Biocarburant
Biocarburant
Biocarburant
Introduction ;
1- Définition du Biocarburants ;
Conclusion.
Introduction.
En 2021, le monde ne cesse toujours pas d’augmenter ses moyens et modes de transport. Quel que
soit le type de transport, de marchandise ou celui de personnes, il fait qu’augmenter depuis la
performance et les avantages qui ramènent avec le développement technologique. Et quel que soit le
mode de transport, à savoir, routier, maritime, ferroviaire, et aérien. Avec le développement
technologique, le transport propose de plus en plus la rapidité, qui est l’élément clé dans tous les
transports et surtout celui de personnes. Pour avoir une telle rapidité, il faut utiliser un genre
spécifique de moteur et des carburants spécifiques. Ces carburants ont des effets négatifs sur
l'environnement.
Selon une organisation canadienne, la combustion de ses derniers génère des substances chimiques
qui sont émises dans l'atmosphère, sui sont responsables de plusieurs dégâts environnementaux et de
santé, aux citoyens et aux animaux, va voir la planète En effet, la consommation de ces carburants qui
assurent une très grande rapidité, contribue également à l'émissions de gaz à effet de serre. En outre,
cette combustion de carburants cause les matières et les produits les plus polluants et dangereux. A ce
fait, nous parlons des matières particulaires, oxydes d'azote, benzène, métaux, composés organiques
volatils. La majorité des carburants dérivés du pétrole, comme l'essence et le diesel, sont un mélange
complexe de substances appelées hydrocarbures et peuvent contenir d'autres substances chimiques
appelées additifs. Le transport n'est pas le seule responsable ou la raison qui pousse l'Homme à
utiliser ces matières dangereuses, mais on les utilise aussi dans les chauffages des maisons, alimenter
nos centrales, dans quelques congélateurs et moyens de congélations, etc. les utilisations et les raisons
qui nous poussent à justifier nos utilisations de ces produits chimiques malgré le danger que
représentent à la santé des gens. Sans oublier le transport maritime qui a une grande part de
responsabilité en parlant de cette pollution.
Les carburants les plus connus dans le monde et qui sont toujours polluants, sont généralement
l'Essence et le diesel/gazole. En tant que carburant, l'essence peut avoir des effets négatifs sur notre
santé, tant avant qu'après la combustion. Nous sommes habituellement exposés à des vapeurs
d'essence et à des gaz d'échappement des moteurs à essence lorsque nous respirons, mais il est aussi
possible de les absorber par la peau ou de les ingérer. Et le diesel qui contribue grandement à a
pollution atmosphérique. Les émissions des moteurs diesel varient beaucoup en fonction du type, de
l'âge et de la condition du moteur, de la manière dont il est utilisé ainsi que de la formulation du
carburant. Il y a aussi une différence importante entre les émissions des moteurs diesel des véhicules
routiers et non routiers (locomotives, navires, équipements lourds, etc.) Qui peut généralement être
attribuée à la technologie plus ancienne utilisée dans les véhicules non routiers.
Mais la question qui se pose est la suivante : Se trouvent-ils des d'autres carburants, qui peuvent
substituer ces combustibles fossiles traditionnel ? comment peut-on en bénéficier ? et quel est le degré
de faisabilité de ce projet - les mettre en service pour substituer les carburants traditionnels tout en
gardant la même performance ? Effectivement, ils existent des carburants de substitution qui peuvent
remplacer les autres qui sont utiliser traditionnellement, à titre d’exemple les biocarburants, etc. Alors
qu’est-ce qu’on entend par les biocarburants ? Et quels sont les enjeux de remplacer les carburants
traditionnels par les bio ?
Lorsque l’industrie automobile est née, le pétrole et ses dérivés n’étaient pas encore très utilisés,
les motoristes se tournaient vers le futur biocarburant : Nikolaus Otto a inventé le moteur à
combustion interne. Rudolf Diesel, inventeur du moteur portant son nom, faisait tourner ses machines
à l’huile d’arachide.
Au milieu du 20e siècle, le caractère abondant et peu cher du pétrole entraîne un désintérêt des
industriels pour les biocarburants. Les deux chocs pétroliers (1973 et 1979) provoquent un regain
d’intérêt pour les biocarburants pour des questions stratégiques et économiques.
