Management Des Organisations
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2019-2020
Toute organisation regroupe des personnes qui travaillent ensemble, selon une certaine
répartition des tâches, afin de réaliser un but commun. Ce faisant, les membres de l’organisme
arrivent à accomplir des tâches d’une ampleur bien plus considérable que celles qu’ils
auraient pu réaliser à titre individuel. Le but de toute organisation est de produire des biens
et/ou des services qui répondent aux besoins de ses clients.
Les organisations obtiennent de bons résultats lorsque leurs ressources sont bien exploitées et
les clients satisfaits. Quand les activités de l’organisation ajoutent de la valeur, compte tenu
du coût des intrants de ressources, alors il y’a création d’une plus-value. Pour atteindre ses
buts, l’organisation doit optimiser l’utilisation de ses ressources en appliquant les méthodes
nécessaires en temps voulu afin de créer des produits de qualité aux coûts les plus bas. C’est
ce facteur que mesure la productivité, c’est-à-dire la quantité et la qualité des travaux
effectués, compte tenu de l’utilisation des ressources. La figure ci-dessous décrit la
productivité selon les deux axes du rendement organisationnel, à savoir l’efficacité et
l’efficience.
L’efficacité du rendement mesure la réalisation des tâches ou des objectifs visés. C’est ce dont
dépendent la satisfaction du client et le service en général. En respectant l’objectif fixé, vous
donnez à l’entreprise dans son ensemble les moyens de respecter son calendrier de production
et de répondre aux exigences des clients en ce qui concerne la livraison en temps voulu de
produits de qualité supérieure.
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I. Le processus de management :
Planification Organisation
Gestion efficace
Contrôle Direction
1. La planification :
La planification correspond au processus par lequel on établit des objectifs de rendement et on
détermine comment les atteindre. Grâce à la planification, le gestionnaire fait le point sur les
résultats souhaités et sur les moyens à mettre en œuvre à cet effet.
Système d’objectifs
L’entreprise se fixe des objectifs à court, à moyen et à long terme. Les objectifs à long terme
sont ceux dont la réalisation s’échelonne sur une période de 5 ans ou plus. Les objectifs
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s’échelonnant sur une période de 1 à 5 ans sont les objectifs à moyen terme. Enfin les
entreprises ont besoin de se donner des objectifs à court terme, à atteindre en un an ou moins.
La prise de décision est un élément essentiel de tous les processus de gestion, mais elle est
importante à l’étape de planification. La façon de prendre la décision ou la méthode que va
choisir le manager pour prendre une décision est très importante, car elle va conditionner le
rapport aux équipes et à la hiérarchie.
La prise de décision est un pouvoir, mais aussi une obligation. La plus grosse difficulté face à
la décision, ce n’est pas tant l’arbitrage lui-même que la façon d’analyser le plus loin possible
les conséquences futures de l’arbitrage. En effet, les arbitrages quotidiens, opérationnels,
peuvent être pris seulement par le manager est rapidement. En revanche, les arbitrages
stratégiques doivent être longuement analysés par le manager et en collaboration avec son
équipe.
S’appuyer sur son équipe, ce n’est pas une faiblesse ; au contraire, c’est une force, car on ne
déplace pas des montagnes tout seul. La prise de décision ne peut intervenir que quand on est
certain d’avoir fait le tour du sujet, d’avoir pesé tous les éléments, analysé tous les facteurs
internes et externes, seul ou en équipe. Alors, on prend la décision de s’engager et d’engager
son équipe.
2. L’organisation :
L’organisation consiste à déterminer la façon de structurer les ressources détenues et les
tâches à exécuter au sein d’un organisme. Le choix d’une organisation va déterminer le niveau
de performance et d’efficacité de l’ensemble.
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3. La direction :
Fayol accorde une place importante à la fonction administrative qu’il définit par les cinq
tâches célèbres : « Administrer, c’est prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler ».
