Pendule Oscillant

INTRODUCTION
Vibration, mouvement d’un système dont chaque particule ou

élément va et vient périodiquement autour d’une position
d’équilibre.
Et dans ce TP Il est demandé dans la partie savoir-faire
expérimentale: "Utiliser un pendule oscillant pour étudier un
mouvement vibratoire". En plus, dans la partie savoir-faire
théoriques, il est demandé "écrire et exploiter des équations
(théoriques et expérimentales) pour déterminer une grandeur
physique".
1. BUT DE TP :
1- Réaliser un montage à partir des matériels.

2-l’objective de ce TP est l’étude d’un mouvement oscillent (pendule
oscillant)
3-Mesurer les caractères de ce pendule et leurs incertitudes.
4-Calcule le constant de raideur d’un ressort en mouvement et calcule
leur incertitude.
5-l’application de les lois de la mécanique classique.
6-L’exploitation de la confrontation expérience/théorie pour
déterminer une grandeur physique.
2. MATERIELS :
-Compteur.
-Source d’alimentation 5VDC/0.3A.
-Ressort.
-Masse marquées (10g à 50g).
-Crochet.
-Règle avec une paire de curseurs (L=1000mm).
-Vis de fixation.
-Tige de support carré L=1250mm.
-Tri pieds.
3. THEORIE ET MANIPULATION :
 Définition d’un ressort :
Ressort
(mécanique), organe constitué
d'un matériau élastique
pouvant subir une déformation
relativement importante
et réversible, lorsqu'une
charge ou une force lui est
appliquée.
 Le principe d’un ressort :
Un ressort possède une longueur d’équilibre. Lorsqu’il est étiré ou

comprimé, il exerce en retour une force qui tend à le ramener à sa
longueur initiale. La force qu’il exerce est proportionnelle à
l’élongation qu’il subit. Dans le cas le plus simple d’un ressort
linéaire (du type ressort boudin), la force exercée par le ressort
s’écrit : F = kΔl, où Δl représente l’élongation du ressort et k une
constante caractéristique du ressort ; cette dernière, appelée
constante de raideur ou constante d’élasticité du ressort, est
exprimée en newtons par mètre (N.m-1). Dans le cas d’un ressort de
torsion ou d’un ressort spiral, la force est proportionnelle à l’angle
de torsion du ressort. Le facteur de proportionnalité peut dans ce cas
être appelé constante de torsion.
Les ressorts ne peuvent être allongés de manière réversible au-delà

d’une longueur limite appelée limite élastique. Si la limite élastique
est dépassée, le ressort ne reprend pas sa longueur initiale et reste
définitivement déformé : il a subi une déformation plastique.
3-1-Mesure de la constante de raideur d’un ressort en
mouvement :
3-1-1-Rappels
théoriques :
Nous prenons
comme origine de l’axe
vertical la position
d’équilibre de la masselotte.
Considérons maintenant que
nous donnons une certaine
élongation initiale au ressort
par rapport à la position
d’équilibre. Lorsque nous
relâ chons la masselotte,
nous observons un
mouvement oscillatoire
autour de la position
d’équilibre. La valeur de l’élongation du ressort par rapport à cette
origine à un instant t est appelée x(t). L’expression de l’élongation en
fonction du temps peut se déterminer à partir du principe
fondamental de la dynamique : 𝐹 + = m .
En projetant cette relation vectorielle suivant l’axe vertical, on obtient
la relation suivant :
-k(x + 𝑥0) + mg = m .
Où , à l’équilibre nous avons vu que k 𝑥0 = mg. On en déduit l’équation
différentielle à une dimension du second ordre à coefficients et sans
second membre décrivant le mouvement de la masselotte:
.
Cette équation différentielle est caractéristique d’un mouvement
sinusoïdal de pulsation propre . La solution générale

