M.T 014 1
M.T 014 1
M.T 014 1
UNIVERSITE D’EL-OUED
MASTER
Filière: Génie des procédés
Option : Raffinage et pétrochimie
Thème :
Extraction des aromatiques
étude d’un échangeur 200-E2
PROMOTION 2014
J’ai le grand honneur de dédier ce travail A celui qui ma fait de moi un
homme, mon père.
A l’être le plus cher de ma vie, ma mère.
A mes frères et sœurs surtout « haneya »
A tous mes cousins sans exception
A toute ma famille
A tous mes amis sans exception, à tous ceux qui sèment le bonheur dans
mon chemin.
A tous les enseignants et toutes les enseignantes de raffinage
A mon cher pays « l’ALGERIE », et ma belle ville « el-oued».
A tous ceux que j’aime
ABDELFATTAH
REMERCIEMENT
En premier lieu, nous tenons à remercier notre DIEU, notre Créateur pour m’avoir
donné la force pour accomplir ce travail.
Nous tenons à notifier un remerciement spécial à tous nos professeurs de
l’université d’EL-OUED qui ont contribué à notre formation de master, en
particulier, notre encadreur pédagogique Mme : Barani djamel
Qu’ils trouvent ici toute notre gratitude et toute notre reconnaissance pour
leur aide, leur encadrement dont j’ai pu bénéficier durant toute notre scolarité.
Nous désirons aussi, exprimer nos essentiels remerciements :
Les responsables de l’institut algérien de pétrole de SKIKDA
Enfin nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de prés ou de
loin pour l’aboutissement de ce travail.
Merci à tous
Liste des figures
Fig I-1 : situation géographique de la RA1/K dans la zone industrielle à SKIKDA …... 02
Fig I-2 : organigramme de la raffinerie de Skikda RA1/K ……….……………… 04
Fig I-3 : schéma de principales installations de la raffinerie ……………………….... 09
Fig II-1 : la formule qui a du benzène proposé par ’Kekulé’ ………………………… 12
Fig II-2 : la formule de toluène et l’éthylbenzène ……………………………….…… 12
Fig II-3 : les formules des xylènes …………………………………………………...… 12
Introduction générale :
L'industrie du pétrole est parmi les industries de fractionnement et de transformation de
matières naturelles qui connaissent une évolution très rapide.
Le pétrole est un mélange de différents produits hydrocarbonés et non hydrocarbonés. Il
contient des composés aromatiques qui se trouvent essentiellement après distillation dans le
naphta. Les hydrocarbures aromatiques sont utilisés dans des différentes branches de l'industrie,
d'où la nécessité de les valoriser pour leur utilisation en synthèse pétrochimique. Cette extraction
concerne essentiellement le benzène, le toluène, les trois isomères de xylènes et l'éthylbenzene.
Ces composés sont utilisés comme matières premières pour la synthèse des polyamides,
polyesters, pour la fabrication des fibres artificielles et aussi dans la production des solvants.
Ceci a fait l'objet de nombreuses recherches.
Pour extraire ces aromatiques, l'extraction par solvant s'avère être la technique de
séparation la plus appropriée. Elle a l'avantage de délivrer un raffinât riche en paraffines et en
naphtènes et un extrait riche en aromatiques.
Les procédés d'extraction par solvant sont déjà anciens, ils ont pour précurseur, le
procédé EDELEANU en 1907, basé sur l'utilisation d'anhydride sulfureux liquide comme
solvant, d’autres solvants et surtout le phénol et le furfural sont plus utilisés.
On voit donc apparaître progressivement des nouveaux procédés avec des solvants plus
efficaces tels que le di éthylène-glycol, le tétra éthylène-glycol, le sulfolane,… etc.
Le contenu de ce mémoire s’articule autour d’une présentation sommaire de la raffinerie de
Skikda et les différentes unités de ce complexe.
Dans le 2em chapitre on parle sur la description des aromatiques et son utilisation dans les
différentes branches de l'industrie et de l’industrie pétrochimique comme matières première,
avec une description détaillée de l’unité - extraction des aromatiques-
Finalement dans le dernier chapitre on fait une étude spécifique sur l’échangeur de chaleur
200E-2
On termine notre modeste travail par une conclusion générale.
1
Chapitre I Présentation de la RA1/K
Figure I.1 : situation géographique de la RA1/K dans la zone industrielle à SKIKDA [1,9]
2
Chapitre I Présentation de la RA1/K
I.1.B Construction :
La raffinerie a été construite en janvier 1976 à la suite d’un contrat signé le 30 avril
1974 entre le gouvernement algérien et le constructeur italien SNAM PROGETTI et
SAIPEM, il a été mis en vigueur du contrat une année après (le 11 mars 1975) assisté par
la sous irai tance de trois principales sociétés nationales: SONATRO, SONATIBA et
SNMETAL.
Le démarrage du chantier a commencé le 02 janvier 1976, et pris la fin de mars 1980.
Il faut noter qu’il y a deux nouvelles unités, construites par la société japonaise J-G-
C Corporation, ces deux unités sont : l’unité de prétraitement et de reforming catalytique
(platformingU103) et l’unité de traitement et séparation des gaz (GPL.U104), ces deux
unités ont démarré en octobre 1993.
