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Livre Mesures Analyses

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ARTI

CLETÉMOI
N

MESURESETANALYSES

BALANCESETPESÉES
Av
ril
2020
Réf. : P1380 V4

Balances et pesées
Date de publication :
10 septembre 2019

Cet article est issu de : Mesures - Analyses | Techniques d'analyse

par Denis LOUVEL

Mots-clés Résumé La qualification et la vérification régulières d’une balance sont obligatoires, si


vérification | Tolérance | Essais son utilisateur veut répondre en tout point aux exigences métrologiques. Cet article lui
métrologiques | Poids
permet, sur la base de procédures adaptées, d’être en capacité d’apporter la preuve du
bon raccordement aux étalons nationaux. L’établissement des critères de
fonctionnement, ainsi que la gestion de la dérive de la balance, font également partie de
la démarche.

Keywords Abstract Regular qualification and verification of a balance is mandatory if the user wants
verification | tolerances | to meet all metrological requirements. This article allows it, on the basis of appropriate
metrological tests | weights
procedures, to be able to provide proof of good traceability to national standards. The
establishment of operating criteria and the management of balance drift are also part of
the process.

Pour toute question :


Service Relation clientèle
Techniques de l’Ingénieur
Immeuble Pleyad 1 Document téléchargé le : 07/04/2020
39, boulevard Ornano
93288 Saint-Denis Cedex Pour le compte : 7200097598 - editions ti // marie LESAVRE // 195.25.183.157

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Balances et pesées

par Denis LOUVEL


Chef de produit Métrologie Scientifique
Mettler-Toledo SAS, Viroflay, France

1. Définitions.............................................................................................. P 1 380v4 - 2
2. Technologie............................................................................................ — 8
3. Utilisation des balances ..................................................................... — 9
4. Influences physiques sur les résultats de pesée ......................... — 14
5. Vérification d’une balance................................................................. — 19
6. Tolérance d’une balance .................................................................... — 21
7. Poids étalons ......................................................................................... — 23
8. Conclusion.............................................................................................. — 26
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9. Glossaire ................................................................................................. — 26
Pour en savoir plus ....................................................................................... Doc. P 1 380v4

l existe de nombreuses normes qui demandent de surveiller les instruments


I de mesure, par exemple NF EN ISO 9001, NF EN ISO/IEC 17025, la pharma-
copée européenne, la pharmacopée nord-américaine USP, les réglementations
sur les bonnes pratiques de fabrication et de laboratoire (BPF, BPL) ou les
normes relatives à la sécurité alimentaire.
Presque toutes les personnes travaillant dans le contrôle qualité et l’assu-
rance qualité, en laboratoire ou en production, connaissent les exigences
applicables stipulées dans ces documents.
La surveillance demandée se traduit par la mise en place de modes opé-
ratoires pour la qualification, la validation, l’étalonnage, la vérification, la
détermination de l’incertitude.
Cet article est une entrée en matière pour permettre :
– de mieux comprendre le fonctionnement d’une balance, les conditions
d’installation et d’utilisation, les termes techniques et métrologiques employés
en pesage ;
– de mettre en place des modes opératoires correspondants ;
– de démontrer à tout moment la traçabilité aux étalons nationaux ;
– de faire connaître les critères de fonctionnement retenus ;
– de gérer le risque de dérive des balances.
9 - 2019

En appliquant les articles complémentaires [P 1 382] [R 1 732] [R 1 734] et


[R 1 735], le lecteur peut aussi maîtriser les risques de non-conformité, limiter
l’incidence de l’incertitude de ses pesées sur la qualité de ses analyses ou pro-
duits et déterminer la pesée minimale applicable afin de faire face aux
questions classiques liées aux balances impliquées dans ses processus d’ana-
P 1 380v4

lyse comme de fabrication :


– valeur des poids pour le contrôle de routine ;
– classe de précision des poids pour le contrôle de routine ;
– tolérances applicables pour le contrôle de routine ;
– périodicité du contrôle de routine ;
– mode opératoire ;
– pesée minimale et plus petit poids net applicable à la balance.

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Symbole Unité Description Symbole Unité Description

a kg/m3 Masse volumique de l’air Poids initial par la balance avant


P kg, g, mg
arrondissage
d kg, g, mg Échelon réel de la balance
p hPa Pression atmosphérique de l’air
e kg, g, mg Échelon de vérification
R kg, g, mg Affichage de la balance
EMT g, mg Erreur maximale tolérée
s kg, g, mg Écart-type
g m/s2 Accélération de la pesanteur U g, mg Incertitude d’étalonnage d’un poids
h % Humidité relative de l’air ΔL kg, g, mg Charge additionnelle
I kg, g, mg Indication de la balance ρ2 kg/m3 Masse volumique du produit à peser
Facteur > 1 librement fixé par Masse volumique du poids de
k1 , k2 / ρA kg/m3
l’utilisateur réglage

L kg, g, mg Charge déposée sur le plateau

m kg, g, mg Masse
1. Définitions
m0 kg, g, mg Valeur nominale de la masse

mc kg, g, mg Masse conventionnelle d’un poids Les principales définitions relatives aux balances et pesées sont
données dans le tableau 1.
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Tableau 1 – Définitions relatives aux balances et pesées


Terme Définition Notes Référence
Ajustage Ensemble d’opérations réalisées sur un système 1) Divers types d’ajustage d’un système de JCGM 200 ; 3.11
de mesure pour qu’il fournisse des indications mesure sont le réglage de zéro, le réglage de
prescrites correspondant à des valeurs données décalage, le réglage d’étendue (appelé aussi
des grandeurs à mesurer réglage de gain)
2) Il convient de ne pas confondre l’ajustage
d’un système de mesure avec son étalonnage,
qui est un préalable à l’ajustage
3) Après un ajustage d’un système de mesure,
le système demande généralement à être
réétalonné

Anomalie Déviation par rapport à ce qui est attendu Une anomalie justifie une investigation qui
peut déboucher sur le constat d’une non-
conformité ou d’un défaut

Balance de Balance avec une précision d’affichage de 1 d


précision (1 digit) = 1 g à 1 mg = 1 g à 0,001 g

Balance d’analyse Balance avec une précision d’affichage de 1 d


(1 digit) = 0,1 mg = 0,0001 g = 100 μg

Balance semi- Balance d’analyse avec une précision d’affichage


microbalance de 1 d (digit) = 0,01 mg = 0,00001 g = 10 μg

Microbalance Balance avec une précision d’affichage de 1 d


(1 digit) = 1 μg = 0,000001 g

Ultra Micro- Balance avec une précision d’affichage de 1 d


balance (1 digit) = 0,1 μg = 0,0000001 g

Calibrage Positionnement matériel de chaque repère 1) Ne pas confondre « calibrage » et NF X07-001 ; 4.29
(éventuellement de certains repères principaux « étalonnage »
seulement) d’un instrument de mesure en 2) Ce terme ne fait plus partie du vocabulaire
fonction de la valeur correspondante du international de la métrologie
mesurande

Classe de Classe d’instruments de mesure qui satisfont à Une classe de précision est habituellement NF X07-001 ; 5.22
précision certaines exigences métrologiques destinées à indiquée par un nombre ou par un symbole
conserver les erreurs dans les limites spécifiées adopté par convention

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Tableau 1 – Définitions relatives aux balances et pesées (suite)


Terme Définition Notes Référence

Conservation Ensemble des opérations nécessaires à la Les opérations comprennent habituellement NF X07-001 ; 6.12
d’un étalon préservation des caractéristiques métrologiques un étalonnage périodique, un stockage dans
d’un étalon dans des limites convenables des conditions appropriées et des précautions
lors de l’utilisation

Contrôle Évaluation de la conformité par observation et NF EN ISO 9000 ;


jugement accompagné si nécessaire de mesures 3.8.2
d’essais ou de réglage

Défaut Non-satisfaction d’une exigence relative à une 1) La distinction faite entre les concepts NF EN ISO 9000 ;
utilisation prévue ou spécifiée « défaut » et « non-conformité » est 3.6.3
importante car elle comporte des
connotations juridiques, particulièrement
celles liées à la responsabilité du fait du
produit. En conséquence, il convient d’utiliser
le terme « défaut » avec une extrême
précaution
2) L’utilisation prévue, telle que prévue par le
client, peut être affectée par la nature des
informations, par exemple les notices
d’utilisation ou d’entretien, transmises par le
fournisseur
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Écart-type Pour une série de n mesurages du même 3) En considérant la série de n valeurs NF X07-001 ; 3.8
expérimental mesurande, grandeur s caractérisant la comme échantillon d’une distribution, est (version 1994)
un estimateur sans biais de la moyenne μ, et
dispersion des résultats, donnés par la formule :
s2 est un estimateur sans biais de la variance
σ2 de cette distribution
4) L’expression est une estimation de
l’écart-type de la distribution de appelée
écart-type expérimental de la moyenne
avec xi résultat du ie mesurage,
5) L’écart-type expérimental de la moyenne est
moyenne arithmétique des n
parfois appelé, à tort, erreur de la moyenne
résultats considérés

Échelon réel (d ) Valeur exprimée en unités de masse : NF EN 45501 ;


– de la différence entre les valeurs correspondant T 3.2.2
à deux repères consécutifs, pour une indication
analogique
– ou de la différence entre deux indications
consécutives, pour une indication numérique

Échelon de Valeur exprimée en unités de masse utilisée pour NF EN 45501 ;


vérification (e ) la classification et la vérification d’un instrument T 3.2.3

Erreur Indication d’un instrument de mesure moins une 1) Étant donné qu’une valeur vraie ne peut pas NF X07-001 ; 5.20
d’indication valeur vraie de la grandeur d’entrée être déterminée, on utilise dans la pratique (version 1994)
correspondante une valeur conventionnellement vraie
2) Ce concept s’applique principalement
lorsqu’on compare l’instrument à un étalon de
référence
3) Pour une mesure matérialisée, l’indication
est la valeur qui lui est assignée

Erreurs Valeur extrême de l’erreur de mesure, par rapport 1) Les termes « erreurs maximales tolérées» JCGM 200 ; 4.26
maximales à une valeur de référence connue, qui est tolérée ou « limites d’erreur » sont généralement
tolérées par les spécifications ou règlements pour un utilisés lorsqu’il y a deux valeurs extrêmes
mesurage, un instrument de mesure ou un 2) Il convient de ne pas utiliser le terme
système de mesure donné « tolérance » pour désigner l’erreur maximale
tolérée

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Tableau 1 – Définitions relatives aux balances et pesées (suite)


Terme Définition Notes Référence
Étalonnage Opération qui, dans des conditions spécifiées, 1) Un étalonnage peut être exprimé sous la JCGM 200 ; 2.39
établit en une première étape une relation entre les forme d’un énoncé, d’une fonction
valeurs et les incertitudes de mesure associées qui d’étalonnage, d’un diagramme d’étalonnage,
sont fournies par des étalons et les indications d’une courbe d’étalonnage ou d’une table
correspondantes avec les incertitudes associées, d’étalonnage. Dans certains cas, il peut
puis utilise en une seconde étape cette information consister en une correction additive ou
pour établir une relation permettant d’obtenir un multiplicative de l’indication avec une
résultat de mesure à partir d’une indication incertitude de mesure associée
2) Il convient de ne pas confondre l’étalonnage
avec l’ajustage d’un système de mesure,
souvent appelé improprement « auto-
étalonnage », ni avec la vérification de
l’étalonnage.
3) La seule première étape dans la définition est
souvent perçue comme étant l’étalonnage
Étalon de Étalon, en général de la plus haute qualité NF X07-001 ; 6.6
référence métrologique disponible en un lieu donné, ou une (version 1994)
organisation donnée, dont dérivent les mesurages
qui y sont faits
Étalon de travail Étalon qui est utilisé couramment pour étalonner 1) Un étalon de travail est habituellement NF X07-001 ; 6.7
ou contrôler des mesures matérialisées, des étalonné par comparaison à un étalon de (version 1994)
appareils de mesure ou des matériaux de référence référence
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2) Un étalon de travail utilisé couramment pour


s’assurer que les mesures sont effectuées
correctement est appelé étalon de contrôle
Exigence Besoin ou attente formulés, habituellement 1) « Habituellement implicite » signifie qu’il est NF EN ISO 9000 ;
implicites, ou imposés d’usage ou de pratique courante pour 3.1.2
l’organisme, ses clients et les autres parties
intéressées de considérer le besoin ou l’attente
en question comme implicite
2) Un qualificatif peut être utilisé pour désigner
un type spécifique d’exigence, par exemple
exigence relative au produit, exigence relative
au management de la qualité, exigence du
client
3) Une exigence spécifiée est une exigence qui
est formulée, par exemple dans un document
4) Les exigences peuvent provenir de
différentes parties intéressées
Incertitude de Paramètre non négatif qui caractérise la 1) L’incertitude de mesure comprend des JCGM 200 ; 2.26
mesure dispersion des valeurs attribuées à un mesurande, composantes provenant d’effets
à partir des informations utilisées systématiques, telles que les composantes
associées aux corrections et aux valeurs
assignées des étalons, ainsi que l’incertitude
définitionnelle. Parfois, on ne corrige pas des
effets systématiques estimés, mais on insère
plutôt des composantes associées de
l’incertitude
2) L’incertitude de mesure comprend en général
de nombreuses composantes. Certaines
peuvent être évaluées par une évaluation de
type A de l’incertitude à partir de la distribution
statistique des valeurs provenant de séries de
mesurages et peuvent être caractérisées par des
écarts-types. Les autres composantes, qui
peuvent être évaluées par une évaluation de
type B de l’incertitude, peuvent aussi être
caractérisées par des écarts-types, évalués à
partir de fonctions de densité de probabilité
fondées sur l’expérience ou d’autres
informations

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Tableau 1 – Définitions relatives aux balances et pesées (suite)


