TD Machine Thermique
TD Machine Thermique
TD Machine Thermique
Machine thermique
La puissance 𝑄̇ et le débit de masse 𝑚̇ sont notés avec un point (débit dans le temps) mais pas la puissance
spécifique 𝑞, qui est mesurée en 𝐽⁄𝑘𝑔 comme la chaleur spécifique.
Les grandeurs spécifiques dans cet exemple et le précédent permettent de comparer le même processus
physique (réchauffement d’air par combustion) dans deux machines très différentes.
Exemple 1.4
Dans un cylindre de 200 mm de diametre est emprisonnee une certaine masse d’azote sous une pression de
30 bars absolus et à la température de 17 °C. Le piston, qui se trouvait initialement à 100 mm du fond du
cylindre, est brusquement libéré et son déplacement stoppé après une course de 100 mm.
On demande de déterminer :
1. la température finale du gaz ;
2. la variation d’energie interne ;
3. la variation d’enthalpie ;
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1
4. le travail utile recueilli sur la tige du piston, la pression atmosphérique du moment étant de 1 bar.
On néglige les frottements ainsi que la masse du piston.
On donne : R=8,32 J/K.mol, =1,4, Cp=6,94 cal/K.mole.
Solution
1°/ La detente du gaz s’effectue tres rapidement, elle peut donc consideree comme
adiabatique.
Alors,
U 3,90.4,95.701351Calories.
U 1351.4,185 5654 Joules.
Exemple 1.5
Un réchauffeur est traversé par un débit horaire de 1000 kg d’air qui, entrant a +15 °C, sort chauffé à 75 °C,
sous une pression constante de 10 bars absolus.
Calculer :
1°/ la variation d’energie interne du gaz ;
2°/ la chaleur absorbée par son échauffement ;
3°/ le travail fournit par sa dilatation.
L’air sera suppose sec et l’on prendra 𝛾1,4 et r=287,1 J/kg.deg.
Solution
Solution
Solution
Volume de
contrôle
Entrée Sortie
V1 = 10 m/s V2 =
P1=2 bar Tuyère P2=1 bar
T1= 400°K T2= ? °K
𝑊̇ = 𝑄̇ = 0
Donc
Δ𝐻̇ + Δ𝐸̇𝐶 + Δ𝐸𝑝̇ = 0
(𝐻̇2 − 𝐻̇1 ) + (𝐸̇𝐶.2 − 𝐸̇𝐶1 ) + (𝐸̇𝑝2 − 𝐸̇𝑝1 ) = 0
𝑉22 𝑉12
𝑀̇ (ℎ𝑜𝑢𝑡 − ℎ𝑖𝑛 + − + 𝑔(𝑧2 − 𝑧1 )) = 0
2 2
𝑉22 𝑉12
ℎ𝑜𝑢𝑡 − ℎ𝑖𝑛 + − + 𝑔(𝑧2 − 𝑧1 ) = 0
2 2
𝑉22 𝑉12
L’énergie potentielle car 𝑍2 − 𝑍1 = 0 ⟹ ℎ𝑜𝑢𝑡 − ℎ𝑖𝑛 + − =0
2 2
𝑉22 𝑉12
𝐶𝑝 (𝑇2 − 𝑇1 ) + − = 0 ⟹ 2𝐶𝑝 (𝑇2 − 𝑇1 ) + 𝑉22 − 𝑉12 = 0
2 2
𝑉22 𝑉12
+ 𝑔(𝑧2 − 𝑧1 ) = 0
ℎ𝑜𝑢𝑡 − ℎ𝑖𝑛 +
−
2 2
L’axe de symétrie de la tuyère fait un angle de 60° avec l’plan horizontal.
Entrée
V1 = 10 m/s
P1=2 bar
T1= 400°K
ΔZ
V2 =
Z1
P2=1 bar
T2= ? °K
Z2 60°
𝑉22 𝑉12
ℎ𝑜𝑢𝑡 − ℎ𝑖𝑛 + − + 𝑔(𝑧2 − 𝑧1 ) = 0
2 2
Avec : 𝑧2 − 𝑧1 = ∆𝑧 = 𝐿 ∙ 𝑠𝑖𝑛(60°)
𝑉22 𝑉12
− 𝐶𝑝 (𝑇2 − 𝑇1 ) +
+ 𝑔𝐿 ∙ 𝑠𝑖𝑛(60°) = 0
2 2
Dans les mêmes conditions La température 𝑇2 = 293°𝐶 est invariable.
