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Brahim Z

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI
FACULTE DES SCIENCES ET DES SCIENCE APPLIQUER

DEPARTEMENT DE GENIE DES PROCEDES

MEMOIRE

EN VUE DE L’obtention

DU DIPLOME DE MASTER EN
RAFFINAGE ET PETROCHIMIE

OPTIMISATION DES PARAMÈTRES DE FONCTIONNEMENT


D'UN DEBUTANISEURE

Présenter par : Encadreur :

ZERNIZ Brahim Mr : KOUACHI Sabri

Promotion 2015/2016
W°w|vtvx

Je dédie ce modeste travail à:

A mon cher père,

Ma très chère mère,

Mes très chers frères et sœurs,

Toute ma famille,

Et à tous mes amis.

Brahim
Remerciements

Je tiens à présenter mes sincères remerciements à mon


Professeur consultant : KOUACHI SABRI pour son aide
précieuse et ses conseils constructifs apportés au cours de
l'élaboration de ce projet de fin de cycle, ainsi qu'à tous les
professeurs du département de Génie des Procédés qui ont
contribué à ma formation durant ce cycle.

Je les présente aussi aux responsables de la division de


production de HOUD BERKAOUI.

Enfin, je remercie toute personne ayant contribué de près ou


de loin à la réalisation de ce modeste travail dans des
meilleures conditions.
SOMMAIRE

SOMMAIRE

Introduction générale……………………………………………....…………..……1
Présentation de sujet ………………………………………………..………….……2

I- GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL


I-1- Introduction………………………………………………………………………….3
I-2- Gaz naturel dans le monde………………………………………………..………….3
I-3- Le gaz naturel en Algérie…………………………………………………...……….. .6
I-4- Caractéristiques du gaz naturel …………………….…………………..….………… 10
I-5- Composition chimique d'un gaz naturel ………………………...….…….….… …...10
I-6- Les types de gaz naturel……………………………………………..………………10
I-7- Les techniques de traitement du gaz naturel…………………….………..……..…..11
I-8- Techniques de réinjection de gaz…………………….…………..…………………..13

II- GENERALITES SUR LES GPL


II-1- Définition des GPL…………………………………………………………………14
II-2- Lés sources des GPL………………………………………………………...………14
II-3- Caractéristiques générales des GPL………………………………………….………15
II-4- Le GPL dans le monde………………………………………………………………16
II-5- Le GPL en Algérie…………………………….……………………………………..17
II-6- Domaines d’utilisation du GPL……………………………………………………...20
II-7- Conclusion pour le GPL ……………………………………………………..……...22

III- PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI


III-1- Situation géographie…………………………………………………………….…23
III-2 Historique de la région……………………………………………………...……...23

III-3- description de l'unité de traitement du gaz (UTG) .…………………………25

IV- THEORIE DE LA RECTIFICATION


IV-1- Introduction……………………………………………………………….………33
IV-2- Définition………………………………………………………………………..…34

IV-3- Lois Fondamentales de transfert de matière……………………………….………35

I
SOMMAIRE

IV-4- Colonnes de rectification……………………………………………………..……35


IV-5- Bilan matière de la colonne et des ses zones……………………………...…….…37

IV-6- Choix de la pression dans la colonne……………………………………………....40


IV-7- Régime de la température dans la colonne…………………………………………42

IV-8- Taux de vaporisation et composition des phases liquides et vapeurs de la charge…43


IV-9- Choix du taux de reflux………………………………………………………….....44
IV-10- Bilan thermique de la colonne…………………………………………………….45

V-THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR


V-Définition……………………………………………………………………………….46
V-2- Différents modes de transfert de chaleur………………………………………..…...47

V-3- Lois Fondamentales de transfert de chaleur…………………………………………48


V-4- Classification des appareils de transfert de chaleur………………………….……50

VI- SECURITE

VI-1- Introduction ……………………………………………………………………………….52

VI-2- Définition de la sécurité…………………………………………………...……….. 52


VI-3- Organisation de la sécurité……………………………………………………………..52

VI-4- Service de sécurité…………………………………………………………………….53


VI-5- Les règles de sécurité……………………………………………………………….54

VII- CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702………………………..……………….55


VIII- CALCUL DE VÉRIFICATION DE L’AERO-REFRIGERANT E-703…......81
IX- CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704………………..…83
Tableaux Récapitulatifs………………………………………………………………… 87
Conclusion générale …………………..………………………..…….. ………………..88
Bibliographie……………………………………………………………
Annexe……………………………………….…………………………

II
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES

 
Liste des tableaux

Tableau I -1: Offre potentielle de gaz - Scénario haut (en .G m3) ……………………….5

Tableau I-2: Offre potentielle de gaz - Scénario de référence (en Gm3) …………………5

Tableau I-3:Demande mondiale de gaz naturel par région……………………………….6

Tableau I-5: Spécifications typiques pour un gaz commercial ………………………….13

Tableau II -1 : Composition molaire du GPL……………………………………………14

Tableau II-2 : la répartition de la production moyenne annuelle des raffineries en GPL...18

Tableau VII-1:caractéristiques de la charge……………………………………………55

Tableau VII- 2 : 1ere Charge (charge froid)……………………………………………..57

Tableau VII-3 : 2eme charge (charge chaud)…………………………………………….58

Tableau VII-4: Composition et débits massique et molaire du distillat ………………..61

Tableau VII-5: Composition et débits massique et molaire du résidu ………………….61

Tableau VII-6 : Résultats de l’isotherme de la phase liquide……………………………63

Tableau VII-7 : Température de rosée au sommet de la Colonne ……………………… 64

Tableau VII-8: Température de bulle au fond de la colonne …………………………….64

Tableau VII-9: Zone de d’alimentation ………………………………………………....65

Tableau VII-10: Zone de rectification………………………………………………...…66

Tableau VII-11: Zone d’épuisement…………………………………………………….66

Tableau VII-12: 1ere Charge (charge froid)………………………………………………67

Tableau VII-13: 2eme Charge (charge chaud)…………………………………………..67

Tableau VII-14: calcule - Alimentation froide………………………………………….68

Tableau VII-15: calcule Alimentation chaude………………………………………….69

Tableau VII-16: résultats calcul du reflux minimal………………………………….…69

  III
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES

 
Tableau VII-17:résultats du taux de reflux optimal …………………………………....70

Tableau VII-18: resultats Calcul du taux de rebouillage………………………………..70

Tableau VII-19: résultats Calcul de taux de rebouillage optimal………………………71

Tableau VII-20: Alimentation froid………………………………………………… …74

Tableau VII-21: Alimentation chaude………………………………………………….75

Tableau VII-22: Composition et masse moléculaire du résidu et de distillat…………...75

Tableau VII-23: résultats calcule la quantité de reflux froid…………………………….79

Tableau VII-24: résultats Calcul de la quantité du rebouillage optimale ……………….79

Tableau VIII-1: Le GPL………………………………………………………………….81

Tableau VIII-2: L’air …………………………………………………………………….81

Tableau IX-1:Codensat…………………………………………………………………..83

Tableau IX-2: gas-oil…………………………………………………………………….84

Caractéristiques de GPL…………………………………………………………………87

Paramètres de fonctionnement de la colonne……………………………………………88

Coefficient d'équilibre des hydrocarbures (Scheibel & Jenny)…………………………

Listes des figures

Figure I-1: Production du gaz naturel en Algérie………………………………………….9

Figure I-2: La répartition de réserves gazières en Algérie………………………………...9

Figure II-1: Evaluation de la production d'énergie primaire en Algérie ………………….19

Figure II-2: Offre prévisionnelle national de GPL (en MT)………………………………19

Figure III-1 : situation géographique de HOUD BERKAOUI…………………………....24

Figure III-2 : L’organigramme des champs de la région de HOUD BERKAOUI……….31

  IV
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES

 
Figure III-3: L’organigramme de l’U T G de GUELLALA………………………………32

Figure VII-1 : Organigramme du calcul de la colonne C-702……………………………56

Figure VII-2: Organigramme de calcul du bilan thermique de la colonne C-702……….72

 V
INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE

L’énergie occupe une place prépondérante dans la vie de l’être humain. Les
sciences et les progrès techniques ont permis à l’homme de découvrir de nouvelles
ressources énergétiques, à savoir tous les produits à vocation énergétique dont nous citons :

Le pétrole et le gaz naturel, qui sont les seuls capables de répondre à l’accroissement des
besoins en énergie.

Face au pétrole, son concurrent sur les marchés des combustibles, mais souvent son
associé dans les gisements d’hydrocarbures et au cours de leur exploitation, le gaz est
apparu comme une forme d’énergie difficile à mettre en œuvre, tout particulièrement en
raison du poids des investissements et des coûts de transport jusqu’au consommateur.

L’intérêt croissant pour le gaz naturel vient du fait que celui-ci est choisi pour sa souplesse
d'utilisation, sa propreté et en fin l’abondance relative des ressources.

Dans les années soixante, les découvertes de gaz et la multiplication des projets entraînent
un véritable décollage de la production mondiale. Au bout de dix années de croissance, à la
fois de la production et des réserves prouvées, le gaz naturel a quitté sa place de second
rang.

Aujourd’hui, l’industrie gazière se repositionne et entame une nouvelle phase de croissance


et fait émerger une «nouvelle économie » du gaz.

Les progrès technologiques, les nouvelles approches économiques et commerciales, les


stratégies les intervenants, la globalisation, les fusions et les alliances, se sont combinés
pour donner au gaz le dynamisme nécessaire à la matérialisation de l'espoir qu’il nourrit
pour devenir « l’énergie du 21eme siècle. ».

1
PRESENTATION DE SUJET

PRESENTATION DE SUJET

Depuis son départ en 1992, l'unité de traitement de gaz de HOUD BERKAOUI ; a


connu plusieurs changements à différents niveaux :

1- au niveau des objectifs :


Au départ l'unité de traitement de gaz a été conçue pour produire les gaz de réinjection (gaz
lifte) et en vue la valeur des gaz GPL qui devient au fur et a mesure d'importance
économique, une partie de séparation de ces dernier a été ajoutée à l'unité.

2- au niveau de la charge d'alimentation :


La composition de la charge a changé avec le temps est devient plus légère par rapport au
départ ; ce qui a perturbé le fonctionnement de l'unité.
Après le dernier arrêt de révision (12/01/2015) le problème devient plus remarquable, il
s'agit d'une perturbation dans la séparation du GPL au niveau de la colonne C-702
(débutaniseure). En effet le démarrage de l'unité après la dernière révision a été effectué
selon les premiers paramètres de design, or que normalement le démarrage doit être basé
sur une nouvelle étude et de nouveaux paramètres qui s'adaptent avec la nouvelle charge.
Notre étude consiste à optimiser ces nouveaux paramètres afin d'améliorer le
fonctionnement de la colonne C-702 et avoir un meilleur rendement.
Le présent sujet est réparti en deux sections, partie théorique et autre calcul. Dans la
première on présente une partie bibliographique importante sur le gaz naturel et quelques
principes de base du phénomène de transfert de chaleur. D’autre part il s’est avéré
nécessaire de mentionner afin de bien décrire les différents composants de notre unité,
bien que cette description s’achève par une présentation détaillé du champ de HAOUD
BERKAOUI où l’on a effectué notre stage pratique. Dans la partie calcul notre but consiste
à optimiser de nouveaux paramètres afin d'améliorer le fonctionnement de la colonne
Débutaniseur C-702 et avoir un meilleur rendement.

2
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

I- GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL


I-1- Introduction :
Le gaz naturel est une énergie primaire bien répartie dans le monde, propre et de
plus en plus utilisée. Dispose de nombreuses qualités abondance relative, souplesse
d’utilisation, qualités écologiques, prix compétitifs. La mise en œuvre de cette énergie
repose sur la maîtrise technique de l’ensemble de la chaîne gazière, qui va de l’extraction
aux utilisateurs, en passant par le stockage, le transport, la distribution.

Le gaz naturel est une énergie fossile comme la houille, le charbon ou le lignite. C’est un
mélange dont le constituant principal, de 75 % à 95 %, est le méthane (CH4). Il est donc
composé majoritairement d’hydrogène et de carbone, d’où son nom d’hydrocarbure.

I-2- Gaz naturel dans le monde :


I-2-1- Réserves de gaz :
La comparaison des taux d'épuisement des ressources d'hydrocarbures constate que
le gaz naturel est une ressource énergétique relativement peu exploitée par rapport au
pétrole brute.
En janvier 2004 les réserves totales de gaz dans le monde sont estimées à 202,404 Gm3
plus de 2,2% par rapport à l'année de 2000 dont 146,800 Gm3 de réserves récupérables
prouvées. Les réserves prouvées de gaz représentent, en équivalent énergétique, plus de 95
% des réserves prouvées de pétrole brut.
La plus forte part (40%) des réserves totales se trouve en Europe de l'Est, Asie du Nord.
En ce qui concerne les réserves prouvées, elles se situent pour 38% en Europe de l'Est,
Asie du Nord et 31% au Proche-Orient, les parts des autres régions étant toutes inférieures
à 10%.

Par comparaison avec le pétrole brut, dont les deux tiers des réserves prouvées se trouvent
au Proche-Orient, le gaz naturel représente une diversification géographique des sources
d'énergie dans le monde.

Après trois années de production, les réserves estimées ont encore augmenté de 4% par
rapport à celles du janvier 1999. L'augmentation est particulièrement importante dans les
régions d'Europe de l'Est Asie du Nord et d'Amérique du Nord.

3
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

Cette augmentation suit et confirme celle de 22% constatée en 1996 et 1999 et tient en
grande partie à l'impact des nouvelles technologies sur le niveau de récupération des
réserves avec des prix des énergies quasiment stables : l'essentiel de l'évolution est dû à des
nouvelles estimations des ressources des champs de gaz déjà connus.

I-2-2- Production mondiale du gaz naturel :

La concentration de la production de gaz naturel dans deux pays CEI (commutons


des états indépendants) et les Etats Unis qui contribuent pour plus de 50% à la production
annuelle est très frappante.
Le classement des pays producteurs illustre surtout les problèmes lies au coût élevé du
transport du gaz naturel hors CEI et USA. Les principaux producteurs sont proches des
grandes marches consommateurs : Canada (USA) Pays- Bas, Royaume-Uni et Algérie.

L'offre mondiale croît rapidement pour se situer dans l'intervalle 2520-2890 Gm3/an en
2000, puis dans l'intervalle 2960-3640 Gm3/an en 2010. Cette croissance se ralentit ensuite
dans les deux scénarios, le niveau d'offre potentielle en 2030 étant compris entre 3110 et
4130 Gm3/an.
La répartition géographique de l'offre potentielle est présentée dans les tableaux (1et2)

L'offre potentielle augmente régulièrement en toutes régions, sauf en Europe Centrale &
Occidentale où elle commence à décliner lentement après l'an 2000. Cette baisse n'est
significative qu'après 2010 ce qui est une évolution favorable par rapport au précédent
rapport où la chute entre 2000 et 2010 fût assez rapide. On notera en outre que des réserves
importantes se trouvent à des distances de transport moyennes dans les régions environnant
l'Europe Centrale & Occidentale. Les prévisions relatives à l'offre enregistrent des
variations mineures comparées à celles des études précédentes.

4
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

Tableau I -1: Offre potentielle de gaz - Scénario haut (en.Gm3)

Unité : Gm3 (109m3) Réalisé Potentiel


Année 1995 2000 2010 2020 2030
Afrique 82 136 199 229 230
Asie Centrale & de l'Est 77 142 187 224 255
Asie du Sud Est & Océanie 125 180 219 269 305
Europe de l'Est - Asie du Nord 698 984 1289 1397 1400
Proche-Orient 143 242 373 476 552
Amérique du Nord 714 746 880 943 1026
Amérique du Sud 75 117 163 181 199
Europe Centrale & Occidentale 250 344 330 269 166
Monde 2,164 2,891 3,640 3,988 4,133

Tableau I-2: Offre potentielle de gaz - Scénario de référence (en Gm3)

Unité : Gm3 (109m3) Réalisé Potentiel


Année 1995 2000 2010 2020 2030
Afrique 82 134 168 189 192
Asie Centrale & de l'Est 77 116 142 155 165
Asie du Sud Est & Océanie 125 171 200 204 210
Europe de l'Est - Asie du Nord 698 714 893 947 950
Proche-Orient 143 232 331 408 464
Amérique du Nord 714 734 801 833 854
Amérique du Sud 75 101 131 149 155
Europe Centrale & Occidentale 250 318 290 203 117
Monde 2,164 2,520 2,956 3,088 3,107

5
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

I-2-3- Demande actuelle de gaz naturel :

Entre 1985 et 1995, la demande mondiale d'énergie a augmenté à un rythme moyen


de 1,6 % par an. Durant la même période, la croissance a été de 2,2% par an pour le gaz
naturel dont la consommation a atteint 2120 Gm3 en 1996, soit presque 23 % de la
demande d'énergie. Cette croissance de la demande de gaz est proche des prévisions à
court terme des études réalisées au triennat précédent. Elle est observée en toutes régions,
sauf toutefois en Europe de l'Est Asie du Nord où une diminution importante a été
enregistrée durant le dernier triennat.

