TP0 Initiation À MATLAB
TP0 Initiation À MATLAB
TP0 Initiation À MATLAB
TP 0 : Initiation à MATLAB
Objectif
Ce document est un guide d’initiation à MATLAB. MATLAB est un programme interactif de
calcul scientifique utilisable pour la résolution numérique de nombreux problèmes mathématiques ou
appliqués. En outre, MATLAB dispose de potentialités graphiques importantes.
L’objectif de ce document est de permettre au débutant de rapidement se familiariser avec MAT-
LAB. Aussi, seules les fonctionnalités les plus courantes de MATLAB sont présentées.
1. Introduction
MATLAB (Matrix Laboratory) est un logiciel de calcul matriciel à syntaxe ’simple’ (relativement
à des langages évolués comme C, C++). MATLAB est un interpréteur de commandes : les instructions
sont interprétées et exécutées ligne par ligne (pas de compilation avant de les exécuter).
Il existe deux modes de fonctionnement :
- mode interactif : c’est le mode calculette. MATLAB exécute les instructions au fur et à mesure
qu’elles sont données par l’usager.
- mode exécutif : c’est le mode programmation. MATLAB exécute ligne par ligne un fichier
".m" (programme en langage MATLAB).
Par la suite, il est conseillé de tester toutes les instructions précédées de dans la command window.
Lorsque vous optenez une erreur, essayez d’en comprendre la signification. Avec un peu de pratique,
vous verrez que les messages d’erreur sont en général explicites.
2. Aide en ligne
MATLAB offre une aide en ligne très compléte. Tapez :
help commande
pour une explication de l’utilisation de la commande MATLAB commande
lookfor sujet
pour une liste des commandes MATLAB qui concernent le sujet sujet
helpwin
pour ouvrir un guide des commande MATLAB sur différents sujets.
help det
lookfor eigenvalue
3
helpwin
b = [4 6] vecteur ligne (1 × 2)
d = [2 3; −1 7] matrice carrée (2 × 2)
e = [1 − 1 2; 7 7 − 2] matrice (2 × 3)
Chaque ligne d’instructions est terminée par un retour-chariot (touche Entrée) qui valide la ligne.
La ligne d’instructions est alors interprétée et les instructions
qu’elle contient sont immédiatement
exécutées. Le résultat respectivement
un message d’erreur est affiché en cas de bon fonctionnement
respectivement en cas d’erreur . L’affichage du résultat d’une instruction est parfois indésirable : pour
le supprimer, il suffit de terminer l’instruction par un point-virgule. Par exemple :
4
d = [2 3; −1 7];
Conseil : Utiliser la touche ↑ pour rappeler une commande antérieure, puis, après éventuelle mo-
dification, la relancer par un retour-chariot (touche Entrée).
Il faut noter que MATLAB montre les nombres avec quatre chiffres après la virgule, tandis que
la représentation interne est faite avec 16 chiffres. Pour changer la façon de montrer les nombres en
MATLAB, on utilise la commande format. Par exemple, si avant de taper
4. Workspace
MATLAB permet de connaître plusieures informations sur les variables déclarées. Tapez :
whos pour afficher toutes les variables avec indication sur leur taille.
5. Opérations fondamentales
MATLAB peut effectuer plusieurs opérations entre matrices. Les opérations fondamentales peuvent
être partagées en deux catégories, opérations matricielles et opérations élément par élément.
Il faut remarquer que cettes opérations sont bien définies seulement si les matrices ont des dimen-
sions cohérentes. Pour l’addition A + B, A et B doivent avoir la même taille ; pour le produit A ∗ B,
le nombre des colonnes de A et le nombre des lignes de B doivent être égaux ; les opérateurs A / B et
B ∧ 3 demandent une matrice B carrée. Par exemple :
A+B
ans=
8 10 12
14 16 18
A+C
? ? ? Error using =⇒ +
Matrix dimensions must agree.
A∗C
ans=
94 100
229 244
A∗B
? ? ? Error using =⇒ ∗
Inner matrix dimensions must agree.
Notez que MATLAB renvoie un message d’erreur si les dimensions des matrices ne s’accordent pas
avec l’opération commandé.
