Brahim Z
Brahim Z
Brahim Z
MEMOIRE
EN VUE DE L’obtention
DU DIPLOME DE MASTER EN
RAFFINAGE ET PETROCHIMIE
Promotion 2015/2016
W°w|vtvx
Toute ma famille,
Brahim
Remerciements
SOMMAIRE
Introduction générale……………………………………………....…………..……1
Présentation de sujet ………………………………………………..………….……2
I
SOMMAIRE
VI- SECURITE
II
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES
Liste des tableaux
Tableau I -1: Offre potentielle de gaz - Scénario haut (en .G m3) ……………………….5
Tableau I-2: Offre potentielle de gaz - Scénario de référence (en Gm3) …………………5
III
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES
Tableau VII-17:résultats du taux de reflux optimal …………………………………....70
Tableau IX-1:Codensat…………………………………………………………………..83
Caractéristiques de GPL…………………………………………………………………87
IV
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure III-3: L’organigramme de l’U T G de GUELLALA………………………………32
V
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
L’énergie occupe une place prépondérante dans la vie de l’être humain. Les
sciences et les progrès techniques ont permis à l’homme de découvrir de nouvelles
ressources énergétiques, à savoir tous les produits à vocation énergétique dont nous citons :
Le pétrole et le gaz naturel, qui sont les seuls capables de répondre à l’accroissement des
besoins en énergie.
Face au pétrole, son concurrent sur les marchés des combustibles, mais souvent son
associé dans les gisements d’hydrocarbures et au cours de leur exploitation, le gaz est
apparu comme une forme d’énergie difficile à mettre en œuvre, tout particulièrement en
raison du poids des investissements et des coûts de transport jusqu’au consommateur.
L’intérêt croissant pour le gaz naturel vient du fait que celui-ci est choisi pour sa souplesse
d'utilisation, sa propreté et en fin l’abondance relative des ressources.
Dans les années soixante, les découvertes de gaz et la multiplication des projets entraînent
un véritable décollage de la production mondiale. Au bout de dix années de croissance, à la
fois de la production et des réserves prouvées, le gaz naturel a quitté sa place de second
rang.
1
PRESENTATION DE SUJET
PRESENTATION DE SUJET
2
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Le gaz naturel est une énergie fossile comme la houille, le charbon ou le lignite. C’est un
mélange dont le constituant principal, de 75 % à 95 %, est le méthane (CH4). Il est donc
composé majoritairement d’hydrogène et de carbone, d’où son nom d’hydrocarbure.
Par comparaison avec le pétrole brut, dont les deux tiers des réserves prouvées se trouvent
au Proche-Orient, le gaz naturel représente une diversification géographique des sources
d'énergie dans le monde.
Après trois années de production, les réserves estimées ont encore augmenté de 4% par
rapport à celles du janvier 1999. L'augmentation est particulièrement importante dans les
régions d'Europe de l'Est Asie du Nord et d'Amérique du Nord.
3
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Cette augmentation suit et confirme celle de 22% constatée en 1996 et 1999 et tient en
grande partie à l'impact des nouvelles technologies sur le niveau de récupération des
réserves avec des prix des énergies quasiment stables : l'essentiel de l'évolution est dû à des
nouvelles estimations des ressources des champs de gaz déjà connus.
L'offre mondiale croît rapidement pour se situer dans l'intervalle 2520-2890 Gm3/an en
2000, puis dans l'intervalle 2960-3640 Gm3/an en 2010. Cette croissance se ralentit ensuite
dans les deux scénarios, le niveau d'offre potentielle en 2030 étant compris entre 3110 et
4130 Gm3/an.
La répartition géographique de l'offre potentielle est présentée dans les tableaux (1et2)
L'offre potentielle augmente régulièrement en toutes régions, sauf en Europe Centrale &
Occidentale où elle commence à décliner lentement après l'an 2000. Cette baisse n'est
significative qu'après 2010 ce qui est une évolution favorable par rapport au précédent
rapport où la chute entre 2000 et 2010 fût assez rapide. On notera en outre que des réserves
importantes se trouvent à des distances de transport moyennes dans les régions environnant
l'Europe Centrale & Occidentale. Les prévisions relatives à l'offre enregistrent des
variations mineures comparées à celles des études précédentes.
4
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
5
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
un premier forage (HR1) a été réalisé en 1956. Huit puits sont alors réalisés, délimitant
ainsi une structure anticlinale constituant un grand réservoir de gaz.
6
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Depuis la mise en exploitation, plusieurs étapes ont été marquées avant d’atteindre la phase
actuelle de développement.
De 1961 à 1971, la production annuelle de gaz brut passe de 0,8 à 3,2 milliards de m3 et
celle du condensât passe de 126 000 à 623 000 tonnes.
De 1971 à 1974 : des études des réservoirs permettent de définir le mode d’exploitation du
champ.