L’expression de la vitesse
𝑉2 = √2 ∙ 𝐶𝑝 (𝑇2 − 𝑇1 ) + 𝑉12 + 𝑔𝐿 ∙ 𝑠𝑖𝑛(60°)
- L’influence de l’énergie potentielle est négligeable sur la vitesse du jet des gaz c’est pour cette raison
elle est souvent négligé dans les calculs.
Solution
L’évolution peut être représentée de façon qualitative sur un diagramme T − s ainsi :
𝑚̇ = 38 𝑘𝑔⁄𝑠 𝑚̇ = 38 𝑘𝑔⁄𝑠
𝐴 { 𝑃𝐴 = 1𝑏𝑎𝑟 →→→ 𝐵 { 𝑃𝐵 = 40𝑏𝑎𝑟
𝑇𝐴 = 5°𝐶 𝜂𝑐 = 85%
Solution
Puissance du compresseur
La compression dans le compresseur se fait d’une manière adiabatique pas d’échange de chaleur avec
l’extérieur (𝑄̇ = 0), on néglige aussi l’énergie potentielle (∆𝐸𝑝 = 0)
Bilan énergétique applique sur le volume de contrôle V.C
V.C
Débit massique = 15kg/s
Compresseur
Sortie
Entrée
Ps=0.4MPa
Pe=0.1MPa
Ts= 480K
Te=300K
Vs= 10m/s
Ve=2 m/s
Exercice 4.4 :
Dans une tuyère, l’air est détendu sans transfert de travail ni de chaleur. Il entre avec une enthalpie
spécifique de 776 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔 et une vitesse de 30 𝑘𝑚/ℎ et ressort à même altitude, avec une enthalpie de
754 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔. Quelle est la vitesse d’éjection de l’air ?
Solution
Nous partons de l’équation
𝑞12 + 𝑤12 = ∆ℎ + ∆𝑒𝑐 + ∆𝑒𝑝
∆𝑒𝑐 = −∆ℎ
1 2
(𝑉 − 𝑉12 ) = −∆ℎ
2 2
1 1
𝑉2 = [−2∆ℎ + 𝑉12 ]2 = [−2(ℎ1 − ℎ2 ) + 𝑉12 ]2
Ainsi
1
2 2
30
𝑉2 = [−2(754 ∙ 103 − 776 ∙ 103 ) + ( ) ] = 209.9 𝑚⁄𝑠 = 755.7 𝑘𝑚⁄ℎ
3.6
Attention aux conversions : dans les équations, les vitesses et énergies sont toujours en unités SI.
Exercice 4.5
Un compresseur de turboréacteur admet 1,5 𝑘𝑔⁄𝑠 d’air à une pression de 0,8 𝑏𝑎𝑟, énergie interne de
192,5 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔 et volume spécifique de 0,96 𝑚3 ⁄𝑘𝑔. Il compresse l’air jusqu’à 30 𝑏𝑎𝑟, le restituant avec une
énergie interne de 643,1 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔 et un volume spécifique de 8,57 · 10−2 𝑚3 ⁄𝑘𝑔. La vitesse et l’altitude de l’air
sont inchangées.
Quelle est la puissance du compresseur, si ses transferts de chaleur sont négligeables ?
Solution
Nous appliquons l’équation du premier principe de la thermodynamique (qui exprime la conservation de
l’énergie) pour un système ouvert on obtenir :
𝑊̇12 + 𝑄̇12 = [∆𝑈̇ + ∆(𝑃𝑉̇ ) + ∆𝐸̇𝑐 + ∆𝐸̇𝑝 ]
Les unités sont en Watt c.-à-d. des puissances telle que la puissance mécanique et la puissance thermique
La seule difficulté dans l’application de cette équation concerne la bonne conversion des unités. Il faut
toujours convertir les pressions et énergies depuis leurs unités usuelles vers des unités SI.
