René Quinton, L'eau de Mer, Milieu Organique
René Quinton, L'eau de Mer, Milieu Organique
René Quinton, L'eau de Mer, Milieu Organique
organique : constance du
milieu marin originel, comme
milieu vital des cellules, à
travers la série [...]
ORGANIQUE
MtLtEU
PAU
RENÉ QU)NTON
~asist.u~~d~L!'tK'atuu'cd~ri<ysiuh~iej'uUi~!u~n)ucdesHaut.es-ËUtdes,
anCotie~edcFt'ancc
`,
PARtS
f MASSON'ET..C" ËDfTKURS
L!BBA!RES DE: L'ACADEMIE DE MËDEC.~E
120,°!!MH!tAM8A)'<T-GEMtAM
1904
~.E'AU DE MER
MILIEU ORGANIQUE
7'OMS droits t'ëSMTCS.
LEAU
-L'E-tJ I)E
DE MER
~LïEU ORGANIQUE
CONSTANCE DU M)LtEUMAR~NORtG!NEL,
)')i
RENÉ QU!NTON
Assistas)-d)[La)ïot'at.oh'e(]ePh\'sioiopie)H)U)c'!o~if)n~'d<n;)ut.<s-~t.)!<fc-.
mit'.oUc~edcFr~nc"
PARtS
MASSON ET C' EDITEURS
LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE DE MEDEONE
120, BOULEVARD SA!KT-6EHMAM
1904
A
.MONSIEUR E. MAR.EY
MEMBt!F:B)';L')r<Sl'[TET
r't!OFESSt:U!:At;COfJ.ÈGF,nt3FKA'\CH
PREFACE
des chez
5° Maintien du milieu marin originel, comme Hn/~M t'<'<6~
tous les Vertébrés.
H est
clair que si ces faits sont réellement étabtis, ia
loi constance marine ony~eMe l'est égaiement, du moins
dans ses p!us grandes lignes.
Pour déterminer la valeur de la conception, la critique
devra donc, non pas arguer de notions anciennes ou dogma-
tiques, mais porter simplement sur chacun de ces cinq
faits en particulier.
RESUME GENERAL
LIVRE! 1
LIVHEU
LOI &ËNERALE DE CONSTANCE ORIGINELLE
La loi de co)M<(«' !)[«t':nf n'est pas une loi isolée. En face du refroi.
dissementdu globe, la vie animale, apparue a t'état de ccilute par une
température déterminée, a tendu à mah '.enir. pour son t'ant ibnctionnc-
ment celtutaire, chez des organismes indéfiniment suscités à cet effet.
cette température des origines (~o: de <M'ns~«c<' <))/~tft' En face de
la concentration progressive des océans, la vie animale, apparue à t'état
de ceUute dans des mers d'une concentration saline déterminée, a tendu
à maintenir, à travers la série zoologique, pour son haut fonctionnement
cellulaire, cette concentration des origines (7o< <
M~MC).
'<c'' o.)))')/<t'
Constance marine originelle. constance thermique origineUe.
constance osmotiquo origineUe, on se trouve nettement en présence
d'une loi de constance générale dont ces trois tois partielles ne sontt
sans doute que les premiers fragments, loi générale qui semble pou-
voir se formuler < En face des variations de tout ordre que peuvent
subir au cours des ges les différents habitats, la vie animale, apparue
sur le globe a l'état de cellule dans des conditionsphysiques et chimiques
déterminées, tend a maintenir à travers la série zoologique, pour son
haut fonctionnementcellulaire, ces conditions des origines (loi ~ëMëre/e
de constance o?'MyMe~e). x
Une nouvelle loi partielle (~Oi'de constance /n?~tMCMse)est déjà probable.
LtVRE III
L'EAU DE MER EN THÉRAPEUTIQUE
MtIJE'U ORGANIQUE
LIVRE 1
CHAPITRE PREMIER
son les
sans quitter le milieu où elles vivent; Et'~ff.~en~c dispose d'une sorte
de trompe rétractile, longue de six fois la valeur du corps et portant a
ouvertures des trachées; chez ./Ve~<f, /?«)tai;'a, deux
longues demi gouttières, partant d'un orifice trachéen et formant tube
par leur réunion, s'élèvent à volonté au-dessus du corps de l'animal;
d'autres larves, mieux adaptées encore à la vie aquatique, sont munies
de tout un système de ramifications trachéennes, très fines et formant
touffes, à l'intérieur desquelles l'air, dissous dans l'eau, dya)ise: mais la
encore, le mode respiratoire demeure parfaitement aérien l'air se répand
en sature dans la cavité des trachées c'est sous cette Corme seutc qu'il
est en définitive respiré; en aucun cas l'Insecte, non plus que la Tortue, la
Baleine, le Phoque ou le Dauphin, ne cesse de respirer l'ait-, a fêtât de gax,
dans un appareil creux, spécial, caractéristique du mode de vie aérien.
On yoit l'insuffisance qu'il y aurait à n'étabtir l'origine aqua-
tique que des organismes aériens seuls. L'origine aquatique des
organismes aquatiques eux-mêmes est a démontrer.
Trois démonstrations peuvent être données de l'origine aqua-
tique de tous les organismes animaux. Nous serons bref sur les
deux premières, il la rigueur négligeables. L'une pourra sembler
d'ordre trop généra!, l'autre d'ordre trop théorique. La troi-
sième, effectuée en particulier pour chaque groupe animât, com-
portera une pleine valeur.
Démonstration
PtŒMtER DMRÉ ))'0)tCAN)SATtO~. PROTOZOAIRES
Quatre groupes:Ru)/opn!)i:s,St'<)~~x<n!):s.FL.\(.LLH't~)csotm;s.
Tous, animaux unicellulaires.
Mode respiratoire ce))u!aire. Habitat ticcessaircment aqua-
tique.
Habitat aquatique. Mers et eaux douces principalement.
Quelques rares espèces '.4?M~MOH~~< t~&~c~). dans la vase ou
la terre humide. Un assez grand nombre, parasites de Vertèbres
ou d'Invertébrés (tube digestif et tissus, les tissus organiques
contenant 70 ou 80 pour tOO d'eau).
Origine: aquatique, tout Protozoaire dérivant soit d'une
cellule semblable à lui-même (fissiparité, gemmiparité), soi)
seulement d'un fragment: de cellule (sporulation).
Ot)t'unie paruti tes Proto/.oaires des animaux p)uriccnu)aii'es, nuus
)bt'ti)c.ssit)fj)]e)t)e))tdu ~roupCtnent de h) tnôtue cetinte. toutes ces ce)-
)n)cs restant, indifférenciées. Chaque ecUute conservant. dans ce ~roupe-
)))cnt son )uodc de vie propre, connue une cellule iso)cc, les tii~ncs p~'('
('(''dentes vatcnt. pour ces cotooics.
GnoLt'):. Hydrozoaires'.
!nfériorite organique voisine de ee)ie des S< o\c<Atf!~s. L'nc
eaviLe gastrique.
['curie mode respiratoire, l'habitat, t'origine, oitSRrvafions
ittentiques & coites du groupe précèdent.
Feco~datj'oH et schéma des dëve~oppemeNts dj'~ates. J.cs ctcntf'nts
reproducteurs m~tcs et femettcs, dérivés t)e l'ectoderfue ou de !'e!H)o-
derme, sout versés dans l'eau onviromante. Les ctémeuts mates y
nagent à la rencontre des etoucnts femoHes, )e p!us souveut pauvres en
matière nutritive. Dcvetoppements presque toujours dilatés. i'hascs
morutnire, btastulaire. Mise en Hbortt', n ce moment, de t'ctnhryon, qui
se recouvre de cils vibratik's, nage, vit d'une vie propre, s'alimente,
grandit, se fixe ou non, et achève son cvohnion sans présenter d'autre
mode respiratoire que le mode tégumentaire.
L éponges.
Hydres, M~du-es. etc.
3' cKoup);. Scyphozoaires'.
Organisationgénérale très voisine de celle des HvbnoxoAUu~s.
l~our le mode respiratoire, t'habita),, l'origine, observations
identiques à celles des deux groupes précédents.
Fécondation et schéma des développements dilatés, Los éléments
reproducteurs, issus du mesodermo (ou de t'cndodcrme'~ tombent
dans la cavité gastrique, qui n'est qu'une poche d'eau de mer, communi-
quant pat' nn large orifice avec l'extérieur. Les spermatozoïdes quittent,
cette poche en nageant; ics ovules y demeurent au c~ ~.ire, y sont
fécondes et y accomplissent leur segmentation. Développements genera-
lement condenses. Dans les développements dilates, phases moru)aire.
h)astu)airo, gastrulaire. Mise en liberté, ace moment, de t'embryon, dont
i'eetodcrmo se recouvre de cils vibratiics et donne en même temps nais
sancc a )'e!)auche du mesoJermc. La larve tournoie a l'aide de ses cils
dans la poche marine maternelle, gagne bientôt t'exterieur, s'y atimente
et parfait son évolution sans présenter d'autre mode respiratoire que le
mode tégumcntaire.
L Coraux, etc.
Utoitcs de mer, Oursms, Onhiut'es, etc.
piratoirc a aucun stade du développement: 2" devctoppement
s'efi'ectuant tout eniierdans le mi!icu :)qu:di((u<
fticoadatjoja et schéma d'm! développement d~ate. A part
(fue)ques('xcept!0!!sde viviparité,)es (céments reproducteurs son) vers~'s
partes parejdsdans1'enu()e]nerf))vironnufdeou)aren(~~drect);!
((''condatiou s'effectuent, t.'OYuteestpresquetoupuu's pauvre en jnatiere
nntritive.))e\e]oj~petne)ds presque i)ivaria))!en!e)d()itates)'bases)))oru
hurc.)das!utaire.gastt'tdaire.Acc)noment.)'emtoder)neadejaco;n-
mence a donner naissance aux pr'eniiercscetiu!esnu''sodern)i')u<'s.~tise
cn)ib(')'t'sous('ot<taL.d('r<')n))ryo~<!o)i),t'<)o~(')'n)(;<'t!)it')'se)'<!<'oa-
vt'('dcct!svibr:)t)tcs.L'c~nb)'yf'))scd('[jf:K'e<Jnns)ante)'.s'\n<)tn'ri).
t~'oidfxio'ntc donne alors ));)is6.ar)f'c aux divcrticoh'stjntvot)! former
dai)s!'i!<t<ricur'!umt'sf)dcrmo)'c))auchfdc]aca\t~s<ra!cct('it')'ap-
pareitit'j'igatcur. La cav)t<a't['u)aire, se ~)'<*us!u)t.u')')Y<* a déboucher
at'cxt('!)')eut',parunc seconde t)u\crLurc,(p)j sera !abnu('hf'.i.'t''hau(;)n'dc
]'apparciti['ri~'a!e)jj'dty()roc.œl(')sc)))ete~:d('m<~d,<'itconnnun)('at,i'~)at'<'r
Icdchors()aruntu).tcnom))))'Y()rophorp,Kibif'n<~)t'd~sc('u~)tnf'nN~
corps est creuse [te trois sortes de cavit<s,do~L deux. ta cavité ~astrnpu'e) ta
('nvitét~ydrocft'te, sont en connuuuication directe a\e<ext~rie)!r!narin.
L'hydrocoetc entoure a)o)'st:( cavité ~astri~ue d'un annean''reu\ dan-
neaui~ydrophorc! qui émet nubi)c)ueht cinq bras e\tt'rie!u'sde)dacn)es
peribuccaux) et cit)() bras intérieurs (premières ei~aucttes ambtdacraires~
dans tesquetst'cau de met'peut circuler )i!)remenf:i:)!arve/'t';<f;<f.
iarvetypicpLtedt'tous les Ecu)\on):)!M);s.estacemo)ue!dconstituée. Les
cils vibratites larevêtent toujours en entier.
Pour mieux se disperser dans la nx'r à ta recherche des matériaux
nutritifs et respiratoires oecessaircs à i'achevement de leur évolution, h's
larves acquièrent alors des or~aues locotnotcurs tonj~oraircs. couronnes
ciliées, plus ou moins tobëes ou t'raugees, ou bras en t'orine (te tondues
baguettes rigides, destiaesa offrir une prise aux courants marins. tous
modes locomoteurs aquatiques. Ces organes persistent pendant que
s'achève l'organisme, puis s'atrophient tout d'un coup, au seuil de l'eta!
attutte.
SOL-S-C~OLPi:
t~armi Je 5' embrunchement, une nu'.rc ctnsse P<)Ly<:nHTt:s.
t~armi le 'i° cmbrancttemea). une autre et dernière classe STEn-
NASPfrHH~S.
t. Bien no!cr que ce stade !,rochopho)'e, qui manque aux 0)isoche).cs et. aux
Hirudinées, ne manque pas a )'embranchemenL dont. ces deux classes font
['artie:)esP(dycheLesic[)0!S<-cdf'nt,.
stade du développement; 2" développement s'effectuant tout
entier dans le milieu aquatique.
JTëco?!daho~etscAëJNad'u~ dëve~oppeme~t d~aM. Micmpntsrcpi'o
docteurs.tu.'des et (emQ)[cs,j(')(''s (au moins chcx)csS(d(''noconquf's)(taas
t'au envi)'f)nnan!e. on ils se rpncontrcn), et se fécondent. Ovule p:unn'
't matière nutri)ivc.I)Hvc)oj)pf~nentsdilates. Phases morn)aire. btastn-
t~ire.~astrutaire;
I"il'f', g-asl1'ulnirl'; puis larve
larn~ )ib)'et)'oc))0pit0)'e.
!ilJl'e tl'ochophol'I'. Un pied. homologu(' de
pied, J)omo)o~ue dl'
f'f)ni des noUfe ['es adultes, caractérise ce)te[arvo. La )arvena~c<)ans
)'ea))de!net',oùe!te.es),misccnli))ert6.synou)'ritetachèveso)tevo[u
tion. sans présente)' de mode respiratoire supérieur aux modes tégumca-
tairco~branchiat.
CcUe origine aquatique des ctasses les plus voisines des
formes orig'ine)Ies t.C!t]oie'ne de ] ori~me aquatique de ]'cn)-
)))'anc)ienTcntcntie)'.
0)' peut la démontrer en particulier pour chacune des trois
classes restantes.
~° sous-j;MUHA'<cnr.MH?<T. AUantennés
Première section a mod!'respiratoi)'ch'nit'!iini!'eo!!hi'anf'hf.
'i'itn.Onn'ES (éteints) ~nos'rcMAC~s.
Deuxième section a mode respiratoire trachéen. An \cn~HU;s.
Première section. T)ULOt!)'rEs, M)~osTOMA<:Hs.
Un seul genre, ~tXtM~t.s, de la classe des Mcrostomaces, repré-
sente aujourd'hui toute cette section, d'une richesse surprenante
autrefois. Les Trilobites comptent en effet 7 familles et M genres
dans le cambricn; ')5 familles et 76 genres dans le silurien infé-
rieur 11 familles et 51 genres dans le silurien supérieur, 7 fa-
milles et 19 genres dans le dévonicn; ils s'éteignent sans
dépasserla période primaire. Les Mérostouiacés (Cigantostracés
et XiphQsures) comptent également 9 genres dès le silurien
inférieur. Seul, le Limule, des Xiphosures, arrive jusqu'à nou;.
Mode respiratoire du Limule: branchial. –Habitai nécessai
rement aquatique.
Habitat: aquatique. Mers.
Origine aquatique, résultant de absence de tout mod(
respiratoire supérieur au mode branchial aux différents stade;
de son développement.
Développement. 0\'u)e très riche en matière nutritive. Fecondatiot
dans le milieu marin extérieur, le Limulc miuo déposant ses etement!.
reproducteurs sur les éléments femelles, au moment de la ponte <)<
ceux-ci. Développement. condense. L'embryon acquiert d'abord, d'un
coup, à l'abri des membranes ovulaires, ses six paires d'appendices tho-
raciques, puis ensuite les trois premières paires abdominales. Le mode
respiratoire n'est alors que tégumentait'e.A. ce moment, l'embryon,
cucor'tt-très imparfait, est mis on tibertf. Ses pattes thoraciqucs se deve-
loppent regutiercmeut, acquièrent Jours pinces, tandis que les trois
paires abdominales, évoluant dans un sens particulier, présentent l'aspect
de grandes tameltes appendues au vei~tre ce sont les rudiments des
branchies. La iarve passe a cet instant par une phase offrant ta plus
grande ressemblance extérieure avec les anciens Tritobites. L'abdomen
est nettement divise en neuf anneaux distincts. Ginq nouveaux appen-
dices abdominaux t'ont iexr apparition. La tan'e nage librement. da.ns
la mer, efface peu a peu sa segmentation abdominale, transforme en
branchies le reste de ses appendices abdominaux, qu'elte réduit en
même temps a six, etachève son evomtfon sans antre mode respiratoire.
Origine du Limule, par conséquent, aquatique, et entraînant N
/b)'<!0)'< celle de la section, te Lintulëy occupant le rang le plus
élevé.
D'ailleurs
Habitat des Trilobites et des MërostomaGés éteints aquatique
(mers). leurs débris fossiles ne se rencontrant qu'avec des repré-
sentants de groupes exclusivement aquatiques et presque tou-
ours exclusivement marins SpONGLuHb.s, ~C!nr\o6t':f:m's, Br;
chiopodes.etc.
Mode respiratoire des Trilobites et des Mcrostomacés éteints
inconnu en fait, toutefois branchial ou tégumentaire, en raison
d'abord de l'habitat, puis du. fait qu'a un des premiers stades
libres, comme on vient de le voir, l'embryon du Limule passe
par une phase trilobite typique, mode respiratoire aquatique.
Origine, donc, de toute la section aquatique.
Deuxième section.ARACHNIDES.
Groupe parfaitement aérien, ne respirant i'air qu'en nature,
au moins chez les formes primitives, les seules qui importent, et
le respirant à l'aide d'un appareil creux, caractéristique du mode
de vie aérien.
Mais 1° Les Arachnides témoignent de la parenté !a plus
étroite avec le Limule. Dès 1829, DuRCKEtM croyait devoir
déplacer le Limule des Crustacés (Quadriantennés), où il était
classé, pour le réunir aux Arachnides, sous un ordre distinct.
Les recherches anatomiques et embryogéniques de DoHRN s
(187')), appuyées par celles de VAN BENEDEN, aboutissaient
encore & séparer des Crustacés le Limule et tous les Mérosto-
macés et Trilobites éteints pour les rapprocher aussi des Arach-
nides. Les travaux modernes ont achevé de mettre en lumière
cette parenté étroite, aujourd'hui classique (unité de forme et de
fonction des appendices concordance des caractères princi-
paux, extérieurs et intérieurs). Trilobites, Mérostomacés, Arach-
nides sont trois classes inséparables d'une même lignée, dans
laquelle les Trilobites occupent le premier rang d'apparition, les
Arachnides le dernier. Références A. multiplication des
appendices et variabilité de leur nombre chez les Trilobites,
coalescence et tendance à la fixité du nombre chez les Ara-
chnides B. tendance à la spécialisation des appendices chez
ces derniers; C. stade <rt7o~<<cdans le développement em-
bryonnaire du Mérostomacé, stade /tMtM~M;x (voir plus loin) dans
le développement embryonnaire de l'Arachnide.
L'origine des Arachnides, d'ascendance trilobite, ou tout au
moins mërostomacée, est donc aquatique.
2° Même conclusion, tirée de l'examen de l'appareil respira-
toire.
L'appareil respiratoire des Arachnides, si parfaitement aérien
cependant, n'est d'abord, en effet, qu'une différenciation légère
del'appareil des Limules. Les Arachnides manquent
à l'âge adulte des membres abdominaux des Trilobites et des
Mérostomacés; mais on voit ces membres s'ébaucher, dans
le développement embryonnaire, à la place même où ils
s'ébauchent chez le Limule, et au nombre de six paires chez
les plus primitifs des Arachnides (Scorpions), nombre précis
de ces appendices chez le Limule adulte et les Gigantostracés
éteints. Ces membres abdominaux embryonnaires commencent
d'abord par saillir au dehors, sous forme de petits mamelons.
Ceux de la seconde paire continuent & croître et se trans-
forment plus tard en un organe de sensibilité tactile, /e p~nf.
Ceux des quatre dernières paires s'arrêtent dans leur crois-
sance, puis se dépriment, reviennent sur eux-mêmes, s'en-
foncent dans le corps, déterminent enfin chez l'adulte quatre
paires de poches profondes, creuses, s'ouvrant à l'extérieur par
un orifice étroit; mais, à aucun moment, la fonction du membre
n'a perdu son caractère respiratoire, et on retrouve chez le Scor-
*pion adulte, au fond de sa poche pulmonaire, tes feuillets bran-
chiaux eux-mêmes du Limule, se prêtant simplement, à l'abri de
la dessiccation, à une respiration aérienne.
La coalescence des membres abdominaux réduit ensuite, chez
les Arachnides plus élevés, le nombredeces poches pulmonaires
(à une ou deux paires chez les Pédipalpes et les Aranéides), tan-
dis qu'un appareil trachéen, semblable à celui des Myriapodes
et des Insectes, mais dont l'homologie est encore inconnue,
apparaît d'une façon secondaire, se superpose chez certains
Aranéides à ce premier mode respiratoire, pour aboutir à le
supplanter chez les Chernètes, les Solifuges, les Opiiions, les
Acariens. Ce mode trachéen, étant secondaire, est négligeable
quant à l'origine qui nous occupe.
Enfin, ce mode trachéen arrive lui-même à disparaître chez
certains Acariens, chez les Tardigrades et chez les Linguàtules
par dégradationorganique, entraînée généralement par le para-
sitisme. L'animal retourne alors à un mode respiratoire tégu-
mentaire, et la vie aquatique lui redevieht possible (Acariens
aquatiques et marins, Tardigrades marins). On saisit ici la
nécessité qui s'imposait, dans les pages précédentes, de démon-
trer toujours par l'embryogénie l'origine aquatique des orga-
nismes aquatiques, même à mode respiratoire tégumehtaire. Les
Acariens, les Tardigrades, les Linguàtules nous donnent, en effet,
l'exemple d'organismes, aussi bien aquatiques par leur mode de
vie que par leur mode respiratoire, et dont l'origine ImmédiatR
est cependant aérienne, ainsi qu'il résulte de l'examen du déve-
loppement de leur classe. Leur origine aquatique ne ressort
qu'en second lieu de l'origine aquatique 7jMH.He.nne (et trilobite)
de toute la classe des Arachnides.
fères, les Reptiles, les Oiseaux passent tous par une phase lar-
vaire présentantquatre ou cinq paires de branchies. C'est vers le
vingt-cinquième jour de la vie intra-utérine que l'embryon
humain passe par ce stade branchial, si profondément aqua-
tique.
Ces branchies embryonnairescommencent par offrir la dispo-
sition des branchies des Cyc)ostomes adultes, qui sont les plus
primitifs des Poissons. Un intervalle les sépare l'une de l'autre.
Elles se rapprochent ensuite, comme on les voit se rapprocher
dans la série des Poissons, et les hords dela branchie antérieure
se replient sur les branchies postérieures pour les recouvrird'un
bourrelet, qui est !'o/<'t<~ lui-même. L'appareil s'atrophie peu
à peu, après avoir donné naissance toutefois, comme chez les
Poissons et les Batraciens, aux premiers rudiments du thymus,
qui dérive des angles supérieurs de toutes les fentes bran-
chiales, chez les Poissons et les Batraciens, des deux ou trois
derniers seulement, chez les Mammifères, les Reptiles et les
Oiseaux. Origine, par conséquent, des trois classes aqua-
tique.
Origine de l'embranchemententier aquatique.
Origine du groupe aquatique.
t.
H.
Protozoaires.
Mésozoaires. LesPnoTOzoA!HEstoutentiers.
LesMËsozoAittEstoutenticrs.
Spor<AH!);s.
Ht. Métazoaires. 1. Les St'ONCiAfREs tout entiers.
2. HvntiOxoAtRES. Les HyDHoxOArnES tout entiers.
5.S(:y)'nozoAtBE' Les ScYptjozoAtnEs tout pn)ier'
4.Ht:H;!<ODEnMES. LcsHcmNOUERMEstoutcntiers.
5. PLATUELMiN'ruES.. Les PLATHELMtN'rnEstoutentiers,
moins quelques rares genres.
<i.MYxosTOM[DES. LcsMyxosTOMtDEStoutcnticrs.
7.ACA'<THOCÉ['HALES. LcsACAXTnOCÉt'HALES tout.en-
tiers.
8. Nt:MATHE.LM)[<THES. Les NËHATHELMtNTHES tout en-
liers, moins une partie des Né-
matode".
't.TnocnoxoAtttES.
<t)Rotiieres.
b) Bryozoaires,
Brachiopodes,
c)
Sipunculiens,
Pnapuhdes..
Archiannélides j~l.r
Gcs entière-
classes tout en 11'1'1'" (CS
comprend S''°"~
des.
.)S~~s
17
~Fchiurienq en piusfa majeure parité de
A~Sres deux autres classes (O)igo-
chetes et Gastéropodes).
Sotcnocon-
quos, Lame)-
Hbt'anches,
PtérDpodes.
Céphalopodes
10. CnKTOGNATHES. Les CHÉTOGNATHES tout entiers.
11. ARTttUOPODES.
A). ~0's~c.
Pantopodes.
U.Het06.tomncc& Ces classes tout entières,
duatre Oasses
quatre enlières,
"eo~-a~
ci. Entomostracés ~u.dem~s.
moinsdernières.
deux quelques genres des
Nombre d'ordres
onsous-ordrcs
CLASSES. ORDRES.
= ~s-
SOUS-ORDRES.cp''csentesdans tes
i
mers. douces.
f. PjROTÉOMYXES.
1. Acystosporés.
U.Azoosporés. 1
) t
JH.Zoo6por6s. l
Il. MYcÉTOMAiRES. 1. Fi)opta'=.modiés. 1 )
JIt.AMOEBtENS.
t
I. Gymnamœbiens j t
II. Thécama'bicns. ) )
tV.FoRAMtNtFtHE~[. 1. tmpo'forés. ri 3 )
!L Perfores, n )i t
V. HttnOZOA!RE6. Il t
VI. RADIOLAIRES.[.
I. Pcripytaircs. t) 1
[L Actipytairps..t 4
Ht.Monopylaires. ti (i
Vtt.TAXOt'ODES.
VII. T AXO[ ODES,
tV.Cannopytah'es. 4 4
1
5~ GROUPE. Flagellés.
D'après ta classification d'YvES DELAGE et HËROUARD,
Nombre d'ordres
représentésdans les
CLASEES.
CLASSES. ORDRES.
mers. eaux douées.
I. EuFLAGELLÉs.1. Monadides. 1
[t. Eugtétudes. 1 1
Ht. PhytonageHides. t 1
n. SlLtCOFI.AGEH.ES. )
Ht.DtNOFLAnELLEs. Adinides. )
IL Diniféridcs. t t
tUPotydinides. i
!V.E)'yth:'opgides. i
IV. CYSTOFLAGELLÉS. 1
V.CATALt.ACTES. [
Nnmbt'pd'ot'dres
représentes ftans les
CLASSES. ORDRES.
mers. fnuxdouccs.
t. C!L)[i8.L 1. Hoiott-ichides.
IL Hétérotrichides.
t
<
)
[
m.Hypotrichides. )
!V.P&htrichides. 1
)LTENTACUHF)'iRES. 1 t
_JL1È
EMBRANCHEMENTS.
[. Eponges catcatres.. t.
I!. Éponges suceuses.. t.
H.
CLASSES.
HoMocOELA.
H.HETEROCOELA.
H.
ORDRES.
HExAcrtNELLinA. t. Lysassina.
HEXACEfiATtNA.
Dictyonina.
te
M
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MonactinetMa. 15
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j~pt'csf'~tct's
CLASSAS. OP.f))U:S. FA~tfLL~S. d~n-jc.
GRourr.. Échinodermes.
4''
Exclusivement marin. D'après la classification d'ED~oxn
PERRIER
I. A~a~M. I.
U.
STELLEHOÏDA.
OpmUNDA.
H
2
25
10
IL An~'op~ora.I. CnrNO'fDA. t H
Il. EcHtNOÏDA. 5 10
1 )!HOLOT)!UmDA. 2 <i
1
Nombre do famines
hahUant.~
CLASSES. ORDRES. FAMILLES.
mc~ eaux
dONees.
t. TunBEt.LAntEg.I. PTriciada.
II.
olyctada. 5 5
7
2
HI.RhabdoceJida. M ') M
H. NÉMERTtENs. L Pelagonemertina.. ) )
tI.BdeUomorpha. t t
ïtf.Schixonemertina.. )
IV. Tremonemertina.. 1 t
V.Hoptonemert.in.a.. 1 1 i
VLHypnnemet't'na.t i
t. Quelques adaptations aux eaux saumâtres, telles que Cram~m to~t em-
bouchure du Tage.
Ainsi, la section des PLA'niELMt~'niEsDURES comprenant,:
2 classes, 9 ordres, 28 familles,
sa faunemarine constitue elle scu!e
'2 classes, 9 ordres, familles
sa faune d'eau douce, dans les deux classes, ne constituerait
que
5 ordres, !) familles.
Deuxième section. Plathelminthes parasites. Ciasses
TpÉMA'roDES, CESTODES. Parasites. Hors de cause, par con-
séquent.
(Pour mct)M!')'c). Un ordre de Trcmatoctcs est ectoparasite il s'éta-
biit en parasite sur les branchies ou sur te corps d'organismes aqua-
tiques, et présente encore ]a prépondÉrancc marine, )a plupart de ces
organismes aquatiques (Poissons, Crustacés, etc.) étant marins.
Les Trematodesdigeueset les Cestodes sont toujours adultes dans les
milieux organiques (tube digestif des Vertébrés principalement).
FAMILLES.
FAM.LLHS. ~r
Mers ou tcrros E~doue.
Eau, liou 'C:
:-5
Terrns hllllli,J¡.,
Ënc))ptidiid;c. ttf H
RhabditidcE. 7 { 5
Ca)yptronemidff
Enop)idœ tU 4
Phanodermid.'c.
Lastomitida.
DorytaimidH'
3
t 4
Onchotaimidi~ )fl ."<
Euryst.omidit' 4
9° GRoupE. Trochozoaires.
Y..
t. jPrëtroc&ozoaù'es..L
I. RoTtt~)!K-t. )'t«in~n.
1.
1 i
L Scirt,opoda. I )
fX.Hdciioïda. t
tV.Xhixot;). 1
1
)[.'reN<acuHfëre.s.f.1. t!t!o/.OAtRES. A).).1. Pcdicc,)jin)'!). 1 )
H).).1. G)'mn<~n'n)at,n.. 1 )
)f. J'i)i)nctoi(rmMt;)..
m.)'t('ro))Mnc))i;)..
fV.['o)ybi'anc)na..
IV, 1
if. lit!A<n)OpoiH;s.t.
C. tnart.icufata. 1
Articutata. [[. i
tH.Sn'u'<cu[-!t:s. Si))Ut]<'u)ida' 1. 1
[\t'n)ApL'Ln;xs. t't'iaputidœ 1. I
UL~hMffues.t.M)'tn.\EUi!KS. J'o)Y[)!acophoh' 1.
[. Aptacnphora. l
)t.SoLK?<o':<)K<'ti!:s. 1. Dcntatida' 2
!U.[.AM[;[,L!Mt!ÀKC)Œs.
1. <v)'todonta. 1
(f. 'J'a\o()onL'< i 1
Uf.Sc)]!xodonta 1
(V.Anisomyaria. I t
V. Euk)m'L;i)ibranchia 1
t\<iAsrth!0)'u))Es..f.L. Prosoht-anchia..
![. ()))is(oj<rat)('hia..
V. CÉr))ALO)'oio;s..t.
I. Kantitida' 1
Ammonea. tt. 1
Uf.Decapoda. 1
fV.Ontopoda.
fi. A)!CUiA*<)':L)U)is..[. Tricho~ma. L
[V.AnneJ!Mes.[.
IV, L. L. I1
[[. Potygordia.
V.PseudM2<éJ~'des.t.
C.
II. CuÉ'roronHs
CUÉTOI'OIJES
S'rEt!XASpH)H:xs..[.
H.
I.
Lc(HL'[!fEXS.f.
f.
..[.I.
1. At'chiehétopndcs.
ArchiehéLopl"I,'s,
)f. Potychë~cs.
m.OigocheLc. I
St.ernaspida'i
Echiurida'1
1
t l
~ouibrp
defi'ntdks
EMBRASEMENT.
SOCS- C.'L 'SSES
CLASSES.
O!JRE'S'¡
ORDRES.
représentes
dans Irs
ï~V
h 5==
I. Pantopodes.PYCNOGONtDES. 4 4
![. A~anteNKës. MË[!osTûMAcËs..t. Limutidés. 1. 1 )
Ht. Quadrjantennës.. t. Et<TOMOSTHACÈs. [. Copepoda. {) 8 4
H. PhyHopoda.. 7 5
Hf.Ostracoda.. 8 8 )
[V.Cirripeda. 7 7
Il. MALAcos'i'KACËS. [. Leptostraca t )
Amphipoda.. 24 M
t.H.Isopoda.
tV.Cmnacea. 8
t'Z
8
t
V. Schizopoda.. 4 4
VI. Stomatopoda. i t
VH. Decapoda. 29 29
Ordres
habitant
les
HjBMMBMm'S CLASSES. SOUS-CLASSES ORDRES.
S
S~
S O
f.~eptocar~M (Attt~/tt'o~tts). t
~unjfM'ers..[.P)!)t!ix.n!OMi)Es.
U. PotysLy)op))oridp.s.
Endosty)ophot'ides. t
L
tl.I. Lucides.
![.C.tueocoMuKs..t.Thafiés.[. Satpides.
1
I. t
IL Synascides. t
Hf.Monascides. 1
H.VerMtrés.Msso.\s.LCyctost.omosf.I.
II. Ptagiostomcs.
Pt'romyi!on(.id<s..
I[.S6)acien8..t. Myxinides.
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HI.Ganoïdea.1.
~[. I.
Hotoccpha~cs.
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~t.
fLEuganoïdcs.,)1
Crogsopt,ci'yg!cns..
Chondrognno'fdes.. 1
IV.TfHëos~cns.f.
1. Pitysostoincs. 1 1
[. Anacnnthinifns..'1 1
H.Acanthoptut'ygipns. 1 1
V.Ptecto~nathes.'11
V. Lophobranches..
1
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.t.
chaquo groupe,
~no~K'ure~'t~'t'a'f*
1 Dans
Danschaqucgroupe,
chaque groupe,
nombre des embranchement!
des
embranchements,
classes, ordres,
représentés
dans les cf.x
doucesou marines.
ctusses, ordres,
représentes dans les
Mers.
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Eaux douées.
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SCYPHOZOAIRES. )I 5 )C i 3 ']6
KcmNODEnMES. 2 S 15 2 5 d3
PLATHELMtNTUËS. i 2 9 t 2 9 t 2
Mt'ZOSTOMtMS. i ) 1 t ( -t
NËMATHELMtNTHES. [ 5 5 J 4 4 2
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CHËTOGXATHES. 1 1 1 t
ARTHROPODES. )
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Tota)des embranciic-
ments, classes et ordres. 24
M 162 24 M 157 1S
j
Nous voyous que:
Les représentants marins et. d'eau douce du règne anima) se
répartissant en
16 groupes, 24 embranchements. 65 classes, )6~ ordres.
les représentants marins constituent à eux seu!s
16 groupes, 24 embranchements, 62 ciasscs, i57 ordres,
les représentants d'eau douce ne constituant que:
K) groupes, 15 embranchements, 25 classes, ~5 ordres.
Tandis que la suppression de la faune d'eau douce n'entrai-
nerait dans tout le règne animal la disparition que de
1 classe, 5 ordres,
la suppression de la Jaune marine entraînerait la disparition
totale de
6 groupes, 11 embranchements, 40 classes, 109 ordres.
Ainsi, les océans, et les océans seuls, possèdent tous les repré-
sentants typiques de chaque groupe animât. Les eaux douces ne
possèdentqu'un nombre toujours restreint et souvnt nul de ces
représentants.
Il en résulte, avec une clarté qui s'impose, que non seulement
l'origine de chaque groupe animal est marine, mais que révolu-
tion fondamentale (aquatique) de tous les groupes animaux
s'est effectuée presque tout entière dans les océans et dans les
océans seuls.
L'origine marine est donc surabondammentdémontrée.
DÉMONSTRATtONS ACCESSOIRES
II. Dans chaque groupe animal, les formes marines sont toujours
d'une apparition géologique antérieure à ceUe des formes d'eau douée.
Dix groupes, des seize groupes aquatiques que comporte le
règne entier, renferment des formes d'eau douce.
De ces dix groupes, quatre sont sans fossiles (FLAGELLKS,
iNt-'USOIRES, PLATHELMtNTHHS, NËMATHELMINTHEs), la taille
sou-
vcnt microscopique et ]a nature mo])e des tissus n'ayant, pas
permis la fossilisation. A joindre a ces quatre groupes ceh)i des
RHtxocoMs, sans fossiles t';ga!emcnt et pour les mêmes raisons,
au moins dans ses classes qui se répartissent entre lcs deux
habitats.
Cinq groupes restent
A). jSponsrja~'res.
APPARITION GÉOLOGIQUE Du GROUPE. Dans les plus anciennes
couches peuplées du globe (couches cambriennes), P~<o.s'po?~/<
des Eponges cornco-sHiceuses, en compagnie de formes appar-
tenant à des groupes ou a des sous-groupes encore aujourd'hui
exclusivement marins EcniNODERMES, Brachiopodes, Mollus-
ques Ptéropodes.
Faune spongiaire marine abondante, dans les couches sui-
vantes, en compagnie des mêmes formes et d'autres exclusive-
ment marines.
At'PAMTIOK GÉOLOGIQUE DES FORMES D'EAU DOUCE. –LesS~r'f/e-
/~es, unique famille actuelle d'eau douce, inconnus à t'ctat
fossile.
a). Hydrozoaires.
AppARiTMN GÉOLOGIQUE DU GRoupE. Dans les couches cam-
briennes également (couches supérieures), DeM~ro~ro~<M~, D~
tyoHCMa, des CalyptoMastes, en compagnie des mêmes formes
marines. Dans les mêmes couches, tout l'ordre des Graptolites.
s il doit être rapporté aux Ih'DpozoAtRES.
ApPARITION GÉOLOGIQUE DES FORMES D'EAU DOUCE. Les formes
actuelles d'eau douce (~/fhY<; Cord~o~/KMYt; Cmspe~acMS/M et
sa méduse :LnMKocodïMM!; etc.), inconnues à l'état fossile.
Cor~op/tfHtt* n'est signalée dans les eaux douces que depuis
1825 (voN B~ER). Elle émigre vers les eaux douces en compagnie
de deux formes Psan:Hton/c<ps Mn~eM!/er, des Lombriclens, et
Di'M'sseKSta, des Mollusques, formes à type marin très accusé
comme elle-même. Signalées pour la première fois dans le golfe
de Courlande, ces trois formes ont gagné depuis l'Elbe, le
Danube, la Tamise, la Seine et la Loire.
c). Trochozoaires.
i. Rotifères. Sans fossiles.
2. Bryozoaires.
ApPAMTION GÉOLOGIQUE DE LA CLASSE. Dans les COUcheS
siluriennes, Fenestr~Ma, du sous-ordre encore aujourd'hui
exclusivement marin des Cyclostomes, de l'ordre des Gymao-
lœmes.
Très nombreuses espèces fossiles des époques primaire <~
secondaire, mais toutes appartenant à deux sous-ordres exclu-
sivement marins, Cyclostomes et Chilostomes, de l'ordre précité.
APPARITION GÉOLOGIQUE DES FORMES D'EAU UOUCt;. Toutes )pS
formes d'eau douce, inconnues il l'état fossile.
~i. Mollusques.
APPARITION GEOLOGfQUE DM L'EMBRANCHEMEXT. Dans le Cam-
Lrien le plus inférieur: y/tcca, //t/o~'<<'s. ScM<?//r/, S/eMO</tecf<, etc.,
des Gastéropodes, en compagnie de formes appartenant à des
groupes et sous-groupes exclusivement marins Brachiopodes,
KctffNODEKMES, etc.
Dans le cambrien supérieur apparition des Céphalopodes,
classe encore aujourd'hui exclusivement marine.
Dans le silurien apparition des Lamellibranches,Pos~/OHOM~/M,
voisin de 6'o~MO;Hya actuel, de l'ordre marin des Cryptodontes.
APPARITION GÉOLOGIQUE DES FORMES D'E~U DOUCE. Gaste-
ropodes pulmonés PMpa, Zoo)M(p.s. dansie Carbonifère.
Lamellibranches x) grande famille d'eau douce des A~/M-
(h'f! apparition dans le trias. ~3) 6'?'eH!'d~, des eaux saumâtrcs
et douces, dans le bas. y) ~t/Me's, apparition des premières
formes d'eau douce dans le miocène, les formes les plus
anciennes, exclusivement marines, présentes dans le silurien.
a). Arthropodes.
APPARITION GÉOLOGIQUE DU GROUPE. Dans le cambrien le
plus inférieur, en compagnie des formes exclusivement marines
déjà citées. Abondance extrême de ces premiers Allantennés
(Trilobites), qui atteignent tout leur développement des la période
suivante, silurienne inférieure (voir p. 5J).
APPARITION GÉOLOGIQUE COMPARÉE DES FORMES MARINES ET DES
FORMES D'EAU DOUCE DES MÊMES ORDRES.
x). Ostracodes. 8 familles.
Formes marines
t'amiHe, 5 genres, dans le cambrien (Lëperditidés),
1
4 familles, 23 genres, dans le silurien,
S familles, 23 genres, dans le carbonifère.
Formes d'eau douce se rencontrant pour ]a première fois
dans le jurassique supérieur ou le crétacé (Cypridés). Cette
famille représentée dès le silurien par le genre actuel, encore
marin BaM'~a.
~). Décapodes.–2 2 divisions.
t. décapodes macroMr~.
Formes marines
1 genre, dans le dévonieu,
5 genres, dans le carbonifère,
5 families et 7 genres, dans le trias,
~) familles et 26 genres, dans le jurassique,
PREMtÈRE DÉMONSTRATION
DE L'ORIGINE CELLULAIRE MARINE DE LA VIE ANIMALE
OEUXtÈME DÉMONSTRATION
DE L'ORIGINE CELLULAIRE MARINE DE LA VIE ANIMALE
). J) n'y a pas a objecter qu'une partie se"te de la ceUule (ia partie extérieure'
se trouve au contact marin. Nous allons démontrer plus loin que le m:<eM ~<h~
intérieur de tous ies tnvertcbres marin! autrement protégés cependant que !a
b)asht)e et la aastru)< communique par osmose avec !e tniticu extérieur. )~
n'est dor)C pas douteux fjuo Je iiquidc de !a cavitë interne de la blastule, de la
g'astru)c (de même que de la trochophot'e), ne soit, au point de vue minerai, de
enestprcsqucde même de la frocimphorc. La troc!)ophore est
!)
CHAPITRE PREMIER
1. Revenons une dcrniÈre fois sur un point traité pt'cccdpnunent. On voit qn'it
convient de rayer une fois pour toutes du langage physiologique,touchant )f's
Vo'tt'tjrés, cette formute ic sang est )e « milieu intérieur de i'organisuje.
Elle est doublement inexacte premièrement, en ce que )e tissu sanguin n'es).
pas le seul à fournir le plasma qui constitue )e HM<:eit vilal; le piasma san~ni;)
ehez le Vertébré supérieur, comme on va i'etabtir ici même, n'entre que pour
un huitième environ dans Ja masse entière du plasma vital; secondement, pn
ce que, par sang. on entend la matière totale qui circuie dans les vaisseaux
sanguins; or cette matière totale est formée par deux entités très distinctes
Son importancequantitativedans l'organisme est considérabip.
Chez le Vertébré supérieur, le milieu vital peut être évalua au
tiers du poids de {'organisme. Le plasma sanguin n'entre que
pour une faible part dans le total. La masse de sang égalant
le douzième du poids du corps, et le sang étant composé de deux
portions à peu près égales (plasma, cellules), le plasma sanguin
doit donc compter dans l'organisme pour soit 4 centièmes
de son poids. Les autres plasmas (interstitiel, h/H~/ia<«yw.
s<'rpM.K et d')MM~!OH) forment le reste. Or, la quantité de lymphe
qu'on peut drainer, par une simple fistule lymphatique, est
énorme. G. Con?< (1888, t. II. p. 101) a recueilli sur une Vache,
en vingt-quatre heures, 95 kilogrammes de lymphe. KRAts;
LuDWtG (cités par Ranvier, 1875-1882, p. 152) estiment la quan-
tité de lymphe (interstitielle, sé'wnse et canalisée), répandue dans
tout le corps, le premier au tiers, le second au quart de son
poids. C'est de la lymphe complète qu'il s'agit, il est vrai, dans
ces estimations, mais la proportion de la matière vivante dans la
lymphe est si faible qu'elle peut être négligée dans des approxi-
mations aussi grossières. En admettant donc pour l'ensemble
de tous les plasmas lymphatiques une moyenne de 30 centièmes
du poids du corps, on obtient pour la masse totale du mt~cM ;'i~
d'un Vertébré supérieur, en ajoutantles 4 centièmes du plasma
sanguin, un chiffre approximatif de 54 centièmes, soit environ
le tiers du poids de l'organisme.
Chez les Invertébrés, RANVtEU (1875-1882, p. 152) évalue la
masse lymphatique, pour l'Écrevisse (/ls<acMs ~Mt)taMts),H ta
moitié du poids du corps.
le plasma, ou milieu vital; les cellules. ou matière t):oom<e. De )& résutte f[u'~
conviendrait encore de rayer du vocabulaire physiologique le mot sang, c~
terme créant par son emploi une entité illusoire, confondant les deux entités
fondamentales et opposées de la physiologie. )t n'y a pas )à une simple question
de mot, mais une question plus grave de fait et de conception. On pourra
remarquer, dans le Chapitre VI, où nous traiterons de la composition mim'ratc
des différentes parties de l'organisme, que presque toutes les analyses des
auteurs, effectuées sur le sang, portent, non pas sur le sérum, d'une part, et la
matière cellulaire, d'autre part, mais sur le sang total, non dissocié en ses dcn'.
groupes d'éléments si différents. Comme la composition minéraie de ces deux
groupes d'éléments (milieu vital, matière vivante) est entièrement dissemb)a!)it'.
on peut saisir ici le défaut de pareilles ana)yses, dues simplement à la conccp-
tion fausse qui faisait autrefois du sang une entité, entité maintenue par rusa~f'
du terme. Il serait bon, sembie-t-i!, de réduire au strict minimum l'emploi du
mot sang, et de le remplacer, aussi souvent qu'on le pourra, par ta locution (ie
sang tota7, marquant qu'il n'est pas une unité, mais un groupement d'unités.
~Memes observations pour le mot lymphe.)
J'ai déterminé, à
la station zoologique d'Arcachon (i!)()0), pour
deux Invertébrés marins ~cM/Ms, des TRocuuxo.ut<)':sTen-
(Gôphyriens, des auteurs),
(.acutit'ères de L. RoL't.H ~s/~
nMKdf~t, des Mottusqucs Gastéropodes, le poids de l'animal
normal et le poids du même animât, après soustraction de tout
son liquide coelomiquc. On obtient ainsi les deux taDcaux
suivants
Su'L'NCCLU-.
Poïdsdc l'animal
Poids apt'e~soustractiou Pontsdnfiffuidc
~nm~t'o det'ammu.tt d~~onUquidc ca'to'mquc
dcsSiponctes. normal. <)o)Ttn;uc. ))at'<H~erence.
gr. H'
i 2S i8,7 4.5
2 27,C 17,5 )(),5
5 '26,t l<i,9 U,~
4 56 2t ):<
S 5 4
M 2~ tS,8 !2
7 2U,8 18 )t,t<
n3,5 JU.7' (i0,n
D'où, poids du liquide cœtomique pour 100 de poids total du
corps –g–
60,8x100
== ~,3.
3
APLYStAPUNCTATA.
Poi()sf)e)'ani)na)
Poids jtprcssousiriK't.ion roi<fsdn!i(fuidc
N'.unéro dcl'animat <tenoiit)~ui~c t'~tumiquu
desAptysics. uormai.
1. cœtonnque. pardifference.
'I 3~
r. 5
lS()r. h_r.
2[5
2
5
4
304 157
505,5
(i'?5
71
220
252.5
t-47'
455
5
fi
SCO
28X
283~
t5!)
S'J5
H~
!2!) .4C5
i(i.T.L5
E~L.
mineraie. BuNGE ()89!)) donne, en effet, pour le tissu carti)ag'i-
ncux frais de Sct/mmMS &orea~'s
organique.
Matière
Matibromineraie.
')27,79
59,'K!
1~,0.')
Soude.
tOCU
Chlore.
Composition de la matière minérale pour 100 parties
50,48!
Chaux. fer.
37,0)7
Potasse.- ~J~
phosphorique.
Magnésie.
Acide
Oxyde de
0,25')
i,864
0,<)40
0,OIS
i<)S,3;.t'
A retrancher pour )ech)oro. 8,55)
100,000
encore au contact En
Restent celles du second feuillet. Or, par dialyse, ciïcs sont
effet, la substance fondamouaje.
qui les entoure, n'est séparée de l'eau de mer extérieure que par
le premier ou le troisième feuillet, c'est-à-dire par une unxpte
couche de cellules aplaties, semblables a celtes qui constituer)).
chez les Vertébrés, la paroi des vaisseaux capillaires, au travers
de laquelle la diffusion est si intense. La diffusion à travers ces
deux couches cellulaires de séparation est donc déjà peu dou-
teuse. Elle sera mise hors de doute dans le Chapitre suivant, où
nous verrons une dialyse si énergique s'effectuer, au travers de
parois incomparablementplus épaisses, chez tous les Invertébrés
marins, c'est-à-dire chez des organismes autrement élevés et
protégés. D'autre part, la substance fondamentale du tissu con-
jonctifde l'Éponge ne se distingue pas des substances simiinires
étudiées dans le Chapitre précédent. Elle est hyaline, transpa-
rente, d'une consistance variable, souvent très faible, jamais
supérieure à celle du cartilage, supportant à peine, parfois, ses
s)jicules squelettiques, permettant toujours aux globules btaucs
de se déplacer par l'effet de leurs mouvements amiboïdcs. La
diffusion à travers cette substance est donc certaine. L'eau de
mer, par conséquent, l'Imprègne, comme le plasma vital, chez les
Vertébrés, imprègne les substances fondamentales des tissus
conjonctifs, cartilagineux, épithéliaux. Les cellules qui s'y trou-
vent enclavées, c'est-à-dire les cellules du deuxième feuillet, se
trouvent donc au contact marin.
Toutes les cellules de l'Éponge sont ainsi des cellules marges
la plupart, situées au contact direct de l'eau de mer, les <nurcs
à un contact moins immédiat, mais non moins effectif.
nera!, )c m~cM
tui-meme.
<
A.) à l'eau; B.) aux sels. Il en résulte qu'an point de vue mi-
de tours ceuutes est encore te milieu marin
~<)~<'Jf'F)'fHtre([9()0)'.
Les expériences qui suivent, ont. t''t6 effectuées sur tt) espaces
marines appartenant à 5 groupes ou sous-groupes d'Invcrtc)j)'(''s.
Sur ces dix espèces, six au moins (Oc~opM~ Se/
yi<vM:'co~, C~)'-
<;<n?~, ~)/aM, 7/omcH'Ks) comptent parmi les représentants ics plus
élevés de la faune invertébrée marine; trois appartiennent ~u!
groupe des AnTnno)'OD].;s, si protégé contre l'extérieur pn' s:)
cuirasse de chitine, qui revêt l'organisme entier. Les résuttats
obtenus, qui se traduisent par une soumission entière de t'or~'a-
nisme an milieu extérieur, peuvent donc être étendus ~f /br/~n
à tous les învertébrés marins.
Nct!]bi'c
<1cs<)et('rminat!o<~ ont(;ncnr moyenne
f.H'c'ctuecs cm'hiorurespoui'to'f'
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Hcn)o)y)nnhetiH.r(''e. –2-2
Ce tableau montre (a quelque fraction près) l'égalité saHnc nui
existe l l'état normal, entre le ;«:Y;'M< vital de l'animât et Je milieu
extérieur.
Les trois groupes d'expériences qui suivent vont dOnonh'er
que cette égalité saline est due a un équilibre osmotiquc ctaDi
entre les deux milieux à travers la paroi extérieure de t'anima!
paroi perméable a l'eau et aux sels.
ou teneur en
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pOtU'UMO.
de ESPECES a)afindcï'exj:)6ricncc,
)'oxpericnf'e.
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4"15'" 2t)7 2(t,)-2 5,40M –-45 +0.549
)!" 207 26,64 5,5tt –45 +0,457
magnésium.
Chtot'ure
ClUorure de
Magn<sium.
`!r~;i
'2,3{)K I~,fiOï
4,()m
fer.
Ch)orure de i,MO .8{8
),?!)
catcium.
~,)2S
SutfatedepoLass'Hun.
Surate de
),<?)!
~~0
3.t!m
2,)M
Carbonatedecatcium. t,448
Pyrophosphate de magnésium.
~,U.C
II.
Oxyde de
Oxyde de cuivre. 0,M{
0,<)St
0,085
Soude.
s~Mamosa (Mollusque
Chtore.
Pousse.
Lamellibranche Anisomyait'e)
Pom'tXftpat'Licsdcccndt'cs.
M,()'
Chaux.7U
'i7,8.S
t.<(i
Actdcphosphoriquc. 4~9
su)t'ui'i~ue.
Magnésie.
Acide 2.7'!
Sets:
Eau.
cœfonnquc total de S/r<')Hf/f/~ccM/o/K~/<«/?~' et 7'fM'o;~r;;x.~
~)!'th<s ~Oursins de la Méditerranée)
Matières
Chiorm'odesodium.
Chlorurcdcmagnesiun!
?0,0.')
organiques. 5,M
29,29.41
'{,658J
Suti'ate de chaux.
