Examen de M Ethodes Num Eriques: Approximation D'un Probl' Eme D' Electrostatique 1D
Examen de M Ethodes Num Eriques: Approximation D'un Probl' Eme D' Electrostatique 1D
Examen de M Ethodes Num Eriques: Approximation D'un Probl' Eme D' Electrostatique 1D
2. En déduire la formulation intégrale faible. Proposer des relations entre P (x) et P (x) qui permette
de simplifier au maximum cette formulation. Quel est l’intérêt de cette formulation faible.
3. Pour appliquer la méthode de Galerkin, on choisit une base de fonctions φi (x), telle que φi (0) = 0.
Les fonctions de base sont choisies comme fonctions de projection. La formulation devient donc :
trouver le potentiel approximé V (x) tel que
Z L Z L
∂V ∂φj
(x) dx − ρ(x)φj (x)dx + D0 φj (L) = 0, ∀j ∈ [0, . . . , N ]
0 ∂x ∂x 0
En cherchant des approximations dans la base, le problème devient : trouver les composantes qi
de l’approximation V (x) = N
P
i=0 i φi (x) telles que :
q
Z L Z L
∂φi ∂φj
(x)qi dx − ρ(x)φj (x)dx + D0 φj (L) = 0, ∀j ∈ [0, . . . , N ]
0 ∂x ∂x 0
Il s’agit bien d’un système linéaire sur les qi :
q0
[K]{q} = {f }, avec q= ..
.
qN
3
q1 + 4 q2 = aL − D0 L
3 4
dont la solution est :
7 aL3 D0 L
q 1 = −
12 7 aL2 D0
aL 2
soit V (x) = ( − )x − x
3 12 4
q2 = − aL
4
Il ne s’agit bien évidemment pas de la solution exacte. On peut voir en particulier que :
∂ ∂V aL
( )=− 6= −ax
∂x ∂x 2
5. Dans la cas d’une base de fonctions de type éléments finis linéaires, les fonctions de base utilisées
sur un domaine 1D de longeur L sont :
x x
φ1 (x) = 1 − et φ2 (x) =
L L
qui donnent pour les termes de la matrice de rigidité :
Z L
k11 = 2
dx =
0 L L
Z L
k12 = − 2 dx = −
0 L L
Z L
k22 = 2
dx =
0 L L
∂ 2 u(x)
= f (x), ∀x ∈ [0, h] (1)
∂x2
u(0) = 0, en x = 0 (2)
∂u(x)
= a, en x = h (3)
∂x |h
2. En déduire la formulation intégrale faible. Proposer des relations entre P (x) et P (x) qui per-
mettent de simplifier au maximum cette formulation. Quel est l’intérêt de cette formulation
faible.
4
UVSQ - Maı̂trises de Physique et Mécanique - MP3 Sept 2003 – Eléments de correction
Eléments de correction
1. La formulation intégrale forte du problème est : trouver la fonction u(x) telle que
Z h 2
∂ u(x) ∂u
[ 2
− f (x)]P (x)dx + (u(0) − 0)P (0) + ( |h − a)P (h) = 0.
0 ∂x ∂x
où P (x) et P (x) sont les fonctions de projection.
2. Pour obtenir la formulation faible, on réalise une intégration par partie du premier terme. La
formulation du problème devient : trouver la fonction u(x) telle que
Z h h
∂u ∂P ∂u
− dx + P (x) −
0 ∂x ∂x ∂x 0
Z h
∂u
f (x)P (x)dx + u(0)P (0) + ( |h − a)P (h) = 0, ∀P (x), P (x)
0 ∂x
soit
Z h
∂u ∂P ∂u ∂u
− dx + |h P (h) − |0 P (0)−
0 ∂x ∂x ∂x ∂x
Z h
∂u
f (x)P (x)dx + u(0)P (0) + ( |h − a)P (h) = 0, ∀P (x), P (x)
0 ∂x
En faisant le choix particulier suivant pour les fonctions de projection :
P (h) = −P (h) et P (0) = P (0)
la formulation se simplifie en : trouver la fonction u(x) telle que
Z h Z h
∂u ∂P ∂u
dx + f (x)P (x)dx + |0 − u(0) P (0) − aP (h) = 0
0 ∂x ∂x 0 ∂x
3. Pour appliquer la méthode de Galerkin, on choisit une base de fonctions φi (x), telle que φi (0) = 0.
Les fonctions de base sont choisies comme fonctions de projection. La formulation devient donc :
trouver la fonction approximée u(x) telle que
Z h Z h
∂u ∂φj
dx + f (x)φj (x)dx − aφj (h) = 0, ∀j ∈ [0, . . . , N ]
0 ∂x ∂x 0
En cherchant des approximations dans la base, le problème devient : trouver les composantes qi
de l’approximation u(x) = N
P
i=0 φi (x) telles que :
q i
Z h Z h
∂φi ∂φj
qi dx + f (x)φj (x)dx − aφj (h) = 0, ∀j ∈ [0, . . . , N ]
0 ∂x ∂x 0
Il s’agit bien d’un système linéaire sur les qi :
q0
[K]{q} = {f }, avec q= ..
