Cours de Physiologie de La Reproduction
Cours de Physiologie de La Reproduction
Cours de Physiologie de La Reproduction
Université de Kinshasa
FACULTE DE MEDECINE
COURS DE
PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION
Par
Dr J. J. Wolomby-Molondo
Gynécologue – Obstétricien (UNIKIN)
Certificat en Cœlioscopie (Rabat)
Certificat en Médecine et Biologie de la
Reproduction (Université de Genève)
PLAN :
Introduction :
Définitions.
Objectifs.
Ch. 1. Le déterminisme sexuel.
Ch. 8. La gestation.
Ch.l0. La contraception.
Références
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Introduction
Définitions.
La physiologie est une science qui traite des fonctions organiques par
lesquelles la vie se manifeste (le fonctionnement d’une cellule, d’un tissu,
d’un organe, d’un organisme). Elle comporte deux parties : la physiologie
générale et la physiologie spéciale.
La reproduction est la fonction par laquelle les êtres vivants perpétuent
leur espèce.
La physiologie de la reproduction fait partie de la physiologie spéciale.
Elle étudie les fonctions organiques par lesquelles les êtres vivants (ici
l’homme) perpétuent leur espèce (se reproduisent).
Objectifs :
→ Le rôle du chromosome Y.
La présence d’un chromosome Y, quelque soit le nombre des
chromosomes X, est nécessaire et suffisante pour que la gonade primitive
indifférenciée se transforme en testicule. Le schéma ci-après résume
l’évolution des idées en ce qui concerne la localisation du gène
masculinisant (T.D.F. = testis determining factor).
→ Le rôle du chromosome X.
SEINS :
POILS PUBIENS.
PP5 : Poils de type adulte s’étendant sur les cuisses, mais peu ou pas sur
l’abdomen (limite supérieure horizontale).
PP6 : La pilosité s’étend sur la ligne médiane de l’abdomen (adopte une
Figure : la
spermatogenès
e (source :
)
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méiose
→ Spermatides ronds (n) → Spermatides allongés
méiose → spermatozoïdes
Figure n° IV : la spermiogenèse.
D. Le spermatozoïde.
Pour l’espèce humaine, le spermatozoïde a été vu pour la 1 ère fois au
microscope en 1667 par Leeuwenhoek à Amsterdam. Les spermatozoïdes
sont haploïdes : 22 chromosomes autosomes et 1 chromosome sexuel
(gonosome). Le gamète mâle est hétérogamétiques : il peut porter le
chromosome sexuel Y ou le chromosome sexuel X. Il y a autant de
spermatozoïdes de chaque type. Les Y sont plus mobiles, survivent moins
longtemps et sont moins résistants notamment à l’acidité. Un sperme
relativement pauvre en gamètes en possède un pourcentage moins élevé. On
peut en conclure que l’obtention d’un œuf XY sera favorisée par un coït
proche de l’ovulation, précédé d’une période d’abstinence et d’une irrigation
vaginale alcaline.
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d.2. La motilité.
Le spermatozoïde est capable de :
- mouvements sur place : vibrations de la queue à grande fréquence et à
faible amplitude.
- mouvements circulaires avant la pleine maturation (spermatozoïdes
épididymaires).
- la progression linéaire : la vitesse peut atteindre 5 cm/h dans cavité
utérine.
La distance à parcourir pour rencontrer l’ovule est, dans l’espèce humaine,
de 15 cm environ (de l’orifice externe du col utérin jusqu’à l’extrémité
distale de la trompe utérine). Mais la progression est nettement plus rapide
grâce aux contractions musculaires et aux cils vibratiles du tractus génital
féminin. Les spermatozoïdes apparaissent dans la cavité utérine dès 90 min
après l’éjaculation et leur nombre y augmente pendant les 24 heures qui
suivent ; ils disparaissent après 48 heures.
d.3. Le métabolisme.