En 1974, parallèlement à ces études, une extension du centre de traitement était réalisée par
l’adjonction de six nouvelles unités d’une capacité totale de 300.106 m3/j.
Un programme de forage complémentaire était porté sur 23 nouveaux puits réalisés entre
1971 et 1974.
Depuis 1980, l’Algérie est devenue l’un des grands exportateurs mondiaux de gaz naturel.
Une particularité à souligner est que l’Algérie a pu réaliser diverses installations de
liquéfaction de gaz naturel qui lui permettent de le commercialiser sous forme liquide et le
transporter dans des méthaniers vers le marché extérieur (Etats-Unis, Europe.. etc.).
Parallèlement à ce mode de transport l’Algérie a pu transporter son gaz par des gazoducs
reliant directement HASSI-R’MEL à l’Europe, c’est ainsi qu’elle exploite actuellement le
fameux gazoduc trans-méditerranéen qui relie l’Algérie à l’Italie et la Slovénie via la
Tunisie.
7
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
8
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
9
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
I-4-1- Densité :
Pour un gaz est défini par le rapport de sa masse volumique à celle de l'"air dans les
conditions déterminées de la température et de pression.
10
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
La répartition de ces traitements entre les lieux de production et de livraison résulte des
considérations économiques. Il est généralement préférable de ne réaliser sur le site de
production que les traitements qui rendent le gaz transportable.
11
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Le gaz naturel ainsi que ses différentes fractions peuvent être transportées sous forme :
Gaz naturel comprimé (transport par gazoduc).
Gaz du pétrole liquéfié (GPL).
Gaz naturel liquéfié (GNL).
Produits chimiques divers (méthanol, ammoniac, urée …etc.).
Certains composants du gaz naturel doivent être extraits soit pour des raisons imposées par
les étapes ultérieures de traitement ou de transport, soit pour se conformer à des
spécifications commerciales ou réglementaires.
Il peut être ainsi nécessaire d’éliminer au mois partiellement :
L’hydrogène sulfuré H2S : toxique et corrosif.
Le dioxyde de carbone CO2 : corrosif et de valeur thermique nulle.
Le mercure : corrosif dans certain cas.
L’eau conduisant à la formation d’hydrates.
Les hydrocarbures qui se condensant dans les réseaux de transport.
L’azote : de valeur thermique nulle.
Les spécifications à respecter pour le gaz traité sont liées aux conditions de transport par
gazoduc, ces spécifications de transport visent à éviter la formation d’une phase liquide
(hydrocarbure ou eau), le blocage de la conduite par des hydrates et une corrosion trop
importante. On impose dans ce cas une valeur maximale aux points de rosée (eau et
hydrocarbures).
La valeur du point de rosée hydrocarbures dépend des conditions de transport et peut être
par exemple fixée à 0°C pour éviter tout risque de formation de phase liquide par
condensation rétrogradée.
Dans le cas d’un gaz commercial, les spécifications sont plus sévères et comprennent
également une fourchette dans lequel doit se situer le pouvoir calorifique.
Des spécifications typiques pour un gaz commercial sont présentées sur le tableau suivant :
12
Chapitre I GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Pour pouvoir réinjecter le gaz sec dans le gisement, il faut le porter à une pression
suffisante qui puisse vaincre la pression naturelle de gisement. Ceci revient à fournir une
certaine énergie au gaz à réinjecter en le comprimant à des pressions plus élevées. Ce
transfert d’énergie est réalisé par des grands compresseurs, et entraînés par des turbines à
gaz ou des moteurs d’une haute puissance unitaire.
13
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
Il est liquéfié à faible pression (4 à 5 bar) et une température très basse pour faciliter son
transport, stockage et sa commercialisation, il se gazéifie au moment de son utilisation.
La composition molaire du gaz du pétrole liquéfié est variable selon leur source
14
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
1- Odeur : le GPL est inodore à l’état naturel, mais on doit ajouter un odorant, ce sont des
composés sulfures tel que le diéthylmercaptane ou le diméthylsulfide pour des raisons
de sécurité.
3- Dilatation : à l ‘état liquide, le GPL a un haut coefficient de dilatation dont il faut tenir
compte lors de leur stockage (les sphères ne doivent jamais être complètement
remplies).
4- Densité : aux conditions normales de température et pression, le GPL sont plus lourds
que l’air, il est diminué avec l’augmentation de la température à titre exemple :
À 38°C la densité est égale 0,534, la densité est très importante dans le GPL
commerciale.
6- Pouvoir calorifique : c’est la propriété la plus intéressante étant que le GPL est
traditionnellement utilisé pour les besoins domestiques :
Isobutane : PC = 29460 (kcal/kg).
Normal butane : PC = 29622 (kcal/kg).
Propane : PC = 22506 (kcal/ kg).
7- Impuretés : le plus important est les soufre, la teneur en soufre est inférieure ou égale
à 0,005 % en masse, ainsi l’eau l’un des impuretés importants.
