Resume Du Cours de Microbiologie Generale L2 Agronomie Ecologie Et Environnement Mr. SADRATI N.
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II.3. Structure et anatomie de la cellule bactérienne
II.3.1. Les éléments essentiels (constants) : Ils existent chez toutes les espèces bactériennes. Les
principales structures sont la paroi cellulaire et la membrane cytoplasmique, le cytoplasme avec
les inclusions et le chromosome bactérien correspondant au noyau des eucaryotes.
A. La paroi bactérienne : C’est une enveloppe rigide essentielle à la bactérie. Sa structure diffère
selon les groupes bactériens (Gram positif ou Gram négatif) (voir TP2, coloration de Gram). Le
peptidoglycane est le constituant principal de la paroi, c’est un polymère complexe formé de 3
éléments différents : les osamines formées de chaînons N-Acétyl Glucosamine - Acide N-Acétyl
Muramique, Les chaînes peptidiques latérales sont formées au minimum de quatre aminoacides (par
exemple L-Alanine - D-Glycine - L-Lysine - D-Alanine) qui sont toujours fixées sur l'acide
muramique et les chaîne peptidique (chaîne interpeptidique).
Tableau 01 : Principaux constituants chimiques de la paroi chez les bactéries à Gram+ et à Gram-
Paroi des bactéries à Gram (+) Paroi des bactéries à Gram (-)
Osamines : N-acétyl glucosamine (NAG) et Acide N-acétyl muramique (ANAM)
*Paroi épaisse et monocouche 15-80 nm *Paroi mince et multicouche 6-15 nm
* Peptidoglycane représente 80 à 90% de la * Peptidoglycane présent en petite quantité,
paroi 10% de la paroi
* Acides teïchoiques et lipoteïchoiques
(polymères de polyribitol phosphate ou *Pas d’acides teïchoiques ni lipoteïchoiques
polyglycérol phosphate)
* Lipides en grande quantité (10 à 20 %
* Peu de lipides (1 à 2 %)
dans la membrane externe)
4 Acides aminés majeurs :
Mêmes acides aminés
Ala (D et L) D-Glu, L-Lys, acide
Beaucoup moins de DAP et de L-Lys
diaminopomélique (DAP)
Paroi des bactéries à Gram (+) Paroi des bactéries à Gram (-)
Figure 02. Principaux constituants chimiques de la paroi chez les bactéries à Gram+ et à Gram-
- Les parois des bactéries à Gram négatif se caractérisent par la présence d’une couche supplémentaire
externe appelée la membrane externe épaisse de 7 à 8 nm, riche en lipoprotéines, phospholipides et
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lipopolysaccharides (LPS). Les LPS sont des grandes molécules complexes contenant à la fois des
lipides et des glucides. Elles sont formées de trois parties :
-Le lipide A qui est souvent toxique,
-Le polysaccharide central qui est lié au lipide A, sa composition en sucres est variable selon
les espèces.
- La chaine latérale O ou antigène O qui est une chaine polysaccharide courte s’étendant au-
delà du polysaccharide central. Elle est constituée de quelques sucres particuliers et sa composition
varie selon les souches bactériennes.
❖ Rôles de la paroi cellulaire
-La paroi assure le maintien de la forme de la principaux antigènes chez les bactéries à Gram
bactérie. positif).
-La paroi assure une protection contre la - Elle est le support de l'action de certains
pression osmotique intracellulaire. enzymes exogènes (lysozyme) ou endogènes
- Elle joue un rôle déterminant dans la (autolysines) et de certains antibiotiques.
coloration de Gram. - Permet la fixation des bactériophages.
- Elle joue un rôle déterminant dans la - Participe à la mobilité.
spécificité antigénique des bactéries (antigène - La perméabilité, la paroi laisse passer des
O et antigène flagellaire H chez les bactéries petites molécules comme l’eau, les sels
à Gram négatif, les acides teichoïques ou leurs minéraux ou des métabolites simples. Par
sous unités osidiques constituent les contre elle est plus ou moins perméable à
certains solvants.
