M Hyd - Urb 2019 07
M Hyd - Urb 2019 07
M Hyd - Urb 2019 07
Présenté par :
ZEGHBIB AMIRA
ADJEROUD DJAMILA
Dirigé par :
Mr Bellaabed Faris
Promotion 2019
Remerciement :
Tout d’abord, nous remercions le bon Dieu, notre créateur de nous avoir donné
la force, la volonté et le courage afin d’accomplir ce travail modeste.
Nous tenons également à remercier les membres de jury pour l’honneur qui nous
ont fait en acceptant de siéger à notre soutenance.
Finalement, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à nos familles qui
nous ont toujours soutenues, à nos proches, nos collègues, nos amis et à tous
ceux qui ont participé à la réalisation de ce mémoire.
Ainsi que l’ensemble des enseignants qui ont contribué à notre formation.
Djamila, Amira
Dédicace
Merci Allah de m’avoir donné la capacité d’écrire et de réfléchir, la force d’y croire, la
patience d’aller jusqu’au bout du rêve.
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour et ma considération pour les
sacrifices que vous avez consenti pour moi instruction et mon bienêtre .je vous remercie pour
tous le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon enfance et j’espère que votre
bénédiction m’accompagne toujours Puisse Dieu, le très haut, vous accorder santé, bonheur et
longue vie.je t’aime MAMA.
A ma chère sœur et amie Maissa qui m’a toujours soutenu et encouragée, à la bougie de la
maison ma petite sœur ANFAl
A ceux que j’aime beaucoup, qui m’ont toujours soutenu : RACIM et AYMEN.
Qui sont toujours à coté de mois, merci pour vous soutien. Tentant SALAH, TATA RADIA,
MANEL, CHIRAZ, DJIHAN…., sans oublier ma grand-mère. A la famille ZEGHBIB et
SOUADI.
ZEGHBIB AMIRA
Dédicace
Merci à dieu, à qui je dois tout, d’avoir guidé mes pas et de
m’avoir donné la volonté pour accomplir ce travail.
Adjeroud Djamila
Résumé
L’objectif de la réalisation de la retenue collinaire El Hamra sur Chaabet el Haouch
commune de Beni Hamidène, wilaya de Constantine et s’inscrit dans le cadre du
développement de l’agriculture et la croissance économique du notre pays. Afin de mobiliser
les ressources superficielles en vue de l’irrigation des terres agricoles. Il s’agit d’un retenue
collinaire en remblai avec un évacuateur de crue sur la rive droite permettant d’évacuer un
débit de 25.84 m3 /s. Avec un volume utile de stockage de 131940 m3.
Ce travail englobe une étude détaillée d’APD de l’évacuateur de crue de la retenue
el Hamra, dont l’étude de faisabilité de ce projet a été présentée par le Bureau d’Etudes
d’Hydraulique M A T H (Moyens d’Application des Techniques de l’Hydraulique) la Wilaya
de Constantine.
Mots- clés: Retenue collinaire, évacuateur de crue, débit,ressource superficielles.
Abstract
The objective of the realization of the impounding reservoir El Hamra on Chaabet
el Haouch municipality Beni Hamidène, situated in Constantine. Is a part of the development
oagriculture and economic growth in our country. In order to mobilize surface resources for
the irrigation of agricultural land. It is a hilly embankment dam with a spillway on the right
bank to evacuate a flow of 25.84 m3 / s. With a useful storage volume of 131940 m3.
This work encompasses a detailed ODA study of the El Hamra reservoir spillway,
whose feasibility study of this project was presented by the Hydraulic Engineering Office
MATH (Means of Application of the Techniques of Hydraulics) Wilaya of Constantine.
Keywords: Impounding reservoir, spillway, flow, surface resources.
: ملخص
هى جضء مه,) إن الهذف مه إوشبء الحبجض المبئٍ الحمشا علً شعجخ الحىش فٍ ثلذَخ ثىٍ حمُذان ( والَخ قسىطُىخ
وهى عجبسح عه. ورلك مه أجل تعجئخ المىاسد السطحُخ لشٌ األساضٍ الضساعُخ.التىمُخ الضساعُخ والىمى االقتصبدٌ لجلذوب
متش48.52 ٍحبجض مه تشاة مضود ثجهبص إللغبء الفُضبوبد علً الضفخ الُمىً للحبجض المبئٍ ثكمُخ تذفق تقذس ثحىال
. متشمكعت949121 حُث َجلغ حجم التخضَه لهزا الحبجض ة،مكعت فٍ الثبوُخ
حُث ان دساسخ الجذوي للمششوع, َشتمل هزا العمل علً دساسخ تفصُلُخ لمب قجل اوجبص جهبص الغبء الفُضبوبد الحمشا
. مذَشَخ الشٌ لىالَخ قسىطُىخ,)اوجضد مه قجل مكتت الهىذسخ الهُذسولُكُخ (وسبئل تطجُق التقىُبد
. الموارد السطحية, التدفق, جهاز الغاء الفيضانات, الحاجز المائي: الكلمات المفتاحية
Sommaire
Sommaire
Annexes
LISTE DES FIGURES
Figure (I-27) : Piano Key Weir sur barrage Goulours (EDF – France). ............................. 26
Figure (Ш-07) : Courbe des intensités des pluies des différentes fréquences .................... 54
Figure (III-08) : Les Hydrogrammes des crues pour les différents périodes de retour ....... 64
Tableau (Ш-11) : Les précipitations et les intensités des diffèrent fréquence .................... 53
Tableau (Ш -16) : Débits maximums des crues de différentes périodes de retour ............. 60
Tableau (Ш -17) : Débits maximums des crues des différentes périodes de retour............ 60
Tableau (Ш -18) : Débits maximums des crues des différentes périodes de retour ............ 61
Introduction générale :
L’Algérie se trouve dans une région du monde les plus défavorisée en matière de
disponibilités hydriques. Face à l’explosion démographique et à la sécheresses et vue les
conditions topographiques qui ne permettent pas toujours l’implantation de grands barrages,
l’Algérie a adopté un vaste programme de petits barrages et de retenues collinaires pour la
mobilisation des ressources en eau afin de combler le déficit.
Les retenues collinaires sont des ouvrages de stockage de l'eau qui sont remplies par les
eaux de surface, les eaux de ruissellement. Au niveau réglementaire, elles sont considérées
comme des barrages.
La construction d’une retenue collinaire sur oued Chaabet el Haouch, dans la willaya de
Constantine, s’inscrit dans cette perspective qui vise à mobiliser les eaux de ruissellement et
apports naturels de son bassin versant et les exploiter dans l’irrigation des terres avoisinantes.
Dans notre cas, nous avons mené l’étude d’avant-projet détaillé de l’évacuateur de crues de la
retenue collinaire El Hamra sur Chaabet el Haouch commune de Beni Hamidene dans la wilaya
de Constantine.
Dans cette étude, le plan à suivre se scinde en quatre parties séquentielles à savoir :
La première partie sera dédiée à une étude bibliographique détaillée sur les barrages en
général et les évacuateurs de crues qui fonctionnent dans des conditions d’écoulement a surface
libre et en charge , Cette partie de l'étude a pour objectif de présenter une synthèse des
principaux travaux effectués dans cette domaine.
Dans la troisième partie, une étude hydrologique par la détermination des apports
annuels a été établie, ainsi qu’une étude de la régularisation et laminages des crues. Toutes ces
études sont nécessaires au dimensionnement de la retenue et de ses ouvrages annexes tel que le
déversoir et la vidange de fond.
1
Introduction générale
2
Chapitre I : Généralité sur
les barrages
Chapitre I : Généralité sur les barrages
I -1) Introduction :
Les barrages furent construits afin de répondre aux besoins en approvisionnement en eau
potable, pour l'irrigation, pour la production de l’énergie électrique, ainsi que pour d’autres
besoins d’ordre secondaires. Avec le développement de mode de vie, les besoins en eau se sont
accentués et sont devenus plus importants. Ceci a incité les décideurs du domaine de l’eau de
mobiliser une grande partie des ressources hydriques. L’essentiel de cette mobilisation a été
assuré par le biais des barrages réservoirs.
