Mémoire Finale
Mémoire Finale
Mémoire Finale
Thème
Simulation du Comportement Transitoire
d’une Chaudière à Tubes de fumée - Démarrage à Froid
Présenté par :
i
Remerciement
Au nom de dieu, clément miséricordieux, que les grâces de dieu, sa paix, ses
salutations soit sur notre prophète MOHAMED.
Nous remercions en premier lieu, le dieu tout puissant, de nous avoir donné
courage, patience et violenté pour élaborer ce modeste travail.
Nos promoteurs dont nous tenons à souligner leur implication et leurs conseils
pertinents qui ont éclairé un précieux apport à notre travail.
ii
ABSTRACT
In this work, we are interested to simulate the transient thermal-hydraulic behaviour of a 3-
pass fire-tube boiler during a cold start-up. A transient thermal model has been developed
based upon energy balance equations of the main components of the boiler and the relevant
correlations describing heat transfer phenomena taking place in the boiler. The variation of
the main thermal parameters describing the boiler dynamic behaviour, namely: temperatures
of combustion gases, tube walls and water as well as the heat transfer rates are also studied.
The validation of the proposed model has been performed by comparing the simulation results
against experimental data obtained during the boiler start-up. The comparative study shows a
reasonable agreement between the simulation and the experimental data of the boiler. Indeed,
the maximum error in predicting the main parameters of the boiler was found to be acceptable
and the deviations are mainly due to simplifications introduced in the model. The agreement
between the simulation and experimental data reveals the accuracy and suitability of the
proposed thermal model to estimate the dynamic behaviour of the studied boiler.
Keywords: Modeling and simulation, fire-tube boiler, transient simulation, heat transfer.
iii
RESUME
iv
SOMMAIRE
Introduction générale ……………………..……………………..…………….. …….. 01
v
III.4.1 Convection côté gaz ………………………………………………………. 35
III.4.2 Convection côté eau ……………………………………………………….. 36
III.5 Propriétés thermos-physiques…………………………………………………….. 36
III.5.1 Propriétés thermos-physiques de l’eau…………………………………….. 36
III.5.2 Propriétés thermos-physiques de fumée…………………………………… 37
III.5.2 Propriétés thermo-physiques du métal ……………………………………. 37
IV.1 Introduction………………………………………………………………………. 40
IV.2 Simulation du démarrage à froid………………………………………………….. 40
IV.3 Conditions initiales et aux limites……………………………………………….. 40
IV.4 Résultats et discussions……………………………………………………………. 42
IV.4.1 Validation en régime transitoire …………………………………………… 42
IV.4.2 Validation en régime stationnaire …………………………………………. 44
IV.4.3 Analyse des performances thermiques de la chaudière …………………… 44
IV.4.3.1 Température des parois des tubes …………………………………. 44
IV.4.32 Puissances thermiques échangées …………..……………………. 45
IV.5 Calcul d'erreur …………………………………………………………………….. 48
IV.6 Conclusion ………………………………………………………………………… 49
Bibliographie
vi
LISTE DES FIGURES
Figure Titre Page
I.1 L’éolipile de Héron d'Alexandrie 1er siècle après J.C. 6
I.2 Chronologie des progrès de conception des principales machines à vapeur. 7
I.3 Historique de développement des générateurs de vapeur. 9
I.4 Présentation d’une chaudière à tubes de fumée. 11
I.5 Différents types des chaudières à tubes d’eau. 13
I.6 Explosion de la chaudière sur une locomotive ferroviaire vers 1850 14
Conséquences d’une explosion de la chaudière sur un Navire, 1905 à San
I.7 Diego California, l’explosion était due à l’éclatement d’une Soupape de 14
sûreté
I.8 Explosion de la chaudière sur une Locomotive, Texas, 1911 15
Explosion d’une chaudière de 70 bars et 375 t/h, le 19/01/2004 à 18h:40
I.9 Complexe GNL-SKIKDA-Algérie, l’accident a fait 27 morts et 74 blessés 15
avec la Destruction totale de la chaudière
II.1 Vue d’ensemble d’une chaudière à tubes de fumée 19
II.2 Coupe transversale de la chaudière à tubes de fumée à 3-passes. 20
II.3 Chaudière à tubes de fumée à simple passe. 21
II.4 Chaudière à tubes de fumée à 2-passes. 21
II.5 Chaudière à tubes de fumée à 3-passes. 22
II.6 Chaudière à tubes de fumée à 4-passes. 22
II.7 Transmission de chaleur à travers un cylindre. 24
III.1 Photographie de la chaudière à tubes de fumée 29
III.2 Coupe longitudinale de la chaudière à 3-passes 29
III.3 Modélisation de chaudière à tube de fumée à 3-passes 30
IV.1 Débit de gaz naturel (combustible) 41
IV.2 Débit de l'eau à l'entrée de la chaudière 41
IV.3 Température de l'eau à l'entrée de la chaudière 42
IV.4 Variation de la température de fumée sortie 2 ème passe lors du démarrage 43
IV.5 Variation de la température de fumée sortie 3 ème passe lors du démarrage 43
IV.6 Variation de la température de l'eau sortie chaudière lors du démarrage 43
IV.7 Variation de la température du métal des tubes lors du démarrage 45
vii
Variation des puissances thermiques échangées vers l'eau durant le
IV.8 46
démarrage
IV.9 Variation des puissances convective et radiative au niveau du 1èr passe 47
ème
IV.10 Variation des puissances convective et radiative au niveau du 2 passe 47
IV.11 Variation des puissances convective et radiative au niveau du 3 ème passe 48
IV.12 Erreur relative entre la simulation et les données expérimentales 49
viii
LISTE DES TABLEAUX
ix
NOMENCLATURE
A Surface d’échange [𝑚 2 ]
Cp Chaleur massique [J/KgK]
E Excès d’air %
ei Erreur %
GAir Débit d’air [Kg/s]
GFuel Débit combustible [Kg/s]
Ggaz Débit des fumées [Kg/s]
g Facteur de transfert thermique
h Coefficient de transfert de chaleur [W/𝑚 2 K]
k Coefficient de conductivité thermique [W/𝑚 2 K]
M La masse molaire gramme
𝑚 Débit massique [Kg/S]
P Pression [bar]
PCI Pouvoir calorifique inférieur [J/Kg]
Q Puissance thermique [W]
Q Densité de flux de chaleur [W/m²]
Tad Température adiabatique des fumées [°C]
T Température [°C]
𝑇 Température moyenne [°C]
Ta Température ambiante [°C]
ΔT Différence de température [°C]
U Coefficient global de transfert de chaleur
V Coefficient de conductivité dynamique [Kg/m.s]
Re Nombre de Reynolds = G D/ μ
Pr Nombre de Prandtl = Cp μ/ k
Nu Nombre de Nusselt = h D/ k
α Coefficient de transfert de chaleur [W/m²K]
𝜀𝑔𝑖 Emissivité du gaz à la température de la paroi
𝜀𝑐𝑜2 Emissivité du CO2 à la température de la paroi
𝜀𝐻2𝑂 Emissivité du H2O à la température Tg
x
μ Viscosité dynamique [Kg / 𝑚 2 K]
ρ Masse volumique [Kg /𝑚 3 ]
σ Constante de Boltzmann = 5.67.10−8 [W/𝑚 2 𝐾 4 ]
Indices
conv Convection
ray Rayonnement
rc Rayonnement et convection
i,e Interne, Externe
entr Entrer
sort Sortie
ref Référence
g Gaz
p Paroi
xi
Introduction générale
Introduction générale
La chaudière est l’une des composantes clés d’une installation thermique. Sa fonction
principale est de produire de l’eau chaude ou de la vapeur (à basse, moyenne ou haute
température) pour différentes raisons telles que le chauffage centralisé, la production d’eau
chaude sanitaire ou même pour la production de l’énergie électrique. Ce système est conçu
pour opérer à de longues périodes et à des variations de charge incessantes, rapides et parfois
importantes. Pendant l’opération, plusieurs problèmes peuvent être rencontrés et mener à
limiter l'opération normale de l'installation produisant des troubles sérieux dans le programme
de la production. Des accidents qui menacent l’intégrité structurale du système et provoqu ent
de sérieuses pertes économiques et parfois humaines peuvent en résulter.
