Les Joints
Les Joints
Les Joints
HYDRAULIQUES
ET PNEUMATIQUES
©2005
INTRODUCTION
Le présent ouvrage n'est pas une "bible", c'est une aide qui se veut précieuse et qui,
nous l'espérons, pourra être mis à jour en fonction des remarques, suggestions,
nouveautés ou progrès constatés.
C’est pourquoi nous remercions tous les lecteurs de nous signaler les erreurs
ponctuelles et les sujets dont la compréhension est à améliorer lors d’une édition
ultérieure.
Chapitre 1 10
Le rôle de l'é
l'étanchéité (fonctions et problématiques)
tanchéité
Chapitre 2 11
L'utilisation des joints
Généralités
1. Tableau général 13
2. Étanchéité en mouvement linéaire alternatif 14
2.1 Étanchéité en pneumatique
2.2 Étanchéité en hydraulique
3. Étanchéité en rotation et en oscillation 17
Chapitre 3 18
Les grandes familles de joints
1. Joints statiques
2. Joints dynamiques
2.1 Hydraulique
2.1.1 Linéaire alternatif
2.1.2 Rotation
2.1.3 Oscillation
2.2 Pneumatique
2.2.1 Linéaire alternatif
2.2.2 Rotation
2.2.3 Oscillation
2.3 Vide
Chapitre 4 25
Les conditions né nécessaires au bon fonctionnement
1. Généralités -
2. Les objectifs : définir les performances à atteindre -
3. Performances en fiabilité et niveau d'étanchéité 26
4. Le rendement et le frottement 34
5. Les paramètres 36
6. La vitesse -
7. La fréquence 36
8. La pression
-
9. La température
38
Chapitre 5 52
Les maté
matériaux
1. Généralités -
2. Propriétés mécaniques 53
3. Propriétés thermiques -
4. Propriétés physiques et chimiques -
5. Les élastomères (composés à base de caoutchouc) 55
6. Les matériaux à base de tissu enduit de caoutchouc 56
7. Les élastomères thermoplastiques (TPE) -
8. Les thermoplastiques (plastomères) 58
9. Les résines fluorées -
10. Normes citées -
Chapitre 6 59
Les fluides
1. Les fluides hydrauliques -
1.1 Introduction - Les huiles minérales et synthétiques
1.2 Classification - Désignations générales
1.3 Les fluides hydrauliques
1.3.1 Huiles minérales
1.3.2 les fluides difficilement inflammables
1.3.3 Les fluides bio compatibles (ménageant
l'environnement)
Chapitre 7 81
Les normes et unité
unités
1. Objet - Domaine d'application -
2. Références normatives -
3. Normes ISO 83
4. Normes AFNOR 86
5. Normes DIN 88
6. Documents SAE 90
7. Normes diverses -
8. Recommandations UNITOP 91
9. Recommandations PNEUROP -
10. Unités – symboles -
Chapitre 8 94
Les applications pneumatiques, hydrauliques et lié
liées au vide
1. Applications hydrauliques -
1.1 Vérin de stabilisation
1.2 Presse de découpe rapide
1.3 Presse à matricer
1.4 Application alimentaire : bec de dosage
1.5 Amortisseur
1.6 Vérin de TP forte charge, basse vitesse
1.7 Distributeur rotatif
1.8 Etanchéité rotative sur tête de tunnelier
1.9 Etanchéité de vérin de serrage
Chapitre 9 124
Réussir son étanché
tanchéité
ité
1. Les paramètres de coûts 125
2. Étanchéités - Logements et montages -
2.1 Étanchéités
2.2 Logements, types de montage
2.3 Les outils de montage
Chapitre 11 135
Les fuites et dé
détériorations des joints
1. Généralités -
2. Classification des causes de défaillance 136
3. Les erreurs de conception et de montage -
4. Les détériorations par incident mécanique 140
4.1 Extrusion
4.2 Abrasion par rugosité
4.2.1 Surface de frottement dynamique
4.2.2 Usure du joint dans le fond de gorge
4.3 Usure par frottement à sec - Mauvaise lubrification
4.4 Pollution des fluides
4.4.1 Généralités
4.4.2 Codification normalisée de la contamination
4.4.3 Niveaux de pollution admis dans les installations
en fonction de l’utilisation
Dans la mécanique, il y a toujours des jeux entre les pièces. Ces jeux génèrent un
passage par lequel peut s'échapper le fluide de puissance ou de lubrification.
Le rôle d'un joint d'étanchéité, que sa fonction soit :
- statique
- dynamique pour mouvement
. linéaire alternatif
. de rotation
. oscillant
est d'empêcher le fluide de fuir et / ou d'éviter l'entrée de contaminants.
Dans le cas où le joint comporte plusieurs éléments à fonctions distinctes, on
l'appelle dispositif d'étanchéité. Cette étanchéité est soumise à différentes contraintes
dont le détail sera approfondi.
L'étanchéité doit être efficace dans le temps et adaptée à l'environnement. La durée
de vie d'une étanchéité est fonction d'un grand nombre de paramètres. Elle ne sera
conforme aux espérances que si ces paramètres sont pris en compte à la
conception, au montage et à l'utilisation.
Généralités
La grande diversité des applications, dans tous les domaines industriels, des plus
simples aux plus innovants, que ce soit pour un usage courant ou une application
high-tech nécessite la conception en permanence de joints et systèmes d'étanchéité
de plus en plus performants. L'évolution des formes, l'amélioration constante des
performances des élastomères, des composants plastiques font évoluer
considérablement les étanchéités.
A chaque application, correspond une ou plusieurs solutions. Ceci est dû à la
multitude de formes et de matières. Nous ne prétendons pas ici, explorer en totalité
ce vaste sujet de manière approfondie, bien que sous sa forme générale, nous
présentons la majorité des domaines de l'étanchéité en insistant sur les étanchéités
de l'oléohydraulique et de la pneumatique.
En règle générale, nous distinguons trois sortes d'étanchéité :
- l'étanchéité statique : elle doit assurer l'étanchéité entre deux pièces fixes.
- l'étanchéité en mouvement linéaire alternatif : il s'agit principalement des
vérins, des actionneurs qui doivent assumer une transmission de puissance ou
permettre un positionnement.
- l'étanchéité en rotation ou oscillation ; qui permet d'assurer l'étanchéité
d'un arbre par rapport à un point fixe.
Nous verrons apparaître très fréquemment les abréviations suivantes :
Joints SE : SE ou simple effet signifiant que le joint n'assure l'étanchéité que dans
un seul sens.
Pression
P
P
P P
STATIQUE DYNAMIQUE
Linéaire Rotation ou
alternatif oscillation
Joints
pneumatiques
Joints de Joints de
vérins distribution
Joints simple effet U Joints simple effet Joints toriques Joints plats ou Joints SE en Z
ou assimilés U ou assimilés de formes en tiges ou pistons
|
| | NBR
Joints composites Joints composites 4 lobes
FKM
| | | Joints OR tiges
Combinés joints Joints double effet Spéciaux … ou pistons
+ racleurs |
| Pistons complets
Combinés joints | Clapets avec
+ racleurs Joints élastomère,
+ guidage d'amortissement adhérisé sur
| | pièces
Joints Segments de métalliques ou
d'amortissement compresseurs plastiques
| |
Segments de Porteurs
compresseurs
|
Racleurs
|
Porteurs
Joints
hydrauliques
Joints de Joints
Guidage
vérins statiques
Différences de formes
et d’angles des lèvres
HYDRAULIQUE PNEUMATIQUE
Par association, nous intégrons également les joints de compresseurs que ce soit
pour l'air comprimé ou les gaz comprimés. Il existe également des segments
d'étanchéité métalliques pour les étanchéités de pistons des moteurs à explosion,
compresseurs etc.
