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École Primaire

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La numération romaine est un système de numération additive utilisé par les anciens Romains.

Les nombres sont représentés à l’aide de symboles combinés entre eux, notamment par les signes I,
V, X, L, C, D et M, appelés chiffres romains, qui représentent respectivement les nombres 1, 5, 10, 50,
100, 500 et 1 000. Ces « abréviations destinées à notifier et à retenir les nombres » ne permettaient
pas à leurs utilisateurs. Un nombre écrit en chiffres romains se lit de gauche à droite. En première
approximation, sa valeur se détermine en faisant la somme des valeurs individuelles de chaque
symbole, sauf quand l’un des symboles précède un symbole de valeur supérieure ; dans ce cas, on
soustrait la valeur du premier symbole au deuxième.

Les modes de représentation

Les nombres romains sont majoritairement représentés selon les principes suivants[8] :

Un nombre en chiffres romains se lit de gauche à droite.

Un même symbole n’est pas employé quatre fois de suite (sauf M).

Tout symbole qui suit un symbole de valeur supérieure ou égale s’ajoute à celui-ci (exemple : 6 s’écrit
VI).

Tout symbole qui précède un symbole de valeur supérieure se soustrait à ce dernier :

I doit être retranché à V ou à X quand I est devant V ou X (ex. : 4 s’écrit IV),

X doit être retranché à L ou à C quand X est devant L ou C (ex. : 40 s’écrit XL),

C doit être retranché à D ou à M quand C est devant D ou M (ex. : 900 s’écrit CM),

En revanche, ôter I de L ou de C n’est pas pratiqué (49 s’écrit XLIX et non IL ; 99 s’écrit XCIX et pas IC).

Les symboles sont groupés par ordre décroissant, sauf pour les valeurs à retrancher selon la règle
précédente (ex. : 1 030 s’écrit MXXX et non XXXM qui est une des façons de représenter 970.

Complément

Pour dénombrer ou écrire des « quantités » ,il fallait observer les conventions suivantes :

Si plusieurs lettres semblables sont écrites les unes derrière les autres , le nombre qui la représente
s’ajoute (autant de fois qu’il a de lettres )

Exemples :
III représente 1 + 1 + 1 devient le nombre 3

XX représente 10 + 10 devient le nombre 20

Remarques :

Les lettres V , L D ne sont jamais répétées

Les autres lettres I X C M ,ne sont pas utilisées ,plus de trois fois.

Tout lettre située à gauche d’une autre lettre et représentant une valeur inférieure à cette
autre lettre :représente un nombre .Pour connaître le nombre représenté par cette écriture il faudra
effectuer une soustraction : la valeur de la lettre de gauche avec la valeur de la lettre de plus grande
valeur.

Exemples :

IV : I représente la valeur 1 ; V représente la valeur 5

; I est de valeur inférieur à V


I est placé à gauche de V

On en conclut que IV représente la valeur 4 ; ( IV devient l’opération V – I ; soit 5-1 = 4 )

XL :X représente la valeur 10 ; L représente la valeur 5 0

; X est de valeur inférieur à L

X est placé à gauche de L

On en conclut que XL représente la valeur 40 ; (XL devient l’opération L – X ; soit 50 -10 = 40 )

CM : C représente la valeur 100 ; M représente la valeur 1 000

C est de valeur inférieur à M

C est placé à gauche de M

On en conclut que CM représente la valeur 900 ; (CM devient l’opération M – C ; soit 1 000
-100 = 900 )

USAGE DES CHIFFRES ROMAINS

L’usage des chiffres romains a décliné au profit des chiffres indo-européens, dits « chiffres arabes »,
plus faciles à utiliser (10 signes seulement, notation positionnelle, présence du zéro).
Les chiffres romains restent néanmoins régulièrement utilisés pour noter :

Les siècles (en petites capitales) et les millénaires (en grandes capitales) : le xxie siècle, le IIIe
millénaire ;

Les années du calendrier républicain (ex. : 15 vendémiaire an II) ;