ëuU'atedemagnHsic.
'i,9685f
t,250t((
Carbonate de chaux.
Chlorure de potassium.
0,06921I
0,OS23.
d000,0()
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:\lInH~~rill.ion
dcs~ro'opes. eusses et ordres
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ctasscsetordrcs r~pn'scntcs rcprtsL.ntcs
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4 ~8 ) 5 47
APPENDICE
NOTE I. Historique.
FRÉDÉMCQ (1882) observe que « le sang des Crabes, des
Homards, des Poulpes, a exactement le même goût que l'eau de
mer. ce qui fait supposer que le liquide nourricier a, chez ces
animaux, la même composition saline que l'eau dans laquelle
ils vivent ». A l'appui de cette manière de voir, il donne le taux
en cendres solubles et insolubles de l'hémolymphe de deux
Poulpes et d'un Homard (50~,16 29~,75; 50~,40 pour 1000).
taux voisin de celui de l'eau de mer. Il ajoute « Les Crabes qui
vivent dans l'eau de mer saumâtre du Braekman (bras de mer
en communication avec l'Escaut) présentent un sang moins sate
au goût que ceux d'Ostende. »
En 1884, il montre pour quelques Crustacés provenant de la
Méditerranée, de FOcéan et des eaux saumâtres de l'Escaut, le
parallèle existant entre la teneur en sels de leur hémolymphe et
celle du milieu ou ils vivaient. (Les chiffres de ces expériences
sont relatés dans le tableau suivant.)
En 1891, il constate qu'on peut faire varier « du simple au
double la proportion de sels du sang des Carcï'HMs HtopH~s, en
transportant ces animaux dans de l'eau plus ou moins salée
P~REDMRico résume lui-même toutes les expériences de ses
travaux (1882, 1884,1891) dans le tableau suivant'
). Les chiffres de FHÉDMfco, exprimant, )cs sets, sont tous trop faibles, sur-
tout ceux exprimant les sels de rhemo'-ympi'e. Dans !a ca'cination nécessitée
par la matière organique, une partie des chlorures devait être volatiliece.
De..sit~.cen<!rc.. ~si~o.,s,.)sd<t~
nùtj\:ut)'.U)iHhiJ.
où eiwnil: l'nnimnl.
fhc<no)ytn('hc.
~cnsitc.
'DcnsDr.
Cemlres
Se'.pourX~t
(<-n!fH!es.~n'hcrfh.
gr.
r.
Cj!)vt)t);smœn<tt: )t.H ? Ha)tsaum&h'c(Esc:n)t~.
)),.5 )(Mn ..(environ).
)a,C )0)U 13'(envh'on.
)<).') )t)K. )!(('nvij!'o)~.
SO.Ot KM. 54~Hos('c'n').
50.07 {Roscon'
~oHto'MSfufgat't'.t. 5t),4 .{'"tOstonde;.
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Jf(tj''t.<'9Ut''tCtc!o. M,4~
M.7 ? '.t)~M)'it(;rr.
No-n; II
Technique et détails des expériences personnelles,
rapportées plus haut, dans le corps du Chapitre.
Prise du liquide coelomique ou hémolymphatique. Chez
.'ts<c!'ïas }'Mt'e?M, l'animal ayant été préalablement scchc au
buvard, le liquide cœlomique était recueilli après ouverture dp
la paroi d'un bras, sur la face orale.
Chez ~<?va edulis, les coquilles étaient d'abord légèrement
entr'ouvertes et l'animal égoutté. On ouvrait ensuite complète-
ment les coquilles, comme pour la consommation; le muscle
adducteur se trouvait ainsi rompu on essuyait rapidement au
buvard l'Huître et l'intérieur de la coquille, sans trop dessécher
toutefois les branchies (qu'on peut simplementégoutter en sou-
levant une à une les lames); on pratiquait alors des sections au
scalpel dans le muscle adducteur; l'hémolymphe blanchâtre
coule lentementdans la coquille, où il suffit de la recueillir.
Chez ~~Mt~MMcMa, ponction par trocart dans l'ample cavité
générale.
Chez Octopus t'M~arts, mise à nu de l'artère, céphalique (pour
la technique, voir FnÉDÉMCQ, 1878, BM~.JtcafL )w/. ~e~ 2" s.,
46, 710), section de l'artère, recueil de l'hémolymphe par aspi-
ration. (La Pieuvre normale, non affaiblie par le changementdc
milieu, peut demander à être chloroformée.)
Chez Sepia officinalis, où le jet du noir est à éviter, technique
suivante lanimal, nageant dans un cristallisoir, est saisi dou-
cement sous le ventre, retiré, puis placé de dos sur la main.
Une pince à forcipressure, tenue de l'autre main, est introduite
sous le manteau, puis appliquée à l'ouverture du rectum qui est
toute proche. L'animal reste toujours calme. Fixation sur ia
planche pour éviter la morsure, section du manteau, séchage au
buvard des parois de la cavité palléale, section des veines bran-
chiaies afférentes, prise directe de l'hémotymphe par aspiration
ou recueil quand celle-ci s'est amassée dans la cavité.
Chez yi?Y'M:'co/H p!.scn/~)'M;M, séchage préalable de l'animal au
buvard, ouverture aux ciseaux de la paroi du corps dans la
région cœlomique; le liquide cœ!omique s'écoule. (On évite la
section d'un vaisseau qui déterminerait une coloration rouge du
liquide, rendant difficile l'appréciation du virage dans la déter-
mination des chlorures.)
Chez S~itKCM~K.~ ro&:<Ms, séchage préalable, ouverture aux
ciseaux de la paroi du corps, de préférence dans la région posté-
rieure, en évitant d'atteindre le tube intestinai. Le liquide cœ!o-
mique s'écoute.
Chez CcM'cx'KMSMtœMfts, ~a:a.s~MM!a~o,//oMtarM.! !<u's, séchage
préalable de l'animal, dans la région surtout où va être euectuée
la ponction. Ponction par trocart dans un ou plusieurs des sinus
veineux des pattes thoraciques. Le liquide hémolymphatique
qu'on peut retirer est très abondant.
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0,5 52,1
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1 50,83 55.~
I:i
1,25 1 51,82 55,').
0,8 0,5 5),()7 52,76
0,8 0,5 29,68 55.09
0,5 0,5 Afcfttt.sf/MMM~o. 52,0 52,7H
1 52,78
0,5 J?o)Kar:<St)t<~ttftS.. 29,5
i
Détails des expériences du second groupe. J. As'ruruAs
j~.[)[;~s.
L'animal est simplement placé dans un cristallisoir
renfermant de l'eau de mer additionnée d'eau de pluie. Afin de
ne pas arracher des ambutacrcs par t,raei!on, on évite de touciier
n t'Asterie au cours de l'expérience. Cinq expériences.
2. OsTHEA EDUHS.
Pour éviter toute rupture possible du muscle adducteur par
forçage des valves, on pratique en un point dianietra)cment
opposé à l'insertion du muscle une légère brisure de ces valves,
par laquelle une pipette pourra être introduite afin de retirer
l'eau de mer par aspiration et ajouter l'eau distillée par insuf-
ttation.
~L'AMTiï~DEDQL'jnE ~outauxenc)i!ot'urespour!OM)
sur taqnetfe i'auaiyse est effectuée (exprimés en NaCi)
'°"
g
pourt'eau a:'ë dei'eau du liquide du milieu
l'cau pour
toiiqHide
cœtomique
de mer
ambiante
g? demerofL eœtomique !nnbmnt
vivaitpré- atattn u)afm
e.
atafinde ùiafinde S cedemment de de
)'e-\péricnce. ~'expérience. l'animal. !'expet'[enco.)'cx))<ience.
t.
ce.
»
ce.
»
3nn
i.
ce.
»
2~»
4"30"
35" 0"'
gr
32,8-!
52,'n
gr.
23,6!)
2S,4
~t'.
S,t
M.74
i.i,S
»
» 2. »
-J,&
2.»
l,S
't5"30"'
1~3C"
3~6
33,05
M~8
28,8
27,3t
2e,64
»
],5 '),5 <i"20" 52,17 25,7 2~
>·
t,S ',5 5''50'° ? 37,04 M~
L'Aptysie n'2de ce tableau meurt dans la nuit, avant l'analyse, pcnt-6)re d'asphyxie.I
{,Oc'fOPUSVULCAniS.
Les Mollusques Céphalopodes paraissent, extrêmement sen-
sibles a l'altération de leur milieu naturel, la Pieuvre cependant,
moins que la Seiche, autant qu'il est permis de conclure des
queiques expériences qui suivent.
ExpHntE'<CEt. A 0 minute, une Pieuvre est placée dans un récipient
contenant eau de mer 6; eau douce 1. A 3.") minutes, l'animal étant bien
vivant, on ajoute une nouvelle unité d'eau douce. Les mouvements
respiratoires s'affaiblissent aussitôt. A 50 minutes, J'animat est opère.
Chlorures du milieu ambiant 25~,74 pour tMO. (Détermination
effectuée sur 0°°,)
Chlorures de )'hémo)ymphe 28"57 pour !00(). (Détermination effectuée
sur ')-.)
EXPÉRIENCE Il. A 0 minute, une Pieuvre est piacée dans une eau de
mer diluée, donnant en chlorures 2.'<8) pour tOOU. La respiration
devient irrégu)ière. A )''45, l'animât, encore vigoureux, est retiré, chlo-
roformé et opéré.
Chlorures du milieu ambiant, à ce moment (fin de l'expérience!
~,)5 pour tOOO. (Détermination effectuée sur 0~,5.)
CMorures de t'hémo!ymphe 2t'7t pour 1000. (Détermination effec-
tuée surt")
5. SEPJA OFFtClNAUS.
La Seiche est particulièrement sensible à Fattération du
milieu. Une Seiche, placée dans eau de mer i<)()0' chlorure
de potassium 5* chlorure de magnésium (déliquescent ('5,
deux autres Seiches, placées dans eau de mer 1000, chlo-
rure de potassium, y;
chlorure de magnésium (déliquescent,
4" meurent toutes trois en trois minutes.
Autres expériences:
EXPÉRIENCE I. A 0 minute, une Seiche est placée dans eau de mer 3,
eau douee 1. A 35 minutes, t'animât est retiré mourant et opère.
Chlorures de l'eau ambiante (recherches sur ()'J) 25' pour )()00.
Chlorures de, l'hémotymphe (recherches sur G''°,5) t!(~ ,52 pour '1(MM).
ExpEMENCH II. A 0 minute, Seiche placée dans même dilution que
précédemment. A 55 minutes, t'animât est vivant. Il est trouvé mort a
~08. H est mort dans l'intervalle i un moment indéterminé.
Chlorures de l'eau de mer du bassin où l'animal vivait avant. l'expé-
rience 52"t7 pour 1000.
Chlorures de l'eau de mer diluée du cristallisoir. à la fin de t<'xpé-
rience:25"15pour)000.
Chlorures de t'hémoiymphe 2~74 pour t(t0û.
Toutes ces analyses effectuées sur un )".
EXPÉRIENCE Ut. A 0 minute, Seiche placée dans eau de mer 2, eau
douce 1. L'animal meurt à 50 minutes.
Chlorures de l'eau de mer diluée 22. t pour t0«0.
Chlorures de t'hémotymphe 24 gr. pour tOM.
Les deux analyses effectuées sur t".
6. ARENtCOLA PISCATORUM.
ExpËRtENCE I. A 0 minute, Arénicole placé dans eau de mer < oan
douce 2. A 30 minutes, nouvelle addition d'une unité d'eau douce. A
)''35, l'animal, bien vivant, est retiré et opéré.
Chlorures de l'eau de mer diluée (sur I") 22" pour 1000.
Chlorures du liquide cœlomique (sur Û°*,9) 23~,34 pour 1000.
ExpÉRtE~cE II. A 0 minute, Arénicole placé dans eau de met' !0~).
chlorure de potassium 3 gr., chlorure de magnésium (déliquescent). gr.
A 2''4S, l'animal est opéré.
Chlorures de l'eau de mer concentrée (sur 1") 59'78 pour )00f).
Chlorures du liquide cœlomique (sur t") 37'M pour 1000.
7. StPUNCULUS ROBUSTUS.
ExpÉRiEKCE I. Comme l'Expérience 1 de l'Arénicole. Même milieu.
même temps.
Chlorures du liquide cœlomique (sur I')
35~,74.
ExpÉMENCE !1. Comme l'Expérience 11 de l'Arénicole, sauf le temps.
L'animal est retiré et opéré à 4 heures.
Chlorures du liquide cœlomique (sur f')
40~,07 pour 1000.
EXPERIENCE 111. A 0 minute, Siponcle placé dans eau de mer 5. eau
douce '). A i8' animal très vivant, retiré et opéré.
Chlorures du milieu ambiant, à ce moment 25",t5 pour )000.
Chlorures du liquide cœlomique 22",8< pour 1000. (Ces deux détermi-
nations effectuées sur 1'°.)
Chez l'Arénicole et le Siponcle, les liquides cœlomiques sont toujours
centrifugés.
8. CARCtNUS MOENAS.
Le Crabe, retiré du bassin où il vit, est placé dans un crista)-
lisoir renfermant de l'eau de mer, ou diluée par addition d'eau
de pluie ou d'eau douce, ou concentrée par addition de sel de
cuisine. Neuf expériences.
ocA'T)TEDEt.tQL'u)E r/ S.–outanxcnchtnrurespourUM
S (exprimes
sur iaqueUe est effectuée l'analyse NaCJ) en
Dans les deux dernières expériences, le sel de cuisine était ajouté peu
à peu. Les temps s'entendent depuis le début de l'expérience.
DiiUXUJME SUME.
sr.
Crabes ptnccsftans:
Eaudcmer.
Eaudouce. ti~
555~
f
5
'?t..
56,5
M"
6!),,
:i4,
j4"
SO''Mg )OU' M'
~=–2".M.
CMoruresdutnt'iangc.. 2tf',n
4
3
(j
(i
51"·.
M.
506,5
SU..
5.')..
M.
~94,
Crabes témoins, maintenus dans ( 27,5 2?.~
l'eau de mer à SS'r~s pour 1000. ~22 29 24
52,5 5t.
Par conséquent, perte de poids du premier tôt soit environ
-.r'
2a
Perte de poids du deuxième tôt soit environ
t,ù 40
Au bout de 18 heures d'expérience, le Crabe n° 4 du premier lot
meurt; on assiste à la fin de ses mouvements; les Crabes n° 1 et n°
très affaiblis, ne se portent pas sur leurs pattes; ils se débattent toutf
fois pendant la prise d'hémolymphe;le Crabe n° 5 est plus vivant; les
n°' 5 et 6 marchent.
Les chlorures de l'hémolymphe, dans l'ordre même où ces Crabes
viennent d'être énumérés, sont de 25~,7~, 27~M, 2C6',79, 27'78, 27'3ti.
27~,2 pour 1000.
Toutes les déterminations de chlorures, dans cette expérience, effec-
tuées sur 1".
ExpËMENCE H. Les huit CsfCMtMs de cette expérience sortent d'un
bassin dont l'eau donne en chlorures 55~,95 pour 1000.
Poids respectifs des C<M'CMMS plongés dans un mélange identique a
celui de l'expérience qui précède
Numéro Avant la mise A)afin
desCrabes. en expérience. de l'expérience.
8' gr.
d 54. n M.
2 48. n 47..
n
3 42.8 41,7
4 40.. 40,8
5 55. » 52,8
(i 50 » 2C,2
1
7 28,5 28.
276,5 275,5
Kumcro
~o Poidsa\ant,)H)ni.s<; Poh)s;U;)Hn
f)caSi[Mne)es. enc.\pc!'iM)ce. dct'exprric!
t 4).'2 .4)..
3)).. ~.5.
7[.2 "70,3
Onantité de sable dégorgée pendant t'expériencc négligeable. Perte
7!,2 sot )
(Je poids moyenne: 'y.' environ.
De 0minute à 5''50, le Siponcle n" ) conserve ses réflexes très vifs: ;')
ce moment, il se déprime; la trompe reste dévaginée quand on le saisit;
elle ne se contracte qu'au bout d'une minute. A 4 heures, l'animal est
opéré. Liquide cœtomique centrifugé, chlorures 29~.2. pour )000.
Le Siponcle n° 2 est déjà affaibli au moment de la mise en expérience
ses réfiexcs sont atténués; ils s'atténuent encore A ]"50, il est opère; il
réagit toutefois assez vivement à l'ouverture du cœ)ome. Liquide ccelo-
mique centrifugé, chlorures 28~,57 pour !00<).
Ces deux Siponcles et les trois témoins quittaient un milieu accusant
en chlorures 55') 7 pour 1000.
Toutes les déterminations en chlorures de t'expéricnce. effectuées
sur i~.
TnoisiÈME sËRm. Pour l'expérience des phosphates, t'Apty-
sie est un animal de choix, par !a pauvreté en matière organique
de son liquide cœtomique. Quand on porte celui-ci à l'ébullition
pour la recherche de l'acide phosphorique, ta matière organique
coagulée est presque inappréciable.
L'addition de phosphate de sodium à l'eau de mer déterminant
un précipité blanc abondant, i'eau de mer est filtrée. En outre.
l'Aplysie d'expérience est préalablement rincée dans l'eau doucc.
cavité palléale comprise, afin que l'eau de mer superficielle, ou
enclose dans cette cavité, n'occasionne pas un nouveau précipité
dans la solution phosphatiqueoù'l'animal va ctre plongé.
Ce milieu phosphatique accélère immédiatement la respiration
de l'Aplysie, qui s'y agite. Dans l'Expérience 111,ou la dose
d'acide phosphorique est élevée (4~,56 pour iOOO), l'anhn.it o)ïre
un phénomène curieux. Il augmente d'abord en poids, ce qui
s'explique par l'absorption d'eau, résultat de l'hypotoruc du
milieu extérieur (chlorures, 20~,5 pour 1000). Au bout d'une
heure, i! présente une sorte de contracture générale; les mouve-
ments respiratoires sont suspendus; quelques spasmes témoi-
gnent seuls de la vie. Puis à vue d'œi!, l'anima! diminue de
volume', c'est ainsi que, de 153~ au début de l'expérience, son
poids tombe, en deux heures, à 87~ Le tégument devient
blanchâtre. Une désorganisation générale des tissus, intéres-
sante à étudier, doit se produire à la suite de la pénétration des
phosphates dans le nnHeM vital. Les effets de leur simple addi-
tion à l'eau de mer montrent déjà les désordres qu'ils peuvent
occasionnerdans un organisme dont le milieu vital des ceU des
est le milieu marin lui-même.
CIIAPtTHE IV
1. De tocme que, gm' )c sommet d'nnc montagne, )'au' rarcfie ne t'es-if pa"
t'ean de moi' diluée ou concentrée ne cesse pas d'être fie )'t'M
(t'Mt.re de rair.
de mer. Les notions d'osmose ont fait un progrès suffisant depuis ~uch)~
années pour 'p~e nous croyions devoir supprimer tout un développement qui
prenait place ici. Nous renvoyons simpiement M i'urticie gênera) Osmose (h'
DASTRE, t90t, 7'<'a!<e de p/K/St~Me /~o<o;fjft<f, tome t, pour les détaiis touchant
cette (ruestion spéciale.
d'eau distiHée. a l'isotonie organique ~démonstration physiolo-
gique).ou de toute autre. façon, mais sans jamais avoir a nous
occuper du taux absolu en sels, ni de l'eau de mer, telle qu'elle
se présente
dans l'Océan, ni d'aucun ~t/tCM r~a<. La composition
chimique d'une part, le degré de concentration [uo)écu!aire
d'autre part, sont des éléments complètement indépendants FuH
de l'autre, qui demandent d'une façon absolue à être envisagés
séparément. Nous traiterons au Livre II des degrés de concen-
tration moléculaire. Pour l'instant nous en ferons abstraction
complète, occupés uniquement que nous sommes de la question
ehiiïlique.
Les expériences qui suivent vont étabUr 1" que les inver-
tébrés d'eau douce résistent, d'une façon actuellement inexpli-
cable, au phénomène d'osmose si énergique qui se produit, chez
l'Invertébré marin, entre le m/<<f'M n//«< de l'animal et le milieu
extérieur; '2" que ce ;«!<eM u~a/, maintenu intérieurement par les
Invertébrés d'eau douce en face d'un milieu extérieur presque
totalement dessalé, est, au point de vue minéral, un milieu
marin nettement caractérisé; 3" que les Invertébrés aériens
maintiennent de même, pour ;M!pM vital de leurs cellules, au
point de vue minéral, un milieu marin nettement caractérisé.
Il en résultera que les Invertébrés d'eau douce et aériens ont
maintenu pour milieu ~a/ de leurs cellules au point de vue
minéral un milieu marin, non plus naturel comme chez leurs
ancêtres, les Invertébrés marins, mais pour la première fois
reconstitué. Dans un Appendice placé à la fin du Chapitre, on
trouvera ce qui n'est pas immédiatement essentiel à la démons-
tration qui va suivre.
l'ravail de la 67a~«t: ~oo~~t~Mf d'/h'c'Mc~t (iS')S). ~i( /~<w«-
loire de Physiologie pa</t~/n~t~Ke des llautes (~«f/<s </){ Co~'w f~'
FMHce (1900) et JttZa~o~o<n'/M)f<c~;)/. //a~<o)i ()!)OU-t~Oi
Trois groupes d'expériences.
PREMIER GROUPE D'EXPÉRIENCES
L'Invertébré d'eau douce ne communique plus par osmose
avec le milieu extérieur.
Dans le Chapitre qui précède, nous avons vu avec quel éner-
gie le MiV:eM vital des Invertébrés marins communiquait par
osmose avec le milieu extérieur. La théorie organique manuc
nécessitait a ~)'M;'<, pour le maintien intérieur d'un ~!7<e~
marin, que cette communication osmotique cessât de se pro-
t;
duire chez les Invertébrés d'eau douce. Rien n'était plus impro-
bable'. Pour qu'il en fût ainsi, il fallait supposer 1° une déro-
gation aux lois générales de l'osmose, 2" la non-perméabitite à
l'eau et aux sels d'une membrane branchiale perméable au ~ax.
5° une physiologie opposée de cette membrane,chez des espèces
étroitement voisines, Homard et Écrevisse par exemple. Ur.
malgré les probabilités et les vraisemblances,c'est ainsi qu'il en
est. Le milieu vital de l'Invertébré d'eau douce ne communique
plus par osmose avec le milieu extérieur.
PREMIÈRE SÉRIE. A
L'ÉTAT DE NATURE, DANS LE MILIEU EXTE-
RIEUR PRESQUE TOTALEMENT DESSALÉ OU IL VIT, L'iNVERTÉUftÉn'EAU
DOUCE MAINTIENT INTÉRIEUREMENT UN MILIEU VITAL A TAUX SAU\
ÉLEVÉ, CONSTANT ET SPÉCIFIQUE. –Expériences portant surl'Hcre-
visse (Astacus fluviatilis).
ExpEnfENCEI. Lot d'Écrevisses achetées & Bordeaux, maintenuesp!u
sieurs jours au Laboratoire d'Arcachon sous le robinet d'eau douce
d'adduction.
1', ou teneur en chlorures pour iOOO (exprimes en chlorure de su-
di )m)
A. (le fcau courante dans laquelle les Ëcr.evissca vivaient. 0~J9
de t'hémotymphe (totale) d'une première Ëcrevtsse. H"
deuxième Ëcrevisse. )'2"8
13.
Haudemer.
i~
XMO
.<
~)<)
A <)")0'
2~
A )"2t)
'on aïeule chaque fois .n~)'deaud.,n.
3"
auc.-istaUis.ir: rnnr. )
:1 au rr~istallisoir
A~&
A
A ~0' ajoute.
onyajoute MO".
encore une quantité non exactement
on y
2;)"
déterminée.
ou teneur en chlorures pour 1000 (exprimes en chlorure (te sodium
dct'caudueristaUisoir:
A50\
A
A 18~7.
!9~i).
Les deux Écrevisses sont saignées trois fois chacune au cours !!c
l'expérience. Après les deux premières saignées, elles sont replanfes :n!
bout de quelques minutes dans l'eau du cristallisoir. La dernière saigna
est pratiquée sur la premi~ t Ecrevisse mourante, sur la deuxième Keri'-
visse morte depuis un temps indéterminé.
S, ou teneur en chlorures pour 1000 de l'hcmolymphc totale
l'expérience. )t"
de la premiers Hcrcvissc (femelle)
H. de )n
A
.\M~~
A
4''50<te
AK)"t. t.).
.tSdei'cxpÉrience.
)')j
deuxième Ëc~'evisse (mi1)e)
!')~(i
.\4U'')3(t'anim~mort;
A29"!5
).
t~~
Mxp~mENCE III. Deux Ecrevisses femeHes sont retirées de )ca!~
douce où eUes vivent, puis saignées.
ou teneur en chlorures pour 1000
A.–()o
H.
l'eau douce où les Écrevisses
de t'hemotymphetotale de la première
vivaient.
Écrevisse i~
deuxiëme Ëcrevisse) )",iM
mer.
A 0 minute, ces deux Hcrevisses sont placées dans un cristallisoir con
tenant:
Eau douce 1000
Eau de MO
A
)7'
des temps divers
A!9'-t0.
A
A2t"0t.
(jusqu'à 2t heures, ~er))i(''r<()di!ion~. on addi-
tionne (t'cnndc mer t'eauducristaUisnir.
~.ot)tene!!ronchlorurespourt000decctteeaudu<'rista))isoir:
A)T'~). ~t~.06
Ai!)'').'), la première Hcrevisse (mourante',
!7'j.
~2".M
a.T',)a()euxieme Ecre-
vissefmorte depuis un temps indéterminé.cntre2tet 3.") jn'ures! sont sni-
~tt('!CS.
~.on teneur en ctdorures pour t000dcthémo)ymphe!o):de:
.dctapt'en)i('t'eHcrevisse(;t)!)''t5,n)ou!)nte~ t'2')5
B.eia()<'nxii'm<t'revissc(n3')'m"rtc). t~o~
E\pKR)H.CE IV. Trois Écrevisses so!d ptacées a 0 minute dans une
eau qu'on additionne régulièrement d'heure en heure de sel de cuisiue.
jusqu'à!
X.
A
A.')"50.
ou teneur en ctdorures pour )')0~ de cette eau
Ai)''50(apresIaderniercaddj'tionL. ~6'
)t''M,la première Ëcrovisse,
bien portante. à 25' a '25'')' la
!M
POUHimt'ARTms
SELS
dcccndrcs dcccndt'c~ totales.
sottihies. sotuhtcset.insotnhics.
Sodium.
Chiot'uredcsodium.
Chaux.
Potassium.
OO.OH M.tO
fer.
(;.)s
cuivre.
phosphurique.
si.ttfur.ique.):,
Acide
Acide
Oxydede
Oxyde de
manganèse.
Acidesiiicique.
Oxyde de
c,)
2~
5.
~.}<)
L!)!)
traces.
u.~) ()M)
0!L! ''0,5
Cette analyse est manifestementinexacte quant aux ctno'ure~
qui ont dû être volatilisés pendantl'incinération. Elle n'accuse en
eu'et en chlorures, exprimés en chlorure de sodium, que la moitié
des sels totaux, quand il résulte, au contraire, de la détermination
directe des chlorures, telle que nous l'avons effectuée précédem-
ment, que ceux-ci constituent a eux seuls les 8(i centièmes de )n
masse minérale du sérum de l'Écrevisse.
D'autre part, la majeure partie de l'acide phosphorique et dn
cuivre provient évidemment de l'incinération de la matière orga-
nique (voir plus loin II, VI, page 247). Ces corrections faites, il
suffit de comparer l'analyse de WrmNG avec celles de i'e;)u <)e
mer qu'on trouvera page 220, pour constater que la ressem-
blance minérale du sérum de l'Ecrevisse et de l'eau de mer ne
s'arrête pas aux chlorures, mais qu'elle s'étend a tous ses
autres principes constitutifs.
Le milieu vital, maintenu intérieurement par l'Écrevisse, es!
donc bien, au point de vue minéral, un milieu marin.
En définitive, de ces deux premiers groupes d'expériences
touchant les Invertébrés d'eau douce (l'Écrevisse prise comme
objet d'étude), il résulte Au point de vue minéral, dans le
milieu extérieur presque totalement dessalé où il vit, l'Invertébré
d'eau douce reconstitue et maintient pour ?K! t'~ de ses
cellules un milieu marin.
Eau.
L'expérience porte sur l'Escargot (Ne~'a? poH<n<<«).
Hémotymphe totale de 14 Escargots (prise eUectuée a)) m~is
d'août)
Matière
Matière
organique.
minérale.
')7~i8
22~,89)
4<3.')t
CMorures pour
Point de
)OÛO. 4'09
congélation. –0",555
)UOO",OOU
A. (~/t)'"(/0 0/c'M<7/s).
SA~GSUR
Hémolymphe totale d'animaux à jeun depuis plusieurs mois et vivant
dans l'eau douce. Ch)orures (exprimes en c)))orure de sodium). ~92
pour 000.
B. VnR de FEtang de Caxoau, près Arcachon (~4~o~o&o~/ic'<'a).
Hémolymphe totale, premier échantillon, prise effectuée quetques
heures après la capture et sur l'animât n'ayant pas quitté sa terre
vaseuse. Chlorures (exprimés en chlorure de sodium), 2~,7 pour t()00.
Hémotymphe totale, deuxième échantillon, prise effectuée sur l'animal
après )S et 24 heures de séjour dans un cristaHisoir contenant un peu de
terre ordinaire de jardin et une forte proportion d'eau douce du labora-
toire (l'animal pouvait être considéré dans ce milieu comme vivant dans
un véritable milieu aquatique). Chlorures (exprimés en <'h)orure df
sodium), 2~,77 pour 1000.
2" ~H~e~c&s a~MHS. Les deux seuls Invertébrés aériens
expérimentés en dehors de l'Escargot sont deux Insectes aqua-
tiques d'eau douce. Ils présentent donc cet intérêt qu'ils
témoignent à la fois pour les Insectes véritablement aériens
et pour ceux qui, vivant dans l'eau douce, auraient pu subir
le phénomène osmotique et se dessaler au taux du milieu exté-
rieur.
X, <m taux-
en chlorures ponc ttn"'
(('xprimes
en ch!orn)'e alc sodium).
Hémolymphe totale du premier lot.. S,6t
deuxiëme lot. 3,40
troisième iot.),!<S
Ainsi, présence constante des chlorures dans le ?K:7:e!( des
dinerents animaux expérimentés.
Il resterait a démontrer que ces chlorures sont bien des c)i)o-
rures sodiques, qu'ils prédominent sur les autres sels comme
nous les avons vus prédominerdans le )H!7<f'M vital de t'Ecrevisse
et de l'Escargot, et que ces autres sels sont ceux mêmes de
l'eau de mer. L'expérienceultérieure nous fixera sur ces points.
Mais, jusqu'à preuve du contraire, et par analogie, nous devrons
considérer cette caractéristique minérale comme entraînant les
autres, et la composition minérale des H«7!'eM;r vitaux qui précè-
dent comme marine'.¡.
APPENDICE
chaque liquide avec une culture développée sur gélose ordinaire. Apri"! im
temps de K jours a t mois, le micro-organisme s'est acclimaté dans ce nouveau
milieu. Avec quelques gouttes de la culture acc~matée. nous avons aio)'"
ensemencé des tubes de 2° génération qui se sont développes beaucoup pins
vite, en 4 à 10 jours. Nous avons procédé de même, mais a des intcrvaiics
beaucoup p!us t'approchés, pour obtenir des 5°. 4", et G* générations. Enfi~
chaque génération développée dans les liquides a été reportée sur le nniicn
solide correspondant de gélose a l'eau de mer, et nous avons obtenu égnicn~'nt
des cultures abondantes. Certains germes ont ainsi été conduits jusqu'à la
8" et 9° généra'ons. It nous semble permis de dire que les micro-organisme"
qui ont satisfait à ces conditions prospèrent sur nos milieux a t'eau de mer. )>
Remarquons toutefois que les milieux de culture de DupLoco et f.Ejoxx):
<)cv:uent avoir été rendus toxiques par la stét'Hisation a )tS", ainsi <)uc nou"
l'onl, montré un grand nombre d'expériences (voir plus toiu, ]f. f. paE:c ni!.
et Livre III). La présence du phosphate de soude avait du contribuer encore
u t'attaque du verre aux hautes températures <)e stérilisation. H serai), intéres-
sant de voir si, en stéritisantpar simple uttraKe, le mitieu de culture ne devien-
drait pas plus favorable.
MtzzoN) ()SOt), dans un travail de direction inverse, aboutit au même résulta
théorique. Il isole un bacille vivant à l'état nature) dans les eaux <)u vieux uor)
de Marsoiltc. « Avec le bouillon lactose x, ce bacille « ne donne pas de ferme!)
tation. Sur pomme de terre, sa culture, du reste peu abondante, est invisi~e
microscopiquement. » Or, injecte inh'a-péritonéatementau Cobaye à la (io-e de
t"" pour tOO grammes, il tue l'animal en dix-huit heures. On le retrouve "t~
cutture pure dans tes diSèrent.s liquides organiques des animaux autopi-K"
Sa virulence est exattée par les passages successifs aux animaux )'.
tube digestif. La coloration noirâtre du liquide sanguin, digère.
t)t)\'rc te
nuis'écoule, ne permet aucune confusion.
Chf'x ~~o<o6o/j/if<'Yt, sections longitudinales. particuliérouent dai~s la
région de la tête. Les Vers étant de grande taille et très vivaces, j'ai pu
réuni'' jusqu'à 12 grammes de sang, sur un nombre, il est vrai, assez con-
sidérable de sujets. Ce Ver, très abondant à Caxcau. est un excellent
animai de laboratoire; il se conserve des mois & volonté.
Chex /~t/t<)'o~/M<MS p/ccM.s' et /);/<s'<'u.< Mtov/i'iM/t.s',l'animal est séché, puis,
d'un coup de ciseaux, décapsule de la partie supérieure de la tète. Le
vaisseau dorsal fait affluer l'hémotymphe, qui s'égoutte d'elle-même; il
suffit de placer l'animal, la tête en bas, à l'extrémité supérieure d'un tube
a essai. L'animal donne eu moyenne 0",2 d'hémolymphe.
Chex /)~<t'.seMS, où le liquide cœlomique abdominal est abondant, on
peut, après section des élytres et des ailes et ouverture du tégument
dorsal, aspirer avec une pipette l'hémolymphe.
Cette hémolymphe, chez les deux [usectes, est un Hquide jaune, ambré.
comparable a la lymphe. Il noircit au contact de l'air.
DÉTEMti~ATtON D)-;s CHLOm'nHs. –Parla réaction au nitrate d'argent;
indicateur: chromate neutre de potassium.
Citez /lsirt<;K.s, l'observation du virage est toujours facile. Chez ~<<<
/~t!'htS et D~hscus, il faut éviter d'agiter l'hémolymphe à l'air, afin qu'elle
conserve son ton ambré, favorable a l'observation du virage. Chez .H<«-
Mop/tom, l'observation devient délicate par suite de la coloration rouge
de l'hémolymphe. En additionnant d'eau distillée, préalablement véri-
tiëe, le virage est rendu sensible. Chez //?'t'(/o. l'hémolymphe est fran-
chement rouge. Addition préalable de carbonate de soude a une quantité
connue d'hémolymphe. Évaporation. Calcination a basse température du
résidu sec; reprise des cendres (mélangées de charbon) par l'eau dis-
tillée neutralisation par l'acide azotique. Recherche des chlorures surec
liquide décoloré.
OuA'<T)THDt! LIOL'))))'; JfHMOLVMPHATfOL')-: St'I! LAOLHLU: Li;S )j)h'):it~):
T)o;s Dt': coLOHL'RHs ONT ÉTK ):t't').;CTrË);s. Premier groupe d'expé-
riences, première série 0'() à 1" d'hémolymphe, sauf pour la détermi-
nation du lot des 15 Ëcrevisses 2
°,5.
Premier groupe, deuxième série 0" .5 a l".
Troisième groupe d'expériences Escargot, .:<.
Expériences accessoires Sangsue, I" ,5: Ver de l'Etang de Caze.m.
première détermination, 1'
deuxième, )"<Hydrophile, première
détermmatiou <J°°,55, deuxième, 0"°,S5, troisième )",57: Dytisque, pre-
miere détermination,3, deuxième. 0''° 4)!; troisième. <)".5.
Q).'AXT)')'HnHS)JfUMO) ))K).[Orn));)mMO[.Y)!['UAT)OL);srHLAOr~L).r:
LA[)ÉTmtMf?\TtOKUURÉS[[.)LSt;(: ~ttU.SCHXHm.SAHT~t'.rrKt.'r~H)'
Herevisse, 15". Lscargot, Hi").
CHAPITRE V
DÉMONSTRATION PHYSIOLOGIQUE.
Vie du globule blanc dans l'eau de mer, à travers toutes les classes
de l'embranchement Poissons. Batraciens. Reptiles. Mammifères. Oiseaux.
Or, dans tous les cas, les globules btaucs. baignes du Uquide h)a!
et matg'n'* l'énorme proportion de celui-ci, ont continué, citez toutes les
espèces expérimentées, a présenter tous les signes extérieurs d'une w
normale réfringence, invisibilité du noyau, émission de pseudojjudcs.
passage du corps protoplasmique dans le corps du pseudopode. )'e))ta
tion, déplacement du globule dausfe champ microscopique, sur te ~i~
teau inférieur de la chambre a air ou sur la paroi intérieure de la )arnc!h'
mitico, où le globule restait adhérent.
Les durées minima o~so'fc~, de ces mouvements amiboïdes,
ont, ctc de cinq heures chez le Capucin de Chine (~MHM .s/);eM!<.
Les durées maxima ont été constatées chez t'Homme, la G)'p-
nouiHe, le Lapia. Le globule Hanc de l'Homme a été observe
vivant au bout de vingt et une heures, celui de la Grenouille au
bout de vingt-sept heures, celui du Lapin au bout dcvingt-hui!
heures et vingt minutes.
Ces durées seront facilement dépassées. Elles ont été atteintes
sans aucune précaution d'aseptie. Après dix heures, les nrépar.i-
tions étaient envahies de micro-organismes, qui, d'une paW
altérant le milieu par toutes les toxines sécrétées, d'autre p~W
s'attaquant aux globules blancs soumis à l'observation, hâtaient
fatalement leur mort. VAOU)':x (1897) a signalé l'importance des
précautions aseptiques dans la conservation des globuics do
t. On entendra par eau (<e t;M)-, dans ce groupe d'expériences, chacun de ces
mc)angcs. et non plus le seul mé)angc à 85 pour )i)U, employé dans tes dcm
groupes d'expériences quiprécëdent.
;)ng. Apres un mois de séjour dans une solution marine stéri!)'.
tes ~chutes sanguins lui ont présenté un état de conservation
narf'ait. Dans les solutions non stéritcs que j'ai emptoyées, l'état
globule rouge était immédiat, et sa diss<dution ccm-
o'(''nefé du
)d(;tenprès trois jours.
Ces durées de vingt c) une a vingt-))uit tteures suffisent toute-
fois par elles-mêmes, doub)a)tt et tripfant déjà les durées tes
ntus longues obtenues dans des milieux artificiels. Dans ses
expériences sur la vie du globule )danc dans la sotution cbto-
ru)'éesodique,Jo).LY(i«')7),opérantcependantsurdesditutio))s
moindres que les précédentes (t volume de sang, )() vo)umcs de
solution), n'a pas pu décetcr de mouvements amiboi'dcs après dix
heures de préparation.
Le gtobute blanc, témoin par cxccHencc du ;/«7~< et
dëticat au point (te supporter difficdcmcnt la moindre altération
de miHeu. vit. donc dans i'eau de mer.
PjU.Mn':«HSHt~H~'H\PH)<n;~Ci:S.
Injections comparatives d'eau de mer et de solution chlorurée sodique'.
Dans ces injections, afin d'obtenir des résultats aussi probants
et aussi comparatifs (lue possible, on s'est interdit de conclure
d'un animal d'une espèce a un autre animal de la même espèce,
icur âge fùt-it te même et leur poids. Les expériences compara-
tives n'ont jamais porte chaque fois que sur un même Cbicn,
injecte a quelques jours d'intervalle une fois dcau de mer,
l'autre fois de solution chlorurée, ces deux injections pratiquées
pour le même animal à une vitesse et a une température iden-
tiques. Les liquides ont été injectes :') une isotonic
rigoureuse, ta solution de chlorure de sodium au titre de ')"' )1
pour 1000, cette solution congelant, comme la dilution marine,
:) 0") (Wt.)En). Le chlorure de sodium employé était chimi-
quement pur. Dans la crainte que l'ordre, l'intervalle. h)
durée, la vitesse des injections n'influassent sur les résultats,
l'injection d'eau de mer a tantôt précède, tantôt suivi celle de
sérum artificiel; les intervalles observés entre les injections
ont varié de S à 55 jours; la durée des injections, de 5~ à
170 minutes; leur vitesse moyenne de 4 a 55 centimètres
cubes par minute et par 10 kilogrammes d'animal. Enfin,
les Chiens choisis t'ont été de tout âge, adulte et non adulte.
Or, dans des conditions d'expériences aussi comparatives et
aussi diverses, les résultats se sont ordonnes dans un sens con-
stant. Invariablement, les animaux ont présente j"sous l'injec-
lion marine, une tendance a l'hypothermie; a rhypcrthermic,
sous l'injection chtoruree; 2" une élimination rénale abondante,
riche sous l'injection marine; moins abondante, moins riche
sous l'injection chlorurée.
L'expérimentation comparative a porte sur sept Chiens. Les
observations étaient effectuées par fractions de cinq minutes.
Les résultats sont ici condensés par quart d'heure, en vue d'ob-
tenir plus de clarté.
n
0 –3+5
()h5<)"'
()h~ –8 +05 2 +')
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th(). _.n_c ~i +[ –g +[ –2 +2 –2
0 –t –'2 -is-
.)~ –i
~i
–ti –'2
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–i8–') –4 +t 1
–)
–8 –2 –3 –d
.)h50."
2" c."
–22–8 –5 0
i'.4. –28–7 –6¡¡
–54–5 –to–tl U –7
–1 –H +~4
–55 o –S +6
–t
G n
–2+22
211 tf.lII 4 2
–5
1) Il n »
2~50"
2".t5'" +2 '1
Ë!i prenant, la moyenne de tous ces ec:)rtt- pour !cs d~ux p)c-
niio'cs heures, )ctroisit'meCtn<'n<tn)i[e\<'cpi('ot! obtient fc
tabfcnucomparatii'sui'ajt!(tableau If)
TABLEAU It. MoYK~KE n);S ECArtTS T)mt!MtOUES
T.tfiLKArV.–VA)J:tft(:n.~[t'AR)';H))r.SVnn'M)-S~Cti~:T)':MP.\H).)';nEt'S
SOUS[.'t'<Ji!CTff)r<.t)A)U,f'snuSL')"<J);CT)<)\f:f[L<)[!L't!m'
nKuru:sS )"2'.i"7'CHti;xs.
el
minutes.
M~y, Ill. NaC).
0"50'" 2.4
U"~)'" 2,t
0"' 2. 1
!).')" i,!) 1
')"3<)"'
)''45"' L!)n 1
U" i,K8 1
MerNaCt Mer
P.15K.
V.m.tL
NaCI
P.rtK.
V.tf).6,t
Mer KaCJ
P.7.;iK
Y.m.'iO.'t
t[pr NaC~
-I'i'24t'851",83['842",37'!°,242'44)028''[0n' ? 10tS'K)08.()HMMi.
0<850'450",920'74[<t<')l'~7t<490",96 (()()7.g [(?{,
0<55()~450",750",5t)0<)7 0",890",78 !()<)' i~4.(.
0",47 [)",670".48 0°,960°,78 tOW),9
6",49 ))",84
Il » )) ,¡
d.Densitédet'urinctotnte.
NnC.). Mer.
A
NaC). Mer.
A Hof~'es
5~ 0°
5h Om )J )1 s JI
0°,84
00,84 C~M
oo,g4 ») >f
~M~)~<CMSM~
))). ~HprM'~t~CM~M)!0)t<~)'C
~c/!OH c/r!<)'(''<
rc/t~t'S ;<(0/<CM~S' S«/<Wc~ <'7<t/!W,f
Les point.s de congétation étant fonction du
nombre des molécules dissoutes (HAOL.i), it suifh'a de multiplier
les points de congélation des diU'ërents ec))anti))ons par les
volumes excrétés aux heures correspondantes, pour obtenir
les quantités relatives des mo!ecu)cs solides eHminëes. Les
densités étant également, au moins d'une façon approximative,
fonction de !a teneur en molécules solides, on multipliera de
mCme, pour les 5'' et 7'' Chiens, ces densités par tes votumcs
excrétés.
On obtient de cette façon le tableau suivant
tninutes,
Mer. NnO.
-~s-
Mer. NaCL M<;r. NaCL Mo'. NnCL Mer. NaC).
HEURES -)",2-,t',S',7'CmE!<s.
et
minutes.
~t~ ),8 t
j"5()"' 2,2 1
't"4S'" 2,5 't
2" 0'" 2 1
1 Il 1
r~ CIIlENS
f;T CJt!Ei'fSDE\PRf!tEi(.E.
D'EXPlmŒNCES
PREMtÈnESO~S-SEB!EArOX)CtT~FAtDÎ.E.
CHŒX22.–Survi)u.)<),6
CtnEt'23.–Survit~ 5,5
Cnn:x'25.–Survit &
CxtExM.–S)]r\H)0").(8,t
C)nKf26.–SurviH5''a.n,)
CH)E.'<27.–SurvitO''40*'a..)8
i2
Cmr:x'i8.–Sm'vit48''a.l0,l centièmes.
Cn)E.20.–Survit24"a.il,7
C;)Œi).50.–Sur~t34''M. 8,7
C<nE!<5).–Surfit
CHŒKS2.–Survita.
20"ir.
CmE!<55.–Sur\!(a. 5,5
C.H[E!t35.–Neurtnuita.)()
Cn)Ef56.–Survitt''USa.f2,2
CmEx57.–Survit20''a. 5,9
CmE-i58.–}tcurtsonst'inj.a.)0
CntEfS').–Mcurtnuita. 4,88
C!nEf4().–Menrtnuita.
C)n)sx41.–Heurtnuita.
centièmes.
centièmes.
centièmes.
centièmes.
centièmes.
centièmes.
Df!))XtEMESOI!S-SENn.:ATO'HC)TË!mtEK!iE.
t),5 centièmes.
7,3 centièmes,
centièmes.
TKO)S)i:'))HSO))S-<iE)nKA'!M)C!TK FORTE.
Cnif:x54.–Hcurtntnta.)0,l centièmes.
Néant.
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),3a<in.
S!GKESDtGESTtFS
~OHtiMemotts.
Les chiffres romains
desvomissemcnts.
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signe>
signe
marqueteurabon-
dancespcciate.
0,5a4..Yt[.t''aprus. Keant.
abondante,
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2a4,7.!t.Xcant.t~.fO~
Bt'ot')7~e.
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marqMnttenombrc dantc.»).res
RbOH!,an t c.
!SeaMt.2'K1"apres,:t24')0,'im;i8
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Y. Néant.13fSŒ)6,S):3~.6>)5~)..f .t6,7<(.
t,5a't0.
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)). 4,2Œ!cger.2,P.!):mo!nsP.
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ceBtiemes.O!Uu).X;).55"apt\s.t~
centièmes. 2<pa5,2. H).a.(.t),7
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câpres.t
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t,8i!5,6.I\5,S)..6<Apres:
amort.[»).4..
centtcmcs.O,aa6.X'2,aamorty,7,a!ntmn.)&)()».
centièmes.
centièmes.
Lendemain.R.9~2,5<5)'3.'t
0,0a),3.t). Néant.
centièmes
5,9t centièmes, )\l,5
'i,.M centièmes.
C.Œ
8,3.6,6,0~.7,5..
2,6;6,2~.
0,5àt't,5.X!9,')amort;6SC..8C».!),0(!».)..t()Œ<12,2(H<;<(..t,}.
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centièmes.
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TABLEAU
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Œ,œdematieR.Lessigncs~,»,»»narquent »>
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centièmes du p~ids ()u corps de t'a~lima) )a dose
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.), t.fs signes ), », > ditatcc. .((;oidracU';e.
tnarquod »). marque!)) I'puncti)ormc.–)invar!a))!e.–).on
t'œdeme; t'u.tensitcdure- )'ir!tcnsi)e<)e)a
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OBSERVES SOUS DES INJECTIONS M'URINES DIFFÉREMMENT TOXIQUES.
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04nn:ptaintes.t,7).5,5>).5,9<(.AprÙ!,0.
l"!5"sprcs:Néant.Oa!,6)'.l,Citmort<
prcduit.– JjC signe suit toujours ie chiffre. f.cssimptfspoints (.) séparent.
S[G,\ES HESI'mATOHtES, ~);S(;)m,Af)tES. NERVEUX, ETC.
ft'M~OMS.t~)~<</ot:.
»> nun'qncnt
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en dixièmes de degré, pour chacune des vingt expériences
l'écart constaté, a chaque quart d'heure, en plus ou en moins,
entre la température actuelle de l'animal et sa température ini-
tiale. (Toutes les injections étaient pratiquées à une tc)))per:i-
ture inférieure d'environ 7" à celle des injections marines et
chlorurées.)
De ce tableau il ressort
1° Sous l'injection d'urine toxique, l'hypothermie est la resle.
Cette hypothermie est fonction de la toxicité de l'urine injectée.
En effet A.) l'urine injectée déterminant la mort de )'animn!.
dans la première sous-série, à la dose moyenne de 17 centiè-
mes dans la deuxième, à la dose de 10 centièmes; dans la troi-
sième, à la dose de 7.5 centièmes; B.) la moyenne de la chute
thermique observée dans la première sous-série, au bout de
1" 50' étant de i",8; dans la deuxième, de 5",5; dans la troi-
sième, de 4°,5, la multiplication, pour chaque sous-série, le
ces deux chiffres l'un par l'autre, donne un produit a peu près
constant, ce qui montre avec netteté que ces deux chiffres, t'un
mesurant la toxicité, l'autre la chute thermique, sont fondion
l'un de l'autre.
17 X ),!<== 50.0
't0x3,5==55
7,5x 4,5=52,2
2" L'hyperthermie reste cependant assez fréquente. La courbc
thermique subit alors des oscillations qui peuvent la faire mon-
ter à plusieurs reprises au-dessus de la température initiale
(voir Chiens 22, 25,2*), 55, et également le crochet du Chien 4i).
Cette hyperthermie n'est pas fonction de l'innocuité de l'iujec-
tion. Sans doute, les liquides injectés aux Chiens 22 et M
comptent parmi les moins toxiques, mais ceux injectés aux
numéros 29, 55 sont déjà d'une toxicité élevée, et surtout celui
injecté au numéro 41.
T.\HL)JAU XIH.
MOYENNES DES VOLUMES EXCHÉTÉS )'AR i« K)t.OMHAM)!t!S U'ANtMAL
DANS LES TROIS SOUS-SKfttES U'EXPKftfENCMS
DtFFUREMMHNT TOXfOUKS.
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M;);TES.
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liquide, que le rein ne fournissait pas dans la plupart des expé-
riences de la troisième sous-série. On a donc détermine la tcnem'
en chlorures et en urée des différents échantillons d'urines.
Comme tes chlorures et l'urée forment à eux seuls les trois quarts
environ des molécuies contenues dans une urine et que les autres
éléments s'ordonnent d'une façon générale sur ceux-là, leur
somme pourra être considérée comme représentant relativement
le total des molécules solides éliminées.
Les deux tableaux XIV et XV donnent la teneur en chlorures
et en urée, par litre: 1" du liquide injecté, 2° de l'urine de l'ani-
mal expérimenté, avant le début de l'injection, 5" des urines
éliminées pendant et après l'injection. Chaque chiffre de la der-
nière-colonne s'entend pour toute l'urine excrétée depuis l'indi-
cation précédente. Chaque chiffre est situé à une place qui
marque à quel moment de l'élimination rénale l'analyse a (';tc
effectuée. Il suffit de remonter verticalement à la première ligne
de chiffres 9, 15, 20, 50, 40, etc. le chiffre rencontré donne le
nombre de centimètres cubes éliminés par 10 kilogrammes d'ani-
mal, depuis le début de l'injection. Les chiffres (ou lettres x) en
caractères gras sont ceux des déterminations effectuées sur le
dernier échantillon d'urine éliminé sous l'injection. Les chiffres
qui suivent se rapportent à l'éliminationrénale après l'Injection.
Tous les échantillons d'urine étant prélevés à des heures con-
nues et leur volume étant également connu, il suffit de multiplier
ces volumes par le taux des chlorures et de l'urée pour avoir aux
divers temps le poids exact des chlorures et de l'urée éliminés
par le rein.
On donne dans le tableau suivant, tableau XVI, les poids des
chlorures et de l'urée (exprimés en décigrammes) éliminés par le
rein au bout d'une heure d'injection. On ne donne pas ces
poids au delà de la première heure, par la seule raison que l'in-
jection, dans la troisième sous-série, ne se prolonge pas sensi-
blement au delà.
ÏAtiLEAuXVt
TABLEAU DES POIDS, EN DMtGHAMMES, ))HS CHLORUnES
ET DE L'unÉH ELIMfNËS PAR )() K)LOGt!AMMt;S D'ANIMAL, DANS t.A rREM[t';HH
HEURE DE L'INJECTtOK, SOUS DES INJECTIONS D'URfNHS
DIFFÉREMMENT TOXtQUHS.
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TABLEAU XVH
MOYENNES, EN DÉCtGRAMMES, DES CHLORURES ET DE L'URÉE
ÉLIMINÉS PAR 10 KILOGRAMMESD'ANIMAL, DANS LA PREMIERE HEURE
DE L'INJECTION, DANS TROIS SOUS-SÉRIES D'INJECTIONS
DIFFÉREMMENT TOXIQUES.
FAIBLE.
ToXtClTÉ
2,n6 12.. i4,6
TOX~T~MYENNE.