Tableau I-3:Demande mondiale de gaz naturel par région

Unité : Gm3 (109m3) Réalisé Potentiel


Année 1994 1995 2000 2010 2020
Afrique 43 49 68 105 145
Asie Centrale & de l'Est 139 145 233 342 441
Asie du Sud Est & Océanie 68 74 103 132 157
Europe de l'Est - Asie du Nord 548 522 614 740 812
Proche-Orient 128 144 203 278 337
Amérique du Nord 698 727 760 899 980
Amérique du Sud 68 75 99 134 164
Europe Centrale & Occidentale 356 384 467 560 614
Monde 2,048 2,120 2,547 3,190 3,650

I-3- Le gaz naturel en Algérie :


L’Algérie a une importe industrie du gaz naturel, et un important producteur de gaz
au niveau mondial.
A la fin de 1953, plusieurs compagnes de sismiques aboutirent à la mise en évidence d’une
zone haute pouvant constituer un anticlinal, notamment dans la région de HASSI R’MEL,

un premier forage (HR1) a été réalisé en 1956. Huit puits sont alors réalisés, délimitant
ainsi une structure anticlinale constituant un grand réservoir de gaz.

6
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

Ce premier développement du champ permet de préciser le viciés des niveaux géologiques


et d’approfondir les connaissances sur le réservoir et son effluent.
Quatre puits sont relies à un centre de traitement permettant l’exploitation commerciale du
champ, dés février 1961 deux unités livrent du gaz à GL4-Z à travers un gazoduc reliant
HASSI-R’MEL à ARZEW, le condensât était évacué à HAOUDH EL HAMRA via
l’oléoduc «N°8 ».

Depuis la mise en exploitation, plusieurs étapes ont été marquées avant d’atteindre la phase
actuelle de développement.

De 1961 à 1971, la production annuelle de gaz brut passe de 0,8 à 3,2 milliards de m3 et
celle du condensât passe de 126 000 à 623 000 tonnes.
De 1971 à 1974 : des études des réservoirs permettent de définir le mode d’exploitation du
champ.

En 1974, parallèlement à ces études, une extension du centre de traitement était réalisée par
l’adjonction de six nouvelles unités d’une capacité totale de 300.106 m3/j.

Un programme de forage complémentaire était porté sur 23 nouveaux puits réalisés entre
1971 et 1974.

Depuis 1980, l’Algérie est devenue l’un des grands exportateurs mondiaux de gaz naturel.
Une particularité à souligner est que l’Algérie a pu réaliser diverses installations de
liquéfaction de gaz naturel qui lui permettent de le commercialiser sous forme liquide et le
transporter dans des méthaniers vers le marché extérieur (Etats-Unis, Europe.. etc.).
Parallèlement à ce mode de transport l’Algérie a pu transporter son gaz par des gazoducs
reliant directement HASSI-R’MEL à l’Europe, c’est ainsi qu’elle exploite actuellement le
fameux gazoduc trans-méditerranéen qui relie l’Algérie à l’Italie et la Slovénie via la
Tunisie.

7
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

I-3-1- Richesse Algérienne en gaz naturel :


L’Algérie possède des réserves immenses en gaz naturel à savoir le champ de
HASSI-R’MEL, qui est le plus grand à l’échelle mondiale et celui de AIN-SALAH qui
sera exploité en l’an 2002. L’Algérie est placée au quatrième rang, en possédant 10%
Environ des réserves mondiales.

L’exploitation de gaz naturel en provenance de l’Algérie atteindra 80 milliards m3 de


production. Autrement dit l’Algérie deviendra le premier exportateur dans ce secteur.

I-3-2- Les réserves gaziers en Algérie :


En janvier 2003 les réserves prouvées de gaz naturel sont estimées à 4,077.109m3.
Au cours des dix dernières années les bassins de BERKINE et d'ILLIZI ont enregistré les
taux de réussite les plus élevées dans l'exploration, avec respectivement 51% et 50%.
Parmi les autres bassins de BERKINE qui se classent comme les plus fructueux figure le
bassin d’OUED MYA ou ils ont effectué une autre découverte de gaz et de pétrole en
2002, ainsi que les bassins de TIMIMOUN et HASSI MESSAOUD.
Il est estimé actuellement que des investissements de l'ordre de 7Milliards de $ devront
être débloqués les prochaines années afin de développer toutes les découvertes réalisées.

8
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

Figure I-1: Production du gaz naturel en Algérie

Figure I-2: La répartition de réserves gazières en Algérie

9
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

I-4- Caractéristiques du gaz naturel :


Au stade final de son exploitation, les gaz naturel peut être caractérisé par les
propriétés suivantes :

I-4-1- Densité :
Pour un gaz est défini par le rapport de sa masse volumique à celle de l'"air dans les
conditions déterminées de la température et de pression.

I-4-2- Pouvoir calorifique :


C'est la quantité dégagée par la combustion d'une unité de volume du gaz, mesurée
dans les conditions de référence. Le pouvoir calorifique pour le gaz naturel s'exprime en
(j/m3)
Il existe deux valeurs de pouvoir calorifique :
 Pouvoir calorifique supérieur : (PCS)
C'est la quantité de chaleur dégagée lorsque tous les produits de combustion sont ramènes
à la température ambiante, l'eau formée étant liquide.
 Pouvoir calorifique inférieur : (PCI)
C'est la quantité de chaleur dégagée lorsque tous les produits de combustion sont ramènes
à la température ambiante, l'eau restée à l'état vapeur.

I-5- Composition chimique d'un gaz naturel :


La composition chimique d'un gaz c'est la nature des hydrocarbures et l’autre
constituant qu'il renferme, leur importance relative dans le mélange et leur fraction
volumique ou moléculaire.
La composition chimique d'un gaz est utilisée pour étudier la vaporisation et calculer
certaines de ces propriétés en fonction de la pression et la température

I-6- Les types de gaz naturel :


La présence et l'apparition d'une phase liquide avec le gaz selon les conditions de
pression et la température dans le réservoir de gisement et en surface conduit à distinguer

10
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

I-6-1- Le gaz sec :


Dans les conditions de production de se gaz, il n'y a pas une formation de phase liquide et
le gaz est concentré en méthane et contient très peu d'hydrocarbures plus lourds que
l'éthane.

I-6-2- Le gaz humide :


Dans les conditions de production de se gaz, il y'a une formation de phase liquide dans les
conditions de surface et le gaz est moins concentré en méthane.

I-6-3- Le gaz a condensât :


Dans les conditions de production de se gaz, il y'a une formation de phase condensée riche
en constituants lourds dans le réservoir.

I-6-4- Le gaz associé :


C'est un gaz de couverture qui contexte avec la phase d'huile dans réservoir d'huile
(Gisement de pétrole).

I-7- Les techniques de traitement du gaz naturel


I-7-1- Traitement de gaz :
Le traitement du gaz naturel consiste à séparer les constituants présents à la sortie du puits
tel que l’eau, le gaz acide, et les hydrocarbures lourds pour amener le gaz à des
spécifications de transport ou des spécifications commerciales.

La répartition de ces traitements entre les lieux de production et de livraison résulte des
considérations économiques. Il est généralement préférable de ne réaliser sur le site de
production que les traitements qui rendent le gaz transportable.

Les principaux traitements qui sont effectués sont :

 Une première étape permet de réaliser la séparation de fractions liquides éventuellement


contenues dans l’effluent du puits, fractions liquides d’hydrocarbures (gaz associer ou à
condensât d’eau libre), et l’étape de traitement qui suit dépend du mode de transport
adopté.

11
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

 Le gaz naturel ainsi que ses différentes fractions peuvent être transportées sous forme :
 Gaz naturel comprimé (transport par gazoduc).
 Gaz du pétrole liquéfié (GPL).
 Gaz naturel liquéfié (GNL).
 Produits chimiques divers (méthanol, ammoniac, urée …etc.).
Certains composants du gaz naturel doivent être extraits soit pour des raisons imposées par
les étapes ultérieures de traitement ou de transport, soit pour se conformer à des
spécifications commerciales ou réglementaires.
Il peut être ainsi nécessaire d’éliminer au mois partiellement :
 L’hydrogène sulfuré H2S : toxique et corrosif.
 Le dioxyde de carbone CO2 : corrosif et de valeur thermique nulle.
 Le mercure : corrosif dans certain cas.
 L’eau conduisant à la formation d’hydrates.
 Les hydrocarbures qui se condensant dans les réseaux de transport.
 L’azote : de valeur thermique nulle.

Les spécifications à respecter pour le gaz traité sont liées aux conditions de transport par
gazoduc, ces spécifications de transport visent à éviter la formation d’une phase liquide
(hydrocarbure ou eau), le blocage de la conduite par des hydrates et une corrosion trop
importante. On impose dans ce cas une valeur maximale aux points de rosée (eau et
hydrocarbures).
La valeur du point de rosée hydrocarbures dépend des conditions de transport et peut être
par exemple fixée à 0°C pour éviter tout risque de formation de phase liquide par
condensation rétrogradée.
Dans le cas d’un gaz commercial, les spécifications sont plus sévères et comprennent
également une fourchette dans lequel doit se situer le pouvoir calorifique.
Des spécifications typiques pour un gaz commercial sont présentées sur le tableau suivant :

12
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL

Tableau I-5: Spécifications typiques pour un gaz commercial

PCS 39100 à 39500 (KJ/m3)


Point de Rosée HC Inférieur à – 6°C.
Teneur en eau Inférieur à 150ppm Vol.
Teneur en C+5 Inférieur à 0,5% mol.

Compte tenu la différence entre les spécifications de transport et les spécifications


commerciales, un traitement complémentaire peut être requis avant que le gaz ne soit
envoyé dans le réseau de distribution.
Le traitement réalisé pour obtenir les spécifications de transport peut être accompagné d’un
fractionnement dans le but d’obtenir une fraction liquide comprenant les GPL (propane et
butane) et éventuellement l’éthane.

I-8- Techniques de réinjection de gaz :


I-8-1- Objectif de la réinjection :
La récupération des hydrocarbures liquides. Elle est limitée par suite de la
condensation au niveau des réservoirs et permet de :

- Réduire cette condensation par le maintien de pression.


- Maximiser l’extraction des hydrocarbures liquides en balayant les gaz humides.
- Produire un potentiel optimal en condensât et GPL sans avoir recours au torchage des gaz
excédentaires, d’où une meilleure flexibilité d’exploitation des unités de traitement de gaz.

I-8-2- Principe de réinjections :

Pour pouvoir réinjecter le gaz sec dans le gisement, il faut le porter à une pression
suffisante qui puisse vaincre la pression naturelle de gisement. Ceci revient à fournir une
certaine énergie au gaz à réinjecter en le comprimant à des pressions plus élevées. Ce
transfert d’énergie est réalisé par des grands compresseurs, et entraînés par des turbines à
gaz ou des moteurs d’une haute puissance unitaire.

13
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

II- GENERALITES SUR LES GPL

II-1- Définition des GPL :


Le GPL gaz du pétrole liquéfié est un mélange gazeux constitue essentiellement de
propane, et de butane, et un peu de traces de méthane, de l’éthane et le pentane.
Le gaz du pétrole liquéfié est un produit gazeux à la température ambiante et pression
atmosphérique.

Il est liquéfié à faible pression (4 à 5 bar) et une température très basse pour faciliter son
transport, stockage et sa commercialisation, il se gazéifie au moment de son utilisation.
La composition molaire du gaz du pétrole liquéfié est variable selon leur source

Tableau II-1 : Composition molaire du GPL

Le composant du GPL % molaire


Méthane 0,32
Ethane 1,12
Propane 60,95
Iso butane 15,46
Normal butane 22,14
Iso pentane 0,01

II-2- Lés sources des GPL :


Le GPL est obtenu principalement :
1) Dans les raffineries, soit au cours de distillation du pétrole brut ou lors cracking ou de
Reforming des produits en vue de la production des essences.
2) Au cours des séparations du gaz naturel qui à pour but de séparer et de récupérer les
condensât et le GPL.
3) Par liquéfaction du gaz naturel

14
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

II-3- Caractéristiques générales des GPL :

1- Odeur : le GPL est inodore à l’état naturel, mais on doit ajouter un odorant, ce sont des
composés sulfures tel que le diéthylmercaptane ou le diméthylsulfide pour des raisons
de sécurité.

2- Tension de vapeur : la TVR du GPL est de 8 et 2 bars pour le propane et le butane


respectivement à 20°C.

3- Dilatation : à l ‘état liquide, le GPL a un haut coefficient de dilatation dont il faut tenir
compte lors de leur stockage (les sphères ne doivent jamais être complètement
remplies).

4- Densité : aux conditions normales de température et pression, le GPL sont plus lourds
que l’air, il est diminué avec l’augmentation de la température à titre exemple :
À 38°C la densité est égale 0,534, la densité est très importante dans le GPL
commerciale.

5- Température d’ébullition : a la pression atmosphérique la température d’ébullition de


propane est de (– 42°C), celle de butane est de (– 6°C).

6- Pouvoir calorifique : c’est la propriété la plus intéressante étant que le GPL est
traditionnellement utilisé pour les besoins domestiques :
Isobutane : PC = 29460 (kcal/kg).
Normal butane : PC = 29622 (kcal/kg).
Propane : PC = 22506 (kcal/ kg).

7- Impuretés : le plus important est les soufre, la teneur en soufre est inférieure ou égale
à 0,005 % en masse, ainsi l’eau l’un des impuretés importants.

8- Le GPL est non corrosif à l’acier mais généralement aux cuivres et ces alliages ou
l’aluminium.

15
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

9- Le GPL n’est aucune propriété de lubrification et cet effet doit être prise en
considération lors de la conception des équipements du GPL (pompes et compresseurs)
Le GPL est incolores, que ce soit phase liquide ou gazeux.

II-4- Le GPL dans le monde :


II-4-1- La production mondiale du GPL :
Il existe deux sources de GPL : la récupération du propane et du butane sur les
champs de pétrole et gaz naturel représente 60% des ressources. La production sur champs
est particulièrement importante :
1- Aux Etats-Unis ou une longue tradition d’utilisation importante existe. La production
Et la consommation sont équilibrées.
2- Au Moyen- Orient la production de GPL s’est considérablement développée à la fin
des années 70 lorsque l’augmentation du prix de l’énergie a rendu attractive la
récupération du propane et du butane. au paravent ces produits étaient brûlés avec le
gaz associé. le Moyen-Orient est la principale source d’exportation de GPL dans le
monde.
3- En Afrique du Nord et tout particulièrement en Algérie ou le GPL sont surtout
récupérés à partir de gaz naturel dans les unités de liquéfaction.
La production des raffineries assure le complément, le propane et le butane sont récupérés
au niveau de la distillation du pétrole brut et par craquage des molécules lourdes dans la
plupart des unités de transformation et de conversion.

Le propane et le butane commercial ne sont pas des produits purs mais des mélanges, une
séparation complète des molécules serait aussi coûteuse qu’inutile car la plupart des
utilisations acceptent des mélanges.

La production mondiale du GPL représentait 162 MT en 1995, elle croîtra à un rythme de


5% par an.

II-4-2 La consommation mondiale en GPL :


Actuellement, les GPL représentent 2% de la consommation énergétique mondiale.
La demande mondiale en GPL a augmenté à un rythme bien supérieur à celui

16
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

De la demande énergétique totale en atteignant 170 MT en 2000. Cette demande est


dominée par le secteur résidentiel dans le marché asiatique et par leur secteur de raffinage
(18%) et de la pétrochimie (43%) aux Etats-Unis. La demande en Europe est équilibrée
entre ces trois secteurs.

Le secteur résidentiel et commercial constitue la plus grande part du marché des principaux
consommateurs, soit 42% de la demande totale en 1995 .En raison de la pénétration du gaz
naturel, ce secteur se stabilise dans les pays occidentaux : Amérique, Europe de L’Ouest.

Dans le secteur pétrochimique, l’Amérique du nord et l’Europe de l’Ouest dominent la


consommation mondiale du GPL (78% en 1995).Au Moyen Orient et en Europe de l’Est,
une des fortes perspectives de développent de ce secteur avec des taux de croissance de 23
% et 18% en 1985 et 2000 respectivement.
Pour le secteur de transport, la consommation du GPL reste relativement modeste
comparativement aux secteurs (6% en moyenne).

II-5- Le GPL en Algérie :


III-5-1- La production nationale du GPL :
Puisque l’Algérie est un pays pétrolier et gazier, l’industrie du GPL est très
important, sa production suivi une croissance soutenue en raison de l’intérêt suscité chez
les pays industrialisés par cette forme d’énergie idéale pour la protection de
l’environnement.

En 1984 l’Algérie importait du butane en période de pointe, depuis cette date et suite, à la
mise en service du complexe GP1Z. La production nationale est largement excédentaire
par rapport à la demande d’un marché national.
Durant les dernières années, l’industrie Algérienne du GPL a connue des changements
profonds, notamment en matière de production, d’exploitation et dans les activités de
transport maritime. Le programme de valorisation des ressources gazières lancé au début
des années 90 fait bénéficier aujourd’hui des disponibilités importantes du GPL.
Depuis la mise en exploitation du champ gazier de HOUD EL HAMRA en 1996, la
production du GPL en Algérie connue un développement rapide.