La puissance est positive, ce qui ne nous surprend pas puisque l’air reçoit le travail. Dans une turbine, le
travail serait négatif.
WT
qin 4
WC qout
S1=S2 S3=S4 S
qin
4a
4s
2s 2a
qout
T1 = 300 1
S1=S2 S3=S4 S
a) Le travail réel consommé par le compresseur et le travail réel produit par la turbine estimée
respectivement à l’aide des définitions (voir cours) suivante
- Compresseur :
𝑤𝐶.𝑖𝑠 𝑤𝐶.𝑖𝑠
𝜂𝑐 = =
𝑤𝐶.𝑟é𝑒𝑙 𝑤𝐶.𝑖𝑛
𝑤𝐶.𝑖𝑠 244.16
𝑤𝐶.𝑖𝑛 = = = 305.20 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
𝜂𝑐 0.80
- Turbine :
𝑤𝑇.𝑟𝑒𝑒𝑙 𝑤𝑇.𝑜𝑢𝑡
𝜂𝑇 = =
𝑤𝑇.𝑖𝑠 𝑤𝑇.𝑖𝑠
𝑤𝑇.𝑜𝑢𝑡 = 𝜂𝑇 𝑤𝑇.𝑖𝑠 = (0.85) × (606.60 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔) = 515.61 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
Donc
𝑤𝐶.𝑖𝑛 305.20 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
= = 0.592
𝑤𝑇.𝑜𝑢𝑡 515.61 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
Le compresseur consomme maintenant 59.2% du travail produit la turbine (plutôt que 40.3% dans l’exemple
précédent) cette augmentation est due aux irréversibilités qui se manifestent dans le compresseur et la
turbine.
b) Le rendement thermique est toujours donné par la même expression:
𝑤𝑛𝑒𝑡
𝜂𝑡ℎ =
𝑞𝑖𝑛
Dans ce cas à la sortie du compresseur la température et l’enthalpie de l’air sont plus élevées
𝑤𝐶.𝑖𝑛 = ℎ2𝑎 − ℎ1 ⟹ ℎ2𝑎 = ℎ1 + 𝑤𝐶.𝑖𝑛
ℎ2𝑎 = 300.19 + 305.20 = 605.39 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
En plus en peut calculer la température 𝑇2𝑎
ℎ2𝑎 605.39 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
ℎ2𝑎 = 𝑐𝑝 𝑇2𝑎 ⟶ 𝑇2𝑎 = = = 602,4𝐾
𝑐𝑝 1.005 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔 . 𝐾
La chaleur nette fournie et le travail net produit sont alors
𝑞𝑖𝑛 = ℎ3 − ℎ2𝑎 = 1395.97 − 60539 = 790.58 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
𝑤𝑛𝑒𝑡 = 𝑤𝑜𝑢𝑡 − 𝑤𝑖𝑛 = 515.61 − 305.20 = 210.4 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
Le rendement thermique est
𝑤𝑛𝑒𝑡 210.4 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
𝜂𝑡ℎ = = = 0,266 ou 26.6%
𝑞𝑖𝑛 790.58 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
Le rendement thermique du cycle a chuté de 42.6 à 26.6%. Ce calcule montre à quel point le rendement du
cycle de la turbine à gaz est sensible aux irréversibilités qui manifeste dans le compresseur et la turbine.
