Guide ADEME Renover Eclairage Tertiaire
Guide ADEME Renover Eclairage Tertiaire
Guide ADEME Renover Eclairage Tertiaire
Rénover l’éclairage
des bâtiments tertiaires
Ce document est édité par l’ADEME
ADEME
20, avenue du Grésillé
BP 90406 | 49004 Angers Cedex 01
Direction de la rédaction :
Bruno Lafitte, docteur en physique/ingénieur en charge de l’éclairage et
des technologies de l’information et de la communication, Service Bâtiments
Dominique Ouvrard, délégué général adjoint du Syndicat de l’éclairage
Rédaction :
Isabelle Arnaud
Couverture :
Illustration réalisée par Planète Graphique Sudio
Impression :
Imprimerie Chirat_42 St Just-La-Pendue
FSC® - PEFC® - Imprim’Vert®
ISBN : 979-10-297-1553-2
ISBN Web : 979-10-297-1554-9
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de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées, sous réserve, toutefois, du respect des dispositions des articles
L 122-10 à L 122-12 du même Code, relatives à la reproduction par reprographie.
N
ous le savons, le bâtiment est un secteur clé de la transition écologique de notre pays et
la crise sanitaire liée à la COVID-19 a fait converger tous les avis : la relance doit donner
la priorité à la rénovation énergétique des bâtiments. Concernant le parc tertiaire, notre
action est guidée par les objectifs inscrits dans le décret dit tertiaire qui vise une réduction de 60 %, à
l’horizon 2050, de la consommation d’énergie finale du parc tertiaire public et privé.
Dans le cadre d’un plan de progrès énergétique d’un espace, flécher la modernisation des
installations d’éclairage, soit environ 20 % de ses consommations d’électricité, s’avère une des
opérations les plus rentables, à très court terme, et durablement. Et si la rénovation thermique
nécessite bien sûr une approche globale, l’éclairage peut être une première étape pour entrer
dans une démarche de réduction de la consommation d’énergie, avec des solutions simples et
éprouvées, et venir ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs fixés dans le décret tertiaire.
Nul besoin d’un long et coûteux diagnostic : il suffit de lever la tête. Vous voyez des tubes
fluorescents, ces « néons » dont la lumière papillote quand on les allume, ou des spots ou
lampadaires halogènes ? Il n’y a pas d’autres commandes que des interrupteurs ? Moderniser
l’éclairage, l’associer à des automatismes de détection de présence et d’asservissement à la lumière
du jour, c’est au minimum en diviser par deux la consommation, soit réduire immédiatement de
10 % sa facture électrique globale.
Outre un gain de trésorerie rapidement disponible, cette rénovation embarque avec elle, comme
la rénovation thermique, et à condition d’apporter un minimum d’attention au projet d’éclairage,
bien d’autres « co-bénéfices » sanitaires, sociaux, économiques, aujourd’hui encore peu valorisés.
La réduction des fatigues et insuffisances visuelles, au bureau comme à l’école, l’amélioration de
l’apprentissage, de la sécurité, de l’efficacité au travail, la sensation de bien-être par la qualité de
la lumière intérieure, la valorisation par l’éclairage de l’entreprise et de l’attractivité des espaces :
ces nombreux avantages associés doivent peser sur le processus de décision et dans le bilan final
de l’opération de rénovation.
Dès aujourd’hui, grâce à ses capteurs communicants intégrés, le réseau de luminaires offre un maillage
serré des espaces, disponible pour accélérer la transition numérique du bâtiment et partager ses
données pour d’autres usages, énergétiques, sanitaires, ou liés à la gestion des espaces.
Enfin, cette accélération des rénovations performantes et intelligentes représentera, pour toutes les
entreprises de la filière, une formidable opportunité de progrès et d’innovation, de renforcement
des compétences, d’acquisition de capacités et références pour aborder de nouveaux marchés, et
de maintien et développement de l’emploi.
La filière, en signant la charte « Engagé pour FAIRE », a impulsé cette dynamique.