Terme Définition Notes Référence
Justesse Étroitesse de l’accord entre la moyenne d’un 1) La justesse de mesure n’est pas une JCGM 200 ; 2.14
nombre infini de valeurs mesurées répétées et une grandeur et ne peut donc pas s’exprimer
valeur de référence numériquement, mais l’ISO 5725 donne des
caractéristiques pour l’étroitesse de l’accord
2) La justesse de mesure varie en sens inverse
de l’erreur systématique mais n’est pas liée à
l’erreur aléatoire
3) Il convient de ne pas utiliser « exactitude de
mesure » pour la justesse de mesure

Linéarité La linéarité d’une balance caractérise son aptitude


à suivre le rapport linéaire entre le poids effectif du
produit à peser et la valeur de mesure effectuée

Masse étalon Voir définition poids étalon

Masse marquée Objet matériel servant à la détermination de la Circulaire


masse d’un corps. Une masse marquée n’a pas n° 92.00.600.001.1
l’obligation de satisfaire aux spécifications d’une du 15/10/92
masse marquée légale appelée couramment
poids
Mesurage Ensemble d’opérations ayant pour but de Le déroulement des opérations peut être NF X07-001 ; 2.1
déterminer une valeur d’une grandeur automatique (version 1994)
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Mesurage, mesure Processus consistant à obtenir JCGM 200 ; 2.1


expérimentalement une ou plusieurs valeurs que
l’on peut raisonnablement attribuer à une
grandeur

Mesurande Grandeur particulière soumise à un mesurage. La définition du mesurande peut nécessiter NF X07-001 ; 2.6
Exemple : pression de vapeur d’un échantillon des indications relatives à des grandeurs telles (version 1994)
donné d’eau à 20 °C que le temps, la température et la pression

Mesurande Grandeur que l’on veut mesurer JCGM 200 ; 2.3

Mobilité Aptitude d’un instrument à réagir à de petites NF EN 45501 ;


variations de charge. Le seuil de mobilité à une T 4.2
charge donnée est la valeur de la plus petite
surcharge qui, déposée ou retirée sans choc sur le
récepteur de charge, provoque une variation
perceptible de l’indication

Non-conformité Non-satisfaction d’une exigence 1) La définition s’applique à l’écart ou à ISO 9000:2000


l’inexistence d’une ou plusieurs (F) ; 3.6.2
caractéristiques de qualité ou d’éléments d’un
système qualité par rapport aux exigences
spécifiées
2) La différence essentielle entre non-
conformité et défaut réside dans le fait que les
exigences spécifiées peuvent être différentes
des exigences de l’utilisation prévue

Exactitude (d’un Étroitesse de l’accord entre une valeur mesurée et 1) L’exactitude de mesure n’est pas une JCGM 200 ; 2.13
instrument de une valeur vraie d’un mesurande grandeur et ne s’exprime pas numériquement.
mesure) Un mesurage est quelquefois dit plus exact s’il
fournit une plus petite erreur de mesure

Exactitude (de Étroitesse de l’accord entre le résultat d’un L’emploi du terme précision au lieu NF X07-001 ; 3.5
mesure) mesurage et la valeur (conventionnellement) vraie d’exactitude doit être évité (version 1994)
de la grandeur mesurée

Fidélité Aptitude d’un instrument de mesure à donner des La version anglaise de cette norme n’emploie NF EN 45501 ;
indications très voisines pour une même charge pas le terme fidélité, mais utilise le terme T 4.3
déposée plusieurs fois et d’une manière répétabilité
pratiquement identique sur le récepteur de charge
dans des conditions d’essais raisonnablement
constantes

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Tableau 1 – Définitions relatives aux balances et pesées (suite)


Terme Définition Notes Référence

Poids Mesure matérialisée de masse, réglementée à OIML R111 ; 2.19


l’égard de ces caractéristiques physiques et
métrologiques : forme, dimensions, matériau, état
de surface, valeur nominale, densité, propriétés
magnétiques et erreurs maximales tolérées

Poids d’un corps Force gravitationnelle par laquelle le corps est OIML R111 ; 2.20
attiré par la Terre. Le mot poids désigne une
grandeur de même nature qu’une force : le poids
d’un corps est le produit de sa masse par
l’accélération due à la gravité

Poids étalon Poids servant soit à l’étalonnage, soit à la Circulaire


vérification, soit à l’ajustage de masses marquées, 92.00.600.001.1
de poids et d’instruments de pesage. Sa valeur du 15/10/92
nominale est comprise entre 1 mg et 50 kg ; au-
delà, il s’agit d’une masse étalon

Portée maximale Capacité maximale de pesage, compte non tenu OIML R76-1 ;
de la capacité additive de tare T 3.1.1

Portée minimale Valeur de la charge au-dessous de laquelle les Il n’est pas « interdit » de peser au-dessous de OIML R76-1 ;
résultats des pesées peuvent être entachés d’une la portée minimale dès lors que la valeur de T 3.1.2
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erreur relative trop importante l’erreur relative est acceptable. L’erreur


relative peut être déterminée avec le rapport
entre l’erreur maximale tolérée à la charge et
la valeur de la charge déposée sur le plateau
de la balance

Pesée minimale Plus petite quantité exigée pour qu’une pesée Euramet cg18
atteigne une exigence relative spécifique

Précision Dans tous les cas, le terme précision, seul, est à


éviter (voir définitions « exactitude »)

Précision Plus petit écart entre deux valeurs de mesure, Sur les balances de précision ⇒ précision
d’affichage pouvant être lu sur l’affichage. Sur un affichage d’affichage de 0,1 g à 1 mg
numérique, c’est le plus petit pas numérique, Sur les balances d’analyse ⇒ précision
aussi appelé échelon d’affichage de 0,1 mg
Sur les balances semi-micro ⇒ précision
d’affichage de 0,01 mg
Sur les microbalances ⇒ précision d’affichage
de 1 μg
Sur les ultra-microbalances ⇒ précision
d’affichage de 0,1 μg

Procédure Manière spécifiée d’accomplir une activité ou un Exemples d’activités pouvant faire l’objet de NF EN ISO 9000 ;
processus procédures : raccordement des étalons, 3.6.2
traitement des étalons hors service,
vérification

Réglage Ajustage utilisant uniquement les moyens mis à la NF X07-001 ; 4.31


disposition de l’utilisateur (version 1994)

Réparation Action sur un produit non conforme pour le rendre 1) La réparation comprend les actions NF EN ISO 9000 ;
acceptable pour l’utilisation prévue rectificatives menées pour rétablir dans son 3.6.9
usage un produit initialement conforme, par
exemple dans le cadre d’une opération de
maintenance
2) Contrairement à la reprise, la réparation
peut avoir une influence sur, ou modifier, des
parties du produit non conforme

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Tableau 1 – Définitions relatives aux balances et pesées (suite)


Terme Définition Notes Référence

Répétabilité Étroitesse de l’accord entre les résultats des 1) Ces conditions sont appelées conditions de NF X07-001 ; 5.22
mesurages successifs du même mesurande, répétabilité (version 1994)
mesurages effectués dans la totalité des mêmes 2) Les conditions de répétabilité
conditions de mesure comprennent :
– même mode opératoire
– même observateur
– même instrument de mesure utilisé dans les
mêmes conditions
– même lieu
– répétition durant une courte période de
temps
3) La répétabilité peut s’exprimer
quantitativement à l’aide des caractéristiques
de dispersion des résultats

Reproductibilité Étroitesse de l’accord entre les résultats des 1) Pour qu’une expression de la NF X07-001 ; 3.7
mesurages du même mesurande, mesurages reproductibilité soit valable, il est nécessaire (version 1994)
effectués en faisant varier les conditions de de spécifier les conditions que l’on fait varier
mesure 2) Les conditions que l’on fait varier peuvent
comprendre :
– principe de mesure
– méthode de mesure
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– observateur
– instrument de mesure
– étalon de référence
– lieu
– conditions d’utilisation
– temps
3) La reproductibilité peut s’exprimer
quantitativement à l’aide des caractéristiques
de dispersion des résultats
4) Les résultats considérés ici sont
habituellement les résultats corrigés

Résolution Plus petite variation de la grandeur mesurée qui La résolution peut dépendre, par exemple, du JCGM 200 ; 4.14
produit une variation perceptible de l’indication bruit (interne ou externe) ou du frottement.
correspondante Elle peut aussi dépendre de la valeur de la
grandeur mesurée

Résolution d’un Plus petite différence entre les indications JCGM 200 ; 4.15
dispositif affichées qui peut être perçue de manière
afficheur significative

Sensibilité Quotient de la variation d’une indication d’un 1) La sensibilité peut dépendre de la valeur de JCGM 200 ; 4.12
système de mesure par la variation la grandeur mesurée
correspondante de la valeur de la grandeur 2) La variation de la valeur de la grandeur
mesurée mesurée doit être grande par rapport à la
résolution

Tolérance Différence maximale acceptable, en plus ou en


moins, entre l’indication d’un instrument et la
valeur vraie correspondante (voir erreur maximale
tolérée)

Traçabilité Aptitude à retrouver l’historique, la mise en œuvre 1) Dans le cas d’un produit, elle peut être liée NF EN ISO 9000 ;
ou l’emplacement de ce qui est examiné à: 3.5.4
– l’origine des matériaux et composants
– l’historique de réalisation
– la distribution et l’emplacement du produit
après livraison
2) En métrologie, la définition du VIM (NF X07-
001) est la définition reconnue

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Tableau 1 – Définitions relatives aux balances et pesées (suite)


Terme Définition Notes Référence
Vérification Confirmation par des preuves tangibles que les 1) Le terme « vérifié » désigne l’état NF EN ISO 9000 ;
exigences spécifiées ont été satisfaites correspondant 3.8.4
2) La confirmation peut couvrir des activités
telles que :
– réalisation d’autres calculs
– comparaison d’une spécification de
conception nouvelle avec une spécification de
conception similaire éprouvée
– réalisation d’essais et de démonstrations
– revue des documents avant diffusion

Pour de plus amples renseignements sur les textes de réfé- 6


rence dont sont extraites ces définitions, se reporter en
[Doc. P 1 380]. 1

8 7
2

2. Technologie
5
13
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2.1 Compensation électromagnétique des 9

forces 10

Le principe de fonctionnement est indiqué sur la figure 1. 12 4 3 11

La force d’une charge sur le plateau de la balance (1) est orien- 1 Plateau 8 Cellule optoélectronique
tée par les guides (3) et agit sur les leviers suspendus (2). Les 2 Leviers suspendus 9 Bobine de compensation
coupleurs (4) concentrent la force verticalement sur les leviers 3 Guide 10 Aimant permanent
horizontaux (5). Les paliers (6) représentent les axes de rotation 4 Coupleur 11 Coffret de la balance
pour les leviers horizontaux. La force de la charge provoque la 5 Leviers horizontaux 12 Capteur de température
rotation des leviers (5) et le déplacement de la languette de posi- 6 Paliers 13 Fixation circuit électromagnétique
tion (7) face à la cellule opto-électronique (8). Ce déplacement pro- 7 Languette de position
voque un changement de tension détecté par le circuit
électronique qui rétablit le système dans sa position initiale à l’aide Figure 1 – Principe d’une balance fonctionnant par compensation
des bobines de compensation (10) placées dans le champ des électromagnétique des forces
aimants permanents (11).
La force de réaction nécessaire pour compenser le déplacement ■ Constitution d’une jauge de contrainte
est générée par les bobines de compensation. Cette force permet Se reporter aux articles Extensométrie [R 1 850] et Capteurs à
de mesurer la charge déposée sur le plateau ; elle est proportion- jauges extensométriques [R 1 860] pour des explications sur la
nelle à l’intensité du courant circulant. constitution d’une jauge de contrainte.
La charge morte de ce système a été conçue de sorte que la ■ Types de capteurs
position zéro mécanique se trouve au milieu de la plage de
mesure. Les leviers se trouvant en position d’équilibre, les forces Un gros avantage de cette technologie provient des différentes
dans les bobines de compensation se neutralisent. formes possibles pour le corps déformable. Quelques exemples de
ces différentes formes sont les suivants.
Le capteur de température (13) permet de compenser l’effet des Capteur de flexion (monobloc) (figure 2). Ce type de capteur
variations de température sur l’aimant permanent. sensible aux efforts latéraux, nécessite d’avoir des pièces de mon-
Les leviers suspendus, les paliers, les coupleurs et un levier hori- tage protégeant totalement le capteur. Il convient pour de faibles
zontal ont été créés par électroérosion d’un bloc d’aluminium mas- portées de 20 à 200 kg.
sif. Un des côtés du bloc est fixé au coffret de la balance (12). Capteur de compression. Pour des portées jusqu’à 50 t, les
L’emplacement (14) sert à la fixation du circuit électromagnétique capteurs utilisés sont constitués par une simple barre en acier pour
sur le bloc. le corps déformable. On mesure la dilatation de la surface (évase-
ment). Ce capteur est sensible aux efforts latéraux et au point
d’application de la charge ; il nécessite des pièces de montage le
2.2 Technologie des jauges de contrainte protégeant des charges latérales. Il convient pour le pesage de
silos de fortes portées et de ponts-bascules.
■ Principe de fonctionnement Capteur annulaire. Ce type de capteur intègre sa butée de sur-
charge, offre un faible encombrement, convient pour les
Ce principe est exposé dans les articles Extensométrie [R 1 850] moyennes portées de 500 à 5 000 kg et toutes les utilisations
et Capteurs à jauges extensométriques [R 1 860]. requérant une faible hauteur.

