Module GRH Chapitre 4
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Cours n° 14
Les variables Sociales dans l’entreprise
1. Le système Social :
Le système social est composé par tous les acteurs qui interagissent dans une
entreprise. Son objectif est d’assurer un traitement équitable aux salaries, de
respecter leurs exigences éthiques, et de garantir une circulation efficace de
l’information.
Pour garantir l’employabilité des salariés Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
• Faire en sorte que le salarie D’une part, évaluation des compétences actuelles de
puisse conserver un emploi, pour chaque salarie, analyse de ces besoins et capacités
lui satisfaisant, tant en interne d’évolution, d’une autre, connaissance des compétences
qu’en externe. requises pour chacun des postes actuels, et leur évolution
future.
Outils :
• Définition de référentiels des compétences,
analyse des postes…
• Formation de l’encadrement au management.
Utilisation d’indicateurs Considérons par exemple l’indicateur ≪motivation ≫ : s’il totalise 0 point, il
courants (≪scoring du y a une absence inquiétante de motivation au sein de l’entreprise et par
climat social ≫) conséquent une présence de dysfonctionnements graves. A l’inverse, s’il
totalise 5 points, la motivation est une force de l’entreprise.
Les relations sociales dans l’entreprise sont gérées par des conventions
collectives en favorisant la culture du dialogue entre les différents
représentants du personnel et les employeurs.
Classification professionnelle.
Remboursement de frais.
Chapitre 4 : Les variables Sociales dans l’entreprise
Absences spéciales.
Durée de la convention.
Pour les conventions collectives d’entreprises, chacune des parties peut être
représentée par trois (03) à sept (07) membres.
B. Le syndicalisme:
Les syndicats sont reconnus par les pouvoirs publics comme des partenaires
privilégiés en matière sociale et comme des acteurs de la politique
contractuelle (issus de la négociation collective) et sont fréquemment investis
de missions de gestion.
Chapitre 4 : Les variables Sociales dans l’entreprise
D’une part, l’existence d’un syndicat (ou même la simple possibilité de son
existence) peut exercer une influence significative sur la capacité de
l’employeur de gérer ses ressources humaines.
D’autre part, les syndicats permettent souvent aux employés d’obtenir des
employeurs ce qu’ils recherchent, c’est-à-dire des conditions d’emplois
favorables, des salaires concurrentiels et une sécurité d’emploi.
L’importance de la syndicalisation
• La syndicalisation a souvent pour effet, de • Pour les travailleurs, les buts d’un syndicat sont
réduire la marge de manœuvre de la direction d’abord reliés aux aspects concrets d’un emploi.
en ce qui concerne l’embauche, l’affectation des
• La grande majorité des travailleurs estiment que
ressources humaines et l’implantation de
nouvelles méthodes de travail ou l’organisation les syndicats ont le pouvoir d’améliorer les salaires
du travail. et les conditions de travail ; presque autant croient
qu’ils possèdent également le pouvoir d’améliorer
• De plus, très souvent, les syndicats la sécurité d’emploi et pensent qu’ils ont le pouvoir
obtiennent pour leurs membres des droits que de protéger les employés.
les employés non syndiqués ne possèdent pas.
C- L’inspection du travail :
Elle est d’une part chargée de veiller à l’application des dispositions légales
et réglementaires concernant les relations du travail, et d’autre part d’en
constater les infractions et les violations le cas échéant
A-L’absentéisme
Pour diagnostiquer l’absentéisme, il faut se baser non pas sur l’ensemble des
absences, mais sur celles relevant du fonctionnement inhabituel de
l’organisation (ignorer les absences normales ne générant pas de
dysfonctionnement, et considérer les absences anormales perturbatrices).