Rotation
et
oscillation
Axiale
Radiale
P. v fort Garniture
P > 10 bar élastomère à
P < 100 bar profil renforcé et
bagues à lèvres
spéciales
P. v fort
P > 100 bar U à ressort
P < 350 bar
1. Joints statiques
2. Joints dynamiques :
2.1 Hydraulique
2.1.1 linéaire alternatif
2.1.2 rotation
2.1.3 oscillation
2.2 Pneumatique
2.2.1 linéaire alternatif
2.2.2 rotation
2.2.3 oscillation
2.3 Vide
En général, ce sont les joints les plus courants, les moins chers et les plus
généralistes. Les plus nombreux sont en élastomères, en PTFE, en élastomère
enrobé d’une matière à faible coefficient de frottement.
Définition : L’étanchéité statique est réalisée par compression d’une pièce en matériau
souple entre deux pièces rigides statiques l’une par rapport à l’autre.
Type
Étanchéité statique
d’étanchéité
Comment ?
Section
Quoi ? BS Brides SAE Torique 4 lobes Joints de forme
rectangulaire
Dessin état
libre
Dessin en
utilisation
Élastomère,
plastique
Rondelle métallique
Élastomère (PTFE…), Élastomère et
Matériaux + élastomère Élastomère Élastomère
ou plastique élastomère plastique
adhérisé
enrobé FEP,
métallique
Type
d'étanchéité Dynamique
Linéaire alternatif
Mouvement
Montage Tige Piston Tige Piston Tige Piston Tige Piston tige
Dessin état
libre
5à7 3 Étanchéité
montes très sans
Remarques élémts élémts
courantes frottement
Type
Dynamique
d’étanchéité
Mouvement Rotation
Dessin
2.1.3 Oscillation
On peut considérer l’oscillation comme un cas particulier de la rotation. Les profils
de mouvements linéaires alternatifs peuvent donc être utilisés à faible vitesse.
Certains fabricants proposent des profils spécialement étudiés pour ces
applications.
Type
d’étanchéité Dynamique
Linéaire alternatif
Mouvement
Élastomère,
Élastomère, Plastique Bague plastique (PTFE..),
+ polyuréthane Élastomère,
polyuréthane, + plastique
Matériaux élastomère, polyuréthane
plastiques (PTFE..), énergiseur élastomère (PTFE…),
élastomère entoilé polyuréthane,
métal
élastomère entoilé
Dessin état
Libre
Type Dynamique
d’étanchéité
Mouvement
Rotation
Etanchéité Radiale
Joint U
Quoi ? Composite Bague à lèvres
à ressort
Dessin
Mouvement
Étanchéité Rotation
Dessin
Matériaux : Attention, on utilise des élastomères particuliers dont les formules permettent
d’obtenir un coefficient de perméation bas (grande imperméabilité) et un faible
dégazage indispensables dans les applications du vide. Les élastomères sont
des sources d’entrée d’eau.
Il existe aussi des mélanges alimentaires homologués FDA.
1. Généralités
Afin de définir la solution d’étanchéité la mieux appropriée, il est impératif, de la
part d’un fournisseur de systèmes d’étanchéité, de bien comprendre les attentes
de l’utilisateur.
Il est donc impératif de hiérarchiser les besoins et analyser les paramètres
techniques permettant de cibler les performances attendues et de proposer une
solution en fonction des produits, de leur disponibilité, de leur fiabilité et de leur
coût (fig1).
Hiérarchiser
Niveau les besoins
d’étanchéité
Analyser les paramètres
techniques
Rendement
Gamme de produit
Durée de vie
Cibler les
Encombrement performances
Délai
Besoins Prise en compte
Prix ... fournisseur
utilisateurs
Fig. 1
2. Les objectifs : définir les performances à atteindre
Cibler les performances, en définissant les objectifs de durée de vie, de niveau
d’étanchéité, de frottement et de rendement, sont des facteurs déterminants dans
le choix d’un système d’étanchéité
Exemple 1 :
Niveau d’étanchéité
Unités de mesure :
Fig. 2
AVANT PROPOS
La procédure d'homologation, les conditions d'essai ainsi que les performances associées doivent être
respectées par tout constructeur de vérins pneumatiques qui solliciterait l'homologation de ses produits
par les constructeurs automobiles français.
SOMMAIRE
2. PRESSIONS DE SERVICE
3. CONDITIONS D'ESSAI
3.1 Endurance
3.2 Amortissement
3.3 Conditions particulières
4. CRITERES D'ACCEPTATION
4.1 Étanchéité
4.2 Pression du décollement
4.3 Vitesse minimale à vide
4.4 Limites de maintien des performances
5. STOCKAGE
6. HOMOLOGATION
2. PRESSION DE SERVICE
Pression d'alimentation
- 10 bar en service continu.
Pointe de pression
- 15 bar pendant 1 seconde en statique.
3. CONDITIONS D'ESSAI
3.1 Endurance
- Course = 5 diamètres d'alésage.
- Vérin horizontal.
- Fixation par deux équerres.
- Charge P en bout de tige (sans chariot).
Distance d en mm 55 65 50 50 50 50 50 50 50 50 50
3.2 Amortissement
Les valeurs de l'énergie à absorber sont indiquées ci-dessous, ainsi que, à titre de
comparaison, les valeurs correspondant à l'énergie de l'ensemble tige-charge d'essai P seul
à 0,5 m/s :
Avant l'essai d'endurance de 3000 km, effectuer un essai d'amortissement dans les
conditions ci-après :
- La charge du vérin est constituée d'une masse de contrôle sur chariot roulant. La
valeur de cette masse déplacée à la vitesse de 0,5 m/s est fixée par l'énergie (E)
à absorber du tableau ci-dessus.
- Le dispositif d'amortissement du vérin est réglé pour obtenir une vitesse moyenne
maximale résiduelle du piston en fin d'amortissement de 10 mm/s (moyenne
calculée sur les derniers 25 % de la course).
A l'issue de l'essai d'endurance de 3000 km, effectuer un essai d'amortissement dans les
mêmes conditions.
4. CRITERES D'ACCEPTATION
4.1 Étanchéité
Elle est caractérisée par les valeurs maximales du débit de fuite de vérin :
- neuf : fonction de son diamètre,
- en essai : fonction de la distance parcourue.
5. STOCKAGE
Tout vérin stocké conformément aux préconisations du fournisseur doit conserver ses
performances après une durée de stockage de 5 ans.
6. HOMOLOGATION
Document cité
Norme française :
Hydraulique
dynamique 2.5 0.05-0.3 >50 jusqu’à 90 (catalogues
statique 6.3/10 <= 1.6 fabricants )
Pneumatique
et vide
dynamique <= 4 <.0.5 ( à 25% Rmax ) = 50 à 70
statique <= 10 <.0.5 ( à 25% Rmax ) = 50 à 70
Rendement
Rendement mécanique
100
A • B = Joint profil U
95 • C = Joint chevron
90 B
85
C
80
0 5 15
Pression MPa
fig. 2
Frottement
-
B - C = Joint profil U élastomère
+ Bague anti-extrusion
-
C D = Joint torique élastomère
-
D
- E = Joint base PTFE
E
0 10 20 30
Pression MPa
fig. 3
GUIDE TECHNIQUE DE L’ETANCHEITE 34
L’évolution du frottement de différents matériaux en fonction de la vitesse entre le
moment ou celle-ci est nulle (frottement d’adhérence) et la phase de
fonctionnement dynamique (frottement visqueux) reste similaire mais à des
niveaux différents.