3
ToxrciTÉ FORTE. ~~`~5 ~I'n~ ~'SS
FOIiTE.
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volumes ëHminés, atteinte d'un maximum, décroissance et
chutcàO.
TABLEAU XtX
ÏABH;AU DES VOLUMES EXCHÉTËS DANS CHAQUE QUART D'HEL-nr..
PAR )<) KtLOGRAMMES D'ANIMAL,
SOUS DES INJECTIONS D'ACIDE DORIQUE A L'tSOTONtE.
Oh. 50.
Oh.tS.
45.
heure.
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1h. ,15 t2 i() 40
4h.4S. 44 t3
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46 42 43 25
50.heures 44 5
12
45.
45 6 8 3
2 h. 44 42 S 0,r.
45.
2 h. 4< 42 1 O.K
heures.
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2 h. 42 22~) 0 0
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qui ont été poussées assez loin pour que la chute dn travai) "))
se produisit. Ilest à remarquer d'abord que, danscesexpérieuccs.
les densités finales de l'urine se relèvent, ce qui semblerait indi-
quer, vers la fin de l'injection, un meilleur travail du rein quant
aux molécules solides qu'il élimine. Or, il n'en est rien. t) suffit
en effet de multiplier les vitesses d'élimination par les densités
calcul qui donnera le nombre relatif de mo!écu)es solides cli-
minées par le rein dans une même unité de temps, aux divers
moments de l'injection pour voir (tableau XXI) que ce
nombre, après avoir atteint un maximum, s'abaisse au contraire
dans la dernière partie de l'injection. II tombe naturellemcn!
0, quand l'éliminationvolumétrique est tombée elle-même :') 0.
TAHLEAU XXt
NOMBRE RELATIF D).;S MOLÉCULES SOLIDES,
ÉLIMINÉES PAR LE RHIN DANS UNE MÊME UNITÉ DE TEMPS,
CHAQUE CHIFFRE S'ENTENDANT POUR LE TRAVAIL MOYEN EFl'ECTLH
DEPUIS L'INDICATION PRÉCÉDENTE.
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Temps. Cn;EN22. CmEN27.
Oh.
heure ).
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30. 45. 5t,5
30.
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1 h. 29,77 3!),9!J
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heures. 59*
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h. 45.
heures. 43,2
27,8
21 »
d'après la 2"
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sous-serIe:= 10 cent. R~,1 = !JO
!a 5" sous-série
la 5° sous-sé_rie 7 cent.
7,5
4°,5
x–
~o g
=32
~2
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soit, en moyenne, des 30 centièmes du poids du corps de l'animal.
Or, on a vu, dans !e premier groupe d'expériences, qu'on peut
injecter impunément un (~hicn des <!6, 81, K)4 centièmes de son
poids.
B). Tous les phénomènes toxiques, observes sous l'injection
d'urine, devraient se retrouver sous l'injection marine, a des
moments simplement plus tardifs. Si la chute thermique était
duc, en effet, à l'altération chimique du milieu, cette altération
devrait produire non seulement la chute de la température, mais
celle de tous les actes vitaux et les différents troubles connus.
Or, sous l'injection des 66,81, 104 centièmes du poids (expérience
L. IlALunx), on a vu le Chien rester a peu près normal pendant
toute la durée de l'injection, ne présenter, a aucun moment, aucun
des troubles relatés sous les injections toxiques (sauf quelques
vomissements légers, négligeables), et tous les actes cellulaires
(les actes rénaux, notamment, qui sont les plus flagrants)
s'accomplir à la fin de l'injection avec la même intrégrité qu'au
début. Les injections étaient cependant conduites a des vitesses
doubles, et parfois triples, de celles des injections urinaires.
On ne saurait objecter que ces injections marines ont été prali-
quées chaudes et l'animal couvert. Ces précautions n'ont fait
qu'éviter la chute thermique et les inconvénients directs qu'elle
aurait eus. Mais il est clair que si l'eau de mer avait altéré chimi-
quement le milieu, le fait de l'injecter chaude eût été sans influence
sur cette altération. On pourrait chautifer une injection d'urine
toxique, et couvrir l'animal l'altération chimique du milieu reste-
rait identique, et par conséquent la chute de tous les phénomènes
vitaux. Dès lors que ces phénomènes ne présentent, sous l'injec-
tion marine chaude et aux doses considérables qu'on connaît,
qu'un trouble a peine marqué, c'est que cette injection n'apporte
au milieu qu'une altération chimique très peu sensible.
On voit donc que la chute thermique occasionnée par l'injec-
tion marine ne relève aucunement de la cause <'A;'tM<</f«' qui la
détermine sous l'Injection d'urine. Cette cnute thermique sous
l'injection d'eau de mer reste actuellement sans cause connue.
Cette ignorance, i'achcuse en soi, n'importe pas pour le sujet
comparatif qui nous occupe. On ne cherche ici qu'à trouver des
signes en rapport avec la toxicité chimique des différentes solu-
tions. L'étude montre que le signe <<!</<' <Ae;'Hti'fyMc, sous 1 injec-
tion marine, est d'une indication nulle quant à la <M?!c<~ c//<-
"Ht/Me. Il n'y
a donc présentement qu'à ne plus tabler sur lui.
L'oscillation légère autour de la température initiale, avec
tendance à i'hyperthermie, sous l'injection chlorurée, nnuy.iij
signifier, à première vue, une activité à peu près noi')n:))c (je
l'organisme, dans un milieu vilal peu altéré chimiquemcn!. Or.
ces mêmes oscillations, avec tendance a I'hyperthermie, s'obser-
vent sous des injections manifestement toxiques, qui apnorto))
un trouble évident au milieu (voir tableau X, expériences
~5, '29, 55, et crochet de l'expérience 41). Les injections 55 ut H
sont notamment toxiques, mais aussi celle de l'expérience ~'2
sous laquelle le travail rénal tombe en définitive ~) 0 et celle de
l'expérience 29 sous laquelle les accidents oculaires sont parti-
culièrement précoces et accentués, ainsi que la résolution mus-
culaire (voir tableau IX). Bien mieux, sous l'Injection de la sotu-
tion boriquée à l'isotonie, qui est une solution antiseptique.
c'est-à-dire essentiellement non vitale, les mêmes oscillations
thermiques avec hyperthermie ont lieu (voir le tableau sui-
vant XXII).
TABLEAU XXII.
ÉCARTS THERMtQUES EN PLUS OU EN MOINS,
A CHAQUE OUART O'ftEUmj, ENTRE LA TEMPÉRATURE ACTUELLE DE L'A~tX.U.
ET SA TEMPERATURE INITtALE. SOUS L'INJECTMN D'AODE UOMiO~:
A L'ISOTONIE.
?.
Oh.tr) 0
+2z –5s +22
heure.
Oh.
th.tS. –2 +2 +4
i
50. –tiIi
–4 –2
0 n
50.
–S
th.<S.
'th.
heures.
–tO
-8
–88
–8
–Sri
–6
2h.!5. –88 –88 –88
)&
2
–7 –S –[2
2 h. –88 –'t
–H-
5 heures.
2 h.
5 h.
–20 –2
0
–55
–I!)
°
e
APPENDICE
t Un Chien de 6,5 kilog., basset mâtiné, est fixé sur une table, couche
sur le flanc, attaché par les pattes et par le cou, et soigneusement enve-
loppé dans une couverture, qui ne laisse guère passer que la tête. Tout
est préparé pour lui injecter d'une façon continue, par une saphène, de
l'eau de mer à la dilution indiquée; le tuyau adducteur traverse un
baquet d'eau chaude, maintenu à une température sensiblement con-
stante à quelques centimètres de la canule veineuse, un thermomètre,
baigné par le courant du liquide injecté, indique la température de ce
dernier. Une sonde uréthrale, percée de deux yeux, est fixée en perma-
nence et déverse l'urine, par l'intermédiaire d'un tuyau en caoutchouc.
dans un vase gradué.
<
On notera toutes les dix minutes les quantités injectées, tes quantités
d'urine émises, la température rectale de l'animal et, à partir de la
cinquième heure de l'expérience, la température du liquide injecté, On
fera varier de temps en temps la vitesse de l'injection dans le même
sens que la vitesse constatée pour l'émission urinaire.
<
Nous ne pouvons reproduire ici le tableau complet de l'expérience:
notons seulement tes chiffres d'heure en heure. Nous appellerons I, les
quantités injectées depuis le début de l'expérience; U, les quantités
d'urine; T, la température rectale; 0, la température du liquide injecte.
«
L'injection commence à 9''50 du matin; nous la supposerons, pour plus
de clarté, partir de 0 minute, et nous compterons ensuite par heures et
par jours pleins.
<
~0 minutes avant l'injection, au moment où l'on vient de fixer )e
Chien, température rectale, T 40 degrés; au début de l'injection :59",7
:)t!
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Finfh't'tnjecLion.
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Onme).]eC)H);aci!iib<')'t6.
)4heut'es. S:)"
«
Ainsi, l'injection duré 1)''M, soit 700 minutes: taquantité injectée
a été centimètres cubes, soit t,04 fois le poids de l'animal. La
:ti775
vitesse moyenne de l'injection a été, par minute et par kilogramme
d'animal, t,-M centimètre cube. La quantité d'urine recueillie est égale
à 58H centimètres cubes; ce ctuffre est inférieur a celui de t'urine
émise; en effet, un petit caillot ayant, pendant un certain temps, obstrua'
la sonde (qu'il fallut changer), une certaine quantité d'urine s'est écoulée
entre ta sonde et la paroi uréthrate, et s'cst perdue dans )a couverture.
On peut évaluer cette quantité a 500 centimètres cubes au moins.
< Pendant toute ]a durée de l'expérience, l'état du Chien a paru
remarquablementsatisfaisant il était tranquille, s'agitait rarement,
avait l'ceil vif et éveillé, réagissait aux appels et aux caresses. A peine
détaché, au bout de 12 heures d'expériences, il va et vient dans le labo-
ratoire et n'était une légère boiterie que les ligatures des pattes ont
causée, il a les allures d'un Chien parfaitement normal et bien portant.
Le seul trouble qu'on ait pu noter, en dehors de rabaissement thermi-
que, a consisté en quelques vomissements, survenus de 2 a .V50; te
Chien a rendu, en tout, M centimètres cubes environ d'un liquide mu-
queux, jaunâtre; aucune diarrhée. On a démusclé. le Chien dès )c pre-
mier vomissement et on l'a laissé ainsi jusqu'à la fin de l'expérience.
«
Le Chien est mis en cage et t'urine recueillie on le sondera chaque
(ois qu'on prélèvera t'urine spontanément émise, pour ajouter a cette ci
contenue dans la vessie, Nous indiquerons tout a l'heure les
résultats des examens de l'urine.
«
Le lendemain de l'injection, l'état du Chien parait cxcetient à tous
égards. A t heure de l'après-midi (soit 1 jour t't 5''50'" âpres le début de
l'injection, on lui donne 400 grammes de viande et on lui offre de l'eau a
boire il mange aussitôt MO grammes de viande, et a <! heures du soir,
il mange le reste. Il boit 75 centimètres cubes d'eau a heure et CO centi-
mètres cubes a S heures.
surlendemain, l'état de l'animal est parfait.
Le
« L'urine a été répartie en p)usicurs lots, dans la plupart desquels ont
été dosés, par litre, l'urée (U) et les chlorures(CI) en poids de~'aCLet déter-
minées 13 densité (D) ramenée n la température de )~ degrés et la réaction.
D U CI
Liquide injecté.
t'injection. KMa.C 8,0
jection.
Avant 58,8 3,77
OalOO cent. cubes après l'in-
de
200 à
sang.
)00 à 200
sang. 50))
cent. cubes,un peu
cent. cubes, un peu
)0)5
1009
7,7 )2,22
de
500
MO
sang.
de
à 400 cent. cubes, un peu
à 500 cent. cubes,non he-
maturiquos.
1008
1007
1006,5
0,9
0,8
9,2
9,2iegct'emet)La)ca)in.
500à600cent.cubes,nonh6-
matuhques.
cent. cubes,
1007 1,0 9,55
CUO
maturiques.
à
à tOOO
à
-1980 cent. cubes, non
2970
t008 0,77 9,9
bematuriques.
à cent. cubes, non
t008 0,8 9,0
sans:
2970 4000
homaturiques.
4000à5081cent.cubes,unpeu
t008,5 1,0 8,5
de 1009 0,5 9
508tà5867,trèspeudesang.. 10)0 8,7
cubes.
Aprësrinjection,90cent.cubcs.
A t5'' 40, nouveau lot de 30 cent.
<
cubes.
cubes
AprÈs2jourset5''50,510cent.
1018
19,8
53
5,9
2,8
A aucun moment, dans les prises d'urines ne contenant pas de sang,
on n'a constaté d'albumine (par chauffage de l'urine acidifiée) sauf dans
l'urine émise 50 heures après le début de l'injection, et aussi (mais
dans une proportion beaucoup moindre) dans l'échantillonprélevé après
2 jours et 5 heures.
< Par contre,
l'urine chauffée sans addition d'acide acétique présenta.
à partir de la prise 1980 à 2970, un trouble de plus en plus marque, qui
disparaissait par addition de quelques gouttes d'acide acétique (phos-
phates).
Nous aurons à revenir plus tard, M. CARMON et moi, sur plu-
«
sieurs considérationsrelatives à cette expérience, car nous avons
le dessein d'étudier, au point de vue de leurs effets, des injec-
tions diversement minéralisées et notamment des injections
répondant à la constitution minérale du sang. Je me borne a
comparer sommairement les effets de la solution de NaC), dite
« sérum
artificiel » a ceux de l'eau de mer diluée comme il a été
indiqué. Autant qu'on peut tirer de l'expérimentationp)'ati<jUt'c
sur te Chien, des conclusions générâtes, on peut dire que:
«
{" L'eau de mer diluée est mieux supportée que le sérum
« artiticiet )' et j'ajouterai, mieux que l'eau salée a n'importe quel
titre, en ce sens qu'on peut l'injecter, sans dommage notable, a
des doses plus fortes, ou, pour mieux dire et pour tenir compte
de la donnée que MM. D.\s'fHE et LoYE ont justement mise en
valeur, à une vitesse plus considérable. A part de légers vomis-
sements, les accidents notes consécutivement aux injections
salées n'ont pas été observées ici, malgré l'énorme dose injectée.
«
2" L'eau de mer fait baisser !a température; toutefois, on
peut Jimiter beaucoup cet abaissement en enveloppant 1'animal
et en injectant la solution à une température légèrement supé-
rieure à celle du sang. La solution salée à 7 ou 9 pour [000 pro-
duit, au contraire, une hyperthermie constante.
« 5°
Les variations de l'urine, sous l'influence des deux sortes
d'injection, sont de même sens à tous les points de vue que nous
avons considérés densité, chinre de l'urée, chiffre du chlore;
mais rabaissement de la densité fut moindre avec l'injection
d'eau de mer qu'avec l'injection d'eau salée; ce qui parait, autant
que d'autres expériences ont paru nous le montrer, impliquer un
meilleur fonctionnement du rein. H sera intéressant égalementt
d'étudier les variations du chlore, par rapport à celles de la
matière organique, dont l'urne est un témoin. »
CHAPITRE VI
D~MOKSTR&TMN CHÏMteUH.
Bonn.
AZOTE (0), AMMO-
formant e,
~ede~e.s~K. presque
totalilé des sels J'esLants, soit.
E!Ut.
t. Réserve t'ait,e t.out.etbis pour ta coneenh'uUon des set. Comme on
au Livre U, tu co[n:enLt,t'a!ion des mers ofi~ineHea devait être environ
dissous.
Sois
)0(W
~,&(&uiieude~).
ic verra
pARA~.)!Ap)'~)M.–Or.)acf)n)pos]tiontun)ér:))edu?M?~des
Yf'rtcbrés lesptusétevcs. tes p)us<oi~u't'l'o)'i~in''n)a)'ine,offre la
n)usg'randc ressembtancfavec celte composition minérate df l'on)) de mer.
)';neffe!)csana)ysesactuet!es du ~'<7~ <'<<«''t'épai'tissaien) déjà les
sftsqui s'y trouvent dissous, dans tes trois groupes suivants, décrois-
s.ints d'importance:
Ct-n)i;'m</s
'!<sscfst[iss<ms.
t'<~))LO))E,ëof)H.v.
'~t'OT.\SStUM,(~[.CtL'tA-
form.'tntùcux sentîtes. tM)
<torntanLcns<'m)))ccn\)ron.
.°t'j)r<rnof!E.CAmtOMF..S~
,or~n.peu prc~cr~
L,rM, A.OT. I
Il
S(')S()!<-SOUS,s«)t.
¡
x
S
2q
Mais tes ouvrages classiques les ;))us récents étaient muets sur les
autres corps, reconnus, la plupart a fêtât de trace, dans l'analyse marine
précédente. Or, de ces7 corps, non encore admis dans te t)t't7)fK ''t'<<
)3 en font partie constitutive, à t'état normal, d'une taçon constante,
sous des doses extraordinaircment réduites, comme dans t'cau de mer
elle-même. Ce sont, et formant par conscque]]t un quatrième groupe
s'ajoutant aux trois groupes qui précèdent:
4" IODE, Btif~f]:, MA~GAN~-E,
Cu<V)!E, Pl.«Hj), Zf~C.
LtirmuM. At!f:f;r, ARSt;-
NIC, BORE, BA'iYUM,
ALt'MINtCM.
Dans les analyses chimiques qui vont suivre, soit d'une eau de mer,
soit d'un plasma, soit d'un tissu organique, on remarquera que les
auteurs, opérant sur une même matière, n'expriment pas sa composition
saline d'une façon identique. Tel, par exemple, dosera le potassium
contenu dans l'eau de mer à l'état de chlorure; tel autre à l'état de
sulfate, etc. Cela vient de ce qu'on ignore comment, dans une solution
saline, les radicaux sont unis entre eux; la façon dont les auteurs
expriment les sels est purement arbitraire. Il n'y a pas lieu, pour corn
parer deux analyses, de comparer les différents sels exprimés et leur
poids respectif, mais seulement le poids total des corps simples qui tes
constituent.
PABAGn.u'u):)1
<. BOUQUET DE. LA GiiYE ()882) trouve de m&me, dans )i-,thntc de Suez, a
sortie des tacs amers, 5~5 gr. de chlore par litre, equivatan!, a une cuncet~ration
totale de 63 ~r. environ.
2. Po)!t']es petites mers fermées, ou canaux de FArchipe) Indien, BoL'QL'ET DE
LAGHYE ()88'2), pendanHegpluies" souvent torrentie[)es de )a mousson (juiUe)).
trouve ur-. taux de chlore très abats-ic (jusqu'à )7,4~ sr- ~~3 sr.) pré-- Batavia,
avec des densités de ')025,5 el, )U22,4, devant correspondre a une concentration
totate de 28''gr. environ.
sels entre eux. C'est ce que montrent les trois taNeanx suiv.u~
etab)ispour)es principes constitutifs )esp)usim))0)'t,ants des
ennx<)(;mer.
T.\):Lt:Ar).–ANALYSES ))HL').;At))HpL')';LOH:SM).:f)S)SO),~):s'.
POt'R~M-D'HAt'
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(M"aM"N.), moyenne. M,591 )00 H,80 )t,(~ 'jn
(0";)3U<'8.), moyenne. M,555~00 0 ~),!M)
[2,0'.
(M"S.a5'S.), moyenne.55,058 100 11.94 )),[:.
moyenne.55,868
Océnn Indien,
Pacitique(0"a58''N.n";)t48"E.).55,50S
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12,04 )t,<U
)t,95 !0,95
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(5'2"a57"N.–n2"E.àl50<'0.)..55,'2)9 100 11,67 H,():
–66"à75"0.).
'2,0'.
Courant froid de )a Patas~onie (55" à S7" S.
55,980 t0<) 1~,78 )).()4 ~S
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7v.
3
En rcsnmc, l'eau des grands océans présente une homogénéité
réelle. Elle seule présente cette Itomogenéité. a l'exclusion ()e~
eaux des mers isoiées.– L'eau de mer typique est donc ee!h.
des grands océans.
CMorm'edepotas!'i!~m.
Divers.
CarbonaLedcmagnc'ium.
Hromuredema~nesiu)~
2.465
().'2!)0
0.9)7
"1""?
't.Ri)
0.21
~.itiS
f).
minera).
porcelaine.
Iode
Iode organique dissous traversant le fiHre de
mur.
l'.
O.OM
)~s.
t,!)(!0
8urface Iode organique non dissoui-, retenu par !efitt.i'c
vivants,).
de porcelaine (matière glaireuse, parties
insolubles, êtres
minerai.
0.28<i
ti,2i(i
880 mètres
(Me OJM
de profondeur.
(lodcorgamquenondissou. t),t(M)
980 mètres
~odc minera).
dissous.
de profondeur, ode organique dissous
Iode organique non
2~8U
<),)).-
~t
i),()h.)
'2,~)
A)'e)at.mÉt,aUiqueAg:0(Mh)t(eva)uaUonminm)a)MALAGurf,Ut[!f)
f:HEn et SAny.nAL'n (Manche).
MALAGUTi, DcnocuER et SARZEAUU (1850) découvrent t'ar~'en!
dans l'eau de mer, et le dosent. Ils le signalent ëgalemeat dans
tous les Fucus qu'ils expérimentent, les cendres de Fucus Mn'
hfs et F. co'a~~tWcs en contenant ~o'oeo) soit une dose M fois
plus forte que celle de l'eau de mer. TuLD (in Ma!ag'uti, l8.'i!).
C. 7! 49, 463, 556) confirme la découverte. L'action réductrice
d'une lame de cuivre sur le chlorure d'argent dissous dans le
chlorure de sodium étant connue, TuLD recherche l'argent dans
ia doublure de cuivre extérieure des vaisseaux. Le cuivre de
doublage d'un bâtiment ayant croisé pendant sept ans dans
l'océan Pacifique était si friable, qu'on pouvait le pulvériser
entre les doigts. Il contenait, plus de 0,5 pour 100 d'argent.
FoRCHHAMMER (1865) décèle encore l'argent chez un corail Po~-
~opom a~'cornM a la dose de ~~ooo'
Or.
A t'ctat métaUiquo Au 0,000005 gr., MuNSTER (eûtes de Christiania
Fiot'd).
So~s'rADT (1872), LivERSDtGE (1895) signalent l'or dans l'eau
de mer. MuNSTEn (in Rev. Sc!CH~ 1897, 7, 185), le dose dans
l'eau des côtes de Christiania Fiord.
Zinc.
A I'ét.nt m6t.aUique Zn 0,OOOOM (évaluation minima) DtEULAFArr (Médi-
terranée).
FoRCHHAMMEH (i8H5) signale le zinc dans Fucus Msi'cM/osMs et
le trouve accumulé en quantité considérable dans Zostera mn)'i'nM
(~~o? des cendres). Il n'arrive pas àle déceler dans l'eau de mer.
DiEULAFAi'r (1880) le recherche dans les eaux mères des
marais salants. Vingt-cinq centimètres cubes d'eau mère à 58" B
suffisent pour faire apparaître le spectre du zinc. Ce spectre
apparaissant expérimentalement, quand la quantité de zinc
dissous dans un liquide ne descend pas au-dessous de j~
il en résulte qu'un titre d'eau mère contient nu moins
à ~8" H
0,0004 gr. de zinc, soit pour un titre d'cau dp mer natureHe
0.000002 gr. environ (évaluation minima). Dn:tf.A)'AfT (i~S~).
confirme encore la présence du zinc dans )'eau de mer, comme
il a confirmé celle du cuivre, par l'étude des dépôts marins.
Tous les échantillons des fonds ramenés par je TYntw/~x)' et, ie
7'(f~'s<HaK contiennent non seulement du cuivre, mais du zinc à
i'état de diffusion complète. H ressort de là que, non seirlement
)'eau des mers contient du cuivre et du zinc a l'étal dissous,
mais encore que ces deux métaux se séparent constamment de
la dissolution et se déposent sur les fonds.
3'SOf'S-GROL'P):r)i;St:f)RPS[!ARns.
Corps reconnus dans !'eau de mer, mais non dosés.
Aucun dosage n'existe des corps qui suivent. Il n'en résulte pas néces-
sairement que la dose où ils se rencontrent dans l'eau de mer soit infé-
rieure à ceiïe de quelques-uns des corps précédents (bore. cuivre, argent,
or, zinc). Le manganèse paraît s'y trouver en particulier dans une propor-
tion au moinségale à la moyenne des proportions données pour les cinq
corps ci-dessus.
Manganèse
FoRCHHAMMER (1865) le signale en proportion considérabJe
dans quelques Algues, Zo~'r< Mnm;a en partieuficr, dont les
cendres contiennent jusqu'à 4 pour 100 de manganèse. Il )c
décèle facilement dans l'eau de mer, lié a l'oxyde de fer, a!)
moyen de la coloration par le carbonate de sonde dans )a réaction
classique du chalumeau.
DtEULAFAi'r (1885) opère sur des échantiDons prétevés d'une
part entre Marseille et New-York, de degré en degré, d'autre
part dans la mer des Indes, la mer Rouge et la partie orientale
dela Méditerranée. Les ftacons d'échantiHons une fois vidés, il
suffit de promener quelques centimètres cubes d'acide c)dor-
lui
hydrique sur la paroi intérieure du verre pour obtenir un liquide
abandonnant par évaporation un résidu ferrugineux, exeeption-
nettement riche en manganèse.
En ')882, GuMBEL avait déjà signaié de singuiiers dépôts de
manganèse, qui incrustent !es Coraux (~?f. C/?. et
~7, 289; article de Boussingault). Ces dépôts de manganèse
/f.,
s..
ne
présentent, aucune structure organique; ils ne sont donc pas
opérés par les êtres vivants, En ')885, DiEULArAH- observe
les mêmes dépôts .sur les échantillons des fonds ramcnf' par
les sondages du T'ah'swnK. Ces dépôts sont tellement riche,
en manganèse que des boues recueillies à 700 mètres de profon-
deur et sans avoir subi aucun traitement, colorent le carbonate
de soude au chaiumeau. Mais DtEULAFAiT nie l'origine volcanique
que Gt MnE[. attribue à ce manganèse déposé. Il le considère commf
provenant simplement du manganèse dissous dans t'eau de mer.
lequel, se séparant, spontanément avec le fer, ne peut y exister
qu'à l'état de carbonate de protoxyde et n'y être dissous qu'A Li
faveur d'un excès d'acide carbonique. « A la surface des mers,
t
au contact de atmosphère, le carbonate de manganèse dissous
perd son excès d'acide carbonique (ScuLOEStNG); le protoxyde
de manganèse commençant à passer à un état d'oxydation plus
avancé, devient insoluble et se précipite ». C'est ce précipité qui
s'accumulerait, d'après DiEULAFAiT, dans les vases et les dépôts
des fonds.
Strontium.
BcNSE\ et KtRCHHOFF (f861) signalent les premiers ie sh'on-
tium dans les eaux de la mer, et comme se découvrant fnciJe-
ment par l'analyse spectraledans les incrustationsdes chaudières
des bâtiments à vapeur. GRANDEAU (i865) le reconnaît dans
ces incrustations, mais ne peut le constater dans les eaux mari-
nes cHes-mêmes.
Foj!C)iHAMMER(i865) lesignale le premier à l'état de sutfatc
dans le résidu insoluble dont il a été déjà parlé. M le decètc
encore dans les incrustations des chaudières et dans les cendres
de FM<M<!M?S!'CM<0.9MS.
DtEULAFAiT (1877), opérant sur les eaux de la Méditerrance.
de la mer Rouge, de la mer des Indes, des mers de Chine et de
l'Atlantique, montre que le strontium existe dans les eaux de la
mer à l'état de carbonate et de sulfate. Il peut être reconnu, à
l'état de carbonate, dans 100 centimètres cubes, a l'état de
sulfate dans 4 centimètres cubes d'eau de mer seulement.
Césium, Rubidium.
cherche vainement !e rubidium et )e césium
GftA"it)EAU ()863)
dans )a mer. So\'s')'AD')'()870)les y découvre. Ouand. à une
solution de rubidium ou de césium on ajoute du chlorure de
calcium ou de l'oxalate d'ammonium en quantité suffisante, la
totauté du rubidium et du césium se trouve entrnmée dans le
précipité. L'eau de la mer donne avec l'oxalate d'ammonium
un précipité qui, séché et catcinë, laisse apparaître au spec-
troscope, avec une flamme d'hydrogène, les raies du césium
et du rubidium.
Les coquillages recueillis sur ]cs bords de la mer. fiotamment les
fluih'es. après avoir été raicines et humectés d'ncide azotique, donnent
tes mêmes raies (même auteur).
Aluminium.
Dans l'eau de mer bien filtrée, Fonc.ftHAMMEr! (t8(i5) le décèie
après de longs essais, au cours de sa recherche de l'acide
borique.
Plomb.
MALAGUTt, et SAnxEAuu ~850) signalent les premiers
DettocHER
le plomb dans les Fucus du voisinage de Saint-Malo
en même
temps que le cuivre. FoncuHAMMEn (18(i~) le donne cou)n!r
accompagnant le cuivre dans les concrétions d'animaux marins
et dans les cendres d'Algues. IJ existe dans F:<c;<A' t'Mt'c~
U se rencontre dans Pnc:OM ~~c~'om~s et ~?/er~Mm ~~Y<~<-
)to<W<~ a des doses respectives de ~5'
et de c'est-à-ttire
plus fortes que les doses du cuivre. Dn-u L.u.ur (tS80, tj~L
CAîHt. ~s.. s., 21, 272) annonce que le plomb, au même
titre que le cuivre, le zinc, le manganèse, le lithium, le stron-
tium et le baryum, fait partie des roches de la formation
primordiale a l'état de dissémination complète.
Le fait que le plomb, d'après FoRcuHAMMER, se rencontre dans
les végétaux et animaux marins a des doses supérieures il celles
du cuivre et surtout a celles de l'argent (Poc:'Moporf< teneur en
argent y-i~ en cuivre en plomb ~To.), permet de
supposer que le plomb, bien que non reconnu dans i'cau de
mer, y existe peut-être dans une proportion au moins égate :') la
proportion moyenne de ces deux métaux.
Cobalt.
FonctiHAMMEH ()865) le décèle dans les cendres de ZM/~
HtHr~to.
Un dernier corps, le Nickel, paraît se rencontrer également dans les
cendres d'Aiguës marines. Mais FoncHHAMMEn lui-même qui le signale
('t865), ne donne pas sa présence comme certaine, la réaction qui
permet de le déceler n'ayant qu'une sensibilité insuffisante. Les études
n'ayant pas été reprises à ce sujet, nous ne considérerons pas, jusqu'à
nouvel ordre, le nickel comme faisant partie constitutive de Fcau de
mer.
ru')).1
~).eSo[.'FnE.)eA[AG\K-.iL~).;
*~L('Bnn)tH,)cCA!!j!o~H,iej
Î
)t*PoTA'n~,)(*<~At.- furmantens['tn!~p..
GEKT.rO!)e Xi\C-)e'j
f)u.t!,)eBAHYUM,)cCE-}'
M.\Xf.AXf:SE,)e'TH()N-f tous (.'escarpe ne constituant
TIr;~I, le BAClYŒI, le CÊ- enscmh)n<ju'uncj)a!'ticinfimf
ensemble qu'une IHlI'tie infime
atL't,IeR('R)n)UM.t'Anj-). detamasspdi'ottp.soi).. H,utW)~
)ePLO.MI!, tc~
Coii.tLT.
)H.\)L'M,
t)M) ~·
P.\M.\GRU'H)-nI
7"
i877. C.
Dans tes
S4, ~03; t~ 93, ~~).
marais salants modernes, l'acide Loriquc, qui
imprcg'nc tous les dépôts, se rencontre surtout a l'état concentre
dans les dernières eaux mères, après la précipitation du ch)o-
rure de potassium. La couche de chlorure de potassium res!e
ainsi baignée par les eaux mères et si le borate de magnésie se
déposait a la tpng'uc, il se déposerait a la partie supérieure de
cette couche, le tout restant imprég'né de chlorure de magné-
sium, selencore plus déliquescent. « Or, c'est exactement a cette
place et dans ces conditions qu'on rencontre l'acide borique a
Stassfurt. Le borate de magnésie de ce gisement célèbre n'a
donc pas une origine volcanique, comme on t'a admis univcr-
seifnmcnt jusqu'ici; elle est uniquement sédimentairc, marine, »
(1877, C. À, 85, 60~; )877, .1~. C/~M. PA!s' .Y s., ~).s).
L'ensemble de toutes ces particularités spéciates, communes
à la fois à deux séries de dépôts (dépots anciens, dépôts mo-
dernes), met hors de doute t'idcntité de leur origine. ~i même )a
théorie éruptive d'EnE UK BKACMON'r peut valoir pour certains gise-
ments, l'origine marine est certaine pour la pius grande majorité
d'entre eux, au moins de ceux qui se trouvent enciavés dans les
assises triasiques ou tertiaires de toute l'Europe occidentaie et
de l'Afrique du Nord.
Or, de ces gisements mêmes, étudiés par D)m:LA)'Arr, un grand
nom.bre de sources satécs émanent. Ce son) les sources com-
prises sous le
nom de (;<'es sw/~Mes. H)es jaittissent dir.ec-
tement des terrains salifères du trias et résuttcnt des <'an\
ordinaires de la pluie, qui, émigrant comme de coutume vers les
profondeurs, rencontrent dans ces terrains les bancs <)e sets
qu'elles dissolvent et qui les minéralisent. Cette origine est
classique pour la plupart des sources salées. DiEu.A) \n )'.)
encore constatée pour toutes celles, au nombre de .M. qu'il a
pu examiner (1881, C. R., 92, 756). Sur toute la ligne du trias
français de l'Est (Rosières, Dieuze, Vie, Lons-Ic-Saunicr! du
trias allernand (Luxembourg, Bade, Nassau, Wurtemberg), (tu
trias ophitique des Pyrénées (Salies, Ozaas, Camarade), on ren-
contre encore des nappes profondes, souterraines, toujours
minéralisées aux dépens des mêmes dépôts, et desquelles un
simple forage fait jaillir une nouvelle eau chlorurée sodique. On
compte ainsi sur tous ces points un grand nombre de sources
salées artésiennes (DuRA~D-FAM)EL,'1860, Dic~o~. des effu.f xnttt-
rn/es; article G!setM<?K<). Or, la composition chimique de ces
eaux est du plus haut intérêt puisqu'elles se minéralisent dans les
couches de sels laissées par l'évaporation des mers du trias. Le
tableau VU ci-après, p. 244-245, la résume pour toutes celles
d'entre elles dont on possède les analyses les moins mcomptetcs.
Afin de rendre la comparaison plus facile avec l'eau de mer
moderne, on a réparti les sels suivant les quatre groupes dccrois-
sants d'importance, établis précédemment, p. 235.
On remarquera, au sujet de ces analyses
1" que toutes sont plus ou moins incomplètes
2" qu'i) ne faut pas leur demander de donner d'une façonr
absolue la composition des mers anciennes, pour deux raisons
principales la première, que ces eaux ne se minéralisent pas
aux dépens de toute la série des couches qui résulteraient d une
évaporation marine totale, mais seulement aux dépens de quel-
ques-unes de ces couches; la seconde, que les sels traversés par
les eaux sont d'une dissolubilitévariable, et que, par conséquent.
suivant Fâgc de la source, les sels les plus déliquescents peuvent
dominer, ou inversement (voir le travail de DiEULA~Air, !88~,
C. MO, 1017), d'où il résulte A.) que les proportions des
sels entre eux, données par ces analyses, n'ont de valeur quen
tant qu'approximationstrès grossières; B.) qu'il ne faut consi-
dérer ces analyses que dans leur bloc général;
5" que les degrés de concentration divers de toutes ces eaux
sont sans signification aucune pour le sujet qui nous occupe.
Analogie de composition des mers anciennes et modernes.
Ces observations une fois faites. ou voit, i'anatog'ie remarquable
de composition entre l'eau de mer moderne et ce bloc tic sources
ressuscitant les mers du trias. Le chlorure de sodium domine,
puis vient le second groupe encore très important des sels de
uiag'ncsium, de calcium et de potassium, puis le troisième groupe
du brome, du fer, du siiicium. de t'ammonium, du f)uor, de
fiode, du phosphore, du lithium, du bore', enfin !e dernier
croupe, incomplet il est vrai, comprenant seulement, dans ces
:u'a)yscs, six corps: cuivre, manganèse, strontium, baryum, atu-
minium, arsenic, au lieu des treize reconnus dans l'eau de mer.
Mais des sept corps qui manquent (argent, or, zinc, césium,
rubidium, plomb, cobai)) t" l'argent est sig'na)e par M.\r.(;Ui!,
Dti!0(:)tE)t et, SAnzEAun ().S~(t) comnic existant dans )e sel gemme
où i) laisse au réactif"une trace très visible f'l'or est retrouve
par LtVEHsnfGE ()8!)7) (fans tous les dépôts naturels de sels de
soude, de potasse et de mag'nesie, où sa proportion est sensi-
blement constante, de (),) ~'r. a u,K)g'r. par tonne de sel; 5" Je
zinc est présent dans toutes les marnes sa!ifères du trias, au
taux où il existe dans les boues des marais sciants actuels (\oir
plus hautDtEULAt-'Arr); t" le césium et le rubidium sont révélés
par BuNSEX et KtRcmfopr dans les eaux mères des sources de
Kissing'en, Kreutxnach, Durckei~n, dans la source d'L'ngemucb
par GRANUHAU (t8H5) dans ce!!c de Hourbonnc. Ht'xsEN c)
KtRcnnot'F (t'H Grandcau, )8(!5) donnent pour )()00 grammes
ccsium.
d'eau mcrc de Durckeim
Ch)onu'edc rubidium ))".<MK)')
Chtorure de ()",()OU i7ï
et pour la
Ch!oru]'c de
Chtot'ut'c de
rubidium.
ccsium.
source d'L'ngemucii
u",()0) n
U'acfs.
Lcpiomb et le eobaitsontdonc, dans l'état actuc! des connais-
sances, les deux seuls corps non encore reconnus comme faisant
partie des mers anciennes.
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Ainsi. )'ana)on'ie de composition des mers orig'ineHes de ):~ vit.
et (les mers modernes est un i'ait, acquis. Les [tropo'tions m'r-
cises des sels entre eux ont sans doute pu varier, encore ('('))p
variation ne s'est-eUe produite que dans des Hniites restreintes.
Les mers originelles de la vie ne difï'eraient pas d'une t'~nn
sensible, au point de vue chimique', des mers de époque
moderne.
PARAGRAPHE 111
Chlore.f
ëo'um du sang de Bœuf ()6cii,hine etnnincc Pou)' it)Ut)
p:u'!ics de sérum frais
Sonde.
Sodium.
Potasse.
Aci<)(*su))'nri~;uf'
2)2)*
)M!
tt~t
030.')
At;i()ephos))hori[)u~ )))M~
Ainsi, quant aux phosphates réetlement contenus à t'f'Lat min<t'at dans
ics(''rum, t il résulte de cette analyse que )()()() parties de s~rum ne peu-
vent pas renfermer plus de 0.05 de phosphate de sodium Ces résultats
sont d'accord avec ceux de MnocxKOwsKt f)878, <;) Lambtin~ 'f8''j. p. !r7).
quintt'ouve:
Dani-jc sérum de Mouton. n.0!(),nfi4./'dcp))n.-phatc
))ans!e sérum de Veau.. 0,'nX
))ans)esernmde Chien.. ().?'
btsodjquc.
Dans toutes les analyses qui vont suivre, la )ëcit))ine n'ayant
pasëtëëiiminëe, les chifï'res cotant l'acide phosphoriquc ou les
phosphates sont exagérés. L'acide phosphorique ou tes phos-
phates proviennent en majeure partie de t'incincration de ta
fecitiune; ils n'existaient pas dans le sérum à i'eta). minera),
mais seulement à retat organique.
BL'?\GE, dans des analyses incomplètes, où il ne rapporte pas
l'acide sulfurique, donne pour le sérum dn sang' de trois Mammi-
fët'cs, débarrasse de ses matières atbuminoïdes, les teneurs
suivantes
2. Analyses Bu~GR (i87(i, (M Lambting, 1895, p. i'26).
Sérum du sang' de Porc, Chcvat, Bceuf (matières albuminoïdes
chminëes). Pour 1000 parties de sérum frais
I
Porc. Chc\a). Hf<'ut.
Ch!ore.
Soude.
Potasse. ~.(i) '7.'< '7'~
Chaux.
Magnésie.
Acidcphosphoriquf.
~27
0,27
(),t4a
(),()t
4.~
0,27
.4,3.
U,2'
o.r.
(),(h
Oxydedefer. ().U(
(),())
0.27
u,()f
ScH~nrr, pour le sérum total du sang de l'Homme, et ou ~.ir
consé(jt)ent,non seulement les phosphates, mais encore )<.s
sulfates sont. exagères, par suite de 1 incinération des mfdif'n's
atbumiuoïdes, donne les deux analyses ci-après
5. Analyses ScnM)DT (~848, !<t Lambiing, 1895, p. i~ti..
Sérum du sang de l'Homme (sérum brut). Pour )000 p~t'tics
(:h!on-i
de sérum frais
Soude.
Potasse.
Sfi 344
OM
-i.fMi
3.!X
0,3',
Acide phosp)[ori<)ue. OIS 0,24
Phosphatcdccttaux. 030~5
Phosphate de magnésie.. 022)
Acidesntt'urique. <)!3 t),H)
t'
R,)tS
Sets.
-5
pertes.
Chaux.
Acides
et
su!fui'i<jue, phosphoi'iquc
O~'M
fer.
Sels. 8,58
8,38 <
g phosphoriquc.
Acide O,111i
~'Magnésie.
3 carbonique. <).<n.~
'°m'Oxyde de
Carbonate de magnésie, pertes.
O.OtMi
u,'M'
-Cftt~'ty'T'ph~ contenait en outre O.X!tt'nmoi.'iaqHcp'n)rt<)()~)r'
hesf'n poids.
6. –Analyse ()8(i), <M LmfibHng, !8'< p. 385).
S<:HM)))T
Seru!)) de tn tymphc du Cix~va! (jcunt' Pouinin). Pour iOUO p:))'-
tics de s~rum irais:
h'au. !).'<7.tit
'Chtot'urcdcsodiun~
Soude.
Pousse. i. )'.)!
-1
Lambtin~
(rn!nh!nc;uix
O.OX
)'2
7. /M '18').'), p. ~8<)1.
Sé)'umduc))y)edu(~tcvat(je)[ncPou)mn).–I~om'XtOOp.'u'-
L'cs de chyle frais:
Kau.
l'ol.se.
x~pd~f.~
'MS.M
f~ 7,Aodesu)f[H')([ue.
(foc.')k'ium.
Sels (non
Soudf.
Cidorut'cdf'snditHn. !7
Phosphate
I~ospha~dcmagncsiu,
<)
n,
O,~
8-9.
n)Mtis).
Acide phosp))ori(jn('(<'on]))im' an\
IMp~i.sdece.dr.s
pÛl'lies do cendres
1(10
~'k'"('h~
Chenil.
~Ic
'p'.c.rff.n.
l'ent'ei'mcnt:
\\i;)!J;):. ~h\s)l'\f')DH.~J).tJ!
degodium.
Chlorure ~.SS 7t.i~t
Chaux.
Souftc. (2,~ )(),.T~
fer.
Potasse.. 2.!)~ .t.2.'))
Magnésie.
carbonique.
2,28
0,27
)),')7)
O.~t'
SiHcc.
Acide t,i(~ t<.2)M!
Ac.idcs)))fu)'ique. 2.)" !,27!i
Acidcphospho)'ique. !.7.'i ),()~t
)).2t)
Oxyde de (),U;J
p. -128).
donnp ranah-sc très incomplète suivante, toujours située dans ie même cadre
minera):
SiUce. magnésie.
Su)fate9(chaux,soude,potasse).
Nitrate de soude..
sodium.
t4,8
)) ,*)
9,9
5.)
,-)
Oxyde de inanganusc.
Phosphate Je chaux.
Chiot'U!'cde))t))ium.
Ch)o!'ure d'ammonium.
~.7i
0,t
«,~
Atumine. t~
Chlorure de ti,)l Matières organiques. <L)
JC"
Il est clair que ces substances, si elles restaient à l'état dissous dans
les mers, altéreraient rapidement leur composition. Mais le carbonate
de chaux est pris, d'une part, par la vie; il forme les !)7 centièmes de la
<M<:e!'e MoWe de la plupart des organismes marins (bancs de coraux,
carapaces, coquilles, etc.). D'autre part, il se dépose de soi-même sur les
il
plages dans certaines conditions. Ainsi s'explique la faible teneur des
mers en carbonate de chaux, malgré son apport considérable. La silice
est également employée par la vie à constituer de la t)M<!f'')'f </t'
(spicules, coquilles, etc.). Les grands fonds marins sont recouverts pour
une partie importante de ces débris siliceux qui n former ic's
). Tous les chimistes qui ont dose la fois Faxotc et les phosjj)t.)tcsd.in-
«
tcs plantes, ont cté frappes do voit' ces deux matières augmente)' a peu pr~'s
parattëtement. Les graines qui sont la partie de l'ot'ganis~ne végétât i~ ))i~s r!c)~'
en tuatieres axotecs laissent des cemtrcs cotnposeca presque exclusivement
une mise en
iiberfé de composés carbonés et axotés, mais de composés
,,j)ost'hates, qu'on devra par conséquent retrouver dans les ptasmns
connue on y retrouve t'ac,ide carbonique et !'urée.(.:et)e mise en iiberté
des composés phosphatés n'est pas douteuse. Dans l'inanition. les phos-
jthatcs persistent dans les urines. Connue its ne peuvent plus provenir
(je l'alimentation, ils proviennent donc sûrement, comme i'u)'(''c,()'un!;
désorganisation des tissus.
M\U!i:T (1884) montre, en outre, ]eparat)é]is)uc entre l'étimination des
phosphates (a)catins et terreux) et celle de l'urée dans les urines. Pen-
dant le sommeil, t'étimination des phosphates et de t'urée décroît; cite
monte pendant la veille. Comme t'azote étimiué traduit i'activite des dé-
compositions cellulaires, on ne peut rattacher <ju'a ta n~'mc cause t'éiimi
nation paranèlo du phosphore. Kn activant les décompositions de la
cellule parle travail musculaire. M.\mi:T montre encore t'urée, etparai-
iMemcnt les phosphates (a)ca)ins) augmenter dans l'urine.
Individu (au régime végéta!)
Repos: Azote éliminé. )t),3() Acide phosphorique. ~.t~
Travait: 24,<!8 ~7
Enfin, chfy. un Chien à jeun et soumis à un travail musc)))aire de deux
heures, le sang veineux fémora) est plus riche en phosphates que )e sang
arterie) delà même région (de même qu'il est pins ric)teei~aciue carbo-
nique), preuve de la mise en liberté par le muscle de phosphates d'ori-
gine cellulaire.
il ne semble donc aucunement contre-indiqué d'admettre qu'une partie
au moins des phosphates minéraux du plasma ne s'y trouve, comme
t'm'ee, qu'au titre de matière régressive, et non au titre de matière con-
stituante. Ce qui rend cette hypothèse encore ptus vraiscmbiabfe, c'est
fe faible taux de cet acide phosphorique du plasma par rapport ù t'acide
phosphorique de la majore )jf'M(n<e. Tandis que 't'MO grammes de )~a-
<;e~ t):u<)! comprennent environ et en moyenne 2,g'r. d'acide phos-
phorique, nous savons que iOOO grammes de Mn/io; ?;i'<n/ n'en con-
tiennent, à l'état minera), que 0,M5 gr., c'est-à-dire '!<)() t'ois moins. «n
peut remarquer encore un rapport intéressant. L'urine élimine en poids
tO fois plus d'urée que de phosphates. De même. la proportion d'urée
contenue dans les plasmas est le décuple environ de celle des phos-
phates minéraux qu'ils renferment.
La teneur en phosphore du plasma, demandant ainsi une forte réduc-
tion pour ce qui y entre de matière régressive, se rapprocherait d'au-
tant du taux phosphorique marin.
1. Travaux de BAUMA~ et, de sa suite sur )'iodc organique (voir pius loin:
Iode), d'ARMAxu GAUTŒtt sur l'arsenic (voir plus toin Arsenic), ites quantités
infinitésimales de ces deux corps sont nécessaires à la vie. On ne conçoit ph.)"
un organisme pouvant vivre sans les quelques minigrammes d'iode ou d'n-
senic qu'il contient. Ces quelques milligrammes ont donc une importance biolo-
gique égale aux po;s énormes de carbone, de phosphore, de chaux, etc., con-
tenus dans un corps vivant. GABMEL BERTRAND (voir plus loin Mansancsc'
montre le rôle physio]ogi~(ue précis de quantités infimes de manganesb. ).e!.
expériences de SocrN (M Lambling, t802, p. ~43), de LuN~' (1881, p. )5~.
de PoucuET et C.HAUHY (1889) ne sont pas moins significatives. So(: a)imcni,e
deux lots de Souris, l'un de jaunes d'œufs, c'est-à-dire d'une nourriture mn('
ra)isée naturellement, l'autre d'une nourriture artificielle deminérafisce (athu.
mine de sérum, graisse de tard, sucre, amidon, cellulose, hémoglobine, Mm:
gène), à laquelle il ajoute tous les sels révélés par l'analyse dans le init. Les
fmimaux acceptent parfaitement cette nourriture artificielle. Mais tandis que les
Souris du premier lot peuvent être conservées pendant fort tongtcmp" jours,
maximum), celles du second meurent toutes du 27° au 52' jour. et non d'inani-
tion, la nourriture restant acceptée jusqu'au bout.– LuNiN nourrit de m<~F
deux k'ts de Souris, l'un de !ait, l'autre de caséine, de beurrc et de sucre, '~cc
~i!at)K''o)'f<' marine soutenue (h)U.s cet ouvrage es) c.H'h\t'H''
nécessite dot)cL)preseuce<)a))s le ;/«/«'«'<f~dune i'.teou
constance,a!e(u~norfn:d,uuxdusesu)eiues ou nous \'euo~:s de
)e.si'et!<'OH~ei'di)ns}*e<iU(!emcr.–deces dix-sept, corps rares
marins. cest-ù-diredui))'ome,de)'iode,<!uliti)iurtt.d))))ore,
()c}arsenic, du cuivre, de)':trg'enL,de)'or, du zinc, <tuui:)n-
~'a~csc. du strontium, du b.)ryu)n, du césium, <)u rubidium, de
t'atmuiuium,dup)omb,ducoba[L
L'idée « /t0f't se heurtait ici a Longes les données c)ussiques. Les ou-
vras'es généraux les plus récents n'admeUc~t, en f't't'ct, tjnf douze ou,
tolitau p)ns, quinze corps organiques,–ceuxf)')e nous v<'no))sd<'n'-
c~nnaitredans Icspa~cs prcccdcnh's. Pour U«)~r i~:s,i; (fS.Sf), f.
.')7'8), ces quinze corps constitutifs ut constants sont te carbone, i axotc,
thydrogène, ~oxygène, te soufre, le phosphorf, ]o so()uun, le potassium.
le calcium, le magnésium, le fer, ]c manganèse. le chtorc. le siticium. !('
i!uor. Il rejette le cuivre et le p)omb comme accidcutets et, marque le zinc
comme douteux. BL'XR!: ~8')), p. M) réduit d'abord ce nombre a douxc.
Ces douze corps seraient le carbone, t'hydroncne, i'oxygenc, i'axote. )c
soufre, Je phosphore, le chlore, le potassium, le sodium, )e catcium. le
magnésium, Je fer. Jt ajoute, p. ~3 A part les douxe éieme")s précites,
on a encore trouvé tes étéments suivants dans différents organes, sans
qu'ils en fassent partie intégrante: ce sont Je siJicium. le duor. )c
bmme, l'iode, t'aJuminiom, le manganèse, )e cuivre. f) parait, cepen-
dant. a la suite, admettre )cs deux premiers de ces éléments, ce qui été-
\erait à quatorze, selon Eu\(.H, le nombre des corps organiques. Enfin
LA~HH~o (!8M2, p. m)) écrit « Par;n[ les corps simples actue]it'ment
addition au u.c'angc de tous tes sois revêtes par t'anatvse dans )e tait. Les
Souris du pré nne~totsonteonscrveesp)usieursmois;re))esdu second meurent.
toutesdu20°au3()'jour.–Po)jf:m;retCnAm!Y.vou).mtconstatert'int)u('uee
des sels de chaux contenus dans t'eau de mer sur le devciojqten~i~t des u'ufs
d'Oursins, croient d'abord pouvoir etabiir une eau de mer artiuciejie. dans
)af[ue))e)aehauxseuiemanquerait." Mâture tous tes soins apportes ",aucu!!
e!evage ne réussit dans cette eau.Tous )eurs(jeut's y périsse))!, parfoisfueme
avanUcdëbut de la se gmontation.Uans]'caude mer, au contraire, dcbarrassee
de ch.'Ktxpara.dditiond'oxak) tes ;))(;!))ins.rœuf est retarde, n);)i'!cvo)uc.<:t'
n'es~donc pas le défaut de chaux qui emp&chait Fevofution de i'.L'ufdans i'eau
de mer artificieUe, mais entre autres causes, et fort prob;dd('<n<')u,)'af)-(')n't'
des corps rares aux')Uc)sPoL'cnKr et C)!A)!)n," majore tous Jt'urs-.ums.
n'at'aient pu même songer.–Dans toutes ces expérience! )es;<ut<'u!'s ont
commis la môme negtigence involontaire, cause au moins partie)te <)e icur
echef. Ils n'ont pas soupçonne )es sels intinitesimaux.
Le fait a une importance non seutouent théorique, mais prati(jue. )i montre
~'ec force i'impossibitite, au moins rotative, ou nous sommes de composct' uu
:dimentou une eau de mcrartincieis (eau de mer. par exempte, pour tes usages
thérapeutiques). La chimie de la cet)u)e vivante a des besoins que ne peut ni
apprécier, ni satisfaire la chimie do laboratoire.
