Achour Ifrek
Achour Ifrek
Achour Ifrek
Thème
DIMENSIONNEMENT D’UN CONDENSEUR D’UN
CONGELATEUR SOLAIRE 314L.
Promotion 2014/2015
En premier lieu je remercie Dieu le tout puissant.
En second, mes chers parents et grand frère m` avoir aidé pour arriver au
terme de ce travail qui est le fruit de plusieurs années d’études.
Mes remerciements les plus sincères pour mon promoteur qui représente
pour moi le guide et l’exemple du sérieux dans le travail et du savoir dans ce
domaine.
Je n’aurai garde d’oublier dans ces remerciements les membres du jury qui ont
bien voulu Examiner ce travail.
Achour
Sommaire
Sommaire………………………………………………………………………………......….....i
Lest de figure……………………………………………………………………………………..v
Lest de tableaux…………………………………………………………………………………i
Nomenclateur………………………………………………………………………………......ii
Indice…………………………………………………………………………………………......x
Introduction générale…………………………………………………………………………….1
Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Page i
Sommaire
IV.1.Introduction…………………………………………………………………………………55
IV.2.Caractéristique du Congélateur solaire 314L…………………………………………........55
IV.2 .1.Description générale ................................................................................................ 55
IV.2.3. Représentées du logiciel SOL KANE 8 .................................................................. 58
IV.2.4.Cycle théorique de congélateur solaire 314L .......................................................... 60
IV.3 Bilan thermique du congélateur .......................................................................................... 63
IV.4.Débit massique du fluide frigorigène ................................................................................... 71
IV.5.Calcul du condenseur ........................................................................................................... 71
IV.5.1.Présentation des composants de condenseur ............................................................. 71
IV.5.2.Données géométrique de condenseur ........................................................................ 72
IV.5.3 Calcul du flux de chaleur cédé par le condenseur de congélateur .......................... 72
IV.5.3.1.Cycle de référence de machine frigorigène ................................................... 72
IV.5.3.2.Calcul la quantité de chaleur cédée par le condenseur du congélateur ......... 74
IV.5.4. Bilan thermique du condenseur............................................................................... 77
IV.5.4.1. Calcul du flux évacué par l’ailette ....................................................................... 77
IV.5.4.2. Efficacité de l’ailette ............................................................................................ 79
Page iii
Sommaire
Page iv
Liste des figures
Page v
Liste des figures
Page vi
Liste des tableaux
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NOMENCLATURE
∅ Le flux de chaleur W
Page viii
NOMENCLATURE
W travail j
𝜀𝜀 Emissivity
Fr Nombre de foudre
𝜌𝜌𝑣𝑣 Masse volumique vapeur Kg/𝑚𝑚3
Page ix
Indice
a ailette
c Cond, convectif
e Entrée, extérieur, épaisseur
c Chaud ou condensation u convection
des désurchauffe
f Froid ou film ou fils
FF Fluide frigorigène
HP Haute pression
i intérieure
m moyen
T Totale
s Sortir, isentropique
l liquide
ν vapeur
cr critique
v vitesse
m Moyenne
g gaz
p Paroi
n Nombre
r Rayonnement, renouvellement d’air
j joint
eff effective
Page x
Introduction Générale
Introduction Générale
Les machines frigorifiques ont connu depuis les années soixante un développement
important suite à leur utilisation pour les besoins de froid.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
I. Introduction
Fournir du froid à un milieu, c’est lui extraire de la chaleur ce qui se traduit par un
abaissement de sa température et aussi, bien souvent, par des changements d’états:
condensation, solidification,…etc. L`échange de chaleur s’effectue spontanément dans un
sens parfaitement déterminé, de la source chaude vers la source froide; c`est la transformation
irréversible. « La chaleur ne peut passer spontanément d`un corps froid vers un corps chaud »,
c`est l`énoncé de CLAUSIUS du second principe de thermodynamique.
Lorsque le but recherché est l`extraction de chaleur à un corps, ou un milieu, pour le
refroidir ou le maintenir à une température inferieure à celle d’ambiance, c’est-à-dire
lorsqu’il s’agit de produire du froid, le système thermodynamique qui effectue cette opération
prend naturellement le nom de machine frigorifique.
I .1 Historique :
Produire du froid est un procédé relativement récent à l'échelle historique. Durant
l'antiquité, les Grecs et les Romains conservaient le froid hivernal sous forme de neige ou de
glace stockée dans des abris souterrains isolés à l'aide de paille ou de foin, ce qui permettait
de rafraîchir les boissons et la nourriture même pendant l'été. C'est durant cette même période
de l'histoire que l'on découvrit que l'on pouvait obtenir des températures plus basses en
mélangeant de la glace pilée et du sel marin.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Page 3
Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Source chaude Tc
𝑄𝑄𝑐𝑐
Machine frigorifique
W
𝑄𝑄𝑓𝑓
Source froide Tf
I .4. 1.Évaporateur
Placé à l'intérieur du local à refroidir, on l'appelle unité intérieure.
L'évaporateur est lui aussi un échangeur de chaleur, le fluide liquide provenant du détendeur
va entrer en ébullition dans l'évaporateur en absorbant de la chaleur au fluide extérieur, (l'eau,
l'air..) c'est la phase d'évaporation. Le gaz est ensuite aspiré par le compresseur pour un
nouveau cycle.
I.4.2 Compresseur :
Le compresseur aspire le gaz à basse pression et à basse température, l'énergie
mécanique du compresseur va permettre une élévation de la pression et de la température.
I.4.3 Condenseur :
Les gaz chauds à haute pression et haute température venant du compresseur se
dirigent vers le condenseur où ce dernier est un échangeur qui permettra aux gaz de se
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
condenser par échange avec un fluide extérieur (l'eau, l'air..) à température et pression
constante, c'est la phase de condensation, la vapeur se transforme en liquide.
I.4.4 Détendeur :
Le liquide formé dans le condenseur est détendu par abaissement brusque de la
pression au passage du détendeur.
Il est de petite taille. Il s'agit en général d'un robinet dont la position de la soupape fait varier
la perte de charge (chute de pression) et donc le débit de fluide frigorigène.
Remarque :
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
La chaleur 𝑞𝑞0𝑚𝑚 cédée au fluide frigorigène par la source froide entraine la formation de la vapeur
par changement d`état du fluide frigorigène.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Dans le condenseur, le fluide cède sa chaleur tout d`abord sous forme sensible
(désurchauffe) puis sous forme latente (condensation) et se liquéfie.
Dans toute détente s’accompagnant d’un refroidissement, la chaleur libérée par le fluide
va servir à vaporiser une partie du fluide frigorigène liquide. Le mélange de fluide liquide froid
et de vapeur détendus est renvoyé à l’évaporateur et lui permet de recommencer un nouveau
cycle.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Entre 1 et 2 : compression des vapeurs de FF qui passent d’un niveau de basse pression
(BP) à un niveau de haute pression (HP).
Entre 2 et 3 : désurchauffe des vapeurs de FF (HP).
Entre 3 et 4 : condensation des vapeurs de FF (HP) qui deviennent du FF liquide (HP).
Entre 4 et 5 : sous refroidissement du FF liquide (HP).
Entre 5 et 6 : détente du FF liquide (HP) qui devient un mélange de liquide (BP) et d’une
faible quantité de vapeurs (BP).
Entre 6 et 7 : évaporation du FF liquide (BP) qui devient des vapeurs de FF (BP).
Entre 7 et 1 : surchauffe des vapeurs de FF (BP).
Le cycle frigorifique de référence (cycle pratique) permet d’effectuer l’étude et le
dimensionnement des machines frigorifiques avec une précision acceptable.
En pratique, ce cycle est tracé sur les bases suivantes :
− Compression isentropique.
− Détente isenthalpique.
− Surchauffe de 5°C (pour étude de conception) ou SC mesurée.
− Sous-refroidissement de 5°C (pour étude de conception) ou SR mesuré.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Ce cycle qui est représenté par les points 1’-2’-3’-4’ est établi sur la base suivante :
• Pas de perte de charges dans les tubulures.
• SC au niveau de l’évaporateur.
• SR au niveau du condenseur
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Qf Qc
- =0 I.3
Tf Tc
Remarque:
Nous travaillons avec un diagramme enthalpique- pression qui permet de connaitre
directement la quantité de chaleurΦ.
Il existe deux diagrammes enthalpique :
Le diagramme h, p également appelé diagramme de molle, qui porte des enthalpies en
abscisses et les la pression en ordonnées en échelle arithmétique.
