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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 06 G 28 A 01

 Durée : 4 heures


OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2- S2A – Coef. 6
Téléfax (221) 864 67 39 – Tél. : 824 95 92 – 824 65 81 Séries : S4-S5 – Coef. 5
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE


I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Au cours du cycle sexuel chez la femme, sauf exception, un seul follicule ovarien arrive à
maturité. Faites le schéma de ce follicule mûr et décrivez-le du point de vue fonctionnel.
Expliquez les mécanismes hormonaux qui déclenchent l’ovulation et précisez les changements
fonctionnels qui interviennent alors dans cette structure ovarienne.

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)

1) Chez l’homme, la percussion du tendon d’Achille détermine une extension du pied sur la jambe
par contraction du triceps sural (voir document 1).
1.1 Précisez la nature de cette réaction. (0,5 pt)
En cas de lésion accidentelle, deux situations peuvent être observées :
- disparition définitive de ce mouvement en cas de destruction de la région médullaire
lombo-sacrée ou d’atteinte irrémédiable du nerf sciatique ;
- disparition puis réapparition du mouvement après dissipation du choc traumatique en
cas de section médullaire haute, située loin au dessus de la région lombo-sacrée.
1.2 Interprétez ces données. (01 pt)

2) Chez l’animal spinal, on peut mesurer la tension (degré de contraction) développée par le
triceps sural, en place dans l’organisme, au cours d’un étirement progressif du tendon
d’Achille (voir document 2). On obtient les résultats figurant dans le document 3.
2.1 Analysez les courbes du document 3 et dégagez la relation entre les deux paramètres
étudiés. (0,75 pt)
2.2 Quel est le mécanisme mis en jeu à la suite de la percussion du tendon ou à la suite de
l’étirement du muscle ? (0,75 pt)

3) Le document 4 montre les phénomènes électriques recueillis au niveau d’une fibre nerveuse
issue d’un fuseau neuromusculaire lors de la charge progressive d’un étrier relié au tendon
musculaire (voir document 2).
Analysez le document 4 et précisez le rôle du fuseau neuromusculaire. (01 pt)

4) On étire le muscle par son tendon et on place une électrode réceptrice sur une fibre près de
la moelle en position A (voir document 2). On obtient sur l’écran de l’oscilloscope
l’enregistrement « a » du document 5.
On recommence l’expérience en plaçant, cette fois-ci, une électrode réceptrice sur une fibre
en position B (document 2). On obtient la réponse « b » du document 5.
Sachant que le délai synaptique est d’environ 0,5 ms, expliquez comment le document 5
permet de précisez l’organisation du circuit neuronique intra médullaire. (01 pt)
…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/5 06 G 28 A 01
Série : S2
Epreuve du 1er groupe

III. RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)


Première partie :
1) Des expériences de transplantation nucléaire, effectuées chez la souris, ont permis
d’obtenir les résultats du document 6.
Précisez le rôle de chacune des souris utilisées dans cette expérience. (0,75 pt)
Quelle est la principale information apportée par la naissance d’un souriceau noir ? (0,5 pt)
2) Pour mieux comprendre l’origine de la couleur du pelage de la souris, on pratique une coupe
dans la partie basale, vivante, d’un poil. On découvre alors des cellules spécialisées appelées
mélanocytes dont l’ultrastructure est schématisée sur le document 7. Les mélanocytes
forment des grains renfermant un pigment : la mélanine. Ces grains, responsables de la
coloration du pelage, sont expulsés de la cellule vers la partie visible du poil.
Si l’on injecte à des souris de la tyrosine radioactive, on constate que les mélanosomes
deviennent de plus en plus radioactifs au fur et à mesure de leur différenciation, de même
que la mélanine dans les grains.
Quels liens sont ainsi mis en évidence, d’une part entre la tyrosine et la mélanine et d’autre
part entre les mélanosomes et les grains de mélanine ? (0,5 pt)
Lorsque des souris de race dite « himalayenne » sont élevées à une température moyenne
(20 à 25°C), elles présentent un pelage blanc, à l’exception des extrémités des oreilles,
des pattes et de la queue qui sont noires (parties qui se refroidissent plus vite que le reste
du corps). Pour mieux comprendre la non uniformité du pelage de ces souris, on a pratiqué sur
deux lots d’animaux de cette race les expériences suivantes :
- Expérience effectuée sur le 1er lot : on rase quelques centimètres carrés de la peau du
dos et l’on place les souris à une température inférieure à 10°C. Les poils qui repoussent
sur cette partie du dos sont fortement colorés en noir.
- Expérience effectuée sur le 2ème lot : les pattes des animaux sont rasées et enveloppées
dans un bandage maintenant la température supérieure à 35°C. Les poils qui repoussent
sous ce bandage sont blancs.
2.2. Tout en vous référant aux informations recueillies au niveau du mélanocyte, donnez une
explication de la non uniformité du pelage observée lorsque les souris sont élevées à une
température moyenne. (0,5 pt)
Deuxième partie :
Chez la souris, la couleur du pelage est gouvernée par plusieurs gènes. On cherche à
comprendre comment s’expriment certains d’entre eux.
1). Le gène C est responsable de l’existence même de la pigmentation. Les individus homozygotes
pour l’allèle récessif de ce gène ne fabriquent aucun pigment. Leur pelage, non coloré,
apparaît blanc car les mélanocytes contiennent des mélanosomes dépourvus de mélanine.
Le gène D gouverne la densité du pigment dans le grain. Les homozygotes pour l’allèle
dominant ont des grains de forme ovale, très pigmentés : leur pelage est noir.
Les homozygotes pour l’allèle récessif ont des grains de forme arrondie, moins pigmentés :
leur pelage est brun.
…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/5 06 G 28 A 01
Série : S2
Epreuve du 1er groupe

