Iso Fromage
Iso Fromage
Iso Fromage
Présenté par :
Ma grand-mère.
Nourdine
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
Djamel
Au terme de notre travail qui a été au niveau de la laiterie DBK et laboratoire
de microbiologie de l’université de UMMTO, nous tenant à exprimer nos
remerciements les plus profonds à :
CIP : Cleaning-in-place
TH : titre hydrotimétrique
Figure 7 : Fréquence de contamination par les coliformes totaux des différents types de
matériels nettoyés…………..……………………………...………………………………… 45
Liste des tableaux
Tableau XIII : les résultats de recherche de la flore totale aérobie mésophile pour le lait résiduel et
l’eau de rinçage final………….…………….………………………….…..…………………………..42
Tableau XV : les résultats des analyses microbiologique effectué sur le matériel ………….….……44
Tableau XV I : Les résultats des empreintes du personnel avant et après nettoyage des mains…..…46
Tableau XIX : détermine les concentrations de la soude et de l’acide selon le volume de chute Brut.51
Sommaire
Introduction ………………………………………………………………………………...... 1
Synthèse bibliographique
Chapitre 1 : le fromage
I. Généralités sur le fromage…………………………………………………………………... 2
I.1. Historique………………………………………………………………………............ . 2
I.2. Définition………………………………………………………………………………. 2
I.3. Classification………………………………………………………….………………... 3
I.4. Aspect nutritionnel…………………………………………………….……………….. 4
II. Processus de fabrication du fromage à pâte molle type camembert………………............. . 5
II.1. Préparation du lait……………………………………………………………………... 5
II.1.1. Standardisation……………………………………………………..……………….. . 5
II.1.2. Homogénéisation….......................................................................................... ........... 5
II.1.3. La pasteurisation……………………………………………………………………. . 5
II.2. Ensemencement et maturation……………………………….……………….……… .. .5
II.3. Emprésurage et coagulation………………………………………………………….. .. .6
II.4. Moulage……………………………………………….……………………….……… 6
II.5. Egouttage………………………………………………………..……………….……. 7
II.6. Salage……………………………………………………………….……………….... . 7
II.7. Ressuyage…………………………………………………………………………….. . 7
II.8. Affinage…………………………………………………………………………….... .. 7
II.8.1.Glycolyse…………………………………………………………………………... ... .7
II.8.2. Protéolyse…………………………………………………………………………. .... .8
II.8.3. Lipolyse........................................................................................................................ 8
II.9. Conditionnement…………………………………………………………………… ..... 8
Chapitre 2 : hygiène dans les IAA
II.1. Hygiène………………………………………………………………………..……… .. 10
II.1.1. Les surface……………………………………………………………………. ....... ..10
II.1.2. Matériel et ustensiles………………………………………………………............... 11
II.1.3. L’air ambiant………………………………………………………………… .......... .11
II.1.4. Hygiène du personnel………………………………………………………… ......... 11
II.2. Application de l’hygiène…………………………………………………………. ........ .12
II.2.4.1. Le nettoyage…………………………………………………………………. ........ 15
II.2.4.1.1. Définition du nettoyage……………………………………………………......... 15
Sommaire
II.2.4.1.2. Les méthodes de nettoyage………………………………………………… ....... 15
II.2.4.1.3. Les produis de nettoyage…………………………………………………… ...... 17
II.2.4.1.4. Facteurs influençant le nettoyage………………………………………….......... 21
II.2.4.2. Désinfection…………………………………………………………………… ..... 23
II.2.4.2.1. Définition……………………………………………………………………. ..... 23
II.2.4.2.2. Modalité……………………………………………………………………… .... 23
II.2.4.2.3. Choix d’un désinfectant……………………………………………………… .... 24
II.2.4.2.4. Les produits de désinfection………………………………………………….. ... 24
II.2.4.3.le coût de l’hygiène ……………………………………………………….............. 26
Partie pratique
I. Présentation de l’unité………………………………………………………………. ........ 27
II. Les détergents et désinfectants utilisés au niveau de la laiterie DBK ……………... ......... 28
III. Protocole de nettoyage et désinfection adopté par la laiterie DBK……………………...... 30
IV. Echantillonnage et techniques de prélèvement…………………………………….. .......... 31
IV.1. le contrôle de la concentration de la soude et de l’acide………………………….. .... 31
IV.2. Lait résiduel…........................................................................................................... ... 31
IV.3. Les eaux de rinçage final CIP……………………………………………………....... 31
IV.4. L’eau de procès…………………………………………………………………. ....... 31
IV.5. Matériel……………………………………………………………………………. ... 31
IV.6. L’hygiène du personnel…………………………................................................... ..... 32
IV.7.L’air ambiant…………………………………….................................................... ..... 32
IV.8.Produit fini…………………………………………………………………………. .... 32
V. Méthodes……………………………………………………………………………... ...... 32
V.1. Analyses physicochimiques………………………………………………………. ...... 32
V.1.1.Mesure de la concentration de soude caustique……………………………….... .... 32
V.1.2.Mesure concentration de l’acide sulfurique……………………………………… .. 33
V.1.3.Vérification de l’absence de résidu de soude dans l’eau de rinçage final………... .. 33
V.1.4.Détermination du titre hydrotimétrique (TH)…………………………………........ 34
V.2.Analyses microbiologiques………………………………………………………….. ... 35
V.2.3.Recherche et dénombrement des germes……………………………………….. .... 35
V.2.3.1.Dénombrement de la flore totale aérobie mésophile……………………………. . 36
V.2.3.2.Recherche et dénombrement des coliformes totaux et fécaux…………………. .. 36
V.2.3.3.Recherche et dénombrement des Staphylocoques aureus……………………… .. 37
Sommaire
V.2.3.4.Dénombrement des colstridium sulfito-réducteur……………………………… .. 38
V.2.3.5.Dénombrement des Salmonelles……………………………………………….. .. 39
V.2.3.6.Dénombrement de levures et moisissures……………………………………… .. 39
VI. Résultats et discussion…………………………………………………………………. .. 40
VI.1.Concentration de la soude caustique et de l’acide sulfurique …... ............................... 40
VI.3.Résultat de la vérification de l’absence de résidu de soude……………………….. .... 41
VI.4.Résultat de mesure de la TH pour les eaux de processus…………………………. ..... 41
VI.5.Résultat des analyses microbiologiques du lait résiduel et les eaux de rinçage…… .... 42
VI.6.Les résultat d’analyse microbiologique de L’eau de processus…………………… .... 42
VI.7.Résultat de l’analyse microbiologique effectuée sur le matériel………………….. ..... 43
VI.8.Personnels…………………………………………………………………………… .. 46
VI. 9.L’ambiance………………………………………………………………………….. . 48
VI.10.Produit fini…………………………………………………………………...… ........ 49
Conclusion ….... ........................................................................................................................ 50
Références bibliographique………………………………………………………………. .... 51
Annexe
INTRODUCTION
Le fromage fût de puis longtemps la seule forme de conservation du lait. Il est très
apprécié pour ces valeurs nutritives (riches en protéines, lipides, glucides, éléments minéraux
et vitamines) et organoleptiques.
