12BECKERSENEGALVOISIN
12BECKERSENEGALVOISIN
12BECKERSENEGALVOISIN
Charles Becker
Cette note brève accompagne un essai bibliographique substantiel, qui est à considérer comme une
ébauche et n’est pas exhaustif 1. Elle a été rédigée pour tenter de mettre en évidence un fait majeur qui
caractérise les relations des pays de la sous-région : l’existence ancienne et la permanence des
mouvements de population dans l’aire ouest-africaine. Dans un ensemble de textes évoquant les
rapports du Sénégal avec les pays voisins, il est nécessaire de prendre en considération les
phénomènes migratoires, d’en situer l’ancienneté, de noter les modifications selon leurs directions et
leur intensité.
Nous avons fait appel à des démographes, pour obtenir une description des mouvements et des flux
entre le Sénégal et les divers pays proches, au cours des cinquante dernières années. Une telle
contribution était en effet susceptible d’apporter des éléments d’appréciation utiles sur l’évolution des
rapports entre les États concernés, car beaucoup de migrations sont significatives de changements dans
les relations entre les pays ainsi que de problèmes intérieurs spécifiques à la zone de départ. L’étude
souhaitée devait surtout :
— évoquer les types d’immigration et d’émigration, selon les origines, les destinations ;
— situer ces migrations dans le contexte plus large d’un développement de départs vers des
destinations plus lointaines, après l’Indépendance ;
— évaluer le rôle d’accueil de migrants joué par le Sénégal après 1960 ;
— proposer surtout une quantification des flux migratoires à partir de données statistiques sur la
migration qui représente en principe une variable majeure pour les démographes.
Cette description statistique et périodisée des flux n’a pas été obtenue. Devant la difficulté de
disposer d’une mise au point démographique, on s’est interrogé à propos de la place réservée à la
collecte des données sur les migrations dans les enquêtes et recensements démographiques menés
après l’Indépendance. La note suivante part donc du constat des limites de l’information et des
données démographiques ou statistiques relatives aux migrations internationales — à l’émigration
comme à l’immigration — concernant l’aire sénégambienne, l’espace africain et les migrations
internationales en général.
Pour des raisons diverses qu’il conviendrait de détailler, il est très difficile de savoir le nombre de
Sénégalais habitant dans les pays voisins, de Sénégalais émigrés dans d’autres pays africains, en
Europe ou en Amérique. Il est également /p. 259/ malaisé de connaître avec une relative précision
statistique l’ampleur des arrivées de migrants au Sénégal, dans ses villes et ses campagnes.
1
Nous remercions Sylvie Bredeloup, Momar-Coumba Diop, Mohamed Mbodj, Christian Santoir, qui ont relu le
manuscrit et signalé certaines lacunes de cet essai bibliographique. Sylvie Bredeloup nous a communiqué
plusieurs références et a signalé qu’un travail bibliographique plus complet, consacré aux migrations
contemporaines, est en cours dans le cadre du programme de recherches mené par l’ORSTOM et l’IFAN sur les
migrations internationales. Les éléments du présent travail seront à confronter avec ceux qui ont été rassemblés
par l’équipe dirigée par Sylvie Bredeloup et Nelly Robin, pour aboutir éventuellement à une publication
commune d’une bibliographie plus complète, couvrant tous les aspects des migrations internationales
sénégambiennes.
4 Charles Becker
Par ailleurs, jusqu’à une période assez récente, la recherche historique s’est peu intéressé aux
dynamiques de populations, internes et externes (Prothero, 1968 ; Becker & Mbodj, 1994). Il s’agit
d’un domaine qui avait été peu exploré par les historiens de la région, alors que ces mouvements sont
pourtant un thème classique et fondamental de la démographie historique ; ici les phénomènes
migratoires n’ont suscité qu’un intérêt limité. Seuls les géographes ont peut-être davantage considéré
ces transformations démographiques et leurs conséquences sociales.
En fait, la collecte des informations spécifiques sur ces problèmes est restée très déficiente, surtout
après les indépendances. Une réflexion serait utile pour expliquer les raisons qui ont déterminé les
démographes, et aussi les autorités qui demandent et utilisent les données produites par ceux-ci, à
écarter ou à négliger la collecte de renseignements sur ces mouvements transfrontaliers. Seuls les
ministères de l’Intérieur ont été, à partir d’un certain moment, demandeurs de renseignements, ont
tenté d’élaborer des fichiers ainsi que des statistiques d’immigration et d’émigration. Ils ont également
instauré des législations particulières pour essayer de contrôler les mouvements d’immigration. Par
contre ils ont sans doute moins tenté de collecter et de fournir des données sur les migrations vers
l’étranger. Cependant des organismes internationaux (NationsUnies, OCDE) et des Instituts implantés
dans les pays du Nord (par exemple l’Office des Migrations Internationales ou l’Institut National
d’Études Démographiques en France) ont tenté de produire des données sur ces mouvements. Malgré
leur intérêt, ces sources restent insatisfaisantes et souvent contradictoires avec les données des pays de
départ. De ce fait « toute approche statistique est délicate et complexe » (Robin, 1992 : 6).
Il est donc aujourd’hui extrêmement difficile d’avancer des chiffres fiables sur le volume, les
étapes et la composition des flux migratoires en direction des pays frontaliers, des pays d’Afrique,
d’Europe, d’Amérique. De même le nombre et les provenances des immigrants installés au Sénégal ne
sont pas connus avec précision.
Cependant pour pallier certaines lacunes et les absences de documentation statistique satisfaisante,
nous avons effectué un inventaire bibliographique sur les migrations internationales sénégalaises.
Celui-ci veut fournir, à partir des références signalées, quelques repères pertinents pour situer les
relations actuelles des pays de l’Ouest Africain dans un cadre historique plus général, et pour souligner
le rôle majeur et structurant des migrations.
Pour caractériser les mouvements de population qui ont affecté l’aire sénégambienne, il est possible
d’utiliser les typologies classiques des migrations, résumées par Jean-Loup Amselle (1976), qui
opposent par exemple :
/p. 260/
Les divers mouvements de population connus en Sénégambie entrent dans l’une ou l’autre de ces
catégories, mais souvent dans plusieurs et les oppositions sont parfois moins nettes dans la réalité.
D’autre part, certaines migrations qui semblaient à l’origine correspondre à l’un ou l’autre de ces
types, se sont progressivement transformées. Ainsi lorsqu’on évoque aujourd’hui les migrations
toucouleur ou wolof, il est nécessaire de parler de processus et de réseaux migratoires très complexes,
aux destinations et aux motivations multiples, aux stratégies variables selon les époques et les groupes
sociaux.
Bien qu’il soit nécessaire de considérer globalement l’ensemble des phénomènes migratoires
affectant les sociétés et les groupes sociaux, en ne dissociant pas artificiellement les migrations
intérieures et les migrations internationales, nous proposons des éléments relatifs aux relations
internationales et aux espaces migratoires du Sénégal. Comme le montre la bibliographie, de
nombreuses études soulignent les liens des migrations internationales avec des dynamiques et des
mobilités internes, souvent fort anciennes, qu’il convient de connaître avec précision.
Nous suggérons des pistes en vue de l’élaboration d’une histoire des migrations internationales.
Nous donnons ainsi une liste d’un ensemble de thèmes, en signalant les phénomènes migratoires qui
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 5
ont affecté le Sénégal au cours de son histoire. La typologie générale évoquée dans le tableau
précédent permet de décrire commodément certains moments et aspects des migrations, et de
caractériser les mouvements humains du passé. Cependant une analyse qui prend en compte la durée,
et ne se limite pas à la situation d’un moment précis, montre que les destinations et les motivations
représentent les éléments fondamentaux lorsqu’on veut évoquer avec pertinence l’émigration ou
l’immigration au-delà des frontières.
La bibliographie manifeste que des données assez abondantes et diverses concernent le thème des
migrations et sont disponibles à partir des traditions historiques et de documents écrits divers
(archives, ouvrages). La connaissance immédiate et la mémoire des sociétés montrent qu’il s’agit en
fait d’un thème riche, où il est question des liens anciens et récents entre pays de la sous-région, puis
des liens avec le reste du continent, et avec d’autres parties du monde. Les aspects sociologiques,
économiques, géographiques et historiques sont sans doute assez privilégiés au détriment des aspects
strictement démographiques.
Ce thème permet assurément de souligner des continuités historiques car certains mouvements sont
anciens et comportent des échanges humains, économiques et culturels, qui ont duré. Parfois ils se sont
réorientés, en tenant compte de pratiques passées ou en privilégiant de nouvelles directions. Toujours
ils témoignent de dynamiques et de stratégies sociales, et manifestent avec force l’historicité des
sociétés africaines.
Les sources
Les sources sont diverses. Elles sont assez mal connues et parfois difficiles d’accès. Parmi les
documents écrits, on distingue les publications officielles (annuaires statistiques. recensements des
territoires, recensements des villes, ouvrages qui évoquent des enquêtes socio-démographiques ou
sociologiques, /p. 261/ réglementation et contrôle des migrations) et les documents d’archives
(rapports politiques. rapports des services, séries de statistiques de population). Les sources orales sont
très abondantes, mais restent très peu utilisées malgré leur intérêt : le souci des chercheurs pour opérer
leur collecte a été beaucoup trop limité par le passé et il faut espérer que les études à venir les
présenteront et les utiliseront davantage.
Les données statistiques ne sont pas absentes et on constate un intérêt variable pour l’évolution des
mouvements transfrontaliers durant la période coloniale, puis après l’indépendance. Celle-ci a été
parfois observée, suivie, quantifiée, contrôlée : ainsi durant le 20e siècle, la main-d’œuvre étrangère
intervenant dans la production arachidière est décomptée avec une certaine précision. Par ailleurs, de
manière pus générale, les mouvements entre les différents territoires de l’AOF ont été encouragés et
sont parfois assez bien décrits.