B. La membrane plasmique
La membrane cytoplasmique des bactéries a une épaisseur d’environ 7 μm et sépare la paroi
du cytoplasme. Elle forme un feuillet continu. Elle est constituée d’une bicouche fluide de
phospholipides dans laquelle sont incorporés des protéines globulaires. Les glucides (glucose et
glucosamine) sont associés aux protéines de surfaces (glycoprotéines) ou aux phospholipides
(glycolipides). Cette structure est dynamique et conforme au modèle de la mosaïque fluide.
❖ Composition chimique
- Les lipides : (30 à 40 %) : Ce sont des molécules amphiphiles, composées d’une partie hydrophile
et une autre hydrophobe, ils s’organisent spontanément en bicouche avec deux surfaces hydrophiles
externes séparées par une zone centrale hydrophobe.
- Les protéines : (60 à 70 %) : On distingue deux classes de protéines :
✓ Intrinsèques : Ce sont des protéines transmembranaires. Elles sont globalement hydrophobes
et s’associent en un complexe stable avec les phospholipides.
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✓ Extrinsèques : Riche en acide aminés hydrophiles et peuvent être soit péri-plasmique, soit
cytoplasmique à proximité de la membrane.
❖ Fonction de la membrane plasmique
- Rôle de barrière semi-perméable : Elle s’oppose à la fuite, vers l’extérieur, des constituants libres
dans la cellule. Elle s’oppose à l’entrée, vers l’intérieur, des constituants indésirables.
- Rôle de transport : on distingue deux mécanismes principaux : Transport passif : Il ne nécessite
pas de l’énergie et s’effectue dans le sens du gradient de concentration du composé. Transport actif
: Nécessite de l’énergie et s’effectue dans le sens inverse du gradient de concentration du composé.
-Possède les sites de fixation des flagelles, les enzymes nécessaires à la synthèse de la paroi, les
enzymes de la chaîne respiratoire permettant la synthèse d’ATP, et permet l’excrétion d'enzymes
hydrolytiques.
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B. Les flagelles et la mobilité
La plupart des bactéries mobiles se déplacent grâce à des flagelles, qui sont des appendices
locomoteurs s’étendant à l’extérieur de la membrane plasmique et de la paroi cellulaire. Ce sont des
structures minces, d’environs 20 nm de diamètre et 15 à 20 μm de long. Ils sont composés de trois
parties : le filament, le corps basal et le crochet. Les flagelles confèrent aux bactéries des propriétés
antigéniques, cette spécificité repose sur le nombre et la séquence en acides aminés dans la flagelline.
D. Capsule
La capsule est une couche épaisse de sucres, retrouvée chez quelques espèces seulement. Ces
sucres sont sécrétés à l’extérieur de la paroi cellulaire et forment un maillage épais autour de la cellule.
E. La spore
Certaines bactéries, entre autres d’intérêt médical (genre Clostridium et Bacillus) ont la propriété
de se différencier en formes de survie appelées spores lorsque les conditions deviennent défavorables,
comme par exemple l’épuisement des éléments nutritifs. Ce sont des structures résistantes aux
conditions sévères de l’environnement comme la chaleur, les radiations ultraviolettes, les
désinfectants chimiques et la dessiccation.
• Phénomènes de sporulation
bactérienne/germination
Sporulation : Il représente le passage
de la forme végétative à la forme
sporulée.
Germination : C'est la transformation
de la spore en cellule végétative.
Figure 03/ L’ultrastructure de la spore bactérienne
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1) Source d’énergie : L’énergie nécessaire à la biosynthèse des constituants bactériens peut être de
nature lumineuse, et les bactéries sont dites phototrophes ou de nature minérale ou organique
(Oxydation d’un composé chimique), et les bactéries sont dites chimiotrophes.