17
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

Le niveau de l’offre national du GPL est de l’ordre de 5,5 millions de tonnes en 1996, et
plus de 7,3 millions de tonnes en 1998, et environ 9 millions de tonnes en 2001, un pic de
12,5 millions de tonnes sera atteint en 2006 lorsque les projets développés auront été mise
en service. Cette offre provenant de trois sources différentes :

 10% obtenus à la suite du raffinage du pétrole brut aux raffineries de Skikda, Arzew,
Alger. La production moyenne annuelle de ces raffineries est de l’ordre de 530.000
tonnes réparties dans le tableau suivant :

Tableau II-2 :

SKIKDA ARZEW ALGER

GPL 340.000 tonnes 100.000 tonnes 90.000 tonnes

Butane 83% 74% 93%

 11% sont obtenus à l’issue de la liquéfaction du gaz naturel aux complexes de


liquéfaction de SONATRACH GL2Z, GL1K et réparti comme suit :
- GL2Z : 405.000 tonnes dont 50% en butane.
- GL1K : 170.000 tonnes dont 40% en butane.
 79% sont produits à partir des gisements d’hydrocarbures, suite à la séparation du gaz
et le traitement du pétrole brut ; soit 4,35 millions de tonnes.
L’offre du GPL est localisée essentiellement dans la région Ouest à Arzew avec 87%, 9%
dans la région Est (Skikda), 2% au Centre et 2% dans le Sud au niveau des champs de
HASSI R’MEL, HAOUDH - BERKAOUI et L’HAMRA.

II-5-2- La consommation nationale du GPL :


La consommation national du GPL a connu un rythme très élevé à partir de 1970,
suite à la mise en place de nouvelles capacités d’enfûtage en 1980 par 29 centres en futurs
portant la capacité de 1,2 millions de tonnes/an en une équipe, soit l’équivalent de 43
centres en futurs implantés à travers l’ensemble du territoire national. La consommation est
passée de 148.000 tonnes en 1970 et à 720.000 tonnes en 1975 pour atteindre 1,9 millions
de tonnes en 2004.

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Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

Figure II-1: Evaluation de la production d'énergie primaire en Algérie

Figure II-2: Offre prévisionnelle national de GPL (en MT)

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Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

II-5-3- Exportation du GPL :


Accroissement substantiel des quantités à l’exportation en 2005; 8,5 millions de
tonnes dont 6 millions de tonnes en propane.

L’année 1997 illustre parfaitement le rôle de notre industrie sur le marché international
Les marchés méditerranéens et américains (U S A) restent les principaux marchés et
représentent prés de 75% des exportations.

II-6- Domaines d’utilisation du GPL :


II-6-1- Le GPL carburant :
Dés 1912, aux USA le GPL / C alimentait les voitures, mais cette innovation est
restée sans lendemain, car il n’était utilisé que comme carburant de substitution en cas de
crises. Il fallut attendre les années 80 pour que la fiscalité devienne favorable dans certains
pays et permette le développement des voitures équipées de la bi–carburation.

Le GPL/C est largement prouvé ses qualités à être un carburant alternatif avantageux tant
au plan économique qu’un plan écologique .Actuellement de nombreux pays possédant une
flotte de véhicules roulant au GPL/C, ce sont principalement :

Les Pays–Bas, le Japon, l’Italie, l’Allemagne, la Grande–Bretagne, la France, les USA,


l’Espagne, la CIE, le Canada.
Le GPL / C est adopté sous le nom commercial « SIRGHAZ ».
L’indice d’octane élevé du GPL / C permet leur substitution à l’essence sans modification
du moteur.
Le niveau alarmant de pollution devrait au contraire favoriser l’utilisation des véhicules
GPL/C, car il produit moine de CO2 et de CO, il ne contient pas de Plomb.

L’introduction massive du GPL/C en Algérie est aujourd’hui une option stratégique, d’une
part en raison de l’accroissement de la demande national en carburant et d’autre part pour
des raisons environnementales cruciales .il a été introduit en Algérie en 1980.

La demande mondiale en GPL/C atteint 9,6MT en 1994, 12,3MT en 2000, le scénario fort
table sur 20MT en 2010.

20
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

II-6-2- Le GPL dans la pétrochimie :


La demande pétrochimique globale du GPL enregistre un taux de croissance de
l’ordre de 10 %.Il est utilisé dans ce domaine comme charge de vapocraqueur à fin
d’obtenir des oléfines.
Le butane et le propane qui ont obtenu par la séparation du GPL utilisés pour la
déshydrogénation dans la production de butadiène et le propylène qui vont servir comme
matière première pour la synthèse des caoutchoucs.
Le butane utilisé dans la fabrication MTBE qui sert comme booster d’octane des essences
en substitution au plomb, il ainsi utilisé comme charge des unités d’alcoylation Le propane
et le butane sont utilisés pour la production d’acétaldéhyde, formaldéhyde, l’acide acétique
et l’acétone.
En Algérie cette activité présente le double avantage de permettre la production des
produits nécessaires à la consommation interne ainsi que pour l’exportation.

II-6-3- Le GPL dans la production d’électricité :


Il est utilisé pour la génération d’électricité pourrait être important si les conditions
de nature économique venaient à être favorable, les marchés ciblés à cet effet, et qui sont
attractive pour le GPL.

La production d’électricité en Algérie est s’effectué uniquement par le gaz naturel, le GPL
n’ont pas introduit jusqu’à ici dans la génération d’électricité ou dans la combustion.

II-6-4- Le GPL dans les ménages :


Le butane et le propane qui sont obtenu par la séparation du GPL ont une grande
importance dans les ménages ;
Le butane est utilisé principalement dans le secteur domestique pour la cuisine et le
chauffage, la consommation nationale représentée l’équivalent de11millions de bouteilles
de 13kg en 1996.
Le propane représenté 4,8% de la consommation national du GPL, il est utilisé comme
combustible dans les unités industrielles et artisanales en substitution domestique dans les
régions non reliées au gaz naturel.

21
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL

II-6-5- Le GPL dans la climatisation :


Il est utilisé pour la construction des réfrigérateurs et des climatiseurs (moyenne
capacité) gras à sa détente d’absorption de la chaleur et de créer le froid.

II-6-5- Le GPL dans L’agriculture :


L’utilisation du GPL dans ce secteur sera orientée vers l’aviculture, et certain
culture sous-serre, le niveau de consommation prévu est relativement faible (40.000
tonnes/an) pour le court terme, il est attendu une évolution plus significative à moyen et
long terme particulièrement par l’introduction dans le domaine de l’élevage (éclairage,
climatisation, chauffage….etc.).

II-7- Conclusion pour le GPL :


L’industrie des GPL et par l’intermédiaire des organisations telle que le forum
mondiale du GPL a pour mission de promouvoir ces combustible gazeux et doit le faire
tout provoque dans le choix de combustible salutaires pour l’environnement et à
combustion propre , gaz naturel et GPL peuvent servir cet objectif et ont leur place dans le
résolution des problèmes actuels en matière de l’environnement car il y a une diminution
importante de la pollution , donc il permette de réduire la dépendance vis à vis des autres
sources d’énergie .

22
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

III- PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI


III-1- Situation géographie :
Sur la route RN°49 reliant Ghardaïa à HASSI MESSAOUD, et à 35 Km au sud–
ouest d’Ouargla, un carrefour indique la présence d’un champ pétrolier, il s’agit de la
région de HAOUD BERKAOUI.

La région de HAOUD BERKAOUI représente l’une des dix (10) principales zones
productrices d’hydrocarbures du Sahara algérien.

Cette région est située à 770Km au sud de la capitale (Alger), elle est très importante en
raison de sa part de production des hydrocarbures du pays. Elle s’étend du sud est de
Ghardaïa jusqu’au champ extrême BOUKHZANA, près de la route de TOUGGOURT.

III-2 Historique de la région :


Les études géophysiques réalisées dans la région de Ouargla ont permis de révéler
l’existence de deux (02) structures appelées : Haoud Berkaoui et Benkahla, toutes les deux
situées sur une surface d’exploitation de 1600 km².
A ce jour, 100 puits sont en exploitation, repartis sur l’ensemble des champs, dont 73 puits
en gaz lift et 27 puits éruptifs. Les autres puits qui sont au nombre de 26 sont des puits
injecteurs d’eau pour le maintien de la pression. La production cumulée depuis l’origine est
de 86 millions de m3, pour des réserves en place de 472 millions de m3.
Toutes les quantités de l’huile et de gaz récupérées sont acheminées vers les différents
centres de production de la région.
La production d’huile est reliée au 28 HAOUD EL HAMRA/ARZEW par un 10 à partir
des centres de production de HAOUD BERKAOUI (production de HAOUD BERKAOUI
et de BENKAHLA) et un 8 à partir du centre de GUELLALA (production de
GUELLALA, GUELLALA NORD-EST et la périphérie).
La production de gaz de vente est acheminée par un pipe de 12 relié au gazoduc 48 allant
à HASSI R’MEL.

23
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

HOUD BERKAOUI

Figure III-1 : situation géographique de HOUD BERKAOUI

La production de GPL est acheminée vers le gazoduc 12 HASSI R’MEL par un pipe de
4.
Il existe Trois centres principaux de production situés à HAOUD BERKAOUI,
BENKAHLA et GUELLALA.

III-2-1- Champ de HAOUD BERKAOUI :


Sur une superficie de 175 Km2, ce champ découvert en mars 1965 par la CFPA
(compagnie française de pétrole algérien) par le forage du puits OK101, situe au sommet
de l’anticlinal.
La mise en production de ce gisement à eu lieu en janvier 1967, la production HBK se
compose d’une unité de séparation d’huile avec une capacité de 8000 m3/j, d’une
autonomie de stockage de 13000 m3, d’une unité de BOOSTING gaz de 1 million m3/J, et
d’une unité de station d’injection d’eau à raison de 6000m3/j.

24
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

III-2-2- Champ de BENKAHLA :


Le gisement de BENKAHLA a été découvert en novembre 1966 par la même
compagnie (CFPA) par le forage du puits OKP24.sur une superficie de 72 Km2, ce centre
de production est composé d’une unité de séparation d’huile de 5000 m3/J, et d’une unité
de BOOSTING gaz de 560000 m3/j, toute la production d’huile de BENKAHLA est
expédiée vers le centre de production HBK.

III-2-3- Champ de GUELLALA :


Ce gisement est découvert le 28 octobre 1969 par le forage de GLA1, sa mise en
production effectuée en février 1973. Il s’étend sur une superficie de 35 Km2, avec une
profondeur moyenne de 3500 m.
Actuellement, le centre de production se compose d’une unité de séparation d’huiles d’une
capacité de 7000 m3/J, d’une unité de stockage de 15000 m3/j, et d’une unité de
BOOSTING gaz de 762000 m3/j.
Cette station est également dotée d’une unité de traitement de gaz d’environ 2,4 Millions
m3/j, sa capacité de récupération est estimée à 500 T/J, de GPL et de 90 tonnes par jour
pour les condensât. Cette dernière est accompagnée d’une unité de compression de gaz à
75 bars d’une capacité de 1660000 m3/J, pour les besoins, en gaz lift des puits de la
région, les volumes restant étant expédiés vers HASSI R’MEL par le gazoduc, GR1,
depuis sa mis en service 1992 ; 134 millions de m3 de gaz sec ont été ainsi expédiés vers
HASSI R’MEL, auxquels s’ajoutent 429000 tonnes de GPL.

III-3- description de l'unité de traitement du gaz (UTG)


III-3-1- Section de BOOSTING (Section-300)
La section de BOOSTING de GUELLALA se compose d’un seul train de
compression, les trois gaz d’alimentation (HP, MP, BP) sont disponibles à partir d’une
série des séparateurs installé a l’entrée de l’unité pour séparer le gaz naturel associe avec le
pétrole, le gaz BP est amené vers un ballon de rétention (V300), où les entraînements
d’eau et de pétrole brut sont enlevés, ensuite renvoyés avec le gaz MP aux ballon de
rétention (V301),les gaz sont obtenus avec une pression de (2bars) Sont injectées dans le
1er étage du compresseur K301. Le gaz HP est envoyé vers le ballon de rétention (V302)
où les entraînements d’eau et de pétrole brut sont enlevés, le gaz obtenu avec une pression

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Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

De (7bars) est injecté dans le 2ème étage du compresseur K301 pour avoir a la sortie du
compresseur un mélange gazeuse a une pression de 23-24 bars
Le mélange du gaz est refroidi à l’aide d’un aéroréfrigérant E301, le gaz ainsi refroidi est
envoyé vers l’usine de traitement UTG.
En passant par le ballon de rétention d’eau V 303, dans le quel l’eau est évacué vers le
bourbier.
Type de compresseur centrifuge et entraîne par moteur électrique.
Capacité totale de BOOSTING : 765 103 st m3/J.

III-3-2- Section de stabilisation :


L’alimentation de l’usine de traitement de gaz UTG est assurée par les gaz bruts,
provenant des trois stations de BOOSTING de HBK, BKH, et GLA, mélangé au niveau du
collecteur (manifold) d’entrée, puis introduits dans le ballon piège à liquide V401, pour
éliminer l’eau et récupérer le maximum de condensât du fond du ballon par les pompes
P401A/B, le gaz sortant du ballon V401 est refroidi à 25°C dans le refroidisseur à propane
E401, puis envoyé vers le ballon de séparation V402 situe en amont des sécheurs, l’eau est
évacuée vers bourbier et les condensât sont récupérés du fond du ballon par les pompes
P402A/B.
Les deux refoulements des pompes de condensâtes alimentent la colonne de stabilisation,
où le fond est réchauffé à 138°C par un rebouilleur E402 à huile chaude (gasoil), et les
vapeurs de tête sont recyclées en amont du refroidisseur, à propane E401 les condensâtes
ainsi stabilisés sont acheminés vers la colonne débutaniseur C702.

III-3-3- Section de déshydratation :


Le gaz débarrassé des hydrocarbures liquides en provenance du ballon séparateur
V402, est envoyé vers les sécheurs de gaz V403 A/B/C avant de passer de
La section de réfrigération E601.
Le système de séchage, consiste à éliminer l’humidité à un seuil de 04 ppm, et pour
Empêcher les bouchages pouvant survenir par suite du gel où de là formation d’hydrates à
basse température.
Ce système est constitué de trois lits fixes à tamis moléculaires, dont deux en service et le
troisième en régénération, le gaz de régénération est porté à une température de 290°C

26
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

dans le réchauffeur de gaz H401 dans la phase de chauffage,le gaz de régénération après
avoir été refroidi par l’aéroréfrigérant de gaz de régénération E403, est envoyé au ballon
séparateur de gaz de régénération V404, pour y extraire l’eau , puis recyclé en amont du
refroidisseur de gaz d’alimentation E401 par le compresseur K401,.
Le gaz une fois séché passe à travers un filtre de poussière Z401 pour éliminer les
impuretés fines susceptible de créer des problèmes de Bouchage des équipements En aval.
Remarque :
Temps de cycle de régénération : 3 heurs.
Temps de service : 6 heurs.

III-3-4- Section de réfrigération :


Le gaz séché est refroidi dans un échangeur à plaque « core » E601/ E602/E603, à
–22°C à l’aide de la boucle de propane, et puis envoyé au séparateur froid V600, le gaz
sortant du haut du séparateur V600 est mélangé avec le gaz du ballon de reflux V701, en
suite réchauffé dans l’échangeur à plaque à contre courant à 23°C, puis dirigé vers les
ballon d’aspiration V607A/B compresseur de gaz de vente K603A/B
Les hydrocarbures liquides du séparateur V600 sont pompés par la pompe d’alimentation
du déethaniseur P601A/B, réchauffés dans l’échangeur à plaque à 23°C et sont utilisés
comme alimentation de la colonne de déethaniseur. Un Ballons de protection des
compresseurs nouvellement installés dans le cadre de l’exploitation de L’UTG sans boucle
de propane.
Un système d’injection de méthanol est ainsi prévu pour prévenir la formation d’hydrates
dans cette section. Ce système est composé de la pompe d’injection de méthanol P-880 et
du réservoir de méthanol V-880.

III-3-5- Section de compression :


Le gaz du séparateur froid V600, et du ballon de reflux du déethaniseur V701 sont
évacués vers les ballons d’aspirations des compresseur de gaz de vente K603A/B, chaque
compresseur ayant une capacité de 50% du débit normal portent le gaz à 73 bars à la
sortie des compresseurs, le gaz est refroidis par les aéroréfrigérant E605A/B, de 130°C à
60°C , une partie est envoyée vers les lignes de 48",GR1/GR2 reliant ALARAR- HASSI
R’MEL , l’autre est envoyée vers la section de gaz lift (21%) du gaz de vente.

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Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

III-3-6- Section de gaz lift :


Une partie du gaz de vente 424 103 Nm3/J, passe dans les ballons d’aspiration
V608 et V606, montés en série pour être comprimée par le compresseur alternatif de gaz
lift K604A/B, à une pression de 142 bars, le gaz ainsi comprimé est refroidi par
l’aéroréfrigérant E606 de 118°C à 60°C, puis il est envoyé vers les de puits équipés du
système de gaz lift pour les trois champs HBK, BKA et GLA.