I.1.C Structure hiérarchique de la raffinerie :
La structure graduer de la gestion de la raffinerie de Skikda prévoit à son sommet un
Directeur de quel dépend cinq services, techniques de ligne, plus deux de staff comme le
montre l’organigramme suivant :
3
Chapitre I Présentation de la RA1/K
Organigramme de la raffinerie de SKIKDA :
Direction Générale
Société NAFTEC Spa
Direction du complexe
RA1/K
ce
S Planning Directeur adjoint
& Programme Réhabilitation
Dépt : Dépt :
Production 2 Production 1
Dépt :
Dépt : Dépt : Maturation
Maintenance Appros
4
Chapitre I Présentation de la RA1/K
5
Chapitre I Présentation de la RA1/K
6
Chapitre I Présentation de la RA1/K
7
Chapitre I Présentation de la RA1/K
BTX 124.000
Mélange xylène 120.000
B. R. I. 177 50
(Brut Kérosène/Jet A 1.500.000
réduit Gas-oil 4.250.000
importé) Fuel oil BTS 4.300.000
Fuel oil HTS 100.000
Bitume routier 150.000
Bitume oxydé 15.000
9
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
II.1 Généralités :
II.1.1 Source des aromatiques : [2,3,6]
Les hydrocarbures aromatiques existent dans les pétroles bruts mais avec des quantités
très faibles. La teneur en aromatiques varie avec les origines mais une ‘coupe ‘ de pétrole
bouillant entre 40 et 180 °C peut renfermer 2 à 10% d’hydrocarbures aromatiques. Une
essence provenant du cracking peut renfermer 15 à 20% d’aromatiques.
En dehors des produits liquides issus de distillation d’huile, les hydrocarbures
aromatiques proviennent essentiellement du traitement soit des réformats, soit des essences de
pyrolyse de Naphta ou de gas-oil.
La teneur en aromatique des effluents de reforming catalytique varie selon la composition
de la charge, et son intervalle de distillation et également suivant la sévérité de l’opération.
Les essences de pyrolyse ne dépendent pas en principe de la nature de la charge ; on constate
ainsi que les deux sources d’aromatiques possibles ont des compositions très différentes de
sortes que selon les besoins du marché l’une ou l’autre peut être employée.
Cependant, les hydrocarbures aromatiques peuvent avoir une origine non pétrolière. En effet,
10% environ des aromatiques consommés actuellement dans le monde proviennent du
charbon.
On peut aussi avoir les hydrocarbures aromatiques (benzène, toluène, xylène) à partir des
benzols c’est à dire lors de la transformation d’huile en coke nécessaire à la production de
fonte brute, il se forme des gaz bruts ou gaz de cokerie, des benzols et du goudron.
Les benzols sont traités à l’acide sulfurique ou par hydro-raffinage catalytique pour les
débarrasser des composés sulfurés (thiophène, mercaptans), oxygénés (phénols) et azotés
(pyridine, cyanures).
Le produit raffiné est ensuite distillé pour donner le benzène brut renfermant les
hydrocarbures suivants (% poids) :
Tableau II.1: pourcentages des différents constituants donner par la distillation de produit raffiné[7]
Hydrocarbures % poids
Légers 2
Benzène 65
Toluène 18
Xylènes 6
Ethylbenzène 2
Dont on peut ensuite extraire les constituants par les procédés habituels.
10
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
II.1.2 Propriétés physico-chimiques des aromatiques : [3.8]
Les benzéniques ont tous une odeur agréable, d’où le nom d’aromatiques.
A 20° C et à la pression atmosphérique les premiers benzéniques sont liquides tandis que le
naphtalène est solide.
Les hydrocarbures aromatiques benzène, toluène et xylènes sont d’excellents solvants mais
insolubles dans l’eau et de densité inférieure à celle de l’eau.
Ils sont toxiques et provoquent la destruction des globules rouges. Cependant, ils peuvent
contaminer l’eau plus que les paraffines à cause de leur toxicité.
Tableau II.2 : Les propriétés physiques du BTX [10,3]
T°C Masse
Point de Point
Produit D'ébullition à 0.1 moléculaire
fusion d’éclair
MPa (g/mol)
Benzène 0,8787 80,1 5,5 -11 78,1
11
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
Le benzène à pour formule C6 H 6 , tout les H sont identiques car la substitution d’un seul des
six hydrogènes par un radical ne fournit qu’un seul composé. La molécule doit être donc
symétrique, la première formule du benzène proposé par ’Kekulé’ était la suivante :
H
H H
Benzène
H H
H
Elle repende aussi du fait que si des groupes (Y) trois isomères pouvaient exister :
CH3
Ortho-xylène Méta-xylène CH3
Para-xylène
Figure II.3 : les formules des xylènes [19]
12
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
II.1.4 Domaines d’utilisation des aromatiques : [14, 15,16]
Les aromatiques contient un large domaine d’application, pour ce la on peut citer certaines
composants aromatiques avec leurs applications fréquents :
Benzène :
C’est un solvant d’extraction dans l’industrie des parfums et les laboratoires des recherches.
Il utilisé pour l’obtention du phénol, chlorobenzène, cyclohexane, l’ethylbenzène,
nitrobenzène, isopropylbenzène ……..etc.
Toluène :
C’est composant utilisé à la fabrication des certaines matières explosifs, aussi utilisé comme
solvant pour le peinture, le vernis, la colles, l’encre d’imprimerie et l’industrie
pharmaceutique. Ainsi le toluène est considéré comme matière première pour la synthèse
organique, la synthèse de benzène, l’acide benzoïque……….etc.
Xylène :
C’est un solvant comme le toluène utilisé pour la peinture, le vernis, les colles, l’encre
d’imprimerie. Il utilisé pour la préparation des insecticides, les matières colorantes. Aussi il a
certaine application à l’industrie de caoutchouc et l’industrie des produits pharmaceutique.