Le numéro d’ordre des noms de souverains (ex. : Louis X) ;

Le numéro d’ordre des régimes politiques (ex. : la Ve République) ;

Le degré d’oxydation d’un élément chimique (ex : cuivre(II)) ;

Ils peuvent également être utilisés[16] :

Pour marquer la date de construction d’un bâtiment ;

Pour spécifier la date de production d’un film, à la fin du générique ;

Pour numéroter les actes d’une pièce de théâtre — mais pas les scènes, qui sont généralement en
chiffres arabes —, voire les chapitres d’un livre ou de tout autre document écrit ;

Sur les cadrans des horloges et des montres, où le chiffre 4[17] peut se trouver écrit IIII au lieu de
IV[note 4] ; On parle alors d’un « quatre d’horloger ».

En minuscules ou en petites capitales pour numéroter les pages liminaires d’un document (préface,
introduction, sommaire, etc.) :

I, ii, iii, iv, v, vi, vii, viii, ix, x, etc.

I, ii, iii, iv, v, vi, vii, viii, ix, x, etc.

Pour la numérotation des suites de films ou de jeux vidéo, ou édition d’un événement (ex. : Saw III,
Star Wars, épisode IX [18], Super Bowl XXXII) ;

Une fraction s’écrit par une barre horizontale et deux entiers :

Le premier entier se place au-dessus de la barre ; il s’appelle le numérateur ;

Le second entier se place au-dessous de la barre ; il s’appelle le dénominateur.

Dans l’exemple ci-contre, 13 est le numérateur et 36 le dénominateur. On lit la fraction treize sur
trente six ou treize trente-sixièmes. Que représente cette fraction ? C’est le quotient de 13 par 36.

Expression d’une fraction

Prenons la fraction {\displaystyle \scriptstyle {\frac {1}{2}}}{\displaystyle \scriptstyle {\frac {1}{2}}}. On


peut la lire 1 divisé par 2, un demi ou encore {\displaystyle \scriptstyle {0,5}}{\displaystyle \scriptstyle
{0,5}}.
Notons qu’il est aussi possible de l’écrire avec une barre oblique au lieu de la barre horizontale :
{\displaystyle \scriptstyle {1/2}}{\displaystyle \scriptstyle {1/2}}.

Si le dénominateur est 1, on dit 1 unité, ou on ne dit que le numérateur (5/1 = cinq unités) ;

Si le dénominateur est 2, on dit demi (1/2 = Un demi) ;

Si le dénominateur est 3, on dit tiers (1/3 = Un tiers) ;

Si le dénominateur est 4, on dit quart (1/4 = Un quart) ;

Si le dénominateur est supérieur à 4, on utilise le nombre ordinal (1/5 = Un cinquième, 5/147 = Cinq
cent-quarante-septième).

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Fraction

Cake-quarters.jpg

En mathématiques, une fraction représente une division (un quotient). Il s’agit du rapport ou de la
proportion entre deux nombres : le numérateur (celui qui est divisé) et le dénominateur (celui qui
divise). Pour retenir ces noms, on peut penser à « Nuage » pour le numérateur, étant au dessus de la
barre de fraction, et à dessous, le dénominateur étant en dessous.

Sommaire

Vocabulaire

Schéma d’une fraction

Une fraction s’écrit par une barre horizontale et deux entiers :

Le premier entier se place au-dessus de la barre ; il s’appelle le numérateur ;

Le second entier se place au-dessous de la barre ; il s’appelle le dénominateur.

Dans l’exemple ci-contre, 13 est le numérateur et 36 le dénominateur. On lit la fraction treize sur
trente six ou treize trente-sixièmes. Que représente cette fraction ? C’est le quotient de 13 par 36.
Expression d’une fraction

Prenons la fraction {\displaystyle \scriptstyle {\frac {1}{2}}}{\displaystyle \scriptstyle {\frac {1}{2}}}. On


peut la lire 1 divisé par 2, un demi ou encore {\displaystyle \scriptstyle {0,5}}{\displaystyle \scriptstyle
{0,5}}.