Ce chapitre vise dans un premier temps à rappeler les notions et les définitions générales
des différents types des barrages selon les matériaux de construction, leur forme et leurs
fonctions, les avantages et les inconvénients de chacun et dans un second temps nous allons
parler de l’évacuateur des crues et leurs types.
3
Chapitre I : Généralité sur les barrages
I -3-1-1) Barrage-poids :
Le barrage poids, comme son nom l’indique, résiste à la poussée de l’eau par son propre
poids (le poids propre s’applique au centre de gravité de l’ouvrage et dépond de la forme de ce
dernier et de la densité moyenne des matériaux de construction).
Le barrage-poids est constitué d’éléments massifs juxtaposés, nommés plots. Dans le but
de réaliser une économie de béton, il est possible d’aménager des alvéoles entre les plots. Dans
ce cas on parle de barrage poids évidé. Une autre solution consiste à concevoir un barrage poids
voûte dont la stabilité est assurée en partie par son poids propre et en partie par ses appuis sur
les rives. [3]
Les conditions requises pour pouvoir projeter un barrage poids sont :
- La qualité de la fondation ;
4
Chapitre I : Généralité sur les barrages
5
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Il est en généralement en béton dont la forme courbe permet report des efforts de
poussée de l’eau sur les rives rocheuses de la vallée [9].
Ce type de barrage convient bien lorsque la topographie permet de fermer la vallée par
une forme arquée de longueur réduite. (Figure I-3).
Les barrages-voutes sont en effet peu employés pour les retenues de petite hauteur. Les
conditions pour adopter une telle solution sont par ailleurs assez strictes. Nous envisageons en
effet la construction d’un barrage-voûte que lorsque la vallée est étroite et rocheuse. [19]
7
Chapitre I : Généralité sur les barrages
8
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Les barrages en terre peuvent être constitués par des matériaux de caractéristiques
diverses, à la différence des barrages en béton ou même en enrochements dont les matériaux
constitutifs restent contenus dans des fourchettes beaucoup plus étroites. [14]
Les barrages en terre sont des murs de retenue d’eaux suffisamment étanches construits
avec la terre et les matériaux du site suivant des mélanges et des proportions bien définies. [9]
Il existe trois types principaux de structure de barrage en terre: [9]
Le barrage en terre homogène ;
Le barrage zoné avec noyau étanche ;
Le barrage à masque amont.
9
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Ce type de barrage est constitué d’un massif en terre compactée imperméable, muni d’un
dispositif de drains dans sa partie aval et d’une protection mécanique contre l’effet du batillage
dans sa partie amont même (Figure I-6). [9]
Le nombre et la disposition des zones qui constituent le barrage à zone peuvent varier
selon des schémas très divers, mais la plupart des barrages de ce type ne comportent pas plus de
quatre zones de caractéristiques différentes. Le noyau peut être disposé verticalement ou incliné.
[4]
3. Barrage à masque amont :
Les barrages à masque amont sont constitués d’un remblai plus ou moins perméable
assurant la stabilité d’ensemble. Un écran imperméable, appelé masque, est mis en place sue le
parement amont de façon à rendre le barrage étanche et lui permettre de retenir l’eau du réservoir
(Figure I-8). [9]
Le masque qui constitue l’organe d’étanchéité amont est classiquement réalisé en béton,
avec des produits bitumineux ou encore au moyen d’une géo membrane. [9]
11
Chapitre I : Généralité sur les barrages
12
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Les évacuateurs de crues se divisent en deux catégories selon les principes type :
l’évacuateur de surface.
les évacuateurs en charge. [4]
L'évacuateur de surface est constitué au départ de la retenue par un déversoir, dont le seuil
se développe en général linéairement. Ce seuil débute dans un chenal dont l'axe peut être
parallèle au seuil (entonnement latéral ou perpendiculaire à celui-ci entonnement frontal). Ce
chenal à pente faible a même de côte aval de la digue, 1'eau empreint en suite un coursier dont la
forte pente permet de rattrapé la différence de cotes entre le niveau de la retenue et le lit de la
rivière a l'aval, et aboutit avec une vitesse importante dans un ouvrage dissipateur qui absorbe
l'énergie du liquide.
L'évacuateur de surface est place selon les cas, sur l'une des rives (évacuateur latéral) ou
au centre du barrage (évacuateur central). [15]
13
Chapitre I : Généralité sur les barrages
14
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Si la pente du versant est forte, un déversoir latéral conduit à des déblais important et un
déversoir frontal est alors préférable. Ce type de déversoir est également utilisé dans le cas de
débit évacué très important conduisant à une longueur du seuil très important (Figure I-11). [10]
I-4-2-1-2) Evacuateur frontal :
Le déversoir de type frontal est adopté par des pentes du versant fortes. L’écoulement
dans le coursier est perpendiculaire au seuil. [10]
Ce type appartient à la catégorie des évacuateurs à écoulement à surface libre. Il
représente les avantages suivants : [13]
- Fonctionnement très sûr même pour des débits dépassant le débit de la crue de projet ;
- Facilité de réalisation.
Ces inconvénients sont :
- Le cout peu élevé.
- La difficulté de modification.
15
Chapitre I : Généralité sur les barrages
16
Chapitre I : Généralité sur les barrages
17
Chapitre I : Généralité sur les barrages
I -5) Le déversoir :
Le déversoir est un organe essentiel intégré dans un aménagement de barrage, par-dessus
lequel l’eau s’écoule pendant les périodes ordinaire ou pendant les périodes de crues. Le
déversoir est souvent placé à travers un cours d’eau naturel ou artificiel (rivière, petits cours
d'eau, canal d'irrigation, etc.) comme organe de mesure ou de contrôle de débit et de la
profondeur d’eau.
Il est utilisé aussi pour assurer le passage des crues exceptionnelles dans des conditions
favorables à la sécurité des barrages. Etant donné que la capacité d’évacuation du déversoir est
18
Chapitre I : Généralité sur les barrages
19
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Selon la géométrie de la crête ce type de déversoir peut-être en mince paroi, seuil épais
ou standard. [8]
Les propriétés de l'écoulement d'un déversoir dépendent de sa forme géométrique. Les
formes les plus importantes sont représentées à la figure (I-20). [17]
Figure (I-20) : Types de déversoirs : a) en mince paroi, à seuil épais, à crête arrondie, b) profil
rectangulaire, trapézoïdal, rectangulaire avec piliers, c) crête perpendiculaire et oblique à
l’axe, déversoir latéral, d) types d'écoulement (dénoyé, noyé, adhérant). [17]
20
Chapitre I : Généralité sur les barrages
La charge totale amont sur le déversoir peut être exprimée par la relation de Bernoulli :
Q²
H h (I-01)
2 gB²( h0 W )²
Q C d B 2 g .h0
3/ 2
(I-02)
21
Chapitre I : Généralité sur les barrages
H' ho
W'
O
Lo
√ (I-04)
- Cd : est le coefficient de débit du déversoir standard. [17]
22
Chapitre I : Généralité sur les barrages
23
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Les déversoirs non rectiligne les plus répandus sont le déversoir en labyrinthe et le
déversoir en touches de piano (Piano Key Weir – PK-Weir).
a) Déversoir en labyrinthe :
Le déversoir en labyrinthe (Figure I-25) se caractérise par une forme en plan non linéaire
représentée par une répétition de formes en plan le plus souvent trapézoïdale, triangulaire ou
rectangulaire. Certainement, cette disposition augmente la longueur de la crête, par conséquent,
le débit passant sur un déversoir en labyrinthe devrait augmenter d’une manière significative par
rapport à un déversoir rectiligne du même largueur et sous la même charge. Cependant, ceci
n’est valable que pour les charges de dimensionnement relativement faibles. [19]
Ce type de déversoir représente la structure idéale pour faire passer de grandes crues à
une charge comparativement faible, ceci, fait que ce type de déversoir représente une solution
efficace quand la largeur du déversoir est limitée par la topographie et / ou la hauteur d’eau sur le
seuil est limitée. Le déversoir en labyrinthe permet au seuil déversant d'être surélevé pour la
même crue et le même niveau maximum, ainsi, il fait augmenter d’une manière significative la
capacité de stockage du réservoir. La conception de déversoir en labyrinthe est aussi
économiquement avantageuse à cause de la réduction des dépenses structurelles.
