TP GDR
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Dans la pratique industrielle, les réacteurs se comportent rarement comme des réacteurs idéaux (piston ou
parfaitement agité) : une géométrie complexe (présence d’équipement de contrôle et régulation…etc.), une
mauvaise distribution du fluide …etc peuvent perturber l’écoulement ; ce qui en résulte que les performances d’un
réacteur réel s’éloignent de ses performances prédites par les modèles idéaux.
Dans un réacteur réel, les molécules séjournent dans le volume réactionnel pendant ses temps « ts» qui dépendent
notamment du profil hydrodynamique, et de la géométrie du réacteur.Ces temps peuvent s’écarter notablement du
temps de séjour théorique, donc il existe une distribution des temps de séjour (DTS) et cette dispersion exerce
une influence sur les performances chimiques du réacteur .
Deux approches ont été développées pour décrire les écoulements dans les réacteurs .D’une part, une approche
fondée sur les principes de la physique théorique avec leséquations de Navier Stokes par exemple, qui vise à
décrire la position, la vitesse et lapression d’un élément fluide à tout instant et en tout point de l’espace. D’autre
part, uneapproche systémique qui cherche à décrire cet écoulement par des informations plusglobales mais
indispensables à la description des comportements transitoires des solutésréactifs que le fluide en écoulement
transporte. La première approche n’est possible quepour des systèmes de géométrie simple et connue. De plus son
développement demande des moyens de calculs importants. Quant à l’approche systémique, elle nécessite de
définir a priori le degré de complexité désiré de l’écoulement. Elle est largement utiliséeen génie chimique.
But De La Manipulation:
L’objectif principal de ce TP est de Modéliser l’écoulement dans une cascade de deux réacteurs agités.
Généralités :
Dans la réalité, les hypothèses ne sont pas respectées et ceci d'autant plus si le réacteur est grand. Ainsi dans
un réacteur de plusieurs milliers de litres, la température n'est pas uniforme, ce qui engendre des profils de
concentrations, car la vitesse de réaction, dépendante de la température, n'est pas uniforme dans la masse
réactionnelle.
Afin de mesurer l'idéalité d'un réacteur, il existe une technique, la distribution de temps de séjour (DTS). Cette
technique permet, via la concentration d'un traceur à différents endroits du réacteur, de comparer un réacteur
avec les modèles ci-dessus et le cas échéant de corriger le modèle pour tenir compte des déviations.
L’expression de distribution de temps de séjour s'utilise en génie des procédés. Elle permet de rendre compte du
type d'écoulement d'un fluide dans un réacteur (réservoir, conduite…).
La distribution de temps de séjour est un modèle qui permet de caractériser l'hydrodynamique d'un réacteur
chimique et de déterminer quel modèle de réacteur définit le mieux l'installation étudiée (réacteur continu ou
réacteur tubulaire). Cette caractéristique est importante pour pouvoir calculer la performance d'une réaction
avec une cinétique connue.
Les modèles des réacteurs idéaux sont construits sur un certain nombres d'hypothèses: le mélange d'un flux
entrant d'un réacteur continu est considéré comme complet et instantané avec le milieu réactionnel et dans un
réacteur tubulaire, l'écoulement est défini comme piston (pas de rétro-mélange). Or dans la réalité, il est
impossible d'obtenir de telles conditions, notamment pour des réacteurs industriels qui ont en général une taille
comprise entre 1 et plusieurs dizaines de m3. La distribution des temps de séjour permet donc de déterminer
dans quelle mesure une installation dévie du modèle idéal et d'apporter les corrections nécessaires dans le
fonctionnement du procédé afin de compenser cette non-idéalité.
Pour caractériser l'écoulement, on utilise dès lors la distribution de temps de séjour qui est une approche statistique. En
effet, on considère un élément du fluide à son entrée dans le réacteur et on mesure le temps que ce dernier met pour
atteindre la sortie. Si on répète l'expérience ou on considère plusieurs éléments en même temps, on constatera que les
résultats ne sont pas identiques. Les causes principales de cette différence est l'existence de zones stagnantes ou de
court-circuits dans l'installation étudiée.
