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Epreuve Comp TS2 Sem2 2022

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EVALUATIONS STANDARDISEES DE SCIENCES PHYSIQUES

COMPOSITION DU SECOND SEMESTRE 2022


NIVEAU : TERMINALE S2 DUREE : 4H
CHIMIE
EXERCICE 1 (04 points)
On considère les molécules de formule semi-développées suivantes :

1.1. Identifier le groupe fonctionnel de chaque molécule et préciser le nom de la famille chimique à
laquelle elle appartient. (1 pt)
1.2. Donner le nom de chaque molécule. (1 pt)
1.3. Un composé A appartenant à la liste ci-dessus est préparé selon deux voies de synthèse à partir de
deux réactifs présents également dans la même liste. Dans les deux synthèses le mélange des réactifs
est équimolaire et la température est la même.
1.3.1. La première voie de synthèse conduit à un rendement de 63 % et il faut attendre plusieurs jours
pour que le système chimique n’évolue plus.
a) Identifier les réactifs. Ecrire l’équation de cette réaction. (0,50 pt)
b) Calculer la masse de produit organique A obtenue à partir de 100 mL d’alcool. (0,50 pt)
1.3.2. La seconde voie de synthèse, beaucoup plus rapide, réalisée encore à partir de partir de 100 mL
d’alcool, conduit à une masse mA = 2 g de produit A.
a) Identifier les réactifs. Ecrire l’équation de cette réaction. (0,50 pt)
b) Calculer le rendement de cette synthèse. (0,50 pt)
On donne la densité de l’éthanol d = 0,9 .

EXERCICE 2 (04 points)


On dose 10 cm 3 d’une solution d’acide benzoïque C6H5COOH par une solution de soude de concentration
égale à Cb = 10 −1 mol ⋅ L−1 . Les variations du pH en fonction du volume Vb de soude versé sont donnée
par le graphe suivant :

2.1. Déterminer graphiquement les coordonnées VbE et pH E du point d’équivalence. En déduire la


1/4
concentration en mol ⋅ L−1 de l’acide. (1,50 pt)
2.2. En justifiant la réponse, déterminer la valeur de la constante pK a du couple acide-base
C6H5COOH/C6H5COO-. En déduire la constante d’acidité K a du couple. (0,50 pt)
2.3. Pour un volume de soude Vb = 3 cm3 versé, calculer les concentrations des espèces chimiques
présentes dans le milieu. Retrouver la valeur du pK a . (1 pt)
2.4. On dispose de deux indicateurs colorés.
L’hélianthine (zone de virage : 3,2 - 4,4) et la phénolphtaleine (zone de virage 8-10).
2.4.1. Définir un indicateur coloré. (0,25 pt)
2.4.2. Lequel de ces deux indicateurs faut-il utiliser pour effectuer le dosage ? Justifier. (0,50 pt)

PHYSIQUE
N.B. : L’élève traitera au choix l’exercice 5 ou l’exercice 6.

EXERCICE 3 (04,50 points)


On suppose que la terre est sphérique, homogène, de masse M et de rayon R . On désigne par K la
constante gravitationnelle.
5.1. Faire un schéma claire. Donner les caractéristiques de la force de gravitation F exercée par la
terre sur l’objet de masse m situé à la distance r de son centre O. (0,75 pt)
5.2. En déduire les caractéristiques du champ de gravitation G en ce point. Retrouver la valeur G0 de
sa norme G au niveau du sol. (0,75 pt)
A.N. : K = 6, 67 ⋅10 S .I . ; M = 6 ⋅10 kg ; R = 6400 km .
−11 24

5.3. Le référentiel géocentrique est considéré comme galiléen. Un repère lié à ce référentiel a pour
origine le centre d’inertie de la Terre et ses axes dirigés vers trois étoiles supposés fixes.
5.3.1. On considère un satellite de masse m ayant, par rapport au référentiel géocentrique, un
mouvement circulaire de rayon r . Montrer que ce mouvement est uniforme. (0,50 pt)
T2
5.3.2. Etablir la relation donnant la période de révolution T du satellite. Montrer que le rapport est
r3
constant. Calculer la période T lorsque le satellite gravite à l’altitude z = 300 km . (0,75 pt)
mM
5.4. L’énergie potentielle du satellite dans le champ de gravitation est donnée par E p = − K .
r
5.4.1. Où a-t-on choisi la référence de l’énergie potentielle ? Justifier. (0,25 pt)
5.4.2. Donner l’expression de l’énergie mécanique totale du satellite dans le champ de gravitation.
……. (0,25 pt)
5.5.1. A cause des frottements exercés par la haute atmosphère, l’énergie mécanique totale du système
varie. Augmente-t-elle ou diminue-elle ? Justifier. (0,25 pt)
5.5.2. L’énergie mécanique passe de la valeur E1 à E2 , le rayon de l’orbite passe de la valeur r1 à r2 et
la vitesse de v1 à v2 . Comparer r1 et r2 et v1 à v2 . (0,50 pt)
AN : Calculer v1 lorsque le satellite est à l’altitude z = 300 km . (0,50 pt)

EXERCICE 4 (04 points)


La figure ci-dessous représente une coupe horizontale, vue de dessus, d’un spectrographe de masse.
4.1. Des ions de masse m et de charge q < 0 sont produits dans
la chambre, d’ionisation (I) avec une vitesse pratiquement nulle.
Ils entrent dans l’enceinte (A) sous vide, en E, où ils sont
accélérés et ressortent en S. On note U 0 = VE − VS , la ddp
accélératrice. Les orifices E et S sont pratiquement ponctuels.
4.1.1. Quel est le signe de U 0 ? Justifier. (0,25 pt)
4.1.2. Etablir, en fonction de m , q et U 0 , l’expression littérale de
la vitesse de sortie vS des ions en S. (0,50 pt)
4.2. À la sortie S, les ions pénètrent dans une deuxième enceinte sous vide (D) dans laquelle règne un
champ magnétique uniforme vertical B .
4.2.1. Quel doit être le sens du vecteur champ magnétique pour que les ions puissent atteindre les points
O1 et O2 ? Justifier la réponse. (0,50 pt)