24
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Les variations des formes en plan du déversoir en labyrinthe sont possibles, les formes les
plus répondues sont les formes symétriques trapézoïdales, triangulaires, rectangulaires,
curvilignes ou la combinaison de deux de ces formes (Figure I-26).
Cependant, la forme trapézoïdale symétrique est considérée comme la forme la plus
avantageuse à cause des facilités de construction et de sa performance hydraulique. [11]
25
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Figure (I-27) : Piano Key Weir sur barrage Goulours (EDF – France).
Le PK-Weir Peut être utilisé aux barrages en terres et sur des sections réduites de
barrages poids existants ou nouveaux, sa construction est simple et facile et peut être réalisé par
des ressources locales de chaque pays, il réduit considérablement le coût de construction de la
plupart des nouveaux barrages. [11]
I-6) Conclusion :
Dans un second temps, nous avons abordé les travaux entrepris dans le domaine des
évacuateurs de crue et des déversoirs fonctionnent dans des conditions d’écoulement à surface
libre et en charge.
Les évacuateurs de crue sont des ouvrages annexes aux barrages, qui permettent la
restitution des débits de crue excédentaires (non stockés dans le réservoir) à l’aval du barrage.
L’évacuateur de surface est placé soit : latéralement à l’axe du barrage sur une rive, ou
parallèlement à l’axe du barrage.
26
Chapitre I : Généralité sur les barrages
Selon l’alignement du seuil déversant, les déversoirs sont classés en deux types,
rectilignes et non rectilignes.
27
Chapitre II : Révision des
données naturelles
Chapitre II : Révision des données naturelles
II -1) Introduction :
Dans ce présent chapitre nous allons traiter les données relatives à la région d’étude, ces
données seront exploitées dans l’étude topographique, géographique, géologique et
géotechnique.
II -2) Situation géographique de la zone d’étude :
Le site de la retenue collinaire est situé dans la commune Beni Hamidène de la Wilaya de
Constantine et localisé sur les deux cartes d’Etat-major de Constantine - NJ-32-I-6 Ouest et EL
Harrouch - NJ-32-I –4 Ouest à l’échelle 1/50000eme.
Le site de retenue collinaire se situe au point de coordonnées Lambert :
- X : 839 ,923 Km ;
- Y : 357,991 Km ;
- Z: 360 m N.G.A.
L’accès au site se fait à partir de la route nationale N°27 reliant Constantine- El Milia en
empruntant une piste carrossable au sud pour atteindre à 6 Km les ruines romaines de Tidis puis
à 1,5 Km à l’est pour atteindre le site de la retenue.
Zone d’étude
Ce projet d’exécution a pour objectif de répondre aux besoins en irrigation des terres
agricoles. Le but principal de la construction de cette retenue collinaire est essentiellement le
stockage d’un volume d’eau important destinés principalement à l'irrigation du périmètre à l’aval
de la retenue.
Formations miocènes :
Grès et poudingues dits de l’Oued Mila : de couleur rouge, présents au niveau de Djebel
El Kheneg, entre Oued Rhumel et Oued Smendou.
Formations éocènes :
Grès de Numidie : formant le cœur d’un synclinal au niveau de la forêt des Mouia se
prorogeant à l’est en contactât transgressif sur les marnes et calcaires sénoniens.
de Kef Sidi Dris : il s’agit de grès jaunâtres à grains fins, où l’on observe à différents
niveaux de minces lits argilo-sableux.
Argile de Numidie : affleurent sous les formations précédentes ; ce sont des argiles noires
renfermant des minces lits de grès jaunes.
Grès quartziques : existe toujours dans le synclinal de la forêt des Mouia. Il s’agit de grès
rougeâtres composés de grains de quartz solidement agglomérés par une pâte très
homogène.
Formation crétacées :
Le Sénonien : consiste en marnes et calcaires, marnes noires avec bancs de calcaire
marneux de même couleur dans la chaîne numidique.
30
Chapitre II : Révision des données naturelles
Donc pour pouvoir résister à ce phénomène, on doit construire des ouvrages de telle sorte
à leur fournir un degré de protection tolérable en répondant aux règles parasismiques
Algériennes.
31
Chapitre II : Révision des données naturelles
Donc , notre site de la retenue collinaire Ain El Hamra, situé dans la zone sismique II et
appartient au groupe d’usage n°1B. Ces deux paramètres permettent de calculer le coefficient
sismique α=2/3.A
α=2/3*0.20 = 0.13.
II -3-3) Géologie de la zone d’emprise de la digue :
Selon les résultats des travaux géologiques au niveau du site, ainsi que observations faites sur
le terrain, les formations géologiques se présentent comme suit :
La rive droite assez prononcée présente une pente assez faible constituée des argiles
rouges plus au moins sableuses, couvrant des marnes grises, dont la profondeur de ceux-
ci dépasse 3.5m.
La rive gauche présente une pente e très forte, constituée de conglomérats de nature
calcaire et gréseux, dont la taille des constituants va des graviers aux blocs.
Corps de la digue :
Compte tenu de la perméabilité des terrains constituant les assises de la digue, nous
recommandons ce qui suit :
Sur la rive droite, afin d’assurer une étanchéité appréciable au niveau de la digue, nous
proposons d’ancrer la digue à 1,5 m. au maximum dans la couche de couverture (argile).
Cette sera fondé dans les argiles.
32
Chapitre II : Révision des données naturelles
Le lit d’oued et la rive gauche constituant des terrains stables, mais perméables
d’épaisseurs considérables nécessitent des travaux d’étanchéité.
Evacuateur de crues :
L’évacuateur de crues sera placé sur la rive droite dans des argiles.
- Les matériaux nécessaires au filtre, drain et transition peuvent être exploité des carrières
existantes dans la région après leur triage.
Des fouilles et sondages carottés ont été réalisées en différentes zones de la retenue
collinaire : Zone d’emprise de la digue et zone d’emprunt pour les matériaux de construction ,
suivi de prélèvements d’échantillons de sol pour pouvoir connaître et déterminer respectivement
la structure géo-mécanique des terrains d’assise et de fondation de la digue ainsi que l’évaluation
quantitative et qualitative des matériaux d’emprunt nécessaires à la construction de ce barrage
collinaire :
05 fouilles au niveau de l’emprise de la digue (FAH1 à FAH5).
04 fouilles au niveau de l’emprise de la zone d’emprunt (FEH1 à FEH4).
33
Chapitre II : Révision des données naturelles
b. Essais mécaniques :
- Compression à l’œdomètre
- Cisaillement rectiligne à la boite type U.U
- Compactage selon Proctor normal
c. Essais chimiques :
- Teneur en carbonates...................................... 05 essais
- Teneur en chlorures......................................... 05 essais
- Teneur en sulfates............................................ 05 essais
- Teneur en matière organique........................... 03 essais
Concernant les sols des zones d’emprunt, les essais mécaniques et essai de perméabilité
ont été réalisés après compactage à des teneurs en eau proches des optimales obtenues selon
Proctor normal.