Les décomptes ou les recensements de la population non originaire ont été opérés avec un certain
soin et l’on est ainsi en mesure de tenter des descriptions assez précises des immigrations européenne,
libano-syrienne.
Cest surtout pendant les années qui suivent la seconde guerre mondiale que les annuaires
statistiques décrivent des situations avec détail. Les recensements des territoires et des villes
contiennent des données intéressantes sur les populations immigrantes. Par contre l’émigration est
assez peu prise en compte et les débuts des mouvements vers les pays du Nord sont mal connus.
Les sources sont abondantes sur les flux des navétanes, travailleurs saisonniers de l’arachide, leurs
types d’installation, et leur fixation éventuelle au Sénégal. À propos de l’arrivée des ressortissants des
îles du Cap-Vert, il existe également beaucoup de sources écrites. De même pour l’immigration
européenne qui, paradoxalement, a été assez peu étudiée sous ses aspects démographiques, et pour
l’immigration libano-syrienne, présentée dans plusieurs ouvrages, les documents peuvent donner lieu à
une ample moisson. Par contre les mouvements de départs sont moins bien couverts par les documents
écrits. Ainsi on ne connaît que peu de documents écrits évoquant les débuts des migrations provenant
du Fleuve, des pays wolof, des pays noominka et manjak, en direction des pays voisins et vers
l’Europe.
6 Charles Becker
Comme la quantification des mouvements migratoires est insuffisante, et qu’il est difficile
d’analyser leur ampleur de manière détaillée, la description et l’étude des migrations ne sont possibles
qu’à l’aide des sources non classiques de la démographie. Ainsi peut-on proposer le recours à des
documents divers comme :
— les traditions orales qui sont susceptibles de restituer des stratégies individuelles ou collectives,
et de décrire avec précision les modalités et les contrôles de la migration ;
— les documents d’archives qui sont utiles pour la période coloniale surtout, mais aussi
auparavant. Ceux-ci valent davantage pour toutes les immigrations de provenance non africaine, dont
un contrôle administratif était assuré, moins pour les départs de migrants africains qui ne sont pas
signalés dans des actes officiels témoignant d’un contrôle des migrations ;
/p. 262/
— la presse représente dès la fin de la seconde guerre mondiale une source non négligeable de
renseignements. Elle signale souvent l’existence de faits migratoires dont l’ampleur est difficile à
évaluer à partir de ces seuls témoignages ;
— les études académiques, dont certaines ont été retrouvées et sont signalées dans l’essai
bibliographique. Les méthodes qu’elles utilisent mettent à contribution divers types de sources et
apportent parfois des éléments statistiques.
L’absence d’informations et d’études sur cette période ne signifie pas que l’aire sénégambienne a
été inoccupée. Il est au contraire probable que les peuplements sont anciens et que le territoire a reçu
des immigrants venus du Nord. L’abandon du Sahara fertile au néolithique a signifié un glissement
vers le sud et d’importants mouvements de population qui ont affecté le Sénégal. Les traces et les
vestiges de ces immigrants, comme des occupants éventuels déjà présents durant le néolithique,
méritent d’être cherchés de manière plus assidue.
aux traditions orales. En effet, aussi bien sur la Vallée du Sénégal que dans les villages anciens du
pays sereer, des renseignements sont disponibles à propos des trajets et des familles migrantes.
/p. 263/
Les traditions relatives aux dynasties qui ont commandé les royaumes du centre-ouest et du nord-
ouest évoquent des migrations qui ont amené les ancêtres fondateurs dans l’espace sénégambien et qui
se rattachent souvent à la période dite protohistorique. Parmi ces migrations antérieures à l’arrivée des
Européens sur les côtes africaines, on connaît :
* celle des Deeñanke, sous la direction de Koli Tengela dont l’itinéraire migratoire est
impressionnant ;
* celle de la famille Faal ou Faamkunda qui commanda le Kajoor et le Bawol ;
* celle des Gelwaar d’origine malinke du Gaabu qui ont conquis le Siin et le Saalum ;
* celle de la famille Wagadu du Bawol, d’origine soninke qui a fourni les souverains avant
l’avènement de la dynastie Faal ;
* celle des Njaay du Jolof, des Ndaw du Namandiru, et des familles alliées dont les traditions
riches sont à peine explorées.
L’étude de ces migrations, qui ont donné lieu à des implantations de localités et à la création de
provinces ou de pays historiques, peut être développée, en se fondant sur les traditions orales
villageoises, dynastiques et familiales.
À partir du milieu du XVe siècle, les implantations européennes sur les côtes d’Afrique et de la
Sénégambie en particulier, sous la forme de comptoirs de commerce, accompagnent le développement
de la traite atlantique des esclaves. Les ressortissants de différents pays européens se sont installés
surtout le long de la côte où se trouvent les comptoirs principaux, et parfois sur les axes fluviaux
(Sénégal, Gambie, Casamance), avec des implantations plus modestes. Ces lieux de traite attirent des
populations provenant non seulement des arrière-pays immédiats, mais aussi de l’intérieur africain
(Mali). Les réseaux marchands africains, qui sont engagés dans la traite, se caractérisent par une
grande mobilité des hommes : ils créent ainsi de nombreuses localités sur les axes allaient des zones
de capture aux points de départ des esclaves pour “la migration forcée”.
À l’époque de la traite, le rôle de la Sénégambie est davantage celui d’un lieu de transit des captifs
que d’une zone de forte capture pour l’exportation, bien que les régions orientales et certaines
populations aient été plus fortement touchées.
Cependant les guerres internes et les conflits entre royaumes voisins ont des effets démographiques
notables, surtout sur le fleuve Sénégal, où l’on assiste au repli des populations vers la rive sud.
À la suppression du commerce des esclaves, des mouvements humains sont liés à la mise en place
du “commerce légitime”. Ce sont surtout des originaires des comptoirs et des familles métisses qui ont
une mobilité importante. Cependant la “libération des esclaves” a pu coïncider avec une forme de
“nouvelle servitude” : ainsi le régime des “engagés à temps” a permis la poursuite d’émigrations au-
delà de l’Océan.
/p. 264/
La fin de cette période correspond à la conquête coloniale qui dure pendant toute la seconde moitié
du XIXe siècle. Se développent alors des conflits annés et des résistances, qui signifient de grands
déplacements à l’intérieur du Sénégal. Ils entrainent aussi des mouvements d’émigration très amples,
en particulier le fergo omarien vers le Mali actuel.
8 Charles Becker
Des mouvements divers s’observent durant la période coloniale, avec des flux plus ou moins
abondants selon les moments. Il s’agit :
* des échanges à travers les territoires de l’AOF, comme les migrations de fonctionnaires. Le
Sénégal, avec Dakar comme capitale de l’AOF, représente une plaque tournante et accueille des
travailleurs nombreux. Pour les besoins de la construction du chemin de fer, une main d’œuvre
immigrante provenant du Mali est parvenue au Sénégal et s’y est souvent installée définitivement ;
* de mouvements transfrontaliers qui traduisent des rivalités entre colonies voisines. Ainsi le
franchissement des frontières entre le Sénégal, la Gambie ou la Guinée-Bissau et l’installation
définitive ou temporaire des populations ont constitué des stratégies face à des mesures jugées
favorables ou défavorables : ces faits ont connu une ampleur variable selon les circonstances ;
* des migrations militaires de durée et de destinations variables. Le recrutement et la mobilité des
tirailleurs ont été bien étudiés, aussi bien dans leurs aspects quantitatifs que qualitatifs ;
* des migrations rurales agricoles. Alors que le sud du Bassin arachidier a été au XXe siècle un
espace d’accueil pour de fortes migrations rurales internes, il a été également une terre d’accueil pour
des migrants navetaan venus surtout du Mali, mais aussi de la Haute-Volta et de la Guinée. Cette
conjugaison de migrations rurales internes et externes a provoqué dans certaines parties de la zone
arachidière une dynamique démographique et économique remarquable ;
* de la réoccupation de la rive nord du Sénégal par les populations qui avaient été refoulées au sud
de la Vallée. Celles-ci occupent alors les deux rives du Fleuve et pratiquent des migrations
saisonnières, plus longues voire définitives qui concernent les colonies du Sénégal et de Mauritanie ;
* des migrations aux motivations surtout religieuses ont amené au Sénégal des familles
mauritaniennes : elles prolongent des mouvements beaucoup plus anciens qui ont implanté des
groupes maures notables dans les royaumes wolof et sereer du Centre-Ouest sénégalais, depuis le XVe
siècle. Dans un sens opposé, des familles musulmanes sont parties du Sénégal au cours du XXe siècle,
vers les pays voisins ou dans l’ouest-africain (Nigeria, Ghana, Côte-d’Ivoire) où elles ont joué un rôle
notable dans le processus d’islamisation. Leur migration a cependant pu avoir des motivations autres
que religieuses ;
* des migrations commerciales diverses, avec l’arrivée par étapes de commerçants français et
surtout libano-syriens. Alors que les premiers s’installent davantage (mais pas exclusivement) dans les
grands centres urbains, les seconds se répartissent à travers tout le territoire du Sénégal ;
* des migrations cap-verdiennes dirigées vers les centres urbains, surtout Dakar, où les migrants
parviennent à trouver des formes d’insertion professionnelle spécifiques ;
/p. 265/
* du début de l’émigration des Manjak, Toucouleur et Soninke vers la France, avec un rôle de
relais joué par Dakar où la croissance urbaine a démarré.
Une analyse des mouvements par lieu ou pays d’origine, par cause, par date, par groupes de
migrants, serait indispensable, mais elle est difficile à réaliser à cause de l’insuffisance notoire des
sources statistiques. Cependant certaines migrations, qui prolongent parfois des courants anciens ou
qui se réorientent, sont assez bien connues et ont été étudiées par des non-démographes, comme
l’attestent les nombreux titres qui sont signalés.