Les chaudières à tubes de fumée sont exposées à un certain nombre de problèmes qui
résultent à des degrés plus ou moins élevés que pour le cas des chaudières à tubes d’eau. Les
défaillances les plus graves sont en relation avec les charges thermiques importantes
supportées par les tubes de la chaudière. En effet, le métal se trouve soumis à une variété de
contraintes qui accélèrent l’altération de cohésion des matériaux sous les effets du flux de
chaleur interne (haute température) et des phénomènes destructifs du côté externe (côté eau :
entartrage, corrosion, ébullition,…). Ces contraintes ont une influence sur le bon
fonctionnement de la chaudière, et parfois des conséquences graves, telles que des explosions.
La simulation numérique permet d’étudier les mécanismes de transfert de chaleur dans
chaque partie du système. Elle permet donc de prévoir les limites de sûreté de l’installation
pour une exploitation économique, sûre et durable. Actuellement, la simulation numérique est
devenue une voie incontournable dans l’étude de sûreté et de conception des installations
thermiques [1]. L’utilité grandissante des outils de simulation numérique repose
principalement sur le développement des méthodes numériques, l’avancement de la
programmation et l’apport de moyens informatiques puissants [2-3].
L’intérêt pratique de ce travail est de rassembler toutes les informations nécessaires sur
l’évolution des paramètres thermo-hydrauliques du système (perte de charge, coefficient de
transfert de chaleur, températures de fluide et de la paroi, pression, débit, …). Les résultats
obtenus intéressent beaucoup plus les utilités industrielles de production de la vapeur et
d’énergie électrique. En outre, cette étude permettra de mener correctement l’opération
d’expertise et de formuler des recommandations aux exploitants. Ce travail est un modèle de
calcul réaliste d’aide à la conception et à l’exploitation du système énergétique, en outre il
permettra de tester la réponse et la fiabilité des systèmes de contrôle et de protection lors des
accidents postulés.
2
Introduction générale
Ce travail est structuré en quatre chapitres en plus d’une introduction et une conclusion
générale. Le premier chapitre présente une recherche bibliographique sur les chaudières
industrielles, leurs applications, les différents types ainsi que les facteurs conduisant à
l’explosion des chaudières à tube de fumée.
Le second chapitre présente une description détaillée d’une chaudière à tube de fumée de
03-passes de 90 kW. Cette chaudière qui est l’objet de notre étude est une chaufferie d’eau
fait partie d’une installation de chauffage centralisé. Une description succincte est présentée
pour les principales composantes de cette chaudière. Cette description concerne les différents
équipements qui le constituent ainsi que les systèmes de contrôle et de régulation associés.
Le troisième chapitre est consacré à la modélisation de la chaudière à tube de fumée de
03-passes. La modélisation de la chaudière consiste à subdiviser cette dernière en un
ensemble de volumes de gaz interconnectés vers le sens d’écoulement des fumées. À
l’intérieur des tubes, l’échange de chaleur sera considéré entre le volume gazeux et les
surfaces métalliques des tubes de la chaudière. Sur ces surfaces, on établira un bilan
énergétique qui tient compte le transfert de chaleur par rayonnement, convection et par
conduction. La chaleur produite sera transférée ensuite par convection vers l’eau qui assure le
refroidissement des surfaces externes des tubes. Le comportement thermique en régime
transitoire de la chaudière est donc défini par un système d’équations différentielles
ordinaires. La résolution des équations différentielles est effectuée par d’un code de calcul
informatique développé sous Matlab 6.1 à l'aide de la méthode Range-Kutta (ode45). Le
modèle thermique a été développé à partir des équations de conservation d’énergie pour les
principales composantes de la chaudière. Le code de calcul élaboré permet de prédire les
caractéristiques thermiques telles que les puissances thermiques échangées, les densités de
flux de chaleur et les températures de différentes composantes de la chaudière en régime
transitoire.
La simulation du comportement thermo-hydraulique de la chaudière lors d’un démarrage
à froid fera l’objet du quatrième chapitre. L’ensemble des résultats obtenus et leur discussion
sont présentés dans ce chapitre. La qualification de la modélisation est effectuée par la
confrontation des résultats de la simulation avec les relevés d’exploitation de la chaudière lors
de démarrage. L'étude comparative montre un accord raisonnable entre la simulation et les
données expérimentales de la chaudière. En effet, l'erreur maximale dans l’estimation des
principaux paramètres de la chaudière a été jugée acceptable et les écarts sont principalement
dus aux simplifications introduites dans le modèle. L'accord entre la simulation et les données
expérimentales révèle la précision et l'adéquation du modèle thermique proposé pour estimer
3
Introduction générale
4
Chapitre I
Introduction sur les générateurs
De vapeur
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
I.1 Historique
Depuis longtemps l’homme s’est intéressé aux générateurs de vapeur comme un moyen
efficace pour la production de l’énergie mécanique. L’idée d’utiliser la vapeur Comme force
motrice remonte au 1er siècle après le Christ avec l’éolipyle de Héron D’Alexandrie (Fig. I.1),
C'est une chaudière hermétique remplie en partie d’eau, placée sur le feu. Dans cet appareil
sortent deux tubes reliés à une sphère pouvant tourner autour d’un axe horizontal. De cette
sphère, deux autres tubes perpendiculaires à l’axe laissent sortir la vapeur qui, par propulsion,
fait tourner la sphère. Ce principe simple a servi pour l'ouverture et la fermeture des portes de
certains temples, l’éolipile est considéré comme un jouet. Malgré ça, cette petite Machine a
été considérée comme la première chaudière à vapeur dans l'histoire [1].