Vous supprimons de cette note t'exempte du t/aOUUO de zinc nécessaire a ta
cu)tared'7tsp<'f~t«t(stn'perdans )e)iquide de J<.u.'L)~(iti70).Lestravaux récents
de H. CouMN ('HM5) ont montre
que le zinc n'asissaildansce liquide que comme
antiseptique.
connus, un petit nombre seulement, une quinzaine environ, cnh'rn! ();~s
la constitution des êtres vivants. » Il indique la difficulté de les rnun~-
rer, parce qu'il ne s'agit aucunement de mettre a l'actif des ~jrmcnt~
organiques tous ceux que l'analyse a révélés dans les tissus et ~ui 01~
pu y parvenir par accident (sol nutritif, aliments, etc.), mais «'u.\ scuir
ment qui sont nécessaires a une évolution normale de l'être viv.inL C.
ainsi que, dans l'examen ultérieur qu'il entreprend, il rejette le hromf (.)
l'iode de l'économie animale (page 48), où « ils ne passent qu'accidcnH
lement », et le manganèse et le zinc (page 55), auxquels « aucune signifi-
cation physiologique ne peut être reconnue ». Les quinze corps < ousti
tutifs et normaux sont donc. d'après LAMBD~f. (page 51) le c:u'bonp.
l'azote, l'hydrogène, l'oxygène, le soufre, le phosphore, le ch[ore. k
fluor, le silicium, le potassium, le sodium, le calcium, le magnésium, ic
fer, le cuivre.
Or, nous allons voir les faits confirmer encore une l'ois t'idcc
n ~r<or:. En nous servant simplement des travaux aujourd'hui
publiés, nous allons établir avec certitude la présence dans
l'organisme, à re<a< KOt'Mft~, d'MKc/'apott c~t.s<aK<c, des douze nou-
veaux corps suivants iode, brome, manganèse, cuivre, plomb,
zinc, argent, lithium, arsenic, bore, baryum, aluminium'.1.
Quatre autres strontium, rubidium, césium, or, y sont ptus
que probables. Sur le cobait seul, dernier des dix-sept corps
marins en question, nous manquerons de données
jj!usY!~auxnc*-outviku)\<~u')des<ios('s))r~f'it;cs.C<'sdose'id('')).')'r('M.)~-
gnomes co)'j)S deviennent tu\i()Uf's.)';m!0'<)'(!!<) m~nh'<*qn(*)t)<hUon<h'
~.5)nini~rammesd~nuot'urcd('pot~ssiumù!t)<)cc.d')H))i'juide<)ccH!t)H'<'
.'u~mcntc t'.icth'it.u de ).) )c) urc. f.c )]u~rH~' de j~o~'ssnnn est <!one ntj <r])~
~rexc<')!enr.e vital. Mnis ()uc j'uddiUon nnc~TH' 7 njiif~rnj~mH- )'itc de h
)ct'm'efai))Ht,;at<)m)))isrM)mncs, )cra)cntis!-<'n]f'fddcvi<'j)~<'0))'-id~i':d))f':rf
voiià!<;)i)t''nieno)'p't<'ut;')')~'Luevitfd.)))'t'sen)c~n''nt~o.i<jU('.(n('or~s~<'u)
donc('').)'ct()'ii<[uc,)]0ns<;u!en)f'ntj~u's.in.it~)'e,maisp;))-saj)ro))0)'[i~n.ct.i)nc
~<'Ot'td<')nconsUh)ti<jn organique un ~<
serajamais)c~itii)t('d~r('jct,ei'a
ment')U<'t';u'i) soit, par );)j'Hisnnfjue,fncnx')une dosRh'csraibfc.i)'
montre fortement, nocif; à nnc()os<' plus faihtc de tnoH,i< il )~'nt <trc c~scntK't-
)cmcntYita),indispensab)(;à)a\ie.
5" La )H'cscnce do certains corps danK )'<rnnomit'. ))ic)i ~uc <n)stant< bifn
fju'indeniabte, bien qu'indt'ftninn'ntconstaMt' e))c/. )'ora;u)is!)~' )c plus noi'fnat.
s'ex))fi()nait,pout' un grand nombre d'auteurs,pa;' la présence de ces corps dan-
!esa)in)cnts. Ils étaient ainsi imposes «f'cn/<'M<f~e««')!< a ('organisme dont ils
te faisaient pas, d'une façon rceiie, ~)artie constituante. I,'inegitijnit/' d'une
pareitie conctusion est ftagrante. )'ouf la mettre en évidence, il suffit (te suivre
ia série des opérations d'inteUi~ence y donnant iieu. L'n auteur décelé un corp-.
(!ansror~at)isme;ceeorpsn'yet;U)tpassi~na)eoureconnu,unpronierdoute
s'ctcvc dans soncsprit sur iaYateurdei'expericnce:)aprescnceducorpsetant
enOn confirmée chez )'organismc te plus norma), fauteur lui refuse aio'M
o;))'i'f~et sans droit,decit,e;itse demande aussitôtquelle est sa
ra.) son,
voie d'introduction f<cct(<<')~<<; dans I'ors;anismc?J)entreprend i'anafvse des
H0)');); il decète le corps
~i!)]cnts /es~<!<s en question dans );) Uh'jjorite de
ces aliments; et itcone)ut:voiià s;) voie d'introduction très nette;cec<np-
jwnetrant avec )csa)imcnts/f.jt.'<):o<'Mta'M',n'est <)u'«f;c!'f~;t<< dans t'orH;~
)!~aK' Insistons suria tK~n-vaieur a))so)ne de ce, raisonnement. Premièrement.
)c fait de rencontrer un corps <]ue)con<)uc, je tnattHanci-c j);u' exemp! nuii
"cuicment chez tes organismes oieves, mais citez un nombre considérable de
vcgetanx et d'animaux inférieur--(dont, il est vrai, t'or~anismesuj~ericur se
nourrit),démontre simplement, et au contraire toroieuniverse) et. de, premier
ordre ~ue ce corps joue dans les deux reines vivants, animât et venét!)). Youtoir
lui refuser droit de cité dans t'org'anisme eieve. comme !e font Hfcm:(tS7t<).
M.tM);xÉ (iS84), pour )c manganèse,–parce qu'iis te deceicntdans presque fous
~.satiments, n'est pas soutenable, ou il est, permis de soutenir alors que )c
carbone, t'axotc, )e phosphore ne sont, eux aussi. un'accidcnteis dans i'orua-
niques n'ont encore été signâtes que dans des colonies t't'tju.
laires spéciales (thyroïde, foie, cerveau, etc.). qui les accumulent.
La présence de ces corps n'en est pas moins certaine da~s le
mj~'eu vital, puisqu'ils ne peuvent arriver aux organes (nn )(.s
UxenL, les manient et les usent, que par l'intermédiaire des
plasmas, pourvoyeurs de toutes les cellules. H est facijc <
s'expliquer d'ailleurs que ces corps n'aient pas encoru ctc <ic«)))-
verts dans le /M:7<eM ~i!< même après y avoir été recherches. L,i
dose infinitésimale où ils paraissent s'y trouver a pu être infé-
rieure souvent & la dose sensible.
Un autre point resterait à examiner. A quelle partie du )«;7/('j; );<
appartient un corps décelé dans un organe? Ce corps existant probabjc
ment dans l'organe à l'état organique, n'appartiendrait-il pas ptutOt );)
partie organique du t)M<tcu. Mtfft< qu'a sa partie minérale (marine)? Sans
doute. Si le corps existe réellement dans la cellule a l'état organique, et
nisme. Secondement,, il faut bien comprendre que, d'une façon générait', tout ce
qui vit choisit librement ses aliments. Le végétal n'utilise déj& du sol qnc des
éléments spéciaux,et on peut même dire, ses éléments minima. Tous tes ve;;chux
n'utilisent pas tes mêmes éléments t'atimentationn'est donc pas passive: uuds
bien plutôt, et en quelque sorte, i~re. L'animal, de même, est loin d'accepter
tous les aliments. Un grand nombre de végétaux lui seraient uuisihies. ).s
aliments qui constituentsa ration ordinaire, sont expressément des atiments de
choix; ils forment un groupe particulier, l'observation le montre, choisi par
l'animal pour les matériaux qu'ils renferment, et dont il a justement besoin.
C'est ainsi que pour ses besoins minéraux, par exemple, t'Herbivore choisit
expressément les végétaux tes plus riches en chlorure de sodium (fourrais.
betteraves, etc.), et que même, leur richesse en sel marin étant i-ouYent insuffi-
sante, il montre l'avidité qu'on sait pour ce sel tout pur (voir plus loin. j).)rn-
graphe IV, p. 5~7-58~). Nous établirons ailleurs qu'une loi de /)tKt<t<e dirise
mentation. Ce n'est pas l'alimentation, comme on le croit universcucrncnt. ~ui
i'
décide de la composition d'un organisme; c'est cette composition primordiale
a réaliser, qui décide au contraire de l'alimentation. Considérer, par cnn'-f-
qucnt, comme accidentel dans l'organisme, un corps, par la raison (ju'i! fait
partie des aliments que l'animal choisit librement, est au moins iiiégitimc.
Enfin, des raisons non formulées, mais non moins puissantes que les trois
qui précédent, travaillaient également au rejet de tout corps nouveau. L'imper-
fectiondes analyses chimiques semblait avoir tixé à douze ou quiny.e le, nombre
des corps suffisant à la vie. Tous fes autres, que des analyses nouvelles revf-
qu'à un changement des
);)icnt, poussaient a une complication imprévue et illogique, en même tc!~)"
Silicium.
Fer.
(;) Corup Besanex, )S80. II, 246) donnent pour 1 oxyde de fer
(jun-iebtanc de l'oeuf:
<),t} et <),).pour IOO des cendres (t'oLECK):
1:
U,)t (Wr;)!Hn);
(jansie jaune:
~,1. et ),t9 pour )0() des cemtrcs (PoLno~;
2,M (WEHHtt).
D.\xs LES nssus. Signatc dans tous les tissus. E)cment non
seulement constitutif du globule rouge, mais probabfcment de
toutes les ceJlutes organiques. Parait )ic intimement à la matière
a)buminoïde, comme ic phosphore, le potassium, le calcium, ]e
"i~gnesium, etc. Nombreux travaux le dosant dans les divers
organes (voir plus loin, paragraphe IV). D'après Jon.Y(!SS7i.
phosphate de fer présent dans toutes ses analyses de ~«f//<<'
t'it~M/c ou de MM</ë~ mo~c. Travait récent et ctassiquc de
LAptcQUE (t8!)7) historique et recherches pcrsonnct)cs sur la
teneur normale en fer du foie et de la rate. Autre travail de
BiED-'E)) (1902) sur la teneurcn fer des cellules du foie de l'Homme.
<2;.(i.(i
terre.t'.i
porc.
)[cmatogcne.
Kpinards.
Sang de Froment.
pelées.
Seigte.
MO
MO Pomme de ¡
Orge.
226
Pommes.
t7
brune). Figues.
<ho<)x(fcui))cscxL6rieu)'csvcr)cs)
Noisettes (à peau
Chienne.2
~n'L!
15
C.erises(['ougcs,SHusnoyau). ')0
17
)S
Noisettespelecs
Framboises
t.entntes.
Lait de
brune).
Amandes (;< peau '),Si
Vache.2'~
Femme
Fraises.
Carottes.
Sonderroment
Haricots
0,3
h)anes
Cerises noires
S.Ctà
(sansnoyau).
0,5
S,8
<S,(i
K,3
S,2
Ri/
Orgemondé. Un'a
Farinedefromcnth)u)t''e.
Btancd'œuf.
1;
~arcs.
DAXs L.\ sunm ANiMALK. Déjà dosé par GE~'rn (voir p. t'
dans ic sang du Limulc (An-ruROroDËs). A signaler sa présence
dans ]cs branchies des HutLres. L'Huître étant Incinérée douce-
ment, les sels de /ët' continuent a dessiner !a branchie. Teneur
de la branchie en fer, pour 100 de matière organique sèche
0.0<Smoyenne. Rcstedu corps:0,Oi(CnAT[\ et Ah'Tz:)8'Mi.i.
en
Hcconnu encore dans la coquille de tHuître 0.025 pour t0(i
()Mcen<h'es(C)L\T! et Mrvrz, 1895); dans la peau (tes Hofothn-
t'ics: oxyde de fer. i,022 pour JOO des cendres (!)!(.E)!<Gorup
[}csancx.t880.11,t5'');efc.
Ammoniaque.
Lavofatitisation facile de l'ammoniaque, sa production spontanée dans
la décomposition des matières axotces rendent sa recherche délicate.
:t'GU)t)css<'che'
Betteraves
graines. ,(tS
2,)(;
sèches.
racines ,!)r.
graine
tjn:farineordinait'e.
B)ë: ,<i
,SS
Ï)A\S! sHmE A~!M.\LE.D'après G. BoH~ ()S99), l'ammo-
niaque jouerait un rôle important dans la physiologie des Crus-
tacés. On sait que cet auteur a découvert (i898, Soc. Je B;
p. ) 008-10)5) ce fait inattendu, que les Crustacés ont la iacu)te,
comme les végétaux, d'absorber et d'assimiler l'acide carbo-
nique. Loin que leur respiration se traduise par une émission
d'acide carbonique, celui-ci diminue au contraire dans l'eau de
mer où il a été dosé et où l'on a placé certains Crabes. Cette
absorption d'acide carbonique serait en rapport avec )c phéno-
mène de la calcification (formation de la carapace, etc.); elle
n'aurait lieu que dans certaines conditions ou dans certaines
saisons. BoHN ()809) montre encore expérimentalement qu'en
ajoutant a de l'eau de mer quarante gouttes d'ammoniaque par
litre, on détermine sur le Grapsel'absorption d'acide carbonique,
avec les mouvements respiratoires particuliers à cette absorp-
tion. Or, les Crabes, chez lesquels l'absorption carbonique
paraît être un phénomène normal, sont justement ceux dont i'hn-
bitat est lié à la présence des algues rouges. lesquelles émettent
de l'ammoniaque libre, comme VER~o?< l'a démontré. Il y aurait
Laitde
DANS LES
Vache.
ViteI!usdel'œ)t)'dcPou!e,nuo)'
Tissus.
)),<)))())
C.00033
pourJOOO
Varan.
Teatudoradiata,os.
Crocodile,os. «,5*~
0,~7
Le fluor est encore signale dans l'émail des dents~.n~r
Ih:s\y., 1880, 1,99).
t)\~S L.\ M\)')HUK SH(:f!Krm!rh;C)!HTt~H.– N[CK).)';S!it\~(i
donne le iluor dans la I)ile, dans la salive, dans l'urine.
D\\sn:s.\).n)ENïs.–1~'esentdans les aliments d'origine
animale, comme on vient de voir (!ait, œuf, gélatine, cerveijp
Présent dans les cendres des plantes (~<(.'<t'otUt. c?<e~<S<'«'~c.
itM'd. Decliambre). Présent avec certitude dans les Pois, dans
l'Orge, où il joue un rôle essentiel en l'absence d'aliments fhto-
j-és, les Pois, l'Orge n'arrivent pas a leur développement compta
(SALM, Ifons'i'MAR. t« Lambling, 1892, p. 49). On a vu précé-
demment, page 2M, rinftuence du Huorure de potassium sur
l'accroissement de la levure (Ei'FROKT, [891).
D\\S LA SËX[H ANIMALE. y a longtemps, D.A (/« F(~t-
H
t.HUAHMER, i86a) montrait avec facilité le fluor dans le calcaire
des Coraux. CnA'nN et McN'rx (1895) le dosent dans la coquiDc
de l'Huître. Teneur en ftuor, pour 100 parties de cendres <Ur.
Iode.
GoH~'r B~s.K/. (t~SO), dans sa C/!Ma<e p/t;o<o;;tqub' (t, 4(ij), no cHc ~tts
même au nombre des matériaux exceptionnels du sang t'iode et le
brome. Dans son étude des sels qu'on peut rencontrer d'une façon mCrnc
accidentelle dans l'organisme (I, Gi), il parle bien du zinc, du cuivre, du
plomb; il passe sous silence l'iode et le brome. BL-NGf; (18!))), dans M
revue des sels organiques, s'exprime simplement ainsi (p. 2S) « L'iode
et le brome sont contenus dans quantité de plantes marines et passent
de là dans le corps d'animaux marins.On ne leur connait aucun rôle dans
t'activité vitale. LAMBUxc (t893, p. 48) donne l'iode et le brome
comme constants dans les plantes marines, mais « ne passant qu'acciden-
tellement dans l'économie animale
Ces opinions classiques des meilleurs auteurs sont intéressantes a
rappeler. Sans les tout récents travaux de HAUMANN (i895-t8M), qui ont
acquis il l'iode son droit de cité dans l'organisme, la présence de indc
eut pu rester douteuse pour beaucoup d'esprits d'après les seuls travaux
que nous avions à rapporter. C'est à une difficulté de cet. ordre que nous
allons nous heurter tout il l'heure pour le brome.
DÉSIG1\'ATION
DLM~~ArtON
de
Poids
1
laTcneul'euiodc
<;n!nmigrnm~Hts
'7
5U Hambourg.. 4,ti 0,83 'M
'[
tratche. sèche. g~iescchc. sh'<
Cheva). 50,u
~t..
7"
~0
(',0
t~
i.~
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2S,3ç~ 8. t, 'M.~
Veau.l'2j.aUait6. R
'5 2"
,i
),S 3.
Vache.
Bœuf. bans. 2t,7 (i,C) t,S M,
°
Pot'c.
tta.ns.
'Jmois.
H..7,5
18,5
34"
)4.
5,5
S.·,
G,5
5,Sg
t),<)
0,9
t.t
0,H <
t~
Lapin.
Chien
t8mois. 57'
t,l» 8" traces.
traces ou néant.
Cet iode est contenu dans la tiiyroïde sous forme d'un com-
posé chimique stable auquel BAmA\N donne Je non) d'iodoUiy-
rinc. Son importance organique parait considérahic. Et)e serait
tetfe que la vie semble impossible en dehors de ces quelques
nntiig'rammes d'iode et que leur restitution a un organisme qui
s'en trouve privé parait permettre a nouveau la vie. J" L'ablation
(je l'appareil thyroïdien (glandes et. g'ianduh's) amène, chez le
Chien, la cachexie strumiprive et la mort l'ingestion par la voie
digestive de corps thyroïdes étrangers ou simplement du com-
posé iodé découvert par BAt'MAN~, arrête les accidents et permet
la vie. ~° Le corps thyroïde de tous les entants morts-nés,
analysé par BAUMAKN, est dépourvu d'iode. 5" Dans le goitre,
qui est une anection de la glande thyroïde, celle-ci se montre
encore relativement très pauvre en iode ((),<)!) milligramme en
inoyenne, pour 1 gramme de glande sèche). Or, un vieil empi-
risme faisait déjà voir les bons etïets d'une médication iodée
contre le goitre (Hponge calcinée, Corail, cendre des Fucus où
CoL'n'rois découvrit l'iode, etc.). DAHiA~'N observe encore t'efti-
cacité de l'iodothyrine. Cette eHjcacité est nettement due a i'iode.
Roos (d'après S<?Ma!Me H~W/M/c, l<SMti, p. 40) éprouve que toutes
les préparations d'iodothyrine qui se montrent actives contre
Je goitre, contiennent de grandes quantités d'Iode d'autres pré-
parations eB'ectuées par le procédé de la soude caustique, qui en
sont pauvres demeurent inactives.
Ces travaux de BAUMAN\ et de Hoos et de tous leurs continuateurs
(OswALn, GoTTUE)!,Woi<MS)in) ne font simplement qu'appuyer la thèse
soutenue jadis et en vain pur CHADN durant de longues années, dans
une série de recherches remarquables, qui n'avaien). pu alors entminer
la conviction.
Brome.
Manganèse.
Grâce aux récents travaux de GAisntHL BEn'niA~')) ()89'?), il n'est pins
possible aujourd'hui de nier le rûie vital du manganèse, t! est, pour )e
végétal (ainsi que pour l'animal, d'après les travaux de GntFFrrns et do
PoM;EH), le métal d'action de certaines oxydases. Or, de tous les corps
rares dont nous avons à nous occuper ici, le manganèse est celui qui,
depuis soixante-dix ans, a été le plus de fois reconnu dans l'économie
et qui, en même temps, y a été le plus nié, sans' autres raisons que des
raisons préconçues. Son histoire est donc instructive pour le sujet qui
nous occupe, en ce qu'elle montre toutes les objections qu'on peut élever
contre la présence d'un corps, que les analyses révèlent avec certitude
(tans t'org'anisme, mais qu'on se refuse a ~)'o!'t à y admettre. Sans doute,
te ro)ephysio)ogiqued'un é)émen) est important a connaître; mais on
peut mesurer aujourd'hui toute l'erreur que commettaient )cs )uo!n
gistes, il y a seulement, quelques années, quand ils rejetaient (te ta
constitution organique l'iode et le manganèse, parce que leur rôjc phy-
siologique était inconnu.
Nous rappelions tout a l'heure l'opinion des meilleurs auteurs sur
l'iode. Au sujet du manganèse, LAMMJKC (t892, p. 5.), écrit: < De petites
quantités de manganèse accompagnent souvent le fer dans les végétauxx
et les animaux; mais aucune signification physiologique ne peut. hu être
reconnue)'; et Bur<c.E ()8')1, C/M'm. Mo/ p. 26) « Le manganèse est ron.
tenu en quantité notable dans les cendres de quelques végétaux, sans
cependant qu'on lui connaisse un rôle quelconque dans l'activiU'- vitale.
En quantités minimes, ce métal est très répandu dans le règne vcs'eta)
parfois on le rencontre aussi chez l'animal. mais nous ne pouvons te
considérer comme faisant partie intégrante de l'organisme. La plupart
des auteurs expliquaient la présence du manganèse dans l'économie par
sa parenté intime avec le fer, qui l'y introduit, disaient-Hs, avec lui. Le
manganèse était ainsi entraîné parla force des choses dans le cyc!e vitat.
ou il ne jouait aucun rôle. Ces opinions offrent un intérêt primordial
pour la suite de ce travail. On pourrait être tenté, en effet, pour les corps
qui suivent (zinc, plomb, etc.) de nier leur existence organique, ma)~'
l'analyse chimique qui l'atteste, sous prétexte que leur rôle biologique
n'apparaît pas. Or, ce rôle, s'il existe, est à trouver; les rôles cellu-
'1°
laires du fluor, du silicium, du magnésium lui-même (au moins chez
l'animal), n'apparaissent pas davantage, sans qu'on puisse nier cepen-
dant leur existence organique; 2° rien n'exige dans l'état actuel des con
naissances, qu'un corps, présent dans le milieu M<a/, joue ailleurs un
rôle diastasique ou intra-cellulaire. Aucun rôle de ce genre n'est
reconnu, par exemple, au chlorure de sodium, sel constitutif pourtant
du milieu vital.
Tout corps, décelé sans conteste, d'une façon constante, dans t'orna
nisme normal, y devra donc être considéré comme corps constitutif
jusqu'à preuve valable du contraire, et sans qu'il soit aucunement néces-
saire de connaître son rôle physiologique.
et
MtLLON (1848) effectue te premier dosage: 100 parties du résidu
insoluble laissé par les cendres du sang total de l'Homme con-
tiennent 10 à 24 parties de manganèse. MELSEKS (1848) aH:)q))c
ces nie la présence du manganèse dans le sang nor-
mal.WuRXER (1849), revenant sur ses premiers travaux, la main-
tient HANKON (i 848-1849-1850) également; pour lui, le manga-
nèse joue dans l'organisme le même rôle que le fer; les chlo-
roses, rebeHes au traitement ferrugineux, cèdent au tracement
manganësieti. MARTM LAuzER(1849), PKïnEou!N() 849-') ?2) sou-
tiennent ta même opinion.
Pth'HEQ~'Nct.BL'tox-or-Bussoxmontt'f'nUf'paraHctisfncdu~'t'
e) du manganèse dans le sang' total et, leur chmc commune' dans
)a chlorose.
t'nur)~ grammes Oxyde ()\')'df
dosant, dcfct'. <fcn);tt)~af!CS<
ttommeptct.horifpn' )'i«
ë.ing'norma). )~~
Fcmtnechtot'otiquc. tf.U~U
()-()7t
))",()<!
<)'()'J.')
Pni<)s(h!~m" Tf't!~[)jL'p"u<<)UU~')'f'n))ncs<ft.)'~
I SL11CES ernllwé
OxnJe
pou)')')n;itysc. O.\y()c()efer. (tefnnn'Mnncse.
1
Bœuf. MU
7M
0,8.T)
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I5().S ().()()?
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Cheval.
Femme.
'1255
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2.'i0
<).(i67
0,{7(!
0,OOKi
O.OOh')
h'nf'e-.
2M 0.00'2
MAUMENÉ le
foie du. nouveau-né. S'il est exact que le manganèse remplit un
rôle analogue a celui du fer, sa rareté relative dans le lait n'a
rien qui doive surprendre.
dans le lait, à une dose, dit-il, « presque nulle
décèle encore
DANS LES ADME~'TS (ET EN GENERAL DA~S TOL'TE LA. SErUE VEGE-
TALE).– Présent dans les aliments d'origine animale, comme on
vient de voir (œufs, lait, viande de Bœuf, foie, rate; Sardines, etc.)
Présent également, et dans de bien plus grandes proportions,
(tans les aliments d'origine végétale. LECD;nc (d'après Maumcnc,
t8M) avait déjà découvert le manganèse dans les racines des
p)ants de vigne d'Ay et dans les cendres du marc. MALMENE
()884) te dose dans 54 vins d'Europe et d'Afrique. Leur teneur
en manganèse méta!Iic{ue, déjà élevée (0,000i à 0,002 par titre),
est, encore dépassée par celle du Blé, atteignant 0.07 et 0,2 pour
1000. Le Seigle, le Riz, t'Orge, le Sarrasin, la Betterave, la
Carotte, la Lentille, le Pois, l'Oseitte en renferment également
beaucoup; la Pomme de terre, la Laitue, les fruits (Pomme,
Raisin), moins; le Cacao en contient de grandes quantités; le
Café, de plus grandes ]e Thé, davantage encore. )<)()<)
"rn~~
mes (!e Thé laissent 50 à (i<) grammes de cendres, dont 5 m';)tt).
P.
métal deviendrait nuisible s'il parvenait à s'accumuler ou seulement à s'y
maintenir. Chacun de ces mots est gratuit. Retenons-les, afin de ne pas
être tenté de les reprendre sous une autre forme à l'endroit des corps qui
vont suivre.
Ax.
.i.<M
G. Gt;KRiN (1897) retire du tissu ligneux un composé organique
azoté, dépourvu de fer, mais riche en manganèse
C
H
S
Mn
52,7<M
~,ti
t),C6(i
-) .~t'ii
O.'Hh;
).
dant, paraDèie à cette richesse.
n~
n"
Hchantittonn"
().\yit'c'nc;)hsfn'!)c.
Hh.<i
!')',1
[:r< r~
n'
d'oxyg'énation et de désoxygénation que l'bémogtobine pi )'hé-
mocyaninc, et qu'il nomme provisoirement jM'!MM!f//f~'w. Coimne
l'hémoglobine et l'hémocyanine, elle existe sous deux états
oxypinnaglobine et pinnaglobine réduite (dénuée d'oxygène
actif). A0°ct7(j<)" 100~' (le pinnaglobine absorbent )()~
d'oxygène. Or, le métal actif de cette nouvelle matière respira-
toire n'est ni le fer, comme pour l'hémoglobine, ni le cuivre,
comme pour l'hémocyanine,mais 7e manganèse, ainsi que I'<ta-
Ax.
htit l'analyse.
Moyenne de G analyses de pinnaglobine
c
Mn
S
0
n.'),o?
s,M
-t6,M4
0,35
0,81
2~, 29
'~?,00
Etendant les travaux de G. BERTRAND au règne/animal, AnE-
Lous et BfAnNËs (1897) démontrent la présence d'oxydases dans
le foie et dans les branchies des Crustacés, dans les tissus des
Mammifères. Mais le méta! d'action de ces oxydases est-il le
mana'anèse?– PiEht et Pomn~t (io')7) établissent la présence de
oxydases à travers toute la série animale HYDnoxo.\)m;s.
ces
Scyt'HozoAiXËS, EciUKODKHMHs, Vers, Mollusques, Crustacés,
insectes, Tuniciers, Mammifères. l'onnHn, dans sa thèse
(t8!J7,pagc t~), renouvelle Lexpéricncemanganésienncde BK!
H!ND, sur l'oxydase d'~4?<eM<s' p.yo/~a (Mollusque LamcIHhran-
che). L'addition de sulfate de manganèse élève fortement la
puissance oxydante de celle-ci. Cette élévation ne peut être
attribuée à la présence seule du sel manganenx. La même quan-
tité de sel ajoutée au même liquide, mais précédemment bouilli
(pour la destruction de l'oxydase), « ne donnait qu'une liqueur a
peu près indifférente vis-a-vis des réactifs des ferments oxy-
dants Le manganèse est donc là le métal d'action de l'oxy-
dase animale,
On voit l'importance organique du manganèse s'affirmer peu à peu
au cours de ces derniers travaux, et quelle imprudence il y avait à nier
sa présence dans l'économie, en face de tant d'analyses positives, par la
soute raison qu'on ignorait encore un des rotes qu'il y pouvait jouer.
Cuivre.
La présence du cuivre n'est pas admise par les classiques dans t'orgn-
nisme normal, du moins chez tes Vertébrés. Un grand nombre de travaux,
comme on va voir, l'ont cependant démontrée. Deux objections leur ont
été toujours faites la première, que le cuivre décote provenait non des
organes, mais des instruments servant à l'analyse becs, fourneaux.
robinets, bain-marié, réactifs, etc., ou encore des poussières en suspen-
sion dans l'atmosphère (BKCUAM)', i8(M))'. la seconde, quand la première
n'Était pas vatabte, que le cuivre décelé (chez l'Homme) n'était, pas un
cuivre normal, mais accidentel, provenant des instruments de cuisine,
mélangé ainsi aux aliments et retenu par le foie. La véritable objection
était plus confuse et profonde. On se refusaità admettredans l'organisme
an nouveau corps constituant, réputé d'ailleurs comme toxique, et dont
rien ne faisait prévoir l'utilité, encore moins la nécessité. L'exposé des
travaux qui suit met hors de doute chez les animaux les plus élevés
l'existence du cuivre organique. Le travail très net de CLo):x (1877)
décelant à deux reprises le cuivre dans le sang du Chevreuil sauvage,
réduit à néant l'objection de l'introduction du cuivre par l'emploi des
instruments de cuisine. Le travail de B).:)!U)':noxct L'HorH (1875), te déce-
lant avec constance non seulement chez l'Ho.mme normal, mais chez le
fœtus n'est pas moins typique. Les travaux de HAnmss (1847), BnuiA,
FoMHHAMMHH (186a), riApuAKL Dutiofs (i9t)0), Dumu~ (1900), le décetan
à travers toute la série animale, établissent la géuératité du phénomène.
Enfin la découverte de l'hémocyanine par FfiËDÉfuco 0878) et la connais-
sance de sa valeur respiratoire assignent déjà au cuivre un rôle physio-
tagique certain.
Montrons pour le cuivre, comme nous venons de te faire pour mnn-
ganésc, comment une idée préconçue peut tenir lieu d'artiu.'tu'nt. e)
iabsence de logique dont peut s'accommoder une négation do~ni.~iuue.
Gom'p Bns.H?. (188H, C/w. ~A;/s., I, '140-t~t) fait remarquer )'in~)'f' de
la présence du cuivre chez de jeunes animaux, tels que .!n<M &).«/
Milvus )'<ya~s. tl donne le cuivre comme existant dans le san~ des ~('c
visses, des Poulpes, des Seiches, des Limaces, de l'Escargot, des Mnu!es.
de /muhfs c)/c<ops. H est obligé de l'admettre chez l'Oiseau 't'o~n'ncn. )~
semble qu'une présence aussi générale, dans des groupes si divers de la
série animale (Mollusques, ARTHROPODES,Vertébrés), va le poussera la
supposer plus générale encore, au moins dans les groupes où elle se
trouve déjà établie. Or, malgré l'analyse qui l'atteste, nonseutenient.dnns
des tissus, mais dans des matières aussi spécifies que l'œuf on Je lait, il
la nie chez le Mammifère, chez l'Oiseau, chez l'Homme. « On a constate
a plusieurs reprises la présence de petites quantités de cuivre dnns le
sang, dans la bile, dans le foie de l'Homme, dans les œufs de la Pou)c,
dans le lait, et enfin dans les calculs biliaires. Ces déterminations sem-
blent, néanmoins, n'être que fortuites, et ne peuvent nullement servir il
donner une idée de la valeur des composés du cuivre au point de vue
physiologique. J7 est hors de doute que les faibles traces de cuivre
trouvées chez l'Homme ne peuvent provenir que des aliments ou de
l'emploi des instruments de cuisine mal étamés. » Cette opinion es!
générale.
DANS LE MIHHU vn'.U. (ou LE SANG TOTAL). V.L'OCEL)\ .'d:)tc
inconnue, cité par Sarzeau, 1850) rencontre le premier le cuivre
dans le sang, mais l'attribue au fait que ce sang avait conguic
dans une bassine en cuivre. SAnzEAU (1850) entourant
technique de précautions minutieuses, décèle et dose le cuivre
dans le sang total du Bœuf. 1000 grammes de sang total lui
donnent environ 0,001 gr. de cuivre, exclusivement contenu dans
les cendres insolubles. CitEVREUL (1852) émettant un doute
sur l'origine du métal décelé, SAnxEAU (1852) reprend son expé-
rimentation. Par la réaction du chalumeau, il confirme son pre-
mier travail.
MtLLON (1848) trouve pour 100 parties du résidu insoluble
laissé par les cendres du sang total de l'Homme 0,5 a 2,~ parties
cuivriques. Ce cuivre paraît surtout contenu dans le cniitot.
1000 grammes de caillot donnent 0,085 de plomb et de cuivre;
1000 grammes de sérum 0,005 de ces deux métaux (le p)omij
paraissant en quantité double du cuivre).
WACKE~RODER (1855), ODLIN& et BupHE (!85H) ces deux
auteurs cités d'après Lehmann, 1895, indiquent des traces de
cuivre dans le sang (total?) del'Homme.
S. CLÔEX (1877) trouve une première fois du-cuivre dans le
sang d'un Chevreuil tué à la chasse. Le but de son analyse
n'ayant pas été le cuivre, aucune des pn'cautious voulues n'avait
ctc prise, et la présence du métal restait douteuse. Il recom-
mence i'expénence sur le san~' dun second Oievreui), en s'co-
tourant de toutes Icsprecaut.ions nécessaires. HK)u ~'rammesde
sane'comp)eL lui ttonuent (),0(~) d'oxyde de cuivre. Il conchn :')
la présence constante du cuivre <)ans le san~' des animaux
vivant !ibren)ent au milieu des bois, loin des eLnbtissefucnLs ou
nn
manipule des préparations cuivriques. » ii attribue d'aitteurs
cette présence aux aliments végétaux ou a t'cau bue.
B!.Asn's (m Lehmann,)8')~),~).\cu et i'onTi';f.)'f)887,</«!
LKf'MANX (t8!<S-')896) trouvent pour iOOO ~'rauimes de sani;'
(totat?~ de divers animaux les proportions suivantes 01 cuivre
L!~t)I.
)!n;uf. BLA.US
0,()()3U
MACt!et,C[iTl;L!:
~.))(M)7.')
Vnchc. ·~
().)MM)(i
~)<))(i
Piseon.
(UM'OOU
Porc. ~·
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<),tM()t))~
0,U)M)~)
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pou~S~r. Auteurs.
LUt.
pour 9lIIIp ~r.
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(i ~'fCKK.
t tt'accs GALir'pE.
0~,0000~7 M.\cncLPoKTEL);.
La!~de vache. <: C~,00t'0:
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O't)0))2rj. !.H)!MA!N(!.S!).).
LH))MA~N().S')'
Jaune.
Bianc.
()e',OMS
(~,OOS(i
0~,0072
HLASfUs
Jaune.
OEufs.<Rianc. n.0()0
2
traces a 0~,Mti LHn)fAXN()S!).).
.Jaune'
manc' Oe',('01i
(~,00(~5
Li.:ttMA~t!'<!)(i).
Coquine' ()'.t'0t88
t. OEufs d'une Poule vivant depuis deux ans sur un terrain rictK' fit cuivre.
(Jaune.
<))';ut's.<manc.
<)'00i~ï>
C'J()05
LE~MA~\(~!)'
(Blanc. O~OUO.
Teneur C[wui\')'c
SUJET CausedetnmorL Orgaties. ponrKM~r.
(t'organetr.u-.
Homme.
.Opération delà taille. Noyé. Intestins,
Foie.
traces.
()'t)M
Phtisie. Op,)))~)
JeuneFemme. <)'M7
Vieit)ard. ?
? C.0!0
HOMME.
0,00)2 a fif'in.
F')!c.
<~nn~.
<vr.
t),00.~i
)tatf.
~ie 0,()02:0,00.
0,002!<
)!ein.
BoEf'
Foie. <),(?{ à 0,007
0,<)02i!aO,OM) Foie.
Pturncs.
P)(.()'<.
Vidcetjttunx' t),00[OSat),0<)'J8
0,00~
Zv
0,0(~0;t0,t))0
MusOe. 0,005
0,00t{r
iiein.
i'o)D;l,
Rein.
Me.MoLTO\.
0.00~ Foie.
Cœur.
0,007Hi.
0,OOX)-2
)ieu).
Fcic.
L.t't'<
U,OfS
0,00X2;)
0,OM8àO,Ot2
u0,0)s
0.OOS Os.
Lst.omac.
Mu.sc)c's.
pjumps
o,0)fiti(i
<),t)tM5~
r
O.OO~t
0;002t2
O.OtO
Pains
ntunition.
de f'Asais~ncc publi'jue
de
de viHc
0,0)m
0,004S
0,004.i
de gru~u O.MM2
( de scigtc 0,0024
~~S'Mcao+500gr. tait.
Cuivra.
(~OOgt'.pam. u~
Déjeuner du matin
i2Uujt)'es.
.~gr. Veau.
O~oojj;
)):()tR~
U
Déjeune.-et diner
<0u
600 gr.pain.
t'oie de
gr. pommes de terre et te~umos.
~;OK)
(?'001
t)s',UMS
H
()'().'):
Café.
Quinquina.
GarancR.
mnti&e fratchH.
()!(?.
O'f)(i5
0",tM8
Froment(Iocalisésut't,outdansteson). O'0040(j
Farine de Froment O'00066
Riz.
trouve le cuivre qu'autant que le terrain de culture a reçu des
engrais cuivriques (noir animal, boues des rues).
(18t8) exécute
Pomme
quatre dosages
de terre
Fécule de Pomme de
Froment
),erre
O'00(i~ pour
0~,002 8<
<000 S
t~.OOt
)OM
GR.~DEAU
Farine de Seig)e.
Fteur de farine de Froment ()"-qua)ite).
(nature).
(torréfie).
CtuvrepourïOOt).
)),0it2–t),0288
mande.
–pe)]icu)esdei'a-
Chocotat. 0,05.')–0,2SO
0,00.'i–0,~5
(tori~éflé)
Chocotat. <t,()m)–0,<)2!)2
0,<)(?(;–(),f)20S
8
<. Noua négligeons les vntcurs de VEnnQDt ()895, !89C), toutes tro)) hautes
(allant pour le Seigle et ic Mats. par exemple, jusqu'à '),M! gr. et S,'t2 gr. pour
)?!)), et infirmées par LEHMANN ()MS, 24, 26-38; t8')8, 27, 6; 1897,30, 2M-260).
Nous négligeons de même les anatyscs de végétaux poussés sur des sols
parttcufiet'ernent riches en cuivre (LEUMANN, t8M, 27, ~1S).
YHG~TAUX. J,~(°, GA). ME-jK);. MAY~,nn;n. ).mt~v
B)e. GnA~s.
UP,0()94
«'<?{*')
~~M~
()p,0t0
OB',008
()'0052
(~"(M)-
~,007
5..
~005~
<<)08.'i
(f,()t08
()'(?.')
¡¡.
()",()?!<
Blé(son).
–(farine).
f',0062
()",0)4
O'()084
Avoine.0~,0[07
Riz.
(~OH)'; O'()084
Orge.
Seig)c. 0",005
O'0[()8
Sarrasin.
Maïs.
Concombre.
FttL'tT'
0~,()OtR
H'<)(Mi
)j't)))~
Abricot.
Poire.
vert.
CF,(M~jj
noyau).. ()F,M()(t7:)
Cerise(et
..Chinois" jaune. "1 C'0009
O~OCtl
?',?[.
Op,))~
1
Carotte.
Pomme de terre.
LEGUMES.
<002ri
traces.
0~,0018S C~(Mi')
Safade.
Haricots.
verts.
Petits pois.
LentUIes.
O~.OH
0",0()22
O'002
U",0068
R
(~.009
Os'.OOO.')
a
()~.()M))j
Ëponse.
Escargot.
Huitre
Cuivre pour «Mt.
(),()3S
<)«rAa<«s.
Bernard-rHermite == C~MMtfttfs
Ecrevisse==~s<<.[cu«/!ttt'ta(t<ts.
0~060
0~.0507
0')8?.')
O')n)i
Marennesbtanches=Oe<rec[ec<t(<M.corps. (~OMS50".4.1
vertes =:<?.<'aet<t<<M.. U~,)579 t)"27t!
f
tHa)iotides=/7ah'o~s~'M~t. ?"040
'MoLLUsouES.-j
) Mou)es:=M!/M<tts eduHs.
Unios:={/m:o)Ha~c[rttt/e)'<t. traces.
0",)(Mi)i
Ii
0~,0524 O~.t~Xiti
trace!
f
eo6œt<s.
CoquiHes St-Jacques := 7~ef<e)t, ja-
=:~e!t.KpO)t).a<ta.
0",0-!7)0",SC'77
0",06t') Of,t)~i44
Ascidies.
Escargot. 0<245tIl
TuNtCtER8.
traces, traces.
Harengs == C<Mpeo. /KtfeMgtt. corps. traces. tracf~.
yYEHTEBRt.b.. Tanche=yMCtH)M~<tfM.
Sardines = ChtpettMf~Mta. Oc'0t82
traces,
0~,83.')
traces.
Carpe=C</pf!HMsca)*ptO. tt'aces. tracf*
Teneuï'cncfHVf'f
GROUPES. ESPECES TISSUS pour !t)û() cf.
dcsangl')';ns
De 1 à 5 parties desitice,
De 1 a plomb,
De 0,3 à 2,H cuivre,
De 10 &24 manganèse.
Non seulement le plomb serait présent dans le sang, mais
en quantité double du cuivre. Ce plomb et ce cuivre feraient
partie surtout du caillot. 1000 gr. de caillot renfermeraient
t),085 de ces deux métaux; 1000 gr. de sérum, 0,005 seulement.
Foied'umcaicuteux.
d'unphLisiquc.
sr.
r.
0,0)0
0,0'iO
de jeune femme 0,05~
d'un vioiUard 0,07<i
htt,es).itt d'un noyé ucattt.
soit, pour tous les foies, des teneurs double, triple et sextupk
de celles du cuivre.
D\NS LA MATiÈRE SECRETEE OU EXCRÉTÉE. Aucun travail
ne l'y signalant.
D\NS j.ES AUMENTS. Présent dans les aliments d'origine
animale, comme il résulte des lignes qui précèdent.
Présent dans les aliments d'origine végétale. LECiLW))).)'. et
BELLAMY()877) donnent le zinc comme accompagnant invaria-
blement, chez les végétaux, le fer et le manganèse les grains
de Blé, du Maïs américain, de l'Orge, des Vesces d'hiver, des
Haricots blancs de Naples contiennent tous du zinc. Comme
tes mêmes auteurs ne rencontrent pas de zinc dans la Lige <iu
Maïs, dans le Trèfle, il est probable que le zinc, comme le man-
ganèse, s'accumule dans les parties essentiellement végétatives
de la plante; son rôle vital y peut être de premier ordre. Une
plante marine, Zostera marmot, en renferme la quantité relati-
vement considérable de de ses cendres (FoRcmfAMMER, )8<i5!.
DANS LA sÉME ANIMALE- Aucun travail, à notre connais-
sance, ne le signalant en dehors des Vertébrés.
Argent.
DANS LE MILIEU VITAL (OU LE SANG TOTAL). MALACUT),
DunocHER et SARXEAU)) (18SO) retirent du sang total du Bœuf,
avec les plus extrêmes précautions, un petit globule d'argent.
Nous ne connaissons aucune autre recherche confh'mativc.
mais la valeur du travail de ces auteurs est prouvée par ailleurs.
Ce sont eux qui, les premiers, dans le même travail ont signah''
l'argent dans l'eau de mer, ainsi que dans tous les Fucus marins,
découverte confirmée par TuLD (1859), FoRCHUAMMER (18(M) (voir
précédemment, p. 250).
DANS L'OEUF ET DANS LE LAIT. Aucun travail ne l'y signalant.
DANS LES TIssus. Aucun travail ne l'y signalant.
D.\NS LA MATIÈRE SECRETEE OU EXCRETEE. Aucun travail ne
l'y signalant, au moins à l'état normal'.
-i. CLOKZ (cité par- Mayençon et Bergeret, !S75) trouve dans t'm-ine réunie ftc
plusieurs malades de la Salpêtrière, traités par l'argent, un petit Rtobu!c de ce
métal. Sa toxicité est suMsamment faible pour que certains malades fie !\fAYF:x-
j).SLESALL\)E\Ts.– Présent dans tesaiimcntsd'origim-
anim:de, comme il résulte des recherches <te MALACLT),f)mo-
~HE~ct SARXEALU (1850). Présent dans les aliments d'origine
vée'ctate. Les mêmes auteurs signalent l'argent, non seuicment
dans les Fucus marins où il est pondérable, mais dans les
végétaux terrestres, où il existe u l'état de traces. Ils le
décèlent encore dans Je sel gemme, ou sa présence est très
visible.
M.AYENÇON et BERGERET (1873) montrent que les sels d'argent
absorbés (surtout le chlorure d'argent) se répandent prompte-
ment dans toutes les parties de l'organisme reins, foie. cerveau
bile, urine (au bout de ~M' heures). H entre ainsi avec ('aci)ité
dans le cycle vital.
DAXs LA SÉRIE ANIMALE. FoRcnnAM.MËR (18C5) décèle et dose
l'argent dans le Corail /~oc't~)oret <c:co;'KM. Teneur T~~inni
environ.
Lithium.
Bu~SE\ et KmCU-
DA~'S LE MILIEU VITAL (oU LE SA~'G TOTAL).
noFF (in Grandeau, 1865, ~tMH. C/M't)t. et ~/t<s' 67, )S8) décou-
vrent, par l'analyse spectrale, le lithium dans le sang' des
animaux. FoLWARcxNY (in Bunsen et Kirchhou', i86J, ~HM.
CA:m. e/PA~ 62, note p. 464) le signale également dans les
cendres du sang total de l'Homme, toujours à l'aide de l'analyse
spectrale.
t)A~s L'OEuf ot, LE L.\iT. Présent dans le lait des bestiaux
du Ratatinât, sur lesquels B~NSE~ et KincnHof'F opèrent (J86t).
DANS LES Ttssus.–Présentdans les cendres des muscles de
i'Homme (FoLWAMZNV, même origine que plus haut).
DANS LA MATIÈRE SÉCRÉTÉE OU EXCHETÉE. Présent dans
lesurines normales (ScniAPABELLi et PERONf, 1880, <')) B. de For-
crand, 1884, ~Hc?/c/. F!'c«t?/; les M(~aM.~ Lithium, p. 8).
DANS LES AUMEK'rs. Présent dans les aliments d'origine
animate, comme il résutto de ce qui précède.
cox et BEHGEtiET ()875) puissent absot'bet' tO, t5 et 2t) ~r. de chlorure d'argent,
sans Mcident d'at'gyrisnx:, sans (juc ie iiso'é Jcntait't' n~p.'u'aisse mente (conh'.ii-
rement à ]'opit9ion (ju'apt'cs t'abMur))tifn de 2 nr. de sels tunan'es t'at'~yt'isme se
manifeste).
Présent, dans les aliments d'origine végétale Bt e'
KtRcnno)) (1861) le décèlent dans certaines eaux de source, dans
les cendres des feuilles et des sarments de la Vigne, dans !e
Raisin, dans les différentes céréales recueillies a W.tghaùsei.
Deidesheim, Hci)de!berg, dans la plaine du Rhin; Gn\\h!)
( )865), dans la Coca FocKE (date inconnue cité par Tsciter-
mak, voir plus loin), dans « certaines plantes ». Tscm~i'uu;
(18<)9, in ~KH. /~)-OM-, 1901, 27, 150-151), frappé de la rapidité
avec laquelle le chlorure de lithium est absorbé par les niantes
dicotylédonées ligneuses et herbacées qu'on cultive sur des suin-
tions salines expérimentales, recherche le lithium dans toute une
série de végétaux normaux. 11 l'y décèle. Dans l'intérieur d'une
même espèce, les proportions peuvent varier avec l'individu.
Au reste, l'existence du lithium organique n'a rien qui doive sur
prendre. On sait qu'il est un des métaux du groupe alcalin. Les métaux
de ce groupe présentant une parenté intime, se rencontrant en commun.
d'une façon fréquente, dans la nature, il était à prévoir, étant donnée
l'importance du sodium et du potassium dans l'organisme, que te
lithium, le césium et le rubidium devaient encore en faire partie.
Arsenic.
En 1899, deux ans après la démonstration physiologique de la tf!orie
marine soutenue dans cet ouvrage (QL'fxrox, '1897, Soc. de /)':o<o~ p.<S'().
955, 965, 1065; 1898, p. 469), nous étions tenu de ranger l'arsenic au
nombre des corps marins non encore reconnus dans l'organisme. Sa
réputation de corps toxique rendait même cette exception fâcheuse.
<~u'on reconstruise, en effet, pour un moment, toutes les objections de
l'époque. Les propriétés éminemment vénéneuses de l'arsenic portaient
premièrement à ne pas l'admettre dans l'économie. Un nombre eonsidc
râblé d'analyses nous le montraient en outre, d'une façon constante.
absent de l'organisme normal. Or, l'arsenic apparaît aujourd'hui, non
seulement comme un des corps constitutifs du nuhf'M r/ta~, mais comme
un des corps constitutifs de la vie. Cette remarque est importante pour
les quelques éléments que nous allons avoir bientôt à examiner et qui
n'ont pas encore été signalés dans l'organisme.
Comme plus haut pour l'iode, le manganèse, le cuivre, le plomb,
relevons l'appréciation de quelques auteurs sur l'arsenic organique, non
seulement après les travaux de A. GAUTtMn, mais après les leurs propres.
où ils décèlent également ce corps dans l'économie. CEnNY (~M. in
A. Gautier, )902, C. 7}., ~34, 1596), sur 29 essais, le rencontre !5 fois. t)
conclut < De minimes traces d'arsenic sont présentes dans l'or~unsme
animal comme dans toute la nature, mais ces traces n'y peuvent jouer
(Vache).
(Hand~, thyro'ide (Homme)
(Homme).
Glande mammaire
Cerveau
Os',007 .'<
Oe',U()).~
-o
U~.UO)5a<)~,Ot)C
Thymus (Agneau) quantite~'cssensibie.
cheveux,cornes.
S').~
Poits,
1. Dans son même travail (p. 5)), MAncUA~D rapporte, d'après )a<7t~c«f'Mic-
(Me /teMa))««<n!'t'e de Vienne, un fait curieux. Dans les contrées de la Bas-e-
Autriche et de la Styrie qui confinent la Hongrie, il y a des hommes qui mangent
ou ptutùt (lui mâchent des particules d'arsenic, metÉes à de la mie de pain, a
peu près comme les Chinois mangent de l'opium. L'absorption de celte substance
vénéneuse en très petite quantité donne un teint frais et c)air, et augmente
jusqu'à un certain point la force des facuttes intettectueiies.. ('est le fait même
'ju'obscrve An~ANn GAUTIER (i!t00,(.
f)ue))esii il administre de l'arsenic
R., ~3~, 5Ct) sur les ]''emmes malades aux-
La citevoture devenait piu- épaisse et plus
longue; la peau plus brillante se débarrassait de ses éphélides, pigments et
autres signes de déchéance !), observation qni le conduit a a'tpposcr un
rapport fonctionnel entre la thyroïde et i'ectoderme.
Le foie, le rein, la rate, les glandes salivaires, la glande hitui-
taire, les capsules surrénales, ie testicule, l'ovaire, !'uh'is ]ps
muqueuses ne contiennent pas trace d'arsenic, c'est-u-dirc ne
peuvent en renfermerqu'une dose inférieure à 0,000 Oj pour H~)~
(1900,C.tJ.).
HôDLMOSER (1901), ZiEMKE (1902), CERNv (1902) reprcunenHes
travaux de GAU'nER et contestent ses résultats. HoDLMOM):n trouve
rarement l'arsenic et indifféremment dans tous les oreancs'
CERNY, K) fois sur 29 essais, particulièrement dans la thyroïde:
ZiEMKE, dans un grand nombre de ses recherches, après les-
quelles il conclut d'ailleurs, comme CEHNY, à la non-existence de
l'arsenic organique. GAUTIER (t902, C. 134, 1594) montre
l'imperfectiou de la méthode de HôDLMOSEn et critique les conclu-
sions de ZtEMKE et de GEHNY.
GABRtEL BERTRAND (1902, C. Jf34, 1434, et ~HM. 7~<. Pos-
<eM)', 25 août) reprend la question et vide le débat. II perfectionne
le procédé de recherche jusqu'à pouvoir apprécier 0,000000~ ~r.
d'arsenic, purifie les réactifs au delà du et s'adressant
~j,
à des animaux spécialement choisis comme n'ayant jamais été
soumis à un régime arsenical, il confirme la découverte de <iAL-
TIER. Il décèle l'arsenic dans les glandes thyroïdes du Veau, du
Porc, du Phoque (P/toea barbata; capturé au Spitzberg), dans les
tissus kératiniques (plumes de l'Oie, soies de Porc, corne de
Bœuf, poils et ongles de Chien, poils et ongles de Veau et de
Génisse, corne de Génisse), dans la peau et même dans le foie
de ces deux animaux. Les tissus kératiniques lui apparaissent
comme particulièrement riches en arsenic, beaucoup plus que
les glandes thyroïdes (corne de Bœuf: 0,005 gr. pour 1000). Les
proportions d'arsenic trouvées sont teUement supérieures à
celles que les réactifs peuvent introduire, qu'aucun doute ne
peut subsister sur l'existenceorganique du métalloïde.