- Prévoir, c'est-à-dire fixer les objectifs à atteindre en fonction des caractéristiques
externes des marchés et des contraintes internes à la firme.
- Organiser, c’est mettre en place les moyens afin d’atteindre les objectifs.
- Commander, c’est faire fonctionner le personnel, donner des ordres ou des directives
afin de réaliser les objectifs.
- Coordonner consiste à harmoniser les actes des employés pour les faire converger vers
le même but.
- Contrôler de façon à ne pas dévier de l’objectif fixé.
4. Le contrôle :
Le contrôle implique le suivi du rendement de l’entreprise pour s’assurer que l’entreprise ne
perde pas ses objectifs de vue. L’entreprise évalue l’exécution par rapport aux objectifs
définis et apporte les corrections nécessaires.
Les cadres supérieurs établissent les principaux objectifs de rendement, qui seront réalisés en
respectant les objectifs généraux de l’organisme. Ainsi, ils assument la responsabilité du
rendement d’une organisation dans son ensemble, ou de l’une de ses principales composantes.
Ils restent également attentifs à ce qui se passe dans l’environnement externe, ils sont aux
aguets pour déceler aussi bien les problèmes qui pourraient se poser à LT que les occasions
qui pourraient se présenter, et ils mettent en œuvre des méthodes d’intervention appropriées.
Les cadres supérieurs les plus efficaces sont des décideurs axés sur des stratégies pour
l’avenir et qui peuvent déterminer les changements de cap dans des conjonctures incertaines
et hautement compétitives.
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La plupart des salariés diplômés exercent au départ des fonctions de spécialistes techniques.
En général, lorsqu’ils deviendront gestionnaires, ils occuperont d’abord des postes tels que
ceux de chefs d’une section de comptabilité ou bien de responsables des ventes à l’intérieur
d’un territoire désigné. Les cadres de terrain les plus motivés monteront en grade et
endosseront des responsabilités plus importantes. Les chefs d’équipe ou superviseurs sont
chargés d’un groupe, d’une équipe ou d’une section. Ils veillent à ce que leur équipe atteigne
les objectifs de rendement prévus, dans le respect des plans établis par les cadres
intermédiaires et les cadres supérieurs.
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3. Compétences conceptuelles :
Tous les gestionnaires efficaces sont en mesure de prendre du recul et d’adopter une vue
d’ensemble afin de régler les problèmes d’une façon qui soit profitable à tous les intéressés.
Cette capacité de réflexion analytique relève des compétences conceptuelles. Il faut pouvoir
scinder les problèmes en sous-parties, apercevoir les rapports entre ces parties et comprendre
que les difficultés affectant une partie ont des incidences sur les autres parties. Plus les
responsabilités endossées par les cadres s’alourdissent, plus les problèmes qu’ils affrontent,
deviennent complexes et assortis de conséquences à long terme. Aux échelons supérieurs de
la gestion, les compétences conceptuelles gagnent donc en importance relative.
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La tactique : c’est l’art de diriger une action et non pas l’ensemble d’un domaine ; la
période et l’espace sont donc limités ; plusieurs tactiques sont possibles au sein d’une
stratégie.
La finalité : c’est l’idée politique que l’organisation se fait de son existence (finalité
économique, sociale, écologique…)
But : c’est l’expression concrète de la finalité exprimée de manière qualitative (leader
sur le marché est un but de la finalité économique)
Objectif : c’est l’expression quantifiée d’un but, directement opérationnel pour la
gestion (détenir 25% du marché dans 3ans)
Avant d’apprendre à prendre des décisions stratégiques, vous devez acquérir des
connaissances dans trois domaines. Les décisions stratégiques sont basées sur des objectifs à
long terme, des stratégies génériques et des stratégies globales. La définition des objectifs à
long terme et des stratégies globales est un élément essentiel du processus de gestion
stratégique. La définition d’objectifs à LT vous permet de disposer d’une cible claire et que
vous pouvez atteindre. Les stratégies génériques et globales définissent ensuite la direction
générale que vous devez prendre pour atteindre les objectifs à LT.
