Ree 36 App 01

SF PME
E36
METALLIER SOUDEUR
Apprentissage
MARS 2007
E36– Métallier soudeur
Table des matières

1. Introduction 3
1.1. Contexte de la démarche 3
1.2. Philosophie 4
1.3. Contenus du référentiel 4
1.3.1. Les référentiels 4
1.3.2. Référentiel métier 4
1.3.3. Référentiel de compétences 4
1.3.4. Référentiel de formation 5
1.3.5. Référentiel d'évaluation 6
2. Référentiel métier 6
2.1. Elaboration 6
2.2. Description du métier selon l’analyse de situations de travail 6
2.3. Liste des activités 7
2.4. Sources des référentiels 7
3. Référentiel de compétences 8
4. Référentiel de formation de l'apprentissage 9

4.1. Organisation pédagogique en paliers 10
4.2. Organisation pédagogique en modules 10
4.2.1. Organisation modulaire 10
4.2.2. Tableau de répartition des modules et des heures par année 11
4.3. Méthodologie 12
A. Méthode inductive 12
B. Observation, expérimentation, manipulation et évaluation 12
C. Pratique démonstrative 13
D. Phase d'intégration 13
E. Les Méthodes plus adaptées aux adultes 14
F. Supports 14
4.4. Les types de "Savoirs" 15
4.4.1. Les savoirs –faire comportementaux 15
4.4.2. Les savoirs et savoir-faire 16
4.5. Les contenus associés aux modules 30
4.5.1. En centre d’apprentissage 30
4.5.2. En entreprise 37
5. Référentiel d’évaluation 38
5.1. Les macro-compétences de fin d’année de formation (en étude) 38
5.2. L’épreuve intégrée de fin d’apprentissage 38
5.2.1. Modalités de l'épreuve 38
5.2.2. Critères d'évaluation de l'épreuve intégrée (examen C) 39
6. Sources utiles 40
7. Glossaire 41
IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

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1. Introduction
1.1. Contexte de la démarche
Les concepts de compétence, de modularisation et de validation, d'actualité dans le domaine de
l'éducation et de la formation professionnelle en Europe, font leur chemin également en
Belgique.
Persuadé du bien-fondé d’une telle approche, l’IFAPME inscrit, de façon volontariste, ces axes
de formation dans un nouveau mode d’organisation.
Evolution de l’organisation des formations construites autour de ces concepts
• Dès 1998, le contrat de gestion, approuvé par le Gouvernement wallon, prévoyait

d’inscrire l’apprentissage et la formation de chef d’entreprise dans une démarche de
modularisation de la formation.
• Dans le contrat d’avenir de la Région wallonne, Madame la Ministre ARENA inscrit,
dans ses priorités, l’accroissement de l’accès à la formation en Wallonie par la
valorisation des expériences et acquis individuels via un système de validation des
compétences.
• Les centres de compétences, opérationnels dès 2004, seront labellisés et
s’appuieront sur des référentiels de compétences favorisant les passerelles entre
opérateurs.
• Le FOREM, par sa nouvelle structure, le service public de l’emploi, s’est doté d’une
nouvelle entité de « Régisseur-ensemblier » qui a comme rôle d’implémenter en
Région wallonne toutes les actions en termes d’emploi et de formation menant à
l’emploi. Des partenariats sont prévus entre opérateurs de formation qui devront faire
agréer leurs activités. L’IFAPME doit opérationnaliser l’organisation modulaire de ses
formations nécessaires à ce type de collaboration.
• Sur l’initiative du Gouvernement wallon, un accord de coopération entre la
Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire
française, relatif à la validation des compétences dans le champ de la formation
professionnelle continue, ont vu le jour. Il vise la mise en place d’un système commun
de validation des compétences accessible à tous les travailleurs (actifs ou non) de
plus de 18 ans.
A cet effet, a été créé un Consortium composé des institutions publiques dans le
champ de la formation professionnelle continue : l’Enseignement de promotion
sociale, l’IFAPME, le FOREM et Bruxelles Formation.
Sur le terrain, l’IFAPME est déjà engagé dans différents projets de partenariat sur les thèmes
de la validation des compétences.
2002 : traduction progressive en référentiels des programmes de formation de l’IFPME,

traditionnellement définis sous forme de contenus ;
2003 : expériences pilotes dans certains métiers destinées ensuite à être généralisées dans
le réseau ;
2004 : traduction en référentiels des 46 professions prioritaires représentant 90% du public
inscrit dans les formations IFAPME

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1.2. Philosophie
Sans changer fondamentalement les objectifs poursuivis par le réseau, la modularisation, sur
base de compétences, implique une nouvelle approche de la formation et une transformation de
nos structures de formation. Les enjeux sont importants dans la mesure où la validation des
compétences rend possible la continuité d'une gestion cohérente de la formation tout le long de
la vie et peut assurer des garanties de reconnaissance des compétences professionnelles.
1.3. Contenus du référentiel
1.3.1. Les référentiels
Quatre ensembles d’informations servent de référence pour l’exercice d’un métier et pour
l’organisation d’une formation :
o le référentiel métier
o le référentiel de compétences
o le référentiel de formation
o le référentiel d'évaluation
Dans le cas qui nous concerne, le référentiel sert principalement de cadre à l’élaboration des
objectifs et des contenus de la formation (référentiel de formation) et à l’organisation des
évaluations (référentiel d’évaluation).
1.3.2. Référentiel métier
Cette partie du document reprend l’ensemble des activités professionnelles observables en

entreprises et qui représentent le cœur du métier, c’est-à-dire la liste des activités principales
exercées par un professionnel accompli. On y donne la description du métier par l’IFAPME, par
rapport à des sources de référence, les possibilités d’emploi, les conditions d’exercice du
métier, les perspectives d’avenir…
Les activités sont l’ensemble des actions d’un individu pour remplir les missions qui lui sont
confiées dans le cadre de son poste de travail ou de sa fonction.
1.3.3. Référentiel de compétences
Il s’agit de la liste des compétences nécessaires à l’exercice d’une activité, d’une profession,
d’une fonction, d’un métier. Chaque compétence contribue à la réalisation d’une activité, et
chaque activité est réalisée grâce à la maîtrise de plusieurs compétences :
Compétence
Savoir-agir qui combine un ensemble de ressources pour faire face à une situation de
travail.
Compétence professionnelle
Aptitude, mesurable, à mettre en œuvre les savoirs nécessaires à l’accomplissement
d’une tâche dans une situation de travail : savoir, savoir-faire, savoir-faire
comportemental strictement nécessaire à l’accomplissement de la tâche.

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1.3.4. Référentiel de formation
Il s’agit de la traduction pédagogique des activités et compétences définies précédemment

dans les autres référentiels. Il comprend la structure de formation, les contenus, les
méthodologies et moyens pédagogiques, les durées et moments d’évaluation. C’est le cahier
des charges à respecter par tout opérateur de formation.
En pratique, nous le subdivisons en différentes parties :
1. Le découpage des compétences en « savoirs » : il s’agit du découpage des

compétences en savoirs, savoir-faire et savoir-faire comportementaux.
Savoir (=S) Ce qu'il faut savoir avant d'exécuter l'action :
- connaissances générales
- connaissances technologiques
- connaissances méthodologiques
- procédures
Savoir-faire (=SF) Ce qu'on fait en action, en réflexion, en matière

de gestion et d'organisation. On peut distinguer
différents types de savoir-faire :
- gestuels (dextérité,…)
- méthodologiques (méthodes, procédures,…)
- cognitifs (d’ordre intellectuel,…)
Savoir-faire Ce que le professionnel doit être pour obtenir la

comportemental (=SFC) qualité dans l'action :
- attitude corporelle
- attitude relationnelle
- qualité comportementale
2. L’organisation pédagogique en paliers : niveaux de « pré-qualification » atteint au

terme de chaque année de formation réussie. Chaque palier correspond au niveau
d’employabilité atteint par l'apprenant ayant réussi un ensemble de modules regroupés
généralement par année de formation. Une formation complète pour une profession
donnée est généralement structurée en cinq paliers (3 en apprentissage et 2 en
formation de chef d’entreprise).
3. L’organisation pédagogique en modules ou modularisation : organigramme de la
formation modulaire, heures accordées à chaque module, …
4. La répartition des S/SF/SFC entre l’entreprise et le centre de formation : Schéma de
progression/Carnet de stage/schéma d’enseignement
5. La méthodologie conseillée pour aborder les compétences en formation
6. Les contenus associés : Précision des savoirs, savoir-faire et savoir-faire
comportementaux définis par module

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E36- Métallier soudeur
1.3.5. Référentiel d'évaluation
Il se compose des procédures et méthodes de vérification générales et de celles propres aux

ensembles de compétences (fiches d’évaluation).
2. Référentiel métier
Pour rappel, cette partie du document reprend l’ensemble des activités professionnelles
observables en entreprises et qui représentent le cœur du métier, c’est-à-dire la liste des
activités principales exercées par un professionnel.
2.1. Elaboration
Les référentiels ont été élaborés par Monsieur Dominique Adam – conseiller pédagogique
secteur construction, techniques spéciales et expérimenté dans le secteur des fabrications
métalliques, mécaniques, électriques, … nouveau secteur TECHNIOS
La méthodologie retenue est l'Analyse des Situations de Travail (AST). Le référentiel d'activités
tient compte des exigences et recommandations sectorielles.
2.2. Description du métier propre à l'IFAPME
¾ Le métallier soudeur
Le métallier travaille essentiellement dans le domaine des fabrications métalliques. Il réalise

manuellement des montages et assemblages plus ou moins complexes de type charpente
métallique, de tôlerie, … à l’aide d’outils et de différentes machines conventionnelles et
automatisées. Il réalise des exécutions dans le cadre de constructions nouvelles ou de
réparations.
Il doit respecter des normes de qualité spécifique à la construction soudée et comprendre les
signes conventionnels de fabrication.
Il possède de bonne capacité de lecture de schéma et de plan reprenant des instructions
d’exécution en atelier ou sur chantier.
Il prépare le travail d’assemblage par des opérations de découpe de profilés ou de tôles de
caractéristiques et nuances différentes, par des opérations de façonnage (Découpage,
meulage, taraudage, …).
Il assemble par boulon, par rivet ou par soudage.
Il utilise les procédés de découpage oxyacétylénique, de soudage à l’arc manuel par électrode
enrobée, de soudage semi automatique.
Il doit assurer la maintenance des ses outils et équipements.
Le métallier doit pouvoir assurer des tâches essentiellement liées aux relations avec les clients,
les fournisseurs et les sous-traitants. Il utilise l'outil informatique.
Autonome, il requière les conseils et les décisions de son supérieur hiérarchique.
Ses interventions réclament de la rigueur, de la minutie, du soin et de la propreté. Il possède
une grande capacité organisationnelle et de communication.