(équation horaire du mouvement) est donc de la forme :
x(t) = A.sin(𝜔0𝑡+∅)
A et étant des constantes d’intégration qui dépendent des conditions
initial du mouvement. Il est intéressant de noter que 𝜔0 ne dépend pas
de l’amplitude du mouvement.
La période T est ici définie par :
3-1-2-Mesures :
 Vérification :
On prend une masse quelconque, et on a mesuré la période pour
deux différentes élongations, on trouve que les deux périodes
sont proches (T1 ≈ T2), Alors la période d’oscillation ne dépend
pas de l’élongation (x).
 Pour la constante de raideur 𝒌𝟏 :
 Pour chaque expérience on fait :
 Pour la masse m :
On calcule Tmoy avec la relation :

Et pour calcul l’incertitude sur ∆m on a:
m est une mesure directe alors :
∆𝑚 = ∆𝑚𝑙𝑒𝑐 +∆𝑚𝑖𝑛𝑠𝑡 +∆𝑚𝑚𝑢𝑠 .
Avec ∆𝑚𝑙𝑒𝑐 = 0 (affichage numérique) ; ∆𝑚𝑖𝑛𝑠𝑡 = 10−3𝑘𝑔
 Pour le période T :
On calcule Tmoy avec la relation :
On calcul l’incertitude sur Δ𝐓𝟐

Donc.
∆T2 = 2 .𝑇.∆𝑇
Avec ∆𝑇 est une mesure direct ;
Alors ∆𝑇 = ∆𝑇𝑙𝑒𝑐 +∆𝑇𝑖𝑛𝑠𝑡 +∆𝑇 .
Avec ∆𝑇𝑙𝑒𝑐 = 0 (affichage numérique) ; ∆𝑇𝑖𝑛𝑠𝑡 = 10−3𝑠
∆Tmesure = max Ti −Tmoy
Et les résultats de chaque expérience présentée sur le

tableau suivant :
10 20 30 40 50 60
M (g) 11 21 31 41 51 61
11 21 31 41 51 61
0,4547 0,5868 0,6923 0,7906 0,8632 0,9204
T (s) 0,4682 0,5885 0,6904 0,7471 0,8547 0,9322
0,4249 0,5861 0,6853 0,7708 0,8468 0,9321
M Moy (g) 10,6 20,6 30,6 40,6 50,6 60,6
T Moy (s) 0,4226 0,5871 0,6896 0,7695 0,8591 0,9282
T2 (s) 0,1785 0,3446 0,4755 0,5921 0,7311 0,8615
Δm (g) 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6
ΔT (s) 0,0457 1,6*10-3 6,7*10-3 0,225 7,8*10-3 7,9*10-3
Δ𝐓𝟐 (s) 0,0386 1,8*10-3 9,2*10-3 0,0346 0,0150 0,0146
4. Le graphe de la masse (m) en fonction de (𝐓𝟐) [m=f (𝐓𝟐)] sur

le papier millimétré
 Calcule de 𝒌𝟏 :
On a théoriquement :
T =2π
Alors
Et on a graphiquement :
Le trace est une ligne droite passe par l’origine leur équation de la
forme : m= ρ 𝑇2 [tel que représente la pente]
ρ = 0.104 kg/s2 .
Et par application on trouve que :

𝑘1
4𝜋 2
= ρ ⟺ k1 = 4𝜋 2 ρ
Application numérique :
= 4.13
kg/s2.
1
 Calcule de l’incertitude sur 𝒌𝟐 (∆𝒌𝟏) :
On utilise la méthode des pentes :
ρmax =0.114 kg/s2

ρmin =0.097 kg/s2
On a k1max =
2
4𝜋 ρmax . k1min =
4𝜋2ρmin .
A.N:
k1max =4.495 kg/s2
k1min = 3.825 kg/s2
Et
A.N:
Donc 𝑘1 = (4.130 ±0.335) kg/s2.

