Cours Introduction DD-InE2
Cours Introduction DD-InE2
Cours Introduction DD-InE2
1. INTRODUCTION ..................................................................................................................... 3
5.1 INTRODUCTION 13
5.2 CADRE REGLEMENTAIRE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE 14
5.1.1 TEXTES RELATIFS A LA GESTION ENVIRONNEMENTALE .............................................................................. 16
LOIS ET TEXTES RELATIFS A L’EAU .................................................................................................................. 19
LOIS ET TEXTES RELATIFS AUX EMISSIONS ATMOSPHERIQUES .............................................................................. 21
LOIS ET TEXTES RELATIFS A LA DEFENSE ET A LA RESTAURATION DES SOLS ............................................................. 22
LOIS ET TEXTES RELATIFS A LA BIODIVERSITE ET AUX AIRES PROTEGEES ................................................................. 22
LOIS ET TEXTES RELATIFS AU LITTORAL ............................................................................................................ 23
LOIS ET TEXTES RELATIFS A L’ENERGIE ............................................................................................................ 23
LOIS ET TEXTES RELATIFS AUX UNITES INDUSTRIELLES ........................................................................................ 24
LOIS ET TEXTES RELATIFS A L’URBANISME ET ACCESSIBILITE ................................................................................ 25
LOIS ET TEXTES RELATIFS AUX CONDITIONS DE TRAVAIL ET A LA SANTE ET SECURITE ................................................ 25
AUTRES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES ........................................................................................................ 26
5.1.2 CADRE REGLEMENTAIRE DE LA GESTION SOCIALE 27
6.1 CONTEXTE 28
6.2 PLACE DES TIC DANS LE DD 30
6.2.1 CONSTAT ......................................................................................................................................... 30
6.2.2 RELATION ENTRE LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE COMMUNICATION (TIC) ET LE DEVELOPPEMENT
DURABLE (DD) .......................................................................................................................................... 31
ii
1. Introduction
Ce cours se veut une introduction au développement durable, qui certes, est un concept dont
l’adoption est devenue impérative.
Dans une ère, où les changements climatiques et la révolution numérique sont les plus grandes forces
qui décident de la durabilité ou non du développement et des progrès, les avis sont différents et parfois
même opposés. Lors de la COP 26 tenue à Glagow, le numérique était un sujet de discussion très chaud.
Les états tablent sur le déploiement des TIC
Des projets et recherches ont montré que le numérique crée des « possibilités systémiques favorables
aux transformations sociales à grande échelle requises pour bâtir un monde juste et sans danger
climatique ». En effet, le matériel de télédétection, les superordinateurs et l’intelligence artificielle
nous aident à faire le suivi, l’analyse et la projection de données allant des émissions de carbone aux
tendances en matière de déforestation en passant par les effets sur la biodiversité. (Article publié le 30
Octobre 2022 par ELIANE UBALIJORO, DAMON MATTHEWS ET GRAHAM CARR)
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2. DEFINITION DU CONCEPT DU DEVELOPPEMENT DURABLE
En 1980, l’Union Internationale pour la Conservation de la nature (UICN) a défini le DD comme: «
Moyen de satisfaire les besoins fondamentaux des êtres humains tout en préservant les processus
écologiques essentiels et les systèmes d’entretien de la vie, de préserver la diversité génétique et de
garantir l’utilisation durable des espèces et des écosystèmes » La définition donnée en 1987 par la
Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement dans le rapport Brunthland: «
Développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs»
Schéma du DD : Une approché géonomique globale à la confluence de trois préoccupations dites « Les trois piliers du
développement durable »
Ainsi, le développement durable se construit avec nos pratiques quotidiennes avec et au profit
des générations présentes et futures. Il doit permettre de mettre l’humain au cœur des projets
et de toutes les politiques, pour assurer son bien-être, qui ne peut être atteint qu’à travers la
prise en compte des vulnérabilités des ressources, et la vulnérabilité au changement
climatique d’où la notion de durabilité.
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Certes, penser à une articulation entre les activités humaines et écosystèmes a fait un large débat
depuis les plus anciennes civilisations dans une optique de développement et d’économie de
ressources. Mais ce n’est que dans la deuxième partie du XXe siècle qu’elle trouve un début de réponse
systématique, pour finalement se traduire au travers du concept de développement durable,
progressivement construit au cours des trois dernières décennies du siècle. En 1951, l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) publie le premier Rapport sur l’Etat de
l’Environnement dans le Monde, une première visant ou cherchant la réconciliation entre économie
et écologie. Les années 60 ayant été marqués par le constat d’un état de l’environnement des plus
défavorisé, les activités économiques génèrent des atteintes à l'environnement (déchets, fumées
d'usine, pollutions des cours d'eau, etc. Suite à ce constat est venue s’instaurer l’obligation d’étudier
les impacts environnementaux et sociaux des projets de développement; Les ressources les plus
convoitées et les plus impactées sont: l’eau, l’air, le sol, l’énergie et la biodiversité, autrement dit
l’environnement physique et naturel; Aujourd’hui 80% des ressources naturelles sont consommées
par 20% de la population mondiale. Cela engendre des zones de grande richesse et de grande pauvreté.
Dans certaines zones du monde, les habitants n’ont pas accès à l’eau potable, aux soins, à l’éducation
et à un emploi dignement rémunéré.
Les sociétés humaines vont devoir entrer dans une transition et repenser l'ensemble de leurs activités,
d’où la naissance du Concept de Développement Durable En 1970, le Club de Rome (Universitaires,
chercheurs et industriels) à travers la publication de son rapport « Halte à la croissance », alerte sur le
danger que représente la croissance économique et démographique exponentielle, entrainant la
pollution et l’épuisement des ressources (Industrie qui empiète sur les terrains agricoles et exploite les
ressources naturelles sans penser régénération, l’utilisation irrationnelle de l’eau dans l’industrie et
l’agriculture, l’urbanisation, etc) ; A l’époque, le développement économique et la protection de
l'environnement sont présentés comme antinomiques, ce rapport tentait de questionner le modèle de
développement économique basé sur la croissance économique infinie dans un monde aux ressources
finies, et montrait alors les limites écologiques du modèle.
A la veille de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain de Stockholm (1972), le
réexamen des liens entre environnement et développement animé par Maurice Strong, son
organisateur, permet d’introduire un modèle de développement économique compatible avec l’équité
sociale et la prudence écologique, qui serait basé sur la satisfaction des besoins plutôt que sur une
augmentation incontrôlée de l’offre, d’où la naissance du concept d’écodéveloppement.
Par ailleurs, le français Ignacy SachsLe qui a repris ce concept, affirme que le développement humain
et la protection de l'environnement sont indissociables l'un de l'autre, et donc il est nécessaire de
repenser les modes de développement du Nord et du Sud, générateurs de pauvreté et de dégradations
environnementales.
D’un autre côté la préoccupation suscitée par la pollution de l’environnement et l’épuisement des
ressources naturelles a conduit, dés les années 60, à l’apparition d’instruments contraignants comme
les Accords Multilatéraux sur l’Environnement (AME).
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La première génération d’AME est essentiellement ‘sectorielle” : elle concerne des accords portant sur
une question unique, sur la préservation de telle ou telle ressource (la faune, la flore, les oiseaux,
l’environnement marin, l’air).
En 1972, A Stockholm: Pour la première fois, les Nations Unies se sont réunies et se sont ouverts aux
questions de développement pour évoquer cette question d’impact environnemental de la forte
industrialisation des pays développés sur l’équilibre planétaire, ce qui a induit la création du
Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) complément du Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD).
En 1980 : Au cours des années quatre-vingt, on assiste à la prise de conscience collective, au-delà des
frontières des dangers de la pollution, et des dérèglements globaux du système planétaire, on constate
le trou au niveau de la couche d’ozone (Augmentation de la température du globe, prolongement des
saisons, etc), pluies acides suite à la pollution de l’air , la désertification (effet des vents et de la
destruction du couvert végétal à des fins industrielles, de chauffage, de construction, etc.)
Le développement durable sera consacré par 182 Etats lors de la Conférence des Nations Unies sur
l'Environnement et le Développement (CNUED), ou (sommet de la planète Terre) en 1992 à Rio de
Janeiro 182 pays reconnaissent officiellement la nécessité des changements en approuvant 27
principes énoncés dans la déclaration de Rio et en adoptant le pan Mondial d’Action sur le
Développement Durable
Agenda 21 Cet Agenda est composé de 40 chapitres et fixe les lignes des progrès que doit entreprendre
l’humanité au 21ème siècle pour maintenir son développement économique et social dans un
environnement vivable. Il a été adopté par 178 gouvernements, et au moment du sommet, cinq textes
ou conventions ont été proposés pour signature à savoir :
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La déclaration de Rio ;
La Convention sur les Changement Climatiques
La convention sur la biodiversité et que les Etats Unis ont refusé de signer ;
La Déclaration du principe relatif aux forêts et à l’Agenda 21 ;
Recommandations de convention internationale sur la désertification.
En 1993 : La Conférence mondiale sur les droits de l’homme qui se tiendra à Vienne en 1993, insistera
sur le droit des populations à un environnement sain et le droit au développement, deux exigences
sujettes à controverse et auxquelles certains Etats Membres s’étaient opposés jusqu’au Sommet de
Rio.
