Convention D'honoraires
Convention D'honoraires
Convention D'honoraires
& ASSOCIES
Avocats à la Cour
26 Place des Martyrs de la Résistance
CS 31263
33075 BORDEAUX Cedex
05 56 79 65 45 05 56 51 63 97
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D 2020/0336
Monsieur Selim BRIKOUI demeurant 195 Rue du Jardin Public 33300 BORDEAUX
ET
Les relations de l’avocat et de son client seront régies conformément aux dispositions
suivantes :
PREAMBULE
1. Aide juridictionnelle
L’avocat a informé le client du mécanisme de l’aide juridictionnelle qui permet la prise en charge
des honoraires de l’avocat par l’Etat, totalement ou partiellement et suivant un barème préétabli,
lorsqu’il accepte d’intervenir au bénéfice d’un client dont les ressources sont inférieures à un
plafond fixé par l’administration.
L’avocat a informé le client qu’en ce qui le concerne il n’intervenait pas au titre de l’aide
juridictionnelle.
Le client déclare avoir été informé de la possibilité que son contrat d’assurance personnelle
comporte une assurance de protection juridique permettant la prise en charge partielle des
honoraires de l’avocat, suivant le barème établi par la compagnie d’assurances.
Le client déclarer faire son affaire de la mise en œuvre éventuelle de son assurance de
protection juridique et du remboursement par sa compagnie d’assurances de la partie des
honoraires de l’avocat correspondant au barème de la compagnie.
Le client reconnaît qu’en aucune manière le barème établi par la compagnie d’assurances ne
pourra se substituer au montant des honoraires fixé par la présente convention et du fait que la
mise en œuvre de cette garantie, dans le cadre de ses relations avec sa compagnie
d’assurances, ne peut en aucune manière limiter sa liberté de choisir son avocat.
L’avocat ne peut garantir au client le succès de son dossier. Il n’est tenu qu’à une obligation de
moyens, accomplissant sa prestation au regard des textes et de la jurisprudence applicables à
l’affaire qui lui est confiée, dans l’observance de la déontologie de sa profession et le respect
des juridictions.
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b) Obligation d’information
Il l’informera également des actes de procédure qui auront été pris par la partie adverse et des
actes ou initiatives de procédure qu’il aura dû mettre promptement en œuvre pour y répliquer.
Il portera à la connaissance de son client toutes les pièces communiquées par son
contradicteur, et au besoin lui en adressera photocopie sur sa demande.
Il remettra à son client un exemplaire du ou des textes de l’argumentation de droit et de fait par
lui développée à l’appui de la thèse présentée.
A défaut de correctifs apportés dans les quatre jours de cette communication par le client,
l’énoncé des circonstances de fait sera réputé approuvé par lui.
En tout état de cause, l’avocat étudiera avec son client tous les moyens de droit et arguments
utiles au dossier. Il accomplira tout acte de procédure qu’il estimera justifié par l’intérêt du client,
non sans l’avoir au préalable avisé par courrier ; faute pour ce dernier d’avoir dûment manifesté
son désaccord dans les quatre jours de la réception du courrier, il sera considéré comme ayant
acquiescé à l’initiative de son avocat.
Enfin, dès le prononcé de la décision à intervenir, l’avocat en informera son client, lui en fera
parvenir copie, l’avisera des voies de recours possible et du délai dans lequel elles pourront
être exercées.
L’avocat reste maître de l’argumentation de droit et de fait qu’il présentera aux juridictions.
Toutefois, s’il estime ne pouvoir soutenir ou développer tel point de droit ou de fait que lui
suggère son client, le ou les considérant comme contraires à l’intérêt de celui-ci, inconciliable
avec le droit positif ou théorique, contraire à la conscience, il l’en avisera préalablement afin de
le mettre en mesure de faire valoir autrement le point contesté s’il persiste en ce sens. Une telle
divergence peut, sous contrôle du Bâtonnier, justifier le dessaisissement de l’avocat, à son
initiative ou à celle du client, sans préjudice des frais et honoraires qui pourraient être dus à
l’avocat pour le travail déjà effectué.
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d) Secret professionnel
L’avocat, ainsi que le personnel de son cabinet, est tenu au secret professionnel le plus absolu,
et ne saurait divulguer à des tiers les informations ou renseignements qu’il aura pu recueillir
auprès de son client.
Il devra toutefois verser aux débats et communiquer à la partie adverse tous documents dont il
serait susceptible de faire usage, ou sur lequel il souhaiterait s’appuyer pour mener à bonne fin
les procès ou défendre son client.
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a. L’information
Le client doit à son avocat une information complète et loyale de tous les faits et circonstances
ayant donné lieu au litige. Il doit en outre l’informer de toute évolution des faits pouvant se
produire au cours du litige.
Le client doit remettre à son avocat tous documents, toutes correspondances ou pièces de
procédure en relation avec le litige.
Il doit également fournir ou tenter de fournir à son avocat toutes pièces ou justificatifs de
situation ou de ressources dont son avocat pourrait lui faire demande, et nécessaires à
l’instruction de son dossier.
Il ne saurait être fait grief à l’avocat d’avoir communiqué à la partie adverse les documents,
pièces et attestations nécessaires au soutien des demandes présentées ou à la défense de son
client.
Dans l’hypothèse où c’est l’adversaire en personne qui fait directement une proposition de
solution amiable, le client devra en informer son propre avocat.
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d. Droit d’information
Le client pourra demander et obtenir de son avocat toute information relative à l’avancement de
sa procédure. Il pourra également solliciter de son avocat un avis écrit et circonstancié sur le
litige et son évolution.
Les démarches et frais occasionnés par l’une ou l’autre de ces demandes pourront donner lieu
à une facturation spécifique.