Le contre-choc pétrolier de 1986 a réduit l’enthousiasme pour les biocarburants. Mais en 2000, une
nouvelle hausse du prix du pétrole et la nécessité de réduire l’effet de serre ont incité les
gouvernements à multiplier les discours favorables au secteur des biocarburants. 1
1-Définitions de biocarburant.
Les biocarburants sont des combustibles liquides d'origine agricole obtenus à partir de matières
organiques végétales ou animales. Leur origine agricole leur vaut d’ailleurs d’être de plus en plus
dénommés « agrocarburant » aux dépens du terme « biocarburant » qui peut entraîner une confusion
avec la filière biologique.
Et selon le ministère français, Les biocarburants sont majoritairement utilisés sous forme d’additifs
ou de complément aux carburants fossiles. On distingue trois générations de biocarburants selon
l’origine de la biomasse utilisée et les procédés de transformation associés. Aujourd’hui, la première
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source : Biocarburant : différentes générations pour produire du bioéthanol, biodiesel
(connaissancedesenergies.org)
génération a atteint le stade industriel et la seconde génération est en phase de développement. La
réglementation des biocarburants s’effectue également en fonction de la nature de la matière première
utilisée : les biocarburants conventionnels élaborés à partir d’une matière première en concurrence
avec l’alimentaire et les biocarburants avancés élaborés à partir d’autres matières premières.
L’incorporation de biocarburants conventionnels est aujourd’hui plafonnée à 7% de l’énergie
contenue dans les carburants. De plus Les biocarburants sont des carburants de substitution obtenus à
partir de la biomasse (matière première d’origine végétale, animale ou issue de déchets). Ils sont
généralement incorporés dans les carburants d’origine fossile.
La méthode biochimique avec des enzymes et une fermentation avec des levures :
transformant le monoxyde de carbone (CO) et le dihydrogène (H2) en hydrocarbures
(CnH2n+2) - conduit à l'obtention du carburant synthétique.
Puis la thermochimique la gazéification puis le retour au stade liquide : permet la
transformation de la biomasse en monoxyde de carbone (CO) et en dihydrogène (H2).
Le pétrole, qui provient de la décomposition de la matière organique coincée entre deux couches
sédimentaires, a eu besoin de millions d’années pour se former. Aujourd’hui, les scientifiques sont
capables d’accélérer le temps en produisant du carburant à partir de matière organique, la biomasse.
Parce que cette seconde génération de biocarburant utilise la lignocellulose de la plante, elle
n'entre pas en concurrence directe avec les cultures vivrières. Tous les déchets verts (branchages ou
résidus forestiers) peuvent être utilisés, en évitant les conflits d’usage avec les professionnels du bois.
3- la troisième génération.
La principale piste pour les biocarburants de la troisième génération, consiste à utiliser des algues
dont les teneurs en huile sont supérieurs à celles du soja ou du colza, ou à faire travailler des bactéries
organismes, éventuellement génétiquement modifiés. Le principe de cette nouvelle génération est
d’utiliser l’ingéniosité des micro-organismes marins pour faire rouler nos voitures : l’idée est
étonnante, mais prometteuse. Différents instituts du CEA multiplient les axes de recherche afin
d’évaluer le potentiel des microalgues à synthétiser huiles, sucres et hydrogène pouvant servir à la
3ème génération de biocarburants.
Nombreux sont les avantages de cette biomasse marine. Tout d’abord, la culture des micro-algues
ne mobilise pas de surfaces agricoles ou forestières comme le font les 1ère et 2nde générations de
biocarburants. Ensuite, elle présente une productivité élevée. Enfin, ces microorganismes ne
requièrent que de la lumière et du CO2 pour pousser, voire de l’azote ou d’autres additifs peu coûteux.
La production d’algocarburants peut ainsi absorber une partie des rejets industriels carbonés et être
couplée au recyclage des eaux usées.
L’éthanol
La betterave à sucre et les céréales (blé, maïs) sont les principales ressources utilisées pour la
production d’éthanol d’origine agricole, aussi appelé bioéthanol. Il peut être également obtenu avec
certains résidus vinicoles (marcs de raisin et lies de vin). Les sucres (glucose ou saccharose) contenus
dans les plantes sucrières (betterave à sucre, canne à sucre) et les plantes amylacées (céréales comme
le blé ou le maïs) sont transformés en alcool par un procédé de fermentation industrielle. L’alcool est
ensuite distillé et déshydraté pour obtenir du bioéthanol. Les coproduits obtenus lors du processus de
production (drêches et pulpes) sont destinés à l’alimentation animale.