III-3-7- Section de fractionnement :


1- Déethaniseur:
Les hydrocarbures liquides provenant de la section de réfrigération alimentent le
déethaniseur C701, au moyen de la pompe P601A/B, au niveau 14ème plateau, en tête de
colonne le gaz partiellement condensé dans le condenseur de tête E701 par propane
réfrigérant, et séparé dans le ballon de reflux du déethaniseur V701, le liquide du ballon de
reflux totalement pompé par la pompe P701, est préchauffé dans la section de
réfrigération, et envoyé aux compresseur de gaz de vente K 603A/B.
En passant par les ballons d’aspirations V606A/B, les condensâtes du fond de C701 sont
stabilisés par un rebouilleur (condensât/ huile chaude) E702 et envoyés comme 2ème
charge au débutaniseur C702, sous contrôle de niveau.

2- Débutaniseur:
L’alimentation est assurée par les hydrocarbures liquides provenant des fonds des
colonnes de stabilisation C401, et déethaniseur C701, le gaz de tête est totalement
condensé dans l’aéroréfrigérant E703A/B/C/D, et recueilli dans le ballons de reflux V702,
la pompe P702A/B assuré un débit de reflux pour maintenir la température de tête de la
colonne, et véhiculé le GPL produit vers les sphères de stockage T-701A/B. Après
refroidissement à 45°C dans l’échangeur à propane E 706, les condensâtes du fond de
C702 sont stabilisés par le rebouilleur E704 à huile chaude et envoyés vers le séparateur
MP existant dans le centre de production de guellala, après refroidissement dans
l’aéroréfrigérant E705.

28
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

III-3-8- Utilités:
1- Système de réfrigération à propane :
Le système de réfrigération à propane est prévu pour fournir le froid au
refroidisseur, De gaz d’alimentation, échangeur à plaque E601, condenseur de tête de
déethaniseur, et au refroidisseur de GPL E706.
La boucle de propane est composée d’un compresseur centrifuge à 3 étages K501, de 3
ballons d’aspiration V501, 502,503, et d’une batterie de 6 aéroréfrigérant E501, et un
ballon de stockage V505.

2- Système de l’huile Chaude:


Un système d’huile chaude (gasoil) est prévu pour fournir la chaleur aux
rebouilleur des colonnes de stabilisation C401, dééthaniseurC701, et débutaniseur C702, la
boucle d’huile chaude comprend deux pompes P851A/B qui aspirent le gasoil du ballon
tampon.V850, Et le refouler vers un four cylindrique H850, qui réchauffe le gasoil à
290°C pour fournir la chaleur nécessaire aux trois rebouilleurs, le gasoil est recyclé vers le
ballon tampon. V850 à 140°C.

3- système de gaz combustible :


Un système d’alimentation en gaz combustible est prévu assurer l’alimentation en fuel
gaz des turbines à gaz KT501 KT603A/B, des réchauffeurs (four) H401, et H850.
Les pompes d’huile d’étanchéité de secours des turbines à gaz, du pilote de torche, du
système de pressurisation des sphères T701A/B, du collecteur de torche (gaz de
balayage)

4- Système d’air instrument et d’air service :


Un réseau d’alimentation en air comprimé déjà installé dans l’usine de GUELLALA
(GLA/c), pour assurer l’alimentation en air service et en air instrument du réseau contient
deux compresseurs d’air K800A/B d’un type alternatif, entraîne par moteur électrique et
doté d’un interrupteur de fonctionnement automatique, la capacité 391Nm3/HR
 Ballon séparateur d’air service V801.
 Sécheur d’air instrument X-800.
 Récipient d’air instrument V800.

29
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI

5- Système d’injection d’inhibiteur de corrosion :


Un système d’injection d’inhibiteur de corrosion constitue d’une pompe
d’injection, D’un réservoir de service, et d’une injection est prévu respectivement dans les
stations de BOOSTING de HBK, BKA, et GLA, afin de prévenir la corrosion par CO2
De côte tube de E401 est également protégé contre la corrosion par CO2.

6- Système de torche de vide vite :


La cheminée de torche (X750) déjà installé pour souffre en sécurité le gaz
inflammable dans l’usine de traitement de gaz, lors des arrêtes programmés et ou
d’urgence, le système de troche est menu d’un entraînement éventuel de liquides dans la
cheminée de torche.

30
ORGANIGRAMME DU CHAMP

HBK BKH GLA


Champs Champs Champs

CP CP CP
HBK BKH GLA

HBK
BKH GLA
BOOSTING
BOOSTING BOOSTING

Gaz de vente Section


UTG Compression
48 GLA duGaz lift
GPL 12

Figure III-2 : L’organigramme des champs de la région de


HOUD BERKAOUI

31
ORGANIGRAMME DU CHAMP

Unité boosting
HBK
Section Section Section de
Refroidissement déshydratation réfrigération
et séparation
Unité boosting
BKH

Section Section
Unité boosting Refroidissement Refroidissement
GLA et séparation et séparation

TRC

Section compresseur
Condensât Gaz de vente
Séparateur MP

Vers puit Section


HBK Compresseur
BKH Gaz lift
GLA

Figure III-3: L’organigramme de l’U T G de GUELLALA

32
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

IV- THEORIE DE LA RECTIFICATION

IV-1- Introduction :
Les procédés de traitement, basés sur les transferts de matière sont très importants
pour la séparation des produits composés tels que le pétrole et le gaz naturel. Ainsi par
rectification on obtient à partir des produits (par exemple le pétrole brut) une gamme très
variées de mélanges hydrocarbures (l’essence, kérosène, fuel-oil…etc.).
Par ce procédé également on fractionne les produits issus de diverses opérations en
obtenant à partir de mélanges des sous produits (gaz liquéfié, butane, propane ….etc.).

IV-2- Définition :

La rectification est un procédé physique de séparation d’un mélange des composés


en constituants pratiquement purs de composition dérivée et se base sur la mise en contact
d'une phase liquide et d'une phase vapeur qui tendent à s'équilibrer mutuellement. Cela
implique d'une part, l'équilibre de température et de pression et une redistribution des
constituants entre les phases d'autre part.

Le transfert de matière d'une phase à une autre s'effectue par diffusion moléculaire. La
force motrice de transfert d'une substance est la différence de concentration de l'élément
dans les deux phases.

Tous les phénomènes de transfert de matière sont réversibles, le sens de transfert est
déterminé par les paramètres suivants :

- Les concentrations de l'élément dans la phase vapeur et la phase liquide.

- La température et la pression.

A la suite de telle mise en contact la phase vapeurs enrichit en constituant le plus léger.

L'opération de rectification est basée sur le phénomène de séparation par diffusion des
constituants d’une phase à une autre phase par des mises en contacts des deux phases.

Une telle séparation est réalisée à contre-courant en continu dans un appareil appelé :
(colonne de rectification), soit par étage dans une colonne à plateaux, soit dans une
colonne à garnissage.

33
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

La colonne de rectification est un appareillage cylindrique, vertical, de hauteur et de


diamètre variable constitué à l’intérieur des compartiments horizontaux appelés (des
plateaux ou des garnissages).

IV-3- Lois Fondamentales de transfert de matière :

IV-3-1- Lois de DALTON :

Considéreront une phase vapeur composée de constituants auxquels on peut


appliquer la loi des gaz parfaits, alors la pression partielle d’un constituant (pvi) est
proportionnelle à la pression du système (PT) et à sa concentration molaire (Y’in) :

pvi = PT Y’i………………………….……….(IV- 1)

Avec :

pvi : Pression partiel d’un constituant « i »

PT : Pression du système.

Y’i : Concentration molaire du constituant « i » en phase vapeur.

IV-3-2- Lois de RAOULT et d’HENRY :


Les lois de Raoult et Henry ne sont applicables que pour les liquides. Considérons une
phase liquide composée de constituants entièrement miscibles, On conçoit aisément que la
tendance des molécules d’un constituant à s’échapper de la phase liquide soit
proportionnelle à la concentration molaire de ce constituant à cette phase.

D’après la loi de RAOULT la pression partielle (pLi) d’un constituant est égale au produit
de sa tension de vapeur (Pi) à l’état pur par sa concentration molaire en phase liquide :

piL = Pi . X’i……………………..………...(IV- 2)
Avec :

pLi : Pression partiel d’un constituant « i »

Pi : Tension de vapeur du constituant « i »

X’i : Concentration molaire du constituant « i » en phase liquide.

34
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

Dans le cas des mélanges réels les constituants obéissent à la loi d’HENRY, d’après cette
loi, la pression partielle d’un constituant, la température étant fixe, est proportionnelle à la
concentration molaire du constituant dissout dans la phase liquide :

piL =Ei. X’i……………………….…….. (IV- 3)


Avec:
Ei : constante d’Henry ; dépend de la nature du constituant et de la température a
l’équilibre, les pressions partielles d’un même constituant dans les deux phases liquides et
vapeur sont égales :
p Li = p Vi…………………………….….(IV- 4)
Donc :
Y’i = (Pi / PT). X’……………….….….. (IV- 5)
C’est l’équation d’équilibre
Avec :
Ki= (Pi / PT) : Coefficient d’équilibre du constituant «i »
Pour un mélange de deux constituant A et B :

Y’A = Y’B = (KA / KB).(X’A / X’B) ….….. (IV- 6)


α = (KA / KB)….….………………….… (IV- 7)
Avec :
α i : Coefficient de volatilité relative qui caractérise la capacité de A de passer en phase
vapeur par rapport à B.

IV-4- Colonnes de rectification


IV-4-1- Principe de fonctionnement d’une colonne de rectification :
La colonne de rectification est un appareil qui sépare un mélange en deux ou
plusieurs produits qui sont soit des corps purs, soit des mélanges comportant moins des
constituants que le mélange initial.
La colonne est un enveloppe cylindrique verticale (la virole) qui renferme des dispositifs
(plateaux ou de garnissage) permettant d’assurer un contact intime entre les deux phases
(reflux liquide et gazeux)
Afin de permettre un transfert de matière et d’énergie entre les deux phases et atteindre
l’état d’équilibre.

35
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

Sur le long de la colonne la phase vapeur s’enrichisse, de bas en haut en élément le plus
volatil et la phase liquide s’enrichi en élément le moins volatil de haut en bas. Pour avoir
en tête de la colonne un distillat D et en bas un résidu R.

IV-4-2- Description d’une colonne de rectification :


Chaque colonne de rectification compose toujours de trois zones :
 Une zone d’alimentation dite (zone de flash) ou l’alimentation est introduite à l’état
vapeur, liquide ou bi phasique (selon la température de la charge).
 Une zone située au dessus de la zone de flash est appelée (zone de rectification),
caractérisée par un condenseur qui sert à condenser partiellement ou totalement la vapeur
sortante de la tête de colonne.
Une partie de ce mélange est envoyée en tant que (reflux froid) vers la partie supérieure de
la colonne pour garder le gradient de température et corriger la composition des produits de
tête. L’autre partie est extraite comme distillat à l’état liquide (lorsqu’il s’agit d’une
condensation totale.)
 Une zone située au dessous de la zone de flash est appelée (zone d’épuisement),
caractérisée elle aussi par la présence d’un rebouilleur, qui sert à apporter une certaine
quantité de chaleur au liquide soutiré du dernier plateau (reflux chaud ou rebouillage) afin
de récupérer les constituants légers entraînés par les lourds.
Le fonctionnement normal de la colonne de rectification pour l’obtention d’un distillat et
d’un résidu avec des compositions voulues dépend principalement de l’état de la charge et
par conséquent du lieu d’alimentation.

IV-4-3- Types des colonnes de rectification :


Les colonnes utilisées pour la rectification des mélanges binaires ou d’ordre
supérieur (complexe) divise en deux types distincts :
- les colonnes à éléments séparés (plateaux, grilles, cascade).
- Les colonnes à garnissage.

1- Colonnes à plateaux :
Le transfert de matière entre les phases vapeur et liquide résulte du contacte intime
de ces deux phases circulant à contre courant. Ce contact s’effectue en discontinue.

36
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

Les paramètres opératoire (T, P) ainsi que le nombre de plateaux théoriques et les
quantités de chaleur à mettre en œuvre ; sont fonction des bilans massiques (matière) et
thermiques et des équations d’équilibres.

2- Colonnes à garnissage :
Elles sont utilisées dans la distillation et l'absorption. Ces colonnes réalisent à contre-
courant continu. L'échange de matière croit en régime turbulent. C'est pourquoi elles sont
remplies d'éléments solides, on emploi comme garnissage n'importe quels morceaux
solides, généralement du coke ou de la brique qui ont l'avantage d'être particulièrement bon
marché.

IV-5- Bilan matière de la colonne et des ses zones :


Les bilans matière pour la colonne entière et pour le constituant « i » Quelconque
s’écrivent :

L = D + R……………….…………...(IV- 8)

Avec :

L : Débit molaire de la charge

D : Débit molaire du Distillat.

R : Débit molaire du Résidu.

Donc : Le bilan matière partiel du constituant « i » peut s’écrire en composition


massique ou molaire comme suit :

L x’Li=D y’Di+R x’Ri……………………..…..................……(IV- 9)

La résolution connue de ces équations, en appliquant la loi de LEVIER donne :

L/( y’Di – x’Ri)= D/( x’Li – x’Ri) = R/( y’Di – x’Li)………….…(IV- 10)

L’équation obtenue sert à calculer R et D si les concentrations de l’élément « i » du


distillat et du résidu sont connues.

37
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

IV-5-1 Bilan matière de la zone de rectification :

G= g + D………….…………………………………….....…(IV-11)

Avec :

G : Débit pondéral de vapeur traversant un sectionnement entre deux plateaux de la


colonne.

g : Débit molaire du liquide traversant un sectionnement.

D : Débit molaire du distillat.

Donc :

G y’ni = g . x’(n-1)i + D . y’Di..................................................(IV-12)

Appliquant la loi de LEVIER, on trouve :

G/ (y’Di - x’(n-1)i) = g/ (y’Di - y’ni) = D/ (y’ni - x’(n-1)i)…..…..…(IV-13)

A partir de cette équation, on trouve :

y’ni = m . x’(n-1)i + (1-m) . y’Di...............................................(IV-14)

y’= rf/( rf+1) . x’ + (1/( rf+1)) . y’D….………………….……..(IV-15)

On note que :

rf =g/D et m= rf/( rf+1)………………..…………...……(IV- 16)

Avec :

rf : le taux de reflux.

L’équation qui tient compte de la constante des débits molaires G, g dans la zone de
rectification de la colonne donne une relation entre la concentration on constituant i dans le
liquide se trouvant sur le plateau (n-1) et la concentration on ce même constituant dont la
vapeur provenant du plateau n et permet de déterminer le nombre d’étages théoriques dans
la zone de rectification.

38
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

IV-5-2- Bilan matière de la zone d’épuisement :

g’=G’+R……………………..........................................…..(IV- 17)

g’ : débit molaire du liquide traversant un sectionnement.

G’ : Débit molaire de vapeur traversant un sectionnement entre deux plateaux de la


colonne.

R : Débit molaire du résidu.

Donc :

g’ . x’(n+1)i = G’ y’ni + R . x’Ri.............................................(IV- 18)

En appliquant la loi de Levier, on trouve :

g’/ (y’ni - x’Ri) = G’/ (x’(n+1)i - x’Ri) = R/ (y’ni - x’(n+1)i)……..(IV- 19)

A partir de cette équation, on trouve :

x’(n+1)i = (1/m’) . y’ni +[ (m’-1)/m’] . x’R…..............................(IV- 20)

y’= [( rb+1)/ rb] . x’ - (1/ rb) x’Ri…………………………………(IV- 21)

On note que:

rb =G’/R et m’= g’/G’……………………………..…….(IV- 22)

IV-5-3- Bilan matière de la zone d’alimentation :


On voit qu’il faut mélanger le liquide gk avec la phase go pour obtenir le liquide gm
alimentant la zone d’épuisement, le bilan matière sera effectue juste au dessus du plateau
supérieur de cette zone.

gm = gk + go = Gk + R...........................................................(IV- 23)

gm x’mi = go . x’oi + gk . x’ki…….…........................................(IV- 24)

gm x’mi = Gk . y’ki + R . x’Ri.....................................................(IV- 25)

39
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

De même la valeur Gm alimentant la zone de rectification est la somme de la valeur Gk et


de la phase Go, ainsi le bilan matière sera effectuer juste au dessous du plateau inférieur de
la zone de rectification.

Gm = Gk + Go = gk + D...............…...................................... (IV- 26)

Go . y’oi + Gk . y’ki................................................................. (IV- 27)

Gm y’mi = gk . x’ki + D . y’Di.................................................... (IV- 28)

IV-5-4- Utilisation de la volatilité relative:

Dans les calculs de la rectification des mélanges complexes, on sera amener à


effectuer des séries de calcul d’équilibre pour chaque zone.

Pour éviter le travail lent et fastidieux des approximations successives, on peut utiliser une
méthode simplifiée et rapide donnant une précision assez suffisante.