R. Ross ('1902) rencontre l'arsenic dans les cheveux des ma-
lades du Beri-beri, à Penang.
GABR!EL BERTRAND (1902, C. R., Ï35, 809) étend ses recherches.
Opérant sur toute la série animale Oiseaux, Mammifères, Rep-
tiles, Poissons, Mollusques, Échinodermes, Spongiaires (tous
individus capturés en mer, sauf un Mammifère Mouton), il
décèle l'arsenic chez tous les animaux expérimentés et dans les
tissus les plus divers peau et glande thyroïde de l'Orque (0)'c«
<yMt«<o)'), plume du Petrelle (P?'oce~?'t'H pc~'ca), écaiilc de la
(W<< peau. muscle el ccaiiics du
To)'t,nc(ïYt(t~t.s'so(;/M'<)/s
Serran i~')'a~«&<Y<s), peau et musc'cdt! Grondin <7'f'ft
H/)i/i,peau de la RousseUe !&'<'<<«t<t <'ff)itfff~) et f)u Uertnou
HtKtOtM~ «/«~oK~a), Lest,icu)cs du ~quaic ( Cf';t//wt/<f!M.s' '¡, c«'),
corps entier, moins l'os. de la Seici)c (S~/M ~r/<t~/t.s). corps
entier-moins )escoqui))es, de J'AnaLi)<A<~)ffsfN~<t'~«).corj~s
entier de l'Holothurie ~S(t'c/io~:<s )'<«/s), de i'thu'siu ~7~«/f/
rf))<)'(~Ms ~o&fc/i<"?:.s<.s'), de t'm.oi)e de mer (/cc/s'f(';e?w/
~~), de l'Actinie (?), de !'H])ong'c (/~ei««Mc~)), /'<</tco.')'n). H en
conclut que l'arsenic n'est pas !oca!ise dans cerLains organes,
maisesL un des principes de tous les tissus, un eJëmen) ibndn-
nteN~d duprotoplasma, au même tiLrc que le cm'itone, t'axo~e. h'
soufre et- le phosphore.
Cette conclusion do G. )!RT«A~~ peut ôtrc exacte, enc très) j~)s h'i-
time. i" Certains tissus (ect.odermkjue, ~'t:mdn!ni)'cs, etc.) contenan! de
l'arsenic (rune <a(;on appréciable, !e m~tf. t.'ttf'< en contient forcement.
et, comme fe m//«'M t)t/a~ est jjnrtout, jx'c'ent, dans tcconomic, tous
Jcs tissus anatysés devront, donner de l'arsenic. La (pK'stion est de
savoir s'Hs en donneront des proportions supérieures. e~a)cs ou inie-
fit'ures a celles du plasma du sang. Or, G. t~H~ïtiAro) n'a pas recher-
chÉrarsenicdansieptasma des animaux expérimentes. 2" Toutes
les analyses deG.BH[!Tf!ANt)SurIes\'ertet)t'es(tcr)'e'trt's ou i!~arins~ sont
vaiabies pour une partie de ses nonctusions, ce groupe d'êtres ayant nn
mi/t'cu M'/a./ c)os. indépendant du milieu extérieur', it n'en est ji]us ()e
m~me pour les Invertébrés marins, qui communiquentpar osmose avec
ie milieu extérieur (QutK't'ON, 'f!WO, < et. précédemment, tt. 7/
;). )t9-t.t4.~ L'eau de mer étant arsenicale, les plasmas organiques des
invertébrés marins sont forcement arsenicaux. L'arsenic que t.. H):f:-
TMN)) decëte dans leur corps entier peut donc n'être que l'arsenic mine-
rat marin qui << diffusé par osmose du milieu extérieur. H est probabie.
comme l'admet BE<:TnA!t),qu'il y a accumulation pour la constitution de
cellules ou de certains groupes de ce!)utes vivantes. Mais ce point est a
démontrer, et l'auteur n'a fait aucun dosage comparatifde !'arsenic marin.
A. GAL'rmR (t')02, C. 7~ 85~) recherche rarsenie dans
t'Oie.
les p)mnes de l'Oiseau, Il ne le rencont.re que speciaiemenL loca-
tise:
Duvet, ventral de 0,00)~ pour tOOU
Barbes des œiis des piumes de la
<[ueuf du t'ann 0,))))25
Autresp)umessoumisosài'an:))y'-e. <),<)?
D.s LA ittATiÈnE SKCRË'f'h'E OU Excrth'TËt:. Absent (au moins
en apparence) de l'urine (A. GAD'mn, f'OO, C./f., ~30, ~88).
Seigle.
Navet,
Paille de
Chou
traces très sensibles.
(grain).
1
quantités sensibles.
Tubercule de Pomme de to't'c
Seigle pas trace.
Sofutionn-t.
n°2.fS"i
')' .J'
f'N'.t
(~,<
-<)
~)(i
)3'<i.'<
»
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fi¡:H,"¡
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n°5..t.')' !M!7 {'< H~~ 7~i2 .<M
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Ut.OtM
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i~.OUt)
ts:i li
10.OW
l0
).jl)
'lu.cen
3" &n';o<A)'M; est cuttivée a), dans une solution trcs pauvre(
<<M'c<<tcea
en acide phosphorique, b). dans la même solution, additionnée d'arsé-
niate de potasse. Les poids de récolte, à l'état sec, sont
Solution SohtHon
sans arséniate. t'rsunfafcc.
Oe',4) t'8)
Os',58 lv~,ili
Bore.
DA\s LE MlUEU vn-AL (ou Aucun travail ne
LE SANG TOTAL).
l'y signalant. H..Ï\Y (1896) le recherche même dans le sanglot)
du Bœuf et du Mouton, sans le déceler. II y existe nécessaire-
ment toutefois, puisque JAY lui-même le découvre à doses sen-
sibles dans l'urine des mêmes animaux.
DANS L'OEUF ET DANS LE LA)')'. Aucun travail ne l'y signafanL
GASSE~t) (18')1), H. JAY (1896) le recherchent également dausie
lait de Vache, sans le déeeler.
DANS LES TISSUS. H. JAY (1896) ne l'y recherche pas. BEon,
au cours de son travail dont il est parlé plus bas, annonce qu'il
l'a observé dans les organes animaux.
DANS LA MATtËRE SËCRËTHE ou EXCRÉTÉE. JAY le recherche
dans J'urine des Ruminants et du Cheval. 11 y trouve et ty
dose.
Urine des
du
Ruminant.
Clieval
0~,0086de bore pour iMO
0~,t)()7S 5
Vins. DESIGNATION.
vert.
des, Noix, Mart'ons,DaH.es,Orang'es,Fit;ues).
Riz, petits Pois, Tomates. Cornichons, Pommes de terre,
Laxerne.HouMon.
Cresson, Carottes, Betterave, Café
en
Teneur
acide borique
pour)M)partics
deocnfh'f~.
0,{8&i,m
O.ttàf~.fit!
(),05à0.0!)
0,I2aU.t.
SondeBtÉ.pai!)edeB)é,farinedRSeig)e. (),OS.'tO,03
)''MinedeB)e.grainsentiersd'Ot'go. traces.
Baryum.
D,\NS LES Tissus. Présent à l'état de traces dans presque
tous les tissus vivants (L.\MCU~G; 1892, p. 55). G.\L'i!i-: (1S't?,
Ni].
du Nit, te
d'après Hornherg'cr)
CfH't~nalcdcbat'YnD',
j~ont'KMparUHS
<)fft'n<!t'c's.
Limon du (),OM.~(),«t':
Ce)'éa)es:feui))es(u))is non murs compris). U,nS!(
tiges (partiessupcriem'es). 0,02U
Luzerne
Lixet'on
(MCinc). de cendres.
4,'19
S,88
Chiendent
Lupin
Tilleul
(feuilles). 2,82
0,57
0,0()25
Alumine.
Chaux.
PourtOOp~rLies
dcceadr~s.
6,95
4~!<)
Magnésie.i
Chaux.
i'ourt~p.'N't'n's
df'cmdrc"
Ht,)l)
L'aluminium serait donc plus facilement fixé que le magnésium.
Les sels d'aluminium sont peu toxiques. 0))LM)).[.H)! et H);)m: ()8!)2, cités
par Chassevant, 1895) font « prendre à deux Hommes, pendant un
mois, 1 gramme de tartrate d'alumine (par jour?) sans observer de
trouble de l'appétit ni de la santé B.\rcrnH/. (cité id.) prend l'alun a
jeun. A la dose de 3 grammes, astriction dans la bouche et l'estomac
pendant un quart d'heure. A la dose de 4 grammes, astriction plus forte,
f:/)pe<~ phts vif, c<es<t' p<!<s ~)'o~p<6'. A 10 grammes seulement, nau-
sées, à )3 grammes, vomissements. Sur 26 analyses d'eau des puits de
Herlin et de la Sprée, PLAGGK et
Lf-:n)!)\ ()8!)3, cités td.! trouvent sur
M échantillons des doses d'aluminium de 0,0003 à 0,0)S~(! gr. par litre.
L'aluminium serait un engrais de choix pour le végétât. A~xorAux
(t8i)5) étudie comparativementle phosphate d'atumine du Grand Conné-
table et les principaux phosphates de chaux fossiles connus. Chaque
engrais est donné à la plante de façon a contenir un poids uniforme
d'acide phosphorique pour 1000. Toutes les plantes germées sur le
phosphate d'a!umine prennent un développement majeur (double pour
la Balsamine). La floraison est plus précoce, la fructification plus par
faite, le nombre de semences récoltées plus grand.
Strontium.
SA)'nRSENCEPno)!AHLE CHEZ LES OBGANLSMES SUPËRIEi.nS.–Trois
raisons
t" Une parenté chimique étroite lie le calcium, le baryum et
le strontium. L'existence du calcium et du baryum chez les
organismes supérieurs paraît devoir entraîner ~rt'or< celle du
strontium.
2" Le strontium, introduit chez les Vertébrés supérieurs à des
doses relativement élevées, non seulement y est dépourvu de
toxicité, mais s'y comporte d'une façon vitale, favorise ):) nnh'i-
tion g'cn~rate et est fixe en abondance par certains tissus.
P.\)'u.o\ ()875) soumet deux Pigeons, le prfmier à un régime co~nnn'-
nant )° eau distillée, additionnée de chlorures, carbonates, suifatcs ft
nitrates de potassium et de sodium dans la proportion de ], pou)' )(j0()
~° Blé roulé dans une pâte fine obtenue avec du phosphate de s~'onthu)!
pnc; ~i" liquide précédent additionné d'un peu d'acide ch)orh\(h'i(j(~. te
second Pigeon à un régime comprenant: eau distillée, additionnée
des sels de l'eau ordinaire, moins ceux de chaux; 2' Blé rouh'' dnns une
pâte fine de phosphate et carbonate de magnésium mélanges. Le
régime dure sept mois. Les deux animaux présentent une vie normale.
Ils sont sacriHés au bout de ce temps et leurs os calcinés. Or. ces os
donnent
Premici'Pigeon. DMxicmcPii.con.
Chaux.
Strontiane. MJ.t
8,4.')
Chaux.
Magnésie..
M,M
),Kt
A('i{)c)'hoS))ttori~Ut'. t!.S8
Msidu. ),)
Pho')'ha~edeM~ t.S
1
!)<),8
$
Rubidium, Césium.
LEUX PRESENCE f'ROBABLH CHh:X LES OP.GA\tSAn':S srpEtUELKS.
Quatre raisons
f Une parente chimique étroite tic entre eux le potassium, le
sodium, le lithium, le rubidium, le césium, qui constituent te
groupe des métaux alcalins. La présence des trois premiers mé-
taux chez les organismes supérieurs tend à entraîner celle des
deux autres.
2" Le rubidium et te césium font partie constitutive de végé-
t. Les effets (i'excitaUon, <)'appctence. décris p~r LAno~D): S)U' son Chien.
Mn).ceux mêmes que nous avons j'e)cvës sur les noU'fs d'une f:u;on inv;u');ujie
k's injections macitK's.
taux, dont un au moins ()aDcttcrave) estuuaHmcntdcc~oix
pour des Vertèbres supérieurs (Herbivores).
Bien que peu de recherches biologiques aient été effectuées sur r<~d<.u\
corps rares, on connaît déjà l'importance du rubidium chex)a)!<')h'ra\['
où le césium t'accompagne également.
GRA~))!;AL' ()8t!5) dose le rubidium dans les salins de Hd!('rn\c.
1700 kilogrammes de Betterave du nord de la France donnent t0i) kilo
grammes de sucre brut, plus 50 kilogrammes de mélasse; on retire de
ces .0 kilogrammes de mélasse 12 litres d'alcool à 56", et le résidu
incinéré fournit ),5 kilogrammesde salins. GnAKDKAu, analysant simpk'
ment ces satins, trouve un taux de 1,87 pour 1000 de chlorure de rubi-
dium. Le rubidium est au potassium dans le rapport de 1 à 5000, propor-
tion relativement très forte. DuBEUKFAUT (citéparvon Lippmanu. JSSSt
signale également le césium dans les cendres de la Betterave;
()S89)l'y rencontre encore. Comme ces métaux doivent être cng~ës
Ln')'
dans des combinaisons comparablesà celles du potassium et du sodium,
leur assimilation par les Herbivores, pour lesquels la Betteraveconstitue
un aliment de choix, ne peut guère être douteuse.
Cette présence du rubidium dans la Betterave n'est pas un fait isolé,
(.i!M)KAu (même travail) le décèle encore par l'analyse spectrale dans le
Raisin, le Tabac, la Coca où il est très visible, dans le Thé où il est tn's
abondant, dans le Café où il l'est davantage encore. CAsou ()Si)7) )('
dénote avec facilité également dans les cendres de plantes à fruits acides:
Orangers, Vignes; avec plus de difficulté dans les plantes à semence fari
neuse (ces plantes issues d'un terrain dont les eaux contiennent du césiunn.
5" Les sels de rubidium injectés intra-veineusement.) un Ver-
tébré supérieur montrent. une toxicité moins forte que tes mêmes
sels de potassium.
Dans un travail accompli avec le concours de CLAun); BMj\Am), GMA~
r'HA.u (t8(!4) injecte intra-veineusomentle Lapin etle Chien deselsderuLi
dium, de sodium et de potassium (chlorures). Le chlorure de rubidium
montre une toxicité beaucoup moins forte que le chlorure de potassium,
ainsi qu'en fait foi le tableau suivant
¿ i
Animal '~ë=.J Chtorure
frexpcrtcnct'.
(1 eXpCl'HHlCf'. 0:
S'?E
~5
injecté.
injecte. l)o:e.
Dn-.e. S?9,
t-~
Jfl. b.
Em'ts.
Tffcl,.
'o.S
Or
L'or n'a jamais été décelé jusqu'ici dans aucun tissu vivant, anima) ni
végéta). Mais son emploi thérapeutique, oublié aujourd't)U!. présente des
particutarités curieuses. L'or, introduit dans Foraanisme. s'y comporte
d'une façon typique, vitale, comme nous avons vu tout a i'tieure s'y com-
porte]'!e strontium; les effets généraux qu'il détermine j~araissent être
ceux d'un corps participant essentieDcment ù la vie. )I semble agir sur
les fonctions physiologiques, comme )e fluorure de potassium agit sur la
icvurc, comme le manganèse agit sur les oxydases, comme l'extrait tt~y-
roi'dien agit sur le myxœdémateux, comme t'arséniat.ede potasse agit sur
,cotWcAtiS ~<tetMft)'/sou.S<o<A;'<yh)'f/f:<'e; Chez la levure, chexi'oxy-
dase, chez ~~cofoce/tM.s ou .S<'A::o/A)'r. rcxpérimentation montre avec
netteté i'activité du phénomène vital, fonction de la presef)cc de certains
corps vitaux. Absence de ces corps :apat)ne de la vie; addition de ces
corps: reprise et suractivité. Il semble donc permis, quand on voit l'in-
troduction d'un corps dans un organisme, y déterminer, non pas des
accidents toxiques ou de l'affaiblissement, mais au contraire, une stimu-
lation générale, avec appétence, gaitc, nutrition et assimilationfavorisées,
etc., de supposer que ce corps est d'abord un corps vital, et que son
action résulte d'un vide organique qu'il comble, d'une pauvreté laquelle
il remédie. On sait qu'un régime uniforme, dans les prisons parexempic,
ne peut être prolongé sans entraîner une débilité organique que l'éner-
gétique est incapable d'expliquer. Le prisonnier reçoit une ration sut
tisante pour subvenir aux calories qu'il dépense. L'inanition dont il
dépérit n'est donc ni azotée, ni hydrocarbonée. Elle porte par consé-
quent sur des corps indéterminés, peut-être infinitésimaux, et dont sente
une nourriture très variée était capable d'assurer le renouvenenient
et le maintien. Une quantité innombrable de circonstances connues et
inconnues peuvent réaliser cette inanition particulière sur un organisme,
a l'état de nature. Le goitre (myxœdème) parait ainsi lié à un défaut
d'iode thyroïdien (peut-être d'arsenic?) l'anémie à un défaut de fer (peut-
être de manganèse). Tout montre que le mthof ui<n/ d'un organisme,
c'est-à-dire comme nous le définissions page U), le liquide de culture
des cellules organiques, peut, comme le simple bouillon de culture d'une
levure, manquer d'un élément indispensable à sa prospérité. Un élément
ingéré à dose notable, quotidienne, soutenue (comme le strontium, dans
['expérience de LABOfim:), et que des effets favorables suivent, peut donc
parfaitement agir comme agissent Je fluorure de potassium sur ia ievurc
(iËFFEO\T,]e manganèse sur l'oxydase de HM'rn. t'extrait thyroïdien
sur le myxœdème, l'arsenic sur les cultures de BoL )LnAc, Je fer sur i'ané-
mie, et montrer par là qu'il est, ce qu'est chacun de ces corps, un ron,~
vital de l'organisme.
humain paraissent en tout comparablesà du
Nous allons voir que les effets physiologiques de l'or sur l'ora'auj's~
fluorure de potnssiu)~
du manganèse, de l'arsenic, etc., sur les matières vivantes signales.
). On verra par la suite que les résultats obtenus par LpGUANC dans la so'o-
fuie des parties moHes et ta syp!u)is, sont. obtenus cgatemcnt par t'injcction
i-ous-cutauMC d'eau de incr;)e mode d'action des deux traitements parution
'(Mfque sorte ct.rcanatogue.
Hepeton-, eomme pour te strontium, que ces effets de suractivité sont ceux
mêmes que nous avons toujours constates chez t'organisme animal ou humain
âpres les injectionsinarines.
même qu'it n'a pas 6)6 reconnu directement dans t'eau ()< )~.j
il ne l'a pas encore été, au moins a notre connaissm)!c ([.~s
t'organisme anima!.
t
PARAGRAPHE IV
PREMIÈRE MiFUMTMN
Potasse.
phosphoriquc..
Acide
Soude.
34,38
35,<)4
46,7t
3<),40
48,13
3~,M
4,02
44,47
3,70
37.T)
tB,78
Magnésie.
Chaux. 5,3)
4,S6
t,i. 4,8)
~M 4~S
3,27
Sodium.
3,K8
),73 ),80 ),')9 7,54 4U,22
CMore. 4,86
) U,t0 (),()'2 )
Sifice.
< 1
Acidesuifuriquc. 3,37 0,30 1),(}ti
,G.
2,07 O.S)
Acidccai'botuquc. 8,02
~·
)3,5(i
Potassium.
Potassium, 5,56
99,02 <)8,4S MJ2 99,&a 98,54
SELS
1
Analyses CHAMPION et PELLEr (1876).
pour 100 parties de cendres
Homme
deStans.
Motfet.
Bœuf. Veau. Pou)c.
Calculs c).ab)is
1'¡''01l>
)'(.
thun.r
A))~,)ij)~,
etc.
Potasse.
Acide pbosphorique.
Soude. ?.
3'),S
5~"
5i),U
~a"
5<},5
30,3
3ti,3
~).;)
'.i.j
)t)t,9
..c
101,t
h'aces. traces.
0,57
't0t,()2 tOt.S i02.0
traces,
0.6
traces.
)~7
Adeduit'e:
Oxygënepourchlore. ),9 t" t,02 t,S 2. 2U
Bœuf.
Soufre.
phosphorique
Acide
Potasse
CMore.
54,
54,4!)
S5
4.
Soude
Magnésie.
Chaux
Oxyde de fer.
Analyses BiBR.\ (in Garnier, 1895, p. 475!). Calculs
16,51
5,67
4,!)5
5,05
0,65
0,43
9i),85
).Mo)'ut!:)5,i)G()out'tOm)
C;
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~~S~ë
O ~5~~
.s-r~M
~'ooe'-c~
-<U~~O
c~
>
o.&.umu
Analyses auxquelles on peut joindre ces trois autres concor-
dantes
6. Analyse AnMANU GAUTIER (1897, p. 274). Matins
minérales pour 1000 de muscle frais
Potasse.
Soude.
phosphorique.
Clilore. ~t 3.
ter.
Acide Ik à
Chaux.
Magnésie.
Oxyde de
Soufre total (dose a I'6ta). de sulfate)..
F)..
0,4
0,)
C,!)
0,4 à 045
0,05 a Ot
2,2~~)
a
à O?i
à
a OiS
,'it)9
07
&
Potasse.
Chlore.
Soude.
phosphorique.
Acide
su)furiquc.
5.'),5!)
50,SU
Bœuf.
t0,)l
Acide
Pertes (surtout chaux). 7,86
~(i8
H,'<!<
99,i)8
Sodium. )t,7
~7"
)K,S
ter.
X
)~,7î
carbonique.
Acide
Phosphate de
X,7Í
~,t
)X,.S
S,S
X
suifurique.
Magnésium.
Acide 4,')
.');3
~3
Catcium. 2,)
t),7î
!)!t,ft
t,ti
0,~
'?,2
Le procédé d'analyse de GEOGHEGAN évite t'acidephos~borique
dû à l'incinérationde !a iécithine, abondante dans Je tissu nerveux.
C. TiSSU HÉPATIQUE.
Foie. Analyses OtDTMANN (in A. Gautier, i8')7, p. 525).
Matières minérales 10 pour 1000 d'organe frais. Propor-
tions pour 100 parties de cendres
Homfnc. Enfant.
.i0,18
Soude.
Acide phosphorique
Potasse
Chaux.
2.'i,23
<4,5)
M,75
34,72
H,27
fer.
Chlore
Oxyde de
2~8
3,61
9,74) 1
4,2[
0,33
Silice.
AutresoxydesmétaUiques.
Acide sulfurique
Magnésie.
0,16)
0,92
0.27
0,2
100,40'
(),9t
0,)SR
0.07
'<)!), 89
D. TiSSU SPLËNIOL'E.
Rate. Analyses OfDTMANN (in Gorup Besanez, -1880, II,
224). Matières minérales 5 à 9,5 pour '1000 d'organe frais.
Proportions pour 100 parties de cendres
Soude.
Acide
Potasse.
Chaux.
phosphorique. 27,1
44.5
9fici
29 4S
M
I'!5)
32
Oxydedeter. ??
74X
Chtore.
suifurique.
Acide
Magnésie.
Silice
2&4
«M
044
~n
5X2
)<t
-)5i
-)02
UM
Oxydes métaûtques. Ot4 0~0
99,Gj. !)9,99
E. Pour le thymus, où tes matières minér.ates seraient trcs
rares (0,2 pour 1000 d'organe frais). A. GACT~R (1897, p. r~
<)onne cettes-ci comme principalement riches en phosphate <[<'
potassium et de magnésium'.
F. Enfin les analyses suivantes, effectuées, les premiors
sur la levure ()K DucLAUx, 1883, E<M;</c~. c/<!?M. Fremy; C7t:m. ~:f~
p. 525), la seconde sur l'Algue d'eau douce (V. JociN, )888)
montrent à l'autre extrémité du monde organique une composi-
tion minérale de ta mo~'cr~ ftuaK<<' tout a fait analogue a ce
qu'elle est chez les Vertébrés supérieurs.
i. Levures. Pour 100 parties de cendres
Potasse.
Acide phosnhorique. SI,09
38,68
46,9
M,3
53,9 55,4
28,8 31,5~)
M,
29,1
48,j
r.t),(.
Chaux.
Magnésie. 4,16
1,99
5"
1,5
Il
0,5 3,8
2,55 2,44
4,2
2,4
4,'2
SiHce.
2.
Chlore.
Acide
Ch)o:'eetsouft'e
1,60
0,03
traces.
~·
Potasse.
sodium.
portions pour 100 parties de cendres.
Soude.
Chtorure de potassium 29,87
Chlorure de '17,56
Chaux.
phosphorique.
Acide
carbonique
Acide
Magnésie
Silice
M,36
)0,64
5,Sa
2,58
2,17
sulfurique.
0,S3
0,42
Acide 0,09
89,57 (?)
On trouvera les analyses Sc"MtDT, STRECKEn,HoprE SEYLEn, BuNGE. "i Armand
Gautier, )89~, p. 555, et Viault et Jolyet, )894, p. C5.
AIg'ue d'eau douce. Pour i0<) parties de cendres
2.
Potasse.),!0
Acidephosphoriqne. 4).').'<
Ch.mx.
AcidnsUicifjue.
Magnésie.4,0';
suifuriq!
Acide
Acidechtorhydrifjup..
Matières indéterminées.
)~t
t.(~
'2,t<4
i.2)
t()(),(M)
Si l'onfait abstraction des quelques ctiffcrenccs proportion-
nRHps. accusées dans les analyses qui précèdent, la M!N<i7'!v
!t'mt/<' se révèle donc comme ayant une composition minera'
tout il fait typique, et complètement différente de celle du ?M<~e~
nM. Tandis que le sel dominant du milieu vital, comme de l'eau
de mer, est le chlorure de sodium (chlore et sodium, 85 à 90
centièmes des sets totaux), le set dominant de la Mf<<'?'eMMn/f
est le phosphate de potassium (acide phosphorique et potasse.
04 centièmes des sels totaux, chiffre moyen).
Composition minérale de la matière morte. 1" Matière morte.
chez les Vertébrés.
A. –ORIGINE MÉSE~fCHYMATEUSE*.
1.Mettons à part l'analyse du cartilage. i\ousavons vu, page )(?, que le carti-
ta~c est imbibéptU* ic m!e)t f:<«~ au point qu'un cartilage peu calcifié n'est
simplement qu'une matière organique trempée des sels de ce milieu (voir ana-
lyse BL'NGE, p. 101). Dans toutes tes autres analyses (le cartitages plus catcifiés.
on retrouve toujours les sels typiques du Mt:7tcM vital. dt'ns une proportion qui
va décroissant selon le degré de la calcification. Or. ces sels du tK<<!C!< t)!'<a/ ne
comptent pas en reaiitc à l'actif du cartilage pur. D'autre part, l'analyse est
encore troub!ee par l'incinération de la fnatiert' organique. Les su)t'ates, parti-
cuiièrement le sulfate de calcium, ne préexistent pas dans le cartilage et pro-
viennent de t'incinération. L'acide suifurique resuite de l'oxydation du soufre
de la matière organique et se combine avec la chaux qui provient d'une combi-
naison quelconque transformée par la caicination en carbonatecalcaire ((.Ati~tEn,
!)!9.'i, p. oSS). Ces réserves faites, donnons les analyses qu'on possède des car-
tilages.
Matières minérales du carti'age 23.~ a T!,t) pour <000, de l'enfant à )'Hommc
adulte. Proportions pour A00 parties de cendres (analyses BtBnA, )84{, !)t
Garnicr, 1893, p. (i32).
Phosphate de
rhaux.
-1-
Fémur. Tibia.
87,45 85,72
Côte.
81,?
Fémur.
90,05 89,80
Os.
M,~
Os.
~,0': K'
Os.
Carbonate de
chaux. '!C,t8 t),96 14,25 7,27 7,41 t5,80 t0,6!) :).?
t'hosptiatedc
magnésie. 1,57 t,5. 2,62 t,00 1,91 1,40 ),? ),t:9
Ftuorurede
catcium.. 0,55 0,45 0,65 0,47 0,45 0,55 0,55 0~
Ch)orurede
ca~ium.. 0,25 0,50 0,56 0,20 0,20 0,16 0,54 ().'2:
Oxydpdefcr. 0,10 0,15 0,15 0.15 0,15 0,15 0,t7 n.)-:
99.88 1CO,09 99,85 100,08 99,00 99,80 100,2S 99,82
AnMAKD G~UTtER (1897, p. 505) donne encore pour les cendres de cartilage,
pour )00 parties de cendres
Sulfate de
Sulfate de
sodium.
potassium.
<4,M
26,66
55,)'!
Phosphate de sodium.S, 42
>1
'S9
Phosphate de calcium. 1
15 M
Phosphate de magnésium.. 4,SS)
Chlorure de sodium. 6,11 22,<8
])f.nmH' t~nmtu [iœur.
a~lnilo. 3'i ans.
SE;
!:nn!,t. )<[nK,t. C.)!Y.
Phosphate
chaux.
dR
Cart)on!))<'de
(('tnNnrxrcs).
chaux
dftnagnÉsie.
?,?!
{,<M!
K~M
)<),)?
').
it.Xi
~M
Phosphate
Autres set-, (sodium, c)t)ore). t, i,~i
<?.
<()(),()'.
9~M ?,:?
Carbonate dcchaux.
L'<,7~
K,(it' ÏJ)t
Cer.
Ftuot'Ut'edecatcnuu.
Ch)o)'ure<icca)ciu)u.
Oxyde (te
0,4*'
0,
)<)<),)t
U.~<t
U'ncfs.
C.<'H
tt)<),)~
chaux.
parties de cendres
chaux.
Pertes.
Phosphate de
magnésie.
Carbonate de
Phosphate de
4,
9<).4<t
).7S
H)(),~()
Chaux.
Cerf. Chp~rcuH.
phosphorique.),3!
Acide
~t,M .2
,'T),tM
c:))'))onif[nc.
Mngn6sip.
Acide 4,ti<)
),M
4,XX
),~X
12
'?,7~ !)(iJ!(i
<:haux.
Acide phosphoriqup.
Acide carbonique..
Magnésie.
43,3.
~),4!)
t,fi!
t,)4
~2,)~
M,3.')
.'i,*)S
),H)
9!),')~ )0(),U':
B. ORIGINE EPn'HËHALE.
Email de la dent. Analyses Hot'pE SEYLEn (!'); G.x'nier
~895, p. 625). Matières minérales 777 ~) 1000 pour IOOO.
Proportions pour 100 parties de cendres (voir ci-contre, p. 353).
2. Coquille de l'œuf. Analyses VtCKE et BRUMEnsr (;M
A. Gautier, 1897, p. 680). Matières minérales 9H a 952 pour
!000. Proportions pour 100 parties de cendres
Carbonate de
Carbonate de
chaux.
magnésie. <)7.8
i.4S
98,81
0,75
98,83
0,74
9(),9)
'2,4S
Phosphate de chaux avec nn peu
de phosphate de magnésie. 0,79 0,48 0,4X <).)')
1
CHEVEUX
SEt.S.
Noirs. Rouges. Blonds. Blancs.
Sulfatedesoude. · 18,45
~54
53.~
8.<4 t,4)
Si)ice
Sulfate potasse.
de 56.51
Sulfatede chaux.
CMoruredesodium. 5,5) .0.94 traces. traces.
9
E
a
J j X: –< x
-c
u
a
gà -= x ='='
rLi S =
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0
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S
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2
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M
M
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N
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M~'ëe°
M
C sSM
S~S.5
-5 'S S
'H
M~~u~
"0 'C rJ.'
c s
c *°
'S s S 3
'S.§'E.?'E.f;
S-gS~ ë~Sif) U.
< .s M
&. U C< u (-.
Matière morte, chez les Invertébrés.
2°
A. Am'HKOt'ODËS. Carapace. Analyses Cm-)'~t
FRLMY (m Garnier, J895, p. 445). Matières minorâtes 5;
7i4 pour 1000. Proportions pour 100 parties de cendres
Carbonatedechaux.
Phosphatedechaux. 88,6(i 87,8 8')7 S!),ii
)e,M
6,22 8,5 )2,03
Phosphatede magnésie.
Se)ssodiqucssotub)es.
2,35 t,43
2~26
2,85 ,·
Chaux.
carbonique.
Acide M a M
FM.
M
Magnésie 0,4i
SiUce.
Soufre (à l'état d'acide sulfurique)
Soufre(at'ctatdesu)tut'e).
Acide
Ftuor.
phosphorique
Manganèse.
0,07
0,'iK
0,02
0,05 & 0,075
tode.
a
Brome.
0,025
0,0i2
0,020
0,00r.
DESERRHSKïFtGUtER ).
P,
gtaber.
Ve~ Hu)~
Smche.
chaux.
Carbonate de U8,m
Sutfat.edechaux. 0,~ i)i),58
0,50
!)7,[
1,4S
)CU.
Phosphatcdechaux.
magnésie. 0.50 0,)0 0,S2 n'aces.
Carbonate de h'accs. traces. 0,S
iy no
"9,99 ty
99,08
ng Vu,'J
99,98 100
100'
C. EctUNODERMES. Peau des Ho)othurics. Analyse
Hn.GER (tK Gorup Bcsanez, 1880, II, 135). Proportions pour
100 parties
Suifate de
Carbonate
soude.
de cendres
chaux.
demagncsic.),Utit
t~,t
~5,t.'<
Oxydedefer.
chaux.
Sutf'at.ede
D.
Si)ice.
Phosphate de
CMorurede sodium
HyDROZOAtRES et ScYPJIOZOAtRES.
),<)~~
<).'J8
(t,5
0,)7
!JU,9!)(i
'~UtT
î
i)9,')5
chaux.
Carbonate de
Phosphate de
chaux
Carbonatedemagnésie.
demagnésie.
Phosphate
!)7,U31
2,M7
0,37(i
0,OM
Phosphate de fer 0 Il
lou.ooo
Carbonate de
Pliosphates et
chaux.
fluorures.
SiLUMA~S
!?,<'e
1,5")
SHAttt'LES
9'J,M
U,~X
Mi),!) 100,OU
Potasse.
CMorureb alcalins 46,tS ?,2 K~
Soude.
Acidephospborique.
Chtore.
Chaux.
45,~t4
18,848
t,5<)5
t8,5M
28,02 6,S~
S.B3
)5,S4
1'2,')5
Magnésie.
Acidesu)furique
5,011
0,1M)
6,580
1,64
0,54
1
4
Carbonatesatealins. S8,4[
104,055 09,98 ?,46 t()0,(
Phosphate de
Phosphate de
Acide
fe'
Ch)oruredcca)cium.
caicuuu.j
Phosphate de magnc-ium )
ctt)oi'hydt'ique(acidtte)..
2,9
~2)
8,53
U!),7~
4.t<t
2,M
n~5
2,37
0,.S2
5i,5
t00,28
t,<)~
)4,4X
20
2,7S
<,))t
20.3t
'J'),!)ti
4,8
!,)2
12,Ot
5,8t
5,
t2,j()
<)!),75
C.–BtLH.
i. Trois auatyses de la f'iie de l'Honnne (<H At'tu. Gnuticr.
1897, p. M<). MaLicres minérales C,j n 8,4 pour JUOO.
Proportions pour 100 parties de cendres
Chtoi-urede sodium.
Phosphatcdcsodiutu.
Phosphates de chauxetdemagnÉsie.
Fttt;)tfCH-
38,46
30,76
25.07
52.466
jA(..Ot35!x.
?,47
t."),47
Sott'atedechaux.
Pho~phaLedefer.
27,6!)
3,07
,G,36
5,)!)
t,4
desodium.
Carbonate
potassium.
h'accs traces traces
)!,5t
t~e.
Chtot'ure de 3,33
U9,S !)i),S 'J0,08
Anatyse de la bile de Bœuf (H. HosH, Gorup Besaucz.
Soude.
3.
1880, 722). Proportions pour 100 parties de cendres
potassium.
Chlorure de ~7U
St!,75
4,80
Chaux.
Acide phosphorique
sutt'unque.
sf'Mcique.
Acide carbonique
Acide
tO.M
i),m)
639
Magnésie.
Acide
Oxydedefer.
Oxyde manguno-manganique.
0,56
t,45
t),M
0.25
0,12
100,00
autre groupe encore (chaux) à la matière n:or<e. De mémo pour l'origine orga-
nique des sels de l'urine, etc. Cette vue, appliquée à la compositionminerve
(ict'oeuf (voir plus loin, anaiyseWEHEH: ne pas tenir compte de l'union arbi-
traire des radicaux de PoLECK, qui unit )ech)ore au potassium, et non au
sodium, contre toute \'t'aisembtancc)m<mtre par exempte que le blanc de i'œuf
est destine plus particutiëremont à formation du !Mttt'et< !'t<ft< de l'embryon
(masse du chtore et du sodium, absence d'acide phosphorique. de ct~aux), )c
J!)unea)tcontraire,plusparticuiie!'t'mentatafo)n]ationdeiama~<;)'))t'<ft~eet
de ma<e)*e mo!<* (masse de l'acide phosphorique, de la chaux; absence du
chiore et du sodium),etc.
5. Analyse de la bile du Chien (HoppE SEYLEn, ut Dastrp
1897, Dt'c~'oM. p/t!/s<o/. Richet, 11, 159, article Bile). ~j;))i<'rcs
mincrates 0,t')i) pour iOOO dans la bile de la vésicule, O.K~
dans la bile de la fistule. Proportions pour 10U parties (Je
cendres
i-'istuic
sodium.
sodium.
Vesicuic. bi)JMi!'<
fer.
Chtorurcd';
Sulfate do
Su)ff)Lte de
sodium.
Phosphate de
caicium.
Magnésie.
Carbonate de
Carbonate de
potassium.
Pttosphate de chaux et de magnésie
25
2
40
7,5
8,5
2,5
!5
4,5
45,r<
H.~
5,4
it.S
S,tt
13,7
'<)M7r
7,5
2,2
!)i),5
D. Suc PANCRÉATIQUE. Analyses SciiMun' (in Gorup Besa-
nez, 1880, I, 715). Matières minérales C,84 e). 8,80 pour
1000. Proportions pour 100 parties de cendres
Chien
Fistule Extrait
a duc'jndttit
sodium.
Ottot'urede
CMoruredepotassium.
demeure.
S6,5
t5,6
deWirsun~.
85,S
0,2
Sodium (combine à l'aibunune) 48,5 (i,(i
Phosphatedecaicium.
Phosphate de magnèMum.
t 4,ti
sodium.
Phosphate de
U,t
0,1
t,5
Magnésium.
i'a)hu)nine).
Catcium (combiné à
0,(
U0,7
5,S
t00,77
E. SUC INTESTINAL. ·
CMore.
Matières minérales 5,77 pour 1000. Proportions pour 100 par-
Sodium.
ties de cendres
Potassium.
terreux.
Phosphates
3,8
65,0
38,22
t,G
9!i,5
2. LsHMANN (!'KArm. Gautier, 1897, p. 575) donne pour le
suc intestinal de la Chèvre 7,9 pour 1000 de matières minérales,
1
composées principalement par des chlorures et des phosphates
alcalins. 1
TmnY~'M Arm. Gautier. !'d.), chez le Chien, donne les
carbonates comme abondants.
Pm;CL(«< Arm. Gautier, ~) donne pour la matière mine-
rate du suc intestinal du Mouton, les proportions suivantes
soudo
Autres sels
Carbonate de 7.'i,&
24,K
100,0U
Toutes analyses insuffisantes, portant sur un liquide malaise
à recueiUir et non même détermine.
Matière sécrétée, excrémentitieHc.
A. Un)NE.
Indications bibliographiques des anaiyses suivantes
Bœuf, SMU!!<G);L,–t'tt Barrai, t8M, S<(t~<jfMe<ttm. desfMiwa'fx', p. 140.
Bmuf, BoL'ssfNGAL'LT, m Harra), p. )4).
Vache, Bouss[KGAULT. –)i.Houssingau)t,I874,)'o~~)~:f, f.'A/))i/e f~t't-
co~ et P/:ys!b/o~te, V, 29t.
1
Veau, HnAcoKNOT,– in Colin, )888, /s<o<. comp. des ~«mMtx.r, If,803.
Cheval, VALENTi~, 'i'n Barrât. !<< p. JM.
Cheval, HoussiNUAULT, !'«, Boussingauit, ?'(< p. )!)!.
Cheval, WoLFt. !;t Lapicque et Richet,, )8H5, &t< ~/t</s;< Richet, 1,
article Aliments, p. 320.
'tfouton. DAURnsu, M). Barral, M< p. 1~8.
Bélier, H[:N?<HBERG. <~ Lapicque et Hichet, id.
Porc, BniitA, tK Harrn), M., p. M.
Porc, BoussfKHAuLT, in Boussingault, <t< p. 28fi.
Porc, HHU)KN, in Lapicque et Hichet,
Tigre et Lion, HfEno~YMi, in Cotin, !(/ H, 845.
Homme, A. GAUTtHR, m A. Gautier, C/t:')M. biol., î8!)7, p. ~95.
Boa, PnoL-T, tM Colin, !'(< p. 849.
Tous les chif1'res s'entendent pour 100 parties de cendres.
BOEUF r
BŒUF
SPRËNGSÏ. JiOL'MStNRAUf.
Sets minéraux,5,57" Sptsjnirtc)'au.7,t~
POL'HiMpAKHESÎ)EC.t:\f)R[:S POH!H)OpAH't'tES!(:EX!)['.HS
Pousse.
Soude. ~i ~8,22 atjt
3,)ifi
carbonique.
Acide
su)furique.)i,5
Acide
[O.C
)7,<iü
'2't)
4,4~l
CMore
Magnésie.
Chaux. ~,t
Sitice.
~4
'?< t:)1)
2,7î O.S
Aiumine.
Oxydedemangancsc.
).S
U,t
tt't'CC!
Bicarbonate de
Potasse
potasse.
Sulfate de
Carbonatedemagnésie.
potasse.
Carbonatedochaux. ),7
Acidecarbonique libre. t.8
Silice traces
4a,'t
M,5
8,1
14,9 sien.
Chlorure de potassium
Sulfate de
silice.
Phosphate de
Chaux,
Chlorurode
fer
sodium.
8:).(i
potassium.
Phosphate ammoniaco-magné-
Ii
))~î
'~)jl,
traces
traces
traces
phosphorique. 0,00
Acide
Chlorure de sodium. 5
')!),
CUEVAL OtEVAL
VAm.'ST).'s BOUSSÏKGALLT
Se[sminét'aux,St,5"~ Setsmim:r!)ux,H,78°),
Chaux.
Acide carbonique et alcalis T!,0 Bicarbonate de notasse
(Jarbonatedechau.Y.
5S.)9
~7.
Siiice.
!S
Acide
Acide
pitosphoriquc.
sutfurique.
Magnésie.
Chlore.
5,5~i
3,0ti
2,6
0,C
!,77
Soude.
Carbonate de magnésie.
Potasse
Sifieo.
Suffatedepotassc.
10,i
9,7i
:).(!
(~
'i,tt
3,;<
–nnn– Acide phosphot'ique. 0,u
Acide carbonique )i)jre
Chlorure de sodium. 0,2
),H\1
'.)t),.t
,>
CHEVAL BÉHËH
WOt.Ft.' HErfA'HBEnG
Potasse. 3G,85
Magnésie.
Chaux.
Potasse M
Sifice.
Magnésie.
Chaux
sulfurique.
2t,C2
4,44
0,52 Silice
Acide'suifurique.
5.~
Acide
Acide phosphonque
Soude
Chlore
t7,-t6
3,7'1
<5,5S
8i),?6"
Soude.
Acide phosphorique.
Chlore.
t.'
0,~
'.),0
7
MOUTON .W.n.cMOL"f'0\
UAUt'H)! PAtt'.i!;)!
n<miT]~:i-')~')'<'sc)njouh''s;s;i)'nt!on
Ro~ime ;Ic ~ui, troi, semaines, snns sel
r!('.Simc:dcpu!stroi-.scman)cs,s.inssc) <jUoti.!ift.nf'<)cnn!nn<n.niNC.
yuotin!iennc;lopui: une .emainc.
sttrajn)tf.(j.\s;t)'aUf)nn)tmfnt;iit'e.
S<')smincr:n).sn!nh)e<,)~,2'
Sc!sn)ir}~]'auxsoh!h!cs.
j'orR~O~PAnTtf.'sitE
poeu. 100 PARTIes VI-; CENDRES f'otRttK'pAn)rESt)E(:E\)'nES
l'OIT: 100 PARTIE", UE CE~I)nES
n"Q–
0,0 Chlorure de potassium
Ch)ot'urc de sodium.
!),<
).').814
M.5
i)'),')
PORC PORC
BtRnA nO)-t\G\UÏ.T
Rt'~imR:? n'in]f:pontmfs')ffc)'t'p<'))i)<~f)nn~
'f<Ct')'tff'~ci'ejtH'i~sa!<'f.
Se)smintraH.S,i8à9,on" S~)sminern!L\i.'i.S2°'
I
POUnlOOpAKTÎE~DHCENDRES POïn~fnr'ARTJEsnECHXDHES
Si)ice.
12,1
Sulfate de 7 Phosphatedc potasse. <<
Ch)oruredesodium. SX,!'i Carbonate de magnésie.i,S
0,u
Carbonatedechaux. traces
Chtoruredesodium. 2,)
MO..
PORC TtGREctLroNf?)
ItEtDEK iJH!nO~YUI
Régime:?°
Sets~ninuraux?
° Sels minéraux. t~)<
POURiMpAHTtESDECE~'DnES PO['r!tmpAHTn!snt:r.EXf)nj;
Potasse.
phosphorique,
S8,7 Phosphates alcalins..
Phosphates terreux.
01,22
Silice.
Acide
Magnésie.
H.84
Phosphate d'ammonium. 7.7
)3.4!k
CMore.
t,64 Suifatedf! potassium !)J
Soude.
Oxydedefer.
8
0,76
0,20
0.50
Sel ammoniac et ch)orure()e
sodium 8,8
92.49
HOMME BOA
AHM.GAUHHR ['ttO[T
Rf~iHH'~movpn.
Se)sminpraux,16,t9°~ "? °
ro~[t~Xtp.\['.T!EsnEf~ttnns t'OL'it~(H)p.\n't);snt;<:t~t')u:
sodium. Potasse.
reux.
Chlorure de <i5,<i )Mi.
Sulfates a)caUns. )8, Su)fatectch)oruredepotassiunt )S,'2
Phosphates atcatins. t!,0 Phosphates et carbonates tcr-
Phosphatede magnésie. 2.?î
Phosphate de chaux. ~,8
):),;
Sels ammoniacaux. 4,5
Acide sUicique et azote. traces
!J 7
t'ORTEK.FLEITMANN. RoGERS.
SEf.s
Homme. Homme. Porc. Vache. Mouton. Cheval.
Si)ice »
1,44 M,87 02,M S0,)t M.M
Acide phoaphoriquG. 58,03 30,98 t4,M 8,47 9,40 )t),'J'2
Potassium.
Chaux. 6,-)9
26,46
d8,52
M.Sfi
9,St
5,56
2,911
9,7)
8,M
)8,t.')
)~o
4,fi.
Magnésie.
Oxyde de fer.
10,54
2,50
10,67
2,09
5,91
)4,74ik
4-),47
5,22
5,~
2,t00
~,Stik
),t{
Oxydedemanganèse.
Acide sulfurique. 3,13 i,t5 2,57 i,77 2,6!) L~
Acide carbonique 5,07
Sodium. 5,07
1,03
0,75
1,58
9,08 0,98
traces.
5,28
··
),S
r
SaMe.
Chlorure de sodium 4~5 0,5S
7,59
2,40 0~
,·
0,14 U,
.J
Excréments du Ctjevai. VA).)~ ))\ et HncNXEH (o; Bar-
rai, 1850, p. 160~. Matio-es minérales i(!,<) pour 1000'.
Proportions pour00 parties de cendres
Ci);)ux.
Siticc
Aci~e carbonique et car'honatns ;tIcaHns..
Magnésie
Acide p~osphot'iquc.
Acide su)furif{ue
4.
S.'i.
)),2
4,1
),2
0,0
CMore 1,7
!);),t<
Excréments du Chien.
5. AnaJysc Biscno ) et on' (t)t
Arm. Gautier, 1897, p. 582). Matière minéraie 70.~ pour
JOOO. Proportions pour )<)0 parties de cendres
Fer.
Chaux.
phosphoriquc.it~
Acide
Potasse.
Soude.
Si)ice.
carbonique.
Acide
Acide sulfurique
18 ~·
»
2<i.~·
)((,<)
),44
),().')
t
à
t
(
Ù
.*)<)'
2)"
~i'
)(t.
7
5.)
·,
)
Chlorure de
Chlorure de
sodium.
potassium.
),~
(),;) Ù
faibles proportions.
),
~,t
Sn)))e,impu)'et6- ri,~ il 7,
C. SuEUH.
). Sueur du Cheva!. Analyse VALE\TJ\ (in Barra!, 1850,
p. i24). Matières minérales, 0,125 pour 1000. Proportions
pour 100 parties de cendres
Chaux.
Sijice.
phosphoriquc.27,2
soude
Acide
Potasse et
Chiore.
Magnésie
carbonique.
Acide suif'urique
Acide
12
)),22
( ,M
').(!
j,))
t).8
'1
)<)0.0
Pertes.
Carbonate de
Phosphates a)cct)insett.prrf))\ traces
0,5
99,3
H~(i
j,8g
100.
Chtorure de
Carbonate de chaux.
pot.assium.
CMorure de sodium
Sutfate de chaux
4,42
1,20
88,58
5,M
!(?
8
D. LIQUIDE SÉMINAL.
1. Analyses VAUQUEUN et KôLUKER(m Arm. Gautier. )S!)7.
p. 690). Matières minérales du liquide séminal total de
2. Analyse de
sels.
l'Homme 40 pour 1000; du Cheval, 16,1; du Taureau, 26.
Proportions pour 100 parties de cendres
Phosphate de calcium
Autres
tOO
?'H Arm.
.u)fatcs.i)<))ins.
P)]osp)i:)tesd<'('n!cu]n)ctd('mns;n<s!nm
nlcalins. ,13,
~u)rales
.)" t3,i
i.
!I!i~
3.
A.
Matière
L.uT.
sëcrétée. formntivc.
Ch!ore.
2,09
0,2i
0,27
t!,75
20,)
2.~7
0,28
C,28
f0,~
)9,73
('7
0,7
n.8
7,0
0,04
O,Oî
ÏS.fH
2),27
0,t{
0,14
(!,t3
)2.
0,~)
n,1O
;.37
!)t
2. -Analyses PAGES (J894). Matières minéraies pour )000.
moyennes Femme, 2; Anesse, 4,5; Chamelle, '); Jument, 6,5:
Vache, Chèvre, 8; Brebis, iO; Chienne, )2. Proportions pour
100 parties de cendres
h
FMMHE AXHSSE
S.g~ ~i~ ~J
g,~
S~s,
m;sh:Mmish.~m,s)Ms
S-ë~ ~)joiu'tJ!U)is. )~n. ~'t' ê
=
S'N~t)'f'3%f)')~)3")n6,j(,-t,) (Il
Acide phos-
phoriqup. )5,4Ik M,7 39,2'1 28, 2(i.4î !4.2 )t,<t 27,2'1
Potasse.. 5~7
9,9 29,4 )t.99 7.)1 H,77 2S, {.t ).'J,9
Chaux. ii.7 5j,3 M.7
Magnésie t,t
M,S ifi.212 X.!) 27,2
i.t ? 0,tik n.X8
Soude. 25,S
CMore.
25,4 9,8
5,9
2! 29..{
4 9,4
4
30., 9.
d9,8 25,4 7,) 5,8 28,4 i5,G
SEts
-(Ca.,s..es
CntcnUttC!. Normande. Normunffe.
t'ourra~c
sec. Son,
hon~
j~zernc,
BttEBjS
B)anc. Jaune.
SEf.S
WEHEK Pnt.ECK BUNGEWEBEH PoniCK Bt'~CE
dium.
Chlorure de so-
C)!)ore.
38,3 '),<6 M,07 !),~
Soude.
Chlorure de po-
13,09 23,04 16,09
28
30,88
Il
1,08 5,12 6,<7
tassium. ')
~2') 42,n ,·
Potasse.. 27.66 3,36 1,15 30,(i6 10.0 8,'G 8,05
)3,28
S~
H.
Chaux 2,SC 1,7'i 2,79 2,7 15,62 12.21
Magnésie 2,70 l,<i0 5,!77 2,77 2,20 2,07 2,U 1,
SUice 0,28 0,4'~ 2,04 0,<i29~ 0.55 !,M
Oxydedefot- 0,M 0,44 0,58 0,9 2,30 1,45 1,19 ),22
Acidecarhonique. 9.67 M,80 11.M ·~ ·· w
Acide sulfurique. 1,7 2,65 1,32 u ° °
Acide ]i))ospho)'i-
quetibre
Acide phosphori-
'2
quecombine.. 3.10 4.83 5,79 4,2 Il 60,16 65,81 66,76 M).
li
De toutes
vssuwo ces
analyses de ma<Mh'e sécrétée, plusieurs points
e
ressortent. Quant a sa composition minérale, la matière ,s't'f)'<'h''c
est mênie anima), sc)on ia fonction; ~"diverse,
)" diverse, c)iex )e
d'un animal à l'autre, pour la même fonction; ~° diverse même
fj)pz le même animal, pour la même fonction. La ~t~r<s~c7rc
n'a donc pas de caractéristique minérate. Aucun de ses échan-
(i))ons neparaît présenter une constitution-typestable.
