Protocole de Recherche À Imprimer
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GES000002377
Depuis la crise sanitaire de COVID-19, la majorité des pays industrialisés a été frappée par
un phénomène commun, à savoir celui d’une croissance importante du nombre de procédures
d’insolvabilité et notamment celles relatives à la détresse financière et à la faillite commerciale.
Depuis les premiers travaux de Modigliani et Miller (1958, 1963)1, un nombre croissant
d’économistes, d’experts en finance et en droit s’intéresse de près au phénomène de la faillite
et à son impact sur le secteur réel de l’économie. En outre, la pérennité de l’entreprise a de tout
temps été intimement liée à des facteurs managériaux qui relèvent de la notion de coopération
entre les acteurs. Certains spécialistes qualifient l’organisation de lieu d’échange, tandis que
d’autres y intercalent la réalité conflictuelle. Cela engage un débat contradictoire à l’issue
duquel l’attention du manager se tourne vers la recherche de la légitimité organisationnelle.
Dans ce contexte, DiMaggio et Powell (1991) attribuent la recherche de légitimité davantage
aux exigences sociales qu’aux contraintes économiques.2 C’est là qu’apparaît l’intérêt
d’observer et d’analyser la sérénité managériale au début du XXIe siècle. Un début de réponse
nous est offert par la ‘corporate governance’ et les structures managériales qui représentent de
nos jours l’un des principaux fondements de la pérennité et de la sérénité organisationnelles
recherchées. Il est indéniable que les entreprises soient particulièrement sensibles aux
changements organisationnels internes. Cette hypersensibilité est surtout ressentie au niveau du
système interne de contrôle, à savoir le conseil d’administration. A ce type de changement,
certains ont essayé d’établir une relation positive pour comprendre les conséquences qui en
découlent, quant à la pérennité de l’entreprise en situation de détresse financière. Par relation
positive, nous insinuons que ces modifications au niveau du mécanisme interne permettraient
de sauver l’entreprise de son état de détresse.3 Autrement dit, la relation positive consisterait à
établir des liens objectifs entre des changements au niveau de la gouvernance et l’amélioration
de la situation financière de l’entreprise, dans le but d’éviter à tout prix l’état de cessation des
paiements. Les entreprises évoluent en effet dans un espace financier qui leur offre des
1
(F. Modigliani, 1958)
2
(Powell, 1991)
3
(USEK, 2008)
instruments et des possibilités d'action spécifiques, mais qui les soumet aussi à des contraintes
drastiques.
L’origine de la détresse financière dérive, en premier lieu, de la dette octroyée pour réduire les
conflits d’intérêts et les asymétries d’information, entre les actionnaires et les dirigeants. Dans
cette optique, la dette est assimilée à un mécanisme disciplinaire. En deuxième lieu, la détresse
financière résulterait également des erreurs de gestion et des discriminations managériales de
la part des dirigeants. En effet, il s’agit, d’une part, d’un outil de contrôle permettant d’atténuer
les divergences managériales internes, et qui, en sus, créera de la valeur. La dette est, d’autre
part, par son excès, générateur de faillite et se présentera donc comme un destructeur de
valeur. Il est notoire que la littérature financière a depuis longtemps cherché à mesurer les
vertus de l’endettement.
- Problématique :
« Quels sont les changements et modifications qui doivent avoir lieu au niveau de la
gouvernance et financier lorsque l’entreprise se retrouve en situation de détresse financière
pour une pilotage efficace et efficient ? »
- Objectifs
Objectif global :
Objectif spécifique :
« Cet objectif ne peut être atteint par l’audit financier seulement alors nous avons
spécifié nos objectifs de la sorte garantir la fiabilité des comptes et améliorer le système de
gestion de l’organisation ».
De ces objectifs nous nous posons les questions suivantes : les comptes présentent ils des
irrégularités? Les procédures de gestion au sein de l’entreprise sont-elles bien appliquées ?
Quels sont les risques issus des procédures. Comment améliorer la gestion de l’entreprise.
- Hypothèse :