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Jauges Oscillateur Fréquencemètre


de mesure numérique
F f1 1 Hz – 130 kHz
+ F

Premier Deuxième Fréquencemètre


– mélangeur Filtre mélangeur Filtre analogique
f0 – f1
+
f2 f2 – f0 – f1
Jauges Oscillateur Générateur Différenciateur
de référence de signaux carrés d(Df1)
Figure 2 – Capteur de flexion monobloc f0 30 – 140 kHz df

Capteur à cisaillement. Ce type de capteur offre une bonne Figure 3 – Principe d’une microbalance à quartz vibrant
résistance aux efforts latéraux, est peu sensible au point d’applica-
tion de la charge et convient pour la plupart des applications de
moyenne et de fortes portées de 200 kg à 20 t. 2.3.2 Balance à fibre oscillante
Capteur à double cisaillement. Ce type de capteur offre une L’élément principal est une fibre de quartz de 5 à 20 μm de dia-
bonne résistance aux efforts latéraux, présente une meilleure assise mètre, dont l’une des extrémités est fixe et l’autre est libre. Cette
du capteur avec un montage facile et convient pour la plupart des fibre, d’environ 1 cm de longueur, est revêtue d’une fine couche
applications de moyenne et de très fortes portées de 2 à 100 t. métallique. L’extrémité libre de la fibre est placée entre deux
plaques d’un condensateur et un signal alternatif est appliqué à la
Capteur de pesage numérique. Des constructeurs ont pour-
fibre. La fréquence de résonance de la fibre varie lorsqu’une masse
suivi le développement de ce capteur et l’ont perfectionné. Cette
est placée sur l’extrémité libre d’où la possibilité de déterminer des
technologie fait appel à des microprocesseurs permettant de numé-
masses de 10–5 à 10–11 g.
riser – dans le capteur même – les signaux analogiques sensibles
(quelques centièmes de volt). La transmission des valeurs de poids
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vers le terminal est entièrement numérique, donc insensible aux


perturbations. Les influences comme les variations de température,
le défaut de linéarité, la dérive des matériaux, sont saisies et 3. Utilisation des balances
compensées immédiatement au lieu même de leur apparition, autre-
ment dit, dans le capteur. À la production, chaque capteur est éta-
lonné et contrôlé (linéarité, température, sensibilité aux charges
excentrées, dérive). Avec une production automatisée, on obtient
3.1 Ergonomie
des capteurs d’une qualité élevée et constante. Le diagnostic
Les environnements de pesage et la façon dont les balances
d’erreur et l’auto-contrôle intégrés dans les capteurs de pesage aug-
sont utilisées peuvent mettre en péril la santé et la productivité.
mentent la fiabilité et diminuent les coûts de maintenance. De plus,
Par exemple, des tâches de pesage prolongées et répétitives
en cas de dépannage, chaque capteur peut être remplacé sans
peuvent être réalisées par l’opérateur dans des postures contrai-
aucun réglage (par exemple : soudage de résistances de réglage,
gnantes, avec des surcharges mécaniques et une concentration
réglage de la sensibilité aux charges excentrées). Cette technologie
visuelle importante. Les troubles oculaires et musculosqueletti-
résout de nombreux problèmes chroniques sur les capteurs analo-
ques (membres supérieurs et cou) sont les blessures les plus cou-
giques. Le résultat se traduit par des appareils plus rapides, plus
rantes en laboratoires.
stables et moins sensibles aux perturbations.
Pour préserver la santé des opérateurs et optimiser la producti-
vité, l’environnement de travail et l’équipement utilisé doivent être
2.3 Autres technologies configurés selon des règles de base en matière d’ergonomie.

■ Position assise
2.3.1 Balance à cristal de quartz Une table de pesage est-elle disponible pour les tâches de haute
précision ? Les bras reposent-ils sur le plan de travail, les accou-
La fréquence propre d’une lamelle de cristal piézo-électrique doirs ou les supports souples lors des tâches de pesage
change, si l’une de ses faces est couverte de particules ou d’une prolongées ?
couche rapportée, selon l’équation :
Conseil : équipez les tables de pesage d’accoudoirs spéciaux
(figure 4).

■ Accès à l’espace de travail assis


avec m masse du cristal, Pouvez-vous accéder facilement au matériel sans avoir à vous
Δm masse additive, contorsionner ? Vos outils de travail sont-ils à portée de main
(max. 45 cm) ?
Δf /f changement relatif de fréquence.
Conseils : repositionnez vos outils et fournitures à une distance
La figure 3 représente le schéma synoptique d’une telle balance. comprise entre 10 et 45 cm ; utilisez des organisateurs d’outils, des
Par comparaison à un cristal de référence, les influences de la postes de travail à plaque tournante, des bacs de stockage, des
température et autres variables perturbatrices sont éliminées. Il est porte-pipettes et des carrousels (figure 5).
possible de déceler des variations de masse de quelques pico-
■ Position debout
grammes. Le quartz vibrant peut servir à la mesure de la teneur en
poussière de l’air ambiant. On précipite à la surface du cristal la La balance peut-elle être positionnée de manière à assurer
poussière d’un jet d’air et on observe la variation de fréquence. l’adoption d’une posture de travail naturelle ?

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Figure 4 – Table de pesage munie d’un accoudoir Figure 6 – Position debout


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Figure 5 – Poste de travail organisé Figure 7 – Affichage de balance trop bas

Conseils : repositionnez la balance ; utilisez une colonne pour 3.2 Conditions ambiantes
fixer l’affichage de la balance (figure 6).
■ Angle de lecture de l’affichage Dans tous les cas, l’environnement (température, pression
atmosphérique, humidité) de la balance doit, si possible, être
L’affichage de la balance est-il placé à un angle de 15-35° sous la
stable. L’installation de la balance doit tenir compte des éven-
ligne horizontale correspondant au niveau des yeux ?
tuelles perturbations causées par des vibrations, des courants d’air
Conseils : ajustez l’angle pour réduire la fatigue oculaire et de la et des défauts d’origine électrique.
nuque ; fixez l’affichage de la balance sur une colonne (figures 7
et 8). ■ Emplacement de la balance
■ Taille de l’affichage La qualité et la fiabilité des résultats de pesage sont étroitement
Pouvez-vous facilement lire les chiffres sous tous les angles ? liées à l’emplacement de la balance. Les points énoncés ci-après
Les chiffres affichés peuvent-ils être temporairement agrandis si devraient être respectés.
besoin ? (figure 9)
■ Table de pesée
Conseils : réglez l’angle, la luminosité et le contraste de
l’affichage ; utilisez une balance munie d’un affichage à gros Elle doit, si possible :
caractères ; utilisez des lunettes pour lecture sur ordinateur lors
des tâches de pesage prolongées. – transmettre le minimum de vibrations ;

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Les coins du local doivent être réservés à la table de pesée ;


c’est à cet endroit qu’un bâtiment présente le moins de vibrations.

■ Température du local
La température ambiante doit si possible être maintenue
constante afin d’éviter toute dérive (couramment 1 × 10–6 à
2 × 10–6/°C). Il ne faut pas peser à proximité de radiateurs.
Les balances dotées d’un dispositif de réglage motorisé et entiè-
rement automatique compensent la dérive de température res-
tante. Pour cela, il suffit d’activer le réglage. Pour celles qui ne sont
dotées que d’un dispositif de réglage externe, c’est l’utilisateur qui
doit l’activer à sa convenance.

■ Humidité de l’air
L’humidité relative doit être comprise entre 45 et 60 %. Pour les
microbalances, il est recommandé de la surveiller en permanence.

■ Mise de niveau
La balance doit toujours être de niveau (figure 10).
Il faut vérifier que la bulle d’air du niveau soit bien centrée par
Figure 8 – Affichage de balance à la bonne hauteur rapport au repère (cercle du centre). Au besoin, corriger le niveau
en réglant la hauteur des pieds. Il faut aussi s’assurer que tous les
pieds reposent sur le support, afin que la balance ne « boîte » pas.
Les dernières générations de balances disposent maintenant
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d’un capteur d’inclinaison intégré, contrôlant en permanence le


correct alignement horizontal en demandant à l’utilisateur, le cas
échéant, d’effectuer une mise de niveau. Lorsque le capteur d’incli-
naison constate une mise de niveau incorrecte, un texte d’avertis-
sement apparaît et un signal acoustique retentit. L’assistant de
mise de niveau (figure 11) guide l’opérateur étape par étape tout
au long de la mise de niveau en lui montrant, à l’aide de flèches,
dans quel sens il doit tourner les pieds réglables à l’arrière de la
balance. Ainsi, la sécurité de la pesée est encore accrue.

Niveau incorrect Niveau correct

Figure 10 – Centrage de la bulle d’air du niveau


Figure 9 – Chiffres affichés temporairement agrandis

– ne pas fléchir lors de son utilisation (par exemple, une table ou


un plan de travail de laboratoire ou une table en pierre de grande
stabilité) ;
– être amagnétique (pas de plan en acier) ;
– être protégée contre l’électricité statique (ne doit pas être en
matière plastique ou en verre) ;
– reposer uniquement sur le sol ou être fixée au mur, mais pas
les deux en même temps (éviter la transmission simultanée des
vibrations du mur et du sol) ;
– n’être réservée qu’au seul pesage.

■ Local de travail
Il doit si possible :
– ne pas être soumis aux vibrations ou aux secousses ;
– avoir un seul accès (courants d’air) ;
– avoir le moins de fenêtres possible (exposition directe aux
rayons du soleil). Figure 11 – Assistant de mise à niveau

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

m
Figure 13 – Centrage du produit à peser sur le plateau

Horizontale

N G

Comme la direction du poids G (verticale) ne concorde plus


avec la direction de mesure de la balance, celle-ci ne mesure
que la composante normale N ; le dispositif de guidage
du plateau compense la composante tangentielle H.
Figure 14 – Ouverture d’un pare-brise motorisé
Figure 12 – Répartition des forces sur une balance inclinée
par rapport à l’horizontale
ment le produit à peser (pour éviter les courants d’air et les varia-
tions de température).
La figure 12 montre l’erreur occasionnée par une mise de
■ Lumière
niveau défectueuse.
Il est nécessaire :
■ Plateau
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– d’éviter l’exposition directe aux rayons du soleil (par exemple,


Il faut respecter les consignes suivantes : rechercher un mur sans fenêtre) ;
– posez le produit à peser au centre du plateau afin d’éviter toute – d’éloigner suffisamment les sources de lumière de la table de
erreur liée aux charges excentrées (figure 13) ; pesée afin d’éviter tout rayonnement thermique (notamment les
– sur les microbalances ou les balances semi-micro, il est lampes à incandescence ; les tubes fluorescents ont moins
conseillé – après une pause de plus de 30 min – de charger briève- d’influence).
ment le plateau avant de réutiliser la balance (effet de la première
pesée) ; ■ Air
– retirez le produit à peser du plateau dès que l’opération de Il est indispensable :
mesure est terminée pour éviter toute variation de température ou
d’humidité au sein de la chambre de pesée ; – de ne pas peser à proximité d’une climatisation ou d’appareils
– placer toujours la charge à peser à l’intérieur de repères cen- dotés de ventilateurs (par exemple, les ordinateurs) ;
trés sur le plateau pour éviter toute erreur liée à l’excentration. Ces – d’éviter la proximité de radiateurs, qui sont sources de chaleur
repères peuvent être tracés sur le plateau s’ils n’existaient pas. et générateurs de circulation d’air ;
– de ne pas peser près d’une porte.
■ Pare-brise
Les balances les plus récentes disposent d’un plateau optimisé
Sur les balances d’analyse dotée d’un pare-brise motorisé, confi- (figure 15) pour garantir une résistance au flux d’air, le tout pour
gurez celui-ci de façon à ouvrir le moins de surface possible des pesées précises dans des conditions difficiles et sans aucun
(figure 14). pare-brise. Comparé à un plateau de pesée traditionnel, ce plateau
Sur les balances d’analyse dotées d’un pare-brise traditionnel, optimisé améliore la répétabilité et le temps de stabilisation de
limitez l’ouverture au minimum nécessaire pour poser confortable- 50 %.

a b

Figure 15 – Avec et sans plateau optimisé

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

■ Récipient de pesée 3.5 Adaptateur de processus de pesage


Les consignes suivantes doivent être respectées :
Les nouvelles générations de balances électroniques s’ajustent à
– utilisez le plus petit récipient possible ; l’application de pesage propre à l’utilisateur. Il peut donc choisir la
vitesse de renouvellement de l’affichage du poids selon qu’il réa-
– évitez les récipients en matière plastique et, si l’humidité de lise un dosage fin (affichage très rapide), une pesée universelle
l’air est inférieure à 30-40 %, aussi ceux en verre, car, ceux-ci (affichage rapide), une pesée absolue (affichage lent).
peuvent se charger en électricité statique (§ 4.4) ;
– le récipient de pesée et son contenu doivent si possible avoir la
même température que l’environnement. Toute différence de tem- 3.6 Adaptateur de répétabilité
pérature conduit à une circulation d’air et à une modification de la
pellicule d’eau sur le récipient et le produit à peser (§ 4.1) ; Les nouvelles générations de balances électroniques permettent
– ne pas prendre le récipient dans les mains pour le poser dans d’ajuster la répétabilité de la balance et la vitesse de mesure.
la chambre de pesée. Cela risquerait de modifier la température et L’adaptateur de répétabilité permet à l’utilisateur de sélectionner
l’humidité de l’air à l’intérieur de la chambre de pesée, ce qui a entre une très bonne répétabilité avec un temps de stabilisation
une influence défavorable sur l’opération de mesure. lent ou une répétabilité courante avec un temps de stabilisation
rapide. Plus on augmente la répétabilité souhaitée, plus le déroule-
■ Produits toxiques ment du pesage devient long.