Tout comme le montre le diagramme de STRIBECK, le coefficient de frottement de
chaque matériau influe d’une façon plus importante lors de la phase de démarrage.
Le choix du matériau d’un élément d’étanchéité peut-être fortement influencé par
son coefficient de frottement. Ce paramètre est à prendre plus particulièrement en
compte en présence de faible pression et faible vitesse (fig. 4 et 5).
B
Vitesse (mm/s)
Frottement Frottement Frottement
d’ adhérence mixte visqueux
Fig. 4
Frottement
Notions de coefficient de frottement statique sur acier traité superficiellement
AU 0,4 0,2
Fig. 5
GUIDE TECHNIQUE DE L’ETANCHEITE 35
5. Les paramètres
Les paramètres techniques sont particuliers à chaque application. La nature du
fluide, sa viscosité, sa compatibilité avec les matériaux d’étanchéité, la vitesse, le
cycle de fonctionnement ou la fréquence et la pression sont des critères à prendre
en compte et sont déterminants dans le choix d’un système d’étanchéité efficace.
6. La vitesse
La vitesse est un paramètre extrêmement important qu’il faut prendre en compte car
elle provoque l’échauffement des surfaces en contacts. Les faibles vitesses
génèrent du broutage également appelé «stick-slip». Il est donc impératif de tenir
compte de la vitesse dans la définition d’un système d’étanchéité car, au delà de
certaines limites, ce paramètre n’est pas cumulable avec la pression et la
température.
Une vitesse trop importante ou mal adaptée provoque une fuite. Une élévation de
pression qui peut être importante, appelée pression hydrodynamique ou pression
de remorque, peut également apparaître en fonction du dimensionnement des jeux
et des longueurs de guidage (fig. 6).
Pression hydrodynamique
P 6 n vl
P=
Po 10 h²
O l P pression en MPa
n viscosité de l’huile cSt
n Po P v vitesse en m/s
h l longueur de guidage en m
v
v h jeu en m
fig. 6
8. La pression
10.1 Type
Pour chaque type de fluide (air, huile minérale, fluide difficilement inflammable, huile
biodégradable etc..) il faut tenir compte de sa viscosité, son pouvoir lubrifiant , sa
température d’utilisation et de sa compatibilité avec les éléments d’étanchéité et de
guidage comme le démontre la figure ci-après (fig. 7).
Le fluide : type
NBR
X (100°C) X X X X X
Nitrile
AU 50° 40°
polyuréthane C C
FKM Élastomère
Fluoré X (200°C) X X X
PTFE
polytétrafluoréthylène X (200°C) X X X X X X X X
fig. 7
10.2 Viscosité
10.000
• Suivant DIN 51 519
IS La valeur nominale
O
1.000 VG est donnée à 40º C
68
ISO
VG
32
• La viscosité varie en
fonction de la
100
pression et de la
température
10
- 20 0 40 80 120
Température º C
fig. 8
ETAT DE SURFACE
Rugosité : Ra, Rz
Ra Rz
Y Ra Rz1 Rz2 Rz3 Rz4 Rz5
Le
Lm Lm = 5 x Le
Lm
Ra =
1
Lm
∫
o
y dx Rz = 1
5
( Rz1+Rz2+Rz3+Rz4z+Rz5 )
fig.9
ETAT DE SURFACE
L1 L2 L3 L4 L5
Lm
L1 + L2 + L3 + L4 + L5
Rmr = ( mm) x 100%
Lm
fig. 10
On doit toujours réaliser des états de surfaces dont les valeurs sont comprises dans
la fourchette de celles indiquées par les fabricants de joints.
Hors de ces limites, l’étanchéité et la durée de vie des joints sont compromises.
ETAT DE SURFACE
Rz = Rz = Rz =
Ra = 1,5 µm
m Ra = 2,5 µ m Ra = 2,5 µ m
Rz = Rz =
Ra = 1,3 µm Ra = 1,1 µm
fig. 11
ETAT DE SURFACE
6%
19%
C1
C4
C2
C3
C 58% 91%
C5
Mr
0 20 60 100%
0% 100% 0% 100%
fig. 12
Dans le cas de joint à base PTFE et du fait de leur dureté, le taux de portance est
mesuré au ¼ du Rz.
Dureté (Hardness)
Qualifie la capacité d'un matériau à résister à la déformation.
• L'essai Brinel :
On étudie la pénétration, sous un effort F d'une bille de diamètre
D dans le matériau ; on mesure le diamètre de l’empreinte et on
calcule la surface S de la calotte sphérique on pose HB (dureté
Brinell) = F/S
• L'essai Vickers :
On étudie la pénétration d'un diamant de forme pyramidale à
base carrée sous un effort F, pendant un temps donné ; on
mesure la dimension de la diagonale (d), on calcule la surface
de l'empreinte S, et on pose HV (dureté Vickers) =F/S
11.3 Environnement
L’environnement du système est à prendre en compte lors de la définition de son
étanchéité.
Ainsi les contraintes sont différentes entre hydraulique mobile et stationnaire et
notamment en terme de protection du système. Un vérin de positionnement ne subit
pas les mêmes contraintes qu’un vérin de travaux publics. Leur environnement de
travail étant très différent ils ne présentent pas les mêmes risques de coups ou de
rayures de tige. Les efforts qu’ils supportent et qu’ils développent sont aussi
généralement très différents. On peut donc imaginer aisément deux vérins de même
diamètre et d’encombrement identique équipés de manière entièrement différente
en terme d’étanchéité, de guidage et de protection (raclage).
Il en est de même pour tous les types d’étanchéité dans tous les secteurs
d’applications : alimentaire, nucléaire, agricole, automobile, cosmétique,
aéronautique.
Forme abaque
10000
EFFORT EN N
1000
100
1 10 PRESSION EN MPa 100
VALEURS UNIQUEMENT A TITRE INDICATIF
Force de
frottement
= 0 MPa
= 10 MPa
= 20 MPa
= 30 MPa
Pression
Effort d‘adhérence en utilisation pour :
température = 30° C
vitesse = 1 mètre / minute
EFFORT EN NEWTON
10000
1000
100
0.1 1 10 100 1000 10000 100000
Vitesse en mm/mn
VALEURS UNIQUEMENT A TITRE INDICATIF
Le tableau ci-dessous donne une bonne indication des niveaux d’étanchéité réels
mesurés sur des joints de tige réputés étanches en polyuréthane et en nitrile. Il
montre que la notion d’étanchéité est relative car sur un vérin neuf, avec une tige
sèche, le suintement d’huile est de l’ordre de 0.1 cm³ par kilomètre parcouru par la tige.
Distance parcourue en km
1. Généralités
La plupart des joints utilisés en hydraulique ou en pneumatique sont fabriqués à partir
de matériaux élastiques.
Il s'agit ici principalement de polymères (macromolécules) différents par le type des
liaisons entre molécules (représenté schématiquement sur la figure 1).