On limite ici leur évocation aux mouvements d’immigration et d’émigration dont l’importance
numérique et socio-économique est perceptible. Il est délicat de distinguer les migrations des
ressortissants sénégalais et celles de non-nationaux, en raison de l’imprécision des déclarations
individuelles et des enregistrements officiels. Ainsi les cas de bi-nationalité, voire de tri-nationalité ne
sont pas rares, et il existe donc des possibilités d’utilisation de l’une des nationalités selon les
opportunités, en particulier lors d’opérations de recensement. En effet, depuis les indépendances,
certains groupes d’immigrants ont opté pour des naturalisations de fait dans les pays d’accueil, sans
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 9
renoncer à la nationalité d’origine. On peut trouver là une des causes de l’imprécision des
recensements à propos du nombre d’originaires des pays africains voisins.
Une diversité plus grande que lors de la période antérieure caractérise les dernières décennies.
Nous énumérons de manière lapidaire les principaux mouvements en privilégiant les lieux d’origine et
de destination, ainsi que les groupes de migrants.
— Les originaires du fleuve, ont développé des réseaux qui sont dirigés vers l’étranger (Afrique de
l’ouest, Afrique centrale, Afrique orientale, Europe). La réalité de ces migrations multidirectionnelles
est bien connue, mais leurs flux, leurs motivations et leurs réorientations successives le sont beaucoup
moins.
— Les migrations commerciales wolof, en particulier celles qui sont dirigées par la confrérie
musulmane murid sont également orientées vers l’étranger (Afrique occidentale et Afrique centrale,
Europe, Amérique). Leur étude reste encore fragmentaire.
— Les mouvements de ressortissants originaires d’Europe sont mieux connus : les flux, aisément
quantifiables, ont varié depuis l’Indépendance, mais leur description reste très partielle.
— Les migrations libano-syriennes depuis l’Indépendance sont remarquables par leurs
dynamiques, mais fort difficiles à cerner en raison de leur complexité et de leur amplitude
géographique.
— Les migrations très importantes en provenance de la Guinée se sont développées après
l’Indépendance. Elles ont suscité l’attention après une décennie d’indépendance, mais sont moins bien
observées et les mouvements de population entre le Sénégal et la Guinée, depuis la mort de Sékou
Touré, restent peu documentés.
/p. 266/
Cette énumération est sans doute laconique et il était possible de privilégier plus une présentation
des migrations selon leurs causes, leurs acteurs ou leurs motivations. Malgré l’existence d’une
littérature historique assez abondante, il subsiste des lacunes incontestables dans les travaux et de la
recherche sur les migrations internationales, dont les fondements historiques méritent d’être fortement
10 Charles Becker
et davantage pris en considération. Il apparaît surtout que le phénomène majeur de ces migrations reste
mal connu dans ses dimensions démographique et statistique, car peu de données spécifiques ont été
collectées à son sujet lors des recensements récents. Si des chiffres de plus en plus précis en ce qui
concerne la migration vers les pays du Nord sont avancés par les ministères chargés des migrations, on
sait encore peu de choses de l’ampleur des mouvements de population entre les pays de l’Afrique. Il
faut donc espérer la réalisation de travaux démographiques qui ne se limiteraient pas à un chiffrage des
flux, mais à une compréhension plus qualitative des migrations.
/p. 267/
Cette bibliographie a été compilée pour comprendre la manière dont les mouvements de population
entre le Sénégal et les pays voisins ont été décrits et analysés dans les travaux historiques et
démographiques disponibles. Nous faisons référence à tous ces travaux antérieurs dans les
propositions précédentes. Les choix opérés ont consisté à retenir presque exclusivement les études qui
contiennent des données, ou du moins des indications sur un flux ou un fait migratoire concernant le
Sénégal, donc sur les mouvements provenant de l’étranger ou dirigés du Sénégal vers des pays voisins
ou lointains. Les aspects qualitatifs, ainsi que les caractéristiques sociologiques ou économiques ont
donné lieu à des publications abondantes, dont certaines ont été omises ou écartées ici. On renvoie aux
bibliographies spécialisées sur les mouvements migratoires, où sont cités de nombreux documents
généraux dont le contenu concerne parfois en partie l’aire sénégambienne. De même, dans la
production écrite (ouvrages, travaux académiques, articles, rapports), très abondante dans les pays du
Nord qui ont accueilli et qui tentent aujourd’hui de contrôler davantage les migrations, on ne cite
qu’un petit nombre des documents qui souvent ne concernent que partiellement la migration
sénégalaise.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 11
Bibliographie
ADAMS Adrian
1977 Le long voyage des gens du Fleuve. Paris, Maspéro : 226 p.
1985 La terre et les gens du Fleuve. Paris, L’Harmattan : 243 p.
ADEPOJU Aderanti
1988 « International migration in Africa south of the Sahara ». In APPLEYARD R.T. (ed),
International Migration Today, vol.1, Trends and Prospects. Paris, UNESCO.
1990 « State of the Art Review of Migration in Africa » [: 3-41]. Dans UEPA, Conference on the role
of migration in African development : issues and policies for the 90s. Nairobi, 24-28 février
1990. Commissioned Papers. Dakar, UEPA : 313 p.
AIDELF
1988 Les migrations internationes. Problèmes de mesure, évolutions récentes et efficacité des
politiques. (Séminaires de Calabre (8-10 septembre 1986). Paris, AIDELF : IX-512 p.
12 Charles Becker
AMIN Samir
1974 « Les migrations contemporaines en Afrique de l’Ouest » [: 3-64]. Dans AMIN Samir, FORDE
Daryll (eds), Les migrations en Afrique de l’Ouest / Modern Migrations in Western Africa.
London, IAI & Oxford Univ. Press : XIV-426 p.
AMIN Samir, FORDE Daryll (eds)
1974 Les Migrations en Afrique de l’Ouest / Modern Migrations in Western Africa. Travaux
présentés et discutés au onzième séminaire africain international, Dakar, avril 1972. London,
IAI & Oxford Univ. Press : XIV-426 p.
AMOUSSOU Koffi
1975 L’immigration des travailleurs sénégalais en France. Paris VII, Univ. Paris : 50 p. (Diplôme
d’Études Approfondies).
1976 L’immigration noire en France depuis 1945. Le cas du Sénégal. Paris, Univ. Paris VIII : 225 p.
dactylogr. (Thèse de 3e cycle).
AMSELLE Jean-Loup
1976 « Aspects et significations du phénomène migratoire en Afrique » [: 9-37]. Dans AMSELLE
Jean-Loup (éd), Les migrations africaines. Réseaux et processus migratoires. Paris, Maspero :
126 p.
AMSELLE Jean-Loup (éd)
1976 Les migrations africaines. Réseaux et processus migratoires. Paris, Maspero : 126 p.
ANDRADE Elisa
1973 Les Îles du Cap-Vert: de l’esclavage à l’émigration “spontanée” (les migrations capverdiennes
à Dakar). Dakar, Nations Unies-IDEP : 243 p.
Anonyme
1960 Les Hommes du Fouta Toro. 1. Historique. 2. Démographie. 3. Organisation sociale. 4.
Systèmes économiques traditionnels. 5. Niveaux de vie. Saint-Louis, MAS, 5 fasc. multigr. :
10 p., 21 p., 9 p., 66 p., 91 p. (Bull. MAS 121).
ANTOINE Philippe
1991 « Croissance urbaine et insertion des migrants dans les villes africaines ». Étude de la
population Africaine, 6 : 78-94.
/p. 269/
ANTOINE Philippe, SAVANÉ Landing
1990 « Urbanisation et migration en Afrique » [: 55-81]. Dans UEPA, Conference on the role of
migration in African development : issues and policies for the 90s. Nairobi, 24-28 février 1990.
Commissioned Papers. Dakar, UEPA : 313 p.
ASMAR M.
1984 Émigration libanaise et développement en Afrique Occidentale française. Rabieh, Univ.
Libanaise (Mémoire de DEA, Sociologie du Développement).
BA Abdou Rahmane
1984 Le Takrur des origines à la conquête par le Mali. VIe ? - XIIIe siècles. Paris, Univ.
Paris VII : 292 p. (Thèse de 3e cycle d’histoire).
BA Cheikh
1980 « Le Nord du Sénégal » [: 120-146]. Dans C OLVIN L. G. et al., Les migrants et l’économie
monétaire en Sénégambie. s.l.n.d. Dakar multigr.
1981 « Northern Senegal » [: 113-135]. In COLVIN L. G. et al., The Uprooted of the Western Sahel.
New York, Praeger.
1986 Les Peul du Sénégal. Étude géographique. Dakar/Abidjan/ Lomé, NEA : 394 p., 9 cartes h.t.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 13
BA Fama Hanne
1987 « Migrations et développement dans la vallée du fleuve Sénégal » [: 249-282]. Dans JEMAI
Hedi (éd.), Population et développement en Afrique. Dakar, CODESRIA : 390 p..
BALDÉ Mamadou Saliou
1970 Les migrations rurales vers la zone arachidière orientale (terres neuves de Koungheul), tome
II. Dakar, Secrétariat d’État auprès du Premier Ministre chargé du Plan, Direction de
l’Aménagement du Territoire : 96 p., multigr.
1976 « Un cas typique de migration interafricaine : l’immigration des Guinéens au Sénégal » [: 63-
98]. Dans AMSELLE Jean-Loup (éd.), Les migrations africaines. Paris, Maspéro.
BARRY Boubacar
1972 Le royaume du Waalo. Le Sénégal avant la conquête. (Préface de Samir AMIN ). Paris,
Maspéro : 393 p.
1985 Le royaume du Waalo. Le Sénégal avant la conquête. (Préface de Samir AMIN ). Nouvelle
édition revue et augmentée d’une postface. Paris, Karthala : 421 p.
