Conception, Dimensionnement Et Vã©rifications
Conception, Dimensionnement Et Vã©rifications
Conception, Dimensionnement Et Vã©rifications
Conception,
Département Génie Civil
dimensionnement et
vérifications
LES PONTS BIAIS
Présenté par:
B. CONCEPTION,
A. GÉNÉRALITÉS DIMENSIONNEMENT
ET VÉRIFICATIONS
• CONCEPTION
• DÉFINITION D’UN PONT BIAIS
• DIMENSIONNEMENT
• CLASSIFICATION DES PONTS
• VÉRIFICATIONS
A. GÉNÉRALITÉS
Définitions et classifications
I. DÉFINITION D’UN PONT BIAIS
Un pont est un ouvrage de franchissement destiné à franchir un obstacle naturel ou
artificiel.
2 à 10 m (8 m) 10 à 20 m 2*Ouverture
Ouverture biaise
(12 m) (22 m) PIPO
Les dimensions des éléments des tabliers sont déterminées par des formules empiriques, dimensions susceptibles d’être revues
lors des calculs du projet d’exécution.
Ce sont:
Ø La hauteur, qui peut être constante ou variable, fonction de l’élancement.
Ø L’épaisseur des âmes des poutres ou des caissons.
Ø L’épaisseur des dalles de couvertures ou hourdis
Ø La répartition de la poutraison (assemblage, ensemble de poutres d’un plancher)
2.
CONCEPTION
DÉTAILLÉE
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
b. Les appuis
La définition des appuis d’un pont, indissociable de celle de l’ensemble de l’ouvrage, résulte de la
synthèse englobant:
Ø la nature et le mode de construction du tablier
Ø les contraintes naturelles du site : terrestre, aquatique, résistance du sol TN etc…
q Les culées
En général l’étude d’un pont débute par l’implantation des culées pour définir la longueur totale de la brèche à franchir,
d’où la définition de la portée principale, facteur principal de conception. On peut distinguer 2 familles de culées :
Ø Les culées à réaction principale positive, de loin les plus utilisés R>0
Ø Les culées à réaction principales négative pou les ponts à travées déséquilibrées R<0.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
Une culée doit remplir sa fonction qui se décompose
en:
Ø une fonction mécanique: transmission des efforts en
sol, limitation des déplacements horizontaux dues
aux poussées, limitation des déplacements verticaux
dues aux tassements,
Ø une fonction technique: élément d’accès à l’intérieur
du pont, possibilité d’association d’une chambre de
triage en cas de conduites ou de canalisations à
l’intérieur du tablier.
La largeur du sommier dépend du type de culée et de l’espace à réserver entre l’about du tablier et
le mur garde grève, espace destiné à faciliter l’accès pour visite et entretien.
Ø Petits ouvrages de type ponts dalles : espace minimum de quelques cm.
Ø Grands ouvrages : espace de 50 à 60cm
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
§ Le mur garde-grève
Sa fonction est de séparer physiquement le remblai de l’ouvrage.
C’est un voile en BA, construit après achèvement du tablier par reprise de bétonnage sur le
sommier, pour faciliter le lancement des travées métalliques ou la mise en tension des câbles de
transition.
Il résiste aux efforts de poussée des terres, de freinage, transmis par la dalle de transition.
hauteur mur garde-grève = hauteur tablier
épaisseur mur garde-grève = max (0, 30 ; n/8)
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
§ Les différents types de culées
ØLes culées enterrées
Øles culées remblayées
Øles culées creuses
Øles culées en terre armée
Øles culées contrepoids à réaction principale R<0
q Les piles
Ce sont les appuis intermédiaire.
Plus que les culées, la conception des piles est liée au type et au mode de construction du tablier, au type et
au mode d’exécution des fondations.
§ Élément de prédimensionnement
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
Les têtes de piles sont dimensionnées de façon à permettre l’implantation des appareils d’appui, des éventuels appuis
provisoires, des niches de vérins.