On distingue principalement quatre groupes de matériaux:
les élastomères : polymères à base de caoutchouc, déformables de
manière élastique
les élastomères thermoplastiques (TPE) : déformables de manière élastique sur
une plage de température donnée
les plastomères : polymères déformables de manière plastique.
les thermodurcissables : résines phénol/formaldéhyde pour les applications
guidage
2. Propriétés mécaniques :
• Résistance à la traction et dureté
• Résistance à l'abrasion
• Coefficient de frottement statique et dynamique
• Flexibilité et résilience au rebondissement
• Déformation rémanente après compression (compression set) et élongation
(tension set)
3. Propriétés thermiques :
• Résistance à la température
• Conductivité thermique
• Dilatation thermique
• Ramollissement
• Effet Joule
Elastomère
Le principal avantage des TPE face aux élastomères, réside dans leur simplicité de
production en général. En effet, la mise en forme ne nécessite aucune vulcanisation
puisque le polymère est fondu puis injecté et refroidi dans un moule.
En contrepartie, ils possèdent une déformation rémanente après compression
relativement élevée ainsi qu’une faible résistance à la température. Ces
caractéristiques sont optimisées de manière très significative dans le développement
de nouveaux composés très prometteurs.
Densité à 20°C g/ml 0.9 0.9 0.9 à 1.1 1.2 0.9 à 1.05 1.9
Indice de viscosité VI 80 à 100 140 à 175 150 à 270 -20 à -74 190 à 500 50 à 140
Point de
°C -40 à -10 -70 à -20 -50 à -20 -12 à 21 -80 à -30 -70 à -30
congélation
Point
°C <250 200 à 280 220 à 260 150 à 340 150 à 350 Non inflammable
d'inflammation
Résistance à
Moyenne Bonne Bonne Très bonne Très bonne Très bonne
l'oxydation
Stabilité
Moyenne Bonne Bonne Très bonne Très bonne Très bonne
thermique
Capacité de Insuffisante
Bonne Bonne Très bonne Bonne Bonne
lubrification satisfaisante
Comptabilité
Insuffisante Insuffisante
avec les Bonne Insuffisante Bonne Bonne
à bonne à bonne
élastomères
Relation de
1 5 à 10 6 à 10 250 à 500 40 à 800 400 à 1000
prix
N o rm e d e
D é s ig n a tio n C o m m e n ta ire U tilis a tio n
ré fé re n c e
B D IN 5 1 5 1 3 C o n te n a n t d u b itum e
C + a d d itif s p o u r la p ro te c tio n
D IN 5 1 5 1 7
CL c o n tre la c o rro sio n e t la L u b rific a tio n p a r circ ula tio n
P a rtie 2
ré sista n c e a u v ie illisse m e n t
D IN 5 1 5 1 7 L u b rific a tio n p a r b a rb o ta g e o u
C LP C L + a d ditif s a n ti-u su re
P a rtie 3 c irc ula tio n
H u ile s pour c h em in de
CG g lisse m e n t (a d d itif a n ti-effe t
stic k -slip )
H u ile s e x em p te s d 'a c id e e t
ré sista n t à l'ox y d a tio n av e c
D
u n e b o n n e p ro te c tio n c o n tre la
c o rro sio n e t l'u su re
L u b rific a tio n d e p iè c e s d e
Z D IN 5 1 5 1 0 H u ile s m in é ra le s p u re s g lisse m e n t e n tra în é e s p a r la
v a p e u r d e s m a c h in e s
Désignation
ISO 6743-4 DIN API Type Commentaires
51524
Pour des informations plus approfondies sur ces fluides, consultez la norme NF ISO
11158[2] qui détaille les propriétés en fonction de l’indice de viscosité pour chaque famille
(HH, HL, HM, HR, HV et HG).
[1] ISO 6743-4 : Lubrifiants, huiles industrielles et produits connexes (Classe L) – Classification – Partie 4 :
famille H (systèmes hydrauliques)
[2] NF ISO 11158 : Produits pétroliers et lubrifiants - Huiles minérales pour systèmes hydrauliques (catégories
ISO-L-HH, ISO-L-HL, ISO-L-HM, ISO-L-HR, ISO-L-HV et ISO-L-HG) – Spécifications.
Polyalphaoléfines et produits
HEPR
connexes hydrocarbonés
Pour des informations plus approfondies sur ces fluides, consultez la norme
NF ISO 15380[1] qui détaille les propriétés en fonction de l’indice de viscosité pour
chaque famille (HETG, HEPG, HEES et HEPR).
[1] NF ISO 15380 : Lubrifiants, huiles industrielles et produits connexes (classe L) - Famille H (Systèmes
hydrauliques) - Spécifications pour les catégories HETG, HEPG, HEES et HEPR
[1] ISO 6072 – Transmissions hydrauliques – Compatibilité des fluides avec les caoutchoucs.
[2] NF E 48610 : Transmissions hydrauliques - Fluides et caoutchoucs - Essais de compatibilité du couple - Partie
1 : formulation et préparation des caoutchoucs d'essai. - Partie 2 : méthodes d'essais.
Unités de viscosité
Températures repères
Pour définir la viscosité d’une huile, il est nécessaire de choisir des températures
de référence. Internationalement, on utilise les températures de 40 à 100°C, la
viscosité étant exprimée en mm²/s à 40°C. La norme NF ISO 3448 (indice de
classement T 60141) classe les huiles industrielles en fonction de leur viscosité en
mm²/s à 40°C.
2.1 Généralités
Le fluide généralement utilisé en pneumatique est de l'air comprimé qui est de l'air
prélevé dans l'atmosphère.
2.2.2.3 Le séchage
L'humidité est l'un des composants le plus nocif de l'air comprimé;
On trouve divers procédés :
• Séparateur
• Sécheur par réfrigération
• Séchage par membrane
• Séchage par absorption
3
Pollution solide Classe 3 (5µm, 5 mg/m )
Air Hygrométrie (point U >= 15°C Classe 4 (+3°C)
comprimé de rosée maxi)
Caractéristiques non lubrifié
Teneur totale en U <15°C Classe 3 (-20°C)
du fluide selon
huile Classe 3 (1 mg/ m
3)
DIN ISO 8573-1
3)
Air Pollution solide Classe 5 (40 *m, 10mg/ m
comprimé Hygrométrie (point U >= 15°C Classe 4 (+3°C)
lubrifié de rosée maxi)
U < 15°C Classe 3 (-20°C)
Tableau 2 : Dimension maximale et densité des particules en cas de pollution avec des matières solides.
ANNOTATION 1 : Pour la précision minimum requise pour la méthode de mesure utilisée, voir ISO 7183.
ANNOTATION 2 : La teneur en eau maximum admise varie en fonction de l’utilisation envisagée de l’air
comprimé.
1) 3
Classe Concentration maximale mg/m
1 -70
2 -40
3 -20
4 +3
5 +7
1) Sous une pression absolue de 1 bar, à +20°C et sous une pression relative de la
vapeur de 0,6, il faudra tenir compte du fait que la concentration de la pollution
augmente en conséquence lorsque les pressions se situent au-dessus de la
pression atmosphérique.
ANNOTATION 1 : La qualité de l’air débité par des compresseurs non huilés et fonctionnant à sec dépend
de la qualité de l’air aspiré et du type de compresseur.
ANNOTATION 2 : La précision minimale de la méthode de mesure utilisée correspond à 20% de la valeur
limite de la classe.