La motilité des spermatozoïdes est réduite ou supprimée, de manière
réversible ou non, par le froid, l’acidité, la dilution, les concentrations
ioniques en calcium, zinc, fer et cuivre. Dans le sperme, la source d’énergie
est le fructose. Le spermatozoïde peut aussi utiliser les acides aminés et les
acides gras.
d.4. La capacitation.
Les spermatozoïdes, au cours de leur passage à travers le tractus génital
féminin, achèvent une préparation qui leur est nécessaire pour participer au
processus de la fécondation. Cette préparation à l’acquisition complète u
pouvoir fécondant est dénommé capacitation.
Actuellement, ce terme désigne uniquement les modifications
morphologiques invisibles et réversibles qui précèdent les phénomènes
observables suivants : a mobilité hyperactivée, l’augmentation du
métabolisme du spermatozoïde et la réaction acrosomique (acromiale). Cette
dernière se traduit par la libération des enzymes : l’hyaluronidase, le
neuraminidase et l’acrosine. A plan biochimique, la capacitation consiste en
une modification des molécules de surface du spermatozoïde impliquant des
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4.2.1. Structure.
L’ovaire mesure 2,5 à 5 cm de long, 1,5 à 3 cm de large et 0,7 à 1,5 cm
d’épaisseur. Il atteint son volume définitif vers l’âge de vingt ans et pèse
environ 4 à 8 g. L’ovaire est couvert d’un épithélium cubique et a 2 parties :
le cortex et la médullaire. La médullaire est faite de tissu conjonctif lâche,
des cellules musculaires lisses, des vaisseaux sanguins, des vaisseaux
lymphatiques et des nerfs. Le cortex est composé d’un stroma fin et dense,
avec beaucoup de vaisseaux et des follicules à des stades de développement
différent.
L’oestradiol (le chef de file des oestrogènes) est sécrété par la thèque
interne des follicules et par les cellules granuleuses. Il circule en grande
partie lié à la S.S.B.G. Il s’oxyde en oestrone ; la conversion s’effectue en
sens inverse, mais dans une faible mesure. L’oestrone se transforme de
manière irréversible en oestriol. Ces 3 oestrogènes principaux sont
conjugués au niveau du foie, éliminés dans la bile et partiellement
réabsorbés par la muqueuse iléale. Ils se retrouvent aussi dans les urines en
majeure partie sous forme conjuguée.
a.2.2. Effets.
α. Sur les organes génitaux externes :
- Petites lèvres : la croissance et la pigmentation de leur face externe.
- Vagin : augmentation de sa longueur et de son calibre. Il devient plus
distensible et ses parois, de lisses qu’elles étaient, deviennent plissées et
acquièrent une grande élasticité. L’épithélium pavimenteux stratifié qui
tapisse les parois s’épaissit, la vascularisation s’intensifie dans le chorion
sous-jacent. L’imprégnation de l’organisme en oestrogènes peut être
évaluée par un examen cytologique des frottis vaginaux. Le vagin est très
sensible aux oestrogènes. L’oestriol peut exercer un effet à son niveau alors
qu’il en est dépourvu au niveau de l’endomètre.
ß. Sur les organes génitaux internes.
ß.1. Le col utérin.
L’endocol est formé d’une muqueuse faite d’un épithélium cylindrique
cilié, riche en cellules mucipares organisées en glandes endocervicales
ramifiées qui s’enfoncent dans le chorion sous-jacent. De la sorte, le canal
cervical est rempli de mucus. Lorsque le taux d’oestradiol est faible ou si à
l’oestradiol est associée la progestérone, ce mucus est opaque et visqueux.
Il obture la lumière du col utérin et constitue une barrière. Ce mucus est
riche en cellules desquamées, en leucocytes polynucléaires et en substances
bactériostatiques. On y retrouve aussi la plupart des protéines plasmatiques.
Lorsque le taux d’oestradiol augmente et en l’absence de la progestérone, le
mucus devient abondant, filant, translucide et cristallise en feuille de
fougère. Les cellules desquamées et les leucocytes sont pratiquement
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b.1. Folliculogenèse.