34
Chapitre II : Révision des données naturelles
Essais mécaniques :
Essai de cisaillement à la boite type U.U :
- Angle de frottement total (Øu) …………………... 14 - 29°
- Cohésion totale (Cu) ………………..……………. 82 - 85 KN / m 2
Analyses chimiques :
- Teneur en carbonates ……………………..……… 52.45 - 67.5 %
- Teneur en sulfates ……………………………… Néant
- Teneur en chlorures……………………….……... 0.12 - 0.15 %
Selon les résultats sus indiquées, les argiles servant pour sol de fondation de la digue sur
la rive droite se classent dans les sols fins, appartenant selon la classification U.S.C.S aux
groupes LP (limons peu plastiques) et LT (limons très plastiques) et son denses, non agressifs
envers le béton à ciment ordinaire.
b- Argiles miocènes :
Essais d’identification et de classification :
-
Densité sèche (d)………………………………… 1.62 - 1.830 T/m3
- Degré de saturation (Sr) ………….………………. 75.79 - 100 %
Essais mécaniques :
Essai de cisaillement à la boite type U.U :
Les résultats des différents essais indiquent un sol dense, de bonne résistance au
cisaillement.
35
Chapitre II : Révision des données naturelles
36
Chapitre II : Révision des données naturelles
37
Chapitre II : Révision des données naturelles
II-5) Conclusion :
Après analyses de toutes les données géologiques et géotechniques de terrain et de
laboratoire site de la retenue collinaire El Hamra, on peut faire les conclusions et les
recommandations suivantes :
La présence des terrains perméables au niveau du lit d’oued et sur le versant gauche de la
cuvette (alluvions et conglomérats) de puissance importante, nécessitant des travaux
d’étanchéité considérables pour parer aux pertes d’eau par infiltration latérales et à travers la
fondation de la digue sur la rive gauche.
Le versant droit présent un terrain étanche par la présence des argiles rouges en surface et
marnes grises en profondeur.
L’étanchéité de l’assiette de la retenue collinaire sur le versant est assurée par les argiles
rouges de faible perméabilité et marnes grises constituant le terrain de fond du versant.
Les matériaux du remblai de la digue ainsi ses terrains de fondation sont non agressifs envers
le béton à ciment ordinaire.
38
Chapitre III : Etude
hydrologique et
régularisation des débits
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
III-1) Introduction :
Le dimensionnement, la sécurité et la bonne exploitation des ouvrages hydrauliques sont
étroitement liés aux paramètres hydrologiques notamment les apports et les débits de crues.
Dans ce cadre, on procède à une étude hydrologique du bassin versant de l’étude qui est
traversé par une petite chaabe, pour déterminer certains paramètres de base pour la réalisation
d’une retenue collinaire, comme le volume mort, le volume utile, le débit régularisé, le débit de
crues, le débit solide, le laminage des crues…etc.
On analyse l’aménagement des ressources du Chaabet El Haouch par l’établissement
d’une retenue collinaire, selon les orientations émises par la direction de l’hydraulique de la
Wilaya de Constantine.
39
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Si :
Kc < 1 ; le bassin versant est quasiment circulaire.
KC = 1 ; le bassin versant est ramassé.
KC > 1 ; le bassin est allongé.
AN : Kc = 1,39
Site de la retenue
Légende
Légende :
Cours
Limite d’eau
du bassinn versant
Coure d’eau
Limite du bassin versant
Exutoire
Exutoire
Echelle 1/50000
40
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
On assimile notre bassin à un rectangle défini par sa longueur "Lr", sa largeur "lr" est la
même superficie du bassin versant "S".
Kc s 2
Lr, lr = 1.12 ……….…………………………..[20]
1.12 1 1
Kc
AN: lr = 1,53 Km
Lr = 5,97 Km
41
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
500
480
460
440
420
400
380
360
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00 70,00 80,00 90,00 100,00
Surface (%)
42
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
n
Si H i
H moy i 1
. . . . . . …. . . ….. . . . . . . . . . . . . .. . . . ……. . . . . . [20]
Sbv
AN : Hmoye=500,50 m
Avec : Si : surface partielle entre deux courbes de niveau (Km2) ;
Hi : Altitude moyenne entre deux courbes de niveau successive (m) ;
Sbv : Superficie du bassin versant (Km2).
4 s 1.5Lp
Tc = ……………………..………………………………… [20]
0.8 H moy H min
43
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
AN : Vr =2,20 Km/h
n
Li
i 1 …………..…………………………………………..……………….[20]
Dd
S
n
Avec : Li : Somme des longueurs de tous les cours d’eau d’ordre i (km), Li = 24,48 km.
i 1
44
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
T(°c) moy 21,15 16,77 11,15 7,79 6,547 7,657 9,89 12,25 16,96 22,11 25,22 25,42 15,24
(Source : O.N.M)
Mois Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec Moy
Humidité 67
77,4 75,0 73,6 71,8 67,2 58,8 47,4 51,2 63,6 70,1 72,9 77,5
(%) %
(Source : O.N.M)
Mois Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec Vmoy
Vitesse
2,7 2,9 2,7 2,6 2,2 2,3 2,3 2,2 2,0 2,2 2,4 1,8 2,36
(m/s)
(Source : O.N.M)
Ш -3-4) L'évaporation :
L’estimation de ce paramètre a été faite en utilisant les données disponibles pour la
station d’Ain El Bey. La valeur moyenne annuelle de l'évaporation estimée à 1301 mm/an, avec
la distribution mensuelle présentée dans le tableau (III-05).
45
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Jui Jui Aout
EV (%) 11,24 7,83 4,89 4,30 4,54 4,26 6,31 6,84 8,08 12,21 16,45 13,05
(Source : O.N.M)
Ш -3-5) La pluviométrie :
Avant d'évaluer les précipitations sur le bassin versant d’une retenue nous avons analysé
les données disponibles à la station pluviométrique.
La station pluviométrique la plus proche au bassin versant de Chaabet El Haouch est la
station de Hamma Bouziane (code 10-06-20). La période d’observation est 1978-2009.
Période
Station Code Altitude (m NGA)
d’observation
(Source : ANRH)
Les résultats de la susdite élaboration sont rapportés dans le suivant tableau (Ш-07).
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Jui Jui Aout
P(mm) 37,79 42,50 51,99 75,80 73,47 57,20 60,19 53,56 42,89 14,96 5,07 8,38
P (%) 7,21 8,11 9,92 14,47 14,03 10,92 11,49 10,23 8,19 2,86 0,97 1,60
(Source : ANRH)
46
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
80
70
60
50
Pluie (mm)
40
30
20
10
0
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Jui Jui Aout
temps(mois)
L’estimation des pluies journalières qui est souvent génératrice de crues exceptionnelles ;
pour cela il est important d’effectuer un ajustement statistique d’une loi théorique ; à la série
d’observations afin de déterminer les précipitations maximales journalières fréquentielles.
47
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
48
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
ln x ln x
et u ………………………………………………………………….….[20]
ln x
- Procédé d’ajustement :
Classement des valeurs par ordre décroissant (fréquence au dépassement) ;
Calcul de la fréquence expérimentale ;
49
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
L’intervalle de
T (ans) Q Xt Ecart type
Confiance (95%)
1000 0.9990 113 13.5 86.6 140
200.0 0.9950 96.4 9.93 76.9 116
100.0 0.9900 89.2 8.51 72.5 106
50.0 0.9800 81.9 7.16 67.9 96.0
20.0 0.9500 72.2 5.48 61.4 82.9
10.0 0.9000 64.5 4.30 56.0 72.9
5.0 0.8000 56.2 3.22 49.9 62.5
2.0 0.5000 43.3 2.13 39.1 47.5
1.1 0.1000 29.1 1.94 25.3 32.9
Les résultats de calcul des fréquences expérimentales et des valeurs théoriques sont
exposés dans le tableau (III-10).
50
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
51
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
III-3-6-3) Conclusion :
D’après les schémas ; on trouve que la série des pluies maximales journalières, suit la loi
de Log normale parce que tous les points sont à l’intérieur de l’intervalle de confiance.
Ш -4) Pluies de courtes durées de différentes fréquences et leurs intensités :
Pour une période donnée (24 h) et une fréquence donnée, on peut estimer les pluies de
courtes durées par la loi de BODY.
Pct= Pmaxj (t/24)b (mm)……………………………………..[20]
Avec : Pct : Pluie courte durée de même fréquence que Pmaxj % (mm) ;
Pmaxj : Pluie maximale journalière pour une fréquence donnée (mm) ;
T: Temps en heures ;
b : Exposant climatique (donnée) En Algérie (b = 0,36– 0,42) on prend (b = 0,40) .