PNEUROP / ISO-CLASSES
Classe Teneur résiduelle Teneur résiduelle Teneur résiduelle
en huile en poussière en eau
mg/m3
µm mg/m3 °C g/m3
3 1 5 5 -20 0,88
4 5 40 10 +3 6,0
5 25 +7 7,8
6 +10 9,4
Tableau 1
Matériel de mine 4 5 5
Machines d'emballage et textiles 4 3 3
Fabrication de films photographiques 1 1 1
Cylindres pneumatiques 3 3 5
Régulateurs de pression de précision 3 2 3
Instrumentation de contrôle 2 2 3
Forage 4 5-2 5
Sablage - 3 3
Peinture au pistolet 3 3-2 3
Machines à souder 4 4 5
Réseau général d'usine 4 4 5
Tableau 2
1 0,074 0,34
2 0,295 2,09
4 1,180 7,8
6 2,660 15
2. Références normatives
- ISO International Standard Organisation
- AFNOR Association Française de Normalisation
- DIN Deutsche Institut für Normung
- EN Norme européenne
- SAE Société des ingénieurs de l'automobile (USA)
Les références des normes (numéros, titres, date d'édition, etc.) peuvent être
consultées sur le web :
normes françaises : www.afnor.fr
normes ISO : www.iso.ch
normes européennes : www.cenorm.be
normes allemandes : www.din.de
5. Normes DIN
DIN 7716 Erzeugnisse aus Kautschuk und Gummi - Anforderungen an die
Lagerung, Reinigung und Wartung.
DIN 3771-1 Fluid technik - O-Ringe, Masse nach ISO 3601-1.
DIN 3771-1 Fluid technik - O-Ringe, Masse.
7. Normes diverses
NF EN ISO 4287 Spécification géométrique des produits (GPS) - État de surface :
méthode du profil. Termes, définitions et paramètres d'état de
surface.
NF EN ISO 12085 Spécification géométriques des produits (GPS). État de surface :
méthode du profil - Paramètres liés aux motifs.
8. Recommandations UNITOP
RU-H/1 : Vérins hydrauliques 160 bar compact – Diamètres 25 à 200 mm –
Cahier des charges.
RU-H/2 : Vérins hydrauliques 160 bar medium – Diamètres 32 à 200 mm –
Cahier des charges.
RU-H/3 : Logements pour dispositifs d'étanchéité et guidage des vérins –
Désignation technique fonctionnelle.
RU-HP/6 : Étanchéité des applications dans les grands diamètres.
9. Recommandations PNEUROP
¾ Pompes à vide – conditions de réception.
¾ Brides et connexions pour le vide – Dimensions.
I cinématique
seconde
C dynamique Poise Po cPo 1 Po = 10-1 Pa x s
G Stokes St cSt 1 St = 10-4 m² / s
cinématique
S
ACM Copolymère d'acrylate d'éthyle
AEM Copolymère d'acrylate d'éthyle et
d'éthylène
AU Polyester-uréthane
BIIR Caoutchouc isobutene isopropène
brome (bromobutyl)
BR Caoutchouc butadiène
CIIR Caoutchouc isobutène isoprène
chloré (chlorobutyl)
CM Polyethylene chloré
CSM Polyethylene chlorosulfoné
Appellations selon ISO 1629 / ASTM D1418
CR Caoutchouc chloroprène
ECO Caoutchouc d'épichlorhydrine
CAOUTCHOUCS ELASTOMERES
Pression maximale
NF EN 982 et 983
de service
Pression maximale
NF E 48120 - ISO 5598
de fonctionnement
Pression de rupture NF E 48120 - ISO 5598
Pression de pointe NF E 48120 - ISO 5598
Newton N
Force NF E 48100
déca Newton daN
Mètre /
Vitesse m/s NF E 48100
seconde
Travail Joule J NF E 48100
Kilogramme g / s en pneumatique
Débit-masse kg / s
par seconde NF E 48100
Hydraulique = dm3 / min ou l / min
Mètre cube
Débit-volume m3 / s pneumatique = dm3 / s ou l / s
par seconde
NF E 48100
Masse Kilo Kg NF E 48100
Les paramètres des états de surface sont
NF EN ISO 4287
définis dans les normes relevant de la
GPS
1. Applications hydrauliques
B C D E
Conditions de service
Mouvement translation
Vitesse 0,2m/s
Course 250mm
Fluide huile hydraulique minérale
Pression 18 à 21 MPa
Température 100 à 110 °C
Charges radiales importantes
Durée de vie 106 cycles
Environnement difficile
Surfaces en contact acier
Position: verticale
Joint composite double effet
Mouvement: translation
suivant ISO 7425/1
Vitesse : 1 m/s
Course : 50 mm
Fréquence : 60 cp/mn
Pression : 25 Mpa
Température : 50°C
Pas de charge radiale
Durée de vie : 3000 km
Alésage acier : Ra 0,2µm
Tige acier : Ra 0,1/0,2µm
Contraintes
Proposition :
joints composites faible frottement sur tige et piston et racleur double
effet en polyuréthane
Conditions de service
Mouvement : translation
Vitesse : 0,5 m/s
Position : verticale
Course : 1200 mm
Fluide : eau + huile soluble
Réglage Pression : 45 MPa maxi
par cales
Température : 50°C à 70°C maxi
Fréquence : 10 à 20 cycles maxi/mn
Environnement : sidérurgie, très
poussiéreux,
Très forte contrainte radiale
Piston : fonte trempée Ra 0,4 µm
Durée de vie souhaitée : 2/3 ans état
neuf ensuite, maintenance annuelle
Contraintes :
- Grandes dimensions
- Fortes contraintes radiales
- Jeux naturels importants
- Usure rapide des éléments de
guidage
- État de surface se détériorant
rapidement
Proposition :
Garniture chevron NBR renforcé coton
Avantages : Garniture rustique
acceptant des conditions mécaniques
difficiles par la multiplicité des lèvres.
Conditions de service
Guidage PE
Mouvement : translation
Vitesse : 0.5 m/s
Course : 250 mm
Fluides : agressifs pour aseptisation alimentaire
Pression : 0,2 à 0,3 MPa
Température service : 20°C à 30°C
Température stérilisation : 90°C avec pointes à
120°C pendant de courtes périodes
Fréquence : 30 à 45 cp/mn
Durée de vie : 5 x 106 cycles
Environnement : alimentaire
Surfaces en contact : inox
Pas de contrainte radiale
Contraintes :
• faible frottement
• grande durée de vie
• matériau agrée FDA
Proposition :
Joint à lèvre avec ressort V
Intérieur rempli de silicone joint « U » en PEHD énergisé par ressort inox en V
avec remplissage silicone
Caractéristiques :
• Faible frottement
• Bonne résistance à l’usure
• Faible reprise d’humidité
Conditions de service
Joint de tige composite simple effet
Suivant ISO 7425/2
Mouvement :translation
Guidage PTFE chargé Vitesse piston : lente
Suivant ISO 10766 Vitesse tige : > 1m/s
Fluide : azote / huile
Pression: 25 pics à 40 Mpa
Température : -40°C à +80°C
Fréquence : due à la route
Pas de charge radiale
Tige acier chromée : Ra 0,2µm
Alésage acier : Ra 0,2µm
Contraintes
Huile
Azote Pas de fuite externe
Pas de fuite azote/huile
Propositions :
Conditions de service
Mouvement : translation
Fluide : huile minérale
Pression : 35 MPa vérin amorti
Vitesse : 0,5m/s
Température : -35°c à + 90°C
Fuite < 1 goutte par km de
course
Charge radiale importante
Buffer en PU suivant
ISO 7425/2 Guidage POM
suivant ISO 10766
Solutions
Sur piston :
Utilisation d'un joint PU spécial avec ou sans bagues anti-extrusion.
Le guidage est confié à des segments de guidage en POM stabilisés
thermiquement.