La touche la plus utilisée sur une balance est celle de mise à


zéro. Elle est la plus polluée car chaque opérateur appuie dessus. 3.7 Réglage d’une balance
Les balances de nouvelle génération disposent maintenant de cel-
lules photoélectriques (aucun contact) programmables (impres- Les balances électroniques disposent d’un système de réglage.
sion, mise à zéro, ouverture de porte, tarage). De cette façon, le Ce système permet de corriger les erreurs de linéarité.
risque de contamination directe ou croisée est supprimé. Pour les balances récentes disposant d’une technologie de
réglage motorisé et automatique, le réglage est surveillé par un
microprocesseur et corrigé automatiquement en cas de variation
3.3 Stabilité des indications
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de température (valeur fixée par l’utilisateur). Cette amélioration


technique permet de pouvoir utiliser une balance toujours
« métrologiquement » prête. Les balances anciennes nécessitent,
Les nouvelles générations de balances électroniques disposent
lors de cette opération, de déposer manuellement le poids sur le
d’un détecteur automatique de stabilisation réglable. Ce détecteur
plateau ; c’est l’utilisateur qui décide du réglage ; l’automatisation
vérifie si le résultat final varie à l’intérieur d’une bande donnée. Il
n’est pas envisageable. En conséquence, les balances anciennes
provoque l’allumage d’un voyant indiquant une dispersion des
travaillant dans les mêmes conditions que les plus récentes, il faut
pesées supérieure à la valeur fixée. Ce dispositif existe sur la plu-
les surveiller et les régler plus souvent.
part des familles de balances électroniques modernes ; son fonc-
tionnement est développé dans le mode d’emploi de la balance Il faut régler la balance en particulier lors de la première remise
concernée (figure 16). en service après un changement d’emplacement, après une mise
de niveau ou après d’importantes variations de température, de
Il n’existe aucune équivalence de ce système pour les balances l’humidité de l’air ou de la pression atmosphérique.
mécaniques.
Il faut veiller à ce que ce dispositif soit actif pour bien sûr réduire
l’influence de la température sur les pesées mais aussi permet de
réduire l’incertitude des pesées.
3.4 Adaptateur de vibration Il ne faut pas considérer que la mise en œuvre automatique de
ce dispositif est une action corrective et la considérer comme une
Les nouvelles générations de balances électroniques disposent action préventive.
d’un détecteur de vibration réglable. Ce système permet de com- La concordance entre la charge déposée et l’affichage est obte-
penser les conditions environnantes de pesage en moyennant sur nue par le réglage, car naturellement, lors du dépôt d’une masse
une période réglable, les mesures acquises par le microproces- de 100 g sur le plateau, on s’attend à ce que la balance affiche
seur. Ce dispositif nécessite un temps de stabilisation de l’affi- exactement la valeur « 100 ».
chage plus ou moins long suivant la position de réglage choisie.
Si le réglage automatisé de la balance est déclenché, un disposi-
tif motorisé dépose une masse de référence incorporée sous le
plateau.

Les masses de réglage des balances sont en acier inoxy-


dable antimagnétique au nickel-chrome, d’une masse volu-
mique de 8 000 kg/m3. La masse se rapporte au kilogramme
étalon qui représente l’unité de masse et qui est conservé au
Pavillon de Breteuil à Sèvres.

À partir du résultat de cette pesée de réglage qui varie d’un


point d’utilisation à l’autre, le microprocesseur calcule le facteur de
réglage et le mémorise de façon permanente jusqu’au prochain
réglage.
a b À l’aide de ce facteur, il est possible à présent de régler correcte-
ment la sensibilité de la balance. Toutes les pesées succédant au
Figure 16 – Stabilité de l’indication réglage se rapportent alors à la pente correcte de la courbe. La

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

balance peut être réglée à tout moment en appelant le réglage à


partir du menu ou en appuyant sur la touche qui lui est dédiée. Balance avec Max = 3 000 g et d = 1 g
2 000 g 2 001 g 2 002 g Poids affiché I

3.8 Tolérance du poids de réglage


Lors du réglage, la balance pèse une masse de référence (aussi
appelée poids de calibrage) dont la masse exacte est connue. +++ +++ + +
Poids mesuré P
L’écart de la masse de ce poids de réglage par rapport à la valeur
déclarée caractérise la tolérance du poids de réglage.
1 999,5 g 2 000,5 g 2 001,5 g 2 002,5 g
Comme la poussée aérostatique influence le poids de chaque (I + 1/2 d) (I + 1/2 d) (I + 1/2 d) (I + 1/2 d)
masse, le poids de référence est étalonné comme s’il se trouvait
dans de l’air d’une masse volumique de 1,2 kg/m3 et comme s’il Entre ces deux limites Poids mesuré
( 1/2 d ), un poids mesuré Poids initial
avait une masse volumique de 8 000 kg/m3. est arrondi par l'affichage mesuré
par la balance après
dépôts successifs
de la balance par la balance de surcharges DL
après dépôt et changement
Nota : l’eau a une masse volumique de 1 000 kg/m3. d'une charge L d'indication.
de 2 000 g Le poids initial
Cela répond aux conditions fixées par les normes internatio- est donné par :
P = I + 1/2 d – DL
nales.
Dans ce contexte, il est important de constater qu’un écart de la Figure 17 – Utilisation de poids additionnels pour déterminer
masse de réglage apparaît comme une erreur de sensibilité. Cela l’indication de la balance avant arrondissage
signifie qu’après un tarage, l’écart du résultat de pesée ainsi pro-
voqué augmente de façon proportionnelle à la quantité dosée (et
non à la charge totale) : plus la quantité dosée est petite, plus par un organisme agréé par le Laboratoire National d’Essais (arrê-
l’écart sera faible. tés du 31 décembre 2001 et arrêté du 26 mai 2004).
L’accès au réglage externe d’une balance soumise à la régle-
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Exemple mentation est scellé, voire impossible par l’utilisateur. Ainsi, il


La masse de réglage d’une balance laisse apparaître un écart maxi- n’est pas possible de modifier intentionnellement ses indications.
mal de 0,1 mg à 200 g. Si maintenant, une substance de 1 g est Seul un réparateur agréé peut effectuer un réglage externe.
dosée, même dans un récipient lourd, l’écart est au maximum : L’échelon réel (d ) de la balance et l’échelon de vérification (e)
sont différenciés physiquement sur l’affichage de la balance de
même que leurs valeurs imprimées sur un ticket.

valeur négligeable, même si l’on opère sur la plage fine (avec une pré-
cision d’affichage de 0,01 mg). À noter que l’écart relatif reste
3.11 Indication de la balance
constant et égal à 0,00005 %, quelle que soit la charge. avant arrondissage
Pour les balances à indication numérique, les points de change-
ment de l’indication peuvent être utilisés pour déterminer l’indica-
Nota : 0,1 mg/200 g = 0,0000005 (0,00005 % ou 0,5 ppm). tion de la balance avant arrondissage (figure 17).
À une certaine charge L, la valeur indiquée I est notée. On ajoute
successivement des poids additionnels (1/10d ou 1/5d ) jusqu’à ce
3.9 Temps de stabilisation que l’indication de la balance augmente d’un échelon d. La charge
additionnelle ΔL ajoutée sur le plateau donne l’indication P avant
Le temps de stabilisation est le temps nécessaire à la balance l’arrondissage en utilisant la formule :
pour effectuer une pesée. Il est défini comme étant l’intervalle de
temps situé entre le chargement du produit à peser sur le plateau
et la stabilisation de l’affichage du poids. Certaines balances disposent d’un dispositif d’extension de
Le temps de stabilisation dépend des conditions ambiantes (cou- l’indication avec un échelon inférieur. Ce dispositif est accessible
rants d’air, vibrations, etc.) et du réglage des paramètres de la par son mode de contrôle.
balance, c’est-à-dire de la précision d’affichage, du détecteur de
stabilité, de l’adaptateur du processus de pesage et de l’adaptateur
de vibration.
4. Influences physiques
3.10 Balances soumises sur les résultats de pesée
à la réglementation
Les influences physiques sont souvent en cause lorsque l’affi-
Une balance est soumise à la réglementation si et seulement si,
chage du poids n’est pas stable, lorsque les résultats augmentent
son utilisation correspond aux usages définis dans l’article 1, § 1
ou diminuent lentement ou lorsque les valeurs sont erronées.
du décret n° 91-330 modifié du 27 mars 1991 modifié relatif aux
instruments de pesage à fonctionnement non automatique. Les causes les plus courantes sont :
Dans ce cas, la balance doit être vérifiée périodiquement (une – une mauvaise manipulation des produits à peser ;
fois par an) par un organisme agréé par la Direction régionale des – un mauvais emplacement de la balance ;
entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et – une évaporation ou une absorption d’humidité par les produits
de l’emploi (Directe), à la demande du détenteur et aussi réparée à peser ;

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

– des produits à peser ou des récipients chargés d’électricité


statique ;
– des produits à peser ou des récipients magnétiques.
Dans ce paragraphe sont présentées ces influences et leurs
causes et certaines mesures à prendre sont proposées.

4.1 Température
Effet : l’affichage du poids d’une charge varie constamment
dans un sens.
Cause : il existe une différence de température entre la charge à
peser et l’environnement, qui conduit à une circulation d’air au voi-
sinage de la charge à peser (figure 18). Avec l’air frôlant la charge
de température plus élevée, il se crée une force ascendante qui
fausse le résultat du pesage : la charge à peser paraît plus légère.
L’effet diminue lorsque l’équilibre thermique est atteint. L’effet
inverse apparaît quand la charge à peser est plus froide que l’air
ambiant.
Remèdes :
– ne pas peser de charge sortie directement d’un endroit ayant Figure 20 – Champ magnétique autour d’une charge magnétisée
une température différente de celle du local d’étalonnage ;
– mettre la charge à peser dans le local d’entreposage pour
qu’elle s’acclimate lentement à la température du local ; Cause : une perte de poids indique des produits volatils ou
– ne pas tenir la charge à peser avec les doigts nus, utiliser des l’évaporation d’eau. Une augmentation de poids indique un pro-
pinces ou des gants ; duit à peser hygroscopique (absorption de l’humidité de l’air). Ce
– ne pas introduire la main dans la chambre de pesée. phénomène peut être mis en évidence avec de l’alcool ou du gel
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de silice.
Remèdes :
4.2 Absorption d’humidité – utiliser des récipients de pesée propres et secs et garder la
ou évaporation plate-forme de pesage bien propre et bien sèche ;
Effet : le poids d’un produit à peser augmente ou diminue sans – utiliser des récipients à col serré ; mettre un couvercle ;
cesse (figure 19). – utiliser un support triangulaire métallique à la place des sup-
ports en liège ou carton (ces derniers peuvent absorber ou trans-
mettre beaucoup d’humidité).

4.3 Magnétisme
Effet : une charge peut présenter, suivant sa position sur le pla-
teau, des indications de poids différentes. Les résultats sont
stables mais ne sont pas reproductibles.
Cause : la charge est magnétisée (figure 20). Les objets magné-
tiques (voir cellule de pesée de la balance dans la figure 1) et le fer
composant la charge s’attirent. Les forces supplémentaires engen-
drées sont interprétées de façon erronée comme étant une charge.
Remède : comme la force magnétique diminue avec la distance,
le produit à peser peut être éloigné du plateau à l’aide d’un sup-
port amagnétique (plastique, aluminium).
a la température de la charge b la température de la charge
à peser est plus élevée à peser est plus basse
que celle de l'air ambiant que celle de l'air ambiant
4.4 Électricité statique
Figure 18 – Influence de la température sur les résultats de pesée
4.4.1 Quand la balance devient paratonnerre
Tout le monde a certainement déjà subi une décharge électros-
tatique en sortant de voiture ou en marchant sur une moquette à
fibres synthétiques. Que se passe-t-il lorsque l’on touche la
balance et qu’une décharge se produit ?
Le résultat de la pesée est-il faussé ? La balance peut-elle être
endommagée ?
a évaporation b absorption Pour répondre aux exigences générales en cas d’utilisation des
balances en milieu difficile, il faut apporter tout le soin nécessaire
Figure 19 – Influence de l’absorption d’humidité ou de l’évaporation lors du développement de la balance afin de l’immuniser contre
sur les résultats de pesée toute influence externe.

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Toutes les balances répondent aux normes actuelles en vigueur Remèdes : la charge électrostatique du produit à peser doit être
dans le domaine de la compatibilité électromagnétique (CEM) et déchargée ou évitée par blindage. Pour cela, il existe plusieurs
sont insensibles à toute influence. La balance supporte ainsi sans possibilités :
dommage les décharges électriques provoquées par les personnes – augmenter l’humidité de l’air à l’aide d’un humidificateur ou en
ou les objets, et cela jusqu’à 15 000 V. Cet effet n’est pas à réglant la climatisation en conséquence. En tenir compte plus par-
confondre avec les erreurs de mesure dues au pesage de produits ticulièrement en hiver lorsque les locaux sont chauffés (45 à 60 %
chargés d’électricité statique, dans ce cas, ce ne sont pas les d’humidité relative serait l’idéal) ;
décharges qui importent, mais les forces supplémentaires qui – stopper les forces électrostatiques par un blindage (poser le
viennent perturber les mesures et par là fausser leurs résultats. Il récipient de pesée dans un récipient en métal) ;
n’y a aussi rien à craindre quant aux défauts de fonctionnement de
– utiliser d’autres récipients de pesée :
la balance (par exemple, une défaillance au niveau de l’électro-
nique) ou quant à la dérive du résultat de mesure. • plastique : inadéquat,
• verre : bon,
De la même manière, le résultat de pesée est protégé contre les
champs électromagnétiques, comme c’est le cas par exemple à • métal : très bon ;
proximité de talkies-walkies ou d’autres émetteurs de haute fré- – utiliser l’un des « pistolets antistatiques » que l’on trouve dans
quence. le commerce. Ils ne sont cependant pas efficaces avec tous les
matériaux ;
En outre, les interfaces de données bénéficient d’une isolation – mettre la balance (et donc le plateau) à la terre. Sur certaines
galvanique par rapport à l’électronique de la balance. Cela évite les balances, cela est effectué automatiquement via la fiche secteur ;
influences éventuelles exercées par la ligne de transmission ou par
– placer la balance sur un tapis anti-électricité statique (comme
l’appareil récepteur sur la balance : ce qui ne fait qu’augmenter la
cela est utilisé dans l’industrie électronique) relié à une véritable
fiabilité de la transmission de données. Cela assure également que
terre ;
la précision de mesure de la balance ne peut pas être entravée par
des perturbations ou des différences de potentiel issues de la ligne – utiliser un ionisateur (figure 22) : il génère, au moyen d’une
de transmission de données. haute tension, des ions chargés positivement et négativement. Ces
ions sont attirés par un objet chargé et neutralisent les charges
Les surtensions ou pointes de tension perturbatrices sur le électrostatiques gênantes à la surface de l’objet. Les forces faus-
réseau d’alimentation électrique, issues d’utilisateurs absorbant sant le pesage sont éliminées par la même occasion. Ce système
des puissances importantes (par exemple, les fours, les moteurs, est utilisable avec pratiquement chaque balance et quel que soit le
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etc.) sont supprimées par le bloc d’alimentation de la balance. Si, produit à peser. Il se compose d’un ionisateur en forme de U et
malgré tout cela, des influences perturbatrices devaient encore d’une unité d’alimentation en haute tension.
arriver jusqu’à la balance, elles seraient absorbées par des filtres
de haute fréquence. Le bloc d’alimentation stabilise les fluctuations
inévitables de la tension secteur.