13
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
14
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
(plateaux) La colonne C2 (RDC2) comporte 40 semi-disques (plateaux). Ces plateaux
tournent avec l’arbre entraîné à l’aide d’un moteur électrique à une vitesse de 33 trs/min pour
le RDC1 avec possibilité de variation jusqu’à 50 trs/min et de 90 trs/min pour le RDC2 avec
possibilité de variation jusqu’à 120 trs/min.
Sur la chemise interne de la colonne sont montés des semi-disques fixes alternes avec ceux
rotatifs. Le principe de fonctionnement de la colonne d’extraction peut être comparé à un
agitateur central qui mélange les deux phases.
A travers les semi-disques, la partie lourde descend vers le fond de la colonne, c'est un
mélange de sulfolane et aromatiques dissous appelé EXTRAIT RICHE, tandis que la partie
légère se déplace vers le haut de la colonne composée de non aromatiques appelé
RAFFINAT.
Le contenu de la colonne d’extraction se compose de trois phases :
1. La phase inférieure de solvant riche en aromatiques (extrait).
2. Une phase intermédiaire qui contient l’émulsion des deux phases.
3. Une phase supérieure constituée d’hydrocarbures non aromatiques (raffinat).
Le niveau de fond est contrôlé par un régulateur de niveau interphase (différentiel de
niveau DLIC2), tandis que le niveau de la partie supérieure est contrôlé par un régulateur de
niveau (LIC1). De la tête du RDC1 sort le raffinat qui entre ensuite dans la zone basse de la
colonne de lavage (RDC2) afin d’éliminer toute trace de sulfolane.
La récupération du solvant est obtenue en lavant le produit de tête du RDC1 avec de
l’eau envoyée dans la partie haute du RDC2 qui a le même principe de fonctionnement et de
mélange que la colonne d’extraction. De cette colonne on obtient à partir du fond un mélange
eau-sulfolane, et en tête le raffinat lavé, envoyé au stockage sous contrôle d'un régulateur de
niveau (LIC3). Les pressions du système dans le RDC1 et RDC2 sont contrôlées par les
régulateurs de pression PRC1 et PRC2.
Du fond de l’extracteur RDC1 le solvant riche en aromatiques (extrait), alimente le
stripper de l’extrait (colonne C3) après préchauffage dans l’échangeur E2.
L’énergie nécessaire pour le fonctionnement de cette colonne est assurée par le
rebouilleur E5 grâce à la vapeur désurchauffée à moyenne pression sous le contrôle d’un
régulateur de débit en cascade avec le régulateur de température à la sortie FRC4/TRC1. A
l’entrée de la colonne, l’extrait se libère des hydrocarbures non aromatiques qui sont obtenus
en tête de colonne puis condensés avec le produit de tête du stripper de l’eau (colonne C4)
dans le condenseur E3. La pression du système est contrôlée par un régulateur de pression
PRC3 et la PRC24 pour la colonne C4. Le mélange condensé est recueille dans
15
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
l’accumulateur V1 ou l’eau décantée est recyclée à l’aide de pompes alternatives sous
contrôle d’un différentiel de niveau DLIC6 dans le stripper C4 en même temps que l’eau de
lavage provenant de l’extracteur RDC2 sous contrôle d’un différentiel de niveau DLIC4, les
hydrocarbures sont envoyés au moyen de la motopompe MP2 vers le RDC1 comme reflux
sous le contrôle du régulateur de niveau LIC5.
Du fond du stripper de l’extrait contrôlé par le régulateur LIC7, le solvant riche en
aromatiques est envoyé à l’aide de la motopompe MP4 vers la colonne de récupération des
aromatiques C5 qui fonctionne en légère dépression grâce à un éjecteur à vapeur J1 ou le
système est contrôlé par un régulateur de pression PRC5. Les aromatiques ainsi que l’eau
provenant du stripper de l’eau sont condensés dans une batteries d’aero-réfrigérants et
refroidis dans le refroidisseur E8, puis recueillis dans l’accumulateur V2, doté d’une chicane
qui permet la séparation d’eau des hydrocarbures. Une partie des aromatiques sert comme
reflux à la colonne sous le contrôle du régulateur de débit FRC10 en cascade avec le
régulateur de niveau du ballon LIC10, tandis que l’eau décantée est recyclée comme eau de
lavage en tête du RDC2 au moyen de la motopompe MP6 contrôlée par le régulateur de débit
FRC6. Du fond de la colonne de récupération des aromatiques, au moyen de la
motopompe MP7, le solvant pauvre est de nouveau injecte en tête du RDC1 tout en
cédant de la chaleur dans les échangeurs successivement E4, E6, E7, E2.
L'énergie nécessaire pour la séparation au sein de la colonne C5 est fournie par le
rebouilleur E9, utilisant de la vapeur désurchauffée, contrôlée par un régulateur de
débit de vapeur FRC9 en cascade avec un régulateur de température à la sortie du
rebouilleur TRC2. Une partie du fond de la colonne de récupération des aromatiques
est destinée à alimenter la section de régénération toujours à l'aide de la pompe MP7 et
sous contrôle du régulateur de débit FRC6.
16
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
18
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
FRC25 en cascade avec le régulateur de niveau du ballon LIC17 en passant par le coalescer
FT1 pour l'élimination des traces d'humidité. Quant à l'eau elle est drainée par le mamelon du
ballon de reflux après sa décantation.
Latéralement de la zone supérieure, au niveau du 7ème plateau, on extrait le benzène sous le
contrôle d'un régulateur de différence de température DTRC7 entre le 7ème et le 15ème
plateau de la colonne en cascade avec le régulateur de débit FRC29. Le benzène est accueillit
dans l'accumulateur V7 lequel est transfère vers le stockage intermédiaire à l'aide de la
motopompe MP15 après son refroidissement dans l'échangeur E16, dont la quantité est réglée
par le régulateur LIC18.