Sur tige :
Même type de guidage que sur le piston, présence d'un buffer (élément de
protection) en PU avec bague anti-extrusion intégrée afin de protéger le joint
de tige des pics de pression dus au fonctionnement ou à l'amortissement du
vérin. Joint U en PU utilisé comme étanchéité principale pour sa stabilité de
forme et sa résistance à la pression.
Racleur double lèvre PU afin de réduire les fuites externes.
Conditions de service
Mouvement : rotation
Fluide : huile hydraulique
Pression : 35 MPa
Vitesse : 0,03m/s
Température : 0à60°C
Arbre : acier
Dureté : :60 HRC
Surface :Ra: 0,4µm
Contraintes
Rapport PV important
Étanchéité double effet
Faible usure
Proposition :
Joint double effet en PTFE chargé pour arbre tournant. Ce système peut supporter
des pressions de 35Mpa.
Conditions de service
Eau Huile Huile
Mouvement : rotation
Fluide : huile hyd
Pression : 0.05 MPa
Vitesse : 0,02m/s
Temp. : 0à60°C
pext H Arbre : acier
Dureté : : 60 HRC
Surface : Ra: 0,4µm
Contraintes
Boues et poussières
Durée de vie
Proposition :
Joints manchettes en NBR, avec toilage extérieur , montés en série pour séparer
les fonctions et les fluides, pour arbre tournant à basse vitesse. Ce système peut
supporter des pressions de 0.05Mpa.
Train à chaud
Conditions de service:
Grands diamètres
Pression: 28 Mpa (piston)
6 Mpa (tige)
Température 140 °C
Vitesse: 0,02 m/s
Course: max. 40 mm
< 2 mm (en fonct.)
Fréquence jusqu‘à 15 Hz env.
Contraintes:
Solution :
Montage de guidages en PTFE pour limiter les jeux pour les joints composites.
On utilise une ligne complète en PTFE pour éviter le stick slip et limiter les frottements.
Cette combinaison procure une bonne tenue en température, mais elle est vulnérable
aux pollutions extérieures.
2.1.1.1 interne
Joint statique
Joint dynamique
Tiroir
Entretoise
Exemple d’application
Cage
Exemple d’application
Corps
Exemple d’application
Tous ces paramètres ont conduit à l’étude de matériaux et des formes adaptés à la
pneumatique.
des lèvres et des arêtes d’étanchéité spécifiques à force de frottement
optimisée
des matières à faibles abrasion et frottement
des encoches de décharge rapide et des ergots de positionnement des formes
pour les tiges ovales, carrées, pour les bandes…..
Le graissage au montage des vérins est essentiel, il conditionne en partie leur durée
de vie.
La graisse choisie doit être compatible avec la matière des joints. Elle doit permettre
la présence d’un film lubrifiant entre l’arête du joint et la surface à étancher.
Ces rappels techniques sont nécessaires ; la pneumatique en automatisation a
longtemps été difficile pour cause de frottement trop important au démarrage.
2.2.1 Classiques
F1
F2
Ce vérin double effet peut être amélioré en ajoutant un porteur en polyacétal pour
renforcer sa résistance aux efforts radiaux .
Joint de piston double effet (sans détection) ou double effet (avec détection).
• pas d’effort radial
• pas d’amortissement pneumatique (amortissement élastomère intégré
au joint).
• vitesse < 1 m/s.
• course < 50 mm. charge axiale réduite
Exemple d’application
Bridage de pièces
grandes séries sur
robots de soudure
Exemple d’application
Vérin d’éjection de
presse injection
plastique
• effort radial
• amortissement pneumatique
• possible en option
• vitesse < 2 m/s
• course < 2000 mm
• charge axiale importante.
Exemple d’application
sélection des
bandes de
chants pour
panneaux
d’aggloméré
Le vide est la source d’une force naturelle pure qui permet de fabriquer des machines
fantastiques que ce soit dans la vie courante ou dans le monde de l’industrie. Les
engins de levage et de transport de marchandises encombrantes sont l’exemple
même de l’utilisation pratique du vide et de ses possibilités.
Quelques domaines d’application : la chimie industrielle, les techniques médicales et
de laboratoires, les techniques de l’analyse et de la mesure, les techniques de
l’industrie alimentaire, l’industrie de la reproduction, l’industrie du nettoyage, la
recherche…
Toutes ces applications nécessitent l’utilisation de « pompes à vide ». Nous allons recenser les
principaux types et décrire leurs systèmes d’étanchéité.
a) L’étanchéité entre le rotor et le stator est réalisée par centrifugation d’un liquide,
créant un anneau entre les palettes de la roue et l’alésage.
b) L’étanchéité de l’arbre en rotation est réalisée par garniture mécanique, tresse ou
bague à lèvre.
a) L’étanchéité entre les deux pistons et le cylindre est réalisée par ajustement lors de
l’usinage et un film d’huile.
b) L’étanchéité de l’arbre en rotation est réalisée par garniture mécanique, tresse ou
bague à lèvre.
Remarque : Les joints généralement utilisés par l’industrie du vide sont des
formes du commerce. Par contre, les matières sont spécialement
étudiées pour avoir un faible taux de perméation. (§2.3 page 24)
C’est :
L'étanchéité implique :
- la propreté des pièces (pas de particules métalliques)
- la propreté des joints (emballages ouverts uniquement au
dernier moment)
- la propreté du moyen de lubrification (pot de graisse
protégé).
Les normes ISO 5597 (joints de tige et de piston), ISO 6547 (joints de piston avec
guidages intégrés), ISO 6195 (racleurs) et ISO 7425 (joints "composites") proposent
un choix de logements repérés dans les catalogues.
Des logements ouverts doivent être prévus dans les cas suivants :
Diamètre intérieur du joint inférieur à 25 mm
Diamètre intérieur du joint inférieur à sept fois sa section (S) (la hauteur du joint
étant inférieure ou égale à 1,5 fois sa section)
Joints de piston à base de textile enduit
Garnitures à empilage
Outil
Cône d’entrée
Nez de vérin
obturateur
¾ Le calibrage des joints "composites" après mise en place dans leur gorge est
indispensable :
* à l'aide d'une douille pour les joints de piston de petit diamètre
Douille de calibrage
* à l'aide d'un collier plastique pour les grands diamètres et/ou les fortes sections
* à l’aide d’un mandrin pour les joints de tiges
Douille de protection
ou/et de calibrage
1. Généralités
Quelques caractéristiques principales sont rappelées ci-après. Elles sont définies
dans les normes NF L 17102 NF L 17104 NF T 47507.
2. Emballage et stockage
Les emballages doivent être opaques et étanches et conservés dans un lieu de
stockage frais, sec, sans poussière et modérément aéré. (NF T 47507).
3. Température
La température de stockage doit être comprise entre + 5° C et + 25° C, sinon
une modification des propriétés physiques ou une diminution de la durée de vie
peuvent survenir. De même, la température de stockage ne doit pas se situer en
dessous de - 10°C. En général, les basses températures ne sont pas nuisibles
aux pièces en caoutchouc, mais celles-ci peuvent devenir très rigides à des
températures inférieures.
Des produits très refroidis devront être ramenés à une température de plus de
+20°C durant une longue période avant leur mise en service.
4. Chauffage
Lors du chauffage du lieu de stockage, les éléments de chauffage et les
conduites seront isolés. Dans les lieux de chauffage, les sources de chaleur
doivent être disposées de telle manière que la température des articles stockés
ne dépasse pas + 30° C.
