Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Conversion N

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 11

‫اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﯿﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Mohamed Khider – Biskra ‫ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻣﺤﻤﺪ ﺧﯿﻀﺮ ﺑﺴﻜﺮة‬

Faculté des Sciences et de la technologie ‫ﻛﻠﯿﺔ اﻟﻌﻠﻮم واﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﯿﺔ‬

Département : Chimie Industriel ‫ﻗﺴﻢ اﻟﻜﯿﻤﯿﺎء اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ‬

Procédés de conversion des fractions


pétrolières

Présentée par :

Adaika Adel

Agli Lahcen

Omair Abdurabu

Responsable de module :

Pr. BENTAMAM Elhachmi

2021/2022
Sommaire

I. Introduction --------------------------------------------------------------------------------------------3

II. Le pétrole ----------------------------------------------------------------------------------------------4

II.1 Définition --------------------------------------------------------------------------------------4

II.2 Les coupe pétrolières-------------------------------------------------------------------------5

II.3 Les fractions lourdes--------------------------------------------------------------------------5

III. Les procédés de conversion------------------------------------------------------------------------6

III.1 L’hydrocraquage------------------------------------------------------------------------------6

III.2 Le craquage catalytique----------------------------------------------------------------------6

III.3 L’hydroconversion---------------------------------------------------------------------------7

III.4 La Viscoréduction----------------------------------------------------------------------------7

III.5 la cokéfaction---------------------------------------------------------------------------------8

IV. Conclusion--------------------------------------------------------------------------------------------9

Références -----------------------------------------------------------------------------------------------10

2
I. Introduction

Au cours des dernières décennies, le monde a assisté à la croissance du secteur des


transports et par conséquent de la demande en combustibles dérivés du pétrole [1]. De toute
évidence, dans les années à venir, cette croissance ne se ralentira pas, du fait du
développement des économies émergentes comme la Chine et l'Inde, où leur besoin de
mobilité est en constante augmentation. Néanmoins, cette tendance est contrariée par
l’alourdissement des pétroles bruts sur le marché [2] et donc par une diminution du rendement
direct en carburants. Face à la dégradation de la qualité du pétrole brut, les raffineurs sont
contraints d’augmenter la conversion des coupes lourdes en produits valorisables tels que
l'essence et le gazole. Dans ce contexte, le développement et l'optimisation des procédés de
conversion des coupes pétrolières lourdes est devenu un axe de recherche prioritaire pour
l'industrie du pétrole. Or, pour optimiser les procédés, il est primordial de disposer de modèles
cinétiques détaillés qui sont des outils indispensables pour une meilleure compréhension des
réactions concernées, ainsi que pour la prédiction précise des performances d'un procédé de
raffinage.

Les procédés de conversion de coupes lourdes, comme l'hydroconversion des résidus


sous vide ou le craquage catalytique, sont fondés sur la dégradation des molécules par des
réactions de craquage thermo-catalytiques à haute sévérité. Le terme "coupe lourde" définit
toutes les fractions du pétrole dont les composés ont un point d’ébullition supérieur à 360°C,
c'est-à-dire toutes les fractions pétrolières obtenues du résidu atmosphérique par des
techniques de fractionnement (distillation, extraction, etc). La coupe lourde est un mélange
qui contient un nombre très important molécules différentes. Ces molécules sont constituées
majoritairement de carbone et d’hydrogène, mais ils contiennent également des hétéroatomes,
comme le soufre, l’azote et l’oxygène. Certains métaux, comme le nickel et le vanadium, sont
également présents [3].

3
II. Le pétrole

II.1 Définition

Le pétrole est une ressource non-renouvelable à notre échelle de temps qui provient de
la décomposition de la matière végétale et animale durant des millions d’années à haute
température et pression. La matière formée migre dans les sous-sols jusqu’à atteindre une
couche imperméable et forme un réservoir [4] [5]. Le pétrole après un pic en 1973 à 42,6 %, a
atteint en 2016 34,2% du mix énergétique mondial.

La composition du pétrole varie en fonction de la zone géographique d’où il vient. Ceci


permet de connaître son origine [6] [7]. Cependant, la composition moyenne du pétrole se
situe aux alentours de : 85% de carbone, 14% d’hydrogène. A ceci s’ajoute de faibles
concentrations de nombreux éléments comme le soufre (0.04 à 8%), l’oxygène (0.1-5%),
l’azote (0.1-1.5%) et des métaux comme le Nickel et le Vanadium avec une concentration
allant jusqu’à plusieurs centaines de ppm [8], [9].