1980 « Anthropologie économique de la Sénégambie du XVe au XIXe siècle » [: 25-61]. Dans COLVIN
L. G. et al., Les migrants et l’économie monétaire en Sénégambie. s.l.n.d. Dakar multigr.
1981 « Economic Anthropology of Precolonial Senegambia from the fifteenth through the nineteenth
Century » [: 27-57]. In COLVIN L. G. et al., The Uprooted of the Western Sahel. New York,
Praeger.
1984 La Sénégambie du XVe au XIXe siècle. Traite Négrière, Islam et Conquête coloniale. Dakar,
Univ. Dakar, FLSH : 520 p.
1988 La Sénégambie du XVe au XIXe siècle. Traite Négrière, Islam, Conquête coloniale. Paris,
L’Harmattan : 432 p., bibliogr., cartes, ill., 17 pl. h.t. (Racines du présent).
BATHILY Abdoulaye
1985 Guerriers, tributaires et marchands. Le Gajaaga (ou Galam) le “Pays de l’Or”. Le
développement et la régression d’une formation économique et sociale sénégalaise (c. 8e-19e
siècle). Dakar, Univ. Dakar, FLSH : 3 vol. : 4-358 p. et cartes h.t., 371 p., 228 p. + Errata et
addenda. (Thèse d’État).
1989 Les portes de l’or. Le royaume de Galam (Sénégal) de l’ère musulmane au temps des négriers
(VIIIe - XVIIIe siècle). Paris, L’Harmattan : 379 p. (Thèse publiée).
/p. 270/
1986 « La traite atlantique des esclaves et ses effets économiques et sociaux en Afrique : le cas du
Galam, Royaume de l’Hinterland Sénégambien au dix-huitième siècle ». Journal of African
History, 27, 2 : 269-293.
BATSCH Christophe
1973 Un rouage du colonialisme : L’École normale d’instituteurs William Ponty. Paris, Univ.
Paris VII : 97 p. (Mémoire de Maîtrise).
BECKER Charles
1982 Les conditions écologiques et la traite des esclaves en Sénégambie : “Climat”, “Sécheresse”,
“Famines”, “Épidémies” aux 17e et 18e siècles. Kaolack, chez l’auteur : 58 p., multigr. (Table
Ronde “Famines, sécheresse et État”, Paris, décembre 1982).
1984 « Que sait-on des peuplements anciens de la Sénégambie ? ». Communication au Colloque de
l’Association Ouest-Africaine d’Archéologie. Nouakchott : 23 p.
1986 « Conditions écologiques, crises de subsistance et histoire de la population à l’époque de la
traite des esclaves en Sénégambie (17e-18e siècle) ». Revue canadienne des Études africaines,
20, 3 : 357-376.
1986 « Notes sur les chiffres de la traite atlantique française au XVIIIe siècle ». Cahiers d’Études
africaines, 26, 4, (104) : 633-679.
1986 « Notes sur les conditions écologiques en Sénégambie aux 17e et 18e siècles ». African Economic
History, 15 : 167-216.
14 Charles Becker
1988 « Les effets démographiques de la traite des esclaves en Sénégambie. Esquisse d’une histoire
des peuplements du XVIIe à la fin du XIXe siècle ». Dans D AGET Serge (éd.), De la traite à
l’esclavage du XVIIIe au XIXe siècle. Tome II. Nantes-Paris, CRHMA - SFHOM : 70-110.
BECKER Charles, DIOUF Mamadou, MBODJ Mohamed
1987 « L’évolution démographique régionale du Sénégal et du Bassin Arachidier (Sine-Saloum) au
vingtième siècle, 1904-1976 » [: 76-94]. Dans CORDELL Dennis D., GREGORY Joel W. (eds),
African Population and Capitalism. Historical Perspectives. Boulder/London, Westview
Press : 302 p.
BECKER Charles, MARTIN Victor
1975 « Kayor et Baol : Royaumes sénégalais et traite des esclaves au XVIIIe siècle » [: 270-300].
Dans E MMER Pierre, METTAS Jean, NARDIN Jean-Claude (éds), La Traite de Noirs par
l’Atlantique : Nouvelles approches. Paris, Société Française d’Histoire d’Outre-Mer : 390 p. (n°
spécial de la Revue française d’Histoire d’Outre-Mer, 62, 226/227).
1982 « Kayor and Baol : Senegalese Kingdoms and the Slave Trade in the eighteenth Century. »
[: 100-125]. In INIKORI Joseph E. (ed), Forced Migration. The impact of the export Slave Trade
on African Societies. London, Hutchinson University Library : 349 p.
BECKER Charles, MBODJ Mohamed
1994 « Perspectives historiques » [: 31-58]. Dans CHARBIT Yves, NDIAYE Salif (éds), La population
du Sénégal, Dakar-Paris, DPS-CERPAA : VIII-618 p.
1994 « Dynamiques régionales au XXe siècle » [: 485-504]. Dans CHARBIT Yves, NDIAYE Salif
(éds), La population du Sénégal, Dakar-Paris, DPS-CERPAA. (sous presse).
BERGUES Hélène
1973 « L’immigration de travailleurs Africains noirs en France et particulièrement dans la région
parisienne ». Population, 28, 1 : 59-79.
BONHOURE RENALDO Claudine
1973 La Sénégambie à la fin du 18e siècle. Paris, Univ. Paris I-CRA : 99 p. (Mémoire de maîtrise
d’histoire).
/p. 271/
BOP Codou
1978 L’évolution de la politique d’émigration de la France depuis 1960 : le cas du Mali, de la
Mauritanie et du Sénégal. Paris, Univ. Paris VII : 131 p. (Mémoire de Maîtrise).
BOULÈGUE Jean (avec la collab. de Xavier GUILLARD)
1989 Les Luso-africains de Sénégambie. XVIe-XIXe siècles. Lisboa, Ministério da Educação, Instituo
de Investigação Científica Tropical/Univ. Paris I, CRA : 120 p.
BOUTILLIER Jean-Louis
1968 « Les captifs en A.O.F. (1903-1905) ». Bulletin IFAN, B 30, 2 : 513-535.
BOUTILLIER Jean-Louis, CANTRELLE Pierre, CAUSSE J., LAURENT C., N’DOYE Thianar
1962 La Moyenne Vallée du Sénégal. (Étude socio-économique). s.l. Paris, PUF : 20+368 p., 8 pl.
photo. h.t., 1 carte h.t.
BRASSEUR Gérard, SAVONNET Georges
1960/61 Cartes ethno-démographiques de l’Afrique Occidentale. Feuilles N° 2. Dakar, IFAN : 4
cartes et notices de présentation : 34 p.
BREDELOUP Sylvie
1992 « Itinéraires africains de migrants sénégalais ». Hommes et Migrations, 1160 : 16-22.
1993 « Les migrants du fleuve Sénégal : À quand la “Diams’pora” ? ». Revue Européenne des
Migrations Internationales, 9, 1 : 67-93.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 15
1994 « Les diamantaires de la vallée du Sénégal ». Dakar, ORSTOM : 8 p. multigr. (à paraître dans
FAURÉ Yves A. (éd), Entreprises en Afrique, Paris, Karthala.
BRENIER Henri
1930 Le problème de la population dans les colonies françaises. Lyon : 55 p. (Chronique sociale de
France).
BROCKERHOFF Martin
1990 « Rural-to-urban Migrations and Child Survival in Senegal». Demography, 27, 4 : 601-16.
BROOKS George E.
1975 « Peanuts and colonialism. Consequences of the commercialization of peanuts in West Africa ».
Journal of African History, XVI, 1 : 29-54.
BRUNEAU Jean-Claude
1979 La croissance urbaine dans les pays tropicaux. Ziguinchor en Casamance. Une ville moyenne
du Sénégal. Talence, CEGET : 163 p., 6 planches illustrat. (Thèse de 3e cycle soutenue en 1975,
publiée).
BULLETIN DE L’IFAN
1960 Numéro spécial avec les communications dans la section Sciences Humaines, au 7e Congrès des
Africanistes de l’Ouest, Accra, 5-12 avril 1959, sur le thème “L’étude des migrations en Afrique
de l’Ouest”. Bulletin IFAN, XXII, 3-4 : 369-530.
CAMARA Camille
1968 Saint-Louis du Sénégal. Évolution d’une ville en milieu africain. Dakar, IFAN : 292 p., 21 fig.,
63 photogr., carte h.t.
CAMPAL Alexis
1981 L’évolution de la population de Dakar de 1955 à 1976. Mise au point. Dakar : 99 p., 2 cartes
h.t. (Mémoire de maîtrise d’histoire).
CAMPUS Aurora, PERRONE Luigi
1990 « Senegalesi e Marocchini : inserimento nel mercato del lavoro e progetti migratori a
confronto ». Studi Emigrazione/Études Migrations, 27, 98 : 191-220.
/p. 272/
CARREIRA A., MEREILES A.M. de
1960 « Quelques notes sur les mouvements migratoires des populations de la province portugaise de
Guinée ». Bulletin IFAN, B., 12, 3-4 : 379-392.
CHASTANET Monique
1976 L’État du Gajaga de 1818 à 1858 face à l’expansion commerciale française au Sénégal. Paris,
Univ. Paris I : 233 p + LXX. (Mémoire de maîtrise d’histoire).
CHATAIGNIER Abel
1963 « Les populations du Cercle de Kédougou ». Bulletins & Mémoires Société Anthropologie
Paris, 5, XIe série : 87-111 (Cahiers du CRA-MH, 1).
CISSÉ Sekna
1981 Évolution de la population à Tambacounda 1915-1976. Essai d’interprétation. Dakar, Univ.
Dakar : 85 p., 12 tabl., 11 graph., 4 cartes. (Mémoire de maîtrise de géographie).
COLVIN Lucie Gallistel
1980 « Emploi et migration en Sénégambie coloniale. » [: 62-85]. Dans C OLVIN L. G. et al., Les
migrants et l’économie monétaire en Sénégambie. s.l.n.d. Dakar multigr.
1981 « Labor and Migration in Colonial Senegambia. » [: 58-80]. In C OLVIN L. G. et al., T h e
Uprooted of the Western Sahel. New York, Praeger.