1 Chaleur
Chambre de 4
combustion
5
2
3
Wnet
Compresseur Turbine
NB : Ici la régénération est la récupération de la chaleur perdu par les gaz d’échappement de la turbine pour faire chauffer l’air à la sortie du
compresseur et avant l’entrée à la chambre de combustion ( ce régénérateur par fois appelé économiseur)
Solution
a) Le diagramme T-s du cycle est illustré à la figure ci-dessous
T, K
T3=1300 3
qin
4a
qrégén
5 4
Régénération
2a 6
2
T1 = 300 qout
1
Réchauffeur
4 5 7
1
Chambre de 8 9
combustion 6
2 3
Refroidisseur
Cycle de la turbine à gaz avec refroidissement et réchauffement intermédiaire
Solution
1) Le diagramme T-s du cycle à étudier est illustré par la figure suivante il comprend :
- deux étages de compression (1-2) et (3-4),
- deux étages de détente (6-7) et (8-9)
- une régénération (9-10 vers 4-5)
qpimaire
5 9
7
qrégén qrégén
4 2
10
300 T1 = T3 qout
3 1
qrefroidissement
S
a) Sans régénération :
La température et l’enthalpie à l’état (2) ou à partir de la table de propriétés de l’air, on obtient
𝑇1 = 𝑇3 = 300𝐾 → ℎ1 = ℎ3 = 𝐶𝑝 𝑇1 = 1,005 × 300 = 301.5 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
1−𝛾
𝑃2 𝛾 1.4−1
𝑇2 = 𝑇1 ( ) = 300(2.83) 1.4 = 403,7 𝐾 = 𝟏𝟑𝟎, 𝟔°𝑪
𝑃1
ℎ2 = ℎ4 = 𝐶𝑝 𝑇2 = 1,005 × 403,7 = 405.72 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔
a) Le diagramme T-s du cycle idéal de la turbine à gaz est illustré par la T (°C)
T4 4
figure suivante 1100
diffuseur. 3
L’air s’engage dans le diffuseur à la vitesse de 260m/s (𝑉1 = 260 𝑚⁄𝑠) et qout
en ressort à une vitesse négligeable (𝑉2 ≅ 0 𝑚⁄𝑠) et pas d’échange de -40 T1
2
1
chaleur ou de travail, soit
S
Diagramme T-s du cycle du turboréacteur
- La température sortie diffuseur
𝑉22 𝑉12 𝑉12 𝑉12
ℎ2 + = ℎ1 + →→ ℎ2 = ℎ1 + →→ 𝑐𝑝 𝑇2 = 𝑐𝑝 𝑇1 +
2 2 2 2
2 (260)2
𝑉1
𝑇2 = 𝑇1 + = (−40 + 273) +
2𝑐𝑝 2 × (1.003 × 1000)
𝑇2 = 𝟐𝟔𝟔, 𝟕 𝐊
- La pression sortie diffuseur (Isentropique)
𝛾 1,4
𝑇 𝛾−1 266.7 1,4−1
𝑃2 = 𝑃1 (𝑇2 ) = 35 ( 233 ) = 𝟓𝟔. 𝟔 𝐤𝐏𝐚
1
- La température 𝑇3
𝛾−1
𝑃3 𝛾 𝛾−1 1,4−1
𝑇3 = 𝑇2 ( ) = 𝑇2 (𝑟𝑝 ) 𝛾 = 266,7(10) 1,4 = 𝟓𝟏𝟒, 𝟗 𝐊
𝑃2
- La pression 𝑃5
𝛾 1,4
𝑇5 𝛾−1 1124,8 1,4−1
𝑃5 = 𝑃4 ( ) = 561 ( ) = 𝟐𝟕𝟗 𝐤𝐏𝐚
𝑇4 1373
c) Afin de déterminer la vitesse du gaz à la sortie de la tuyère, la température en ce point doit être estimée puis
utilisée dans l’équation d’énergie.
- La température 𝑇6
𝛾−1 1,4−1
𝑃6 𝛾 35 1,4
𝑇6 = 𝑇5 ( ) = 1124,8 ( ) = 𝟔𝟐𝟏, 𝟔 𝐊
𝑃5 279
- La vitesse 𝑉6
𝑉62 𝑉52 𝑉62
ℎ6 + = ℎ5 + →→ 𝑉5 ≅ 0 →→ 𝑐𝑝 𝑇6 + = 𝑐𝑝 𝑇5
2 2 2
𝑉6 = √2𝑐𝑝 (𝑇5 − 𝑇6 ) = √2 × (1,003 × 1000)(1124,8 − 621,6) = 𝟏𝟎𝟎𝟓 𝒎⁄𝒔
d) Le rendement de propulsion est le rapport de la puissance de propulsion à la puissance thermique consommé, soit
𝑊̇𝑝
𝜂𝑝 =
𝑄̇𝑖𝑛
𝑊̇𝑝 = 𝑚̇(𝑉𝑠𝑜𝑟𝑡 − 𝑉𝑒𝑛𝑡𝑟 )𝑉𝑎𝑣𝑖𝑜𝑛
1
= (45)(1005 − 260)260 × ( ) = 8717 𝑘𝑊.