A l’âge de 7 ans, la fille a environ 300.000 ovocytes bloqués au stade
diplotène de la 1ère méiose. Ils sont entourés d’une couche de cellules. Ce
sont des follicules primordiaux. Parmi eux, 400 au maximum vont être
promus ovules durant la période d’activité ovarienne de la femme.
L’ovocyte du follicule primordial mesure 20 µ de diamètre et les cellules
qui l’entourent sont des fibroblastes aplatis. Lorsque ces fibroblastes
entourant l’ovocyte – de taille inchangée- s’arrondissent, on parle de
follicule primaire. Le follicule secondaire est le stade suivant : le diamètre
de l’ovocyte passe à 30 µ de diamètre et la couche entourant l’ovocyte
devient pluricellulaire : on parle de cellules granuleuses. L’ovocyte est isolé
de la circulation car l’ensemble ovocyte-cellules granuleuses est limité par
une membrane appelée membrane de Slvjanski. A l’intervention des
gonadotrophines hypophysaires, une cinquantaine de follicule évolue vers
le stade tertiaire (follicule cavitaire) : existence d’une cavité, les cellules
granuleuses sont reparties le long de la basale (membrane de Slavjanski),
mis à part un amas de mêmes cellules dans lequel et enfoui l’ovocyte. Cet
amas est appelé le cumulus oophorus. La cavité contient une gelée
acellulaire, riche en protéine, appelée liquide folliculaire. A l’intérieur de la
basale, les fibroblastes se différencient en 2 à 3 couches cellulaires qui
forment la thèque interne, très vascularisée et siège de la sécrétion
d’oestradiol. Une assise de fibroblaste, appelée thèque externe, entoure le
tout. L’atrésie peut frapper les follicules à tous les stades précités. A la
surface de chaque ovaire, on peut voir quelques follicules tertiaires à l’œil
nu (diamètre de 3 à 8 mm). Mais un seul de ces follicules mûrira, sous
l’influence de la L.H., pour former le follicule de de Graaf (diamètre de 1 à
3 cm) au sein duquel l’ovocyte, dénommé ovule désormais, a grossi lui
aussi (diamètre de 117 à 145 µ, zone pellucide y compris). Environ 36
heures avant la rupture du follicule, il y a libération dans le liquide
folliculaire du cumulus oophorus dans lequel est enfoui l’ovule. Lorsqu’il y
a rupture, le liquide folliculaire entraîne l’ovule toujours enfoui dans le
cumulus oophorus vers le pavillon de la trompe qui l’aspire. L’ovule est en
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6.1.1. Déterminisme.
a. Influences hormonales.
L’apparition de la libido dépend de la testostérone tant chez l’homme que
chez la femme. La progestérone la déprime plutôt dans les deux sexes.
L’oestradiol inhibe la libido chez l’homme par inhibition de la sécrétion
de la L.H.-I.C.S.H. La libido de l’homme n’est pas sujette à des
fluctuations. Pour la femme, il semble avoir un maximum de la libido en
période pré-ovulatoire (coïncidant avec le pic de l’oestradiolémie).
b.Influences nerveuses.
Au niveau médullaire, il y a dans le segment S2 – S4, un centre de
l’érection dont les axones passent par le plexus hypogastrique inférieur
d’où partent les nerfs érecteurs (surtout parasympathiques). Dans le
segment lobaire (L2 – L3), il y a un centre de l’éjaculation dont les
axones passent par le plexus hypogastrique supérieur (fibres
orthosympathiques). Ce centre entre en activité une fois que le centre
d’érection est suffisamment stimulé. Il y a aussi des centres
hypothalamiques et limbiques dont l’activité dépend de l’imprégnation
hormonale pré et postnatale. Le système nerveux amplifie l’impact de
stimuli en provenance du pénis et du clitoris. Le cortex cérébral a une
influence plutôt inhibitrice.
c. Apprentissage, contexte psychosocial.
Il y a d’énormes différences dans le comportement sexuel selon l’espèce.