Notons qu’il est aussi possible de l’écrire avec une barre oblique au lieu de la barre horizontale :
{\displaystyle \scriptstyle {1/2}}{\displaystyle \scriptstyle {1/2}}.

Si le dénominateur est 1, on dit 1 unité, ou on ne dit que le numérateur (5/1 = cinq unités) ;

Si le dénominateur est 2, on dit demi (1/2 = Un demi) ;

Si le dénominateur est 3, on dit tiers (1/3 = Un tiers) ;

Si le dénominateur est 4, on dit quart (1/4 = Un quart) ;

Si le dénominateur est supérieur à 4, on utilise le nombre ordinal (1/5 = Un cinquième, 5/147 = Cinq
cent-quarante-septième).

Comparaison de fractions par rapport à 1

Si le dénominateur est plus grand que le numérateur, la fraction est inférieure à 1.

{\displaystyle \textstyle {{\frac {1}{4}}=0,25}}{\displaystyle \textstyle {{\frac {1}{4}}=0,25}}

Si le dénominateur est plus petit que le numérateur, la fraction est supérieure à 1.

{\displaystyle \textstyle {{\frac {8}{4}}=2}}{\displaystyle \textstyle {{\frac {8}{4}}=2}}

Si le dénominateur est égal au numérateur, la fraction vaut 1, on peut aussi dire un entier1.

{\displaystyle \textstyle {{\frac {4}{4}}={\frac {1000}{1000}}={\frac {\sqrt {26}}{\sqrt {26}}}=1}}


{\displaystyle \textstyle {{\frac {4}{4}}={\frac {1000}{1000}}={\frac {\sqrt {26}}{\sqrt {26}}}=1}}

Fractions équivalentes

Fraction 1 2.pngFraction 5 10 v.png

Prenons la fraction {\displaystyle \scriptstyle {\frac {1}{2}}}{\displaystyle \scriptstyle {\frac {1}{2}}} :


Cette fraction est équivalente à {\displaystyle \scriptstyle {\frac {5}{10}}}{\displaystyle \scriptstyle
{\frac {5}{10}}}

En effet, on a cinq divisé par dix, soit cinq dixièmes : {\displaystyle \scriptstyle {0,5}}{\displaystyle
\scriptstyle {0,5}}. Il faut bien comprendre ici que le rapport reste le même. Voyez les deux schémas
ci-contre pour bien comprendre : le premier représente un demi, l’autre cinq dixièmes.
En multipliant (ou en divisant) le numérateur et le dénominateur par un même nombre, on conserve
le même rapport.

On peut exprimer des fractions avec une ligne numérique

Lignenum.jpg

Ici on représente des dixièmes. En bleu, les nombres entiers, en noir les fractions. On notera que dix
dixièmes valent un, vingt dixièmes valent deux, etc.

Les fractions permettent aussi d’exprimer des pourcentages, on utilise pour cela un dénominateur
qui est égal à 100. Par exemple, pour parler du 25% d’une population, on peut écrire la fraction
{\displaystyle \scriptstyle {\frac {25}{100}}}{\displaystyle \scriptstyle {\frac {25}{100}}}.

On peut lire cette fraction comme « 25 personnes sur 100 ». Mais il est possible de simplifier (ou
réduire) cette fraction (voir plus bas pour l’explication technique) afin d’obtenir ¼ (« un quart »). En
effet, dire « 25% d’une population » est équivalent à dire « un quart de la population ».