Le diagramme h .lg P dont l`axe des abscisses porte toujours les enthalpies en échelle
arithmétique, mais dont l`axe des ordonnées porte la pression en échelle logarithmique.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
B/Les mélanges:
Les mélanges de corps purs se regroupent en deux sous-groupes que sont :
Les mélanges azéotropiques qui se comportent comme des corps purs.
Les mélanges des fluides azéotropiques sont des fluides frigorigènes de la série 500,
exemple : R 502
Les mélanges azéotropiques qui ne sont pas des corps purs.
Les mélanges des fluides azéotropiques sont des fluides frigorigènes de la série 400.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
Isoler thermiquement une enceinte consiste à garnir ces parois d`un matériau mauvais
conducteur de la chaleur et qui, de ce fait, limitera les entrées de chaleur en provenance ou
vers l`extérieur [9].
Les isolants utilisés dans l`industrie frigorifique sont des matériaux souvent constitués
d`un nombre des cellules fermés contenant un gaz, à très faible conductivité thermique tels
que le𝑐𝑐𝑐𝑐2 , le R11 et le R113.
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
L`industrie frigorifique utilise un grand nombre des matériaux isolants, les principaux
sont :
d’origine inorganique :
• Fibre de verre
• Verre cellulaire
d’origine organique :
• Liège.
Isolants de synthèses :
• Polystyrène expansé
• Mousse de polyuréthanne expansée
Caractéristiques générales des isolants :
Un matériau isolant de qualité doit être :
• non toxique
• résistant à la pression et au choc
• ne pas servir d`aliment aux rongeurs et aux parasites
• léger et non hygroscopique
• ininflammable et ignifuge
mousse de polyuréthannes expansée pure
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Chapitre I : Généralités sur les machines frigorifiques
I.12 Conclusion
Ce chapitre donne une idée sur les composantes du circuit frigorigène, le fluide
frigorigène et la machine frigorifique à compression. On s’y intéressé à la machine de
compression de vapeur et de cycle frigorifique de référence.
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Chapitre II : les condenseurs
II.1. Introduction
Les échangeurs de chaleur sont présents dans plusieurs secteurs industriels (chimie,
transformation de l’énergie, agroalimentaire...). Dans l’industrie du chauffage et du froid, ces
appareils jouent un rôle essentiel pour la majorité de leur application, où ils doivent garantir
une grande surface d’échange de chaleur pour un volume externe le plus réduit possible.
Dans ce chapitre, nous nous intéressons à la définition et la description d’un type particulier
d’échangeurs de chaleur : le condenseur, et à son rôle dans une installation frigorifique et son
fonctionnement et sa classification et enfin au phénomène de condensation.
II.2.Définition
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Chapitre II : les condenseurs
Les échangeurs à courant-croisé avec ou sans brassage : les lignes de courant des
fluides sont perpendiculaires les une par rapport aux autres, cependant la
configuration à courant-croisé peut être à Co-courant ou à contre-courant.
II.4. Condenseurs
II.4.1. Définition
Le condenseur est un échangeur thermique qui récupère le fluide frigorigène venant du
compresseur à l’état gazeux sous haute pression pour le refroidir, afin de le rendre à l’état
liquide saturé, en cédant de la chaleur.
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Chapitre II : les condenseurs
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Chapitre II : les condenseurs
Dans la version horizontale, le condenseur comporte une bouteille en tôle acier roulée
et soudée ou constituée par un tube d’acier étiré sans soudure ; fermé par deux fonds emboutis
soudés. Le fluide se condense à l’extérieur du serpentin de circulation d’eau constitué par un
tube en cuivre lisse ou à ailettes extrudées enroulées en spirale à axe horizontal .Le fluide
condensé est recueilli dans la base de la bouteille à puissance calorifique égale .Ils le sont plus
que dans la version verticale, aussi leur capacité de condensation ne dépasse guère 8000W.
En version verticale, ils assurent la continuité des premiers en ayant une gamme de
capacité de condensation d’ordre de 12000à 70000 W et le principe fonctionnel reste le
même, la circulation d’eau à l’intérieur des tubes de cuivre à ailettes extrudées et la
condensation du fluide à l’extérieur du faisceau de tubes enroulés en hélice à axe vertical, la
bouteille en acier sert également de réservoir de liquide.
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Chapitre II : les condenseurs
Dans leurs conceptions pour les machines commerciales, ces condenseurs peuvent être
exécutés en tubes de cuivre d’une seule longueur. Les deux tubes placés l'un dans l'autre sont
ensuite cintrés, ce qui évite tout coude rapporté. La surface de ces condenseurs est
évidemment limitée par la longueur droite des tubes dont on dispose pour les fabriquer.
Pourles machines industrielles, les tubes dans lesquels circule le fluide sont réunis entre eux
par des manchettes soudées, ces tubes étant eux-mêmes soudés à leurs extrémités sur les tubes
de circulation d’eau.
Quel que soit le modèle utilisé, les condenseurs coaxiaux nécessitent en général la
présence sur le circuit d’une bouteille réservoir de liquide. Cette bouteille permet d’accumuler
une certaine quantité de liquide frigorigène qui, sans la présence de celle-ci, engorge les
dernières spires du condenseur et diminue d’autant la surface libre pour la condensation du
fluide.
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Chapitre II : les condenseurs
Condenseurs multitubulaires :
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Chapitre II : les condenseurs
Ils comprennent :
• Corps cylindrique appelé calandre et réalisé en tube d’acier étiré sans soudure où, si
le diamètre est trop important ,par une virole en tôle d'acier roulée et soudée.
• Aux extrémités de la calandre deux plaques de fond en acier soudées sur la
calandre et comportant autant de trous que le faisceau tubulaire qui comporte
de tubes.
• Un faisceau à tubulures réalisé en tubes lisses mandrinés ou soudés sur les
plaques fond.
• Les tubulures d’entrée et de sortie du fluide frigorigène.
• Des fonds en fonte ou formés chacun par bride en acier et fond en acier
embouti sur la bride.
Ces fonds comportent les chicanes permettant de mettre en parallèle un nombre de
tubes d'eau où la vitesse dans chacun d'eux soit comprise entre 1 et 2,5 m/s assurant ainsi un
bon coefficient de transmission globale. Ils portent les tubulures d’entrée E et de sortie S.
L’ensemble du condenseur peut être en acier inoxydable.
Pour réduire dans toute la mesure du possible le diamètre, on utilise des tubes à ailettes laminées
dans la masse et qui pour des dimensions analogues à celles des tubes lisses du commerce,
présenté par mètre linéaire des surfaces d’échanges trois à cinq fois supérieur. La surface
d’échange côté fluide étant considérablement augmentée, les dimensions générales de l’appareil
seront réduites d’autant.
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Chapitre II : les condenseurs
Afin de supprimer une plaque de fond, certains des tubes à ailettes extrudées sont
réalisés comme suit :
Dans cette disposition et pour des raisons exposées ci-dessus, nous obtenons un
encombrement beaucoup plus faible à puissance égale à celle d'un condenseur à faisceau droit
à tubes lisses.
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Chapitre II : les condenseurs
Condenseurs spéciaux :
Nous désignons par cette appellation les condenseurs alimentés par de l’eau saumâtre,
par de l’eau de mer, ainsi que ceux fonctionnant avec des fluides agressifs ou des ambiances
corrosives, ils ne sont différents en rien au point de vue de conception des condenseurs à tubes
que nous venons de décrire, par contre toutes les parties en contact avec l’eau sont usinées dans
des alliages cuivreux ou en acier inoxydable ou revêtues d’une résine synthétique.
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Chapitre II : les condenseurs
Page 32
Chapitre II : les condenseurs
La zone de captation de chaleur renferme un courant gazeux pur malgré une importante
différence de température motrice et l’écoulement diphasique, en raison de la faible densité du
fluide frigorigène. La valeur surfacique de la zone de captation de chaleur est d’environ 10
à15%.
La zone de condensation :
La phase de condensation commence dès que le fluide frigorigène est refroidi à la
température de condensation. La pression régnante détermine la température de condensation.
Cette température reste constante pendant la condensation. La captation de la chaleur conduit
à un changement de phase et non pas à un abaissement de la température. Le transfert de
chaleur est optimal dans cette zone.
La zone de refroidissement :
Le sur-refroidissement débute avec une perte de chaleur supplémentaire dès que le
fluide frigorigène ne renferme plus de vapeur, dès lors, le changement de phase de l’état
gazeux à l’état liquide est achevé, toute évacuation de chaleur conduit à une diminution de la
température.