Chez les Poissons, en réponse à des signaux sensoriels appropriés, un
comportement parfois très complexe est mis en branle d’une manière
quasiment automatique. Chez les Mammifères par contre, surtout les
Primates, l’apprentissage est indispensable. Dans l’espèce humaine, le
sexe est avant tout psychologique. L’impuissance (chez l’homme), la
frigidité (la femme) ont presque toujours des fondements psychologiques.
Chez l’enfant, la sexualité a d’abord un siège oral, puis anal. A
l’adolescence apparaît la conscience de l’existence de deux sexes : il y
aura d’abord une phase d’autosexualité puis d’allosexualité, elle-même
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b.2. Chez la femme : l’atteinte de cette période coïncide chez elle avec
l’intromission de la verge. Le calibre vaginal se réduit dans sa moitié
inférieure. La stimulation devient alors directe. Le seul phénomène
nouveau à noter est la sécrétion des glandes de Bartholin. Par ailleurs, à la
période d’état, on peut observer une hyperventilation, une tachycardie et
une hypertension artérielle. A la fin de cette phase, la séquence des
événements devient irréversible : il y aura inévitablement orgasme.
c. L’orgasme.
Le centre orgasmique lombaire, progressivement chargé au cours de la
période d’état, se décharge : c’est l’orgasme ou plaisir sexuel. Il se définit
comme étant une crise paroxystique périnéale évoluant en 3 phases :
tonique, clonique et post critique. Les trois phases sont retrouvées chez
l’homme et chez la femme.
c.1. Chez la femme : L’orgasme est en général annoncé par un arrêt de
collaboration active de la femme au rapport sexuel. Elle ressent une
fausse impression d’éjaculation, elle éprouve une sensation d’ouverture
des organes. Il se produit ensuite une contraction assez prolongée de la
musculature périnéale, du canal vaginal et du myomètre. L’orgasme est
souvent accompagné chez elle de sons inarticulés.
c.2. Chez l’homme : L’éjaculation qui signe l’orgasme chez l’homme est
due à une contraction de la musculature des canaux déférents, des
ampoules déférentielles, des vésicules séminales, de la prostate et des
muscles périnéaux. Il y a hypertension artérielle, tachycardie et
tachypnée.
Il y a aussi à ce moment, dans les 2 sexes, des contractions spastiques du
sphincter anal externe (strié).
Troubles : éjaculation précoce, éjaculation rétrograde, anéjaculation…
c.3. Du point de vue hormonal, l’orgasme s’accompagne d’une poussée
sécrétoire des catécholamines, d’ocytocine et d’hormone antidiurétique.
Après l’orgasme, il y a un retour à la période d’état. Un nouvel orgasme
peut éventuellement se produire si les stimulations persistent.
d. Phase de résolution.
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Ch. 7. La gestation.
7.2. La nidation.
Elle a lieu dans l’espèce humaine au 7è jour qui suit la fécondation.
L’implantation s’effectue dans la moitié supérieure de la cavité utérine et
le plus souvent sur la paroi postérieure. Elle comporte d’abord le
collapsus du blastula dont les cellules périphériques forment le
trophoblaste organisé en syncytium qui digère la surface de l’endomètre,
l’œuf s’y enfonce. Après le l0è jour, l’épithélium superficiel qui tapisse la
cavité utérine est reconstitué au-dessus de l’œuf enfoui. Le clinicien date
la grossesse en comptant en semaine à partir du 1 er jour de la date de
dernières règles.
a. Méthodes biologiques.
Elles permettent de détecter l’h.C.G. par son action caractéristique sur les
gonades d’animaux de laboratoire :
- La réaction de Friedman-Bruha : formation d’un follicule hémorragique
chez la lapine.
- La réaction de Galli-Maïnini (buffo-test) : apparition de spermatozoïdes
dans le liquide cloacal du crapaud mâle.
- La réaction de Reiprich : apparition de l’hyperhémie et accroissement
des ovaires de la rate.
b. Méthodes immunologiques.
c. Méthodes radio-immunologiques.