On croise des souris appartenant à deux lignées pures, l’une brune et l’autre blanche.
La descendance obtenue en F1 est homogène et constituée de souris noires.
1.1. Déterminez les génotypes des parents et des hybrides F1. (0,75 pt)
Ces individus F1, croisés entre eux, donnent une F2 comprenant 9/16 de souris noires, 4/16
de souris blanches et 3/16 de souris brunes.
1.2. Interprétez ces résultats. (01 pt)
1.3. En tenant compte des informations apportées dans la première partie, précisez les
conditions d’expression maximale du gène C. (0,5 pt)
2). Le gène A gouverne les proportions relatives d’un pigment jaune et de la mélanine, ainsi que
leur répartition dans le poil. On connaît trois allèles qui déterminent les phénotypes
schématisés sur le document 8.
Un élevage de souris contient des animaux qui sont tous colorés. Certains sont jaunes,
d’autres agouti et d’autres non agouti.
Le croisement de deux souris non agouti, isolées de l’élevage dès leur sevrage, donne
toujours une descendance homogène, de même phénotype que les parents.
Le croisement de deux souris jaunes, isolées de l’élevage dès leur sevrage, donne une
descendance hétérogène : certains souriceaux sont jaunes, les autres peuvent être soit
agouti, soit non agouti.
2.1. Déterminez la hiérarchie de dominance entre les allèles du gène A. (0,5 pt)
On constate par ailleurs que le taux de fécondité est inférieur à la normale lorsqu’on croise
des souris jaunes entre elles. La descendance obtenue est toujours composée
statistiquement de 2/3 d’individus jaunes et 1/3 d’individus qui sont tous identiques : soit
agouti, soit non agouti.
2.2. Interprétez ces derniers résultats. (01 pt)
3). Le gène R est responsable de la présence ou de l’absence de rayures sur la robe de la souris.
Deux séries d’expériences ont permis d’établir les résultats qui figurent dans le tableau
suivant :
Parents de lignée pure Individus F1
Phénotype des mâles Phénotype des femelles Phénotype des mâles Phénotype des femelles
1ère série de croisements Non rayés Rayures sombres Rayures sombres Rayures sombres
2ème série de croisements Rayures sombres Non rayés Non rayés Rayures sombres

Interprétez par un raisonnement rigoureux chacun de ces résultats. (02 pts)


* (Voir les documents du sujet, pages 4/5 et 5/5.)
B A R E M E
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES …………………………………. (05 points)
II. EXPLOITATION DES DOCUMENTS………………………………….. (05 points)
1) 1.1 = 0,5 pt 1.2 = 01 pt 3) = 01 pt
2) 2.1 0,75 pt 2.2 = 0,75 pt 4) = 01 pt
III. RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE ……………………………………. (08 points)
Première partie
1) 1.1 = 0,75 pt 1.2 = 0,5 pt 2) 2.1 = 0,5 pt 2.2 = 0,5 pt
Deuxième partie
1) 1.1 = 0,75 pt 1.2 = 01 pt 3) 02 pts
2) 2.1 = 0,5 pt 2.2 = 01 pt
IV. COMMUNICATION …………………………………………………………………. (02 points)
- Plan du texte sur la maîtrise des connaissances = 01 pt ; - Qualité de l’expression = 0,5 pt ; - Présentation de la copie = 0,5 pt
…./… 5
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/5 06 G 28 A 01
Série : S2
Epreuve du 1er groupe

.../… 5
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5/5 06 G 28 A 01
Série : S2
Epreuve du 1er groupe
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 08 G 28 A 01
 Durée : 04 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A – Coef. 6
Téléfax (221) 864 67 39 – Tél. : 824 95 92 – 824 65 81 Séries : S4-S5 – Coef. 5
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)


L’acidose est une perturbation du potentiel hydrogène (ou pH) du milieu intérieur, normalement
maintenu autour de 7,4. A partir d’un exemple de votre choix, exposez une condition de mise en place de
l’acidose du milieu intérieur. Puis expliquez comment les systèmes tampons, les reins et les poumons
interviennent pour corriger cette baisse momentanée du pH.