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2.3. Liste des activités
Niveau Activités
Niveau d’ouvrier qualifié 1. Organisation technique de l'atelier et du chantier
2. Façonnage des profilés de ferronnerie et de construction
métallique
3. Soudage et coupage oxyacétylénique de profilés et tôles en
acier ordinaire
4. Soudage d’assemblage métallique par le procédé arc avec
électrode enrobée
5. Soudage d’assemblage métallique par le procédé semi-
automatique
6. Fabrication de produits de chaudronnerie
7. Fabrication d’éléments de construction métallique
8. Réparation d’ouvrage en atelier ou sur chantier
2.4. Sources des référentiels

Références ROME Diverses fiches techniques
Références PQ et PF de PF du Métallier soudeur CQ6P
la CCPQ
Référence légale Néant
Référence sectorielle Néant

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3. Référentiel de compétences
Pour rappel, il s’agit de la liste des compétences nécessaires à l’exercice d’une activité, d’une
profession, d’une fonction, d’un métier. Chaque compétence contribue à la réalisation d’une
activité, et chaque activité est réalisée grâce à la maîtrise de plusieurs compétences.
Niveau ouvrier qualifié
Activités Compétences
1. Organisation technique de 1.1. Gérer les lieux et les relations de travail
l'atelier et du chantier 1.2. Gérer le matériel et les matériaux
2. Façonnage des profilés de 2.1. Réaliser des tracés sur des tôles
ferronnerie et de construction 2.2. Réaliser des tracés sur des profilés
métallique 2.3. Effectuer des découpes de tôles et de profilés à l’aide
de machines
2.4. Réaliser des opérations de façonnage en utilisant des
équipements manuels appropriés
2.5. Assembler des pièces métalliques par vis, boulons et
rivets
3. Soudage et coupage 3.1. Effectuer des soudures au chalumeau de tôles
oxyacétylénique de profilés et 3.2. Effectuer des soudobrasures de tôles
tôles en acier ordinaire 3.3. Effectuer des découpes par oxycoupage
4. Soudage d’ensembles de 4.1. Réaliser la préparation des pièces à souder
pièces métalliques par le 4.2. Effectuer l’accostage des pièces à souder par le
procédé arc avec électrode procédé 111
enrobée 4.3. Assembler des pièces par le procédé 111
5. Soudage d’ensembles de 5.1. Effectuer l’accostage des pièces à souder par le
pièces métalliques par le procédé 135
procédé semi- automatique 5.2. Assembler des pièces par le procédé 135
6. Fabrication de produits de 6.1. Etudier des plans de chaudronnerie simple
chaudronnerie 6.2. Réaliser des tracés d’épure et de développement sur
papier dur
6.3. Mettre en forme des pièces géométriques
élémentaires à partir de tôles
6.4. Assembler des pièces de chaudronnerie
7. Fabrication d’éléments de 7.1. Etudier des plans de charpente métallique, de
construction métallique construction mécano-soudée et de ferronnerie simples
7.2. Réaliser une charpente métallique et une construction
mécano-soudée
7.3. Réaliser des gardes corps métalliques
7.4. Effectuer la pose d’assemblage sur chantier
8. Réparation d’ouvrage 8.1. Etablir des démarches avec les clients et les
métallique en atelier et sur fournisseurs
chantier 8.2. Emettre un avis général sur l’état de la construction
métallique à réparer ou à transformer
8.3. Proposer des solutions de modification métallique

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E36 – Métallier soudeur
4. Référentiel de formation de l'apprentissage

Pour rappel, il s’agit de la traduction pédagogique des activités et compétences définies
précédemment dans les autres référentiels. Il comprend la structure de formation, les contenus,
les méthodologies et moyens pédagogiques, les durées et moments d’évaluation. C’est le
cahier des charges à respecter par tout opérateur de formation.
Les tableaux dressés dans les tableaux suivants, présentent le découpage des activités des
compétences en terme de savoir et savoir-faire.
Ceux-ci sont pondérés de 0 à 4 selon qu'ils sont plus ou moins développés en Centre de
Formation (CF) ou en Entreprise (E). Le total horizontal est toujours égal à 4.
Les savoir-faire comportementaux sont regroupés en début de module.
Savoir (=S) Ce qu'il faut savoir avant d'exécuter l'action :

- connaissances générales
- connaissances technologiques
- connaissances méthodologiques
- procédures
Savoir-faire (=SF) Ce qu'on fait en action, en réflexion, en matière
de gestion et d'organisation. On peut distinguer
différents types de savoir-faire :
- gestuels (dextérité,…)
- méthodologiques (méthodes, procédures,…)
- cognitifs (d’ordre intellectuel,…)
Savoir-faire Ce que le professionnel doit être pour obtenir la
comportemental (=SFC) qualité dans l'action :
- attitude corporelle
- attitude relationnelle
- qualité comportementale
Légende CF et E
Savoir/savoir-faire à acquérir ou à initier Savoir/savoir-faire à acquérir ou à initier
CF E
en centre de formation en entreprise
N’est pas acquis en centre de formation Est uniquement acquis et exercé en
0 4
entreprise
Est initié en centre de formation et sera Est principalement acquis et exercé en
1 3
appliqué en entreprise entreprise
Est acquis et exercé tant en entreprise Est acquis et exercé tant en entreprise
2 2
qu’en centre de formation qu’en centre de formation
Est principalement acquis en centre de Est initié ou début d’application en
3 1
formation entreprise
Est uniquement acquis et exercé en N’est pas exercé en entreprise
4 0
centre de formation
Et inversement !

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E36 – Métallier soudeur
4.1. Organisation pédagogique en paliers

Apprentissage En fin de 1ère
En fin de 2ème
En fin de 3ème Ouvrier métallier soudeur qualifié
4.2. Organisation pédagogique en modules
4.2.1. Organisation modulaire
Organisation Soudage et Base du

Façonnage de
technique de coupage soudage par le 1°
profilés et de
l’atelier et du oxyacétylénique procédé arc Apprentissage
tôles
chantier manuel 111
Base du
Initiation à la
Base du soudage par le
fabrication 2°
soudage par le procédé semi-
métallique Apprentissage
procédé arc automatique
(Ferronnerie)
manuel 111 135
Base du Initiation à la
soudage par le construction
Initiation à la 3°
procédé semi- métallique
chaudronnerie Apprentissage
automatique (Charpente et
135 mécano-soudé)

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E36 Métallier soudeur
4.2.2. Tableau de répartition des modules et des heures par année
Modules Total 1° année 2° année 3° année

OTE : Organisation technique de l'atelier 16 h 8h
et du chantier 24 h
FTP : Façonnage de profilés et de tôles 68 h 32 h
100 h
SOX : Soudage et coupage 48 h
oxyacétylénique 48 h
SAM : Base du soudage par le 48 h 24 h

72 h
procédé arc manuel 111
SSA : Base du soudage par le procédé 48 h 24 h

72 h
semi-automatique 135
CMF : Initiation à la fabrication 16 h

16 h
métallique (Ferronnerie)
CHA : Initiation à la chaudronnerie 80 h

80 h
CMC : Initiation à la construction et à 24 h
24 h
la réparation métallique (Charpente)
TOTAUX 436 h 180 h 128 h 128 h

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E36 - Métallier soudeur
4.3. Méthodologie
A. Méthode inductive
Notre système de formation étant basé sur l’alternance, la méthode inductive sera privilégiée :
faire découvrir un concept par les apprenants en partant de la réalité, d’exemples et de contre-
exemples par la pratique, l’observation et la comparaison des éléments observés ou manipulés.
Les compétences souhaitées seront acquises dans la classe-atelier :
• en atelier (poste de travail reconstitué ou simulé) sur machine ou sur poste didactique
par l’observation, l’essai, la mesure, l’analyse en s’appuyant sur les pratiques en
entreprise.
• en salle de classe,
o par séquences de synthèse, l’acquisition, après l’exercice pratique, de

connaissances transférables issues du « vécu » au poste de travail
o par séquences de découverte ou d’analyse de problèmes rencontrés en
entreprise, l’acquisition des connaissances générales ou spécifiques nécessaires
à l’action
En règle générale, l’exposé pur sera évité. S’il est vraiment nécessaire, on lui préférera le
question/réponse, variante de l’exposé, qui permet de respecter la trame de cours tracée par le
formateur tout en maintenant l’intérêt et une certaine participation des apprenants. Le
question/réponse sera principalement utilisé pour introduire un nouveau thème ou pour
synthétiser des acquis. Les travaux de groupe seront privilégiés principalement dans les
métiers où le travail en équipe est important.
B. Observation, expérimentation, manipulation et évaluation
Dans le cadre de l'organisation des cours, plusieurs méthodes doivent être proposées aux
apprenants en fonction des objectifs pédagogiques fixés. Des liens doivent être établis entre
les modules de formation pour renforcer l’interdisciplinarité de certaines matières envisagées.
Il s'agit d’organiser des activités :
a) d'observation,
b) d'expérimentation,
c) de manipulation,
d) d'évaluation.
Ces activités ont pour finalités :
- de faciliter l'appropriation des connaissances par les apprenants (observation,

expérimentation, manipulation,...),
- de mesurer les compétences à travers des activités de synthèse (évaluation), et
ce, à partir de pédagogies inductives ou déductives mettant en œuvre des
travaux pratiques ou des travaux dirigés.