En 1995 : Le Sommet mondial sur le développement social qui se tiendra à Copenhague, se référera à
cette notion de développement durable en en approfondissant le volet social : « la notion de
développement social renvoie à une approche intégrant l'économique et le social et à une volonté de
valorisation des ressources économiques, sociales, culturelles d'une société, notamment celles des
groupes les plus vulnérables »
En 1996 : La Deuxième Conférence sur les établissements humains à Istanbul (Habitat II, ou Sommet
des Villes, 1996) constitue un tournant dans les efforts internationaux en faveur de la durabilité sociale
et environnementale des villes. Il y est reconnu que des politiques, des stratégies et des actions plus
intégrées et participatives sont nécessaires pour rendre les villes et les communautés du monde entier
plus sûres, plus saines et plus justes.
Par la Déclaration d’Istanbul, le droit au logement est reconnu comme partie intégrante des droits de
l’homme, ainsi que l’absolue nécessité d’un accès de tous aux systèmes nécessaires à une vie saine
(eau potable, assainissement, évacuation des déchets, éducation, transports et autres infrastructures
urbaines).
Les Etats s’engagent sur deux objectifs: un logement convenable pour tous et le développement
d’établissements humains viables en ce qui concerne l’environnement, les droits de l’homme, le
développement social, les femmes et la population dans le contexte spécifique de l’urbanisation.
Habitat II constitue un précédent historique en intégrant à ses délibérations des représentants des
autorités locales, des organisations non gouvernementales, du secteur privé, des universités, et en
s’appuyant sur la présentation de bonnes expériences réussies pour lancer un message d’espérance
face aux défis de l’urbanisation. Le Sommet Mondial de l’alimentation de Rome (1996), réaffirme le
droit de chaque être humain à une nourriture adéquate et à être à l’abri de la faim.
Les Etats s’y engagent à éradiquer la faim dans le monde, et à échéance de 2015, à réduire de moitié
le nombre de personnes en sous alimentation chronique, notamment grâce à l’accroissement durable
de la production alimentaire, une meilleure gestion du commerce pour la sécurité alimentaire, et à
l’investissement dans les capacités de production durable
En 1997 : Protocole de Kyoto: Il fixe les objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES) à échéance
2008-2012 pour les pays industrialisés Ses objectifs de réduction pour les pays industrialisés au delà
de l’an 2000 : 5,2% sur la période 2008-2012 par rapport à 1990 pour les pays industrialisés, 8% pour
l'Union européenne, 0% pour la France. Au fil des conférences des parties : Buenos Aires (1998), Bonn
(1999), La Haye (2000), l’application du Protocole de Kyoto se heurte à des difficultés croissantes,
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notamment sur la mise en œuvre pratique des mécanismes de flexibilité (“ permis à polluer,
développement propre ”).
Le Sommet Planète Terre + 5 de New York (1997) Le Sommet du Millénaire (New York, 2000) fait le
point sur l’avancement des travaux engagés à Copenhague et adopte la Déclaration du Millénaire, dans
laquelle sont réaffirmés les objectifs internationaux pour le développement (OID) issus des principales
conférences des années 1990.
2001 est marqué par deux conférences mondiales en lien avec la dimension sociale du développement
durable : la Troisième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (Bruxelles), et la
Conférence mondiale contre le racisme la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y
est associée (Durban)
En 2002 : Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesburg, qui a fait le point sur
l’avancement de l’Agenda 21 En 2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyoto
En 2008 : Adoption du paquet Climat-Energie par l’Union Européenne avec l’objectif dit « Trois fois
Vingt » pour 2020 Trois objectifs sont fixés
En 2012 : Sommet de la Terre Rio + 20 Deux décennies après le sommet de Rio, le monde a connu des
changements immenses. En une génération, la population mondiale a augmenté de près d'un milliard
et demi de personnes, environ un milliard dans nos villes, et des millions de personnes ont basculé
dans la pauvreté la plus abjecte. Nombreux sont ceux qui vivent plus longtemps et en meilleure santé;
les taux de mortalité ont considérablement diminué; et des progrès considérables ont eu lieu en
matière d'autonomisation des femmes et d'autres groupes désavantagé.
Malgré cela, la croissance économique qui a engendré d'immenses transformations dans le monde a
eu aussi des conséquences écologiques importantes. Des changements climatiques à la perte de la
biodiversité en passant par la dégradation des terres et la pénurie croissante d'eau douce, bon nombre
des défis auxquels les dirigeants mondiaux étaient confrontés en 1992 se sont aggravés.
De plus, les avantages de la mondialisation n'ont pas été partagés de manière égale, et les écarts de
revenus et de richesse se sont accentués. Alors que l'accroissement de la prospérité a permis aux pays
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de faire face à certains problèmes environnementaux, d'autres sont aujourd'hui d'une telle ampleur
qu'ils nécessitent une coopération et une action internationales urgentes.
En juin 2012, les dirigeants mondiaux se réuniront à RIO avec l'objectif de renouveler leur engagement
politique en faveur du développement durable, en évaluant les progrès et les lacunes restantes en
matière de mise en œuvre et en examinant les nouveaux défis. L'accent sera mis sur l'intégration des
trois piliers du développement durable (économique développement et protection de
l'environnement), l'accélération de la mise en œuvre et le renforcement de la cohérence entre tous
les acteurs, y compris les diverses parties du système de l'ONU.
Les deux thèmes de la Conférence sont une « économie verte » dans le cadre du développement
durable et de l'éradication de la pauvreté et le cadre institutionnel du développement durable.
En 2014 : Révision du Paquet Climat-Energie de l’UE avec de nouveaux objectifs pour 2030 :
Réduire de 40% les émissions de GES par rapport à 1990, c.-à-d. qu’on est en train de doubler
les objectifs fixés en 2008 (Objectif contraignant)
Améliorer de 27% l’efficacité énergétique ;
Porter à 27% la part des énergies renouvelables.
C’est une équation faite de façon à ce qu’on atteigne parallèlement les 3 objectifs, et de façon
complémentaire. Si on augmente l’efficacité énergétique et la part des énergies renouvelables,
obligatoirement nous sommes dans la réduction de la consommation d’énergie, et d’énergie non
renouvelables, et donc des GES.
Les conférences des parties (COP) à la convention de l’ONU sur le climat : Pendant deux semaines, les
COP rassemblent les 195 États ayant ratifié la Convention. Ils y négocient et adoptent des décisions, et
veillent à leur suivi.
Les COP ont lieu chaque année depuis l’adoption de la Convention Climat, et toujours en novembre-
décembre. Parmi les événements les plus saillants c’est l’adoption de l’accord de Paris sur le climat en
2015 pendant la COP 21 à Paris, et que les Etats Unis n’ont pas adopté.
La COP26, regroupant 197 pays participants, s’est tenue du 31 octobre au 12 novembre dernier
à Glasgow (Ecosse). Pour résumer, les conférences des parties ont débuté en 1992 lors du Sommet de
la Terre de Rio. L’avant-dernière COP était la COP21 et avait lieu à Paris. L’accord de Paris affirmait
qu’il était nécessaire de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle
et qu’il était primordial de réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’aide des pays riches envers
les pays pauvres est aussi en jeu et est déterminante. L’enjeu principal était de réduire de 45% les
émissions de gaz à effet de serre et d’ainsi arriver à la neutralité carbone en 2050.
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charbon des énergies utilisées. 19 pays, y compris les Etats-Unis et le Canada, se sont engagés à ne
plus financer de projets d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) à l’étranger d’ici fin 2022.
190 pays ont affirmé leur volonté de ne plus utiliser le charbon, et ce, progressivement (à partir de
2030 pour les pays développés et de 2040 pour les pays en développement) et ne veulent plus donner
leur soutien aux nouvelles centrales à charbon. Même si la Chine ne construira plus de centrales à
charbon, elle a décidé, aux côtés de l’Inde et des Etats-Unis, de ne pas ratifier cet engagement. Tout
de même, le gouvernement britannique s’est félicité d’un « tournant décisif dans la transition
mondiale de l’énergie propre ».
Les deux premiers pays émetteurs de gaz à effet de serre se sont engagés lors d’un accord historique
de respecter leur engagement concernant la réduction de leur émission de gaz à effet de serre. Ils
affirment soutenir les pays pauvres dans leur financement et s’engagent conjointement à coopérer
dans le domaine de la lutte contre la déforestation et dans la limite des dégagements de méthane.
La Chine s’est engagée à prendre un tournant vert notamment dans la mise en place des nouvelles
routes de la soie. De plus, la construction des nouvelles centrales à charbon étrangères ne sera plus
financée par la Chine.
90 pays, dont des grandes puissances comme les Etats-Unis et la France, ont signé le « pacte global
pour le méthane ». Cette ratification historique, qui a lieu pour la première fois, prévoit une réduction
des émissions mondiales de méthane d’au moins 30% d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2020.
Limiter au maximum les émissions de méthane, qui sont le résultat de 60% de l’activité humaine, est
un véritable enjeu pour limiter le réchauffement climatique.