8- Le GPL est non corrosif à l’acier mais généralement aux cuivres et ces alliages ou
l’aluminium.
15
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
9- Le GPL n’est aucune propriété de lubrification et cet effet doit être prise en
considération lors de la conception des équipements du GPL (pompes et compresseurs)
Le GPL est incolores, que ce soit phase liquide ou gazeux.
Le propane et le butane commercial ne sont pas des produits purs mais des mélanges, une
séparation complète des molécules serait aussi coûteuse qu’inutile car la plupart des
utilisations acceptent des mélanges.
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Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
Le secteur résidentiel et commercial constitue la plus grande part du marché des principaux
consommateurs, soit 42% de la demande totale en 1995 .En raison de la pénétration du gaz
naturel, ce secteur se stabilise dans les pays occidentaux : Amérique, Europe de L’Ouest.
En 1984 l’Algérie importait du butane en période de pointe, depuis cette date et suite, à la
mise en service du complexe GP1Z. La production nationale est largement excédentaire
par rapport à la demande d’un marché national.
Durant les dernières années, l’industrie Algérienne du GPL a connue des changements
profonds, notamment en matière de production, d’exploitation et dans les activités de
transport maritime. Le programme de valorisation des ressources gazières lancé au début
des années 90 fait bénéficier aujourd’hui des disponibilités importantes du GPL.
Depuis la mise en exploitation du champ gazier de HOUD EL HAMRA en 1996, la
production du GPL en Algérie connue un développement rapide.
17
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
Le niveau de l’offre national du GPL est de l’ordre de 5,5 millions de tonnes en 1996, et
plus de 7,3 millions de tonnes en 1998, et environ 9 millions de tonnes en 2001, un pic de
12,5 millions de tonnes sera atteint en 2006 lorsque les projets développés auront été mise
en service. Cette offre provenant de trois sources différentes :
10% obtenus à la suite du raffinage du pétrole brut aux raffineries de Skikda, Arzew,
Alger. La production moyenne annuelle de ces raffineries est de l’ordre de 530.000
tonnes réparties dans le tableau suivant :
Tableau II-2 :
18
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
19
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
L’année 1997 illustre parfaitement le rôle de notre industrie sur le marché international
Les marchés méditerranéens et américains (U S A) restent les principaux marchés et
représentent prés de 75% des exportations.
Le GPL/C est largement prouvé ses qualités à être un carburant alternatif avantageux tant
au plan économique qu’un plan écologique .Actuellement de nombreux pays possédant une
flotte de véhicules roulant au GPL/C, ce sont principalement :
L’introduction massive du GPL/C en Algérie est aujourd’hui une option stratégique, d’une
part en raison de l’accroissement de la demande national en carburant et d’autre part pour
des raisons environnementales cruciales .il a été introduit en Algérie en 1980.
La demande mondiale en GPL/C atteint 9,6MT en 1994, 12,3MT en 2000, le scénario fort
table sur 20MT en 2010.
20
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
La production d’électricité en Algérie est s’effectué uniquement par le gaz naturel, le GPL
n’ont pas introduit jusqu’à ici dans la génération d’électricité ou dans la combustion.
21
Chapitre II GENERALITES SUR LES GPL
22
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
La région de HAOUD BERKAOUI représente l’une des dix (10) principales zones
productrices d’hydrocarbures du Sahara algérien.
Cette région est située à 770Km au sud de la capitale (Alger), elle est très importante en
raison de sa part de production des hydrocarbures du pays. Elle s’étend du sud est de
Ghardaïa jusqu’au champ extrême BOUKHZANA, près de la route de TOUGGOURT.
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Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
HOUD BERKAOUI
La production de GPL est acheminée vers le gazoduc 12 HASSI R’MEL par un pipe de
4.
Il existe Trois centres principaux de production situés à HAOUD BERKAOUI,
BENKAHLA et GUELLALA.
24
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
25
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
De (7bars) est injecté dans le 2ème étage du compresseur K301 pour avoir a la sortie du
compresseur un mélange gazeuse a une pression de 23-24 bars
Le mélange du gaz est refroidi à l’aide d’un aéroréfrigérant E301, le gaz ainsi refroidi est
envoyé vers l’usine de traitement UTG.
En passant par le ballon de rétention d’eau V 303, dans le quel l’eau est évacué vers le
bourbier.
Type de compresseur centrifuge et entraîne par moteur électrique.
Capacité totale de BOOSTING : 765 103 st m3/J.
26
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
dans le réchauffeur de gaz H401 dans la phase de chauffage,le gaz de régénération après
avoir été refroidi par l’aéroréfrigérant de gaz de régénération E403, est envoyé au ballon
séparateur de gaz de régénération V404, pour y extraire l’eau , puis recyclé en amont du
refroidisseur de gaz d’alimentation E401 par le compresseur K401,.