Ptc
I0 = : L'intensité des pluies (mm/h)…………………...[20]
t
Les résultats de calcul de Ptc et I0 sont donnés dans le tableau (III-11).
52
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Tableau (Ш-11) : Les précipitations et les intensités des diffèrent fréquence
Fréquence (%) 1 2 5 10
Temps Ptc I0 Ptc I0 Ptc I0 Ptc I0
(h) (mm) (mm/h) (mm) (mm/h) (mm) (mm/h) (mm) (mm/h)
1 25,02 25,02 22,97 22,97 20,25 20,25 18,09 18,09
2 33,01 16,51 30,31 15,16 26,72 13,36 23,87 11,94
3 38,83 12,94 35,65 11,88 31,43 10,48 28,08 9,36
4 43,56 10,89 40,00 10,00 35,26 8,81 31,50 7,87
8 57,48 7,18 52,78 6,60 46,53 5,82 41,56 5,20
10 62,85 6,28 57,70 5,77 50,87 5,09 45,44 4,54
12 67,60 5,63 62,07 5,17 54,72 4,56 48,88 4,07
16 75,85 4,74 69,64 4,35 61,39 3,84 54,84 3,43
20 82,93 4,15 76,14 3,81 67,12 3,36 59,96 3,00
22 86,15 3,92 79,10 3,60 69,73 3,17 62,29 2,83
24 89,20 3,72 81,90 3,41 72,20 3,01 64,50 2,69
Les courbes des intensités pour les différentes fréquences sont représentées par la Figure
(Ш-07).
53
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Figure (Ш-07) : Courbe des intensités des pluies des différentes fréquences
54
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Ш -5) Etudes des apports :
C) ° Formule de SAMIE :
Où A0 = Le*S
55
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
d) ° FORMULE DE DERIE II :
56
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
d) ° Coefficient de l'écoulement
Il est donné par : Ce = Le / Pmoy ..……………………………………………………...[6]
AN : Ce = 0,150
2) ° Formule de OURKGUIPROVODKHOZ :
0.7
Cv = ………………………………………………………………[6]
(M0)0.125
AN : Cv = 0,62
3) ° Formule de ANTONOV :
Cv = 0,7 / (S + 1000)0.097…………………………………..[6]
AN: Cv = 0,36
57
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
eμ ln(CV 1)
Ao
A% =
………………………………………………….[20]
Cv 1
2
Fréquence P(%) 80 10 2 1
La variable de
-0,841 1,282 2,054 2,327
Gauss μ
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Jui Jui Août
P (mm) 37,79 42,50 51,99 75,80 73,47 57,20 60,19 53,56 42,89 14,96 5,07 8,38
A(Mm3)
0,026 0,029 0,036 0,052 0,050 0,039 0,041 0,037 0,029 0,010 0,003 0,006
58
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
59
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
2-Formule de SOKOLOVSKY :
On a :
( PP %,tc H 0 ) P % Sf
Qmax,P % 0,28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . … . . . .. [20]
Tm
12
f: Coefficient de forme de la crue : f
4 3
* Pour S 50 Km2 ; γ = 2.
Fréquence 1% 2% 5% 10%
Période de
100 50 20 10
retour (an)
Ptc (mm) 33,01 30,31 26,72 23,87
60
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
3- Formule de TURRAZA :
On a :
C.I tc
Qmaxp% = S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …. [20]
3.6
Avec : S : Superficie du bassin versant (km2) ;
C : Coefficient de ruissellement en fonction de la probabilité donnée ;
Itc : Intensité des pluies pour une fréquence donnée (mm/h).
Tableau (Ш -18) : Débits maximums des crues des différentes périodes de retour
Les résultats de calcul de toutes les formules sont représentés dans le tableau (III-19).
Tableau (III-19) : Récapitulatif des résultats de débit de crue
On prend les résultats proches des moyennes donc : les résultats de formule de
TURRAZA.
61
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
La durée de la crue ;
Le débit maximum de la crue (débit de pointe).
Pour le tracé de l'hydrogramme de crue on doit suivre la méthode de
SOKOLOVSKI qui divise l'hydrogramme en deux branches de courbe non symétriques, une le
temps de montée et l'autre pour la décrue.
Pour le temps de montée :
Pour la décrue :
T
Qdéc = Qmax (T d
) 3 . . . . . . . . . . . . …………………….... . . . . . . . . . .[20]
Td
Avec : Td = δ Tm (Sokolovski)
δ : Coefficient dépendant des caractéristiques du bassin versant ,il est pris en général
62
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
63
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
35
30
25
Débit (m3/s)
20 Q 1%
Q 2%
15 Q 5%
Q 10%
10
0
0 2 4 6 8
Temps (h)
Figure (III-08) : Les Hydrogrammes des crues pour les différents périodes de retour
64
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Tableau (Ш -21) : Récapitulation pour le choix de la crue de projet. . ……….. . …. . . . [6]
Risque
Le risque Risque faible Risque moyen (modéré)
Important
Hydrologie Bonne connaissance Connaissance moyennes Incertitude
Géologie et Peu ou pas de Quelques
Difficiles
géotechnique difficulté Difficultés
Risque ou non de
Faible Moyen Important
rupture
Qmax (1%) + revanche majorée
La crue de projet Qmax(1%)+ revanche avec vérification pour Qmax (0.1%)
Qmax (0.1%) et Qmax (0.2%)
Pour notre cas on peut considérer que les difficultés géologiques et géotechniques sont
faibles, les connaissances hydrologiques paraissent moyennes et que le risque en aval n'est pas
élevé (site éloigné des zones urbaines- volume d'emmagasinement relativement faible), donc on
accepte un risque faible (Ig=1) et on opte pour la crue centennale (T=100 ans).
D’où : Q crue = 29,37 m3/s
*Formule de TIXERONT :
Celle-ci a été établie sur la base de corrélations faites entre l’apport moyen liquide annuel
et la perméabilité grâce à des données d’observations sur des oueds algériens et tunisiens.
Cette formule donne l’apport solide moyen annuel en suspension en t/km2/an.
Où :
Elle est exprimée par :
Es = . Le0, 15 . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .[5]
Es : Apport solide moyen annuel en suspension en (t/Km 2 /an) ;
L e : Lame d’eau écoulée en (mm) ;
65
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
: Paramètre caractérisant la perméabilité du bassin versant (moyenne, = 75).
Pour une lame d’eau écoulée de 79 mm on obtient une valeur de 144,45
2
t/km /an pour les transports solides en suspension.
As = Es. S . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . [5]
S : Superficie du Bassin versant en (km 2 ) ;
AN : A s = 1320,58 t/an
Le volume des solides est égala :
Vs = As / s
δs : Poids spécifique de la vase humide (δs = 1.6 t/m3).
AN : V s = 825,36 m 3 /an
AN : Vmort=8253,6499≈ 8254 m3
66
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
67
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
68
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Surfaces (Km2)
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035 0,040 0,045 0,050
383,0
378,0
373,0
Altitude (m )
V=f(h) S=f(h)
368,0
363,0
358,0
0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12 0,14 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 0,30 0,32 0,34 0,36 0,38 0,40
Volume (hm3)
69
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Jui Jui Aout
A
0,026 0,029 0,036 0,052 0,050 0,039 0,041 0,037 0,029 0,010 0,003 0,006
(106m3)
U
0,01995 0 0 0 0 0 0 0,019000 0,05275 0,049750 0,02750 0,0255
(106m3)
La période à bonne hydraulicité est celle du mois d'octobre jusqu'au mois d’mars.
Les calculs se font comme suit : Vrf = Vri + (W-U-II)
Selon les orientations de la D.R.E (Direction des ressources en eau, de la Wilaya de
Constantine) la retenue El Hamra, doit satisfaire seulement les besoins en irrigation. Ces besoins
sont de l’ordre de 194450 m3 avec une dotation de 5000 m3/ha, nous pouvons avec la réalisation de
cette retenue irriguer une surface de 39 ha.