16 Charles Becker
1980 « La Gambie. » [: 326-352]. Dans COLVIN L. G. et al., Les migrants et l’économie monétaire en
Sénégambie. s.l.n.d. [Dakar] multigr.
1981 « The Gambia » [: 287-313]. In COLVIN L. G. et al., The Uprooted of the Western Sahel. New
York, Praeger.
1980 « La migration et les mesures publiques à adopter en Sénégambie. » [: 353-388]. Dans COLVIN
L. G. et al., Les migrants et l’économie monétaire en Sénégambie. s.l.n.d. [Dakar] multigr.
1981 « Migration and Public Policy in the Senegambia. » [: 317-343] . In C OLVIN L. G. et al., The
Uprooted of the Western Sahel. New York, Praeger.
1980« Le Sénégal ». [: 86-119]. Dans COLVIN L. G. et al., Les migrants et l’économie monétaire en
Sénégambie. s.l.n.d. [Dakar] multigr.
1981 « Senegal ». [: 83-112]. In COLVIN L. G. et al., The Uprooted of the Western Sahel. New York,
Praeger.
C OLVIN Lucie Gallistel, BA Cheikh, B ARRY Boubacar, FAYE Jacques, HAMER Alice, SOUMAH
Moussa, SOW Fatou
1980 Les migrants et l’économie monétaire en Sénégambie. Rapport final de l’étude sur les
migrations en Sénégambie. Agence des États-Unis pour le développement
international/Université de Maryland Baltimore County. s.l.n.d. Dakar : 8 + 398 + 32 p., ill.,
multigr.
1981 The Uprooted of the Western Sahel. Migrants’ Quest for Cash in the Senegambia. New York,
Praeger : 14 + 386 p., bibliogr. : 344-85.
CONDÉ Julien
1984 « A Socio-Economic Survey of Malian, Mauritanian and Senegalese Immigrants Resident in
France ». International Migration, 22, 2 : 144-51.
CONDÉ Julien, DIAGNE Pap Syr, OUAIDOU N. G.
1986 Les migrations internationales sud-nord. Une étude de cas : les migrants maliens, mauritaniens
et sénégalais de la vallée du fleuve Sénégal en France. Paris, OCDE : 154 p. (Textes du centre
de développement).
CORMIER Marie-Christine
1985 « Les jeunes Diola face à l’exode rural ». Cahiers ORSTOM, Sciences Humaines, 21 2-3 : 267-
273.
CRÉPY Ghislaine de
1980 « Récentes observations sur l’émigration chez les Bassari ». Dans GESSAIN Monique,
L ESTRANGE Marie-Thérèse (éds), Tenda 1980. Badyaranké, /p. 273/ Bassari, Bedik, Boïn,
Coniagui. Paris, Société des Africanistes : 45-52. (Mémoire de la Société des Africanistes).
CROS Claude
1965 Les migrations relatives au peuplement du delta du fleuve Sénégal (opération des 30.000 ha).
Campagne de recrutement 1965-66. Enquête socio-économique. Dakar, Ministère du Plan et du
Développement, Aménagement du Territoire, multigr.
1965 Rapport de travail sur les migrations au Sénégal. Dakar, Univ. Dakar : 63+X p., graphiques et
tableaux, bibliographie. (Thèse de doctorat en Sociologie).
1968 Le degré de fixation en milieu urbain de la population des habitations à loyer modéré de Dakar
au Sénégal. Dakar, Ministère du Plan et du Développement, Direction de l’Aménagement du
Territoire.
1968 Les migrations rurales vers la zone arachidière orientale (Sénégal 1967). Dakar, Ministère du
Plan et du Développement, Direction de l’Aménagement du Territoire : 89 p., Annexes : 44 p.,
graphiques et tableaux h.t.
CRUISE O’BRIEN Rita
1972 « Lebanese Entrepreneurs in Senegal : Economic Integration and the Politics of Protection ».
Cahiers d’Études africaines, 57 : 95-115.
1972 White Society in Black Africa : The French of Senegal. London, Faber & Faber/Evanston,
Northwestern Univ. Press : 320 p.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 17
CURTIN Philip D.
1971 « Jihad in West Africa : early phases and inter-relations in Mauritania and Senegal ». Journal of
African History, XII, 1 : 11-24.
1971 « Pre-colonial trading networks and traders : the Diakhanké » [ :228-239]. Dans MEILLASSOUX
Claude (éd), The Development of Indigenous Trade & Markets in West Africa. Oxford,
IAI/Oxford Univ. Press : X-444 p..
1975 « Measuring the Atlantic Slave Trade » [: 107-128]. In ENGERMAN Stanley L., GENOVESE
Eugene D. (eds), Race and Slavery in the Western Hemisphere. Quantitative Studies. Princeton,
Princeton Univ.Press : XV-556 p.
1975 Economic Change in Precolonial Africa. T. I Senegambia in the Era of the Slave Trade.
Madison, Wisconsin Univ. Press : XXIX-363 p.
1975 Economic Change in Precolonial Africa. T. II Supplementary Evidence. Madison, Wisconsin
Univ. Press : XI-150 p.
1978 « Postwar Migrations in Sub-Saharan Africa. » [ 188-198]. In M CN EILL William H., ADAMS
Ruth S. (eds), Human Migration : Patterns and Policies. Bloomington, Indiana Univ. Press.
1981 « The Abolition of the Slave Trade from Senegambia. » [ 83-97]. In W ALWIN James, ELTIS
David (eds), The Abolition of Atlantic Slave Trade. Madison, Wisconsin Univ. Press.
DABBADIE Jacques
1968 La population française de Dakar. Étude géographique. Dakar, Univ. Dakar : 68 p., 7 photogr.,
12 cartes et graphiques, bibliographie.
DAGET Serge (éd.)
1988 De la traite à l’esclavage du XVIIIe au XIXe siècle. Nantes-Paris, CRHMA - SFHOM. Tome 1,
du Ve au XVIIIe siècle : 551 p., Tome 2, du XVIIIe au XIXe siècle : 733 p.
DAUM Christophe et al.
1992 L’immigration ouest-africaine en France : une dynamique nouvelle dans la vallée du fleuve
Sénégal. Rapport final de l’étude migrants et développement. Paris, Institut Panos : 138 p.
/p. 274/
DAVID Philippe
1980 Les Navétanes. Histoire des migrants saisonniers de l’arachide en Sénégambie des origines à
nos jours. Dakar/Abidjan, NEA : 527 p., 8 planches photogr.
DAVIES K. G.
1975 « The Living and the Dead : White Mortality in West Africa, 1684-1732. » [: 83-98]. In
E NGERMAN Stanley L., GENOVESE Eugene D. (eds), Race and Slavery in the Western
Hemisphere. Quantitative Studies. Princeton, Princeton Univ. Press : XV-556 p.
DAVIS Shelby C.
1934 Reservoirs of Men. A History of French Black Troops of French West Africa. Chambery, réédité
à Westport, 1970. (Philosophy Dissertation).
DELAUNAY Daniel
1984 De la captivité à l’exil. Histoire et démographie des migrations paysannes dans la Moyenne
Vallée du fleuve Sénégal. Paris, ORSTOM : 217 p., 19 tabl., 7 graph. (Travaux et documents,
n° 174).
DÉLÉGATION GÉNÉRALE À LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
1967 Afrique Noire, Madagascar, Comores. Démographie comparée. Paris, DGRST, 2 tomes,
pagination multiple.
DELERM Robert
1964 « La population noire en France ». Population, 19, 3 : 515-528.
18 Charles Becker
DEROU Jean
e
1974 L’émigration africaine aux Antilles au XIX siècle. (1848-1862). Paris, Univ. Paris VII.
(Mémoire de maîtrise d’histoire).
DESBORDES Jean-Gabriel
1938 L’immigration libano-syrienne en Afrique Occidentale Française. Poitiers, Renault : 208 p.
(Thèse).
DESSERTINE André
[1967] Kaolack. Un port secondaire de la côte occidentale d’Afrique. Étude historique, juridique et
économique des origines à 1958. Kaolack, Chambre de commerce : 192 p.
DIALLO Ibrahima Papa
1968 Le groupe émigré des Guinéens à Dakar. Dakar, Univ. Dakar : 52 p. (Mémoire de maîtrise de
sociologie).
1972 Migrations frontalières. Enquêtes en milieu urbain sénégambien (1970-71). Dakar, Nations
Unies/IDEP : 153 p. multigr.
1973 Les migrations frontalières entre le Sénégal et la Gambie. Dakar, Nations-Unies/IDEP, multigr.
1975 L’immigration des Guinéens à Dakar: problèmes d’intégration d’une minorité étrangère. Lille,
Univ. Lille (Thèse de doctorat).
DIALLO Thierno
1972 « Origine et migrations des Peuls avant le XIXe siècle ». Annales de la Faculté des Lettres et
Sciences Humaines, 2 : 121-193..
DIARRA Fatoumata Agnès
1969 Relations inter-raciales et inter-ethniques au Sénégal. Dakar, Nouvelles Éditions Africaines.
DIARRA Souleymane
1971 « La population du Sénégal ». Bulletin IFAN, B 33, 3 : 642-657.
DIOP Abdoulaye Bara
1960 « Enquête sur la migration Toucouleur à Dakar ». Bulletin IFAN, B 22, 3-4 : 393-418.
1960 L’immigration toucouleur à Dakar. s.l. MAS, Bull. n° 119, 98 p. multigr.
/p. 275/
1965 Société Toucouleur et migration. L’immigration Toucouleur à Dakar. Dakar, IFAN : 232 p., 16
fig., 2 cartes h.t. (Initiations et Études, n° 18).
DIOP Adama
1987 « Problématique de la mise en place du peuplement dans l’aire Sénégambienne, de la période
protohistorique aux premières formations étatiques ». Communication au 2e Congrès
international de démographie historique, Paris 4-6 juin : 19 p., multigr.