On entend par CEM (compatibilité électromagnétique)


l’influence qu’exercent entre eux les systèmes, appareils et
lignes électriques. Ce contexte concerne le comportement
d’un appareil face aux influences électromagnétiques externes
(par exemple, les tensions parasites, dues au secteur, les
champs électromagnétiques, incidents ou les décharges élec-
trostatiques). Par ailleurs, on considère l’appareil comme étant
à l’origine de perturbations électromagnétiques (par exemple,
l’envoi de perturbations sur le réseau d’alimentation ou
l’émission de champs magnétiques de haute fréquence).

4.4.2 Conséquences pour la balance Figure 21 – Influence de l’électricité statique sur les résultats
de pesée
Effet : un récipient affiche à chaque pesée un poids différent.
L’affichage du poids n’est pas stable et les résultats ne sont pas
reproductibles.
Cause : le récipient de pesée s’est chargé d’électricité statique.
Les matériaux isolants comme la plupart des récipients de pesée
(en verre, en matière plastique) peuvent se charger d’électricité
statique. Cette charge est créée avant tout par frottement lors de la
manipulation ou du transport de matériaux (en particulier, les
poudres et granulés). Si l’air est sec (taux d’humidité relative infé-
rieur à 40 % = moins bonne conductibilité), ces charges électrosta-
tiques ne peuvent plus s’écouler ou seulement très lentement, et
ce pendant des heures. Les erreurs de pesée proviennent des
forces électrostatiques qui agissent entre le produit à peser et
l’environnement. Ainsi, si le produit et l’environnement possèdent
la même charge électrique (+, + ou –, –) ils se repoussent ; si les
charges sont opposées (+, – ou –, +) ils s’attirent (figure 21). Ces
forces électrostatiques peuvent être mesurées par les microba-
lances, les balances semi-micro et les balances d’analyses et
conduisent aux erreurs de pesée décrites. Un récipient en matière
plastique, frotté avec un chiffon en laine ou en soie produit exacte-
ment ce phénomène. Figure 22 – Ionisateur intégré dans une balance

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Avantages de l’ionisateur :
Tableau 2 – Correction de la poussée aérostatique
– le produit à peser et le récipient de pesage sont déchargés par dans le cas de l’expérience de la figure 23
passage à travers l’ionisateur en forme de U au moment de leur
mise en place sur la balance ; Caractéristique Poids de réglage Eau
– le produit à peser est désélectrisé. L’opération est terminée en
l’espace de quelques secondes ; Poids dans l’air 100,000 g 100,000 g
– dans le cas de produits pulvérulents, l’ionisation empêche le
soulèvement de poussières (dangereux si les particules sont Masse volumique 8 000 kg/m3 1 000 kg/m3
toxiques) ; Volume 12,5 cm3 100 cm3
– le libre accès au plateau de la balance n’est pas entravé ;
– pas de manipulations supplémentaires requises ; Poussée 12,5 cm3 × 1,2 mg/ 100 cm3 × 1,2 mg/
– pas de courant d’air dans l’enceinte de pesage, pas de risque aérostatique cm3 = 15 mg cm3 = 120 mg
de contamination ; la durée de stabilisation du résultat n’est pas
affectée ; Poids dans le vide 100,015 g 100,120 g
– l’ionisateur ne présente aucun risque au toucher, car le courant
maximal est limité par l’unité d’alimentation et l’ionisateur en
forme de U ; Remède : étant donné que la balance est calibrée avec des
– les pointes de l’ionisateur en forme de U doivent être net- poids d’une masse volumique de 8,0 g/cm3, il en résulte des
toyées périodiquement ; cela mis à part, l’ionisateur ne nécessite erreurs dues à la poussée aérostatique dans l’air lorsque l’on pèse
aucun entretien. des produits de masse volumique plus faible. Lors du pesage de
grande précision (avant tout sur les microbalances), le poids affi-
ché doit être corrigé en conséquence. Dans le cas de pesées effec-
4.5 Poussée aérostatique tuées à des jours différents (pesées différentielles, pesées
comparatives), il faut contrôler la pression atmosphérique, le taux
Effet : un produit pesé dans l’air ambiant et dans le vide n’a pas d’humidité de l’air et la température, et ensuite en déduire la
le même poids. masse volumique exacte de l’air.
Cause : un corps plongé dans un fluide perd autant en poids, Marche à suivre pour la détermination de la masse
que le poids du fluide déplacé par ce corps (loi d’Archimède).
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Grâce à cette loi, on explique pourquoi un bateau flotte, un ballon 1. Détermination de la masse volumique de l’air :
vole ou un produit à peser présente un poids différent selon la
pression atmosphérique. Le fluide qui entoure nos produits à
peser est l’air. La masse volumique de l’air est d’environ 1,2 kg/m3
(elle dépend de la température et de la pression). La poussée
aérostatique du produit à peser (corps) est alors de 1,2 kg/m3. avec a (kg/m3) masse volumique de l’air,
Posons un poids de 100 g dans un bécher en verre sur une balance p (hPa) pression atmosphérique de l’air,
à fléau, puis sur l’autre plateau. Remplissons un bécher identique
avec une quantité d’eau telle que la balance soit en équilibre. t (°C) température de l’air,
Ainsi, les deux poids pesés dans l’air font 100 g. Plaçons ensuite la
h (%) humidité relative de l’air.
balance sous une cloche en verre et créons le vide ; la balance pen-
chera du côté du bécher contenant l’eau (figure 23 et tableau 2). 2. Correction de la poussée aérostatique dans l’air :
Étant donné que l’eau prend plus de volume, elle déplace plus
d’air ; elle subissait donc une poussée aérostatique plus forte.
Dans le vide, la poussée disparaît.

avec m (kg) masse,


R (kg) affichage de la balance,
ρ2 (kg/m3) masse volumique du produit à peser,
ρ1 masse volumique du poids de réglage (ρ1 = 8 000 kg /
m3).

Exemple
Affichage de la balance : 200,000 g
Pression atmosphérique : 1 018 hPa
Taux d’humidité relative : 70 %
Température : 20 °C :
100,000g 100,000g 100,015g 100,120g

a pesée à l’air b pesée sous vide

Figure 23 – Effet de la poussée aérostatique sur les résultats de


pesage

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Remarque : en laboratoire, on travaille normalement sans x 100


correction (erreur systématique). Pour de faibles quantités du Latitude Altitude (m) 21 18 1512 9 6 3 0
produit à peser, l’erreur est négligeable.
– 35 – 30 – 25 – 20 – 15 – 10 – 5 0 5 10 15 20 25
90
Δgrel(10–4)
4.6 Accélération de la pesanteur 80

70
4.6.1 Gravitation
60
Que se passe-t-il lorsque vous déplacez la balance d’un point du
globe à un autre et que vous la remettez en service à cet endroit ? 50
La précision d’affichage est-elle encore garantie ?
40
Même si ces questions étonnent un peu, elles ne sont pas
dénuées de sens. En effet, les balances électroniques mesurent le 30
poids du produit à peser, et non sa masse. Or, la valeur du poids
est fonction de l’accélération de la pesanteur de l’endroit où est 20
effectuée la mesure. Sur la Terre, l’accélération de la pesanteur
(9,8 m/s2 environ) n’est pas une grandeur constante. Elle dépend 10
beaucoup du lieu, en particulier de la latitude, mais aussi de l’alti-
tude (figure 24). 0

9,770

9,775

9,780

9,785

9,790

9,795

9,800

9,805

9,810

9,815

9,820

9,825

9,830

9,835
g (m.s–2)
Exemple
g = 9,80632 – 0,02586 x cos 2 ϕ + 0,00003 x cos 4 ϕ – 0,00000293 x h
Supposons que vous déménagiez avec votre balance. À la nouvelle
adresse, vous choisissez un laboratoire situé un étage plus haut. En ϕ : latitude (°) h : altitude (m)
fait, vous augmentez de trois mètres environ la distance séparant la
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balance du centre de la Terre, ce qui représente à peu de chose près Figure 24 – Accélération due à la pesanteur en fonction de la
un demi-millionième de la première distance. latitude et de l’altitude
À ce nouveau point d’utilisation, l’accélération de la pesanteur aura
donc diminué d’un millionième environ de la valeur qu’elle avait à
l’étage inférieur, car la force de gravitation diminue avec le carré de la Tableau 3 – Accélération de la pesanteur dans
distance. quelques villes situées à différentes latitudes (1) (2)
En première approximation, on obtient, en effet :
Accélération g
Villes Latitude
(m/s2)

Ainsi, un poids de 200 g, par exemple, serait affiché avec un millio- Reykjavik 9,82274 64° 8’
nième de moins, soit un écart négatif de 0,2 mg environ.
Helsinki 9,81902 60° 10’
L’accélération de la pesanteur sur la Terre dépend non seule-
ment de l’altitude mais aussi, et encore davantage, de la latitude Londres 9,81200 51° 30’
du point d’utilisation. Plus on se rapproche de l’équateur, plus la
Paris 9,80932 48° 50’
force centrifuge due à la rotation de la Terre et s’opposant à la gra-
vitation est grande.
Zurich 9,80665 47° 23’
C’est pour cette raison que l’accélération de la pesanteur agis-
sant sur une masse est la plus forte aux pôles, et la plus faible à New York 9,80259 40° 43’
l’équateur (tableau 3).
Tokyo 9,79787 35o 40’

Exemple Le Caire 9,79322 30° 3’


Supposons qu’une balance installée à Zurich affiche exactement
100 g pour une masse de 100 g, valeur évidemment attendue. Hong Kong 9,78741 22° 15’
Du fait que l’accélération de la pesanteur diffère d’un endroit à Caracas 9,778095 10° 30’
l’autre, la même balance afficherait, par exemple, 100,0546 g à
Londres ou 100,0272 g à Paris, ou encore 99,9586 g à New York et Quito 9,77282 0° 12’
seulement 99,9105 g à Tokyo. Bien que ce soit toujours les mêmes
100 g qui sont placés sur le plateau, cette masse n’a pas partout le (1) L’unité de mesure pour l’accélération (m/s2), utilisée dans le tableau, est
même poids. identique à l’unité « N/kg », mais cette dernière convient mieux à nos
besoins. N (newton) est l’unité de mesure pour la force, kg celle pour la
Les différentes valeurs de l’accélération de la pesanteur à tous masse. La valeur de l’accélération de la pesanteur d’environ 9,81 N/kg
nous indique donc que sur la Terre une masse de 1 kg a un poids de
les points du globe, et donc les valeurs de masse affichées, se 9,81 N.
situent dans une bande d’environ ± 0,3 % de part et d’autre de la (2) Tout comme la latitude et l’altitude, le défaut d’homogénéité de la
valeur normalisée. couche supérieure de la terre influence l’accélération due à la pesan-
Or, si la balance affiche déjà un résultat à environ 0,0001 % près, teur.
(3) La valeur pour Zurich est (par hasard) identique à la valeur définie pour
ou avec une précision encore plus élevée suivant le modèle, rien l’accélération de la pesanteur par les normes.
que pour cela, il faut que cette influence puisse être corrigée.

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

4.6.2 Conséquences pour la balance – Pesées effectuées sur toute la portée de la balance : il
est recommandé d’effectuer 4 à 6 points de mesure sur toute la
Effet : l’affichage du poids varie lorsque la pesée est effectuée portée de la balance.
10 m plus haut (par exemple du 1er au 4e étage d’un immeuble).
– Pesées effectuées sur une partie de la portée de la
Cause : pour déterminer le poids d’un corps, la balance mesure balance avec ou sans tare : effectuer un contrôle sur la portée
la force de gravitation, autrement dit la force d’attraction entre la utilisée en fonction du nombre de poids étalons en possession de
Terre et le produit à peser. Cette force dépend essentiellement de l’utilisateur.
la latitude terrestre du lieu d’emplacement et de l’altitude (distance
jusqu’au centre de la Terre). Ainsi : – Pesées différentielles : les balances d’analyse sont utilisées
• la force de gravitation sur le produit à peser est d’autant plus pour ce cas, en raison de leur résolution (exemple : 1/100 mg). Les
faible que celui-ci se trouve éloigné du centre de la Terre. Elle balances ont une portée importante, permettant de tarer le réci-
diminue avec le carré de la distance ; pient contenant le produit à analyser. C’est la différence avant et
après les pesées, qui est prépondérante dans l’analyse du produit.
• l’accélération centrifuge créée par la rotation de la Terre qui
Il est préférable alors, d’effectuer le contrôle de la justesse autour
s’oppose à la force d’attraction (force de gravitation) est
de la valeur de l’écart mesuré.
d’autant plus importante que l’on se trouve près de l’équateur.
C’est pour cette raison que la force de gravitation qui agit sur Dans tous les cas, la vérification s’effectue sur des valeurs
une masse est maximale aux pôles et minimale à l’équateur. nettes.
La variation de poids repose donc sur une réduction de la force
de gravitation qui diminue avec le carré de la distance.
Remède : régler la balance après chaque changement d’empla- 5.3 Conditions d’essais
cement.
La balance est mise de niveau.
La balance est mise sous tension avant le début des essais.
5. Vérification d’une balance Le zéro est réglé, si nécessaire au début de chaque essai.
L’environnement (température, humidité) des essais doit être
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La vérification d’une balance présentée dans cet article, consiste


à comparer l’erreur avec la tolérance retenue sans prise en compte stable, si possible, durant les essais.
de l’incertitude. L’incertitude peut être déterminée en suivant les L’installation de la balance doit tenir compte des éventuelles
instructions proposées dans l’article [P 1 734]. Elle permet de cal- perturbations causées par des vibrations, courants d’air ou des
culer la pesée minimale de sa balance. défauts d’origine électrique.