Cependant, le fromage est une denrée hautement périssable surtout lorsqu'il est préparé
dans de mauvaise condition d’hygiène. En effet, la contamination dans les vecteurs sont très
variés (l’infrastructure, le matériel, le personnel, les matières premières ainsi que l’eau
utilisée), constitue la principale source d'apports de microorganismes responsables
d'altérations de la qualité nutritionnelle et marchande du produit mais aussi de maladies pour
le consommateur. La transformation du lait en fromage, doit dans ce cas prendre en compte
l'hygiène de ces différents vecteurs qui regroupe l'ensemble des mesures et précautions qui
visent, à prévenir les risques de contamination où d’altération du produit.
Dans le souci de réduire considérablement cette contamination, l'unité draa ben kheda
(DBK) a décidé en parallèle avec le contrôle microbiologique, d'adopter le nettoyage et la
désinfection des surfaces au contact de ce produit comme stratégie.
Notre travail entrepris dans l’entreprise laiterie DBK a été mené dans l’objectif de
contrôler cette stratégie qui consiste a l’évaluation de l’efficacité de la méthode de nettoyage
et de désinfection adoptée, par la réalisation de différentes analyses physico-chimiques et
microbiologiques à savoir l’analyse des eaux de rinçages et de processus, du lait résiduel, du
matériel, de l’hygiène du personnel, de l’ambiance et du produit fini.
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Chapitre I Fromage
Le camembert est un fromage à caillé non devisé à pâte molle non malaxée, légèrement salé, à
moisissures superficielles et à égouttage spontané, qui renferme au moins 40 g de matière grasse pour
100 g de fromage sec et dont le poids total de matière sèche ne doit pas être inférieur à 110 g
(Scriban, 1999).
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Chapitre I Fromage
I. 3. Classification
La diversité des fabrications fromagères s’explique par les variétés dans les techniques de
coagulation, d’égouttage et d’affinage.
Coagulation de
Figure 1 : Procédés de fabrication des principaux types de fromages (Leyral et Vierling, 2001).
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Chapitre I Fromage
Tableau I : Composition moyenne des principaux fromages pour 100grs de produit frais
(Eck et Gillis, 1997).
Fromages frais Fromage â pâte molle Fromage â pâte pressées non cuite
Composition Exp : petit-suisse Exp : camembert Exp : S’-paulin
Eau (g) 79 50 40
Glucide (g) 4 4 3
Lipide (g) 7.5 24 24
Protéine (g) 8.5 20 28
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Chapitre I Fromage
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Chapitre I Fromage
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Chapitre I Fromage
II. 5. Egouttage
C’est l’opération qui complète la coagulation et qui a pour but la séparation de la phase solide
(caillé) de la phase aqueuse (Bertrand, 1988). Le rôle de l’égouttage ne se limite pas à amener le
coagulum à une teneur définie en eau, il permet aussi de régler sa minéralisation et son délactosage
(Weber, 1987).
L’égouttage comprend deux parties plus au moins distinctes :
• La première est principal, correspond à l’élimination de la majeure partie du lactosérum par
synérèse, qui se manifeste par contraction des micelles de caséines.
• La seconde est réalisée par les opérations d’évacuation physiques y compris l’égouttage
complémentaire lors du moulage, salage et ressuyage jusqu’au moment de l’affinage (Eck, 1990).
II.6. Salage
Il consiste à enrichir la pâte en chlorure de sodium au taux moyen de 2%. Le sel incorporé dans le
fromage joue un triple rôle :
- Il complète l’égouttage du fromage en favorisant le drainage de la phase aqueuse libre de la pâte
et modifie également l’hydratation des protéines d’où son intervention dans la formation de la
croûte.
- Il agit soit directement, soit par l’activité de l’eau sur le développement des micro-organismes et
l’activité des enzymes et, de ce fait, agit sur la phase d’affinage dans son ensemble.
