CCTP-lot 2.1.1
CCTP-lot 2.1.1
CCTP-lot 2.1.1
I. GÉNÉRALITÉS.............................................................................................................................2
1. DESCRIPTIF SOMMAIRE DU PROJET...........................................................................................................2
2. VÉRIFICATION DES PLANS - CORRÉLATION PIÈCES ÉCRITES - PLANS............................................2
3. PASSAGES DES CANALISATIONS, SAIGNÉES ET TROUS DE SCELLEMENT.....................................2
4. PRINCIPES DE CONSTRUCTION....................................................................................................................3
5. VARIANTES.......................................................................................................................................................3
6. DOCUMENTS RÉGLEMENTAIRES DE RÉFÉRENCE.................................................................................3
7. PRISE EN POSSESSION DE L’INFRASTRUCTURE.....................................................................................4
II. BÉTON ARME......................................................................................................................5
1. DOCUMENTS DE RÉFÉRENCES....................................................................................................................5
2. CHARGES PERMANENTES ET CHARGES D’EXPLOITATION.................................................................5
3. RÉSISTANCE AU FEU DES STRUCTURES...................................................................................................5
4. ISOLATION PHONIQUE...................................................................................................................................5
5. MATÉRIAUX......................................................................................................................................................5
6. FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DES BÉTONS.................................................................................10
7. TRAVAUX DE MAÇONNERIE......................................................................................................................17
8. REGARDS ET CANIVEAUX..........................................................................................................................17
III. STRUCTURE METALLIQUE :.........................................................................................18
1. ETENDUE DES TRAVAUX :.........................................................................................................................18
2. DOCUMENTS DE FABRICATION :.............................................................................................................18
3. NORMES ET RÈGLEMENTS :......................................................................................................................18
4. CONDUITES DES CALCULS :......................................................................................................................18
5. CONCEPTION :...............................................................................................................................................19
6. NATURE ET QUALITÉ DES ACIERS :.......................................................................................................19
7. QUALITÉ D’ACIER POUR BOULONS :......................................................................................................20
8. RÉALISATION DES OUVRAGES EN CHARPENTE MÉTALLIQUE :....................................................20
9. TRAVAUX DE SOUDURE :...........................................................................................................................22
10. ASSEMBLAGES BOULONNÉS :..................................................................................................................25
11. TRAITEMENT DE SURFACE :.....................................................................................................................26
12. TRAVAUX DE MONTAGE :..........................................................................................................................28
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I. GÉNÉRALITÉS
Avant toute exécution, l'entrepreneur doit procéder à la vérification de tous les plans qui lui seront remis,
ainsi qu'à la corrélation entre les pièces écrites et les plans.
Aucune mesure ne doit être prise à l'échelle métrique sur les plans.
L'entrepreneur doit compléter les plans d'exécution établis par le Maître d'Œuvre et approuvés par le Bureau
de Contrôle par les détails nécessaires avant exécution sur la base des plans d'architecture et de structure et
les soumettre au Maître d'Œuvre et au Bureau de Contrôle pour approbation.
Les conséquences matérielles des erreurs, manques, imprécisions, etc... sont à la charge de l'entrepreneur qui
ne les aurait pas signalé par écrit au Maître d'Œuvre avant exécution et aucune demande de suspension de
délais, d'arrêt des travaux, prolongation de délais, etc... ne sera acceptée.
Les passages et réservations pour canalisations et gaines de toutes natures à travers les ouvrages en béton ou
en béton armé, poteaux, poutres, dalles, voiles, etc... doivent être obligatoirement prévus avant le coulage.
L'entrepreneur doit veiller à ce que toutes les dispositions telles que la pose de fourreaux, précadre de toute
nature, réservation, trous de passage, saignées ou trous de scellement, soient mises en place dans les
coffrages à leur emplacement définitif avant coulage.
Ces emplacements sont définis sur les plans d'exécution établis par les Maîtres d'Œuvre conformément aux
besoins des corps d'états secondaires, tels que climatisation, plomberie électricité, menuiserie, etc...
Tous les travaux de percement pour passage de tuyauteries, gaines, etc... dans les ouvrages de béton ou en
béton armé sont à la charge de l'entrepreneur titulaire du présent marché jusqu'à la réception provisoire des
travaux.
Ces travaux ne peuvent être exécutés qu'après accord écrit du Maître d'Œuvre et du Bureau de Contrôle.
Les travaux de colmatage, bouchage après mise en place des gaines, tuyauteries, etc... sont à la charge du
titulaire du présent marché suivant détails approuvés par le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle jusqu'à
la réception provisoire des travaux.
Ces travaux de percement et de colmatage, bouchage, calfeutrement ne font pas l'objet d'articles spécifiques
mais font partie intégrante des sujétions des travaux et sont compris dans les prix unitaires des divers
articles. L'entrepreneur ne peut réclamer aucune indemnisation pour ces travaux.
L'Entrepreneur est responsable des ouvrages en béton et béton armé jusqu'à la réception provisoire du
présent marché et doit empêcher toute intervention sur ces ouvrages par les titulaires des autres corps d'état.
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4. PRINCIPES DE CONSTRUCTION
Les principes de construction sont définis par les plans d'architecture et de structures.
5. VARIANTES
L'entrepreneur aura toute faculté de présenter des variantes par rapport au projet de base défini par les plans
d'architecte, les plans de structure de SCET-TUNISIE et les pièces écrites y afférents au Dossier d’Appel
d’Offres.
Quelle que soit la nature des variantes présentées, l'entreprise devra obligatoirement remettre un prix
répondant aux conditions de la solution de base sous peine de nullité de l'offre.
Chaque variante devra être accompagnée de plans, dessins, notes de calculs, permettant rapidement d'en
saisir la portée et le bien fondé et d'estimer les répercussions diverses sur le bâtiment.
L'entreprise chiffrera de façon détaillée chaque variante et précisera les répercussions que cette variante
pourra entraîner sur le montant des autres lots éventuellement concernés.
Ces variantes seront soumises à l’approbation des Maîtres d'Œuvre et du Bureau de Contrôle, et le Maître
d’Ouvrage sur conseils des Maîtres d’Œuvre et du Bureau de Contrôle a toute latitude d’accepter ou de
refuser ces variantes et ce, sans avoir à justifier sa décision.
Les matériaux et la mise en œuvre doivent être conformes aux règles Algériennes dont la liste non
exhaustive est la suivante :
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Les Règles Algériennes seront complétées en cas de besoin par les Règles de l’Art Françaises et
notamment :
- DTU 14 : Cuvelage
- DTU 21 : Béton armé
- DTU 23 : Béton divers
- DTU 26 : Enduits et liants hydrauliques
- BAEL 91 modifié 99
- Fascicule 65 et 65A - Exécution des ouvrages de Génie Civil
- CM 66 et additifs
- NV 2000
- PS 92
- DTU FB
L’Entrepreneur procèdera à une réception contradictoire de l’infrastructure y compris les attentes pour
poteaux, voiles, acrotère, souches, escaliers, etc…
L’Entrepreneur doit procéder à une vérification minutieuse de tous les ouvrages de l’infrastructure et
signaler par écrit toutes ses observations qui seront jointes procès verbal de prise en possession de
l’infrastructure.