Le transfert thermique est très mauvais en raison de la faible vitesse de débit du fluide
frigorigène. Le fluide frigorigène doit être liquide avant le détendeur. [14]
Page 33
Chapitre II : les condenseurs
Lors de la condensation sur une paroi un film liquide se forme sur la surface refroidie.
L’épaisseur du film liquide résulte de l’interaction entre l’écoulement du liquide et celui de la
vapeur en fonction de la géométrie de la surface solide.
Dans la pratique industrielle, les surfaces d’échanges utilisées sont souvent très
complexes et ne se prêtent pas facilement à l’analyse théorique du phénomène de la
condensation.
Les phénomènes tels que les vagues sur la surface de film de condensât ou
l’arrachement des gouttelettes et l’inondation compliquent davantage l’analyse.
La théorie du Nusselt
Nusselt a établi en 1916 les relations théoriques pour le calcul des coefficients d’échange
de chaleur, le cas de la condensation en couches minces de vapeur pure sur des tubes ou des
plaques, sur la base des hypothèses suivantes :
La vapeur est pure, au repos, saturée à la température de saturation Tsat correspondant
à la pression d’alimentation PC (du condenseur).
Est la température TP de la paroi froide est constante sur toute sa surface et le
phénomène est permanent (aucune grandeur ne dépond du temps).
Le film liquide s’écoule vers le bas sous l’effet de la pesanteur et son épaisseur reste
assez faible pour que le régime d’écoulement dans le film soit laminaire.
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Chapitre II : les condenseurs
G 2m
Fr = 𝑓𝑓 (II.2)
2ρv
Du fait du ruissellement du condensât sur la paroi interne d’un tube horizontal, il peut
y avoir une accumulation du condensât dans la partie basse du tube comme le montre la figure
suivante :
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Chapitre II : les condenseurs
Figure II.15 : Les différents écoulements de condensation à l’intérieur d’un tube horizontal.
De A à B :
Désurchauffe des vapeurs de 70 et 38°C(A-B est la zone de désurchauffe du condenseur).
De B à C :
La condensation du R22 à 38°C et 14,6 bars (B-C est la zone de condensation du condenseur).
De C à D :
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Chapitre II : les condenseurs
• Au point B :
La première goutte de condensation du liquide apparaît, le processus de changement
d’état du fluide démarre toujours à pression et température constantes, pour notre exemple
14,6 bar avec une température de 38°C (chaleur latente).
• Entre le point B et C :
La condensation du fluide frigorigène s’effectue, il y a de plus en plus de liquide et de
moins en moins de vapeur.
Toujours à pression et température constantes.
• Au point C :
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Chapitre II : les condenseurs
• Entre le point C et D :
L’air qui rentre dans le condenseur refroidit le fluide à l’état liquide, c’est la zone de
sous-refroidissement où la température passe de 38°C à 32°C.
• Au point D :
Le liquide sort du condenseur à une pression de 14,6 bars et à une température de 32°C.
B. Côte de l’air :
L’air qui arrive sur le condenseur à 25°C se réchauffe jusqu’ à 31°C en absorbant la
chaleur dégagée par le fluide frigorigène. [18]
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Chapitre II : les condenseurs
II.5. Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté les condenseurs d’une manière générale ; leurs
principes de fonctionnement, et enfin une classification selon divers critères utilisés, ainsi leurs
phénomènes de condensation.
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
III. 1 Introduction
La conception et le dimensionnement d’un échangeur de chaleur évaporateur ou
condenseur sont déterminées par un certain nombre de propriétés thermodynamiques et
thermocinétiques (Titre de vapeur, température de saturation, densité de flux thermique,...etc.)
et la procédure de calcul nécessite l’utilisation des corrélations pour les calculs thermiques.
Dans ce chapitre, nous présentons les différentes méthodes de dimensionnement d'un
échangeur de chaleur et nous donnerons une corrélation pour le calcul du coefficient
d’échange de transfert de chaleur lors condensation de film intérieur de tube verticale, enfin
on s’intéresse à la définition d’ailette et calcule hydraulique.
III.2.1 conduction:
La conduction est définie comme étant le mode de transmission de la chaleur
provoquée par La différence de température entre deux régions d'un milieu solide, liquide ou
gazeux.
Encore entre deux milieux en contact physique; le milieu n'est le siège d'aucun
mouvement macroscopique interne (sans déplacement appréciable des particules de ce corps).
Elle se fait par interaction directe de particules voisines et agitation (transfert de
mouvement de molécule à molécule), C’est un transfert lent. (La conduction se fait dans les
solides et les fluides fixes (au repos)).
La conduction est régie par la loi de fourrier :
𝑑𝑑𝑑𝑑
∅ = - λ.s. (III .1)
𝑑𝑑𝑑𝑑
Avec :
Le signe (−) intervient puisque la chaleur s’écoule vers la température la plus basse.
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
(𝑇𝑇1−𝑇𝑇2)
∅=λ .S (III.2)
𝑒𝑒
III .2 .2 Rayonnement :
C’est l’échange de chaleur entre deux parois séparées par un milieu transparent. Les
matériaux ont la propriété d’énergie emportée par un photon (ou des quantités
d’énergie) .l’énergie emportée par le photon est prélevée sur l’état d’énergie du corps et
réciproquement l’énergie d’un photon absorbé est souvent transformée en chaleur.
Cette propriété d’émission dépend donc de la température du milieu.il s’agit d’un transfert à
distance quasi –instantané sans nécessité de support.
Donc, dans la transmission de chaleur par rayonnement, le transfert thermique
s’effectue par des vibrations électromagnétiques entre deux surfaces sans aucun contact entre
elle par le déplacement d’ondes dans l’espace qui se propage en ligne droite sans aucun
support. [19]
La loi de Stefan Boltzmann, pour le rayonnement s’énonce comme suite :
q=εσT4 (III. 3)
III.2.3 Convection :
Convection est un mode de transport d’énergie par action combinée de la conduction
moléculaire et le mouvement du fluide, la convection est le mécanisme le plus important de
transfert d’énergie entre une surface solide et un fluide.
Lorsque le mouvement de fluide est dû simplement à la différence de densité résultant des
gradients de température, la conception est dit naturelle ou libre, par contre si le mouvement
de fluide est provoqué par une action externe, la convection est dites forcée.
Page 38
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
Le nombre de Prandtl :
Ce nombre adimensionnel est en fait une propriété physique de fluide, c`est le rapport
entre la diffusivité moléculaire (viscosité cinématique) et la diffusivité thermique, il
représente la relation entre le gradient de vitesse et le gradient de température dans fluide en
mouvement à travers duquel est transférée la chaleur.
μ
� � μcp
ρ
Pr = λ = (III.6)
� � λ
ρ cp
𝝁𝝁 λ
Ou : est la viscosité cinématiques et la diffusivité thermique.
𝝆𝝆 𝝆𝝆𝝆𝝆𝝆𝝆
Page 39
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 :
𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑔𝑔𝐷𝐷 3
𝑅𝑅𝑅𝑅𝑙𝑙 = , Ga= .
𝐿𝐿𝑣𝑣 𝜇𝜇 𝑙𝑙 𝜗𝜗𝑙𝑙2
• SHAH: adopte la correction de Dittus- Boelter et considère que l`échange thermique lors
de sa condensation s’effectue a travers l`écoulement monophasique du film liquide,
l’analyse des résultats expérimentaux de différents chercheurs lui permet de déterminer
correcteurs en fonction du titre vapeur et de la pression réduite, ainsi il propose l`équation
empirique suivante : [23]
Avec :
𝑥𝑥𝑚𝑚 : Titre moyen entre et la sortir [%]
𝑃𝑃𝑐𝑐𝑐𝑐 : Pression critique du fluide [bar]
𝑀𝑀̇ : Débit masse totale a l`entre du tube est du liquide [kg/s]
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
𝑀𝑀̇ 𝐷𝐷 𝜋𝜋𝐷𝐷 2
𝑅𝑅𝑅𝑅𝑙𝑙 = s=
𝜇𝜇 𝑙𝑙 𝑆𝑆 4
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
Donc :(III-10)
Page 42
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
dimensionnement thermique proprement dite, elle est destinée à fixer par le calcul de la
surface d’échange nécessaire au transfert de puissance sur les fluides considères.
Des paramètres
De conception
Puissance, pertes de pression,
Non
acceptables ?
Oui
Coût de l’échangeur
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
Page 44
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
III .7 .2 .1 Méthode D T M L:
D M L T : Différence Moyenne Logarithmique de Température.