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)


La greffe cardiaque est la plus spectaculaire de toutes les greffes d’organes. Comme toutes les greffes,
seules les connexions sanguines sont établies entre le cœur greffé et le sujet receveur.
On cherche à comprendre les effets d’une greffe cardiaque sur les mécanismes d’adaptation du cœur
à l’effort.
1) Le document 1 indique les résultats de stimulations et de sections des nerfs vagues et des
nerfs sympathiques.

DOCUMENT 1

Analysez le document 1 et déduisez-en les effets des nerfs sympathiques et des nerfs vagues
sur la fréquence cardiaque. (01 pt)
2) On mesure la fréquence cardiaque, chez un sujet témoin et chez un sujet ayant subi une greffe
de cœur, au repos, pendant un exercice physique d’intensité croissante et durant la récupération.
On obtient les résultats du document 2.

DOCUMENT 2

Comparez les variations de la fréquence cardiaque du sujet témoin et du sujet greffé au cours de
l’exercice musculaire puis pendant la récupération. (0,5 pt)
3) Quelles hypothèses relatives aux mécanismes mis en jeu chez les deux sujets (sujet témoin
et sujet greffé) pouvez-vous formuler pour expliquer les différences constatées. (0,5 pt)

…/…2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/4 08 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

4) On mesure la concentration plasmatique en catécholamines, au cours d’un exercice physique,


chez un sujet transplanté cardiaque et chez un témoin en bonne santé.
Les résultats obtenus sont ceux du document 3.

DOCUMENT 3

Analysez le document 3. (01 pt)


5) Le document 4 est une représentation partielle du système mis en jeu lors de la régulation à court
terme, de la pression artérielle.

DOCUMENT 4

5.1) En utilisant les informations fournies par l’ensemble des documents 1, 2, 3 et 4, décrivez à l’aide
de croquis, les mécanismes mis en jeu au cours de l’exercice physique chez le sujet témoin d’une
part, et d’autre part, chez le sujet greffé. (01,5 pt)
5.2) Expliquez alors les effets d’une greffe cardiaque sur les mécanismes d’adaptation du cœur
à l’effort. (0,5 pt)

…/…3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/4 08 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)

EXERCICE n° 1 (05,5 points)


L’ecstasy est une drogue de synthèse, dérivée d’une amphétamine. Sa consommation donne des
effets variables chez l’homme. Si la quantité d’ecstasy ingérée est limitée, le consommateur est
euphorique, loquace et ressent un bain de bonheur. Cette phase peut durer deux à quatre heures selon
la dose d’ecstasy consommée et selon la sensibilité de l’individu. Il s’en suit une période de trouble
marqué par un abattement profond pouvant conduire à une dépression nerveuse.
Les résultats expérimentaux suivants permettent de comprendre le mode d’action de l’ecstasy.

A- Les premiers résultats expérimentaux sont des enregistrements effectués sur un neurone à dopamine à
la suite de stimulations portées sur un neurone à sérotonine (document 5).

1) A quoi correspondent les enregistrements obtenus en E1 et en E2 (document 6) pour les


différentes stimulations ? (01 pt)
2) Quels liens peut-on établir entre les enregistrements obtenus en E2 et ceux obtenus en E1.
(0,5 pt)
3) Formulez une hypothèse permettant d’expliquer les différences entre les enregistrements
obtenus en E1. (0,5 pt)