Le modèle de gestion stratégique semble suggérer que les objectifs à LT doivent être traités
avant les stratégies globales. La sélection des objectifs à LT et des stratégies globales est
cependant plus simultanée que séquentielle. Lorsque vous étudiez les opportunités, vous
décidez des objectifs à LT les plus susceptibles d’être atteints. Vous évaluez également les
types de stratégies qui bénéficieront de vos opportunités.
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Les opportunités, les objectifs à LT et les stratégies sont trois points de décision distincts mais
cependant particulièrement interdépendants de votre cycle de planification. Vous devez les
utiliser ensemble pour formuler les choix stratégiques.
S’axer sur les profits à court terme n’est pas le meilleur moyen d’obtenir une croissance et
une rentabilité prolongées. Avec des objectifs à LT, vous pouvez identifier le meilleur moyen
d’utiliser les ressources et les profits pour atteindre une prospérité à LT.
Les objectifs à LT sont les résultats qu’une société cherche à atteindre sur une période
donnée.
1. Stratégies génériques :
Avant de définir des stratégies à LT spécifiques, la philosophie générale formulée dans la
mission de l’entreprise doit être convertie en une idée fondamentale, qui reflète l’orientation
concurrentielle de l’entreprise sur le marché. Cette idée est généralement appelée une stratégie
générique. L’avantage concurrentiel d’une entreprise peut être basé sur différentes options en
matière de stratégie générique.
Il y a trois options en matière de stratégie générique. Chacune d’elles permet aux entreprises
d’accentuer certains avantages concurrentiels et de bénéficier de retours supérieurs à la
moyenne dans leur domaine : Domination globale par les coûts, différenciation et priorité.
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Les leaders en matière de coûts sont généralement également des leaders en matière de
réduction des coûts et d’efficacité. Ils réduisent les coûts et donnent un coup d’accélérateur à
l’efficacité des manières suivantes :
- Utilisation de technologies de réduction des coûts,
- Réalisation d’économies d’échelle,
- Réduction des frais généraux et des dépenses administratifs,
- Utilisation de techniques marketing basées sur le volume.
1.2.Différenciation :
L’utilisation d’une stratégie de différenciation signifie que vous situez votre produit
clairement à part de ceux de vos concurrents. Cette stratégie vous aide à constituer une
certaine fidélité de la clientèle, ce qui garantit souvent un prix fort pour le produit. Les
entreprises qui utilisent la stratégie de différenciation attirent les clients en rendant leurs
produits uniques de quelque manière que ce soit. Voici une liste des moyens employés par les
entreprises pour démarquer leurs produits de ceux des autres :
2. Canaux marketing sophistiqués par le biais desquels le produit est distribué,
3. Image d’excellence,
4. Fonctionnalités spéciales incluses dans le produit,
5. Un réseau de services puissant qui soutient le produit.
1.3.Priorité :
Les entreprises qui utilisent une stratégie basée sur la priorité se concentrent sur des segments
de marché spécifiques. Selon votre stratégie de priorité, vous pouvez établir un avantage
concurrentiel par le biais de coûts faibles ou de la différenciation dans votre niche, et vous
bénéficiez de votre volonté de servir une clientèle par ailleurs ignorée ou sous-estimée.
L’industrie du câble est un bon exemple pratique de stratégie de priorité. Les villages ruraux
isolés n’étaient pas pris en compte par les services de télévision traditionnels. Les entreprises
de télévision par câble ont su saisir cette opportunité et ont proposé de servir ce segment de
marché. L’industrie de la télévision par câble est rapidement devenue une grande réussite.
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le but d’atteindre les objectifs à LT. Les entreprises peuvent utiliser une ou plusieurs
stratégies.
2.1.Croissance concentrée :
Au lieu de saisir des opportunités commerciales sans lien les unes avec les autres, des
entreprises ont assuré leur succès en développant une stratégie axée sur l’augmentation de la
part de marché. Les entreprises qui font appel à cette stratégie consacrent leurs ressources à la
croissance de rentabilité d’un seul produit, dans un seul marché et avec une seule technologie
dominante.