Ø Cas de piles de ponts courants
S’il n’y a pas de problème d’encombrement dans le cas des piles de type voile; par contre en ce qui concerne les
piles de type poteaux sans chevêtre de liaison, l’encombrement des appareils d’appui et des niches à vérins impose
les dimensions minimales de 0,50m pour zone rectangulaire ou carrée et de 0,60m pour zone circulaire.
Ø Cas des piles grands ouvrages
En plus des considérations du cas des ponts courants qui sont valables, il faut ajouter des considérations relatives à
leur mode de construction qui nécessite l’emploi d’appareils d’appui provisoires, ce qui augmente la place
nécessaire au niveau de l’assise.
Les piles spéciales dessinées par les architectes dans le cas d’ouvrages urbains et qui ne se rangent dans aucune des 2 familles
citées plus haut.
§ Les piles des grands ouvrages en béton
Leur rôle c’est d’assurer la protection des piétons en les isolant de la circulation automobile, par
simple surélévation. On distingue:
Ø Les trottoirs sur caniveaux
Ø Les trottoirs pleins
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
qLes dispositifs de retenue
Ce sont des équipements placés sur les bords latéraux des ponts et destinés à retenir les piétons ou les véhicules en
perdition. On distingue :
ØLes gardes corps: pour la sécurité des piétons; leurs dimensions sont normalisées par des règlements.
ØLes glissières: pour la sécurité des véhicules légers. Il en existe 2 types : des glissières rigides et des glissières
souples.
ØLes barrières: pour la sécurité des poids lourds. Les barrières modernes disponibles sont : BN1, BN2, BN3 et BN4
Les tabliers reposent en général sur les culées et piles (appuis) par l’intermédiaire des appareils d’appui dont le rôle est de
transmettre des efforts verticaux et horizontaux. On distingue 4 types d’appareils d’appui:
Ø Les articulations en béton: appelés aussi articulations Freyssinet, rarement employés et réservées aux ponts de petits
dimensions du type dalles armées ou précontraints; il s’agit de sections rétrécies de béton.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
ØLes appareils d’appui en élastomère fretté (néoprène): constitués par un empilage de feuilles d’élastomère et de
tôles d’acier jouant le rôle de frettés d’épaisseur de 1 à 3 mm, avec des feuilles néoprène d’épaisseur en général
de 8, 10, 12mm (parfois même de 20 mm). Les appareils d’appui en élastomère fretté ou néoprène sont
couramment utilisés pour tous les ouvrages en béton, car en dehors de leur coût modéré, par leur déformabilité,
ils reprennent élastiquement les charges verticales, horizontales et les rotations.
ØLes appareils d’appui spéciaux: commercialisés par un certain nombre de fabricants dont les principaux sont :
• GHH (Allemagne) : appareils d’appui Néotopf
• FIP (Italie)
• PSG (GB) : appareils d’appui Néotron
• Glacier (GB)
Ø Les appareils d’appui métalliques: concentrés dans le cas des ponts métalliques où ils sont très souvent remplacés par
les appareils d’appuis en élastomère fretté.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
qLes joints de chaussée
Les tabliers subissent des variations dimensionnelles longitudinales dues à la température (dilatation) et les
ouvrages en béton des variations dues au retrait et au fluage. Pour rendre les tabliers librement dilatables, on
ménage des jeux à chaque coupure entre 2 parties, ainsi qu’à une ou aux 2 extrémités : on y dispose à chacune de
ces coupures un joint de chaussée dont les types sont divers et choisis conformément aux classes de trafic définies
par le catalogue 1977 des structures de chaussées du SETRA. On a:
Ø Les joints pour voies de trafic PL faible ou modéré
Ø Les joints pour voies à fort trafic PL
qLes corniches
Le principal rôle d’une corniche est d’ordre esthétique : en effet situées à la partie haute des tabliers, les corniches
dessinent la ligne de l’ouvrage : une corniche mal alignée se remarque très vite à l’œil nu. Au delà de son rôle
esthétique, la corniche sert aussi de larmier pour éviter le ruissellement de l’eau de pluie sur les parements de la
structure porteuse. Enfin les garde-corps peuvent être scellés dans la corniche.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
Il existe 3 types de corniches:
ØLes corniches en béton coulées en place
ØLes corniches en béton préfabriquées
ØLes corniches métalliques
Classiquement, la hauteur de la corniche prend des valeurs proches de
celles indiquées ci-dessous en fonction de l'épaisseur de la traverse.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
q Les goussets
Les goussets sont destinés à améliorer l'encastrement entre les piédroits et les
traverses. Leurs dimensions doivent être choisies pour former une proportion
harmonieuse avec l'ouverture, sans toutefois descendre en-dessous des dimensions
préconisées.