On peut remarquer que lorsqu’aucune variable d’affectation n’est spécifiée pour stocker le résultat
de l’opération, MATLAB stocke le résultat dans une variable appelée ans (diminutif pour answer).
Cette variable sera écrasée à chaque nouvelle opération. Pour éviter cela, on peut spécifier le nom
d’une variable pour stocker le résultat. On pourra alors réutiliser le résultat de l’opération plus tard.
ai,j
C = A ./ B est la division élément par élément ci,j = bi,j
Exercice 1.
On pose
6
1 −1 7 3 −2 −1
A = −4 2 11, B = 7 8 6 .
8 0 3 5 1 3
Que font les instructions suivantes :
Exercice 2.
Soient A la matrice et v le vecteur définies par
1 −1 7
−4 2 11
A= , v = 1 2 4 7 .
8 0 3
5 6 7
Que font les instructions suivantes :
diag(A), diag(v), diag(diag(A)), A(2, 1), A(:, 3), A(1 : 3, 2) et A(1, :).
x = [but : pas : fin] vecteur ligne de points équidistribués avec pas pas entre but et fin.
Pour les matrices carrées, il suffit de donner un seul argument à ces fonctions. La commande help
permet de recevoir des informations (en anglais !) sur une fonction ; essayez :
help eye
eye(3)
diag([1, 5, 0, 4])
zeros(2,4)
ones(1,5)
rand(2,3)
x=[-2 : 0.5 : 2]
MATLAB permet aussi de manipuler les matrices par blocs. Essayez par exemple :
On peut ensuite par exemple en extraire la sous-matrice formée des trois dernières colonnes :
C1=C( : , 3 : 5)
Quelques opérations ou fonctions moins usuelles sont proposées. En analyse numérique, nous pour-
rons avoir à nous servir des suivants :
- tril renvoie la partie triangulaire inférieure d’une matrice, éléments diagonaux compris ; essayez
par exemple :
A=rand(4,4)
tril(A)
- triu renvoie la partie triangulaire supérieure d’une matrice ; essayez par exemple :
A=rand(3,3)
triu(A)
A = [1 2 3; −1 4 − 3; 0 5 2] ;
A’
inv(A)
det(A)
norm(A)
eig(A)
Exercice 3.
On note A, B et C les matrices suivantes :
1 3 2
−5
A=
3 1 , B = 1 −2 5 , C = 10 −5 .
−10 0 3 6 1 −1 3 1
1 0 −2
Si possible :
1. Calculer les matrices AB, BA et AB T .
2. Calculer les déterminants des matrices A, B et C.
3. Calculer les inverses des matrices A, B et C.
4. Calculer les valeurs propres de la matrice E = AAT .
x = A∧ − 1 ∗ b
Cette commande est théoriquement correcte, cependant si on est intéressé seulement à la solution
x et pas à l’inverse A−1 , il est préférable utiliser un backslash
x = A\b
9
Cette commande résout le système linéaire avec des algorithmes fiables et optimales. Essayez par
exemple :
A = [2 3 4 ; 7 6 5 ; 2 8 7] ;
b = [1 ; 2 ; 3] ;
x = A\b
6.5. Compte-rendu
Vous devez rédiger un compte-rendu dans lequel vous répondrez à toutes les questions de cet exer-
cice.
Soient les vecteurs colonnes et la matrice suivants :
1 −5 −1 2 3 4
u1 = 2, u2 = 2 , u3 = −3, A = 7 6 5.
3 1 7 2 8 7
(a) Structures MATLAB
7. Graphisme 2D
MATLAB offre plusieurs possibilités pour tracer un graphe en 2D. On va en présenter deux : la
commande plot et la commande fplot.
Avant d’expliquer ces deux commandes en détail, on souligne qu’avec plot on doit toujours utiliser des
vecteurs, alors qu’avec fplot non. On considère maintenant la fonction f (x) = x3 − 2 sin x + 1 et on
voit comment on peut tracer son graphe dans l’intervalle [−1, 1], en utilisant les commandes plot et
fplot.
f = ’x.∧ 3 − 2 ∗ sin(x) + 1’ ;
le mot f contient la définition de la fonction choisie (les guillements font partie de la définition
dans la syntaxe MATLAB).
• Définir un vecteur de points dans l’intervalle donné :
on a défini un vecteur de 21 points equidistribués dans l’intervalle donné, avec un pas de 0.1.