- Il apporte son goût caractéristique et il à la propriété d’exalter ou de masquer la sapidité de
certaines substances apparaissant au cours de la maturation du fromage (Eck, 1987).
II. 7. Ressuyage
C’est une opération qui s’effectue avant l’entrée en salle d’affinage, elle consiste en un séchage
en surface (élimination de la molécule d’eau), ce qui permet d’éviter toute contamination du produit.
Cette étape est réalisée durant 12 heures à 15°C et à une humidité de 95% (Tremoliere J, 1984).
II. 8. Affinage
Il est défini comme étant une étape finale consistant à la maturation du fromage par voie
enzymatique dans des hâloirs où se fait le développement de la croûte fleurie de Penicillium pendant
10 à 12 jours à une température de 12 à 13°C et à 85 – 90% d’humidité relative.
Le processus impliqué dans l’affinage regroupe trois étapes :
II.8.1.Glycolyse
La transformation du lactose en acide lactique se poursuit pendant l’affinage. Le lactose disparaît
en général dans les premiers jours de la maturation à la suite de fermentations variées dues aux
bactéries lactiques et coliformes, aux levures et moisissures.
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Chapitre I Fromage
Dans une seconde étape, l’acide lactique peut subir d’autres fermentations en acides organiques
plus simples qui peuvent eux-mêmes être transformés en composants de la flaveur des fromages
comme les aldéhydes et les cétones (Agranier et al., 2003).
II.8.2. Protéolyse
La protéolyse est le phénomène dominant de l’affinage, il est dû à trois catégories d’enzyme : la
plasmine du lait, les protéases coagulantes et les protéases et peptidases microbiennes. Il se traduit
par la libération successive de peptides puis d’acides aminés. Ces derniers peuvent dans certains cas
être eux-mêmes dégradés en composants très variés contribuant à la flaveur marquée de certains
fromages très affinés (Choisy et al., 1997).
II.8.3. Lipolyse
Sous l’action des lipases, les triglycérides insolubles dans l’eau sont hydrolysés en glycérides
partiels et en acides gras libres.
La lipolyse marquée se poursuit par une transformation secondaire des acides gras en alcools,
aldéhydes et cétones, responsable du goût et de l’arôme caractéristique des produits affinés (Agranier
et al., 2003).
II.9. Conditionnement
Après toutes ces opérations, le fromage type «camembert» est prêt à être commercialisé. Le
meilleur conditionnement consiste à l’emballer dans du papier cellulosique et de le placer dans des
boites en carton, cet emballage doit :
Une fois cette opération réalisée, les fromages sont prêts à être commercialisés soit à partir de
l’unité, ou à partir des points de vente.
Les différentes étapes de la fabrication du fromage à pâte molle type camembert sont présentées
dans la figure 2.
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Chapitre I Fromage
Préparation du lait
Standardisation en MG et protéine
Pasteurisation : 72°C / 15 à 20 s
Adjonction de
Levains lactiques
La maturation
Ajout de la présure
Coagulation
Tranchage
Brassage
Moulage
Egouttage
Démoulage
Salage
Ressuyage
Pulvérisation de
Pénicillium
Affinage
Conditionnement
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
II.1. Hygiène
L’hygiène peut être définie comme un ensemble de règles et de pratiques tendant à
préserver et à améliorer la santé. Comme ce concept est très vaste, il a dû être divisé en un
certain nombre de sous ensembles ; on parlera donc entre autres :
• Hygiène individuelle qui comprend tout un ensemble de soins personnel, qui vont de la
propreté corporelle et vestimentaire, à celle des ustensiles de cuisine et à la salubrité de
l'habitation.
• Hygiène alimentaire qui est animée par le souci que les aliments soient équilibrés, non
avariés, non pollués.
• Hygiène collective qui comporte un ensemble de règles destinées à enrayer la propagation
des maladies contagieuses (Belloin, 1993).
Généralement les mesures d’hygiène s’appliquent aux personnels, matériels et aux
surfaces en contact avec l’aliment, ainsi que l’air ambiant.
II.1.1. Les surfaces
En industrie alimentaire deux grandes catégories de surfaces sont distinguées :
a. Les surfaces alimentaires : c'est-à-dire celles qui seront ou pourront être en contact avec
les denrées. Pour ces dernières, les méthodes de nettoyage et de désinfection répondent à des
critères précis.
Ces surfaces doivent être en acier inoxydable ou autre matériau résistant à la corrosion,
lisse, non toxique, non absorbant et nettoyable. Elles ne doivent pas comporter de recoins ni
d’obstacles à l’écoulement du produit, ni d’endroits susceptibles de favoriser la
contamination. Elles doivent être faciles d’accès pour l’inspection pour le nettoyage, qu’elles
soient montées ou démontées (Bourillon, 1998).
b. Les surfaces non alimentaires : celles qui ne sont jamais directement en contact avec les
aliments (sols, plafonds, murs, etc.).
Elles doivent être maintenues propres en permanence pour éviter des contaminations
croisées entre des zones mal entretenues et les surfaces alimentaires, voire les denrées elles-
mêmes. Elles doivent être en matériaux résistants à la corrosion, lisses, non absorbants et
nettoyables (Bourillon, 1998).
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
- Les surfaces en contact avec les aliments doivent être parfaitement lisses et résister aux
opérations répétées d’entretient et de nettoyage.
- Présenter un aspect et une forme adéquate et qu’ils soient installés de façon à faciliter leur
nettoyage (Anonyme 2, 1993).