DIOP Amadou Moustapha
1981 Tradition et adaptation dans un réseau de migration sénégalais : la communauté manjak de
France. Paris, EHESS. (Thèse de 3e cycle).
1982 « La diaspora manjak en France. Relations avec le milieu d’origine ». Notes Africaines, 176 :
103-109.
DIOP François Pathé
1983 Les migrations interrégionales : structures et tendances. Dakar, Bureau national du
Recensement et Direction de l’Aménagement du territoire : 70 p.
1985 « Migrations internes, nuptialité et fécondité » [: 73-104]. Dans CHARBIT Yves, GUEYE
Lamine, N DIAYE Salif, (éds). Nuptialité et fécondité au Sénégal. Paris, INED-Presses
Universitaires de France : 148 p..
DIOP François Pathé, DIENG O.
1985 Les migrations rurales au Sénégal. Effets sur les structures agraires. Rome, FAO.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 19
DIOP Marième
1989 « Un exemple de non insertion urbaine : le cas des migrantes saisonnières de basse Casamance
à Dakar » [: 79-89]. Dans ANTOINE Philippe, COULIBALY Sidiki (éds.), L’insertion urbaine des
migrants en Afrique. Paris, ORSTOM.
DIOP Momar Coumba
1979 Analyse de la population expulsée du Sénégal de 1948 à 1978. Dakar : 72 p., multigr.
DIOUF Pape Demba, GUILMOTO Christophe Z.
1994 Démographie et développement dans la moyenne vallée du Sénégal. Présentation des enquêtes
de 1992-93, premiers résultats et analyse typologique des ménages. Dakar, DPS-
ORSTOM : 80 p.
DRESCH Jean
1950 « Villes d’Afrique Occidentale ». Cahiers Outre-Mer, 3, 11 : 200-230.
DUBOIS Jean-Paul
1971 L’émigration des Sérer vers la zone arachidière orientale. Contribution à l’étude de la
colonisation agricole des Terres neuves au Sénégal. Dakar, ORSTOM : 204 p., multigr.
1975 « Les Serer et la question des terres neuves au Sénégal ». Cahiers ORSTOM, Sciences
Humaines, 12, 1 : 81-120.
DUBRESSON Alain
1975 « Les travailleurs soninké et toucouleur dans l’Ouest parisien ». Cahiers ORSTOM, Sciences
Humaines, 12, 2 : 189-208.
DUPIRE Marguerite
1963 « Matériaux pour l’étude de l’endogamie des Peul du Cercle de Kédougou (Sénégal oriental) ».
Bulletins & mémoires Société Anthropologie Paris, 5, 11e s. : 223-298. (Cahiers CRA-MH, 2).
/p. 276/
EBIN Victoria
1992 « À la recherche de nouveaux “poissons”. Stratégies commerciales mourides par temps de
crise ». Politique Africaine, 45 : 86-99.
1993 « Les commerçants mourides à Marseille et à New York. Regards sur les stratégies
d’implantation » [: 101-123]. Dans GRÉGOIRE Emmanuel, L ABAZÉE Pascal (éds), Grands
commerçants d’Afrique de l’Ouest. Logiques et pratiques d’un groupe d’hommes d’affaires
contemporains. Paris, Karthala-ORSTOM : 263 p.
ECHENBERG Myron J.
1975 « Paying the Blood Taxe : Military Conscription in French West Africa, 1914-1929 ». Revue
canadienne des Études africaines, 9, 2 : 171-92.
1980 « Les migrations militaires en Afrique occidentale française 1900-1945 ». Revue canadienne
des Études africaines, 14, 3 : 429-450.
1985 « “Morts pour la France” : the African Soldier in France during the Second World War ».
Journal of African History, 26, 4 : 373-380.
1986 « Slaves into Soldiers : Social Origins of the Tirailleurs Sénégalais » [: 311-333]. In LOVEJOY
Paul E. (ed.), Africans in Bondage : Studies in Slavery and the Slave Trade. (Essays in Honor of
Philip D. Curtin). Madison, Wisconsin Univ. Press : XII-378 p, index.
1987 « “Faire du Nègre”. Military Aspects of Population Planning in French West Africa, 1920-
1940. ». [: 95-108]. In CORDELL Dennis D., GREGORY Joel W. (eds), African Population and
Capitalism : Historical Perspectives. Boulder/London, Westview Press.
ELKAN W.
1976 Rural Migration, Agricultural Practice and Resettlement in Senegal. Durham, University of
Durham : 37 p. (Working Paper n° 4, Department of Economics).
20 Charles Becker
GREGORY Joel W.
1977 « Pitfalls and Potential in Retrospective Survey Data for the Historical Study of African
Migration » [: 23-44]. In FYFE Christopher, MC M ASTER D. (eds.), African Historical
Demography. Volume I. Edinburgh, Centre of African Studies : 471 p.
GUEYE Cheikh
1986 Analyse spatiale des migrations internes au Sénégal 1960-1980. Louvain, Univ. Louvain :
112 p. (Thèse de démographie).
1989 « Migrations inter-régionales au Sénégal ». Historiens Géographes, 4-5 : 24-33.
GUEYE Mbaye
1962 La traite des Noirs au Sénégal de la fin du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Dakar, Univ.
Dakar : 173 p., 1 carte. (Mémoire de DES d’histoire).
GUILMOTO Christophe Z.
1991 « Démographie et développement dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal », communication
présentée au séminaire ENSEA-ORSTOM Croissance démographique et stratégie de
développement en Afrique. Abidjan : 13 p., multigr.
1994 « Démographie et développement dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal » [: 403-417].
Dans KOFFI N’guessan, GUILLAUME Agnès, VIMARD Patrice, ZANOU Benjamin (éds), Maîtrise
de la croissance démographique et développement en Afrique. Séminaire International ENSEA-
ORSTOM, Abidjan, 26-29 novembre 1991. Paris, ORSTOM : 435 p.
HAMER Alice
1980 « Les femmes diolas et la migration : étude de cas. » [: 204-228]. Dans COLVIN L. G. et al., Les
migrants et l’économie monétaire en Sénégambie. s.l.n.d. [Dakar] multigr.
/p. 279/
1981 « Diola Women and Migration : A Case Study. » [: 183-203]. In C OLVIN L. G. et al., The
Uprooted of the Western Sahel. New York, Praeger.
HANCE William A.
1970 Population, migration and urbanization in Africa. New York /London, Columbia Univ.
Press : XV-451 p.
HANSON John
1989 Umarian Karta (Mali, West Africa) in the late nineteenth century : dissent and revolt among the
Futanke after Umar Tal’s holy war. East Lansing, Michigan State Univ. : Ph. D. Thesis.
1994 « Islam, Migration and the political Economy of meaning : Fergo Nioro from the Senegal River
Valley, 1862-1890 ». Journal of African History, 35, 1 : 37-60.
HAUT COMMISSARIAT DE L’AOF
1950 Annuaire Statistique de l’Afrique Occidentale Française. Édition 1949. Tome I. Paris, Impr.
Nationale : VIII-355 p.
1951 Édition 1951. Tome II. Paris, Impr. Nationale : 477 p.
H AUT C OMMISSARIAT DE L’AOF. Direction des Services de la Statistique Générale et de la
Mécanographie
1956 Annuaire statistique de l’Afrique Occidentale Française. Années 1950 à 1954. Volume 5 tome
1. Paris, Impr. Servant-Crouset : 337 p.
HAUT COMMISSARIAT DE L’AOF. Service de la Statistique Générale
1951 Recensement de la population non autochtone de l’Afrique Occidentale Française en juin 1951.
Dakar : 2-X-69 p.
1955 Recensement de la population non autochtone de l’Afrique occidentale française en juin 1951.
Dakar, in-4 : X-69 p., tabl., cartes.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 23
MARK Peter A.
1976 Economic and religious Change among the Diola of Boulouf (Casamance), 1890-1940. Trade,
Cash Cropping and Islam in Southwestern Senegal. Yale Univ. : XX-222 p. (Philosophy
Dissertation).
1985 A Cultural, Economic and Religious History of the Basse Casamance since 1500. Stuttgart,
Franz Steiner Verlag, Wiesbaden, XII-136 p., 6 planches h.t.
MARTIN Victor
1962 Recensement démographique de Dakar (1955). Résultats définitifs. 2e fascicule. Paris : 143-VI-
69 p.,1 carte h.t. (République du Sénégal. Ministère du Plan, du Développement et de la
Coopération technique. Service de la Statistique et de la Mécanographie).
1964 La chrétienté africaine de Dakar. Partie descriptive et statistique. Dakar, Fraternité St
Dominique : 294 p. multigr. 3 cahiers, 115 tabl., 2 cartes h.t. (Études Socio-Religieuses,
fasc. 2).
1964 Notes d’introduction à une étude socio-religieuse des populations de Dakar et du Sénégal.
Dakar, Fraternité St Dominique : 82 p. multigr., 1 carte h.t. (Études Socio-Religieuses, fasc. 1).
MARTIN Victor, BECKER Charles
1974 « Vestiges protohistoriques et occupation humaine au Sénégal ». Annales de Démographie
historique 1974 : 403-429.
1977 « Les royaumes et les “pays” vers le milieu du XIXe siècle » [ 60-61]. Dans VAN-CHI Régine
(éd.), Atlas National du Sénégal. Paris, IGN.
/p. 283/
MARTY Paul
1925 « Tentatives de christianisation et de constitution de l’état-civil des captifs sénégalais en 1823-
1824 ». Revue d’Histoire des Colonies françaises, 13 : 395-410.
MAUNY Raymond
1961 Tableau géographique de l’Ouest africain au Moyen Age, d’après les sources écrites,la
tradition et l’archéologie. Dakar, IFAN : 587 p., 111 figures. Mémoire de l’IFAN n° 61.