2/4
4.2.2. En S, le vecteur vitesse des ions est perpendiculaire à la droite passant par les points S, O1 et O2.
Montrer que dans le domaine (D), un ion décrit une trajectoire circulaire ont on exprimera le rayon R
en fonction de m , vS , q et B . (0,50
pt)
4.2.3. En déduire l’expression du rayon R en fonction de m , q , U 0 et B . (0,25 pt)
4.3. Le jet d’ions sortant de la chambre d’ionisation est un mélange d’ions
79
Br − de masse

m1 = 1, 31 ⋅10 −25 kg et d’ions Br de masse m2 = 1,34 ⋅10 −25 kg .
81

4.3.1. Dans quel collecteur sont reçus les ions de masse m1 ? Justifier. (0,5 pt)
4.3.2. Calculer la distance entre les entrées O1 et O2 des deux collecteurs C1 et C2 chargés de récupérer
les deux types d’ions. (0,75 pt)
4.3.4. En une minute, les quantités d’électricité reçues respectivement par C1 et C2 sont :
Q1 = 6, 60 ⋅10−8 C et Q2 = 1, 95 ⋅10−8 C .
Déterminer la composition massique du mélange isotopique. (0,75 pt)
−1
On donne : U 0 = 4 ⋅10 V ; B = 10 T .
3

EXERCICE 5 (04 points)


On étudie la charge et la décharge d'un condensateur à travers un conducteur ohmique. Pour cela, on
réalise le montage suivant :
Données : R = 2, 2 k Ω ; C = 4, 7 µ F ; R′ = 10 k Ω .
5.1. Le condensateur est initialement déchargé, et à la date t = 0 , on
bascule l'interrupteur en position1.
5.1.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC ( t ) aux
bornes du condensateur pendant la phase de charge. (0,50 pt)
(
5.1.2. Vérifier que la fonction uC ( t ) = A 1 − e −α t) est solution de
l'équation différentielle. On exprimera les constantes A et α en fonction de E , R et C . Préciser les
unités de A et α . (1 pt)
5.2. La représentation graphique de la fonction uC ( t ) est donnée par la figure ci-contre.
5.2.1. À partir de la courbe, déterminer la valeur E .
……. (0,50 pt)
5.2.2. Définir la constante de temps du circuit.
Déterminer sa valeur à partir du graphe par une
méthode que l'on explicitera. (0,50 pt)
5.3. On bascule alors l'interrupteur en position 2.
5.3.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la
tension uC ( t ) aux bornes du condensateur pendant la
phase de décharge. (0,5 pt)
5.3.2. En justifiant, répondre par vrai ou faux aux
affirmations suivantes :
a) La durée de la décharge du condensateur est supérieure à celle de la charge. (0,50 pt)
b) La constante de temps du circuit lors de la décharge est égale à τ = ( R + R′ ) ⋅ C . (0,50 pt)

EXERCICE 6 (04 points)


On réalise des interférences lumineuses à l’aide des fentes de Young correspondant au schéma ci-
après.
Deux fentes (F1) et (F2) distantes de a et placées dans un plan opaque (P) sont éclairées par une
source (S) de lumière blanche située sur la perpendiculaire au plan (P) à égales distances des fentes
(F1) et (F2).
Un filtre (f) interposé entre (S) et (P) permet d’obtenir une radiation monochromatique de longueur
d’onde λ .
Un écran (E) est placé parallèlement au plan (P) et à une distance D .
La figure d’interférences observée sur l’écran (E) est une alternance de franges brillantes et de franges
sombres, équidistantes, parallèles, les franges brillantes ayant la couleur de la lumière monochromatique
utilisée.
5.1. Le phénomène d’interférences lumineuses a été possible en créant les deux sources secondaires
(F1) et (F2) à partir d’une même source (S). Cette démarche expérimentale a-t-elle était nécessaire pour
3/4
que les sources(F1) et (F2) soient cohérentes et synchrones ? Justifier. (0,75 pt)
5.2. En un point M du champ d’interférences repéré par son abscisse x par rapport au repère ( x′x ) , la
différence de marche δ = MF2 − MF1 entre les rayons issus de (F1) et (F2) s’exprime par la relation
ax
δ= .
D
5.2.1. Soit k un entier, établir que x s’écrit :
λD M
− x = xk = k ⋅ , lorsque M correspond au milieu
a (P)
d’une frange brillante ; (0,75 pt) (F1)
 2k + 1  λ D (f)
− x = xk =  ⋅ , lorsque M correspond
 2  a (S) (O)
au milieu d’une frange sombre. (0,75 pt)
λD
5.2.2. Que représente l’expression ? (0,50 pt) (E)
a (F2)
5.3. Un point M de l’écran se situe :
− au milieu de la troisième frange brillante
lorsque le dispositif est éclairé par une radiation
monochromatique de longueur d’onde λ1 = 0, 665 µ m (la frange centrale d’abscisse x = 0 est
numérotée zéro ;
− au milieu de la quatrième frange sombre lorsque le dispositif est éclairé par une radiation
monochromatique de longueur d’onde λ2 .
Déterminer la valeur de λ2 . (1,25 pt)

BON COURAGE !!!

4/4

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