- congés de formation,
- absences autorisées,
- l’âge (les jeunes sont plus souvent absents mais sur de courtes périodes,
inversement les salaries âgés s’absentent peu souvent mais pour de longues
périodes)
-la région (taux d’absence dans le Nord par rapport au Sud par exemple)
- la qualification des salariés (plus elle est importante, moins les absences sont
fréquentes)
Mesure :
Coût de l’absentéisme :
B- Le turnover
- Raisons inconnues
Mesure
Coût du turnover :
Mesure
Couts indirects :
Qu’est-ce-que le conflit ?
Le conflit d’objectifs (conflit de fond) : est une situation dans laquelle les buts
ou les issues préférées par les parties semblent être incompatibles.
Le conflit cognitif : est une situation dans laquelle les idées ou les pensées
respectives des parties sont perçues comme incompatibles.
Le conflit affectif (conflit émotionnel) : est une situation dans laquelle les
sentiments ou émotions respectives des parties sont incompatibles, c’est-à-dire
que les intéressés se fâchent mutuellement.
Conflit constructif _ il entraîne de l'expérience qui permet d'éviter les futurs conflits. Ce qui
entraine un climat coopératif lorsque:
_ il place les buts du groupe avant les objectifs personnels,
_ il améliore le niveau des évaluations
_ il est source de production d'idées créatives
_ il permet le réexamen des opinions et des buts
_ il permet l'accroissement des prises de risque
_ il augmente la cohérence du groupe
Le conflit d’intérêt Dans ce conflit, l'enjeu se trouve limité à un objet, un avantage, à l'exercice d'un
pouvoir...
Le conflit d’identité il s'agit non pas d'acquérir un avantage, mais de rejeter l'autre en tant que tel,
l'objectif est l'élimination de l'ennemi pour ce qu'il est et pour ce qu'il
représente en tant que personne physique ou en tant que personne morale.
Le conflit d’autorité Ces conflits apparaissent entre des personnes de même rang hiérarchique qui
et de pouvoir s’opposent suite à l’empiètement par l’un sur les autorités de l’autre.
Le conflit de Il est très souvent observable dans les organisations dont leur nombre de
génération personnel ne cesse de croître avec l’augmentation de la mobilité professionnelle
et les avancées technologiques.
Le conflit _ Il s’agit d’un conflit qui naît de l’apprentissage par imitation d’un apprenti face
mimétique à son supérieur qui va apprendre puis dépasser son «maître ».
_ Ainsi, souvent, on va voir naître le conflit entre « le théorique» et «le
pratique». L’apprenti va dépasser celui qui détient le savoir théorique par une
activité pratique assidue et maîtrisée.
Le conflit d’opinion Il relève des différences de valeur ou de croyance des opposants et est
ou idéologique extrêmement difficile à solutionner car chacun est intimement persuadé de son
bon droit.
Le conflit déclaré Il est mis à jour par les protagonistes qui le souhaitent même parfois clairement
par intérêt.
Le conflit latent Il est un conflit « caché » pour des raisons multiples (peur du regard des autres,
peur du conflit déclaré, peur de ne pas être à la hauteur…) et se traduit de
différentes façons (absentéisme, stress, retard dans les délais, non-qualité…)
Le conflit refoulé il est un ancien conflit qui n’a pas trouvé de solution définitivement acceptable
pour l’une ou l’autre des deux antagonistes et qui risque donc à tout moment de
devenir un conflit déclaré.
Chapitre 4 : Les variables Sociales dans l’entreprise
Le malentendu C’est le plus fréquent des conflits et, heureusement, le plus facile à résoudre.
_ Il résulte toujours d’une erreur d’interprétation.
_ Il est important de noter que le malentendu n’est pas nécessairement
réciproque (contrairement aux autres types de conflits). Il arrive souvent qu’une
personne se retrouve ainsi en conflit à l’insu de l’autre car l’interprétation ne
correspond pas à la signification que celle-ci donnait à son action.
_ Il arrive aussi très souvent que le conflit soit réciproque. C’est le cas lorsque les
réactions de la première personne à l’attaque qu’elle croit avoir subi provoque à
leur tour des réponses défensives chez l’autre (qui croit alors subir une agression
gratuite).