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II. BÉTON ARME
1. DOCUMENTS DE RÉFÉRENCES
Les charges permanentes sont évaluées à partir des dimensions, épaisseurs des divers ouvrages, revêtements,
etc... conformément aux normes en vigueur.
Les surcharges d’exploitation appliquées sur les éléments de structures sont fonction de la destination des
locaux et conformes aux normes en vigueur.
4. ISOLATION PHONIQUE
Un soin particulier sera apporté à la mise en œuvre pour éviter la création de ponts phoniques. Les trous de
banches seront soigneusement rebouchés. Les maçonneries comporteront en partie haute un bourrage soigné
entre elles et le plafond, les incorporations adossées seront toujours décalées de 20 cm l'une par rapport à
l'autre, les boîtiers électriques encastrés ne seront jamais placés dos à dos dans les voiles.
5. MATÉRIAUX
5.1. Ciment
A. Nature
B. Livraison et stockage
Les ciments doivent être livrés soit en vrac, soit en sacs de 50 kilogrammes à une température inférieure à
Cinquante (50) degrés celsius.
Si le ciment est livré en vrac, l'Entrepreneur doit assurer le nettoyage préalable des containers et en
particulier l'élimination de tout résidu contenant du sucre ou des nitrates.
Le ciment en vrac doit être stocké dans les silos propres équipés de dispositif de prélèvement et de mesure
de température.
L'Entrepreneur doit communiquer les résultats de l'auto-contrôle effectué par la cimenterie sur le ciment
utilisé au Maître d'Œuvre et au Bureau de Contrôle avant démarrage des travaux.
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C. Prélèvements et essais
Les ciments pour béton ne feront pas l'objet de réception avant utilisation mais seront assujettis aux
prélèvements conservatoires suivants :
- prélèvement de vingt cinq (25) kilogrammes pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d'étude
et de convenance des bétons
- cinq (5) kilogrammes pour les lots de ciment utilisés au cours de chantier.
Le terme "lot" désigne la quantité et produits faisant de la même unité de transport (camion).
La cadence des prélèvements conservatoires est au minimum d'un prélèvement pour chaque partie d'ouvrage.
Ces prélèvements sont à conserver à l'abri dans des récipients étanches et étiquetés.
Les essais que doit effectuer impérativement l'Entrepreneur par livraison sur les prélèvements sont les
suivants :
- Temps de prise à chaud
- Expansion à chaud
- Surface spécifique blaine
- Chaleur d'hydratation
- Teneur en S03, chlore, soufre
- Essais mécaniques à 28 jours
- Retrait.
Ces essais doivent être comparés aux essais d'auto-contrôle de la cimenterie, en cas de divergence le ciment
ne doit pas être utilisé et une deuxième série d'essais doit être effectuée, si la divergence persiste, le lot
incriminé doit être évacué de la centrale.
L'Entrepreneur assume toutes les conséquences (démolitions, renforcements, etc...) de l'utilisation d'un
ciment de qualités non conformes aux normes en vigueur.
Les résultats de ces essais devront être communiqués au Maître d'Œuvre et au Bureau de Contrôle dans les
soixante douze (72) heures qui suivront les prélèvements et en état de cause avant l'emploi des ciments.
Si l'une des épreuves donne des résultats défavorables, le lot correspondant sera rebuté. Dans le cas de
double contre-épreuve demandée par l'Entrepreneur le lot correspondant sera rebuté si le résultat de l'une des
deux contre-épreuves est défavorable.
5.2. Sable
A. Nature
La nature et la provenance des sables demeurent soumises à l'agrément du Maître d'Œuvre et du Bureau de
Contrôle.
Les sables argileux, les sables de mer et les sables dont la teneur en carbonate de calcium est supérieure à
vingt cinq pour cent (25%) sont totalement exclus.
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B. Granularité
La proportion maximale d'éléments, retenue sur le tamis de module 3 T (Tamis de 5 mm) devra être
inférieure à dix pour cent.
La granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par l'Entrepreneur après son étude
granulométrique de composition des bétons et agrée par le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle.
C. Propreté
D. Stockage
Les sables doivent être stockés sur des aires bien nettoyées. L'Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables
approvisionnés depuis au moins trois (3) jours. Il devra donc prévoir la capacité de stockage en conséquence.
5.3. Granulats
A. Nature
Les granulats doivent provenir de gîtes ou carrières choisis par l'Entrepreneur et agréés par le Maître
d'Œuvre et le Bureau de Contrôle. L'Entrepreneur doit fournir à l'appui de sa demande d'agrément un analyse
chimique du matériau mettant notamment en évidence sa teneur en sulfate et sulfures, en matière organiques
et sa stabilité eu égard à l'alcali-réaction.
B. Granularité
Le poids des granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur (D) et le poids des granulats
passant à travers le tamis correspondant au seuil inférieur (d) sont l'un et l'autre inférieurs à Dix (10) pour
cent du poids initial soumis au criblage.
En outre, la granulatarité des granulats doit être contenue dans le fuseau proposé par l'Entrepreneur après son
étude granulométrique de composition des bétons et agréé par le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle.
Le refus à 1,56 D doit être nul.
Le passant à 0,63 d doit être inférieur à 3%. Les dimensions sont exprimées en mailles de tamis normalisées.
C. Propreté
La proportion de matières organiques susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la
norme NFP 18.301 ne doit pas dépasser 1,5 %.
La proportion maximale en poids des granulats passant au lavage au tamis 0,5 mm doit être inférieure à 2%
suivant le mode opératoire du LCPC.
L'indice de plasticité sur ce passant devra être non mesurable.
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D. Stockage
L'Entrepreneur ne doit utiliser que des granulats moyens et gros approvisionnés depuis au moins 5 jours. Il
devra donc prévoir la capacité de stockage en conséquence.
Les essais sur sable et granulat pourront être effectués à tout moment.
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des paragraphes ci-dessus, le Maître d'Œuvre et
le Bureau de Contrôle feront procéder aux frais de l'Entrepreneur à deux contre-essais. Si le résultat de l'un
des contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas contraire, ils
seront acceptés.
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable par cinquante (50) mètres cubes ou fraction de cinquante (50)
mètres cubes de sable.
- Un (1) contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de sable.
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable et un (1) contrôle de granularité du sable par journée de livraison.
Il sera exécuté :
- Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au criblage au tamis de module trente quatre
(34) tamis de deux millimètres, y compris s'il y a lieu, la mesure de l'indice de plasticité des éléments
inférieurs à deux (2) millimètres par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de
granulats.
- Un (1) contrôle de granularité par deux cent (200) mètres cubes ou fraction de deux cents (200) mètres
cubes.
- Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au tamis de module Trente Quatre (34)
(tamis de deux millimètres) et un contrôle de granularité par journée de livraison.
Le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle peuvent à tout moment faire exécuter aux frais de l'Entrepreneur
tous autres essais prévus par les normes notamment :
L'eau destinée à la fabrication des mortiers et béton devra être exemple de toute matière organique.
Elle ne doit pas contenir plus de deux (2) grammes de sels dissous par litre, ni plus de Deux (2) grammes de
matière en suspension par litre.
Sa température doit être comprise entre et 5 et 35 degrés celsius.