5.1 Choix des étalons


5.4 Répétabilité de la balance
Le choix des étalons doit intégrer la tolérance à justifier, en cor-
respondance avec les erreurs maximales tolérées fixées pour l’uti- ■ Procédure de l’essai
lisation de la balance :
– dans le cas où on utilise la masse nominale, le rapport entre Moyens d’essais : les valeurs nominales des poids étalons sont
l’erreur maximale tolérée sur la masse utilisée et l’erreur maximale choisies de manière à réaliser l’essai au moins à la portée d’utilisa-
tolérée sur la balance à vérifier est inférieur ou égal à 1/ 3, quand tion.
cela est possible ; Conditions de relevé des mesures : la même répartition des
– dans le cas où on utilise la masse conventionnelle portée charges sur le récepteur est conservée lors de chaque application,
sur le certificat d’étalonnage, le rapport entre l’incertitude U de la afin de ne pas engendrer d’erreur d’excentration. À chaque charge,
masse utilisée et l’erreur maximale tolérée sur la balance à vérifier la répétition des mesures a lieu dans une courte période de temps
est de 1/3, quand cela est possible. et sans interruption. La durée respective d’application d’une même
La classe de précision des étalons, en relation avec la classe de charge est sensiblement identique.
précision des balances à vérifier, peut correspondre aux indica-
Démarrage des mesures : la balance est tarée au début de
tions données dans l’encadré 1.
l’essai.
Valeurs à relever : on relève à chaque charge (3 pour une
Encadré 1 – Classe de précision des étalons (§ 7) balance industrielle, 6 pour une balance d’analyse ou de précision)
les valeurs lues, après stabilisation de la balance. On corrige les
Balance de classe I (balance d’analyse) ⇒ poids étalons de valeurs de mesure de la dérive du zéro, si elle existe.
classe E2 ;
Balance de classe II (balance de précision) ⇒ poids étalons ■ Calcul de l’écart
de classe F1 ;
L’écart entre les résultats obtenus au cours des pesées de la
Balance de classe III (balance industrielle) ⇒ poids étalons charge, ne doit pas être supérieur à la valeur absolue de la tolé-
de classe M1. rance de la balance, à la charge déposée sur le plateau (§ 6).

5.2 Choix des points de contrôle L’essai de répétabilité, effectué en premier lieu, sert, essen-
pour la vérification tiellement à déterminer un niveau de qualité des indications
de la balance et à juger a priori de la suite à donner aux
essais. L’essai de répétabilité, effectué à la portée d’utilisation,
Le choix des points de vérification correspond généralement aux
permet de ne pas alourdir la procédure de vérification.
trois cas d’utilisations d’une balance.

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

5.5 Justesse (erreur d’indication) 5.7 Vérification de la sensibilité


de la balance de la balance
■ Procédure de l’essai Cet essai n’est à effectuer que pour des applications devant
Moyens d’essais : les valeurs nominales des poids étalons sont mettre en évidence l’évolution de la masse d’un échantillon (pesée
choisies de manière à permettre le relevé de mesures réparties sur différentielle).
au moins la plage d’utilisation.
L’utilisateur tare une charge (creuset, fiole, etc.) placée au centre
Points d’applications de la charge : la même répartition des du plateau. Ensuite, il place une surcharge (équivalente à la valeur
charges sur le plateau de la balance est conservée lors de chaque de la variation de la masse étudiée durant une pesée différentielle,
application, afin de ne pas engendrer une erreur d’excentration. ou par exemple 100d ). La vérification de la sensibilité consiste à
Conditions de relevé des mesures : l’essai est réalisé en s’assurer que l’accroissement de l’indication initiale correspond à
charges croissantes puis en charges décroissantes. Les durées des la valeur de la surcharge.
phases de chargement et de déchargement sont sensiblement Conditions de vérification : la même répartition des charges
identiques. sur le plateau de la balance est conservée lors de chaque applica-
Démarrage des mesures : la balance est tarée au début de tion, afin de ne pas engendrer une erreur d’excentration.
l’essai.
Valeurs à relever et à reporter sur le relevé de mesures ;
Valeurs à relever : on relève à chaque charge les valeurs lues, après stabilisation de la balance, on relève la valeur lue après le
après stabilisation de la balance. dépôt de la surcharge.
■ Calcul de l’erreur Calcul de l’erreur : l’erreur de sensibilité est l’écart d’indication
L’erreur est la différence entre la valeur indiquée par la balance entre l’indication initiale et l’indication obtenue après le dépôt de
et la valeur vraie du poids étalon (voir certificat d’étalonnage du la surcharge.
poids étalon). L’erreur ne doit pas être supérieure à la tolérance de L’écart ne doit pas être supérieur à la valeur vraie de la sur-
la balance pour chaque charge déposée sur le plateau (§ 6). charge déposée sur le plateau.
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L’erreur de justesse ainsi déterminée permet, dans certains


cas, une correction systématique des résultats. Cet essai est à réaliser à l’aide d’un poids étalon.
L’erreur de justesse (supérieure aux tolérances) peut être
supprimée par le réglage de la balance.
5.8 Vérification de la sensibilité selon
l’USP (United States Pharmacopeia )
5.6 Excentration de charge
La sensibilité est exprimée par le changement de la valeur affi-
■ Définition chée divisée par la charge sur la balance qui provoque ce change-
Aptitude de la balance à fournir des résultats concordant entre la ment.
valeur lue (indication de la balance) et la valeur vraie (poids éta-
lon), en modifiant le point d’application d’une même charge sur le Exemple de calcul pour l’évaluation de la sensibilité
plateau.
Valeur du poids déposé sur la balance : 220,00008 g (masse
■ Procédure de l’essai conventionnelle indiquée dans le certificat d’étalonnage du poids)
Moyens d’essais : les valeurs nominales des poids étalons sont Valeur affichée par la balance pour le poids de 200 g : 220,00011 g
choisies de manière à réaliser l’essai aux alentours du tiers de la Calcul de la sensibilité :
portée maximale.
Sensibilité = Valeur affichée/Charge sur la balance
Points d’application de la charge : le récepteur de charge est
= 220,00011 g/220,00008 g = 1,000000136 = 0,000014%
décomposé en quatre parties égales, la charge est appliquée au
centre du plateau puis au centre des quatre zones définies. L’écart par rapport à 1 doit être inférieur à 0,05 % quand le chapitre
général GC 〈41〉 de l’USP est applicable. Pour les autres utilisations,
Conditions de relevé des mesures : la répartition des
critère d’acceptation respectif divisé par 2.
charges sur les différentes parties du plateau de la balance est
conservée lors de chaque application. À chaque charge, les Remarque : cet essai est à réaliser à l’aide d’un poids étalon
mesures ont lieu dans une courte période de temps et sans inter-
ruption. La durée respective d’application d’une même charge est
sensiblement identique. 5.9 Fluage ou dérive sous charge
Valeurs à relever : on relève à chaque point de charge (5
points) les valeurs lues, accompagnées d’un schéma du plateau de ■ Procédure de l’essai
la balance montrant les emplacements où la charge a été placée.
Moyens d’essais : les valeurs nominales des poids étalons sont
■ Calcul de l’erreur choisies de manière à réaliser l’essai au moins à la portée d’utilisa-
tion.
L’erreur est la différence entre la valeur indiquée par la balance
et la valeur vraie du poids étalon (voir certificat d’étalonnage du Conditions d’essais : aucune autre utilisation ou mesure ne
poids étalon). L’erreur ne doit pas être supérieure à la tolérance de doit être faite pendant cet essai.
la balance pour la charge déposée sur le plateau (§ 6).
Démarrage des mesures : la balance est tarée au début de
l’essai si nécessaire.
L’essai d’excentration de charge permet de déterminer un
Valeurs à relever : on relève l’indication dès stabilisation de la
défaut mécanique du système de transmission de la charge.
balance, puis après plusieurs minutes.

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

■ Calcul de l’erreur Essai de mobilité : après le dépôt de la charge + 10 fois 1/10d,


les poids additionnels sont successivement enlevés jusqu’à ce que
L’écart entre l’indication obtenue au moment du dépôt de la
l’indication numérique initiale I diminue d’un échelon réel. L’un
charge et l’indication obtenue après un temps déterminé ne doit
des poids additionnels est ensuite replacé sur le plateau, puis une
pas être supérieur à la valeur absolue de la tolérance de la balance
charge équivalente à 1,4d est placée doucement sur le plateau.
à la charge considérée (§ 6).
■ Résultat
L’essai de fluage permet de déterminer un défaut du sys- Le dépôt de la charge équivalent à 1,4d doit donner une indica-
tème de compensation en température. tion numérique de pesée augmentée d’un échelon réel au-dessus
L’essai de fluage n’est à effectuer que pour des applications de l’indication initiale.
devant mettre en évidence une évolution de la masse d’un
échantillon maintenu sur le plateau de la balance.
L’essai de mobilité n’est à effectuer que pour des balances
Les défauts de fluage peuvent être intégrés en tant que numériques ayant un échelon réel d supérieur à 0,2 g. Au-des-
valeur corrective pour les pesées de longue durée. sous de cette valeur, l’utilisation de poids additionnels devient
difficile, voire impossible (exemple : d = 0,1 mg).

5.10 Mobilité
■ Procédure de l’essai (figure 25)
5.11 Présentation des résultats
Moyens d’essais : les valeurs nominales des poids étalons sont Les résultats et les relevés de mesure sont portés sur un constat
choisies de manière à réaliser l’essai proche de la moitié de la por- de vérification permettant de démontrer la traçabilité des mesures
tée d’utilisation et de la portée d’utilisation. Dix poids additionnels effectuées avec la balance, en y reportant les caractéristiques de la
équivalents à 1/10 d sont nécessaires. balance et son identification, la référence du certificat d’étalonnage
des poids étalons et leur numéro de série. La norme NF X07-011
donne un exemple de présentation plus général.
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Balance avec Max = 3 000 g et d = 1 g


2 000 g 2 001 g 2 002 g Poids affiché I
6. Tolérance d’une balance

– –– –
Poids mesuré P
6.1 Méthode réglementaire
+ + 1,4 d
(norme NF EN 45501)
1 999,5 g 2 000,5 g 2 001,5 g 2 002,5 g
(I + 1/2 d) (I + 1/2 d) (I + 1/2 d) (I + 1/2 d) À partir de la valeur de l’échelon de vérification (e ) et de la
classe de précision (indication sous la forme d’un chiffre romain
Entre ces deux limites Poids mesuré dans un champ de forme ovale) relevés sur la balance, on déter-
(1/2 d ), le poids mesuré Poids mesuré
par la balance par la balance mine la tolérance réglementaire (ou erreur maximale tolérée) de la
est arrondi par l'affichage pour une charge
de la balance pour une charge balance à l’aide du tableau 4.
de 2 000 g + 1 g de 2 000 g
(10 x 1/10 d) + 0,7 d + 1,4 d

Cette méthode est obligatoire pour toute balance utilisée


Figure 25 – Procédure d’essai pour la détermination conformément à un des usages réglementés.
de la mobilité de la balance Les tolérances présentées dans le tableau 4 sont celles utili-
sées en vérification périodique (balance en service). Quand la
balance est neuve, ces tolérances sont deux fois plus petites
Conditions d’essais : veiller à ce que la housse ne soit pas en (vérification primitive).
contact avec le plateau.
Démarrage des mesures : la balance est remise à zéro au
début de l’essai si nécessaire.
Exemple : un exemple de détermination pour une balance de pré-
Valeurs à relever : aucune. cision est donné dans le tableau 5.

Tableau 4 – Détermination de la tolérance (d’après norme NF EN 45501, § 3.5.1, et 3.5.2) (1)


Tolérance de la Masses exprimées en échelon de vérification e
balance en service Classe I Classe II Classe III Classe IIII
±1e 0 ≤ m ≤ 50 000 e 0 ≤ m ≤ 5 000 e 0 ≤ m ≤ 500 e 0 ≤ m ≤ 50 e
±2e 50 000 e < m ≤ 200 000 e 5 000 e < m ≤ 20 000 e 500 e < m ≤ 2 000 e 50 e < m ≤ 200 e
±3e 200 000 e < m 20 000 e < m ≤ 100 000 e 2 000 e < m ≤ 10 000 e 200 e < m ≤ 1 000 e
(1) m : rapport entre le poids étalon déposé sur le plateau de la balance et l’échelon de vérification e (m = étalon/e ).

