Amortissements
Amortissements
Amortissements
Ex. : une entreprise inscrit à son bilan en 2010 un véhicule pour une valeur de 9 000
euros (valeur d'achat). En 2011, le véhicule aura perdu de sa valeur.
L'amortissement permet de prendre en compte chaque année la perte subie par
l'entreprise du fait de cette dépréciation.
Précision : si un ou plusieurs éléments de l'actif sont utilisés à des fins différentes ou s'ils
procurent des avantages économiques à l'entreprise selon un rythme différent, l'entreprise est
tenue de répartir le coût des immobilisations en fonction de ses différentes composantes.
Chaque élément est alors amorti selon un plan d'amortissement qui lui est propre. Il s'agit de
la méthode d'amortissement par composants.
L'amortissement linéaire
Ex. : une entreprise acquiert en février 2010 une automobile pour un prix de 9 000
euros dont la durée d'utilisation est de 5 ans. Le véhicule est immédiatement mis en
service.
Le taux d'amortissement linéaire est de 5 ans. L'annuité d'amortissement est par
conséquent de 1 800 euros.
Toutefois, en raison de l'achat du bien en cours d'année, la première annuité au titre
de 2010 devra être réduite prorata temporis (la réduction se calcule en jours sur une
base de 30 jours par mois).
En 2010, la dotation aux amortissements sera de 1 800 x 330/360 = 1 650 euros. Au
titre des années suivantes, l'annuité est de 1 800 euros.
Ce mode d'amortissement peut s'appliquer à tous les biens amortissables, mais il est
obligatoire pour les biens suivants :
(*) Les véhicules de tourisme, c'est-à-dire les voitures particulières, peuvent donner
lieu à un amortissement fiscalement déductible dans la limite de 9 900 euros pour les
véhicules ayant un taux d'émission de dioxyde de carbone supérieur à 200g/km mis
en circulation à compter du 1er juin 2004, et 18 300 euros pour les autres véhicules.
L'amortissement dégressif
Par exemple, ne peuvent être amortis selon cette méthode : voitures de tourisme,
camionnettes, matériel nécessaire à l'exploitation d'un atelier photographique, etc.
Le taux obtenu, dit "taux constant" s'applique la première année sur la valeur
d'origine du bien, puis, à partir du 2ème exercice, sur la valeur résiduelle comptable
du bien, c'est-à-dire sur la différence entre le prix de revient et le montant des
annuités d'amortissement précédentes.
Ex. : une entreprise acquiert en avril 2010 un matériel de fabrication pour un prix de
100 000 euros dont la durée normale d'utilisation est de 5 ans.
Le taux d'amortissement linéaire est de 20 %, le taux d'amortissement dégressif est
de 20 x 1,75 = 35 %.
- En 2010, l'annuité doit être réduite prorata temporis (la réduction se calcule par
mois), soit : 100 000 x 35 % x 9/12 = 26 520 euros.
- Les années suivantes, l'amortissement à pratiquer se calcule sur la base de la
valeur résiduelle.
Au titre de la seconde année d'amortissement par exemple, la valeur résiduelle est
de 100 000 - 26 250 = 73 750 euros. L'annuité est alors égale à : 73 750 x 35 % =
25 813 euros.
SOURCE : apce.com