3-2-Etude d’oscillations amorties :
Définition de l’amortissement :
Tout phénomène oscillant est sujet à un amortissement. Ainsi, un

pendule en oscillation libre finit par s’arrêter en raison des forces de
frottement. Au cours de cet amortissement progressif, le nombre de
ses oscillations par seconde demeure inchangé, tandis que leur
amplitude diminue peu à peu jusqu’à l’arrêt définitif du pendule. En
mécanique classique, l’amortissement d’un système correspond à la
dissipation de son énergie par les forces de frottement. En électricité,
les phénomènes oscillants sont amortis par la résistance électrique du
circuit qui les produit.
3-2-1-Rappels théoriques :
Le mouvement sinusoïdal que nous

venons d'étudier est un mouvement
qui d'après la forme des solutions
trouvées, une fois lancé, devrait durer
indéfiniment. En réalité, nous savons
qu'il s'amortit plus ou moins
rapidement à cause essentiellement de
la résistance à l'air. Pour étudier un
mouvement amorti, on fixe sur la masselotte et perpendiculairement à
l'axe vertical une feuille de papier rigide (comme la figure).
L'allongement du ressort à l'équilibre change légèrement du fait du
poids
supplémentaire de la feuille (𝑥0). Cette feuille entraîne également une
résistance importante de l'air pour le mouvement de la masselotte qui
se traduit par une force d'amortissement de la forme (-h où (h) est
appelé le coefficient d'amortissement et ( ), la vitesse de la masselotte.
Cette force qui s'oppose à la vitesse doit être prise en compte dans le
bilan des forces appliquées à la masselotte et l'application du principe
fondamental de la dynamique nous conduit à l'équation différentielle
suivante :
En posant est appelé la constante d'amortissement) et

, on obtient une équation différentielle de la forme :
Pour résoudre cette équation et donc pour déterminer l'expression de

x(t), il faut passer par l'équation caractéristique
. Le signe du discriminant réduit ( ’) de ce polynô me nous conduit à

envisager 3 cas possibles :
•
La solution générale est de la forme :
x(t)=𝐴1𝑒𝑟𝑡 + 𝐴2𝑒𝑠𝑡
Avec (r)et (s) les deux racines réelles de l'équation caractéristique. Le

mouvement est alors apériodique et se rapprochant de la position
d'équilibre de manière asymptotique. 𝐴1 et 𝐴2 sont des constantes
d'intégration à déterminer à partir des conditions initiales.
•
L'équation caractéristique admet deux racines complexes conjuguées
et la solution générale réelle est de la forme:
x(t)=A’
Avec(𝜔′ ), la pseudo-pulsation du mouvement. A’et ∅′ sont des

constantes d'intégration. Il s'agit d'un mouvement pseudo-périodique
où la fonction sinusoïdale diminue en amplitude jusqu'à ce que le
système revienne à l'équilibre. La pseudo-période a pour expression:
T’=
La solution générale devient:
x(t)=(𝐴1 + 𝐴2𝑡)𝑒−𝜆𝑡
Cette expression correspond à un mouvement apériodique de la même

allure que le cas des amortissements forts. Cependant, pour des
conditions initiales égales, ce régime critique entraîne un retour plus
rapide à l'équilibre. Le facteur de qualité noté Q est une grandeur qui
permet de qualifier l'amortissement et donc la qualité d'un oscillateur.
La qualité de l'oscillateur sera d'autant meilleure que son facteur Q est
grand devant 1. Q a pour expression :
Q=
3-2-2-Mesures :
Nous somme dans le cas de l’amortissement faible
La représentation qualitative de x(t) :
On remarque que Le ressort va et vient périodiquement autour d’une

position d’équilibre et après un certain temps il s’arrête.
Pour la grande feuille :
La durée des 5 oscillations :
- t moyen :
= 4.03 s
-La période :
T’= .
-La pulsation propre 𝝎𝟎:
rd/s.
-la pulsation amorti ω’ :
= 7.791 rd/s.
-La constante d’amortissement :

-
 Pour la petite feuill :
La durée des 5 oscillations :

- t moyen :
= 2.79s.
-La période :
T’= .
-La pulsation propre 𝝎𝟎:
= 12.60 rd/s.
-la pulsation amorti ’ :
= 11.25 rd/s.
-La constante d’amortissement :

-
 Comparaison entre la grande et la petite feuille :
5T’
(s)
Petite 3,9377
Feuille 3,8725
3,9745
Grande 4,2005
Feuille 4,8247
4,3912
3- On a 𝑄𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 > 𝑄𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 .Donc la grande feuille avoir la

valeur de Q plus élevée.
D’après l’étude des deux systèmes, on remarque que :

La grande feuille amortie rapidement que la petite feuille.
CONLUSION GENERALE :
Dans ce TP, on a réalisé des défirent manipulation pour

l’étude le mouvement d’un pendule oscillant et pour la
détermination de la constante de raideur (k). Et on a aussi
étudié un mouvement amorti Et on a mesuré ses
caractères.