Le gaz une fois séché passe à travers un filtre de poussière Z401 pour éliminer les
impuretés fines susceptible de créer des problèmes de Bouchage des équipements En aval.
Remarque :
Temps de cycle de régénération : 3 heurs.
Temps de service : 6 heurs.
27
Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
2- Débutaniseur:
L’alimentation est assurée par les hydrocarbures liquides provenant des fonds des
colonnes de stabilisation C401, et déethaniseur C701, le gaz de tête est totalement
condensé dans l’aéroréfrigérant E703A/B/C/D, et recueilli dans le ballons de reflux V702,
la pompe P702A/B assuré un débit de reflux pour maintenir la température de tête de la
colonne, et véhiculé le GPL produit vers les sphères de stockage T-701A/B. Après
refroidissement à 45°C dans l’échangeur à propane E 706, les condensâtes du fond de
C702 sont stabilisés par le rebouilleur E704 à huile chaude et envoyés vers le séparateur
MP existant dans le centre de production de guellala, après refroidissement dans
l’aéroréfrigérant E705.
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Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
III-3-8- Utilités:
1- Système de réfrigération à propane :
Le système de réfrigération à propane est prévu pour fournir le froid au
refroidisseur, De gaz d’alimentation, échangeur à plaque E601, condenseur de tête de
déethaniseur, et au refroidisseur de GPL E706.
La boucle de propane est composée d’un compresseur centrifuge à 3 étages K501, de 3
ballons d’aspiration V501, 502,503, et d’une batterie de 6 aéroréfrigérant E501, et un
ballon de stockage V505.
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Chapitre III PRESENTATION DU CHAMPS DE HOUD BERKAOUI
30
ORGANIGRAMME DU CHAMP
CP CP CP
HBK BKH GLA
HBK
BKH GLA
BOOSTING
BOOSTING BOOSTING
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ORGANIGRAMME DU CHAMP
Unité boosting
HBK
Section Section Section de
Refroidissement déshydratation réfrigération
et séparation
Unité boosting
BKH
Section Section
Unité boosting Refroidissement Refroidissement
GLA et séparation et séparation
TRC
Section compresseur
Condensât Gaz de vente
Séparateur MP
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
IV-1- Introduction :
Les procédés de traitement, basés sur les transferts de matière sont très importants
pour la séparation des produits composés tels que le pétrole et le gaz naturel. Ainsi par
rectification on obtient à partir des produits (par exemple le pétrole brut) une gamme très
variées de mélanges hydrocarbures (l’essence, kérosène, fuel-oil…etc.).
Par ce procédé également on fractionne les produits issus de diverses opérations en
obtenant à partir de mélanges des sous produits (gaz liquéfié, butane, propane ….etc.).
IV-2- Définition :
Le transfert de matière d'une phase à une autre s'effectue par diffusion moléculaire. La
force motrice de transfert d'une substance est la différence de concentration de l'élément
dans les deux phases.
Tous les phénomènes de transfert de matière sont réversibles, le sens de transfert est
déterminé par les paramètres suivants :
- La température et la pression.
A la suite de telle mise en contact la phase vapeurs enrichit en constituant le plus léger.
L'opération de rectification est basée sur le phénomène de séparation par diffusion des
constituants d’une phase à une autre phase par des mises en contacts des deux phases.
Une telle séparation est réalisée à contre-courant en continu dans un appareil appelé :
(colonne de rectification), soit par étage dans une colonne à plateaux, soit dans une
colonne à garnissage.
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
pvi = PT Y’i………………………….……….(IV- 1)
Avec :
PT : Pression du système.
D’après la loi de RAOULT la pression partielle (pLi) d’un constituant est égale au produit
de sa tension de vapeur (Pi) à l’état pur par sa concentration molaire en phase liquide :
piL = Pi . X’i……………………..………...(IV- 2)
Avec :
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Dans le cas des mélanges réels les constituants obéissent à la loi d’HENRY, d’après cette
loi, la pression partielle d’un constituant, la température étant fixe, est proportionnelle à la
concentration molaire du constituant dissout dans la phase liquide :
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Sur le long de la colonne la phase vapeur s’enrichisse, de bas en haut en élément le plus
volatil et la phase liquide s’enrichi en élément le moins volatil de haut en bas. Pour avoir
en tête de la colonne un distillat D et en bas un résidu R.
1- Colonnes à plateaux :
Le transfert de matière entre les phases vapeur et liquide résulte du contacte intime
de ces deux phases circulant à contre courant. Ce contact s’effectue en discontinue.
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Les paramètres opératoire (T, P) ainsi que le nombre de plateaux théoriques et les
quantités de chaleur à mettre en œuvre ; sont fonction des bilans massiques (matière) et
thermiques et des équations d’équilibres.