• Évaluer la fonction f dans l’intervalle [−1, 1], en utilisant la commande eval :
y = eval(f ) ;
on note que dans la définition de la fonction f on a dû écrire .∧ (puissance élément par élément)
et pas ∧ (puissance matricielle), parce qui’il faut évaluer la fonction en chaque élément du vecteur
x, C’est-à-dire :
plot(x, y) ; grid ;
cette commande ouvre une fenêtre avec le graphe. La commande grid dessine une grille de repére.
D’une façon plus simple, on trace le graphe de f (x) comme suit :
x = −1 : 0.1 : +1 ;
y = x.∧ 3 − 2 ∗ sin(x) + 1 ;
plot(x, y) ; grid ;
f = ’x∧ 3 − 2 ∗ sin(x) + 1’ ;
• Tracer le graphe :
7.3. Piège
Pourquoi l’instruction
x = 0 : 1 : 2 ∗ pi ;
y = x ∗ sin(x)
provoque-t-elle une erreur ? Parce que, pour MATLAB, les vecteurs-lignes sont des cas particuliers de
matrices, que les matrices ont une façon bien particulière de se multiplier entre elles, qui diffère de la
multiplication terme à terme. Au lieu de y = x ∗ sin(x), il faut écrire y = x. ∗ sin(x). De même, au lieu
de y = sin(x)/x, il faut écrire y = sin(x)./x, et au lieu de y = 2∧ x, il faut écrire y = 2.∧ x, lorsque x
est un vecteur-ligne. Cette erreur est très fréquente.
pour obtenir le mot Axe x en légende. La commande ylabel fait de même pour l’axe des ordonnées.
La commande title permet de donner un titre à la figure. La syntaxe est
title(’Le titre’)
pour obtenir comme titre Le titre. Prenons l’exemple de la fonction f (x) = x3 − 2 sin x + 1, en ajoutant
un titre et des labels des axes à la représentation graphique. On aura donc
f = ’x∧ 3 − 2 ∗ sin(x) + 1’ ;
title(’Graphe de f (x)’) ;
xlabel(’Axe x’) ;
ylabel(’Axe y’) ;
f 1 = ’sin(2 ∗ x) − 1 + x’ ;
f 2 = ’x∧ 3 − 2 ∗ sin(x)’ ;
• Tracer le graphe :
La commande hold on affiche tous les prochains graphes sur la fenêtre qu’on vient d’ouvrir.
Donc le graphe :
est affiché sur la même fenêtre. La commande hold off arrête cet effet.
• Ajouter un titre et des labels des axes sur le graphe :
title(’Graphes de f1 et f2 ’) ;
xlabel(’Axe x’) ;
ylabel(’Axe y’) ;
hold off
Une seconde méthode permet également d’afficher plusieurs courbes sur la même figure. Il suffit d’ap-
peler ces differentes courbes dans la même fonction plot en les séparant par des virgules. On écrira
par exemple :
x = −1 : 0.01 : 1 ;
f 1 = sin(2 ∗ x) − 1 + x ;
f 2 = x.∧ 3 − 2 ∗ sin(x) ;
plot(x, f 1, x, f 2) ; grid on ;
title(’Graphes de f1 et f2 ’) ;
xlabel(’Axe x’) ;
ylabel(’Axe y’) ;
Cette expression est parfaitement équivalente à la précédente, elle permet d’afficher sur le même
graphe, les fonctions f1 et f2 .
13
x = −1 : 0.01 : 1 ;
hold on
legend(’Sinus’,’Cosinus’) ;
Une légende peut être affichée donnant la liste des styles de lignes suivie de la description spécifiée
par l’utilisateur.
x = 0 : 2 ∗ pi/100 : 2 ∗ pi ;
subplot(2, 2, 1) ;
plot(x, sin(x)) ;
subplot(2, 2, 2) ;
subplot(2, 2, 3) ;
plot(cos(x), sin(x)) ;
subplot(2, 2, 4) ;
x = −pi : 0.1 : pi ;
y0 = sin(x) ;
y1 = sin(x + pi/3) ;
y2 = sin(x + 2 ∗ pi/3) ;
Exercice 4.