La COP26, ayant pour but de se concerter sur les objectifs à réaliser pour limiter le réchauffement
climatique, devait aussi se concentrer sur l’aide aux pays pauvres. En effet, en 2009, les pays du Nord
s’étaient engagés à verser une aide s’élevant à 100 milliards d’euros par an aux pays pauvres, en
compensation des conséquences nocives qu’a l’activité des pays du nord sur les pays pauvres. Les pays
pauvres, pays du sud, sont les plus touchés par les conséquences du réchauffement climatique, alors
qu’ils sont les moins responsables. De nombreux pays, notamment les Etats-Unis, se sont opposés
fermement au financement.
Les annonces et les décisions prises lors de cette COP26 sont encourageantes mais
restent insuffisantes d’après le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Les alertes se
multiplient, 200 climatologies ont mis l’accent sur le moment historique pour l’avenir de l’humanité et
de la nécessité de réduire le réchauffement climatique. De nombreuses contradictions entre les Etats
sont présentes et se multiplient, ce qui affaiblit d’autant plus la volonté politique et éloigne toute
forme de consensus international.
Le Pacte de Glasgow, tel qu’il est ainsi nommé, appelle à «intensifier les efforts vers la réduction du
charbon sans systèmes de capture (de CO2) et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies
fossiles».
D’après un récent rapport de l’ONU, la situation est catastrophique : le monde se dirige
inexorablement vers une hausse globale des températures de +2,7°C.
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Cette conférence se conclut par l’adoption d’un accord qui garantit de tenir l’objectif de contenir à
1,5°C la hausse globale des températures mais ceci sans aider les pays pauvres et sans avancées
réellement efficaces et prometteuses. Cette conférence s’est avérée être un évènement inutile et
inefficace pour de nombreux militants et des ONG comme Green Peace. Greta Thunberg, quant à elle
résume la conférence à du « bla-bla-bla ». Ainsi, cette nouvelle conférence pose à nouveau un
compromis plutôt qu’un réel changement.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/climat-methane-lautre-gaz-
coupable-en-quatre-questions-1255474
https://misterprepa.net/le-developpement-durable-une-affaire-de-pays-riches/
https://misterprepa.net/les-ouvrages-les-plus-utiles-pour-faire-la-difference-en-esh-1-lenjeu-de-la-
soutenabilite-environnementale
Fondés sur une approche globale visant à atteindre 17 objectifs à l’horizon 2030, les ODD
proposent une nouvelle vision du développement, générant de nouveaux défis pour la
communauté internationale.
A cette fin 17 objectifs de Développement durable sont fixés à atteindre d’ici 2030 Les objectifs
de développement durable nous donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur
et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés,
notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de
l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice. Les objectifs sont interconnectés et,
pour ne laisser personne de côté, il est important d’atteindre chacun d’entre eux, et chacune de
leurs cibles, d’ici à 2030.
Objectif 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
Objectif 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge
Objectif 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir
les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
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Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
Objectif 6 : Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés
de façon durable
Objectif 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un
coût abordable
Objectif 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi
productif et un travail décent pour tous
Objectif 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à
tous et encourager l’innovation
Objectif 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre
Objectif 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs,
résilients et durables
Objectif 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs
répercussions
Objectif 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines
aux fins du développement durable
Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon
durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus
de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
Objectif 17: Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement
et le revitaliser.
Les 17 ODD portent ainsi sur des aspects très variés allant de thématiques « traditionnelles » (lutte
contre la pauvreté, sécurité alimentaire, accès aux services essentiels, lutte contre les changements
climatiques) à d’autres enjeux plus inédits dans l’agenda du développement : lutte contre les
inégalités, accès pour tous à des ressources énergétiques durables, promotion de sociétés pacifiques
et inclusives, etc.
Ces objectifs sont universels, à la différence essentielle avec les OMD qui étaient centrés sur des
actions à entreprendre par et pour les pays en développement, ils s’appliquent à tous les États
membres des Nations unies quels que soient leur niveau de richesse.
12
5.1 Introduction
L’année 2015 a été un tournant pour le développement mondial : c’était la date butoir de mise en
œuvre des Objectifs du Millénaire de Développement (OMD). Le Maroc peut se prévaloir d’avoir été
en mesure d’honorer ses engagements au titre de ces Objectifs, à l’horizon 2015. Ces OMD étaient en
quasi-totalité réalisés. Les quinze dernières années se sont accompagnées de progrès immenses et
encourageants, en termes de développement, y compris au regard des OMD. A certains égards, le
rythme de ces progrès est sans équivalent par rapport aux décennies précédentes.
A la lumière des débats nationaux et des enquêtes et études réalisées par le Haut-Commissariat au
Plan (HCP), l’Institution indépendante en charge de la Statistique, le Maroc a procédé à l’évaluation
des acquis qu’il doit consolider, des atouts qu’il doit valoriser et des défis qu’il doit relever, au regard
des objectifs fixés par les agendas internationaux de développement Cette évaluation a fait l’objet de
consultations nationales sur les perspectives post 2015 tenues en 2013 et en 2014 à travers le
Royaume, à l’initiative du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération (MAEC) du Royaume
du Maroc et du Système des Nations Unies.
Au Maroc, on estime le coût de dégradation de l’environnement à des milliards de dirhams par an. Des
pertes énormes pour les générations actuelles et futures. Il est donc urgent d’agir et d’inscrire toutes
les actions et autres plans dans une logique de développement durable. Dans la loi-cadre portant
charte nationale de l’environnement et du développement durable, le développement durable est une
composante capitale.
13
Milieu Conventions Internationales Date Lieu Date Date d'entrée
d’adoption d’adoption ratification en vigueur
Il est à rappeler que le Maroc a signé et ratifié plusieurs accord et conventions sectoriels en relation
avec la protection de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques, à savoir :
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■ Le maintien de la qualité du produit emprunté qui devrait être restitué dans son état initial.
L’autorité nationale chargée de l’environnement a mis au point une stratégie nationale en matière
d’environnement. Les textes juridiques reposent sur ce qui suit :
• La protection et la gestion durable des ressources en eau ;
• La protection et la gestion durable des ressources en sol ;
• La protection de l’air et la promotion des énergies renouvelables ;
• La protection et la gestion durable des milieux naturels, particulièrement les forêts, les oasis
et le littoral ;
• La prévention des catastrophes naturelles et risques technologiques majeurs ;L’amélioration
de l’environnement urbain et pré-urbain ; et
• La gestion et la communication environnementales.
Depuis 2002, le Maroc a mené une réflexion de fond pour élaborer les bases d’une politique plus
diversifiée de protection de l’environnement prenant en compte les principes de développement
durable dans l’ensemble des secteurs sachant que, jusque-là, elle se concentrait essentiellement sur
la question de l’eau.
En 2003, trois nouvelles lois ont été promulguées, à savoir la loi cadre 11-03 sur la protection de
l’environnement, la loi 12-03 sur les études d’impact environnemental et la loi 13-03 relative à la lutte
contre la pollution de l’air. Pour l’application efficiente de ces lois, leurs décrets d’application ont été
adoptés et ont renforcé davantage l’arsenal juridique.
15
Deux nouvelles lois ont été adoptées récemment à savoir la loi 47-18 portant réforme des centres
régionaux d’investissement et création de commissions unifiées d’investissement, et la loi 49-17 se
rapportant à l’évaluation environnementale, pour enrichir et étoffer davantage le code de
l’environnement marocain.
En cela, elle traduit la détermination du Maroc à inscrire ses efforts de développement économique,
social, culturel et environnemental dans une perspective durable, en veillant à ce que les stratégies
sectorielles, les programmes et les plans d’action prévus soient menés dans le strict respect des
exigences de protection de l’environnement et du développement durable. L’élaboration de la loi 99-
12 s’est appuyée sur les dispositions de la Constitution qui donnent à tout individu, le droit à un
environnement sain et une vie descente. Son contenu tient compte des engagements relatifs à la
protection de l’environnement en faveur d’un développement durable, souscrits par le Royaume du
Maroc dans le cadre des conventions internationales ratifiées par lui.
En effet, cette loi-cadre fixe les objectifs fondamentaux de l’action de l’État en matière de protection
de l’environnement et de développement durable. Elle a pour but de :
■ Renforcer la protection et la préservation des ressources et des milieux naturels, de la biodiversité
et du patrimoine culturel, de prévenir et de lutter contre les pollutions et les nuisances ;
■ Intégrer le développement durable dans les politiques publiques sectorielles et adopter une
stratégie nationale de développement durable ;
■ Harmoniser le cadre juridique national avec les conventions et les normes internationales ayant
trait à la protection de l’environnement et au développement durable ;
■ Renforcer les mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques et de lutte
contre la désertification ;
■ Décider les réformes d’ordre institutionnel, économique, financier et culturel en matière de
gouvernance environnementale ;
■ Définir les engagements de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et
sociétés d’Etat, de l’entreprise privée, des associations de la société civile et des citoyens en matière
de protection de l’environnement et de développement durable ; et,
■ Etablir un régime de responsabilité environnementale et un système de contrôle environnemental.
DAHIR N°1-03-59 DU 10 RABII I 1424 (12 MAI 2003), PROMULGUANT LA LOI N°11-03 RELATIVE A LA PROTECTION
ET A LA MISE EN VALEUR DE L'ENVIRONNEMENT
La Loi n°11-03 définit les principes et les orientations d'une stratégie juridique environnementale pour
le Maroc et a pour objectif de rendre plus cohérent, sur le plan juridique, l'ensemble des textes ayant
une incidence sur l'environnement.
