N17-Manuel DTS 2016
N17-Manuel DTS 2016
N17-Manuel DTS 2016
Distribution des
Temps de Séjour
(DTS) pour des
réacteurs classiques
Manip n°17
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Etude de la Distribution des Temps de Séjour pour des réacteurs classiques
système air/eau
- le moment centré d’ordre 2 est appelé « variance centrée » et est défini par :
∞
µ '2 = σ 2 = ∫ (t − t ) 2 .E (t ).dt
0
2
Exemple de modélisation hydrodynamique pour un réacteur tubulaire non garni
Note : Pour toute application de la fonction E(t) théorique issue de ce modèle, la fonction
factorielle peut être prolongée à l'ensemble des nombres réels (à l'exception des nombres entiers
négatifs ou nuls) grâce à la fonction Gamma d'Euler (notée Γ) :
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Pour le modèle « piston avec dispersion axiale », on rappelle aussi les principes :
Pour cette équation de transport, les conditions aux limites sont de 2 types possibles
(ouvert ou fermé), menant à 4 configurations possibles pour le réacteur:
Dans le cas de conditions aux limites ouvert-ouvert, il existe une solution analytique à
l’équation de transport et la fonction DTS s’écrit rigoureusement :
Dans les autres cas, il n’y a pas de solution analytique. Cependant, les moments de la
fonction DTS peuvent être calculés à l’aide du nombre adimensionnel de Peclet, qui
UL
quantifie l’importance du mélange devant la convection : Pe = réacteur , où U est la
DA
vitesse débitante dans le réacteur (m/s).
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Pour ce type de modèle, et pour une cinétique de réaction d’ordre global supérieur à 1,
on peut estimer la concentration de sortie d’un réactif par le modèle des filets en
parallèle :
où c(t) est la concentration de sortie au bout d’un fin filet de fluide de temps de séjour t
(donc la concentration en sortie d’un réacteur idéal « piston » de temps de passage t).
Pour plus d’informations sur la méthode DTS, on se reportera, par exemple, aux
Techniques de l’Ingénieur, ou au cours de Réacteurs Non Idéaux (ENSIACET, 2ème
année, départements GC et GPI).
II. Objectif du TP
Il comprend :
- 2 réacteurs agités similaires, montés en série, et de volumes respectifs :
V1=0,532 L et V2=,0447 L
- 1 réacteur agité de volume V3= 1,247 L
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- 1 réacteur tubulaire vide, de volume 0,640 L : Lréacteur = 3,19 m et Dréacteur =
16mm
- 1 réacteur tubulaire à garnissage, de volume total 1,312 L : Lréacteur = 0,83 m et
Dréacteur = 44,9 mm
Pour effectuer les expériences de traçage, le module comporte également les utilités
suivantes :
- 2 bacs d’alimentation en eau, au-dessus du module, au sol (inutiles ici)
- 2 pompes doseuses (inutiles dans cette version du TP)
- 2 bacs d’alimentation gravitaire en eau, en tête de module
- 2 débitmètres à flotteur, étalonnés en L/h pour l’eau
- 5 sondes de conductivités
- 2 conductimètres
- des piquages positionnés sur les conduites d’alimentation des réacteurs et
permettant d’injecter à la seringue une solution de traceur
- des sondes de température
- un enregistreur permettant de récupérer les signaux temporels de conductivité et
de température
- un ordinateur équipé d’un logiciel d’acquisition et de visualisation des données
• Vérifier que les bacs d’alimentation situés au-dessus du pilote sont pleins
(les remplir si besoin)
- Préparer 100 mL de solution de traceur : KOH (ou NaCl à défaut), C = 0,2 mol/L
- Remplir les bacs supérieurs à l’aide des pompes doseuses
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c) Protocole pour le traçage d’un réacteur
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• Cuve unique : cuve agitée n°3 (V3 = 1,247 L)
Expérience 4
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IV.2. Etude DTS en réacteurs de type tubulaire, par traçage impulsionnel
Expérience 6 : Q = 5 L/h
- même étude que dans l’expérience 5 ; justifier les différences observées sur les
courbes temporelles de sortie.
Expérience 7 : Q = 10 L/h
- Tracer le réacteur
- Etude de la DTS expérimentale: tracer E(t) ; calcul de V/Q ; mesure de t et de σ ;
calcul de N, du nombre de Peclet (comme pour l’expérience 5), et du coefficient de
dispersion axiale Dax ; tracer E(t) théorique et la comparer à la fonction E(t)
expérimentale ; tracer Eθ et commentaires
- Evaluer le taux de conversion de sortie pour la réaction d’ordre global 2 (comme
pour l’expérience 5)
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- Comparer les différents résultats obtenus en tube vide et en tube à garnissage,
expliquer les différences
- calculer le nombre de Reynolds correspondant à ce réacteur et à ces conditions
opératoires ; justifier analytiquement l’allure de la fonction DTS
- pour aller plus loin : imaginer une façon de déduire le profil radial de vitesse dans le
réacteur à garnissage à partir de l’étude DTS.
On fera une synthèse des résultats obtenus en comparant les DTS théoriques
adimensionnelle, et en examinant l’influence des variables opératoires (débits, temps de
passage, vitesse d’agitation, …) sur les paramètres des modèles utilisés (N ou Pe).
On rincera tous les réacteurs qui ont été utilisés en les alimentant en eau pendant 15
minutes ; pour les cuves, mettre l’agitation en route pour cette phase de rinçage.
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