C’est pour toutes ces raisons que ce guide existe. Il doit permettre à chacun, engagé pour FAIRE,
de saisir les opportunités et entraîner l’action.
Pourquoi attendre ?
Philippe Pelletier,
président du Plan Bâtiment Durable
Ergonomie et bien-être 15
A. Ergonomie 15
B. Human Centric Lighting (HCL) 17
C. Lumière naturelle 18
Gestion et communication 19
A. Détection de présence et de lumière du jour 19
B. Autres fonctions de la gestion avec ou sans fil 20
Effort de rénovation
Pour exploiter
Éclairage de sécurité 21 le gisement
des économies
A. Établissements recevant du public – ERP 22 d’énergie
B. Établissements recevant des travailleurs – ERT 22 et diviser par 2
Facteur la consommation
X2
d’électricité de
l’éclairage dans
les bureaux,
Textes de référence 24 il faudrait rénover
A. Obligations réglementaires
B. Normes techniques
25
28
80 %
des surfaces
W/m2/100 lux
W/m2/100 lux
Le projet d’éclairage 30
Étape 1 : le diagnostic 30
Étape 2 : l’élaboration du projet 30
Étape 3 : la dépose et la gestion du recyclage
de l’ancien matériel 30
Étape 4 : l’installation de la solution retenue
et la réception du chantier 31
Écoconception 32
A. Analyse du cycle de vie (ACV) 32
B. Déclaration environnementale du produit 33
Outils de calcul 38
Salles de réunion 20 9%
Circulations, paliers 33 15 %
NB. Seules les surfaces chauffées sont prises en compte dans les réglementations thermiques.
1
Enquête disponible auprès du Syndicat de l’éclairage. Tous les schémas et infographies illustrant ce guide sont
issus des constats de l’enquête CEREN.
16 % 16%
7 %
10%
52 % 50 %
14 %
19 %
11 %
5 %
18 %
4. MATÉRIEL INSTALLÉ
9 %
2
Un luminaire peut être équipé de plusieurs sources lumineuses ou lampes.
3
Aide-mémoire TJ 13 « Éclairage des locaux de travail ».
4
Arrêté du 3 mai 2007 modifié par l’arrêté du 22 mars 2017.
A. Définitions
• Flux lumineux, en lumens (lm) : quantité de leur de lumière est homogène. Les valeurs
lumière totale sortant du luminaire. conventionnelles sont 3, 5, 7 ou 7+.
• Puissance, en watts (W). • Indice de rendu des couleurs (IRC ou indice
• Efficacité lumineuse, en lumens par watt Ra) : capacité d’une source de lumière à res-
(lm/W) : quotient du flux lumineux total tituer fidèlement les couleurs telles qu’elles
sortant du luminaire par la puissance totale apparaissent en éclairage naturel. Sa valeur
consommée par ce luminaire. doit être comprise entre 80 et 100.
• Durée de vie utile médiane, en heures (h) : • IK : la résistance aux chocs mécaniques est
durée de fonctionnement à l’issue de définie par la norme NF EN 50102 et sym-
laquelle 50 % d’une population de modules bolisée par les lettres IK suivies d’un chiffre.
LED ou luminaires LED encore opération- • IP : il détermine le degré de protection
nels de même type présentent un flux lumi- contre la pénétration des corps solides
neux au moins égal à x % du flux lumineux (1er chiffre) et des liquides (2e chiffre).
initial, x correspondant au facteur de maintien
du flux lumineux. L’UGR (Unified Glare Ratio), indiqué pour
Exemple : L90 = 75 000 signifie qu’après qualifier l’éblouissement, est une donnée de
75 000 heures de fonctionnement, la moi- projet liée aux calculs d’éclairage (cf. p.28).