19
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
II.2.2 Description des différentes colonnes de l’unité : [17]
20
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
peut augmenter la récupération du sulfolane en augmentant la vitesse de la colonne RDC 2,
jusqu’à ce qu’il arrive à sa limite, on ajoute de l’eau à un intervalle régulier pour compenser
les pertes par évaporation.
21
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
F. Colonne de régénération du solvant (C6)
Cette colonne de distillation fonctionne sous vide créé par l’éjecteur J2. Son but est la
régénération du solvant afin d’éliminer en particulier les produits de décomposition. Un faible
tirage intermittent du fond de la colonne enlève les produits de décomposition. Le sulfolane
régénéré est envoyé à l’extracteur. Cette colonne fonctionne à faible (600 l/h) ; elle contient
quatre plateaux.
22
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
une pompe dans la ligne de décharge. La colonne C7 comporte 67 plateaux à clapets et la
colonne C8 comporte 17 plateaux à clapets
II.2.3 Déroulement de procédé : [7]
Le procédé d’extraction se base sur la nature polaire du solvant. Apte à solubiliser surtout les
aromatique ; les hydrocarbures sont extraits dans l’ordre suivant :
- Aromatiques légers.
- Aromatiques lourds
- Paraffines légers.
- Paraffines lourds.
Pour obtenir le degré de rendement voulu dans l’extraction, on est obligé de solubiliser
même les paraffines, mais celles légères étant plus solubles. Au fond de la colonne
d’extraction on aura une phase contenant solvant aromatique paraffines légères.
La phase successive exige l’élimination totale des paraffines qui, après l’extraction, est
facilitée par l’absence de paraffines lourdes avec des points d’ébullition plus prés de ceux des
aromatiques, mais surtout la présence de solvant rend plus aisée l’extraction des paraffines
légères : Ce type d’extraction est complètement différent de ceux qui se vérifient dans les
strippers normaux de raffinerie car le sulfolane modifie le comportement (volatilité) des
hydrocarbures de façon à ce que les paraffines se comportent comme hydrocarbures légers
même si elles bouillent à une température plus élevée que celle des aromatiques ; en définitive
le sulfolane augmente la volatilité des paraffines et diminue celle des aromatiques(distillation
extractive).
En combinant donc les phases d’extraction et de stripping on peut obtenir une séparation
très nette entre aromatiques et non aromatiques.
Pour une conduction économique de procédé complet une perte minimum de solvant est
requise; il faut donc récupérer le sulfolane présent de façon inévitable dans la phase non
aromatique avec d’autres parties aromatiques :
Dans ce but on effectue une extraction avec de l’eau (qui dissout préférablement sulfolane et
aromatiques).
Le sulfolane en conditions normales n’est pas corrosif mais une fois réchauffé, il est sujet à
se décomposer; les produits de cette décomposition sont corrosifs et même dangereux.
Pour cette raison, aussi bien la colonne de séparation aromatiques-sulfolane (200-C-5) que
la colonne de régénération du solvant (200-C-6) travaille sous vide de façon à abaisser la
température de fonctionnement.
La colonne 200-C-6 a pour but de garantir la pureté du sulfolane en éliminant par
distillation les produits lourds dus à la décomposition thermique qui se produit en tout cas.
23
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
Etant donné que même le contact avec l’oxygène provoque la décomposition du sulfolane,
tout le système d’extraction des aromatiques est tamponné avec de l’azote.
Après la récupération, le benzène et le toluène sont séparés par la distillation qui est aisée
du fait de la différence entre leurs points d’ébullition : respectivement 80,1°c et 100,8°c à 1
atmosphère.
Au fond de la colonne toluène (200-C-8) on a une décharge discontinue des éventuels
aromatiques lourds passés en tête au splitter de reformat 100-C-5.
Avant le fractionnement, le benzène et toluène sont soumis à un traitement aux terres
actives dans les colonnes à remplissage 200-V-5 A/B où les composés non saturés contenus
dans la charge initiale et les produits de décomposition de sulfolane sont éliminés par
absorption.
L'unité rénovée permet des rendements plus élevés de récupération des aromatiques,
une pureté la plus grande des produits de benzène et l'efficacité énergétique améliorée.
Les tableaux suivants tableau (II.2) et tableau (II.3) donnes les principales caractéristiques
commerciales du benzène et du toluène.
24
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
Le schéma suivant nous donne l’installation de l’unité d’extraction des aromatiques U200
avec leurs différents composants.
Raffinat vers stockage
N2 BD
PRC FR14
2
N2 EA 3 N2 BD
EA 2 PRC
TIC
J1 13
C2 E8
Colonne de LIC3 SECTION EXTRACTION 3
lavage de
raffinat
C7 V6
Colonne de
benzène
dLIC propane PRC FR
4 17 25
PIC
E 13 Colonnes à la terre
12
N2 PRC BD
PRC dTR
3
E3 V2 5 C7
dLI
V2 V32 V33
11
V1 LIC5
C7
Eau d’appoint
FRC Benzène
C5 V9 vers
P3 Colonne de P6 26
récupération stockage
d’aromatiques F1
C4
PRC
P2 10 E 16
dLIC P 15
N2 BD 6
FRC
FR18 C5
PRC1 24 E 15
FRC
C4 P5
Stripper de E 14 14
P 14
l’eau FRC
P 12 N2 BD
P-1
26
LIC E7 PRC
14 E6 E 11 32
C3 LIC
C1 LIC1 Stipper de
E9 V3
Colonne l’extrait LIC
d’extraction
E 17 V5
C6 J2 18
Clonne de
C3 régénération du
FRC
solvant
E1 P8 C8 32
Colonne de
C6 toluène
P 16
Vapeur
E4
vapeur
EA 1 FR 20 E 12 Toluène
FE
vers
35 stockage
FRC C8
. E5 6
dLIC P7
2
P4 P9
E 18
FR13
E2 LHLS
26 P-2
M Aromatiques
lourds
FRC 1
FRC
3 P 17 E 19
P1
25
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
26
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
II.3.3 Différents méthodes d’extraction au solvant : [12]
Il existe trois méthodes d’extraction au solvant :
Extraction à un étage.