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Les dispositions générales de cette loi visent la protection de l'environnement et des ressources
naturelles contre toute forme de nuisance à l'origine de sa dégradation incluant l’obligation de
protéger le sol, le sous-sol et les richesses qu'ils contiennent contre toute forme de dégradation, la
faune, la flore et la biodiversité au moyen d'une gestion rationnelle en vue de préserver toutes les
espèces et de garantir l'équilibre écologique.
Elle fixe aussi les dispositions législatives et réglementaires d’exploitation d’une installation classée
soumise à autorisation.
DAHIR N°1-03-60 DU 12 MAI 2003 PORTANT PROMULGATION DE LA LOI N°12-03 RELATIVE AUX ETUDES D’IMPACT
SUR L’ENVIRONNEMENT
Cette loi établit la liste des projets assujettis à la procédure de réalisation et la consistance des études
d'impact. La loi institue également la création d'un comité national des études d'impact
environnemental présidé par le Ministre en charge de l'Environnement. Ce comité a pour rôle de
décider, sur la base des résultats de l'étude d'impact, de l'acceptabilité environnementale qui
conditionne la mise en œuvre des projets assujettis. Les décrets associés sont :
■ Décret n° 2-04-563 du 5 Kaada 1429 (4 novembre 2008) relatif aux attributions et au
fonctionnement du comité national et des comités régionaux des études d'impact sur
l'environnement.
■ Décret n° 2-04-564 du 5 Kaada 1429 (4 novembre 2008) fixant les modalités d'organisation et de
déroulement de l'enquête publique relative aux projets soumis aux études d'impact sur
l'environnement
DAHIR N°1-20-78 DU 18 HIJJA 1441, 8 AOUT 2020), PORTANT PROMULGATION DE LA LOI49-17 SUR L’EVALUATION
ENVIRONNEMENTALE
L’adoption et la promulgation de la loi 49.17 sur l'évaluation environnementale, s'inscrit dans le cadre
de la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre n ° 12-99 en tant que charte nationale de
l'environnement et du développement durable, qui prévoit la révision de la loi n ° 12.03 relative aux
études d'impact sur l'environnement.
Cette loi vise à soumettre les politiques publiques, les plans et les programmes de développement à
une évaluation environnementale stratégique. La loi est également accompagnée d'une série
d'amendements visant à simplifier la procédure d'étude de l'impact sur l'environnement des petits
projets ayant de faibles impacts sur l'environnement.
Sont soumis à la réalisation d’une notice environnementale les projets dont les impacts sont estimés
très faibles.
L’étude d’impact environnemental reste d’actualité et est réalisée pour les projets assujettis. La liste
des projets soumis à une étude d’impact environnemental est révisée et sera publiée par la suite.
Les projets qui de par leur nature étaient assujettis à une EIE et ne l’ont pas réalisé, feront l’objet d’un
audit environnemental qui devra être réalisé par un bureau d’études agrée et conformément à la
procédure qui sera définie par voie réglementaire.
La loi a aussi renforcé le rôle de la police environnementale, et a précisé les montants des amendes
afférentes aux infractions dépendamment de leur nature.
17
Ces amendes concernent entre autre :
■ l’exploitation d’industrie ou de projets soumis à une EIE sans avoir obtenu l’acceptabilité
environnementale ;
■ Le non-respect des dispositions de la loi concernant la réalisation de l’audit environnemental des
projets fonctionnels n’ayant pas fait l’objet d’une EIE malgré qu’ils y soient assujettis ;
■ Le non-respect des clauses du Cahier des Charges environnementales.
Le Comité National des Etudes d’impact n’examinera et validera que les projets à caractère national,
projets transfrontaliers et programmes concernant plusieurs régions.
Les autres projets seront examinés par les comités régionaux comme stipulé par la loi 47-18.
Les textes d’application de cette loi sont en cours d’adoption. La loi 12-03 reste applicable.
DAHIR N°1-19-18 DU 7 JOUMADA II 1440 (13 FEVIER 2020) PORTANT PROMULGATION DE LA LOI 47-18 PORTANT
REFORME DES CENTRES REGIONAUX D’INVESTISSEMENT ET CREATION DES COMMISSIONS REGIONALES UNIFIEES
D’INVESTISSEMENT
Cette loi, en plus de porter sur la réforme des centres régionaux d’investissement, légifère la création
des Commissions Régionales Unifiées d’Investissement. Ces commissions seront créées dans chacune
des régions du Maroc, en vue de s’assurer du traitement intégré et harmonisé des dossiers
d’investissement. Chaque commission est un organe de décision et de coordination de l’activité des
administrations compétentes. Elle vient se substituer aux commissions exerçant à la date d’entrée en
vigueur de cette loi, les attributions prévues par l’article y afférent (Article 1 Partie II de la loi)
nonobstant toute disposition législative ou réglementaire contraire.
DECRET N°2-14-782 DU 30 REJEB 1436 (19 MAI 2015) RELATIF A L’ORGANISATION ET AUX MODALITES DE
FONCTIONNEMENT DE LA POLICE DE L’ENVIRONNEMENT
Cette loi permet de renforcer le pouvoir des administrations concernées par l’application des
dispositions de protection de l’environnement contenues dans toute autre législation particulière.
18
LA LOI 113-14 PORTANT CHARTE COMMUNALE
La loi organique portant sur les communes fixe les conditions de la gestion par la commune de ses
affaires de manière démocratique, la mise en œuvre par le président de la région des délibérations et
décisions du Conseil de la région, les conditions de dépôt des pétitions par les citoyens et les
associations, les prérogatives propres à la commune, les prérogatives qu’elle partage avec l’Etat, celles
qui lui sont transférées par l’Etat, en plus du système financier des communes et la source de ses
ressources financières.
Elle définit également les conditions et les modalités de constitution par les communes de
groupements territoriaux, ainsi que les modalités de la promotion de la coopération entre les
communes, les mécanismes visant à accompagner l’évolution territoriale dans ce sens, les règles de
gouvernance relatives à l’application du principe de la libre administration des affaires de la commune,
et le contrôle de la gestion des programmes et de la comptabilité.
DAHIR N° 1-15-83 DU 20 RAMADAN 1436 (7JUILLET 2015), PORTANT PROMULGATION DE LA LOI ORGANIQUE N° 111-
14 RELATIVE AUX REGIONS
Cette loi fixe les modalités de fonctionnement de la région, sa contribution dans les projets de
développement, l’administration de la région et les organes d’exécution des projets et mécanismes de
coopération et partenariat.
DAHIR N°1-16-113 DU 6 KAADA 1437 PORTANT PROMULGATION DE LA LOI N°36-15 RELATIVE A L'EAU
Les objectifs de la réforme de la loi sur l’eau, à travers la loi 36-15, consistent en la promotion de la
gouvernance dans le secteur de l’eau à travers la simplification des procédures et le renforcement du
cadre juridique relatif à la valorisation de l’eau de pluie et des eaux usées, la mise en place d’un cadre
juridique pour dessaler l’eau de mer, le renforcement du cadre institutionnel et des mécanismes de
protection et de préservation des ressources en eau.
La loi n° 36-15 repose notamment sur des principes fondamentaux parmi lesquels, la domanialité
publique de l’eau, le droit de tous citoyenne et citoyen à l’accès à l’eau et à un environnement sain, la
gestion de l’eau selon les pratiques de bonne gouvernance qui inclut la concertation et la participation
des différentes parties concernées. La gestion intégrée et décentralisée des ressources en eau en
assurant la solidarité spatiale, la protection du milieu naturel et la promotion du développement
durable et l’approche genre en matière de développement et de gestion des ressources en eau.
DECRET N°2-97-489 DU 05 FEVRIER 1998 RELATIF A LA DELIMITATION DU DOMAINE PUBLIC HYDRAULIQUE DPH, A LA
CORRECTION DES COURS D'EAU ET A L'EXTRACTION DES MATERIAUX
Le domaine public hydraulique est constitué de toutes les eaux continentales, qu'elles soient
superficielles, souterraines, douces, saumâtres, salées, minérales ou usées ainsi que des eaux de mer
dessalées écoulées dans le domaine public hydraulique et des ouvrages hydrauliques et leurs annexes
affectés à un usage public.
Ce décret définit les conditions de délimitation du DPH ainsi que le droit à l’usage de ce domaine.
Ce décret s'articule sur les normes de qualité de l'eau potable qui doivent être respectée pour assurer
la distribution et le ravitaillement en eau potable dans des conditions qui ne nuisent pas à la santé
publique.
19
La demande d'autorisation pour l'alimentation en eau potable est adressée à l'autorité
gouvernementale chargée de la santé, accompagnée d'une étude justifiant l'absence d'autres
alternatives, l'impossibilité de rendre l'eau objet de la demande potable dans des conditions
économiques raisonnables, et démontrant l'absence de risques pour la santé.
