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Conception, Dimensionnement Et Vã©rifications

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École Supérieure Polytechnique de Dakar

Conception,
Département Génie Civil

dimensionnement et
vérifications
LES PONTS BIAIS

Présenté par:

AGBANGLANON Audrey Classe: DIC 3

COLY Binta Diémé Professeur : M. Libasse SOW


SECK El Hadji Abdoulaye Année académique : 2021-2022
SOMMAIRE

B. CONCEPTION,
A. GÉNÉRALITÉS DIMENSIONNEMENT
ET VÉRIFICATIONS

• CONCEPTION
• DÉFINITION D’UN PONT BIAIS
• DIMENSIONNEMENT
• CLASSIFICATION DES PONTS
• VÉRIFICATIONS
A. GÉNÉRALITÉS
Définitions et classifications
I. DÉFINITION D’UN PONT BIAIS
Un pont est un ouvrage de franchissement destiné à franchir un obstacle naturel ou
artificiel.

Un pont biais est un ouvrage dont la trajectoire ne franchit pas perpendiculairement


l’obstacle. Il fait partie des ponts issus de la classification selon le tracé (les caractéristiques
géométriques) parmi lesquels on retrouve les ponts droits et les ponts courbes.

ØOuverture biaise: Ouverture mesurée sous un pont, parallèlement à la voie franchissante


I. DÉFINITION D’UN PONT BIAIS
1. BIAIS GÉOMÉTRIQUE 2. BIAIS DE FRANCHISSEMENT
C’est l’angle φ entre l’axe longitudinal de C’est l’angle φ’ formé par l’axe longitudinal de
l’ouvrage et l’axe d’une ligne d’appui, exprimé l’ouvrage et l’axe de la voie franchie.
en grades
II. CLASSIFICATION DES PONTS
Il existe deux grandes classes de ponts dans lesquelles on peut retrouver les ponts biais.
Ce sont les classes des:

q Les ouvrages non-courants


q Les ouvrages courants, qui sont composés des:

Ø ponts types (souvent en BA ou BP)


Il y a 3 familles de ponts types
• Les ponts cadres et portiques (PICF, PIPO, POD)
• Les ponts dalles (PSIDA, PSIDP, PSIDN)
• Les ponts à poutres (PRAD, VIPP, PPE)
Øponts non-types.
II. CLASSIFICATION DES PONTS
q Domaine d'emploi des ponts cadres et portiques
PICF PIPO POD

2 à 10 m (8 m) 10 à 20 m 2*Ouverture
Ouverture biaise
(12 m) (22 m) PIPO

Épaisseur maximale de couverture en


3m 1m
remblai
Portance du sol > 0.5 MPa > 1 MPa
Biais maximal 70 grades

Tassement différentiel maximal


2 – 3 cm Pas de tassement différentiel
admissible
B. CONCEPTION,
DIMENSIONNEMENT ET
VÉRIFICATIONS
Les ponts biais
I. CONCEPTION
Les ponts biais
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
a. LES DONNÉES D’ÉTUDES DU PROJET

q LES DONNÉES FONCTIONNELLES


◦ Relatives à la voie portée (tracé en plan, profil en long, en travers)
◦ Relatives à l’obstacle franchi (hauteur libre ou tirants d’air)
q LES DONNÉES NATURELLES
◦ Données géotechniques
◦ Hydrauliques (niveaux d’eau, affouillement)
◦ Climatiques (vent, température, neige…)
◦ Sismologiques
q LES DONNÉES D’INTÉGRATION AU SITE
◦ Considérations d’ordre esthétique
◦ Les considérations des problèmes d’environnement (nuisances en cours d’exécution et celles
apportées par l’ouvrage en service)
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
b. LE CHOIX DU TYPES D’OUVRAGES