Extraction à un multi-étage.
Extraction à contre courant.
A Extraction à un étage : [7,12]
Qui consiste à traiter par toute la quantité nécessaire du solvant à la fois.
Avec le choix de la température optimale du procédé et après la décantation, on sépare les
deux phases formées, la séparation du solvant des deux phases est effectuée par distillation.
Il n’est pas possible avec un seul étage d’extraction d’obtenir une séparation complète des
éléments de la charge et quelque soit le procédé utilisé, il ne sera pas possible d’obtenir un
composant de la charge à l’état pur.
Ainsi, il sera nécessaire d’opérer différemment pour obtenir un raffinat plus riche en produits
indésirables, ou autrement dit pour avoir un bon rendement en produits désirés.
Les procédés utilisables à cet effet sont les suivants :
Extraction simple répétée ( ou extraction à contact multiple)
Extraction à contre courant.
Solvant Raffinat
Mélange Séparation
27
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
Première quantité Deuxième quantité Solvant
de solvant de solvant (n)
Raffinat
(1)
Séparation Séparation Séparation
Mélang (1) Mélang (2) Mélang (n)
Charge
e e
Raffinat
Extrait (2) Extrait (n) Extrait
(1) (2) (n)
e
(1)
Dans chaque étage les phases sont mises en contact, puis séparées, entre deux étages,
elles circulent séparément et en sens inverse comme le montre la figure 4.
La figure 4 schématise le mode opératoire : une charge C est traitée à contre courant par un
solvant S dans un appareil équivalent à n étage théorique. Chaque cercle représente un groupe
‘’mélangeur – décanteur ‘’, c’est à dire, un étage théorique ; les extraits et raffinats quittant
ces étages sont donc en équilibre.
Le contre courant à contact continu :
Il est obtenu dans les appareils de remplissage type colonne (exemple RDC ) les
deux phases s’écoulent en restant toujours en contact.
28
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
II.3.4 Facteurs influençant le procédé d’extraction : [5,7,11]
Les facteurs principaux qui influent le procédé d’extraction sont surtout :
Le solvant.
La température
L’extraction est bien effectuée si la substance à séparer est bien soluble dans le solvant, cette
solubilité dépend du rapport solvant / charge et la température du procédé.
Donc l’extraction n’est possible que si le mélange solvant / charge donne naissance à deux
phases liquides non miscibles, cette condition est satisfaite en choisissant la température et le
rapport solvant / charge appropriés.
29
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
Le pouvoir solvant :[7,11]
Le pouvoir solvant exprime la quantité de produit que peut dissoudre une unité de
volume ou de masse d’un solvant tout en gardant un coefficient de sélectivité acceptable.
Un pouvoir solvant faible entraîne une utilisation d’une grande quantité de solvant pour
effectuer une séparation donnée.
La sélectivité, le pouvoir solvant ainsi que la température de miscibilité peuvent être modifiés
à un certain degré en additionnant un produit influençant la solubilité mutuelle des
constituants.
On ajoute un corps qui se dissout bien à la fois dans le solvant et dans le diluant.
Les facteurs importants du solvant pour le fonctionnement des appareils sont les suivants :
a) Masse volumique :
On choisit un solvant qui a une masse volumique différente que celle de la charge de
telle façon que les phases en contact à aucun moment ne doivent atteindre la même masse
volumique, une grande différence de masses volumiques favorise la décantation des
solutions est par suite augmenté la capacité de décanteur.
b) Viscosité :
Un solvant de faible viscosité doit être choisi pour l’obtention des hauts débits de
fonctionnement et éviter l’entraînement des gouttelettes de solvant par la phase non
désirée et aussi on aura un meilleur transfert de masse.
30
Chapitre II Procédé d’extraction des aromatiques
c) Température :
La température d’ébullition du solvant doit être supérieure à la température de
fonctionnement à fin d’éviter son évaporation. Le solvant doit avoir une température
d’ébullition aussi différente que celles des aromatiques.
d) Tension inter faciale :
Une faible tension inter faciale favorise la réalisation d’une grande surface de contact entre
les phases mais gène la décantation de l’émulsion.
Facteurs économiques : [11,4]
Le solvant ne doit pas être :
Coûteux, toxique, corrosif, instable chimiquement et thermiquement
Il ne doit pas réagir avec la charge à traiter .
Le solvant doit posséder :
comme il est difficile de trouver un agent d’extraction qui présente toutes les qualités, on est
obligé de corriger les imperfections du solvant en intervenant sur les conditions mis en
œuvre : - Augmenter le rapport solvant / charge.
La température d’extraction dépend de la TCD du produit donné, elle doit être inférieure à la
‘’TCD’’.
31
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
Introduction :
Dans la plus part des installations de raffinerie l’apport de calories nécessaires au procédé mis
en œuvre se fait par l’intermédiaire d’un four à échange ou d’un échangeur de chaleur direct
dans lequel les calories sont transmises par le mécanisme de conduction et de convection au
fluides à réchauffer, qui circule dans un faisceau de tubes, d’ou le nom de l’échangeur à
faisceaux tubulaires.