DECRET N°2-04-553 DU 13 HIJJA 1425, JANVIER 2005 RELATIF AUX DEVERSEMENTS, ECOULEMENTS, REJETS, DEPOTS
DIRECTS OU INDIRECTS DANS LES EAUX SUPERFICIELLES OU SOUTERRAINES
Il définit le déversement comme étant tout déversement, écoulement, rejet, dépôt direct ou indirect
dans une eau superficielle ou une nappe souterraine susceptible d'en modifier les caractéristiques
physiques, y compris thermiques et radioactives, chimiques, biologiques ou bactériologiques.
DECRET N° 2-05-1533 DU 14 MOHARREM 1427 (13 FEVRIER 2006) RELATIF A L'ASSAINISSEMENT AUTONOME.
Ce décret a pour principal objectif, la fixation des dispositifs d’assainissement autonome ainsi que les
prescriptions techniques et les modalités de réalisation, d’exploitation, d’entretien et de maintenance
en bon état de fonctionnement desdits dispositif. Les dispositifs d'assainissement autonome sont de
deux types :
■ Les dispositifs assurant la collecte et l'épuration des eaux usées tel que la fosse septique ; et,
■ Les dispositifs assurant à la fois la collecte, l'épuration et l'évacuation des eaux usées par utilisation
des sols, tels que l'épandage souterrain dans le sol naturel, l'épandage dans un sol reconstitué ou
la fosse chimique.
DECRET N° 2-97-787 DU 6 CHAOUAL 1418 (4 FEVRIER 1998) RELATIF AUX NORMES DE QUALITE DES EAUX ET A
L'INVENTAIRE DU DEGRE DE POLLUTION DES EAUX.
Les normes de qualité définissent :
■ Les procédures et les modes opératoires d'essai, d'échantillonnage et d'analyse ;
■ La grille de qualité des eaux définissant des classes de qualité permettant de normaliser et
d'uniformiser l'appréciation de la qualité des eaux ; et,
■ Les caractéristiques physico-chimiques, biologiques et bactériologiques notamment : (i) des eaux
alimentaires destinées directement à la boisson ou à la préparation, au conditionnement ou à la
conservation des denrées alimentaires destinées au public ; (ii) de l'eau destinée à la production de
l'eau potable ; (iii) de l'eau destinée à l'irrigation (iv) de l'eau usée destinée à l'irrigation ; (v) des
eaux piscicoles.
Les normes de qualité sont fixées par arrêtés conjoints des autorités gouvernementales chargées de
l'équipement et de l'environnement après avis de l'autorité gouvernementale chargée de la santé
publique et du ministre dont relève le secteur concerné par lesdites normes. Elles font l'objet de
révisions tous les dix (10) ans ou chaque fois que le besoin s'en fait sentir.
ARRETE N 3286.17 DU 13 HIJA 1438 (4 SEPTEMBRE 2017) FIXANT LES VALEURS LIMITES GENERALES DE REJET DANS LES
EAUX SUPERFICIELLES OU SOUTERRAINES
Cet arrêté fixe les valeurs limites générales de rejet relatif aux déversements, écoulements, rejets,
dépôts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou souterraines entrant en vigueur le 1er janvier
2018.
20
ARRETE CONJOINT DU MINISTRE DE L'INTERIEUR, DU MINISTRE DE L'ENERGIE, DES MINES, DE L'EAU ET DE
L'ENVIRONNEMENT, DU MINISTRE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET DU MINISTRE DE
L'ARTISANAT N° 2943-13 DU 1ER HIJA 1434 (7 OCTOBRE 2013) FIXANT LES RENDEMENTS DES DISPOSITIFS D'EPURATION
DES EAUX USEES
Cet arrêté Définit les rendements épuratoires par catégorie des dispositifs de traitement, qui à défaut
de valeurs mesurées seront utilisés pour le calcul de la redevance.
Les rendements sont calculés sur la matière oxydable (MO) d’après la formule: MO= (DCO +
2*DBO5)/3.
Ce décret définit les conditions d’utilisation des eaux usées. L’autorisation de l’utilisation des eaux
usées est délivrée par l’agence du bassin hydraulique.
Cet arrêté définit notamment les normes de qualité fixées pour les eaux d’irrigation.
Cette loi a pour but de prévenir, réduire et limiter les émissions des polluants atmosphériques
susceptibles de porter atteinte à la santé de l’homme en particulier et à l’environnement d’une
manière générale. Elle définit les moyens de lutte contre la pollution de l’air, les procédures de
sanctions en cas de dommages ou de pollution grave et les mesures d’incitation à l’investissement
dans les projets de prévention de la pollution de l’air.
DECRET N° 2-09-286 DE 2009 FIXANT LES NORMES DE LA QUALITE DE L’AIR ET LES MODALITES DE LA SURVEILLANCE
Le décret a mis en place la définition des termes en relation avec la qualité de l'air : seuil d'alerte,
niveau de concentration, indice de qualité de l'air, station, réseau de surveillance, mesures d'urgence.
Il fixe aussi les normes de qualité qui ne doivent pas être dépassées et sont fixées par l'autorité
gouvernementale chargée de l'environnement, en concertation avec les départements ministériels et
les établissements publics intéressés. Elles sont révisées selon les mêmes formes tous les dix (10) ans
et chaque fois que les nécessités l'exigent.
Ce décret précise aussi les normes de qualité de l'air concernant les substances suivantes :
■ Le dioxyde de soufre (S02) ;
■ Le dioxyde d'azote (NO2);
■ Le monoxyde de carbone (CO) ;
■ Les particules en suspension (MPS);
■ Le plomb dans les poussières (Pb) ;
■ Le cadmium dans les poussières (Cd) ;
21
■ L'ozone (03) ; et,
■ Le Benzène (C6H6).
Il précise aussi la méthode d'échantillonnage et d'analyse qui doit être conforme à la réglementation
en vigueur
DAHIR Nº 1-69-170 DU 10 JOUMADA I 1389 (25 JUILLET 1969) SUR LA DEFENSE ET LA RESTAURATION DES SOLS
La loi et le décret du 25 juillet 1969 relatifs à la défense et à la restauration des sols permettent de leur
côté, par des moyens qui combinent la contrainte et l’intérêt des propriétaires fonciers, d’assurer le
reboisement et l’affectation des sols à des pratiques culturales spécifiques, en vue de combattre
l’érosion et d’assurer la protection d’ouvrages ou de biens déclarés à l’intérêt national.
Le législateur a instauré un régime juridique particulier pour la défense et la restauration des sols au
moyen de leur reboisement. Les statuts juridiques ainsi établis confèrent à l’administration des
pouvoirs étendus pour la préservation du couvert végétal et son amélioration.
Par un dispositif comprenant plus d’une centaine de textes, le droit en vigueur cherche à sauvegarder
les ressources naturelles, à en organiser l’exploitation et à assurer parallèlement la protection de
l’hygiène et de la sécurité publiques dans leur utilisation.
L’un des moyens par lesquels l’Etat a cherché à limiter l’exploitation des richesses naturelles a été la
proclamation de leur domanialité.
LOI N° 28-00 RELATIVE A LA GESTION DES DECHETS SOLIDES ET A LEUR ELIMINATION ET SES DECRETS D’APPLICATION
Les articles de la loi 28-00 du 7 décembre 2006 constituent les textes « charnière » concernant les
Plans de gestion des déchets. La loi définit notamment l’objectif et les finalités des plans directeurs de
gestion des déchets notamment national, régionaux, provinciaux et communaux. De nombreux textes
publiés réglementent spécifiquement tri, stockage, collecte et traitement des déchets.
Cette loi a pour objet la protection et la conservation des espèces de flore et de faune sauvages,
notamment par le contrôle du commerce des spécimens de ces espèces. Elle détermine en particulier:
■ Les catégories dans lesquelles sont classées les espèces de flore et de faune sauvages menacées
d'extinction ;
■ Les conditions d'importation, de transit, d'exportation, de réexportation et d'introduction en
provenance de la mer des spécimens de ces espèces ainsi que les documents devant les
accompagner ;
■ Les conditions d'élevage, de détention et de transport des spécimens des espèces de flore et de
faune sauvages menacées d'extinction ;
■ Les mesures applicables aux prélèvements de spécimens de ces espèces dans le milieu naturel et à
leur multiplication ou leur reproduction ; et,
22
■ Les conditions d'introduction ou de réintroduction de spécimens d'espèces de flore et de faune
sauvages dans le milieu naturel.
DAHIR 1-10-123 DU 16 JUILLET 2010 PORTANT PROMULGATION DE LA LOI N° 22-07 RELATIVE AUX AIRES PROTEGEES
La loi 22-07 a pour objectif de préserver et sauvegarder une aire protégée dans le cadre de
l'engagement de notre pays à mener une politique de développement durable, qui tend aussi bien à
sauvegarder notre diversité biologique qu'à protéger les espèces en voie de disparition et qui trouve
un appui grandissant auprès des organismes internationaux. Une aire protégée est classée par
l'administration compétente, en fonction de ses caractéristiques, de sa vocation et de son envergure
socio-économique, dans l'une des catégories suivantes :
■ Parc national ;
■ Parc naturel ;
■ Réserve biologique ;
■ Réserve naturelle ; et,
■ Site naturel.