Cette méthode fait intervenir la notion de la volatilité relative αi étant le rapport des
coefficients d’équilibre du constituant i à celui d’un constituant de référence choisit
généralement comme étant l’élément le plus lourd ( le moins volatile du mélange).

IV-6- Choix de la pression dans la colonne :

Quelque soit la complexité du mélange à séparer, le choix de la pression est avant


tout un problème économique. On sait qu’à faible pression la sélectivité de la séparation
sera meilleur et que l’on évitera l’altération thermique des produits, mais on contrepartie, à
faible pression il faut condenser à basse température les vapeurs de tête pour obtenir le
reflux liquide à sa température de bulle, donc c’est le choix du fluide réfrigérant qui va
imposer la pression dans la colonne. En générale, on utilise une source froide, bon marché
et abondante (eau douce, eau de mer ou l’air) qui permet d’obtenir un condensât de 30 à
45°C environ.

La pression dans la colonne sera alors au moins égale à la pression de bulle à ces
températures.

Lorsque le distillat est constitué de constituants très légers, il est nécessaire (car à la
température ordinaire on se trouve au dessus de la température critique du distillat) de faire

40
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

appel à une réfrigération artificielle (utilisation d’une machine frigorifique) pour travailler
à basse température quelque soit la pression de service.

La température de la condensation totale des vapeurs du distillat doit être prise moins 15 à
20°C plus grande que celle du fluide réfrigérant, ainsi la pression dans le ballon de reflux
Pb est déterminée d’après l’équation de l’isotherme de la phase liquide, par approximation
successive.

ΣKi.x'i =1………………………………………..(IV- 29)

La pression au sommet, au fond et dans la zone d’alimentation de la colonne sera


respectivement :

Ps=PL-∆P1……………………………………….…(IV- 30)

Or : ∆P1 :( 0,1 – 0,4)


∆P1 : perte de charge due aux résistances des conduites et du condenseur.

Pf=PL+∆P2 …………………………….…………….(IV- 31)

Or : ∆P2 : (0,3 – 0,5)

∆P2 : perte de charge due aux résistances des plateaux.

Par conséquent, la pression dans la zone d’alimentation sera :

PL = (Ps+Pf)/2……………………………………….….(IV- 32)

41
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

IV-7- Régime de la température dans la colonne :

A la pression de service Ps (pression du sommet de la colonne), la température au


sommet de la colonne est déterminée par approximation successive à partir de l’équation
de l’isotherme de la phase vapeur :

∑(Y’Di /Ki )=1…………………….……………………….(IV- 33)

La température au fond de la colonne (dans le rebouilleur doit être calculer comme la


température de bulle du Résidu à la pression Pf) Est déterminer par approximation
successive à partir de l’équation de l’isotherme de la phase liquide.

∑(Ki . XR’,i )=1…………………………………….…….(IV- 34)

Et pour la température de la charge, elle peut être déterminée en trois cas :

1- Si l'est à l’état liquide, on utilise l’équation suivante :


∑(Ki . XL,i )=1…………………………………………….(IV- 35)
2- Si l'est à l’état vapeur, on utilise l’équation suivante :
∑( Y’L i /Ki )=1………………………………………...……(IV- 36)
3- Si l'est à l’état liquide-vapeur, on utilise l’équation suivante :
∑X’0,i = ∑[ X’i /1 + e’(Ki-1) ] = 1………………………..…(IV- 37)
(Y’0,i / X’0,i ) = Ki……......................................................(IV- 38)
Ou :
e : Taux de vaporisation.
XL,i : Concentration molaire de constituant « i » dans la charge.
Y0,i : Concentration molaire de constituant « i » dans la phase liquide.
X’0,i : Concentration molaire de constituant « i » dans la phase vapeur.

42
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

IV-8- Taux de vaporisation et composition des phases liquides et vapeurs


De la charge :
Lors du calcul de la zone d’alimentation, il est nécessaire de disposer du débit et de
la composition des phases liquides et vapeurs de la charge.
D‘après la définition de taux de vaporisation et de condensation de la charge, on a :

eo'=Go /L d’où : Go = eo' . L…………..…………………(IV- 39)


ro'=go /L d’où : go = ro' . L………………………………(IV- 40)
eo' : Taux de vaporisation molaire de la charge
ro' : Taux de condensation molaire de la charge .
Go : Débits molaires de la phase liquide de la charge.
go : Débits molaires de la phase vapeur de la charge.
A la pression et la température donnée, le taux de vaporisation ainsi que la composition des
phases de la charge sont déterminées par approximation successive d’après l’équation
connue de TREGOUBOV.

∑ x’oi = ∑[x’Li /1+e(Ki-1)] = 1………………………....(IV- 41)


Ou :
ro' + eo' = 1…………………………......……..……..….(IV- 42)
Cette dernière équation peut être utilisée également pour déterminer la température de la
charge si l a pression et (eo') sont connus.

IV-9- Choix du taux de reflux :


Le taux de reflux détermine les dimensions de l’équipement et les dépenses
énergétiques au sommet et au fond de la colonne.

IV-9-1- Fonctionnement à reflux minimal :


Le fonctionnement à reflux minimal correspond à un nombre infini de plateaux
pour la séparation spécifiée, donc d’après la formule d’UNDER WOOD généralement, on
détermine le taux de reflux minimal suivant l’équation :

(rf)min = φ Σ(YDi/αLi-φ)….………………..………………..……..(IV- 43)


- (rb)min = φ Σ(αLi . X’R,i/αLi-φ)…..............................................(IV- 44)

43
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

Où :
- αLi : Le coefficient de volatilité d’u constituant « i » quelconque par rapport au
constituant clés lourd déterminé à la température d’entré de la charge.
- φ : Paramètre conventionnel déterminer par approximations successives.
La relation entre (rf)min et (rb)min est donnée par la formule suivante :

(rb)min = [ (D(rf)min/L) + (1- e’o) - (R/L) ] / (R/L)….......................(IV- 45)

IV-9-2- Taux de reflux optimal :


En suite, on détermine le taux de reflux opératoire ou optimal suivant qui correspond un
nombre de plateaux théoriques (chaque taux de reflux correspond un nombre fini de
plateau théorique et que ce nombre diminue quand le taux de reflux s’accroît).
Pour ces calculs approximatifs, on peut utiliser la formule proposée par GILLILAND :

[ (rf) opt - (rf) min ] / [ (rf) opt + 1 ] = 0,1÷0,33 .....................................(IV-46)


Donc on aura :
(rf) opt = 1,3. (rf) min +0,30 ................................................................(IV- 47)

IV-10- Bilan thermique de la colonne :


L’établissement du bilan thermique de la colonne peut être nécessaire pour
déterminer :
- La quantité de chaleur à apporter au rebouilleur.
- La quantité de chaleur à retirer au condenseur
Ainsi que pour vérifier :
- Le débit de fluide chauffant et le débit de fluide refroidissant
- Le débit de reflux
La somme des flux enthalpiques entrants doit être égale à la somme des flux enthalpiques
sortants.

Les flux enthalpiques entrant sont généralement :


- La chaleur apportée au rebouilleur.
- Le flux enthalpiques des produits alimentant la distillation.
Les flux enthalpiques sortant sont généralement :
- La chaleur retirée au condenseur.

44
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION

- Les flux enthalpiques des produits extraits de la distillation.


L’équation de bilan thermique de la colonne entière s’écrit :
L. hL + QRb = D.. hD + = R.hR + QCon ..................................(IV- 48)
Avec :
hL = é0 . H0 + (1-éF).h0...........................................................(IV- 49)
QR = GR.(HR - hR)...................................................................(IV- 50)
QCon = (D+gx).(HD – hD).........................................................(IV- 51)
On a :
 QRb : Charge thermique du rebouilleur.(Kcal/h).
 QCon : Charge thermique du condenseur.(Kcal/h).
 e0 : Taux de vaporisation de la charge (%molaire).
 H0 : Enthalpie de la phase vapeur de la charge (Kcal/Kmole).
 h0 : Enthalpie de la phase liquide de la charge (Kcal/Kmole).
 hD : Enthalpie du distillat à l’état liquide. (Kcal/Kmol).
 HD : Enthalpie du distillat à l’état vapeur. (Kcal/Kmol).
 hR : Enthalpie du résidu à l’état liquide (Kcal/Kmol.).
 HR : Enthalpie de l’effluent provenant du rebouilleur (Kmol/h).
 hR : Enthalpie de la phase liquide qui sorte du four.(Kmol/Kmol).
 GR : Débit de l’effluent provenant du rebouilleur (Kmol/h).
 gx : Débit du reflux liquide froid (Kmol/h).
A partir du bilan thermique de la colonne :
gx = (rf) opt . D .......................................................................... (IV- 52)
Gx = (rb) opt . R ....................................................................... .(IV- 53)
Avec :
(rb) opt : le taux de rebouillage optimal est défini par :
(rb)opt = [ (D.(rf)opt/L) + (1- e’o) - (R/L) ] / (R/L)……………....(IV- 54)

45
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR

V-THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR

V-1- Définition :
La chaleur est un forme particulier de l’énergie au niveau des molécules constituant un
corps, elle se traduit par état d’agitation plus ou moins intense selon que le corps se trouve
se une température plus ou moins élevée.
Les mécanismes de transfert de chaleur sont complexes, on se contentera de donner ici
quelques idées simples à propos des trois modes de transmission habituellement
différenciés bien qu’ils soient très imbriqués dans la plupart des cas.

V-2- Différents modes de transfert de chaleur :


La théorie des échanges thermiques a pour objet l’étude de la propagation de la
chaleur. Cette propagation se présente sous trois formes fondamentales :
 La convection.
 La conduction.
 Le rayonnement.

V-2-1- Transfert par Conduction (ou Conductibilité) :


La conduction thermique c’est le transfert moléculaire de la chaleur dans un milieu
continu statut (dans un corps ou dans plusieurs corps voisins et non réfléchissants). Ce
processus apparaît dans un milieu à distribution irrégulière de la température. La chaleur
est alors transmise par contact immédiat des particules voisines de différentes
températures, ce qui définit l’échange entre les molécules, les atomes et les électrons libres.
Ce mode de transmission caractérise essentiellement les transferts de chaleur dans les
solides où entre corps solides contigus.
Le transfert de chaleur par conduction caractérise tous les transferts de chaleur qui
s’effectuent dans les parois séparant deux corps à des températures différentes.

V-2-2- Transfert par Convection :


La convection caractérise la propagation et le transport de la chaleur par des
molécules en mouvement qui viennent se réchauffer au contact d’un chaud et véehcilent
Véhiculent cette énergie calorifique pour la céder a un corps froid, ce mode de transfert
implique un mouvement ne concerne que les fluides.

46
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR

Deux types de convection sont généralement distingués :


 La convection naturelle dans laquelle le mouvement résulte de la variation de la masse
volumique du fluide avec la température ; cette variation crée un champ de forces
gravitationnelles qui conditionne les déplacements des particules du fluide.
 La convection forcée dans laquelle le mouvement est provoquée par un procédé
mécanique indépendant des phénomènes thermiques; c’est donc un gradient de
pression extérieur qui provoque les déplacements des particules du fluide.
L’étude de la transmission de chaleur par convection est donc étroitement liée à celle de
l’écoulement des fluides.

V-2-3- Transfert par Rayonnement thermique (ou radiation) :


Dans la transmission de chaleur par rayonnement, le transfert thermique s’effectue
par des vibrations électromagnétiques qui se propagent en ligne droite sans aucun support
de matière. Tout corps même placé dans le vide émit de l’énergie qui se transmet sous
forme d’onde et toute corps placé sur son trajet absorbe toute ou une partie de cette
énergie.
Les trois formes de transfert sont généralement présentes simultanément, et très souvent la
convection précède la conduction
Dans les divers appareils et matériaux le régime de propagation de la chaleur peut être
stationnaire ou non stationnaire. En industrie, les lois de la transmission de chaleur sont
largement utilisées dans le calcul des quantités de chaleur échangées et dans le
dimensionnement des appareils fonctionnant suivant ce principe. C’est le cas par exemple
des condenseurs, des aéroréfrigérant, des échangeurs et des fours.

V-3- Lois Fondamentales de transfert de chaleur :


On considère seulement le transfert en régime permanent pour lequel les
paramètres sont constants dans le temps :

V-3-1- Loi générale :


Les lois générale des transferts se traduit par :
Flux = potentiel / résistance.
La loi de transfert s’écrit :
Φ = Q / F = Δθ / R……………………….(V-1)

47
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR

Avec :

 Φ : Taux de transmission (Kcal/h.m2).


 Q : Débit de chaleur (Kcal/h).
 F : Surface d’échange (m2).
 Δθ : Potentiel de température (°C).
 R : Résistance au transfert (h.m2.°C/Kcal).
Le reflux de chaleur étant le débit de chaleur par unité de surface d’échange est
inversement proportionnel à la résistance au transfert qui reste à définir selon le mode de
transfert et les caractéristiques du système considéré

V-3-2- La loi de FOURIER :


La loi de Fourier traduit la relation existant, en chaque point d’un corps, entre le
flux thermique et le gradient de température. Cette expression, dans la mesure où la
position d’un point peut être caractérisée par une seule dimension (paroi plane, cylindrique
ou sphérique par exemple), s’écrit pour chaque mode de transfert comme suite :

1- Conduction :
dQ = -λ .( dt / dx ) . dF . dτ……………………….(V-2)
Avec :

 dQ : Quantité de chaleur transmise (J/h).

 λ : Conductivité thermique (J/m.h.°C).

 (dt/dx) : Gradient de température.

 dF : Temps (h).

 dτ : Surface (m2).

2- Convection :
La quantité de chaleur transmise par convection « Q » est déterminée par l’équation
de Newton-Richon :
Q= α . Δt . F. ……………………….(V-3)
Avec :

 Q : Quantité de chaleur transmise par convection (W).

 α : Coefficient d’échange de chaleur (W/m2.°C).

48
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR

 Δt : différence de température entre le fluide et la paroi (°C).

 F : Surface d’échange (m2).


Préalablement, on détermine le régime d’écoulement à l’aide du Reynolds, ensuite, on
calcule le Nusselt après avoir calculé le Grashoff et le Prandtl.
Re < 2300 le régime est laminaire.
2300<Re < 5000 le régime est transitoire.
Re > 5000 le régime est turbulent.

3- Rayonnement :
La transmission dépend des propriétés optiques, la température et la longueur d’onde
L’énergie rayonnante en contacte avec un corps quelconque, se divise en trois parties ; la
première se réfléchie, la seconde s’absorbe et la dernier absorbe.
QT = QA + QR + QTr……………………….(V- 4)
Avec :

 QT : L’énergie totale.

 QA : L’énergie absorbe.

 QR : L’énergie réfléchie.

 QTr : L’énergie absorbe.


Il existe quatre lois principales qui décrivent le transfert de chaleurs par rayonnement
on peut citer l’une d’elle par exemple loi de STEPHANE-BOLTZMAN.

4- Loi de STEPHANE-BOLTZMAN :
Le pouvoir d'émission d'un corps est proportionnel à la quatrième puissance de la
température :
Q = αN . S . F . T4……………………….(V- 5)
Q = E0 . C0 . F . T4……………………….(V- 6)
Avec:

 αN : Facteur d'absorption.

 S : Constante de BOLTZMANN égale à 4,96.10-8 Kcal/hm2K4.

 F : Surface (m2).

 T : Température (K°).

 E0 : Constante de STEPHANE-BOLTZMANN égale à 5,67 W/m2K4.

49
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR

 C0 : Pouvoir d'émission d'un corps noir absolu (W/m2).

V-4- Classification des appareils de transfert de chaleur :


Les procédés dans l’industrie chimique exigent que les fluides soient réchauffés au
cours de diverses opérations technologiques.
Les appareils dans lesquels s’effectue l’échange de chaleur entre un fluide froid sont
appelés (échangeurs de chaleurs).
D'après le contact entre les deux fluides on distingue deux types d’échangeurs de chaleur :
1- Echangeurs par mélange (contact direct).
2-Echangeurs par surface (contact indirect à travers une paroi métallique)
Dans les échangeurs par surface, l’échange de chaleur se fait à travers une paroi qui sépare
les fluides à températures différentes. Or dans les échangeurs par mélange le transfert de
chaleur s’effectue par le contact direct des deux fluides .Ce mode de transfert est appliqué
lorsque le contact direct ne produit aucune complication (réaction chimique,
décomposition etc.).
D’après la configuration de la surface d’échange on distingue :
1. Echangeurs tubulaires à tubes rectilignes ou à tube en (U).
2. Echangeurs tubulaires à tubes à ailettes.
3. Echangeurs à serpentins.
4. Echangeurs à hélices.
5. Echangeurs à plaques.
Dans l’industrie pétrolière et pétrochimique les échangeurs à surface sont les plus répandus
et principalement les trois premiers types d’échangeurs.
Les échangeurs tubulaires peuvent être subdivisés également en groupes suivants :
 Echangeurs à double – tube
 Echangeurs à faisceau et calendre
 Echangeurs à ruissellement.
D’après la destination on distingue trois types d’échangeurs correspondant aux fonctions
très spécifiques :
 Les échangeurs et réfrigérants dans lesquels ne se produit aucun changement d’état
physique des fluides.
 Les condenseurs qui permettent de condenser une vapeur soit à l’aide d’un produit
froid, soit à l’aide d’un auxiliaire (eau, air, fluide, frigorigène …etc.)

