de la figure 4.21 pour obtenir une onde triangulaire dont la
valeur n’est jamais plus petite que 0. Si on ajoute une diode après la résistance R2 , comme
à la figure 4.24, la tension v1 sera toujours plus grande que 0.
C
R2 D1
− R1
+
v1
+ vo
−
1 R2
f = (4.33)
2RC R1