D'un point de vue purement esthétique, les dimensions suivantes, données en
fonction de l'ouverture, conviennent dans la plupart des cas :
Øinférieure à 3 m : 0,20 * 0,20
Øentre 3 et 5 m : 0,30 * 0,60
Øsupérieure à 5 m : 0,30 * 0,90
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
D'un point de vue mécanique, les dimensions minimales données par le tableau suivant sont
fortement conseillées sachant, qu'en pratique, il est généralement préférable que la longueur soit
supérieure à la hauteur) :
Lorsque, pour une raison impérieuse (problème lié au gabarit par exemple), des goussets ne
peuvent être prévus, il sera nécessaire d'épaissir les traverses et les piédroits.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
qL’évacuation des eaux
Sur un tablier de pont, l’évacuation des eaux est nécessaire non seulement pour la durabilité de la
structure, mais aussi pour la sécurité des usagers.
En général les eaux sont recueillies par le profil en pente, puis évacués par des gargouilles ou par une
corniche-caniveau : les gargouilles peuvent déboucher directement à l’air libre ou être raccordées à un
système de recueil ou d’évacuation des eaux à l’intérieur de la structure du tablier.
L'épaisseur de la traverse supérieure peut être déterminée par la formule suivante, où l représente
l'ouverture biaise de l'ouvrage, avec un minimum de 0,30 m. :
En ce qui concerne les piédroits et la traverse inférieure, les abaques suivants permettent de déterminer
leurs épaisseurs respectives en fonction de l'ouverture biaise l et du module de pseudo-élasticité du sol
ESOL.
A défaut de valeur plus représentative tirée d'essais en place, on pourra adopter les valeurs indiquées
dans le tableau ci-après, qui, bien que très approximatives, sont néanmoins suffisantes pour un
dimensionnement des épaisseurs. Dans le doute, il est bien entendu conseillé de prendre une valeur
approchée par défaut plutôt que par excès.
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
Il est à noter que ces règles de dimensionnement ont été établies dans les conditions suivantes :
Ø ouvrage recevant des charges d'exploitation sans caractère particulier (à savoir A(l), Bc, Bt,) relevant du fascicule 61,
titre II, du C.C.T.G. ;
Ø ouvrage constitué d'un béton de classe minimale B25, c'est-à-dire de résistance caractéristique au moins égale à 25 MPa
Ø ouvrage justifié selon la condition d'une fissuration peu préjudiciable ;
Ø ouvrage ne comportant pas une couverture de remblai sur la traverse supérieure ;
Ø ouvrage soumis à l'action horizontale et symétrique d'un remblai de caractéristiques normales (masse volumique de 1,8 à
2,0 t/m3 ; coefficient de poussée de 0,25 à 0,5
En conséquence, il convient de corriger les épaisseurs données par les abaques dans le cas d'un ouvrage recevant des charges
de caractère particulier (convois militaires, convois exceptionnels, etc.) ou dans le cas d'un ouvrage sous remblai.
De même, dans le cas d'un ouvrage biais, la direction des plus grands moments de la traverse supérieure peut être
sensiblement différente de celle d'un ouvrage droit.
De ce fait, le choix du système de ferraillage revêt un caractère particulièrement important. Il en est de même pour le calcul
de l'ouverture déterminante.
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
q Ouvrages sous remblai
On estime d'abord, au moyen des abaques, les valeurs qui seraient
suffisantes si le remblai n'existait pas, soit Ei0. On majore ensuite
chaque épaisseur selon la formule approximative :
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
q Épaisseur de la traverse et des piédroits
L'épaisseur de la traverse supérieure, ainsi que des piédroits, peut être déterminée par la formule
suivante, où l désigne l'ouverture biaise de l'ouvrage, avec un minimum de 0,30 m:
Ce dimensionnement peut être adopté sans changement pour les ouvrages fondés sur semelles, ou
articulés ou encastrés en pied.