L` utilisation de cette méthode nécessite la connaissance des températures des deux fluides à
l’extrémité de l échangeur.
Le déroulement de calcul peut être schématiquement le suivant :
Chercher de la surface
S=Φ /F .U .∆TL M
.
Cas général de l’échangeur:
Page 45
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
𝒅𝒅∅
𝒎𝒎̇ 𝒄𝒄
0
𝒎𝒎̇𝒇𝒇
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑓𝑓 −𝐾𝐾
= 𝑑𝑑𝑠𝑠
𝑇𝑇𝑐𝑐 −𝑇𝑇𝑓𝑓 𝐶𝐶𝑓𝑓
En sous trayant
d(T C −T F ) 1 1
= −� − � kds
T C −T F CC Cf
Avec l`hypothèse que le coefficient d`échange K est constant le Long de l`échangeur : alors ;
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
T C −T f 1 1
= Exp �− � − � KS� (III.19)
T ce −T fs Cc Cf
À la sortie de l` échangeur 𝑇𝑇𝐶𝐶 − 𝑇𝑇𝐹𝐹 = 𝑇𝑇𝑐𝑐𝑐𝑐 − 𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆𝑥𝑥 = S surface totale d'échange de
sortie que:
T cs −T fe 1 1
= Exp[− � − � KS] (III.20)
T ce −T fs Cc Cf
Les équations précédentes permettent d'écrire, (avec ≪ +≫ 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑐𝑐 − 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑒𝑒𝑒𝑒 – en contre-
courant) :
T c −T f 1 1
= Exp �− � + � KSf � (III.21)
∆T a CC Cf
Par conséquent :
1 1
dΦ=K∆𝑇𝑇𝑎𝑎 Exp [-𝐾𝐾 � ∓ � 𝑆𝑆𝑥𝑥 ] ds (III.22)
𝐶𝐶𝑐𝑐 𝐶𝐶𝑓𝑓
s 1 1
dΦ=k∆T a ∫0 Exp[-� + � kSx ]dS
Cc Cf
OU :
1 1
1−Exp �−� ∓ �KS �
Cc Cf
Φ=∆Ta 1 1
∓
Cc Cf
∆T a 1 1
= 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 �− � ∓ � 𝐾𝐾𝑆𝑆𝑋𝑋 � (III.23)
∆T b 𝐶𝐶𝑐𝑐 𝐶𝐶𝑓𝑓
1 1 1 ∆T b
∓ = lin (III.24)
Cc Cf KS ∆T a
∆𝑇𝑇𝑎𝑎 −∆𝑇𝑇𝑏𝑏
Φ= 1 ∆𝑇𝑇 (III.25)
𝐾𝐾𝐾𝐾
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ∆𝑇𝑇 𝑎𝑎
𝑏𝑏
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
∆T a =T cs -T f s
∆T b =T c s -T f e
Page 48
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
Q
S= × ln(T−t)∆Tc
∆Tf
Fk (∆Tc −∆Tf )
Q ∆T C
S= ln (III .34)
Fk (∆Tc −∆Tf ) ∆T f
(∆T c −∆T f )
Q= F K S ∆T c (III .35)
ln
∆T f
Remarque:
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
Itération
La méthode de calcul utilisant DMLT est employée quand les températures des fluides aux
extrémités du condenseur sont connues. Il existe pourtant de nombreux exemples où les
températures des fluides qui quittent d’échangeur le condenseur ne sont pas connues, dans
ces cas il est préférable d’utiliser la méthode de calcul du Nombre d’Unité de Transfert NUT.
𝑈𝑈𝑈𝑈
On appelle nombre d`unité de transfert noté NUT, le rapport adimensionnel :
𝐶𝐶𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
∅ 4. Calcul de l`efficacité
4. Calcul de la surface d`échangé S=
𝐾𝐾,𝐹𝐹.∆T 𝑚𝑚𝑚𝑚
∅ = η�𝑚𝑚𝑐𝑐𝑝𝑝 � ∆𝑇𝑇𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
6. Comparaison de niveau K avec son ancienne valeur. 6. Calcule des températures de sortir
III.8. L’ailette
III.8.1.Définition de l’ailette:
Une ailette est un dispositif thermique à augmenter la surface de contact avec un fluide
extérieur pour augmenter les échangés convectifs et donc le transfert thermique.
Page 51
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
D'une façon générale, les ailettes longitudinales posées à l'extérieur d'un tube sont employées
Pour un écoulement axial tandis que les ailettes transversales sont pour un écoulement croisé
III.8.3 Rendement de l`ailette:
Le rendement de la surface ailette note est défini étant le rapport de flux de réellement
échange par la surface totale S t du tube pourvu d`ailette au flux maximal qu`elle échangerait
si elle était a la température uniforme 𝑇𝑇𝑝𝑝
Le flux réel échangé par le tube ailette avec le coefficient d’échangé h` peut être
décomposé en flux échangé par la surface sans ailette du tube avec le coefficient h et un flux
échangé par les ailettes avec même coefficient h.
=ℎ`(𝑆𝑆𝑃𝑃 + 𝑛𝑛𝑎𝑎 𝑆𝑆𝑎𝑎 )(𝑇𝑇𝑃𝑃 − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎 ) = ℎ SP (TP − Tm ) + hna εSa �Tp − Tam � (III.39)
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Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
0.25 −1
𝑥𝑥 𝑥𝑥 1−𝑥𝑥 1.18(1−𝑥𝑥)�𝑔𝑔𝑔𝑔 (𝜌𝜌 𝑙𝑙 −𝜌𝜌 𝑣𝑣 )�
𝜀𝜀= �(1 + 0.12(1 − 𝑥𝑥) � + �+ � (III.43)
𝜌𝜌 𝑣𝑣 𝜌𝜌 𝑣𝑣 𝜌𝜌 𝑙𝑙 𝑚𝑚̇ 𝜌𝜌 𝑙𝑙0.5
̇
𝑚𝑚 (1−𝑥𝑥)𝑑𝑑 𝑖𝑖
𝑅𝑅𝑅𝑅𝑙𝑙 =
𝜇𝜇 𝑙𝑙
Page 53
Chapitre III Méthodes de calcul d’un condenseur
𝐿𝐿 𝐺𝐺 2
∆𝑃𝑃𝑣𝑣 =4𝑓𝑓𝑣𝑣 � � � �
𝑑𝑑 𝑖𝑖 2𝜌𝜌𝜌𝜌 𝑙𝑙
0.079
𝑓𝑓𝑙𝑙 =
𝑅𝑅𝑅𝑅𝑙𝑙0.025
0.079
𝑓𝑓𝑣𝑣 =
𝑅𝑅𝑅𝑅𝑣𝑣0.025
∆𝑃𝑃𝑣𝑣 : Les termes de chute de pression due aux frottements des deux phases : liquide et vapeur
𝑓𝑓𝑙𝑙 ,𝑓𝑓𝑣𝑣 : Les coefficients des pertes de charge du aux frottements des deux phases : liquide et
Vapeur.
CONCLUSION
Les méthodes les plus utilisées pour dimensions d`un condenseur sont les suivantes :
Méthode de NUT (nombre d`unité de transfert) et D T L M méthode de (différence de
température logarithmique moyenne).
Dans notre travail on a utilisée la méthode ∆𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 car on comme données les températures de
fluide frigorigène et la température ambiante.
Page 54
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
IV.1 Introduction :
Dans ce chapitre nous allons décrire une méthode de calcul d’un condenseur à air à
circulation naturelle et qui doit perdre une puissance frigorifique Q c .
Cette chaleur sera cédée à un médium de refroidissement de l’air ambiant. Ce calcul
nécessite l’analyse des échanges thermiques intervenant lors du fonctionnement du condenseur.
Caractéristiques grandeurs
Densité 42 kg/𝒎𝒎𝟑𝟑
Résistance à la compression (1.8 - 2 ) 𝑲𝑲𝑲𝑲⁄𝒎𝒎𝟐𝟐
Conductivité thermique moyenne 0.0215 W/m.℃
Page 55
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
2. Un détendeur :
C’est un tube en cuivre de diamètre intérieur choisi entre 0,6 et 2,8 mm et de longueur
parfaitement déterminée pour créer une perte de charge (c'est-à-dire une chute de pression du
fluide admis à l’évaporateur) suffisante pour équilibrer la différence de pression entre le
refoulement et l’aspiration du compresseur.