70
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Vmoy
VInf
100 ……………………………………………………………….[5]
δ : Coefficient dépendant des conditions hydrogéologiques, (0.5< δ<1).
Les résultats de calcul de la régularisation saisonnière sont donnés dans le tableau (III-24)
On a: Vs = 255631, 08 m3.
Donc :
71
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
Sep 8254 3100 0,146 452,60 41,27 493,87 25973 19950 6022,
Oct 13782,64 5000 0,102 510,00 68,91 578,91 29210 0 29209
Nov 42413,35 11100 0,064 710,40 212,07 922,47 35732 0 35731
Déc 77222,84 17800 0,056 996,80 386,11 1382,91 52096 0 52096
Jan 127936,15 24700 0,059 1457,30 639,68 2096,98 50495 0 50494
Fév 176334,01 30900 0,055 1699,50 881,67 2581,17 39313 0 39312
Mar 213065,55 33400 0,082 2738,80 1065,33 3804,13 41368 0 41367
Avr 250629,12 37100 0,089 3301,90 1253,15 4555,05 36811 19000 17811
Mai 263885,08 38000 0,105 3990,00 1319,43 5309,43 29478 52750 -23272
Jui 235303,31 35500 0,159 5644,50 1176,52 6821,02 10282 49750 -39468
Jui 189014,08 31800 0,214 6805,20 945,07 7750,27 3485 27500 -24015
Aoû 157248,35 28100 0,17 4777,00 786,24 5563,24 5759 25500 -19740
72
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
q mb 2 g H 3 / 2
Avec : m : coefficient de débit dépend de la forme de déversoir m=0.45 ;
b : largeur du déversoir en (m) ;
H : charge d’eau sur le déversoir dépend de la vitesse d’approche d’eau (m) ;
P : la hauteur de pelle (m) ;
.V0 2
H0 : charge global (charge dynamique) : H0 H
2g
V0 : vitesse d’approche d’eau déterminée d’abord dans le lit d’après la formule :
Q
V0 Avec : S b.( H P)
S
Tous les calculs et résultats sont illustres ci :
73
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
q mb 2 g H 3 / 2
Les calculs et les résultats sont faits selon les tableaux (III-26) et (III-27).
Tableau (III-26) : Détermination de H0 et Q en fonction de b
H V H0 Débit (m3/s)
m m/s m b=4m b=8m b=12m b=16m b=20m b=24m b=28m b=32m
0,2 0,149 0,201 0,719 1,438 2,157 2,877 3,596 4,315 5,034 5,753
0,4 0,360 0,407 2,067 4,134 6,202 8,269 10,336 12,403 14,471 16,538
0,6 0,579 0,617 3,865 7,730 11,595 15,460 19,325 23,190 27,054 30,919
0,8 0,792 0,832 6,051 12,101 18,152 24,203 30,254 36,304 42,355 48,406
1 0,997 1,051 8,586 17,172 25,758 34,344 42,930 51,516 60,102 68,688
1,2 1,191 1,272 11,442 22,884 34,326 45,768 57,210 68,652 80,095 91,537
1,4 1,376 1,496 14,596 29,191 43,787 58,383 72,978 87,574 102,170 116,765
1,6 1,552 1,723 18,028 36,055 54,083 72,110 90,138 108,165 126,193 144,220
74
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
b Hd NPHE q
(m) (m) (mNGA) (m3/s)
8 1,36 377,96 24,80
75
Chapitre III : Etude hydrologique et régularisation des débits
III-12) Conclusion :
D’après l’étude hydrologique nous avons trouvé les résultats suivants:
- L’apport moyen annuel calculé par les formules empiriques est estimé par 0,360 Mm3.
- Le volume mort de la retenue est de 8254 m3.
- Pour le dimensionnement de l’évacuateur de crues nous avons choisi la crue centennale
avec un débit de 29,37 m3/s.
- L’étude de régularisation nous a donné un volume utile de 131940 m3.
- La largeur déversant de 12 m avec une charge déversant de 1,04 m pour un débit laminé de
25,84 m3/s.
76
Chapitre IV: Etude
d’évacuateur de crue
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
IV-1) Introduction :
La construction d’une digue a pour but de créer une retenue susceptible de satisfaire
des besoins bien déterminés, sans présenter aucun obstacle pour une crue de débits importants
pouvant la submerger et entraîne sa ruine par conséquent.
Ce type d’avarie sera évité en projetant un évacuateur de crues dans la retenue
collinaire pouvant évacuer sans risque ces débits et donc protéger la digue.
77
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Le canal d’approche est un dispositif qui permet de réduire au minimum les pertes de
charge et de guider calmement la crue vers le seuil déversant, généralement l‘écoulement est
calme avec une vitesse faible.
- Vitesse d’approche :
Q
V approche = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . [16]
( P h)b
- b : largeur du déversoir (b = 12 m) ;
- Q : débit laminé (Q = 25,84 m3/s) ;
- P : Hauteur de pelle (P = 1 m) ;
- h : Lame déversant (h = 1,04 m).
AN: Vapproche=1,06 m/s
Vap Vadm (Vadm = 4.4) m/s (Donc pas de risque de l’érosion).
IV-3-2) Déversoir :
Le déversoir est à seuil profilé Creager, il est le mieux adapté pour l’écoulement de
sorte que la lame d’eau déversante épouse le profil du déversoir.
Les coordonnées du profil Creager sont déterminées par l’équation :
1.8 5
Y 1 X
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . [16]
H 2 H
H : Charge sur le déversoir (m).
Les coordonnées du déversoir sont données par le tableau (IV-01) et le profil du
déversoir est représenté par la figure. (IV-01).
Y 0 -0.02 -0.09 -0.19 -0.32 -0.48 -0.68 -0.90 -1.15 -1.43 -1.74 -2.08 -2.44 -2.83
78
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
79
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
2
Q(b 2 y c ) 2 / 3
Icr = 5/3
K (b. y c )
AN : Icr = 0.25 % > 0.1%.
Donc la condition est vérifiée.
80
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Le calcul de la ligne d’eau est fait par un moyen informatique à l’aide d’un logiciel
(CANALP 21).
Tableau (IV-02) : Calcul de ligne d'eau
Fraude
Q (m3/s) Strickler I (m/m) Yn (m) Yc (m) Lbief (m)
(aval)
81
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
82
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
83
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Q = CS RI
S : section du canal trapézoïdale S = b.h+ mh2
P : périmètre mouille P = b + 2 h m2 1
R : rayon hydraulique R = S/P
1
C : coefficient de Chézy C= .R1 / 6 .
n
n : rugosité du canal (n=0.014 pour le béton lisse).
Q : le débit laminé en (m3/s).
La hauteur critique se calcule comme suit :
Q2 Km
hcr 1 cr 0,015. cr2 .K Avec : K 3 et : m =1.
3 gb 2 b
- La pente critique :
Q2 S 1
I cr 2 2 Avec : Rcr cr =0.95m et : Ccr .Rcr1 / 6 = 70.85
S cr .Ccr .Rcr Pcr n
D’où : Icr = 0.24%
- La profondeur normale :
La profondeur normale est calculée à l’aide du logiciel CANAL P et on trouve :hn=1.42 m.
- La vitesse de l’écoulement :
V = Q/S
AN : V = 3.36 m/s.
Puisque la vitesse de l’écoulement est supérieure à la vitesse admissible :
V Vadm (1,8 – 2,2) m/s on prévoit une protection en enrochement.
84
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
H2= hf + r.
85
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
86
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Point 1 2 3 4 5 6
Lx(m) 0 1.29 1.79 4.40 4.90 5.70
hx(m) 0 0.23 3.31 0.77 0.86 1.00
Calcul de Ws :
87
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Calcul de W F :
WF= γW . Sf . ls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . [17]
Avec:
SF = Lrad . (h2 + h5) / 2
AN : WF = 1.64 Tf.