MBODJ Mohamed
1975 Le Sine-Saloum de 1914 à 1929. Le développement de l’arachide et les mutations sociales.
Dakar, Univ. Dakar : 218 p.,1 carte h.t. (Mémoire de maîtrise d’histoire).
1978 Un exemple d’économie coloniale, le Sine-Saloum (Sénégal), de 1887 à 1940 : cultures
arachidières et mutations sociales. Paris, Univ. Paris VII : 2 vol. : 1-393 ; 394-691 + 50 p.
annexes, bibliogr. (Thèse de 3e cycle d’histoire).
MBODJ Mohamed, MANÉ Babacar, BADIANE Waly
1992 "Population et «développement» : quelles politiques ?» [: 177-204]. Dans DIOP Momar Coumba
(éd), Sénégal. Trajectoires d’un État. Dakar, CODESRIA : 501 p. (version multigr. : 31 p.).
MÉDO François
1984 L’immigration libanaise en Afrique de l’Ouest (Le cas du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du
Bénin). Poitiers, Univ. Poitiers : 612 p. (Thèse de 3e cycle, Politique et Droit du
Développement, 2 tomes).
MEILLASSOUX Claude
1971 « Introduction ». Dans M EILLASSOUX Claude (éd), The Development of Indigenous Trade &
Markets in West Africa. Oxford, IAI/Oxford Univ. Press : 3-86.
METGE Pierre
1966 Le peuplement du Sénégal. Dakar, Ministère du Plan, du Développement et de l’Aménagement
du Territoire : 247 p., 2 tomes (t. I : 1-97 ; t. II: 98-247).
1968 « Politiques migratoires : les migrations et la transformation de la société rurale traditionnelle
au Sénégal » [: 39-58]. Dans PETIT-PONT Maxence (éd), Structures traditionnelles et
développement. Paris, Eyrolles.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 27
1968 « Les villes et l’avènement d’une société moderne au Sénégal et en Afrique de l’Ouest » [: 277-
316]. Dans PETIT-PONT Maxence (éd.), Structures traditionnelles et développement. Paris,
Eyrolles.
MICHEL Marc
1982 L’appel à l’Afrique. Contributions et réactions à l’effort de guerre en A.O.F. 1914-1919. Paris,
Publications de la Sorbonne : IX-533 p., 8 pl. h.t.
MINISTÈRE DE LA FRANCE D’OUTRE-MER. Service des Statistiques
1957 Les populations des territoires d’Outre-Mer. Rapport présenté au Haut Comité Consultatif de la
Population et de la Famille. Paris : 88 p., multigr.
MINISTÈRE DE LA FRANCE D’OUTRE-MER. Service des Statistiques. Mission Socio-économique de la
Basse Vallée du Sénégal
1957 Enquête démographique 1957. Résultats provisoires. Paris : 29 p., 1 carte h.t.
MINVIELLE Jean-Paul
1976 Migrations et économies villageoises dans la vallée du Sénégal. Dakar, ORSTOM : 127 p.,
multigr. (ORSTOM, Centre Dakar-Hann).
1979 Systèmes de production actuels et transferts migratoires chez les populations de la moyenne
vallée du Sénégal. Montpellier, Univ. Montpellier. (Thèse d’Etat).
1985 Paysans migrants du Fouta Toro. La Vallée du Sénégal. Paris, ORSTOM : 282 p. (Travaux &
Documents n°191).
/p. 284/
MOITT Bernard
1985 « The Transition from Slave Labour to the other Forms of Labour in Senegal’s Peanut Basin :
1895-1940 ». Communication à la Conférence Sud-Sud, Montréal, mai 1985 : 37 p. multigr.,
1 carte h.t.
MORAES Nize Izabel de
1976 Contribution à l’histoire de la Petite-Côte (Sénégal) au XVIIe siècle. Paris, Univ. Paris I : 6 vol.
Textes : 4 vol. : III-341 p. ; LV-409 p. ; XI-475 p. ; VIII-136 p. ; Synthèse : 2 vol. : X-1-209 et
210-477. (Thèse de 3e cycle).
NDAO Omar
1958 Introduction à la connaissance de la population africaine. Dakar, Ministère de l’Intérieur,
Service Statistique Générale : II-20 p., multigr.
N’DIAYE Jean-Pierre
1969 Enquête sur les étudiants noirs en France. Paris, Réalités Africaines.
1970 Négriers modernes. Paris, Présence Africaine.
NDIAYE Mouhamadou Lamine
1992 La fonction des émigrés dans les stratégies de développement rural : voie pour le Sénégal ?
Exemple de la région de Tambacounda. Paris, Univ. Paris I : 335 p. (Thèse Sc. Econ., Sc.
Hum., Sc. Jurid. et Polit.).
NDIAYE Souleymane Demba
1986 Histoire du Hayre, Province Soninke du Moyen-Sénégal d’après les traditions villageoises.
Dakar, Univ. Dakar : 133 p. (Mémoire de maîtrise d’histoire).
NDIONE Babacar
1993 Les étudiants sénégalais en France et le “brain drain”. Poitiers, Univ. Poitiers : 2-60 p. (DEA
“Migrations, espaces, sociétés”).
N’DOUR Biram
1978 Thiès : de la création coloniale au début du XXe siècle. Le développement d’un centre de
colonisation, 1866-1925. Paris, Univ. Paris VII : 155 p. (Mémoire de maîtrise d’histoire).
28 Charles Becker
NGONGKO Wilfred
1990 « Labour Migration and Regional Economic Cooperation and Integration in Africa » [: 238-
256]. Dans UEPA, Conference on the role of migration in African development : issues and
policies for the 90 s. Nairobi, 24-28 février 1990. Commissioned Papers. Dakar, UEPA : 313 p.
NIANG Henriette Marième
1986 Les soldats sénégalais de l’armée coloniale française en Indochine. Dakar, Univ. Dakar : 101 +
3 p. (Mémoire de Maîtrise d’histoire).
NIANGUIRY Kanté
1986 Contribution à la connaissance de la migration “soninké” en France. Paris, Univ. Paris VIII :
726 p. 2 vol. (Thèse de 3e cycle).
NOLAN Ryal W.
1975 « Labour Migration and the Bassari : a Case of Retrograde Development ». Man, 10, 4 : 571-
588.
1977 « L’histoire des migrations bassari, influences et perspectives ». Journal de la Société des
Africanistes, 47, 2 : 81-101.
1980 « Migrations des Bassari » [: 115-124]. Dans GESSAIN Monique, LESTRANGE Marie-Thérèse de
(éds), Tenda 1980. Badyaranké, Bassari, Bedik, Boïn, Coniagui. Paris, Société des Africanistes.
(Mémoire de la Société des Africanistes).
/p. 285/
NOLAN RYAL W.
1986 Bassari Migrations. The Quiet Revolution. Boulder/London, Westview Press : XV-199 p.
ODDOUX Jacqueline
1984 Frontières et ethnies en Afrique de l’Ouest : l’exemple du Sénégal. Paris, Univ. Paris I. (Thèse
de 3e cycle).
ONKUWA Ralf I.
1990 « Migration, Regional Integration and African Development » [: 212-237]. Dans UEPA,
Conference on the role of migration in African development : issues and policies for the 90s.
Nairobi, 24-28 février 1990. Commissioned Papers. Dakar, UEPA : 313 p.
OUÉDRAOGO Mamadou
1989 La prostitution des étrangères à Dakar : le cas typique des Ghanéennes. Dakar, Univ. Dakar,
FLSH, : 3+3+107 p. (Mémoire de maîtrise).
PARROT Laurent
1993 Le rôle des transferts migratoires dans l’économie des ménages de la vallée du fleuve Sénégal.
Rapport de stage. Dakar, ORSTOM : 55 p.
PASQUIER Roger
1960 « Villes du Sénégal au XIXe siècle ». Revue française d’Histoire d’Outre-Mer, 4 7 ,
168/169 : 387-426.
1987 Le Sénégal au milieu du XIXe siècle. La crise économique et sociale. Paris, Univ.
Paris IV : 2 397 p. (Thèse d’État).
PÉHAUT Yves
1976 Les oléagineux dans les pays d’Afrique Occidentale associés au marché commun. La
production, le commerce et la transformation des produits. Paris, Honoré Champion : 1 483 p.,
28 pl. photogr., 1 plan h.t.
PÉLISSIER Paul
1966 Les paysans du Sénégal. Les civilisations agraires du Cayor à la Casamance. Saint-Yrieix,
Fabrègue : 939 p., 64 pl. h.t.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 29
QUINN Charlotte
1972 Mandingo Kigdoms of the Senegambia. London, Longman : XXIII-211 p.
/p. 286/
RAVAULT François
1961 Kanel. Étude de quelques aspects humains d’un terroir du Fouta. s.l., MAS, Bull.
n°132 : 112 p., multigr., 4 cartes, 3 tabl. h.t.
1964 « Kanel, l’exode rural dans la vallée du Sénégal ». Cahiers Outre-Mer, 65 : 58-80.
RENAULT François
1976 Libération d’esclaves et nouvelle servitude. Dakar/Abidjan, NEA : 239 p.
RICHARD-MOLARD Jacques
1949 « Démographie ». (125-132). Dans GUERNIER Eugène (éd.), L’Afrique Occidentale Française.
Paris, Encyclopédie Coloniale et Maritime, 2 vol. : IX-394 p ; 400-X p., 1 carte h.t., ill.
1950 « Recherches sur le peuplement de l’Afrique ». Bulletin de l’IFAN, 12, 1 : 232-240.
1952 Cartes ethno-démographiques de l’Afrique Occidentale. Feuilles n°1. Dakar, IFAN, 4 cartes h.t.
et note de présentation par Paul PÉLISSIER : 4 p.
1956 Afrique Occidentale Française. Paris, Berger-Levrault : XIV-252 p.
1958 Problèmes humains en Afrique Occidentale. Paris, Présence Africaine : 467 p.
RIDDELL J. Barry
1980 « African Migration and Regional Disparities » [: 114-134]. In THOMAS Robert N., HUNTER
John M. (eds), Internal Migration Systems in the Developing World, with special reference to
Latin America. Boston, G.K. Hall.