Soient f et g les fonctions définies sur l’intervalle [0, 10] par :
x x
f (x) = exp − , g(x) = cos .
25 10
Tracer ces deux fonctions (à l’aide de plot) d’abord dans une même fenêtre graphique mais sur des
graphes différents, puis dans une même fenêtre graphique et sur le même graphe. Ajouter un titre, une
légende et des labels des axes à notre figures.
8. Graphisme 3D
Les graphes en des fonctions de deux variables sont légèrement plus compliqués à manier que ceux
à une variable. En effet, de la même façon que l’on avait créer un vecteur qui discrétisait l’axe des
abscisses, on doit créer un maillage qui discrétise le plan : c’est le but de la fonction meshgrid.
x = −1 : 0.1 : 1 ;
y = −1 : 0.1 : 1 ;
[X, Y ] = meshgrid(x, y) ;
Dans cet exemple on crée 2 vecteurs x et y allant de −1 à +1, puis un maillage [X, Y ] correspon-
dant. A l’aide de ce maillage, on peut alors créer une variable z, qui va prendre la valeur de la fonction
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surf(x, y, z)
ou
mesh(x, y, z)
ou encore
pcolor(x, y, z)
Exercice 5.
Soit la fonction f définie sur R2 par
2 +y 2 )
f (x, y) = x e−(x .
9. Boucles de contrôle
MATLAB offre, comme plusieurs autres langages, quelques boucles de contrôle. Cettes commandes
sont spécialement utiles pour écrire des programmes MATLAB.
i = m, m + 1, . . . , n
d’une certaine variable i entre deux bornes assignés m et n, on utilise for. Par exemple pour calculer
le produit scalaire ps entre deux vecteurs x et y de taille n on utilise :
ps = 0 ;
n =size(x) ;
for i = 1 : n
ps = ps + x(i) ∗ y(i) ;
end
16
Cette boucle est équivalente au le produit matriciel entre le vecteur transposé de x et le vecteur y,
en supposant que les facteurs soient des vecteurs colonnes.
ps = x’∗y ;
ps = 0 ;
i = 0;
n =size(x) ;
while (i < n)
i = i + 1;
ps = ps + x(i) ∗ y(i) ;
end
if (r >= 0)
racine = sqrt(r) ;
end
Taper par exemple help v pour une explication de la liste des opérateurs logiques. De même, on
a plusieurs opérateurs arithmétiques à disposition :
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Taper par exemple help < pour une explication de la liste des opérateurs arithmétiques.
A = 2∗eye(4) ;
B = 4∗ones(4) ;
A∗B
Vous pouvez ensuite exécuter ce script en entrant son nom sur le prompt MATLAB :
PremierScript
ans =
8 8 8 8
8 8 8 8
8 8 8 8
8 8 8 8
Attention à ne pas donner à vos scripts des noms de commandes pré-définies.
Par ailleurs, il est très important d’ajouter des commentaires dans les scripts afin de les rendre
plus lisibles par d’autres, ou par vous-même. Une ligne de commentaire commençant par % est ignorée
dans les scripts. Un autre exemple de script qui permet de dessiner la représentation graphique de la
fonction f (x) = x3 − 2 sin(x) + 1 dans l’intervalle [−1, 1] avec un pas 0.1. D’où les instructions :
x = −1 : 0.1 : +1 ;
y = x.∧ 3 − 2 ∗ sin(x) + 1 ;
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Conseil : Commencer toute nouvelle page d’instructions MATLAB par clear all. Cette instruction
détruit toutes les variables personnelles créées auparavant.
10.2. Fonctions
Une fonction MATLAB est une suite de commandes qui nécessite un input pour être exécutée et
qui renvoie un output. La déclaration des fonctions en MATLAB suit les régles suivantes.
• Une fonction est contenue dans un fichier ".m" avec le même nom que la fonction.
• Le fichier qui définit une fonction doit commencer par :
function [output arguments]= nomfonction(input arguments)
La syntaxe d’une fonction MATLAB est la suivante :
instructions
end
avec args1,args2,... sont les arguments de sortie de la fonction et peuvent être de n’importe quel
type, arge1,arge2,... sont les arguments d’entrée de la fonction et peuvent être de n’importe
quel type, et instructions est un bloc d’instructions quelconque devant affecter les arguments
de sortie args1,args2,. . ..