tié des modules LED encore opérationnels
délivrera un flux au moins égal à 90 % du Un outil pour le choix : la « Charte LED »,
flux lumineux initial. signée par la Fédération des distributeurs de
• Température de couleur, en kelvins (K) : matériels électriques et le Syndicat de l’éclai-
elle varie des teintes chaudes, à dominante rage, et recommandée par les métiers de la
orangée, inférieure à 3 000 K, aux teintes prescription et de l’installation électrique,
froides, d’un aspect bleuté, au-delà de présente l’ensemble des critères de qualité
6 500 K (cf. Human Centric Lighting p. 17). des luminaires LED, avec les références des
• Étalement initial de coordonnées trichro- normes européennes qui les définissent et
matiques (niveaux d’ellipses de McAdam permettent de les évaluer. Un luminaire de
ou SDCM) : qualifie l’homogénéité de la qualité doit pouvoir présenter les valeurs
couleur de la lumière d’un type de lumi- relatives à ces critères.
naires. Plus la valeur est faible, plus la cou-
Les nouveaux
usages des
bureaux
influencent aussi
le choix des
© Sylvania. Photo Arthur Pequin
luminaires
Rénover l’éclairage des bâtiments tertiaires 13
Enfin, des fonctionnalités périphériques,
par exemple, peuvent être envisagées pour La marque
l’éclairage : information sur la présence des européenne
ENEC est une
occupants envoyée à un système de gestion
certification
du bâtiment, transmission de données ou par tierce partie
accès à Internet via du LiFi / VLC ou plus sim- qui vérifie la
plement, prises de courant ou USB intégrées conformité aux normes de sécurité.
au pied des lampadaires. ENEC+ va plus loin en certifiant
également certaines performances
initiales.
3. COMMENT ÉVALUER LA QUALITÉ
D’UN LUMINAIRE ?
La charte LED du Syndicat de l’éclairage a taires. Elles ne sont pas une obligation pour
été créée pour faire connaître et respecter les fabricants ou les importateurs. Elles
les critères essentiels. Leur absence dans la représentent pour les utilisateurs finaux
fiche technique d’un luminaire peut porter à l’assurance que le luminaire installé est
s’interroger sur ce produit. fiable. Les fabricants qui souhaitent qu’un
La marque NF Luminaires n’existe plus, faute de leurs produits soit « à la marque » doivent
d’intérêt de la filière qui a préféré créer une payer les essais du laboratoire ainsi que le
marque européenne : ENEC. droit d’usage annuel de la marque pour pou-
ENEC est une certification par tierce par- voir apposer ENEC ou ENEC+ sur le produit.
tie qui vérifie la conformité aux normes de Ces coûts, ainsi que le grand nombre et la
sécurité. rotation rapide des gammes de produits
ENEC+ va plus loin en certifiant également expliquent que la marque ENEC se trouve
certaines performances initiales. plutôt sur les produits de grandes séries. Les
Contrairement au marquage réglementaire acheteurs devraient prêter plus d’attention
« CE », ces marques de qualité sont volon- à ces marques de qualité.
© Signify
22 %
des “bureaux types”
34 %
des “bureaux types”
sont éclairés à moins de atteignent l’éclairement de
300 lux
sur la zone de travail
500 lux
préconisés par la norme
Le Code du travail définit les exigences régle- La distribution des luminances dans le champ
mentaires minimales en ce qui concerne les visuel influe aussi sur le confort visuel ; la
besoins en lumière, naturelle ou artificielle, norme recommande d’éviter « de trop fortes
dans les lieux de travail : « L’éclairage est luminances, qui sont cause d’éblouissement,
assuré de manière à éviter la fatigue visuelle de trop grands contrastes de luminance, qui
et les affections de la vue qui en résultent causent de la fatigue, en raison d’incessants
[et à] permettre de déceler les risques per- changements pour la réadaptation des yeux,
ceptibles par la vue » (article R4223-2). de trop faibles luminances et de trop faibles
L’article R4223-4 donne quelques valeurs contrastes de luminance qui entraînent un
d’éclairement minimum, à respecter « au environnement de travail ennuyeux et peu
plan de travail ou, à défaut, au sol » (cf. p. 25). stimulant ».