2.3.Innovation :
L’innovation constitue une stratégie globale. Les sociétés qui adoptent une stratégie
d’innovation tendent à se concentrer sur des profits initiaux élevés, générés par la
commercialisation de nouveaux produits ou de produits considérablement améliorés. Par la
suite, elles recherchent d’autres idées originales pour éviter la concurrence accrue lorsque la
base de profits passe de l’innovation à la production ou au marketing. Cette stratégie s’appuie
principalement sur la création d’un nouveau cycle de vie des produits et sur les bénéfices liés
à des profits élevés lors des premières phases.
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2.6.Redressement :
Les récessions économiques, le manque d’efficacité de la production et les innovations des
concurrents peuvent entraîner une baisse des profits de l’entreprise. Les responsables
stratégiques doivent alors opter pour une stratégie globale appelée le redressement ou la
réduction. Cette stratégie implique des efforts importants pour rétablir le niveau antérieur des
performances de l’entreprise. Les sociétés qui utilisent correctement le redressement peuvent
inverser leur déclin.
Le redressement commence généralement par la réduction des coûts ou des actifs, voire des
deux. Dans la plupart des cas, il entraîne également des changements au sein de la direction
générale. On part du principe que de nouveaux responsables apporteront de nouvelles
perspectives en ce qui concerne la situation de l’entreprise, redonneront le moral aux
employés et faciliteront les changements requis.
2.7.Scission :
Une stratégie de scission désigne la vente d’une société entière ou d’un de ses composants.
Elle est généralement appliquée lorsque la stratégie de réduction d’une entreprise ne permet
pas d’obtenir les résultats souhaités ou lorsque la valeur marchande d’un domaine d’activités
est suffisamment élevée pour en garantir la vente.
2.8.Liquidation :
La liquidation, la dernière stratégie globale traditionnelle, est généralement considérée comme
l’option la moins séduisante. Avec la liquidation, une entreprise est vendue en partie ou
parfois dans son intégralité. Pour les propriétaires et les responsables, liquider revient à
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admettre leur échec et à reconnaître que cette action peut placer les employés et eux-mêmes
dans une situation difficile. Cela permet cependant de réduire les pertes pour les actionnaires.
Une liquidation bien planifiée peut même, lors de la vente des actifs de l’entreprise, générer
davantage de trésorerie que n’offre la valeur marchande de l’action.
3.2.Alliance stratégique :
Cette stratégie donne aux entreprises l’opportunité de tirer des avantages de la coopération
avec d’autres entreprises. Mais contrairement aux entreprises conjointes, les entreprises
participant à des alliances stratégiques ne se placent pas en propriétaire de l’autre société. Les
alliances stratégiques sont généralement conclues par des accords de licence et
l’externalisation.
3.3.Consortium :
Il s’agit d’une collaboration étroite entre plusieurs entreprises d’un même secteur. Les
consortiums sont appelés de keiretsu au Japon et des chaebol en Corée de Sud. Un keiretsu
japonais implique généralement un maximum de 50 sociétés, généralement liées entre elles
par des liens financiers tissés à partir d’une société internationale ou d’une banque. Elles
entretiennent entre elles des participations croisées. Sumitomo et Mitsubishi sont des
exemples de keiretsu. Un chaebol sud-coréen ressemble à un grand consortium et est
généralement financé par les groupements bancaires du gouvernement.
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Exemple :
Année 2012 2013 2014 2015
Production 50 100 150 200
Charges variables 20 40 60 80
Charges fixes 40 40 40 40
Coût unitaire 1,2 0,8 0,66 0,6
2. La position dominante :
L’accroissement de la taille de l’entreprise lui donne un pouvoir vis-à-vis des parties avec
lesquelles elle est en relation.