Le rôle d`un détendeur : situé entre la haute pression (pression de condensation) et la
basse pression (pression d`évaporation), il fait subir au fluide frigorigène la perte de charge
nécessaire et assure l`alimentation de l`évaporateur en fluide frigorigène à l’état liquide.
3. Un évaporateur :
Fabriqué à partir d’une tôle en aluminium suivant le procédé « Roll Bond », il a pour
rôle d’assurer le passage du flux thermique du milieu à refroidir au fluide frigorigène.
4. Un condenseur :
Un condenseur est un échangeur de chaleur de type à circulation d`air naturel, fabriqué
á partir de tube d`acier doux de diamètre intérieur 4.15 mm et de diamètre extérieur 5 mm sous
forme de serpentin sur lequel sont soudés des fils en cuivre ronds de diamètre 1.4 mm.
Page 56
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Page 57
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Pour produire plus de puissance, les cellules sont assemblées pour former un module (ou
panneau).
Remarque :
Page 58
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Figure IV.4 : calcul des paramètres thermodynamiques de cycle de machine frigorifique un seul
étage
Page 59
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Evolution 1→2
Le compresseur aspire les vapeurs provenant de l’évaporateur et restitue au refoulement
des vapeurs comprimées et surchauffées.
Le travail fourni au compresseur par unité de masse est égal à la différence des enthalpies du
fluide entre le point de refoulement et le point d’aspiration, soit : w= ℎ2𝑠𝑠 − ℎ1 (IV .1)
ℎ1 𝑒𝑒𝑒𝑒 ℎ2𝑠𝑠 sont lus á partir du diagramme (log p, h) fourni par logiciel SOLKANE 8
W=438.01-384.73=53.28 kJ/kg
Evolution 2→3
Les vapeurs comprimées à température relativement élevée pénètrent dans le condenseur,
après leur désurchauffe jusqu'à la température de saturation, elles sont à température constante en
cédant de la chaleur au milieu extérieur.
La température de condensation est 𝑇𝑇3 =54,5℃
Page 60
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
avec :
𝑄𝑄𝑣𝑣 =ℎ1 − ℎ4 (IV. 2)
Finalement:
Q c =h 2s −h 4 = 160 k j/kg
Evolution 4
Le fluide frigorigène entre dans le tube capillaire subit une chute de pression, ceci
provoque d’une part, la vaporisation partielle de celui-ci et d’autre part le refroidissement du
frigorigène jusqu’à la température de vaporisation du liquide restant. La détente du fluide est
une détente isenthalpique, soit : h 4 =h 5 =278.4kj/kg (IV.3)
Évolution 5→1
Page 61
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
IV.2.3.1.Condition de fonctionnement
Lieu Température
Température moyenne de congélateur -18 °C
température d’évaporateur -23.3 °C
Température de condensation 54.5℃
Température d’ambiante 43°C
Tableau IV .2: données sur la condition de fonctionnement(ENIEM)
Point 1 2S 2 3’ 4 5 6
P (bar) 1.15 14.73 14.73 14,73 14,73 1,15 1,15
h (kJ /kg) 384.47 438.01 451.32 424,96 278,53 278,53 384.47
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Page 64
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
𝑇𝑇𝑒𝑒
ℎ𝑟𝑟𝑟𝑟 E
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐
ℎ𝑟𝑟𝑟𝑟
𝑇𝑇𝑖𝑖
∅ 𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐
Avec :
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
= 0,0201 𝑤𝑤�𝑚𝑚2 . 𝑘𝑘
4185 43−18
λ𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 =0,016�3600 � + 0.00012 × 2
où :
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Valeur unité
Page 69
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
face
𝑺𝑺𝒊𝒊 𝑺𝑺𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 𝑺𝑺𝒆𝒆 𝑻𝑻𝒆𝒆𝒆𝒆 ∆𝑻𝑻 𝒉𝒉𝒊𝒊 ∆𝑻𝑻𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 𝒉𝒉𝒆𝒆 𝒆𝒆 flux
(m2) (m2) (m )
2 − 𝑻𝑻𝒊𝒊𝒊𝒊 (℃) (𝒘𝒘 (℃) (𝒘𝒘/𝒎𝒎𝟐𝟐 𝑲𝑲) (m) W
/𝒎𝒎𝟐𝟐 𝑲𝑲)
1 0,420 0.564 0,709 61 2 2
4.48 7.00 0.0513 11.60
2 0.651 0.788 0.926 61 2 2
4.51 8.1 0,11 8.22
3 0.311 0.412 0,514 61 2 2
4.51 8.1 0.11 4.38
4 0.651 0.788 0.926 61 2 2
4.51 8.1 0,11 8.22
5 0.199 0.268 0.336 61 2
4.76 2
8.31 0.11 2.79
6 0.101 0.120 0.140 61 2 2
4.85 7.21 0.11 1.25
7 0.521 0.685 0.849 61 2 2
4.24 7.8 0.17 4.71
8 0.112 0.133 0.155 61 2 2
5.12 8.6 0.11 1.39
42.58w
�∅
L C 𝑻𝑻𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊 𝑻𝑻𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆
3.128 0.054 -18 43
∅𝒋𝒋 10.30W
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
24
Φ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 =Φ𝑡𝑡 ∗ 15= 84.6 1W ∅𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 =84.6W
𝑚𝑚̇=2, 89 kg/h
IV.5.Calcul du condenseur:
Le condenseur doit être dimensionné avec précision, il doit évacuer la chaleur
absorbée à l`évaporateur. Elle augmente de l`équivalent thermique du travail de compression.
IV.5.1.Présentation des composants de condenseur :
Le tube : c`est un tube longs serpentin avec un diamètre interne de 4,15 mm et un diamètre
extérieur de 5 mm et le diamètre qui sépare les deux passages du tube est égale à 50 mm.
La nature du métal de fabrication de tube est en acier.
Les caractéristiques générales de l’acier utilisé (Proposées par l`E.N.I.E.M) sont
données dans le tableau ci- dessous.
Masse volumique (𝐾𝐾𝑔𝑔 /𝑚𝑚3 ) 7.85
Température de fusion T f(℃) 1400
Conductivité thermique λ𝑡𝑡 (w/m. k) 45.7
Coefficient de dilatation linéaire(x106 ) 11.7
Chaleur massique 𝐶𝐶𝐶𝐶𝑡𝑡 (𝐽𝐽/𝑘𝑘𝑘𝑘. 𝑘𝑘) 447
Résistance à la traction 𝑅𝑅𝑡𝑡 (𝑁𝑁/𝑚𝑚𝑚𝑚2 ) 415-510
Limite d`élasticité (𝑁𝑁/𝑚𝑚𝑚𝑚2 ) 240
Allongement(%) 23
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Les Ailettes :
Les ailettes sont souvent minces et réalisées dans un matériau bon conducteur de la chaleur.
L’ailette est sous forme circulaire de diamètre 1.4 mm, fabriquée de cuivre et de conductivité
thermique λ a =386 w .k-1. m-1, de section constante.
IV.5.2. Données géométriques de condenseur :
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Températures
Température d`évaporation -23,3℃
Température de condensation 54,5 ℃
Une détente isenthalpique dans le détendeur
surchauffe 5℃
Sous-refroidissement du liquide, 5℃
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
2s 3 4 5
Enthalpie (KJ/kg) 443.42 424.96 278.53 270.60
température℃ 69.72 54.5 54.5 49.5
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Après les résultats dans le tableau, le flux de chaleur cédé de la zone de sous-
Refroidissement est 5,40% par rapport au flux perdu de la zone de condensation. Donc on
néglige ce flux.
Dans le condenseur à tube et fils des appareils électroménagers, on néglige la zone de sous-
refroidissement.
Remarque :
1. La surface d’échange totale du condenseur est la somme relative aux zones de
désurchauffe, de condensation.
𝑆𝑆𝑡𝑡 =𝑆𝑆𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑆𝑆𝑐𝑐 (𝐼𝐼𝐼𝐼. 21)
𝑆𝑆𝑑𝑑 : Surface nécessaire à désurchauffe
𝑆𝑆𝐶𝐶 : Surface nécessaire a la de condensation
768.7mm
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Pour diminuer la longueur du tube, on place les ailettes sur le serpentin du tube du
condenseur. (Augmenter la surface d’échange implique l’augmentation du transfert
thermique).