Depuis Héron d'Alexandrie, de nombreuses tentatives ont été réalisées, pour Mettre au point
une machine à vapeur efficace. Cependant, plusieurs machines à Vapeur ont été mises en
services depuis la formulation des lois fondamentales de la Thermodynamique. La figure I.2
décrit l’histoire d’évolution des machines à vapeur Depuis Denis Papin (1697) jusqu’à nos
jours [2].
6
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Fig. I.2: Chronologie des progrès de conception des principales machines à vapeur.
7
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Nouvelle manière pour lever Machine a vapeur pour puiser l’eau des mines
L’eau par la force (thomas Savery en 1698)
De vapeur, (Denis papin en 1681).
8
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
9
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Les générateurs de la vapeur peuvent être classifiés de plusieurs façons: d'après la forme et la
disposition des tubes, nombre de réservoirs, position des réservoirs, Méthode de circulation de
l'eau et des fumées (naturelle ou forcée), service (marin ou Stationnaire), capacité (charge) et
les conditions thermiques. Généralement, les Chaudières à vapeur industrielles sont de deux
(02) catégories:
a) Chaudière à tubes de fumée, (Fire-Tube Boiler)
b) Chaudière à tubes d’eau, (Water-Tube Boiler)
Historiquement, ce sont les premières machines à vapeur utilisées dans la vieille Industrie,
comme c'est le cas pour le chemin de fer ou la navigation. L’appellation "Chaudière à tubes
de fumée" est relative aux gaz de fumée qui circulent à l’intérieur Des tubes de la chaudière
contrairement à l’autre type de chaudières à tubes d’eau. Les Gaz, résultants de la combustion
dans le foyer, circulent ensuite vers la zone de Convection qui est une série d’échangeurs de
chaleur formés par des faisceaux de tubes De faibles diamètres. Les tubes sont immergés dans
un volume d’eau stagnant avec lequel se transmet la chaleur. Donc, la température de fumées
diminue progressivement avant d’arriver à la cheminée. Les chaudières à tubes de fumées
sont habituellement limitées par une pression de 17bars et une charge de 25 tonnes/h [10].
Une pression de 10 bars est très commune pour ces unités. Leur principal usage est dans les
petites installations industrielles et pour les applications de chauffage. La figure I.4, montre
une chaudière à tubes de fumée à 3 passes.
10
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Les chaudières à tubes de fumées sont choisies pour les raisons suivantes:
- Perte minimum par rayonnement.
- N'exige aucune maçonnerie ou arrangement réfractaire.
- La conception empêche les fuites d'air frais et de combustibles.
- Grande capacité de production de vapeur pour un volume fini.
- N’exige pas de grandes espaces pour son installation.
- Robustesse et stabilité.
- Facilité d’exploitation.
- La teneur en eau est excellente pour des applications de chauffage.
- N'exige pas un établissement spécial.
11
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Les chaudières à tubes d'eau ont été développées entre 1958 et 1978, elles sont Destinées à
travailler à des puissances et pressions trop élevées (660 MW et 220 bars). Ce type de
chaudière fournit un débit de vapeur supérieur à 20 tonnes/h, en moyenne et haute pression. Il
possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en partie Inférieure) et ballon collecteur
(ou encore ballon de vaporisation, en partie supérieure), reliés par un faisceau de tubes
vaporisateurs.
Dans cet ensemble, circule l’eau qui se Transforme en vapeur. Les gaz chauds produits par la
combustion sont directement en Contact avec les tubes vaporisateurs où se produit la
vaporisation. La vapeur ainsi Générée est collectée dans le ballon supérieur, l’eau
excédentaire est ramenée vers le Ballon inférieur par des tubes de chute non soumis à la
chaleur.
Il existe plusieurs types des chaudières à tubes d’eau, distingués selon leur design ou leur
utilisation. A titre d’exemple, on peut citer les chaudières (Fig. I.5): type-A, type-O, type-D et
ainsi que les chaudières nucléaires.
12
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Les générateurs de vapeur sont soumis à des conditions sévères de haute Température, haute
pression, environnement corrosif et un fonctionnement continu. Toutes ces conditions
menacent l’intégrité du système et peuvent dans certains cas, Provoquées l’explosion du
générateur de vapeur. Généralement, les explosions des Générateurs de vapeur sont de deux
(02) sortes :
1. Explosion des parties sous pression (côté eau).
2. Explosion de la chambre de combustion (côté feu)
Les explosions de chaudière dues à la surpression interne sont généralement Désastreuses,
souvent catastrophiques avec des dommages souvent étendus au Personnel. Voici quelques
exemples sur les conséquences d’explosion des générateurs de vapeur à travers l’histoire.
13
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Fig. I.6: Explosion de la chaudière sur une locomotive ferroviaire vers 1850 [31].
Fig. I.7: Conséquences d’une explosion de la chaudière sur un Navire, 1905 à San Diego
California, l’explosion était due à l’éclatement d’une Soupape de sûreté [31].
14
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Fig. I.9: Explosion d’une chaudière de 70 bars et 375 t/h, le 19/01/2004 à 18h:40 Complexe
GNL-SKIKDA-Algérie, l’accident a fait 27 morts et 74 blessés avec la Destruction totale de
la chaudière [33].
15
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
Le manque d’eau d’alimentation est considéré comme l’accident de référence pour les
installations thermiques équipées avec des générateurs de vapeur [4]. Il peut être provoqué par
l’arrêt des pompes alimentaires, la rupture de la tuyauterie principale d’alimentation, le
blocage de la vanne principale d’alimentation, par négligence ou encore par la défaillance de
la régulation [2]. Ces accidents menacent l'intégrité structurale du système et provoque
l’explosion des parties sous pression du générateur de vapeur [5].
Les chocs thermiques provoquent des cycles de dilatations restreintes, engendrent des
gradients de contraintes qui s’initieront généralement sur les défauts géométriques des
surfaces [6]. La fatigue à chaud est un autre facteur qui traduit une évolution en fonction du
temps et sous l’effet des contraintes de service qui ont la tendance à accélérer des phénomènes
de précipitation [7].