1000𝐽
𝑄̇𝑖𝑛 = 𝑚̇(ℎ4 − ℎ3 ) = 𝑚̇𝑐𝑝 (𝑇4 − 𝑇3 )
= (45 × 1003)(1373 − 514,9)
= 38730 𝑘𝑊
𝑊̇𝑝 8717
𝜂𝑝 = = = 22,5%
̇
𝑄𝑖𝑛 38730
1 Vapeur Volume de
Surchauffé contrôle V.C
HP
Wout =5MW
Turbine
à vapeur
Vapeur
BP
saturé
2
a) Comparé les quantités d’énergies de ∆ℎ, ∆𝐸𝑐 𝑒𝑡 ∆𝐸𝑝 et calculer le pourcentage par rapport à la valeur la plus
grande.
b) Déterminer le travail par unité de masse de vapeur fouiné par la turbine.
c) Calculer le débit massique de la vapeur.
1 1
𝑚̇ (ℎ1 + 2 𝑉21 + 𝑔𝑧1 ) = 𝑊̇𝑜𝑢𝑡 + 𝑚̇ (ℎ2 + 2 𝑉22 + 𝑔𝑧2 ) Avec (𝑄 = 0) adiabatique
1 1
𝑊̇𝑜𝑢𝑡 = − [𝑚̇ (ℎ2 + 𝑉22 + 𝑔𝑧2 ) − 𝑚̇ (ℎ1 + 𝑉21 + 𝑔𝑧1 )]
2 2
1
𝑊̇𝑜𝑢𝑡 = −𝑚̇ [(ℎ2 − ℎ1 + (𝑉22 − 𝑉21 ) + 𝑔(𝑧2 − 𝑧1 ))] = −𝑚̇[∆ℎ + ∆𝐸𝑐 + ∆𝐸𝑝 ]
2
On divise sur le débit massique
𝑊̇𝑜𝑢𝑡
𝑤𝑜𝑢𝑡 = = −(∆ℎ + ∆𝐸𝑐 + ∆𝐸𝑝 ) = −(−887.39 + 14.95 − 0.04) = 𝟖𝟕𝟐. 𝟒𝟖 𝐊𝐣⁄𝐊𝐠
𝑚̇
(c) Débit massique
La turbine à vapeur fournie une puissance de 𝑊̇𝑜𝑢𝑡 et 𝑤𝑜𝑢𝑡 à un débit 𝑚̇
𝑊̇𝑜𝑢𝑡 5000 Kj⁄Kg
𝑚̇ = = = 𝟓. 𝟕𝟑 𝐊𝐠⁄𝐬
𝑤𝑜𝑢𝑡 872.48 Kj⁄Kg
Exercice 5.2: Rendement isentropique d’une turbine à vapeur (EXAMPLE 7–14 page 368-369)
La vapeur entre dans une turbine adiabatique à 3MPa, et 400°C et la
quitte à 50kPa et 100°C. Si la puissance fournée par la turbine est 2MW,
déterminer :
1) Le rendement isentropique de la turbine à vapeur.
2) Le débit massique qui travers la turbine
Solution
Hypothèses simplificatrice
- Nous supposons que tous les évolutions est à l’état permanant et nous négligeons ∆𝐸𝑐 , ∆𝐸𝑝 a l’intérieur de la
turbine
1) Le rendement isentropique de la turbine à vapeur
𝑊𝑇.𝑟𝑒𝑒𝑙 𝑊𝑇 ℎ2 − ℎ1
𝜂𝑡ℎ = = ≈
𝑊𝑇.𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡𝑟𝑜𝑝𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑊𝑇.𝑖𝑠 ℎ2𝑠 − ℎ1
Il faut calculer (ℎ1 , ℎ2 𝑒𝑡 ℎ𝑠2 )
Table des propriétés vapeur
- ℎ1 = 3231.7 kJ⁄kg et ℎ2 = 2682.4 kJ⁄kg
- ℎ2𝑠 = ℎ𝑓 + 𝑥2𝑠 × ℎ𝑓𝑔 mais 𝑥2𝑠 =?