q ANALYSE DES DONNÉES


◦ Fonctionnelles
ü Mise au point des profil en long, en travers, du tracé en plan adaptation du biais ou de la courbure
◦ Naturelles
ü Choix du mode de fondation selon la qualité des sols; les contraintes hydrauliques liées à l’écoulement des eaux (les niveaux des
crues…
q DÉFINITION DE LA BRÈCHE
q ÉTUDES DES POSSIBILITÉS D’IMPLANTATION DES APPUIS
◦ Analyse des contraintes du projet et définition de la brèche à franchir (position des appuis extrêmes)
◦ Recherche des zones possibles d’implantation des appuis intermédiaires
◦ Définition des portées du pont et apparition des choix de structures envisageables (souvent répartition symétrique des travées par rapport au milieu du pont)
q CHOIX DE LA STRUCTURE
Selon la portée déterminante ou principale, les possibilités de construction du pont, les caractéristiques géométriques en plan, largeur du tablier, hauteur
disponible, nature terrain de fondation, résistance de la structure aux chocs:
◦ Nombre de travées et leur longueur
◦ Balancement des travées
◦ Type de structure longitudinale et transversale selon les domaines d’emploi usuels des ouvrages (tableau des gammes de portées et les élancements des
différents ponts)
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
c. ADAPTATION AU BIAIS
Il convient en particulier d'éviter les ouvrages de biais très prononcé (inférieur à 30 grades), dont le comportement devient
très difficile à apprécier par le calcul et qui présentent en outre l'inconvénient d'être d'un coût élevé, notamment en raison de
la longueur des piédroits.
Dans cet esprit, il est possible de réduire le biais au stade de la conception de l'ouvrage :
• par une modification de l'implantation des piédroits, cette solution étant en général déconseillée dans la mesure où elle entraîne une
augmentation de la portée biaise de l'ouvrage, ainsi qu'un aspect très discutable pour les usagers de la voie franchie, les piédroits
n'étant pas parallèles aux accotements ;
• par une rectification des bords libres, qui entraîne un élargissement de l'ouvrage, mais qui comporte comme avantage essentiel de
donner une bonne perception de l'ouvrage aux usagers de la voie franchie.
Cependant, lorsque le vide sous l'ouvrage devient important, soit dans le sens de la hauteur, soit dans le sens de la longueur
(ouverture biaise), aucune de ces deux méthodes ne donne entièrement satisfaction. Dans un tel cas, il paraît indiqué de
s'orienter vers une solution de pont-dalle biais, à savoir à une travée avec culées avancées et donc apparentes, ou à deux
travées dissymétriques avec pile centrale implantée sur un bord de la voie franchie, ou à trois travées, sous réserve de
respecter un bon équilibre des travées de rive.
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
1. CONCEPTION GÉNÉRALE
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
Il s’agit du prédimensionnement des éléments de l’ouvrage à soumettre au calcul de structure (béton armé
(BA), béton précontraint (BP) ou construction métallique (CM)).
a. Les tabliers
Pour un tablier à hauteur variable; on définit 2 élancements: à la clé et sur l’appui.
Selon la coupe transversale du tablier on distingue:
Ø Le tablier en dalle en BA ou BP
Ø Le tablier à poutres en BA, BP, ou CM
Ø Le tablier à caisson en BA, BP, ou CM
Ø Le tablier en ossature mixte (OM)

Les dimensions des éléments des tabliers sont déterminées par des formules empiriques, dimensions susceptibles d’être revues
lors des calculs du projet d’exécution.
Ce sont:
Ø La hauteur, qui peut être constante ou variable, fonction de l’élancement.
Ø L’épaisseur des âmes des poutres ou des caissons.
Ø L’épaisseur des dalles de couvertures ou hourdis
Ø La répartition de la poutraison (assemblage, ensemble de poutres d’un plancher)
2.
CONCEPTION
DÉTAILLÉE
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
b. Les appuis
La définition des appuis d’un pont, indissociable de celle de l’ensemble de l’ouvrage, résulte de la
synthèse englobant:
Ø la nature et le mode de construction du tablier
Ø les contraintes naturelles du site : terrestre, aquatique, résistance du sol TN etc…

q Les culées

Ce sont les appuis de rive du pont.

En général l’étude d’un pont débute par l’implantation des culées pour définir la longueur totale de la brèche à franchir,
d’où la définition de la portée principale, facteur principal de conception. On peut distinguer 2 familles de culées :
Ø Les culées à réaction principale positive, de loin les plus utilisés R>0
Ø Les culées à réaction principales négative pou les ponts à travées déséquilibrées R<0.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
Une culée doit remplir sa fonction qui se décompose
en:
Ø une fonction mécanique: transmission des efforts en
sol, limitation des déplacements horizontaux dues
aux poussées, limitation des déplacements verticaux
dues aux tassements,
Ø une fonction technique: élément d’accès à l’intérieur
du pont, possibilité d’association d’une chambre de
triage en cas de conduites ou de canalisations à
l’intérieur du tablier.