La qualité d’eau influe forcement sur les facteurs qui accélèrent la destruction des surfaces
internes des tubes vaporisateurs [8]. Il est obliger de traiter l’eau de la chaudière afin d’éviter
le dépôt de tartre à l’extérieur du tube du foyer et des tubes de fumée. En effet, le tartre
provoquerait un mauvais échange thermique, un temps de mis en pression-température plus
long, un risque de surchauffe au niveau du tube du foyer, une surconsommation du
combustible, une augmentation de la température des fumées à la sortie du générateur de
vapeur. L’expérience a montré qu’il est nécessaire de maintenir à une valeur convenable des
Caractéristiques chimiques de l’eau des différents circuits afin d’éviter :
a/ La corrosion : La corrosion peut définir l’ensemble des processus destructifs que Subit un
corps solide sous l’action de certains paramètres extérieurs, agents Atmosphériques ou
produits chimiques. Il existe plusieurs formes de corrosions [9] :
16
Chapitre I : Introduction sur les générateurs de vapeur
- Corrosion généralisée : cette forme de corrosion est celle que l’on rencontre le plus souvent,
l’attaque a lieu sur la totalité des surfaces métalliques sera plus au moins uniforme.
- Corrosion galvanique : le couplage de deux métaux à potentiels différents dans une solution
apporte une différence de potentiel et un passage d’électron. Le métal à faible résistance
devient donc une anode l’autre une cathode.
- Corrosion par piques (pitting): cette corrosion provoque des piques dans l’interface
métal/fluide, il existe par la combinaison entre les ions CL- et le métal lui-même. Les facteurs
influençant sur la corrosion sont :
- Le PH : plus que le PH d’eau évolue, la vitesse de la corrosion diminue et vice versa.
- Gaz carbonique : la bonne solubilité occasionne la formation d’acide carbonique
Qui s’ionise et active la corrosion correspondante.
- L’ammoniac (NH3) : L’ammoniac est principalement présenté par excès d’hydrazine ou
résultat de déchets organiques.
- L’oxygène dissous : l’oxygène est très corrosif notamment à chaud. Il favorise la réaction
chimique en fonction de la température, de l'humidité et de la pression. Il se produit une
attaque du métal et la formation d’un produit de corrosion à sa surface.
b/ L’entartrage : ou dépôt localisé, c’est la précipitation sous la forme cristalline directement
sur les parois externes des tubes de la chaudière. Le tartre joue le rôle d’un isolant thermique
au transfert de chaleur. La chaleur s’accumule dans la paroi ce qui engendre des points
chauds. Les principaux types de tartre sont :
- Carbonate de calcium(CaCO3)
- Carbonate de magnésium(MgCO3)
- Sulfate de calcium Ca (SO4)2
- Hydroxyde de magnésium Mg(OH)2
- Phosphate de calcium Ca3(PO4)2.
17
Chapitre II
Présentation de la chaudière
À tube fumée
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
II.1 Introduction
Une chaudière à tubes de fumées est constituée d'un grand réservoir d'eau traversé par des
tubes dans lesquels circulent les fumées. Le premier tube du parcours de fumées est un tube
de plus gros diamètre appelé le foyer. Ce type de construction est aujourd'hui utilisé presque
exclusivement pour les combustibles gazeux et liquides. En effet, la forme du foyer des
chaudières à tubes de fumées rend difficile l'extraction des cendres. Lorsqu'elles sont utilisées
avec des combustibles solides le foyer est placé à l'extérieur de la chaudière proprement dite.
Dans une chaudière à tubes de fumée, les gaz de combustion circulent à l'intérieur des tubes
tandis que l’eau entoure ceux-ci. L'ensemble est confiné dans une grande virole qui constitue
le corps cylindrique de la chaudière. On voit qu'un premier "tube" de très gros diamètre
constitue la chambre ou le foyer dans lequel se développe la flamme. Ensuite les fumées sont
canalisées vers des faisceaux tubulaires pour terminer leur cheminement dans un économiseur
éventuel qui assure le préchauffage des fumées par récupération sur l'enthalpie résiduelle des
fumées. L'ensemble du "tube foyer" et des faisceaux tubulaires est noyé dans le grand volume
d'eau contenu dans la virole externe qui constitue le corps de la chaudière. La figure II.1
montre une vue d’ensemble d’une chaudière à tubes de fumée de 03-passe.
19
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
gaz chauds en sortie de brûleur. Les gaz chauds, accumulés dans un premier caisson (1er passe
la chambre de combustion) à l’arrière de la chaudière, sont véhiculés par un groupe de tubes
immergés dans l’eau du ballon vers un second caisson (2ème passe) à l’avant de la chaudière.
Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson (3ème passe) à
l’arrière de la chaudière, ce troisième caisson débouche sur la cheminée pour évacuation des
fumées vers l’extérieur [1].
Il est difficile de trouver une classification standard pour les chaudières à tubes de fumée,
celle-ci faisant intervenir trop de critères non significatifs lorsqu’ils sont pris isolément, trop
de variantes et trop de combinaisons possibles. La classification la plus courante est celle
basée sur la forme géométrique de la chaudière, précisément le nombre de passe des fumées.
20
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
21
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
La combustion est une réaction chimique entre un combustible et l'oxygène de l'air. Ses
œuvre ainsi que la quantité de chaleur dégagée [12]. Cette réaction est accompagnée d'un
22
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
𝑛
𝐶𝑚𝐻𝑛 + 𝑚 + 𝑂2 → 𝑚𝐶𝑂2 + 𝑛/2𝐻2 𝑂 (𝐼𝐼.1)
4
On parlera de « combustion en excès d’air » chaque fois que l’on détectera la présence
d’oxygène dans les produits de combustion [12] . L’excès d’air peut résulter soit d’un réglage
du volet d’air au niveau du brûleur (brûleur à air soufflé), soit d’une impossibilité à régler
l’arrivée d’air (brûleur atmosphérique). Cet excès d’air est indispensable pour une
Ainsi cette augmentation entraînera un accroissement des dépenses énergétiques sur une
On caractérise l’air en excès par le facteur d’air Fa ou taux d’aération n en utilisant la relation
VEA : Volume d’air en excès [m3 (n) d’air en excès / unité de combustible]
𝑉𝐸𝐴 = 𝑉𝑎 𝑛 − 1
Qcom, est l’énergie dégagée par combustion et est évaluée en multipliant la masse du
Selon le principe de la conservation d’énergie, la chaleur produite par combustion est égale à
23
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
Pour une combustion complète et adiabatique, l’énergie dégagée porterait la température des
(𝐼𝐼. 5)
thermiques (Fig. II.7). La première est représentée par la couche limite des gaz de combustion
près de la paroi interne, la deuxième est la résistance de la paroi métallique, alors que la
troisième résistance est la couche limite côté eau au voisinage de la paroi externe du cylindre.