Simplification

Une fraction peut être simplifiée en divisant le numérateur et le dénominateur par le plus Grand
Commun Diviseur. Par exemple, les deux fractions suivantes sont équivalentes :

{\displaystyle {\frac {4}{10}}={\frac {2}{5}}\ ;\ ;\ ;\ ;{\text{ car }}\ ;\ ;\ ;\ ;{\frac {4}{10}}={\frac {2\times


2}{2\times 5}}={\frac {2}{5}}\times {\frac {2}{2}}={\frac {2}{5}}\times 1={\frac {2}{5}}}{\displaystyle
{\frac {4}{10}}={\frac {2}{5}}\ ;\ ;\ ;\ ;{\text{ car }}\ ;\ ;\ ;\ ;{\frac {4}{10}}={\frac {2\times 2}{2\times
5}}={\frac {2}{5}}\times {\frac {2}{2}}={\frac {2}{5}}\times 1={\frac {2}{5}}}

On a utilisé ici le plus grand diviseur commun de 4 et de 10, qui est 2. On ne peut pas simplifier
davantage cette fraction, on dit donc qu’elle est irréductible.

Pour rendre irréductible une fraction, on peut décomposer le numérateur et le dénominateur en


produit de facteurs premiers puis simplifier la fraction.

Opérations avec les fractions

Il est possible d’effectuer plusieurs opérations mathématiques avec les fractions.


Additionner des fractions

Pour additionner plusieurs fractions, il faut que leurs dénominateurs soient équivalents. C’est
pourquoi il est très souvent nécessaire de les réduire au même dénominateur. Pour ce faire, il faut
trouver un nombre multiple de chacun des dénominateurs, et multiplier les numérateur
respectivement par le nombre par lequel nous avons multiplié le dénominateur, afin de conserver
des fractions équivalentes.

Addition de fractions 1.png

Pour trouver un dénominateur commun, il est préférable de factoriser dans un premier temps les
dénominateurs :

Addition de fractions 2.png

Exemple

Nous allons calculer la somme suivante :

{\displaystyle {\frac {1}{2}}+{\frac {3}{5}}}{\displaystyle {\frac {1}{2}}+{\frac {3}{5}}} c’est-à-dire


Fraction 1 2.png + Fraction 3 5.png

Pour additionner ½ et 3/5, il faut d’abord calculer le dénominateur commun entre 2 et 5. Ici, on peut
prendre 10, car celui-ci est divisible par 2 et par 5 ; de plus, il s’agit du plus petit commun multiple. Il
est toujours préférable de prendre le plus petit commun multiple afin d’éviter d’avoir à multiplier par
de grands nombres.

Il faut ensuite multiplier le numérateur de chacune des fractions par le même nombre que le
dénominateur, afin que le rapport reste le même. Dans le cas de ½ par exemple, le dénominateur
ayant été multiplié par 5 (afin d’obtenir 10, souvenez-vous), il faudra également modifier le
numérateur par 5. Nous obtenons donc 5/10 qui est bien équivalente à ½.

{\displaystyle {\frac {1}{2}}+{\frac {3}{5}}={\frac {5}{10}}+{\frac {6}{10}}}{\displaystyle {\frac {1}{2}}+


{\frac {3}{5}}={\frac {5}{10}}+{\frac {6}{10}}}

Fraction 1 2.png + Fraction 3 5.png = Fraction 5 10 v.png + Fraction 6 10 b.png

Il ne reste plus qu’alors à additionner les numérateurs entre eux afin d’obtenir la réponse finale :
{\displaystyle {\frac {5}{10}}+{\frac {6}{10}}={\frac {11}{10}}}{\displaystyle {\frac de{5}{10}}+{\frac {6}
{10}}={\frac {11}{10}}}

Fraction 5 10 v.png + Fraction 6 10 b.png = Fraction 10 10 vb.png Fraction 1 10 b.png

Ceci est la seule manière exacte d’obtenir le résultat correct. Additionner les dénominateurs entre
eux et les numérateurs entre eux est incorrect. Regardez l’addition suivante :

{\displaystyle {\frac {1}{2}}+{\frac {1}{2}}\neq {\frac {1+1}{2+2}}\neq {\frac {2}{4}}{\text{ car }}{\frac
{2}{4}}={\frac {1}{2}}}{\displaystyle {\frac {1}{2}}+{\frac {1}{2}}\neq {\frac {1+1}{2+2}}\neq {\frac {2}{4}}
{\text{ car }}{\frac {2}{4}}={\frac {1}{2}}}

Soustraire des fractions

La soustraction se fait de la même manière que l’addition en utilisant le dénominateur commun, sauf
que l’on soustrait les numérateurs.