La force des sous pression est donc :
WT = 6.38 Tf.
hs2 2
Es = δss . .tg (45 - ). ls. .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . [17]
2 2
Avec:
δss: poids volumique du sol saturé δss = 2.2 T/m³.
hs : hauteur du sol exerçant la poussé hs = 1 m.
φ : angle de frottement interne du sol φ = 15°.
Donc : Es = 0.64 Tf.
Avec : Ms = les Moments des forces stabilisatrices par rapport au pied aval.
Mr = les Moments des forces dis stabilisatrices par rapport au pied aval.
Mr = Fh am . 1,62 + Ws . 1,50 + WF . 1, 79 + Es. 0,33
= 0 ,5. 1,62 + 4,74 .1, 50 + 1,64 .1, 21 + 0,64 .0, 33
Donc: Mr =11.10Tf.m
Ms
Mr = 1,55 ≥ 1,5
88
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
le rideau
la semelle
la béche
89
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Pt = 8.45 t/m
Poids de la surcharge (S) Ps:
PS = S. b1 . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . [17]
Avec :
Ps = 1.2 t/m
90
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Poids de la bèche :
Pbe = γb . b1’ . b2’. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . [17]
Avec :
Poids du rideau :
h(es ei )
Pbe b .
2
Prid = 1.34 t/m
Fs = K · s · H . . . . . . . . . . . . . . . . . [17]
Fs = 1.85 t/m
91
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Nous allons vérifier la stabilité du mur au niveau de la Section la plus haute (zone
défavorable) ou la poussée des terres est maximale. Au niveau de crête, le principe est de
vérifier que le mur ne tourne pas autour de l’arrête A sous l’effet des force horizontales.
MS/A
≥ Z . . . . . . . . . . . . . . . . . . . [17]
M R/ A
Avec :
R FV2 Fh2
92
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
- δ’ : angle qui fait la résultante R des actions avec la normale au plan de rupture
- AB : longueur de plan de rupture
- φ : l’angle de frottement.
- C’ : la cohésion
- γm: coefficient de sécurité
93
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
ΣMS/A = Pt × 6.8+ Ps× 6.8 + Pse × 3.7+ Pr× 6.1 + Pbe ×7.32
= 8.45 × 6.8 + 1.2× 6.8 + 3.55 × 3.7+ 1.34× 6.1 + 0.054 ×7.32= 87.34 t.m
ΣMS/A = 87.34 t.m
- Z : coefficient de sécurité (Z = 1. 5)
MS
= 8.8 ≥ 1.5
MR
Donc le mur est stable au renversement.
R cos tan C . AB
≥ γm
R sin
R = √∑ ∑ =√
R = 16.836 t
- δ’=30°.
- AB =7.25 m.
- φ’=15°.
- C’= 4t/m2.
- γm: coefficient de sécurité (γ= 1.5).
94
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Donc :
R cos tan C . AB
= 3.89 ≥ γm =1.5
R sin
Donc la condition de non glissement est vérifiée.
Le calcule de tous les forces verticales sont reporté dans le tableau suivant :
Tableau (IV-10) : les forces verticales
Les forces Valeur en (t)
Pt 5.5
Ps 1
Pse 2.37
Pbe 0.054
Pr 1.65
95
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
ΣMS/A = Pt × 2.8 + Ps× 2.8 + Pse × 1.65+ Pr× 2.15 + Pbe ×3.225
= 5.5 × 2.8 + 1× 2.8 + 2.37 × 1.65+ 1.65× 2.15 + 0.054 ×3.225= 25.84 t.m
ΣMS/A = 25.84 t.m
MS
= 5 ≥ 1.5
MR
Donc le mur est stable au renversement.
IV-4-2-5-3) Stabilité au glissement :
R cos tan C . AB
≥ γm
R sin
R = 11.89t
- δ’=24°.
- AB =3.15 m.
- φ’=15°.
- C’= 4t/m2.
- γm: coefficient de sécurité (γ= 1.5).
96
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Donc :
R cos tan C . AB
= 3.16 ≥ γm =1.5
R sin
Donc la condition de non glissement est vérifiée.
Le calcul de tous les forces verticales sont reportés dans le tableau suivant :
Tableau (IV-14) : les forces verticales
Les forces Valeur en (t)
Pt 4.11
Ps 1.00
Pse 2.37
Pbe 0.054
Pr 1.23
97
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Le calcule de tous les forces horizontales sont reporté dans le tableau suivant :
Tableau (IV-15) : les forces horizontales
Les forces Valeur en (t)
Ft 2.23
Fs 1.08
ΣMS/A = Pt × 2.8 + Ps× 2.8 + Pse × 1.65+ Pr× 2.15 + Pbe ×3.225
= 4.11× 2.8 + 1× 2.8 + 2.37 × 1.65+ 1.23× 2.15 + 0.054 ×3.225= 21.06 t.m
ΣMS/A = 21.06 t.m
- Z : coefficient de sécurité (Z = 1. 5)
MS
= 8.8 ≥ 1.5
MR
Donc le mur est stable au renversement.
IV-4-2-6-3) Stabilité au glissement :
R cos tan C . AB
≥ γm
R sin
R = 9.38 t
- δ’=18°.
- AB =3.15 m.
- φ’=15°.
- C’= 4 t/m2.
- γm: coefficient de sécurité (γ= 1.5).
98
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Donc :
R cos tan C . AB
= 5.30 ≥ γm =1.5
R sin
Donc la condition de non glissement est vérifiée.
Le calcule de tous les forces verticales sont reporté dans le tableau suivant :
Tableau (IV-18) : les forces verticales
Les forces Valeur en (t)
Pt 34.78
Ps 3.10
Pse 5.28
Pbe 0.054
Pr 3.97
99
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
ΣMS/A = Pt × 3.95+ Ps× 3.95+ Pse × 2.75+ Pr× 2.17 + Pbe ×5.425
= 34.78 × 3.95+ 3.1×3.95 + 5.28+ 2.75+ 3.97× 2.17 + 0.054 ×4.425= 173.07 t.m
ΣMS/A = 173.07 t.m
- Z : coefficient de sécurité (Z = 1. 5)
MS
= 5.6 ≥ 1.5
MR
Donc le mur est stable au renversement.
R cos tan C . AB
≥ γm
R sin
R = 51.08 t
- δ’=21°.
- AB =5.35 m.
- φ’=15°.
- C’= 4 t/m2.
- γm: coefficient de sécurité (γ= 1.5).
100
Chapitre IV: Etude d’évacuateur de crue
Donc :
R cos tan C . AB
= 1.84 ≥ γm =1.5
R sin
Donc la condition de non glissement est vérifiée.
IV-5) Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons dimensionné notre évacuateur de crue; elle à 173 mètre
de longueur avec un déversoir type Greager, un coursier rectangulaire de 103 mètres de
longueur, un bassin de dissipation type II et un canal de restitution trapézoïdal.
Le calcul de la ligne d’eau est effectué par un logiciel dite «CANALP » qui donne une
charge à la fin du coursier de 0.43 mètres.
Nous avons vérifié aussi la stabilité des différents éléments de l’évacuateur de crue.
Nous avons trouvé que l’ouvrage est stable à différentes actions de mouvement :
- Stabilité au renversement,
- Stabilité au glissement.
101
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
102
Liste des notations
103
Abréviations
Abréviations
APD : Avant-Projet Détaillé.
104
Références bibliographiques
Références bibliographique
Références bibliographique
[1] Adjabi .A, Contribution à la vérification de la stabilité d’un barrage (cas du barrage de
soubella), Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master.
[2] Anton.J.Schles. & Henri.pougatsch., traité de génie civil, volume 17, les barrages, du projet
à la mise en service 2011.
[3] Amara.F, Optimisation du largueur en crête des petits barrages et retenues collinaires, En
vue de l'obtention du diplôme master en hydraulique 2018.
[4] Bayou.N., Etude détaillé de l’évacuateur de crue d’une retenue collinaire, En vue de
l’obtention du Diplôme de Master Académique,2016 .