Remarque :
Si la longueur du tube est très grande:
La perte de charge est grande
Page 76
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Page 77
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Flux qui entre par l’abscisse (x)= flux qui sort par l’abscisse (x+dx) (𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐)+ flux
évacué par la surface latérale de l’ailette (𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐)en négligeant le flux évacuépar
rayonnement :
𝑑𝑑𝑑𝑑
x
𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝑥𝑥)
Φ x +d x =−λ a S a x+dx
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑇𝑇(𝑥𝑥) 𝑇𝑇(𝑥𝑥)
𝑑𝑑𝑑𝑑
� − 𝑑𝑑𝑑𝑑
� (he Pa [T(x)−Tamb ])
𝑥𝑥+𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑥𝑥
=
𝑑𝑑𝑑𝑑 λa Sa
ℎ 𝑒𝑒 𝑃𝑃𝑎𝑎
On se pose :α2 =
λ𝑎𝑎 𝑆𝑆𝑎𝑎
θ=[𝑇𝑇(𝑥𝑥) − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ]
D’où
d 2 θ(x)
− α2 θ(x) = 0 (𝐼𝐼𝐼𝐼 23)
dx 2
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
C 1 +C 2 = 𝑇𝑇𝑃𝑃 − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
Où
𝜃𝜃𝑒𝑒 2𝛼𝛼 𝐿𝐿 𝑎𝑎
C1=
1+𝑒𝑒 2𝛼𝛼 𝐿𝐿 𝑎𝑎
𝜃𝜃
C2=
1+𝑒𝑒 2𝛼𝛼 𝐿𝐿 𝑎𝑎
𝜃𝜃𝑒𝑒 2𝛼𝛼 𝐿𝐿 𝑎𝑎 𝜃𝜃
θ(x)= 𝑒𝑒 −𝛼𝛼𝛼𝛼 + 𝑒𝑒 +𝛼𝛼𝛼𝛼
1+𝑒𝑒 2𝛼𝛼𝛼𝛼 1+𝑒𝑒 2𝛼𝛼 𝐿𝐿 𝑎𝑎
𝑐𝑐ℎ[𝛼𝛼(𝐿𝐿𝑎𝑎 −𝑥𝑥)]
θ (x)=θ 0 +
𝑐𝑐ℎ(𝛼𝛼𝐿𝐿𝑎𝑎 )
𝑡𝑡ℎ�𝛼𝛼[𝐿𝐿𝑎𝑎 −𝑥𝑥]�
T(x)=[𝑇𝑇 − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ] +
𝑐𝑐ℎ(α𝐿𝐿𝑎𝑎 )
𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝑥𝑥)
Φ a =-λ𝑎𝑎 𝑆𝑆𝑎𝑎 �
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑥𝑥=0
D’ ou:
𝑡𝑡ℎ(𝛼𝛼𝐿𝐿𝑎𝑎 )
ε= 𝛼𝛼𝐿𝐿𝑎𝑎
(𝐼𝐼𝐼𝐼. 25)
Page 79
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Avec :
∆T L M=18.12℃
Page 80
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Cette chaleur se transmet, par conduction, à travers la paroi cylindrique pour être céder
ensuite au fluide secondaire :
𝑇𝑇𝑚𝑚𝑚𝑚 − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
Φdes = 𝑑𝑑
ln 𝑒𝑒
1 𝑑𝑑 𝑖𝑖 1
+ +
ℎ 𝑖𝑖 𝑆𝑆𝑖𝑖 2𝜋𝜋𝐿𝐿𝑑𝑑𝑑𝑑 λ𝑡𝑡 ℎ 𝑒𝑒 �𝑆𝑆𝑝𝑝 +𝐴𝐴𝑎𝑎 𝑛𝑛 𝑎𝑎 𝜖𝜖�
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
1
𝐾𝐾𝑐𝑐𝑐𝑐 = 𝑑𝑑
ln 𝑒𝑒
1 𝑑𝑑 𝑖𝑖 1
+ +
ℎ 𝑖𝑖 𝑆𝑆 𝑖𝑖 2𝜋𝜋 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 λ𝑡𝑡 ℎ 𝑒𝑒 �𝑆𝑆 𝑝𝑝 +𝐴𝐴 𝑎𝑎 𝑛𝑛 𝑎𝑎 𝜖𝜖�
1 1 1 1
K= 𝑆𝑆 𝑒𝑒 𝑆𝑆 𝑒𝑒 = 𝑆𝑆 𝑒𝑒 1 = 𝑆𝑆 𝑒𝑒 1 =�n .𝜋𝜋𝜋𝜋 .𝑑𝑑
+ + + 𝑒𝑒 +2𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑓𝑓 𝐿𝐿 𝑎𝑎 𝑑𝑑 𝑎𝑎 � 1
ℎ 𝑖𝑖 𝑆𝑆 𝑖𝑖 ℎ 𝑒𝑒 �𝑆𝑆 𝑃𝑃 +𝑛𝑛 𝑎𝑎 𝐴𝐴 𝐴𝐴 𝜖𝜖� ℎ 𝑖𝑖 𝑆𝑆 𝑖𝑖 ℎ 𝑒𝑒 �𝑆𝑆 𝑃𝑃 +𝑛𝑛 𝑎𝑎 𝐴𝐴 𝐴𝐴 𝜖𝜖� ℎ 𝑖𝑖 𝑆𝑆 𝑖𝑖 ηℎ 𝑒𝑒 +
ℎ 𝑖𝑖 �n .𝜋𝜋𝜋𝜋 .𝑑𝑑 𝑖𝑖 � ηℎ 𝑒𝑒
𝑆𝑆 𝑒𝑒
1
K= (𝐿𝐿.𝑑𝑑 𝑒𝑒 +2𝑛𝑛 𝑓𝑓 𝐿𝐿 𝑎𝑎 𝑑𝑑 𝑎𝑎 ) 1
(IV.35)
+
hi L di ηℎ 𝑒𝑒
1
K= (𝐿𝐿.𝑑𝑑 𝑒𝑒 +2𝑛𝑛 𝑓𝑓 𝐿𝐿 𝑎𝑎 𝑑𝑑 𝑎𝑎 ) 1
+
ℎ 𝑖𝑖 �𝐿𝐿.𝑑𝑑 𝑖𝑖 � ηℎ 𝑒𝑒
L: longueur de passé(m)
𝑆𝑆𝑖𝑖 : Surface intérieure de tube (𝑚𝑚2 )
𝑆𝑆𝑃𝑃 : Surface non ailette : (𝑚𝑚2 )
Calcule𝒉𝒉𝒓𝒓 :
Sachant que la paroi du condenseur émet un flux thermique par rayonnement donné
par la relation suivante :
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Calcule 𝒉𝒉𝒄𝒄 : U
Pour la convection naturelle en régime d`écoulement turbulent sur une plaque verticale
de longueur L.MAC ADAMS recommande pour 𝐺𝐺𝑟𝑟 > 109 la corrélation suivante :
𝑇𝑇𝑝𝑝 +𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑇𝑇𝑓𝑓 : La température moyenne du film :𝑇𝑇𝑓𝑓 =
2
µ𝑐𝑐𝑝𝑝
𝑃𝑃𝑟𝑟 : est le nombre de Prandtl défini : 𝑃𝑃𝑃𝑃=
λ𝑓𝑓
ℎ 𝑎𝑎 .𝐿𝐿
Nu= (IV.38)
λ
ℎ 𝑐𝑐 𝐿𝐿
Nu=0.13(𝐺𝐺𝐺𝐺, 𝑃𝑃𝑃𝑃)1/3 =
λ𝑓𝑓
On obtient :
Après remplacement de tous les termes, par leurs expressions respectives celle du
coefficient d`échange convectif s`écrit :
1
µ𝑓𝑓 𝑐𝑐𝑐𝑐. 𝑔𝑔λ𝑓𝑓2 �𝑇𝑇𝑝𝑝 − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 � 3
Page 83
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
hdes Di
= Nu = 0.021R0.8 0.6
e Pr (𝐼𝐼𝐼𝐼. 40)
λg
𝑚𝑚̇
G= ∶la vitesse massique de la vapeur
𝑆𝑆𝑖𝑖
Avec
𝑚𝑚̇ 𝑓𝑓 𝐷𝐷𝑖𝑖 𝐺𝐺𝐷𝐷𝑖𝑖
R e= =
𝑆𝑆𝐶𝐶 𝜇𝜇 𝑔𝑔 𝑢𝑢 𝑔𝑔
𝜇𝜇 𝑔𝑔 𝑐𝑐𝑝𝑝𝑝𝑝
Pr=
λ𝑔𝑔
D`ou :
𝐺𝐺𝐷𝐷 𝑖𝑖 0.8 𝜇𝜇 𝑔𝑔 𝑐𝑐 𝑝𝑝𝑝𝑝 0.6
0.021 λ𝑔𝑔 � � � �
𝜇𝜇 𝑔𝑔 λ𝑔𝑔
ℎ𝑖𝑖 = (IV-41)
𝐷𝐷𝑖𝑖
(𝑇𝑇𝑒𝑒 +𝑇𝑇𝑐𝑐 )
𝑇𝑇𝑚𝑚 = (IV.42)
2
calcul des coefficients d`échange côte fluide frigorigène (propriétés physique de R134a)
et côte de l`air exige la connaissance de la température de la paroi du condenseur 𝑇𝑇𝑝𝑝 .(pour
déterminer la température de du films, cette dernière est fonction de la température de la
paroi), soit :
𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 +𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓 = à côte de l`air (IV.43)
2
Soit :
𝑇𝑇𝑚𝑚 +𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑇𝑇𝑃𝑃 = : Température intrmediante entre la température de fluide et celle de l`air
2
Page 84
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
1 1
𝐾𝐾𝑥𝑥 = 𝑆𝑆 𝑒𝑒 1 = �𝐿𝐿𝑑𝑑
+ 𝑒𝑒 +2𝑛𝑛 𝑓𝑓 𝐿𝐿 𝑎𝑎 𝑑𝑑 𝑎𝑎 � 1
ℎ 𝑥𝑥 𝑆𝑆 𝑖𝑖 ηℎ 𝑒𝑒 +ηℎ
ℎ 𝑥𝑥 𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐿𝐿 𝑒𝑒
Le coefficient d`échange cote air est somme des coefficients d`échange par convection et par
rayonnement :
Pour la convection naturelle en régime d`écoulement turbulent sur une plaque verticale
de longueur, Mac, ADAMS recommande de la corrélation suivante [30] :
Page 85
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
ℎ 𝐿𝐿
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 =59(𝐺𝐺𝐺𝐺. 𝑃𝑃𝑃𝑃)1/4 = λ𝑐𝑐
𝑓𝑓