On peut dès lors établir une distribution des temps de séjour, le plus souvent représentée par une distribution de
fréquences appelée habituellement E. Pour ce faire, trois hypothèses sont posées:
. Le réacteur est à l'état stationnaire . Le fluide est incompressible à l'entrée et à la sortie du réacteur,
. Le transport a lieu uniquement par convection .
Définitions générales :
Définition du réacteur :
Par définition, un
réacteur est un appareil
dans lequel on effectue
une transformation sur Réacteur fermé :
la matière, en réglant
les conditions pour C’est un appareil dans lequel on introduits les réactifs et on laisse la
obtenir un produit réaction se dérouler au cours du temps.
déterminé, mais le
terme de réacteur peut
fort bien s’étendre à
des appareils qui ne sont
le siége d’aucune
Notions d’âge, d’espérances de vie, et de temps de séjour :
Avant de définir précisément la distribution des temps de séjour, il est intéressant dedonner quelques définitions
qui caractérisent chaque molécule présente dans un réacteur desection d’entrée «E» et de section de sortie «S».
Considérons une molécule «M» à un instant donné «t» son temps de présence dans leréacteur à partir du moment
où elle a franchie l’entrée «E» s’appelle l’age interne α de cette molécule, le temps qui s’écoulera entre le
moment α et la sortie du réacteur de la molécule
E(t), distribution des temps de séjour, est représente son espérance de vie λ. Son temps de séjour
telle que E(t).dt est lafraction du débit de réel, ts qui représente la duréetotale de présence de la
sortie qui est restée dans le réacteur un molécule au sein du réacteur peut s’écrire de la manière
tempscompris entre t et t+dt.
suivante
Propriétés de E(t) :
Définitions de E(t) et F(t):
-E(t) est toujours positive∞
On applique, à l’aide du traceur, un certain signal à l’entrée du réacteur, de manière à ne pas perturber le
régime d’écoulement, et on examine sa réponse à la sortie. On en déduit des renseignements sur le
comportement interne du fluide. Dans les systèmes ou l’entrée et la sortie n’ont pas une section négligeable, le
marquage aussi bien que la détection doivent prendre en compte la pondération en flux :
injection homocinétique dans toute la section droite avec la vitesse locale du fluide, détection représentative de
la moyenne sur les débits (concentration de mélange). Lorsque cela est possible, il est préférable d’injecter et de
détecter le traceur dans des zones rétrécies où la valeur
du nombre de Reynolds est élevée et où règne donc une
2. Injection impulsion (ou Dirac) :
turbulence spontanée assurant la condition du mélange. Soit un réacteur alimenté en continue par un
Des mesures qui ne respecteraient pas ces précautions débit Q (régime permanent).
seraient dépourvues de signification. Introduction d’un nombre de moles n0 pendant
un temps très court.Mesure de la concentration
Il existe plusieurs méthodes de déterminer la DTS dont cI (t) en sortie de réacteur.
on donne seulement deuxprincipales et simples utilisés
généralement dans les études expérimentales qui sont :
-injection échelon
-injection impulsion (ou Dirac)
On note que la 2éme méthode qui est la plus utilisée
généralement par les chercheurs et quisera utilisé dans
notre recherche.
Traceur :
Il marque le fluide, sans
le perturber.
-Mêmes propriétés que
le fluide
-Inerte
-Mesurable en continu
-Injection et détection
Bilans en traceur :
Réacteur piston :
Dans un réacteur piston, le fluide avance en bloc sans se mélanger. La bouffée detraceur ressort donc au bout
d’un temps t = τ (le temps de passage dans le réacteurpiston sous la forme d’une impulsion étroite.
Réacteur parfaitement agité :
Dans un réacteur parfaitement agité le traceur se répartit instantanément dans toute lamasse, puis il est
graduellement élué suivant une décroissance exponentielle.
La réponse à une injection-impulsion est :
Dans un réacteur de ce type, le mélange est uniforme et instantané. A chaque t lescaractéristiques du fluide à
une injection impulsion à l’intérieur et à la sortie du réacteursont donc identiques. Pour établir l’expression de E
(t ) , cherchons la réponse à une injectionimpulsion, introduisons une bouffée de traceur dans le réacteur la
concentration monte instantanément à C0puis évolue suivant l’équation :
formules :
PARTIE EXPERIMENTALE
MODE OPERATOIRE :
Courbe D étalonnage :
On a preparé des solution en pesant respectivement– 3 – 4 – 10 Grammes de NaCl .