Cette instabilité est intéressante à opposer à la remarquable
constance saline du Mi!7:M vilal et de la !K<[h'ê)'<' t't:'«t]~' a tous les
degrés de la scrie at.imale, ainsi que des divers groupes de
)M<M'Te H«M~ Enfin, et point seul qui importe ici, la compo-
sition minérale de la H;a<!C)'<? .sA'nWc est diu'érente. dans tous ses
ëchanti!!ons, de celle du Mt~M ?'~<
MHUX~tîK~m'UTnfON
"J"apf~v
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~ë~.S~SSs~~
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..u~pap~O ~S'S3' ë~2S'2'55ë'i2 o '~5 ci -JS 00 S
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'M'
o
~&i~~§~5~=~s~3~?~j~~
CfS&. eL.E-aa&c<
&< "~i
Mais au point de vue des besoins minéraux de l'organisme,
une comparaison immédiate de ces deux tableaux ne saurait être
instructive. En efïet: )" La composition minérale du squelette
constitue à elle seule les
des cendres totales (te l'économie',
et cette matière minëcaie du squelette, s'usant avec une extrême
lenteur peut être considérée schématiquementcomme ne par-
ticipant pas à la nutrition. En tout cas, le squelette une fois
formé trouve amplement dans l'alimentation végétale J'acide
phosphorique et la chaux nécessaires à son entretien. '2" L'ali-
mentationvégétale contient en proportions toujours nensiJdes, et
parfois considérables, un corps, la silice, dont i'org'anisnte
animal n'a pour ainsi dire pas l'emploi. Remanions donc les
deux tableaux précédents J" en supprimant du premier toute sa
matière minérate squelettique~, ainsi que sa silice, que nous
allons supprimer du second, 2" en supprimant du second toute
sa silice et toute sa chaux (la chaux supprimée ici du fait qu'elle
se trouve supprimée du premier tableau, après soustraction des
cendres squelettiques). Ramenons le total des cendres restantes
à 100. Nous obtenons ainsi les deux tabieaux suivants
,y
O
VI
~f p· U
OnCAKfSME ANIMAL, ~'â s ° p° =
s'
'5.
jiaftienoB (eau
iette, indiquée par ces chinres. porte évidemment
pour
squc-
la majeure part sur );<
de constitution, milieu ));'<<:<<, nts/t'ey'e !M<x<e)de)'os. La
perte en pure matière minérale est plus réduite encore.
Le squetette formant les 4/5 des cendres doit compter, dans 100 parties
,()ecendrea,de l'organisme total, d'après les analyses de CATiKO-r (p. 530),
pour
Mi'te phosphorique 32, chaux 42, magnésie t),5(i, acide carbonique 3.0fi. LF-.
Il. CoMPOStTtOK MINÉRALE, POUR t0t), nES AUME~'TS V!iC~TAL\.
ABSTRACTION FAITE DE LA SILICE ET DE LA CIIAUX.
p
AtJ.M~~TSVL'GÉTACX.
5.l,
m
S :S
L:
m
¿
'=
"g =
-=
0
Grains,semences,fruits.. ~(),5 H"
I-
39,3 1,5 3,!)n ~t 1
Mucines ou tubercules. 14,4 S0,6 5,8 i,6 7.C )t~ H*
Fcuii)es<)ep)antes;')racines
a)imentai)'es.
Paittes et tiges.
)0,~ M,8 )t,(i ~3 )),t ~(;
~J
Foins.
Tref)es et
siliques.
fourrages.
BaUesetsitiques.
Balles et
diverses.
tt,3
ta,7
15..
H,2
12,~
50,~
48,9
50,5
M),a '9.
5fi,5
M~
\)"
i3,3
7,!)
2,7 S,8
5..
[~
a,t,.
7,'2
8,3
R~ (i\
4.
),~i
n,o
~8
ti~
)iJ
i).j
'2
Plantes
Légumes divers. )7,5
20,4
M,4
S.
M,7
9..1> 3~0
~,5
(i,6
U,j j2,~ t,.<)
",me' gcac.
Produits industriels d'ori-
gine végctate. 24,8
33,80 44,6 n.(i
3t,77 10,3 2,5 63,7
~9 6;8 4.8
m,!) 3.3
d'arbres.
Uo)S,6coi'ceset,i'euiUes
2t,<) M~ )9,t 4,1 0,S <,7 M.'2
La MOYENNE GÉNÉRALE,
ycomprisces2jE;t'ou-
pes,set'ait. 23,8 44,8~11,6 2,7 S,8 6,7 4,3
)!(~nf.Mou)n)),Pot'c.fo\<')~
[jAWE'~ct.G~t.itE~i. O.i
)[oinm<t~yt'~nc.
!fn.ouNE~().
Homme.)~\c~)tc.
SoLn~E)! Lapin, ~w
i,7<i
jJL'NtiE. S"t)!'is, Cha~One~
MOYcn~c. t,~'l
A(OYF.E<.t~t.I!AL! 1,37
t),it<
(~)'.
o.~t1
(),<t)'!i
E.WoLFF(t887).. Avoinc=~grnin°. '.),)'? U~ O.tt
LECHAti'riEn(t89X).
E.WoL).')-'(lS~)..
LEC[tAHTtE)i(t88<).
Foin de prairie"
Topinajubout'=f('ui))es~
Sarrasin=ja:ra!n"
O.i.~
t).)~
(),!()
(),<
~4
t),(f!
)),W)4
)).(M
E.WoLFt-(i887)..
LEf;HAHHHR()i<<)S).
Foin de trône rou~e"
Topinambour =tubercu)c'
0,))'~
)<,()'
t),j3
(),t).St
O.tMi
)),('(?
LEcnART)ER()SSt). San':)sin=:pai)ie' (',07 (),t{
ScnMtDï(m74)* Scig[c=;grain'
Fi'on)cnt==grai<r'
<<)()'; t),))
)).<M
)).<tj7
(t,ut
Oi's;e=:grain~
Avoiner=grain~
O.Oti
<(;
O.tMi
<),<?
)),()7
(t,t)7
t),<);,
0,t).'<
Souris.
CL.\ifm:S)'~).'f))tGAKtSML: <J.\COM)'J):E.\H'Jt~ALL.\T
(embryon).
Lapin
jours)
K'TA!j~: nH\0:
if72
Chat(tjour).
Chien.
Lapin (t{ OttSK
0787
C)tat()!'jours).
Chat,('29')0t.u's).
)5M(i
)t;i.
t'2')7
MoYt.N~ij. )H.X
i,2.
t'OUKlEOUtVALI;TMW,
o~'co.\n't);
~\i~'L'!VAt.E~tUt:f)!
¡JI
il
OJ!VC'
nu
JI Il ;~n
Il
Attf:L)t Vj'.e.t'.T-L'x. ")uy<t)c.tn;)\h)mm.)n)!)jn,u;~
)'APAIU:LL! (tX~).
H. W«L)'')'(~H7). ëci~)e~paiiic' <),:MU
(),().')4 (),()tii (~.(~j
t'KTE[)MA?;~(t8Mi).
comptf'te'
Cout'ge fout't'agcre~piante
Br~(.E(hS74).
E. Wo).rF([iiS7).
E.WoL.H.'ff~.
LEcnA)iT[En(1898).
SoiMH)T(i874)'
Mve'
Rix~g)'a!n'
Maïs;=~gt'aiti'
Pois°.
Topi[iambour=t.igc~
Pom)nedc).crrcr=h)bercute".
(),Ut~
(),(M!
<),C57
U,05H
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U,(~H
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t~()7
)),))'~
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Mu'<GE([874). Fraise===it-uit,
TrMe=fbin'
FÈve'
<UH
HuNGE(t874). 0,01
BcNGE(t874).
BuKGE'(t874).
Pomme~ft-uit. 0,0[
0,009
MOYHN!\H. 0,096
maH('r<'s~chcco))))'~n!pnf'ft:
n~(,H.j.L'MAnHHr-.Lr!]!:
1 i1\'l'IiW \I:l' 1:
A.–P~r~m~<n~ SutfH; Pf'r~s~f:
naHo~'s'
r!et!t'(Man)mif<'r("fovpnn<'dc7drf('rnu
)!Pour )csa)iinent-g6tau\suivants, ordoti-
7,3 9.4
Moyenne
Af;Tf;tf:s
genor:de.
n6sse)onteurtencnr défroissante en soude.
\'f';t,)\)-
2
0.7 13,04
DuGASTf)~~).
ptantp.
E.WoLFF(i887).. )''oin de
LEC))Ai!ri)!n(t8Hi<)..
C~ou fourragera tonte fa
prairie. ~,t
~t ~<),) 'd.<iat.
')'o))inamhoNr~=fouit!f's.s')~o.t<t .'ii.'Mia.').)S
t.7
LECuADTti;n~S8!). Sarrasin=paii)< i.
()!<!?). 'ropinaiuhour~h)i~fr('u)r..
LMHAttTtEH
j'Worj'i'(t8X7).. Avoinc-=graij!
t,~
~t ~~a t,
cu)c.
PETKtufANN(t89fi).. (.:()ur~cfourram'rc=:fr!)it..
E.\VonF(18S7)..
E. ~VoLrr (lBRï) Seistf-~paitie" "S "t
Seit;le-paille
~.7
II.JR ;I 11,H t,l aiU
'i,' ;I I1,4
SnnM)m'(t!<74). Pommes de terres tttbf!
a~
S<!igte=sTain.
LEcnAnT)EH()X9!<). 'J'opinandjour=t.i~f-s. <'K'
<)!<
"7 XS
<)
H.Mitt'.SS
;):7
E.Won'F()887).. F<e==grainc "7 tt,
LECfr.4HTtEn()S8)j.
8cHM)!)T()S74). 0)'go=:grain. 0.
Sar<'asin=:g'rai)).
<7a~i
Avoine.
Frompm=:grain. 0. ~H \~at.7
1;
t,7
Bri\'HE(i874). Fraisc=ft'(tit.
\ja <t,H
BuKCE(t874). Trëne'~tbin. i
BnN<E(t874). Feve~-graift. ~n
f),)7 2~
];.Woi.FF(t887).. Ma'fs=grain.
'2i
O.H 4.5
t:!L"<GR(~74). ]"ommcr=n-uit.
BL'NGEJt874). Hix==grain. ",U~
t~.ti 0.07
1,<M
). Ca)cu)6 d'après les poids absolus ci) soude et en potasse de )000 sr.
d'organisme animal ft'ais(BuNG):,t8'!<,Zef<7~'o/0,M4;L.')pin,Souris.
Chat et Chien) et. en prenant pour valeur de iainaUercscche de i'ornani~tnc
tota) te chiffre ctassiquc de 500 pour 1000. –Donnons M part, la teneur nbsotuc en
soude et en potasse de matières organiques particXes. iOOO gr. de matière sf~'hc
des tnatiërcs suivantes renferment (BL'NGH, )8!)f, p. )t7)
i~'SOLf't;. ï-~ POTASSE.
Lait de
Lait de
Lait
Femme.
Chienne.
d'Herbivores.
~rumm~s.
ta
Zà
1A)()
2̀~.
3
~j'anuncs.
.'ja
!)à)7i
n
M
(i
H
2.
Sang'deBœuf.
Bœuf(Uœn)'saigne).
Viande de
)9
3
'). Se reporter aux analyses de la matière t't))eHt<e. D'après ces analyses (et en
nÉg)igeant même celles de CHAMMON et, PELLE')' pour le muscie, d'0)DT.~nx~
pour la rate, où le sodium prime ic potassium), la mNi<e)'e ftt'aMte comprendrait
0,55 (''quivaient de sodium pour 1 équivalent, de potassium. H est probable d'aii-
leurs que cette teneur sodique est encore exagérée et provient des sels du
miVteM t)t'<a< (p)asma lymphatique interstii.ioi, pjasmas d''imbibii.ion) qu'on n'a pu
éliminer pour l'analyse. L'analyse des levures, où cette cause d'erreur n'agisse)
pas, ne donne que 0,065 equivatent de sodium pour equh'aten). de potassiunL
j'anima)carni\ore, qui se uourritdun atiment animât a compo-
sition minéraic sembtabte dans sa tota)i)é :') ta sienne, n'éprouve
aucun i)esoin salin en detiors ()e son aiinientation ordinaire.
l'animal tierbivorc ou végétarien, an contraire, ne j)eut se con-
tenter, dans la plupart dos cas, ()e sa n(;urritu)e nattu'eiïc il es)
tenu d'y ajouter un aliment tout a fait artificiel, inorganique,
sel mar/M, ~Mf, s /'f'7n/ i'autc de quoi etinai~re toutes tes
économies de ch!oiure de sodium <pj'it arrive a realise)' sur ses
évacuations, sa vie s'etiote, preuve que l'aliment végéta), e'est-
a-dire raiiment fondamental du Vertèbre supérieur, loin d être
la cause naturette de la composition marine de son ~f/w
n'a pas !c pouvoir de la lui assurer, du moins au titre quicorres-
<
pond à sa prospérité. Nous allons etahiir. en cfte), à Fajtjtui
de cette conclusion, tes quatre points suivants t" Avidité pour
teset des animaux végétariens, et de ceux-ci seu!s; aversion
pour le sel des animaux carnivores; ~"Avidité pour te sel des
Hommes qui se nourrissent principalement de végétaux; aver-
sion pour le sel des Hommes qui se nourrissent exclusivement
d'animaux; 3" Economie physiologique du chlorure de sodium
chez les animaux végétariens; faihjc teneur en etdorure de
sodium de leurs évacuations; 4" Etat morbide latent et dépéris-
sement: des animaux végétariens qui ne peuvent ajouter a )eur
alimentation naku'etteunc ration artificieUe de cidorure de
sodium.
't" AviUtTH POUR LE SEL DES A~m\UX VKGHTARU~S ET t)ËS A\i)).\t'X
VEGETARIENS SEULS ;AV)':)!S[0~' )'OUR L)i SHL ))HS .).\f'X<YH\!VOm':s.
–L'avidité pour le sel des animaux végétariens est bien connue.
Tous !es éleveurs la constatent quotidiennement. On sait t'em-
prcssemcnt du bétail et des chevaux de ferme pour techcr les
matières salées qui peuvent se présenter à leur appétit (Jonxsox.
otDemesmay, )8~0, p. 252) et « la reconnaissance avec iaqueHc
ils accuciHent, ceux qui leur présentent du sel Les indi-
t. ÂLn. DuLAC (1900, ytn)!. a~t'oM., 26, p. 450) donne pour la consommation
en viande de boucherie par t.ete e~ par an, en France
Années. !)ans!e~vii!es. Dans!e-ifi)mpa~n<'s.
~M S5'6 18~7
-t882 64~,(i M~~
t8U2 58'e,)'2 26~K)
ptus d'une once (51 gr. ) de sel (8\nnu-:n, 18'hS! w. Le régime est
Jégumes cuits à Fean, ])ommes <)n terre. satad< fromage de ]to)-
lande, bière de médiocre quatité. B\)'.)',u:i'. cite encore le ré'gime
d une communauk'' (rAnucns pain, icgumes. pommes de Lerre.
pois sccs,stdadesverLes, t'arernent poisson; can ou hierc très
faible; pas d'épices. Le se! marin a du ctr<' maintenu !p!us de
{t g'r. par tet,e et par jour)
En résume, chez le Vertébré superleur comme <-hcx!'Hoin)nc,
sous tous les cHmnts, dans tous les pays'' a régime anima!.
besoin nul de se!; a régime végéta), besoin ardent de sel. Psons
verrons tout l'heure les conclusions a en Urer.
5° ECONOMIE PHYS)OLOGiQt-'r: ))L' CnLORL'J'.H Ui': SUDt) M (:n!;X ),i';S
:\X)M,\Lx j;(;HT.\f<n-s t .\i)im T);)':m );\ cm.omjn); i)H so!)u
DE LEURS h:cuATio~s. Les évacuations mineraies s'eHectuent
par trois grandes voies renate, dermique, rectate (uritte, sueur,
excréments). Dans le tableau suivant nous donnons la teneur
en ctdorurc de sodium, pour t(Xt parties de cendres, de t urine.
de Ja sueur et des excréments de diiTérents Mammifères végéta-
riens, les uns additionnant leur nourriture de chlorure de
sodium, les autres ne l'additionnant pas. Tous les chiures des
expériences de BAXR.u. (i8~u, p. 24(i, 508) sont ca!cu)cs d'après
le chlore de cet auteur, le chlore étant supposé combiné exclusi-
Ic~
Qnauti~ë
.!<'Ka<:h~n~ëe CHt.or.K)u;t)Kso~i~)
o
!))ano)u'ritm'c
iU.C.tMH. ANIMAUX. co.\Tn-<u
pnrjou!'
Matureth'
el p;w '100
~t.s)()t)r.tnTn:sM;a;'«)!s.
_J_
naturets H),U 44,9 t~
Hommc(BA[!RAL; 9~ j9,8 ),?
Porc(BtDUA). ? 53,1 ?
~Mouton(BAtinAL). 0 (5 0,H!<
Mouton(DAUfitEn). 0 0,0 ?
Mouton(RoGi:R!-). 0 0,~3
individus Chevat(Bouss[N(;ALLT).. 0 l,t)
n'ajoutant
pa?.'deNaCi
ateurs
MEH).
Cheval (VALEK'rtN et BtiU-
Cheval (Rot.ERSi.
0
0
2.8 ),5 2.S
?
0,<J3
aliments Bœuf(Boussir<GAULT). 0 3,9 ? ?
naturets. Vache(BoussfXGAD.T). 0 5
Vache (RoHEMS). 0
·,
0,23
Porc(BouMt'<c.AULT). faible. 2.5
Porc(HoGERs). 0 0,!<!)
1. Dans )e calcul du NaCI ajouté aux aliments, on a fait figurer celui du pain.
2. On admet, que les animaux dont le régime n'a pas été spécifie n'ajoutent
pas de chlorure de sodium à leur alimentation naturelle. Exception est fnitc
pour le Porc de B[BR. dont la teneur de t'urine en chlorure de sodium indi<j[~'
sans conteste un régime sate, régime qui est d'ailleurs le régime ordinaire dess
Porcs, nourris de déchets de cuisine et d'eau de vaissetie fortement salée.
chiffres proportionue)s qui ne nous renseignent pus suries
quant.ités de sodium absolues, évacuées par t'anima!. Kta))iis-
sons approximativement ces quantités pour Furine, qui est la
grande voie d'élimination du chtorurc de sodium organique.
9;
t<)Ok~.d'Hon)me<')h))int'nLj).u'jt~n'envirun. ~<)))()dur!H<
)0()hg.f)eCheva]
'Il tUUttd'nriut'
)()<))\g. de Mouron UiS.'td'urit~o~.
Supposons que 100 kiiogr. de Bœuf ou de \ache. sur ics-
quels, à notre connaissance, il n'existe aucun iravai) suffisam-
ment précis, éliminent )500gr. d'urine par jour.–chiffre
fort, comparé à celui du Cheval dont les Buminants ne peu-
vent que se rapprocher beaucoup. Relevons, d'autre par),
les teneurs en chlorure de sodium pour 1000 de turine du
Mouton à régime saté (D.ujjin;)!, Barra!. t8M. p. ii8!, <;t
de celle du CIievat, de la Vache, du Bœuf, a régime non
~'OM., ~«)n. ~«'. < P/<)/ 5,
sak'
salé (BoUSStNGAL'LT, 'J874,
p. 286, '2~i, et in Barra), 1850, p. Mt). Ces teneurs sont, pour
gr. d'urine
JOOO
Mouton ~('6gimesa!('
Cheval'régime non
Vache
)),7.t4
!t)
~,f(i
Bœuf !)
En utilisant pour le Mouton et pour l'Homme de B.\)in\t.!es
chiffres absolus de chlore de cet auteur (ca)cu!és en c!dorure de
sodium et ramenés à un poids d'anima! de JOO kiiogr.) et en cal-
culant pour le Mouton de D.\untEt!, le Cheval, la Vache et le
Bœuf, les quantitr de chlorure de sodium qu'ils peuvent éli-
miner, également par jour et par 100 kitogr. d'animal, nous
obtenons le tableau suivant''
l'v
n<mt't-ihu't'tmtut'ct~
uaturolfe.,
1 .n,
Cil,1 I)!'II~'{: de
olimim~
,piU' k l't'ili
,,a..j.u.ks.
J'auirnal, il illlu¡¡;d.
'Mout.f))t(B.\H!)At.4i° .{~~
MouLor)(HAnt!L). ~) 4~
tndiv'idu'ajou~a.nt Mouton (!.)AL'n:K)! SC(?) .T)
du Homme moyen.. 24 m..
chtoruredcsodium'Hon)me(BA)!HAi.).
ateurs
aLtimentsnaLm'cts.
Homme(BAm!AL).
Homme (BAiu<AL).
)88H SS4/4 ~t
2~'j
t
1290 S~
I!omme(BARf<AL).'1 ~)H ')~
Homme (BAïUtAL). 7
[r,'(t
sodIUmnaturel
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a lel,l1's n
desoufumaieurs
de B, t,
Oiseauxgramvore~
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0
U
)2<
<)"('')
"l'
I:~)
BAMHAL) n'est pas en ct'iet tégitime. H ressort des analyses de B~NGE ()!<t! qn~'
pour i équivatcnt de soude les aliments végétaux suivants Fraise, Hiz, Foin !ie
])t'au'ie, Trèfle, présentent respectivement 6, 8, 'i2, )5 équi\'a!ents de chton'. Le
chlore alimentaire et par suite celui des évacuations sont donc loin d'être com-
binés exclusivement au sodium. Chez l'animal végétarien qui n'ajoute pas de
sel à sa nourriture naturette, il est possible que la majeure partie des chtorur<
urinaires soient autres que sodiques. C'est ce qui résulterait de t'anah'se 'te
DAUMER sur le Mouton soumis au régime non salé (voir plus hnut, p. '<4) ch)))-
rures uniquement potassiques).
donc bien due à cette pauvreté cjdorureesodique de fabm.tit
végéta), et non pas une depcrditiou excessive en c))!ore fi eu
so(tium causée, pour une raison quelconque. put' )'atimentation
végétale.
4" E'J'AT .~om!'))f': LA!f'T ).:T i)f:~t;!USSMMi~) HKS A~M~X
Vt;<<f:T-\mH\SOL'l~'A.)Or'r)~)'AsA).).;L;f').)~t'\)JO\r\)rii);LH:
r\EH.r)o\ UKcm.or.H(i;jj);suiuuM.–Cctctatdedépérisse-
nieutestftagrant. Tout le démontre:
A.–On sait. que chez presque tous les anituaux, l'état de
santé et de prospérité generate s'accojnpag'ne d'un aspect parti-
cu)ier de la peau et de ses dépendances poit, pimne, corne, etc.
Ci)ex!eCIievat, ieBœut'parexcu~'tc, la peau esL (ine,Miu))iie,
iepoi) uni, égat, ))riHant; la corne tisse; tous ces caracLercs
sont trop connus pour <pi'i! soit utile d'y insister. Or, scuts fcs
possèdent les animaux qui paissent tes prés naturencnieut saJcs
ou qui trouvent du sel, d'une i'a<jon ou d'une autre, à ajouter a
leur nourriture naturelle. Ptjxn, cite par Barrât (J85(', p. 5i.7j,
j,
préconisait déjà )emp)oi du Sf! pour ''endre ]a peau des ani-
maux de ferme « plus fine et plus lisse Ou connaît la ijeautc
des races qui paissent non loin des côtes soit t'herbe eiie-mente
saturée des eaux de la mer (races dites de prés-sates), soit les
près qu'arrosent les p)uies venant du !ar~'e, encore chargées de
tous les sels marins'. Jo!)\S!<:).u!(/«Deincsn);)y, ~p.)
cite les troupeaux des fies Setli)and, « où tes pâturages sont for-
tement imprégnés de se[ marin x, comme fournissant une iaine
particulièrement beitc. J'ai pu observer jK'rsonneitement, en
t898, au Laboratoire marithuc du Musemn a Saint-aast-]a-
Hougue, dans la petite îtc de Tatibou, quetqucs Vaches et Che-
vaux qui vivaient toujours a l'air libre, ne recevaient jamais de
pansage et dont l'aspect était toujours pour moi une cause
d'etonnement. Les Chevaux en particulier, quoique de race vut-
gaire, montraierit la robe des animaux de sang', ce poil lisse,
court et briHant qu'on n'obtient sur les bêtes de race qu avec
des soins particuliers (nourriture de choix, pansage, camai),
boxes, etc.); leur musculature, bien qu'ils ne fussent soumis a
aucun entraînement, était a la fois puissante, mobile et fine.
sanguin ~u
-t. N, ou taux en chlorures pour 1000 (exprimes en NaO) du sérum
C.hevat normal; moyenne da5 d~tennina'.ionspct'sonncUps (Laon, Aisne; <i.i :;r.
;f/. p.))<'dont t'autorite comme e)e\'cur de bcstiauxestineon-
testabtc' donne la )ainc du Mouton comme acquérant une qua-
tité supérieure sous )e régime sat< )''A~iN':j!.é!évc<)e!H;))o~)-
)!\sm(/)emesmay. /p. ~7) témoigne du poit uniet]))us
hriitani. obtenu ehc/. les Chevaux et les bêtes à cornes qui
reçoivent fréquemment du se). « En Espagne et dans la (!rande-
Bretagnc. on attribue la plus heureuse inf)ucnce a cette sui~-
stance sur la qualité et t'abondance de la laine, ;') taqueUe cite
donne plus de nerf et d'élasticité.))D'après.h f.r))'(/)tl!arra).
)85<).p.4<)8). !achaincdu.)ura située entre la France et h)
Snissc est recouverte de part et d'autre par des pâturages de
premier choix et identiques. Des rniHiers ()c \aches y paissent.
Leur régime ne diffère qu'en un point le kilogramme de sel ne
coûtant que de t!) a 22 centimes en Suisse, au Heu de ~« cen-
times en t'~rance, la Vache suisse rec-oit 150 grammes de set par
jour, pendant que la Vache française n'en reçoit qu une quantité
très intérieure. «Surle versant helvétique, )a~aehe.a ia
corne tisse, au pciago brinant, indices d'une saute vigoureuse,
depioie cette, anurc dégagée, ces formes sveites, cet air de san~e
qui en fait la meilleure et la plus bet)c Vache du monde. Sur ]e
versant français au contraire, le potage d'un fauve sa)c et tou-
jours couvert de fiente, la corne terne, FœH vitreux, les formes
disgracieuses, ëtiotëes, tout rëvèle chez la Vache indigène )e
rachitisme et l'abandon de la misère. Les mêmes causes pro-
duisent sur les deux versants des Pyrénées des effets parfaite-
ment identiques. ') Dans la Franche-Comte
~r/< ~s, Demesmay,
(/<
h's
f7c /« Soc.
in<)i~'idus tes
r/M p. 2'J), <'
plus dans les
pauvres campagnes s'imposent des privations per
sonneites, retranchent même une partie de leur propre alimen-
tation pour en consacrer le prix a l'acquisition du set qu ils
donnent à leurs bestiaux par poignée d'environ 50 grammes par
anima! et par jour. En les interrogeant sur leur expérience
personnelle, il n'en est pas un qui ne vous fasse cette réponse
Au milieu d un troupeau, un simple coup d'œit suffit, pour dis-
tinguer à leur embonpoint et au Arj'~ajnt de ~eur poil tous les
.inhuaux auxquels on donne du sel, de ceux qui n'en reçoivent
pas Enfin, Bo['ss)\(;AL'T ()874), dans une expérience de treize
fnois, oiTrant toutes [es garanties scientitiqm's, observe cette
remarquable différence extérieure, signe de différences plus pro-
fondes. Il prem) deux lots de jeunes Taureaux, choisis aussi
comparables que possible avant la mise en expérience. Il !(s
nourrit identiquement (ration égale par 100 kilogrammes d'ani-
mât), le lot n" 1 recevant simplement en plus 54 grammes de se)
marin par jour et par tête. « Jusqu'à la fin de mars, les lots ne
présentaient pas encore de différence bien marquée dans leur
aspect; ce fut dans le courant d'avril que cette différence com-
mença à devenir manifeste, même pour un œil peu exercé, Il y
avait alors six mois que le tôt n° 2 ne recevait pas de sel. Chez
les animaux des deux lots, le maniementindiquait bien une pc~u
fine, moelleuse, s'étirant en se détachant de~ côtes; mais le
poil, terne et rebroussé sur les Taureaux du lot n" 2, était lui-
sant et lisse sur les Taureaux du lot n" 1. A mesure que l'expé-
rience se prolongeait, les caractères devenaient plus tranchés:
ainsi au commencement d'octobre, le lot n" 2, après avoir éLc
privé de sel pendant une année, présentait un poil ébouriffe,
laissant apercevoir ça et là des places où la peau se trouvait
entièrement mise à nu. Les Taureaux du lot n" ') conservaient au
contraire l'aspect des animaux de l'etable (lesquels recevaient
tous du sel) »
B. Chez tous les animaux, l'éta!: de santé et de prospérité
générale s'accompagne encore d'une vigueur physique et g'éné-
sique, qu en est pour ainsi dire l'expression. Or, comparé a
l'animal qui peut ajouter & son alimentation végétale une ration
de chlorure de sodium, l'animal végétarien qui ne peut effectuer
cette addition témoigne d'une débilité, a). Physique, !)). Géné-
sique.
a). Df~c~/M/st~Mc. PuM; (!'« Demesmay, <W., p. lu) indi-
quait déjà le sel comme « le stimulant le plus puissant pour
« les Moutons,
le gros bétail et les bêtes de somme B<jF)'o\
(;'fL, p. 16) enregistre également « la vigueur » due à l'additio"
de sel au régime végétal. JuLLiEN, précédemment cité, reMc
« les formes
étiolées. le rachitisme » de la Vachs française du
Jura, auprès de la Vache suisse paissant la même herbe, mais
recevant 150 grammes de sel par jour. BELLA, directeur de
l'Institut agricole de Grignon, dans un rapport au Conseil g'éné-
i. Ces résultats sont d'autant plus significatifs que le régime végétal aufjue)
étaient soumis les deux lots, était un régime particutierement sa)c (foin, regain.
betteraves). BousstNGAULT calcule que chaque animai pesant de iSO a 200
trouvait par jour, dans ses aUmcnts nuturels, '16 ~r. de chlorure de sodium
(calcul établi sur le chlore).
rai de ragr'culture Demesmay, /< p. 2i). note «ta vigueurl'
(«<
c). ]:i beauté » des animaux appartenant aux iocaiités où )c bas
prix du sel a permis d'en faire usage x et ou chaque tête de gros
bétail en reçoit par jour de 40 & 70 grammes. « tt est impossible
d'oublier que la France, favorisée par son sol et son c)imat
(mais où le prix étevé du sel ne permet pas d'en distribuer ]ara;e-
ment aux bestiaux), n'a en moyenne et relativement a d'antres
pays qu'un bétail assez imparfait, que, nos Bœnfs ne pèsent
en moyenne que 250 à 500 kilogrammes (poids des Boeufs
anglais 800 et 1000) et que nos Chevaux en gênerai laissent
beaucoup à désirer', » FAWHER (!n Demesrnay. /< p. 27) écrit:
«
Le sel augmente l'énergie du Bœuf de travail et. la vigueur du
Cheval; !e bétail est chétif", partout où le sel lui est refusé.
'<
l,es animaux auxquels les éleveurs font prendre une certaine
quantité de sel. prennent bientô! un aspect de vigueur et de
prospérité qui frappe. Les Chevaux et )es bestiaux que t'en
conduit habituellement dans des pâturages fréquemment arrosés
par l'eau satée, ne sont pas gras, mais ils sont doués d'une agilité
et d'une force physique remarquables et supportent surtout très
bien la fatigue (BRANCHE, 188~), p. 125). H Bnn.A (t'M Demesmay)
rapportait déjà: «Les cavaliers savent combien ils aident leurs
Chevaux à supporter les fatigues et les privationsen leur donnant
du sel)), et WA'rrERTo~ (in Demesmay, ~i!, p. M) Les Chevaux
«fourbus par suite d'un travail rude ou forcé ') et qui sont amenés
sur un marais salant, « y recouvrenth) santé, quoiqu'il y ait a peine
apparence d'herbage Eufin BousstNGA~LT, d'une part, BARRAL
d'autre part, confirment par des expériences directes ces témoi-
gnages divers. Dans son expérience classique de treize mois,
rapportée plus haut, BoussrNGAUL'r observe expressément, à côté
de la « vivacité » de ses trois Taureaux nourris au sel, « t'aHure
iente ') des trois autres qui n'en recevaient pas: )e contraste était
'). tt fait ceKR remarque importante c'c~ en v.lin qu'on cherche a .i)n'tiorer
nos races par fies croisements si, avant, ~out, on n'améliore lenr ntimentatio)).
et si, pour ce):), on n'a recours an se). C'es), par )a bouche qu'on arnetiore le
betai), disent les Anglais, et ils ont raison FAWTiER (t'~DetnesmaY. ~f., p. 27)
note de son cô).e )'e),at, « plus vigoureux s <)es Veaux et des Agneaux, issus de
mères soumises au régime '-a)e. Il y aurait ià un phénomène identique à
celui qu'on observe si nettement en microbiofo~ic diminution de la virulence,
c'est-à-dire de ta vigueur spécifique, ralentissement, de in vie, de la proufëra-
tion, etc.. quand le boui~on de cuiture, propre à i'espëce, se trouve pour une
raison quelconque tute.Rt' (voir l'expérience classique de RAULi'<,iS7u: etcmcnts
minéraux du milieu de culture d'A'!pefj'y!t<.s !)!~<')').
manifeste BAHn.u. ('!850, p. 508-3)8 et p.itO) soumet .successi-
vement un inOne Mouton à trois régimes: le premier avec addi-
lion de sel (M ~'mmmes pat-jour et par )û0 i~Dfgrammes (['.nti
nif))), Je second sans addition, le troisième avec addition uo))-
vctie (M grammes par jour et par )00 idiogrammes egcdemcnii.
Le régime vegct:d reste le même dans toute l'expérience (foin
et. son); ce])e-ci dure environ deux mois. A la fin de cLaqm'
période. les évacuations sont recueUJies avec Je plus grand soin
pendant 5 ou 4 jours consécutifs, sans perte ni mélange possibles.
Or, t'azotc élimine témoignant, delà désintégration, e'est-a-dirf
de l'activité ccHuIaire, l'urine de t'anima! accuse, par jour et p:)t
100 kilogrammes d'animal, les vatcurs suivantes en azote toh)
et en urée élimines
.\Mi'E~OTAL r~l'
;,pi~n.inc. if.(~~rr~néc.
).'<)tn'estpas.)us((u'aL)Xporcscta)aYoiaiiic,qui.pat')'usagcdececon(ti-
mcnt,Hosctrouvent~]a fois etmieux portants, ctptus féconds, etpiusaptcs
i(f'engt'a)ssement.-
2. Le Bte (grain) ne conUent. ~u'oxt.rômcmeut, peu de cMorm'e de sofliu~n,
comme on a vu prccodemfncn),.Les Pigeons reccvaica). cg;))crt)ent de la p<ii)Jc
.pMt' farre )eur nid. BouctunDAT ne dit ])as si les Hnhnaux s'en alimentaient par-
tieUetttent,. La paiUe. comme le grain, est d'ai~eurs pauvre en soude. Ils Irou-
yaient du caicau'e, au besoin, sur l'appui de la cage (pour la tbnnaUon de la
coquilic).
bientôt vers le résidu salé. La fécondité reparut avec le retnm'
duseldansl'alimentation)).
C. Le signe (le la qualité de la viande est typique. Un sait
que le goût d'une viande de boucherie dépend de l'état de sanh';
de l'animal qui la foui'tut. Or, auprès des animaux paissant les
près salés ou recevant une ration supplémentaire de sel, cru\
qui en sont privés fournissent une viande nettement inférieure
de qualité. Le fait est connu de tous, la réputation des animaux
de pré-salé, classique.
Les Moutons de pré-salé qu'on engraisse sur les côtes de la
Charente-Inférieure et de la Basse-Normandieavec l'herbe des
anciens marais salants présentent une plus-value constante de
0 fr. 10 par kilogramme de poids vif pour la vente aux bouchers
(B.\RR.\L, 1850, p. 401). (Voir également MomÈRE, m Branche.
1885, p. 125, BECQUEREL, in Demesmay, p. 58, bouchers
d'Alsace, enquête de 1845; boucliers de Paris, rapport au Conf/res
ceK/)'a7 fr~t~~tCM~!<re, in Demesmay, p. 58). I)EMESM.\Y (p. 58)
reproduit le certificat suivant Je, soussigné (Picrron, mar-
«
chand boucher), déclare que les animaux que j'ai achetés il
M. Amédée Turck, directeur de l'Institut agricole de Sainte-
Geneviève, qui ont été soumis chez lui à l'expérience qu'il a faite
pour connaître la puissance du sel dans l'engraissement des
animaux, ont présenté une supériorité frappante de chair sur le
lot qui a été privé de cette précieuse substance. Ce résultat est
d'ailleurs un fait acquis depuis longtemps pour tous les bouchers
qui préfèrent les animaux nourris chez des éleveurs qui donnent
du sel' ».
Même supériorité des animaux nourris au sel, quant au lait.
VjRGiLE (6'~or<Me.s, III, vers 394), Pu~E (XXXI, ch. 41) la
connaissaient déjà. « Les Moutons, le gros bétail, les bêtes de
somme doivent au sel l'abondance de leur lait et le haut goût de
leur fromage (PuNE, m Barrai, '1850, p. 549), » « Si tu aimes
mieux tirer du lait de tes troupeaux, va toi-même garnir leurs
étables de cytise, de lotos et d'herbes parsemées de sel. Tes
chèvres boiront davantage; davantage leurs mamelles se ten-
dront, et leur lait retiendra quelque chose de la secrète saveur
). Bot.'ssf<GAULT ()8~4, /<~rott.,C/Mm. n,</r. <-< f/o/s!n/ $, 386) a trouve dans deux
f'xpe.'ienccs f)ne. sous le res:imR sa)e, la f)uan).UM de !ait f'out'nic pn)' !a V;)ch<'
est un peu piusfmbto (5.2 )it,)'espou)'H.t) titres).ne s'est p.is occupé (ic tu
qua)ité.
ordre sur les troupeaux de Moutons « vivant sans maladie dn~
les marais mondés de Hollande)), mais nourris de sel (Br:t.L\
<)) Dcmcsmay, <
troupeaux ~ng')ais,
p. '2)). Observation de même ordre sur ]cs
au moment, de !a loi fiscale modérant ta ta\<-
sur le sel sur les mêmes terres humides ou les Moutons ne pou-
vaient être entretenus autrefois « sans grand risque de perte
ils paissent, aujourd hui « en toute sécurité )) et « en parfaite
santé le sel a été simplement, introduit dans leur alimentaUo))
(Cur.vE~, membre du Parlement, président de la Société d'agri-
culture de Werkington, 1820, m Demesmay, p. 42). Voir
toute l'enquête faite par le Parlement anglais, en 18)8. A ]a
suite de l'été humide de 1845, la pourriture entève t200() Mou-
tons dans la province de Liège. Les troupeaux nourris au sf-t
sont préserves' (Bui<Dt?< membre de !a Chambre des depuis
!)c!ge, 1847, ~M Dcmesmay, p. 43). VEBEnACKHR (<'H Demes-
may, ]). 57) exécute une expérience comparative directe il
sépare chaque année, pendant trois ans consécutifs, dix Brebis
de son troupeau. Le troupeau et les dix Brebis paissent en com-
mun dans un pré situe sur un terrain bas; mais tandis que Je
troupeau reçoit du sel, les dix Brebis en sont privées. La pro-
mière année, cinq des dix Brebis (soit M pour 100) meurent de )a
pourriture et de l'hydropisiede poitrine tandis que le trou-
peau, fort de 420 têtes, n'en perd que quatre (soit moins de
1 pour 100). La seconde année, sept des dix Brebis meurent
(soit 70 pour 100) pendant que le troupeau, t'ort de 564 têtes n'en
perd que 5 (soit 1,3 pour 100). Les trois Brebis restantes meurent
plus tard de la dysenterie (soit 100 pour 100) tandis que le trou-
peau n'en perd en foulque 31 de cette môme maladie (soit 5 pour
100). Dans la troisième année, qui fut humide, les dix Brebis
séparées périrent par suite de la maladie appelée en Allemagne
J?~-MH~-ZMM~eK-lFMrm-A'rrMC/t'ctT\
M
.Soir.
d'utt Cheval particutièrementatteint, chez icque) unep)eurésie était venue
Août.Soir.
.M:<tin.
con)p!ic[uer Ist pneumonie. Les températures de l'animal avaient été
27
.M.'itin.
.Soir.()"
.Soir.
.MMtin.
~)"·
3
.Soir.
40",5
-M")
.MaLin.
M
!I
3() 4t"
.–Soir.
4')",S
5) W,<!
W,3
Septembre.–Matin. 40",5
40",(i
2
.–Soir.W,)
La defcrvcscence est immédiate
Septembre.tat,in.T)"s
Le X
.–Soir.
septemiu'e, deuxième thoracentèse ponction de
régime, même appétit. La défervescence se maintient
35 Septembre.–Matin.<!)",7 ï
5!)"
2 titres. Atone
.–Soir.
I,c t septembre, troisième thoracentese ponction de 7 litres. Mêmes
observations. La déforvescence s'accentue.
4.Septembre.–Matin. n9"
5i)"/2 2
.–Soir.
Le 5 et le 7 septembre, quatrième et cinquième thoracentèses ponc-
tions de 2 et de <i litres. Observations identiques. Températures
5.Septembre.–Matin.
.–Matin.
.–Suir. 'X 3!)"
Le S
li
7
.–Soir.
.–Matin. 'S
,X",U
3H",7
5S",U
Ü
t..)csuishcut'cuxderemet'ciet'iciM.Gait)o~,
,1. le siii.~ lieureu~, (le r("Illercier ici 'I. G~iillot, directeur(ledetaStaUonagrono-
la Statioiii~roiio-
nnqno de Laon, f[ui a bien voulu m'ouvrir avec une extrême bienveittance !cs
ta]jo)'atoh'cs de la Station pour tes analyses que j'ai eu à y ef!cct.uet'.
2. Ceta doit s'expUquer probablement par )e fa!t que te foin do prairie dont
l'Herbivore
I"il(3i~)ivorese I)rineipileiiietit, est i'aiimcnt
se nourrit principalement., végail (le
t',tlinient végétal de beaucoup
I)eaticoul) )e
le ))[un
riche en sodium. BousstKGAULT (M Demesmay, p. '?) t'apporte que des Vachcs
L'dticros, nourries uniquement avec des pommes de terre n'ont pu supporter fc
t'HS;ime qu'autant qu'on !eur administrait une dose de se) qui s'ctovait a 70 gr.
par jour
rapides dans les classes nécessiteuses. qu'elle attira l'attention
du gouvernement et, provoqua une omuéte faite par des tiomnn's
spéciaux. Dès l'abord, on constata un faitsinguHer: c'est que tes
mineurs (fort nombreux dans cette contrée), quoique réduits a ta
ménie misère que les autres ouvriers, étaient restés. eux et tours
famIDes. complètement exempts de la matadic. Or, l'alimentation
de ces hommes ne se distinguait qu'en un seul point de celle du
reste des travailleurs appartenant tous a t'Ktat, ils en recevaient
~Y<<M, ou à peu près, une certaine quantité de set très suffisante
pour leur entretien. On essaya donc l'cmptoi du sel et des ali-
ments très salés connue moyen curatif, et ces essais eurent un
plein succès. Une ordonnance du gouvernement intervint qui
réduisit considérablementle prix du sel et le mit a la portée des
plus pauvres la maladie cessa comme par enchantement et n'a
plus reparu depuis. »
APPENDICE
NoTEl 1
Foins.
verts.
Fourrages
15,7
t5,88
15..
48,3
48,2
4H..
Il
H,4
12,5
1,7
2.
7,4
7,2
(i,a
8,3
.7,5
K.
7,7
S,)
8,1
Battes et siiiqucs.. 14,1 47,7 13,1 2,8 {~C, 7,4 5.
Fruits. 5. »
FeutUesd'arbfes. 19,(i 59,3 15,U 2,6 12,S
Produit! industriels
1' S4,5 M,8 5,1
7
6,1 9,8 9,S,j
j
MoyEXKEGÉNËHALE~. 24,1 42,4 10,6 2,2 6,4 7,8
& -d ,a~
,r r ;1 `" c~
K
p~ !? ?I sl CI J G
Il
?
r~
s ë~ë
v .s~ s~i!ë- ,i
'SSë~~Ehs~SES~ ''E=~xJ ë
OMh ~hhMhh&. E-o-
Comme on peut s'en rendre compte, ces deux tableaux diffcr~~il
foi't peu des précédents (pages 350, 552), calculés d'âpres h)
table de Won'r de '1880. II suffit de considérer la moyenne du
dernier tableau, p. 584; elle se confond presque avec ta moyo))~
du tableau correspondant de Won-i'.
Autant, et, plus même que la table de Won F, celle de \u\
GoHp.KX tombe sous le coup de la critique formulée page 555.
Les analyses qui la composent datent d'une époque ou ies
auteurs ne déterminaient pas directement la potasse et la soude.
mais les calculaient d'après un procède incertain, tendant a
exagérer la soude au détriment de la potasse. Les fortes propor-
tions de soude des /~(c:x~s el <M6e)'<</cs, et des Feuilles (ff~/a)!
M )Vtc~!ps N<«Mcrt/at)'< résultent, dans la table de voN Gon)!)~
NOTE II
Pauvreté en soude de la plupart des végétaux
E. Pt;HGOT (1867, 1869, 1871, 1875) fut le premier qui attira
l'attention, d'une façon systématique, sur l'extrême pauvreté en
soude de la plupart des végétaux. Chez une seule famille, celle
des Chénopodées, il décela cet alcali dans certains cas a un
taux relativement élevé. C'est ainsi que la Salicorne, la Salsola
(qui fournissent la soude à l'industrie), l'Arroche, l'~r~e.x /Ms-
Ma,le C/ifHOpoa~MHtn<Mr~e, la Tétragone, la Betterave sont riches
en soude; les Épinards, le C/M'?Mpoa!tM)K Quinoa, toutefois, qui
appartiennent a la même famille, n'en contiennent pas (i867,
C. 65, 751, 756). PËUGO'r montra même, ce que de nombreuses
expériences ont confirmé depuis, que cette pauvreté en soude
du végétal ne résulte aucunement du faible taux sodique du ter-
rain où il cultive. 1" Sur le même terrain, où croissent la
Betterave, l'Arroche, etc., dont les cendres sont riches en soude,
croissent également le Blé, l'Avoine, le Panais, etc., qui en
sont dépourvus (1867, p. 755-756, 1871, C. 75, 1075).
2° Les plantes arrosées, pendant le temps entier de leur crois-
sance, avec des solutions sodiques (azotates, chlorures), ne ren-
ferment pas plus de soude, à la fin de leur développement, que
les plantes témoins, arrosées avec de l'eau ordinaire ou addi-
tionnée de sels potassiques (187~i, C. 7~ 76, Jjtt). Le vcgc!:))
a donc pour la soude une indifférence projfre. Sa pauvreté so-
diqucluiestspccitique.
Antérieurement:') ces travaux, les auteurs, ignorants de celle
L))ansuneeLudcsHri;)Conq)Ositi()nrhin)iqued('ia~T;~H'deLin.t,hrf!u
rtSSO) donne une idée detMf'acohdontccr)aincsat~'dyscsont))Ut''treen'e(;),m'es.
La quantité de potasse est parfois.aet)eseut<))his(')evee que iato[a)ite des
sels aotubies, « ce qui nous t'ait croire, ajoute-t-ii, que ijien desanatyscsde nu.-i
savants prédécesseur--M(~nt~)'ct'ait'e".
valeurs,sous):) référence Bu~HE ()87~),dansIcpi'esenLou\T~(\
p.55~,556,5&7.
Sans entreprendre ce tri auquel a renoncé Hu\GE, retcvons
toutefois dans la table récapitulative de WoLU' tes analyses
taux sodique élevé et critiquons-les. Cette critique est indispen-
sable, parce que ces analyses, reprises et présentées Ictics
queUes par 'd'autres auteurs (KoN)G, i88')-i895; LAptcuc): ci
t-!)CHET, t8!)5, D/c~o; /~c/<e<, 1, 294-381, article Yl~'tM<'M/~)tenden!
à devenir classiques et propagent des notions fausses.
.t~w..r.
Les analyses a taux sodique particulièrement élevé de la tah)e
récapitulative de Won')' sont
t'o~tOf~.A.m,
hi.'CHXhKE-
TEM:t)tI~\
GnoupEs. AmtLisis.
S, t'OTAssL. ~oruf;.
fruits.
Grains, semences et
Pomme
Fraise
=:P</)':i.f~<«f,
~=Fro~a)'ta;t)<'f)'c<:t.
55,ti8
3t,07
2(i,0i)
'2!<,{S
Graine de betterave==Beittt!u~art.<. ')8,(i7
RacineseUxbercutes. Topinan)bour=//e<~m</ttts<utc)'ost<4'. H,74
n~
)0,~i
CaroH,e=;JDoMe![.s't.'at-o<«. ~0,')2 '),H
BettGravc=:/)'<'<at)[(/gtH'< M,22 i(j,<)
Tête de betterave =Bet<:tt)it/~rt)'ts 2U,S6 2t.'i;i
Chi'eot'ee=:Ct'c/tOf:ttt)t/)t~&[M. 38,50 ).'),<iS
Feniitesdeptantesa
à
tiges.
PaiHes et
Bettcraveà sucre.
t'acinesatiment.aires. Carotte =:Du)tcusCa!'o<ft.
Betterave =Be<ttCM~H'!s.
Chicorée =C!c/tort!t)ir(~!t~.&its.
Vesce==~tc«'tsa;<t!'o.
H,M
50,7[
2(i,2(i
2(i,i8
')4,20
)U,!)t
10,ii
)5,
n,H5
i'omme.
Fraise.
K'O
0
55,(i8
M,07
Nu~O
2(:,09
~,48
Ces deux analyses sont de HicnARDSo~ (1848).
Or f° Leur date leur enlève déjà toute autorité. En outre,
d'autres analyses du même travail sont manifestement erronccs
quant aux proportions de soude (voir, plus loin, critique des ana-
lyses 14,18). L'auteur n'indique pas enfin son procédé d'auatyse.
Bc~GE (i874) a déterminé la potasse et la soude de la
PommfN dfh) j''t':)isp, jtnr~cchtoropiatinatc.tta trouve:
t'aisc.
l'nntmc.
Les analyses de R[cn\R))so\ (tonncrnienL
t'onr!<J~fj)ji\))etj[s'tfttf(!a~
c'jt)iv<'fenLfk-)Hf!t':
1
!,4
Fr.iisf.
Pomme
PfHU'tO!)cqu!atc!)tStk'iftass~~
<t)i)\ct]Ls<fcso't'fe:
MO
Mt
Ainsi, les anah'ses de fh<:u\ru)so\. vicitjcs de plus d'un demi-
siècle, a procédé de recherctje inconnu, indiquent a quantité de
potasse égale, de UO a 150 fois plus de soude que les analyses
sûres de BLXGE. Leur valeur est donc nulle.
Analyse 3.– BETTERAVE (graine): potasse, t8,(!7: soude, )7.5~.
Auteurs de l'analyse WAYet OsroN (iS50).
Date ancienne. La matière analysée est d'ailleurs sans impor-
tance au point de vue alimentaire. H s'agit en efïet, non pas de
la souche de Betterave, mais de sa simple graine.
A.
Analyse 4. Tort\AMcorn (tubercules) potasse. 47,7~
soude, !0,i6.
Ces chiffres résultent de deux anatyses. (juison)
0
)<~0 N.i'O
5<efi traces.
On peut déjà
M'n'r.):
juger
"i1,~t
H),S) 20.52
'!)),~i
de la valeur scientifique (le pareilles
moyennes, établies sur des chiffres aussi discordants. La pre-
mière analyse, antérieure à 1847, est de Boussr\G.\ri.T (o; Wo)fT,
)847, C/;c~<. For-s-c/tM~pit, etc., p. 553), !a seconde de KtLLE\-
BERG (18<ij, 7Vi7</<. de ~.M~. Ce)!~Yt<<'e)'enM y. Sc~'s~;). Or, nous
possédons sur la composition du Topinambourun travail capital
deLECHAKTJEn (t898). LEr.HAHTtER a cultive pendant douze ans
sur des terrains naturels ou diversement engraissés, les Topi-
nambours communs, jaune et a patate. Il a anatysé pendant
cinq années les récottes obtenues sur chacun des sols. La com-
position minérale du tubercule s'est montrée remarquablement
fixe. Elle est en moyenne, pour la potasse et pour la soude
(procédé duch)orop)atinate) potasse, 5<7; soude 2,8 (valeurs
extrêmes potasse M,0a; (i(),4; soude 2,5; 5,(i).
Les chiffres de la table de Won') ne sont donc pas va!ab!es.
Analyse 5. CAxoTiE (tubercule) potasse, 5<)'2 soude, F.
Ces chiffres résultent de H anatyses, qui sont
K~O ?;n'0
r,5,5t! )4,77
H.
.4.4,25 )7,t)5
54,05 36,51
A 26,(i0 2~,18
E.
M ')4,54
C. (
40,04
58,45
H,05
M,-t()
t0,!)2 "2,')7
54.7K
M,12
1-
27,0) 26,54
M,7 -tt.50
MnYr.t: 56,)2 21,f!
Or Les six analyses A sont de WAv et OcsTox (!8t7.
1"
18~)). Leur date rend douteuse leur autorité'.
l,
VEOir.ulx.
~on)h)'c<r:'tt:~y~
,n,,s
!)U!CH)-
)~
de w.tt
0(.STOK.
ne
Mn\'M\j.:
.mrr:ras.
TOUS l,ES
Tabte tJeWon'i'OMO.
)~0. K.~0.
-<
]~0.
MoYf.):m~Y
ET Ojj~TOX.
T~,)f'.i~W.n.'(!