𝑇𝑇𝑝𝑝 +𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑇𝑇𝑓𝑓 : La température moyenne du film :𝑇𝑇𝑓𝑓 =
2
µ𝑐𝑐𝑝𝑝
𝑃𝑃𝑟𝑟 : est le nombre de Prandtl défini : 𝑃𝑃𝑃𝑃=
λ𝑓𝑓
D`ou :
1
µ𝑓𝑓 𝑐𝑐𝑐𝑐 .𝑔𝑔 λ2𝑓𝑓 �𝑇𝑇𝑝𝑝 −𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 � 4
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 = 0.59 � �
𝑇𝑇𝑓𝑓 𝜈𝜈 𝑓𝑓2
• Calculer ℎ𝑟𝑟
2
ℎ𝑟𝑟 =𝜀𝜀𝜀𝜀�𝑇𝑇𝑝𝑝2 + 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ��𝑇𝑇𝑝𝑝 + 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 �
On peut calculer le coefficient de transfert de chaleur lors de la condensation dans les tubes
verticaux ont appliquent la corrélation de shah suivant pour un coefficient local :
Beloter :
Page 86
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
λ𝑙𝑙
ℎ𝑙𝑙 = 0.023𝑅𝑅𝑅𝑅𝑙𝑙0.8 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑙𝑙0.3
𝐷𝐷
Don la relation président devient :
λ𝑖𝑖 3.8𝑥𝑥 0.76 (1−𝑥𝑥)0.04
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 0.023𝑅𝑅𝑅𝑅𝑙𝑙0,8 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑙𝑙0.4 �(1 − 𝑥𝑥)0.8 + � (IV.43)
𝐷𝐷𝑖𝑖 𝑃𝑃𝑃𝑃 0.38
𝑀𝑀̇ 𝐷𝐷 𝜋𝜋𝐷𝐷 2
𝑅𝑅𝑅𝑅𝑙𝑙 = S=
𝜇𝜇 𝑙𝑙 𝑠𝑠 4
Toutefois l`utilisation d`un titre de vapeur moyenné x=0.5 dans la corrélation locale,
moyennant l`hypothèse que le titre de vapeur évolue linéairement de 100 % a0% le long du
tube, donnés des résultats qui ne s`écartent que de 5%du coefficient d`échangé moyen réel.
[31]
Le flux de chaleur cède par le fluide frigorigène pour titre ∆𝑥𝑥 egale au flux échange
par l`élément de surface 𝑠𝑠𝑐𝑐 avec le milieu extérieur s`écrit :
̇ 𝑣𝑣 = 𝐾𝐾𝑥𝑥 ∆𝑆𝑆∆𝑇𝑇
𝑚𝑚(1 − 𝑥𝑥)𝐿𝐿
ṁ L v (1−x)
∆𝑺𝑺𝒙𝒙 = (IV.47)
K x ∆T
Longueur de passe :
𝐿𝐿𝑝𝑝 =0.635-0.01=0.625mm
Nombré de fils
(0.625−0.04)×2
𝑛𝑛𝑓𝑓 = =174 fils
0.00676
Page 87
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Tp= (62.05+43)/2=52,525℃
ℎ𝑖𝑖 =215.33w/𝑚𝑚2 .k
𝑇𝑇𝑝𝑝 +𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓 = =47.5℃
2
Page 88
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
1
µ𝑓𝑓 𝑐𝑐𝑐𝑐 .𝑔𝑔 λ2𝑓𝑓 �𝑇𝑇𝑝𝑝 −𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 � 3
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 = 0.13 � �
𝑇𝑇𝑓𝑓 𝜈𝜈 𝑓𝑓2
Remarque :
ℎ𝑖𝑖 𝑠𝑠𝑖𝑖 �𝑇𝑇𝑚𝑚 − 𝑇𝑇`𝑝𝑝 � =ℎ𝑒𝑒 �𝑇𝑇`𝑝𝑝 − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ��𝑠𝑠𝑝𝑝 + 𝜖𝜖𝑠𝑠𝑎𝑎 𝑛𝑛𝑎𝑎 �
Ou`
𝑇𝑇`𝑝𝑝 = 52.529℃
𝑇𝑇ℎ α𝐿𝐿𝑎𝑎
𝜀𝜀= =0.97
α𝐿𝐿𝑎𝑎
𝜺𝜺 = 𝟎𝟎. 𝟗𝟗𝟗𝟗
Calcul le rendement
𝑆𝑆
η=1-(1-ε) 𝑆𝑆𝑎𝑎
𝑡𝑡
Page 89
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
K=7.552 w/𝑚𝑚2 . 𝑘𝑘
Φ𝑑𝑑 𝑚𝑚̇ (ℎ −ℎ )
𝑆𝑆𝑑𝑑 = = �𝑇𝑇 2 −𝑇𝑇 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑�−�𝑇𝑇𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
𝐾𝐾 ∆𝑇𝑇𝐿𝐿𝐿𝐿 𝐾𝐾 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 3 −𝑇𝑇 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 �
𝑇𝑇 −𝑇𝑇 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
ln 3
𝑇𝑇 3 −𝑇𝑇 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑆𝑆𝑑𝑑 =0.105𝑚𝑚2
Zone de désurchauffé
Surface d`échangé 𝑆𝑆𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝑚𝑚2 )
0,105
1
K= (𝐿𝐿.𝑑𝑑 𝑒𝑒 +2𝑛𝑛 𝑓𝑓 𝐿𝐿 𝑎𝑎 𝑑𝑑 𝑎𝑎 ) 1
ℎ 𝑥𝑥 d i ;L
+ηℎ
𝑒𝑒
Page 90
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
• Calculer ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐
1
µ𝑓𝑓 𝑐𝑐𝑐𝑐 .𝑔𝑔 λ2𝑓𝑓 �𝑇𝑇𝑝𝑝 −𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 � 3
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 =0.59 � �
𝑇𝑇𝑓𝑓 𝜈𝜈 𝑓𝑓2
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 =5.67 w/𝑚𝑚2 .k
• Calculer ℎ𝑟𝑟
2
ℎ𝑟𝑟 =𝜀𝜀𝜀𝜀�𝑇𝑇𝑝𝑝2 + 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ��𝑇𝑇𝑝𝑝 + 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 �
• Calculer ℎ𝑎𝑎
ℎ𝑎𝑎 =6.83+6.67=12.5w/𝑚𝑚2 .k
Pour des vitesses massique de fluide excédents 200 kg/𝑚𝑚2 . ℎ, condition correspondante a
note ou G =213.65 kg/𝑚𝑚2 . 𝑆𝑆.il est recommande d`utiliser la corrélation de CHAH suivant
[31]
La température de paroi :
𝑇𝑇𝐶𝐶 +𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑇𝑇𝑃𝑃 = =48.75℃
2
Viscosité dynamique (w/m .k) Chaleur massique (j/kg .k) Conductivité thermique (pa .s)
𝑐𝑐 𝑝𝑝𝑝𝑝 𝜇𝜇 𝑙𝑙
𝑃𝑃𝑃𝑃𝑙𝑙 = =3.04
λ𝑙𝑙
𝑃𝑃 14.73
= =0.36
𝑝𝑝 𝑐𝑐𝑐𝑐 40.59
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Titre de
𝒉𝒉𝒊𝒊 ℎ𝑒𝑒 𝐾𝐾𝑥𝑥
Variation du titre de
Vapeur
vapeur w/𝑚𝑚2 .k w/𝑚𝑚2 .k W/𝑚𝑚2 °k
moyen
Toutefois l`utilisation d`un titre de vapeur moyenné x=0.5 dans la corrélation locale,
moyennant l`hypothèse que le titre de vapeur évolue linéairement de 100 % a0% le
Longus tube, donnés des résultats qui ne s`écartent que de 5%du coefficient d`échangé
moyen réel. [32]
Pour X=0.5
ℎ𝑥𝑥 =930.16
Remarquer
𝑠𝑠𝑖𝑖 �𝑇𝑇𝑚𝑚 − 𝑇𝑇`𝑝𝑝 � =ℎ𝑒𝑒 �𝑇𝑇`𝑝𝑝 − 𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ��𝑠𝑠𝑝𝑝 + 𝜖𝜖𝑠𝑠𝑎𝑎 𝑛𝑛𝑎𝑎 �
Ou`
Tp`=48.753℃
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Calculer:
1 1
𝐾𝐾𝑥𝑥 = 𝑆𝑆 𝑒𝑒 1 = �𝐿𝐿𝑑𝑑 =11.25W/𝑚𝑚2 . 𝐾𝐾
+ 𝑒𝑒 +2𝑛𝑛 𝑓𝑓 𝐿𝐿 𝑎𝑎 𝑑𝑑 𝑎𝑎 � 1
ℎ 𝑥𝑥 𝑆𝑆 𝑖𝑖 ηℎ 𝑒𝑒 +
ℎ 𝑥𝑥 𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐿𝐿 ηℎ 𝑒𝑒
∅𝑐𝑐 117,55
𝑆𝑆𝑐𝑐 = 𝑆𝑆𝑐𝑐 = = 0.908𝑚𝑚2
𝐾𝐾∆𝑇𝑇 11.25×(54.5−43)
Zone de condensation
Surface d’échange 𝑆𝑆𝑐𝑐 (𝑚𝑚2 ) 0.908
Donc :
Cette opération sera nécessaire pour pouvoir estimer le nombre d`étage du condenseur
