M.T 103 01
M.T 103 01
M.T 103 01
Mémoire
En vue de l’obtention du diplôme de
Master Académique
Filière : Génie des Procédés et Hydrocarbures
Option : Raffinage et Pétrochimie
Soutenu le : 01/06/2015
Présenté par :
FEIA Islem
OKBA Mohammed Nadjib
DEVANT LE JURY
Président : BOUGHEZAL Abdessalem M.A.B Université d’El Oued
Examinateur : BENMEYA Omar M.A.B Université d’El Oued
Directeur du mémoire : GUERRAM Abdelmadjid M.A.B Université d’El Oued
Nos remerciements vont également à tous les enseignants du département de Génie des
procédés et Hydrocarbures.
Enfin, nous nous adressons à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à réaliser
ce modeste travail. Merci à tous.
Dédicaces
Je dédie ce travail à ma précieuse mère, qui m’a encouragé à avancer et qui m’a donné
tout son amour.
Islem
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à ceux qui m’ont donné la vie, l’espoir et l’amour, à
ceux que j’aime et je respecte ; à ma très chère mère et mon cher père.
A ma petite fille.
A mes chers frères et ma chère sœur.
A toute ma famille et ma belle famille.
A mes amis et mes collègues.
Nadjib
Sommaire
Annexe
Bibliographie
Liste des figures
Figure n°01 : Unité de distillation atmosphérique dans une seule colonne ………………………. 20
Figure n°02 : Unité de distillation atmosphérique avec une colonne de prédistillation ………….. 21
Figure n°03 : Unité de distillation atmosphérique avec un ballon de flash ……………………....... 22
Figure n°04 : Schéma actuel de l’Unité de Topping ………………………………………………. 26
ANNEXE
ANNEXE
Tableau n°01 : Correction moyenne de la température ( ) pour calculer la densité des produits
pétroliers
Nomenclature
Introduction générale
Le procédé de distillation est la base de traitement du pétrole brut. C’est le procédé
qui permet le fractionnement de brut en se servant de la différence qui existe entre les
points d'ébullition des différents groupes d'hydrocarbures.
Les caractéristiques de ces coupes sont liées aux besoins spécifiques du marché que
ce soit pour des produits à utilisations directes ou des produits servant comme matière
première pour des procédés ultérieurs créant de nouvelles formes d'hydrocarbures
inexistant come les oléfines, ou qui sont trop rares dans le pétrole brut come les
aromatiques, suite à des nouvelles combinaisons d'atomes de carbone et d'hydrogène.
Les aromatiques sont d'une grande importance, ils occupent la deuxième place, après
les oléfines au sein de la synthèse pétrochimique. Sur la base des aromatiques on produit :
les matières plastiques, les plastifiants, les résines synthétiques, les fibres synthétiques, les
tensio-actifs, les colorants, les antioxydants…..etc.
Ces hydrocarbures proviennent, en effet, presque exclusivement des fractions
pétrolières, à travers le procédé du reformage catalytique ou craquage. Le procédé de
reformage catalytique sert à produire à partir des coupes "Naphta" intermédiaires,
constituées principalement par les essences provenant du procédé de la distillation
atmosphérique du pétrole brut, des bases pour carburants à haut indice d'octane. Par
ailleurs, il fournit l'hydrogène nécessaire dans la raffinerie pour les hydrotraitements des
autres coupes.
La coupe Naphta doit être riche en « Précurseurs d'aromatiques ». On entend par
« précurseurs d'aromatiques » tout composant ayant la possibilité de se convertir en un
composé aromatique par des réactions chimiques. Les précurseurs d'aromatiques consistent
la coupe E.S (essence stabilisée) sont : le Cyclohexane, le Méthyle-cyclopentane, le
Benzène, les C8 Naphténiques et les C8Aromatiques.
Le pourcentage d'aromatiques dépend de la composition de la charge et
principalement de sa teneur en naphtènes, et ceci dépend directement des paramètres de
fonctionnement de la colonne.
Dans l’unité de Topping à la Raffinerie de Skikda (RA1K), la Naphta intermédiaire
dite Naphta B est issue d’une colonne Splitter qui sépare l’essence stabilisée en trois
coupes :
- Naphta A (légère) : produit de tête,
- Naphta B (intermédiaire) : soutirage latéral,
- Naphta C (lourde) : produit de fond.
2015 -1-
Introduction Générale
2015 -2-
Chapitre I Généralités Sur Le Pétrole Brut
I-1 Introduction :
Le pétrole brut est un fluide constitué principalement d'hydrocarbures ; il contient
également des composés organiques soufrés, oxygénés et azotés. On le rencontre dans les
bassins sédimentaires, où il occupe les vides de roches poreuses appelées réservoirs. Les
gisements de pétrole correspondent à une accumulation dans une zone où le réservoir
présente des caractéristiques favorables et constitue un piège : la fuite du pétrole - moins
dense que l'eau est rendue impossible vers le haut par la présence d'une couverture
imperméable (argiles, sel) et latéralement par une géométrie favorable (dôme anticlinal,
biseau de sables dans des argiles).