6. Éclairage
Les produits d’étanchéité et de guidage doivent être protégés de la lumière, en
particulier des rayons du soleil et d’une lumière artificielle forte comportant une
grande part d’ultraviolets. Les fenêtres du lieu de stockage doivent donc, pour cette
raison, être recouvertes d’une peinture protectrice rouge ou orange (en aucun cas
bleue). Toutes les sources de lumière diffusent des rayons ultraviolets; par
exemple les tubes fluorescents installés sans protection ont une action néfaste, en
particulier du fait de la formation d’ozone qu’ils génèrent. On préfèrera un éclairage
avec des lampes à incandescence normale pour ces lieux.
7. Oxygène et ozone
Les produits d’étanchéité et de guidage doivent être protégés contre la ventilation,
et avant tout contre les courants d’air, par gainage, par stockage dans des
containers imperméables à l’air ou par d’autres moyens
L’ozone étant particulièrement nuisible, les lieux de stockage ne doivent en aucun
cas renfermer des équipements produisant de l’ozone, comme par exemple des
sources lumineuses fluorescentes, des lampes à arc à mercure, des moteurs
électriques ou d’autres appareils pouvant produire des étincelles ou d’autres
décharges électriques. Les gaz de combustion et les vapeurs qui peuvent conduire
à la formation d’ozone par des procédés photochimiques, doivent être éliminés.
Les solvants, les carburants, les lubrifiants, les produits chimiques, les acides, les
produits germicides, entre autres, ne doivent pas être conservés dans le lieu de
stockage.
8. Déformations
Il faut veiller à ce que les produits d’étanchéité et de guidage soient stockés sans
tension, c’est à dire sans traction, ni compression, ni autre déformation, car les
tensions favorisent une déformation durable de même que la formation de fissures.
Certains métaux, en particulier le cuivre et le manganèse, agissent de manière
nuisible sur les produits en caoutchouc.
9. Durée de stockage
Les produits en caoutchouc doivent être stockés un minimum de temps. A ce jour,
aucune norme précise n’est établie pour les produits en élastomère destinés à des
applications d’industrie générale. Cependant, l’industrie aéronautique préconise par
la NF L 17104 , par rapport à la date de fabrication :
6 ans pour les NBR
8 ans pour les FKM
Des prolongations sont éventuellement possibles, mais seulement après avoir
consulté le service compétent. Ce service réalise les contrôles correspondants et
décide s’il est possible de continuer à utiliser les produits ou s’il faut les éliminer.
1. GENERALITES
La destruction d'un joint peut avoir de nombreuses raisons.
La plus répandue est l'usure par une abrasion constante du matériau du joint qui
entraîne la diminution de la précontrainte et l'apparition de fuites.
Parmi les autres raisons, on trouve notamment :
la présence de contaminants dans le fluide
la présence d'air dans l'huile
un jeu favorable à l'extrusion
un mauvais guidage
de mauvais états de surface
des erreurs de conception ou de montage
des températures inadaptées à la matière choisie
une mauvaise compatibilité chimique du fluide avec la matière.
2 6 5 1 4 3 9 7 8
Caoutchouc compatible
avec l'huile
15 14 13 12 10 11
Rectifier
Rz < 2 microns
Pression 28 MPa
Ø extérieur Tige
du guidage
F
r
18 19
20 21 16 17
Figure 5 . Construction de piston défaillante
Nature de l’incident :
Pli d’extrusion de l’épaisseur du jeu,
pouvant atteindre plusieurs millimètres,
sous l’effet conjugué de la pression et
de la température
Figure 7 : Polyuréthane AU
ATTENTION
Jeu admissible au rayon en fonction de la pression et du matériau, à 20°C.
Le jeu admissible est différent selon qu’il est mesuré derrière : un porteur, un joint en
NBR , en AU, ou un composite. Il est fortement recommandé de consulter son
fabricant d’étanchéité avant toute conception nouvelle ou modification.
Usure du joint
R u g o s ité d e la s u rfa ce RA
Figure 8 : Effet de la rugosité due au procédé d'usinage sur l'usure des joints
15
Galetage
g/1000 cycles
Galetage
Rodage et martelage
Martelage
10 Étirage et finition
Fuite moyenne
0 5 10 15 µm 30
Rugosité de la surface Rt
Figure 9 : Effet de la rugosité et du procédé d'usinage sur les fuites des joints
4.2.2. Usure du joint dans le fond de gorge
La longueur axiale du logement est normalement supérieure à la longueur du
joint. De ce fait, de légers mouvements axiaux peuvent se produire dans le
logement, en fonction de l'utilisation. Les fonds de gorges, trop rugueux,
endommagent les lèvres d'étanchéité statiques.
Figure 10
Usure d’un joint en polyuréthane occasionnée par un frottement à sec
Figure 10
4.4 Pollution des fluides
4.4.1 Généralités
Les particules solides de provenance diverses en s’incrustant dans les joints
d’étanchéité d’arbres de pompes, des moteurs ou des pistons/tiges des vérins
vont agir comme des abrasifs, endommager les joints et provoquer des fuites.
On considère 4 types de pollution du fluide :
• pollution interne (mauvais montage, copeaux, mauvais nettoyage avant la
mise en marche)
• pollution externe (sable, produits abrasifs pénétrant dans le circuit.
• pollution générée par l’usure
• pollution générée par le vieillissement du fluide.
Classe
Types d'installations Code selon ISO 4406
selon NAS
1638
Installations avec composants très 0à2 - / 9 / 6 à - / 11 / 8
sensibles à la pollution : aéronautique,
espace, laboratoire.
Figure 11
Lorsqu’on utilise deux joints dans un système d’étanchéité, on courre le risque de voir
s’établir une pression entre eux. Que les joints travaillent dans le même sens ou en sens
opposés n’a pas d’importance. Pour diverses raisons effet de refoulement insuffisant,
légère détérioration des arêtes d’étanchéité, fuite de remorque une pression peut
s’instaurer entre les joints, de façon à ce que l’un au moins des deux joints subisse une
pression sur sa face arrière. Évidemment, aucun joint simple effet ne peut supporter cela.
Lorsque les pressions hydrauliques habituelles agissent sur la face arrière, les joints se
détruisent en peu de temps.
Le fluide adhérant à la tige ou au piston est entraîné par mouvement dans le jeu
entre le guidage et la tige, voire le piston. Le jeu sous le joint étant bien plus petit que
le jeu de guidage, le fluide rejeté se rassemble à l’avant du joint lors de la course vers
l’extérieur. Ceci provoque l’instauration d’une pression supplémentaire devant le joint.
Cette pression de remorque peut facilement atteindre plusieurs dizaines de Mpa et
détruire le joint si les jeux sont trop étroits et s’il n’y a pas de possibilité d’écoulement
de retour pour le fluide. Lors de la course vers l’extérieur, le processus se déroule de
manière inverse, c’est à dire que l’espace devant le joint est vidé, la pression baisse.
( voir fig. 12 )
pp = p1-p2
l
6 · n ·v · l p1
pp = p2
10 h2
Fluide h v
h (T) p arrêt
Montée de pression
p (t)
arrêt
p1
n (viscosité) retour
Système pression
réduction de pression
àp
Extension course t
rétractation course
Figure 12
Figure 13
5.1 Élastomères
Rupture de fragilité au froid :
Nature du dommage : un point de cassure net. Par des températures dépassant
les températures limites d'utilisation, un durcissement du matériau peut survenir
par post-réticulation ( sur vulcanisation ).
Il commence à l'emplacement de la plus haute charge de température: la portée.
