Fiche Chaines de Solides
Fiche Chaines de Solides
Fiche Chaines de Solides
C.P.G.E. Agadir
Sciences Industrielles pour l’Ingénieur
Préparation Concours 2020- MP
L01 L13
1 L03
0 L’01 3 0 3
L02 2 L23
On voit que certaines liaisons sont en parallèle (L01 et L’01) et d’autres en série (L02 et L23) .
1. Liaisons en série
Considérons les liaisons en série suivantes et cherchons leur liaison équivalente.
L1 L2 L3 Léq
1 2 3 4 1 4
a) Analyse cinématique
Le torseur cinématique de la liaison équivalente s'obtient en écrivant la relation de
composition des torseurs cinématiques entre les différents solides :
Les composantes du mouvement relatif entre les solides 1 et 4 sont celles de l'ensemble des
liaisons.
b) Analyse statique
Le torseur d'action mécanique transmissible de la liaison équivalente est égal à chacun des
torseurs des différentes liaisons :
a) Approche cinématique
Le torseur cinématique de la liaison équivalente est la somme des torseurs cinématiques
des 2 liaisons :
b) Approche statique
Le torseur d'action mécanique transmissible de la liaison équivalente doit vérifier la relation :
2. Liaisons en parallèle
Considérons les liaisons en parallèle suivantes et cherchons leur liaison équivalente.
L1
L2 Léq
1 2 1 2
L3
a) Analyse statique
{V } = {V } = {V } = {V }
éq 1 2 3
Les composantes du mouvement relatif entre les solides 1 et 2 sont celles qui sont communes à
l'ensemble des liaisons.
X L
Le torseur de la liaison équivalente Léq est a priori de la forme : {F }éq
= Y M .
A
Z N ( x ,y ,z )
d X2 0 X2 0
M 2 ( A) = M 2 ( B) + AB ∧ R2 = 0 + 0 ∧ Y2 = −d.Z2 , soit : { } F2 = Y2 −d.Z2 .
0 Z2 d.Y2 A
Z2 d.Y2 ( x , y ,z )
X = X1 + X2 L = 0 + 0
Il s’en suit les six relations suivantes : Y = Y1 + Y2 , M = 0 − dZ2
Z = Z1 + Z2 N = 0 + dY2
Ce qui se traduit, en exprimant au préalable les torseurs au même point A, par les six
relations :
α = α1 = α2 u = 0 = 0
β = β1 = β2 , v = 0 = −dγ 2 ⇒ β = 0
γ = γ1 = γ 2 w = 0 = dβ2 ⇒ γ = 0
α 0
D'où l'expression du torseur cinématique de la liaison équivalente : Véq { } = 0 0 .
A
0 0( x , y ,z )
On retrouve le torseur cinématique d'une liaison pivot d'axe (O , x) .
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1. Approche globale
L’étude cinématique systématique du mécanisme s’avère pénible. Il serait intéressant de
pouvoir évaluer la mobilité d’une manière aisée et rapide. Dans cette optique une évaluation
simple (juste par inspection du mécanisme) de ces deux paramètres est proposée dans ce qui
suit.
La mobilité d'un mécanisme définit le nombre de mouvements indépendants qu'il est possible
de fixer arbitrairement. Ces mouvements peuvent être classés en deux catégories :
• Les mouvements indépendants faisant intervenir au moins un des paramètres d'entrée-
sortie du mécanisme. Leur nombre est appelé mobilité utile, notée mu.
• Les mouvements indépendants ne faisant intervenir aucun des paramètres d'entrée-sortie.
Leur nombre est appelé mobilité interne, notée mi.
On a bien évidemment : m = mu + mi
Les mobilités utile et interne relèvent de l'interprétation technologique que l'on donne aux
différents mouvements possibles trouvés au sein du mécanisme. La théorie des mécanismes
seule ne permet pas de faire de distinction.
Nota : la mobilité d’une structure ouverte est tout simplement la somme des inconnues cinématiques
(mobilités) des liaisons qui la forme m = ∑ ic .
Exemple 1 :
Donc m = mu + mi=3
Exemple 2 :
Soit le mécanisme de transformation de mouvement suivant :
A y
1 Pivot Hélicoïdale
1
x ( A, x) ( A, x)
2
z
0
Glissière x 2
0
La mobilité utile est égale à 1 (mu = 1), C’est le mouvement de rotation à imposer à la vis 1.
En observant le mécanisme, la mobilité interne est nul (mi = 0).
Donc m = mu + mi=1