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C. Pratique démonstrative
En fonction du nombre d’apprenants ou du nombre d’heures réduit de formation, il est parfois

intéressant d’avoir recours à la pratique démonstrative.
La démonstration est exécutée par un modèle, souvent le formateur, ou un ou plusieurs
apprenants déjà initiés en entreprise, maîtrisant les gestes professionnels devant l’ensemble du
groupe.
Le modèle va décomposer les tâches à effectuer, déterminer les points clés, montrer en
expliquant ce qu’il réalise.
Idéalement, après avoir observé le modèle, l’apprenant devrait, en étant guidé, reproduire les
gestes qu'il a appris par l'observation pour ensuite les exécuter en toute autonomie.
La démonstration est utile pour visualiser et décomposer des pratiques professionnelles. Elle
permet de sensibiliser un grand nombre d’apprenants en même temps, aux mêmes
« techniques », de gagner du temps et d’économiser des matières mais il ne faut jamais oublier
qu’il ne s’agit que d’imitation d’un geste guidé et non de la maîtrise de ce geste. La
démonstration donne de bons résultats immédiats mais non permanents dans le temps. Très
souvent, une fois seul, l’apprenant est incapable de reproduire correctement le geste imité.
C’est la répétition du geste, en entreprise, qui fixera l’apprentissage définitivement.
La simulation par des logiciels informatiques permet de compléter et de renforcer la pratique en
entreprise.
D. Les méthodes plus adaptées aux adultes
Si les méthodes de base utilisées avec les apprentis sont également applicables en formation
de chef d’entreprise, les formateurs pourront les enrichir de différentes techniques :
- Le jeu de rôle
En jouant un rôle défini, l’apprenant, tout en étant actif, peut apprendre à communiquer, à
négocier, à prendre des décisions, à établir des stratégies, à écouter et à prendre en
compte d’autres avis. Cette méthode fait appel à la spontanéité, à la libre expression. Les
apprenants ont droit à l’erreur en situation de laboratoire sans risque. Cette méthode sera
privilégiée pour tous les métiers ayant trait à la communication ou en lien avec le service
aux personnes.
- L’étude de cas
Par l’étude d’un cas réel ou fictif s’appuyant sur des situations réelles, l’apprenant va
pouvoir exercer ses capacités d’analyse, confronter ses idées avec celles du groupe.
Cette méthode très motivante pour des adultes permet de remplacer certaines
expériences de terrain trop longues ou inaccessibles et d’aborder des cas de difficultés
progressives pour se rapprocher de la complexité de situations réelles.
L’exposé et le question/réponse très largement « illustrés d’exemples » pourront être plus

présents en formation d’adultes qu’en apprentissage. Ils permettent de présenter rapidement
des théories, concepts ou informations complémentaires à un grand nombre de personnes en
même temps. Il ne faudra cependant pas en abuser, l’apprenant n’est plus qu’auditeur et donc
très passif, il a tendance à « décrocher » très rapidement.

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E. Supports
Afin de mettre en œuvre des activités de travaux pratiques, des supports et matériels
pédagogiques sont nécessaires.
Ils seront choisis en fonction des objectifs pédagogiques fixés par le formateur.
Le formateur pourra utiliser :
- prioritairement de l'équipement réel

- des instruments de mesure et de contrôle
- des matériels ou des systèmes didactiques (préparés par le formateur ou
mis à disposition par des fabricants) pour permettre l’accès aux organes
généralement non directement accessibles dans la réalité
- des matériels ou des systèmes simulés (généralement à partir de logiciels
informatiques) permettant de visualiser un mode opératoire, d’appréhender
le fonctionnement d’un système, …
Le syllabus reste un support classique et très utile pour les apprenants pour autant qu’il
respecte certaines conditions : support structuré, non figé, qui doit pouvoir être actualisé en
fonction des opportunités d’apprentissage, accessibilité du vocabulaire et niveau de complexité
adapté au public, …
Il viendra appuyer ou compléter le discours du formateur et les échanges du groupe mais ne se
substituera pas au formateur (pas de lecture intégrale).
Dans certaines professions, l’IFAPME a développé une série de matériels didactiques et de
supports à destination des formateurs et des apprenants ; ils peuvent être obtenus auprès du
conseiller du secteur concerné.
F. Phase d'intégration
Les activités de formation pendant le stage en entreprise permettent l'intégration des savoirs et
des savoir-faire. Les savoir - faire comportementaux y seront développer essentiellement. C'est
en situation de travail que l'apprenant acquerra ses compétences.

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4.4. Les types de "savoirs"

4.4.1. Les savoir-faire comportementaux
Les principaux savoir-faire comportementaux devant être développés tout au long de la
formation tant en centre de formation qu'en entreprise sont repris dans le tableau ci-après.
Les formateurs en centre et patron formateur en entreprise (tuteur) veilleront dans les activités
pédagogiques et professionnelles à développer ces savoir-faire comportementaux.
Savoir-faire comportementaux Exemples d'activités pédagogiques
¾ Disposition et rangement de ses outils au poste de travail,
dans son coffre d’outils….
¾ Rangement des matières premières, du matériel, …
Etre ordonné ¾ Tri de déchets.
¾ Application et établissement d’un mode opératoire.
¾ Planification de son travail.
¾ Méthodologie d’intervention.
¾ Détermination des matières d’œuvre et d’équipement
nécessaire à l’exécution du travail.
¾ Port de ses vêtements de protection.
¾ Prise de dispositions de sécurité dans l’utilisation des
machines, des outils, des matières et des produits.
¾ Détection des anomalies de fonctionnement de
l’équipement.
Etre prévoyant
¾ Vérification de la qualité des matières d’œuvre.
¾ Entretien de l’équipement préventivement.
¾ Mise en place des protections.
¾ Respect de l’ergonomie, des réglementations, des normes
d’utilisations, des procédures, des normes
environnementales.
¾ Informations, consignes, communication.
¾ Nettoyage et rangement du poste de travail, de
l’équipement,…
¾ Utilisation des machines et des produits.
Etre soigneux ¾ Entretien de l’équipement.
¾ Respect de la propreté des lieux.
¾ Présentation des produits finis.
¾ Préoccupation de l’état de l’ouvrage du client.
¾ Manipulation des outils et des machines.
Etre adroit ¾ Application des bons gestes d’exécution.
¾ Développement de la dextérité.
¾ Vérification régulière de son travail.
¾ Développement de l’auto contrôle.
¾ Décision d’entretien.
¾ Décision d’intervention.
Etre autonome
¾ Recherche d’informations.
¾ Développement de créativité, d’analyse, d’initiative.
¾ Prise de décision.
¾ Intervention sur site avec un technicien

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4.4.2. Les savoirs et savoir-faire
Activité 1 : Organisation technique de l’atelier et du chantier
Compétences Savoir CF E Savoir-faire CF E

1.1. Gérer les lieux La législation professionnelle Identifier les corps de métier et la
et les relations instituant les conditions d'exercice fédération, …
de travail de la profession dans le domaine 4 0 4 0
des fabrications métalliques
Les notions d'organisation de Organiser les lieux de travail 1 3
l'atelier Veiller au bon ordre 1 3
3 1 Relater les manquements
techniques, organisationnels et 0 4
relationnels
L'organisation du poste de travail Organiser son espace de travail 1 3
(outillage, instruments, pièces, 1 3 Entretenir son poste de travail et ses
1 3
éclairage,….) équipements
Le véhicule de service 2 2 Organiser le véhicule 0 4
Les notions de communication Tenir compte du souhait du client 0 4
Dialoguer avec le client 0 4
Transmettre le souhait du client à
son chef hiérarchique pour faire 0 4
avaliser l'exécution
4 0 Proposer des solutions et des
0 4
améliorations
Transmettre l'information à son chef
0 4
hiérarchique
Tenir compte des idées et du travail
0 4
des collègues
Les mesures de sécurité de Respecter les législations
3 1
l'entreprise et du secteur 0 4
Les notions d'assurance qualité 4 0
La sécurité et l'hygiène dans les Détecter les anomalies en matière
3 1 2 2
différentes activités du métier de sécurité
La législation en matière d'incendie 4 0 Prendre des mesures pour la
Les risques d'électrocution 4 0 sécurité collective 2 2
Les risques de blessures 4 0
1.2. Gérer le
matériel, les La notion de bon de livraison et les Réceptionner les matériaux et le
4 0
matériaux modalités de réception matériel
La conformité de la livraison : l'état 0 4
du conditionnement, l'état de 3 1
fonctionnement,…
Les critères de qualité des matériaux, Identifier les anomalies des
4 0
matériels et l'outillage (marquage CE) matériaux, matériels et outillage 0 4
Les procédures de contrôle 3 1
La notion de stockage et Stocker / entreposer les matériaux et
0 4
d'entreposage le matériel
1 3
Les influences des intempéries sur le
1 3
matériel et les matériaux
Les moyens d’arrimage Arrimer les charges
3 1 0 4
Les engins de manutention 3 1 Manipuler les charges avec des
0 4
Les règles d’ergonomie 4 0 engins de levage
La réglementation en matière de tri, 4 0 Déterminer les aires de stockage 1 3
de stockage de déchet et taxe de Trier les déchets 1 3
recyclage ("Recupel") Stocker les déchets 1 3