Lorsqu’il n’y a qu’un seul argument de sortie, on peut utiliser la syntaxe plus simple :
function args = nomfonction(arge1,arge2,...)
• En MATLAB les lignes de commentaires sont introduites par %.
• Toutes les variables internes à la fonction sont locales.
Par exemple, supposons qu’on aie écrit sur le fichier Fonction.m les lignes suivantes :
function f = Fonction(x)
f = x.∧ 3 − 2 ∗ sin(x) + 1 ;
end
Il est possible d’utiliser la fonction Fonction.m de la même façon que les autres commandes MAT-
LAB. Donc les commandes
x = 0;
y = x.∧ 3 − 2 ∗ sin(x) + 1
et
x = 0;
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y = Fonction(x)
y=
Attention à bien nommer les fichiers .m du même nom que la fonction qu’ils contiennent.
Conseil : Donner des noms significatifs aux variables et aux fonctions.
Exercice 6.
Ecrire une fonction réalisant le produit sin(x) cos(3x). Créer un script qui permet de dessiner le
graphe de la fonction précédente sur l’intervalle [0, 2π].
On rappel que la syntaxe pour une fonction à une variable et une sortie est :
function y = NomFonction(x)
return y
Exercice 7.
Écrire une fonction MATLAB prenant 2 vecteurs lignes U et V en entrée et produisant en sortie
le produit scalaire.
Exercice 8.
Partie 1 :
1. Construire une fonction MATLAB qui prend pour entrée un réel x et a pour sortie f (x) =
x2 + x − 1.
2. Calculer f (3.13).
3. Écrire un script qui permet de tracer le graphe de la fonction f dans l’intervalle [−3, 3].
Partie 2 :
1. Construire une fonction MATLAB qui prend pour entrée deux réels x, y et a pour sortie f (x, y) =
x2 + xy − 1.
On rappel que la syntaxe pour une fonction à deux variables et une sortie est :
function y = NomFonction(x,y)
return y
Exercice 9.
Soient
5 1 5/8 −1/4 1/8
u1 = 2 , b = −1 , A = 1/4 0 1/4 .
−4 1 1/8 −1/4 5/8
On définit, pour n ≥ 1, la suite de vecteurs un+1 = Aun + b. Construire une fonction suite.m calculant
les premiers termes de la suite un . Cette fonction aura comme arguments d’entrée les données suivantes :
la matrice A, le second membre b, le terme initial u1 , et le nombre de termes voulus nbit .
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Pour évaluer une fonction f définie grâce à inline, il faut utiliser la commande feval en donnant
les valeurs des paramètre comme montré dans l’exemple suivant :
xval = 1 ; aval = 2 ;
val =
MATLAB répresente les Polynômes de degré n sous la forme d’un vecteur p = [an , an−1 , · · · , a0 ] de
taille n + 1 qui contient les coefficients en ordre décroissante par rapport au degré associé. Par exemple,
le vecteur associé au Polynôme f (x) = 3x3 − 4x2 + x est
p = [3, −4, 1, 0]
x = [0 : 0.1 : 1]
y = polyval(p, x)
Dans ce cas, les éléments du vecteur y sont les valeurs du polynôme calculées pour chaque élément
du vecteur x.
2. Il ne faut pas donner des noms aux variables qui correspondent à des noms de fonctions (soit
celles de MATLAB, soit celles de l’utilisateur) : dans ce cas MATLAB ne peut plus accéder à ces
fonctions. C’est particulièrement vrai aussi pour les variables complexes i et j que l’on désactive
complément quand l’on nomme une variable i ou j dans un boucle !
3. On tachera d’utiliser au maximum les fichiers .m (c-à-d les scripts et les fonctions) ; l’idée est
d’utiliser la page principale de MATLAB comme une feuille de papier brouillon et de réserver les
calculs difficiles aux fichiers .m.
4. Il est primordial d’insérer des commentaires dans les fichiers .m, et ce au fur et à mesure de la
programmation (et pas seulement lorsque la programmation est terminée).
5. De même, toujours garder à l’esprit, lorsque l’on écrit des fonctions, la notion de variable locale.
En général, une variable n’existe que dans un certain contexte.