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5.7. Aciers
L'Entrepreneur doit fournir au Maître d'Œuvre et au Bureau de Contrôle tous les certificats authentifiant
l'origine et la classe des aciers approvisionnées.
Les aciers utilisés doivent être dégraissés et exempt de calamine. Les barres présentant des défauts seront
refusées le cintrage doit se faire à froid et les diamètres de mandrins doivent être conformes aux fiches
d'homologation.
A. Armatures lisses
Les ronds lisses bruts de laminage doivent être de la classe Fe E215 telle que définie au chapitre II du titre I
du fascicule 4 du C.C.T.G Français.
A3. Réception
Les aciers sont livrés par un producteur agréé qui garantira la qualité de la production.
Les ronds de diamètre au plus égal à 6 mm pourront être acceptés en couronnes de diamètre minimum
2,00 m.
Les armatures à haute adhérence pour béton armé doivent être conformes au chapitre III du titre I du
fascicule 4 du C.C.T.G Français.
La catégorie utilisée doit être de l'acier écroui seuls les aciers de la classe Fe E400 ou supérieure peuvent être
utilisés.
B2. Réception
Les armatures doivent être approvisionnés en longueur. Aucune ne sera inférieure à 12 mètres. Les
armatures en couronne sont interdites.
L'Entrepreneur doit fournir au Maître d'Œuvre et au Bureau de Contrôle tous les certificats authentifiant
l'origine de la classe des aciers approvisionnés.
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C. Approvisionnement et stockage
L'Entrepreneur doit stocker la quantité nécessaire d'acier pour éviter les pénuries éventuelles.
Les armatures doivent être stockées sur un platelage en bois ou une aire bétonnée. Elles doivent être isolées
du sol.
D. Soudage
Le soudage ne sera permis que si les fiches d’agrément des aciers l’autorisent.
6.1. Fabrication
Les appareils de fabrication des bétons doivent être à l'exclusion de tout autre système, des centrales à
béton à dosage pondéral automatique.
- d'une bascule tarée. Une vérification périodique du tarage sera effectuée en présence du Maître d'Œuvre et
du Bureau de Contrôle.
- de 2 à 4 divisions pour composants selon que le béton et du type binaire, ternaire ou quaternaire.
Le nombre, la dimension et la contenance des centrales seront tels que le respect du planning sera assuré.
L'Entreprise devra fournir un justificatif du début de prise du ciment compatible avec la durée probable de
bétonnage d'un plancher.
Les agrégats sont mis dans les appareils de fabrication mécanique des bétons dans l'ordre suivant : granulats
moyens et gros, ciment, sable puis eau. L'Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est
démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité des composants du béton. La fabrication de gâchées
sèches en vue d'une addition ultérieure d'eau est interdite.
Les installations de fabrication du béton et leur fonctionnement doivent être soumis à l'accord du Maître
d'Œuvre et du Bureau de Contrôle avant le démarrage des travaux.
En cas de discontinuité importante dans l'étude de convenance, le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle
se réservent le droit d'exiger un béton quaternaire dans le but d'obtenir la compacité maximum escomptée
d'un béton dit "du type coulé".
6.2. Dosage
Le dosage minimal de tous les types de béton armé est de 400 kg de ciment par mètre cube.
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6.3. Transport
Le transport des bétons doit être fait obligatoirement et uniquement avec des camions équipés de malaxeurs
(toupies). Si, ponctuellement, l'Entreprise utilise une pompe, cet emploi ne pourra se faire qu'après accord
écrit du Maître d'Œuvre et du Bureau de Contrôle.
Le transport en dumper est strictement interdit.
6.4. Composition
A - Généralités
L'étude de la composition des bétons incombe à l'Entrepreneur à qui il appartient, par des essais, de justifier
la qualité des bétons mis en œuvre. La composition de ces bétons doit être soumise à l'agrément du Maître
d'Œuvre et du Bureau de Contrôle.
Les épreuves d'étude et de convenance doivent être réalisées en temps utile pour permettre le début des
travaux conformément au planning.
Tous les essais, sans exception, seront exécutés aux frais de l'Entrepreneur par un laboratoire agréé et
accepté par le Maître d'Œuvre et Bureau de Contrôle.
Durant toute la durée des travaux, les essais d'écrasement des éprouvettes ne peuvent être réalisés par
le laboratoire de l'Entrepreneur.
L'étude de composition doit être effectuée après réception de la lettre de commande des travaux du présent
marché. Cette étude doit être réalisée conformément aux exigences du CCTP et spécifique au présent
marché. Aucune étude de composition antérieure ne sera acceptée.
L'étude de composition doit comporter :
- le dosage en ciment
- le dosage en sable
- le dosage en granulats
- le dosage en eau
- le dosage en adjuvants
- la maniabilité
- l’ouvrabilité
- la provenance et les essais sur le ciment, sable, granulats, eau et nature des adjuvants.
L'Entrepreneur doit effectuer une étude de composition pour chaque type de béton.
Les bétons doivent comporter obligatoirement des adjuvants superplastifiant et fumée de silice ayant le label
NF (Norme Française).
Les bétons doivent comporter obligatoirement un adjuvant plastifiant et/ou retardateur de prise pour les
ouvrages de grandes dimensions et pour tous les ouvrages si la durée de transport du béton l'impose.
Bien entendu, le coût des adjuvants est inclus dans les prix unitaires des articles du Bordereau des
prix.
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B - Épreuve d'étude
L'épreuve d'étude à pour objet de vérifier que la formule nominale de composition du béton permet de
satisfaire les résistances et qualités requises.
- 2 gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantités d'eau de gâchage de plus
ou moins dix (10) litres par m3.
L'étude sera réputée probante si les résultats seront conformes aux valeurs requises.
C - Épreuve de Convenance
L'épreuve de convenance a pour but de vérifier que le béton fabriqué avec les moyens de l'Entrepreneur et
les matériaux approvisionnés pour le chantier respecte les prescriptions du CCTP.
Cette épreuve doit être exécutée 28 jours au minimum avant démarrage des travaux pour chaque type de
béton dans les conditions de chantier (transport, température, etc...). Dans le cas d'un bétonnage à la pompe,
l'épreuve comporte un essai de pompage.
Elle comprend l'exécution de trois gâchées, chaque gâchée donne lieu aux prélèvements et essais prévus au
paragraphe relatif à l'épreuve d'étude.
L'Entrepreneur ne peut démarrer la fabrication effective du béton que si les résistances requises à la
compression à sept (7) jours sont atteintes.
Si les résistances à vingt huit (28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, l'Entrepreneur doit
présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations nécessaires.
D - Slump Test
E - Épreuves de contrôle
Les essais sur les éprouvettes prélevées en cours de travaux seront effectués à 7, 28 et 90 jours d'âge.
Durant toute la durée des travaux, les essais d'écrasement des éprouvettes ne peuvent être réalisés par
le laboratoire de l'Entrepreneur.
Ces essais doivent être réalisés par un laboratoire agréé accepté par le Maître d'Œuvre et le Bureau de
Contrôle.
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L'Entrepreneur doit arrêter le bétonnage si les essais d'écrasement à 7 jours donnent des résistances
inférieures requises. Il ne peut reprendre qu'après réalisation d'une nouvelle épreuve de convenance.