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Les matières de protection des Appliquer les mesures de

métaux et les produits nocifs prévention liées à l’utilisation de
4 0 0 4
matières de protection et de
produits nocifs
Les risques pour la santé lors de Manipuler les matières toxiques
3 1 0 4
l'utilisation de matières toxiques
Les codes de bonnes pratiques Veiller au bon fonctionnement de
0 4
d'entretien du petit outillage l'outillage
3 1
(comment, fréquence, protection, Entretenir l'équipement et l'outillage
0 4
sécurité,…)

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Activité 2 : Façonnage de profilés de ferronnerie et de construction métallique

2.1. Réaliser des Les plans de fabrication métallique Interpréter un plan simple 3 1
tracés sur des de pièces et d’ensemble simples Recherche les vues par la méthode
tôles (consignes, indications, traits, des projections orthogonales 3 1
hachures, cotations, tolérances, 3 1
échelles) Réaliser la cotation de pièces 3 1
Dessiner des croquis d’assemblage
3 1
simple
Les figures géométriques Tracés des figures géométriques
(disque,…), les reports, les angles,
3 1 3 1
les pièces (brides, …), les
emplacements, …
Les solides élémentaires Reconnaître des solides en
représentés en perspective perspectives
4 0 4 0
Les différents métaux entrant dans Identifier les métaux courants

la fabrication métallique (propriétés,
domaine d’utilisation, …) (Acier au 3 1 3 1
carbone, aluminium, cuivre, acier
inoxydable)
Les catalogues des fournisseurs Rechercher les caractéristiques de
2 2 2 2
(sortes de tôles) tôles dans les catalogues
L’outillage de traçage et leur Utiliser l’outillage sur papier et sur
3 1 2 2
entretien tôle
Les techniques de traçage sur tôles Tracer sur tôles d’épaisseur 2 à 8
3 1 2 2
et les précautions d’usage mm
Les instruments de contrôle et de Mesurer
3 1 2 2
mesure
La notion du coût des tôles 3 1 Se rendre du coût des tôles 2 2
La fiche d’exécution de travail Compléter la fiche d’exécution de
2 2 0 4
travail
2.2. Réaliser des Les profilés utilisés en construction Identifier les profilés courants
3 1
tracés sur des métallique et en ferronnerie
profilés Les profilés laminés à chaud et à
3 1 1 3
froid
Les catalogues des fournisseurs
3 1
(sortes de profilés)
Les techniques de traçage sur Tracer sur profilés de section
profilés et les précautions d’usage 3 1 moyenne
Les types de traçage 1 3
(emboîtements, les encoches, les
3 1
emplacements de trous de fixation,
traits de pliage, …)
La notion du coût des profilés Se rendre du coût des profilés
3 1 2 2
2.3. Effectuer des Les équipements, l’outillage et les Choisir adéquatement le matériel de
découpes de machines de découpage (scie à découpage
tôles et des main, scie alternative, scie
3 1
profilés à l’aide circulaire, scie à disque, scie
de machines sauteuse, cisailles, grugeoir, 1 3
encocheuse, meuleuse, …
Les techniques et leur sécurité
d’utilisation appropriées à la coupe 3 1
à exécuter

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L’entretien des machines Entretenir les équipements
(fréquence, suivi préventif, …) 2 2 1 3
Les techniques de coupe selon les Couper avec les machines

2 2 1 3
types et caractéristiques des tôles adéquates des tôles de 2 à 8 mm
Les techniques de coupe selon les Couper avec les machines
types et caractéristiques des 2 2 adéquates des profilés de section 1 3
profilés (U, L, carrés, rectangles, …) moyenne
2.4. Réaliser des Les techniques d’ablocage (serrage Réaliser des ablocages
3 1 1 3
opérations de à l’étau, pinces, …)
façonnage en Les techniques d’ébavurage à la Ebavurer des pièces coupées
3 1 1 3
utilisant des lime et à la disqueuse
équipements Les techniques d’ajustage selon Ajuster les découpes aux tolérances
manuels 3 1 1 3
tracés avec les tolérances
appropriés Les techniques de redressage à Redresser des pièces coupées à
3 1 1 3
froid des éléments découpés froid
Les techniques de dressage à froid Dresser des profilés à froid
des profilés (rectitude d’un profilé 3 1
moyen) 1 3
Le contrôle visuel
3 1
L’outillage et le matériel manuel de Utiliser les moyens manuels pour
pliage, de perçage, de fraisage, de réaliser des opérations de
3 1 1 3
chambrage, de taraudage, de façonnage
filetage…
Les techniques de pliage à froid Plier à l’étau et à la plieuse un plat
3 1 1 3
et une cornière
Les techniques de pliage et de Travailler un profilé à l’aide du
3 1 1 3
cintrage à chaud chalumeau
L’installation de forgeage et Forger un profilé simple
3 1
l’équipement
Les notions de forgeage et de
travail de profilés simples (carré, 3 1 1 3
rond, …)
Les notions de métallurgie et de
4 0
transformation de l’acier par chauffe
Les techniques de perçage de trou Percer à la l’aide d’une foreuse
1 3
sur tôles et profilés portative
3 1
Percer à l’aide d’une foreuse sur
1 3
colonne
Les huiles de lubrification Lubrifier les forets
3 1 1 3
appropriées
Les techniques de fraisage de trou Fraiser un trou
3 1 1 3
pour vis à tête fraisée
Les techniques de chambrage dans Chambrer
3 1 1 3
un bloc d’acier courant
Les techniques de taraudage Tarauder un trou
3 1 1 3
manuel
Les techniques de filetage Fileter une tige cylindrique
3 1 1 3
L’entretien des équipements de Entretenir l’équipement de
1 3
façonnage (préventive et après 3 1 façonnage
usage)
2.5. Assembler des Les types de visserie et leurs Rechercher un type de vis dans un
3 1 3 1
pièces caractéristiques catalogue
métalliques par Leur utilisation dans les Fixer des pièces par vissage,
3 1 1 3
vis, boulons et assemblages boulonnage et rivetage

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rivets Les techniques de montage avec
3 1
l’outillage approprié
Activité 3 : Soudage et coupage oxyacétylénique de profilés et de tôles en acier ordinaire

3.1. Effectuer des Les plans et schémas de pièces et Interpréter un schéma d’assemblage
soudures au d’assemblages réalisés par le 3 1 oxyacétylénique
chalumeau de procédé oxyacétylénique 3 1
tôles Les représentations symboliques de
soudure au chalumeau, … 3 1
Le principe de fonctionnement et la Mettre en service une installation

composition d’une installation 3 1 oxyacétylénique
oxyacétylénique mobile et fixe 2 2
Les types de chalumeau de
4 0
soudage
Les protections individuelles et la Appliquer les règles de sécurité
3 1 2 2
sécurité au travail
Les réglages du chalumeau 3 1 Régler un chalumeau 2 2
Les bouteilles d’oxygène, Relever les indications des
3 1
d’acétylène et de propane bonbonnes et la consommation
Les précautions d’usage en matière 2 2
de transport et de stockage des 3 1
bouteilles
Les manodétendeurs et les Régler un manodétendeur
accessoires de sécurité (anti-retour, 3 1 2 2
…)
Les caractéristiques des tôles en Identifier les tôles du groupe WO1
3 1 3 1
acier du groupe WO1
Les risques (brûlures, incendies, Souder en position des tôles au
3 1
rayonnement, …) Cause et remède chalumeau
Les types de position de soudage
(PA et PB, bout à bout et en angle, 3 1
…)
L’écartement des joints (bords) et
3 1
le pointage
La technique de soudage bout à
3 1
bout et en angle
Les techniques et mouvements de
2 2
soudage (position, méthode 3 1
d’avancement, …)
Les critères de qualité des soudures
(surface, liaison sans collage,
3 1
aspects des cordons, flux
résiduel,..)
Les lignes de fusion 3 1
La méthode de soudage avec ou
3 1
sans métal d’apport
Le type de métal d’apport approprié 3 1
Les défauts de soudure (fissures, Contrôler les soudures
3 1 2 2
porosités, …)
Le contrôle visuel des soudures 3 1
Le contrôle mécanique : essai de
pliage (inclusions d’oxyde,
3 1
soufflures, …)

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Les dilations et retraits (causes et
3 1
remèdes)
Le redressage à froid, à chaud, Redresser après soudage
3 1 2 2
chauffe de retraite
3.2. Effectuer des Les caractéristiques de soudage de Soudo-braser en position des tôles
3 1
soudo-brasures l’acier ordinaire, du laiton
de tôles Le principe et les applications du
3 1
soudo-brasage
2 2
Les réglages de la flamme 3 1
Les métaux d’apport 3 1
La préparation des bords 2 2
Le mouillage 2 2
Les critères de qualité des Contrôler des soudobrasures
soudobrasures 3 1 2 2
3.3. Effectuer des Le principe de fonctionnement du Mettre en service un chalumeau
découpes de chalumeau coupeur. Les 3 1 oxycoupeur
pièces par accessoires. Les têtes de coupe. 2 2
oxycoupage L’allumage, le réglage, l’entretien et
3 1
les incidents de marche
Le principe de fonctionnement et les Mettre en service une machine de
types de machines d’oxycoupage coupage oxyacétylénique
3 1
(conventionnelle et découverte de la
0 4
CNumérique)
Les allumages manuel et
3 1
automatique, les réglages, …
Les types de joint possibles Oxycouper manuellement
3 1
Les techniques de coupe manuelle
3 1 2 2
(l’amorçage, …)
Les domaines d’utilisation de la
découpe oxyacétylénique 3 1
Les percements au chalumeau Percer des trous au chalumeau

coupeur 3 1 coupeur 2 2
Les techniques de coupe Oxycouper des tôles à la machine

automatisée 3 1
Les fiches de procédure de

découpage (optimalisation des 3 1
découpes dans une tôle, …)
La notion de coupe au plasma
4 0 0 4
La maintenance du poste de travail