.
qN
3
q1 + 4 q2 = ah − bh
3 4
dont la solution est :
7
q = ah − bh3
1
12 7 2 bh
soit u(x) = (a − bh )x + x2
3 12 4
q2 = bh
4
Il ne s’agit bien évidemment pas de la solution exacte. On peut voir en particulier que :
∂2u bh
= 6= bx
∂x2 2
5. Dans la cas d’une base de fonctions de type éléments finis linéaires, les fonctions de base utilisées
sur un domaine 1D de longueur h sont :
x x
φ1 (x) = 1 − et φ2 (x) =
h h
qui donnent pour les termes de la matrice de rigidité :
Z h
1 1
k11 = 2
dx =
0 h h
Z h
1 1
k12 = − 2 dx = −
0 h h
Z h
1 1
k22 = 2
dx =
0 h h
6
UVSQ - Maı̂trises de Physique et Mécanique - MP3 14 juin 2004
w(x)
T 0 L T T 0 L/3 2L/3 L T
x x
f(x) F
3. Pour appliquer la méthode de Galerkin, on choisit une base de fonctions φi (x), telle que φi (0) = 0.
Les fonctions de base sont choisies comme fonctions de projection. La formulation devient donc :
trouver le déplacement approximé w(x) tel que
Z L Z L
∂w ∂φj
T dx − f (x)φj (x)dx = 0, ∀j ∈ [0, . . . , N ]
0 ∂x ∂x 0
En cherchant des approximations dans la base, le problème devient : trouver les composantes qi
de l’approximation w(x) = N
P
i=0 i φi (x) telles que :
q
Z L Z L
∂φi ∂φj
T qi dx − f (x)φj (x)dx = 0, ∀j ∈ [0, . . . , N ]
0 ∂x ∂x 0
Il s’agit bien d’un système linéaire sur les qi :
q0
[K]{q} = {f }, avec q= ..
.
qN
w(x) = q0 + q1 x + q2 x2
q0 = 0 et q1 = −Lq2
Il ne s’agit bien évidemment pas de la solution exacte. On peut voir en particulier que :
∂2w 13F
T 2
=−
∂x 27T
ne vérifie pas l’équation (1).
5. Dans la cas d’une base de fonctions de type éléments finis linéaires, les fonctions de base utilisées
sur un domaine 1D de longeur h sont :
x x
φ1 (x) = 1 − et φ2 (x) =
h h
qui donnent pour les termes de la matrice de rigidité :
Z h
h T
k11 = 2
dx =
0 L h
Z h
h T
k12 = − 2 dx = −
0 L h
Z h
h T
k22 = 2
dx =
0 L h
On considère que la base d’approximation choisie est telle que la condition en r = 0 est automa-
tiquement vérifiée, c’est à dire que les fonctions de base sont telles que φi (0) = 0. Donner la
forme générale des termes de la matrice de raideur et du vecteur des forces généralisées. On
rappelle que le système linéaire est obtenu par minimisation de la fonctionnelle Ep par rapport
à chacune des variables qi .
4. On souhaite obtenir une approximation polynomiale quadratique de la solution. Pour cela, on
choisit N = 2 et : 10
r r
φ1 (r) = , φ2 (r) = ( )2
L L
Construire la solution approchée. Est-ce la solution exacte?
UVSQ - Maı̂trises de Physique et Mécanique - MP3 Sept 2004 – Eléments de correction
Eléments de correction
1. La formulation intégrale forte du problème est : trouver la fonction u(r) telle que
Z L
∂ 2 u(r) ∂u
[k + µω 2 r]P (r)dr + (u(0) − 0)P (0) + (k |L − M ω 2 L)P (L) = 0.
0 ∂r2 ∂r
2. Pour obtenir la formulation faible, on réalise une intégration par partie du premier terme. La
formulation du problème devient : trouver la fonction u(r) telle que
Z L L
∂u ∂P ∂u
− k dr + k P (r) +
0 ∂r ∂r ∂r 0
Z L
∂u
µω 2 rP (r)dr + u(0)P (0) + (k |L − M ω 2 L)P (L) = 0, ∀P (r), P (r)
0 ∂r
soit
Z L
∂u ∂P ∂u ∂u
− k dx + k |L P (L) − k |0 P (0)+
0 ∂r ∂r ∂r ∂r
Z h
∂u
µω 2 rP (r)dr + u(0)P (0) + (k |L − M ω 2 L)P (L) = 0, ∀P (r), P (r)
0 ∂r
3. Pour appliquer la méthode de Ritz, on choisit une base de fonctions φi (r), telle que φi (0) = 0.
Les fonctions de base sont choisies comme fonctions de projection. La formulation devient donc :
trouver la fonction approximée u(qi ) qui minimise
Z L Z L
1 ∂φi (r) ∂φj (r)
Ep (qi ) = kqi qj dr − µω 2 rqi φi dr − M ω 2 Lqi φi (L)
2 0 ∂r ∂r 0
2 2
q1 + 4 q2 = L ω ( µL + M )
3 k 4
dont la solution est :
L2 ω 2 7µL
1 q = (M + )
k 12 L2 ω 2 7µL µω 2 L3 2
soit u(r) = (M + )r − r
2 3 k 12k 4k
q2 = − µω L
4k
Il ne s’agit bien évidemment pas de la solution exacte. On peut voir en particulier que :
∂2u µω 2 L3
k = − 6= −µω 2 r
∂r2 2
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