Figure 14
Figure 15
6.1 Élastomères
Lors de l'utilisation de matières NBR dans les huiles minérales, le changement de
volume est provoqué par deux facteurs principaux :
· Teneur en acrylonitrile (teneur ACN) de l'élastomère
· Teneur en aromatique du fluide.( Voir figure 16 )
Figure 16
USAGE
NEUF
Figure 17
Figure 19
3 Fig. 20
0
0 1 2 3 4 5 MPa
L'air dispersé, présent sous forme de bulles, cause sur les joints :
9 une usure par érosion
9 une usure par cavitation
En dehors de ceci, sous la pression, des petites bulles d'air peuvent aussi s'infiltrer
dans les joints. Le volume du joint augmente et le matériau perd de sa dureté. Un
accroissement de l'usure et une défaillance précoce du joint en sont les
conséquences. (voir figure 21).
Figure 24
Figure 19
Les recherches de Lipphard de l’université d’Aix la chapelle ont révélé que les mises à
feu, principalement dans les cas de bulles d’air comprimé, sont dépendantes du
volume des bulles, de l’ordre de grandeur de la pression et de la vitesse de montée en
pression. (voir figure 25)
6,0 500
150°C
100°C mm3
Volume des bulles d ’air
5,0 40°C
400
Rapport air / huile
Allumage
4,0
300
Pas
3,0
d´allumage Pression du fluide
200
2,0
100
1,0
0 1,0 2,0 3,0 4,0 MPa 5,0 0 100 200 103bar/s 300
Les endroits sans influence d’écoulement auxquels des bulles peuvent se rassembler
sont particulièrement dangereux.
Fig. 26
Fig. 27
Effets d’une
incompatibilité
chimique
Dissolution Décomposition
progressive des joints des joints
Avant de parler des moyens de réalisations des joints, il faut décrire les différentes
matières.
Le tableau ci-dessous classe les matières par familles et par applications.
On développera ensuite la fabrication des élastomères, des polyuréthanes et des PTFE.
Elastomères
Thermoplastiques Thermoplastiques Duroplastes
élastomères
Naturels synthétiques
1.1 Préambule
Les élastomères sont fabriqués d’après des formules mises au point en laboratoire.
Il en existe des milliers pour répondre à des besoins généraux ou particuliers liés à
des applications spécifiques.
La fabrication des mélanges répond à des critères très précis et nécessite des moyens
de production et de contrôle pointus.
Nous occulterons volontairement toutes les étapes du contrôle à la réception des
ingrédients homologués, servant à la composition des mélanges. Nous nous
concentrerons sur le procédé de fabrication.
Charges
carbone carbone
claires Huile Huile
Broyeur
Blocs matières
Innenmischer
Mélangeur interne
Walzwerk
Mélangeur laminoir Walzwerk
Mélangeur laminoir Batch-off-Anlage
Station de refroidissement
et d’attente de stockage
Toutes ces phases sont mises en marche par des programmes informatisés.
Tous les paramètres, température, pression, temps, apports ingrédients sont régulés,
mesurés, contrôlés et enregistrés sur ordinateurs.
Mélangeur laminoir
Il s’agit avant tout de s’assurer que la gamme de production indiquant les paramètres
suivants est bien respectée :
• temps de mélangeage
• inversion du sens de mélangeage
• pression de laminage
• apports du ou des derniers ingrédients
• densité de la matière malaxée
• température (pour éviter tout risque de début de vulcanisation)
• mise en forme de bande avec refroidissement par eau et séchage à l’air chaud
pour stockage avant les contrôles du laboratoire dont le feu vert est indispensable
avant toute utilisation du mélange.
Chaque charge matière est identifiée au moyen d’un numéro de lot qui permet la
traçabilité des informations sur ordinateur depuis la réception des composants achetés,
jusqu’au contrôle final des pièces moulées.
Ces éléments doivent être stockés plusieurs années.
Dans le cas où le lot matière est refusé, on examine en premier lieu, les résultats pour
définir les opérations nécessaires à sa mise en conformité. En second lieu, le mélange
repasse en contrôle.
Le mélange peut être déclaré «non conforme» avant ou après retouche, dans ce cas le
lot est éliminé.
Les lots acceptés et étiquetés en vert sont stockés en chambre froide un temps défini,
pour ralentir leur évolution. Passé ce délai, ils doivent être de nouveau présentés en
contrôle laboratoire pour être revalidés.
Nous énoncerons ici, les grandes lignes des principales méthodes de fabrication qui
sont :
• moulage : par compression
par compression transfert
par injection
• formage par extrusion
• coulée
• usinage
• pression de moulage
• température de moulage
• temps de maintien en pression
Dans toutes les méthodes, le moule est à température. On peut y faire le vide pour
faciliter son remplissage. Il est soufflé, avant remplissage, avec de l’air contenant un
agent de démoulage sans silicone. Les gammes de fabrication définissent les
différentes phases de travail, de contrôles dimensionnels des moules, leur fréquence
d’entretien, etc.
Ebauche
Plaque chauffante
inférieure
Plaque chauffante
supérieure
Ebauche
Perte
Plaque
chauffante
inférieure
Ce mode de moulage, le plus moderne, permet très souvent d’éliminer les pertes
matière et d’éviter les opérations de finition.
Les moules injection autorisent la fabrication de pièces très précises, sans bavures
ou presque, dans lesquelles n’est injecté que le volume nécessaire.
Cette méthode requiert et autorise des capacités de production importantes.
La nécessité d’adhériser une armature augmente les temps de cycles.
Le moulage par injection offre les meilleurs prix. En contre partie, il implique des
coûts d’outillages importants.
Ce mode de moulage n’est pas utilisé dans la fabrication des joints hydrauliques
dynamiques. Il est utilisé pour produire de la corde ou des joints profilés, voire des
joints creux ou gonflables le plus souvent statiques.
La vulcanisation se fait en continu, commençant à la sortie de la ou des filières.
Cette méthode de fabrication est peu précise.
Dans ce système, dont le principe est l’extrusion, on charge l’intérieur d’un vérin de
matière qui est poussée sur une filière comportant les formes à réaliser.
Les machines utilisées sont spécifiques à cette application, avec des outils
particuliers, dans des salles tempérées, voir climatisées, à hygrométrie contrôlée,
notamment pour les matières à fort taux de reprise d’humidité.
L’usinage de la matière n’ est pas sans incidence sur la durée de vie des joints. Dans
la théorie, le moulage est préférable à l’usinage pour tous les diamètres.
Cependant, pour des raisons économiques, chaque fabricant produit les grands
diamètres de joints en usinage.
Elles comportent toutes une toile ou une carotte de matière obstruant le diamètre
intérieur.
Quels que soient les modes de moulage ou les matières moulées, afin d‘obtenir une
arête d’étanchéité correcte, une finition par usinage est nécessaire pour les joints
hydrauliques. Seuls les joints statiques ou pneumatiques ne requièrent pas
systématiquement cette opération.
On sait quantifier l’usure des moules, il n’est donc pas nécessaire de réaliser un
examen métrologique à chaque lancement de fabrication, d’autant que chaque
moule, après utilisation, est nettoyé et examiné.
Un relevé dimensionnel par prélèvement est effectué au sortir de l’opération
d’usinage selon les critères propres à chaque entreprise. Un contrôle visuel est
également réalisé.
MERCI
Vous trouverez dans les pages suivantes les informations nécessaires pour
communiquer avec ces entreprises et le nom des personnes à contacter.
Busak+Shamban France
est une société du groupe Trelleborg
BP 74 - ZI du Prunay
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Repack-S
Joints et Systèmes d’étanchéité
Repack-S
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