En application de l’article R4223-5, le niveau La norme NF X35-103 définit un certain
d’éclairement doit être adapté à la nature nombre de principes à respecter afin d’amé-
et à la précision des travaux à exécuter, et liorer le confort visuel au poste de travail :
l’article R4223-6 exige un rapport d’unifor- « Pour réduire ou éviter l’éblouissement
mité maximum de 1 à 5 entre l’éclairement d’inconfort ou d’incapacité, il convient de
minimum et l’éclairement maximum. réduire les niveaux et les rapports de lumi-
La norme NF EN 12464-1 (cf. p. 28) précise ces nance excessifs et de chercher à homogé-
valeurs, exprimées en niveaux d’éclairement néiser le champ visuel opératoire. En aucun
moyen à maintenir sur la zone de travail, par cas, la luminance des sources associée à un
exemple 500 lux pour la lecture, l’écriture, le contraste important ne doit être perçue en
travail sur écran. vision directe ou par reflet sur des surfaces
brillantes. »
Lorsqu’une luminance supérieure à 10 000 cd/m²
est mesurée dans le champ visuel, une ana-
lyse des risques doit être mise en œuvre.
© Tridonic © Tridonic
8%
à éteindre en partant, cela permet d’éviter
d’importants gaspillages énergétiques.
Les capteurs de lumière (installés ou non
Gradation dans le luminaire, associés ou non aux détec-
automatique des espaces
teurs de mouvement) garantissent un niveau
de l’éclairage de travail
sont équipés d’éclairement constant sur la zone de travail.
d’un éclairage
qui s’adapte
Ils offrent d’importantes économies, car la
automatiquement puissance de l’éclairage artificiel est modu-
en fonction de
lée en permanence en fonction des apports
la lumière du jour
de lumière du jour.
45
Les foyers lumineux
doivent avoir un flux
lumineux assigné
d’au moins 45 lumens
pendant la durée © Legrand
de fonctionnement
assignée
B. Établissements recevant
des travailleurs - ERT
Accessibilité personnes
Arrêté du 8 décembre 2014
handicapées
Code de la construction et
de l’habitation (art. R131-38-I.
Obligation de réduction des
et suivants)
Gestionnaire, consommations d’énergie
Arrêté du 3 mai 2007 modifié
exploitant Exigences suite à travaux
par l’arrêté du 22 mars 2017
de rénovation énergétique
Arrêté du 13 juin 2008
(pour les rénovations globales)
Code de la construction et
Règlement IGH
Tous - Commission de l’habitation et règlement
Règlement ERP
de sécurité du ministère de l’intérieur
Éclairage de sécurité
Code du travail R4227-1
N.B. Tous les textes réglementaires sont consultables sur www.legifrance.gouv.fr. Les normes sont en
vente sur le site : www.boutique.afnor.org.
La norme NF C 15-100 est aussi consultable sur ce même site.
L’Institut national de recherche sur la sécurité pour la prévention des accidents du travail et
des maladies professionnelles, www.inrs.fr propose un aide-mémoire juridique « TJ13 » sur les articles
éclairage du Code du travail.
© Radian
© Sécurlite
Les exigences énergétiques relatives à la rénovation de l’éclairage des lieux de travail sont
résumées dans la dernière colonne de ce tableau :
Entrées, paliers,
couloirs et
Escaliers, Espaces de
autres parties Dispositif automatique
escalators stationnement
Prescription communes ou commande centralisée
intérieures permettant l’abaissement
ou l’extinction de
Abaissement l’éclairage si le local
Dispositif automatique permettant
ou extinction est inoccupé
l’abaissement ou l’extinction de l’éclairage
automatique si le
si le local est inoccupé
local est inoccupé
Gradation automatique de
Détection
Non précisé Non précisé Non précisé l’éclairage en fonction des
de lumière du jour
apports de lumière du jour
Nombre maximum
3 étages
de niveaux Par niveau Par étage Sans objet
maximum
contrôlés
N.B. L’ancienne exigence de créer deux circuits de luminaires en fonction de leur distance par rapport
aux fenêtres a été supprimée au profit d’une solution plus intelligente : la régulation instantanée et
automatique de la puissance de l’éclairement en fonction de la lumière naturelle disponible, réduisant
les consommations électriques au strict nécessaire pour assurer le niveau d’éclairement souhaité.