La relation pour le calcul de l’épaisseur de la traverse supérieure a été établie sur la base des
mêmes conditions précédentes présentées pour les ponts cadres. Les épaisseurs sont alors corrigées
de la même manière.
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
q Épaisseur des semelles
L'épaisseur des semelles peut être prise égale à celle des piédroits, sans toutefois descendre en-dessous de 60 cm.
q Largeur et excentrement des semelles
La largeur ainsi que l'excentrement des semelles peuvent être déterminés à partir des abaques présentés sur les figures ci-
après, étant entendu que ces abaques ont été établis avec les hypothèses décrites pour les ponts cadres, ce qui peut
compromettre leur validité dans des cas particuliers.
Ces abaques sont classés par ordre croissant de la fiche D dans le sol.
L'abaque de gauche donne la largeur droite B de la semelle en fonction de la pression q‘max admissible sur le sol aux états-
limites de service (E.L.S.).
L'abaque de droite donne, l'excentrement e de la semelle en fonction de cette même donnée. Les notations utilisées sont
précisées par la figure qui suit.
Lorsque la largeur lue de la semelle est inférieure à 1,5 m, il est nécessaire de porter son attention sur la stabilité des
piédroits en phase de construction. Dans ce cas, une solution simple consiste à diminuer la pression admissible q'„^ pour
obtenir une semelle d'environ 1,5 m de largeur.
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
2.
DIMENSIONNEMENT DES
PONTS PORTIQUES
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
Il existe plusieurs moyens de calcul des ponts cadres et portiques. Ils peuvent être rangés en deux
catégories principalement:
ØLes cas courants, pour lesquels il existe des programmes faits spécifiquement pour leur calcul,
présentant l’ avantage de fournir des résultats clairs et complets
ØLes cas particuliers, pour lesquels sont utilisés les programmes généraux de calcul de structures du type
programmes à barre ou d’éléments finis, présentant des inconvénients liés à leur généralité en cela qu'ils
ne fournissent que des résultats partiels tout en étant peu souples d’emploi.
Dans ces cas courants, les calculs et études d'exécution peuvent être très grandement facilités par les programmes du
SETRA PICF-EL (pour les ponts-cadres) et PIPO-EL (pour les portiques).
De façon générale, ces programmes fournissent, outre le calcul des efforts, le dimensionnement des aciers longitudinaux,
transversaux et, le cas échéant, verticaux (c'est-à-dire cadres et étriers), ainsi que le dessin du ferraillage. Il est possible par
ailleurs de demander une optimisation des épaisseurs.
Il est question ici de ceux dont l’angle de biais est plus petit que 70 grades.
Dans ces cas, l’influence du biais ne peut plus être prise en compte de manière approximative, tant
pour le calculs des efforts généraux que pour les efforts locaux.
En effet, dans un ouvrage de biais prononcé, les plus grands moments dans les traverses,
notamment dans la traverse supérieure, varient, sous un même cas de charge, en intensité et en
direction d'un point à un autre. En particulier, au voisinage des bord libres, les efforts s'exercent
suivant une direction sensiblement parallèle à ceux-ci, alors que, dans la zone centrale, les efforts
prennent une direction dont l'obliquité varie suivant l'abscisse du point considéré. Cette inclinaison
dépend à la fois de l'importance du biais et du coefficient de forme η.
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
Conventionnellement, on définit la direction mécanique de la dalle comme étant celle des plus
grands moments de flexion en son centre sous un chargement réparti.
Sous un chargement non réparti, la direction des plus grands moments s'écarte de cette direction
mécanique, mais reste cependant comprise entre deux directions :
Ø la première orientée selon le biais (c'est-à-dire selon l'axe longitudinal de l'ouvrage)
Ø la seconde selon la perpendiculaire aux piédroits.
De plus, il se produit dans les zones de bords libres, ainsi que dans les angles obtus, des
concentrations de moments de flexion et surtout de torsion. Ces concentrations sont d'autant plus
accentuées que le biais est important.