III.1 Différents types d'échangeurs de chaleur : [18]
La plupart des échangeurs de chaleur offrant une surface de séparation entre fluide chaud et
fluide froid
Peuvent être classés selon les familles technologiques suivantes :
échangeurs tubulaires ou faisceau-calandre
échangeurs double tube
serpentins (de réchauffage ou de refroidissement)
échangeurs à plaques (démontables ou brasés)
échangeurs spiralés
échangeurs à air
32
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
Pas triangulaire normale.
Pas triangulaire renversé.
Pas carré normale.
Pas carré renversé.
Les faisceaux au pas carré sont les plus utilisés car le nettoyage extérieur est plus facile.
Les échangeurs à faisceau et calandre présentent trois types :
A Des échangeurs à plaques tubulaires fixe.
Emploi très limité, si la différence de température entre fluides est importante, dilatation et
la contraction sera élevée
B Des échangeurs à tête flottante.
L’une des plaque est fixe et l’autre et libre ; elle permet la dilatation ou la contraction du
faisceau
C Les échangeurs tubes en « U » :
Supprimer une plaque tubulaire et maintien des propretés de la tête flottante.
- Nettoyage mécanique impossible.
- Nombres de tubes pour une même grandeur plus faible à cause de coudes
III.1.3 Les fonctions des échangeurs de chaleur : [4,18]
Ces appareillages peuvent assurer des fonctions différentes, éventuellement
simultanées relativement aux objectifs concernant l’un des fluides participant à
l’échange.
La fonction réfrigération
La fonction réchauffage
La fonction condensation
La fonction vaporisation
III.1.4 Le rôle de notre échangeur 200 E-2
L’échangeur 200 E-2 est un préchauffeur, son rôle est chauffer l’extrait (solvant riche
en aromatique), c'est-à-dire la charge de la colonne C3 (stripper de l’extrait), et de refroidir le
solvant pauvre allant vers la colonne C1 (colonne de l’extraction) ou’ il participe de nouveau
au procède d’extraction.
III.1.5 Le but de calcul d’un échangeur :
Dans tout calcule d’échangeur de chaleur, le but est d’obtenir la récupération d’une certaine
quantité de chaleur dans des conditions économiques optimales qui sont compris entre les
frais opératoires et les frais d’investissement, autrement dit on cherche à obtenir une
puissance d’échange donnée avec la plus faible surface d’échange et le moins de perte de
charges possible.
33
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
III.2 Le calcul :
Dans ce chapitre, nous allons étudier et calculer ce préchauffeur à solvant (E-2), en appliquant
la méthode de ‘’KERN’’
III.2.1 Présentation de l’échangeur 200 E-2:
Service de l’appareil : échangeur 200E-2 ; échange de chaleur enter solvant
concentre – solvant pauvre
Dimensions 1321mm. 6096mm.
Type AES : échangeur à faisceau et calandre à tête flottante.
Position : horizontale.
Superficie totale 646.9m2.
Nombres d’appareils : 01.
Diamètre extérieur des tubes : Øext = 0.01905 m.
Diamètre intérieur des tubes : Øint = 0.01483 m
Epaisseur paroi : e = 0.002109 m.
Nombre de tubbes 1800
Diamètre calandre Dc = 1.321 m .
Pas de tubes : P = 0.0254 m (pas triangulaire renversé).
Langueur des tubes : 6056 mm =6.056 m.
Espace entre chicanes : B = 0.265 m.
Tableau III.1 : les donnes nécessaires pour le calcul
34
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
La chaleur spécifique :
Cp = 0.409 kcal/kg. oC………………………………………...…... (Voir annexe 01)
La conductivité thermique :
λ = 0.115 kcal/h.m. oc………………………... d’après la figure 1.67 (voir annexe 08)
B les propriétés physiques de solvant pauvre à côté tube à Tc =1080C :
La chaleur spécifique :
Cp = 0.45 kcal/kg oC……………………………………………... (Voir annexe 01)
La conductivité thermique :
λ= 0.1123 kcal/h.m. oc................................. d’après la figure 1.67 (voir annexe 08)
35
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
III.3 Bilan thermique :
Si on suppose qu’on n’a pas de pertes de chaleur on peut établir le bilan global comme il
suit :
Qcédée Qrecue Q
On a :
Q1 M .CpcT1 T2 …………………………. (III. 1)
donc :
Q M .CpcT1 T2 m.Cpf t 2 t1
Avec :
Q1 : quantité de chaleur cédée par le solvant pauvre.
Q2 : quantité de chaleur reçue par le solvant concentre.
M : débit massique du fluide chaud (solvant pauvre), en kg/h.
m : débit massique du fluide froid (solvant concentre), en kg/h.
Cpc : la chaleur spécifique du fluide chaud (solvant pauvre), en kcal/kg oC.
Cpf : la chaleur spécifique du fluide froid (solvant concentre), en kcal/kg oC.
A.N :
on a : M = 135156 kg/h, Cpc = 0.45 kcal/kg oC.T1 = 128oC, T2 = 88 oC.
Q1 135156.0,45128 88 2432808
Donc :
1 = 2432808 kcal/h
2= 2427365.102 Kcal/h.
36
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
III.4 Calcul de la différence logarithmique moyenne de température :
Celle – ci est calculée comme suit :
T1 T2
DLTM (III. 3)
T1 ………………………….
Ln
T2
Avec :
ΔT1 : différence de température maximale.
ΔT2 : différence de température minimale.