Les prélèvements suivants doivent être faits par journée de coulage et par type d’ouvrage :
- 9 éprouvettes pour les voiles. Si le volume du béton est supérieur à 100 m 3 le nombre d'éprouvettes est
V
égal à 9 arrondi à l'entier supérieur multiple de 3 ;
100
- 9 éprouvettes pour les voiles en BHP. Si le volume du béton est supérieur à 100 m 3 le nombre
d'éprouvettes est égal à arrondi à l'entier supérieur multiple de 3 ;
- 9 éprouvettes pour les poteaux. Si le volume du béton est supérieur à 100 m 3 le nombre d'éprouvettes est
V
égal à 9 arrondi à l'entier supérieur multiple de 3 ;
100
- 9 éprouvettes pour les poteaux en BHP. Si le volume du béton est supérieur à 100 m 3 le nombre
d'éprouvettes est égal à arrondi à l'entier supérieur multiple de 3 ;
- 9 éprouvettes pour les poutres et dalles. Si le volume du béton est supérieur à 100 m 3 le nombre
V
d'éprouvettes est égal à 9 arrondi à l'entier supérieur multiple de 3 ;
100
- 9 éprouvettes pour les divers autres ouvrages (volées d'escaliers, etc...). Si le volume du béton est
V
supérieur à 100 m3 le nombre d'éprouvettes est égal à 9 arrondi à l'entier supérieur multiple de 3 ;
100
- 9 éprouvettes pour les autres ouvrages dont le béton est BHP. Si le volume du béton est supérieur à 20
V
m3 le nombre d'éprouvettes est égal à 9 arrondi à l'entier supérieur multiple de 3 ;
20
Deux classes de béton sont requises, un béton de la classe B30 et un béton à hautes performances (BHP) de
la classe B45.
Les résistances caractéristiques requises à la compression à 28 jours sont égales à 30 MPa pour le béton B30
(équivalentes à une résistance nominale à 28 jours de 380 MPa) et 45 MPa pour le béton B45 (équivalente à
une résistance nominale à 28 jours de 550 bars).
Les résistances caractéristiques issues des essais d'écrasement effectués sur une série de trois cylindres
prélevés dans 3 gâchées différentes sont déterminées comme suit :
fc 28 = min ( - 8, - 2) en MPa
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Si les essais d'écrasement sont réalisés à un age différent de 28 jours, les résultats de ces essais doivent être
affectés des coefficients de correction indiqués dans les tableaux suivants :
- B30
AGE DU BÉTON (EN JOURS) 3 7 28 90
COEFFICIENT MULTIPLICATIF 2,5 1,5 1 0,85
- B45
AGE DU BÉTON (EN JOURS) 3 7 28 90
COEFFICIENT MULTIPLICATIF 1,4 1,15 1 1
6.6. - Éprouvettes
A - Dimensions
L'emploi de moules en matière plastique, dont les caractéristiques auront été préalablement approuvées par
le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle, est autorisé pour la confection des cylindres d'essai.
La confection, le transport, la conservation des éprouvettes sont placés sous la responsabilité entière et
exclusive de l'Entrepreneur qui en assurera tous les frais.
Les éprouvettes seront conservées dans un bac rempli d’eau à l'abri de l'ensoleillement conformément aux
normes en vigueur.
C - Marquage
- Éprouvette d'étude
54 éprouvettes (6 x 9) pour chaque type de béton
- Épreuve de convenance
39 éprouvettes pour chaque type de béton (3x9+12)
12 éprouvettes destinées à être conservées pour la courbe de corrélation d'essais soniques éventuels.
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6.7 - Mise en oeuvre des bétons
A - Généralités
Les bétons seront mis en oeuvre au fur et à mesure de leur confection, le stockage dans des containers
nécessitant un rajout d'eau au moment de l'emploi est strictement interdit.
Les bétons seront toujours soigneusement vibrés. Les noeuds de ferraillage seront disposés de façon à
permettre une bonne mise en place du béton sur toute la hauteur de l'ouvrage considéré. L'entreprise prendra
toutes dispositions pour assurer un calage et une fixation correcte des aciers afin d'éviter leur déplacement
pendant le coulage. De même elle ajoutera toutes barres de montages et ligatures nécessaires au maintien
correct des ouvrages, fourreaux, tubes, canalisations, boites, taquets, pré-cadres etc... posés par elle-même ou
d'autres corps d'état dans les coffrages.
L'Entrepreneur doit proposer au Maître d'Œuvre et au Bureau de Contrôle le programme de bétonnage et les
positions des surfaces de reprise de bétonnage éventuelles pour approbation.
Les surfaces de reprises de bétonnage doivent être traitées suivant les règles de l’art, ces traitements sont
inclus dans les prix unitaires des différents articles.
Le décoffrage des ouvrages ne peut être effectué que lorsque le béton aura acquis une résistance suffisante et
après accord du Maître d'Œuvre et du Bureau de Contrôle.
Les poteaux et les voiles ne doivent en aucun cas être décoffrés avant 48 heures et doivent être arrosés
durant une semaine matin et soir.
Les galettes et talonnettes de béton servant au calage des coffrages doivent être autorisées par écrit
par le Maître d’œuvre et le Bureau de contrôle.
Les ragréages ne doivent être exécutés qu'après accord écrit du Maître d'Œuvre et du Bureau de Contrôle.
Le coulage du béton pendant la saison estivale (début Juin, fin Septembre) n'est autorisé qu'à partir de 16
heures.
Le coulage des poteaux pourra être autorisé jusqu'à dix heure du matin et sera arrêté de dix heures à seize
heures.
L'Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter la dessiccation du béton
(protection par bâches humidifiées, sable, produits de cure). Ces dispositions sont incluses dans les prix
unitaires des articles.
Le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle peuvent déroger cette restriction dans le cas où les
conditions climatiques le permettent.
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D - Résistances insuffisantes
Tous les ouvrages en béton à hautes performances dont la résistance à sept jours est inférieure à la
résistance requise doivent être démolis. Aucune autre solution ne sera acceptée.
L'éventualité d'une évolution de la résistance entre 7 jours et 28 jours ne peut être acceptée.
La détermination de la résistance caractéristique du béton à 28 jours à partir des essais d'écrasement des
éprouvettes à 7 jours est déterminée comme suit :
L'Entrepreneur proposera au Maître d'Œuvre et au Bureau de Contrôle, des solutions de renforcement des
ouvrages en béton de la classe B30 dont la résistance à 28 jours est inférieure à la résistance requise.
Les essais complémentaires sur les ouvrages en béton de la classe B30 dont la résistance est inférieure à
la résistance requise, les études de renforcement et les renforcements sont à la charge totale de
l'Entrepreneur.
L'aspect et le degré de finition des bétons seront essentiellement en fonction des ouvrages exécutés par
d'autres corps d'état qui viendront les recouvrir.
Les qualités d'aspect seront celles définies par les spécifications et les plans de l'Architecte.
Une réception contradictoire des subjectiles et supports sera opérée entre l'Entreprise titulaire du présent
marché et les Entreprises titulaires des autres lots. Un procès verbal sera établi par l'Architecte. L'Entreprise
du présent marché devra toutes les réparations demandées au cas où les ouvrages présenteraient des
anomalies.