3 1
Les protections individuelles et du

poste (machine) 3 1

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Activité 4 : Soudage d’assemblage métallique par le procédé arc avec électrode enrobée

4.1. Réaliser la La normalisation européenne EN Lire des plans d’assemblage par le
3 1
préparation des 111 procédé 111
pièces à souder Les symboles des soudures (PA,
4 0
PB, …) EN 287 2 2
Les plans et schémas
d’assemblage de pièces à l’arc 3 1
manuel 111
Les éprouvettes 4 0
Les types de joints par rapport au Vérifier la propreté des pièces avant
3 1
type d’assemblage (angle, …) soudage
La préparation des pièces 2 2
(découpe, propreté, stockage, …) 3 1
Les résidus de l’oxycoupage 3 1 Préparer des pièces à souder
1 3
Les techniques de meulage 3 1
4.2. Effectuer Les principes et conditions Accoster des pièces à souder
3 1
l’accostage des d’accostage
pièces pour Les écartements (rôle, selon
2 2
souder avec le l’épaisseur, …)
procédé 111 Les positions (angle, bord à bord,
3 1 1 3
…)
Les techniques d’ablocage et
3 1
l’équipement
Les séquences de pointage
3 1
4.3. Assembler des L’installation de soudage 111 Mettre en service une installation de
pièces par le (poste, connexion au réseau 3 1 soudage arc manuel 111
procédé arc 111 électrique, précaution, …)
L’installation d’aspiration
3 1
(évacuation des fumée, toxicité, …)
Le principe de soudage à l’arc
3 1
manuel 111
Le rôle de l’électrode enrobée
3 1
(mécanique, chimique, …)
Les accessoires (pinces, marteau
3 1
décapeur, …)
Les protections individuelles
2 2
(casque, caractéristique des verres 3 1
de protection, tablier, …)
Les principes fondamentaux
(grandeurs électriques, tension à
4 0
vide, tension d’amorçage, types de
courants DC-AC, mise à la terre,...)
Les dangers électriques 3 1
Les générateurs sur chantier 3 1
Les avantages, inconvénients,
3 1
domaine d’application du procédé
La maintenance du poste de
3 1
soudage et de l’installation
Les types d’électrode enrobée Identifier des électrodes enrobées
(rutile, …) et leur champ
3 1 2 2
d’application (caractéristiques,
étiquetage, …)
Les conditions de stockage et de Stocker des électrodes enrobées
3 1 2 2
conditionnement avec utilisation

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Les caractéristiques du bain de Souder des pièces en position avec
3 1 le procédé arc manuel avec
fusion
Les positions de soudage 3 1 électrode enrobée
Les techniques de soudage 2 2
3 1
(avancement, balancement, …
Les types de soudure en multipass,
3 1
avec reprise à l’envers, …)
Les critères de qualité des soudures 3 1 Contrôler visuellement des
Les défauts externes et internes 3 1 soudures avec le procédé 111
Les contrôles visuels (aspects, 2 2
symétrie, raccords, morsures, 3 1
inclusions, accostage, …)
Les contrôles par macrographie Contrôler par radiographie des
(porosités, pénétration, compacité, 3 1 soudures à électrodes enrobées 0 4
…)
Les contrôles par pliage (à Contrôler des soudures par pliage
3 1 2 2
l’endroit,..)
Activité 5 : Soudage d’assemblage métallique par le procédé semi-automatique

5.1. Effectuer Les plans et schémas Lire des plans d’assemblage par le
l’accostage des d’assemblage de pièces par le 3 1 procédé 135
pièces pour procédé 135
souder avec le La symbolisation des soudures 135 4 0
procédé 135 Les types de joints par rapport au
3 1
type d’assemblage (angle, …) 2 2
Les principes et conditions
3 1
d’accostage
Les écartements (rôle, selon
3 1
l’épaisseur, …)
Les positions (angle, bord à bord,
3 1
…)
5.2. Assembler des L’installation de soudage semi- Mettre en service une installation de
pièces par le automatique (poste, connexion au 1 3 soudage semi-automatique
procédé semi – réseau électrique, précaution, …)
automatique 135 Le principe de soudage par le
3 1
procédé 135
Le rôle du dévidoir et ses éléments 3 1
Les types de torches et les gaines.
3 1
Leur maintenance.
Les types de bonbonnes de gaz
(applications) et leur accessoires 3 1 2 2
(détendeur, débimètre, …)
Les avantages, inconvénients,
domaine d’application du procédé 3 1
135
La maintenance du poste de
soudage semi-automatique et de 3 1
l’installation
Les types de métal et de matière
3 1
d’apport (fil plein, fil creux, …)
Les séquences de pointage 3 1 Souder des pièces en position avec 2 2
le procédé semi-automatique
Le régime de transfert 3 1

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Les modes opératoires 2 2
Les techniques de soudage en
3 1
position
Les contrôles des soudures semi- Contrôler les soudures semi-
3 1 2 2
atomatiques (pénétration, …) automatiques

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Activité 6 : Fabrication de produits de chaudronnerie

6.1. Etudier des plans Les plans d’assemblage d’une Lire des plans de pièces simples de
de chaudronnerie pièce unique et de deux pièces chaudronnerie
simple imbriquées (buses carrée ou
rectangulaire, hotte simple, une
3 1
pyramide, cylindre coupé, tube
perpendiculaire dans un autre de
plus grande dimension, cylindre
coupé oblique, …)
Les relevés des cotations
différents métrés 3 1
Les projections orthogonales

4 0 2 2
Les coupes et sections

3 1
Les surfaces géométriques

élémentaires rencontrées en 4 0
chaudronnerie
La recherche de vraies grandeurs
par calcul et par dessin 4 0
Les symboles d’assemblage par

soudage ou par un autre procédé 3 1
(rivetage, …)
6.2 Réaliser des Les épures (but, techniques Confectionner des pièces
tracés d’épure et d’élaboration,…) 4 0 géométriques sur papier dur
de Les types développements et de
développement 3 1
tracés
sur papier dur Les techniques et moyens de
traçage (perpendiculaire, parallèle, 3 1 3 1
angle, courbe, …)
Les techniques et moyens de
4 0
découpe de papier
Les techniques de repiquage de
3 1
cylindre et d’intersection
6.3. Mettre en forme Les machines de coupage Découper des tôles de forme
des pièces conventionnelle et automatique géométrique
3 1
géométriques (CN) (cisaille à lame courte,
guillotine, grignoteuse, …). 2 2
Les techniques et moyens
d’ajustement des pièces 3 1
développées
Les machines de pliage Plier des tôles pour réaliser des
conventionnelle et automatique 3 1 pièces simples de chaudronnerie
(plieuse, …)
Les techniques de pliage et les 1 3
3 1
défauts dus au cisaillage
La notion de fibre neutre 3 1
Les machines de cintrage 3 1 Cintrer des tôles pour réaliser des
cylindres 0 4
Les techniques de cintrage 3 1
Les mesures de sécurité lors de Appliquer les mesures de sécurité
3 1 1 3
l’utilisation des machines aux machines de chaudronnerie

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6.4. Assembler des Les méthodes de montage et Fabriquer une pièce volumétrique
pièces de d’assemblage (buse carrée ou simple
chaudronnerie 3 1
rectangulaire, hotte pyramidale
symétrique, …) 2 2
Les systèmes d’ablocage 3 1
Les techniques d’assemblage par
soudage et mécanique (vis, 3 1
boulons, …)

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Activité 7 : Fabrication d’éléments de construction métallique

7.1 Etudier des plans Les normes et conventions de Lire et établir des croquis simples
de charpente dessin et de plans simples de 3 1 de construction métallique
métallique, de construction métallique
mécano-soudé et Les différents ouvrages de
de ferronnerie ferronnerie et leurs domaines 3 1
simples d’utilisation (garde corps, …)
Les caractéristiques des métaux et
leur résistance à la corrosion (inox, 3 1
aluminium)
Les types de profils (conventionnel,
3 1 2 2
décoratif, …)
Les types de charpente métallique 3 1
Les éléments d’une charpente
3 1
simple (base, nœuds, …)
La notion de résistance des
4 0
matériaux (couple, I/V, …)
Les différents types d’ouvrage
mécano-soudé (support de pompes 3 1
hydrauliques, potence, …)
Les types de protection et de
3 1
revêtement de surface
La méthode pour établir un métré 3 1 Etablir un bordereau d’exécution
La technique d’élaboration d’un
bordereau d’exécution d’un 3 1 3 1
assemblage
La notion du temps de fabrication 3 1
Les catalogues des fournisseurs Préparer un bon de commande
3 1
(peintures, profilés, visserie 3 1
La notion de bon de commande 3 1
7.2. Réaliser La méthode de réalisation d’une Préparation des éléments avant
3 1
d’ensemble de base de charpente (opérations, …) l’assemblage
charpente La méthode de réalisation d’un
3 1
métallique et nœud comprenant des cornières
mécano-soudé La méthode de réalisation d’un
3 1
ensemble mécano-soudé simple
La préparation des éléments et les 1 3
3 1
gabarits (débitage, percements, …)
L’aire de travail avec les engins de
3 1
manutention
L’organisation du poste de travail
avec le stockage des pièces 3 1
(sécurité, …)
Le montage à blanc en atelier Assembler les éléments métalliques
3 1
Les techniques d’assemblage par
soudage et par boulonnage 3 1
1 3
Les critères de qualité (dimensions,
aspects géométrique, …) 3 1
Les gabarits de montage
3 1
Les techniques et les instruments Vérifier le montage
de mesure et de contrôle 3 1 1 3