II.1.3. L’air ambiant
Il doit y avoir une ventilation adéquate et suffisante, qu’elle soit naturelle ou mécanique. Il
importe d’éviter tout flux d’air pulsé d’une zone contaminée vers une zone propre. Les
systèmes de ventilation doivent être conçus de manière à permettre d’accéder aisément aux
filtres et aux autres pièces devant être nettoyées ou remplacées (Anonyme 3, 1991).
II.1.4. Hygiène du personnel
La responsabilité du personnel de l’industrie alimentaire ou des commerçants de denrées
alimentaires est engagée dans un grand nombre des intoxications ou des infections d’origine
alimentaire, il est donc indispensable que tous ceux qui à un titre quelconque interviennent
dans le circuit de la production ou de la distribution des aliments soient informés des
exigences de l’hygiène alimentaire. Cette information ne doit pas être une simple acquisition
de notions théoriques, il faut qu’elle serve surtout à des applications pratiques (Ledere, 1985)
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Ces techniques sont utilisées pour le nettoyage des surfaces (Commeau, 1997).
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Nettoyage par immersion : Cette technique est surtout utilisée pour le nettoyage du
petit matériel. Les éléments sont introduits successivement dans un bain détergent, une eau de
rinçage, un bain désinfectant et une nouvelle eau de rinçage (Quittet et Nelis, 1999).
Le nettoyage par lave-vaisselle : utilisé également pour le nettoyage du petit matériel
exemple : les claies, les moules...
Ces machines effectuent les opérations de nettoyage et comportent en plus, un programme
de désinfection par rinçage à l’eau chaude à la fin du cycle de nettoyage.
Le nettoyage en place (NEP) des réseaux et équipements est réalisé par une unité fixe ou
mobile dans laquelle sont préparés les produits de nettoyage (acide et/ou soude), puis injectés
en boucle au moyen d'un tableau de pontage et de pompes de circulation (Anonyme 4, 1999).
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Deuxième rinçage intermédiaire à l'eau : l'eau froide enlève les résidus acides ;
Désinfection qui à pour but l'élimination des micro-organismes et/ou l'inactivation des
virus indésirables portés par des milieux inertes ;
Un rinçage final pour éliminer toute trace de désinfectant (Duchesne, 1998).
Quel que soit le NEP utilisé, la centrale de nettoyage en place automatique comprend
toujours :
- Des capacités de stockage pour la préparation, la récupération et le stockage des différentes
solutions.
- Des dispositifs d’alimentation et de récupération des solutions entre la centrale proprement
dite et le matériel à nettoyer (vannes, pneumatiques, tuyauterie, pompes et divers).
Un tableau de contrôle et de commande relié à divers dispositifs assurant le déroulement
des programmes en maintenant les différents paramètres aux valeurs consignes (Duchesne,
1998).
II.2.4.1.3. Les produis de nettoyage
Il existe divers produits de nettoyage :
Les détergents alcalins
Parmi les quels on trouve la soude, la potasse, le carbonate de sodium, le phosphate
trisodique, le méta et l’orthosilicate de sodium et l’ammoniaque. Ce sont des produits bien
adaptés à l’élimination des souillures organiques (Bimbenet et Duequenoy, 2002).
Les détergents acides
Parmi lesquels on trouve les acides chlorhydrique, nitrique, phosphorique, acétique,
lactique, citrique, tartrique et sulfonique. Ils sont caractérisés par leurs actions de
désoxydation et de détartrage, c’est-à-dire l’élimination des dépôts minéraux, ils ont aussi une
action désinfectante.
Les agents de surface
Ils sont des corps capables de modifier fortement les propriétés de la surface ou
l’interface de la solution.
Ils permettent l’enlèvement des salissures grasses et améliorent le mouillage, l’émulsification
et le rinçage des souillures (Quittet et Nelis, 1999). Les agents de surface possèdent un ou
plusieurs groupements polaires et une chaîne hydrocarbonée apolaire. On classe généralement
les agents de surface d’après la nature du groupement polaire :
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Les agents de surface anionique : ont un groupement polaire acide, les principaux
produits de ce type sont :
-les savons ou sels alcalins d’acides gras ;
-les alcoylsulfates primaires et secondaires ;
-les alcoylaryl sulfonates.
Les agents de surface cationiques : contiennent un groupement à ammonium
quaternaire ou une amine ethoxylée (Bimbenet et Duequenoy, 2002).
Les détergents chelatants ou séquestrants
En se combinant à un cation, ils agissent de manier analogue à l’action des détergents
acides, évitant ainsi la précipitation des dépôts minéraux et redissolvent certains dépôts
formés (Ducoulombier et Bousser, 1986).
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Bactéricide
Dissolution
suspension
Dispersion
organique
Mouillant
Comple-
Rinçage
suivant
Xation
temps
Type Composé
détergent
Soude 5 0 0 1 0 2-6
caustique
Carbonate de
Alcalin sodium 2 0 1 1 0 1-4
Métasili-cate 3 0 4 3 0 1-4
de sodium
Phosphate
trisodique 2 0 4 3 0 1-4
Acide nitrique 2 1 0 2 / 2-6
Acide
phosphorique
2 1 2 2 / 1-4
Acide
Acide sulfonique 1 0 0 2 / 1-4
Acide
gluconique
0 0 0 2 / 1-3
Acide citrique
0 0 0 2 / 1-3
Agents EDTA 0 0 2 5 5 1
Sequest- Tripolypho- 2 0 3 2 3 0-1
rants sphate de Na
gluconate de
Na 1 0 1 2 3 0-1
Agent de anionique 0 5 5 5 0 1
surface
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Température Concentration
Action Temps de
mécanique contact
Produit de nettoyage
Energie
Temps de nettoyage mécanique
Action de
nettoyage
Température
Etat de surface du
Métal et composition
Composition et
viscosité de la
souillure
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
II.2.4.2. Désinfection
Le nettoyage et le premier rinçage permettent d’éliminer les souillures visibles (protéines,
graisses,…) ainsi qu’une partie de la charge microbienne. Cependant, cela ne suffit pas pour
minimiser les risques de contaminations microbiologiques des denrées alimentaires par le
matériel. La désinfection est en effet une étape nécessaire pour réduire drastiquement les
populations bactériennes (Guyader et al., 1996).