Une tête de culée comporte :


Ø Un sommier d’appui
Ø Un mur garde – grève doté d’un corbeau avant
contenant une réservation pour joint de chaussées SOMMIER
et souvent d’un corbeau arrière pour appui de la
dalle de transitoire.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
§ Le sommier d’appui
C’est l’élément sur lequel repose l’about du tablier et dans le cas de culées remblayées il est
intégré au mur de front. Sa surface doit être aménagée pour permettre :
ØL’implantation des appareils d’appui
ØLa mise en place de vérins pour changer les appareils d’appui s’il y a lieu ou pour mesurer les réactions
d’appui.
ØAssurer l’évacuation des eaux en phase de construction du tablier par une pente mini de 2% à l’arase
supérieure du sommier et une cunette contre le mur garde grève pour recevoir les eaux.

La largeur du sommier dépend du type de culée et de l’espace à réserver entre l’about du tablier et
le mur garde grève, espace destiné à faciliter l’accès pour visite et entretien.
Ø Petits ouvrages de type ponts dalles : espace minimum de quelques cm.
Ø Grands ouvrages : espace de 50 à 60cm
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
§ Le mur garde-grève
Sa fonction est de séparer physiquement le remblai de l’ouvrage.
C’est un voile en BA, construit après achèvement du tablier par reprise de bétonnage sur le
sommier, pour faciliter le lancement des travées métalliques ou la mise en tension des câbles de
transition.
Il résiste aux efforts de poussée des terres, de freinage, transmis par la dalle de transition.
hauteur mur garde-grève = hauteur tablier
épaisseur mur garde-grève = max (0, 30 ; n/8)
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
§ Les différents types de culées
ØLes culées enterrées
Øles culées remblayées
Øles culées creuses
Øles culées en terre armée
Øles culées contrepoids à réaction principale R<0

q Les piles
Ce sont les appuis intermédiaire.
Plus que les culées, la conception des piles est liée au type et au mode de construction du tablier, au type et
au mode d’exécution des fondations.

§ Élément de prédimensionnement
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
Les têtes de piles sont dimensionnées de façon à permettre l’implantation des appareils d’appui, des éventuels appuis
provisoires, des niches de vérins.
Ø Cas de piles de ponts courants

S’il n’y a pas de problème d’encombrement dans le cas des piles de type voile; par contre en ce qui concerne les
piles de type poteaux sans chevêtre de liaison, l’encombrement des appareils d’appui et des niches à vérins impose
les dimensions minimales de 0,50m pour zone rectangulaire ou carrée et de 0,60m pour zone circulaire.
Ø Cas des piles grands ouvrages

En plus des considérations du cas des ponts courants qui sont valables, il faut ajouter des considérations relatives à
leur mode de construction qui nécessite l’emploi d’appareils d’appui provisoires, ce qui augmente la place
nécessaire au niveau de l’assise.

Le fût de pile est dimensionné selon 3 critères :


• Critère de résistance mécanique
• Critère de robustesse
• Critère esthétique
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
§ Les piles des ouvrages courants
Ils sont classés en 2 familles:
Ø Les piles de type voile dont le modèle de base est un voile continu d’épaisseur constante
Ø Les piles de type poteaux constituées de poteaux(ou colonnes) que peuvent être libres en tête ou lies en tête par un
chevêtre. Ils doivent être robustes pour résister aux chocs des véhicules.

Les piles spéciales dessinées par les architectes dans le cas d’ouvrages urbains et qui ne se rangent dans aucune des 2 familles
citées plus haut.
§ Les piles des grands ouvrages en béton

En fonction du type de tablier qu’elles supportent on distingue:


Ø Les piles des ponts à poutres précontraintes préfabriquées: piles-marteaux, piles portiques
Ø Les piles des ponts poussés
Ø Les piles des ponts construits sur cintre
Ø Piles des ponts construits par encorbellements successifs: tabliers simplement appuyés, partiellement encastrés et
totalement encastrés sur les piles
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
c. Les fondations
C’est la partie visible ou non en contact avec le sol et sur laquelle se fondent les appuis du pont. Elles transmettent les
charges et surcharges du pont au sol support. Les calculs des fondations sont l’application du cours de mécanique des sols.
On distingue:
qLes fondations superficielles
• En site terrestre
(𝑩#𝒃)
B, la largeur de la semelle, h, l’épaisseur de la semelle et b, la largeur de l’appui: 𝒉 > 𝒔𝒖𝒑 (𝟎, 𝟔𝟎 ; )
𝟒
• En site aquatique
Le niveau de la fondation doit se situer en dessous du niveau de l’affouillement local autour des piles.
qLes fondations profondes
On distingue deux types de pieux selon la mise en place:
• Les pieux mis en place par refoulement du sol : foncés ou battus en BA ou en BP, les pieux métalliques
• Les pieux mis en place sans refoulement des sols : pieux forés sans tubage, pieux forés avec tubage, barrettes moulés
dans le sol.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
d. Les équipements
Trop souvent considérés comme accessoires les équipements jouent un rôle fondamental dans la
conception, le calcul et la vie d’un ouvrage.
qLes revêtements du tablier: la chaussée
Poids volumique Épaisseur
Couche d’étanchéité à base d’asphalter (Chape épaisse) 24 kN/m3 30 mm
Couche d’étanchéité à base de résines synthétiques (Chape mince) 24 kN/m3 1,5 à 3 mm
Couche de roulement en tapis d’enrobé 22 à 25 KN/m3 7 à 8 cm
qLes trottoirs