Les éléments préfabriqués seront livrés exempts de toute épaufrure, fêlure fissure, manque de matière.
Toutes les valeurs des tolérances dimensionnelles ou d'aspect seront celles prévues par les règlements,
normes et DTU en vigueur.
Le béton ne sera jamais coulé en contact du sol, il sera toujours exécuté sur une forme et un béton de
propreté et les parois seront coffrés.
Les fonds de coffrage et tables de dalles doivent être toujours soigneusement nettoyés au jet d'air comprimé
avant tout coulage du béton, en particulier la rouille provenant des ferraillages et les déchets de ligatures qui
seraient déposés dans les fonds des coffrages, sont à enlever. Ils seront préalablement passés à l'huile
spéciale de décoffrage.
Les coffrages en bois doivent être abondamment humidifiés avant la mise en place du béton.
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6.9 - Coffrage et étaiement
Les coffrages, échafaudages et étaiements doivent avoir une rigidité suffisante pour éviter les déformations
en cours de coulage. Ils doivent être disposés pour résister aux charges, surcharges et actions diverses qu'il
peuvent être appelés à supporter jusqu'au décoffrage. L'action des efforts ne doit pas causer de dommage
quant à la résistance et à l'aspect des ouvrages frais coulés, ou en cours de prise ou de durcissement.
Les poutres de grande portée et les pièces en porte à faux doivent donner lieu à des précautions particulières
pour éviter notamment l'apparition des flèches visibles au décoffrage. Il sera prévu, dans ces cas, des contre-
flèches d'exécution dont la valeur sera indiquée par le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle. Le
décoffrage des portes-à-faux doit se faire après 45 jours de la date de bétonnage.
Les éléments constituant les parois des coffrages doivent être convenablement jointifs. Il ne doit se produire
aucune perte de laitance de ciment à la mise en oeuvre.
Les Maîtres de l'Œuvre et le Bureau de Contrôle pourront exiger la démolition et la reprise aux frais de
l'entrepreneur de toutes les parties d'ouvrages dont les coffrages se seraient déplacés ou déformés en cours de
bétonnage.
Les plans d'équarrissage établis par le Maître de l'Œuvre et approuvés par le Bureau de Contrôle définissent
les dimensions des divers ouvrages et il revient à l'Entreprise titulaire du présent lot la conception et le
dimensionnement des moules et coffrages en bois ou métalliques, des échafaudages et des étaiements
nécessaires pour la mise en œuvre et le durcissement du béton jusqu'à l'obtention des résistances requises.
Le décoffrage et le désétaiement ne doivent être effectués que lorsque les résistances des bétons requises
sont atteintes. Ces opérations doivent se faire de façon régulière et progressive pour ne pas entraîner des
sollicitations brutales dans les ouvrages.
Les poutres et dalles support d'un plancher courant en cours de mise en œuvre seront impérativement
étayées sur au moins 3 niveaux.
7. TRAVAUX DE MAÇONNERIE
L'Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter la mise en compression des
cloisons en maçonnerie de petits éléments (semelles compressibles, vides sous dalles et poutres remplis
qu'après au moins 6 mois à partir de la date de décoffrage des dalles et poutres, ...).
8. REGARDS ET CANIVEAUX
Les regards et caniveaux seront conformes aux plans d’exécution. Ces ouvrages sont en béton armé, coulé en
place ou préfabriqué.
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III. STRUCTURE METALLIQUE
Les travaux du présent titre consistent en la fourniture, fabrication, traitement des surfaces, transport et
montage de toute ossature métallique.
2. DOCUMENTS DE FABRICATION
L’entrepreneur élaborera par ses propres moyens tous les documents nécessaires à la fabrication tels que
listes des matières, folios de débitage, de perçage, plan de repérage, programme de soudage, etc. et cela en se
conformant strictement aux plans d’exécution approuvés par les Maîtres d'œuvre et le Bureau de contrôle.
3. NORMES ET RÈGLEMENTS
Les travaux doivent respecter les prescriptions des présentes spécifications et aux textes réglementaires
suivants :
Les règles algériennes seront complétées, en cas de besoin, par les règles suivantes :
- Séisme : zone 3
Les flèches verticales sous charges ne devront pas excéder les valeurs suivantes :
La flèche horizontale en tête des poteaux devra également être inférieure au 1/200 de la hauteur et cela sous
charge et surcharges normales.
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5. CONCEPTION
En cas de modification, l’ossature doit être conçue d’une façon qui permette de reprendre routes toutes les
charges et surcharges définies ci-dessus par les éléments métalliques :
Les charpentes seront soudées ou boulonnées. Tous les éléments de construction devront être conçus de telle
façon que toutes les faces en contact avec l’atmosphère puissent être repeint.
Les éléments de la structure seront choisis et disposés de façon à présenter le maximum de résistance à la
corrosion due aux produits chimiques et aux condensations.
Il s’ensuit que les profilés seront choisis et disposés de façon que les poussières et les condensations puissent
s’écouler librement par gravité.
Assemblages :
Si l’Entrepreneur prévoit d’utiliser d’autres modes d’assemblage, il devra le préciser dans sa proposition et
obtenir l’accord préalable de l’I.C. Tous les assemblages boulonnés seront réalisés en utilisant des rondelles
plates au-dessous de l’écrou.
Tous les assemblages boulonnés qui seront sollicités par des actions dynamiques provenant des matériels
générateurs de vibration ou des appareils de manutention doivent être réalisés d’une manière qui empêche le
desserrage des écrous.
Elancements :
Le rapport de la longueur de flambement au rayon de giration minimum (Lf/ r MIN) ne devra pas dépasser
les valeurs suivantes :
La qualité des aciers à mettre en oeuvre sera Fe 360 B selon la norme NF EN 10025 ou équivalent (sauf
indication contraire).
L’acier devra être exempt de tout défaut de surface. Les défauts tels que corrosion grave, dépassant le degré
C d’après SIS 055900, éraflures, stries, bosses, etc… sont proscrits.
Une copie de la commande d’acier et de la conformation de l’ordre de l’Entrepreneur sera soumise à l’I. C.
pour approbation.
Tout acier devra être livré avec un certificat conformément à DIN 50.049-2.2 avec les résultats d’une analyse
chimique et mécanique.
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Par ailleurs, le M. d. O se réserve le droit de faire des prélèvements après livraison de l’acier et de faire des
essais de contrôle par un organisme agréé pour vérifier que les matériaux fournis remplissent les conditions
prescrites, et cela aux frais de l’Entrepreneur.
Pour toutes les tôles sollicitées perpendiculairement à leurs plans.
Le M.D.O se réserve le droit d’exiger que l’Entrepreneur apporte la preuve, au moyen d’un contrôle aux
rayons X ou aux ultrasons que les plaques utilisées sont exemptes de tout défaut de laminage (fissures,
inclusion,…etc).
Les plaques à contrôler seront désignés par le M. d. O . Les frais de contrôle restent à la charge de
l’Entrepreneur.
Boulonnage
- Les écrous devront être serrés bien à fond, et dans le cas où les boulons
travailleraient à la traction, si l'on ne dispose pas de contre-écrous pour éviter le desserrage, ils devront
être bloqués par un matage convenable des filets ou par tout dispositif équivalent (soudure par exemple).