II.2.4.2.1. Définition
La désinfection est l’opération qui vise à détruire chimiquement les micro-organismes
indésirables en intervenant sur leurs structures ou leurs métabolismes.
Le schéma général d’action d’un désinfectant comporte trois étapes :
Fixation du désinfectant sur l’enveloppe cellulaire, altération et franchissement de cette
enveloppe ;
Altération de la membrane cytoplasmique et dysfonctionnement cellulaire ;
Altération des constituants cellulaires (Bimbenet et Duequenoy, 2002).
II.2.4.2.2. Modalité
On distingue deux méthodes de désinfection :
La désinfection physique ;
La désinfection chimique.
La désinfection physique (la chaleur)
La chaleur est très utilisée dans l’industrie alimentaire. C’est un des agents les plus sûrs
pour la destruction des micro-organismes, sous réserve de l’application stricte des barèmes
température-temps. Les deux techniques les plus répondues pour la production de chaleur sont
la vapeur et l’eau chaude.
La désinfection chimique
Largement répondue, elle fait appel à l’utilisation de différents types de désinfectant.
Contrairement aux solutions détergentes, l’action des solutions désinfectantes n’est pas
proportionnelle à l’action mécanique.
Les trois paramètres qui rendent leurs actions optimales sont :
La concentration ;
Le temps de contact (le plus important) ;
La température (Quittet et Nelis, 1999).
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Désinfectant Acide
Oxygénée
Chlore
acétique
formol
C.A.Q
Iode
Eau
+
Eau
Propriétés Oxygénée
Bactéries
Gram + + + + + + +
Gram – + + (+) (-) + +
moisissures
Bactériophages + (-) - + + +
pH d’utilisation 7 7 11 13 5 10
Mousse + + - + (-) +
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Chapitre II Hygiène dans les IAA
Il n'est pas possible dans la pratique de déterminer avec précision le coût de revient de
l'hygiène car celui-ci fait intervenir des éléments chiffrables avec précision (les produits, etc.)
mais aussi d'autres beaucoup plus difficiles à quantifier (temps d'immobilisation des
machines, qualité des produits finis, etc.). L'eau, les produits de nettoyage, les fluides
auxiliaires (électricité, gaz, vapeur, air comprimé), la main-d'œuvre, le matériel
(amortissement, entretien), le manque à gagner par arrêt de la fabrication pour cause
d'immobilisation du matériel pendant le nettoyage et le coût des analyses du contrôle de la
qualité du nettoyage sont des facteurs déterminants dans le coût des opérations de nettoyage et
de désinfection (Belloin, 1993).
Bien que ces éléments soient les principaux à prendre en compte, il faudra en outre ne pas
oublier les facteurs suivants : déclassement ou perte de produits alimentaires, sécurité du
personnel, fiabilité de la méthode et du résultat, biodégradabilité et traitement des rejets et
risques de corrosion sur le matériel. On s'aperçoit donc que le coût de l'hygiène dépend d'un
grand nombre d'éléments et que la réussite de l'opération dépendra pour une part importante
du personnel chargé de la mettre en application (Belloin, 1993).
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Matériel et Méthode
Notre partie expérimentale a été réalisée au niveau de la S.P.A laiterie de DBK. Cette
étude a été menée dans le but de contrôler l’efficacité du système de nettoyage et de
désinfection adopté par la laiterie au niveau de la fromagerie. Pour cela nous avons adopté le
plan suivant :
I. Présentation de l’unité
L’unité de Draa ben khedda, est une laiterie-fromagerie crée en 1971 et inaugurée en 1974
; elle se situe à 11Km à l’ouest de la ville de Tizi-Ouzou et occupe une superficie de 40000
m2. En 1998, un groupement des offices donne naissance à un groupement industriel
Dénommé « GIPLAIT » [Groupement industriel de production laitière]. Cette unité a été
prévue pour traiter 50000L de lait par jour, par la suite ses capacités de production ont été
accrues pour atteindre 350000 à 400000 L par jour. Face à la demande importante, il a été
procédé à l’aménagement d’un système de travail formé par trois équipes de huit heures
chacune. L’unité produit une gamme assez importante de produits allant du lait pasteurisé, lait
fermenté (l’ben), crème fraîche et une variété de fromage à pâte molle type camembert tel que
le Tassili, La Cigogne, le Brie galette en diverse formes ronde et carrée.
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Matériel et Méthode
les détergents utilisés : les détergents utilisés sont présentés dans le tableau (V)
caractéristiques
- Température
d’utilisation 60 – 65 °C 80 – 85 °C 60 – 80°C
- Propriété
Microbiologique Bactéricide - Bactéricide
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Matériel et Méthode
Les désinfectants utilisés : Les désinfectants utilisés sont présentés dans le tableau (VI)
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Matériel et Méthode
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Matériel et Méthode
A partir des cuves qui contiennent les solutions d’acides et de soude, prélevé 250ml de
chaque solution. Le prélèvement se fait avant le début de nettoyage CIP
Après avoir flambé le robinet d’eau du réservoir, ouvrir ce dernier et laisser couler
quelques secondes (pour évacuer l’eau stagnante), flambé l’ouverture du flacon stérile de 250
ml et le remplir tout en respectant rigoureusement les conditions d’asepsie.