50
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR

 Les rebouilleurs qui assurent une vaporisation partielle d’un liquide grâce à la
circulation d’un produit chaud ou d’un fluide auxiliaire (vapeur d’eau).
Suivant le sens d’écoulement des fluides chaud et froid, les échangeurs de chaleur peuvent
fonctionner :
 A courants parallèles (fluides circulent dans le même sens).
 A contre courants (les fluides circulent en sens contraire).
 A courant mixtes (alternativement à courants).

51
Chapitre VI SECURITE

VI- SECURITE

VI-1- Introduction :

Depuis l'apparition de l'industrie au mande, la sécurité personnelle exploitant ainsi


que les équipements de production a été l'une des précautions majeures des responsables
industrielles. L'application des mesures de sécurité surtout dans le domaine pétrolier
nécessite à ce que le personnel exploitant soit très conscient du bien résultant du risque et des
consignes de sécurité, des affiches et des panneaux doivent être portées dans tous les coins
sur le périmètre de l'unité de production.

VI-2- Définition de la sécurité :


Elle est l'ensemble des mesures et des moyens techniques et d'hygiène dont la finalité
est de crée de bonne conditions de travail, en limitant l'influence des facteurs industriels
dangereux provoquant les avaries.
Elle étudie les dangers industriels, les accédant et les maladies personnelles, et met en
évidence les méthodes de réduction des accédant donc d'augmenter la production et le rendement.
La sécurité technique s'intéresse essentiellement à l'hommes, aux appareils aux procèdes
technologique et a une organisation de travail.
Elle s'inspire et se base sur le résultat de plusieurs sciences physiques :
- L'O.S.T : Organisation scientifique de travail
- Des sciences techniques.
- Les sciences médicales.

VI-3- Organisation de la sécurité :


Pour Créer un milieu de travail sein, pour augmenter la production, pour conserver la vie
du personnel et éliminé au maximum des accident, il faut installer un service de sécurité
dotée d'un système de mesure et des moyens techniques et organisationnels qui
limite l'influence des facteurs industriels dangereux sur les travailleurs ont garantissant la
sécurité des équipements installés.

52
Chapitre VI SECURITE

Pour que la sécurité puisse être bénéfique, il faut que les responsables du service concernent.
Soient chargés de :
- définir politique de sécurité industrielle
- La mise en place d'une structure prenant en charge cette politique et ces objectifs.
- Dépense au développement de la fonction sécurité au sein de l'entreprise.
- Étudient les bonnes, consignes et procédure de sécurité spécifique à l'entreprise.
- Organisation des campagnes d'information à travers l'ensemble des travailleurs.
- Veillez au respect de l'application de toutes les consignes données par le service sécurité.
- Veillez à la normalisation et la standardisation du matériel de sécurité au sein de l'entreprise.
Nous classant les accidents dans l'industrie pétrochimique comme suit :
- Incendies et explosion due au vapeur d'hydrocarbures.
- Toxicité des substances chimiques employées telles que PTE D'augmentation de l'indice
d'octane.
- Accident de l'électricité.
Les causes :
1- Les indices et explosion qui constitue 30 %.
2- Causes mécaniques 14 %. Causes électriques 11 %.
3- Causes sont les brûleurs 7 %.

VI-4- Service de sécurité :


VI-4-1- Service préventif :
II a pour rôle la fourniture des permis de travail après contrôle de l'analyse des
accidents de travail, informés des ouvriers des dangers qu'ils courent par les affiches
montrant le type d'accidents pouvant subvenir.

VI-4-2- Service intervention :


II a pour mission d'intervenir en cas d'accident de feu d'hydrocarbures ou de
débordements des bacs de stockage....... etc.

VI-4-3- Service surveillance :

II s'occupe du contrôle des entrées et sorties du personnel, et des véhicules, circulant.

53
Chapitre VI SECURITE

VI-5- Les règle de sécurité :

Les règles de sécurité peuvent être générales ou particulières, elles sont générales
lorsqu'elles sont valables à toute personne se trouvant dans l'entreprise, et particulières si
elles concernent un poste. Souvent développes et prescrites par le service de prévention,
elle comportent seulement un poste de travail bien défini.
Les règles générales de sécurité sont souvent développées et prescrites par le service
prévention, elles comportent des consignes d'hygiènes, de protection
industrielle, le service prévention procède aussi aux contrôles périodiques de toutes les
installations pétrolières de la région.
Les risques dans l'industrie du gaz sont souvent des risques d'inflammations ou d'explosion
qui nous obligent à exclure l'un des trois éléments principaux de la flamme qui sont la
source, l'oxygène et le combustible.
Généralement, on pense à exclure le premier qui peut être:
- Des étincelles (briquet, allumettes, soudage)
- Des particules chaudes provenant de l'échappement des véhicules…… etc.
Afin de minimiser les risques, la réglementation établie les consignes de préventions
suivantes :
- Interdit de fumer
- Interdiction d'effectuer tous les travaux de nettoyage à l'aide des produits pétroliers
(essence, gasoil) sans autorisation du service de sécurité.

54
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII- CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-1- Données de départ :

Tableau VII-1:caractéristiques de la charge

1ere Charge 2eme Charge


Constituants %Molaire %Molaire
H2O 0,0000 0,0000
N2 0,0000 0,0000
CO2 0,0000 0,0000
C1 0,0000 0,0000
C2 7,2466 0,96
C3 48,1477 17,2547
iC4 7,5469 4,4859
nC4 23,2192 15,904
iC5 3,4291 5,361
nC5 5,0566 12,1618
C6 5,0402 16,3508
C7 0,3037 23,1999
C8 0,0100 4,3219
T °C 89,65 125,8110
P (bar) 16,35 16,40
Débit ( kg / h ) 13597 7075

 Teneur max en iC5H12. dans le distillat : Y’DiC5 = 0,0035.


 Teneur max en nC5H12. dans le distillat : Y’DnC5 = 0,0015.
 Teneur max en iC4H10. dans le résidu : X’RiC4= 0,0005.
 Teneur max en nC4H10. dans le résidu : X’RnC4= 0,0095.

55
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

Début
Composition et débit Composition et débit
de la 2eme charge de la 1ere charge

Bilan matière

Pb(bar)
Débit et composition du distillat et
résidu

Ps = Pb + 0,5
Pf = Ps + 0,4 Diagramme de
PL = PS + ∆P ◌่. nP G - SH

y ' Di
  1 ;  K i .x' Ri  1
Ki  1

e0'  0 Tb ,Ts et Tf (°C)

XLi'
X '
0i 
1 e Ki 1
'
1 e 0'  e 0'    1 e0' 
 iL . X Li'
0
φ= φ +ε <αLiC4  iL  

Non i 
Ki

Oui Kr Non

Oui

'
y Di  i. L .x Li'
(rF ) min   . ;  (rb ) min  
 i.L    i. L  

(rF ) opt  (rF ) min


 0,1  0,33 ; (rb ) 
D
 L
(rF ) opt  r  .e0'
(rF ) opt  1 R R

Figure VII-1 : Organigramme du calcul de la colonne C-702

56
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-2- Composition et débit massique et molaire de la charge :


La composition molaire et massique et la masse moléculaire moyenne de la1ereet de
la 2eme charge ainsi que les débits molaires et massiques des constituants sont représentés
dans les tableaux suivants :

Tableau VII- 2 : 1ere Charge (charge froid)

1ere Constituants Mi X’Li Mi .X’Li XLi Li L’i


Charge (kg/kmol) (Kg/h) (Kmol/h)

1 C2 30,069 0,0725 2,18 0,0419 569,7 18,95


2 C3 44,096 0,4815 21,23 0,4077 5543,5 125,71
3 iC4 58,122 0,0755 4,40 0,0845 1149 19,77
4 nC4 58,122 0,2322 13,50 0,2593 3525,7 60,66
5 iC5 72,149 0,0343 2,47 0,0474 644,5 8,93
6 nC5 72,149 0,0505 3,64 0,0699 950,4 13,17
7 C6 86,175 0,0504 4,34 0,0833 1132,6 13,14
8 C7 100,202 0,0030 0,30 0,0058 78,9 0,79
9 C8 114,229 0,0001 0,01 0,0002 2,7 0,02
Somme 1,0000 52,07 1,0000 13597 261,14

57
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

Tableau VII-3 : 2eme charge (charge chaud) :

2eme Constituants Mi X’Li Mi .X’Li XLi Li L’i


Charge (kg/kmol) (Kg/h) (Kmol/h)

1 C2 30,069 0,0096 0,29 0,0039 27,6 0,92


2 C3 44,096 0,1725 7,61 0,1019 721 16,35
3 iC4 58,122 0,0449 2,61 0,0349 247 4,25
4 nC4 58,122 0,1591 9,25 0,1239 876,6 15,08
5 iC5 72,149 0,0536 3,87 0,0518 366,5 5,08
6 nC5 72,149 0,1216 8,77 0,1175 831,3 11,52
7 C6 86,175 0,1635 14,09 0,1887 1335 15,49
8 C7 100,202 0,2320 23,25 0,3114 2203 22
9 C8 114,229 0,0432 4,93 0,066 467 4,09
Somme 1,0000 74,67 1,0000 7075 94,78

VII-3- Bilan matière :


VII-3-1- Calcul du débit et de la composition du distillat et du résidu :
On doit prendre 4 éléments clés qui sont le :(i-Butane, n-Butane, i-Pentane, n-Pentane)
( iC4H10 , nC4H10 et iC5H12 , nC5H12 ) et que :
 Teneur max en iC5H12. dans le distillat : Y’DiC5 = 0,0035.
 Teneur max en nC5H12. dans le distillat : Y’DnC5 = 0,0015.
 Teneur max en iC4H10. dans le résidu : X’RiC4= 0,0005.
 Teneur max en iC4H10. dans le résidu : X’RnC4= 0,0095.
Remarque :
Dans notre calcul on a pris ; la teneur limite de C5 dans le distillat (0,5%);Cette valeur
présente l'optimal en qualité et en quantité.
- Bilan matière global :
LCh+LF = D + R ……………………………………………….……… (VII- 1)
- Bilan matière partiel :
L’F. X’LF,i + L’Ch. X’LCh,i  D’. Y ’D,i + R’. X’R,i ………………………(VII- 2)

58
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

Avec :
 LF : débit molaire de la 1ere charge ( charge froid ) .
 LCh: débit molaire de la 2eme charge ( charge chaud ).
 D : débit molaire du distillat (GPL) .
 R : débit molaire du résidu (condensât) .
 x’Ch,i : Concentration molaire du constituant « i » dans la charge chaude.
 x’F,i : Concentration molaire du constituant « i » dans la charge froide.
 y’D i : Concentration molaire du constituant « i » dans le distillat.
 x’R,i : Concentration molaire du constituant « i » dans le résidu
Et pour chaque élément de la charge on aura :

L’F. X’L F,C2 + L'Ch. X'L Ch,C2 = D’. Y’D,C2 + R’. X’R,C2 …………………….. (VI-3)

L’ F. X’L F,C3 + L' Ch. X'L Ch,C3 = D’. Y’D,C3 + R’. X’R,C3 …………………….. (VII-4)

L’F. X’L F,iC4 + L' Ch. X'L Ch,iC4 = D’. Y’D,iC4+ R’. X’R,iC4…………………….. (VII- 5)

L’ F. X’L F,nC4 + L' Ch. X'L Ch,nC4 = D’. Y’D,nC4+ R’. X’R,nC4………………..….. (VII- 6)

L’ F. X’L F,iC5 + L' Ch. X'L Ch,iC5 = D’. Y’D,iC5+ R’. X’R,iC5………………..….. (VII-7)

L’ F. X’L F,nC5 + L' Ch. X'L Ch,nC5 = D’. Y’D,nC5+ R’. X’R,nC5……………..….. (VII-8)

L’ F. X’L F,C6 + L' Ch. X'L Ch,C6 = D’. Y’D,C6 + R’. X’R,C6…………………….. (VII-9)

L’ F. X’L F,C7 + L' Ch. X'L Ch,C7 = D’. Y’D,C7 + R’. X’R,C7…………………….. (VII-10)

L’ F. X’L F,C8 + L' Ch. X'L Ch,C8 = D’. Y’D,C8 + R’. X’R,C8…………………….. (VII-11)

En utilisant les valeurs connues dans les équations et on fait le calcul pour :
50Kmol de la charge chaud et 50Kmol de la charge froide et on déterminer le résidu et
le distillat :
4,105 = D’. Y’D,C2 …………………………………………………(1)

32,7 = D’. Y’D,C3 ………………………………..…………………(2)

6,02 = D’. Y’D,iC4 + R’. 0,0005 ……………………………………(3)

19,565 = D’. Y’D,nC4 + R’. 0,0095…………………….………………(4)

59
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

4,395 = D’.0,0035 + R’. X’R,iC5 ……………………..………………(5)

8,605 = D’. 0,0015 + R’. X’R,nC5………………………..……………(6)

10,695 = R’. X’R,C6………………………………………….…………(7)

11,75 = R’. X’R,C7………………………………………………………(8)

2,165 = R’. X’R,C8………………………………………………………(9)

En additionnant les équations (1),(2),(3)et(4)

62,39 = D’ (Y’D,C2+ Y’D,C3+ Y’D,iC4+ Y’D,nC4) + R’(0,01).

62,39 = D’(1 - (0,005)) + (100 - D’) . (0,01)

D’= 62,32 Kmol/h

R’= 100-D’ donc

R’= 37,68 Kmol/h

On remplace les valeurs de D’ et R’ dans les équations (1,2,3,4,5,………,9) on obtient:


4,105 = 62,32 . Y’D,C2

32,7 = 62,32 . Y’D,C3

6,02 = 62,32 . Y’D,iC4 + 37,68 . 0,0005

19,565 =62,32 . Y’D,nC4 + 37,68. 0,0095

4,395=62,32 . 0,0035+ 37,68 . X’R,iC5

8,605 = 62,32. 0,0015+ 37,68 . X’R,nC5

10,695 = 37,68 . X’R,C6

11,75 = 37,68. . X’R,C7

2,165 = 37,68 . X’R,C8

Pour les débits des alimentations froide et chaude pris précédemment les débits du Distillat
et du Résidu auront les valeurs suivantes :
D' = 221,81 Kmol/h

R' =134,11 Kmol/h

les résultats que nous avants obtenue sont présentées dans les tableaux suivant :

60
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

Tableau VII-4: Composition et débits massique et molaire du distillat

Distillat Constituant Mi Y’Li Mi.Y’Li YLi Di D’i


(kg/kmol) Kg/h Kmol/h
1 C2 30,069 0,0658 1,98 0,0404 438,99 14,6
2 C3 44,096 0,5247 2,14 0,4723 5132,05 116,38
3 iC4 58,122 0,0963 5,60 0,1143 1241,99 21,37
4 nC4 58,122 0,3082 17,91 0,3656 3972,64 68,35
5 iC5 72,149 0,0035 0,25 0,0051 55,42 0,77
6 nC5 72,149 0,0015 0,11 0,0023 24,99 0,34
Somme 1,0000 48,99 1,0000 10866,08 221,81

Tableau VII-5: Composition et débits massique et molaire du résidu

Résidu Constituant Mi X’Li Mi.X’Li XLi Ri R’i


(kg/kmol) (Kg/h) (Kmol/h)
1 iC4 58,122 0,0005 0,03 0,0003 3,51 0,06
2 nC4 58,122 0,0095 0,55 0,0063 73,64 1,27
3 iC5 72,149 0,1109 8,00 0,0918 1073,03 14,87
4 nC5 72,149 0,2260 16,3 0,1870 2185,81 30,3
5 C6 86,175 0,2838 24,46 0,2807 3281,05 38,07
6 C7 100,202 0,3118 31,24 0,3585 4190,44 41,82
7 C8 114,229 0,0575 6,57 0,0754 881,34 7,72
Somme 1,0000 87,15 1,0000 11688,82 134,11

61
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-4- Calcul de la pression dans les différentes zones de la colonne :


VII-4-1- La pression dans le ballon de reflux :
Pb = 14,50 bar

VII-4-2- Pression au sommet de la colonne :


PS = Pb + ∆P1 ……………………………………….(VII-12)
Ou :
PS : pression au sommet de la colonne
∆P1 : pertes de charges.
∆P1 = 0,2 ÷ 0,50
PS = 14,50 + 0,50
Ps = 15,00 bar

VII-4-3- La pression au fond de la colonne :


Pf = PS + ∆P2 …………………………………………..(VII-13)
Où :
Pf : pression au fond de la colonne.
∆P2 : pertes de charges dues aux résistances des plateaux,
∆P2 = 0,2 ÷ 0,4
Pf = 15 +0,40
Pf = 15,40 bar

VII-4-4- La pression dans la zone d’alimentation :


PL = PS + ∆P ◌่. nP......................................................(VII-14)
∆P ◌่ : perte de charges au niveau de chaque plateau, égale à 0,01
nP : nombre de plateaux entre le sommet et l’alimentation
1- Alimentation froide:
Le nombre de plateaux entre le sommet et l’alimentation froide est :
nP = 12
PL,f = 15 + 0,01.12
PL,f = 15,12 bar

62
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

2- Alimentation chaude :
Le nombre de plateaux entre le sommet et l’alimentation chaud est :
nP = 21
PL,Ch = 15 + 0,01. 21
PL,Ch = 15,21 bar

VII-5- Détermination de la température aux différentes zones de la colonne:


VII-5-1- Température Dans le ballon de reflux:
A la pression Pb= 14,50 bars la température Dans le ballon de reflux est déterminée par
approximation successive selon l'équation de l'isotherme de la phase liquide (IV-34). et le
monogramme de JENNY et SCHEIBEL et les courbes des constantes d’équilibre (phase
liquide et phase vapeur) .On a une condensation totale ( Y'D,i = X’D,i ) en utilisant
l’isotherme de la phase liquide les résultats obtenus sont portés sur le tableau suivant :

Tableau VII-6 :

Pb = 14,50 bar et tb = 51,38 °C


Constituants Y'D,i = X’D,i Ki X’D,i. Ki

C2 0,0658 2,92 0,1921


C3 0,5247 1,16 0,6086
iC4 0,0963 0,59 0,0568
nC4 0,3082 0,46 0,1417
iC5 0,0035 0,24 0,0008
nC5 0,0015 0,19 0,0002
Somme 1,0000 ---- 1,0002

Pour la condensation on prend tb= 50°C

63
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-5-2- Température de rosée au sommet de la Colonne :


A la pression PS = 15 bars la température de rosé est déterminée par approximation
successive selon l'équation de l'isotherme de la phase vapeur (IV-32). et le monogramme
de JENNY et SCHEIBEL .
Tableau VII-7 :

Ps = 15 bars et ts = 69,47 °C .