Leur rôle c’est d’assurer la protection des piétons en les isolant de la circulation automobile, par
simple surélévation. On distingue:
Ø Les trottoirs sur caniveaux
Ø Les trottoirs pleins
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
qLes dispositifs de retenue
Ce sont des équipements placés sur les bords latéraux des ponts et destinés à retenir les piétons ou les véhicules en
perdition. On distingue :
ØLes gardes corps: pour la sécurité des piétons; leurs dimensions sont normalisées par des règlements.
ØLes glissières: pour la sécurité des véhicules légers. Il en existe 2 types : des glissières rigides et des glissières
souples.
ØLes barrières: pour la sécurité des poids lourds. Les barrières modernes disponibles sont : BN1, BN2, BN3 et BN4

qLes appareils d’appui

Les tabliers reposent en général sur les culées et piles (appuis) par l’intermédiaire des appareils d’appui dont le rôle est de
transmettre des efforts verticaux et horizontaux. On distingue 4 types d’appareils d’appui:
Ø Les articulations en béton: appelés aussi articulations Freyssinet, rarement employés et réservées aux ponts de petits
dimensions du type dalles armées ou précontraints; il s’agit de sections rétrécies de béton.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
ØLes appareils d’appui en élastomère fretté (néoprène): constitués par un empilage de feuilles d’élastomère et de
tôles d’acier jouant le rôle de frettés d’épaisseur de 1 à 3 mm, avec des feuilles néoprène d’épaisseur en général
de 8, 10, 12mm (parfois même de 20 mm). Les appareils d’appui en élastomère fretté ou néoprène sont
couramment utilisés pour tous les ouvrages en béton, car en dehors de leur coût modéré, par leur déformabilité,
ils reprennent élastiquement les charges verticales, horizontales et les rotations.
ØLes appareils d’appui spéciaux: commercialisés par un certain nombre de fabricants dont les principaux sont :
• GHH (Allemagne) : appareils d’appui Néotopf
• FIP (Italie)
• PSG (GB) : appareils d’appui Néotron
• Glacier (GB)
Ø Les appareils d’appui métalliques: concentrés dans le cas des ponts métalliques où ils sont très souvent remplacés par
les appareils d’appuis en élastomère fretté.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
qLes joints de chaussée

Les tabliers subissent des variations dimensionnelles longitudinales dues à la température (dilatation) et les
ouvrages en béton des variations dues au retrait et au fluage. Pour rendre les tabliers librement dilatables, on
ménage des jeux à chaque coupure entre 2 parties, ainsi qu’à une ou aux 2 extrémités : on y dispose à chacune de
ces coupures un joint de chaussée dont les types sont divers et choisis conformément aux classes de trafic définies
par le catalogue 1977 des structures de chaussées du SETRA. On a:
Ø Les joints pour voies de trafic PL faible ou modéré
Ø Les joints pour voies à fort trafic PL

qLes corniches
Le principal rôle d’une corniche est d’ordre esthétique : en effet situées à la partie haute des tabliers, les corniches
dessinent la ligne de l’ouvrage : une corniche mal alignée se remarque très vite à l’œil nu. Au delà de son rôle
esthétique, la corniche sert aussi de larmier pour éviter le ruissellement de l’eau de pluie sur les parements de la
structure porteuse. Enfin les garde-corps peuvent être scellés dans la corniche.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
Il existe 3 types de corniches:
ØLes corniches en béton coulées en place
ØLes corniches en béton préfabriquées
ØLes corniches métalliques
Classiquement, la hauteur de la corniche prend des valeurs proches de
celles indiquées ci-dessous en fonction de l'épaisseur de la traverse.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
q Les goussets
Les goussets sont destinés à améliorer l'encastrement entre les piédroits et les
traverses. Leurs dimensions doivent être choisies pour former une proportion
harmonieuse avec l'ouverture, sans toutefois descendre en-dessous des dimensions
préconisées.
D'un point de vue purement esthétique, les dimensions suivantes, données en
fonction de l'ouverture, conviennent dans la plupart des cas :
Øinférieure à 3 m : 0,20 * 0,20
Øentre 3 et 5 m : 0,30 * 0,60
Øsupérieure à 5 m : 0,30 * 0,90
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
D'un point de vue mécanique, les dimensions minimales données par le tableau suivant sont
fortement conseillées sachant, qu'en pratique, il est généralement préférable que la longueur soit
supérieure à la hauteur) :