Tableau II.1.1 : Composition élémentaire et densité à 15°C de quelques pétroles bruts [10]

Brent Oural Maya Athabasca


Origine Royaume-Uni Russie Mexique Canada
géographique
Carbone 86,1 85,8 84,7 83,9
% poids
Soufre 0,4 1,4 3,4 4,8
% poids
Azote 948 2050 3811 4775
ppm
Métaux 17,3 75,8 334,5 198,8
ppm
Hydrogène 13,4 12,6 11,6 10,8
% poids
Densité à 15°C 0,833 0,869 0,927 1,011
g/cm3

4
II.2 Les coupes pétrolières

Le pétrole brut peut être séparé par distillation selon le point d’ébullition pour fabriquer
de nombreux produits utilisés dans tous les domaines.

- Gaz (de C1 à C4)

- Essence : distillée à 180°C (C4-C10)

- Kérosène : distillé entre 150 et 240°C (C10-C13)

- Gasoil : distillé entre 220 et 380°C (C13-C20/25)

- Résidu atmosphérique (RAT) : ce qui reste à 380°C à pression atmosphérique

- Distillat sous vide (DSV) : fraction distillée sous vide entre 360 et 550°C (C20-C50)

- Résidu sous vide (RSV) : ce qui reste sous vide après distillation à 550°C

II.3 Les fractions lourdes

Les réserves de pétrole conventionnel sont estimées à 1,64 trillion de barils (159 L). Le
pétrole lourd, dont les réserves sont estimées à 8,90 trillion de barils, contenant un
pourcentage de coupes lourdes plus important que dans le pétrole conventionnel est alors
utilisé et converti en fractions légères par craquage catalytique pour permettre la production
d’essence, de gasoil et de kérosène nécessaires.[11]

Cependant les fractions lourdes contiennent plus d’hétéro éléments (N, O, S) et plus de
métaux (V, Ni). Ces éléments posent des problèmes dans les unités de craquage et doivent
donc être extraits en amont par de couteux traitements d’HDM et d’HDS, ce qui a pour
conséquence d’augmenter le coût du processus de raffinage. De plus la présence de soufre et
de métaux contribue à la pollution environnementale [12]. Pour les métaux, connaitre leur
concentration totale n’est souvent pas suffisant pour prévoir leurs effets néfastes lors du
raffinage du pétrole. En effet, il existe le cas où deux pétroles ont des concentrations en
vanadium proches mais l’un des deux pétroles contient un vanadium beaucoup plus complexe
à enlever Il faut pour cela connaitre les proportions des différents types de structures
contenant des métaux.

5
III. Les procédés de conversion

Les procédés de conversion visent à transformer les coupes lourdes du pétrole en


produits dont la forte demande du marché est forte, comme l'essence, le kérosène ou gazole.
Pour cela, les molécules de coupes situées au-dessus de 350°C sont fragmentées en molécules
de plus faible taille. Cette transformation peut s'effectuer soit à l'aide de procédés catalytiques,
comme l'hydrocraquage, le craquage catalytique ou l'hydroconversion, soit par une voie
thermique à travers des procédés comme la viscoréduction ou la cokéfaction [13].

III.1 L’hydrocraquage

L’hydrocraquage est un procédé catalytique qui transforme les coupes de distillats sous
vide (DSV) en composés de poids moléculaire plus faible en présence d'hydrogène [14]. Les
charges de l’hydrocraquage proviennent soit directement de la distillation, soit des procédés
de conversion, comme la viscoréduction, la cokéfaction ou l’hydroconversion. Les principaux
produits sont le kérosène et le gazole, mais des essences peuvent également être produites. La
conversion se fait selon des schémas réactionnels complexes à partir de deux grandes familles
de réactions : les réactions d’hydrocraquage et les réactions d’hydrotraitement. Les réactions
d’hydrocraquage sont essentiellement des réactions de craquage (coupure de liaisons carbone
– carbone) ou des réactions d’isomérisations. Les réactions d’hydrotraitement sont celles qui
permettent d’éliminer les impuretés de la coupe, comme la désulfurisation, désazotation, et de
réduire la teneur en aromatiques tel que l’hydrogénation d’aromatiques.

Selon les produits souhaités, les conditions opératoires peuvent varier entre 350 à 400°C et 50
à 200 bar en présence d’un système complexe de catalyseurs d’hydrotraitement et
d’hydrocraquage [14].