Constituants Y'D,i Ki X’D,i. Ki

C2 0,0658 3,33 0,0200


C3 0,5247 1,45 0,3620
iC4 0,0963 0,8 0,1204
nC4 0,3082 0,64 0,4816
iC5 0,0035 0,35 0,0100
nC5 0,0015 0,3 0,0050
Somme 1,0000 ---- 0,9990

VIII-5-3- Température de bulle au fond de la colonne :


La température au fond de la colonne est calculée par la vérification de l'équation de
l’isotherme de la phase liquide.
Tableau VII-8:

Pf = 15,40 bars et tf = 183,50 °C.

Constituants X’R,i Ki X’R,i. Ki

iC4 0,0005 2,46 0,0012


nC4 0,0095 2,2 0,0209
iC5 0,1109 1,54 0,1707
nC5 0,2260 1,43 0,231
C6 0,2838 0,93 0,2639
C7 0,3118 0,63 0,1964
C8 0,0575 0,42 0,0241
Somme 1,0000 ---- 1,0003

64
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-6- Détermination de la volatilité relative :


En calculant maintenant les volatilités relatives des constituants aux différents niveaux de
la colonne
αi = Ki / Kr ………………………………….…………(VII-15)

Ki : Coefficient d’équilibre de l’élément « i ».


Kr : Coefficient d’équilibre de l’élément de référence.
On admis le constituant clé lourd nC5 H12 comme élément de référence.
Les valeurs moyennes de la volatilité sont déterminées par les formules suivantes :
αLi = 0,5 (αLch,i + αLF,i)………………………………..(VII-16)

-Pour la zone de rectification :


αi m = 0,5 (αLi + αDi)……………………………………(VII- 17)

-Pour la zone d’épuisement :


αi m = 0,5 (αLi + αRi)……………………………………(VII- 18)

Les résultats figurent sur les tableaux suivants :

Tableau VII-9: Zone de d’alimentation

1erecharge( charge froid ) 2emecharge( charge chaud)


Constituant Ki αLf,i= Ki/KnC5 Ki αLf,i= Ki/KnC5 αL,i
C2 3,75 9,2103 4,84 6,7323 7,9713
C3 1,75 4,3100 2,53 3,5108 3,9104
iC4 1,01 2,4728 1,56 2,1683 2,3206
nC4 0,83 2,0329 1,32 1,8392 1,9360
iC5 0,47 1,1604 0,81 1,1270 1,1437
nC5 0,41 1,0000 0,72 1,0000 1,0000
C6 0,20 0,5033 0,40 0,5536 0,5285
C7 0,17 0,2609 0,23 0,3144 0,2876
C8 0,06 0,1366 0,13 0,1806 0,1586

65
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

Tableau VII-10: Zone de rectification

Constituants Ki αD,i = Ki/KnC5 αim= 0.5(αD,i + αL,i)


C2 3,33 11,3084 9,6399
C3 1,45 4,9276 4,4190
iC4 0,80 2,6920 2,5063
nC4 0,64 2,1692 2,0526
iC5 0,35 1,1822 1,1630
nC5 0,30 1,0000 1,0000

Tableau VII-11: Zone d’épuisement

Constituants Ki αR,i= Ki/KnC5 αim= 0.5(αR,i + αL,i)


iC4 2,46 1,7254 2,0230
nC4 2,20 1,5426 1,7391
iC5 1,54 1,0774 1,1105
nC5 1,43 1,0000 1,0000
C6 0,94 0,6555 0,5920
C7 0,62 0,4380 0,3628
C8 0,42 0,2955 02270

VII-7- Taux de vaporisation de la charge


En procédant par tâtonnement, c'est-à-dire qu’on prend des valeurs du taux de
vaporisation, et on calcule les concentrations molaires de la phase liquide X’0i, et la phase
vapeur y’0i dans la zone de flash jusqu'à : ∑ X’0i =1 et ∑ y’0i = 1
Tel que X’0i et y’0i sont calculés comme suit :
X’0i = X’Li / (1 + e´( Ki -1))...........................................(VII- 19)

Y´0i = Ki . X´0i………………………………….…………(VII- 20)

Le taux de vaporisation de l’alimentation et la composition des deux phases à l’équilibre


est déterminé à l’aide de l’équation de TREGOUBOV :
∑ X’0i = ∑ X’Li / (1 + e´( Ki -1)) = 1

66
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

Avec:
X’0i : Concentration molaire du constituant « i » dans la phase liquide.
Y0i : Concentration molaire du constituant « i » dans la phase vapeur.
X’Li : Concentration molaire du constituant « i » dans la charge.

Tableau VII-12: 1ere Charge ( charge froid ):

Constituants X'L,i e0 Ki 1+e0*(Ki-1) X'i,0 Y'=


Ki*X'i,0
C2 0,0725 0,8601 3,75 3,3648 0,0215 0,0808
C3 0,4815 0,8601 1,75 1,6490 0,2920 0,5123
iC4 0,0755 0,8601 1,01 1,0058 0,0751 0,0756
nC4 0,2322 0,8601 0,83 0,8517 0,2726 0,2256
iC5 0,0343 0,8601 0,47 0,5462 0,0628 0,0297
nC5 0,0505 0,8601 0,41 0,4900 0,1030 0,0419
C6 0,0504 0,8601 0,20 0,3161 0,1594 0,0327
C7 0,0030 0,8601 0,17 0,2312 0,0130 0,0014
C8 0,0001 0,8601 0,06 0,1877 0,0005 0,00003
Somme 1,0000 ---- ---- ---- 1,0000 0,9999

Tableau VII-13: 2eme Charge ( charge chaud ):

Constituants X'L,i e0 Ki 1+e0*(Ki-1) X'i,0 Y'= Ki*X'i,0


C2 0,0096 0,0216 4,84 1,0830 0,0089 0,0429
C3 0,1725 0,0216 2,53 1,0330 0,1670 0,4219
iC4 0,0449 0,0216 1,56 1,0121 0,0444 0,0692
nC4 0,1591 0,0216 1,32 1,0070 0,1580 0,2091
iC5 0,0536 0,0216 0,81 0,9960 0,0538 0,0436
nC5 0,1216 0,0216 0,72 0,9939 0,1223 0,0880
C6 0,1635 0,0216 0,40 0,9870 0,1656 0,0660
C7 0,2320 0,0216 0,23 0,9833 0,2359 0,0534
C8 0,0432 0,0216 0,13 0,9812 0,0440 0,0057
Somme 1,0000 ---- ---- ---- 0,9999 1,0000

67
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-8- Calcul du taux de reflux minimal :


Le calcul s’effectue selon la formule d’UNDER WOOD :
(rf) min = φ ∑ Y´Di / (αL,i – φ) ......................................(VII- 21)

φ : Constante qui variée entre les volatilités relatives des constituants clés lourds et
volatils.
1- Alimentation froide :
Le calcul pour φ = 1,0607 nous donne les résultats figurants sur le tableau suivant, tout en
sachant que :
e'0 = ∑ αL,I . X'Li / αL,i – φ.............................................(VII- 22)

Tableau VII-14:

Constituants X’Li αLi φ X’Li *αLi e0 i


C2 0,0725 9,2103 1,0607 0,5785 0,0819
C3 0,4815 4,3100 1,0607 1,7912 0,6387
iC4 0,0755 2,4728 1,0607 0,1623 0,1322
nC4 0,2322 2,0329 1,0607 0,4120 0,4855
iC5 0,0343 1,1604 1,0607 0,0343 0,3992
nC5 0,0505 1,0000 1,0607 0,0439 - 0,8320
C6 0,0504 0,5033 1,0607 0,0212 - 0,0455
C7 0,0030 0,2609 1,0607 0,0006 - 0,0010
C8 0,0001 0,1366 1,0607 0,00001 - 0,00001
Somme 1,0000 ---- ---- ---- 0,8601

68
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

2- Alimentation chaude :
Le calcul pour φ = 2,0788 nous donne les résultats figurants sur le tableau qui suit :

Tableau VII-15:

Constituants X’Li αLi φ X’Li *αLi e0 i


C2 0,0096 6,7323 2,0788 0,0646 0,0139
C3 0,1725 3,5108 2,0788 0,6056 0,4229
iC4 0,0449 2,1683 2,0788 0,0973 1,0871
nC4 0,1591 1,8392 2,0788 0,2926 -1,2212
iC5 0,0536 1,1270 2,0788 0,0604 - 0,0634
nC5 0,1216 1,0000 2,0788 0,1216 - 0,1127
C6 0,1635 0,5536 2,0788 0,0905 - 0,0593
C7 0,2320 0,3144 2,0788 0,0730 - 0,0413
C8 0,0432 0,1806 2,0788 0,0078 - 0,0041
Somme 1,0000 ---- ---- ---- 0,0217

En prenant la φm = 1,56975 et en utilisant la formule précédente du calcul du reflux


minimal on abouti aux résultats figurants dans le tableau suivant :

Tableau VII-16:
Constituants y'Di αLi αLi - φ y'Di/αLi - φ
C2 0,0658 7,9713 6,4015 0,0103
C3 0,5247 3,9104 2,3406 0,2242
iC4 0,0963 2,3206 0,7508 0,1282
nC4 0,3082 1,9360 0,3663 0,8414
iC5 0,0035 1,1437 - 0,4261 - 0,0082
nC5 0,0015 1,0000 - 0,5697 - 0,0026
Somme 1,0000 ---- ---- 1,1932

Donc:
(rf)min= 1,1932

69
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-9- Calcul du taux de reflux optimal :


Le taux de reflux optimal est calcule par la formule GELLILARD:
(rf)opt - (rf)min / (rf)opt + 1 = 0,1 ÷ 0,33………………………………….(VII- 23)
Donc le taux de reflux optimal pour chaque valeur est :

Tableau VII-17:

valeur 0,1 0,2 0,33


(rf)opt 1,4369 1,7415 2,2735

VII-10- Calcul du taux de rebouillage :


Le taux de rebouillage minimal est calculé par tâtonnement en utilisant la formule
suivante :
∑ ( αL, i . X'Ri) / (αL,i – φ) = - ( rb)min ..............................................(VII- 24)

Tableau VII-18:

Constituants X'Ri αLi αLi*X'Ri αL,i – φ αLi*X'Ri / (αL,i – φ)


iC4 0,0005 2,3206 0,0012 0,7508 0,0015
nC4 0,0095 1,9360 0,0184 0,3663 0,0502
iC5 0,1109 1,1437 0,1269 - 0,4261 - 0,2977
nC5 0,2260 1,0000 0,2260 - 0,5697 - 0,3967
C6 0,2838 0,5285 0,1500 - 1,0412 - 0,1440
C7 0,3118 0,2876 0,0897 - 1,2821 - 0,0700
C8 0,0575 0,1586 0,0091 - 1,4112 - 0,0065
Somme 1,0000 ---- ---- ---- - 0,8630

Allore :
- ( rb)min = - 0,86306141
( rb)min = 0,86306141

70
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702

VII-11- Calcul de taux de rebouillage optimal :


Le taux de rebouillage optimal est obtenu par la formule suivante :
(rb)opt = ((D . (rf)opt / R) + L (1 - e'0) /R ) – 1…………………………….(VII- 25)
Les résultats figurent sur le tableau suivant:

Tableau VII-19:
Reflux optimal 1,4369 1,7415 2,2735
Rebouillage optimal 1,8585 2,3623 3,2421

71
Partie Calcul

Début

Cp : D’après les Données


de L’Annexe

H  Cp.t

h  e0' .H 0  (1  e0' ).h0


G R  (rb ) opt .R g x  ( rF ) opt .D

QL = hL.L QD=D'. hD

Q Rb  (G R )(h' R hR ) QCon  ( D  g x )( H D  hD )

QR = R . hR
∆Q = QCh + QF + QRb - ( QD + QCon +QR )

Figure VII-2: Organigramme de calcul du bilan thermique de la colonne


C-702

72
Partie Calcul

VII-12- Bilan thermique de la colonne :


L’établissement du bilan thermique de la colonne est nécessaire pour vérifier les débits des
reflux du condenseur et de rebouilleur. L’équation du bilan thermique de la colonne entière
s’écrit :
QCh + QF + QRb = QR+ QD+ QCon+∆Q ………………………………(VII-26)

QCh = LCh.hCh…………………………………..……………………(VII-27)

HCh = éCh .H0,Ch+ (1-éCh).h0,Ch………..…………….………………..(VII-28)

QF = LF.hF…………………………..……..…………………………(VII-29)

hF = éF .H0,F+ (1-éF).h0,F…………..…………………….…….………(VII-30)

QR= R.hR ………..………………………………………..……………(VII-31)

QRb= Gr . ( h'R- hR )……………………………………….……………(VII-32)

QD= D.hD…………………………………………..….......…….………(VII-33)

QCon = ( D + gx ).( HD – hD ). ……………………..….…………………(VII-34)

Avec :
QCon : Charge thermique de l’alimentation chaude.(Kcal/h).
QF,QCh : Charge thermique de l’alimentation froide et chaud.(Kcal/h).
QRb : Charge thermique fournie chaude.(Kcal/h).
QR, QD: Charge thermique du résiduet distillat.(Kcal/h).
QCon : Charge thermique extraite par le condenseur.(Kcal/h).
hCh, hF : Enthalpie molaire de la charge biphasique chaude et froide (Kcal/Kmole.)
eCh , eF : Taux de vaporisation de la charge chaude et froide.
H0,Ch , H0,F : Enthalpie molaire de la phase vapeur de la charge chaude et froide
h0,Ch , h0,F : Enthalpie molaire de la phase liquide de la charge chaude et froide
(Kcal/Kmole.).
hD : Enthalpie molaire du distillat à l’état liquide. (Kcal/Kmol.).
HD : Enthalpie molaire du distillat à l’état vapeur. (Kcal/Kmol.).
hR : Enthalpie molaire du résidu. (Kcal/Kmol.).
h'R : Enthalpie molaire du résidu chaud provenant du rebouilleur.
GR : Débit de l’effluent provenant du rebouilleur (Kmol/h).

73
Partie Calcul

gx : Débit du reflux liquide froid (Kmol/h).