{\displaystyle {\frac {3}{5}}-{\frac {1}{2}}={\frac {6}{10}}-{\frac {5}{10}}={\frac {1}{10}}}{\displaystyle


{\frac {3}{5}}-{\frac {1}{2}}={\frac {6}{10}}-{\frac {5}{10}}={\frac {1}{10}}}

Multiplier des fractions

La multiplication est très simple, il suffit de multiplier le numérateur de la première fraction avec
celui de la deuxième fraction, et de multiplier le dénominateur de la première fraction avec le
dénominateur de la deuxième fraction.

Exemple : {\displaystyle {\frac {3}{5}}\times {\frac {1}{2}}={\frac {3\times 1}{5\times 2}}={\frac {3}
{10}}}{\displaystyle {\frac {3}{5}}\times {\frac {1}{2}}={\frac {3\times 1}{5\times 2}}={\frac {3}{10}}}

En simplifiant les numérateurs et dénominateurs, il est possible d’obtenir directement la fraction


simplifiée.

Multiplication de deux fractions 1.png

Diviser des fractions

La division ressemble à la multiplication. Cependant, il faut inverser la deuxième fraction.

Diviser par un nombre revient à multiplier par son inverse.


{\displaystyle {\frac {\frac {3}{5}}{\frac {1}{2}}}={\frac {3}{5}}\times {\frac {2}{1}}={\frac {6}{5}}}
{\displaystyle {\frac {\frac {3}{5}}{\frac {1}{2}}}={\frac {3}{5}}\times {\frac {2}{1}}={\frac {6}{5}}}

On voit ici que le {\displaystyle \textstyle {\frac {1}{2}}}{\displaystyle \textstyle {\frac {1}{2}}} a été
inversé pour obtenir {\displaystyle \textstyle {\frac {2}{1}}}{\displaystyle \textstyle {\frac {2}{1}}}.

Voir Dico des Ados

Voir aussi la définition de fraction sur le Dico des Ados.

Portail des mathématiques — Les nombres, la géométrie et les grands mathématiciens.

https://maitrelucas.fr/lecons/les-fractions-cm1-cm2/

Catégorie : Algèbre

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Valeurs approchées d’un nombre décimal

Ce cours aborde la notion de valeur approchée décimale par défaut ou par excès d’un nombre
décimal à l’unité, au dixième, au centième près, en distinguant les notions de troncature et d’arrondi.

Troncature

Définition : Faire la troncature à l’unité, au dixième, au centième… d’un nombre décimal, c’est couper
au rang indiqué et supprimer les chiffres à droite de la coupure.

Exemples :
● La troncature à l’unité de 26,154 9 est 26.

● La troncature au dixième de 26,154 9 est 26,1.

● La troncature au centième de 26,154 9 est 26,15.

● La troncature au millième de 26,154 9 est 26,154.

Arrondi

Définition : Faire l’arrondi à l’unité, au dixième, au centième… d’un nombre décimal, c’est couper au
rang indiqué puis :

- si le chiffre qui suit est 5, 6, 7, 8 ou 9, on augmente de 1 le dernier chiffre du nombre coupé,

- si le chiffre qui suit est 0, 1, 2, 3 ou 4, on garde le nombre coupé.

Exemples :

● L’arrondi à l’unité de 17,527 est 18.

● L’arrondi à l’unité de 17,493 est 17.

● L’arrondi au dixième de 17,527 est 17,5.

● L’arrondi au dixième de 17,493 est 17,5.


Valeur approchée à l’unité

Définition :

- La valeur approchée à l’unité par défaut d’un nombre décimal est le nombre décimal n’ayant pas de
virgule. C’est la troncature à l’unité de ce nombre.

- La valeur approchée à l’unité par excès d’un nombre décimal est le nombre sans virgule
immédiatement supérieur à ce nombre décimal.