24
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
La chaleur se transmet du gaz vers la paroi interne par convection et par rayonnement lorsque
la température du gaz est supérieure à 900°C. Ceci est valable dans la zone de radiation
𝑖 est la somme des coefficients de transfert de chaleur par convection et par rayonnement
exprimé par l’équation (9), Ai la surface interne du cylindre et Tpi, la Température interne de
la paroi.
hi=hconv+hrad (𝐼𝐼.9)
25
Chapitre II : Présentation de la chaudière à tube fumée
Le transfert de chaleur de la paroi interne vers la paroi externe s’effectue par conduction selon
𝑄𝑔 𝑟𝑒
𝑇𝑝𝑖 -𝑇𝑝𝑒 = 𝑙𝑜𝑔 (𝐼𝐼.10)
2𝜋𝐿𝐾𝑝 𝑟𝑖
𝑇𝑝𝑖 Et 𝑇𝑝𝑒 sont respectivement les températures interne et externe de la paroi, L, est la longueur
paroi :
𝑻𝒑𝟏+𝑻𝒑𝟐
𝑻𝒑 = (𝐼𝐼. 11)
𝟐
Au niveau des surfaces externes des tubes, le transfert de chaleur s’effectue parle mécanisme
de l’eau . La chaleur extraite par ébullition est donnée par l’équation suivante :
𝑸𝒈
𝑻𝒑𝒆 − 𝑻𝒆𝒂𝒖 = (𝐼𝐼. 12)
𝒉𝒆 𝑨𝒆
𝑻𝒈− 𝑻𝒆𝒂𝒖
𝑸𝒈 = 𝒓𝒆 (𝐼𝐼. 13)
𝒍𝒐𝒈
𝟏 𝒓𝒊 𝟏
+ +𝒉
𝒉𝒊 𝑨 𝟐𝝅𝑳𝑲𝒑 𝒆 𝑨𝒆
𝒊
26
Chapitre III
Modélisation et simulation de la
chaudière à tubes de fumée
Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
III.1 Introduction
La capacité thermique d’un générateur de vapeur est définie par ses limites mécaniques et
thermiques définissant les marges de sûreté d’exploitation. En effet, il est important de
déterminer la distribution des densités de flux de chaleur et les températures des parois des
tubes pour différents modes d’exploitation du générateur de vapeur.
Dans ce chapitre, on s’intéresse à la simulation du comportement thermique d’une chaudière à
tubes de fumée à 3 passes lors d'un démarrage à froid. La modélisation de la chaudière
consiste à subdiviser cette dernière en un ensemble de volumes gazeux interconnectés vers le
sens d’écoulement des gaz de combustion. L’échange de chaleur sera considéré entre le
volume gazeux et les surfaces métalliques des tubes de la chaudière. Sur ces surfaces, on
établira un bilan énergétique qui tient compte le transfert de chaleur par rayonnement,
convection et conduction. La chaleur produite sera transférée ensuite par convection vers
l’eau qui assure le refroidissement des surfaces externes des tubes.
L’approche mathématique est basée sur les lois de la combustion et de transfert de chaleur par
rayonnement, convection et par ébullition. Le modèle thermique transitoire a été développé a
partir des équations de conservation d’énergie pour les principales composantes de la
chaudière. Le comportement dynamique de la chaudière est donc défini par un système
d’équations différentielles ordinaires. La résolution des équations différentielles est effectuée
par un programme de calcul développé sous Matlab 6.1 à l'aide de méthode Range-Kutta. Le
code de calcul élaboré permet de prédire les caractéristiques thermiques telles que les
puissances thermiques échangées, les densités de flux de chaleur et les températures de
différentes composantes de la chaudière en régime transitoire.
La Figure III.1 montre une photographie de la chaudière à tube de fumée objet de notre
étude. C'est une chaudière à 03-passes de 90 kW qui fait partie d’une installation de chauffage
centralisé et utilisée pour produire de l’eau chaude sanitaire. Les principaux paramètres
techniques de la chaudière sont :
29
Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
Pour la chaudière à tube de fumée, les entrées sont des paramètres de conception (géométrie
de la chaudière et éléments éventuellement incorporés au système et des paramètres
opérationnels tels que le débit d’eau d'alimentation, le débit d'air et du combustible ainsi que
les températures correspondantes sans oublié la température ambiante.
Les paramètres de sorties sont les températures (eau de la chaudière, gaz de combustion,
vapeur saturée et surchauffée), les pressions (chaudière à eau chaude et chaudière à phase
vapeur), débit de vapeur, niveau d’eau, composition des gaz de combustion. En outre, il peut
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Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
Les équations du bilan énergétique décrivant les différentes composantes de la chaudière sont
obtenues selon le premier principe de la thermodynamique.
𝒅𝑻
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒆𝒏𝒕𝒓. − 𝑸𝒔𝒐𝒓𝒕. (𝑰𝑰𝑰. 𝟏)
𝒅𝒕
a) Chambre de combustion
𝒅𝑻𝒈𝟏
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒄𝒐𝒎 + 𝑸𝒂𝒊𝒓 − 𝑸𝒈𝟏𝒐 − 𝑸𝒓𝒂𝒅(𝒈𝟏−𝒑𝟏) − 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒈𝟏−𝒑𝟏) (𝑰𝑰𝑰. 𝟐)
𝒈𝟏 𝒅𝒕
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Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
𝑄𝑔1𝑜 , L’énergie dégagée de la chambre de combustion (1 er passe) vers le 2ème passe. L’énergie
thermique échangée par rayonnement vers la paroi interne du tube de la chambre de
combustion est donnée par :
𝑸𝒓𝒂𝒅(𝒈𝟏−𝒑𝟏) = 𝒉𝒓𝒂𝒅 . 𝑨𝒊𝟏. 𝑻𝟒𝒈𝟏 − 𝑻𝟒𝒑𝟏 (𝑰𝑰𝑰.6)
hrad : Le coefficient de transfert de chaleur par rayonnement exprimé par l’équation (II.9). Le
débit massique du gaz de combustion est égale la somme des débits d’air et du combustible.
La quantité de chaleur transférée du gaz vers la paroi interne par convection est calculée par :
Avec, h conv est le coefficient de transfert thermique par convection exprimée par l’Eq. (II.9).
𝑻𝒂𝒅+𝑻𝒈𝟏𝒐
𝑻𝒈𝟏 = (𝑰𝑰𝑰. 𝟗)
𝟐
On suppose ici que la température du gaz à l’entrée de la chambre de combustion est égale à
celle de la température adiabatique Tad exprimée par l’expression (II.4).