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3. L’effet de synergie :
L’association des entreprises qui ont des ressources complémentaires permet d’obtenir un
effet de synergie. Par exemple, si une entreprise à fort potentiel technique et une entreprise à
fort potentiel commercial se regroupent, l’efficacité de l’ensemble constitué est plus grande
que la somme des efficacités séparées.
4. La masse critique :
La masse critique (ou seuil de dimension) correspond à la taille minimale qu’impose le
marché à une entreprise qui veut s’y introduire, s’y maintenir et s’y développer. Ces seuils de
dimensions peuvent être :
- Seuil commercial : le franchissement de ce seuil c’est-à-dire l’obtention d’une part de
marché suffisante permet une capacité de résistance à la concurrence.
- Seuil technique : il correspond à une dimension minimale d’unités de production qui
permet une baisse des coûts et une flexibilité des processus de production.
- Seuil humain : effectif, qualification…
- Seuil financier : il correspond à la rentabilité des investissements et à la diversité des
sources de financement.
5. Mesure de la croissance :
La croissance étant un accroissement des dimensions et un changement des structures, elle
peut être mesurée par des indicateurs quantitatifs et qualitatifs.
5.1.Aspect quantitatif :
Le taux de croissance = G1 – G0 x 100
G0
1) Le chiffre d’affaires (CA) : il s’agit de la valeur totale des ventes.
2) La valeur ajoutée (VA) : elle donne une idée sur la participation de l’entreprise à la
production globale.
3) La part de marché :
C’est le rapport : Quantité du produit écoulé sur le marché
Quantité totale de ce produit absorbé par le marché
Si cette part augmente, on peut dire que l’entreprise est compétitive sur le marché, c’est-à-dire
qu’elle retire à ses concurrents une part de leurs débouchés.
4) L’effectif du personnel : la croissance s’accompagne de nouveaux recrutements.
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5.2.Aspect qualitatif :
Il est difficile de mesurer l’aspect qualitatif, mais on peut utiliser les indicateurs suivants :
qualification du personnel, innovation, diversification des produits, organisation
administrative, etc.
6. Modalités de la croissance :
On distingue deux modalités de croissance : interne et externe.
- La croissance interne est la création par l’entreprise d’une capacité nouvelle.
- La croissance externe se réalise par l’association ou le regroupement de deux ou
plusieurs entreprises (Association : préservation de l’autonomie juridique, par
exemple : franchise, alliance… / Regroupement : fin à l’autonomie juridique des
participants, par exemple : fusion, acquisition…).
Avantages Inconvénients
-Maintien de l’indépendance de l’entreprise ; -Vulnérabilité ;
-Amélioration du climat social : -Délais longs entre la réalisation de
Associe le personnel au développement l’investissement et la réalisation de l’objectif
Sécurité d’emploi (temps nécessaire pour maîtriser la
Promotion (en raison des postes technologie nouvelle, et la formation du
d’encadrement nouveaux) ; personnel nécessaire) ;
-Maintien des structures de l’entreprise par -Difficulté pour atteindre la masse critique ;
l’adaptation de l’organigramme qui se fait -Contraintes financières : investissements
progressivement ; lourds et coûteux à forte intensité
-Etc. capitalistique ;
-Etc
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Avantages Inconvénients
-Croissance rapide ; -Difficulté d’intégration des entreprises ;
-Acquisition de compétences techniques et -Impact négatif sur l’emploi ;
humaines ; -Incertitude sur la valeur d’acquisition des
-Augmentation de part de marché (moins de entreprises absorbées ;
concurrence) ; -Etc.
-Etc.
1. Un manager « apparatchik »
- il est dangereux et à éliminer du circuit.
- Il est doté d’un carnet d’adresses volumineux
- Il ne vit que par les réunions et les cocktails
- Il a l’art de reconnaître les puissants et de les côtoyer, les flatter, les valoriser
constamment
- Il exercera un mode de management « démagogique »
- il évoluera dans la hiérarchie car il est toujours à son avantage, parle bien, répète bien
ce que dit le patron, passe bien partout.