ROBIN Nelly
1992 « L’espace migratoire de l’Afrique de l’Ouest : panorama statistique ». Hommes et Migrations,
1160 : 6-15.
ROBINSON David
1975 Chiefs and Clerics. The History of Abdul Bokar Kan and Futa Toro 1853-1891. Oxford,
Clarendon Press : XIV-239 p., 6 pl. h.t.
1985 The Holy War of Umar Tal : the Western Sudan in the Mid-Nineteenth Century. Oxford,
Clarendon Press : XV-434 p.
30 Charles Becker
1987 « The Umarian emigration of the late nineteenth century ». International Journal of African
Historical Studies, 20, 2 : 245-270.
1988 La guerre sainte d’al Hajj Umar. Le Soudan occidental au milieu du XIXème siècle. Paris,
Karthala : 419 p , 19 cartes, 26 tabl.
ROCH Jean
1975 « Les migrations économiques de saison sèche en bassin arachidier sénégalais ». Cahiers
ORSTOM, Sciences humaines, 12, 1 : 55-80.
ROCHE Christian
1976 Conquête et résistance des peuples de Casamance. Dakar/ Abidjan, NEA : 392 p., 8 pl. photogr.
h.t., bibliogr.
ROCHETEAU Guy
1975 « Société wolof et mobilité ». Cahiers ORSTOM, Sciences Humaines, 12, 1 : 3-18.
ROUSSEAU Raymond
1929 « La population du Sénégal en 1926 ». Annales de Géographie, 38, 214 : 399-403.
ROUSSEL Louis
1966 Déplacements temporaires et migrations en Afrique francophone. Paris, Univ. Paris, dactylogr.
(Thèse de 3e cycle).
/p. 287/
ROUX Jean-Claude
1981 « Histoire et peuplement de l’Arrondissement de Paoskoto, Nioro du Rip, Saloum, Sénégal. »
[: 501-519]. Dans FYFE Christopher, MCMASTER David (eds), African Historical Demography.
Volume II. Edinburgh, Centre of African Studies.
SADJI Marie
1978 Le Cap-Vert du XVe au XIXe siècles (Contribution). Paris, Univ. Paris I : 75 p. dactylogr.
(Mémoire de maîtrise d’histoire).
SAKHO Papa
1991 Évolution des “escales” ferroviaires du Bassin Arachidier Oriental (Sénégal). Dakar, Univ.
C.A Diop-FLSH : 200 p. (Thèse de 3e cycle de géographie).
SALEM Gérard
1981 De Dakar à Paris, des diasporas d’artisans et de commerçants. Étude socio-géographique du
commerce sénégalais en France. Paris, EHESS-CNRS-ORSTOM : 240 p. (Thèse de 3e cycle de
géographie).
1983 « De la brousse sénégalaise au Boul’Mich : le système commercial mouride en France ».
Cahiers d’Études africaines, XXI, [81-83] : 267-288.
SALÈTES Jean-Loup
1968 La constitution de l’armée noire et le recrutement indigène en AOF, pendant la Première
Guerre mondiale, 1908-1918. Aix-en-Provence, Univ. Aix-en-Provence : 159 p. (Diplôme
d’Études Supérieures).
SAMUEL Michael
1975 Les Migrations Soninke vers la France. Paris, Univ. Paris VIII : 497 p.. (Thèse de 3e cycle).
1978 Le Prolétariat africain noir en France, témoignages recueillis et présentés par.... Paris,
Maspero.
SANÉ Ousmane
1978 La vie économique et sociale des Goréens entre 1817 et 1848. Dakar, Univ. Dakar : 283 p., 1
carte h.t. (Thèse de 3e cycle d’histoire).
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 31
SÉGUY J.
1955 Relevé démographique des cantons riverains de la vallée du Fleuve Sénégal, derniers
renseignements connus en 1954 et 1955. s.l.n.d. [Archives de la MAS, Bull. n° 41] : 35 p.
dactylogr., non paginé.
SÈNE-DIOUF Bineta
1987 Le Tourisme international : étude géographique de son impact sur la Petite-Côte et en Basse
Casamance (Sénégal). Dakar, FLSH-IFAN : 3-319 p. (Thèse de 3e cycle de géographie).
SILVA Luiz Andrade
1981 L’émigration cap-verdienne en Afrique occidentale : Sénégal, Guinée-Bissau, Sao Tomé et
Principe, Angola. Paris I, Univ. Paris. (Diplôme d’Études Approfondies).
SOISSONS Jacqueline
1960 Les Hommes du Walo. Chapitre I. Historique. MAS Bull. n° 122 : 1-22 p., 1 carte, multigr.
(Mission d’Aménagement du Fleuve Sénégal. Division socio-économique).
/p. 289/
SMITH Pierre
1965 « Les Diakhanké : histoire d’une dispersion ». Bulletins & mémoires Société Anthropologie
Paris, 8, 11e s., fasc. 3/4 : 231-262. (Cahiers CRA-MH, n° 4).
SOUMAH Moussa
1980 « Les migrations régionales dans le Sud-Est du Sénégal. » [: 178-203]. Dans COLVIN L. G. et
al., Les migrants et l’économie monétaire en Sénégambie. s.l.n.d. [Dakar] multigr.
1981 « Regional Migrations in Southeastern Senegal, Internal and International. » [: 161-182]. In
COLVIN L. G. et al., The Uprooted of the Western Sahel. New York, Praeger.
1981 « Un exemple de migrations internationales en Sénégambie ». Annales de la Faculté des Lettres
et Sciences Humaines de Dakar, 11 : 197-210.
SOW Boubacar
1990 « Émigration du père et mortalité infanto-juvénile au Sénégal Oriental » [: 428-439]. Dans
UEPA, Conférence “Le rôle des migrations dans le développement de l’Afrique : problèmes et
politiques pour les années 1990”. Nairobi, 24-28 février 1990. Communications spontanées.
Dakar, UEPA : 876 p.
SOW Fatou
1980 « La migration à Dakar » [: 229-277]. Dans COLVIN L. G. et al., Les migrants et l’économie
monétaire en Sénégambie. s.l.n.d. [Dakar] multigr.
1981 « Migration to Dakar ». [: 204-243]. In COLVIN L. G. et al., The Uprooted of the Western Sahel.
New York, Praeger.
SOW I.
1981 Le flux et le reflux migratoires des paysans soninké de la région du fleuve Sénégal : du Mali
vers la France, de la France vers le Mali. Paris, EHESS : 238 p. (Thèse de 3e cycle).
SOW Ndeye Koumba
1978 Les organisations nègres et l’action anticoloniale dans l’entre deux-guerres : 1920-1940. Paris,
Univ. Paris I : 154 p. (Maîtrise d’histoire).
STEIN Robert
1979 The French Slave Trade in the Eighteenth Century : An Old Regime Business. Madison,
Wisconsin Univ. Press : 250 p.
SWINDELL Kenneth
1981 « Domestic Production, Labour Mobility and Population Change in West Africa, 1900-1980 ».
[: 655-690]. In FYFE Christopher, MCMASTER David (eds), African Historical Demography.
Volume II. Edinburgh, Centre of African Studies : 802 p.
Propositions pour une histoire des migrations internationales sénégambienne 33
1977 Dakar et son double : Dagoudane-Pikine. Volontarisme d’État et Spontanéisme populaire dans
l’urbanisation du Tiers-Monde. Formation et évolution des banlieues dakaroises : le cas de
Dagoudane-Pikine. Paris, BN : 278 p., ill. (Comité des Travaux Historiques et Scientifiques,
Section de Géographie, 7).
VERRIÈRE Louis
1963 Où en est, où va la population du Sénégal ? Dakar, ISEA : 30 p. multigr.
1965 La population du Sénégal (Aspects quantitatifs). Dakar : 196 p. + 24 p. annexes et bibliogr.
(Thèse de Doctorat en Droit).
WANE Mamadou
1982 Croissance urbaine de Saint-Louis du Sénégal de 1789 à 1902. Bordeaux, Univ. Bordeaux III.
(Thèse de 3e cycle d’histoire).
WANE Yaya
1964 « Besoins sociaux et mobilité des Toucouleurs ». Notes africaines, 101 : 16-23.
/p. 292/
1969 Les Toucouleurs du Fouta Tooro (Sénégal). Dakar, IFAN : 250 p. (Initiations et études
africaines, n° 25)
WEIGEL Jean-Yves
1978 Économies rurales et migrations de la région de Waoundé (Vallée du Sénégal). Dakar,
ORSTOM : 100 p., multigr. (ORSTOM, centre de Dakar-Hann).
1982 Migration et production domestique des Soninké du Sénégal Paris, ORSTOM : 133 p., ill., fig.,
graph., bibliogr. (Travaux et Documents, n° 146).
WÉLÉ Alassane
1976 Le Fergo omarien et ses prolongements. Dakar, Univ. Dakar : 308 p. (Mémoire de maîtrise
d’histoire).
ZACHARIAH K.C., CONDÉ S.
1982 Migration in West Africa : the Demographic Aspects. Oxford, Oxford Univ. Press.
ZACHARIAH K.C., NAIR N.K.
1980 « Senegal : Patterns of Internal and International Migration in Recent Years ». Demographic
Aspects of Migration in West Africa, Vol. 2. Washington, World Bank. (Staff Working Paper
415).
ZIDOUEMBA Dominique Hado
1976 Les sources de l’histoire des frontières de l’ouest-Africain. Paris, Univ. Paris I : XII- 233 p.
(Diplôme d’Études Approfondies soutenu en 1976, publié dans Bulletin IFAN, B 39, 4, (1977)
695-835).
ZUCCARELLI François
1962 « Le régime des engagés à temps au Sénégal (1817-1848) ». Cahiers d’Études africaines, 2,
7 : 420-461.