Pour la paroi du tube de la chambre de combustion, le bilan énergétique est exprimé par
l’équation suivante :
𝒅𝑻𝒑𝟏
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒓𝒂𝒅(𝒈𝟏−𝒑𝟏) + 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒈𝟏−𝒑𝟏) − 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒑𝟏−𝒆𝒂𝒖) (𝑰𝑰𝑰. 𝟏𝟎)
𝒑𝟏 𝒅𝒕
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Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
Pour le deuxième passe l’équation qui traduit l’évolution de la température du gaz (Tg2) lors
du démarrage est exprimé par :
𝒅𝑻𝒈𝟐
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒈𝟏𝒐 − 𝑸𝒈𝟐𝒐 − 𝑸𝒓𝒂𝒅(𝒈𝟐−𝒑𝟐) − 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒈𝟐−𝒑𝟐) (𝑰𝑰𝑰. 𝟏𝟐)
𝒈𝟐 𝒅𝒕
Les puissances échangées ont la même formulation sauf que l’indice correspond au 2 ème
passe.
Avec, h conv est le coefficient de transfert thermique par convection exprimée par l’Eq.(II.9).
La température moyenne du volume de gaz dans le 2 ème passe 𝑇𝑔2 est exprimée par la
moyenne algébrique entre la température à l’entrée du volume (Tg1o) et à la sortie (T g2o)
𝑻𝒈𝟏𝒐+𝑻𝒈𝟐𝒐
𝑻𝒈𝟐 = (𝑰𝑰𝑰. 𝟏𝟔)
𝟐
Pour la paroi du tube du 2 ème passe, le bilan énergétique est exprimé par:
𝒅𝑻𝒑𝟐
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒓𝒂𝒅(𝒈𝟐−𝒑𝟐) + 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒈𝟐−𝒑𝟐) − 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒑𝟐−𝒆𝒂𝒖) (𝑰𝑰𝑰. 𝟏𝟕)
𝒑𝟐 𝒅𝒕
hC(p2-eau) : le coefficient de transfert thermique par convection coté eau 2 ème passe.
Pour le 3ème passe l’équation qui traduit l’évolution de la température du gaz (Tg 3) lors du
démarrage est exprimé par :
𝒅𝑻𝒈𝟑
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒈𝟐𝒐 − 𝑸𝒈𝟑𝒐 − 𝑸𝒓𝒂𝒅(𝒈𝟑−𝒑𝟑) − 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒈𝟑−𝒑𝟑) (𝑰𝑰𝑰. 𝟏𝟗)
𝒈𝟑 𝒅𝒕
Les puissances échangées ont la même formulation sauf que l’indice correspond au 3 ème
passe.
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Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
Avec, h conv est le coefficient de transfert thermique par convection exprimée par l’Eq.(II.9).
La température moyenne du volume de gaz dans le 2 ème passe 𝑇𝑔3 est exprimée par la
moyenne algébrique entre la température à l’entrée du volume (T g2o) et à la sortie (T g3o).
𝑻𝒈𝟐𝒐+ 𝑻𝒈𝟑𝒐
𝑻𝒈𝟑 = (𝑰𝑰𝑰. 𝟐𝟑)
𝟐
Pour la paroi du tube du 3 ème passe, le bilan énergétique est exprimé par:
𝒅𝑻𝒑𝟑
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒓𝒂𝒅(𝒈𝟑−𝒑𝟑) + 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒈𝟑−𝒑𝟑) − 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒑𝟑−𝒆𝒂𝒖) (𝑰𝑰𝑰. 𝟐𝟒)
𝒑𝟑 𝒅𝒕
d) Volume d’eau
𝒅𝑻𝒆𝒂𝒖
𝝆𝑽𝑪𝒑 = 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒑𝟏−𝒆𝒂𝒖) + 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒑𝟐−𝒆𝒂𝒖) + 𝑸𝒄𝒐𝒏𝒗 (𝒑𝟑−𝒆𝒂𝒖) − 𝑸é𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈é𝒆 (𝑰𝑰𝑰. 𝟐𝟔)
𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒕
La puissance thermique échangée vers l’eau est exprimée en fonction des températures
d’entré et de sortie d’eau.
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Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
𝑻𝟒𝒈 −𝑻𝟒𝒆𝒂𝒖
𝒉𝒓𝒂𝒚 = 𝝈𝒈𝒓𝒂𝒚 (𝑰𝑰𝑰. 𝟐𝟖)
𝑻𝒈 −𝑻𝒆𝒂𝒖
𝑨𝑻
𝒈𝒓𝒂𝒚 = 𝟏 𝟏 (𝑰𝑰𝑰. 𝟐𝟗)
+𝑪 −𝟏
𝜺𝒑 𝜺𝒈
𝝈 : La constante de Boltzmann
𝒈𝒓𝒂𝒚 : gray est le facteur de transfert thermique total par rayonnement du gaz vers la paroi
𝑫 𝟏.𝟑𝟑
𝟎.𝟎𝟖𝟔 𝑹𝒆𝑷𝒓
𝑳
𝑵𝒖𝒈 = 𝟒. 𝟑𝟔𝟒 𝑫 𝟎.𝟖𝟑
(𝑰𝑰𝑰. 𝟑𝟎)
𝟏+𝟎.𝟏𝑷𝒓 𝑹𝒆
𝑳
𝒉𝒈 𝑫
Avec 𝑵𝒖𝒈 =
𝛌𝒈
Pour les régimes d'écoulement de transition et turbulent (Re > 2300), on s’est basé sur la
Corrélation de Petukhov [27] où toutes les propriétés du fluide sont évaluées à la température
Moyenne (Tg+Tp1)/2.
𝒇𝒈
𝑹𝒆𝑷𝒓
𝟖
𝑵𝒖𝒈 = 𝒇𝒈
(𝑰𝑰𝑰. 𝟑𝟏)
𝟐/𝟑
𝟏+𝟏𝟐.𝟕 𝟖
𝑷𝒓 −𝟏
Cette corrélation est utilisée pour l’estimation du coefficient de transfert de chaleur dans la
35
Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
Chambre de combustion, elle est multipliée par un coefficient de correction qui tient en
compte le rapport D/L.
𝒇𝒈
𝟖
(𝑹𝒆−𝟏𝟎𝟎𝟎)𝑷𝒓 𝑫 𝟐/𝟑
𝑵𝒖𝒈 = 𝟏+ (𝑰𝑰𝑰. 𝟑𝟑)
𝒇𝒈 𝟐/𝟑 𝑳
𝟏+𝟏𝟐.𝟕 𝟖
𝑷𝒓 −𝟏
La relation qui présente le transfert de chaleur par convection côté eau est donnée par :
𝟐
𝟏𝟔/𝟗 𝟏/𝟔
𝑲𝒇 𝑹𝒂
𝑵𝒖𝒆𝒂𝒖 = 𝟎. 𝟔 + 𝟎. 𝟑𝟖𝟕 𝟎.𝟓𝟓𝟗 𝟗/𝟏𝟔
(𝑰𝑰𝑰. 𝟑𝟒)
𝑫𝒐
𝟏+
𝑷𝒓
𝐷𝑜 : Le diamètre extérieur
Physical properties of sub-cooled water versus temperature are given according to [28].