La présente loi a pour objet d’augmenter l’efficacité énergétique dans l’utilisation des sources
d’énergie, d’éviter le gaspillage, d’atténuer le fardeau du coût de l’énergie sur l’économie nationale et
de contribuer au développement durable. Sa mise en œuvre repose principalement sur les principes
de la performance énergétique, des exigences d’efficacité énergétique, des études d’impact
énergétique, de l’audit énergétique obligatoire et du contrôle technique.
23
DECRET N°2-13-874 DU 20 HIJA 1435 (15 OCTOBRE 2014) APPROUVANT LE REGLEMENT GENERAL DE CONSTRUCTION
FIXANT LES REGLES DE PERFORMANCE ENERGETIQUE DES CONSTRUCTIONS ET INSTITUANT LE COMITE NATIONAL DE
L'EFFICACITE ENERGETIQUE DANS LE BATIMENT
Le Règlement général de construction fixant les règles de performance énergétique des constructions
a pour objet de fixer les caractéristiques thermiques que doivent respecter les bâtiments par zone
climatique, afin d’atteindre les résultats suivants :
■ Réduire les besoins en chauffage et en climatisation des bâtiments ;
■ Améliorer le confort thermique au sein des bâtiments ;
■ Participer à la baisse de la facture énergétique nationale ; et,
■ Réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La présente loi a pour objet de développer et d’adapter le secteur des énergies renouvelables aux
évolutions technologiques futures et à encourager les initiatives privées :
■ Promotion de la production d'énergie à partir de sources renouvelables, de sa commercialisation
et de son exportation par des entités publiques ou privées ;
■ L'assujettissement des installations de production d'énergie à partir de sources renouvelables à un
régime d'autorisation ou de déclaration ; et,
■ Le droit, pour un exploitant, de produire de l'électricité à partir de sources d'énergies renouvelables
pour le compte du consommateur ou d'un groupement de consommateurs raccordés au réseau
électrique national de moyenne, haute et très haute tension, dans le cadre d'une convention par
laquelle ceux-ci s'engagent à enlever et à consommer l'électricité ainsi produite exclusivement pour
leur usage propre.
LA LOI SUR LES ETABLISSEMENTS CLASSES INSALUBRES, INCOMMODES OU DANGEREUX (FASCICULE N°4 DE L'ANNUAIRE
JURIDIQUE DES TRAVAUX PUBLICS, DAHIR DU 25 AOUT 1914)
DAHIR DU 22 JUILLET 1953 PORTANT REGLEMENT SUR L’EMPLOI DES APPAREILS A VAPEUR A TERRE TEL QUE COMPLETE
PAR LE DAHIR N°1-62-301 DU 9 NOVEMBRE 1962 ET SES TEXTES D’APPLICATION
Ce dahir définit en particulier les générateurs et les récipients de vapeur autres que ceux placés à bord
24
des bateaux, les modalités de mise en service des générateurs et chaudières, les modalités de
déroulement des épreuves auxquelles sont soumis ces appareils ainsi que les modalités de surveillance
et procédures en cas d’accidents ainsi que les dispositions relatives aux infractions et contraventions
encourues.
La Loi 12-90 définit les principes et les orientations d'une stratégie juridique en matière d'urbanisme
et d'aménagement du territoire pour le Maroc. Elle a pour objet également de définir les différents
documents d'urbanisme, les règlements de construction ainsi que d'instituer des sanctions pénales.
Cette loi tend à l’unification et la simplification des procédures de contrôle et de répression des
infractions en matière d’urbanisme et de construction.
LOI 25-90 RELATIVE AUX LOTISSEMENTS, GROUPES D’HABITATIONS ET MORCELLEMENTS, PROMULGUEE PAR LE DAHIR N°
1-92-7 DU 15 HIJA 1412 (17 JUIN 1992)
Ce texte de loi est relatif aux projets d’aménagement et de lotissement à usage d'habitation, industriel,
touristique, commercial ou artisanal, situés en toute partie du territoire couverte par un document
d’urbanisme approuvé.
Le dahir n° 1-03-58 du 10 rabii I 1424 portant promulgation de la loi n° 10-03 relative aux accessibilités
(B.O. du 19 juin 2003).
La législation du travail se caractérise par sa conformité avec les principes de base fixés par la
Constitution et avec les normes internationales telles que prévues dans les conventions des Nations
Unies et de ses organisations spécialisées en relation avec le domaine du travail. Le travail ne constitue
pas une marchandise et le travailleur n'est pas un outil de production. Il n'est donc permis, en aucun
cas, d'exercer le travail dans des conditions portant atteinte à la dignité du travailleur.
Les dispositifs de la Loi 65-99, relative au code du travail, ont pour objectifs l'amélioration des
conditions du travail et de son environnement et la garantie de la santé et de la sécurité sur les lieux
du travail. Particulièrement les dispositifs du titre IV de l’hygiène et de la sécurité des salariés.
Cette nouvelle loi a introduit des changements majeurs sur le processus d’indemnisation, dans le but
de simplifier les procédures de déclaration des accidents du travail et d’accélérer l’indemnisation des
victimes ou de leurs ayants droits.
25
■ Assurance maladie obligatoire de base (AMO) fondée sur les principes et les techniques de
l'assurance sociale au profit des personnes exerçant une activité lucrative, des titulaires de pension,
des anciens résistants et membres de l'armée de libération et des étudiants ;
■ Régime d'assistance médicale (RAMED) fondée sur les principes de l'assistance sociale et de la
solidarité nationale au profit de la population démunie.
LOI N° 7-81 RELATIVE A L'EXPROPRIATION POUR CAUSE D'UTILITE PUBLIQUE ET A L'OCCUPATION TEMPORAIRE,
PROMULGUEE PAR LE DAHIR N° 1-81-254 DU 11 REJEB 1402 (6 MAI 1982) (B.O. 15 JUIN 1983).
Cette loi est applicable dans le cas de déclaration d’utilité publique, condition sinéquanone pour
l’application des stipulations de cette loi.
Le droit d'expropriation est ouvert à l'Etat et aux collectivités locales ainsi qu'aux autres personnes
morales de droit public et privé ou aux personnes physiques auxquelles la puissance publique délègue
ses droits en vue d'entreprendre des travaux ou opérations déclarés d'utilité publique.
La déclaration d’utilité publique est faire par un acte administratif déclaratif de l’Utilité publique, qui
précise la zone susceptible d’être frappée par l’expropriation. Si l’acte déclaratif n’a pas désigné
immédiatement les propriétés objet de l’expropriation, il est procédé à cette désignation par un acte
administratif dit « Acte de cessibilité »
L’acte déclaratif de l’utilité publique doit faire l’objet de publicité dont les conditions sont fixées au
niveau de la loi. Il reste valable deux (2) ans à compter de la date de publication au Bulletin officiel.
Pendant une période de deux ans à compter de la publication au Bulletin officiel de l'acte déclaratif
d'utilité publique, aucune construction ne peut être élevée, aucune plantation ou amélioration ne peut
être effectuée sans l'accord de l'expropriant sur les immeubles situés dans la zone fixée par ledit acte.
L’indemnité est fixée à la valeur du bien au jour de la décision prononcée au jour de la décision
prononçant l’expropriation sans tenir compte des améliorations faites sur la propriété depuis la
déclaration de l’utilité publique.
Le Dahir de 1914 considérant qu'il existe une catégorie de biens qui ne peuvent être possédés
privativement parce qu'ils sont à l'usage de tous, et dont l'administration appartient à l'Etat tuteur de
la communauté et qu'il importe de préciser la nature et la situation juridique des biens restant dans le
domaine public ainsi que les règles qui président à leur gestion.
LOI 42-16 PORTANT APPROBATION DE L’ACCORD DE PARIS SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
26
■ Objectif à long terme ;
■ Révision des engagements des Etats ;
■ Financements.
En matière de protection des droits humains et de recours, la Constitution a renforcé trois instances
auxquelles les populations qui se sentent lésées peuvent recourir, en les dotant d’une indépendance
et d’une autonomie juridique et financière:
■ Le Conseil national des droits de l'homme (article 161), qui intervient dans toutes les formes de
violations de droits humains (civils, politiques, économiques, sociaux ou culturels) ; le CNDH est
habilité à recevoir des plaintes, engager des procédures juridiques en cas de violations et a la
possibilité d’auto-saisine ;
■ Le Médiateur (article 162) qui intervient dans les plaintes et problèmes entre les citoyens et les
administrations publiques ; le Médiateur peut de sa propre initiative investiguer et chercher à
entendre toute plainte liée à la relation entre l'administration et les citoyens, y compris les
organisations de la société civile. Son mandat couvre le renforcement de l’état de droit, la diffusion
des principes de justice, d'équité et de transparence. Le Médiateur est également habilité à faire
des propositions au gouvernement pour renforcer la bonne gouvernance dans la gestion des
services publics, la transparence et les normes éthiques de la vie publique, la performance et la
modernisation du gouvernement.
■ L’Instance Nationale de Probité, de Prévention et de Lutte contre la Corruption (article 167), qui a
pour mission notamment d'assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques de prévention et de
lutte contre la corruption et de recevoir et traiter les plaintes émanant de citoyens.