(l,
B)6
Blé
d'hiver:{;rnin..
d'hiver:paU!e..
grain. (8
M
')
5t,2
t5,C
2,'
'H
',5 55,8
M,4
~,4 !,t2,S
Seig)e:
Orge: grain.
Orge:pai))e.
M
8R )5
52,t
25,2
24.2
),2
2,2
26,8
7.9
0,4
2,<
),()
Avoine: grain.
9
M H n,9 t,7 t0,0 2,
Avoine:p.i[nc. 4,
Ma'is: grain.
M 5 20,4 5,5 21,5
15 M,8 t.t 28,4 (J
Foin de prairie. ~6 5 26.7 3,7 52,6 2,t
Po~:g:rain.
Pois: Cane. M
S
6
45,1
22,9
1,0.42,4
4,)." .18,2
5,2
4.(t
Fcve:s;rain.
Fëve:i'ane. 't!) 1 4t,5 i/t M.(i. t'i
fane.
Haricot:{;rain.
Haricot:
Trènerou~eenueur.
Luzerne, en fteur.
[5
-H5
d2
»
1
<
4
2
t
45,3
44,0
52,5
25,5
'i,7
1.5
)'
2,C
-t,8
44,0
43,2
28,2
20,1
'15,0
')t,9
1~
'12,2
5,0
'4
Saint'M~.c-nneur. 4 2 ~8,j 5,5 59,t) ~,6
de terre: tu-
bercute.
Pomme
M 5 6<),t 5,0 59,9 2.2
racine. '0
Betterave: couche..
Navet:
Navct:feuil)e.
)9
M
5
6
C
52,2
45.4
25.4
1C,5
9,8
9,4
M,5
58,9
20,4
55.!)
13,9
[2,)
Oh voit que, hors trois ou quatre, toutes les moyennes sodiqucs de W.\Y et
2" L'analyse H est dumemetravai!, sans va)cnr, dcnH:)[\p.Dsc\
;)~~), critiqué plus ihiuL Analysesei, 2.
~"L'analyse G, laptus forte en soude, est ()<'f)f;t!\p\)'U!)<'St!<,
!8~0). Or, quanta)a soude, les det.ct'minatiunsd'UHn.A)n ne
sont pas reccvabtes, ainsi qu'en témoigne le tabiean suivanl ou
toutes les teneurs sodiques données par cet auteur sont mani-
festement exagérées'
1,
Vt:G.ux.
jT~y
.omfH'C {h~~ i\l\al:'i-s, .\{\l'ij.¡;
~bh.s~r,.
m. ~f¡),H.i:\1'
n,u.y.i..
t'T". h'~}.(!. )t'~).
Bit''d'f)n'ej':grnin.
Scig)e:s'it' )!(~ j ~2
''J.!
'JJ
).
'2}.S !t
t!t.
Avoine;t<t'<in.)? r.') )HÍ
Ft've:t<r'in< )!) t! t.7
!.) 'J.')~
'i.x
V,;G,;T.U..
"T~T" Tai'~1'
~Ot))~]'<'<)e9:'it.)t\s('~ ~f'Yt~):~f)K'r<'t:s
r.rs ,\ITEI'H~. ~(. ~<nf.Ks
nr: .\hl~(.:JL\n
')
1/1[1:
)t'S
aL~t'u!'s.
~U!nf!A~;t)
'!S!;(!.) )~t' X.~0. !~0.i''0.
)!h;d'tuver:grain.
Pomme de tfrre:
!!tt
:rî
2
2
.2
li,n. 1,7
).'<,<!
111"j,
t.s,
10,
I'onune Ve
"p.rl'e
tubercu)e.
ReHei-aveasucre:
M <;()J ~0 'J
racine.
Hctt.eraveordi-
if) ~I. X,!) n,)) 4S.i
Dairc:)'acine..
BeHorave ordi-i.
)9 2 M,2 )!),~ t4.!< .2
naire ~feuiUe.. 25 2 26,ri ~,7 5,0 39,')
Navet: racine. M 1 45,4 9.8 [6,4 tu,2
:('et)i)te. )0 1 25,4 0,4 8,6 15,2
Ocs'roN concordent avec les valeurs s,en6ra)<'s. Itc-t donc pos-ibie<[ue tes
teneurs qu'i)s donnent de)a Carotte,(tu Navet(racineet.fcuii)c)soient voi-.ines
dcstencur.-reeHcs.–C'estce que des a!~a)ysesu)terieures devront vérifie;
t. Les teneurs en sou<tc données !\t~)'nhri<)u('"Moyennes de tous t<
auteurs sont exactes. H)[es concordent avec les anaiv-e- sure-, et'tectuec.s au
ch)orop!utinatc.
5" L'analyse E est de FtonEm' PoTT (1876). Les anatysfsf!
ce mémoire ont été exécutées en )87~)874, c'est-à-dire peu (!r
temps âpres les travaux de PELicor que Po'rT parait compL'
ment ignorer, et antérieurement à celui de Bt'NGE (1874). L au-
teur dit simplement sur les procédés d'analyse (p. 4'), qu'ils son)
ceux « communément employés pour la détermination df's
cendres chez les plantes Le fait qu'il ne renseigne pas sur in
façon dont il dose la soude, montre qu'il ignore les erreurs ou
les procédés « communément employés peuvent le f:)i)'f
tomber. Ses dosages, quant & la soude, ne sont donc pas
valables.
Ainsi, des 11 analyses ci-dessus, aucune n'est admissible.
Les chiures moyens de la table de Wotj'F ne sont donc pas
recevables.
A.
Ces chiffres résultent de 8 analyses, qui sont
H. K~O
22,26
6
\0
S,S
D.
E.
( X.70 )<8.')
'),<) 25.45
( 7,() 2~,4)
7,M ')X,S}
t S,n )6,30
24,2: ).04
H;,54 )7.52
Or:
i° Les analyses A et B sont de \A\ et Oc.s'rox (1S47 et
4
t855). Leur date leur enlève toute autorité'.
2° Les analyses C sont du travail sans valeur de ~).\r.<;u.\xD
(t866), précédemment critiqué (voir plus haut, Analyse .")).
5° L'analyse D est de MALAGUT) et DuRocuER. Elle s'entend
pourla plante entière, moins la racine. WoLF]' ne donne l'indi-
A.
Ces chiffres résultent de !) analyses, qui sont
L.j.
0
K'O
;),?)
15.04
5),9t
91
m,79
18,47
X~O
O
0,T!
26,G
15,5
2),)5
2'2.35
~~f,
)5.'25 ~,08
49,14 4,Mi
MoYE-<-sE.
't6,-}4
M,~ n.es 20,54
Or:
1" L'analyse A, d'ailleurs très faible en soude, est de A~DE~-
soN ('1855, C~/n. PA~n. Cë~ra~ p. 526). Sa date lui retire
toute autorité.
2° Les huit autres analyses sont du travail de HcHUi.z (voir
plus haut, Analyse 8) que nous n'avons pu nous procurer. Pro-
cédé de recherche inconnu. Analyses inadmissibles, jusqu'à
plus ample informé.
MoYH'E.
K~O
J;0
()
H.t7
ii,()
Xa'O
)7,t~
){.(H
'i~,(i(T'
(;
tique plus haut, Analyse 5.
Les chiffres de Wofj'r ne son) donc pas recevahies'.
Or:
A.
H.
Analyse 14. Ast'MGH
Û.
Ces chiffres résultent
MoYn\K.
potasse, 24,04; soude, J7.0S.
deanalyses, qui sont
X~O
O
<U)t1
28,08
22.8.
M.2)
24.U4
\a~)O
.ti.07
'9<)
(!,<!)
!(i.7!~
~)
)7.<).S
A.
Ot.)ne sont donc pas rccevabies.
Analyse 15. R.);s (racine) potasse, 3~; soude,
Ces chiffres résultent de analyses, qui sont
~),
K~n
() 0
~'u-'o
2i..M .LM
B 5').3f!6 ))).4<;
MOYEXXE. M Xj.tM
H,'H
4
f4,4.'i
r)
H.
Ces chiffres rcsuH,ent de deux anatyscs, qui soi))
0
K'~0 0
X.'rO
A. '25.4t '.).M
:).?) 3U.)(:
MoYEKXH. )H.&t) 5~~
Or:
L'analyse A est de S\\),MD.mn. hSK! (/)«);. ~«'<«;M..
1"
58, 38!)). Sa date fixe sur sa v;deur. i/auteur ne rend compte
(Faucun procédé d'analyse.
L'analyse BesL du Lravai) de H~:f[Ai'so.\ ( !<S!, precedon-
inenLci'iLiquc (Ana)yscs )cL 1~).
5" PKf.iGoT (t8<)7. )!«i!). !885i. dans ses travaux ciassiqucs, a
vainement cilcrchc la soude dans t'EpInard, qui lui sctnbfad
cependant devoir en renfermer, comme appartenant à la famit!c
des Chcnopodees.
Les c)]ifïres de Wotjne sont donc pas recevabh's.
H.
Ces chiffres résultent de deux analyses, qui sont'
K'O
() \.r0
1\ 'h.
~!),0!)
)<),;2
~M
!\tf)Yt;NE. 5U, )4.).')
Or
)" L'analyse A est du L'avait de HicH.\M)so\()8iS), précé-
demment critiqué (Analyseset ~!).
).H.um-'(tSSO,H,t~8)duutK'ceschitt't'Kntmi;cnsc(j~mtcrt'-u)~mt,d~~cx.
antt)yses:t)iuisaucuursde<'csdcu\Y<)knu(;s.i)))'cnr;i))pur)e(jH'unc.cc!ie<f[;
RrcnARDSON()8'?),~sc/)e'tan'.<<<sc;t,I,!U()).L'an).curd(')~St'c"ndr.R.)\)TT.nous
est donnée par )<OK)(.(!<S80, p. 3<U).
2" L'analyse B, de celui de R. PoTr,égatement critiqué (Ann-
tyse~).
Les chiffres de WoL~t ne sont, donc pas recevables.
(hi voit donc (tans queHe erreur sont Lombes les auteurs
K-'O \.)-'<)
Cou['~e.
Kadis.
Asperge 2i !7.!
Carotte.
Topinambour.
Romaine.
)9,5
32
577
X!.t
~)J
'2),~
,1
Ëjtinat'd.
47,7 i(),~
2j.~1-~
16,ti '~).*i
'7~
~'ombi'H<Ui:[!\s<'s.
~utf'm's. fj!
)!oYHS\nsM'mt;s
Tabt<'()MW()!.t'F.
K"(~ .0.
('[ND'ju~f~Lrv~
h'C.
~tf.)
ttat'it;t)t:ainp
Avoine: paiHe. 3K )
[
M,<)
N!.{~i,
L.') M,!)
5,3 )2,~
)),n
'4,~
\Oft)l))')'aU!f<ys<Y[-f:UH')(H-. !j)H<)!j:s
~OTEiJJ.
Analyses d'aliments végétaux, parues
depuis la dernière table de Wolff (1880), et effectuées,
quant à la potasse et à la soude, selon le procédé
précis du chloroplatinate.
Nous réunissons dans le tableau suivant les anatyscsque nous
avons pu relever, parues depuis la pubfication de la dernière
TabIcdeWoHi (1880). Toutes sont eflectuées, qu.uit :'< la potasse
et à la soude, selon le procède du cb!orop!atin;)te. Au point
de vue sodique qui nous occupe, elles sont donc dignes de foi.
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"~ë~i~ '§~5°"
Comme nous n'avons donne dans les tableaux de la compo-
sition minérale des aliments végétaux, p. 5M, 585, que d<'s
moyennes par groupes, il y aura intérêt a trouver ici le délai) de
cette composition pour quelques aliments en particulier.
NOTE IV.
Réfutation de la théorie de Bunge,
touchant l'avidité pour le sel des animaux végétariens
On a vu, au cours du dernier paragraphe, p. 5('0-5<i5. )n
remarquable collection de faits réunie par BuNGH, touchant l'avi-
dité pour le sel des organismes végétariens. Mais tandis que
nous avons donné cette avidité comme une des preuves de fa
pauvreté sodique de l'aliment végétal, pauvreté à laquctic
l'animal végétarien doit parer pour le maintien chimique de son
milieu vital marin, BuNGE l'explique d'une façon entièrement
dtH'érente. Pour BVNGE, 1" l'alimentation végétale serait, dans la
plupart des cas, aussi riche en chlorure de sodium que l'alimen-
tation animale, suffisante par conséquent pour subvenir aux
nécessités organiques; 2° l'avidité pour !c sel de l'animal végé-
tarien viendrait, non de la pauvreté en soude de l'aliment
végétal, mais de sa richesse excessive en potasse, richesse
déterminant, d'après l'auteur, comme nous l'exposerons tout u
l'heure, une soustraction constante du chlore et du sodium
organiques. Soumettons à la critique ces deux affirmations de
BuNGE.
1° Sa première affirmation touchant la richesse à peu près
égale en chlorure de sodium de l'alimentation végétale et de
l'alimentation animale, n'est pas valable. BuNGH dit (t8!H.
p. !()!)) « Les quantités de chlorure de sodium absorbées avec
la nourriture par les Herbivores et rapportées à l'unité de poids
du corps, ne sont dans la plupart des cas pas beaucoup inté-
rieures aux quantités absorbées par les Carnivores et il i'u[
remarquer en effet (t~ p. 11')) que, dans le foin de prairie, on
peut compter pour ) équivalent de potasse, jusqu'à 0,55 équiva-
lent de soude, soit une proportion de soude un peu plus forte
que dans la viande de Bœuf et dans certains laits d'Herbivores.
Ces détails sont exacts, mais il faut considérer que
A). La viande (if Bœuf'.sfN'r, ainsi que de tout animal .s<7~/t«\
ne représente nullement le régime uaturet de ['animal caruivorc.
Le(~arnivo)'e doit être regardé comtue se nourrissaitt, a t'état de
nature, de sa proie [ont, entière. La viande exsangue dont
i'Homme civiJisc se nourrit partiellement et à !aque!)e d'ai))eurs
il ajoute du sel, est un produit artificiel de son industrie. BL\(.
lui-mème rapporte des exemples montrant que les peuples a
régime carnivore évitent avec soin toute perte de sang sur
l'animal qu'ils abattent, pour s'en nourrir (voir plus haut. p. ~C~,
note). « Lorsque les Samoyèdcs mangent un Henné, ils trempent
auparavant chaque morceau dans le sang de l'animal. Lorsque
les Esquimaux (lu Groenland ont tue un Phoque, ils s'empressent
de tamponner la blessure. Chez les Massai, peuplade de t'Afrique
orientale, les Hommes sont guerriers de )7 a 2t ans. Pendant ce
temps, ils vivent exclusivement de viande sans sel, et le sang
forme pour eux un aliment de haut goût et des plus recherches.
C'est que, comme nous t'avons vu, p. 557, la viande d'animai
exsangue ne contient pour )<)()() gr. de matière sèche que ~i g'r.
de soude (contre ['tgr. de potasse), tandis que le sang du même
animal en renferme 19 gr. (contre '2 gr. seulement de potasse).
L~'GLOts et H)o[m' ( )900') ont montré la différence considérable,
aïïant jusqu'à 41 pourtOO, qui existe quant a la teneur en chlore,
et par conséquent en sodium, entre les tissus d'un animal mort
sans ou par hémorragie
I:n·rvcau.Iicin. i 1 ir. ~In.nlo.
Sanshëmon'nnio.
Pat'hcmon'asic. 2,)t't
).M'
2,7t4
i.)
).i'S2 ).ti;)
0,.S85
~,ti43
nitït''renc{' en m~in-.ponr!
mot-Mg'ie' -K"
pourtcsnnc!<'ns:)nin).'u~\iH'
(i" M" 4!(,
La viande exsangue ne constitue donc aucunement, au point
de vue minéral, le type du régime carnivorc, et ce n'est pas a
sa composition que nous devons comparer l'aûment végétât.
mais à cette de l'organisme entier.
B). Même observationpour les
certains laits d'Herbivores,
dont parte BrNGH. La teneur en soude du lait des Herbivores
variant, d'après Buxn~ lui-même, de t a (voir plus haut,0
p. 3~7, note), il est clair qu'on ne peut prendre pour terme de
comparaison légitime, dans le débat actuel, un lait spécialement
choisi comme pauvre en soude, et dont nous ignorons par ait-
leurs la valeur alimentaire minérale. La pauvreté en soude du
lait peut être déterminée par celle du régime; elle peut varier
d'un jour a l'autre; et il n'est pas démontre qu'un lait a h)ux
sodiquc faible pourrait convenir a t'animât qu'on en nourrirait
constammentet exclusivement.
C). Quand Bu~GH enfin choisit comme autre terme de com-
paraison un des aliments végétaux les plus sodiques qu'il ail
rencontres (foin de prairie, 0,53 équivalent de soude pour 1 équi-
valent de potasse, alors que d'après BuNGE lui-même l'équiva-
lent de soude peut tomber, pour le même foin de prairie, :)
0,017), son choix n'est pas encore légitime. Sans doute, dans
des terrains riches en soude, certains végétaux peuvent se
charger de cette base et accuser un taux sodique relativement
élevé*. Mais là n'est pas la règle; et nous ne pouvons accepter
Foin.
I'ai))e.
Terrain sa)6.
2,6277
0,89f)
Terrai!) non sa)e.
1,254
O.hM
CïïOL'MAMK. MOCTAMENOIHE.
SELS. detamer.
Bord Baie
Mttscum. deiaSomme. Muscujn.
h~
.spnt.~t'f'sdciamcr on uunc altitude ha.~so.
T}:'<Kr~E\<:n[.<'n)ftnr));sf)r)n~nHor;:t.nrr.r\~r:rn!r.
~)i))inT.
tmr lirrn·.
P~n.xffi'if)-~
't
tif}ue).
~Ptuif)'ccuciHiepr<'sLivot)rnc,a'<n"'d~
i'ivaHede)an)Ct'cta)0'"(['att~udc.
~Fiorenc('M~ditcrri)n6c,)<)7'A<)!i.i-
)
BELH'ctitf!90)..J~°"s<c'a"'er,.4i~"<]'~t!-
1
t'i
!),8
t.<)
)acu(c. f~)t.
AVa!entia,(;t)t.eou~tde)'frL'mdf.
Pnnt. Onsgow.
A?;Gt'sSM!T[;(~872,
efWarin:<'tnn.t88f. 77,ti.')
~iLawes.Gitbert En Ecosse. )))'Ès do
)';n Ecosse, a
~<tM.~)'o);7.t3!) EnË('f)ss(*,a)'inL<rieurdesf'ri'('s.i.
/P)u'edcs relions basses.)oirn'iUe-h'-
ML'Tz()80)). dognc).
Midi.
Pluie des relions basses –fier~crac Hor-
/[')uic des hautes moi~a~nes.–Pic du
~naudedivct'stort'cntsdcsPyj'Hnccs.
7.6
2~
O.M
O.U
F~in.
Tt'n~hh\nc.
T))\m
niions b~s~es.
)0"J7î
5'0;)
iif',3X
Rt'~ions hautes.
~5~
~S:i
tt't.')
P:nhpdeS<;ig!(. j~~ 0~,54
P!LH,OT(tS8!),C'.A'69, t2<i!') fait sans doute observer que ces fortes tt'nf'uj"
en soude des végétaux qui cultivent près de la mer ou sur des terrains s.<
sont dues en partie au chlorure de sodium qui se dépose mécaniqucnx'n! ;)
leur surface et, que la soude réellement contenue dans leurs tissus demcu~'
un taux fort bas. La distinction est du plus vif intérêt quant aux théories chi-
miques végétales. Mais pour le fait qui nous occupe, (apport minéral atimentai~'
selon le terrain de culture), elle est négligeable. Le ira vaildePKLffiOT ne fai!
que confirmerle taux sodiquc élevé auquel peuvent atteindre les végétaux dan-
certaines conditionsgéologiques,ctimatériques, géographiques. PHH(iO) rapport
même des exemptes quimontrentpjsqu'oùte voisinage de )amerpcutct!;u'g<
de cidorure de sodium le végéta) offert a )a consommationdes animaux )/'
transport du sel ade grandes distances par les vents et par la putvérisstion~h'
Ji,
]'eau de tuer au sommet des vagues ne saurait être révoquée en doute. M. En. 1;
MAncuAXD, de Fécamp, a décrit les effets produits par un vent de nord-oucs!
qui charriaitdes particutesd'eau de mer sur des feuiticsqui sous cette influence
ont été comptetcment détruites. Dans certains cas, sous t'influence des ven!"
de !a mer, ces effets sont tels que les végétaux succombent sous i'envciu~H'
cristalliuc qui les entoure, et d'après M. MOLL, celle-ci est quelquefoisteitenx'n!
épaisse que les agents du fisc interviennent pour empocher que ce sel, qui n'
pas payé if's droits, soit pt'étevc pour )a consommation des habitants du pay.
Horss]~f.At't.T()S7{) avait déjà fait remarquer que la diversité des opinion-i
stu't'utilité du seiajoutéàja ration des])ert)ivorcs,devaittcnirauxdiffé['('ncr-
de composition minér.de des terrains, et par conséquent des végétaux doh~
ceux-ci s'aumentaient.U est évident que l'anima] de pré-salé, paissant des herix'"
que sature !a mer, reçoit dans son aiimentationune quanti té desetsupcricutf
a cette de t'animât carnivore et qu'une addition de soi a son régime serait pn~
ment inutile. Mais les régions tittpraies ou continentales saiées ne compo"nt
qu'une partie du territoire terrestre où l'Herbivore eatappeté à vivre (il ne pros-
père d'aiHeurs, a t'état de nature, comme nous t'avons vu, que sur ces H'rt'i-
toiressa!és),et sonrégimeordinaircestte réaime végéta) pauvre en sonde.()n~' J!'
toutes les analyses nous ont montré.
d<'soudt'.<Ju!Ut()doncuns~!<Ip'pohissf'.n))so)'b6.fntrp'):))is)f
cvo~Yttni.itdoi~ décompose)'h'ch!o"nt'c de sodium du jdusm;)
s~tt~'tut)<'u<')do)'u)'f'd('))ot!)ssiutt~d)tm'!)!)t'~<'ns<'id<'sou(t<'
(!u)h'<' ['fu'LM;)ts)a('om[)osiH<md))jd;)sm~s;ui~ni])('');mH)\<
t'ot'o.misfnf doit rfjrt.cr j):)r )~scmo!K't<)irf's<'f'snou\'c.u)\s~is
qttincf'<))~j),)sp:)r!if'd('s:)('<)t)sh'h!tion))()rn);))<\ti]<))N)''n)a-
iion fictif en cotasse doif(~)ncso)).s)['ait'c('ons~f))))!i)<'))!H)<))'
n)smesonc!)!o)'fr') son sodium consti).u)ifs'.
t~our v(''i'i(icr <'f'!tf coilcf'pfio)). !!r\G[; <'xp('')'imouk'. Il se
sou!i)f!d:)ho)'d ~'iusipHt'sjom'S!')(m!'<Hi)m'i(!('))!i<H)<j)nis il
).<:iUmsiir?~;K)ui-tne~i«:i~sL',m'prcn.in)()U('()cb)us)<t--hi~ri;)-
niquc-de no~'<corps, nous n'en tirions fjn'unseuL if <'hi~ru)'<'<J~s<)<!iun).de
)an:n':r[']))0'anunu;,po))'rf)juutc['~noi.t'('))in)<'nL'ni')n.t'unr!ons)e-n!)!'es
sels les f;u:mti~és contenues dcjn dans )R.s;di)npn(s~r~:)niq!jh)ns--nhis('t.
t) est. inutitedcnoustnrttr~~npeine ~<)iu'('n\.)'~nnouspro(')H')n!h's:dhi)cn!s
organiques, nonsrcrcvonsi~'s sets iNOi':{aniqHes)!at'-(t<'ssusi('in;!t'ch~Le sf)
de cuisine <-eu) tait, ('\CRpti()n.C('t~('xcf')nin))('sL(l'.iut,'Hn,p)ussu!'p!'enan!('~n!~
~c8e)decuisinen('ninn<jucp.')sdanMnf!sann~c!)ts.s!cs.'dinj~t~s;)~m.'m\
()UV's6)auxcontifnncntdt*s~uantiU'no).a))~esdc<'h)or<'et.(h'sudiu)n.t~'nr-
quoi ces ~unî!~).<s ne nous suffiS('nt-c)!csj)as,<'tpfH)!'quoid(~()j!s.i~~us.uh'
)'e('ours!tnsc)dccuisin<'?
1
Dans )cst<'ti!,a~ivfs)';dt<'sjusqu'i<'ij)uu!'t'('soudr<'c<d.t<'question.oi!n').
tenu com))tcd'unt':uL<jUim''paraith'i'i-p~op)'eanout-)))cH,)'esur )')\"ic d'une
sotut.iou exacte. Jt'v('uxj)aric)'<h't'u))Sf'v;difu! que t'oi~at'aih'que t~sHcrhi-
v<.)ress('u)s()ut.))(;soiud'uu'up[jt(~u<'uL<)<'s<'id)''cuisint'.)a)idisque)'en'('-)
pasiccasj)our)t's<u'nivo!'cs.C(qj,('din'<('n<'f'csLd'auta)U,~h!sre!u;u'qua)ur.
que )esf[u;u!t,it('sd('<')d<)rut'<'dL's(~)iumah-.ot'))et'savt'<'tanourriture partes
Ucrbivot'csct,ran))or[t''esa)'utui6d<'))<')idsdu corps, ue sont dausiajdftpart
()cscaspas))Cau<;oupinfcricurcsaux<)uan(itesabsorbées partes<anuvor<'s.
Mais on).r()uvcuued]U'Mt'pnt~euotahicent.re)cs deux espèces d')in<eu!idions
pour un autre cojuposaut des cendres, ta potasse. t/Herhivorea.bsf~'he une
quant.it.cdcpo~asseaun)oiustro!souquah'efois pius~andequefe~a!'ni\ore.
<c))econsi()ei'at,iontn'a.eo]tduit.a)acoujec!u!'eqnej:)richesse en pota-se de
)'aiimcntaL!Onvcs:('ta)c)!OUvau])!enet.reJacaus<;duJM*so!nueeh!orurede
sodium des. Herbivores.
'Encffet.,Kiu))se)dej)otasse,j~are.\emp)eiecarhona~edep<uasse.sereu
contre en so]ut.ionaqueus<~ avec du cutorfu'e de s<Miiuni. une transpostjiou
])artie)icseproduit'a;i!s<'formeraduc.)norU!'edepoL'iss)!unet.ducarhouaie
de soude. Mais )ech!o!'ure de sod!uuies),)e composant, inorganiqueprincipatdu
doncdesse)s<)epotasseentrcutda)~s)e
plasma sanguin. Si sans par <a!es<n'p-
Lion de)auourritu!'e. une douitie décomposition idenUqne se pr(whu!a.i)-e
formera du chiorure de poias-iun)(q te se! de sonde de i'acide auquel )a
potasscctaitunie.AuHeu<it'e)uoruredesodiun~iesan~conhe!unseide
soudeucfaisaut.pa-partiede sa co!upos!t,ionttorn)a)e.L'n corps e!ranirer ou
P)n),autnoiusu!texcesd'unco!Uposaui.nor!ua!(pare\cn)pieducar!'ou;)tede
soude~)sc).rouve()ans )esa! mais h'rein apour fonction <)ejna!!denir)a
composition dusans;dan--des fimites constantes, et <)'eiinuner par conséquent
U)nt.corpsetrange!'outout excès d'un composant nor[nat.("esi pourquoi je
sot de soudeainsifor)nescrae)imun''eu!netne tenu)-que jecii!ornre députas-
siutn.et.tesangauraperduuneccrtainequantitedcchtoreetdesodiuni.t'oin'
rc!np)acercette perte t'urs;'aiusu)f'doita))sor)'eruneq!L'uduedesoi sujqdeluen-
~iFe.et.(''es),cequiexpuque)ebeso!ndesetdecuis')neque]'ono)iser\<'c!)e/.
ies animaux vivant de substances riches en potasse.
ajoute brusquement à sa nourriture t8gr.depotasse.pris en
\ingt-quatre iieuresot trois doses, sous forme de pitosp)).de
onde
on fl(, citrate; il coiislal,(.,
constate lele lendemain
lendemain iiii(~
une soustraction
sotisti~ac[ioii de
(li~
(i gr. de chlorure de sodium, et encore de 2 gr.desodiu!n.
Son Itypotttèsc lui scintde donc vérifiée.
Elk ne l'est pas, pour les raisons que voici
A). Comme le fait justement remarquer MuNK ()8«7, T'~YN' </<'
DM7c~'<yKc. p. !)~), !h \G); n'a établi l'élimination en excès du
chlore et du sodium que pour un seul jour; il est très probable
qu'elle ne se loruduit du'autant que l'organisme contient de ces
deux corps en excès; « on constate en effet dans l'expérience de
Bu\RK qu'une seule administration de phosphate de potassium
détermina dans l'organisme une soustraction de chlore et, de
sodium, telle, qu'au jour suivant, l'organisme retint une partie
du chlorure de sodium contenu dans les aliments ».
B). L'expérience de FonsrER et KnMMERfcn (citée d'âpre-
Psothnagel et Rossbach, 1889, A~OMt)c<?M.re/emeK/s ~'MM/M)Y'tM<
ca/c, p. M) montre le bien-fondé de cette critique. FonsrEt: et
KEM~E)Ucn soumettent un animal & une alimentation dépourvue
de chlore et de sodium, et riche au contraire en potassium. Au
bout de plusieurs semaines, le sang ne contient guère moins de
chlore et de sodium qu'à l'état normal. L'élimination en chlore
est presque supprimée.
C). Si l'alimentation végétale, toujours riche en sels potas-
siques, soustrayait constamment du chlore et du sodium à l'or-
ganisme, l'urine des animaux herbivores devrait faire foi de cette
soustraction. Or, il suffit de se rapporter aux analyses d'urines
de Vache, de Veau, de Porc (nourri aux Pommes de terre, aliment
particulièrement riche en potasse, d'après BuNGE lui-même), de
Cheval, pour constater au contraire leur pauvreté remarquable
en chlore et en sodium et leur extrême richesse en potassium,
preuve que le potassium a bien été absorbé, s'est trouvé au con-
tact du plasma sanguin.
D). Si l'alimentation potassique soustrayait réellement le
chlore et le sodium organiques, les animaux herbivores privés
de chlorure de sodium alimentaire, comme il leur arrive fré-
quemment a l'état de nature, devraient ne plus posséder de ce
sel, ce qui n'est pas'.
NOTH
Hypothèse de Bunge.
Au cours de ses travaux, longuement cites dans les pages qui
précèdent, p. ~i8-4i), sur la soude et la potasse animales el
végétaies, B[ \GE a été amené à formuler une hypothèse sur
)aque!!ei! convient d'attirer l'attention. Il a regar()t'' )ec))!orure
de sodium, chez le Vertèbre supérieur, comme un vestige chi-
mique de sa vie marine ancestrale. Les premiers Vertèbres
ayant habite notre planète étaient tous marins. La richesse en
ddorure de sodium des V~ertebres terrestres actuc)s serait.
pcut-ôtre une preuve de plus des rapports généalogiques que les
observations morphologiques nous forcent a accepter? Chacun
()e nous a passé par un état de développement où il avait la corde
t.Puu)'de)H~iitt'ei'rad:)pLat.iun,()'aii!('Ut'r('))('():)hSHnc''t'rt.iuncn~'surc.
duVcrtebrésupcriCLU'au ~jHc~n'csLrcpa~nrccns~ndt',r('n'estas !'('m-
bryontotatqu'i)fat)ai). a))atysei'.)naissonM'tYt'c«')as)n;~Ma)jn'um"u
emphatique.
niques, le cartilage, foin d'être !e plus ancien, est donc presque
icp!us récent.
Ainsi, tandis que t'iiypot))csc légitime, en accord avec tes
iaits, était maintien du milieu marin origine!, comme ~H'
vital des cellules, a travers la série animale, –Bu~'GE ne crut p~s
d abord a un maintien: Une soupçonnapas ce qui était maintenu:
miHeu marin, ni pour quoi ce milieu marin était maintenu
milieu vital des cellules. H imagina une imprégnation confuse
des tissus en chlorure de sodium durant la vie marine, et depuis.
chez l'organisme aérien, une adaptation progressive au mi)ien
pauvre en soude, adaptation complète aujourd'hui chez l'Invo'-
tébré. L'hypothèse étant inexacte, son auteur ne pouvait natu-
rellement la confirmer.
(~ct ouvrage n'en dérive pas. EUc nous était inconnue. La /n<
<'<~M~aHM' H~; )'/)<?, établie dans ces pages, est la suite naturcHc
de la loi de c~M.s/a~cc </<f'rn«'<jf:(c posée par nos premiers travaux'.t,
deA'<
I. P()!)[')a position de l'hypothèse murinn, voir Qui~rox, 18!)7, ~'o'
j).U55, Hypothèse de i'c'au de mer, miiicn vital des Ot'guni-ijncscteves.
CHAPfTHE Vit
q'K's raresqui
sujtiut~'dcchcance vitale.*n
C<~NC);i'Ttox NOUVELLE ~KL'onRA~iiSM)' –Faisons a))st)'acU'~n (h's ~u<
n'ont pas maintenu pour milieu )'a/ de !curs
cellules ut) milieu marin. Tout organisme animal nous apparait dt'-sur
mais comme un simple aquarium marin, où continuent a vivre, dans !s
conditions aquatiques des origines, les ceHutes qui le constituent.
).Pom'I'etab)issementeL)ajust,incaLion<ie('('He)oi,voi['pk!s)oiii,I.ivi'<'U.
3.L'expérience prccisctemontt'c.Uvt'cI).
du non-maintien d'autres facteurs originels, et même de causer
différentes.
S'
'1
B.
A.
immédiatement f'anima).
de t'enu contenue dans la coquille et qui baignait
de t'hemotymphe (très pure. parfaitement hteue).
t)-(m
8",12
ExpÉRtENCE VI. Anodonte, après M"~t) de séjour dans une eau
t'animât.
additionnée expérimentalement de sel de cuisine
ou teneur en chlorures pour 1000 (exprimes en NaCt!
A. de l'eau de la coquille. baignant immédiatement
8~,77i
H. –de t'hemoiymphe(pas très pure, seulement Uojtee) T'7!)
).VoirH,p.U7-HS.
familles dans les mers, sans une adaptation aux eaux douce>.
Faisons deux parts des Métaxoaires. Rangeons d'un côte ces
quatre groupes, a organismes ouverts anatomiqucment .m
milieu extérieur, c'cst-a-dire ayant forcement pour Mt!<M?<fï<a<de
leurs cellules le milieu ambiant. Plaçons de l'autre le reste des
Métazoaires, ne comprenantque des organismes fermés, capahfes
comme nous l'avons observé chez l'Écrevisse, la Sangsue, je
Ver, etc. de passer dans les eaux douces en maintenant inté-
rieurement, pour leur vie cellulaire, un M~CM vital marin. L'ob-
servation montre que, d'une part, 48 ordres existants n'arrivent
à en acclimater que 4 aux eaux douces, soit une proportion ()e
8 pour tOO, que de l'autre, 85 ordres en acclimatent 52, soiL
une proportion de 57 pour iO(P. Ces chiffres montrent d'une
façon frappante le désavantage qui résulte, pour un organisme.
du fait de ne pouvoir maintenir pour milieu m'M de ses cellules
un milieu marin.
Poussons plus loin cette statistique. Divisons les Métazoan'es
non plus en deux, mais en trois parts, composées d'organismes
de plus en plus indépendantsdu milieu, la première constitue''
comme précédemment des quatre groupes ouverts anatomique-
ment au milieu extérieur; la seconde composée de tous tes
autres Invertébrés, c'est-à-dire des organismes fermés anatomi-
quement à ce milieu, mais qui, au moins dans les mers, lui
restent ouverts osmotiquement~; la troisième composée des Ver-
tébrés (Poissons), invariablement fermés au milieu extérieur.
aussi bien anatomiquementqu'osmotiquement'.
~u~
Les Mc~xoatreë mu-
h'cu.
a
miyucmenl m
sur .i8o~es,MadaptcnH~x eaux douées,
11)Ii
sait 8"
Les Métazoaires ma-~l
rins,fet'tnestH~te-~
miquCincïtt.intj'isou-~s)u'75ot'dt'c~.ena(tapf.ent3fa')xe<TtxdoHr<aoit33"~
vo'tsosmotiquomcni.~`
tiunti!icn.
LesM<tai'oau't'sma-,¡
sir"
fins, toujours
~n~' fcj'-j
°" < -p' ''<
orclres, en aclaptent 8 aux eaux douces, soit 86 "j"
t. Nous avons fait. abstraction dans ces lignes des Vertèbres aquatiques,
comme disposant pour leur vie cellulaire, dans ien tnei's et dans les ":uL\
douces, d'un milieu relativement invariable.
On voit le jour que jettent sur le problème de ('adaptation aux eaux dcut'<
':es données nouvelles. Pour tous les Invertébrés, )'hostUit< des eaux du~jce'-
~i" ÂNODoxTt: L'a< <
vie )'M~H<p de t'Anodonte paraît bw'n
résulter, sinon de son genre de vie (immobilité, t'Anodonh
est une Moule d'eau douce), du moins de son habitat génér.d
(mares, eaux peu oxygénées, milieux à concurrence faihte f't
essentiellement peu propices & une haute activité cettutairc). !oi!
seulement t'anima! hiverne, mais il estivc, s'enfonçant dans )~
vase pendant la saison chaude (observation G. BoiiK, commu-
nif'ation vcrbate). n paraît, réellement se présenter comme ux
organisme a vie par excellence réduite. Admettons-ie, jusqu'il
des mesures physiologiques qui nous renseignent d'une façon
précise.
LIVRE H
LOI GÉNÉRALE DE CONSTANCE
ORIGINELLE
LOI GÉNÉRALE DE CONSTANCE ORIGINELLE
des premiers Oiseaux vers la fin seule de cette époque; H). L'extension maxima
de la classe Mammifère à l'époque tertiaire, le rote subordonné qu'à cette
époque jouait la classe Oiseau (espèces fossiles, Mammifères, 5200; Oiseaux.
X OU); C). L'état de régression actuel de la classe Mammifère, l'extension actuelle
de la classe Oiseau (espèces actuelles, Mammifères, 2500; Oiseaux, )()()<?).
D). Les différences anatomiques considérables réalisées dans l'étendue de ta
classe Mammifère, preuve des temps lointains depuis lesquels le type évotuc;
1 'homogénéité frappante au contraire de toute la classe Oiseau, voisine encore
de son type ancestral; E). La supériorité anatomique et physiologique de In
classe Oiseau sur ia classe Mammifère (anatomie u division supérieure ~u
travail physiologique che/: l'Oiseau; organes et appareils nouveaux, etc.).
[Au sujet de i'Homme, faisons simplement remarquer que, pour ie situo .in
sommet de t'écheUe des êtres, la science n'a jamais invoqué que la supériotih'
de son intelligence. Or, l'intelligence n'est pas un caractère ciassiucateHr.
Aucun zoologiste ne se permettrait de faire servir à la classification des Carni-
vores ou des Proboscidiens, parmi les Vertébrés, l'intelligence spéciale dont
témoigne le Chien ou t'Ëiénhant. C'est cependant a la seule intelligence humaine
que les Primates doivent leur premier rang dans la classification. De méfne.
le fait que l'Homme est sans fossiles avant le quaternaire, est d'une indication
nulle quant a sa date d'apparition. 1° L'ordre des Primates est d'abord un dc~
plus anciens parmi tous les Mammifères placentaires (apparition premiers
terrains tertiaires). 2° Des ordres entiers, sur l'antiquité desquels aucun doute
n'est possible, sont sans fossiles connus (tous les Marsupiaux d'Australe.
~légachiroptbrea,iiyracoïaes, etc., etc.)j.
i)autfonctionnementceibLuaire,cn face des variations cosmiques,
non seulement la condition thermique (non seulement la con-
dition marine), mais toutes les conditions des origines, e) parmi
celles-ci, celle qui nous intéresse présentement la condition
osmotique?`?
L'hypothèse est facile a vérifier. Supposons-ia exacte déter-
minons les conséquences qu'elle entraine. L'expérience nous
montrera ensuite si elles concordent avec la réa!ité.
S'il y a une loi de cf~!s~aMc<' ~.f;M~</Me (o'i~/e comme il y a
loi <~ coH.s~fHcc </M~')<t~Me originelle, i'une calquée sur l'autre,
c'est-à-dire si la vie a tendu à maintenirintérieurement,pour son
haut fonctionnement cellulaire, le degré de concentration saline
des mers originelles, chez des organismes indéfiniment suscités
a cet euet, et dont les derniers apparus sont toujours les témoins
du degré osmotique des origines
)" Le degré de concentration saline du milieu t,'</H/ de l'Oiseau
doit représenter d'abord le degré de concentration saline des
mers origineHes (comme sa température représente leur tempé-
rature) la concentration des mers originelles, exprimée en chlo-
rure de sodium, devait donc être de 7,~ gr. pour iOOO, au lieu
des 55 gr. pour [000 de concentration actuelle'
2" En face de la concentration progressive et hypothétique
des mers (comme tout à l'heure en face du refroidissement du
globe), la vie a dù tendre à maintenir le ~«//pM M/a/ de certains
organismes marins au degré de concentration saline des mers
originelles (comme nous l'avons vu tendre tout a l'heure a main-
tenir le H:<7<eM vital d'un certain groupe d'organismes terrestres
a la température des origines), en sorte que, contrairement a
toute vraisemblance et aux lois générâtes de l'osmose, on doit
trouver dans les mers, actuellement concentrées à 55 gr.. des
organismes en déséquilibre avec cette concentration, les
plus récents et les plus élevés a une concentration voisine
de la concentration originelle, c'cst-a-dirc de cclle de l'Oiseau,
[es autres, moins récents et moins élevés, s'échelonnant
1. RoDtEtt donne en outre pour l'Esturgeon (Ganoïde), que nous n'avons pas
à faire figurer ici comme n'étant pas un Poisson marin, c'est-à-dire un Poisson
originaire des océans et ne les ayant jamais quittés, S 0,79 gr. L'Estur-
geon remonte dans les fleuves pour se reproduire; il est donc d'origine immé-
diate lacustre. Le Poisson osseux OWAaj/ort'scMS mo!s est !e Poisson-tunc.
~IJIl
tCt'CUi-
c'r)ch!ortt)<
\PI'S
HSPKCES. 'III Il' 'J'I' 1
~))Lii:tV))\t..
nouri~
«.xprunc".
enNat:))
dn
M.Ht't'<a/.
PoïSSO\~<Amt).A(!t\t:tX. ~)'.
Torpi)te~7''j~c'<m~~<b<'i'unts~j)g)m). ~2~7
~,8)
pi)Jc.
'.Litiuidepcr!t<H!r!)id'n!<eiT<)t'-
XHies.
Raie=r/f'~t;<dft<f«'n"i'<'rumsansui)td<'dcu\j!nics.
Liq))i<t('()'['iton<d'u)j<'finc<
2.5,~
20.i8
=/}a~a(?)'crumsanguh)dc<te~x)i.iies.
Pastenague=~7~(«:t/f/.f;t".S(;rum sanguin. ). -Jt),()
)S,)l
Ho);sette==.St:«iM;/tt'~<<Sf''r)!))) sanguin.
'.Liqunfep6)'itonc.iidun)r)n< )'),7ï
)(i,2.~
"So'um sanguin.
"L)<)uidcperit.u))<'a)dupi'(''ce<Jet!L. )'t,t
)<i,C8
~)t.s<e<«.<;<(;t'M'Scrutn sanguin.
"L!quidcpt~'iton<'ah~ijir('-C(''<)enL !8,H
]H,S
i )t:,r,
Ci)ient)cmC!f<'«<<«;<tH:.< !t},!)M
POtSi-O~SOSS~LX.
Cong)'c==Co)iy<')'<!M~<t)'<Sc!'unt'jar)gui! )!
)),5
P)ie=/«<essa"M~s?'
sanguin.
F!et.=~~i<'s<tsct<~a)'M'Scrum
t)p<J'?n\'P))RS.. ))"
[0,5
'Sct'nm sanguin.
-.Litjuidcpët'itonÉatdnpj'ccedent. )U,f
Saint.-Piet'rc=J?ctts/u<'e)'
H"
H'·
\ta()uet'eau=S<;0))t<'<')'f!co;)~«'i' fi,07
Vivc=7'ffte/tt!:t<(<)'<teo'
Baudroie=/.op/<ttMpMca<o)'i)t.<
)(' !).<M
".Liquidepet'iLonca)d'un.'<ut,)'c.. t),t<
Labre=/&t'Ms~<')'«(t*Sérumsanguin. 't,(i
AnguiUe~St'rtUtisnnguitt. é
(),7
r.
=: d['4.)muin~s. 6,3
= 7,8
Cnt'pe. = (',<)
B)'oehcL= C),t<H
du det'eau
seruu) extérieure
sauguin dm's
Autour! Espèces, de !Nt)uene
t'auitnui. ii\it.
R)!['TtH;S.
Bo'fTAXZt (t8&7). Tortue d'eau douce~=/).v.<f'o~a'«. –o",474 –U",(M
=:77fM<a.<ut'<<
Tortue marine
e'fe«u=Mcditcrranec.0~01~2",29
RoNER (1899).. Même tortue=:At,)anUque. –0",<i02 –2",09
MAMM~nE~
~Moyenne.('RO
tfommc, Chien, Chat. Chovai, Boeuf, etc.
JoLYET
tique.«",7i –09
RODtERJtSUi)).. Marsouin =:7~/iocœH« coMtm:<t!s~ AHan-
(1902).. Dauphin=7'u)'s!'ops tt<~io=:AUant.ique.. –0",8)~ –2",0')
du dete.'m
sermn extérieure
~.an~nin dm's
de );x(ueUt'
Auteurs, t'~peces. f';)t"tu;d. il vil.
gr. HT.
QufNTON. Bœuf, Veau, etc.=;Sanatvscs,n)nvcnne. <i.t<t
Mouton.=:!S
Cheva).='!
Porc.==S
?~
Ï>
<t.<):)
~)i
it'M
·.
Lapin.==!!
Cobaye.=:~ Y
7.0X
(i.<i!)
JoLYET (i9t)2).. Dauphin 7'<;t'.<io~ <M)'.s';o=iAt!antiquc.. S..)
1. ScjfKNCK (1872, t;: LambHng, 'i8!)X, p. ]?) donne pendant, t9 jours à un
Chien une aumentatiott e~en)j)ie de chiore. Teneur en ch!orc <iu sant; nv.in~
l'application du régime 2,97 pour )0(M: ;)prcs )e )'~ jour ~,85. FonsTE): (~'
Munk et, Ewa!d, 't897. p. 88) nourrit un ('.bien. pcs:nt, .ï hifo~r.. de graisse et
de t'écu)e, matières alimentaires non satines, et (te poudre de viande épuisée <'n
sets. Le 26° jour, l'animal très souffrant cs-t sacrifia. L;) retentioit du cMoreaa
été si forte que t'eiimination totale, pcn'htnt ]es 2C jour- d'expérience, n';) pas
<y)'(\f f/e rcc/tp~c; <~<n.; <OMA' les /;<<CM~ </nt!.f /o«~s' les ct~ft'Mx.
un conservateur extraordinairement
le ~<')7<'7~ .s'f<ct'«.s<' comme
dépassé 7 grammes. Le sang reste concentre en chtoro :') '2,2 grammes pour t(MM.
n'ayant subi une perte que de 1/5 sur son tauxprhnitif.–KEMMEK<CH(t~Nothnage~
et Rossbach, )889, p. S')) prive un Chien de chtorure de sodium pendant n jot);'s.
L'animal élimine presque exclusivementdes sels potassiques (04,94 pour MO d(~
sels potassiques,contre S,0(i pour 100 de sels sodiques). Au bout du n' jour, le
sérum du sang contient toujours ses sels sodiques ('?,3') pour 1CO de sels modi-
ques contre 5,6t de sels potassiques). FANO et BoTT~zz! (!89u) soumetter~t
différents Chiens aux régimes ou tratnnatismes suivants jeune, hémorragie.
extirpation de la rate, lésion du bulbe, Ils déterminent par la cryoscopie la con-
centration du sérum sanguin avant chaque expérience et au moment où elle
prend fin. Résultats
ou point de congeiaUo'i
<~)-icrum
.)):t'\H.
?\!)U))'c<)e]'expericnfe. Durée,
0 jours.
i8'
)'.)
avanL
0<605
H",(i03
tf.605
après
l'expérience. !'cxp6rie~ce.
0".S~
t)",6'!5
0",fi55
M 0",6&8 0",64S
Ht;t)f)nnA(.)t:5saignées Ct).
?
)0
0",62(i
0",5i)t
0",<i03
))",547
2 ~5 ~,()3t ~,592
5
ËXTtm'ATM~nKLARATE.
5
M
M
M
0"
0",a85
?,?
0",(;)ti
0"()34
M C".515 W~~
Lt;s)o~DUC)'LBE. 4h.)/3. W~~ 0",6M
soumettent des Chiens aux régimes ci-après, [es
LAXCLOts et RtCttET (tUOO)
uns pauvres, les autres riches en chlorurc de sodium )" Jeune absolu ((turoc
partageaient nécessairement, en même temps qncianatonm'.):)
physiofog'ie des Invertébrés. Le dca;r<de concentn'tion sniixe
que le type \'ertebre, une fois constitue, eut tendu a maintenir
chez toutes les formes de l'embranchement (Poissons. Batra-
ciens, Heptites, Mamnufcrcs, Oiseaux), aurait donc <t< <;c dc~
ancestral de 55 ~r.
I" Dans des mers, demeurant invariables de concentration,
aucune innuence du milieu, mente Jeg'ere, n'eût contrarié le
Vertébré dans sa tendance au maintien. Les Poissons marins
devraient donc tous posséder aujourd'hui une concentration
de 55 gr., ce qui n'est pas. Pour rendre compte des diverses
concentrations salines actuelles du /~7~< !)//f~ (tes Poissons
marins, on voit qu'il faudrait supposer chez ceux-ci, dans 1 hypo-
thèse d'une concentration identique des mers a travers tous les
temps g'éoiogiques A). Des Jour apparition, une tendance a
placer leurs cellules dans un H~/tpit vital d'une concentration
nouvelle, ~e~M<e </e la co«ceH/)Y~<oM <~))~< <tV;'<' /o~Y' f't
<OM<M les cellules f(H!'M<~7<?A' f/~M?~ /~s («'/</<ne.s'; B). Dans tout )e
~eùnoa)~
de sodium (durée du régime inconnue); .')" dation ci-dessus, avec addition non
plus de 7, maisdeSO grammes de chlorure de sodium (durée du régime inconnue).
Représentant par )00 le chlore contenu dans une unité de sang cbe/. le Chien
j)orma),i)s trouvent pour celui des aninmm experi'.nentes V
c)nore(3").
Jeûne,avec
sodium.
Régime pauvre en
eau sa~éeat~pouriOUO. ?
Mémeregime,avec7~r. de chtorurc de
Mémerogime,a.vec3t)gr.de cMorurt: de sodium.
~9
''S
ttt)
JO~
en
nous le disions plus haut, il remonte dans les neuves pour se reproduire,
preuve de son origine immédiate iacustre. H se trouve dans les mors dani- la
position mémo de la Tortue. La concentration qu'il maintient est celle d'un
animal d'eau douce, qui a quittant sans doute fort tôt le milieu
marin, aux effets de sa concentration progressive.
l'étal de cellule dans des )net's<uncfcmp(')'n))))'ccL<)nnccon-
centration dctc!'inin(''es, a donc tendu maintenir pour s.) vie
cellulaire, cftex certains organismes, non seuicment le milieu
marin, non seulement la température, mais la concentration des
origines.
nArr!'0\CTfO\\)::))~\)(:E).Hf,H:);hr;sr).TAXTm;();~At\Hi;
Hestc à démontrer, pour que nous puissions formuh'r ia loi de
constance osmotique dans les termes mèmes de la loi de
constance thermique, que ce maintien de la concentration origi-
nel)e s'accompagne, chez les organismes qui le réalisent, d'u:]
plus haut fonctionnement cellulaire, Laissons hors de cause
ici les Vertébrés les plus élevés ~fammifcres supérieurs.
Oiseaux) qui, maintenant non seulement la concentration, mais
la température des origines, ne permettent pas d'examen compa-
ratif avec aucune autre classe animale. Ce sont d'ailleurs, de
tout le règne animal, les organismes a plus haute puissance
vitale.) Adressons-nous aux invertébrés marins et aux Poissons
marins. Ils jouissent du même habitat, du même mode respira-
toire (mode ju/c:'H), du même degré thermique, des mêmes con-
ditions d'éclairage, etc. ils sont donc par excellence compa-
rables. Seule, leur concentration dinerc, celle des Invertébrés
éloignée, celle des Vertébrés plus ou moins rapprochée de ta
concentration origincHe.
L'anatomie supérieure du Poisson, son apparci) respiratoire a
sang rouge, son organisation génera)e tout entière, d'autres
caractères' rendaient déjà probable sa supériorité physiofogique.
Des chiffres !a mettent hors de doute. JoLY);:r et H[:nD ()877\
dans leurs travaux sur la respiration dans les eaux, déterminent
l'oxygène consommé par heure et par kUogrammed'animal chex
)') espèces d'Invertébrés et de Vertébrés marins. En faisant ie
départ de leurs chiures, nous trouvons
). Dans tes naqucs d'eau que la mer, en se r<'Uj'ant, ).u–-eau freux d<
rochers cLoùvit toute une faune variée, on peut. remarquer )a rapidité de
mouvement, la vivacité des réflexes du P<usson,eompareesa)a!euteurordi-
naire des Invertébrés, tnëme ics plus ctcvcs. ).c Poi.son se comporte, scmt))'
t-i),dans les eaux, en face des Inv<'rt(''))r's, comme j'aninnd li san~ch.im).<-)u'
!.c:c, vis-a-vts des animaux à saii~ froid.