III.2 Le craquage catalytique

Comme l’hydrocraquage, le craquage catalytique consiste à fragmenter des


hydrocarbures de coupes lourdes en composés de masse molaire plus faible. Néanmoins, ce
procédé n’utilise pas d’hydrogène et opère à haute température (500 - 540°C) et basse
pression (2 à 3 bar) en présence d’un catalyseur acide [14]. Dans ces conditions opératoires,
les produits principaux sont des essences de bonne qualité, des fractions gazeuses très
oléfiniques qui serviront de charges aux unités d’éthérification, d’alkylation et
d’oligomérisation, et une coupe gazole de forte aromaticité, couramment appelé gazole LCO
6
(Light Cycle Oil). Il y a également une forte production de coke qui se dépose sur le
catalyseur et le désactive. C'est pourquoi, les unités de craquage catalytique ont un
régénérateur associé à la section réactionnelle, dans lequel le coke est éliminé par combustion
à des températures variant entre 650°C et 750°C environ [14].

Comme le procédé est extrêmement flexible, de nombreuses charges peuvent être


utilisées telles que les coupes DSV provenant de la distillation et des procédés de
viscoréduction et de cokéfaction. Les huiles désasphaltées et la coupe résidu d’hydrocraquage
sont également admis [14].

Les principales réactions du craquage catalytique sont l’isomérisation, le craquage par


βscission, le transfert d’hydrogène, la déshydrogénation et les réactions de condensation.

III.3 L’hydroconversion

L’hydroconversion est toute à fait analogue au procédé d‘hydrocraquage, mais elle est
appliquée à la conversion des coupes de résidu atmosphérique ou résidu sous vide. Ce procédé
consiste donc à convertir les coupes résidus tout en éliminant une grande partie des impuretés,
comme le soufre, l’azote ou les métaux.

Face à la présence de composés très réfractaires, comme les asphaltènes, les conditions
opératoires sont généralement sévères, haute pression (100 – 200 bar) et haute température
(400 – 450°C) afin d'obtenir des performances adéquates [14][15]. Les principaux produits
sont une coupe distillat sous vide qui peut être envoyée à une unité de craquage catalytique ou
d'hydrocraquage, le gazole bien hydrogéné mais de qualité moyenne, un fraction essence qui
est envoyée au reformage catalytique, et un résidu non-converti dont les caractéristiques
dépendent de la coupe de départ et de la sévérité des conditions opératoires. Les réactions
d’hydroconversion sont de nature thermique et catalytique. Les réactions thermiques sont
principalement les réactions de craquage et de condensation, tandis que les réactions
d’hydrotraitement, comme l’Hydrodésulfuration, l’hydrodémétallation sont majoritairement
de nature catalytique [15].

III.4 La Viscoréduction

Le procédé de viscoréduction consiste à réduire la viscosité des coupes lourdes. Ce


procédé peut s’appliquer soit aux résidus atmosphériques pour obtenir le gazole et d'essence,

7
tout en respectant les spécifications de viscosité du fuel résiduaire, soit aux résidus sous vide
pour en faire des fuels industriels en réduisant au maximum la viscosité de la charge tout en
évitant la floculation des composés asphalténiques et la formation de sédiments. Dans les
deux cas, les produits doivent passer par des procédés de traitements car ils sont constitués de
composés oléfiniques instables avec une forte teneur en impuretés.

Les réactions se produisent en général dans une zone de température entre 430 et 490 °C
en absence de catalyseur [13]. La viscoréduction s'effectue donc par des réactions thermiques
très peu sélectives, comme le craquage de paraffines, la désalkylation de cycles, la cyclisation
en naphtènes et la condensation des molécules polyaromatiques qui conduisent au cokage. En
conséquence de cette faible sélectivité, les procédés de viscoréduction sont souvent remplacés
par des procédés catalytiques, comme le craquage catalytique, l'hydrocraquage et
l'hydroconversion.

III.5 la cokéfaction

La cokéfaction est un autre procédé de conversion thermique qui vise à fabriquer des
produits légers à partir de coupes très lourdes ou du pétrole brut lourd, mais sans ajout
d'hydrogène. Ce procédé produit des essences, des gazoles, ainsi qu'une quantité importante
de gaz. Les produits liquides (essences, gazoles) sont très oléfiniques avec une haute teneur en
impuretés. Ils doivent donc subir un hydrotraitement sévère avant de pouvoir être incorporés
aux autres coupes de la raffinerie. En dehors de ces produits liquides, un solide est déposé
dans les réacteurs, le coke. Selon la qualité de la charge, il peut se former deux type de coke :
coke de qualité électrode ou coke combustible [14]. Le premier type est destiné à la
fabrication des anodes dans l'électrolyse de la bauxite et est produit à partir de RSV avec un
faible teneur en métaux et soufre. Le deuxième type est fabriqué pour être utilisé comme
combustible et peut être obtenu à partir de RSV et pétrole brut à forte teneur en impuretés.

La cokéfaction opère à haute température (480-510°C) à pression atmosphérique en


absence de catalyseur [14]. Comme pour la viscoréduction, la cokéfaction est un procédé de
nature thermique dont les principales réactions sont la désalkylation de cycles, la cyclisation
et la condensation des molécules polyaromatiques.