2- Colonnes à garnissage :
Elles sont utilisées dans la distillation et l'absorption. Ces colonnes réalisent à contre-
courant continu. L'échange de matière croit en régime turbulent. C'est pourquoi elles sont
remplies d'éléments solides, on emploi comme garnissage n'importe quels morceaux
solides, généralement du coke ou de la brique qui ont l'avantage d'être particulièrement bon
marché.
L = D + R……………….…………...(IV- 8)
Avec :
L/( y’Di – x’Ri)= D/( x’Li – x’Ri) = R/( y’Di – x’Li)………….…(IV- 10)
37
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
G= g + D………….…………………………………….....…(IV-11)
Avec :
Donc :
On note que :
Avec :
rf : le taux de reflux.
L’équation qui tient compte de la constante des débits molaires G, g dans la zone de
rectification de la colonne donne une relation entre la concentration on constituant i dans le
liquide se trouvant sur le plateau (n-1) et la concentration on ce même constituant dont la
vapeur provenant du plateau n et permet de déterminer le nombre d’étages théoriques dans
la zone de rectification.
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
g’=G’+R……………………..........................................…..(IV- 17)
Donc :
On note que:
gm = gk + go = Gk + R...........................................................(IV- 23)
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Pour éviter le travail lent et fastidieux des approximations successives, on peut utiliser une
méthode simplifiée et rapide donnant une précision assez suffisante.
Cette méthode fait intervenir la notion de la volatilité relative αi étant le rapport des
coefficients d’équilibre du constituant i à celui d’un constituant de référence choisit
généralement comme étant l’élément le plus lourd ( le moins volatile du mélange).
La pression dans la colonne sera alors au moins égale à la pression de bulle à ces
températures.
Lorsque le distillat est constitué de constituants très légers, il est nécessaire (car à la
température ordinaire on se trouve au dessus de la température critique du distillat) de faire
40
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
appel à une réfrigération artificielle (utilisation d’une machine frigorifique) pour travailler
à basse température quelque soit la pression de service.
La température de la condensation totale des vapeurs du distillat doit être prise moins 15 à
20°C plus grande que celle du fluide réfrigérant, ainsi la pression dans le ballon de reflux
Pb est déterminée d’après l’équation de l’isotherme de la phase liquide, par approximation
successive.
Ps=PL-∆P1……………………………………….…(IV- 30)
PL = (Ps+Pf)/2……………………………………….….(IV- 32)
41
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
42
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
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Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Où :
- αLi : Le coefficient de volatilité d’u constituant « i » quelconque par rapport au
constituant clés lourd déterminé à la température d’entré de la charge.
- φ : Paramètre conventionnel déterminer par approximations successives.
La relation entre (rf)min et (rb)min est donnée par la formule suivante :
44
Chapitre IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
45
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR
V-1- Définition :
La chaleur est un forme particulier de l’énergie au niveau des molécules constituant un
corps, elle se traduit par état d’agitation plus ou moins intense selon que le corps se trouve
se une température plus ou moins élevée.
Les mécanismes de transfert de chaleur sont complexes, on se contentera de donner ici
quelques idées simples à propos des trois modes de transmission habituellement
différenciés bien qu’ils soient très imbriqués dans la plupart des cas.
46
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR
47
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR
Avec :
1- Conduction :
dQ = -λ .( dt / dx ) . dF . dτ……………………….(V-2)
Avec :
dF : Temps (h).
dτ : Surface (m2).
2- Convection :
La quantité de chaleur transmise par convection « Q » est déterminée par l’équation
de Newton-Richon :
Q= α . Δt . F. ……………………….(V-3)
Avec :
48
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR
3- Rayonnement :
La transmission dépend des propriétés optiques, la température et la longueur d’onde
L’énergie rayonnante en contacte avec un corps quelconque, se divise en trois parties ; la
première se réfléchie, la seconde s’absorbe et la dernier absorbe.
QT = QA + QR + QTr……………………….(V- 4)
Avec :
QT : L’énergie totale.
QA : L’énergie absorbe.
QR : L’énergie réfléchie.
4- Loi de STEPHANE-BOLTZMAN :
Le pouvoir d'émission d'un corps est proportionnel à la quatrième puissance de la
température :
Q = αN . S . F . T4……………………….(V- 5)
Q = E0 . C0 . F . T4……………………….(V- 6)
Avec:
αN : Facteur d'absorption.
F : Surface (m2).
T : Température (K°).
49
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR
50
Chapitre V THEORIE DE TRANSFERT DE CHALEUR
Les rebouilleurs qui assurent une vaporisation partielle d’un liquide grâce à la
circulation d’un produit chaud ou d’un fluide auxiliaire (vapeur d’eau).
Suivant le sens d’écoulement des fluides chaud et froid, les échangeurs de chaleur peuvent
fonctionner :
A courants parallèles (fluides circulent dans le même sens).
A contre courants (les fluides circulent en sens contraire).
A courant mixtes (alternativement à courants).