Ani)ni\u\ OxY~
l3.ysérir nrr· .pt.ri,nc,s. c.n.o,
Fsri.'CEs pnr heurn
Non.hrt. Poids
't'cmpè- o. L'tp.tt
\9~rc. f;i)rn~r'.ni
hH~ram,
!UO\Ci) t)'.)ui]n.).
f.t'<!))T);f))!K-:
1~ Aë~értC==~?~M.T~ ¡,S
) t4"
) ~3'\r< 57
~om~rf)~
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M
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Moute=Af~ti<usc[htttt. 44
1&" i27 5.5 Pa)ou['de=C«)'d<!tm<'t<u~ M w
t~7î ( 2~f0 t'ou)pe=:Oc<opttsi'MJ'~ftfts. 'H
~.V' t MU Lnngoust.e=/~Y!)t'.<)'MS<a<<. 4{,~2
t 1 5t5 Homard=:~7om[[7'u8t')t~[t)'t.'i. (?
16" t 470 Tou)'teau=C'f!t!cft'~)<tf)!<)*!(s..'t07
< M" ~emtftM. ? Ct'eveH.c~afconoi~ut~~f.. 1~
\'Hm')~UtU'
) j.')" ) 440 Squa)c=S</t<ayKsca<u/)~ ùt,)
')4<& TorpiUe=~6t!ato)'pet!o. 4~
t8" )22 10 Syngnat.hc=S~)ta</MM. M g
) 15" t 520 Turbot.cto'OHcctf's ))!n~')<«. ~0
14" 2 183 So)e==/'<cMt'aso~ea. 75,), g
2 16" 4 Congre==Mttt'o;))nf-oi!j,tft' 6~(i =
1~ 1 5SO Gt'ondin=7')'?~(/;u';<f/<.< M,5 ?.
M" 5 2~ Dorades !? p
H"< 2)!) Mu)et.=~M/<M.s. J54
1 10"
X
l ~R Labre=~et6ftiii. 1M I
1
Les 44 cc. consommes par t'iïuiLt'c, la Moule, iaPaiom'de s'entendent pour
luiogf. de chair nette, l'animal privé de coqu.Utc. Les chifffcs rceis obLcnus par
JoLYEi'e~RHCNAttD, pour t'tmirnRt pesé avec sa coquillo, étaient (le 12,2; H,H. l)s
faisaient-tombcrtamoyenne des InvcrtÉbr6sH46.
).OuLf(iL.uu(l~)MtabHt.tef.uL:
O.\t~cnt'
t''mson)jtK'j);tt'fi(-<))(-
t*'):<)s <-tparkitt)~j',H)tn)~
E-pt'ecs. <)<')'m)imM). d'uninju).
Carpes.
C~'pe. iOUO~i'.ctau-dcssuK.
SOOatOUOgt- M
co.
Tanches. SOO~r.etau-dessus.
Mgr.
C.K
~gr. au-dessus.i" 70
AnguiUcs. M)0s;j'.pt
Tanches.
Cyprin. 22{gr.(-t)~)er. t-2K
Carpe. ~S
H~
APPENDICE
NOTE 1
NOTE HI
NOTE 111
LIVRE HI
L'EAU DE MER EN THERAPEUTIQUE
L'EAU DE MER EN THÉRAPEUTIQUE
~Jous limiterons ici <'<; Livre :') que)<p)cs pages aussi ))t'vesqm'
possibie.
Hest clair que la conception organique marine, etabtic au
t.ivre I, ne peut manquer d'entrainer, au moinsatitre (fessai.
des appjicat.ions thérapeutiques. \ous avons aujourd')H)i d''
l'organisme, véritable aquarium marin, une conception <p)i nous
manquait, Ine)'. Un organisme cs)~ compose <te ce))u)es vivantes.
toutes situées au contact d'un liquide que nous avons nomnn'-
)eurM«/~M?' et qui est un tiqui<)e)nariit. Imaginons un tube
de culture; dans ce tube de cuitm'c. de )eau de mer: dans <'e)h'
eau de mer, et y cultivant, (tes ce!!u!c.s organiques voi).') )r
schéma d'un organisme. Si l'on se rappeHe ('importance, pour
une culture, du liquide où elle cultive (tous les travaux classi-
ques R.\UL)N, )870), on voit le rang que peut prendre en théra-
peutique !'eau de mer, dans tous les cas où !e Hquide de cuiture
des cellules organiques ()<H't) !'<) est vicie pour une cause
quelconque empoisonnement chimique ou microbien, insuffi-
sance des émonctoires, défaut de certains apports afimen-
tau'es, etc.
Disons d'ailleurs le rô)e consi<!erab!e joue actucHement CH
tbërapeutique par Fcau de mer a l'insu même des praticiens qui
remploient. t° On sait les exceUents cfTcts des eaux de Satics-de-
Béarn, de SaHns-Moutiers, de Ha)aruc, de Bourbonnc, d<-
Bourbon-i'Archambau!t, de Nauheim. de Sodcn, de Creuxnach.
de Niederbronn, de Wiesbadcn, etc., sur la tubcrcutose osseuse
et, cutanée, sur ic rachitisme, sur les paralysies, sur !'arthri-
tisme, etc. Or, comme nous l'avons montré au paragraphe !t du
Chapitre VI qui précède, pages ~54-'24C, toutes ces eaux. dites
chlorurées sodiques, se minéraliscnt dans des hancsde soi, don)
) ("'tgine océanique est certaine. Eih's sont par conséquent (!<
véntabies eaux mannes, simplement attérées (tans les propor-
tions que les sels qui les composent présentent entre eux. Leur
action est donc au premier chef marine. '2° L'importance théra-
peutique du chlorure de sodium est connue. Employé déjà avec
succès parAMK))KE LAïom (1859-1857) dans la tubercutosepu)-
monaire. par iM\nT:N SoLo~ (1842) et par BoucuAnnAt (185L
dans le diabète, par PLOuvmx (1847) dans la scrofule, la chtorosc,
t'anémie, etc. par PtonRY (1850), G)NïnAc (1850),Bnucs (1851~,
L\)UV)KHH (1851). ViLLEMt~ (1854), )IUTCU[NSON (185~), M«-
nosciiKi\ d85(i), Piocu (1870) dans les fièvres intermittentes, il
vient d'être largement utilisé par toute l'école moderne en injec-
tions intra-vcineuses ou sous-cutanées dans les affections les
plus diverses. Or, le chlorure de sodium est le sel primordial de
l'eau de nier. Bien mieux, )e sel de cuisine, employé le plus
communément à sa place, est autre chose que du chlorure de
sodium l'analyse y révèle tout un groupe de sels d'origine
marine, qui ont résisté a la purification industrielle. Le traite-
ment chloruré sodique, sans être le traitement marin véritable,
en approche donc déjà singulièrement2. 5" Enfin, les résultats
obtenus dans diverses affections, principalement dans la tuber-
culose osseuse et cutanée, par le simple séjour sur le bord de la
mer, par les bains, etc., sont si évidents et si spécifiques, que
depuis quelques années, des sanatoria ont été élevés & grands
frais sur de nombreuxpoints des côtes françaises et étrangères.
Les cures qui y sont journellement réalisées sont trop classi-
ques pour qu'il soit besoin d'y insister. Or, nous avons afïairc
ici a un véritable traitement chimique marin l'air qu'on respire
sur le lit.toral, outre le chlorure de sodium qu'il renferme déjà',
tient en suspension des gouttelettes arrachées aux vagues par le
vent, et dont l'organisme s'imprègne continuellement'. Les
t. J'ai insisté, dit PLOuvtE?.,d'une n~nicre toute particulière sur l'usage <~
t-e) inariu comme fortifiant et comme puissant modificateur du sang; je rcpfJe
t'avoir employé avec beaucoup d'avantages dans la scrofule, la cidorose, l'ané-
mie, etc. (in Branche, )8S5, p. n."))
2. Voir fi, r, p. 175-207, la supériorité physiologiquede l'eau de mer sur )a
solution chlorurée sodique.
5. ARMANDGAL'T:ER(iS"9)dose les chlorures dans Mt litres d'air marin, aspire
M travers une bourre retenant les particules en suspension (phare de Hoche-
Douvres, M à 60 kilom. des eûtes). Le titre d'air contient 0,022 mgr. de chtorurc-
exprimés en ehtorure de sodium.
4. Voir prcKedcm!ucnt, p. 40S, note.
bains ne pcuventquajouferacette imprégnation.L'atimentation
cne-memcycontribue:ammau\ et végétaux côtiers contiennent
en effet, nous t'avons \u, p. t0<i-i08.u!)e p!us grande propor-
tion de sel marin que les animaux et les végétaux du continent.
L'absorption par l'organisme (tes (iif'férents sels contenus dans
t'eau()e mer est donc évidente. ))es facteurs p))ysi<[ucs inter-
viennent sans doute dans le traitement mais ]<* facteur marin.
purement chimique, est indéniabic et capitat.
On voit le rote joue par t'eau de mer et ses succédanés dans la
thérapeutiquela plus moderne. A préconiser un traitement marin
plus énergique, nous ne ferons donc qu'œuvrc de nouveauté très
relative. La théorie du mode d'action sera seu)e nouvetic.
L~o~C~
Parafes cinq prcnuers Cha~itt-csdt' cet unvt' J: 77: ), J7J:
tesyef6re~cc8h'ùpnon)hrcnscMtt'nytU)tpt)~h't'th'n)u''t's:'th'suU<tcrh!u;u('i'.tit.)v;)nrr.
)'In'!cxbtbHog)'t(ptuqncCMtt't!)h!i )''t put' Cttu~ftt't'. t't)))
<jH)0)t~scrviAr'&tah!is!('t))<n(dc<'hnct)ttt)'<'))x.
~tM~cs~f.'i'~tfpt!.
LIVRE)l
t!<' sjK'ofH'r h's
H. f~ t)', .Zj~-i.
"uvt'f's ~cnct'~ux
PRHM!~)'; PARTI!
CHAPJTREt~.7).
)898.Uouv~:o.–C./f.,j!2S, ).?.–Note pr6ti!ninah\'sur )a<nst.rihntio))g(''n-
p;rap))i[)ucct)'t'voh)t!')nd<'s)'cripM(<
)MO. C./<MO.3.'<Sur l'origine ut. les er)chnin<']t)('[~sdc-!A['thr~-
pt)dGs'!<')!'c!f)sst'd<'#0!ty<;h<)j))n)t't's.
)9e(). << ~3: (iM.–<)hs('rvt))i<n~ur)cdt''vc!oppp)nf'ntttf's
chophnrcs.
()[!)'-
<!M). MESX)t. jMux). –&'o< ~e B)o~ 2'!1. Remarques sur les Polychètes
d'eau doucc, à propos des formes nouveUes du lac Hafka).
CHAPITRE M: (ï. M7)
Ouvrages généraux précédents.
D!;UXtËME PAMTH;
contpnsition.
1X74. Agronomie, Chimie agricole et Physiologie.i't'm~V. (vot.in-s,
4~S pages, )'aris, Cauthicr-ViUar-.
188i!. .h);
(;/ttm. /f.f.<" s.. 27, '280. Sur )'.ipj)arition du n).')n-
~nuf"c (:< '-urfocc des t'm'ht's.
J8K'. MttANcni:. Le chlorure de sodium et les oanx cMonn'ëes sodiques, eaux
minërateseteauxdemer.–Ï7)f-s<;n!<'<<c.t')\o).,
2!)!' pages, Pn['is, n.')UN'rc.
1890. HRANDT (K.). /~Me .s'o'et~ '2" sent.. r)f). I.:) vif diu)'- les n)crs.
)8W. BRow~f (H.-T.). C'~<;m;«; jYe~s. 2!, )')S, h~ SM(;. C;tt'))t M, 2)4.
–D(~asc'!ortUtnnt)niiU)Hed:)))--t'i)ir.tt!no8ph(''rif[UH.
)S75. BcNUE. /fe<h.t)-. /~o~ N.)(M-)45. Ucber ()i'; itcdcutung des Koch-
satxcs ut)dd:)sVcrha)tcndcrKa)isfd.cim)t)ons(;h)ichcn
Orgnnistons.
t874. ~<('))!ttO,m-[5'2.hn<))(ti;im'hcrNMhtt'j.;7.urA('))nntHun:;
Ober die Hedeutun~ <)cs Kofhsatxcs und dus Vcfhfdten dor
K:))isa)xc im tncoschtichcnOrganis~ius.
1M4. <(!eM, ~0, ~)-PK). !)cr Kati- Natron- und C.h)orgchat), do-
Mite)), vccgtcichcn mit dcm andcrHr Nxhrun~smitLc) und des
Gcsa!nmtori;:<nisnu)s der Siiugcthicrc.
)Mt. Cours de Chimie Motogique et patho!ogique. –Traduntionfran-
)i!9i). ~~M~M~2~M~U~X~~n~~
<tiscJaquct. )vo)., 3')t pogcs, Par~, Can't'
sctxunsdes!\t)«rpt')iivo)nHai~sc)).
t8Ct. BuNt-uK et K)f)(;nHOt''r. .ttOt. <ttt~. ';< /<<
chimiquo fomtc< sur t< ohservatious dn spectn'.
s., 62, 4.
Ana!ysc
t862. /(<(!H),e4,2r'7.–M<;n)(j titre.
)900. CAMEttEtt jung (W.). ~ct~c/t)'. ~i'ofo/y., 39, HS-fM. Dit; chcmi~chc
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)M6. A/ew., !)' s., <0, t37-25). Sur les variatim~a observées dans ta
con)))osition des apatitp' dea ph'~phoritcs Kt des phosphates
8<!di!t)entait'c's.)<e~nar<jn<t'.st)rtt'i!~C!n('t)t<'t)Hmododofor-
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1S79. Études synthétiques de tféoiogte expërimentate. 1 vol.
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I8<188').Dt:cu.mn[;i'c~n;;f;n'j'ff~r~/f')e'c/(~~f''(\s'sr<('~cc~~)e'~«'
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le corps des animaux.
1848. ~i.,27,589.–Notcsurtapr('pnccnormateducuivredans)e
sangdci'ttonune.
1848. ./0)'<'M.t<c/t;/fi.e<c<eCA:).,5°s.S8-97.–M6nK)[rcsu!'te
cuivrephysiotogique.
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184t. <9,9t7.–Du cuivre et du plomb qui se trouvent natu-
~8~8. DEvi.;R<,n;
rettomen) dans
et HERvv. /t)t;t. '<
de t'hommc.
les organes
20, 465. Du cuivre et du pton'h
comme éléments des organes de Fhotnntc et des animaux.
~~00. DftERH ;Cu.). Soc. ~e Biol., 'i56. Dosage du cuivre dans les recherches
biologiques.
~00. ~H;,4S8.–Le cuivre hématique des invertébrés et !acapa'
citerc-'piratoiredei'itcmocyanine.
t905. Mf'Mt. ~16t. Quelques nouveaux documents concernant le
cuivre hématique des invertébrés et la capacité respiratoire de
~8' D~EULAFAtT.
)')temocyaninc.
do
~nn. CAi'H). K< /) L'acide
recherche.–Son existence normaio dans les eaux
borique. Méthode
des
mers modernes et dans celles des mers de tous les âges.
Origine et position des principaux horizons salifères des ter-
rains scdimentairos; leurs rapports avec l'acide borique. Con-
séquences relatives aux eaux minérales satines. Origine et
mode de formation de l'acide borique dans les lieux où il est
industriellement exploité, particulièrement en Toscane.
'i877. < R.,84. 1503. La strontiane. Sa diffusion dans la nature
minérale et dans la nature vivante, à l'époque actuelle et dans
la série des temps géologiques. Conséquences relatives aux
eaux minorâtes satiferes.
't877. C'. li.. S5, <it)j. L'acide borique. Méthodes de recherches;
origine et mode de formation.
1878. C. H., 86, t470. Présence et rôle des sels ammoniacauxdans
les mers modernes et dans les terrains sahfcres de tous les
âges.
1878. C.S7,954.–Existencodotabaryteetde!astro))tianedans
toutes tes roches constitutives des terrains primordiaux.
1878. /<
Pitons n~etattiferesaganguede baryte.
~)n<t. C/M'tH. <'< 5° s., M, Si«. La baryte et la strontiane.
Leur existence normaledans toutes les roches constitutives
des terrains primordiaux. Origine et mode de formation des
combinaisons de baryte et de strontiano dans leurs gisements
actuels; conséquences relatives aux filons metattiteres à
ganguedcbaryte.
t87!). /t~Ht. 't7, 577. La tithino. Son existence normate dans
toutes les roches de la formation primordiale; sa présence
dans les eaux des mers modernes et des mers anciennes; sa
concentration dans les eaux mcres et les boues des marais
satants. Conséquences rctaUvca aux terrains satiferes de tous
tesagesetacertainesctassesd'eauxminerates.
)8Tt. 'tiËULAFAtï. Ment, <8, Sf). Le cuivre.Son existence a l'état de
diffusion comptetc dans toutes les roches de la formation pri-
mordiaie et dans tous les dépôts sédimentaircs qui en dérivent
directement. Conséquences principales de ce fait t" cxit--
tence constante du cuivre dans les eaux des mers modernes
et anciennes; S* origine et mode déformation des minerai-.
de cuivre; 3'' présence nécessaire du cuivre dans toutes tes
eaux minorâtes de la formation primordiale.
'8X0. MeMt, 2~, 25S. Le zinc. Son existence à i'état de dif-
fusion complète dans toutes les roches do la formation
primordiale et dans les dépôts qui résultent de leur destruc-
tion. Conséquences principales t" existence constante du
zinc dans les eaux des mers modernes et des mers an.
ciennes; 2° origine et mode de formation des minerais <)c
zinc; 5* groupe des minerais à gangue de sulfate de baryte.
)8~0. < 90, '!05. Sur la présence normale du cuivre dans te-.
plantes qui vivent sur les roches de la formation primor-
diate.
)8SO. c. A, 90, i575. Le zinc; son existence a i'état de diffusion
complète dans toutes les roches de la formation primordiatc.
et dans les eaux des mers de tous les âges.
!88). C. 7! 92, 758. Loi générale de la formation des eaux mine
rates satines application au cas particulier' de Greonx
)!?). f. (Basscs-A)pe--j-
93, 224. L'acide borique; son existence dans les lacs
satés de la période moJorne et dans les eaux salines natu-
rettes.
)S83. r. 7~ 96, 70. Existence du zinc a l'état de diffusion comptete
dans les terrains dotomitiques.
i885. r. 7! 96, 125. Le manganèse dans tes terrains doloni-
tiques.
)885. C. 7}., 96, 452. Recherches géologico-chimiques sur les ter-
rains salifères des Alpes Suisses et en particuiier sur celui
de Bex.
t885. C. R., 96, 7~8. Le manganèse dans les eaux des mers ac-
tuelles et dans certains de leurs dépôts; conséquence retativH
à la craie blanche de la période secondaire.
1885. C. R., MO, 1017. Nouvellecontribution à la question de l'acide
borique d'origine non volcanique.
)S85. C. R., <00, t2t0. Nouvelle contribution a la question de l'ori-
gine de l'acide borique; eaux de Montecatini (!tatie).
tX85. C. R., <0<, I2M. Étude chimique des matériaux ramenés par
les sondages dans les expéditionsdu T'tWXMfteMt'etdu7'aHsmn):.
Présence constante du cuivre et du zinc dans ces dépôts.
t858. ))oxxY. C. Jt., 47, 562. Note sur le cuivre contenu dans les farines do
frofnent, etc.
)896. DnECHSEL. Ze~se/tr. Biolog., 3~, 8j-i0' Beitrage xur Chemie einiger
Scethierc.
)8<)8. !)rBO)s(R.tpHAHL).– Leçons de Physiologie générale et comparée.
1 vol. grand in-8, IX-532 pages, Paris, Carré et Naud.
ti)CO. Soc. de Biolog., 592. Sur le cuivre normal dans la série animale.
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gique. t voi., 908 pages, Paris, Dunod.
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t'.)Ot).Du).Ac(AL[Œtrr).-/))')). «~t'Ojiont., 26,430.–Co~nme'.ccdesproduit.s
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]S74.D[jRAr<D-CLAYE.L)t'C/m. e<t)/s.)°s.,N.188-)!)5, –(;. /<78.
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1895. C. /<«5, tM. Sur i'hemocyanine.
)883. GAUprE (V.). Het). <f. 2~-54. Note sur la présence du cuivre dans
les céréales, la farine, le pain elles diverses autres substances
alimentaires.
)88S, Sec. de Biol., 24~-248.– Note sur la présence du cuivre dans le
cacao et le chocolat.
-i899. GALLARD. C. /< 128, tH7. Sur !'a))sorption de l'iode par la peau et
sa localisation dans certains organes.
't!)00. C. /< 130, 858. Sur t'absorption des indurés par la peau
humaine.
t895. GARNtEH. Enff/c~. c/ti'm. ~'remt/ Chimie des liquides et des tissus de
l'organisme. Tissus et organes (pages SM à 7<M).
1891. GASSEND (A.). ~)tM. <tjyro')., <7, 552-354. Sur la présence de ['acide
borique dans les produits du sol.
)8!)7. GAUBE. Cours de Minéralogie biologique. t vo). iu-H, IU-250 pages,
Paris, Maloine.
)89!). Mon. 2° s., 1 vol. in-12, 578 pa~'es, Paris, Matoine.
1901. Mcw. 3° s., i vol. in-)2, 534 pases, Paris, Maloine. (Ce
volume, non utUisH pour le présent ouvrage, apporte des
documents nouveaux a nos pages 3) t-512, quant a la présence
de t'atuminium à t'etat normat chc/. ic Vcrt,6br6 supérieur.)
1S97. GAfDER (AMiA~u). Leçons de Chimie biologique normale et patholo-
gique. t vol., XVt'~6 pages, ti~ fig., Paris, Masson.
i89'.<. (,/< 429, 9. Examen de l'eau de mer puisée à différentes
profondeurs; variations de ses composés iodés.
)8M). (.7! ~29, i8C. Présence de i'iode en proportions notabk~
dans tous les végétaux de la classe des Algues et dans )<'s
Sutfnraires. Et't'tttttMt, p. 558.
t8tM. C. R., <29, ?'). Sur l'existence normate de )'arsenic chez les
animaux et sa localisation dans e.o't.ains organes.
)8!)!). C. R.. ~29, 956. Méthode pour ta recherche et le dosage <)<'
très petites quantités d'arsenic contenues dans les organes.
)900. C. R., MO, 284. Localisation, éjtimination et origines de l'ar-
senic chez les animaux.
MOU. C. jf!i3'36t. La fonction menstruelle et le rut des animam.
Rôle de l'arsenic dans l'économie.
)HM. .M/ CoM9fes M~rH.ec. P~f~; Section de Physiot., 86-99.
Sur l'arsenic normal des animaux et son rôle dans t'economic.
)H02. C. jR., 04, i594. L'arsenic existe normalement chez les ani-
maux seet localise surtout dans tours organes ectodermiques.
t90~. C- ~135, S55. Localisationde l'arsenic normal dans quelques
organes des animaux et des plantes. Ses origines.
)905. ~uH. Soe. c/KM., 29, 5t-55. Locatisation de l'arsenic normn)
chez les animaux et les ptautes; ses origines.
j9(t3. /~em, 29, 466-467, séance du 8 mai. Sans titre [dosage de
l'arsenic marin ).
)')?. C. H., 137, 252-'257. Arsenic dans les cau.\ de mer, dans le sel
gemme, le sel de cuisine, les eaux minéraies. Son dosage dans
quelques réactifs usuels. B~attHn, p. y!4. (Ce hwait,
non utilisé dans le corps du présent ouvrage, apporte des
documents nouveaux a nos pages 228-229J.
i8t)7. GLEY. C. <25, 512. Présence de l'iode dans tes gtandutes
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)8Xi. ~'tn.«~rot!o«(..7.7ti.Surla composition du sarrasin.
<8! ~)t)!9r<();<).8,<!8-')).–Des variations de composition du
topinambour au point de vue ()es matières minérales. Hôic
desfeuitics<)anste()cve)o))pementde)ap)ante.
')8;)8. /)~);.Se!e~<'e n;y<'ono)~2"s.,t'annec, )2t-t54.– Douze
années de culture <)e topinambours (tans un même chanq).
!877.Lt;(:nAttTn.;jietBt.:LLA)n.–C./t'84.6~7.–Surin présence du xincdans
tecorpsdesa))imauxetdans)es végétaux.
~872. LE~t.EM:. C. 75, t20Q-)2H. ttosagc du manganèse dans les sols et
)os végétaux.
)8t!7. f.KHRAM). De For dans le traitement des maladies vénériennes primi-
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')857. De l'or dans le traitement des scrofules.–Pre~tto-me'mHtt'c.–
i vol., 92 pa~es, l'aris I!ai)tiere.
)8.'i7. Nouvelles contributions sur les préparations aurifères appliquées
au traitement des maladiesvénériennes.)vo). Paris, A. Evcrat.
1837. C.R.,4,52t.–HupportsurunmcmoiredcM.A.LEcnANn
intit,u)e:D<0)*t<ct)is<'<rffi<(;Hte)t<f!c).s')'o/</e.(DuMËmLet.
Houx. rapporteur-.).
)85S. C. 7t., 6. 555. Do faction des préparations d'or sur notre éco-
nomie et plus speciaicmcnt sur )e-' organes de la digestion et
(tcJa nutrition.
tS.Tt. C. A' 9, S2. Effets des t'cuiite-. d'or appliquées sur la peau
peudantt'eruptjon de):) petite verotc.
).SM. De l'or, de son emploi dans le traitement de la syphilis récente
et invétérée et dans celui des dartres syphilitiques. Du mer-
cure, de son inefficacité et des dangers de t'administrer dans
!e traitement des mêmes maladies, avec une appréciation du
traitement au<iph!o~istique. (Précède du rapport fait à l'Aca-
démie des sciences par M. MACKNnfE). 1 vol., 548 pages,
Paris, BaiDiere.
')8}5.
!M7.
C.H.7,4M.–(Sanatitre.Ausujctde)'or).
C.3'5,6H.–Action de i'or sur les organes de la digestion
(suppt6mcut a un m6n<oirc précèdent.).
i8M) De l'action des préparations d'or sur notre économie et plus spé-
cialementsur les organes de la digestion. t broch., )ti pages,
Paris, BaiUiere.
t8~t. De l'or dans le traitement des maladies scroMeuses des os.
/)eK.iC!emem<'mo:e.–)vo).,t.')4 pages, Paris, Baitliere.
)S95. ).[:!)MA?<N(K. B.). ..hv/t. /'tt'r ~(;'<it', ~4, i-)7. j~Ygienische Studien
uber Kupfe. i. Die tiestimmung kieiner kupfermcngen in
organischen Substanxcn.
it').'i. Mem, 24, ')8-71. II. Der Kupfergeha)t der menschiichcn
Nahrungsmittc).
tM5. 24, 72-85.
~.<ent, !H. Weiche Kupfermengcn konncn durch
Nahrungsmittc) dcn) tnenschen unbcmcrkt zugcfuhrt werden.
)fi')(i. Mem, 27, t-t7. iV. Der Kupfcrgchait. von Pftani'cn und Thiel'ei~
in kupferrcichen Uegenden.
~8')7. /~eMt, 30, 2&0-2GL V. Neue kt'itische Versuche uber quantita-
tive Kupferbest,immung beim Vorhandcnscingeringer Mengen.
~8!)7. L);ON (HENfiY). /t'eut<e sc!C)t<t/ t'" sem., 570. Salinité de t'eau de mer.
t874. LESSEPS (F. DE). C. 7)' 7S, )7t'J-)7t7. Sur tes lacs amers de t'isthme
do Sucx.
')8t4. L~.V) (E.). ~K)t. </<'t' C/tem. !<ft~
anaiysen.
/ft~ 50, i'2)-}'~(i. Boden-und Aschcn-
)S~7. t.txos-~ER. Soc. '/c /);
t22. De la localisation du baryum dans t'o!
~anis!))ea)nsuitt'()et'intoxicationctu'oniqucparut~sc)()t'
baryum.
tSS!t.t.tp('MAX\(E.<t.voK).f~.S()f.C/H'm.,3's..2,25).–Sur)aprcs(')n'(-
de quelques ciéments rares dans les cendres de betterave.
t.S'.).').t.)vr.n<-n)(.t:n!t'')t.(f))~~)wce~.o/'<Ae/?o)/.Soc.o/'AeM'S'0!<</(-H~s',
555-349. Un thé ;unonnt of gotd and sitvcr in sea-water.
tS95. Thc rcmovat ot sitver and gold from sea-wato
/(<e')), 3SU-56tt.
hy Muntz meta) sheatin~. (Ce h'avai), non utitisé dans h'
corps du présent ouvrage, apporte des documents nouveaux
anot.repage23(t.)
)S!n. ('/x'Mt.&oc.,7<et72,p.2t)8.–inB!'t/.S~))t.,)Mn,~8,iM.
Présence de l'or dans les dépôts salins.
t855. LouMEYEn.– Ge.'ic~s<f;< f~t' tt~ss. jttGu<tt));/c)t;iYn<ric/t<<')). ).'it-154.
Ue))er das angebtichc Vorkomrncn von lod in der Mi)ch, drn
Eiernundderatmo'-pharischenLuft.
)8S{. M;\)):ET. 7}., 99, 2H.
C. Kccherches snr te rote biologique de !'<ncide
phosphori<~ue.
)8~S. MAtux. C/~mt<<)/ AftM. 77, t55-t5<i et t':)-172. On t))c composition of
thé AUantic Ocean.
)!<M. M.\LAf.t:Tt. C. Y}., 49, <?. Lettre au sujet du travait de 't'utd sur )a
présence de i argent dans l'eau de mer.
)X)S. ~)At.Am'T[ et DunocHMt:. /t)t)<. C7'tm. et ~tt/
5~ s., 54, 3H7-207. Sur la
repartition des éléments inorganiques dans les principates
famiites du règne végétât.
f8~)t). MALAf.L'Tt, DuROOtERCt S.\MEAUR.– /it!M. C/M')n. et P/tt/tt.,5' S., 28,129.
Hecherchcs sur la présence du plomb, du cuivre et de l'argenl
dans l'eau de la mer et sur l'existence de ce dernier me~!
dans les plantes et les êtres organisés.
ti&M. MAncnAKD (E.). C. 31, 495. Sur ta présence de t'iode dans les eaux
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)SM. C. li., 34, 54. Sur la constitution physique et chimique des
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environs du Havre. Brochure. Cote de la Bibliothèque Natio-
nale de Paris Vp. t9405. Présente à la Soc. tHtper. d'a~f.
cu«., f<M'.s'<. tt<f<t<r. et des arts tf<t<c.< de /~o)t (séance, 27 jnn-
vicrtSM).
tX(i6. Ann. Chfm. et Ph;
4" s., 8, 520-554. Compositiondes ccndre-t
végétâtes.
187H. C. 7~ 88. t084. Sur la diffusion de la lithine et sa présence
dans l'eau de la mer.
t8S4. MAUMENK. C. 98, 845. Sur l'existence du manganèse dans les vins.
!XS4. C. A, 98, )OM. Sur l'existence du manganèse dans les vins et
une foule de productions végétâtes ou animales.
){tSt. C. R., 98, 1416. Sur t'existence du manganèse dans les animaux
et les plantes, et sur son rôle dans la vie animale.
)S84. ~xH..S'oc. c/ttw., nouv. sér., 42, 303. Sur l'existence du man-
ganèse dans les plantes et son rôle dans la vie animale.
)!t96. Btt;f.Soc. c/ttm.5-~6,52.–Surl'acide borique et lomanganest-;
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)875. MAYEKÇOXet BERGERET. ~oifrnttt Anat. et P/t~/stoi' 9, S89-S99. Recherche
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)875. illémoireset C..R. de la Soc. des sciences médicales de ~0)t, 13, 57-
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)'.W3.):iL~f:t!K ((!.).<)' (~)'if)~7-'))8.–Sur)apr<srnccnorma)('()u
p)ond) dans )'ornanis)un.–(Ce traçai), nonutitisc pour i<~))rc-
sent ouvrage, apport''<fcs documents n<~u\cau\ à nospa~cs
2!)7-2:)
t8!8.)![;LS):KS–/l't't.C/"nt. << S's..
cuivre ct(<up!ou)!'dans tcsan~.
23. n:)S-t.–Dr t'ahscnce du
)8(i(hM~KE.–C./f.,S0.7')t.–Note sur tapn'scm'cdn nuor dans fcs''aux et
)TK))<'n d'en constater sÙ!'('ment)apr(''sciK'c.
!Si8.M)[.LO~26.it.–<)(')apr('s('.)ccnornh'dc<tf'p)usicur-~n)<taux
dans)csani;det'houu))e,ftde i'anafvsedt'ssc)s fixes contenus
danscfti'jnidc.
i8!'7. MuKK et E\VAH). Traité de diététique. Tradurt. franc. Heymans el
Masoin.–tvoL.fiUi.pa~cs.i'.u'is.Carre et!an().
? Mu~STEn.–(in7'<)~t-s~)'()t)'(ftt&H))<)0))!Mff't?t.)'M)<t))(j.('at'n.)8!)7.p.(i(i,c!
/)'<'t~ff.s'f't<<<)'tH'.)7,7,).S~'t'('S('ijcedf')'oi'((ansrcaude
mer.)
~!)!.MLKT/<<<~2.M7.–Surla t't'partition du t-f') marin suivant les
:))),itu<)cs.
m'H. <7j.,l't3,T?'.)ctSt)4.–L'annnonia'(Ut'(iansfc;-eauxde))tmc
etdan~i'atmosphf'rf*.
t~!)~. <<4.im.a!nn)oniaf)updans)cscauxdt'j))uicpt,dans
rattnusj'iierc.
)!8{.MuxTi!ctG)nAnD.)M);.f/<<i.<i'i<H~)'o)if)H)..n"S;–in/!);ft.t'u):oMt.,
m84~0,M4.–nechcr('))c~<-ur)a\dt'nra)in~')d;jircdci'avoin('.
t8.S'MunttAY(Jonf<).Sco</i'.</t~t'o~)'op/).t:t);['. p.tit.–Onthetot.a!
annua)rai~t'a))t)Hthc)andt'ftho~k)J)c andthcrc)ationot
rainta)[(othHat)nua(disc)m)'~(*«t'rivers.
!8<i). NAOLEn (G.). )'<')'<c~ f/V,7<ft)'or. ~'e.se/t. 6. r,s'2-4)~. Untpr-
suchun~eniiher denan~e))hchcnjod~e<tattdcr!.un~nd
\'et'sc)iicdcncri\ah)'un:<smitt<'L
!8(i(i. ./OM)')!M/f<.<t<'i)).,99,)8~.206. –UebcrdcnanscbMehcrt
Jodgeh;t[tderLu<'tund\'(;)'sc))icdonerNahru)igsn)it,tH).
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tcrrance et sur )'c.\p)oihuion des sets tpi'cUe contient.
~9'i.);t)E!fn)f.–CAc~ti/('t')'Z('(<!()i~~7,)'
!8:)(!. /.<('Mt.20,)-H)().–f)asKupt'cra)sBest:mdthci)unsercrVen<
tabie~en.).t't)t.mf~)n).,t8i)7,2N,4'.M.–Lecuivreconuue
etemct~tconstitutit'des végétaux.
)8!'7.t;oN(n.-AL).tfr);A;/st()/2~,t~-tiMt.–T)~ere)atiouofthcres-
piratorv cxchat~e ofeotd-btooded .'numa)st«tetuperature
()i. figures).
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<k)ns tes vins.
')84ti.WAV<'t()ns'ox.«ft)')t.<Af; )''); ")'t<'t<i)';<<.S'nf';t'<t)/<!<t)i(<,7,
M'HeportonU)0,a!vsiso~'theAshesut'i')ant"i.
~<c)tt,S,).4-OS.–(Mc!ucUh'(-no[~).
)8t7.
t848.
)8S().
7~n~MemcU~n~
/t/e);t,<4M7-5K).–(M('met.it)-c,4'notH).
)897.WE~Ki.e!<.<.y<A;<tu/.C/teMt.2,4!),–irt/Sf).tt/)).,i«07.
)).!m).–De rinnucnceddt'innniUon sur )e poids f'),)a com-
j)()si(,iondesor~anesct,spc<aieinct~de-os ct,()<;s dents.
)8~i.H..soK(GHnt~).–C/t<G't:e«t',4,~8S-t84.–0')t,ho'-olu)ji)it.y<
t')uoridt''ofCatciurninwaU')'.andi)src)aLiont<)LhcoccLU'-
t'cncoof fluorine in minera)' and in ['cct'n),andfossiip!ants
f84!). ~M~n~M~J~M~L–On
and animais.
L~cpt'est'n('cof)'')uorincint)~'wnt,crsut't,hc)''it't))uf'Fo['t,)),
t.h<'i''i)'thot'Ciydfandthe<!ern)an<)cpa!).
)8M. /<')'t<t.<.<)..)i7-(i8.–<'7(eni.û'ft~<8,3(}(!-3t)7.–On Lhe pré-
sence oft'"iuoi'ino in b]oot)andmi)k.
)85S.W)')'T[N(;t/oK)');p)''(/t<.C/t<'wt<7N,)2).–UcherdasBin~einigCt'
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DtN. Wonuturn (.).).– Ccn<)'<~K. /'u<' /(;<<n"'20..4janvier.–(Tcneu!-en
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Vertébrés Poissons. Amphibiens, Reptiles, Oiseaux. Trad.
franc. Chartes Barrois. vo). grand in-8, XIf-894 pages,
7t9 fig., Paris, Doin; Munich et Leipzig, Oldenbourg.
t89t. /<<<;m. Tome [V.– Vertébrés Mammifères.– Trad. :'f<et));
tvoi. grand in-8,Xt-80M pages, K<.
LIVRE m
188Ii. BRANon:. Le chlorure de sodium et les eaux chlorurées sodiques. eaux
minérales et eaux de mer. 7y:f'.«' ~ëd. /.yon. 1 vol. grand
in-8,'2Mpages, Paris, Uaiihére.
1897. CnEvnET~N. ~OM)'n. /m)'H:. eiC/mM'.C" s., 5. 56G-5G7.– Sur la présence
du ptombdansccrtainssérumsartiticiets stérilisés.
MO. nE)n:)!Atx et DEMors. –C. 7V., M~,525. Snr]a germinationdans t'M~
distillée.
)S'.M. (;ALUE)! jAnMAND). C. ~28, ?i5-7)6. Quantitu maximum dp K)~)u.
rures contenus dans t'air de mer.
la
tssn. PorcuET et Cn.\MY. .S'oc- (<e ~;o< )7. Sur le dcvctoppenMtit ()cs
larves d'oursins dans )'eau de n<er pt'ivcc de chaux.
ttM7. Çu~TON (H.). Soc. cle B<o< 10H8. Sur faction, thérapeutique de i'can
de x)cr.
)!<7C. RAtux (JULES). Études chimiques sur la végétation. 77tese scie/f'es
7~()r<s, t vo)., 215 pages, Paris, Masson.
TABLE DES AUTEURS
f'AS8)!i!)~),407. Rh:nE.M),2':U,"80.
!'AVf.ov, 2ti7. –(itutcu)'sci)6sp;u'),2'!8.
PAYEN, 40H. HtCHET,MM.588,5HH.<M),~<).{'t:
PHnooT, 544,38ti, 587, 5t'2, 5!)t. 597, {<?, –(nictionn.')h'e).28U,2!)5,3n).588.
408. ttts)KG,r.t)'
PELLKT.267,2(i8,324.558. HoM'<ET,2).2)6.
PKNCK.M. H()CHKBKUKE,42L
PERO!<501. –(aut('t)t'cit('Hr),4~<).
i'ERRHin (EDMOKU), 15. 2t. M, &:), <<0. <!2. I!oDU:n,1«),!54.4')8,~).
64, 120. Ho(:E[ts,M2,5f)6.
–(auteurs cites p:)r),55~). ){oos,f'?5.74.
PERMKR (C.),25). HosE,357.
PERNER (RÉMY), 116, 150. Hoss(R.),30t.
PETERMANN, 555, 556, 557. 5')2, 59(i. 508, )tossnA(:n,56().
402. nossx.NO'288.
P[:TERSEN,101. HouFi'224.
PETREQUiN,278. 270. )<ouLK().H[~s),)4,a().~2.(j2,!r,,H8.
PEYROT, 515. Rounx. 575.
PtCHAMn, 280. 281, 282, 285. 284. Houx, 2)7,~)8.
PfÉR),285. RuMt'F,2<i8.
P)ERRE(fStDOR[:),4()7.
P)ERRnN,376. SAALmjt.n.:n,597,<()L
P<ocn,460. SAt.ASKIN,2()7.
PtORBY,460. SALL<;STE,3tS.
PLAGGK,515. SALM,270.
Pf.ATON, 574. SAny.EAU.280, 288, 2!M.
PLATTEM, 280. –(auteurs ci~esp:u'),28G,2'.)2.
PUNE, 36i), 572, 570, 57M. SA~XEAUD, 229, 230, 2M, 300, 50).
PLOUVtEZ, 460. ScitEKt.K.SH.
PHJTAPQUE, 574. SctUi!CK,.i-t).
PoLECK, 262, 265, 264, 265, 557, 546. SctnA)'AUHLL!,30L
ScHLACDEKHAUFFEK, i20. -127, !28. VALENT)N, 28), 55'), 5:0. 545, 566.
ScHL~stKc-, 223, 22'i, 252. VAN BKNE!)EN, 35.
SCHHK!\KAMP,595. VANBUCH.560.
So)MmT,250, 251,265, 267.528.55C,558, VANDËNHERf.HË,2!)5,2')4.
554, 555, 556, 55' 599. VACL'EZ,)72,<6),4M5.
ScttM[DT(PËTEt!),38. VAUQUELIN, 281, 2!<6,292,5t2.5i2.
Sc)!t;Lx,595,5M. 544.
ScnCTzE~t!ERCEn,55!. VEBEttACKER.578.
SCHWAHTZ,562,565. VEDRODt, 2<)5.
ScHWARXE~BACit,29t. YEt)NON,225,224,268.
ScnwEfT?., 265. VtAL'LT et JoLYET(autcura cités nar)
St:E,5t5. 328.
St:LUEH,268. V<cKE,552.
SEHRES (DE), 55!. VtLLEMtK,<60.
SERTOLI, 2M, 252, 255. 2:.4. Y)LHERS,509.
SHARPLES, 555. VtRGtt.E,57t!,57'
StLHMANS,555. VoGEL,t28.
StKCLAn!, 560, 5C9. Vo!TT, M?, M5.
SMmt(Ar<cus),40' VOLKMAN,55I.
Soc<N, 256, 264, 266. VRtES (HUGO DE), 103, t55.
S8LDNER, 548, 5.{9, 55), 555.
SOLON (MARTtN), 460. WACKENriODER, 286.
SoxsTAor, 250, 255, 5t6. 401.
5!)6, 4OI.
WANDERLEMEN, .)~fi,
d~VAIVDERLEItEN,
SOX[)LET, tOt. WAR)!<GTON, 223, 40'
Sptx, 56t. WATEns~ON, 455.
SpRENGEL, 28t, 51Î, 559. WATTERTON,560, 573, 378.
STADELEH,2~6. WAY, 580, 500, S!)5, 40t.
STAFFEL,525. WECER, 251, 262, 265, 264, 265, 525, S2.S.
STAKKOULÉANU. '!6) 557.546. ·
STASSAKO, 2~1. WE)SKË,26t. <!
LIVRE 1
PREMIERE PARTIE
ORIGINE MAR'\E DES PREMtKRES CELLUf.ES ANt)[AU;S
eux-mêmes.
NÉcessitt! de démontrer l'origine aquatique des
réduisante définitive
La vie animale présente quatre grands habitats, se
adeux:habitataquatique,habitataerion.
piratoire.
<i
Méthode.
DÉMONSTRATION.
DEMONSTRATION.
DRUXfKME
TnOOfÈME
Principe de la troisième démonstration, tond6c suri'ejfamendu mode res-
7
)2
Oassincationetxptuyée. )t
4
MÉMM~nM.
PROTOZOAIRES
MÉTAZOAtRES.–). Spongiaires.
2.ydroxoaires.
tS
)6fi
!7
S.Scyphoxoaires.
4.Ëchinodcrmes.
17
)X
5.P)atheiminH)es.
<i,7.MyMstomides,Acanthocephaies.
i')
)U
S.Nemathetminthes.
'Trochozoaircs.
21
i!i
~tt.Chetognathcs. ?
D.ArUtropodes.
M
t2.Peripatides.
Cordes.
t5.Dip)ocordes. 2'.)
Résume de la
Hémicordes.
démonstration.
)4.
tS.
40
42
42
M
47
Résumé du Chapitre. CHAPITRE!!
ORIGINE MARINE DE TOUS LES ORGANISMES ANIMAUX
5t
!)E'm)i'<Tt!ATMNEtFECT!YE.
FtageUés.
M
Pt)OTOzoA)))E!Rhizopodes.
Sporozoaires 55
56
0
a
tnfusoires
MÉSOZOAIRES.
5(i s
5~
57
MÉTAZOAMES–Spongiaires.
Hydrozoaires
Scyphozoaires.
Ëchinodermes.
M
M
59
Myzostomides.
Ptathetminthes
Acanthocépha)e!
)!()
M
M
Némathetminthes.
Trochozoaires. Ht
CI (j
Arthropodes.
Chétognathes
?3~)
64
Cordés. Dipiocordés. 64
Péripatides
Hémicordes. ???
DÉMONSTHATfOKSACnESsntRES.
65
68
Chapitre.
XALE.
Résumé du
CHAPITRE III
ORIGINE MARINE DES PREMtÈRES CELLULES ANIMALES
reproduction.
DÉMONSTHATtOK.
DEUXIÈME
Modededévetoppemcnt.
Mode de
74
?5
~8
DEUXIÈME PARTIE
n
MAINTIEN DU MILIEU MARIN ORIGINEL, COMME MILIEU VITAL
DES CELLULES, A TRAVERS LA SËKtE ANIMALE
CHAPITRE PREMIER f
C
DIVISION FONDAMENTALE DE L'ORGANISMEEN OUATKE GRANDS DÉPARTEMENTS:
Résumé du
Nécessité d'une détermination précise du miliett ~itat.
MILIEU VITAL, WATtÈRE VIVANTE, MATtÈRE MMTE, MADERE SÉCRÉTÉE
Chapitre.. M
86
Division primordiale de )orc;anisme en quatre
division.
2° matie.re vivante, 5"n)aticre morte. 4° matière
Dotaitsdccette
secrctcc.
parts :)°mUieu vital,
Matiërevivantc.
vital
Milieu
division.
Matiëre morte, ou noninuuediatcmcntvivantc
Matière sécrétée.
Justification de cette
morte.
morte.
Justification du milieu vital, quant a ses plasmas d'imbihition des tis-
sus épithéliaux, conjonctifs denses et.
chimiques).
Justification de la matière
Nécessité a priori de ianiat.iere
cartifa~incux.
Réaut6 de la matière morte (preuves histoto~iqne' physiologiques.
l'organisme.
Hésumô du Chapitre. Conception de
CHAPITRE II
Résumé du Chapitre.
MAINTIEN DU MILIEU MARIN ORIGINEL, COMME MILIEU VITAL
DES CELLULES, CHEZ LES SPONGIAIRES, HYDROZOAIRES, SCYPHOZOAIRES
ET QUELQUES ÉCHINODERMES
Hydrozoaires.
Maintien chez les Spongiaires
Scyphoi'oaires.
Echinodermes.
CHAPITH!: III
MAINTIEN DU MILIEU MARIN ORIGINEL, COMME MILIEU VITAL DES CELLULES,
Résumé du Chapitre.
CHEZ TOUS LES ~VERTÉBRÉS MARINS
)tf
)25
Expériences. Méthode i20
PREMtEn SKOUPE D'EXPEMEKCES 12[
DEUXtÈME i22
THOtSIÈME
chimique.
QuATn;ÈME )24
Conséquences de ces résuUats. L'tnveft.ébré marin, fermé anatomique-
mentaumiHeuextëneur.!uiestouvet'tosmotif[uemen),)2(i
Confirmation )?
tui-meme.
Conséquences de ces deux derniers Chapitres. Au point de vue miné-
rat, la majorité des organismes animaux a pour milieu vital de ses
cellules le milieu marin
APPENDICE.–Historique. !'?
Chapitre.
Technique et détails des expériences personnelles rappor-
tées dans le corps du
)52
154
CHAPITRE IV
MAINTIEN DU MILIEU MARIN ORtGtNËL, COMME MILIEU VITAL DES CELLULES,
Résume du
Pi'éambuie aux Chapitres !V,V,Vt.
CHEZ LES INVERTÉBRÉS D'EAU DOUCE ET AÉRIENS
Chapitre Ha
t4S
haut.
PREM)Et!(.)!OLP):n'EX['Ét!tf;XCES.
DELXtE.ME
TROtStÈME
Expériences indirectes de C. von
C~e.
AppHNmcE.
)5.
Hoiub.
Technique des expériences personnelles rapportées plus
CHAPfTRËV
MAINTIEN DU MILIEU MARIN ORIGINEL, COMME MILIEU VITAL DES CELLULES,
CHEZ LES VERTEBRES. (DÉMONSTRATtON PHYStOLOOOUf:.)
)t7
~,{
t5U
fM
Résume du
mnrinc.
d'expérience.
Détermination des expériences fondamentales à efTectuer pour la dé-
monstration physiologique de la théorie
(M
~M
Eau de mer
Calculs pour les poids
etc.
d'animaux,
D'EXPÉtUENCES.
poids ou volumes d'injection,
tion, d'alimentation, vitesses d'injection, d'élimination,
PREMtEt! GROUPE
d'excré-
)(){
~n
<()!)
série.
DEL'XtHME )(i9
TtiostÈMË ntt
physiotogiqueeft'ectuée.
Résumé des trois groupes d'expériences qui précèdent. Démonstration
n5
série.
QcATRiÈME CROLPE D'EXPÉRtEKCES
Première
LoigéneraIedutravaUrenai.
Deuxième
n5
)7'!
tSS
L.HALuoK.série
Interprétation des résultats de la première
AppEKDtCE.–Note de
ttS
203
2"
CHAPITRE V[
MAINTIEN DU MILIEU MARIN ORIGINEL, COMME MILIEU VITAL DES CELLULES,
ResumeduChapttre.
CHEZ LES VERTÉBRÉS. (DEMOKSTRATtON CHtMtQUE.)
212
Anatyseauseconddegré.
Analyse au premier degré de l'eau de mer typique
FM.
220
rares–Brome.
Carbone.
221
t"sous-groupe des corps
Silicium. 222
222
Fluor.
tode.
(et Ammonium).
Azote
Phosphore.
Lithium.
222
225
223
Bore.
225
225
225
5
226
Cuivre.
Arsenic
228
228
229
t' -ous-gt'oupc descorps
Aiuminiutn.
Césium, Hubidium.
230
?0
230
23t
232
235
233
générâtes.
PAn.nAfXE U.
émanent.
Considérations
~OttrOStTiOM HtNKnAt,)';
modernes
A'<CtENKES.
23S
23G
2i3
!'AHAGR.\rt'E ftl.
CoMPOStDOX MtNKfiAU: Df :nL!EU V~TAL
Avant-propos.
t)Ë& VKHTMHÉS SUt'ÉtitEUns. Rt;SSEMi)LA~'<;E HT~UtTE DE CO)iPOSrrtO?f
rares.
AVEC L'EAU DE ME~.
'H'
Composition minerate du milieu vital des Vertébrés les plus élevés, )cs
plus éloignes de la souche mat'inc. Anaiysesau premier
Première comparaison avec l'eau de mer. Ressemblance frappante..
degré. 2'i8
2.')2
2
Nécessite d'une resscmbtance l'lus complète, s'étendant jusqu'aux corps
Fer.
thodedercctterche.
les plus 25(i
Hecherrhe dans le milieu vital des corps rares marins. t'oints et mé-
2M
élevés.–Silicium.
Démonstration de la présence des corps rares marins dans le milieu
Fiuor.
vital des Vertébrés les plus 2fi2
tode.
12
?4
Ammoniaque. 2C77
Brome.
Cuivre.
Manganèse.
26!)
~1
Zinc.
276
Ptomb.
Argent.2!'7
2T!
28S
2f')
Lithium.
Bore. 5Ht'
50t1
Or.
Arsenic
Baryum.
Atuminium.
Strontium.
302
5M
MO
12
5)tI
CésiLun. 3)3 3
Conséquences étrangères
Cobalt.
Rubidium,
etimmédiates.
3to
3)77
3t9
321
morte.
mt-
lieu vital offre la composition minérale de l'eau de mer 522
Composittonminéraiedelamatiërevivanto.
DEUXfÈME nÉFUTATMN.
sécrétée.
Loin que la composition marine du milieu vital
529
525
556
~-)
Preuves physiologiques.
Pauvreté en soude des aliments fondamentauxdes Vertèbres supérieurs
tariensseuls.
(aliments végétaux). Preuves chimiques
1° Avidité pour le sel des animaux végétariens, et des animaux végé-
548
5.'i8
558
2° Avidité pour le sel des Hommes principalement végétariens. 5ti)
desodium.
5"Économie physiologique 'en chlorure do sodium chez les animaux
végétariens, faible teneur en soude de teu''s évacuations.
4° Etat morbide latent et dépérissement des animaux végétariens qui
565
CHAPITRE VII
RésuméduChapitre.
PLUS CÉNËRALE. CONCEPTION DE L'ORGANISME
415
organismes.
I.oi de constance marine, fragment d'une toi de constance plus générate.
Non-maintien du milieu marin originel, comme milieu vital des cellules,
ohexquetques
origine!)e.
Loi deconstanee marine
non-maintien.
État de vie ralentie correspondant à ce
416
418
420
424
Conception de l'organisme 425
LIVRE II
43t<
LIVHËfn
marine.
médiats.
En'etshnmédiata.
L'EAU DE MER EN THËRAPEUTtQUE
Ancicnncthct'~pcutique
Moded'nf)j))icat.ionactue)dnh'aitemenLM)un~
Etïets
4M
4()t
4M
405
iKDEXMBtJOGBAfrftQt;):
D'AUTEUR'f.
TAHLEGiMnALE. 49'?
TABLE DES NOMS
4M
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