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

Tableau 5 – Détermination de la tolérance pour une balance de précision par la méthode


réglementaire (1)
Tolérances Masses (g)
réglementaires
de la balance en service Classe II

± 1 e = ± 0,1 g 0 ≤ m ≤ 5 000 e soit 0 ≤ m ≤ 5 000 × 0,1 g soit 0 ≤ m ≤ 500 g (2)


± 2 e = ± 0,2 g 5 000 e < m ≤ 20 000 e soit 5 000 × 0,1 g < m ≤ 5 000 × 0,1 g soit 500 g < m ≤ 2 500 g (3)
± 3 e = ± 0,3 g 20 000 e < m ≤ 100 000 e soit 20 000 × 0,1 g < m ≤ 100 000 × 0,1 g soit 2 000 g < m (4)
(1) Caractéristiques réglementaires
– échelon de vérification (e ) : 0,1 g
– échelon réel (d ) : 0,01 g
– portée maximale : 2 100 g
(2) Pour une masse déposée entre 0 et 500 g, la tolérance est de ± 0,1 g
(3) Pour une masse déposée entre 500 et 2 000 g, la tolérance est de ± 0,2 g.
(4) Pour une masse déposée strictement supérieure à 2 000 g, la tolérance est de ± 0,3 g.

Tableau 6 – Détermination de la tolérance pour une balance de précision par la méthode


du guide AFNOR (1)
Tolérances Masses exprimées (g)
réglementaires
de la balance en service Classe II
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± 1 e = ± 0,02 g 0 ≤ m ≤ 5 000 e soit 0 ≤ m ≤ 5 000 × 0,02 g soit 0 ≤ m ≤ 100 g (2)


± 2 e = ± 0,04 g 5 000 e < m ≤ 20 000 e soit 5 000 × 0,02 g < m ≤ 5 000 × 0,02 g soit 100 g < m ≤ 400 g (3)
± 3 e = ± 0,06 g 20 000 e < m ≤ 100 000 e soit 20 000 × 0,02 g < m ≤ 100 000 × 0,02 g soit 400 g < m (4)
(1) EMT = k2 e, avec k2 = 1.
(2) Pour une masse déposée entre 0 et 100 g, la tolérance est de ± 0,02 g.
(3) Pour une masse déposée entre 100 et 400 g, la tolérance est de ± 0,04 g.
(4) Pour une masse déposée strictement supérieure à 400 g, la tolérance est de ± 0,06 g.

6.2 Méthode du guide AFNOR (FD X07- toujours une dispersion ou un écart par rapport à l’objectif fixé. Le
mathématicien allemand Gauss a découvert que cette dispersion
017-1) obéissait à une loi et il la nomma distribution normale (courbe en
cloche ou courbe de Gauss). Il définit alors l’écart type (s ) comme
■ Détermination de l’échelon de vérification (e )
mesure des écarts. Selon la courbe de Gauss pour une distribution
L’échelon de vérification (e ) est calculé à partir de l’échelon réel normale, l’erreur est comprise dans l’intervalle 1s (k = 1) avec une
(d) selon l’équation : probabilité de 68,3 %. Elle est comprise dans l’intervalle 2s (k = 2)
avec une probabilité de 95,5 %, et dans l’intervalle 3s (et k = 3)
avec une probabilité de 99,7 % (figure 26).
avec k2 ≥ 1.
L’échelon de vérification (e ) et k1 sont définis par l’utilisateur, en
fonction de ses besoins et des exigences spécifiées par des 99,7 %
normes ou prescriptions en vigueur. 95,5 %
■ Détermination de l’erreur maximale tolérée (EMT)
68,3 %
Les erreurs maximales tolérées pour les vérifications en service
sont égales à k2 fois celles fixées pour la vérification primitive
(balance neuve) avec k2 ≥ 1 (tableau 6, norme NF EN 45501 § 3.5.1
et 3.5.2).
s

Le guide AFNOR n’indique pas comment déterminer la


classe de précision de la balance quand elle n’est pas indiquée
sur la balance. La classe de précision fixe des bornes aux
changements de tolérance. L’utilisateur peut donc choisir la
classe précision qu’il souhaite en fonction de ses besoins.

■ Détermination des facteurs k1 et k2


Tout produit fabriqué en série évolue entre des limites de tolé- Figure 26 – Courbe de Gauss pour la détermination
rance. Aucun produit n’est à 100 % identique à un autre. Il y a des facteurs k1 et k2

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Exemple de calcul pour une balance de précision


Soit une balance de précision d’une portée de 2 100 g avec un
7. Poids étalons
échelon réel (d ) de 0,01 g.
Détermination de l’échelon de vérification :
7.1 Classe de précision et tolérance
Les poids sont caractérisés par leur masse conventionnelle. Elle
Détermination de la tolérance : est égale à la masse totale des poids de référence réalisés dans
une matière de masse volumique 8 000 kg/m3, qui équilibre la
Les résultats sont rassemblés dans le tableau 6.
masse de ce poids, dans l’air de masse volumique 1,2 kg/m3, l’opé-
ration étant effectuée à 20 °C.
6.3 Tableau comparatif des valeurs Les poids sont répartis en sept classes : E1 , E2 , F1 , F2 , M1 , M2 ,
M3 suivant leur degré de précision.
de tolérance
Le tableau 7 résume les tolérances obtenues suivantes les deux 7.2 Forme, matière, dimension
méthodes décrites § 6.1 et 6.2, pour une même balance de préci-
sion. et marquage
Ces caractéristiques sont décrites dans l’arrêté du 11 juin 1975.
Elles sont obligatoires pour des poids utilisés dans le cadre régle-
La méthode réglementaire est obligatoire pour toute balance mentaire. Les critères retenus sont parfaitement applicables en
utilisée conformément à un des usages réglementés. métrologie dans une entreprise.
Bien que l’échelon de vérification e soit toujours supérieur
Valeur nominale d’un poids étalon
ou égale à 1 mg, les balances de classe I et II possèdent un
échelon réel d ≤ 1 mg. Le rapport e/d peut varier de 1 à 10 000. Toujours de la forme :
Pour ces balances, on détermine une tolérance, tenant compte
de l’échelon réel (d ) (§ 6.2), afin de ne pas se limiter aux
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seules tolérances réglementaires. avec a = 1, 2 ou 5 et n zéro ou un nombre entier nul, positif ou


La réglementation ne prenant pas en compte la valeur de négatif.
l’échelon réel (d ) pour établir la tolérance, cette méthode
Poids étalons de classes E1 et E2 :
donne des tolérances importantes.
On constate trop souvent que la méthode réglementaire est – forme, matière, côtes définies ;
utilisée pour les balances de classe I et II qui ne sont pas utili- – pas de marquage ou marque de valeur nominale ;
sées pour un des usages réglementés. Cette méthode régle- – toujours monobloc ;
mentaire est alors à proscrire pour être remplacée par la – matière : acier inoxydable amagnétique ;
méthode du guide AFNOR. – boîte de transport ou de conservation ;
– manipulation à l’aide de gants ou d’une pince.
Poids étalons de classes F1 et F2 :
6.4 Évaluer la balance selon ses besoins – forme, matière, côtes définies ;
– marque de la valeur nominale et lettre F (uniquement F2) sans
Les tableaux 5 et 6 permettent de déterminer les tolérances des unité ;
balances pour différentes charges d’essai et de confirmer si elles – monobloc ou avec cavité d’ajustage ;
sont conformes ou pas avec les critères retenus. Même si la – matière : acier inoxydable amagnétique ou laiton chromé ;
balance est conforme avec les tolérances retenues, cela ne veut – boîte de transport ou de conservation ;
pas dire qu’elle est conforme aux besoins. La conformité totale – manipulation à l’aide de gants ou d’une pince.
peut être démontrée après avoir évalué la pesée minimale en sui-
vant les instructions proposées dans l’article [P 1 382]. Poids étalons de classe M1 :
– forme, matière, côtes définies ;
– marque de la valeur nominale avec l’unité suivie de la lettre M ;
– cavité d’ajustage scellée au plomb ;
Tableau 7 – Tableau comparatif des valeurs – matières : acier inoxydable, laiton, acier, fonte grise ;
de tolérance – forme cylindrique pour les poids de 10 kg à 1 mg ;
– forme parallélépipédique pour les poids de 5, 10, 20 et 50 kg.
Méthode AFNOR
Points de Méthode Poids étalons de classe M2 :
contrôle réglementaire
k1 = 2 ; k2 = 2 – forme, matière, côtes définies ;
– marque de la valeur nominale avec l’unité ;
200 g ± 0,1 g ± 0,04 g – cavité d’ajustage scellée au plomb ;
– matières : acier inoxydable, laiton, acier, fonte grise ;
500 g ± 0,2 g ± 0,06 g
– forme cylindrique pour les poids de 20 kg à 100 mg ;
– forme parallélépipédique pour les poids de 5, 10, 20 et 50 kg.
1 000 g ± 0,2 g ± 0,06 g

1 500 g ± 0,2 g ± 0,06 g Graver un numéro de série sur une masse de classe E1 ou E2
risque de provoquer son déclassement en F1 et ainsi, limiter
2 000 g ± 0,2 g ± 0,06 g sa qualité.

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

7.3 Classement des poids étalons plusieurs opérateurs. Il faut notamment vérifier l’absence de pous-
sière, d’empreintes digitales ou de marques en surface et si néces-
Le classement consiste à s’assurer que l’écart entre la masse saire, utiliser une loupe.
conventionnelle mc et la valeur nominale de la masse m0 n’est pas
supérieur à la valeur de la différence : erreur maximale tolérée, ■ Conditions de stockage
EMT, moins l’incertitude U : Si les poids ont été fournis dans une boîte de transport adaptée,
il faut l’utiliser. Elle protège vos poids de la poussière et les empla-
cements capitonnés de différentes tailles éviteront les confusions.
Selon la norme OIML R 111-1:2004, l’utilisation d’un boîtier de
La masse conventionnelle mc et l’incertitude U sont issues du stockage approprié est essentielle pour les poids de moins de
certificat d’étalonnage édité par un laboratoire accrédité selon la 500 g. Les poids plus lourds peuvent être stockés dans des espaces
norme NF EN ISO/IEC 17025 par un organisme signataire de propres couverts de façon appropriée.
l’accord EA.
■ Emplacement de stockage
EA (European cooperation for accreditation ) : la poli- Stocker les poids à proximité de la balance sur laquelle ils seront
tique de Bruxelles engage les organismes d’accréditation à se utilisés, permet de garantir que la balance et les poids sont accli-
rapprocher pour former des sortes de « clubs ». Le but d’EA matés. Si les poids sont récupérés dans une zone de stockage, il
est de s’efforcer d’harmoniser les pratiques de l’accréditation faut leur laisser le temps de s’acclimater à l’environnement de la
des laboratoires dans les pays, pour le moment, de l’Europe balance. L’acclimatation demande plus de temps pour les poids
de l’Ouest. plus lourds si les poids ont été exposés à des conditions
ambiantes différentes (par exemple transportés à l’extérieur en
Pour que l’organisme d’accréditation d’un pays fasse partie hiver). Pour connaître les temps de stabilisation thermique recom-
de ce « club » appelé accord multilatéral, il doit se soumettre à mandés, consultez l’annexe B.4.3 de la norme OIML R 111-1:2004
un audit effectué par ses pairs européens. (E) ou le tableau 10 de la norme ASTM E617-18.
Actuellement, 20 pays font partie de cet accord appelé MLA
(Multilateral agreement ). ■ Conditions de conservation
L’intérêt de cet accord, pour un laboratoire, est d’avoir une Il est recommandé de conserver les poids étalons, à l’abri de la
reconnaissance européenne des certificats d’étalonnage qu’il poussière, dans un local régulé en température et en humidité
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émet. Un certificat d’étalonnage, revêtu du logo d’un des relative.


organismes d’accréditation, a ainsi la même force probante
À l’abri de la poussière : l’accumulation de la poussière sur
parmi les signataires du MLA.
un étalon augmente sa masse et crée une source d’erreur systéma-
tique difficile à quantifier. Le seul remède consiste à conserver les
Les erreurs maximales tolérées sont prises égales à celles cor- poids étalons dans une boîte, meuble ou tout autre emballage
respondant aux classes de précision définies dans le décret n° 75- clos, où la poussière ne peut s’infiltrer.
312 du 4 avril 1975. Les poids étalons doivent aussi se conformer à
Avantage d’une régulation en température 20 °C ± 2 °C :
la circulaire n° 92.00.600.001.1 du 15/10/92 relative aux masses éta-
conserver les étalons dans un local régulé permet d’éviter au cours
lons et poids étalons.
de leur utilisation, une circulation d’air nuisible à la stabilité d’indi-
cation de la balance [2].
L’utilisation d’un poids étalon classé ne nécessite pas de Avantage d’une régulation en humidité < (50 % ± 5 %) :
tenir compte de son erreur (différence entre mc et m0). Le clas- l’humidité de l’air (> 60 %) engendre une oxydation sur la surface
sement permet de choisir le poids étalon à utiliser en fonction du métal provoquant une variation de masse et créant ainsi une
de la classe de l’instrument à vérifier et de son nombre autre source d’erreur systématique difficile à quantifier.
d’échelons de vérification (e ).
■ Conditions de manipulation
Les étalons sont manipulés à l’aide d’outils de manutention non
7.4 Classes de précision métalliques appropriés (pinces, fourches, gants en peau ou en
coton, élingues). Une manipulation, à doigts nus, laisse un dépôt
Les poids sont répartis en sept classes : E1 , E2 , F1 , F2 , M1 , M2 , de sébum qui oxyde la surface de l’étalon.
M3 suivant leur degré de précision. La différence maximale tolérée
entre la masse nominale et la masse conventionnelle est indiquée ■ Pas de manipulation à doigts nus
dans le tableau 8 extrait d’un tableau paru dans le décret n° 75-312 Cette consigne est essentielle pour les poids E2 et F1 dont les
du 9 avril 1975. La répartition des classes s’applique suivant des tolérances sont réduites ou dont la masse nominale est plus faible.
caractéristiques métrologiques (valeur nominale, erreur maximale Les acides présents sur la peau affectent la surface du poids. Une
tolérée, etc.) et techniques (forme, matière, exécution, etc.). expérience a démontré que les empreintes digitales et les corps
étrangers qu’elles déposent peuvent faire varier la masse jusqu’à
50 μg. Il est généralement recommandé d’utiliser des pinces
7.5 Utilisation des poids étalons brucelles non magnétiques et non abrasives, ou des gants en syn-
thétique ou en cuir, même si les poids pour lesquels les tolérances
Les poids étalons sont les références pour le contrôle des sont plus importantes peuvent être manipulés à l’aide de gants
balances. Le non-respect des conseils ci-après remet en cause la propres en coton.
qualité des produits ou des analyses réalisés depuis le dernier éta-
lonnage. Il est essentiel que l’utilisateur soit sensibilisé sur ces ■ Nettoyage
conseils. Dans des circonstances idéales, il serait inutile de nettoyer les
poids de précision ou d’étalonnage de masse. Cependant, ce n’est
■ Inspection pas toujours le cas dans la pratique. Selon la taille du poids et
Avant utilisation, il faut rechercher systématiquement des impu- l’importance du procédé, l’utilisateur peut nettoyer le poids lui-
retés, de la corrosion ou des corps étrangers sur le poids, notam- même. En règle générale, il faut retirer la poussière à l’aide d’une
ment si le jeu de poids est utilisé sur plusieurs postes ou par brosse spéciale, d’un chiffon doux en microfibre ou d’un soufflet