𝝆𝒘 = 𝟗𝟗𝟗. 𝟗 + 𝟐. 𝟎𝟑𝟒𝐱𝟏𝟎−𝟐𝑻 − 𝟔. 𝟏𝟔𝟐𝐱𝟏𝟎−𝟑 𝑻𝟐 + 𝟐. 𝟐𝟔𝟏𝐱𝟏𝟎−𝟓𝑻𝟑 − 𝟒. 𝟔𝟓𝟕𝐱𝟏𝟎−𝟖𝑻𝟒
𝑪𝒑𝒘 = 𝟏𝟏𝟎𝟕𝟏. 𝟎𝟔𝟒𝟖𝟓 − 𝟔𝟎. 𝟏𝟗𝟖𝟐𝟔𝑻 + 𝟎. 𝟏𝟕𝟑𝟐𝟕𝑻𝟐 − 𝟏. 𝟔𝟒𝐱𝟏𝟎−𝟒𝑻𝟑
𝒌𝒘 = −𝟎. 𝟓𝟑𝟏𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟓𝟒𝟑𝑻 − 𝟑. 𝟓𝟓𝟓𝟕𝟒𝐱𝟏𝟎−𝟔𝑻𝟐 − 𝟔. 𝟏𝟔𝟓𝟏𝐱𝟏𝟎−𝟗𝑻 𝟑
𝟏
𝝁𝒘 = 𝟒. 𝟐𝟖𝟒𝟒𝐱𝟏𝟎−𝟓 + 𝟐
𝟎. 𝟏𝟓𝟕 𝑻 + 𝟔𝟒. 𝟗𝟗𝟑 − 𝟗𝟏. 𝟐𝟗𝟔
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Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
𝟏𝟏.𝟒𝟖𝟒𝒏+𝟎.𝟐𝟐𝟕𝟐𝒏𝑯
𝝆𝟎 = 𝟏. 𝟐𝟗𝟑
𝟏𝟏.𝟒𝟖𝟒𝒏+ 𝟎.𝟐𝟐𝟕𝟐𝒏+𝟎.𝟕𝟏𝟖𝟔𝟓 𝑯
𝟐
𝒕 𝒕
𝑪𝒑𝒈 = 𝟗𝟕𝟏. 𝟕 + 𝟏𝟎. 𝟒𝟗𝒎 + 𝟑𝟐𝟓. 𝟑𝟓 − 𝟒. 𝟗𝟕𝒎 − 𝟕𝟔. 𝟓𝟗 − 𝟔. 𝟎𝟕𝒎
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝟖.𝟗𝟑𝟔𝑯
𝒎=
𝟏𝟏.𝟒𝟖𝟒𝒏+𝟏+𝟎.𝟐𝟐𝟕𝟐𝒏𝑯
La chaleur massique totale 𝐶𝑝𝑔 des fumées est évaluée entre𝑇𝑎 et 𝑇𝑎𝑑 , elle est donnée en
𝑲𝒈 =
𝒕 𝒕 𝟐
𝟐𝟏. 𝟗𝟐𝟒 − 𝟎. 𝟎𝟑𝟑𝟕𝒎 + 𝟖𝟔. 𝟒𝟔𝟕 + 𝟎. 𝟎𝟗𝟔𝟔𝒎 − (𝟏𝟐. 𝟗𝟗𝟏𝟎. 𝟔𝟐𝟐𝟗𝒎) 𝟏𝟎−𝟑
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝝁𝒈 =
𝒕 𝒕 𝟐
𝟏𝟔. 𝟖𝟔 − 𝟎. 𝟏𝟏𝟎𝟔𝒎 + 𝟒𝟑. 𝟒𝟒𝟗 − 𝟎. 𝟏𝟏𝟏𝒎 − (𝟏𝟏. 𝟏𝟗 + 𝟎. 𝟎𝟗𝟖𝟓𝒎) 𝟏𝟎−𝟔
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
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Chapitre III : Modélisation et simulation de la chaudière à tubes de fumée
38
Chapitre IV:
Etude des performances thermiques de la
chaudière lors du démarrage
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
IV.1 Introduction
Une importance particulière est portée à l’étude des performances thermiques de la chaudière.
L’étude montre que la conception et la disposition des tubes dans la chaudière joue un rôle
déterminant sur le comportement thermique de la chaudière.
En plus, une étude qualitative est faite pour examiner l’influence des paramètres opératoires
(température ambiante, débit de carburant, l’air ambiant et l'excès d'air sur les performances
thermiques de la chaudière.
Les conditions initiales pour le programme de calcul représentent l’état initial de la chaudière.
On a supposé que les principales températures sont égales à celles de la température ambiante
juste à l’instant de démarrage. La variation temporelle des paramètres d'entrée de la chaudière
(débit d'eau et débit d'air et température de l'eau d'entrée) est introduite dans le modèle comme
conditions aux limites.
Les paramètres thermo-hydrauliques (débits, températures) imposés lors du démarrage sont
donnés dans les figures 1 à 3 [23]. Ces paramètres sont imposés au modèle comme conditions
aux limites. Vue l'allure complexe des courbes, ils ont introduite au programme par la
méthode d'interpolation linaire offert par le logiciel Matlab. La méthode d'interpolation
linéaire est utilisée en raison de sa simplicité dans la construction de nouveaux points de
40
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
données dans la gamme d'un ensemble discret de points de données expérimentaux. Autres
paramètres nécessaires à l'exécution du programme de calcul sont:
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Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
La méthode du 4ème/5ème ordre Runge-Kutta a été utilisée pour résoudre numériquement les
équations de régulation pour un temps de calcul total de 1300 s. La résolution est faite à l'aide
de la fonction Ode45.
Les résultats de simulation sont donnés sous forme des courbes décrivant le comportement
dynamique de la chaudière lors du démarrage. Dans notre cas, on a considéré, pour notre
comparaison, la température des fumées à la sortie de 2ème passe, la température des fumées à
la sortie de 3ème passe et la température de l’eau lors de démarrage. La confrontation des
résultats de simulation avec les relevés d’exploitation du générateur de vapeur sont données
dans les figures IV.4-6 pour le régime transitoire et dans le tableau IV.1 pour le régime
stationnaire.