Lorsque, pour une raison impérieuse (problème lié au gabarit par exemple), des goussets ne
peuvent être prévus, il sera nécessaire d'épaissir les traverses et les piédroits.
2. CONCEPTION DÉTAILLÉE
qL’évacuation des eaux
Sur un tablier de pont, l’évacuation des eaux est nécessaire non seulement pour la durabilité de la
structure, mais aussi pour la sécurité des usagers.

En général les eaux sont recueillies par le profil en pente, puis évacués par des gargouilles ou par une
corniche-caniveau : les gargouilles peuvent déboucher directement à l’air libre ou être raccordées à un
système de recueil ou d’évacuation des eaux à l’intérieur de la structure du tablier.

qLes dalles de transition


À l’arrière du mur garde-grève se trouve la dalle de transition dont le rôle est d’atténuer les effets des
dénivellations entre la chaussée courante et le pont dues à de légers tassements du remblai d’accès.
La dalle de transition appuyée sur le corbeau du garde-grève
d’un coté et le remblai de l’autre adoucit la dénivellation,
préserve ainsi le confort de l’usager et permet d’éviter les
2. nombreuses pressions répétées sur le mur garde-grève par les
véhicules lourds qui l’endommageraient à long terme.
CONCEPTION
DÉTAILLÉE
La dalle de transition qui a la
même dimension transversale que
le mur garde-grève a une longueur
variant de 3 à 6 m selon la hauteur
H du remblai:

L = Min [6m ; max (3m ; 0,6H)]


H = hauteur du remblai.
Directement coulée sur un béton
de propreté, elle a une épaisseur
de 30 cm.
II. DIMENSIONNEMENT
Les ponts biais
II. DIMENSIONNEMENT
Les ponts biais sont de plusieurs
types.
Cependant, le dimensionnement
présenté concernera principalement
celui des ponts cadres et portiques,
puisque ces formes sont celles les
plus utilisées en pont biais, ainsi
que celles d’une variante de ponts à
poutres.
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
q La traverse supérieure

L'épaisseur de la traverse supérieure peut être déterminée par la formule suivante, où l représente
l'ouverture biaise de l'ouvrage, avec un minimum de 0,30 m. :

q Les piédroits et la traverse inférieure

En ce qui concerne les piédroits et la traverse inférieure, les abaques suivants permettent de déterminer
leurs épaisseurs respectives en fonction de l'ouverture biaise l et du module de pseudo-élasticité du sol
ESOL.
A défaut de valeur plus représentative tirée d'essais en place, on pourra adopter les valeurs indiquées
dans le tableau ci-après, qui, bien que très approximatives, sont néanmoins suffisantes pour un
dimensionnement des épaisseurs. Dans le doute, il est bien entendu conseillé de prendre une valeur
approchée par défaut plutôt que par excès.
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
Il est à noter que ces règles de dimensionnement ont été établies dans les conditions suivantes :

Ø ouvrage recevant des charges d'exploitation sans caractère particulier (à savoir A(l), Bc, Bt,) relevant du fascicule 61,
titre II, du C.C.T.G. ;
Ø ouvrage constitué d'un béton de classe minimale B25, c'est-à-dire de résistance caractéristique au moins égale à 25 MPa
Ø ouvrage justifié selon la condition d'une fissuration peu préjudiciable ;
Ø ouvrage ne comportant pas une couverture de remblai sur la traverse supérieure ;
Ø ouvrage soumis à l'action horizontale et symétrique d'un remblai de caractéristiques normales (masse volumique de 1,8 à
2,0 t/m3 ; coefficient de poussée de 0,25 à 0,5

En conséquence, il convient de corriger les épaisseurs données par les abaques dans le cas d'un ouvrage recevant des charges
de caractère particulier (convois militaires, convois exceptionnels, etc.) ou dans le cas d'un ouvrage sous remblai.