IV.5. Matériel
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Matériel et Méthode
IV.6.Hygiène du personnel
Pour évaluer l’état d’hygiène du personnel manipulant le produit, des empreintes digitales
sur milieu gélosé avant et après nettoyage des mains ont été effectués.
Des boites de pétri contenant un milieu gélosé sont déposées dans les lieux suivants :
-les couloirs ;
Les portions de fromage ont été prélevées au niveau des hâloirs enveloppés dans du papier
cellulosique.
V. Méthodes
V.1. Analyses physicochimiques
V.1.1. Mesure de la concentration de soude caustique
Cette analyse s’est portée sur la vérification de la concentration de soude utilisée pour le
nettoyage CIP.
• Principe
Il consiste à titrer la solution de soude par l’acide sulfurique en présence de l’indicateur
coloré (phénolphtaléine) qui à une couleur rose en milieu basique et incolore en milieu acide.
Les indicateurs colorés sont des acides ou des bases organiques dont les formes acide et
basique sont de couleurs différentes. Lorsque la forme basique est majoritaire, la solution a la
couleur de la base ; dans le cas contraire, c'est la forme acide qui donne sa couleur à la
solution. On définit ainsi une zone de virage de l'indicateur coloré, correspondant au passage
d'un domaine à l'autre et se traduisant par un changement de coloration de la solution.
• Mode opératoire
- verser 10 ml de l’échantillon de soude dans un Erlenmeyer ;
- ajouter quelques gouttes de phénolphtaléine ;
- titrer avec une solution de H2SO4 (0.1N) ;
- noter le volume de chute de burette.
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Matériel et Méthode
Cette analyse s’est portée sur la vérification de la concentration de l’acide utilisée pour le
nettoyage CIP.
• Principe
Il consiste à titrer la solution d’acide par la soude en présence de l’indicateur coloré qui
est la phénolphtaléine
• Mode opératoire
- verser 10 ml de l’échantillon de l’acide dans un Erlenmeyer ;
- ajouter 2 gouttes de phénolphtaléine ;
- titrer avec une solution de soude (NaOH, 0.1N) ;
- noter le volume de chute de burette.
Les résultats sont lus dans le tableau (voir annexe).
Cette analyse est effectué afin d’exclure la possibilité de présence de trace de soude dans
l’eau de rinçage final. La présence de trace de soude est un indicateur d’un mauvais rinçage
des tanks.
• Principe
La soude caustique est une base forte qui change de couleur en présence d’un indicateur
de pH.
• Mode opératoire
- verser 10ml de l’eau de rinçage dans un Erlenmeyer ;
- ajouter 2 gouttes de l’indicateur coloré phénol phtaléine.
- s’il ya virage de couleur aux rose cela signifie une présence de résidu de soude.
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Matériel et Méthode
V.2.Analyses microbiologiques
• Le fromage
- Recherche des Coliformes : 10grs de fromage + 90ml deTSE(tryptophane sel eau)
- Recherche des Salmonelle : 25 grs de fromage + 225 ml de bouillon SFB + une
ampoule de selinite de sodium
• Le lait résiduel et l’eau sont considérés directement comme SM.
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Matériel et Méthode
Pour le produit fini la recherche des germes est faite conformément au journal officiel de
la république algérienne du 27 mai 1998.
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Matériel et Méthode
• Principe
Le dénombrement de la flore aérobie mésophile est généralement réalisé en milieu solide
PCA (Plate Count Agar).Il est nécessaire que le milieu soit à une température inférieure à
45°C. Il faut prendre soin de ne pas trop remplir les boites, de manière à ne pas créer des
conditions d’anaérobiose stricte : le volume optimum de milieu à rajouter est de 15ml.
• Technique
1 ml de chaque dilution (10-1 à10-3) est introduit aseptiquement à l’aide d’une pipette
Pasteur dans des boites de Pétries, puis recouvertes de la gélose PCA préalablement fondue et
refroidie à 45±1°C. Les boites seront incubées à 30°C pendant 72h.
• Expression des résultats
Les colonies se présentent sous forme lenticulaire en masse. Leurs dénombrement consiste
à compter toutes les colonies ayant poussées sur les boites contenant uniquement entre
15et300 colonies.
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Matériel et Méthode
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Matériel et Méthode
• Lecture
Les colonies non régulières, bombées en surface, entourées d’une auréole jaune plus ou
moins large vont subir le test à la catalase. Qui consiste à prendre quelques colonies sur une
lame stérile sur la quelle sont versées quelques gouttes d’eau oxygénée. S’il ya effervescence
présence de Staphylococcus.
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Matériel et Méthode
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Résultat et discutions
concentration
% de soude calculée Norme de
l’unité
Echantillon
1,5-2,5%
Echantillon 2 1.80 %±0,04
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Résultat et discutions
Aucun changement de couleur au rose n’est observé pour les trois échantillons d’eau de
rinçage final analysé. Cela montre que l’opération de rinçage est bien effectuée avec une
élimination complète de résidu de soude.
VI.1.3. Mesure de TH pour les eaux de processus
Les résultats de la mesure de TH pour les eaux de processus sont présentés dans le
Tableau (XI).