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source : Biocarburants | Ministère de la Transition écologique (ecologie.gouv.fr)
L’usage du supercarburant SP95-E5 contenant 5% volume d’éthanol ne nécessite aucune
adaptation du moteur et du véhicule. Le supercarburant SP95-E10 contenant 10% en volume
d’éthanol peut ne pas être compatible avec certains véhicules anciens du parc roulant en France (mise
en circulation avant 2000).
Disponible dans les stations-service depuis le 1er avril 2009, le SP95-E10 est compatible avec près
de 90% des véhicules essence actuellement en circulation et avec tous les véhicules neufs (sauf
exception). Pour savoir si votre véhicule est compatible, veuillez consulter la liste de véhicules
compatibles avec le supercarburant sans plomb SP95-E10.
L’ETBE est fabriqué à partir d’éthanol (d’origine agricole) et d’isobutène (actuellement d’origine
chimique). La répartition des matières premières utilisées pour produire l’éthanol entrant dans la
composition de l’ETBE mis à la consommation sur le territoire national français en 2019 est la
suivante :
Historiquement, l’ETBE constitue la voie privilégiée d’incorporation d’éthanol dans l’essence car
il pose moins de difficultés techniques que l’éthanol à être incorporé. Cependant, l’ETBE est un
composé d’origine partiellement renouvelable, à la différence du bioéthanol qui est 100% d’origine
renouvelable. Dans la comptabilisation des quantités de biocarburants incorporés dans les carburants,
seule la part énergétique d’origine renouvelable (37% pour l’ETBE) est prise en compte.
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source : Biocarburants | Ministère de la Transition écologique (ecologie.gouv.fr)
Néanmoins, de l’isobutène entièrement durable (produit à partir de sucre) devrait être
prochainement mis sur le marché. L’ETBE issu de cet isobutène et d’éthanol permettra de réaliser un
biocarburant entièrement durable.
En guise de synthèse, La bio essence de synthèse peut notamment être obtenue par hydrotraitement
d’huiles (dans ce cas, elle peut être dénommée Huile Végétale Hydro Traitée Essence, ou HVHTE) ou
par procédé Fischer – Tropsch à partir d’un gaz de synthèse. Ce sont des processus industriels «
lourds » opérés dans des unités de production du type raffineries et bio-raffineries.
La bio essence de synthèse est totalement miscible à l’essence et peut être incorporée à hauteur de
quelques pourcents. En 2019, la bio essence de synthèse incorporée dans les carburants a été produite
à partir d'huile de palme (89%), de colza (7%) et d'effluents d'huileries de palme et rafles (POME,
4%).
Afin de diversifier les ressources en matières premières et d’éviter la concurrence avec les
productions à des fins alimentaires, une priorité est donnée au développement des biocarburants dits
"avancés", avec le soutien à des projets pilotes portant sur la valorisation de la part non alimentaire de
la plante, sur l’utilisation de la biomasse (résidus agricoles, cultures dédiées) et sur la valorisation de
déchets.
Les EMAG ont représenté en 2019 83.4% des volumes de biocarburants incorporés dans le gazole
(77.4% sous forme d’EMHV, 5.5% sous forme d’EMHU et 0.5% sous forme d’EMHA).
Les huiles végétales et les graisses animales ne peuvent pas être utilisées telles quelles (même en
mélange dans le gazole) pour l’alimentation des moteurs Diesel modernes. C’est pourquoi elles sont «
estérifiées », c’est-à-dire transformées en esters d’acide gras, par une réaction chimique de
transestérification.
La réaction de transestérification consiste à faire réagir un corps gras (les triglycérides contenus
dans les huiles ou les graisses) avec un alcool (méthanol ou éthanol) pour obtenir un ester d’acide gras
:
Biodiesel : de l'huile de colza ou de tournesol est transestérifiée en esters d'huiles végétales (ou
biodiesel) qui sont ensuite incorporés au gazole.
Les différentes étapes de la production de biodiesel produisent des « co-produits », soit des
produits ne pouvant être transformés en biocarburant. Ces différents produits sont toutefois réutilisés
dans d’autres industries :
Le tourteau, provenant du broyage des graines (colza, soja, tournesol…), est un résidu
solide valorisé dans le domaine de l’alimentation animale.