On a :
𝑠2𝑠 = 𝑠𝑓 + 𝑥2𝑠 × 𝑠𝑓𝑔 = 𝑠𝑓 + 𝑥2𝑠 × (𝑠𝑔 − 𝑠𝑓 )
Donc
𝑠2𝑠 − 𝑠𝑓 𝑠1 − 𝑠𝑓
𝑥2𝑠 = =
𝑠𝑔 − 𝑠𝑓 𝑠𝑔 − 𝑠𝑓
𝑠1 − 𝑠𝑓 6.9235 − 1.0912
𝑥2𝑠 = = = 0.897 = 89.7%
𝑠𝑔 − 𝑠𝑓 7.5931 − 1.0912
ℎ2𝑠 = ℎ𝑓 + 𝑥2𝑠 × ℎ𝑓𝑔 = 340.54 + 0.897 × 2304.7 = 2407.9 kJ⁄kg
On remplace dans l’expression du rendement isentropique de la TV
ℎ2 − ℎ1 2682.4 − 3231.7
𝜂𝑡ℎ ≈ = = 0.667 = 66.7%
ℎ2𝑠 − ℎ1 2407.9 − 3231.7
2) Débit massique 𝑚̇
Bilan énergétique à l’état permanant
𝑑𝐸
𝐸̇𝑖𝑛 − 𝐸̇𝑜𝑢𝑡 = = 0 (état permanant)
𝑑𝑡
𝐸̇𝑖𝑛 = 𝐸̇𝑜𝑢𝑡
𝑚̇ℎ1 = 𝑊̇𝑇 + 𝑚̇ℎ2
𝑊̇𝑇 = 𝑚̇(ℎ1 − ℎ2 )
𝑊̇𝑇 2000
𝑚̇ = = = 𝟑. 𝟔𝟒 𝐤𝐠⁄𝐬
ℎ1 − ℎ2 3231.7 − 2682.4
Exercice 5.3: Cycle simple TV idéal de Rankine (EXAMPLE 10-1 page 557-558)
Considérons une centrale thermique qui fonctionne selon le Qin
cycle idéal de Rankine. La vapeur entre dans la turbine à Chaudière
3 MPa
350°C
3MPa et 350°C et se condense dans le condenseur à la 3
pression de 75kPa. 3 MPa
Déterminer le rendement thermique de ce cycle. 2
WT.out
Turbine
NB : Table de propriétés vapeur :
𝑃1 = 75𝑘Pa ℎ1 = ℎ𝑓 = 384.44 kJ⁄kg ,
𝐸𝑡𝑎𝑡 (1) }→{
𝑙𝑖𝑞 𝑠𝑎𝑡 𝑣1 = 𝑣𝑓 = 0.001037 𝑚3 ⁄kg , Wp.in 4 75kPa
𝑃2 = 3 𝑀Pa Pompe
𝐸𝑡𝑎𝑡 (2) } → ℎ2 = kJ⁄kg
𝑠2 = 𝑠1 1 Condenseur
𝑃3 = 3𝑀Pa ℎ = 3116.1 kJ⁄kg , 75kPa
𝐸𝑡𝑎𝑡 (3) }→{ 3
𝑇3 = 350°𝐶 𝑠3 = 6.7450 𝑚3 ⁄kg . 𝐾
Qout
Solution
Exercice 5.4: Cycle simple TV idéal de Rankine (EXAMPLE 10-1 page 557-558)
Soit une centrale thermique fonctionnant 15,9MPa 3 4 15,2MPa
35°C Chaudière 625°C
selon le cycle de puissance à vapeur d’eau
(voir figure). Le rendement isentropique de
15MPa 5
la turbine est de 𝟖𝟕% et celui de la pompe, 600°C Wturb
𝟖𝟓%. Déterminez :
Turbine
2 ηT =87%
1) Le rendement thermique du cycle. 16MPa
Autres exercices
Exercice
Un détendeur est alimenté par un gaz à la pression P1, qui en sort à la pression P2 inférieure à P1. Le détendeur est
isolé thermiquement. Les canalisations de connexion sont très larges, et placés à la même altitude.