Exemples :

● La valeur approchée à l’unité par défaut de 6,24 est 6.

● La valeur approchée à l’unité par excès de 6,24 est 7.

On a :

Valeur approchée au dixième

Définition :

- La valeur approchée au dixième par défaut d’un nombre décimal est le nombre décimal ayant un
seul chiffre après la virgule immédiatement inférieur à ce nombre. C’est la troncature au dixième de
ce nombre.

- La valeur approchée au dixième par excès d’un nombre décimal est le nombre décimal ayant un
seul chiffre après la virgule immédiatement supérieur à ce nombre.

Exemples :

● La valeur approchée au dixième par défaut de 5,471 est 5,4.

● La valeur approchée au dixième par excès de 5,471 est 5,5.


On a :

5,4

Valeur approchée au centième

Définition :

- La valeur approchée au centième par défaut d’un nombre décimal est le nombre décimal ayant
deux chiffres après la virgule immédiatement inférieur à ce nombre. C’est la troncature au centième
de ce nombre.

- La valeur approchée au centième par excès d’un nombre décimal est le nombre décimal ayant deux
chiffres après la virgule immédiatement supérieur à ce nombre.

Exemples :

● La valeur approchée au centième par défaut de 5,471 est 5,47.

● La valeur approchée au centième par excès de 5,471 est 5,48.

On a :

5,47

Arrondi et valeurs approchées

Remarque :
L’arrondi à l’unité, au dixième, au centième d’un nombre décimal est celle des deux valeurs
approchées par défaut ou par excès à l’unité, au dixième, au centième, qui est la plus proche de ce
nombre.

Exemples :

L’arrondi au dixième de 17,527 est 17,5.

C’est la valeur approchée au dixième par défaut de 17,527.

L’arrondi au dixième de 17,527 est 17,5.

C’est la valeur approchée au dixième par excès de 17,527.

QU’EST-CE QUE L’ARRONDI ?

Le but de l’arrondi est de trouver un nombre simplifié d’un nombre complexe ou difficilement
manipulable. La simplification offert par l’arrondi permet de mieux illustrer et calculer mentallement
des nombres plus grands ou avec des décimals.

COMMENT ARRONDIR UN NOMBRE

Arrondir un nombre entier

Afin d’arrondir un nombre entier il suffit de vérifier l’emplacement du chiffre correspondant à


l’arrondi désiré dans le nombre à arrondir.

Exemple

Nous utilisons le nombre 53 643 que nous désirons arrondir à la centaine, donc au chiffre cent le plus
près.

À quel endroit allons nous arrondir à la centaine ? Cette position se trouve 3 chiffres avant la virgule.

Il faut donc prendre le 3ième chiffre de 53 643 qui se trouve à être 6.

En fonction du chiffre suivant (dans notre cas la dizaine, soit 53 643) il faut valider si ce dernier est
inférieur à 5 (0,1,3 ou 4) ou est égal ou supérieur à 5 (5,6,7,8 ou 9).
Si le chiffre est inférieur, alors le chiffre reste le même, sinon, il faut augmenter ce dernier de 1. Dans
notre cas, le chiffre 4 est inférieur, l’arrondi est donc 53 600

Arrondir un nombre décimal

Pour effectuer l’arrondi d’un nombre décimal il faut vérifier la position du chiffre correspondant à
l’arrondi désiré dans le nombre décimal à arrondir.

Exemple

Nous utilisons le nombre 6.592 que nous désirons arrondir au dixième.

À quel endroit allons nous arrondir au dixième ? Cette position se trouve 1 chiffre avant la virgule.

Il faut donc prendre le 1er chiffre après la virgule de 6,592 qui se trouve à être 5.

En fonction du chiffre suivant (dans notre cas le centième, soit 6,592) il faut valider si ce dernier est
inférieur à 5 (0,1,3 ou 4) ou est égal ou supérieur à 5 (5,6,7,8 ou 9).