Tableau XI : résultat de mesure de la TH pour les trois échantillons d’eaux de processus
analysées.
Echantillon TH °F Dénomination
Tableaux XII : interprétation des valeurs de TH d’une eau (Jean et Guyleyral, 2003).
Valeur °F Interprétation
Les valeurs de TH obtenus sont comprises dans l’intervalle 0-10°F qui correspond à une
eau très douce .Ces résultat sont due à l’utilisation d’adoucisseur par l’entreprise, se qui
exclue la possibilité de neutralisation de l’effet des savons et détergent par le calcium
contenue dans les eaux dure.
Cela confer a cette eau de bonne aptitude pour le nettoyage
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Résultat et discutions
Tableau XIII : les résultats de recherche de la flore totale aérobie mésophile pour le lait
résiduel et l’eau de rinçage final.
10-2 Ind 18 53
SM
4 Abs 2
Eau de rinçage
10-1
Abs Abs Abs
10-2
Abs Abs Abs
Abs : absence.
Ind : indénombrable.
UFC : unité formant colonie.
SM : solution mère
Les résultats relatifs aux analyses des eaux du dernier rinçage montrent la quasi absence
des microorganismes, quelque soit la charge microbiennes générais dans les tanks (lait
résiduel).Cela reflète l’efficacité du système NEP adopté pour les tanks.
VI.2.2. L’eau de processus
Les résultats d’analyses microbiologiques de l’eau de processus sont présentés dans le
tableau (XIV).
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Résultat et discutions
VI.2.3. Le matériel
Les résultats d’analyse du matériel sont représentés dans le tableau (XV) et figure (7).
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Résultat et discutions
(+) présence
(-) absence
Page 44
Résultat et discutions
2,5
1,5
0,5
Figure 7 : Fréquence de contamination par les coliformes totaux et fécaux des différents types
du matériel nettoyé.
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Résultat et discutions
La contamination des claies et répartiteur est probablement due au non respect du temps
de contact avec le produit désinfectant.
Le petit matériels pelle et brassoir ne sont pas contaminés, c’est due a leur facilité de
nettoyage.
Les principes de nettoyage et de désinfection d’après LEAU et NICOL (2003), doivent
être choisis avec « S.E.N.S » et appliqué avec T.A.C.T en tenant compte :
Détergents Désinfectants
S : la nature du support à nettoyer. S : la nature du support à nettoyer.
E : la qualité chimique et microbiologique de E : la qualité chimique et microbiologique de
l’eau. l’eau
N : la technique du nettoyage utilisé, le type N : la technique de désinfection utilisée
de nettoyage (détergent ou +désinfectant). S : le spectre microbien à détruire : spectre
S : la nature de la souillure à éliminer restreint (bactéricide, fongicide, sporicide,
(minéral ou organique) faiblement ou virucide) ou large spectre.
fortement adhérent au support.
T : De la température de l’eau.
A : De la mise en œuvre d’une action manuel ou mécanique.
C : De la concentration de la solution chimique.
T : Du temps de contact.
VI.2.4.Personnels
Les résultats des analyses des empreintes du personnel sont donnés dans le tableau (XVI).
Tableau XVI : Les résultats des empreintes du personnel avant et après nettoyage des mains
Etat du nettoyage des mains Avant nettoyage des mains Après nettoyage des mains
1 IND IND 2 5
2 IND IND 4 6
3 13 150 - -
4 42 254 - -
5 IND IND 2 3
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Résultat et discutions
Selon Pittet et Widmer (décembre 2001), l’efficacité du lavage des mains au moyen d’un
savon est influencée par de nombreux facteurs :
Les savons antiseptiques utilisés : qui ont une action qui dépend de la dose administrée
; une quantité de 3 à 5 ml est recommandée.
La technique du lavage des mains : elle décrit de manière très précise la façon de
frotter les mains l’une contre l’autre avec le savon pour que toutes les surfaces soient
en contact avec l’agent détergent ou désinfectant.
Le temps de friction des mains : il dépend du savon antiseptique utilisé mais ne peut
en aucun cas être inférieur à 10-15 secondes.
La qualité du rinçage : elle est importante car d’une part l’effet mécanique de l’eau
élimine les micro-organismes et d’autre part les résidus de savon peuvent, à long
terme, abîmer la peau des mains.
Le séchage des mains : il doit se faire au moyen de serviettes en papier jetables, plus
hygiénique que l’utilisation multiple de serviettes en tissus.
Durant notre stage pratique, nous avons constaté que les employés sont bien informés des
règles d’hygiènes à suivre. Ils sont conscients concernant les risques de contamination
engendrée par le non respect des bonnes pratiques d’hygiènes. Malheureusement certains
employés sont négligeant par apport aux règles d’hygiènes.
D’après Bimbenet et Duquenoy (2002), la principale source de biocontamination du
produit est l’homme, car le nombre de cellules microbiennes hébergées par chaque individu
est plus élevé que celui des cellules constitutives de l’organisme.
Face à ce danger, une formation aux règles d’hygiène est primordiale :
Le port de masque oro-pharyngé ;
Le port de gants ;
Le port d’une charlotte de protection qui doit envelopper et enserrer tout les cheveux.
Page 47
Résultat et discutions
VI. 2.5.L’ambiance
Les résultats d’analyse de l’air ambiant sont présentés dans le tableau (XVII)
Germes
Couloir 7 1 présence
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Résultat et discutions
Abs: absence.