Conflits
intra-
personnels
Conflits Conflits
inter- intra-
groupes groupes
Le conflit intra-organisationnel
A- Le conflit vertical :
B- Le conflit horizontal :
Quand ces objectifs sont incompatibles avec ceux des autres départements,
cela provoque un conflit d’objectifs.
Les managers administratifs sont souvent plus instruits et plus jeunes que les
managers de l’atelier ; les uns et les autres ont généralement des origines
sociales différentes. Ces différences sont fréquemment associées à des valeurs
et des attitudes différentes qui – quand elles font surface –tendent à créer des
conflits.
Le conflit relatif aux rôles se produit quand une personne donnée reçoit (de
la part de l’émetteur qui lui attribue un rôle) des messages et des pressions
qu’elle perçoit comme étant incompatible entre eux. La personne visée régira
en adoptant certains comportements, qui, dans l’avenir, serviront de données
pour son supérieur.
De même que le conflit relatif aux rôles, l’ambiguïté du rôle, quand elle est
grave, provoque souvent un certain stress et des réactions subséquentes.
Ces réactions peuvent se traduire par : -une manière d’agir agressive et des
manifestations d’hostilité dans les communications avec autrui. -un retrait. -le
désir de rechercher une solution conjointement avec la ou les personnes qui
ont assigné le rôle.
Chapitre 4 : Les variables Sociales dans l’entreprise
Le conflit est inévitable dans la vie d’une organisation, mais il ne faut pas
qu’il ait des conséquences destructrices pour celle-ci.
Selon la manière dont le conflit est réglé, ses effets négatifs peuvent être
minimisés et des effets positifs peuvent en résulter.
A- La négociation
La négociation est donc la prise en charge du conflit ; c’est une solution pour
concilier les points de vue opposés.
*Elle peut être conflictuelle: c’est le cas lorsque des préjugés concernant l’un
ou l’autre des individus existent ou lorsque les intérêts semblent totalement
opposés.
Cadres et salariés doivent souvent négocier les uns avec les autres l’accès à des
ressources organisationnelles toujours rares ; argent, temps, personnel,
installations et équipement. Quelque soit l’objet de la négociation, la façon
dont on l’aborde et la stratégie qu’on adopte peuvent avoir une influence
majeure sur les résultats.
La négociation distributive :
La négociation raisonnée :
Les stratégies axées sur la négociation raisonnée reposent, quand à elles, sur la
question suivante : Comment pouvons nous maximiser l’utilisation des
Chapitre 4 : Les variables Sociales dans l’entreprise
ressources ? Notons le, la question est très différente de celle que sous entend
la négociation distributive.
1-Les gens qui participent à une négociation ont tendance à établir leurs
positions en partant de l’hypothèse erronée qu’un gain ne peut s’obtenir qu’en
retirant quelque chose à l’autre partie.
B- La communication interne
Définition :
Moyens écrits :
Ils donnent, par leur trace, une image de solidité et une assurance de
l’information. Pour cette raison ils ne sont pas à négliger même si, à l’inverse, la
surcharge à tendance à agacer et à être considéré comme du gaspillage.
Moyens oraux :
La présence sur le terrain, les déplacements dans les succursales, les visites
planifiées ou surprises, les forums d’expression directe sont autant de moyens
pour rassurer le salarié et montrer que l’entreprise s’intéresse à lui.
La communication ascendante :
- Elle peut être provoquée et organisée par les syndicats ou toute autre
comite, comme elle peut être spontanée.
La communication horizontale :
La communication diagonale :
stratégie aux salariés qui en seront les acteurs, et porteurs d’image de leur
entreprise envers le large public.
- En anticipant les conflits et les situations de crise, elle permet aussi d’assurer
la continuité de l’activité en cas de difficultés.
Être pédagogue :
Être positif :
Conclusion :
Le conflit n’a donc pas de vertu créatrice en soi, ce qui est créateur, c’est de
comprendre le conflit d’une part, et de le gérer d’autre part.