2) Source de carbone : Le carbone est un élément essentiel de la cellule bactérienne, Selon la source
de carbone on distingue : Les bactéries dites autotrophes qui sont capables d’utiliser le dioxyde de
carbone (CO2) de l’air comme seule source de carbone. Par contre les bactéries hétérotrophes,
exigent la présence de composés organiques divers comme les sucres pour utiliser leur carbone …
Selon les sources d’énergie, donneurs d’électrons et sources de carbone, les bactéries peuvent
être regroupés selon les types trophiques suivants :
Source Source
Source de carbone Type trophique
d'énergie d’électrons)
Composé Organique -hétérotrophe Photoorganohétérotrophe
organique
-organo- Minérale (CO2) -autotrophe Photoorganoautotrophe
Lumière
Photo- Organique -hétérotrophe Photolithohétérotrophe
Inorganique
-litho- Minérale (CO2) -
Photolithoautotrophe
autotrophe
3) Source d’azote
Il participe à la constitution des acides aminés, des peptides, des protéines, de bases azotées, des
acides nucléiques et des coenzymes. Pour la majorité des bactéries, la source d'azote est constituée
par des composés inorganiques (ammoniac, sels d'ammonium, nitrites, nitrates ou N2) ou par des
sources organiques pour les autres bactéries (groupements amines des composés organiques comme
les protéines et les acides aminés).
4) Eléments minéraux (phosphore et soufre) : Les bactéries ont besoin également d’une source de
soufre qui se retrouve dans les protéines, et d’une source de phosphore qui est incorporé sous la
forme de phosphate inorganique.
Les bactéries ont besoin aussi d’autres éléments minéraux.
➢ Macro-éléments : comme le potassium (K), le magnésium (Mg), le chlore (cl) et le sodium
(Na) qui sont nécessaire en quantités importantes.
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➢ Micro-éléments (oligo-éléments) : comme le manganèse (Mn), le zinc (Zn), le molybdène
(Mo), le Nickel (Ni), le cobalt (Co) et le Cuivre (Cu) nécessaires en très faibles quantités.
B. Besoins spécifiques = facteurs de croissance : Les bactéries auxotrophes nécessitent en plus des
besoins élémentaires, un ou plusieurs facteurs de croissance comme les vitamines, les acides
aminés, des bases puriques et pyrimidiques et les acides gras. Par contre certaines bactéries ne les
exigent pas et elles sont dites prototrophes.
III.2.1. Constantes et expression de la croissance : La croissance d'une bactérie est définie par 2
constantes :
➢ Le temps de génération (G) : correspondant au temps nécessaire au doublement d'une
population ou une division cellulaire, ou le temps d’intervalle entre deux divisions
successives). On mesure l'accroissement d'une population bactérienne à partir du calcul du
temps de génération ; il dépend de l’espèce bactérienne et des conditions du milieu extérieur
(favorables ou défavorables). G = t/n, t : temps, n : le nombre de divisions.
➢ Taux de croissance (µ) désigne le nombre de divisions par unité de temps (heure). Par
Exemple, E.coli se divise 3 fois en une heure, son taux de croissance est de 3.
µ = n/t ⇒ n = μt, donc µ = 1/G
* Effet de l’oxygène : Il existe 4 classes de bactéries en fonction de leurs rapports avec l’oxygène :
- Bactéries aérobies strictes (Pseudomonas) : elles ne se développent qu’en présence de l’O2.
- Bactéries micro-aérophiles (Campylobacter) : se développent mieux ou exclusivement lorsque la
teneur en oxygène moléculaire est réduite.
- Bactéries aéro-anaérobies facultatives : se développent avec ou sans O2.
- Bactéries anaérobies strictes (Clostridium) : Elles ne se développent qu'en absence totale
d'oxygène.
* Effet de l’eau libre (Activity of Water) (AW) : On définit l’Aw : Activity of Water pour quantifier
l’eau biologiquement disponible pour les bactéries. Elle est comprise entre 0 < Aw <1, et inversement
proportionnelle à la pression osmotique d’un composé.
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L’Aw optimum pour la plupart des bactéries est situé entre 0,91 et 0,99. Pour la plupart des levures
elle est située aux alentours de 0,88 et pour la plupart des moisissures elle est située aux alentours de
0,80
Il existe aussi des bactéries pouvant résister à des Aw faibles :
• Microorganismes halophiles : exigeant des concentrations élevées de Nacl pour leur
croissance (ex : les bactéries du genre Staphylococcus et certains Vibrio) (0,80-0,75).
• Microorganismes xérophiles : se développant mieux dans des milieux ayant une faible Aw
(0,75-0,65).