51
Chapitre VI SECURITE
VI- SECURITE
VI-1- Introduction :
52
Chapitre VI SECURITE
Pour que la sécurité puisse être bénéfique, il faut que les responsables du service concernent.
Soient chargés de :
- définir politique de sécurité industrielle
- La mise en place d'une structure prenant en charge cette politique et ces objectifs.
- Dépense au développement de la fonction sécurité au sein de l'entreprise.
- Étudient les bonnes, consignes et procédure de sécurité spécifique à l'entreprise.
- Organisation des campagnes d'information à travers l'ensemble des travailleurs.
- Veillez au respect de l'application de toutes les consignes données par le service sécurité.
- Veillez à la normalisation et la standardisation du matériel de sécurité au sein de l'entreprise.
Nous classant les accidents dans l'industrie pétrochimique comme suit :
- Incendies et explosion due au vapeur d'hydrocarbures.
- Toxicité des substances chimiques employées telles que PTE D'augmentation de l'indice
d'octane.
- Accident de l'électricité.
Les causes :
1- Les indices et explosion qui constitue 30 %.
2- Causes mécaniques 14 %. Causes électriques 11 %.
3- Causes sont les brûleurs 7 %.
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Chapitre VI SECURITE
Les règles de sécurité peuvent être générales ou particulières, elles sont générales
lorsqu'elles sont valables à toute personne se trouvant dans l'entreprise, et particulières si
elles concernent un poste. Souvent développes et prescrites par le service de prévention,
elle comportent seulement un poste de travail bien défini.
Les règles générales de sécurité sont souvent développées et prescrites par le service
prévention, elles comportent des consignes d'hygiènes, de protection
industrielle, le service prévention procède aussi aux contrôles périodiques de toutes les
installations pétrolières de la région.
Les risques dans l'industrie du gaz sont souvent des risques d'inflammations ou d'explosion
qui nous obligent à exclure l'un des trois éléments principaux de la flamme qui sont la
source, l'oxygène et le combustible.
Généralement, on pense à exclure le premier qui peut être:
- Des étincelles (briquet, allumettes, soudage)
- Des particules chaudes provenant de l'échappement des véhicules…… etc.
Afin de minimiser les risques, la réglementation établie les consignes de préventions
suivantes :
- Interdit de fumer
- Interdiction d'effectuer tous les travaux de nettoyage à l'aide des produits pétroliers
(essence, gasoil) sans autorisation du service de sécurité.
54
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
55
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
Début
Composition et débit Composition et débit
de la 2eme charge de la 1ere charge
Bilan matière
Pb(bar)
Débit et composition du distillat et
résidu
Ps = Pb + 0,5
Pf = Ps + 0,4 Diagramme de
PL = PS + ∆P ◌่. nP G - SH
y ' Di
1 ; K i .x' Ri 1
Ki 1
XLi'
X '
0i
1 e Ki 1
'
1 e 0' e 0' 1 e0'
iL . X Li'
0
φ= φ +ε <αLiC4 iL
Non i
Ki
Oui Kr Non
Oui
'
y Di i. L .x Li'
(rF ) min . ; (rb ) min
i.L i. L
56
chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
Avec :
LF : débit molaire de la 1ere charge ( charge froid ) .
LCh: débit molaire de la 2eme charge ( charge chaud ).
D : débit molaire du distillat (GPL) .
R : débit molaire du résidu (condensât) .
x’Ch,i : Concentration molaire du constituant « i » dans la charge chaude.
x’F,i : Concentration molaire du constituant « i » dans la charge froide.
y’D i : Concentration molaire du constituant « i » dans le distillat.
x’R,i : Concentration molaire du constituant « i » dans le résidu
Et pour chaque élément de la charge on aura :
L’F. X’L F,C2 + L'Ch. X'L Ch,C2 = D’. Y’D,C2 + R’. X’R,C2 …………………….. (VI-3)
L’ F. X’L F,C3 + L' Ch. X'L Ch,C3 = D’. Y’D,C3 + R’. X’R,C3 …………………….. (VII-4)
L’F. X’L F,iC4 + L' Ch. X'L Ch,iC4 = D’. Y’D,iC4+ R’. X’R,iC4…………………….. (VII- 5)
L’ F. X’L F,nC4 + L' Ch. X'L Ch,nC4 = D’. Y’D,nC4+ R’. X’R,nC4………………..….. (VII- 6)
L’ F. X’L F,iC5 + L' Ch. X'L Ch,iC5 = D’. Y’D,iC5+ R’. X’R,iC5………………..….. (VII-7)
L’ F. X’L F,nC5 + L' Ch. X'L Ch,nC5 = D’. Y’D,nC5+ R’. X’R,nC5……………..….. (VII-8)
L’ F. X’L F,C6 + L' Ch. X'L Ch,C6 = D’. Y’D,C6 + R’. X’R,C6…………………….. (VII-9)
L’ F. X’L F,C7 + L' Ch. X'L Ch,C7 = D’. Y’D,C7 + R’. X’R,C7…………………….. (VII-10)
L’ F. X’L F,C8 + L' Ch. X'L Ch,C8 = D’. Y’D,C8 + R’. X’R,C8…………………….. (VII-11)
En utilisant les valeurs connues dans les équations et on fait le calcul pour :
50Kmol de la charge chaud et 50Kmol de la charge froide et on déterminer le résidu et
le distillat :
4,105 = D’. Y’D,C2 …………………………………………………(1)
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
Pour les débits des alimentations froide et chaude pris précédemment les débits du Distillat
et du Résidu auront les valeurs suivantes :
D' = 221,81 Kmol/h
les résultats que nous avants obtenue sont présentées dans les tableaux suivant :
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
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2- Alimentation chaude :
Le nombre de plateaux entre le sommet et l’alimentation chaud est :
nP = 21
PL,Ch = 15 + 0,01. 21
PL,Ch = 15,21 bar
Tableau VII-6 :
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Ps = 15 bars et ts = 69,47 °C .