[6] Bouchemal.R., Etude de faisabilité d’un petit barrage sur l’oued de kolla (wilaya d’Ain
T’émouchent), Mémoire de fin d’étude, (E.N.S.H), Blida, Septembre2005.
[8] Djedia.R., Contribution à l’étude du laminage de crue pour un déversoir muni d’un système à
hausses fusibles, En vue de l'obtention du diplôme master en hydraulique 2016.
[9] Heragmi.A., Choix et conception de l’organe de l’étanchéité des barrages en terre (barrage
EL-AGRAM JIJEL), Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Magister.
[10] Labiod.H., Sur élévation du plan d’eau du barrage Izdihar à sidi Abdelli, Mémoire de fin
d’étude pour l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique 2015.
[11] Lempérière, F. & Ouamane, A.,the piano keys weirs :a new cost-effective solution for
spillways,Journal of Hydropower & Dams, 10(5) :144-149,2003.
[12] Lempérière, F. Vigny, J. P. & Ouamane, A., General comments on labyrinthes and
PianoKeyWeirs : the past and present,Labyrinth and Piano Key Weirs-PKW 2011(17-24).CRC
Press :Leiden,2011 .
105
Références bibliographique
[14] Ministère de l’agriculture française, Technique des barrages en aménagement rural, édtion,
1977.
[16] PNUD/OPE., Ressources en eau dans les pays de l’Afrique du Nord,Guide Maghrébin pour
l’exécution des études et des travaux de retenues collinaires,Projet RAB/80/011,1987.
[18] Rouissat.B ., Mobilisation et protection des ressources superficielle ,Université Abou Baker
Belkaid,2014.
[19] Sekkour.I., Contribution à l’étude des déversoirs auto-stables, Mémoire présenté en vue de
l’obtention du diplôme de Magister.
[21] Zenagui. S., L’utilisation du BCR pour la conception des petits barrages, Mémoire de projet
de fin d’études pour l’obtention du Diplôme de Master en Hydraulique.
106
Annexes
ANNEXE I :
Année Sept Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Annuel
1970 2,2 41,7 0,9 31,2 81,9 86,1 52,2 25,7 56,9 0 0 0 378,8
1971 81,1 80,1 33,7 20,1 182,1 36,1 70,7 89 79,6 12,8 0,9 0 686,2
1972 69,9 38,5 2 95,2 102,8 55,3 110 30,5 0,6 40,6 3,7 4,9 554
1973 55,9 33,1 10,3 48,7 20,4 64,1 60,4 65,5 14,4 2,3 9,7 1,9 386,7
1974 23,7 60,2 31,8 29,6 13,9 69,3 53,7 13,7 64,5 1,9 0 18,4 380,7
1975 30,1 6,4 115,6 36,7 46,5 74,3 110,2 82,1 78,5 20,2 39,2 27,1 666,9
1976 44,1 82,5 90,8 65,8 30 17,1 14,6 66,2 77,7 22,7 0 16 527,5
1977 6,1 7,1 84,4 3,7 96,2 62,2 56,9 86,9 55,3 4 0 20,2 483
1978 0 31,5 62,3 19,4 58 94,9 57,7 159,6 9,5 25,6 4,5 1,3 524,3
1979 83,1 27,3 54,1 44,5 42,9 40,8 63,9 67 51,7 5,2 2 8,7 491,2
1980 63,5 23 69,4 144,7 49,2 0 43,2 40,2 16,1 20,1 0 6,5 475,9
1981 40,4 23,1 20,6 72,6 116,6 59 102,5 70,1 61,6 12 5,5 16,8 600,8
1982 21,6 127,4 120,3 94,1 4,5 22,4 71,4 7 18,2 9,5 0 12 508,4
1983 12,6 43,6 35,5 24,3 140,9 171,7 48,2 46,1 16 5 0 0,6 544,5
1984 46,4 179,8 11 298,8 106,2 46,4 161,5 16,5 66,3 0 0 6,11 939
1985 64,99 33,04 26,97 34,34 119,58 38,13 104,52 38,02 10,72 24,70 1,62 19,82 516,44
1986 32,42 56,63 114,87 106,23 54,18 163,71 85,54 25,81 43,09 5,55 23,04 2,67 713,73
1987 1,74 46,45 38,92 26,28 76,98 62,04 67,38 36,63 37,07 61,17 6,54 1,20 462,4
1988 25,6 1,7 21,5 171,4 36,3 40,4 36,5 47,6 12,7 39,7 7,3 9,2 449,9
1989 39,1 56,7 26 10,4 90,4 0 39,5 32,1 46,7 9,9 2,1 6,5 359,4
1990 0,5 8,1 79,7 110,7 26,1 68,8 91,6 49,6 54,4 9,8 5 12,4 516,7
1991 40,8 109,2 25,5 12,8 48,8 48,3 63,2 118 111,2 15,7 9,9 1,3 604,7
1992 9,3 12,6 78,7 168,3 47,6 38,7 28 12,3 49,8 26,1 0,4 7 478,8
1993 14,2 22,1 29,5 105,2 44 87,9 7,9 64,1 1,5 1 1,7 0,7 379,8
1994 29 84,1 6,8 63,8 184,5 19,3 82,1 33,1 3,8 52,8 0 10,8 570,1
1995 41,2 17,1 35,3 24,9 86,9 185,5 48,1 54,5 60 7,2 7,3 7,1 575,1
1996 11,9 14,5 27 50,5 45,2 17,8 39,1 47,1 8,7 15,9 0,4 21,8 299,9
1997 45,8 76,6 115 67,4 36,6 62,4 23,1 69,4 63 14,2 0,8 19,3 593,6
1998 51,9 32,1 131,6 52,1 102,3 57,8 41,2 25,4 20,4 16,2 6 1,9 538,9
1999 106,8 19,6 53 110,9 23 15,2 20,3 21,5 68,8 32,3 2,8 7,6 481,8
2000 9,6 62,7 26,2 49,8 148,2 40,9 19,7 44,3 30,8 0 0 2,2 434,4
2001 64,8 14,3 17,2 20,2 25 53,8 23,4 21,4 9,3 3 29 16 297,4
2002 8,9 20,5 119,6 106,4 190,3 52,5 25,1 107,8 31,7 4 1,8 0,8 669,4
2003 69,5 38,5 17,4 153,2 76,4 20,8 54,3 69,3 62,1 29,1 0 3 593,6
2004 38,9 36,8 150,4 156,4 70,9 88,7 33,5 80,5 4,4 3,1 11,5 4,6 679,7
2005 14,8 7,1 28,1 54 100,6 56,4 32,6 17,5 104,3 2,2 2,3 6,6 426,5
2006 40 42,2 23,6 143,2 20,8 42,2 128,7 86,2 15,7 18,3 1,4 3,5 565,8
2007 68,3 26,9 40,7 96,5 9,6 15,1 107,7 14,8 82,5 8 4 3,7 477,8
2008 62,9 12,7 51,2 31,7 109,1 54,9 67,3 105,8 73,2 1,7 7,3 16,5 594,3
Pmensuelle 37,79 42,50 51,99 75,80 73,47 57,20 60,19 53,56 42,89 14,96 5,07 8,38 524
Moyenne
7,21 8,11 9,92 14,47 14,03 10,92 11,49 10,23 8,19 2,86 0,97 1,60 100,00
(%)
ANNEXE II:
BASSIN
BASSIN DE TYPE II
DE TYPE III
Blocs de chute Seuil denté
0,02Y2
Y1/2
Y1 0,15Y2
Y1 0,15Y2
Pente 1/2
0,2Y2
h1.Y1
4 6 8 10 12 14 16 18
24 24
Y2)
Y'2 1.03
'=
Y1 (Y2' 2 0.5
2) (Y2 /Y)=0.5((1+CF ) -1)
16 ' '/Y
1
16
(Y 2
12 12 Y'2
Y1
4 4
F
F
5 5
4 4
Y2
L
LONGUEUR DU BASSIN
3 3
4 6 8 10 12 14 16 18