De même, dans le cas d'un ouvrage biais, la direction des plus grands moments de la traverse supérieure peut être
sensiblement différente de celle d'un ouvrage droit.
De ce fait, le choix du système de ferraillage revêt un caractère particulièrement important. Il en est de même pour le calcul
de l'ouverture déterminante.
1. DIMENSIONNEMENT DES PONTS CADRES
q Ouvrages sous remblai
On estime d'abord, au moyen des abaques, les valeurs qui seraient
suffisantes si le remblai n'existait pas, soit Ei0. On majore ensuite
chaque épaisseur selon la formule approximative :
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
q Épaisseur de la traverse et des piédroits
L'épaisseur de la traverse supérieure, ainsi que des piédroits, peut être déterminée par la formule
suivante, où l désigne l'ouverture biaise de l'ouvrage, avec un minimum de 0,30 m:

Ce dimensionnement peut être adopté sans changement pour les ouvrages fondés sur semelles, ou
articulés ou encastrés en pied.
La relation pour le calcul de l’épaisseur de la traverse supérieure a été établie sur la base des
mêmes conditions précédentes présentées pour les ponts cadres. Les épaisseurs sont alors corrigées
de la même manière.
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
q Épaisseur des semelles
L'épaisseur des semelles peut être prise égale à celle des piédroits, sans toutefois descendre en-dessous de 60 cm.
q Largeur et excentrement des semelles
La largeur ainsi que l'excentrement des semelles peuvent être déterminés à partir des abaques présentés sur les figures ci-
après, étant entendu que ces abaques ont été établis avec les hypothèses décrites pour les ponts cadres, ce qui peut
compromettre leur validité dans des cas particuliers.

Ces abaques sont classés par ordre croissant de la fiche D dans le sol.
L'abaque de gauche donne la largeur droite B de la semelle en fonction de la pression q‘max admissible sur le sol aux états-
limites de service (E.L.S.).
L'abaque de droite donne, l'excentrement e de la semelle en fonction de cette même donnée. Les notations utilisées sont
précisées par la figure qui suit.

Lorsque la largeur lue de la semelle est inférieure à 1,5 m, il est nécessaire de porter son attention sur la stabilité des
piédroits en phase de construction. Dans ce cas, une solution simple consiste à diminuer la pression admissible q'„^ pour
obtenir une semelle d'environ 1,5 m de largeur.
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
2. DIMENSIONNEMENT DES PONTS PORTIQUES
2.
DIMENSIONNEMENT DES
PONTS PORTIQUES
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
Il existe plusieurs moyens de calcul des ponts cadres et portiques. Ils peuvent être rangés en deux
catégories principalement:

ØLes cas courants, pour lesquels il existe des programmes faits spécifiquement pour leur calcul,
présentant l’ avantage de fournir des résultats clairs et complets
ØLes cas particuliers, pour lesquels sont utilisés les programmes généraux de calcul de structures du type
programmes à barre ou d’éléments finis, présentant des inconvénients liés à leur généralité en cela qu'ils
ne fournissent que des résultats partiels tout en étant peu souples d’emploi.

qOuvrages de biais modéré


Ce sont les ouvrages ayant un biais compris entre 70 et 100 grades.
Sous cette condition, l'influence du biais peut être prise en compte au moyen d'approximations simples
et il devient alors possible de calculer ces ouvrages comme des portiques plans, sous réserve de
considérer le radier (dans le cas des ponts-cadres) et les semelles (dans le cas des portiques fondés
superficiellement) comme posés sur sol élastique.
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
Dans le sens transversal, l'effet de dalle, tant en ce qui concerne la répartition transversale des charges que la flexion
transversale, peut être évalué avec une bonne approximation par la théorie de Guyon-Massonnet-Barès.

Dans ces cas courants, les calculs et études d'exécution peuvent être très grandement facilités par les programmes du
SETRA PICF-EL (pour les ponts-cadres) et PIPO-EL (pour les portiques).

De façon générale, ces programmes fournissent, outre le calcul des efforts, le dimensionnement des aciers longitudinaux,
transversaux et, le cas échéant, verticaux (c'est-à-dire cadres et étriers), ainsi que le dessin du ferraillage. Il est possible par
ailleurs de demander une optimisation des épaisseurs.