Par ailleurs, la loi organique 113-14 sur les communes, fixe les attributions propres à la commune,
celles en association avec l’Etat ainsi que celles susceptibles de lui être transférées par ce dernier ainsi
que les conditions de gestion démocratique des affaires communales, mais également les conditions
de présentation des pétitions par les citoyennes et citoyens et par les associations.
Quant à la Loi 31-13 sur le droit à l’information, publiée dans le BO n° 6655 du 12 mars 2018 et entrée
en vigueur le 12 mars 2019, elle a pour objectifs de :
27
■ Faciliter l’accès du public à l’information et aux documents ayant trait à l’environnement ;
■ Garantir une diffusion aussi large que possible de toute information relative à l’environnement ;
■ Prendre en considération le principe de la participation du public au processus décisionnel en
matière d’environnement.
Dans la pratique cette loi en absence de décrets d’application reste encore limitée au stade d’enquête
publique des études d’impacts sur l’environnement et des celles des enquêtes commode incommode.
La loi 7-81 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et à l’occupation temporaire n’est
applicable qu’en cas de déclaration d’Utilité publique, stipule l’obligation de publication et
d’information de la population par l’opération d’expropriation. Elle donne droit à une indemnité sur le
bien exproprié et qui est fixée par voie réglementaire, l’expropriation s’opérant par autorité de justice.
Par ailleurs, cette loi ne prévoit pas autre procédure que celle de l’indémnisation, il n’est pas prévu de
Plan de Déplacement de la Population.
En effet, cette révolution qui avait débuté en Angleterre autour du charbon, a entraîné un nouveau
mode de production et la mise en place d’une organisation scientifique du travail et le travail à la
chaîne; On assiste à la multiplication d’inventions dans le domaine du textile, métallurgie et énergie
avec la machine à vapeur de james Watt.
Le plus souvent, ces inventions sont dues à l'ingéniosité d'artisans, au désir de répondre aux besoins
du marché, d'où l'enchaînement des inventions pour les "mécaniques" textiles; La 2ème étape étant
le passage de l’invention à l’innovation technique.
Après, on note le passage de l’innovation technique à l’innovation industrielle; Cette révolution est
venue au moment où on assiste à une pression sur la demande en interne et en externe au niveau des
grandes puissances industrielles à savoir l’Angleterre qui était l’initiateur de cette révolution, la France,
l’Allemagne, etc Le monde était en mouvement, les progrès techniques et industriels s’accroîssent
accompagnant le développement socio-économique et les besoins croissants d’une population en
nette progression, sans tenir compte de la dégradation de l’environnement ;
A ce constat, s’ajoute les écarts économiques et sociaux et l’inéquitabilié d’accès aux ressources et
services écosystémiques (Absorption et disparition du travail artisanal par l’usage systématique des
machines), et les petits artisans se sont vus devenir ouvriers;
L’effet du progrès technologique commence à se sentir mesuré par la raréfication des ressources et le
changement climatique dont la principale cause l’augmentation des GES, et la dégradation des forêts
Comme cité auparavant, à partir des années 70, et suite au constat d’un état de l’environnement des
plus défavorisé, s’est instaurée l’obligation d’étudier les impacts environnementaux et sociaux des
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projets de développement; Les ressources les plus convoitées et les plus impactées sont: l’eau, l’air, le
sol , l’énergie et la biodiversité , autrement dit l’environnement physique et naturel;
Par ailleurs, 80% des ressources naturelles sont consommées par 20% de la population mondiale. Cela
engendre des zones de grande richesse et de grande pauvreté. Dans certaines zones du monde, les
habitants n’ont pas accès à l’eau potable, aux soins, à l’éducation et à un emploi dignement rémunéré.
Ainsi, les sociétés humaines vont devoir entrer dans une transition et repenser l'ensemble de leurs
activités, d’où la naissance du Concept de Développement Durable
Parmi les avancées scientifiques qui s’inscrivent dans la perspective du DD, les TIC ont pris une place
d’envergure pour apporter une solution immatérielle de développement économique . En Afrique,
déployer les TIC pour le développement, et au profit du DD a fait l’object de plusieurs rencontres et
sommets, dans l’objectif principal est d’établir une connectivité avec le monde et assurer un
développement économique dans le concept de développement durable.
Nous allons citer quelques événements pour illustrer les efforts déployés dans ce sens: En 2007, le
sommet “Connecter l’Afrique” qu s’est tenu à Kigali (Rwanda) s’est fixé 5 objectifs:
Objectif 1 Interconnecter toutes les capitales et grandes villes africaines à l’infrastructure TIC large
bande et renforcer la connectivité avec le reste du monde à l’horizon 2012
Objectif 2 Connecter les villages africains aux services TIC large bande à l’horizon 2012 et mettre en
œuvre des initiatives qui encouragent l’accès partagé telles que des télé-centres communautaires et
des téléphones de village
Objectif 4 Appuyer le développement de compétences TIC en nombre suffisant pour répondre aux
be- soins de l’économie du savoir par la création de centres d’excellence TIC et de centres de
renforcement des capacités TIC et de formation aux TIC
En 2009, s’est tenu le sommet “Connecter la Communauté des Etats indépendants” à Minsk, Belarus,
les 26 et 27 novembre, L’objectif de l’UIT est de mobiliser les ressources humaines, financières et
techniques nécessaires à une transition rapide vers les infrastructures et les services numériques,
considérés comme le moteur de la croissance économique future.
Les priorités incluent le déploiement d’un accès Internet à large bande qui favorisera l’expansion des
connexions en zone rurale, la création d’un environnement réglementaire pour soutenir
l’investissement, l’amélioration des formations aux TIC et la création d’applications et de services
locaux pertinents.
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En 2012, s’est tenu à Doha, le sommet « Comment connecter le monde arabe » connecter ceux qui ne
le sont pas encore à l’horizon 2015. Le rôle principal du Sommet «Connecter les pays arabes» est de
permettre à toutes les parties prenantes du monde arabe de travailler au niveau régional afin de
renforcer la coopération et la coordination en vue d’établir des projets communs et des initiatives
arabes destinés à mettre le secteur des technologies de l’information et des télécommunications (TIC)
au service du développement durable.
En 1990, le numérique était pratiquement inexistant. Cette révolution était perçue comme solution
qui permettrait de de construire une économie immatérielle, de repousser la contrainte des ressources
naturelles sur la croissance.
Au moment où des études étaient menées pour constater réellement l’empreinte environnementale
des TIC, les scientifiques se sont confrontées à une réalité qui n’est pas rassurante, montrant une
facette noire de point de vue impact sur l’environnement et la contribution au changement climatique;
En effet au niveau mondial une étude menée entre 2007 et 2012 a montré une augmentation globale
de la consommation électrique des TIC de 6,6 % par an dans le monde.
On serait ainsi passé d'une consommation mondiale de 670 térawatts-heure en 2007 à 930 térawatts-
heure en 2012, soit plus de deux fois la consommation électrique de la France En plus de la facette
cachée des TIC: le déploiement d'infrastructures, stations de base (téléphonie), réseaux et centre de
données (data centers), et, encore plus en amont, fabrication des produits, extraction de matières
premières En 2007, le consultant Gartner a avancé un chiffre largement vérifié depuis lors : le secteur
des TIC serait à l'origine de 2 % des émissions de gaz à effet de serre planétaires, autant que l'aviation.
Les TIC, c'est aussi de la matière. La production globale de déchets électriques et électroniques (DEEE)
est estimée aujourd'hui à environ 40 millions de tonnes par an [StEP, 2009, p. 1].
Ces déchets, chargés sur des camions de 40 tonnes et de 20 mètres de long, représentent une file de
20 000 km ou deux camions par minute 24h/24 Disponible sur :
www.ecoinfo.cnrs.fr/spip.php?article181; Ajoutons que ces déchets sont toxiques : mercure, plomb,
cadmium, chrome, PBB (diphényls polybromés) et PBDEs (éthers diphényls polybromés), PVC (dont la
combustion peut former des dioxines), baryum (utilisé dans les écrans cathodiques pour protéger
l'utilisateur des radiations), beryllium, phosphore et additifs pour la luminescence des écrans. la
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conférence cruciale sur le changement climatique des Nations Unies à Paris en 2015 », a déclaré que.
« Le résultat à long terme de la nouvelle convention exige un pic des émissions mondiales d’ici 10 ans
suivi d’une flexion importante de la courbe des émissions ». Ce rapport du GeSI souligne le rôle
essentiel des TIC pour atteindre ces objectifs: Le rôle des TIC est confirmé dans le développement
économique, et pour atteindre les objectifs du DD et pouvoir assurer la durabilité à travers une gestion
rationnelle des ressources, les TIC devront progresser dans une optique de numérique verte.
Cette partie sera consacrée à éclaircir la relation entre TIC et DD. On s’interroge sur l’alliance saine
entre l’évolution des TIC et le DD : Les TIC sont-elles capables de se développer en s’insérant dans les
objectifs du développement durable ?; Sont- elles capables d’accompagner les transformations socio-
économiques tout en restant « Verts » ?
Apport des TIC sur les plans économique et social : Avant d’entamer cette analyse nous rappelons
que la plupart des ODD (de 1 à 12) le développement économique et social, les autres objectifs
convergent dans le même sens à travers le fait que la réalisation d’un développement socio-
économique dépend étroitement des ressources naturelles.