- Dans les assemblages transmettant des efforts importants, les boulons posés sur les
profilés présentant des faces inclinées seront munis de rondelles d'épaisseurs variables, de façon à
assurer un repos correct de la tête ou de l'écrou et à permettre un serrage normal.
Toute autre qualité d’acier que celles citées ci-dessus, ne sera utilisée qu’avec l’accord de l’I.C.
Marquage :
Toutes les lignes de module seront marquées par l’Entrepreneur.
Celui-ci devra tenir compte des tolérances maximales prévues pour les travaux de génie civil pendant
l’exécution des travaux métalliques.
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-ㄷ Pince longitudinale + 1 mm
-ㄹ Pince transversale + 1 mm
-ㅁ Distance maximale entre deux pièces à assembler
Pour une soudure d’angle + 1 mm
L’exécution des travaux devra être correcte et conforme aux usages professionnels des meilleurs niveaux.
Les travaux d’atelier devront être dirigés par des techniciens compétents et expérimentés pour de tels
travaux.
La construction devra être fabriquée et assemblée en atelier, en éléments aussi grands que possible, dans les
limites des facilités de transport, de telle sorte que les travaux d’assemblage sur chantier soient limités le
plus possible.
Sil se révèle nécessaire d’entreprendre des modifications, pendant l’exécution des travaux, l’approbation du
M.D.O devra être obtenue au préalable.
Les modifications ainsi faites devront alors être portées sur les plans.
L’Entrepreneur est tenu de contrôler avant et pendant l’exécution des éléments de construction si les
matériaux ont des écarts de dimension et de forme ou d’autres défauts qui pourraient nuire à la construction,
de tels défauts devront être portés à la connaissance du M.D.O.
Les éléments de construction comportant des déviations et/ou des défauts ne pouvant être réparés sans risque
de dégâts aux matériaux ou à l’éléments même, devront être rejetés, le redressement des tôles, profiles, etc.
devra être effectué par laminage ou pressage à froid seulement si la plus grande déformation ne dépasse pas
2%
L’utilisation des soudures pour la réparation des défauts ne sera permise qu’au cas où, elle ne risque pas
d’endommager l’acier, et dans tous les cas, seulement après approbation du M.D.O.
Les différentes pièces de constructions devront être travaillées de manière telle qu’elles puissent être placées
en position correcte entre elles sans contrainte, et avec la précision exigée par les méthodes d’assemblage
choisies.
Les bordures des tôles, etc. exécutées avec des outils à copeaux ou bien au chalumeau à commande
mécanique ne devront normalement pas être soumises à des traitements complémentaires.
Il peut être permis d’exécuter les bordures de tôle, etc. par découpage poinçonnage et similaire ou par
chalumeau à main.
Dans ce cas, il devra être entrepris des traitements complémentaires que limiteront les défaut éventuels sous
formes de fissures superficielles, éraflures ou similaires.
Le poinçonnage et le découpage sans traitement complémentaire seront quant même permis pour les
matériaux dont l’épaisseur est 10 mm.
Les coins en dedans, travaillés par découpage, devront être exécutés avec un arrondi obtenu par pré perçage
avec un diamètre d’au moins 20 mm.
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Le pliage devra se faire à chaud, environ 950°C. Le pliage à froid sera permis pour les matériaux
Appropriés, seulement si la déformation à froid ne dépasse en aucun endroit 5%. Les déformations à froid ne
devront pas être exécutées à des températures inférieures à +10° C.
Le pliage à froid au-dessus de 5% est permis uniquement dans le cas où, on procède, par la suite à une
relaxation par incandescence du métal ou un autre traitement à chaud de circonstance.
Tous les trous des boulons dans une tôle d’épaisseur > 10 mm devront être percés et toutes les bavures
devront être éliminées des bords. Toutefois, des trous poinçonnés seront permis si la différence entre les
deux diamètres du trou est < 0,5 mm.
Toutes les pièces ou tronçons de pièces porteront un repère de montage. Les repères portés sur les pièces
seront strictement conformes aux indications des plans de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur établira par ouvrage ou par partie d’ouvrage un planning détaillé pour la fabrication et le
traitement de surface.
Ce planning devra être soumis pour examen et approbation du M. d. O. qui devra être régulièrement
informé par l’Entrepreneur de l’avancement des travaux.
9. TRAVAUX DE SOUDURE
Soudures
Le soudage sera effectué à l'arc électrique avec électrodes métalliques enrobées ou sous flux.
Exécution des soudures : Après avoir été préparé conformément aux dessins de détail, les pièces à souder
seront préalablement assemblées, dans la position qu'elles doivent occuper, au moyen de serre-joints ou
d'autres dispositifs assurant, sans effort excessif, un serrage convenable, de façon à ne pas être ébranlées
pendant le soudage et le refroidissement.
On prendra les précautions nécessaires pour réduire le plus possible les déformations et les contraintes dues
aux effets calorifiques et au retrait. On prendra également toutes précautions pour éviter la trempe
éventuelle. On suivra exactement l'ordre dans lequel les différentes soudures doivent être exécutées.
Tous les travaux de soudage seront exécutés à l'abri de la pluie, de la neige et du vent.
Les parties à souder devront être bien sèches. Les électrodes devront être étuvées conformément aux
prescriptions du fournisseur et être conservées en étuve jusqu'au moment de leur emploi.
La surface de chaque passe et celle des cordons sera totalement débarrassée de scorie et du laitier. Les
mêmes précautions devront être prises lorsqu'on aura à continuer une soudure interrompue ou à procéder à
un raccordement des deux soudures.
Les cratères d'extrémités seront évités autant que possible, par exemple en prolongeant les cordons hors
oeuvre sur des montages appropriés.
Le dépôt de cordon de soudure ne devra pas provoquer de sillon dans le métal de base.
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La surface de la soudure devra être régulière est aussi lisse que possible ; elle sera rechargée ou meulée, le
cas échéant de façon à ne présenter ni manque d'épaisseur, ni bavures, ni discontinuité, ni bombement
excessif.
- Aucun cordon de soudure ne devra être peint avant d'avoir été examiné et accepté.
- Les ouvrages ou parties d'ouvrages soumis à examen ne pourront être expédiés au chantier qu'après que
la réception des soudures en aura été prononcée.
- Les pièces soudées devront être présentées dans les positions permettant un examen facile des soudures.
- Les réceptions porteront sur le régularité des surfaces et sur concordance des dimensions des cordons
avec les dimensions prévues.
Les soudures ne devront comporter ni incrustations de scorie, ni pores, ni trous, ni autres défauts.
Les défauts révélés par les examens prescrits seront mis à jours par fraisage ou gouge age des cordons
douteux et la soudure sera reprise sur les longueurs convenables. Toute soudure défectueuse sera enlevée et
refaite aux frais de l'Entrepreneur.
- Electrodes : Tout travail de soudure devra être effectué par soudure à l’arc électrique. Comme électrodes
de soudure, on utilisera les électrodes qui conviennent aux matériaux de base utilisés et à la méthode de
soudure choisie et qui remplissent à l’essai les conditions des normes AFNOR ou des normes DIN en
vigueur.