• Microorganismes osmophiles : se multipliant de préférence dans ou à la surface d’un milieu
ayant une pression osmotique élevée (0,65-0,60).
IV : Les agents antimicrobiens : (Le contrôle des micro-organismes par les agents physiques et
chimiques)
IV.1. Définition des agents antimicrobiens
Ce sont des substances dont le contact, dans des conditions définies avec les microorganismes,
entraine, soit l’inhibition de leur multiplication (suffixe=statique) (Exemple : bactériostatique et
fongistatique), soit leur mort (suffixe= cide) (bactéricides, fongicides, algicides, et viricides.…)
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C’est la prévention de l’infection par l’utilisation d’antiseptique qui sont des agents
chimiques appliqués sur les tissus vivants dans le but de détruire ou d’inhiber le développement de
l’agent pathogène.
➢ L’asepsie est l’ensemble des règles à respecter par les équipes médicales pour éviter l’apport
de microbes exogènes.
A. 3. Températures basses
➢ Congélation : Elle inhibe la reproduction microbienne dû à une absence d’eau sous forme
liquide. Certains micro-organismes sont tués par la rupture des membranes dû à la formation
de cristaux de glace.
➢ Réfrigération : Elle permet la réduction de la croissance bactérienne et la reproduction.
B. Les radiations : les rayonnements comme les rayons gamma ou l’ultra-violets agissent sur
l’ADN en le modifiant chimiquement, en le coupant ou provoquent la formation de liaisons anormales
entre des bases de thymine proches, entrainant des mutations létales chez les micro-organismes.
Les UV sont utilisés pour diminuer les microorganismes de l'air confinée comme des blocs
opératoires, et les rayons gamma pour stériliser les boîtes de Pétri, les seringues, les pansements à
emballage individuel et tout matériel en plastique.
C. Elimination mécanique par filtration sur membrane : La filtration est le meilleur moyen pour
stériliser des solutions renfermant des substances thermolabiles, comme des protéines, vitamines,
sérum, ATB… cette filtration stérilisante est appelée stérilisation à froid.
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IV.3.3.2. Classification des antibiotiques
Les antibiotiques sont très nombreux et peuvent être classés selon divers critères :
A) Origine :
➢ Les antibiotiques naturels ou produits par les micro-organismes : Champignons
(Pénicilline). Bactéries (Streptomycine).
➢ Les antibiotiques synthétiques ou produits obtenus entièrement par voie chimique :
Sulfamides. Acides nalidixiques.
➢ Les antibiotiques semi-synthétiques : Ces antibiotiques sont obtenus à partir d’une fraction
moléculaire naturelle sur laquelle a été greffé un radical chimique.
B) Mode d’action : Les antibiotiques inhibent la croissance ou tuent la bactérie par plusieurs
mécanismes :
- l’inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire
- l’inhibition de la synthèse des protéines
- l’inhibition de la réplication et de la transcription de l’acide nucléique
- l’inhibition de la membrane cytoplasmique
- l’inhibition de la synthèse de métabolites essentiels
C) Spectre d’activité : Le spectre d’activité d’un antibiotique ou domaine d’action est une liste
théorique de toutes les bactéries pouvant être inhibées dans leur croissance ou détruites par un
antibiotique donné.
Large spectre : Actif sur la majorité des bactéries à Gram positif ou négatif.
Spectre limité : Actif sur les bactéries à Gram positif et quelques bactéries à Gram négatif.
Spectre étroit : Actif uniquement sur certains germes à Gram positif ou sur certains à Gram négatif
ou un genre.
D) Nature chimique : La structure de base commune à plusieurs antibiotiques permet de regrouper
ces antibiotiques dans une même famille. Les antibiotiques d’une même famille ont en générale le
même mécanisme d’action. Le tableau suivant résume les différentes familles d’antibiotiques.