On admet que l’enthalpie d’un kilogramme de ce gaz s’exprime comme : h =cP(T − T0) , cp étant la capacité
calorifique massique à pression constante et TO une température de référence arbitraire.
Appliquez le premier principe à ce système, et écrivez la relation entre la température de sortie et la température
d’entrée.
Exercice
Exercice n°10
On considère une turbine à gaz suivant le cycle de Joule-Brayton (deux adiabates et deux isobares).
a) Dessiner un schéma de l’installation
b) Tracer le cycle en coordonnées PV et en coordonnées TS.
On se place dans les conditions suivantes :
• Fluide : air
• Compression isentropique avec un taux de compression de 4:1
• Détente isentropique
• Echanges de chaleur isobares
• Température en sortie de refroidisseur : 300 K
• Température en sortie de chaudière : 600 K
• Température en sortie de chaudière : 600 K
c) Recenser les inconnues et le nombre d’équations.
d) Combien de paramètres faut-il fixer ? Comment ?
e) Donner l’expression du rendement puis le calculer.
Exercice
E 10.4 Turbopropulseur
Un avion de ligne régional est motorisé par deux turbopropulseurs (figure ci-dessous). Dans chacun d’entre eux, une
turbine unique alimente un compresseur axial, ainsi que l’hélice par l’intermédiaire d’un réducteur.
Nous souhaitons quantifier la puissance effectivement reçue par l’hélice au cours du vol.
1. Tracez le cycle suivi par l’air sur un diagramme T-S, de façon qualitative.
2. Quelle est la température de l’air à la sortie du compresseur ?
3. Quelle est la température des gaz à la sortie de la turbine ?
4. Quelle est la puissance fournie à l’hélice ?
Afin de procéder au dégivrage des ailes, on effectue un petit prélèvement de gaz au sein du compresseur. Le débit du
prélèvement est de 0,1 kg s−1, et la température de l’air est de 200 ◦C.
5. Proposez et quantifiez une modification à porter au fonctionnement du moteur pour qu’il puisse fournir la même
puissance à l’hélice.
Exercice
E 10.5 Modification de turboréacteur
Un turboréacteur mono-flux fonctionne avec un seul axe moteur (compresseur unique et turbine unique). Ses
caractéristiques de fonctionnement sont les suivantes :
— Débit d’air : 4 kg s−1
— Conditions atmosphériques : 283 K & 0,95 bar
— Rapport de pression pmax/pmin= 25
— Température maximale : 1 300 K
— Efficacité isentropique du compresseur et de la turbine : 85 %
On cherche à quantifier ses performances avant modification.
1. Représentez les composants du turboréacteur et le cycle thermodynamique suivi par l’air sur un diagramme
température-entropie ou pression volume.
2. Quelle est la pression disponible à la sortie de la turbine ?
3. Quelle serait la vitesse atteinte par les gaz en sortie de tuyère si la détente y était isentropique ?
L’équipe d’ingénieurs en charge de la conception des composants propose de modifier le moteur, en utilisant deux
axes plutôt qu’un seul (figure 10.35). L’ensemble tournant le plus au centre du moteur pouvant évoluer à plus grande
vitesse, l’efficacité isentropique des composants est augmentée :
— Efficacité isentropique du compresseur et de la turbine basse pression (axe bp) : 85 % (rapport des pressions : 2)
— Efficacité isentropique du compresseur et de la turbine haute pression (axe hp) : 90 % (rapport des pressions : 12,5)
Toutes les autres caractéristiques de fonctionnement du moteur restent inchangées.