D’autres électrodes ne pourront être utilisées que lorsqu’un institut ou laboratoire d’essai agréé considère
que leur utilisation est permise et dans tous les cas, avec l’accord préalable du M. d. O.
L’Entrepreneur doit toujours être en mesure de justifier que les électrodes utilisées en ce qui concerne la
résistance et la classe de qualité, répondent aux normes pour les aciers sur lesquels elles seront utilisées.
- Exécution : Les opérations de soudage seront exécutées selon les prescriptions du chapitres 5 du cahier
des charges n° 32. 1 du CSTB.
Si la température est inférieure à +5 °C, le métal devra être réchauffé au voisinage de la zone de travail avant
et après soudure pour éviter un réchauffement ou un refroidissement brutal.
Dans le cas d’ouvrage comportant des assemblages offrant les difficultés exceptionnelles, il pourra être
demandé au programme de soudage.
Toute pièce comportant des soudures non prévues sur les plans pourra être refusée par le M. d. O.
Les soudeurs qui opéreront à l’aide d’un appareillage semi automatique seront qualifiés au même titre que
les soudeurs utilisant un procédé manuel.
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La qualification des soudeurs qui feront des soudures bout à bout aura lieu conformément aux « dispositions
relatives à la qualification des soudeurs » prévues par l’Institut Français de Soudure édition 1967.
La mise au point des chanfreins et le travail de soudure devront être exécutés conformément aux normes
AFNOR ou DIN en vigueur.
Pendant les travaux de soudage, il ne devra se trouver dans le chanfrein ou autour de celui-ci ni rouille, ni
pellicules de laminage, ni revêtement de métal, ni peinture, ni graisse, ni copeaux de découpage, ni autre
chose qui pourrait dégrader le soudage.
Les éléments de la construction devront être exécutés avec sur longueurs en compensation des retraits et
éventuellement avec des pré-pliages ou similaires pour éliminer les effets de retraits thermiques.
Après les travaux de soudage, les éléments de la construction devront avoir autan que possible, la forme
finale sans que les travaux de redressement soient nécessaires.
Les travaux de soudage sur des matériaux déformés à froid de plus de 2% ne seront normalement pas permis
sur des épaisseurs plus grande que 7 mm
Lorsqu’une bordure de tôle est réalisée par découpage et exposée à des efforts de traction importants, les
travaux de soudage ne devront pas être exécutés à une distance du bord de tôle inférieure à deux fois son
épaisseur, et cela malgré le traitement ultérieur des bords.
Les pièces à assembler par des soudures devront être mises en position correcte entre elles, de manière que
les contraintes de soudure, les déformations de soudure et les travaux éventuels de redressement soient
limité au maximum.
Le pointage à la soudure devra être exécuté avec autant de soins que la soudure elle-même.
Dans le cas où, par exemple, le préchauffage est utilisé pour les travaux de soudage, ce procédé devra être
employé également pour l’exécution des travaux de pointage à la soudure.
Les pointages à la soudure, devront être aussi rapprochés que possible et être d’une dimension et d’une
résistance telles qu’ils puissent résister aux contraintes qui se produisent pendant les travaux de soudage.
Dans le cas où, il n’est pas prévu les éliminer au fur et à mesure que les travaux de soudage progressent ils
devront être exécutés de telle manière qu’ils ne présentent pas d’autres défauts.
Les matériaux de cordon devront remplir complètement le chanfrein des soudures de pénétration et passer
uniformément dans les matériaux de base et, par ailleurs, être dégagés des défauts de surface tels que
morsures, copeaux, croûtes, etc.
Les cordons interrompus ne sont pas autorisés pour les soudures d’angle.
Toutes les soudures d’angle devront être fermées, ce qui entraîne que les soudures à fleur ne seront pas
acceptées.
Les cordons devront être exécutés plats ou concaves. Les bombements éventuels ne devront pas dépasser les
tolérances indiquées dans les règles DIN.
Dans le cordon achevé, il ne doit pas apparaître de fissures, de défauts de collage, de grandes rugosités, de
défauts de racines, de soufflures, d’inclusions de laitier ou de morsures d’une importance pouvant réduire
notablement la résistance du cordon.
Les soudures bout à bout devront toujours être reprises à l’envers après piquage du fond.
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La dérogation à cette exigence ne pourra avoir lieu qu’après accord du M. d. O. ou de son représentant.
L’ordre d’exécution des soudures devra être tel que les éléments de la construction puissent se déformer
dans la direction de retrait et qu’il y ait suffisamment de place pour exécuter les différentes soudures.
Dans le cas où, par l’exécution des travaux de soudage, il y a des risques de contraintes de soudure, de
déformations de trempes etc. qui sont dangereuses pour la construction et qui peuvent être réduites par une
chauffe convenable, celle-ci devra se faire d’une façon uniforme jusqu’à une température de 660 °C environ.
Il est prescrit un préchauffage d’environ 150 °C du soudage de toutes les pièces d’une épaisseur > 25 mm.
Les points de soudure pour la fixation des outils de serrage afin de tenir la construction en position correcte
et similaire ne sont permis que dans le cas où ils ne nuissent pas à la construction.
Tous les grains de soudure devront être enlevés avant le début des travaux de peinture.
Tout cordon défectueux devra être éliminé et remplacé par un cordon satisfaisant.
Aucune réparation ne devra être exécutée sans l’accord du M. d. O. Celui-ci se réserve le droit d’effectuer
un contrôle des soudures importantes par un organisme de contrôle agréé.
Dans le cas où la qualité des soudures examinées, se révèle conforme aux spécifications de qualité imposées,
les frais de contrôle des soudures seront à la charge du M. d. O.
Dans le cas où, lors d’un contrôle par ultrasons ou par un autre mode de contrôle non destructif, il ait
constaté des défauts des soudures tels qu’ils nécessitent des réparations sur les assemblages examinés,
l’Entrepreneur devra exécuter les réparations citées et supporte les frais de contrôle de soudage
supplémentaire jusqu’à ce qu’il soit démontré, de manière rassurante, que la qualité du travail de soudage
remplit les spécifications imposées.
La couleur des soudures de pénétration sera fixée ultérieurement et l’Entrepreneur doit prévoir une
collaboration avec l’organisme de contrôle.
Perçage : Quel que soit le mode de perçage, la tolérance dans l'irrégularité de la distance et de
l'alignement des trous sera de d/10 (d étant le diamètre de trou). Cette tolérance admise ne devra
empêcher que la concordance des trous de rivets des pièces superposées soit suffisante pour permettre
aux rivets d'entrer librement dans leur logement il en est de même pour les boulons.
Dimensions linéaires : La tolérance en plus ou en moins exprimée en mm, sur toute dimension linéaire L
(exprimée en mètre) sera égale à 2 x L 1/3 (deux racines cubiques de L) pour L < 8 m ; sera égale à L/2
pour L compris entre 8 et 14 m. Pour L supérieur à 14 m, la tolérance à respecter sera fixée en accord
avec le Maître de l'Oeuvre.
Montage : Aucun élément ou tronçon d'élément ne devra sortir de l'atelier de l'entrepreneur sans avoir
été préalablement assemblé avec ceux qui s'y attachent.