La variation de la température de fumée sortie 2 ème et 3ème passe est illustrée sur les figures
IV.4 et IV.5. La figure IV.6 montre la variation temporelle de la température de l'eau sortie
chaudière. La comparaison montre qu’il y a une concordance acceptable entre l’expérience et
la simulation. L'erreur relative maximale dans la prédiction des températures (fumées et de
l’eau) varie entre 1.8% et 7.45%. Les résultats obtenus comportent quelques déviations qui
sont due principalement aux simplifications et suppositions introduites lors de la modélisation
du générateur de vapeur. Précisément la négligence du transfert de chaleur au niveau des
zones de transition (boîte de transition) entre les passages de la chaudière.
42
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
Figure IV.4: Variation de la température de fumée sortie 2ème passe lors du démarrage.
Figure IV.5: Variation de la température de fumée sortie 3ème passe lors du démarrage.
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Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
La figure IV.7 illustre l’évolution des températures des parois des tubes de chaque passe dans
la chaudière. Il est clair que la température de la paroi dépond de celle des fumées en
circulation. La température de tube de la chambre de combustion est supérieure à celle du 2ème
passe et celle de ce dernier est plus élevée que la température des tubes du 3 ème passe. L’écart
maximum de température entre la paroi de tube de la chambre de combustion et l’eau Tp1-T w
est de 20.6°C. Dans le 2ème passe, l’écart de température Tp2-T w est 15.5°C. Alors que pour le
3ème passe, la différence de température Tp3 -Tw est 5.47°C.
44
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
La figure IV.8, montre la variation des puissances thermiques échangées vers l’eau durant le
démarrage de la chaudière. Les calculs montrent que l’échange de chaleur est plus important
au 1èr passe (chambre de combustion) avec un taux de 51.74%, suivie par le 3 ème passe par
34.68%. Alors que, le 2 ème passe fournie 12.58% de la puissance totale échangée.
Il est clair que l’échange thermique dans la chambre de combustion (0.9 m²) est le plus
important dans la chaudière. Ceci est dû à la température trop élevés des gaz de combustion à
cet endroit est qui atteint 1030°C.
On constate que le 3ème passe est plus efficace dans l’échange thermique par rapport au 2ème
passe. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres types de chaudières à 3-passe où la puissance
échangée décroit tout au long du parcours des fumées [29 et 30]. Ceci est grâce à la surface
d’échange du 3ème passe (A3o=2.3m²) qui représente la surface d’un faisceau de 22 tube est qui
est plus importante que celle du 2 ème passe (A2o 0.32m²) formée par un seul tube. Donc, cette
conception (01 tube) ne favorise pas le transfert thermique à cet endroit, ce qui traduit par une
température relativement élevée, de 712°C, à la sortie du 2ème passe (Fig. IV.5).
45
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
Ceci indique que le rayonnement thermique est présent dans le 2 ème passe et aussi dans le 3 ème
passe (Fig. IV.10 et IV.11).
Figure IV.8: Variation des puissances thermiques échangées vers l'eau durant le démarrage.
L’analyse du transfert de chaleur pour chaque passe montre que le transfert de chaleur entre
les fumées et les parois des tubes tout au long de la chaudière s’effectue mutuellement par
rayonnement et par convection. Dans la chambre de combustion (Fig. IV.9), le rayonnement
thermique est le mode de transfert de chaleur le plus dominant avec un taux de 90.6%. Alors
que la convection forcée gaz-paroi représente seulement 9.4%. Ceci est expliqué par l’effet de
la température élevé de la flamme. Sachant que le rayonnement thermique est proportionnel à
la 4ème puissance de la température (Q=f(T 4)).
Dans le 2ème passe (Fig. IV.10) et suite au déficit du transfert thermique, la température des
fumées reste élevée et le rayonnement reste toujours dominant avec un taux d’échange de
60.45% par rapport à 39.5% à la convection.
La figure IV.11 montre la variation des puissances échangée par rayonnement et par
convection au niveau du 3 ème passe. Le rayonnement existe toujours en raison de la
température élevée avec laquelle les fumées entrent le 3 ème passe. Le rayonnement thermique
dépasse légèrement la convection par 53% contre 47%.
46
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
D’habitude, dans les chaudières à 3-passes avec faisceau tubulaire dans le 2ème et le 3ème
passe, le rayonnement thermique est négligeable dans le 3 ème passe.
Figure IV.9: Variation des puissances convective et radiative au niveau du 1èr passe.
Figure IV.10: Variation des puissances convective et radiative au niveau du 2ème passe.
47
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
Figure IV.11: Variation des puissances convective et radiative au niveau du 3ème passe.
La qualification du modèle mathématique est faite par l’estimation de l'écart entre les données
théoriques de la simulation et les mesures expérimentales de la chaudière lors du démarrage.
Ce pourcentage d'erreur peut être exprimé comme suit:
𝑿 𝒊 − 𝒀𝒊
𝒆𝒊 = . 𝟏𝟎𝟎 (𝑰𝑽. 𝟏)
𝑿𝒊
Avec, Xi est la valeur théorique obtenue par la simulation et Yi est la valeur expérimentale de
paramètres comparés.
La Figue IV.12 montre une comparaison qualitative entre les données théoriques et
expérimentales pour les principales températures décrivant le comportement thermique de la
chaudière, à savoir la température de l'eau sortant de la chaudière, la température du gaz à la
sortie de la 2ème passe et la température du gaz à la sortie de la 3 ème passe.
Généralement, un bon accord a été trouvé entre le modèle thermique proposé et les données
expérimentales. L'erreur maximale dans l'estimation des paramètres de la chaudière a été
jugée acceptable et les écarts sont principalement dus aux simplifications introduites au
modèle.
48
Chapitre IV : Etude des performances thermiques de la chaudière lors démarrage
IV.6 Conclusion
Le comportement dynamique de la chaudière à tube de fumée à 3-passe a été numériquement
étudié dans ce chapitre. La validation du modèle proposé a été faite en comparant les résultats
théoriques du code avec les mesures expérimentales de la chaudière lors d’un démarrage.
L'étude comparative montre un accord raisonnable entre la simulation et les données
expérimentales de la chaudière. En effet, l'erreur maximale dans l’estimation des principaux
paramètres de la chaudière a été jugée acceptable et les écarts sont principalement dus aux
simplifications introduites dans le modèle. L'accord entre la simulation et les données
expérimentales révèle la précision et l'adéquation du modèle thermique proposé pour prévoir
le comportement dynamique de la chaudière étudiée.
Les performances thermiques de la chaudière étudiée ont été analysées. L’étude montre que la
conception et la disposition des tubes dans la chaudière joue un rôle déterminant sur le
comportement thermique de la chaudière.
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Conclusion générale
Conclusion générale
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Conclusion générale
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Bibliographie