Page 93
Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Dimensions
rubrique nom Remarques
nominales
Diamètre de fil 1.4 mm Economique tenant comptes des cotes le plus courant de
pièces analogue en vente
Tableau 12: dimensions standard de condenseur à tube et fils
Surface fils :
Surface Tube :
Surface d`étage
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Fils
Tube
=16.11M
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Remarque :
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Chapitre IV : Dimensionnement d’un condenseur
Conclusion
Les problématiques et les difficultés de calcul du condenseur existant sont liées directement
aux choix et l’application des corrélations pour un système donnés.
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Conclusion Générale
Conclusion Générale
L’objectif assigné à cette étude est la conception d’un condenseur à tube et fils d’un
nouveau produit de type congélateur solaire.
Tenant compte des dimensions du congélateur,des donnés thermiques imposées par le
constructeur ;le condenseur choisi pour équiper ce dernier est de type à tubes et fils; les tubes,
disposés en serpentin sur une nappe, sur laquelle sont soudés les fils constituant les ailettes
(figure IV.19).
Les caractéristiques dimensionnelles du condenseur sont :
Longueur de tube : 14.58m
Diamètre intérieur de tube : 4.15 mm
Diamètreextérieur de tube : 5 mm
Diamètre de l’ailette : 1.4 mm
Langueur de l’ailette : 25 mm
Nombre de fils : 174
Nombre de passe : 22
Langueur de fil : 1109 mm
Surface des fils : 0.848 𝑚𝑚2
Le travail complété par le calcul despertes des charges générées sans le tube afin
d’estimer la puissance du compresseur.
.
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Présentation de l’entreprise
Historique :
L'entreprise Nationale des industries de l'électroménager (ENIEM) est Issue de
la restructuration organique de SONELEC (société nationale de fabrication et de montage de
commercialisation des produits électroménagers) et disposait à sa création de :
Complexe d’appareils Ménagers (CAM) de Tizi-Ouzou, entrée en Production en juin 1977.
Unité lampes de Mohammedia (ULM), entrée en production en février 1979.
En 1989, l’entreprise ENIEM est devenue une société par actions au capital de 40.000.000 DA
Page 100
Présentation de l’entreprise
Ces produits sont destinés au grand public et la distribution se fait par des agents
agréés.
b) Unité froid :
La mission globale de l'unité est de produire et développer les produits froids domestiques.
Ses activités sont :
d) Unité climatiseur:
La mission globale de l'unité est de développer les produits de climatisation. Ses activités
sont:
• Traitement et revêtement de surface (peinture).
• Assemblage
e) Unité sanitaire :
L'unité sanitaire de Miliana est acquise par l'entreprise ENIEM en l’an 2000. Elle
n'entre pas dans le champ de certification de l'entreprise.
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Présentation de l’entreprise
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Annexe 1
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Annexe 1
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Annexe II : Propriétés thermodynamiques de l’air
T ρ µ ν Cp λ Pr
Viscosité dynamique :
= ט-1.363528*10-14*T3+1.00881778*10-10*T2+3.452139*10-8*T-3.400747*10-6
Chaleur massique :
Cp=1.9327*10-10*T4-7.9999*10-7*T3+1.1407*10-3*T2-4.4890*10-1*T+1.0575*103
Conductivité thermique :
λ=1.5207*10-11*T3-4.857*10-8*T2+1.0184*10-4*T-3.9333*10-4
T: Température en [Kelvin]
𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌𝜌
Nombre de REYNOLDS : Re=
𝜇𝜇
𝜇𝜇 𝑐𝑐𝑝𝑝 𝑣𝑣
Nombre de PRANDTL : 𝑃𝑃𝑃𝑃 = =
λ 𝑎𝑎
𝛽𝛽 .𝑔𝑔𝐿𝐿3 ∆𝑇𝑇
Nombre de GRAS OFF : Gr=
𝜇𝜇 2
1
Avec 𝛽𝛽 = (pour un gaz parfait)
𝑇𝑇
𝛽𝛽 .𝑔𝑔𝐿𝐿3 ∆𝑇𝑇
Nombre de RAYLEIGH : Ra= Gr. Pr=
𝑣𝑣𝑣𝑣
Ou :
Cette longueur qui apparait dans l’expression des nombres de NUSSELT, de REYNOLDS
Et de GRAS OFF, diffère selon les géomètres et la disposition des parois.
Plaque verticale :
L=H
Plaque vertical
Plaque horizontale :
L=(X +Y)/2
𝐷𝐷𝑖𝑖
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Propriétés thermophysiques du R134a
Propriétés Unité
Formule chimique CH2F-CF3
Nom chimique 1,1,1,2-Tetrafluoroethane
Masse molaire g.mol-1 102.08
Point de fusion 0
C -101
Point d’ébullition (sous 1.013bar) 0
C -26.4
Masse volumique du liquide à 25 0C Kg.dm-3 1.212
Masse volumique de la vapeur saturante Kg.dm-3 5.29
Au point d’ébullition
Tension de vapeur à : bar
250C 6.63
500C 13.2
Température critique 0
C 101
Pression critique bar 40.7
Masse volumique critique Kg.dm-3 0.512
Chaleur latente de vaporisation au point Kj.Kg-1 201.3
d’ébullition
Conductivité thermique à 25 0C W.m-1.K-1
Liquide 0.087
Vapeur (sous 1.013bar) 0.0148
Tension superficiel à 25 0C mN.M-1 7.9
Solubilité du fluide frigorigène dans %.weigth
l’eau à 250C et 1.013bar 0.09
Eau dans le fluide frigorigène 0.097
Viscosité à 25 0C Mpa
Liquide 0.21
Vapeur sous 1.013bar 0.0124
2
3
5
4
1
8
A ECHELLE 1 : 2