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Les techniques et les moyens de Protéger les éléments métalliques
protections contre la corrosion
3 1 0 4
(galvanisation, métallisation,
peinture, …)
7.3. Réaliser des La méthode de réalisation de Préparer des éléments de gardes
gardes corps gardes corps courants avec des corps
3 1
métalliques profilés tubulaires, préformés,
0 4
forgés …
Les aspects de design (artistique,
3 1
…)
Les méthodes de montage avec Assembler des éléments de gardes
3 1
gabarits par soudage ou vissage corps
Les critères de qualité (dimensions,
3 1 0 4
aspects géométrique et visuels, …)
Les protections en atelier
3 1
(peintures, contre les griffes, …)
7.4. Effectuer la pose Les différentes techniques de Placer des ensembles métalliques
d’assemblages placement et les protections à 3 1 simples sur chantier
sur chantier prévoir
Les moyens de manutention et la
0 4
sécurité pour la fixation des 3 1
assemblages
Les finitions de pose et de peinture
3 1

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Activité 8: Réparation d’ouvrage métallique en atelier et sur site

8.1. Etablir des Les relations clients – fournisseurs Conseiller le client dans la résolution
3 1 0 4
démarches avec (respects, déontologie, …) de ces problèmes
les clients et les Les techniques et moyens de Se faire conseiller par les
fournisseurs communications 3 1 fournisseurs 0 4
8.2. Emettre un avis Les limites d’intervention sur site 3 1 Comprendre la pertinence d’une
général sur l’état Les types d'intervention possibles réparation
2 2
de la techniquement et économiquement 2 2
construction
Le rapport de diagnostic avec les Participer à la rédaction d’un
appréciations sur les réparations rapport de réparation 1 3
1 3
8.3. Proposer des L’étude technique de modification Comprendre les notions de

solutions de méthode d’évaluation de la
1 3 1 3
modifications réparation
métalliques
L’établissement de croquis et d’un Etablir un croquis avec les
1 3 1 3
plan d’exécution modifications techniques

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4.5. Les contenus associés

Les contenus associés permettent de détailler les matières à enseigner. Ici, les savoirs et savoir-faire sont
identifiés par compétence et par module pendant la formation alternée en centre d’apprentissage (formateurs) et
en entreprise (patron formateur).
4.5.1 En centre de formation

Module 1 : ORGANISATION TECHNIQUE DE L’ATELIER ET DU CHANTIER (24h)
Le formateur enseignera les connaissances concernant les lieux et les relations de travail:
- La législation professionnelle instituant les conditions d’exercice de la profession
- Les notions et moyens de communication
- Les notions d’entretien du poste de travail
- Le véhicule de service
- Les notions d'assurance qualité
- La sécurité dans les différentes activités
- La législation en matière d'incendie
- Les risques d'électrocution
- Les risques de blessures
Il organisera des applications pour :

- Organiser les lieux de travail
- Veiller au bon ordre
- Relater les manquements techniques, organisationnels et relationnels
- Tenir compte des idées et du travail des collègues
- Nettoyer les lieux de travail
- Détecter les anomalies en matière de sécurité
- Prendre des mesures pour la sécurité collective
Le formateur enseignera les connaissances concernant le matériel et les matériaux :

- La notion de bon de commande
- La conformité de la livraison
- Les critères de qualité des matériaux, matériels et l'outillage
- Les procédures de contrôle
- La notion de stockage et d’entreposage
- Les influences des rayons du soleil et des intempéries sur le matériel et les matériaux
- Les moyens d’arrimage
- Les engins de manutention
- Les règles d’ergonomie
- La réglementation en matière de tri et de stockage de déchets
- Les principes de traitement et d'évacuation des déchets
- Les risques pour la santé lors de l'utilisation de matières toxiques
- Les codes de bonnes pratiques d'entretien du petit outillage (comment, fréquence, protection,
sécurité,…)

- Stocker les matériaux et le matériel
- Trier les déchets
- Stocker les déchets
- Evacuer les déchets
- Appliquer les mesures de prévention liées à la présence de matières ou de produits nocifs
- Veiller au bon fonctionnement de l’outillage et des équipements

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Module 2 : LE FACONNAGE DE PROFILES DE FERRONNERIE ET DE TOLES

METALLIQUES (100 h)
Le formateur enseignera les connaissances concernant :
- Les plans de fabrication métallique de pièces et d’ensembles simples

- Les figures géométriques avec leur tracé (angles, …)
- Les solides élémentaires et leur représentation en perspective
- Les différents métaux (acier au carbone, inox, aluminium, cuivre)
- Les différentes tôles (dimensions, caractéristiques, …)
- Les différents profilés laminés à chaud et à froid
- L’utilisation des catalogues des fournisseurs
- L’outillage de traçage et leur entretien
- Les techniques de traçage sur tôles et sur profilés
- Les types de traçage (emboîtement, trou, traits de pliage, …)
- Les instruments de contrôle et de mesure
- Le coût d’achat des matières première (tôle et profilé)
- Le rôle d’une fiche d’exécution de travail
- Les machines de (dé) coupe, de pliage, de cintrage et de perçage (fraisage) (leurs équipements, les
outils de coupe, la sécurité d’utilisation et l’entretien)
- Le matériel de coupe, d’ajustage, de perçage, de fraisage, de taraudage, de cintrage et de pliage
manuel
- Les techniques et les outils de coupe en fonction des caractéristiques des matières
- Les techniques d’ablocage
- Les techniques d’ajustage
- Les techniques de taraudage
- Les techniques de fraisage
- Les techniques de filetage
- Les techniques de pliage (fibre neutre, …)
- Les techniques de redressage à froid et à chaud
- Les notions de forgeage (installation, …)
- Les notions de métallurgie et de transformation à chaud de l’acier
- Les huiles de lubrification
- Les visseries et leur domaine d’utilisation dans les assemblages
- Les techniques de montage et d’assemblage de pièces simples
- Interpréter et lire des plans simples de pièces métalliques

- Réaliser des croquis et cotation des pièces à exécuter
- Identifier des métaux
- Rechercher des matières premières de tôles, profilés et visserie dans des catalogues
- Se rendre compte du coût en matière première d’assemblages métalliques simples
- Choisir adéquatement du matériel et de l’outillage pour façonner des pièces métalliques
- Entretenir le matériel et l’équipement
- Abloquer des pièces
- Couper, ébavurer, redresser, plier, forger, percer, lubrifier, fraiser, tarauder, fileter
- Fixer des pièces par vissage, par boulonnage et par rivetage
- Réaliser des petits ensembles métalliques (cadre et autres en U, T, L, carré, tube,…)
- Développer des attitudes de soin, de précision, d’ordre et de sécurité lors de l’assemblage de pièces
simples

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Module 3 : LE SOUDAGE ET LE COUPAGE OXYACETYLENIQUE (48 h)

- Les plans et schémas de pièces et d’assemblage réalisés par le procédé oxyacétylénique

- Les représentations symboliques des coupes et soudage oxy (normalisation EN 287)
- Le principe de fonctionnement d’installation oxy mobile et fixe et de leurs équipements. La sécurité, les
risques et les dispositions à prendre
- Les protections individuelles et la sécurité d’utilisation du matériel
- Les caractéristiques de tôles et acier du groupe WO1
- Les matières d’apport approprié (gaz, métal, …)
- Les techniques de coupage au chalumeau coupeur (réglage, défauts, remèdes, …)
- Les techniques de soudage et de soudobrasage
- Les défauts de soudure
- Les contrôles visuels et autres
- Les dilatations et retraits
- Les types de joints à oxycouper et leur qualité
- Les types de joints à souder et soudobraser avec leur qualité
- L’accostage et le pointage des pièces
- Les techniques de percement au chalumeau
- Les techniques de redressage à chaud
- Le principe du plasma et les applications de coupe
- Interpréter et lire un schéma et plan avec des pièces à oxycouper et à souder au chalumeau
- Identifier les matériaux du groupe WO1
- Mettre en service une installation oxyacétylénique
- Régler un chalumeau coupeur et soudeur
- Régler des manodétendeurs
- Changer des bonbonnes de gaz
- Souder au chalumeau des tôles de 1 à 2 mm en position PA (bout à bout et en angle) et PB
- Découper au chalumeau coupeur des tôles de 6 à 8 mm et profilés (U, T, I)
- Soudobraser des tôles
- Redresser après soudage
- Entretenir le matériel
- Développer des attitudes de soin, de précision, d’ordre et de sécurité au poste de soudage
oxyacétylénique

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Module 4 : LES BASES DU SOUDAGE PAR LE PROCEDE ARC AVEC ELECTRODE

ENROBEE (72 h)
- La normalisation européenne EN 111

- La symbolisation des soudures EN 287
- Le principe de fonctionnement du procédé 111, le matériel et l’équipement
- L’évacuation des fumées (toxicité, …)
- La sécurité d’utilisation, les protections spécifiques, l’entretien, …
- Les principes fondamentaux de l’électricité appliquée au soudage à l’arc électrique
- Le rôle mécanique et chimique de l’électrode enrobée, les caractéristiques, leurs applications, le
stockage et le conditionnement avant soudage…
- Les plans et schéma d’assemblage de pièces souder avec le procédé 111
- Le rôle des éprouvettes
- Les types de joints et leurs qualités (résidus de coupage, impuretés, …)
- La préparation des joints (écartement et accostage)
- Les techniques de pointage des pièces (séquences, ….)
- Les techniques de soudage (balancement, avancement, position de l’électrode, …)
- Les types de soudure (multipass, reprise à l’envers, …)
- Les critères de qualité et les défauts des soudures avec le procédé 111
- Le contrôle visuel, mécanique et macrographique
- L’utilisation de générateur de courant sur chantier
- Interpréter et lire des plans d’assemblage avec le procédé 111