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INTRODUCTION

Vibration, mouvement d’un système dont chaque particule ou

1- Réaliser un montage à partir des matériels.

 Définition d’un ressort :

 Le principe d’un ressort :

Un ressort possède une longueur d’équilibre. Lorsqu’il est étiré ou

Les ressorts ne peuvent être allongés de manière réversible au-delà

sinusoïdal de pulsation propre . La solution générale

 Pour la constante de raideur 𝒌𝟏 :

 Pour chaque expérience on fait :

On calcule Tmoy avec la relation :

∆𝑚 = ∆𝑚𝑙𝑒𝑐 +∆𝑚𝑖𝑛𝑠𝑡 +∆𝑚𝑚𝑢𝑠 .

Avec ∆𝑚𝑙𝑒𝑐 = 0 (affichage numérique) ; ∆𝑚𝑖𝑛𝑠𝑡 = 10−3𝑘𝑔

On calcule Tmoy avec la relation :

On calcul l’incertitude sur Δ𝐓𝟐

Alors ∆𝑇 = ∆𝑇𝑙𝑒𝑐 +∆𝑇𝑖𝑛𝑠𝑡 +∆𝑇 .

Avec ∆𝑇𝑙𝑒𝑐 = 0 (affichage numérique) ; ∆𝑇𝑖𝑛𝑠𝑡 = 10−3𝑠

∆Tmesure = max Ti −Tmoy

Et les résultats de chaque expérience présentée sur le

ΔT (s) 0,0457 1,6*10-3 6,7*10-3 0,225 7,8*10-3 7,9*10-3

Δ𝐓𝟐 (s) 0,0386 1,8*10-3 9,2*10-3 0,0346 0,0150 0,0146

4. Le graphe de la masse (m) en fonction de (𝐓𝟐) [m=f (𝐓𝟐)] sur

Et par application on trouve que :

 Calcule de l’incertitude sur 𝒌𝟐 (∆𝒌𝟏) :

On utilise la méthode des pentes :

ρmax =0.114 kg/s2

Donc 𝑘1 = (4.130 ±0.335) kg/s2.

Tout phénomène oscillant est sujet à un amortissement. Ainsi, un

Le mouvement sinusoïdal que nous

En posant est appelé la constante d'amortissement) et

Pour résoudre cette équation et donc pour déterminer l'expression de

. Le signe du discriminant réduit ( ’) de ce polynô me nous conduit à

La solution générale est de la forme :

Avec (r)et (s) les deux racines réelles de l'équation caractéristique. Le

Avec(𝜔′ ), la pseudo-pulsation du mouvement. A’et ∅′ sont des

La solution générale devient:

Cette expression correspond à un mouvement apériodique de la même

La représentation qualitative de x(t) :

On remarque que Le ressort va et vient périodiquement autour d’une

-La pulsation propre 𝝎𝟎:

-la pulsation amorti ω’ :

-La constante d’amortissement :

 Pour la petite feuill :

La durée des 5 oscillations :

-La pulsation propre 𝝎𝟎:

-la pulsation amorti ’ :

-La constante d’amortissement :

 Comparaison entre la grande et la petite feuille :

3- On a 𝑄𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 > 𝑄𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 .Donc la grande feuille avoir la

D’après l’étude des deux systèmes, on remarque que :

Dans ce TP, on a réalisé des défirent manipulation pour

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ΔT (s) 0,0457 1,610-3 6,710-3 0,225 7,810-3 7,910-3

Δ𝐓𝟐 (s) 0,0386 1,810-3 9,210-3 0,0346 0,0150 0,0146