2015 -3-
Chapitre I Généralités Sur Le Pétrole Brut
composés. Aussi, on a pu détecter par l’analyse des cendres du pétrole la présence d’autres
composés tels Cl, I, P, As, Si, Na, Fer… [1]
2015 -4-
Chapitre I Généralités Sur Le Pétrole Brut
S (2) S (1)
Les composés sulfurés sont indésirables, par ce qu’ils diminuent l’indice d’octane de
l’essence, en agissant sur l’efficacité de l’action des additifs antidétonants, tels que le
P.T.E (Plomb-tétraéthyle). Ces composés empoisonnent aussi les catalyseurs des procédés
catalytiques.
b) Composés azotés : La teneur en Azote varie de 0.02 à 2.5%, elle augmente avec
l’augmentation de la température d’ébullition des fractions, on le retrouve sous forme de
quinoléine (1) et pyridine (2).
N (1) N (2)
Tous les composés azotés sont des poisons pour les catalyseurs.
c) Composés oxygénés : (0.05 à 1.5% en masse) Dans le pétrole se trouve une
petite quantité d’oxygène, dans les acides naphténiques, les phénols et les gommes.
Ex : CnH2n-1COOH COOH
COOH
2015 -5-
Chapitre I Généralités Sur Le Pétrole Brut
2015 -6-
Chapitre I Généralités Sur Le Pétrole Brut
2015 -7-
Chapitre I Généralités Sur Le Pétrole Brut
2015 -8-
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
II-1 Introduction :
La transformation des pétroles bruts s’effectue dans les raffineries, usines à feux
contenus et très automatisés, qui sont plus ou moins complexes selon la gamme des
produits fabriqués et selon la qualité des pétroles bruts comparée aux exigences du marché.
La complexité d’une raffinerie se traduit par le nombre d’unités de fabrication. Ces
unités utilisent des procédés physiques ou chimiques que l’on peut classer en trois
catégories, les procédés de séparation, procédés de conversation, et les procédés
d’épuration. Ainsi, les processus continus d’une raffinerie simple comportent d’abord une
épuration du pétrole brut, puis une séparation par distillation en produits blancs (distillats
légers, moyens) et en produits noirs (résidus lourds) en se basant sur des transferts de
matière et de chaleur entre les différents effluents traversant ses procédés.
II-2-1 Introduction :
Les procédés de traitement basés sur les transferts de matières sont très importants
pour la transformation du pétrole. Ainsi par la distillation on obtient à partir du pétrole brut
des produits légers (essences, pétrole lampant, fuel-oil) et du gas-oil. Par distillation
également, on fractionne les produits issus de diverses opérations à partir des mélanges,
des gaz liquéfiés, butane, propane…etc. Par absorption au moyen de solvants ou par
adsorption ou moyen de corps actifs solides, on extrait des gaz naturels, ou des gaz issus du
raffinage : essence, propane-propylène et butane-butylène utilisés dans l’industrie
pétrochimique ou comme combustible. La purification des huiles de graissage s’obtient par
absorption à l’aide de solvants sélectifs. Le séchage joue un rôle important dans la
production des catalyseurs.
Donc, on peut dorés et déjà dégager certains traits communs aux opérations
impliquant des transferts :
- Les procédés basés sur des transferts peuvent être utilisés pour le fractionnement
des mélanges.
- Les transferts se font d’une manière générale entre deux phases : liquide et gazeuse
(rectification ou absorption), solide et gazeuse (adsorption, séchage), solide et liquide
(adsorption, extraction).
2015 -9-
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
II-2-2 Définition :
Le terme de transfert de matière est lié au mouvement des molécules ou éléments
d'un milieu variable provoqué par un certain potentiel ou force motrice à un autre, celui qui
aide à la réalisation de chaque opération de transformation. Ceci se produit en particulier,
lorsque les concentrations des différents constituants ne sont pas uniformes au sein d'un
mélange, et consiste en un déplacement d'au moins un constituant à partir d'un milieu où la
concentration est la plus forte vers le milieu où elle est plus faible.
D'une manière générale, le transfert de matière montre le passage d'un constituant,
d'un système vers un autre, séparé par une interface. La disposition d'un constituant peut
être soit à un phénomène physique du type dissolution ou de type réaction chimique, dans
l'un ou dans l'autre, car il est important de connaître le rendement qu'on peut atteindre dans
l'appareil. Le transfert de matière est caractérisé par des coefficients de transfert qui
dépendent :
- de la nature des substances chimiques en présence.