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
Avec:
X’0i : Concentration molaire du constituant « i » dans la phase liquide.
Y0i : Concentration molaire du constituant « i » dans la phase vapeur.
X’Li : Concentration molaire du constituant « i » dans la charge.
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
φ : Constante qui variée entre les volatilités relatives des constituants clés lourds et
volatils.
1- Alimentation froide :
Le calcul pour φ = 1,0607 nous donne les résultats figurants sur le tableau suivant, tout en
sachant que :
e'0 = ∑ αL,I . X'Li / αL,i – φ.............................................(VII- 22)
Tableau VII-14:
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
2- Alimentation chaude :
Le calcul pour φ = 2,0788 nous donne les résultats figurants sur le tableau qui suit :
Tableau VII-15:
Tableau VII-16:
Constituants y'Di αLi αLi - φ y'Di/αLi - φ
C2 0,0658 7,9713 6,4015 0,0103
C3 0,5247 3,9104 2,3406 0,2242
iC4 0,0963 2,3206 0,7508 0,1282
nC4 0,3082 1,9360 0,3663 0,8414
iC5 0,0035 1,1437 - 0,4261 - 0,0082
nC5 0,0015 1,0000 - 0,5697 - 0,0026
Somme 1,0000 ---- ---- 1,1932
Donc:
(rf)min= 1,1932
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Tableau VII-17:
Tableau VII-18:
Allore :
- ( rb)min = - 0,86306141
( rb)min = 0,86306141
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chapitre VII CALCUL DE DEBETHANISEUR C-702
Tableau VII-19:
Reflux optimal 1,4369 1,7415 2,2735
Rebouillage optimal 1,8585 2,3623 3,2421
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Partie Calcul
Début
H Cp.t
QL = hL.L QD=D'. hD
QR = R . hR
∆Q = QCh + QF + QRb - ( QD + QCon +QR )
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Partie Calcul
QCh = LCh.hCh…………………………………..……………………(VII-27)
QF = LF.hF…………………………..……..…………………………(VII-29)
hF = éF .H0,F+ (1-éF).h0,F…………..…………………….…….………(VII-30)
QD= D.hD…………………………………………..….......…….………(VII-33)
Avec :
QCon : Charge thermique de l’alimentation chaude.(Kcal/h).
QF,QCh : Charge thermique de l’alimentation froide et chaud.(Kcal/h).
QRb : Charge thermique fournie chaude.(Kcal/h).
QR, QD: Charge thermique du résiduet distillat.(Kcal/h).
QCon : Charge thermique extraite par le condenseur.(Kcal/h).
hCh, hF : Enthalpie molaire de la charge biphasique chaude et froide (Kcal/Kmole.)
eCh , eF : Taux de vaporisation de la charge chaude et froide.
H0,Ch , H0,F : Enthalpie molaire de la phase vapeur de la charge chaude et froide
h0,Ch , h0,F : Enthalpie molaire de la phase liquide de la charge chaude et froide
(Kcal/Kmole.).
hD : Enthalpie molaire du distillat à l’état liquide. (Kcal/Kmol.).
HD : Enthalpie molaire du distillat à l’état vapeur. (Kcal/Kmol.).
hR : Enthalpie molaire du résidu. (Kcal/Kmol.).
h'R : Enthalpie molaire du résidu chaud provenant du rebouilleur.
GR : Débit de l’effluent provenant du rebouilleur (Kmol/h).