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
D'une façon globale, on peut considérer que les efforts qui se produisent dans les piédroits, à
savoir les cisaillements à leur jonction avec le tablier et les moments de flexion dans leur partie
basse, côté angle aigu, donnent lieu à des contraintes modérées, à condition :
Øque l'ouvrage soit correctement dimensionné
ØQue le biais ne soit pas trop important, c'est-à-dire que l'angle de biais reste supérieur à 50
grades.
Pour les ouvrages de biais plus important, c'est-à-dire dont l'angle de biais est inférieur à 50
grades, l'emploi de programmes plus généraux tels que les éléments finis est nécessaire pour
cerner avec une précision suffisante les efforts généraux et locaux ainsi que le ferraillage des
traverses et des piédroits.
4. DIMENSIONNEMENT DE LA VARIANTE À POUTRES
Il s’agit des ponts mixtes à poutres métalliques.
Semelle supérieure en travée Semelle inférieure en travée Semelle supérieure sur appui Semelle inférieure sur appui
200mm < ls < 500mm 300mm < ls < 600mm 400mm < ls < 900mm
400mm < ls < 900mm
20mm < es < 50mm 20mm < es < 50mm 20 mm < es < 40mm
30mm < es < 60mm
On précise que passé cette phase de prédimensionnement, l’ouvrage est calculé en utilisant les
programmes de calcul SETRA pour les ponts à poutres.
III. VÉRIFICATIONS
Les ponts biais
Pour les ouvrages biais en béton, la vérification se fait surtout
1. par rapport à la sécurité structurale de l’élément dimensionné: il
sera question de voir si les charges sont bien reprises par
Vérifications pour l’ouvrage.
les ponts biais Soit:
cadres ou contrainte induite par la sollicitation ≤ contrainte de
portiques résistance (contrainte admissible)
2. Vérifications pour les ponts biais à poutres
métalliques
q Vérification de la poutre au déversement
Le déversement est un phénomène d’instabilité mettant en jeu les caractéristiques de torsion et de
flexion latérale de la poutre.
Le déversement sera vérifié selon la méthode proposée par le règlement de l’Eurocode.
Il est justifié que la contrainte due à la flexion présente une sécurité suffisante par rapport à la
contrainte critique de déversement calculée à partir du moment critique 𝑴𝒄𝒓 de déversement. On admet
que :
Ø 𝜎*+ : Contrainte critique de déversement.
𝝈𝒇 ≤ 𝒇(𝝈𝒄𝒓 𝒇) Ø 𝜎, : La contrainte calculée sous charge permanente (avec prise du béton) dans la
semelle supérieure.
.
Ø f(𝜎*+ f) = 𝜎- (1 − 0.375 ∗ . $ ), si 𝜎*+ ≥ 0.75 ∗ 𝜎-
%&
Ø Principe de vérification
Cette vérification est basée sur la méthode des raidisseurs rigides qui suppose que chaque panneau est
bordé par des lignes indéformables dans le cas où ces lignes sont constituées par les semelles des
poutres principales et les montants d’entretoises, on dit que c’est un panneau d’ensemble, par contre, si
le panneau est bordé de raidisseurs rigides (verticaux ou horizontaux), alors c’est un panneau
élémentaire.
2. Vérifications pour les ponts biais à poutres
métalliques
q Vérification à la fatigue des ponts routes a structure métallique (ou mixte)
Le phénomène de fatigue désigne la dégradation progressive des structures soumises à des
sollicitations fluctuantes ou répétées, qui se traduit par l’apparition et le développement de
fissures, endommageant ces structures et pouvant les amener à la ruine par rupture brutale.
La capacité d’un élément de structure à résister à la fatigue est caractérisée par sa durée de vie à la
fatigue. La notion plus concrète du projeteur est la durée de vie de calcul qui est la durée de
référence pendant laquelle l’élément se comporte en sécurité vis-à-vis de la fatigue.
De nombreux facteurs peuvent avoir une influence notable sur la durée de vie à la fatigue des
éléments.
SOURCES