∆Q : perte de chaleur

VII-12-1- Composition et masse moléculaire des phases liquides et vapeurs des


alimentations chaud et froid :

Tableau VII-20: Alimentation froid

Phase vapeur Phase liquide


Constituant Mi(kg/kmol) Y'io Mi.Y'io X'io Mi.X'io
C2 30,069 0,0808 2,43 0,0215 0,65
C3 44,096 0,5123 22,59 0,2920 12,88
iC4 58,122 0,0756 4,39 0,0751 4,36
nC4 58,122 0,2256 13,11 0,2726 15,84
iC5 72,149 0,0297 2,14 0,0628 4,53
nC5 72,149 0,0419 3,02 0,1030 7,43
C6 86,175 0,0327 2,82 0,1594 13,74
C7 100,202 0,0014 0,14 0,0131 1,31
C8 114,229 0,0000 0,00 0,0005 0,06
Somme 1,0000 50,65 1,0000 60,80

74
Partie Calcul

Tableau VII-21: Alimentation chaude

Phase vapeur Phase liquide


Constituant Mi(kg/kmol) Y'io Mi.Y'io X'io Mi.X'io
C2 30,069 0,0430 1,29 0,0089 0,27
C3 44,096 0,4219 18,60 0,1670 7,36
iC4 58,122 0,0692 4,02 0,0444 2,58
nC4 58,122 0,2091 12,15 0,1580 9,18
iC5 72,149 0,0437 3,15 0,0538 3,88
nC5 72,149 0,0880 6,35 0,1223 8,82
C6 86,175 0,0660 5,69 0,1656 14,27
C7 100,202 0,0534 5,35 0,2360 23,65

C8 114,229 0,0572 0,65 0,0440 5,03


Somme 1,0000 57,26 1,0000 75,04

Tableau VII-22: Composition et masse moléculaire du résidu et de distillat

Distillat Résidu
Constituant Mi(kg/kmol) Y'io Mi.Y'io X'io Mi.X'io
C2 30,069 0,0658 1,98 ---- ----
C3 44,096 0,5247 23,14 ---- ----
iC4 58,122 0,0963 5,6 0,0005 0,03
nC4 58,122 0,3082 17,91 0,0095 0,55
iC5 72,149 0,0035 0,25 0,1109 8,00
nC5 72,149 0,0015 0,11 0,2260 16,30
C6 86,175 ---- ---- 0,2838 24,46
C7 100,202 ---- ---- 0,3118 31,24

C8 114,229 ---- ---- 0,0575 6,57


Somme 1,0000 48,99 1,0000 87,15

75
Partie Calcul

VIII-12-2- Calcul de l’enthalpie du distillat à l’état liquide :


H = Cp . t………………………………………………….(VII-35)
A la température t = 50 °C , Pb = 14,50 bar et M = 48.99 Kg/ kmol. et l'utilisation de
logiciel HYSIS nous à permet de déterminer les paramètres suivants :
Cp = 34,68 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,71 Kcal/Kg.C
hD = 35,40 Kcal/Kg
hD = 1734,00 Kcal/Kmol

VII-12-3- Calcul de l’enthalpie des vapeurs au sommet de la colonne :


A la température ts = 69,47 °C et Ps = 15,00 bar et M = 48,99 Kg/ kmol
On a:
Cp =25,67 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,52 Kcal/Kg.C
HD = 36,41 Kcal/Kg
HD = 1783,62 Kcal/Kmol

VII-12-4- Calcul de l’enthalpie de la charge chaud :


hCh= eCh.H0,Ch+ (1-eCh).h0,Ch

1- Calcul de l’enthalpie de la phase vapeur :


A la température ta =125,81°C et Pa = 16,40 bars
Avec :
M = 57,26 Kg/ kmol
On a :
Cp =32,40 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,57 Kcal/Kg.C
H0,Ch = 71,17 Kcal/Kg
H0,Ch= 4076 Kcal/Kmol

76
Partie Calcul

2- Calcul de l’enthalpie de la phase liquide


.A la température ta,ch =125,81°C et Pa,ch = 16,40 bars
Avec :
M = 75,04 Kg/ kmol
On a :
Cp =53,72 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,72 Kcal/Kg.C
h0,Ch = 90,01 Kcal/Kg
hCh,0= 6759,01 Kcal/Kmol

Donc l’enthalpie de la charge chaud


hCh = 89,74 Kcal/Kg
hCh = 6701 Kcal/Kmol

VII-12-5- Calcul de l’enthalpie de la charge froid :


HF= eF.H0,C+ (1-eF).h0,F

1- Calcul de l’enthalpie de la phase vapeur


A la température ta,F = 89,65°C et Pa,F = 16,35 bar.
Avec : M = 50,65 Kg/ kmol
On a :
Cp =27,38 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,54 Kcal/Kg.C
H0,F = 48,47 Kcal/Kg
H0,F = 2455,20 Kcal/Kmol

2- Calcul de l’enthalpie de la phase liquide


A la température ta,F = 89,65°C et Pa,F = 16,35 bar.
Avec : M = 60,80 Kg/ kmol
On a :
Cp =43,50 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,71 Kcal/Kg.C

77
Partie Calcul

h0,F = 64,14 Kcal/Kg


h0,F = 3899,92 Kcal/Kmol
Donc l’enthalpie de la charge froid
hF = 51,03 Kcal/Kg
hF = 2657,24 Kcal/Kmol

VII-12-6- Calcul de l’enthalpie du résidu


1- Calcul de l’enthalpie du résidu au fond de la colonne :
A la température tf = 172°C et Pf=15,40 bars.
Avec : M = 8715Kg/ kmol
On a :
Cp =67,60 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,77 Kcal/Kg.C
hR= 133,41 Kcal/Kg
hR= 11628 Kcal/Kmol

2- Calcul de l’enthalpie du résidu a dans le rebouilleur :


A la température tf = 183,50°C et Pf=15,40 bars.
Avec : M = 87,15Kg/ kmol
On a:
Cp =72,06 Kcal/Kmol.C
Cp = 0,83 Kcal/Kg.C
h'R = 151,70 Kcal/Kg
h'R= 13222,22 Kcal/Kmol

VII-13- Calcul de la quantité de reflux froid optimal :


Il est calculé par la formule suivante :
rf = gx / D'…………………………………………………( VIII-36)
Avec :
gx : Quantité de reflux froid (kmol/h).
D' : Distillat en kmol/h.
D' = 221,81 kmol/h.

78
Partie Calcul

On calcule la quantité de reflux froid en fonctions des taux de reflux optimaux obtenus
précédemment.
gx = D'. rf

Les résultas obtenus figurent sur le tableau suivant :

Tableau VII-23:
Taux de Reflux optimal 2,2735
Quantité du reflux froid gx (kmol/h) 504,28
Quantité du reflux froid gx (kg/h) 24703,80

VII-14- Calcul de la quantité du rebouillage optimale :


Cette quantité est donnée par la formule suivante :
rb = Gr / R…………………………………………………( VIII-37)

Avec :
rb : Taux de rebouillage optimal.
Gr : Quantité de rebouillage.
R': Résidu en (kmol/h)
R : Résidu en (kg/h)
R = 134,11(kmol/h)
R= 11688,82 (kg/h)
Les résultats de ce calcul sont comme suit :

Tableau VII-24:
Taux de rebouillage rb 3,2421
Quantité de rebouillage ( kmol/ h) 434,80
Quantité de rebouillage (kg/h) 37896,78

79
Partie Calcul

VII-15- Calcul des charges thermiques:


VII-15-1- Charge thermique de distillat QD :
QD=D’.hD
QD = 221,81 . 1734,00
QD =384618,54 Kcal / h

VII-15-2- Charge thermique de condenseur QC :


QCon = (D’+ gX). (HD – hD)
QCon = ( 221,81+504,28).(1783,62-1734,00)
QCon = 36028,60 Kcal / h

VII-15-3- Charge thermique de l’alimentation froide QF :


QF =L’F.hF
QF = 261,14 . 2657,24
QF = 693911,65 Kcal / h

VII-15-4- Charge thermique de l’alimentation Chaude QCh :


QCh =L’Ch.hCh
QCh = 94,78 . 6701
QCh= 635120,78 Kcal / h

VII-15-5- Charge thermique fournée par le rebouilleur QRb :


QRb= ( Gr ) . ( h'R- hR )
QRb = (434,80) . (13222,22-11628,00)
QRb = 693166,86 Kcal / h

VII-15-6- Charge thermique de résidu QR :


QR= R . hR
QR= 134,17. 11628
QR= 1560128,76 Kcal/h

80
chapitreVIII CALCUL DE VÉRIFICATION DE L’AERO-REFRIGERANT E-703

VIII- CALCUL DE VÉRIFICATION DE L’AERO-REFRIGERANT


E-703

VIII-1- Données de départ :

Tableau VIII-1: Le GPL


Température d’entrée 69°C
Température de sortie 50°C
La masse moléculaire 48,99 kg/kmol
La masse volumique ρ204 0,53

Tableau VIII-2: L’air :


Température d’entrée 38°C
Température de sortie 55°C
La masse volumique de l’air à t = 0° 1,293 Kg/m3

VIII-2- Charge thermique de l’aéroréfrigérant :


D’après le bilan thermique de la colonne C-702 la charge thermique de l’aéroréfrigérant
E-703 est :
QCon = 36028,60 Kcal/h.

VIII-3- Débit massique et volumique de l’air :


VIII-3-1- Débit massique de l’air :
Qair= Qcon.η………………………………………… (VIII- 1)

Qair= Gair(Cp1t1 - Cp2t2)…………………………… (VIII- 2)

Avec :
η : Rendement de l’aéroréfrigérant (η = 0,95)
Gair : Débit massique de l’air ;
Cp1,Cp2 : Chaleur spécifique de l’air à l’entrée et à la sortie de l’aéroréfrigérant.
Cp1 = Cp2 = Cpm = 0,24 Kcal/Kg°C.

81
chapitreVIII CALCUL DE VÉRIFICATION DE L’AERO-REFRIGERANT E-703

D’après l’équation (VIII-2) :


Gair= (Qcon / Cpm (t2 - t1 ) ) . n
Gair = (36028,60 / 0,24 . ( 55 – 38 ) ) . 0,95
Gair= 8830,54 Kg/h.

VIII-3-2- Débit volumique de l’air :


Vair = Gair / (3600 .  a )……………………………………(VIII- 3)

 a : Masse volumique de l’air à l’entrée de l’aéro-réfrigérant.


 a =   (T0/T1)………………………….…………………..(VIII- 4)

 a = 1,293.(273/273+38)
 a =1,135 Kg/m3
Alors :
Vair = 8830,54 / (3600.1, 135)
Vair = 2,16 m3/s

Alors le débit d'air nécessaire pour refroidir le distillat jusqu'à la température de 50°C est
7776 m3/h
D'après la vérification dans le guide des ventilateurs des aéroréfrigérant de l'UTG en trouve
que les ventilateurs de l aéroréfrigérant E-703 sont des ventileuses hélicoïdes capables
d'assurer un débit d'air plus grand que nous avons trouvé dans le calcul avec des moteurs
d'une vitesse de rotation de 2800 tr/min.

82
Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704

IX- CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704

Une partie de résidu est chauffée dans le rebouilleur E-704 par la circulation de
gas-oil coté calendre. Ainsi elle revient dans le débutaniseur C-702 sous forme d’un reflux
chaud pour permettre l’évaporation du constituant dans le fond de la colonne

IX-1- Données de départ :


IX-1-1- Fluide circulant coté tube :
L’utilisation sur DCS (laboratoire) nous à permet de déterminer les paramètres suivants :
1515 = 669.8 Kg/m3= 664.43
GR = 434,80 Kg/h

Tableau IX-1:Codensat
Température d’entrée t1 = 172 °C

Densité ρ1 (Kg/m3) 489,10

Viscosité μ1 (Kg/h.m) 0,33

Chaleur spécifique Cp1 (Kcal/Kg°C) 0,77

Conductivité thermique λ1 (Kcal/ m h °C) 0,0531

Température de sortie t2 =183 °C

Densité ρ2 (Kg/m3) 468,30

Viscosité μ2 (Kg/h.m ) 0,30

Chaleur spécifique Cp2 (Kcal/Kg°C) 0,83

Conductivité thermique λ2 (Kcal/ m h °C) 0,0461

83
Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704

IX-1-2- Fluide circulant coté calandre « Gas-oil » :


Les valeurs suivantes sont des données de l'unité
1515 = 843.5 Kg/m3
Tableau IX-2: gas-oil
Température d’entrée t’1 = 260°C

Densité ρ’1 (Kg/m3) 659,8

Viscosité μ’1 (Kg/ h.m) 0,0187

Chaleur spécifique Cp’1 (Kcal/Kg°C) 0,7

Conductivité thermique λ’1 (Kcal/ m h °C) 0,1399

Température de sortie t’2 = 204°C

Densité ρ’2 (Kg/m3) 701,8

Viscosité μ’2 (Kg/ h.m) 0,0181

Chaleur spécifique Cp’2 (Kcal/Kg°C) 0,64

Conductivité thermique λ’2 (Kcal/ m h °C) 0,144

IX-1-3- Caractéristiques de rebouilleur :


Diamètre intérieur des tubes din= 19,05 mm
Diamètre extérieur des tubes dex= 21,15 mm
Epaisseur des parois des tubes б =2,1 mm
Pas de tube Pb= 25,4 mm
Nombre de passe n=1
Nombre de tube N = 932
La longueur des tubes L = 500 mm
Diamètre intérieur de la calandre Di=942 mm

84
Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704

IX-2- Calcul de débit de gas-oil :


D’après le bilan thermique QRb= η QCédée
QRb : Quantité de chaleur reçue par le résidu total
QC : Quantité de chaleur cédée par le gas-oil
η : rendement de rebouilleur η = 0.95.
QRb
Qcedee  …………………………………………………… (IX- 1)

QCédée = 693166,86 / 0,95


QCédée=729649,33 Kcal/h.

QCédée=G’ (Cp’1t’1 - Cp’2t’2)………………………………………………….. (IX- 2)

QCédée
G’= ………………………..…………………………(IX- 3)
(Cp’1t’1 - Cp’2t’2)

729649,33
G’= = 14184,47
(0,7 . 260 – 0,64 . 204)

G’=14184,47 Kg/h

IX-3- Calcul de ∆TLM:


L’équation de ∆TLM est:

∆t1-∆t2
∆TLM = …………………………………………………………….. (IX- 4)
2.3.log (∆t1/∆t2)

∆t1= t’1- t2 = 260 - 172


∆t1= 88 °C
∆t2= t’2- t1=204-183
∆t2= 21°C

85
Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704

88-21
∆TLM =
2,3.log (88/21)

∆TLM = 46,81°C

Conclusion :
D’après les vérifications effectuées avec les nouveaux paramètres de fonctionnement de la
colonne C-702. Le rebouilleur E-704 répond aux exigences de l’échange thermique car sa
surface réelle d’échange est supérieure à la surface d’échange calculée.

86
Tableaux Récapitulatifs

Tableaux Récapitulatifs :
Après le calcul, nous avons obtenu les résultats ci-dessous:

Caractéristiques de GPL

GPL Actuellement Après le calcule


(% molaire) (% molaire)
C2 7,6181 6,58
C3 48,5479 52,47
iC4 8,6869 9,63
nC4 25,5448 30,82
iC5 4,8514 0,35
nC5 3,7478 0,15
nC6 1,0031 0,00
nC7 0,0000 0,00
nC8 0,0000 0,00
Débité (T/j) 201,5 261

Concernant la quantité totale du GPL nous l'avons améliorée de 201,5 à 261 T/J soit une

augmentation de 29,7%.

Une amélioration dans la qualité est obtenue aussi et toujours dans les normes ; les
pourcentages molaires indiqués ci-dessus confirment cette amélioration; notamment les
pourcentages molaires de ;(C3; C4;) .
Les nouveaux paramètres de fonctionnement de la colonne C702 répondants à cette
amélioration sont les suivants:

87
Tableaux Récapitulatifs

Paramètres de fonctionnement de la colonne

Paramètre Actuellement Après le calcul


Pression dans le ballon de reflux (bar) 13,00 14,50
Pression au sommet (bar) 13,30 15,00
Pression au fond (bar) 14,35 15,40
Température dans le ballon de reflux (°C) 45,00 50,00
Température au sommet (°C) 63,00 69,74
Température au fond (°C) 146 172
Taux de reflux 1,00 2,27
Taux de rebouillage 1,02 3,24

La pression et la température actuelles utilisées dans la colonne répondants à la charge de


design sont changées d'une façon à répondre à la charge actuelle.
Le taux de reflux a été augmenté pour assurer la température de roser dans la tête de la
colonne.

88
Conclusion générale :

Conclusion générale :

Le stage pratique est autant bénéfique pour l’étudiant que pour la société puisqu’il

facilite son intégration rapide dans le milieu professionnel.

Par ailleurs ce stage m’a permis d’approfondir mes connaissances théoriques et

de maîtriser le fonctionnement de l'unité de traitement de gaz notamment le circuit de

séparation de GPL.

Notre stage a été réalisé dans l'unité de traitement de gaz ; cette unité a une

grande importance dans la production des gaz de réinjection (gaz lifte) dans le champs de

HOUD BERKAOUI.

Au court de ce stage nous avons mis le point sur plusieurs problèmes techniques,

parmi lesquels le problème de séparation (ou de la perturbation) de séparation au niveau de

la colonne C-702 (débutaniseure), c'était le problème le plus proche de notre discipline.

Dans notre étude on a essayé de contribuer à la résolution de ce problème par

l'optimisation des paramètres de fonctionnement de la colonne pour avoir une bonne

production de GPL en qualité et en quantité.

88
BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

1- Le gaz naturel production traitement transport édition TECHNIP 1994.


2- Revue trimestriel de SONATRACH. Revue n°15.Décembre 2002.

3- Manuel opératoire de l'unité de traitement de gaz (GEULLALA).

4- Conférence sur Le GPL. HASSI MESSAOUD. Janvier2000.

5- P.WUITHIER : « Raffinage et génie chimique. » Tome I et II Edition Technique, Pari

1972.

6- Sites Internet

www.sonatrach-dz.com

www.techniques-ingenieures.fr
7- catalogue des ventileuses (CIAT).
Annexe

Coefficient d'équilibre des hydrocarbures


(Scheibel & Jenny)

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