Et les intoduire dans des fioles puis ona completé avec de l ’eau distillée jusqu’au 100 ml.
Aprés on a mesuré la conductivité de chaque solution preparée par un conductimètre .
Les valeurs de la conductivité en fonction de la concentration pour l’étalonnage sont portées dans le tableau ci-
dessous :
C=m/M.V
Construction de la courbe d’étalonnage :
250
200
150
Axis Title
Conductiv(ms)
100
Linear (Conductiv(ms))
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Axis Title
- Puis on a fermé le robinet de purge et on a déclenché le chronomètre pour mésurer le temps de passaget 1.
Expérience :
-On a arreté l’agitation du 1er réacteur et on a fermé son robinet de vidange . Puis on a ajusté le niveau
de l’eau dans le 2ème réacteur de manière à remplir presque à moitié .
- On a dissout 10 gr de NaCl dans un petit volume d’eau et l’introduire dans le 2 ème réacteur tout en
réglant le débit constant .
- On a effectué ensuite des prélèvement de NaCl du second réacteur .Telque le prélèvement se fera dans
un premier temps toutes les 30 s puis l’on espacera à partir de 3ème de 1 min .
Remarque :
A l’aide de la courbe d étalonnage « Conductivité = F( Concentration ) » , nous déterminons les
concentrations des solutions
.
Partie calcul :
Calcul des volumes des deux réacteurs :
V eau 400
Q1 = = =30 .77 ml/ s
Le débit de l’eau :
t 1 13
Temps de passage = τ1 = 78 sec.
C/Co
1.8
1.6
1.4
1.2
1 C/Co
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 50 100 150 200 250 300 350
C
La figure – 3 représente le graphe
( )
C0 the
= f (t).
C/Co
1.2
0.8
C/Co
0.6
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
CAS 2 :
3- La variance б²=
La variation de (C/Co)exp :
Valeur des Y
0.35
0.3
0.25
0.15
0.1
0.05
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
La variation de (C/Co)th :
Valeur des Y
0.4
0.35
0.3
0.25
Valeur des Y
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Interpretation :
D’après Les résultats que nous avons obtenus nous remarquons que les graphes obtenus ne sont pas parfaits
Elles n’ont pas la forme voulue hyperbole sous la forme d’exponentielle.
Nous remarquons que la conductivité diminue avec la dilution de notre solution en fonction du temps de passage du
1er réacteur au 2eme.
La valeur du concentration diminue en fonction du temps et cela à cause de la dilution provoqué par le premier
réacteur qui est liée avec le second par cascade et cela nous permet de dire que pour améliorer la conversion il
faut ajuster les réacteurs en série.
Conclusion :
La présente étude a pour but la modélisation numérique des écoulements dans une cascade de deux réacteurs
agitésutilisant l’analyse des courbes de distribution des temps de séjour (DTS) et selon les deux cas : Purge selon
le cas 1 et 2 respectivement tout en faisant une comparaison entre les deux cas afin d’examiner si les modelé
est convenable ou pas et afin de choisir le bon modèle pour améliorer les performances du réacteur .
la modélisation numérique a permis d’obtenir des résultats qualitatives par rapport à l’approche physique
tels que : la possibilité de l’obtention de la courbe d’étalonnage ainsi que les différents courbe de l’évolution des
concentration au cours du temps afin de déterminer la bonne déroulement du phénomène, la possibilité de
visualiser des zones de recirculations ,ainsi l’obtention des résultats en temps court et optimal.
Les résultats obtenus restes acceptable malgré les erreurs commissent pendant la manipulation et cela est
visualisé d’après les graphes obtenus ce qui implique le mauvaise déroulement du manipulation quel que soit du part
des étudiant ou bien des matériels utilisés tel que le chronométré Les résultats obtenus sont en bonne
concordance avec d’autres résultats numériques.
Enfin en peut dire que le modèle utilisée pendant ce TP reste un peu convenable comme un réacteur.