La glycérine (ou glycérol), obtenu lors de l’étape de transestérification des corps gras
en EMAG ou en EEAG. Elle peut être valorisée dans les domaines pharmaceutique (crèmes,
dentifrice), cosmétique (produits de beauté) ou alimentaire.
Aujourd’hui, les EMAG sont utilisés en mélange dans le gazole B7 commercial de manière
banalisée à hauteur maximale de 7% en volume. Les EMAG peuvent également être incorporés à
hauteur de 10% dans le gazole B10, de 30% en volume dans le gazole B30, et jusqu'à 100% dans le
B100. Le B30 et le B100 ne sont pas commercialisés en station-service car ils ne sont pas compatibles
avec les moteurs de nombreux véhicules Diesel déjà mis en circulation. Le B30 et le B100 sont
réservés à une utilisation en « flotte captive », c’est-à-dire pour des flottes de véhicules qui disposent
de leur propre logistique d’approvisionnement et de distribution et de conditions de maintenance
adaptées. Environ 51% des volumes d’huiles usagées utilisées pour produire des EMHU proviennent
d’Europe (France, Espagne et Belgique notamment), et 32% d’Asie (22% de Chine). Les graisses
animales utilisées pour les EMHA proviennent d’Europe.
4- Enjeux par rapport à l'énergie.
1- Enjeux économiques.
Les biocarburants représentent une source supplémentaire de carburant et une activité agro-
industrielle nouvelle. Ils permettent aux pays qui les produisent de réduire leur dépendance
énergétique vis-à-vis des carburants d’origine fossile. Cependant, l’utilisation de biocarburants de
première génération peut entraîner l’augmentation de la demande et la hausse des prix des produits
agricoles. Celle-ci peut créer l’instabilité sociale dans les pays pauvres. En effet, il est à noter qu’en
Haïti et dans d’autres pays d’Afrique comme le Sénégal ont déjà éclaté des émeutes de la faim.
2- Enjeux environnementaux.
La combustion des carburants d’origine fossile participe aux émissions de gaz à effet de serre
(GES). Pour ce qui relève des biocarburants, le carbone émis lors de leur combustion dans
l’atmosphère a été préalablement fixé par les plantes lors de la photosynthèse. Ainsi, le bilan carbone
semble donc à priori neutre. Cependant, la situation idéale n’est pas encore atteinte en pratique car la
production de ces biocarburants requiert un travail humain, agricole, de transport, de procédé
industriel, et donc une consommation de carburants et éventuellement d’autres substances dont
l’usage produit aussi des GES. Par ailleurs, le caractère durable de la production des agrocarburants
peut être mis à mal si elle est réalisée de manière non durable : épuisement des sols, pollution des
eaux et destruction de milieux naturels pour cette production.
3- Évolution de la législation.
La directive européenne 2009/28/CE(1) fixe un objectif d'intégration des sources renouvelables
dans le secteur des transports d'au moins 10% pour chaque État membre d'ici 2020.
Cette directive établit également des critères de durabilité pour les biocarburants (dans les articles
17 à 19), en accord avec l'objectif de réduction des gaz à effet de serre, de préserver les terres
présentant une grande valeur sur le plan de la biodiversité.
Parmi les critères fixés, les biocarburants doivent émettre au moins 35% moins de gaz à effet de
serre que les carburants traditionnels pour être considérés comme « durables ». En janvier 2017, cette
réduction des gaz à effet de serre résultant de l'utilisation de biocarburants devra atteindre au moins
50%, et 60% en janvier 2018.
Le 11 septembre 2013, le Parlement européen s'est par ailleurs prononcé pour plafonner la part des
biocarburants de 1re génération à 6% de l'énergie finale consommée dans le secteur des transports. Ce
plafonnement vise à réduire l'impact du développement de cette catégorie de biocarburants sur la
production alimentaire. Un objectif de 2,5% est par ailleurs fixé pour les biocarburants de 2e et 3e
génération.
Conclusion.
Les biocarburants apparaissent à l’heure actuelle comme une alternative sérieuse aux carburants
traditionnels.
La position des biocarburants dans le futur champ énergétique va principalement être conditionnée par
le développement de la deuxième génération de biocarburants.
La webographie.
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/sante-environnement-milieu-travail/carburants-
pollution-atmospherique.html
La bibliographie
Cours Daniel de wolf & Moez KILANI transport et environnement – UNOVERSITE DU LITTORAL
COTE D’OPALE