Elles dérivent des méthodes immunologiques. Ici, il y a la nécessité de
marquage radioactif. Elles permettent d détecter des quantités
extrêmement petites de l’h.C.G.
a. Durée :
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b. Age de la grossesse :
c. Prévision du terme :
- avec un cycle régulier de 28 jours :
D.D.R. + 9 mois + 7 à 8 jours
D.D.R. - 3 mois + 7 à 8 jours
- en cas de cycle plus court, il faudra soustraire le nombre de jours
correspondant à la différence entre 28 jours et la longueur du cycle.
- En cas de cycle plus long, ajouter la différence entre ce cycle et 28.
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8.1. Définitions.
La planification familiale : c’est l’ensemble des moyens et méthodes qui
permettent de conformer, à la volonté des parents, le nombre et
l’espacement des naissances dans une famille.
La contraception : c’est l’ensemble des procédés par lesquels un rapport
sexuel est rendu non fécondant, et ceci de façon temporaire et réversible.
L’indice de Pearl : c’est la mesure de l’efficacité de la contraception, qui
exprime le taux des échecs en fonction du nombre de grossesse pour l00
années-femmes :
A. Méthodes naturelles.
Elles sont basées sur la connaissance de la période de fertilité de la
femme et l’abstinence sexuelle pendant cette période ; à l’exception de la
méthode de l’allaitement et d’aménorrhée. Le coït interrompu ou la
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9.1. La ménopause..
a. Définitions :
La ménopause est le dernier écoulement de sang physiologique de
l’endomètre qui se produit dans la vie d’une femme.
La périménopause (ou climatère) c’est la période immédiatement avant la
ménopause (début des signes endocrines, biologiques et cliniques de la
ménopause) et au moins un an après la ménopause (fig. XII)
9.2. L’andropause.
10.2. Historique :
Quelques dates importantes dans le domaine de l’A.M.P. :
- 1779 : Hunter (U.K.) : Insémination avec sperme du conjoint (I.A.C.)
- 1889 : Pancoast (USA) : Insémination avec sperme du donneur (IAD).
- 1944 : Rock and Menkin (USA) : Fécondation in vitro et transfert
d’embryon (FIV-ETE), avec ovocytes humains ?
- 1953 : Bunge et Coll. (USA) : Insémination artificielle avec sperme
congelé.
- 1969 : Bavister, Edwards et Steptoe (U.K.) : Fiv-et avec ovocytes
humains.
- 1973 : création des Centres d’Etude et de Conservation de Sperme
(CECOS) en France.
- 1978 : Steptoe et Edwards (UK) : naissance de Louise Brown, 1er bébé
« éprouvette ».
- 1983 : lavage de l’embryon humain et son transfert, congélation de
l’embryon, dons des ovocytes.
- 1984 : Asch et Coll. (USA) : Gamete Intra Fallopian Transfert (GIFT).
- 1986 : Trounson (Australie) : congélation de l’ovocyte.
- 1987 : Yovich (Australie) : Pronuclear Stage Transfert (PROST).
- 1988 : Ng et Coll. (Singapour) : SubZonal Insemination (SUZI).
- 1992 : Palermo et Coll. (Belgique) : Intra Cytoplasmic Sperm Insemination
(ICSI).
10.3. Procédés.
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(Zona drilling). Elle peut être faite aussi à l’aide d’action mécanique (Zona
cutting, zona cracking, partial zona dissection). L’ovocyte ainsi manipulé
est placé dans le milieu d’insémination contenant les spermatozoïdes.
10.4. Indications
- Indications féminines :
- facteurs cervicaux (glaire hostile, anticorps antispermatozoïdes ).
- absence d’une trompe fonctionnelle
- facteurs ovariens (anovulation réfractaire, absence des gonades,
dysgénésie ovarienne, ménopause précoce, préservation de la fertilité
face aux drogues ou autres traitements gonadotoxiques.
- Indications masculines :
- conservation du sperme avant les traitements médicaux induisant la
stérilité.
- sperme de mauvaise qualité (azoospermie, oligozoospermie,
asthénozoospermie, tératozoospermie.
- causes immunologiques.
- Stérilités inexpliquées.
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Quelques Références :