- des conditions hydrodynamiques dans lesquelles s’effectue le transfert.
Si les concentrations ne sont pas uniformes, elles tentent à le devenir sous l'effet soit
de l'agitation moléculaire, soit de la turbulence hydrodynamique [4].
2015 - 10 -
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
travers une surface uniforme de contact de F (m²), par unité de temps, elle s'exprime par la
formule suivante [4]:
M Kg
m 2 .h
F . ……………………..…(01)
La vitesse d'un phénomène physique est directement proportionnelle à son facteur de
potentialité qui, dans notre cas, est la différence des concentrations.
C – Ce = ∆C ……………………..…(02)
Où :
C : concentration dans la phase à partir de laquelle se fait le transfert.
Ce : concentration d'équilibre avec la seconde phase.
Par ailleurs, l’allure de ce phénomène est inversement proportionnelle à la résistance,
en l’occurrence, résistance à la matière, R. On peut donc écrire :
M 1
C. ……………………..…(03)
F . R
On préféré utiliser la grandeur inverse de la résistance thermique R, appelée
coefficients de transfert de matière. Compte tenu d’une variation de la différence des
concentrations dans le temps, on a recourt à la concentration massique moyenne C, et on
écrit :
M
K c .Cm ……………………..…(04)
F .
d’où :
M = Kc .F .∆Cm. ……………………..…(05)
C'est-à-dire que la quantité de matière transmise et proportionnelle à la surface de
contact entre les phases, au temps et à la différence moyenne des concentrations [4].
2015 - 11 -
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
Dans le cas des mélanges réels, les constituants obéissent à la loi de HENRY.
D’après cette loi, la pression partielle d'un constituant, la température étant fixe, est
proportionnelle à la concentration molaire du constituant dissout dans la phase liquide.
Pi L E i . x ' i ……………………..…(08)
Ei : constante de HENRY, elle dépend de la nature de constituant et de la température
à l'équilibre, les pressions partielles d'un même constituant dans les deux phases et vapeur
sont égales :
Pi L Pi V ……………………..…(09)
Donc :
y ' i ( P ' 0 , i ). x ' i ……………………..…(10)
2015 - 12 -
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
II-3-1 Définitions :
La chaleur est une forme particulière de l’énergie. Elle se traduit par un état
d’agitation plus ou moins intense selon le corps qui se trouve à une température plus ou
moins élevée ; cette énergie calorifique ne peut se transmettre d’un corps à un autre que s’il
existe entre eux une différence de température qui joue le rôle d’un potentiel sous lequel
s’établit le courant de chaleur. La transmission de chaleur peut prendre trois formes
fondamentales différentes : conduction, convection et rayonnement.
a) La conduction :
On appelle conduction la propagation de la chaleur dans le milieu continu,
conditionnée par le mouvement des microparticules (atomes, molécules, position relative
des molécules), le transfert de chaleur par conduction caractérise tous les transferts de
chaleur qui s’effectuent à travers les parois séparant deux corps à des températures
2015 - 13 -
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
différentes. C’est le cas des surfaces d’échange des échangeurs de chaleur, mais c’est aussi
celui des murs et vitrage d’un bâtiment, des cuves contenant des liquides chauds ou froids,
des parois des fours …etc.
b) La convection :
Les échanges de chaleur par convection ont pour origine le mouvement d’un filet de
fluide, on s’opère par le mélange de deux fluides. Ce mode de transfert est régit
essentiellement par les lois des écoulements des fluides. La convection est le mécanisme
le plus important du transfert d’énergie entre une surface solide, un liquide ou un gaz.
On distingue deux types de convection :
* Convection naturelle : ce mouvement peut prendre naissance sous l’effet des
échanges thermiques qui font apparaître dans le fluide des différences de température et
des différences de densité. Dans l’un et l’autre cas, le régime hydrodynamique
d’écoulement du fluide joue un rôle essentiel dans le mécanisme des échanges thermiques.
* Convection forcée : ce mécanisme peut être provoqué par une cause mécanique,
c'est-à-dire d’une différence de niveau, ventilation ou d’une pompe.
c) Le rayonnement :
Le rayonnement est le mécanisme par lequel la chaleur se transmet d’un corps à
haute température vers un autre à basse température. La transmission de chaleur par
rayonnement consiste en le fait que la chaleur est transportée d’un corps à un autre par des
ondes électromagnétiques, puis se transforme à nouveau en énergie cinétique thermique
des particules du deuxième corps quand les ondes atteignent ce dernier.
a) Gradient de température :
Dans tous les cas de transfert, la chaleur est transmise des points les plus chauds aux
points les plus froids, cet écoulement s’effectue à travers des surfaces isothermes et suivant
les lignes énergétiques.
t grad (t )
n ……………………..…(14)
où :
grad t : gradient de température.
n : la normale à la surface isotherme.