Si le chiffre est inférieur, alors le chiffre reste le même, sinon, il faut augmenter ce dernier de 1. Dans
notre cas, le chiffre 9 est supérieur, l’arrondi est donc 6.6

Mathématiques

Caractéristiques propres aux opérations.

Associativité : une opération est associative si on peut choisir les nombres à regrouper sans modifier
le résultat de l’opération. L’addition et la multiplication sont associatives.

Exemple : 2 + (4 + 1) = (2 + 4) + 1

Commutativité : une opération est commutative si on peut intervertir deux nombres sans modifier le
résultat. L’addition et la multiplication sont commutatives.

Exemple : 5 + 2 = 2 + 5

Distributivité : une opération est distributive, dans une multiplication ou dans une division, quand on
peut décomposer en une somme ou en une différence, un terme de l’opération. C’est le cas pour la
multiplication et pour la division (dans une division, seul le dividende peut être décomposé).

Exemple : 2 x (3 + 4) = (2 x 3) + (2 x 4)

La compensation n’est pas une propriété des opérations. C’est un procédé, une technique de calcul
qui permet de remplacer une opération par une autre opération, plus simple, de même résultat.

Besoin d’aide ? Pose ta question sur la Zone d’entraide !

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Mathématiques

Mathématiques

Arithmétique

Les opérations

Les propriétés des opérations

Montrer plus

Les propriétés des opérations

Primaire 1-6

Secondaire 1

Certaines propriétés des opérations peuvent faciliter le calcul mental :

L’associativité

La commutativité

La distributivité

L’élément neutre

L’élément absorbant

L’associativité

L’associativité est une propriété d’opération qui permet de modifier l’ordre des calculs en regroupant
des termes entre parenthèses sans modifier le résultat de l’opération.

Cette propriété s’applique à l’addition et à la multiplication.

Dans les exemples ci-dessous, la priorité des opérations s’applique.

Associativité de l’addition :

(10 + 20) + 30 = 10 + (20 + 30)


30 + 30 = 10 + 50

60 = 60

Associativité de la multiplication :

(10 x 20) x 30 = 10 x (20 x 30)

200 x 30 = 10 x 600

6000 = 6000

Attention !

La soustraction et la division ne sont pas des opérations associatives.

(30 – 20) – 10 ≠ 30 – (20 – 10)

10 – 10 ≠ 30 – 10

0 ≠ 20

(100 ÷ 20) ÷ 5 ≠ 100 ÷ (20 ÷ 5)

5 ÷ 5 ≠ 100 ÷ 4

1 ≠ 25

La commutativité

La commutativité est la propriété d’une opération qui permet de modifier l’ordre des termes sans
changer le résultat.

Cette propriété s’applique à l’addition et à la multiplication.

Commutativité de l’addition :

2+3=3+2

5=5

Commutativité de la multiplication :

2x3=3x2
6=6

Attention !

La soustraction et la division ne sont pas des opérations commutatives.

10 – 2 ≠ 2 – 10

8 ≠ -8

10 ÷ 2 ≠ 2 ÷ 10

5 ≠ 0,2

La distributivité

La distributivité est la propriété d’une opération qui permet de distribuer une opération sur les
autres termes du calcul.

Cette propriété s’applique à la multiplication. Ainsi, il est possible de distribuer une multiplication sur
une addition ou une soustraction par exemple.

2 x (10 + 5) = (2 x 10) + (2 x 5)

2 x 15 = 20 + 10

30 = 30

2 x (10 – 5) = (2 x 10) – (2 x 5)

2 x 5 = 20 – 10

10 = 10

Attention !

La division n’est pas une opération distributive.

10 ÷ (3 + 2) ≠ (10 ÷ 3) + (10 ÷ 2)

10 ÷ 5 ≠ 3,33 + 5

2 ≠ 8,33
La distributivité dans les expressions algébriques

Comme la distributivité sur les nombres, la distributivité sur les expressions algébriques s’applique
sur chacun des termes à l’intérieur de la parenthèse.