- Mettre en service et régler une installation de soudage arc manuel 111
- Préparer des pièces à souder
- Accoster des pièces à souder
- Identifier les électrodes pour une application
- Effectuer des soudures d’angle en position PA sur des tôles du groupe W01 de 3 à 6 mm
- Effectuer des soudures d’angle en position PB (idem)
- Effectuer des soudures bout à bout à bords droits en position PA sur des tôles W01 de 3 à 4 mm
- Contrôler visuellement et par pliage des soudures
Module 5 : LES BASES DU SOUDAGE PAR LE PROCEDE SEMI_AUTOMATIQUE (72 h)

- La normalisation européenne EN 135

- La symbolisation des soudures EN 287
- Le principe de fonctionnement du procédé semi automatique, le matériel et l’équipement (dévidoir,
torche, …)
- La sécurité d’utilisation, les protections spécifiques, l’entretien, …
- Le rôle mécanique et chimique du fil d’apport (plein et creux), les caractéristiques, leur d’application,
le stockage et conditionnement avant soudage…
- Le gaz de protection (apport, …)
- Les plans et schémas d’assemblage de pièces à souder avec le procédé 135
- Les types de joints et leurs qualités (résidus de coupage, impuretés, …)
- La préparation des joints (écartement et accostage)
- Le régime de transfert
- Les techniques de pointage des pièces (séquences, ….)
- Les techniques de soudage à la semi automatique (tiré, …)
- Les critères de qualité et les défauts des soudures avec le procédé 135
- Le contrôle visuel, mécanique et macrographique

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- Interpréter et lire des plans d’assemblage avec le procédé 135

- Mettre en service et régler une installation de soudage semi-automatique
- Préparer des pièces à souder
- Accoster des pièces à souder
- Identifier les fils (matière d’apport) et gaz pour une application
- Effectuer des soudures d’angle en position PA sur des tôles du groupe W01 de 2 à 6 mm
- Effectuer des soudures d’angle en position PB (idem)
- Effectuer des soudures bout à bout à bords droits en position PA sur des tôles W01 de 2 à 3 mm
- Contrôler visuellement et par pliage des soudures
Module 6 : L’INITIATION A LA CONSTRUCTION METALLIQUE (FERRONNERIE) (16 h)

- Les normes, les conventions de dessin et de plan simple d’ouvrage métallique

- Les caractéristiques des métaux et leur résistance à la corrosion
- Les revêtements de surface
- Les types de profilés utilisés en ferronnerie
- Les types d’ouvrage de ferronnerie et l’artisanat
- Les notions de techniques de réalisation de certains produits (garde-corps, encadrement, protection,
…)
- Le rôle, les méthodes de montage et démontage d’un « montage à blanc »
- Les gabarits d’assemblage
- Les moyens de manutention en atelier et sur chantier
- Les critères de qualité des assemblages (dimensionnement, forme, résistance mécanique et aux
corrosion du milieu, …)
- Les techniques de mesure et de contrôle avec les appareils et les instruments
- L’établissement d’un métré
- L’élaboration d’un bordereau d’exécution
- Les notions de calcul de temps de réalisation d’un assemblage simple
- Les précautions à prendre lors du placement d’ouvrage sur chantier (sécurité, manutention, …)
- Les techniques de finition de montage sur chantier (maçonnerie, couleur de protection, …)
- Identifier et lire des croquis simples, des plans simples de construction métallique
- Dessiner un plan d’ouvrage simple
- Etablir un bordereau d’exécution d’un petit ensemble de construction métallique
- Préparer des éléments avant assemblage
- Assembler par différents procédés des éléments pour constituer un petit ensemble
- Vérifier l’assemblage (dimensionnement, forme, planéitude, …
- Développer des attitudes de soin, de précision, d’ordre et de sécurité lors de la fabrication

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Module 7 : L’INITIATION A LA CHAUDRONNERIE (80 h)

- Les plans simples de chaudronnerie de pièce unique ou de deux pièces imbriquées

- Les projections orthogonales
- Les coupes et sections
- Les surfaces géométriques
- La recherche de vraies grandeurs par calcul et par dessin
- Les symboles d’assemblage
- La réalisation d’épures
- La réalisation de développement simple
- Les techniques de traçage
- Le principe de fonctionnement des machines de chaudronnerie
- L’utilisation des machines avec les dangers et les mesures de sécurité
- Les techniques et les opérations de mise en forme des pièces à réaliser avec les machines (pliage,
coupage, …)
- Les défauts rencontrés et leurs remèdes
- Les techniques de montage et d’assemblage (ablocage, vissage, ….)
- Identifier et lire les plans simples de chaudronnerie

- Réaliser des pièces géométriques sur du papier dur
- Tracer des pièces métalliques
- Découper des tôles de forme géométrique d’épaisseur de 1 à 3 mm
- Plier des tôles et profilés
- Cintrer des tôles et profilés
- Ajuster des pièces
- Réaliser des pièces uniques simples de chaudronnerie
- Assembler deux pièces volumétriques
- Contrôler visuellement (dimension, forme, …)
- Développer des attitudes de soin, de précision, d’ordre et de sécurité au poste de travail

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Module 8 : L’INITIATION A LA CONSTRUCTION ET A LA REPARATION METALLIQUE (24 h)

- Les types de charpente et leurs éléments constitutifs (base, nœuds, …)

- Les notions de techniques de réalisation d’une base de charpente, d’un nœud, …
- Les types d’ouvrage mécano soudé
- Les notions de techniques de réalisation d’un produit simple en mécano soudé
- Les attitudes et les comportements face aux clients et aux fournisseurs

- La nécessité de communication et de transmission d’informations conventionnelle et informatique
- La notion de fournisseur, leur rôle et les relations

- La notion de sous-traitants, leur rôle et les relations
- L’utilité et le rôle des documents techniques
- Les clauses de garantie du fournisseur et/ou du constructeur, l’application envers le client
- L’étude et l’analyse de montage métallique reprenant les différentes étudiés ci-dessus
- Les domaines et niveaux d’interventions autorisés et économiques

- La notion de devis
- Les techniques de diagnostic de réparation ou d’ajout de pièces métalliques sur site
- Le rapport d’évaluation technique
- La méthode d’établissement d’une liste de travail de réparation
- Les précautions de démontage et de remontage sur site
- Les avis et les conseils à donner aux clients
(Le formateur identifiera des cas vécus ou simulés dans certains contextes relationnels)
- Communiquer par téléphone, par fax, par email

- Rechercher des informations techniques sur sites WEB des fournisseurs et des constructeurs
- Effectuer théoriquement des simulations d’analyse et de réparation sur site
- Discuter des réparations sur site et en atelier en tenant compte des contraintes de temps et de coût.

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4.5.2 En entreprise
En plus des savoirs comportementaux définis initialement, les différents savoirs et savoir-faire identifiés dans les
modules précédents, qui seront enseignés en entreprise par le « patron-formateur » et évalués par le biais du
Carnet d’Alternance, viseront à acquérir les compétences spécifiques suivantes :
- Organiser les lieux de travail

- Veiller au bon ordre et nettoyer les lieux de travail
- Organiser le véhicule et l’espace de travail
- Tenir compte des souhaits du client
- Respecter les législations (RGPT, RGIE, CP, …)
- Détecter les anomalies en matière de sécurité
- Réceptionner les matériaux et le matériel
- Trier les déchets
- Veiller au bon fonctionnement de l’outillage et des équipements
- Tenir compte des souhaits des fournisseurs et du sous-traitant
- Assurer les livraisons
- Communiquer par téléphone, par fax, par email
- Préparer un bon de commande
- Compléter une fiche d’exécution de travail
- Fournir des informations sur les travaux en vue d’établir une facture
- Identifier les éléments métalliques tels que tôles, profilés
- Lire des plans et des croquis de pièces métalliques à exécuter
- Dessiner des croquis d’assemblage métallique
- Tracer sur tôle et sur profilé
- Utiliser des outils et petit matériel de façonnage d’éléments métalliques
- Utiliser des machines de découpe, de pliage, de cintrage, …
- Effectuer des opérations de préparation des pièces à assembler selon différents
procédés
- Assembler par vissage, par boulonnage et par rivetage
- Couper avec le procédé oxyacétylénique
- Accoster et pointer les éléments à souder
- Souder et soudobraser
- Souder avec le procédé arc manuel 111 en position des pièces bout à bout et en
angle
- Souder avec le procédé semi-automatique avec du fil plein 135 (idem)
- Effectuer les contrôles visuel et par pliage
- Assembler par soudage des éléments métalliques
- Effectuer des opérations de fabrication de pièces de chaudronnerie
- Assembler des pièces de chaudronnerie simples
- Etablir un bordereau d’exécution d’assemblage métallique
- Préparer les éléments de charpente métallique ou mécano soudés
- Fabriquer des ensembles métalliques (garde corps, base de charpente, cadre, …)
- Placer des ouvrages simples sur site
- Appliquer les mesures de sécurité lors de l’utilisation des machines
- Etablir un rapport de réparation d’un assemblage en atelier ou sur site
- Transmettre le rapport d’intervention aux services concernés
- Conseiller le client
- Découvrir l’évolution des nouvelles technologies

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5. Référentiel d’évaluation
5.1 Les MAC (macro-compétences) de fin d’année d’apprentissage sont en cours d’élaboration.
Les critères d’évaluation avec les indicateurs par MAC et leur pondération sont en étude.
5.2 L’épreuve intégrée de fin d’apprentissage (Examen C)
L’épreuve de fin d’apprentissage pour la certification porte sur une macro-

compétence déterminée qui est la suivante:
Effectuer l’assemblage d’éléments métalliques par différents procédés

Compétences spécifiques visées
- Gérer les lieux et les relations de travail

- Gérer le matériel et les matériaux
- Façonner des tôles et profilés métalliques
- Assembler au chalumeau oxyacétylénique
- Assembler par soudage à l’arc électrique 111
- Assembler par soudage à la semi automatique
- Réaliser un élément simple de chaudronnerie
5.2.1. Modalités de l'épreuve
Description de l’épreuve
La mise en situation se fera en centre de formation et s‘effectuera avec des appareils réels
caractérisés par leur dossier technique spécifique fourni par le constructeur.
L’apprenti disposera des instructions de travail avec les documents appropriés et aura
connaissance des critères d’évaluation déterminant la réussite de l’évaluation des
compétences.
L’épreuve consiste à exécuter différentes opérations successives :
- Souder avec le chalumeau oxyacétylénique deux tôles d’épaisseur 2 mm bout à bout en

position PA. Les tôles seront fournies ;
- Préparer deux tôles d’épaisseur 8 mm avec chanfrein par meulage et les pointer en vue du
soudage avec le procédé 111. Le schéma des joints sera fourni.
- Souder ces deux tôles avec le procédé arc manuel 111 avec reprise à l’envers
- Réaliser un cadre rectangulaire simple avec un profilé en tube rectangulaire. L’assemblage
se fera avec le procédé 135. L’apprenti préparera les pièces à assembler. Il tracera des
trous et effectuera les percements selon le schéma.
- A partir d’un schéma, l’apprenti établira le développement d’une pyramide tronquée et
effectuera le tracé sur papier dur. Il expliquera par écrit la procédure de fabrication et
d’assemblage avec les machines et les équipements appropriés.