A.N :
T1 = 128 oC, T2 = 88 oC, t2 = 87 oC, t1=490C.
On aura :
ΔT1 = T1 - t2 =128-87 ΔT1 =410C
ΔT2 = T2 - t1 =88-41 ΔT2 =390C
14 39
DLTM = 40 DTLM = 40 oC.
41
Ln
39
On a:
TLM corigé = DTLM.f.
…………………………. (III. 4)
Avec :
f : coefficient de correction.
Tc1 Tc 2
R (III. 5)
Tf2 Tf1 ………………………….
37
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
Tf 2 Tf 1
E (III. 6)
Tc1 Tf 1 ………………………….
AN :
Tc1 Tc 2 128 88
R 1.05
Tf2 Tf1 87 49
Tf 2 Tf 1 87 49
E 0.48
Tc1 Tf 1 128 49
R=1.05, E=0.48
D’après le graphe de dépendance on trouve : f = 0.8
Donc : TLM corigé DTLM.f 40 * 0.8 32
Q
A (III. 7)
U 'S .TLMcorigé ………………………….
AN :
Q 2432808
A =633.54
U 'S .TLMcorigé 120 * 32
donc : A = 633.54 m2
38
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
III.7 Calcule de nombre de tube par calandre :
La relation de calcule de nombre de tubes est comme suite :
A
Nt ’ (III. 8)
(at . nc ) ………………………….
Avec :
Nt’: nombre de tube par calandre.
A : surface d’échange totale.
at : surface d’échange d’un tube.
nc : nombre de passe cote calandre.
Avec :
d0 : diamètre extérieur du tube (m).
L : longueur du tube (m).
A.N :
d0 = 0.01905 m, L = 6.056 m, donc :
a t 3.14 * 0.01905 * 6.056 0.3622 at = 0.3622 m2
Avec :
Fc : fraction calorique.
On en remarque que les écarts de températures sont faibles : donc on prend
Fc = 0.5.
A.N :
T1 = 128 oC, T2 = 88 oC, t1 = 49 oC, t2 = 87 oC.
TC T2 FC T1 T2 88 0,5128 88 108C
tC t1 FC t 2 t1 49 0,587 49 68C
Tc = 108 oC et tc = 68 oC
Caractéristiques des fluides froid et chaud à la température TC et tc :
Tableau III.2 : les caractéristiques des fluides à TC et tc
Fluide Chaud froid
Chaleur spécifique Cp (kcal/kg.C°) 0.45 0.409
Viscosité dynamique µ (kg/h .m) 7.632 12.168
Conductivité thermique (kcal/h.m.C°) 0.1123 0.115
La densité d 1.186 1.239
40
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
III.10 Calcul de coefficient de transfert propre Up :
III.10.1 calcul du coefficient de transfert de chaleur à l’intérieur du tube (JH) :
A Section de passage :
N t d i2
at (III. 13)
nt 4 ………………………….
Avec:
di : diamètre intérieur du tube (m).
Nt : nombre de tube.
nt : nombre de passe.
di = 0.01483 m , Nt = 1800, nt = 4
A.N :
N t d i2 1800 (0,01483) 2
at 0.077
nt 4 4 4
On trouve :
at = 0.077 m2.
41
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
C calcul de nombre de Reynolds :
Le nombre de Reynolds est défini par :
d i Gt
Ret …………………………. (III. 15)
di : diamètre intérieur des tubes (m).
Gt : vitesse massique du tube kg/h.m2.
μ: viscosité du fluide (kg/h.m).
A.N :
di = 0.01483 m, Gt = 1755272,72 kg/h.m2 et μ = 7.632 kg/h.m.
d i .Gt 0,01483.1755272,72
Re 3410,73 Ret =3410.73
7,632
Donc on peut calculer le coefficient de film interne qui est donné par l’équation suivante :
1
hi Cp. 3
Jh (III. 16)
t d i ………………………….
42
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
AN :
1
hi 0,1123 0,45.7,632 3
9,5. =224.96
t 0,01483 0,1123
hi
Donc : =224.96 kcal/h.m2.°c
t
on a :
hio hi d i
. (III. 17)
t t d e ………………………….
Avec : hi0 : coefficient de film interne rapporté :
hio hi d i 0,01483
. 224,96. 175,12
t t d e 0,01905
hio
Donc : = 175.12 kcal/h.m2.°c
t
aCT
2 DC
. P d e .B …………………………. (III. 18)
3 P
Avec :
P : pas des tubes.
B : espacement entre chicanes (m).
Dc : diamètre calandre.
A.N :
Dc = 1.321 m ; B = 0.265m ; d0 = 0.01905 m ; p = 0.0254 m
aCT
2 1,321
. 0,0254 0,01905.0,265 0,101
3 0,0254
Donc : aCT =0.101 m2
43
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
B Vitesse massique :
la relation comme suite :
m
GCT (III. 19)
aCT ………………………….