Ces programmes effectuent les tâches suivantes :


Ø calcul des coefficients de majoration dynamique et de répartition transversale,
Ø calcul des sollicitations,
Ø calcul des pressions sur le sol de fondation,
Ø justifications réglementaires sous sollicitations normales et tangentes à l'état limite de service et à l'état limite ultime,
Ø calcul des aciers longitudinaux, transversaux, et, le cas échéant, des cadres et étriers,
Ø avant-métré,
Ø dessins de coffrage et de ferraillage.
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
q Ouvrages de biais prononcé

Il est question ici de ceux dont l’angle de biais est plus petit que 70 grades.
Dans ces cas, l’influence du biais ne peut plus être prise en compte de manière approximative, tant
pour le calculs des efforts généraux que pour les efforts locaux.
En effet, dans un ouvrage de biais prononcé, les plus grands moments dans les traverses,
notamment dans la traverse supérieure, varient, sous un même cas de charge, en intensité et en
direction d'un point à un autre. En particulier, au voisinage des bord libres, les efforts s'exercent
suivant une direction sensiblement parallèle à ceux-ci, alors que, dans la zone centrale, les efforts
prennent une direction dont l'obliquité varie suivant l'abscisse du point considéré. Cette inclinaison
dépend à la fois de l'importance du biais et du coefficient de forme η.
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
Conventionnellement, on définit la direction mécanique de la dalle comme étant celle des plus
grands moments de flexion en son centre sous un chargement réparti.
Sous un chargement non réparti, la direction des plus grands moments s'écarte de cette direction
mécanique, mais reste cependant comprise entre deux directions :
Ø la première orientée selon le biais (c'est-à-dire selon l'axe longitudinal de l'ouvrage)
Ø la seconde selon la perpendiculaire aux piédroits.

De plus, il se produit dans les zones de bords libres, ainsi que dans les angles obtus, des
concentrations de moments de flexion et surtout de torsion. Ces concentrations sont d'autant plus
accentuées que le biais est important.
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
D'une façon globale, on peut considérer que les efforts qui se produisent dans les piédroits, à
savoir les cisaillements à leur jonction avec le tablier et les moments de flexion dans leur partie
basse, côté angle aigu, donnent lieu à des contraintes modérées, à condition :
Øque l'ouvrage soit correctement dimensionné
ØQue le biais ne soit pas trop important, c'est-à-dire que l'angle de biais reste supérieur à 50
grades.

Lorsque ces conditions sont respectées, il est possible:


3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
ØPour l'étude des portiques biais, d'utiliser conjointement les programmes PIPO et MRB. Le
premier programme servira à calculer les efforts et le ferraillage dans les piédroits et les
semelles et le second les efforts et le ferraillage du tablier. Il est à noter que le programme
MRB est un programme général destiné au calcul des tabliers-dalles présentant un biais ou une
courbure en plan, de ce fait, il est nécessaire de modéliser la présence des piédroits sous la
forme d'un encastrement élastique du tablier. Les modalités correspondantes sont exposées
dans le document guide de calcul MRB publié par le SETRA et sont par ailleurs largement
automatisées dans la version MRB-EL du programme, qui sera bientôt disponible. Il est
également à signaler que ce type de calcul permet de cerner avec une bonne précision les
efforts dans le tablier, mais ne fournit pas les efforts de cisaillement à sa jonction avec les
piédroits. C'est essentiellement pour cette raison que son domaine d'utilisation doit être limité à
des angles de biais supérieurs à 50 grades, comme il a déjà été mentionné.
3. NOTE SUR LE CALCUL DES PONTS-CADRES ET PORTIQUES
ØPour l'étude des ponts-cadres, d'utiliser le programme PICF-EL. Ce programme, dans sa
dernière version, calcule les efforts généraux et locaux, selon les modalités exposées dans le
document guide de calcul des ponts-cadres publié par le SETRA. Là encore, en raison du
caractère simplifié des hypothèses admises, cette méthode n'est applicable que pour des angles
de biais supérieurs à 50 grades.

Pour les ouvrages de biais plus important, c'est-à-dire dont l'angle de biais est inférieur à 50
grades, l'emploi de programmes plus généraux tels que les éléments finis est nécessaire pour
cerner avec une précision suffisante les efforts généraux et locaux ainsi que le ferraillage des
traverses et des piédroits.
4. DIMENSIONNEMENT DE LA VARIANTE À POUTRES
Il s’agit des ponts mixtes à poutres métalliques.

q Calcul du nombre de poutres requis : üLa, la largeur du tablier


N = La/d üd, l’espacement

qDétermination des dimensions de la poutre


Pour déterminer l’épaisseur de l’âme de la poutre il faut respecter les quatre conditions suivantes :
Ø Résistance à la corrosion
Ø Résistance au cisaillement Épaisseur de l’âme des
Ø Résistance au flambage vertical La hauteur de poutre h
poutres e
de la semelle dans l’âme
h = L/31 8 mm < e < 20 mm
Ø Résistance à la fatigue.
4. DIMENSIONNEMENT DE LA VARIANTE À POUTRES
q Détermination des dimensions de la semelle
Les semelles sont déterminées par les efforts au bétonnage et en exploitation par des conditions :
Øde résistance
Ød’instabilité.