2015 - 14 -
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
b) Loi de Fourier :
- Conduction :
Une quantité de chaleur s’écoulant par conduction à travers un élément de surface
peut s’exprimer par la loi de fourrier :
Q ( t x ). F . ……………………..…(15)
où :
dQ : quantité de chaleur en Joules.
: conductibilité thermique en W/m.°C.
dt/dx : gradient de température.
d : temps en secondes.
dF : différentielle de F (section) en m2.
- Convection :
Les calculs pratiques de transmission de chaleur par convection reposent sur la
formule de Newton :
Q .F. .T (Kcal) ……………………..…(16)
où :
T : différence de température entre le fluide qui s’écoule et la paroi (°C).
: coefficient d’échange par convection (Kcal/m2.h.°C).
F : la section à travers laquelle la chaleur se propage (m2).
Préalablement, on détermine le régime d’écoulement à l’aide du nombre de Reynolds :
Re < 2300 le régime est laminaire.
2300 < Re < 104 le régime est transitoire.
Re > 104 le régime est turbulent.
- Rayonnement :
La transmission dépend de la propriété optique, la température et la longueur
d’onde. L’énergie de rayonnement tombe sur un corps quelconque, elle se divise en trois
parties : l’une se réfléchit, la seconde s’absorbe et la dernière traverse le corps.
2015 - 15 -
Chapitre II RAFFINAGE DU PETROLE BRUT
QT QAT QR Qtr
……………………..…(17)
où :
QT : l’énergie totale.
QAT : l’énergie absorbée.
QR : l’énergie réfléchie.
Qtr : l’énergie traversant le corps.
2015 - 16 -
Chapitre III DISTILLATION
III-1 INTRODUCTION
La distillation est un processus de séparation des mélanges liquides ou gazeux,
binaires ou complexes ou des solutions en leurs composants différents les uns des autres
par leurs températures d’ébullition. Le procédé de distillation atmosphérique est à la base
de traitement du brut. Le brut est formé d’une série des hydrocarbures avec des
caractéristiques différentes, et pour pouvoir être utilisé de façon correcte, il doit être
fractionné en groupes ayant des caractéristiques bien définies et plus homogènes.
La distillation est le procédé qui permet le fractionnement du brut en se servant de la
différence qui existe entre les points d’ébullition des différents groupes d’hydrocarbures.
Les caractéristiques de ces groupes sont liées aux besoins spécifiques du marché
pour les produits utilisables directement et ceux des unités de processus pour les produits
destinés au traitement ultérieur.
En pratique, la séparation du pétrole brut est réalisée dans une colonne unique
(atmosphérique ou sous vide) possédant des soutirages latéraux. La colonne de
fractionnement est un appareillage cylindrique vertical menu des dispositifs qui assurent le
contact intime entre une phase liquide et une phase vapeur. La chaleur nécessaire pour la
distillation est assurée par un four ou un échangeur de chaleur.
2015 - 17 -
Chapitre III DISTILLATION
distillation ASTM (Fig n°02 Annexe) fournit à l’utilisateur de précieux renseignements sur
la composition du pétrole brut. Son principal avantage est le temps court qu’elle nécessite.
Son mode d’utilisation est simple. L’appareillage utilisé dans cette technique de distillation
dite ASTM (Fig n°01 Annexe) comporte un ballon de distillation pouvant contenir 100 ou
200 ml de produit que nous chauffons et distillons à vitesse déterminée. Les vapeurs
formées sont condensées dans un tube en cuivre baignant dans un mélange d’eau et de
glace pilée, puis recueillis dans une éprouvette graduée. Lorsque la première goutte de
condensat apparait à la sotie du tube, nous notons la température dans le ballon : c’est le
point initial de la distillation. Ensuite, la température est relevée régulièrement lorsque 5,
10, 20,…, 90, 95% du produit sont distillés et recueillis de l’éprouvette. En fin de
distillation, la température décroit par suite de l’altération thermique de dernières traces
liquides dans le ballon. Le maximum de température est le point final de distillation. La
courbe de la température en fonction du pourcentage distillé est appelé «courbe de
distillation ASTM ». La distillation ASTM est beaucoup moins sélective que la distillation
appelée TBP [7].
III-2-3 Distillation T.B.P :
Pour obtenir rapidement une idée sur la composition de brut, le laboratoire
d’analyses effectue généralement une distillation ASTM. Dans certains cas, nous devons
avoir une connaissance plus précise des constituants par un autre type de distillation plus
sélective appelée points de distillation vrais ou « True Boiling Point » TBP.