- Il passe son temps à travailler pour lui et pas pour l’organisation
- Il a une capacité à s’attribuer la réussite des autres et d’expliquer ce qui est la cause
non d’un échec mais à ses yeux d’une réussite en demi-teinte.
2. Un manager « anti-sens »
C’est le manager qui ne partage pas vos valeurs. Par conséquent, le sens que vous lui
indiquerez ne correspond en rien à ses valeurs, ses méthodes, sa vision des choses et des
Hommes. Il est difficile de juger les valeurs, car elles appartiennent à chaque individu, elles
n’ont pas de hiérarchie, chacun a les siennes. Le problème, c’est qu’en matière de
management, certaines valeurs doivent être communes.
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3. Un manager « verrouilleur »
C’est le type de manager le plus fréquent dans les entreprises, car il est souvent issu des
promotions internes de l’entreprise. Le manager « verrouilleur » est un Homme qui était
compétent à un niveau de prérogatives mais qui ne l’est plus à son niveau de manager : c’est
un Homme qui est arrivé à son seuil de compétence. Plus il a dépassé son seuil de
compétence, plus il verrouille son management.
C’est un individu qui pouvait être bon dans une fonction opérationnelle, de responsable ou de
mid-management, et qui devient totalement dépassé à un niveau d’exigence plus élevé. Il perd
ses moyens, manque de confiance, ne gère plus les priorités, n’arrive pas à déléguer bloque
les projets, contrôle tout. Tout semble fonctionner normalement, mais en réalité, le bateau
coule tranquillement, car il n’y a aucune exigence, aucune valeur ajoutée, aucune intelligence
collective.
4. Un manager caporal :
C’est celui qui commande, qui tient ses troupes. C’est un bon opérationnel qui a du mal à
passer le cap. Il n’est pas très dangereux, car il veut bien faire, il est honnête, franc et pas
roublard. Il est souvent proche de son seuil maximal de compétence, mais il faut le faire
évoluer car, sinon, les Hommes performants risquent de quitter l’entreprise, et la chance de
créer une intelligence collective est quasi-nulle. On doit donc rehausser son niveau de
management et lui apprendre à travailler différemment avec ses hommes.
5. Un manager « gagnant »
C’est celui qui fait le contraire de tous ces autres et qui va capitaliser sur des valeurs et des
pratiques que nous allons développer.
Pour pratiquer un management efficace, pour être en position de leader, vous ne pouvez pas
vous entourer de managers dont les dominantes sont : « apparatchik », « anti-sens »,
« verrouilleur », ou « caporal ». Vous devez soit les accompagner activement vers le
changement de mode de management, soit les repositionner à un poste en adéquation avec
leur profil et compétence, soit vous en séparer.
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c. Ferme :
La confrontation ferme survient lorsque vous exigez de sa part une action concrète. Dans ce
cas, votre objectif est d’éliminer les désaccords pour modifier définitivement les
comportements. Les stratégies pour régler le problème diffèrent pour chaque degré.
Avantages du conflit :
Occasion de régler les vrais problèmes
Permet souvent d’apporter des changements positifs (idées d’amélioration)
Encourage la créativité et l’innovation (amélioration des décisions)
Engendre des changements organisationnels
Rendre le changement plus acceptable
Inconvénients du conflit :
Gaspille des ressources
Affecte le climat du groupe (tensions, stress, ressentiments…)
Les conflits non gérés peuvent entraîner la perte de confiance réciproque
Affecte les résultats obtenus par l’organisation
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a. Eviter :
Lorsque vous évitez le conflit, vous prenez de la distance face au problème, voire vous
l’ignorez complètement. Refuser de s’occuper d’un problème ou le remettre à plus tard sont
des exemples de la technique d’éviter un problème. Cette technique est adéquate quand :
- Les membres doivent se calmer ;
- Vous avez besoin de temps pour décider.