Une contamination par des coliformes totaux pour l’échantillon 2 et 3est observé, ce qui
s’explique par une contamination au niveau du matériel ou par une erreur de la manipulation.
Par contre, nous remarquons l’absence totale des autres germes (Coliformes fécaux,
Staphylococcus aureus, Clostridium sulfito réducteur).
Selon des études effectuées sur le camembert au niveau du centre national d’étude et de
recommandation sur la nutrition et l’alimentation (CNERNA), le camembert doit être
dépourvu de tout germes pathogènes (Salmonelle et listeria dans 25g du produit), ainsi que la
présence de coliformes à 30°C ne doit pas dépasser 104 germes par gramme de produit et pour
Staphylococcus aureus inférieure à 102 germes/ g. En conclusion, le fromage fabriqué au
niveau de l’unité de D.B.K est de bonne qualité microbiologique et ne cause aucun problème
sanitaire aux consommateurs.
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Conclusion
Page 50
Références bibliographiques
A
Anonyme 2. (1993) : directive 93/43 /CEE du conseil du relative à l’hygiène des denrées
alimentaires.
Anonyme 3. (1991) : Décret exécutif n° 91-53 du 23 février 1991 relatif aux conditions
d’hygiène lors du processus de la mise à la consommation des denrées alimentaires, p 285.
France.
BELLOIN J.C. (1993) : L’hygiène dans l’industrie alimentaire, les produits et l’application
de l’hygiène. Etude FAO production et santé animale 117.
BOURGEOIS C.M et LEVEAU J.Y. (1991) : Technique d’analyse et de contrôle dans les
industries agroalimentaires . Ed Technique et Documentation, Lavoisier, 2eme ed. Vol 3.
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Ed Technique et Documentation, Lavoisier.
CHOISY C., DESMAZEAUD M., GUEGUEN M., LENOIR J., SCHMIDT J.L et
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à l’assurance qualité >>. Ed Technique et Documentation, Lavoisier, Paris. 3ème ed. Pp : 711
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surfaces : les aciers inoxydables : nuance et états du surface In : nettoyage et désinfection
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Volume 3. Paris : tec&doc. Lavoisier. P. 445.
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Pittet D., Widmer A. (2001) : « Hygiène des mains : nouvelles recommandations ».
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Monographie. Ed : faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux. Belgique..
p 495.
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Références bibliographiques
T
Page 55
Glossaire
Bactéricide : produit ayant la propriété de tuer les bactéries dans des conditions définies.
Détartrant : substance agissant sur le tartre fixé sur un support pour l’éliminer par action
chimique.
Détergence : Processus selon lequel les salissures sont détachées de leurs substrats et misent
en solution ou en dispersion.
Détergent : Produit dont la composition est spécialement étudiée pour le nettoyage selon un
processus mettant en œuvre les phénomènes de détergence.
codex :le codex Alimentarius (ou codex alimentaire) est un programme consistant en un
recueil de normes, codes d'usages, directives et autres recommandations relatifs à la
production et à la transformation agroalimentaires qui ont pour objet la sécurité sanitaire des
aliments, soit la protection des consommateurs et des travailleurs des filières alimentaires, et
la préservation de l'environnement.
VOLUME DE VOLUME DE
H2SO4 (0.1 N) SOUDE EN % NAOH (0.1 N) ACIDE EN %
VERSE VERSE
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Résumé :
Cette étude a été menée dans le but de contrôler le système de nettoyage et de désinfection
adopté par la laiterie D.B.K au niveau de l’unité de production du camembert.
A cet effet, des analyses physicochimiques et microbiologiques sont réalisés sur les eaux
de rinçage final, de processus et le lait résiduel à savoir : la vérification des concentrations de
la soude caustique et acide sulfurique et mesure de TH. Les analyses microbiologiques
consistent en la recherche de FMTA et des coliformes totaux et fécaux. L’hygiène de
l’ambiance, du personnel et le produit fini ont été contrôlé. Ces analyses ont montré une
efficacité du nettoyage NEP avec une quasi absence de microorganisme dans l’eau de rinçage
final et le respect des concentrations de soude et acide recommandées.les analyses faite sur le
matériel ont montré une contamination par les coliforme totaux surtout en niveau des blocs
moule. Pour l’hygiène du personnel et de l’ambiance les analyses ont montrées que des
progrès sont à faire à se niveau, puisque nous avons constaté la présence de coliforme totaux
même après nettoyage des mains. Pour l’ambiance un fort développement de mucor et de
levures. Les analyses faites sur le produit fini adjugent de sa bonne qualité microbiologique.
Mots clé : Hygiène. NEP. Nettoyage. Dèsinfection.
This study was conducted to monitor the cleaning and disinfection system adopted by the
D. B. K dairy at the level of the production of camembert unit.
To this effect, the physicochemical and microbiological analyzes are performed on the final
rinse water, process water and residual milk namely: verification of concentrations of caustic
soda and sulfuric acid and measurement of TH. Microbiological analyzes consist research of
FMTA and total and fecal coliforms. Hygiene of the atmosphere, staff and the finished
product has been controlled. These analyzes have shown the efficacy CIP cleaning with a
virtual absence of the microorganism in the final rinse water and the respect of the
concentrations of sodium hydroxide recommended. Analyzes made on the equipment have
shown a contamination by coliform totals especially in mold blocks level. For the hygiene of
the staff of the atmosphere analyzes have shown that progress is to be done to level, as we
noted the presence of total coliform even after hand washing. For the atmosphere a strong
development of Mucor species and yeasts. The analyzes made on the finished product adjuje
its good microbiological quality.