La distillation TBP est réalisée dans un appareillage représentant un nombre
important d’étages ou de plateaux théoriques, c’est-à-dire un appareillage à très bonne
sélectivité, équivalent à la succession de très grand nombre de distillations simples
élémentaires. La courbe TBP est obtenue en notant la température de la vapeur en fonction
du pourcentage distillé (Fig n°04 Annexe) [8].
III-2-4 Distillation par la méthode de flash :
C’est la distillation caractéristique à l’échelle industrielle. La charge préchauffée à
une température donnée dans un four sous une pression P est introduite dans la zone
d’expansion de la colonne, où elle subit une détente et se divise en deux phases liquides et
vapeur. Cette distillation nous permet de tracer une courbe montrant la variation de la
température en fonction du rendement des fractions. Cette courbe portant le nom de courbe
de flash détermine le régime thermique de la colonne de distillation. Mais, étant donné que
cette distillation prend une longue durée à effectuer, le tracé de la courbe se fait à partir de
celle de TBP, en utilisant les méthodes de : Obryadtchicov-Semidovitch, Nelson-Harvy,
Edmister et Maxwell [9].
2015 - 18 -
Chapitre III DISTILLATION
2015 - 19 -
Chapitre III DISTILLATION
2015 - 20 -
Chapitre III DISTILLATION
- Avantages :
- Le schéma est simple.
- On peut utiliser les basses températures (330 < t < 380°C), pour la rectification du
pétrole. La vaporisation des fractions lourdes s’effectue en présence des coupes légères.
- Inconvénients :
- La capacité est faible.
- Cette unité ne traite pas les pétroles légers à cause de l’augmentation de la
pression dans la colonne, donc il faut une grande épaisseur des parois et le prix de revient
va augmenter.
- Avantages :
- Le schéma est simple.
- La capacité de l’unité est élevée.
- Possibilité de traiter des pétroles bruts non stabilisés avec une teneur élevée en
soufre et les pétroles qui ne contiennent pas des fractions légères.
2015 - 21 -
Chapitre III DISTILLATION
- Inconvénients :
- On utilise une température élevée à la sortie du four pour pouvoir évaporer les
fractions lourdes dans la deuxième colonne.
- Une grande consommation d’énergie.
c- Schéma de distillation atmosphérique avec évaporation préalable (procédé avec un
ballon de flash) :
Cette installation permet de traiter les pétroles légers, contenant des gaz dissous
jusqu’à 1.5% massique au maximum. Toutefois, il ne peut être employé pour des pétroles
bruts riches en composés sulfurés.
- Avantages :
- Grande capacité de l’unité.
- L’évaporation préalable des essences légères du pétrole brut diminue la capacité
du four.
- Absence de la pression exagérée dans le système four – pompe.
- Inconvénients :
- Si la teneur en fractions légères varie, la marche de la colonne est maximale.
- L’impossibilité de traiter les pétroles sulfureux.
2015 - 22 -
Chapitre III DISTILLATION
2015 - 23 -
Chapitre IV PRESENTATION DE L’UNITE DE TOPPING
G.P.L Unité 30
Isopentane Mélange des essences
Naphtha A Stockage
Naphta B (65° 150°) Reformage catalytique
Naphta C (150° 180°) Huiles combustibles
Kérosène (180° 225°) Jet fuel, mélange des gas-oils
Gasoil léger (225° 320°) Mélange des gas-oils
Gas-oil lourd (320° 360°) Mélange des gas-oils
Résidu (>360°) Huiles combustibles
2015 - 24 -
Chapitre IV PRESENTATION DE L’UNITE DE TOPPING
2015 - 25 -
GPL vers l’unité 31
FRC
41
TRC
17
C1
EA-4
FRC PRC
21 15
LIC
V8 21
FRC FRC
41 41
PRC
23
Système
sous vide
V10 LIC
FRC FRC 26
3 52 FRC
LIC 52
13
C7
Traitement
Kéroséne
FRC
Système 44
V1 sous vide C5 FR
66
LIC
11
-26-
FRC
LRC PRC
59
4 22
LIC
V9 24 LIC
25
LIC
FR 20
FR 6- FR 75 HS LIC
22 FRC
13 31-38
DESSALEUR
FR
5 FRC C6 FRC
61
54
56
FRC FR
2 65
TI
174 TW
17
FR
4
LIC
23
FR
75
FRC
57
La charge : Gch
La Naphta « A » : GNA
La Naphta « B » : GNB
2015 - 27 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
La Naphta « C » : GNC
N.B : pour les valeurs de α, on utilise le tableau se trouvant dans le Tableau n°01 à
l'Annexe.