b. Passer en force :
Utiliser la technique qui consiste à passer en force pour :
- Les choses continuent à bouger ;
- Prendre des décisions rapides ou qui vont déplaire.
c. Jouer la conciliation :
Utiliser la technique qui consiste à jouer la conciliation :
- Si la relation est plus importante que le problème ;
- Lorsqu’une personne a du pouvoir sur une autre.
d. Trouver un compromis :
Utiliser l’approche pour trouver un compromis :
- Lorsque deux parties hiérarchiquement égales ont des objectifs exclusifs ;
- Lorsque vous devez trouver une solution temporaire à un problème complexe.
e. Collaborer :
Utiliser l’approche qui consiste à collaborer :
- Lorsqu’aucune des deux formes d’inquiétude ne peut prendre le dessus ;
- Lorsque vous souhaitez combiner les idées de plusieurs membres de l’équipe.
f. Choisir la confrontation :
Utilisez la technique qui consiste à choisir la confrontation lorsque vous avez besoin de
trouver une solution acceptable à laquelle les deux parties peuvent adhérer et qui permet de
résoudre le conflit et de poursuivre le travail sur le projet ou la tâche en cours.
Habituellement, choisir la confrontation implique une résolution de problème ou de la
négociation, afin de trouver le vrai problème qui se cache derrière la difficulté de façade.
En résumé, les conflits au sein d’une équipe peuvent avoir de nombreuses causes, telles que
les plannings, les priorités, les ressources, les croyances techniques, les politiques et
procédures administratives, les coûts de projets et les différences de personnalité. En tant que
chef d’équipe, vous pouvez employer différentes techniques visant à faciliter la résolution des
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conflits, chacune présentant des degrés variés d’efficacité pour obtenir des résultats à long
terme.
a. La prévalence de la hiérarchie :
Les managers peuvent essayer de résoudre un conflit en émettant simplement une directive
pour préciser aux subordonnées la démarche à suivre et leur demander de s’y conformer.
b. La dissociation :
Cette méthode sert à attribuer aux départements des ressources et des stocks indépendants ce
qui permet de les dissocier et de réduire le risque que se produise un conflit entre ces
départements.
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Le compromis est un style à mi-chemin de tous les autres et qui intègre des éléments de tous
les autres. Il est adapté dans le cas de problèmes d’importance modérée.
Quel que soit le style, une bonne gestion des conflits dépend toujours de la capacité du
gestionnaire de décoder la dynamique des situations.
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D’hier A aujourd’hui
Pas de formation spéciale pour les Formation à l’entretien d’évaluation pour les
évaluateurs managers
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La délégation exige d’évaluer pour chacun des collaborateurs les compétences afin de détecter
ceux qui peuvent réussir à prendre en charge de nouvelles activités. Ensuite, le manager doit
être conscient que la délégation d’une tâche prend deux à trois fois plus de temps que la
réalisation directe qu’il a l’habitude d’en faire. Le résultat s’améliorera avec le temps,
moyennant un protocole de transmission dans lequel le manager montre, surveille et – parfois
– reprend tout à zéro afin d’imprimer l’apprentissage.
En fonction des écarts de compétences, il convient aussi d’apporter une formation préalable
supplémentaire pour favoriser l’exécution de la tâche. Quant au contrôle, il doit s’effectuer
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dans une optique d’encouragement, alliant patience et bienveillance, afin que l’amélioration
nécessaire pour atteindre les résultats définis puisse s’opérer.
2. Gestion du stress :
Le stress est une réaction (émotionnelle et/ou physique) face à un changement qui est vécu
comme une menace.
Il y a deux types de stress dans notre vie, positif et négatif. Le stress positif peut être une
bonne chose. C’est une influence positive qui nous motive et crée des changements et des
résultats positifs. Le stress négatif induit des changements et des résultats que nous ne
désirons pas.
Un manager peut mieux comprendre les effets du stress sur la prestation et le bien-être d’un
employé, s’il prend en compte les effets combinés du stress provoqué par la vie personnelle et
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