Cependant, on ne multiplie que les coefficients de chaque terme dans la parenthèse par le nombre
placé en avant de celle-ci.

2 (2y + 3) = (2 x 2y) + (2 x 3)

4y + 6 = 4y + 6

6 (3a + 2y + 4ay + 8z + 9) = (6 x 3a) + (6 x 2y) + (6 x 4ay) + (6 x 8z) + (6 x 9)

18a + 12y + 24ay + 48z + 54 = 18a + 12y + 24ay + 48z + 54

L’élément neutre

L’élément neutre est un nombre qui ne modifie pas le résultat d’une opération.

Pour l’addition, l’élément neutre est

Alors que pour la multiplication, l’élément neutre est

Dans le cas de l’addition, l’élément neutre est obtenu en addtionnant un nombre avec son opposé.

3
+

Ainsi, on peut déduire que l’élément neutre de l’addition est

Dans le cas de la multiplication, l’élément neutre est obtenu en multipliant un nombre avec son
inverse.

1

Ainsi, on peut déduire que l’élément neutre de la multiplication est

Par contre, la méthodologie est un peu différente lorsqu’on aborde la soustraction et la division.

Attention !

Dans la soustraction, il existe aussi un élément neutre. Il s’agit du 0. Cependant, comme la


soustraction n’est pas commutative, le 0 doit être placé en 2 e.

10 – 0 = 10

0 – 10 = -10

Même chose pour la division. Dans ce cas, l’élément neutre est 1. Comme la division n’est pas
commutative, le 1 doit être placé en 2 e.

2÷1=2

1 ÷ 2 = 0,5

L’élément absorbant

L’élément absorbant est un nombre qui, lorsqu’il est présent dans un calcul, fait que le résultat est
toujours 0.
L’élément absorbant est présent dans la multiplication et il s’agit de 0.

10 x 0 = 0

3x0=0

Attention !

L’addition, la soustraction et la division n’ont pas d’élément absorbant.

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Les propriétés des opérations

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Technique d’addition – La compensation

Fiche ❯ Sixième ❯ Opération

Apprends en vidéo la compensation (technique d’addition).

La compensation est une technique de calcul qui facilite les additions.

Comment additionner 2 nombres à l’aide de la compensation ?

On souhaite additionner 294 et 639 à l’aide de la technique de la compensation.

Faire apparaître un nombre rond

Un nombre rond est un nombre qui se termine par un ou plusieurs zéros (30, 280, 400,…).

La 1ère étape est d’ajouter (+) ou de retirer (-) une valeur à l’un des deux nombres pour obtenir un
nombre rond.
La compensation s’effectue via un nombre rond

On ajoute 6 à « 294 » pour obtenir le nombre rond « 300 ».

On effectue cette transformation car les nombres ronds sont plus faciles à additionner.

Effectuer l’opération opposée sur l’autre nombre

L’un des nombres a été transformé, il faut maintenant effectuer la transformation opposée sur
l’autre nombre :

Si on ajoute une valeur au 1er nombre, on retire la même valeur au 2 ème nombre.

Si on retire une valeur au 1er nombre, on ajoute la même valeur au 2 ème nombre.

Ce qui est ajouté à l’un des nombres est retiré à l’autre nombre

On a ajouté 6 au 1er nombre, on retire donc 6 au 2ème nombre.

En effectuant l’opération opposée sur l’autre nombre, l’harmonie au sein du calcul est préservée.

Additionner les nombres obtenus

Les nombres obtenus aux 2 premières étapes sont additionnés ensemble pour obtenir la réponse
finale.

La compensation permet de trouver la réponse finale

« 300 + 633 » est équivalant à « 294 + 639 ».

La réponse finale est 933.

Exercice de Synthèse

Vérifie si ta puissance mathématique a augmenté !

Effectue cette addition à l’aide de la technique de la compensation, puis compare ta réponse avec la
correction.

Exercice : Additionner des nombres à l’aide de la compensation

Exercice de synthèse.

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