Avec :
m : débit massique du solvant concentre (kg/h)
A.N :
m= 156181 kg/h ; aCT = 0.101 m2
m 156181
GCT 1262578,81
aCT 0,101
C Le diamètre équivalent :
on a la pas triangulaire donc la relation comme suit :
3,460. p 2
Deq de
.d e …………………………. (III. 20)
A.N:
P = 0.0254 m ; de = 0.01905 m
3,460.0,0254 2
Deq 0,01905 0.01826
3,14.0,01905
alors : Deq =0.01826m
D Nombre de Reynolds :
la relation comme suite :
GCT .Deq
Re=
…………………………. (III. 21)
Avec :
deq = diamètre équivalent (m)
GCT = vitesse massique (kg/h.m)
μ = viscosité du fluide (kg/h.m)
On aura : GCT = 1546346.53 kg/h.m2 et μ = 12,168 kg/h.m
44
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
GCT .Deq 1546346,53.0,01826
Donc : Re= 2320,53
12,168
donc : Re =2320,53
AN:
JH’ = 25; .λ’ = 0.115 kcal/ h.m.°c ; Deq = 0.01826m ; Cp = 0.409 kcal/kg.°c
µ’ = 12.168 kg/h.m
1
ho 0,115 0,409.12,168 3
25. . 552,77
C 0,01826 0,115
on aura :
ho
=552,77 kcal/ h.m2. °c
C
A.N: tt 108
175,12
108 68 98,37
552,77 175,12
On aura : tt = 98.37 °C
45
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
III.10.4 Détermination de la viscosité µt à tt =98.37 (coté tube) :
0 ,14
t
…………………………. (III. 24)
t
On a : à 108°c µ=7.632 kg/m.h =0.18 cst
On trouve d’après le graphe (1) :
t =0.165 cst à tt = 98.37 °c :
AN :
0 ,14
0 ,14
0,18
t 1,012
t 0,165
Alors : t 1,012
Donc :
hio
hio .t …………………………. (III. 25)
t
AN :
hio
hio .t 175,12 *1,012 177,22
t
hi0 = 177.22 kcal/h.m2.°c
AN :
ho
ho .C 552,77.1,04 574,88
C
on trouve : ho =574.88 kcal/h.m2.°C
46
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
nC . nt Gt2
ft.L
Pt 2 …………………………. (III. 30)
1,271.10 .d d i .t
15
Avec :
nc : nombre de passe coté calandre.
nt : nombre de passe coté tube.
Gt : la vitesse massique (kg/h.m2).
d108: la densité a T=108 C .
Φt : correction par chauffage.
ft : coefficient de friction (voir annexe 04)
47
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
L : la longueur (m).
AN :
nc = 1, nt = 4, Gt = 1731860.3kg/h.m2.
d108 = 1.239, L = 6.096m, di = 0.01483m. ft = 0.028
1..4(1755272.72) 2 0.028.6,096
Pt 2
1,271.10 .1.186 0.01483.1.012
15
A.N :
nc = 1 ;Gt = 1546346.53 kg/m2 ; Dc = 1.321 m ; Nc = 19;
De = 0.01826m ; φc = 1 ; d’68= 1.1866. ; f CT = 0.2
48
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
Up (kcal/h.m2.°c) 134.23
Rs (kcal/h.m2.°c) 1,126.103
P (kg/.cm2) 0.108 0.4223
49
Chapitre III calcule de l’échangeur 200-E2
50
Conclusion :
D’après le travail qu’on a effectué on a conclu que les hydrocarbures aromatiques ont
une importance dans le domaine de la pétrochimie comme matières premières pour
l’obtention de divers produits finis.
La raffinerie de Skikda est constituée de différentes unités dont l’unité d’affectation est
l’unité d’extraction de ses produits par une capacité de production environ 124.000 t/an des
aromatiques a haute pureté
Aussi on a conclu que vus les problèmes qui influent sur la stabilisation de l'unité 200 sont :
- La variation de la composition de la charge en aromatiques provenant de l'unité du
reforming catalytique U100.
- Le solvant utilise est le sulfolane quand il se dégrade il devient acide et par mis ses
produits de décomposition on aura quelque polymères alors sont acidité provoque la
dégradation du métal par corrosion et les polymères provoque le bouchage des tuyères.
Suivant notre étude la section fractionnement des BTX est la seule qui travail
convenablement, elle donne des produits pure et il répondent au spécification du marche
international
Dans ce cadre, on a effectué un calcul de vérification, en faisant la comparaison des
résultats obtenus par le calcul et des données du constructeur, ainsi une étude sur cette unité.
A la fin, les résultats de calcul trouvés son proche des données de constructeur.
51
Bibliographie
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[2]-B.Oussama : Etude de l’utilisation des liquides ioniques comme écosolvants pour
l’extraction des composés aromatiques à l’échelle industrielle
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petrole-centre de Skikda Février 2005
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[15]-Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et
des maladies professionnelles les services techniques et médicaux de l’INRS FT 77 édition
2004 (*)
[16]- FT 74 INERIS–DRC-01-25590-00DR256.doc Version N•3-/ mars 2006
[17]-Manuel opératoire de l’unité 200 NAFTEC
[18]-IFP-2005 ENSPM Formation Industrie/ MATÉRIEL THERMIQUE ; en échangeurs -
02359_A_F - Rév. 1/18/04/2005.
[19]- J.P.WAUQUIER R,Boulet:produits pétrolière Editions TECHNIP 1994 –Paris .pages 6
Annexe n°01 : la fiche technique de donnes de l’échangeur « 200-E2 »
Annexe n°02 : la fiche technique de description de l’échangeur « 200-E2 »
Annexe n°03 : la fiche technique de description les dimensions de l’échangeur « 200-E2 »
Annexe n°04 : courbe de détermination du facteur de correction (coté tubes).
Annexe n°05 : courbe de détermination du coefficient de transfert Jh et le facteur de friction ft en
fonction du nombre de Reynolds à l'intérieur des tubes.
Annexe n°06 : courbe de détermination du coefficient jh et le facteur de friction ft en fonction du nombre
Reynolds modifié à l'extérieur des tubes (coté calandre).
Annexe n°07 : courbe de détermination de chaleur spécifique Cp
Annexe n°08 : courbe de détermination conductivité thermique λ
Annexe n°09 : tableau de coefficients de transfert Us
RESUME :