8
IV. Conclusion

La conversion est nécessaire afin d’adapter la composition du pétrole extrait à la demande du


marché. Les produits lourds doivent être valorisés sous forme de produits légers pour la
fabrication des carburants. Les unités de conversion mises en place à cet effet vont utiliser
comme charges les coupes lourdes. La conversion est basée sur des réactions chimiques de
craquage des molécules d’hydrocarbure lourd par rupture de liaisons carbone-carbone. Ces
ruptures vont donner des molécules de taille plus faible. Cependant avant ces unités de
craquage, il faut dans un premier temps enlever les différents hétéro-éléments car ces derniers
sont des poisons pour les lits catalytiques.

9
Références

[1] Alazard-Toux, N., “Hevy Crude oils in the perspective of world oil demand”,
Heavy Crude Oil - From Geology to Upgrading an Overview, A.Y. Huc
(Ed.), 1st ed., Editions Technip, Paris, 2011, Chap. 1.

[2] “Percentages of Total Imported Crude Oil by API Gravity”, 2011,


Disponible sur : http://www.eia.gov/dnav/pet/pet_pri_ipct_k_m.htm.

[3] Boduszynski, M.M., “Composition of heavy petroleums. 1. Molecular weight, hydrogen


deficiency, and heteroatom concentration as a function of atmospheric equivalent boiling
point up to 1400.degree.F (760.degree.C)”, Energy & Fuels, 1(1), 2–11, 1987.

[4]B. P. Tissot et D. H. Welte, Petroleum formation and occurrence, 2nd, rev.enl. ed éd.
Berlin ; New York: Springer-Verlag, 1984.

[5]G. Caumette, C.-P. Lienemann, I. Merdrignac, B. Bouyssiere, et R. Lobinski, « Element


speciation analysis of petroleum and related materials », Journal of Analytical Atomic
Spectrometry, vol. 24, no 3, p. 263, 2009, doi: 10.1039/b817888g.

[6]C. Duyck et al., « The determination of trace elements in crude oil and its heavy fractions
by atomic spectrometry », Spectrochimica Acta Part B: Atomic Spectroscopy, vol. 62, no 9, p.
939 951, sept. 2007, doi: 10.1016/j.sab.2007.04.013.

[7] P. A. Mello, J. S. F. Pereira, M. F. Mesko, J. S. Barin, et E. M. M. Flores, « Sample


preparation methods for subsequent determination of metals and non-metals in crude oil—A
review », Analytica Chimica Acta, vol. 746, p. 15 36, oct. 2012, doi:
/10.1016j.aca.2012.08.009.

[8]M. D. Lewan et J. B. Maynard, « Factors controlling enrichment of vanadium and nickel


in the bitumen of organic sedimentary rocks », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 46,no
,12p. 2547 2560, déc. 1982, doi: 10.1016/0016-7037(82)90377-5.

[9] M. F. Ali et S. Abbas, « A review of methods for the demetallization of residual fuel oils
», Fuel Processing Technology, vol. 87, no 7, p. 573 584, juill. 2006, doi:
/10.1016j.fuproc.2006.03.001.

10
[10] HCAMS - Haverly Systems, “HPI Crude Assay, ” 2010.

[11] M. P. Barrow, L. A. McDonnell, X. Feng, J. Walker, et P. J. Derrick, « Determination of


the Nature of Naphthenic Acids Present in Crude Oils Using Nanospray Fourier Transform
Ion Cyclotron Resonance Mass Spectrometry: The Continued Battle Against Corrosion,«
Analytical Chemistry, vol. 75, no 4, p. 860 866, févr. 2003, doi: 10.1021/ac020388b.

[12] M. M. Boduszynski, « Composition of heavy petroleums. 2. Molecular characterization


», Energy & Fuels, vol. 2, no 5, p. 597 613, sept. 1988, doi: 10.1021/ef00011a001.

[13] Luís Carlos Pereira d’Oliveira. Développement d’une méthodologie de modélisation


cinétique de procédés de raffinage traitant des charges lourdes. Autre. Ecole normale
supérieure de Lyon – ENS LYON, 2013.

[14] Leprince, P., “Procédés de transformation : Le Raffinage Du Pétrole,” Editions Technip,


1998, Chap. 3

[15] Verstraete, J.J., Guillaume, D., Roy Auberger, M., “Catalytic hydrotreatment and
hydroconversion: Fixed bed, moving bed, ebullated bed and entrained bed : Heavy Crude Oil
- From Geology to Upgrading an Overview, A.-Y. Huc (Ed.), 1st ed., Editions Technip, Paris,
2011, Chap. 18

11

Vous aimerez peut-être aussi