Semelle supérieure en travée Semelle inférieure en travée Semelle supérieure sur appui Semelle inférieure sur appui

200mm < ls < 500mm 300mm < ls < 600mm 400mm < ls < 900mm
400mm < ls < 900mm

20mm < es < 50mm 20mm < es < 50mm 20 mm < es < 40mm
30mm < es < 60mm

On précise que passé cette phase de prédimensionnement, l’ouvrage est calculé en utilisant les
programmes de calcul SETRA pour les ponts à poutres.
III. VÉRIFICATIONS
Les ponts biais
Pour les ouvrages biais en béton, la vérification se fait surtout
1. par rapport à la sécurité structurale de l’élément dimensionné: il
sera question de voir si les charges sont bien reprises par
Vérifications pour l’ouvrage.
les ponts biais Soit:
cadres ou contrainte induite par la sollicitation ≤ contrainte de
portiques résistance (contrainte admissible)
2. Vérifications pour les ponts biais à poutres
métalliques
q Vérification de la poutre au déversement
Le déversement est un phénomène d’instabilité mettant en jeu les caractéristiques de torsion et de
flexion latérale de la poutre.
Le déversement sera vérifié selon la méthode proposée par le règlement de l’Eurocode.
Il est justifié que la contrainte due à la flexion présente une sécurité suffisante par rapport à la
contrainte critique de déversement calculée à partir du moment critique 𝑴𝒄𝒓 de déversement. On admet
que :
Ø 𝜎*+ : Contrainte critique de déversement.
𝝈𝒇 ≤ 𝒇(𝝈𝒄𝒓 𝒇) Ø 𝜎, : La contrainte calculée sous charge permanente (avec prise du béton) dans la
semelle supérieure.
.
Ø f(𝜎*+ f) = 𝜎- (1 − 0.375 ∗ . $ ), si 𝜎*+ ≥ 0.75 ∗ 𝜎-
%&

Le moment critique de déversement est donné par:


𝒎𝟏 ×𝒎𝟐
𝑴𝒄𝒓 = 𝑳× (𝑬∗𝑰𝒚 ∗𝑮∗𝑲)
2. Vérifications pour les ponts biais à poutres
métalliques
Avec :

Ø m1 dépend des conditions d’appuis et de la disposition des charges


/01' 3∗5∗6 /
Ø m2 = et a = ∗ (9 ):
2' 7∗8(

Ø Iy : inertie de la poutre par rapport à l’axe YY’ dans le plan de déversement


Ø b : hauteur de la pièce
Ø K : le moment d’inertie de torsion de la pièce considérée
Ø E : module d’élasticité longitudinal
Ø G : module d’élasticité transversale.
2. Vérifications pour les ponts biais à poutres
métalliques
qVérification au voilement
Une plaque mince et de grande surface telle que l’âme de la poutre d’un pont mixte doit présenter une
sécurité vis-à-vis du voilement.
La flexion pure introduit dans la plaque des contraintes normales de compression dans la partie
Supérieure et des contraintes de traction dans la partie inférieure (moment positif).

Ø Principe de vérification

Cette vérification est basée sur la méthode des raidisseurs rigides qui suppose que chaque panneau est
bordé par des lignes indéformables dans le cas où ces lignes sont constituées par les semelles des
poutres principales et les montants d’entretoises, on dit que c’est un panneau d’ensemble, par contre, si
le panneau est bordé de raidisseurs rigides (verticaux ou horizontaux), alors c’est un panneau
élémentaire.
2. Vérifications pour les ponts biais à poutres
métalliques
q Vérification à la fatigue des ponts routes a structure métallique (ou mixte)
Le phénomène de fatigue désigne la dégradation progressive des structures soumises à des
sollicitations fluctuantes ou répétées, qui se traduit par l’apparition et le développement de
fissures, endommageant ces structures et pouvant les amener à la ruine par rupture brutale.
La capacité d’un élément de structure à résister à la fatigue est caractérisée par sa durée de vie à la
fatigue. La notion plus concrète du projeteur est la durée de vie de calcul qui est la durée de
référence pendant laquelle l’élément se comporte en sécurité vis-à-vis de la fatigue.
De nombreux facteurs peuvent avoir une influence notable sur la durée de vie à la fatigue des
éléments.
SOURCES

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