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_______________________________________________________________________________________________________________ BALANCES ET PESÉES

Tableau 8 – Différence maximale tolérée entre la masse nominale et la masse conventionnelle


suivant décret n° 75-312 du 9 avril 1975 (pas de poids étalons > 50 kg ; au-delà,
il s’agit de masses étalons)
Valeur
E1 E2 F1 F2 M1 M2 M3
nominale

50 kg ± 25 mg ± 75 mg ± 250 mg ± 0,75 g ± 2,5 g ±8g ± 25 g

20 kg ± 10 mg ± 30 mg ± 100 mg ± 0,3 g ±1g ± 3,2 g ± 10 g

10 kg ± 5 mg ± 15 mg ± 50 mg ± 0,15 g ± 0,5 g ± 1,6 g ±5g

5 kg ± 2,5 mg ± 7,5 mg ± 25 mg ± 75 mg ± 0,25 g ± 0,8 g ± 2,5 g

2 kg ± 1,0 mg ± 3,0 mg ± 10 mg ± 30 mg ± 0,1 g ± 0,4 g ±1g

1 kg ± 500 mg ± 1,5 mg ± 5 mg ± 15 mg ± 50 mg ± 0,2 g ± 0,5 g

500 g ± 250 mg ± 750 mg ± 2,5 mg ± 7,5 mg ± 25 mg ± 0,1 g ± 0,3 g

200 g ± 100 mg ± 300 mg ± 1,0 mg ± 3,0 mg ± 10 mg ± 50 mg ± 0,1 g

100 g ± 50 mg ± 150 mg ± 500 mg ± 1,5 mg ± 5 mg ± 30 mg ± 0,1 g

50 g ± 30 mg ± 100 mg ± 300 mg ± 1,0 mg ± 3,0 mg ± 30 mg ± 0,1 g

20 g ± 25 mg ± 80 mg ± 250 mg ± 0,8 mg ± 2,5 mg ± 20 mg ± 0,05 g


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10 g ± 20 mg ± 60 mg ± 200 mg ± 0,6 mg ± 2,0 mg ± 20 mg ± 0,05 g

5g ± 15 mg ± 50 mg ± 150 mg ± 500 mg ± 1,5 mg ± 10 mg ± 0,05 g

2g ± 12 mg ± 40 mg ± 120 mg ± 400 mg ± 1,2 mg ± 5 mg

1g ± 10 mg ± 30 mg ± 100 mg ± 300 mg ± 1,0 mg ± 5 mg

500 mg ± 8 mg ± 25 mg ± 80 mg ± 250 mg ± 0,8 mg ± 5 mg

200 mg ± 6 mg ± 20 mg ± 60 mg ± 200 mg ± 0,6 mg ± 4 mg

100 mg ± 5 mg ± 15 mg ± 50 mg ± 150 mg ± 0,5 mg ± 3 mg

50 mg ± 4 mg ± 12 mg ± 40 mg ± 120 mg ± 0,4 mg

20 mg ± 3 mg ± 10 mg ± 30 mg ± 120 mg ± 0,3 mg

10 mg ± 2 mg ± 8 mg ± 25 mg ± 100 mg ± 0,25 mg

5 mg ± 2 mg ± 6 mg ± 20 mg ± 60 mg ± 0,20 mg

2 mg ± 2 mg ± 6 mg ± 20 mg ± 60 mg ± 0,20 mg

1 mg ± 2 mg ± 6 mg ± 20 mg ± 60 mg ± 0,20 mg

en caoutchouc. Le nettoyage s’effectue à l’aide d’un chiffon propre L’évolution de la valeur d’un étalon est proportionnelle à son uti-
imbibé d’un mélange d’eau distillée et d’alcool. lisation, compte-tenu de ses conditions de conservation. Cette évo-
lution est calculée par l’écart de la valeur du poids d’un certificat
■ Critères de déclassement d’étalonnage à l’autre en comparant avec la valeur de l’incertitude
Les critères de déclassement portent sur : de mesure.
– l’état général de l’étalon (rayures, traces de chocs, oxydation) ; Il importe de déterminer une période d’étalonnage courte (par
– la valeur de l’écart supérieur aux incertitudes entre deux éta- exemple 12 mois), puis en fonction du calcul d’écart de l’augmen-
lonnages. ter ou de la raccourcir. Un usage permet de conserver pendant
L’ancienne norme NF X07-010, portant sur la fonction métrolo- 5 années, sans nouvel étalonnage, les étalons de référence et
gique dans l’entreprise aborde le sujet. durant 1 année les étalons de travail. Dans les deux cas, il est pré-
férable de se baser d’après des données techniques plutôt qu’un
■ Périodicité d’étalonnage usage non reconnu par les différents organismes certificateurs.
Un poids varie peu dans le temps. Les raisons de son usure pro- L’ancienne norme NF X07-010, portant sur la fonction métrolo-
viennent essentiellement de son utilisation et de sa conservation. gique dans l’entreprise aborde le sujet.

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BALANCES ET PESÉES _______________________________________________________________________________________________________________

■ Raccordement interne des étalons de travail auditeur, un inspecteur qu’une balance répond aux besoins de l’uti-
Il est possible de limiter le raccordement de tous les étalons de lisateur. Il y a encore beaucoup d’utilisateurs qui vérifient le fonc-
travail auprès d’un laboratoire accrédité. tionnement de leurs balances sur la base de la norme européenne
EN 45501. Cette norme n’est pas conçue pour démontrer l’adéqua-
Les moyens à mettre en place sont : tion d’une balance avec les besoins de l’utilisateur ou celles détail-
– une méthode de travail, un environnement et une incertitude lées dans une réglementation. Pour réussir cette démonstration et
appropriés ; passer sans encombre les audits ou les inspections, il est essentiel
– un comparateur de masses (fonction des valeurs nominales que le lecteur prenne connaissance des articles [P 1 382] [R 1 732]
des étalons de travail) ; [R 1 734] et [R 1 735] et surtout qu’il les applique.
– une série d’étalons de référence raccordée aux étalons natio- Étalonner ou vérifier la balance pour la balance n’a plus de sens.
naux (fonction des valeurs nominales des étalons de travail). Étalonner ou vérifier la balance pour ce qu’elle est n’a pas de sens
L’ancienne norme NF X07-010 aborde le sujet. La lecture de non plus. Une seule chose doit motiver l’utilisateur, étalonner ou
l’article R 1732 aide à mettre en place le raccordement interne des vérifier la balance pour ce qu’elle fait, pour ce qu’il attend d’elle,
étalons de travail, à sélectionner le comparateur de masses pour son besoin.
adapté, à appliquer un mode opératoire détaillé et à déterminer
l’incertitude d’étalonnage.

9. Glossaire
8. Conclusion Étalonnage ; calibration
Permet de comprendre le comportement de l’instrument de
L’étalonnage est l’une des activités clés effectuées périodique- mesure
ment lorsque les instruments sont utilisés pour des mesures de
qualité pertinentes. De nombreuses normes stipulent cette exi- Ajustage ; adjustment
gence, par exemple NF EN ISO 9001, les réglementations sur les
Permet de corriger le comportement de l’instrument de mesure
bonnes pratiques de laboratoire et de fabrication (BPL, BPF), les
réglementations des pharmacopées (USP, PE) ou les normes rela- Vérification ; verification
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tives à la sécurité alimentaire.


Permet de savoir si le comportement de l’instrument de mesure
Les personnes travaillant dans le contrôle qualité et l’assurance est correct ou pas
qualité, en laboratoire ou en production, connaissent les exigences
applicables stipulées dans ces documents. Incertitude ; uncertainty
Cet article sur les balances et les pesées est une introduction. Sa Permet de savoir à combien la vraie valeur le résultat de mesure
seule mise en application ne permet de démontrer à un client, un pourrait raisonnablement être

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P
O
U
Balances et pesées R
par Denis LOUVEL
Chef de produit Métrologie Scientifique
Mettler-Toledo SAS, Viroflay, France
E
N
Sources bibliographiques
[1] METTLER (A.T.). – La nouvelle balance d’ana- [3] Manipulation correcte des poids : 12 conseils [5] Site Mettler Toledo www.mt.com.
S
lyse. Mettler-Toledo AG (1988). pratiques. Mettler-Toledo GmbH (2015).
[2] La maîtrise du pesage : Bonnes pratiques de
pesage avec les balances de laboratoire.
[4] Hautes performances de pesage dans des
conditions difficiles. Mettler-Toledo GmbH
A
Mettler-Toledo GmbH (2015). (2014).
V
À lire également dans nos bases O
LOUVEL (D.). – Pesée minimale : son importance
dans un processus d'analyse ou industriel.
[P 1 382] (2014).
LOUVEL (D.). – Étalonnage d'une balance par les
utilisateurs. [R 1 734] (2012).
LE GOËR (J.L.) et AVRIL (J.). – Extensométrie.
[R 1 850] (1992). I
LOUVEL (D.). – Étalonnage des masses par les uti- LOUVEL (D.). – Tirer profit de l'incertitude d'étalon- LE GOËR (J.L.) et AVRIL (J.). – Capteurs à jaugés
R
Parution : septembre 2019 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200097598 - editions ti // marie LESAVRE // 195.25.183.157

lisateurs. [R 1 732] (2018). nage d'une balance. [R 1 735] (2017). extensométriques. [R 1 860] (1992).

Normes
NF EN ISO 9000 2015 Systèmes de management de la qualité –
Principes essentiels et vocabulaire
FD X07-017-1 1995 Métrologie – Procédure d’étalonnage et de
vérification des instruments de pesage à fonc-
P
tionnement non automatique (IPFNA) – Partie
NF EN ISO 9001

NF EN 45501
2015

2015
Systèmes de management de la qualité – Exi-
gences
Aspects métrologiques des instruments de NF EN ISO 10012
1 : Vérification
2003 Systèmes de management de la mesure –
L
NF X07-001 (annulée) 1994
pesage à fonctionnement non automatique
Vocabulaire international des termes fonda-
Exigences pour les processus et les équipe-
ments de mesure
NF EN ISO/IEC 17025 2005 Exigences générales concernant la compé-
U
mentaux et généraux de métrologie (VIM)
JCGM 200 2012 Vocabulaire international de métrologie –
Concepts fondamentaux et généraux et
tence des laboratoires d’étalonnages et
d’essais S
termes associés (VIM) ASTM E617-18 Standard Specification for Laboratory
Weights and Precision Mass Standards
NF X07-011 (annulée) 1994 Métrologie – Essais – Métrologie dans l’entre-
prise – Constat de vérification des moyens de Pesage et Balances – Chapitre général 〈41〉 de l’USP (Pharmacopée nord-
mesure américaine)
NF X07-016 (annulée) 1993 Métrologie – Essais – Métrologie dans l’entre-
prise – Modalités pour l’établissement des
procédures d’étalonnage et de vérification
des moyens de mesure

Réglementation
9 - 2019

Recommandation Internationale OIML R76-1, « Instruments de pesage à Arrêtés du 31 décembre 2001 et du 26 mai 2004 relatif aux instruments de
fonctionnement non automatique – Partie 1 : Exigences métrologiques et pesage à fonctionnement non automatique, en service.
techniques – Essais » disponible au Bureau International de Métrologie
Légale (Paris). Circulaire n° 92.00.600.001.1 du 15/10/92 relative aux « masses étalons et
poids étalons ».
Recommandation Internationale OIML R33, « Valeur conventionnelle du
Doc. P 1 380v4

résultat des pesées dans l’air » disponible au Bureau International de Métro- Arrêté du 11 juin 1975 définissant les modalités d’application de certaines
logie Légale (Paris). dispositions du décret réglementant la catégorie d’instruments de
Recommandations internationale OIML R 111-1 2004, « Poids des classes E1 , mesurage : mesures de masse.
E2 , F1 , F2 , M1 , M1-2 , M2, M2-3 et M3 . Partie 1: Exigences métrologiques et Décret n° 96-442 du 22 mai 1996 relatif aux instruments de pesage à fonc-
techniques » disponible au Bureau International de Métrologie Légale tionnement non automatique.
(Paris).
Décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 modifié relatif au contrôle des instruments
Décret n° 91-330 modifié du 27 mars 1991 modifié relatif aux instruments de
de mesure.
pesage à fonctionnement non automatique.
Décret n° 75-312 du 9 avril 1975 réglementant la catégorie d’instruments de Décret n° 2016-769 du 9 juin 2016 relatif aux instruments de mesure.
mesurage : mesures de masse. Arrêté du 16 mai 2006 modifiant l’arrêté du 31 décembre 2001 fixant les
Arrêté du 22 mars 1993 modifié relatif au contrôle des instruments de modalités d’application de certaines dispositions du décret n° 2001-387 du 3
pesage à fonctionnement non automatique, en service. mai 2001 relatif au contrôle des instruments de mesure.

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