2015 - 28 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
V
QCh GCh .H GCh .H V GCh
L
.H L …………………………(23)
où H H E H S
Pour le rendement on le prend = 0,929
HE =193 Kcal/Kg pour ( d 415 = 0,9301 et TE = 330°C)
GReb
GRe f VRe f . 44
Donc :
GRe f = 121.650,55 Kg/h
2015 - 29 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
D’où :
QRe f = 2.615.485,75 Kcal/h
La Naphta « B » : QN . B GN .B .H
La Naphta « C » : Q N .C G N .C .H
2015 - 30 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
Actuel Design
% poids Débit (Kg/h) % poids Débit (Kg/h)
Charge C6 100 316.751 100 316.751
Naphta A 21,8395 69.177 16,92465 53.609
Naphta B 54,5101 172.661,58 59,75450 189.273
Naphta C 23,6502 74.912,4 23,32084 73.869
Rendement en
- 54,51 - 59,75
Naphta B (%)
En faisant une comparaison entre les débits actuels des produits issus du splitter C6
et leurs pourcentages avec ceux prévus par le design, on s’aperçoit qu’on a une perte de
naphta B en rendement pour le cas actuel. Cela se traduit par l’augmentation des soutirages
des naphtas A et C. Pour remédier au dysfonctionnement du splitter, nous allons proposer
l’installation d’un ballon de flash pour mieux distribuer les chargements des plateaux et
améliorer la séparation entre les coupes A et B (voir Fig n°13 Annexe).
Dans cette étape de travail, on procède à la division du splitter en deux sections :
Section I : sera localisée du plateau 24 à la tête de colonne.
Section II : sera localisée du plateau 24 au fond de colonne
2015 - 31 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
d 415 = 0,64
T = ? °C
P = 1,6 Kg/cm2
GVT = ?
T = 44°C
d 415 = 0,64
G = 53.609 Kg/h
T = ? °C
d 415 = 0,733
T = ? °C G = 189.273 Kg/h
d 415 = 0,72 P = 1,8 Kg/cm2
GV = 190.050,6 Kg/h
P = 1,8 Kg/cm2
On utilisant le nomogramme de « Scheibel & Jenny » (Voir Figure n°05 dans l’annexe), et
par approximations successives (itérations), on peut déterminer les valeurs de Ki pour
chaque constituant.
Où :
Y 'i : Concentration molaire du constituant « i » en phase vapeur.
Y i : Concentration massique du constituant « i » en phase vapeur.
K i : La constante d’équilibre du composant « i » dans les conditions de service
(température et pression).
K B : La constante d’équilibre du composant clé lourd (il s’agit de l’heptane « C 7 » dans le
cas de cette étude).
2015 - 32 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
Composants % poids ( Yi )
iC4 0,04
nC 4 0,64
iC 5 17,13
nC 5 45,54
C6 30,87
CC5 2,88
M .C.C5 0,92
CC 6 0,13
C7 0,21
Bz 1,64
100,00
ni
Y 'i …………………………(26)
N
gi
ni …………………………(27)
Mi
g i Yi G …………………………(28)
2015 - 33 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
Y 'i …………………………(29)
X 'i
Ki
Ki
i . …………………………(30)
KB
2015 - 34 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
Composants % poids X i
iC 5 0,0425
nC 5 0,1802
C6 8,6151
M .C.C5 2,9349
CC 6 3,6182
C7 20,7257
N .C7 8,6199
C8 19,4115
N .C8 11,6377
Aro C8 (EB + Xyl) 3,6705
C9 11,2289
N .C9 4,6023
Aro C9 0,0945
Benzène 1,4348
Toluène 2,5421
C10 0,6412
X 'i / M i
On a : Xi . …………………………(32)
X 'i / M i
ni
Où : X 'i et g i X i .G
N
Tableau n°10: Calcul de la composition molaire de la NB.
2015 - 35 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
A T = 126°C, l’équation isotherme de la phase liquide est vérifiée, ce qui veut dire
que c’est la température correspondant au point de bulles de la coupe intermédiaire à P =
1,8 Kg/cm2 abs. Autrement dit, la température de soutirage de la coupe intermédiaire NB
est de 126°C.
2015 - 36 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
2015 - 37 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
1/ 3
m ( iC ) = (23,68 x 10,53 x 10,39)
4
= 13,73
2015 - 38 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
d
.L 1 X CV d
(rfm + 1) = CV CV . X CL ………………....(34-1)
CV 1 LCV
V
+
V 1
X Vd LV . X CL
d
…………………….(34-2)
V
d
L X CV
+ X Ld …………………..(34-3)
L CV L LL
N.B :
Le premier terme du second membre correspond à la valeur (rfm + 1) du binaire
formé par les deux constituants clés CV et CL ; les deux autres termes sont les corrections
apportées pour tenir compte des constituants volatils V et lourds L. Les constituants
intermédiaires sont classés rubriques V ou Li en fonction de l’apport de leur volatilité à
celle des constituants clés.