4. Quelle est la nouvelle pression disponible à la sortie de la turbine ?
5. Quelle est la nouvelle vitesse théorique d’éjection des gaz ?
- l’air est comprimé dans le compresseur (Cp) calorifugé où il évolue de l’état E1 à l’état E2
- puis l’air traverse une chambre de combustion (Cb) où il subit un réchauffement isobare de l’état E2 à l’état
E3 ;
- l’air se détend ensuite dans une turbine (Tb) calorifugée où il évolue de l’état E3 à l’état E4 ;
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30
- enfin l’air traverse une tuyère (Ty), conduite de section variable où il acquiert une vitesse importante c5 et
évolue de l’état E4 à l’état E5.
Les données concernant les différents états L’installation fonctionne en régime stationnaire. On néglige les
variations d’énergie potentielle de pesanteur dans toute l’installation. On néglige l’énergie cinétique de l’air
partout sauf dans l’état E5 à la sortie de la tuyère, où la vitesse de l’air vaut c5.
L’air est assimilé à un gaz parfait de capacité thermique massique à pression constante Cp =
1, 0 kJ.kg−1.K−1 et de masse molaire M = 29 g.mol−1. On rappelle que R = 8, 314J.K−1.mol−1.
1) Soit (Σ) le système ouvert constitué par le gaz contenu dans la tuyère (Ty) et (Σ∗) le système fermé associé
constitué à l’instant t par (Σ) et par la masse dm d’air qui va entrer dans la tuyère entre les instants t et t + dt,
et constitué à l’instant t + dt par (Σ) et par la masse dm d’air qui est sortie de la tuyère entre les instants t et t +
dt. En appliquant le premier principe à (Σ∗), calculer la vitesse c5 de l’air à la sortie de la tuyère.
2)En raisonnant de manière analogue, exprimer les travaux wCp et wTu correspondant au transfert d’un
kilogramme d’air respectivement dans le compresseur et dans la turbine en fonction des températures T1, T2,
T3 et T4. Sachant que le travail récupéré dans la turbine sert exactement à entraîner le compresseur, calculer
T2.
3)En raisonnant comme à la question 1), calculer le transfert thermique q correspondant au transit d’un
kilogramme d’air dans la chambre de combustion. En déduire le rendement thermodynamique du
Ce résultat peut être appliqué en remplaçant la compression par deux compressions successives avec un
refroidissement intermédiaire.
Le circuit correspondant est schématisé sur la figure ci-dessous.
On suppose que les deux compresseurs ont les mêmes caractéristiques et notamment un rapport de
compression de 2. Par ailleurs, on suppose que les températures du fluide à l’entrée des deux compresseurs
sont les mêmes. On impose enfin que la température du fluide en entrée de la turbine est la même que
précédemment.
L’installation doit fournir le même service, à savoir retirer une quantité de chaleur donnée à la chambre froide.
Pour les deux compresseurs, si l’on note par les indices e et s les états d’entrée et de sortie respectivement, on
a
Les deux compresseurs ayant le même taux de compression (Ps/Pe) et le même rendement isentropique et la
température à l’entrée des deux compresseurs étant la même, les températures ensortie des deux compresseurs
sont les mêmes. On trouve :
Pour chaque compresseur, l’application du premier principe de la thermodynamique s’écrit (avec l’ensemble
des hypothèses faites) :
Les états du fluide en entrée et en sortie de la turbine étant les mêmes que dans le cycle précédant, le travail
massique fourni au fluide est également le même :
Cette puissance est inférieure à celle du premier cycle étudié, ce qui montre l’intérêt d’utiliser plusieurs étages
de compression avec refroidissement intermédiaire.
Pour ce qui est des dissipations d’exergie, les calculs numériques donnent les valeurs données dans le tableau
suivant :
On remarque que la dissipation d’exergie au refroidisseur atmosphérique est fortement diminuée, ce qui est dû
au fait que la quantité d’énergie échangée a fortement diminuée.
Le rendement exergétique garde la même définition mais sa valeur est augmentée du fait de la baisse de la
puissance électrique nécessaire. On trouve en effet ηex = 20%.
Exercice