Chapitre 6
Chapitre 6
Chapitre 6
Les appareils de mesure sont intégrés à l’ensemble de l’expérience, de sorte que l’on ne se
préoccupe pas de savoir si leur présence change quelque chose.
Ud max= a U0
Où
a= =0,289.
Avec
Ud max: Valeur maximum de la tension corrigée pour un intervalle (s) claqué.
U0: Valeur maximum de la tension pour un intervalle claqué pour une densité relative de l’air
donnée par la table.1.
b: pression atmosphérique en millibars.
t: température ambiante en degrés Celsius.
Pour mettre en œuvre un tel éclateur, il est nécessaire de placer en série une résistance
de forte valeur, de telle façon que le claquage ne perturbe pas sensiblement le circuit à étudier.
Cet appareil est peu précis car le phénomène disruptif dépend de nombreux paramètres
(température, hygrométrie, état de surfaces des électrodes). La mesure et l'essai ne peuvent
pas avoir lieu simultanément car l'éclateur ramène à zéro la tension à mesurer et d’autre, part,
ce système donne l'indication de la valeur crête de la tension et que sa précision est parfois
insuffisante. Pour cette raison cet appareil n’est utilisée que pour contrôler l’ordre de grandeur
d’une tension. L'avantage de cet éclateur est qu’il peut servir pour toutes les formes de tension
(choc, alternative et continue).
Table 1.
2) Mesure de la tension crête en utilisant les capacités de mesure
La figure 2 montre le circuit convenable pour les mesures exactes et continues de la valeur crête de
la tension alternative par rapport à la terre.
Le courant de charge " i" apporté par la vitesse du changement de la tension appliquée u(t) à mesurer,
arrivé à la capacité de haute tension, est passé à travers deux redresseurs antiparallèles V 1 et V2 mis à la
terre. La valeur moyenne arithmétique Imoyenne du courant i1 dans la branche de gauche est mesurée avec un
ampèremètre.
Si la conduction des redresseurs est assurée idéalement, alors pour la période de conduction de V 1 nous
avons:
Les rapports de transformation des diviseurs étant élevés, la capacité C 1 est un condensateur à haute
tension dont la valeur de capacité est beaucoup plus faible que celle du condensateur C 2 de la branche
basse tension. Dans ce cas on a :
On peut représenter la combinaison de capacités C ’e et C’’e par une capacité unique Ce appelée
capacité parasite équivalente par rapport à la terre. La valeur de C e en fonction de C’e et C’’e dépend du
schéma équivalent choisi pour représenter le diviseur. Approximativement la valeur de Ce en fonction de
la hauteur H du diviseur est donnée par:
Ce= (10 à 15 ) H.
(pF) (m)
D’où le schéma d’un diviseur capacitif complet est donné par la figure.6.
ou
et donc
(1)
Le rapport constitut le rapport de division. Il ne dépend que des valeurs des capacités. Le second
terme de la relation (1) est un terme d’erreur, proportionnel à Ic et inversement proportionnel à C 1 et C2.
Le terme d’erreur étant en avance de phase de sur Ic, il est possible de le compenser en disposant
dans le circuit récepteur une bobine dont la réactance L crée une chute de tension inductive. Le diviseur
capacitif compensé obéit alors au schéma de la figure.7b.
a) b)
Figure 7 : Diviseur capacitif compensé
La tension appliquée aux bornes de l’appareil de mesure est maintenant U’2. Elle s’exprime :
Où
Le terme r représente la résistance fictive équivalente de la bobine d’inductance. Il est possible d’annuler
le terme imaginaire de l’erreur en choisissant la réactance qui réalise la condition :
Ou bien
a) b)
Figure.8: Schéma de transformateur compensé avec appareil de mesure
a) circuit de mesure
b) transformateur de sortie
On a encore :
dW + F.ds = 0
En tenant compte de la charge C.u(t) qui est indépendante de 's‘. Il s’en suit :
Si la valeur moyenne arithmétique de la force est calculée à partir de cette expression, la relation
linéaire entre Î et le carré de la valeur efficace de la tension appliquée est :
L'influence du facteur dépend du chemin dans lequel la force est translatée dans une indication.