Tableau n°15: Détermination de « L » des différents composants
X VA
Vi nC5 47,99 0,26 13,62 4,72 LV
V . X CLA
Li C6 31,19 14,07 18,85 2,14 A
L . X CV
LL
Li Bz 1,60 1,91 1,83 1,78 CV . X LA
CL C7 0,28 35,20 25,43 1 -----------
L C8 0,00 31,41 22,43 0,47
A
X CV
L C9 0,00 16,61 11,97 0,20 LL
X LA
L C10 0,00 0,47 0,34 0,09
2015 - 39 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
X VA 0 , 23 4
nC4 : L V A
8 , 468 10
V . X CV 10 , 68 25 , 43
A
X CV 5 ,10 3
iC 5 : L CV A
36 , 35 10
CV . X CL 5 , 55 25 , 43
X VA 13 , 62 2
nC5 : L V A
11 , 35 10
V . X CL 4 , 72 25 , 43
A
L . X CV 2 ,14 5 ,10 3
C6 : L L A
104 , 32 10
CV . X L 5 , 55 18 , 85
A
L . X CV 1, 78 5 ,10 3
Bz : L L A
893 , 818 10
CV . X L 5 , 55 1, 83
A
X CV 5 ,10 3
C8 : L L A
225 , 464 10
XL 22 , 62
A
X CV 5 ,10 3
C9 : L L A
426 , 065 10
XL 11 , 97
A
X CV 5 ,10
C10 : L L A
15
XL 0 , 34
Ce qui rend :
d
CV .LCV 1 X CV d
(34 1) . X CL
CV 1 LCV
13,73 10,68
13,73 1
0,05 2,684 10 5 0,28
10,68 1
0,84 8,5 10 4 0,28
4,72
4,72 1
47,99 11,35 10 2 0,28 61,831
d
L X CV d
(34 3) 102 X CL
L CL 1 LCV
2015 - 40 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
On sait que le taux de reflux optimal: (rf ) opt (1,04 1,5).rfm . …………………………(35)
Pour un débit de soutirage de la Naphta A égal à 53.609 Kg/h, il faut avoir un débit de
reflux égal à :
GRf = 53.609 x 3,055 = 163.775,49 Kg/h.
2015 - 41 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
R f rfm
( rf ) . …………………………(37)
Rf 1
R f rfm 3 , 055 2 , 036
On a : ( rf ) 0 , 2513
Rf 1 3, 055 1
Constituant cette valeur de (rf ) , on tire la valeur de (N ) parce qu’elles sont liées
entre elles par la corrélation traduite graphiquement. (Voir Figure n°11 à l’Annexe)
N Nm
(N ) 0,408
N 1
2015 - 42 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
217.384,49 Kg/h
T = 66°C QVT
d 415 = 0,64
163.775,49 Kg/h
T = 48°C QRef
d 415 = 0,64
190.050 Kg/h
T = 133°C Qch.V
d 415 = 0,72
189.273 Kg/h
T = 126°C QNB
d 415 = 0,733
GV = ?
QV = ?
GV = 52.832 Kg/h
2015 - 43 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
QVT H .GVT où :
GVT = 217.384,49 Kg/h
H = 120 Kcal/h pour : d 415 = 0,64 et T = 66°C
D’où QVT = 120 x 217.384,49 = 26.086.138,8 Kcal/h
QVT = 26.086.138,8 Kcal/h
QRf H .GRf où :
GRf 163.775,49 Kg / h
QNB H .GNB où :
GNB = 189.273 Kg/h
H = 67 Kcal/h pour : d 415 = 0,7333 et T = 126°C
D’où QNB = 67 x 189.273 = 12.681.291 Kcal/h
QNB = 12.681.291 Kcal/h
2015 - 44 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
QNC = ?
2015 - 45 -
Chapitre V PARTIE DE CALCUL
Ce qui rend :
QReb = 7.168.255,77 + 8.125.590 – 8.742.327,6 = 6.551.518,17 Kcal/h
QReb = 6.551.518,17 Kcal/h
Remarque
Selon les nouveaux paramètres de marche du splitter, on trouve que la quantité de
chaleur nécessaire pour le fond de colonne est de 6.551.518,17 Kcal/h, par contre la
quantité fournée actuellement et de 3.856.282,71 Kcal/h.
Pour combler ce manque de chaleur, il nous faut un débit de fluide chauffant (résidu) plus
élevé que celui actuel.