Le rapprochement des pièces à assembler devra être effectué au moyen de serre-joints convenables. Les
broches seront tolérées pour obtenir le déplacement rotatif des pièces à condition d'être enfoncées à
coups modérés de marteau à main, de manière à ne pas déformer les trous.
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Diamètre des trous = diamètre des boulons + 2 mm
Conditions de pince :
ㅂ transversale : 1,5 x le diamètre du trou
ㅅ longitudinale : 2 x le diamètre du trou
La longueur des boulons devra être telle que deux ou trois filetages dépassent l’écrou.
Tous les assemblages boulonnés ordinaires (serrage non contrôlé) devront être réalisés avec une rondelle
plate au-dessous de l’écrou.
Les boulons seront également munis d’un dispositif efficace empêchant le desserrage en cas de vibrations
causées par des moteurs, appareils de manutention etc.
Protection
Les pièces seront livrées revêtues d'une couche primaire au wash primer P.C. et d'une couche protection en
plombium. Les surfaces à peindre seront préalablement nettoyées, grattées et brossées énergiquement à la
brosse métallique de façon à faire disparaître toutes traces de rouille et de calamine.
-ㅊ Immédiatement après sablage, une couche primaire de caoutchouc chloré de 40 microns d’épaisseur
après séchage.
-ㅋ
-ㅌ Après 48 heures au minimum, une deuxième couche primaire de caoutchouc chloré antirouille de 40
microns d’épaisseur après séchage.
-ㅎ Après le montage de toutes les structures, application des retouches nécessaires et d’une couche de
finition de caoutchouc chloré de 40 microns d’épaisseur après séchage.
L’épaisseur de l’ensemble des couches de peinture après séchage est de 160 microns.
Les couleurs des couches de peinture doivent être toutes différentes, celle de la dernière, sera convenue avec
le M. d. O.
Les traitements susmentionnés seront appliqués sous abri couvert et protégé contre la poussière et les
intempéries, sauf la dernière couche qui sera appliquée après le montage.
La peinture sera appliquée au pistolet, sauf la dernière couche qui pourrait, après accord du M. d. O. être
appliquée à la brosse. L’utilisation du rouleau n’est pas permise.
Toutes les réparations de la peinture devront être exécutées conformément au traitement initial.
L’épaisseur des couches sera contrôlée à l’aide d’un instrument de mesure, agréé et soigneusement ajusté.
L’épaisseur totale de la couche sera contrôlée avec au moins deux mesures sur une section de mesure égale
à 1 m² de surface.
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La moyenne des épaisseurs de couche devra dépasser les épaisseurs des couches minimales demandées et
aucune mesure ne devra être inférieure à 80% de l’épaisseur demandée.
Le total des mesures indiquant une épaisseur située entre 80% et 100% de l’épaisseur minimale ne doit pas
dépasser 20% du total des mesures effectuées.
Une spécification des peintures à utiliser devra être présentée au M. d. O. pour approbation avant le
commencement du travail.
L’exécution de la peinture devra suivre les indications du fournisseur en ce qui concerne la température, le
pourcentage de l’humidité et les intempéries.
Avant la réception du travail toutes les pièces seront contrôlées et les défauts éventuels seront réparés
comme indiqué ci-dessus afin que le traitement prescrit soit efficace pour toute la construction.
Si l’Entrepreneur préfère galvaniser à chaud toute la charpente, il doit le préciser dans son offre.
La galvanisation devra être exécutée jusqu’à ce que la couche de zinc devienne partout uniforme, adhérente
et dégagée de fentes et fissures.
La galvanisation devra être conforme à ISO 1461 avec une épaisseur minimum de 65 microns pour les
boulons et de 100 microns pour les autres éléments.
Pour les pannes en Z et les chéneaux, la galvanisation sera de 375 g/m² double face au minimum.
Toutes les déformations pendant les travaux de galvanisations des pièces soudées devront être
soigneusement redressées, de telle manière que la galvanisation ne soit pas endommagée et que l’acier ne
soit pas sur travaillé.
Normalement, aucun traitement ne devra se faire après la galvanisation. Il peut être permis de réparer les
petits dommages par 2 couches de peinture à base de poussière de zinc.
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12. TRAVAUX DE MONTAGE
Transport et manutention :
Les manutentions devront être faites avec soin pour éviter d’endommager les pièces.
Tous les voilements, torsions ou courbures occasionnés par le transport ou les manutentions seront
soigneusement redressées avant le montage des pièces.
Dans le cas, ou les avaries paraîtraient présenter une certaine gravité, les pièces devront être retournées à
l’atelier où pourront être rebutées par le M. d. O.
Sur chantier, les profilés ou les pièces avant montage seront stockés sur des aires planes et accessibles.
Le stockage devra être fait de façon que les éléments de la charpente ne soient pas en contact direct avec le
sol.
L’Entrepreneur est tenu de signaler par écrit au M.D.O pour approbation. L’implantation réelle des
ouvrages de génie civil et ceci avant le début des travaux de montage de la charpente métallique.
Travaux de montage :
L’entrepreneur devra justifier par calculs à partie de la méthode de montage choisie que la sécurité
nécessaire des constructions sera assurée pendant les différentes phases de montage.
Les calculs en questions, seront soumis au M.D.O pour approbation. Malgré l’approbation du MDO,
l’entrepreneur portera l’entière responsabilité pour la résistance des constatations des différentes phases du
montage.
Les travaux de montage, devront être dirigés par un ingénieur ou une personne ayant une formation analogue
qui devra se trouver sur le chantier à partir du commencement des travaux.
Cet ingénieur ou équivalent devra être autorisé à prendre des engagements au nom de l’entrepreneur vis-à-
vis du M.D.O.
Appareils de levage :
L’entrepreneur utilisera les engins de levage qu’il juge les mieux appropriés aux travaux à réaliser.
Cependant, le M.D.O. pourra refuser l’utilisation de tout engin qui selon son avis, ne présenterait pas une
sécurité suffisante pour le personnel ou le matériel déjà en place.
Soudures de chantier:
Seules les soudures d’angle non prévues initialement peuvent être effectuées sur le chantier et seulement
après autorisation écrite du M.D.O
Pendant l’exécution des soudures, l’entrepreneur devra s’assurer que le lieu des travaux est protégé contre
les intempéries par une tente de telle sorte que le travail ne soit pas gêné ni la qualité dégradée. L’ensemble
des soudures de montage, sera contrôlé par le M.D.O.
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Boulonnage :
Les boulons à serrage non contrôlé devront être serrés à fond sauf indication contraire.
Pour serrer les boulons à serrage contrôlé, il sera utilisé des clés dynamo-mètriques de puissance suffisante
et préalablement tarée.
L’utilisation du chalumeau pour régler des problèmes de montage des différents ouvrages métalliques sera
strictement proscrite.
Réglages - collages :
Les ouvrages, devront reposer provisoirement sur leurs appareils par l’intermédiaire de cages suffisamment
stables, réservant le jeu nécessaire pour les scellement et assurant un maintien suffisant garantissant
l’absence de tout déplacement pendant le coulage des réserves.
Toute opération de reprise suite à un déplacement éventuel, sera entièrement à la charge de l’entrepreneur.
Toutes les plaques, devront être positionnées dans les trois directions dans les tolérances déjà prévues ci-
avant en C.h.1.
……………, le ………………..
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