Spectre
Antibiotiques Mode action Effet
d’activité
1. β-lactamines Bactéricides Plus larges
Inhibent la synthèse de la paroi
(Pénicilline)
2. Aminoglycosides
Perturbent la synthèse des Bactéricides Large
(Oligosaccharides)
protéines
(Streptomycine)
3. Les phenicoles Inhibent la synthèse des Bactériostatiques Large
(Chloramphenicol) protéines
4. Les tétracyclines Inhibent la synthèse des
Bactériostatiques Très large
(Tétracycline) protéines
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Spectre
5. Les macrolides Inhibent la synthèse des
Bactériostatiques étroit
(Erythromycine) protéines
6. Les quinolones Empêchent la réplication et la Bactéricides
Étroit
(L'acide nalidixique) transcription de l'ADN bactérien
7. Sulfamides Inhibition de la transcription de Bactériostatiques Large
(Sulfapyridine) l'ADN en ARNm spectre
8.Les rifamycines Inhibe la transcription des ARN
Bactéricides Étroit
(Rifampicine) messagers
Bloquent en deux étapes
9.Les synergistines
différentes la synthèse de la Bactéricides Limité
(Pristinamycine et la virginiamycine)
chaine peptidique.
10.Les polypeptides basiques
-Il détruit la structure de la
- (La Polymyxine : Actif sur
membrane de la cellule
certaines bactéries à Gram négatif)
bactérienne Bactéricides Étroit
Levure
Moisissure
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Le plus souvent, les hyphes sont cloisonnées par des cloisons qui divisent le filament en
segments (articles) similaires à des cellules comme chez les Ascomycètes, les Basidiomycètes et les
Deutéromycètes. Par contre chez les oomycètes, les chytridiomycètes et les zygomycètes, les hyphes
ne sont généralement pas cloisonnées (mycélium siphonné ou coenocytique) et les noyaux
cohabitent dans le cytoplasme commun.
-Un virus est une particule infectieuse très simple et de très petite taille (2 à 300 nm) qu’on ne peut
observer qu’avec un microscope électronique. Il présente une structure particulaire non cellulaire
(acellulaire) par rapport aux autres êtres vivants.
-Il ne contient qu’un seul type d’acide nucléique, soit un ADN, soit un ARN porteur de l’information
génétique, et de protéines virales.
-Les virus se multiplient obligatoirement en intracellulaire (parasitent obligatoire) et ne sont pas
capables, par leurs propres moyens, de produire de l’énergie ou de synthétiser des protéines.
-La multiplication virale se produit dans les cellules infectées, par élaboration des différents
constituants viraux puis assemblage de ces composants, formant ainsi un virus complet. La formation
de nouveaux virus vient donc des capacités de synthèse de la cellule hôte, qui réalise le programme
génétique inscrit dans le patrimoine du virus
-Sa multiplication est assurée par la réplication de l’acide nucléique au moment de l’infection.
-Les virus sont spécifiques des cellules et des organismes.
VI.1.2. Structure des virus : Toute particule virale est constituée d'au moins deux éléments
constants et obligatoires :
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A. Le génome : Comme tous les génomes ; le génome viral est composé d’acide nucléique qui se
trouve au cœur de la particule virale, composé soit d’ARN ou d’ADN, il peut être circulaire ou
linéaire, bicaténaire (double brin) ou monocaténaire (simple brin).
B. La capside : La capside est une structure protéique qui protège le génome viral dans le milieu
externe. L'ensemble capside et nucléoïde est nommée nucléocapside. Selon la taille, la forme et la
complexité de la capside, il existe trois types de structure de capside :
✓ Symétrie hélicoïdale : Ces virus sont de longs cylindres (300 à 400 nm), creux, (fréquente
chez les virus des plantes).
✓ Symétrie cubique (forme d’un icosaèdre) : La capside icosaédrique entraîne une apparence
sphérique du virus. Plus fréquente chez les virus qui infectent les cellules animales.
✓ Il existe aussi une structure complexe : tête de synergie cubique et queue de synergie
hélicoïdale. Cette structure est observée uniquement chez les bactériophages.
C. l’enveloppe : Les virus limités à leur nucléocapside sont dits des virus nus. Dans certaines
familles virales, la nucléocapside est entourée d'une structure périphérique facultative appelée
l'enveloppe (de nature phospholipidique), et les virus dans ce cas-là sont dits virus enveloppés.
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