Nous allons analyser l’apport des TIC pour atteindre ces objectifs. Depuis l’émergence des TIC et leur
essor rapide, leur importance et rôles dans le développement économique et social sont reconnus.
Plusieurs travaux et rapports focalisés sur les liens entre le développement socio-économique et celui
des TIC ont été publiés pour confirmer ce rôle, tout en mettant en avant les possibilités d’édifier les
sociétés de savoir innovant (Réf : le rapport intitulé « Knowledge societies : information technology for
sustainable development » publié en 1998 par la Commission de la science et de la technique au service
du développement (CSTD).
C’est à travers leur large utilisation dans les secteurs économqiues et sociaux que les TIC en tant que
technologies universelles apportent la valeur ajouté au développement. Trois caractéristiques des TIC
sont particulièrement importantes pour le développement économique et social, à savoir leur
capacité:
D’accroître le volume et l’éventail de l’information accessible aux individus, aux entreprises et aux
gouvernements.
Les Incidences économiques des TIC sont: mondialisation de la production, changements apportés au
commerce international et aux réseaux de distribution, nouveaux modes de consommation de biens
et services, virtualisation de certains produits et comportements, importance croissante du secteur
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des TIC dans l’économie mondiale et au niveau national Les TIC ont permis la dématerialisation des
économies, la virtualisation des échanges et la reduction des déplacements physiques, la reduction de
la facture énergétique ainsi que le réseautage les acteurs leur permettant d’organiser leurs activités,
la collecte, lastructuration et l’échange de de l’information , impactant positivement le développement
socio-économique.
Les TIC sont susceptibles d’avoir un impact sur les modalités d’exercice et de coordination de certaines
activités et leur « durabilité ». Ainsi en est-il de l’organisation des services à l’agriculture et au
développement rural, en particulier en ce qui concerne les réponses à apporter aux problèmes liés aux
rapports entre production, environnement et aménagement du territoire Ces questions dépendent de
manière croissante de l’existence d’infrastructures de recueil, traitement, diffusion et partage
d’informations: données satellitaires, informations météo, diffusion d’informations spécifiques,
partage d’expériences, ajustement de la production aux marchés. L’évolution des TIC a une grande
incidence sur ls investissements surtout en termes d’économie de ressourcs financières, d’outil ou
ressources naturelles. Les nouvelles tendances permettent d’accentuer davantage cet impact:
La “Donnéification”: décrit le processus par lequel les données deviennent la ressource et le facteur
déterminants de l’efficacité et de la mesure de l’activité des entreprises et des gouvernements, non
seulement dans le secteur des TIC, mais aussi dans l’ensemble du système économique. La plupart des
grandes entreprises dans les pays développés, et beaucoup dans les pays en développement,
dépendent désormais du stockage et de l’analyse de données pour préserver leur dynamisme et
accroître leur compétitivité. La donnéification se diffuse le long des chaînes d’approvisionnement, des
grandes sociétés transnationales vers les petites entreprises nationales ou locales. Les transactions et
autres relations entre les gouvernements, les entreprises et les individus sont de plus en plus gérées
en ligne au moyen de bases de données centralisées.
Les gouvernements considèrent que la donnéification simplifie l’accès, réduit les coûts et accroît
l’efficacité de la fourniture de services. La Banque mondiale et d’autres institutions soutiennent des
initiatives d’administration en ligne visant à promouvoir la donnéification dans les pays en
développement.
L’analyse des données massives présente un intérêt aussi bien au niveau macroéconomique qu’au
niveau microéconomique. Données et métadonnées («données sur des données») peuvent être
agrégées pour déterminer des tendances concernant des populations entières, ou être désagrégées
pour isoler des groupes géographiques, sociaux ou économiques spécifiques. Des données provenant
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de sources multiples peuvent fournir un tableau plus détaillé des besoins et des comportements, aussi
bien individuels que collectifs.
En l’occurrence, ce sont non seulement leurs données, mais aussi leurs applications que les utilisateurs
peuvent stocker dans des centres de données gérés par des sociétés informatiques, plutôt que de les
conserver sur leur propre matériel, données et applications auxquelles ils peuvent avoir accès en ligne
selon leurs besoins.
Ce modèle ressemble au modèle informatique client/serveur qui a précédé la large diffusion des
ordinateurs personnels, mais, au lieu de faire appel à des serveurs internes, il s’appuie sur le formidable
accroissement des capacités informatiques et des capacités de communication offertes par des
entreprises mondiales de télécommunications et de technologies de l’information.
L’informatique en nuage présente de nombreux avantages pour les entreprises et les gouvernements.
Au lieu de dépenser des ressources précieuses en matériels, logiciels et services de gestion de
l’information, ils peuvent acquérir les mêmes biens et services de façon plus flexible auprès de
fournisseurs de services infonuagiques, en adaptant les capacités à leurs besoins et en utilisant aussi
bien des appareils mobiles que des ordinateurs personnels. Un accès partagé à ces vastes ressources
permet aux clients, dont les gouvernements, de bénéficier de substantielles économies d’échelle.
L’économie pour les entreprises pourrait représenter jusqu’à 40 % de leurs coûts informatiques, selon
les situations
L’Internet des objets : L’Internet des objets étendra la connectivité, au-delà des individus et des
organisations, aux objets et aux appareils. Les entreprises et les administrations suivent et contrôlent
déjà des objets et des appareils au moyen de radioétiquettes et de systèmes mondiaux de localisation.
L’Internet des objets constituera une étape supplémentaire, permettant à tout objet auquel peut être
associée une adresse IP − «n’importe quel objet, des pneuma ques jusqu’aux brosses à dents»31 −
d’être connecté, de répondre à des instructions numériques et de recueillir des données pour analyse
Systèmes intelligents Les systèmes intelligents sont des processus s’appuyant sur les TIC qui
permettent une production, une distribution et une consommation plus efficaces de biens et services.
A travers des études réalisées, on constate Leur potentiel à induire d’appréciables economies en
termes financier et d’émissions de carbone.
Quatre domaines sont identifiés dans ce sens pour montrer l’intérêt de diffusion des TIC:
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et de changements climatiques. Ces systèmes offrent des possibilités particulières dans le domaine
des infrastructures énergétiques et des infrastructures de transport.
Une plus grande efficience dans ces secteurs devrait se traduire par une baisse des coûts, un plus large
accès à des biens et services à un coût plus faible, et une diminution de l’empreinte environnementale
des processus industriels et des services publics de distribution.
Les réseaux intelligents en sont une illustration Les incidences sociales des TIC sont: l’accès général à
des ressources d’information considérablement accrues, renforcement de la liberté d’expression et
d’association, contournement de la réglementation nationale des marchés, nouveaux modes de travail
et d’établissements humains, changements apportés aux relations entre pouvoirs publics et citoyens,
remise en cause des conceptions traditionnelles de la vie privée et de l’individualité; Par ailleurs,
L’automatisation et l’informatisation réduisent l’emploi dans certains secteurs, mais l’augmentent
dans d’autres.
Notre analyse s’est basée sur les tendances actuelles des TIC, et briévement nous avons montré la
relation entre les TIC et le développement socio-économique, et l’atteinte des bjectifs de
développement durable.
Ceci dit l’atteinte des ODD inclue aussi la prise en compte le volet environnemental et la préservation
des ressources ou utilisation rationnelle et durable des ressources L’utilisation d’outils liés aux TIC pour
la production et la distribution d’énergie permettrait d’éviter les excédents de production et de réduire
les gaspillages au niveau de la distribution, tout en améliorant les communications en temps réel avec
les utilisateurs finaux, au bénéfice d’une plus grande efficacité énergétique.
Les systèmes intelligents, eux de leur côté induisent une réduction de la consommation d’énergie et le
dégagement de carbone, et atténuent des incidences environnementales d’autres secteurs.
Par ailleurs, on note la hausse de la production de déchets. Pour ce qui est de l’augmentation des
émissions carbone, des discours contradictoires sont tenus, ceux qui incriminent les TIC, et ceux qui
les défendent. Pour conclure, certes les TIC ont un grand apport dans le développement socio-
économique dans une optique de développement durable, autant qu’elles assurent aussi des
économies en termes d’énergie et d’émissions GES. Des impacts négatives sont là, ainsi il serait bien
de penser au cours de cette révolution d’inclure les TIC dans une démarche verte . Nous réaliserons
une analyse de développement durable d’un projet pour voir mieux cette relation sinéquanone entre
TIC et DD. A cette fin, nous aurons besoin de la description du projet et de la connaissance des ODD.
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Bibliographie
- Rapport du Royaume du Maroc concernant les premières mesures en matière de mise en œuvre de
l’Agenda 2030 pour le Développement Durable (2016). Ministère des Affaires Etrangères. Direction de
la Coopération Multilatérale et des Affaires Economiques Internationales
- Les TIC pour le Développement Durable: projets et initiative Sommet Connecter le Monde Arabe 2012
Union Internationale des Télécommunications (UIT) - Introduction au Développement Durable – PROF.
R. J. LAWRENCE (CUEH – Université de Genève, 2007);
- Note d’Analyse n°2 Focus 2030: L’Agenda 2 0 3 0 Pour le Développement Durable Édition Décembre
2018 Focus sur les Objectifs de développement durable (ODD);
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