Le client qui souhaite transmettre des demandes ou instructions à son avocat, est invité à en
confirmer la teneur par écrit.
En tout état de cause, un écrit sera exigé dès lors que la demande tendra à l’exercice d’une
voie de recours devant la Cour d’Appel, ou que le client voudra faire connaître, avant
l’expiration du délai de recours, son acceptation d’une décision de justice.
Dans l’hypothèse où la décision obtenue ferait l’objet d’un recours, un avenant à la présente
convention sera établi.
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En contrepartie de son intervention, l’avocat percevra des honoraires qui seront fixés selon la
présente convention, au temps passé pour l’ensemble des diligences effectuées (rendez-vous,
correspondances, rédaction d’actes et de conclusions, audiences, assistance aux opérations
d’expertise, etc…).
Ces honoraires ne comprendront ni les débours, ni les dépens dus par la partie défaillante ou
par le client à défaut, et sur présentation de justificatifs, ni les frais.
Frais de greffe (acte de Palais, droit de plaidoirie, frais d’enregistrement, droit de timbre,
affranchissement, frais d’expertise) ;
Frais de déplacement si l’avocat est amené, pour les besoins de la défense, à effectuer
des déplacements en-dehors de la ville où est situé le cabinet ; ils seront facturés de la
manière suivante :
Frais d’intervention d’un autre avocat : ces frais de postulation selon tarif des honoraires
de l’avocat correspondant seront assumés directement par le client.
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Répétibilité
B – Modalités de règlement
- Soit adresser sa facture directement à son client qui se fera rembourser par sa
compagnie d’assurance dans la limite de la garantie de celle-ci ;
Dans tous les cas, si les honoraires dépassent le plafond garanti par la police, l’avocat sera
réglé directement par son client.
Lorsque la mission de l’avocat aboutira à une décision de justice, toute somme obtenue en
remboursement des frais et honoraires exposés pour le règlement du litige bénéficiera par
priorité à l’assuré pour les dépenses laissées à sa charge, et subsidiairement à l’assureur dans
la limite des sommes qu’il a engagées conformément aux dispositions du code des assurances,
art. L 127-8.
A défaut de règlement de la facture à l’échéance convenue, des intérêts de retard seront dus et
calculés en application de l’art. L 441-6 du code de commerce, sur la base du taux d’intérêt
appliqué par la Banque Centrale Européenne (BCE) à son opération de refinancement la plus
récente majoré de 10%, sans toutefois pouvoir être inférieur à trois fois le taux d’intérêt légal, à
compter de la date d’échéance mentionnée sur la facture, sans qu’un rappel soit nécessaire.
c) La suspension de la mission
Le client est informé de ce que l’avocat met en œuvre des traitements de données à caractère
personnel afin de lui permettre d’assurer la gestion, la facturation, le suivi des dossiers de ses
clients et la prospection.
Ces données sont nécessaires pour la bonne gestion des clients et sont destinées aux services
habilités de notre cabinet.
Conformément à la Loi Informatique et Libertés, les personnes physiques disposent d’un droit
d’accès aux données les concernant, de rectification, d’interrogation, d’opposition pour motif
légitime et à la prospection ou par courrier postal à l’adresse du cabinet :
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Cette convention prend fin par l’achèvement de la mission de l’avocat et le règlement des
sommes dues par le client.
La mission de l’avocat s’achève avec l’expiration des délais de recours, l’exécution volontaire
de la décision intervenue ou l’exercice, par l’une ou par l’autre partie au procès, d’une voie de
recours.
Toute instance devant une juridiction supérieure donnera lieu à l’établissement d’une
convention distincte ou à l’adjonction d’un avenant à la présente convention.
Dès qu’il aura été déchargé de sa mission, l’avocat tiendra à la disposition de son client
l’ensemble des pièces et documents qui lui auront été remis, ainsi que les actes de procédure
échangés au cours de l’instance, et ce pendant un délai de 5 ans. Il ne saurait être au-delà tenu
de la perte ou de la non-production d’un quelconque document.
En cas de désaccord entre l’avocat et son client sur la conduite du procès, l’un ou l’autre, sous
le contrôle du Bâtonnier, pourra résilier la présente convention et mettre un terme à la mission
de défense, et ce sans préjudice des frais et honoraires qui pourront être dus au titre du travail
exécuté jusqu’à la divergence exprimée, et qui feront l’objet d’une facture définitive au temps
passé selon les principes ci-avant définis.
En pareil cas, il appartiendra à l’avocat de veiller à ce que son client dispose du temps
nécessaire pour assurer ou faire assurer sa défense par un autre avocat.
L’avocat ne pourra en aucun cas exercer de rétention sur le dossier ou l’une quelconque des
pièces qui auront pu lui être confiées.
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VI/ CONTESTATION
Au cas où le différend porterait sur le décompte des frais et honoraires, il y aurait lieu de
recourir à la procédure légale de taxation, étant précisé que les parties acceptent d’ores et déjà
de voir régler le litige à la lumière des dispositions qui viennent d’être exposées.
VII/ MEDIATION
Jérôme HERCE
22 Rue de Londres
75009 PARIS
Adresse e-mail : « mediateur@mediateur-consommation-avocat.fr »
Site internet : « https://mediateur-consommation-avocat.fr »
Le client est informé que la saisine du médiateur ne peut intervenir qu’après avoir tenté au
préalable de résoudre le litige directement auprès de l’avocat par une réclamation écrite.
Fait à
Le
(en double exemplaire)
(1)
Le client L’avocat
Maître Fabien DUCOS-ADER
(SELARL DUCOS-ADER/OLHAGARAY & ASSOCIES)
Nom du signataire :
Qualité du Signataire :
(1) Faire précéder votre signature de la mention « Lu et approuvé. Bon pour convention »