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Partie Calcul
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Partie Calcul
Distillat Résidu
Constituant Mi(kg/kmol) Y'io Mi.Y'io X'io Mi.X'io
C2 30,069 0,0658 1,98 ---- ----
C3 44,096 0,5247 23,14 ---- ----
iC4 58,122 0,0963 5,6 0,0005 0,03
nC4 58,122 0,3082 17,91 0,0095 0,55
iC5 72,149 0,0035 0,25 0,1109 8,00
nC5 72,149 0,0015 0,11 0,2260 16,30
C6 86,175 ---- ---- 0,2838 24,46
C7 100,202 ---- ---- 0,3118 31,24
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Partie Calcul
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Partie Calcul
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Partie Calcul
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Partie Calcul
On calcule la quantité de reflux froid en fonctions des taux de reflux optimaux obtenus
précédemment.
gx = D'. rf
Tableau VII-23:
Taux de Reflux optimal 2,2735
Quantité du reflux froid gx (kmol/h) 504,28
Quantité du reflux froid gx (kg/h) 24703,80
Avec :
rb : Taux de rebouillage optimal.
Gr : Quantité de rebouillage.
R': Résidu en (kmol/h)
R : Résidu en (kg/h)
R = 134,11(kmol/h)
R= 11688,82 (kg/h)
Les résultats de ce calcul sont comme suit :
Tableau VII-24:
Taux de rebouillage rb 3,2421
Quantité de rebouillage ( kmol/ h) 434,80
Quantité de rebouillage (kg/h) 37896,78
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Partie Calcul
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chapitreVIII CALCUL DE VÉRIFICATION DE L’AERO-REFRIGERANT E-703
Avec :
η : Rendement de l’aéroréfrigérant (η = 0,95)
Gair : Débit massique de l’air ;
Cp1,Cp2 : Chaleur spécifique de l’air à l’entrée et à la sortie de l’aéroréfrigérant.
Cp1 = Cp2 = Cpm = 0,24 Kcal/Kg°C.
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chapitreVIII CALCUL DE VÉRIFICATION DE L’AERO-REFRIGERANT E-703
a = 1,293.(273/273+38)
a =1,135 Kg/m3
Alors :
Vair = 8830,54 / (3600.1, 135)
Vair = 2,16 m3/s
Alors le débit d'air nécessaire pour refroidir le distillat jusqu'à la température de 50°C est
7776 m3/h
D'après la vérification dans le guide des ventilateurs des aéroréfrigérant de l'UTG en trouve
que les ventilateurs de l aéroréfrigérant E-703 sont des ventileuses hélicoïdes capables
d'assurer un débit d'air plus grand que nous avons trouvé dans le calcul avec des moteurs
d'une vitesse de rotation de 2800 tr/min.
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Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704
Une partie de résidu est chauffée dans le rebouilleur E-704 par la circulation de
gas-oil coté calendre. Ainsi elle revient dans le débutaniseur C-702 sous forme d’un reflux
chaud pour permettre l’évaporation du constituant dans le fond de la colonne
Tableau IX-1:Codensat
Température d’entrée t1 = 172 °C
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Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704
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Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704
QCédée
G’= ………………………..…………………………(IX- 3)
(Cp’1t’1 - Cp’2t’2)
729649,33
G’= = 14184,47
(0,7 . 260 – 0,64 . 204)
G’=14184,47 Kg/h
∆t1-∆t2
∆TLM = …………………………………………………………….. (IX- 4)
2.3.log (∆t1/∆t2)
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Chapitre IX CALCUL DE VERIFICATION DE REBOUILLEUR E-704
88-21
∆TLM =
2,3.log (88/21)
∆TLM = 46,81°C
Conclusion :
D’après les vérifications effectuées avec les nouveaux paramètres de fonctionnement de la
colonne C-702. Le rebouilleur E-704 répond aux exigences de l’échange thermique car sa
surface réelle d’échange est supérieure à la surface d’échange calculée.
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Tableaux Récapitulatifs
Tableaux Récapitulatifs :
Après le calcul, nous avons obtenu les résultats ci-dessous:
Caractéristiques de GPL
Concernant la quantité totale du GPL nous l'avons améliorée de 201,5 à 261 T/J soit une
augmentation de 29,7%.
Une amélioration dans la qualité est obtenue aussi et toujours dans les normes ; les
pourcentages molaires indiqués ci-dessus confirment cette amélioration; notamment les
pourcentages molaires de ;(C3; C4;) .
Les nouveaux paramètres de fonctionnement de la colonne C702 répondants à cette
amélioration sont les suivants:
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Tableaux Récapitulatifs
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Conclusion générale :
Conclusion générale :
Le stage pratique est autant bénéfique pour l’étudiant que pour la société puisqu’il
séparation de GPL.
Notre stage a été réalisé dans l'unité de traitement de gaz ; cette unité a une
grande importance dans la production des gaz de réinjection (gaz lifte) dans le champs de
HOUD BERKAOUI.
Au court de ce stage nous avons mis le point sur plusieurs problèmes techniques,
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BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
1972.
6- Sites Internet
www.sonatrach-dz.com
www.techniques-ingenieures.fr
7- catalogue des ventileuses (CIAT).
Annexe