1 000 lux
Contrôle des couleurs (industrie, Indice de rendu des
(1 500 lux en 16 0,70
mode, commerce, imprimerie…) couleurs minimum : 90
imprimerie)
6
Basse tension désigne la tension normale du réseau, soit 230 volts. La dernière version de la norme NF C
15-100 est consultable gratuitement et en vente sur le site de l’Afnor : www.boutique.afnor.org
Étape 4
Réception du
chantier et
vérification des
résultats prévus
B. Déclaration
environnementale du produit
Dans le secteur de l’éclairage, les règles
spécifiques d’élaboration des ACV avec
certification tierce partie publiées en
2018 permettent désormais d’évaluer au
mieux l’impact environnemental des lumi-
naires.
© Loupi
7
Voir plus de détails sur http://www.pep-ecopassport.org
38
Bilan Projet
Existant unité Rénovation
Type de source de lumière (lampes ou tubes, ou luminaire à module LED) utilisé : Luminaire LED
Type de ballast (si la source de lumière est une lampe à décharge ou fluorescente) Sans objet
OUTILS
39
Cet inventaire des critères à considérer est indicatif et n’engage d’aucune manière la responsabilité des auteurs
Sur www.syndicat-eclairage.com retrouvez des aides au calcul de retour sur investissement et à la recherche de financement.
LES AIDES À L’INVESTISSEMENT
A. Certificats d’économies BAT-EQ-127 « Luminaire d’éclairage général
d’énergie (CEE) à modules LED ».
Le maître d’ouvrage qui veut bénéficier de
Les certificats d’économies d’énergie cette prime à la rénovation performante
peuvent représenter une aide financière doit choisir des luminaires conformes aux
au maître d’ouvrage pour la rénovation de exigences de cette fiche. La prime est
ses installations d’éclairage. relative au nombre de luminaires installés.
Le dispositif des CEE repose sur une obli- La preuve des travaux d’économie
gation de réalisation d’économies d’éner- d’énergie réalisés intéresse les fournis-
gie imposée aux fournisseurs d’énergie. seurs d’énergie auxquels l’État impose de
Ces économies sont exprimées en kWh concourir à la transition énergétique en
cumulés actualisés (cumac) : économisés incitant les maîtres d’ouvrage à réaliser
sur la durée de vie conventionnelle d’un des rénovations. Elle peut être négociée
équipement et corrigés d’un coefficient dans le cadre d’un marché de gré à gré et
d’actualisation. Plusieurs centaines de ainsi concourir au financement de l’inves-
fiches d’ « opérations standardisées », tissement.
c’est-à-dire d’actions dont les économies Le Syndicat de l’éclairage a mis en place sur
attendues ont été précalculées, sont son site un espace consacré aux CEE éclai-
identifiées. Il s’agit du répertoire des meil- rage où les porteurs de dossiers peuvent
leures technologies ou pratiques dispo- télécharger les attestations d’éligibilité
nibles, dans tous les usages de l’énergie et aux CEE des luminaires des membres du
tous secteurs d’activités. syndicat. Ils y trouveront aussi des aides
Pour la rénovation des installations d’éclai- au calcul de retour sur investissement et à
rage dans le bâtiment tertiaire, public ou la recherche de financement.
privé, la fiche de référence est la fiche
La fiche
BAT-EQ-127
est la fiche de
référence pour
la rénovation
des installations
d’éclairage dans
le bâtiment
© Signify
tertiaire
40 Rénover l’éclairage des bâtiments tertiaires
B. Prêt Éco-Énergie
HORIZONS
L’ADEME tournée vers l’avenir :
Elle propose une vision prospective
et réaliste des enjeux de la t ransition
énergétique et écologique, pour un futur
désirable à construire ensemble.
ademe.fr
979-10-297-1554-9 011133