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Consignes
L'évaluation se déroulera à la fin de la 3°année d'apprentissage.
Les conditions d'admission à l'épreuve sont que :

- Le carnet d’alternance soit en ordre et validé par le patron formateur.
- L'apprenti a son outillage sur base d'une liste établie par le formateur et son
équipement de sécurité. Il disposera également de son matériel de dessin.
Contraintes éventuelles
Il n’y a pas de contraintes professionnelles particulières.
Spécification des adaptations possibles

Il n’y a pas de variante.
Ressources matérielles nécessaires pour l'épreuve

Le centre mettra à disposition les équipements, l’outillage et le matériel appropriés à ces mises
en situation :
- un poste oxyacétylénique
- un poste à souder à l’arc manuel 111
- une meuleuse avec disque monté
- un poste à souder semi automatique
- du matériel de traçage et du papier dur
- des équipements de façonnage (scie, lime, …)
- ….
5.2.2. Critères d'évaluation de l'épreuve intégrée (examen C)
Les critères d’évaluation et les principaux indicateurs sont :
- les procédures d’exécution sont conformes aux instructions (respect des consignes, ordre
d’exécution)
- la préparation et le pointage des pièces sont corrects
- les soudures sont de qualité
- le cadre est bien fabriqué
- la fabrication du produit de chaudronnerie est bien exécutée.

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6. Sources utiles :
Site R.O.M.E.
http://www.anpe.fr
Sélectionner "consulter le répertoire des emplois/métiers"
Site C.C.P.Q.
http://www.agers.cfwb.be
Sélectionner "la pédagogie et les ressources"
Sélectionner "les profils de qualification et de formation"
Site Discas
http://discas.ca/Cadreref/Documents/Profilcompetence.html
Ingénierie et évaluation des compétences, Guy Le Boterf, Editions d'Organisation,

Paris, 1998,1999,2001, 539 p.

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7. Glossaire
Activité Les activités sont l’ensemble des actions d’un individu pour
remplir les missions qui lui sont confiées dans le cadre de
son poste de travail ou de sa fonction.
Activité-clé Les activités-clés sont les activités indispensables pour
l’exercice du métier quel que soit le contexte d’application.
Cœur du métier Le cœur du métier est constitué par l’ensemble des activités-
clés qui en font sa spécificité.
Compétence Une compétence est un savoir-agir qui combine un ensemble
de ressources pour faire face à une situation de travail.
Compétence aptitude, mesurable, à mettre en œuvre les savoirs
nécessaires à l’accomplissement d’une tâche dans une
situation de travail : savoir, savoir faire, savoir-faire
comportemental strictement nécessaire à l’accomplissement
de la tâche
Critère Un critère est une qualité que l’on attend d’un objet évalué
(ou d’un aspect particulier de cet objet : sous-objet).
Critère minimal Un critère minimal est un critère qui, s’il n’est pas rencontré,
conduit à la non réussite de l’épreuve dans son ensemble.
Evaluation L'évaluation est un processus qui consiste à recueillir un
ensemble d’informations et à confronter ces informations à un
ensemble de critères, en vue de prendre une décision.
Finalité du métier la finalité est le sens du métier, c’est-à-dire sa contribution
spécifique au processus productif (économique ou social)
dans lequel il s'insère.
Indicateur L’indicateur est une manifestation observable d’un critère. Il
permet de répondre à la question : à quoi vais-je voir que le
critère est respecté ?
Macro-compétence La macro-compétence est un énoncé qui désigne l’ensemble
des compétences mobilisées pour mettre en œuvre une
activité ou plusieurs activités-clés regroupées.
Métier Ensemble cohérent d’activités professionnelles réalisées par
un individu dans le cadre d’un processus productif.
Modularisation Création d’unités d’enseignement en apprentissage ayant
une fonction propre qui constitue un tout à la fois indépendant
et intégrable, de manière souple dans différents ensembles
de formation.
Module Unité mono ou pluridisciplinaire faisant partie ou s’intégrant
dans un processus de formation qui peut être multi-
opérateurs et contribuant à la réalisation d’un projet
professionnel.
Le module constitue un tout à la fois indépendant et
capitalisable.

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Palier Il s’agit de la valorisation des compétences acquises par

l’alternance.
Seuil de maîtrise « pédagogique » des compétences de base
à maîtriser à la fin de chacune des étapes de la formation
(Apprentissage ou FCE) parce qu'elles sont considérées
comme nécessaires à l'insertion sociale, professionnelle et à
la poursuite de la formation des apprenants.
Référentiel Le descriptif donnant une représentation claire des activités
liées à un emploi, des compétences requises pour exercer
ces activités, des objectifs et de l’agencement d’un produit de
formation. Il s’agit à la fois d’un support méthodologique et
d’un outil de dialogue et de concertation.
Il s’agit d’un ensemble de base de données contenant les
« références » d’un système d’informations. Cela constitue
une norme.
Référentiel de Le référentiel de compétences liste les activités-clés du
compétences métier et les compétences associées. Il décrit le cœur du
métier.
Référentiel de Le référentiel de validation précise les modes de contrôle qui
validation peuvent être utilisés en tout ou en partie, à savoir,
notamment, des épreuves ou un dossier apportant la preuve
de la maîtrise de la ou des compétences. Ce dossier peut
prendre en compte la certification scolaire et l’évaluation
continuée dans le cadre d’un processus de formation.
Ressources Les ressources englobent tout ce qui doit être mobilisé pour
exercer une compétence. Les ressources sont autant
internes qu'externes à l'individu. Les ressources internes sont
les savoir, savoir-faire et savoir-faire comportementaux requis
pour l'exercice de la compétence. Les ressources externes
sont très variées : il peut s'agir de ressources matérielles (un
outil, un ordinateur...) ou humaines (collègues, réseau
personnel...).
Validation La validation est l’identification des compétences portées par
un individu, l’évaluation de celles-ci par rapport à une norme
externe conduisant à une orientation de type binaire
(réussite/échec) et leur reconnaissance par une autorité.

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Table des matières

4. Référentiel de formation de l'apprentissage 9

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

Evolution de l’organisation des formations construites autour de ces concepts

• Dès 1998, le contrat de gestion, approuvé par le Gouvernement wallon, prévoyait

2002 : traduction progressive en référentiels des programmes de formation de l’IFPME,

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

1.3. Contenus du référentiel

1.3.1. Les référentiels

1.3.2. Référentiel métier

Cette partie du document reprend l’ensemble des activités professionnelles observables en

1.3.3. Référentiel de compétences

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

1.3.4. Référentiel de formation

Il s’agit de la traduction pédagogique des activités et compétences définies précédemment

En pratique, nous le subdivisons en différentes parties :

1. Le découpage des compétences en « savoirs » : il s’agit du découpage des

Savoir (=S) Ce qu'il faut savoir avant d'exécuter l'action :

Savoir-faire (=SF) Ce qu'on fait en action, en réflexion, en matière

Savoir-faire Ce que le professionnel doit être pour obtenir la

2. L’organisation pédagogique en paliers : niveaux de « pré-qualification » atteint au

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

1.3.5. Référentiel d'évaluation

Il se compose des procédures et méthodes de vérification générales et de celles propres aux

2.2. Description du métier propre à l'IFAPME

Le métallier travaille essentiellement dans le domaine des fabrications métalliques. Il réalise

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

2.3. Liste des activités

2.4. Sources des référentiels

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

Niveau ouvrier qualifié

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

4. Référentiel de formation de l'apprentissage

Savoir (=S) Ce qu'il faut savoir avant d'exécuter l'action :

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

4.1. Organisation pédagogique en paliers

4.2. Organisation pédagogique en modules

4.2.1. Organisation modulaire

Organisation Soudage et Base du

IFAPME – D. ADAM – Mars 2007

4.2.2. Tableau de répartition des modules et des heures par année

Modules Total 1° année 2° année 3° année

SAM : Base du soudage par le 48 h 24 h

SSA : Base du soudage par le procédé 48 h 24 h

CMF : Initiation à la fabrication 16 h

CHA : Initiation à la chaudronnerie 80 h

TOTAUX 436 h 180 h 128 h 128 h

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o par séquences de synthèse, l’acquisition, après l’exercice pratique, de

B. Observation, expérimentation, manipulation et évaluation

Ces activités ont pour finalités :

- de faciliter l'appropriation des connaissances par les apprenants (observation,

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En fonction du nombre d’apprenants ou du nombre d’heures réduit de formation, il est parfois

D. Les méthodes plus adaptées aux adultes

L’exposé et le question/réponse très largement « illustrés d’exemples » pourront être plus

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- prioritairement de l'équipement réel