V-6-2 Calcul du débit de résidu nécessaire pour réaliser les 6.551.518,17 Kcal/h :
C’est déterminer le débit qui nous amènera une quantité de chaleur supplémentaire
égale à 2.695.235,46 Kcal/h. En maintenant la même variation de l’enthalpie du résidu à
travers le rebouilleur E-18, H = 88 Kcal/Kg, on arrive au suivant :
2015 - 46 -
CONCLUSION GENERALE
Conclusion Générale
2015 - 47 -
Fig n°01 : Appareillage de distillation A.S.T.M Fig n°02 : Courbe de distillation A.S.T.M
Fig n°03 : Appareillage de distillation TBP Fig n°04 : Courbe de distillation TBP
Tableau n°01 : Correction moyenne de la température ( ) pour calculer la densité des produits pétroliers
d 420 d 420
0,7000 – 0,7099 0,000897 0,8500 – 0,8599 0,000699
0,7100 – 0,7199 0,000884 0,8600 – 0,8699 0,000686
0,7200 – 0,7299 0,000870 0,8700 – 0,8799 0,000673
0,7300 – 0,7399 0,000857 0,8800 – 0,8899 0,000660
0,7400 – 0,7499 0,000844 0,8900 – 0,8999 0,000647
0,7500 – 0,7599 0,000831 0,9000 – 0,9099 0,000633
0,7600 – 0,7699 0,000818 0,9100 – 0,9199 0,000620
0,7700 – 0,7799 0,000805 0,9200 – 0,9299 0,000607
0,7800 – 0,7899 0,000792 0,9300 – 0,9399 0,000594
0,7900 – 0,7999 0,000778 0,9400 – 0,9499 0,000581
0,8000 – 0,8099 0,000765 0,9500 – 0,9599 0,000567
0,8100 – 0,8199 0,000752 0,9600 – 0,9699 0,000554
0,8200 – 0,8299 0,000738 0,9700 – 0,9799 0,000541
0,8300 – 0,8399 0,000725 0,9800 – 0,9899 0,000522
0,8400 – 0,8499 0,000712 0,9900 – 1,0000 0,000515
Fig n°05 : Nomogramme des coefficients d’équilibre ( K i ) des hydrocarbures (Scheibel et Jenny)
Fig n°06 : Enthalpies du Méthane, du l’Ethane et du Propane
Fig n°07 : Enthalpies du Méthane et de l’Ethane dans les mélanges d’hydrocarbures
Fig n°08 : Enthalpies de iso-Butane, de n-Butane et de l’iso-Pentane
Fig n°09 : Enthalpies du l’Ethylène et du Propane dans les mélanges d’hydrocarbures
Fig n°10 : Enthalpies du Pentane, de l’Hexane et de l’Heptane
Fig n°11 : Nombre d’étages théoriques N en fonction du taux de reflux Rf dans la distillation des mélanges
complexes (Gilliland)
Fig n°12 : Distribution des constituants à reflux total (Maxwell)
GPL vers l’unité 31
FRC
41
TRC
17
C1
EA-4
FRC PRC
21 15
LIC
V8 21
FRC FRC
41 41
PRC
23
Système
sous vide
V10 LIC
FRC FRC 26
3 52 FRC
LIC 52
13
C7
Traitement
Kéroséne
FRC
Système 44
V1 sous vide C5 FR
66
LIC
11
FRC
LRC PRC
59
4 22
LIC
V9 24 LIC
25
LIC
FR 20
FR 6- FR 75 HS LIC
22 FRC
13 31-38
DESSALEUR
FR
5 FRC C6 FRC
61
54
56
FRC FR
2 65
TI
174 TW
17
FR
4
LIC
23
FR
V19 75
FRC
57
Bibliographie
Abstract
Because of the strong increase of the demand on the production of finished materials
based on aromatic hydrocarbons, "intermediate naphtha" cut is required to contain large
aromatic fractions. In the Topping unit in the Refinery of Skikda (RA1K), the intermediate
Naphtha “Naphtha B” comes from a Splitter column that separates the stabilized gasoline
into three fractions: Naphtha A, Naphtha B and Naphtha C. The malfunction of the splitter
results in a poor quality of the intermediate cut. In this study, we try to define the
parameters leading to the inefficiency of the splitter, and determine new operating
conditions in the aim to improve the yield of aromatic precursors in the intermediate cut
(Naphtha B) by making first of all a verification of balance sheets and comparing the
results with those predicted by the design. Then we propose the installation of a flash drum
for a better distribution of tray loads and to improve the separation between fractions A
and B with the division of the splitter into two sections
By determining the new operating parameters and verifying various balance sheets,
we could quantitatively optimize the content of aromatic precursors in the naphtha B, but
the qualitative improvement over the requirements of catalytic reforming is still possible.