…/…4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/4 08 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
4) On injecte dans la fente synaptique F une substance X qui émet de la lumière en présence de
sérotonine. En portant en S les stimulations d’intensités I1 et I2, on obtient une illumination plus
importante avec I2.
4.1) Interprétez ces résultats. (0,25 pt)
4.2) Déduisez-en le rôle de la sérotonine. (0,25 pt)
4.3) Ces résultats vous permettent-ils de confirmer l’hypothèse formulée en 3) ? Justifiez votre
réponse. (0,5 pt)
B- Les seconds résultats expérimentaux sont regroupés dans le tableau ci-dessous :
Neurone à sérotonine Neurone à dopamine
Fréquences des
Activité de la Fréquences des
Paramètres potentiels d’action Quantité de Activité de
pompe de potentiels d’action au
mesurés au niveau au niveau des sérotonine synthèse de la
recapture de la niveau des neurones à
des neurones neurones à libérée sérotonine
sérotonine dopamine
sérotonine
Sans ecstasy ++ ++ ++ ++ ++
0 à 4 heures après
++ ++++ ++ + ++++
la prise d’ecstasy
Au-delà de 4
heures après la ++ 0 0 0 +
prise d’ecstasy
NB : Le nombre de + indique l’importance du phénomène.
5) Indiquez les effets de l’ecstasy de zéro à quatre heures après sa prise sur le neurone à sérotonine,
puis au-delà de quatre heures. (01 pt)
6) Utilisez votre réponse précédente pour expliquer les variations du paramètre mesuré au niveau du
neurone à dopamine. (0,5 pt)
7) Quelles relations peut-on établir entre les effets de l’ecstasy sur les différents neurones et les états
d’euphorie puis de dépression consécutifs à la consommation d’ecstasy ? (01 pt)
EXERCICE n°2 (02,5 points)
On croise deux variétés pures de plantes P1 et P2, différentes par la couleur de leurs graines à albumen.
Par autofécondation, la variété P1 produit des graines dont l’albumen et le germe sont de couleur rouge
tandis que la variété P2 produit des graines dont l’albumen et le germe sont de couleur blanche.
1er croisement :
On dépose le pollen issu de la variété P1 sur les stigmates des fleurs d’individus de la lignée P2.
On obtient des graines à albumen rose clair et un germe rose.
2eme croisement :
On dépose du pollen issu d’individus de la variété P2 sur le stigmate de fleurs d’individus de la variété
P1. On obtient des graines à germe rose et à albumen rose foncé.
1) Dans l’hypothèse où le gène responsable de la couleur des graines est autosomal avec deux allèles,
déterminez la relation de dominance entre les allèles « blanc » et « rouge ». Justifiez votre réponse.
(0,5 pt)
2) Faites une interprétation chromosomique des résultats de chacun des deux croisements. (01,5 pt)
3) Expliquez alors les différences de couleurs constatées au niveau de l’albumen des graines issues
des deux croisements. .(0,5 pt)
COMMUNICATION : (02 points)
- Plan du texte pour la maîtrise des connaissances = 01 point
- Qualité de l’expression = 0,5 point
- Présentation de la copie = 0,5 point
CORRIGE SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE/ S2 Ier G
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Le milieu intérieur possède un pH proche de la neutralité avec une relative stabilité qui assure aux
cellules un bon fonctionnement. (0,25 point)
Divers facteurs liés au métabolisme des cellules (production de CO2, d’acide lactique), des troubles
rénaux dans l’élimination des ions H+ ou l’absorption d’aliments acides sont susceptibles d’abaisser le
pH. (0,25 point)
Comment l’organisme parvient-il à restaurer l’équilibre acido-basique dans une telle acidose ?
Pour répondre à cette question, nous exposerons d’abord un exemple d’acidose puis nous
expliquerons comment les systèmes tampons, les reins et les poumons interviennent pour ramener le
pH à sa valeur de référence. (0,25 point)
1. Une condition de mise en place de l’acidose du milieu intérieur.
Lorsqu’un sujet présente une insuffisance respiratoire, l’élimination du CO2 par les poumons ne se
fait plus convenablement. Le milieu intérieur s’enrichit alors en dioxyde carbone. Ce dernier s’associe
à l’eau pour former l’acide carbonique qui abaisse le pH sanguin, en libérant des ions H+ suivant les
réactions : (0,25 point)
1
CO2 + H2O H2 CO3
2 Acide carbonique. (0,25 point)
1 −
H2 CO3 H CO 3 + H+ (0,25 point)
2
Hydrogéno-carbonate
Ainsi au fur et à mesure que le taux de CO2 augmente, la concentration plasmatique de H+ s’élève,
contribuant à abaisser le pH. (0,25 point)
2. Correction d’une baisse du pH sanguin
2.1 Par les systèmes tampons
* un système tampon est constitué par un acide et sa base conjuguée avec une concentration de
l’acide qui est égale à celle de la base.
Exemple : le couple acide carbonique, ion hydrogénocarbonate.
1 −
H2 CO3 H CO 3 + H+ (0,5 point)
2
* S’il y a acidose, le milieu intérieur s’enrichit en ions H+ et la réaction précédente est orientée
dans le sens 2 (0,5 point). Cela permet de réduire les ions H+ pour rétablir l’équilibre.
(0,25 point)
2.2 Par les reins.
Si le système tampon ne parvient pas à corriger l’acidose, le rein intervient en éliminant des ions
− +
H+ et en réabsorbant les ions HCO 3 . et des ions N a . L’urine est alors acide. (0,5 point)

2.3- Par les poumons


Au niveau des organes et du plasma, l’élévation du taux de CO2 permet la réaction : CO2 + H2O
→ H2 CO3. (1)
Au niveau des poumons, la faible teneur du CO2 dans les alvéoles, permet la réaction inverse de
(1), c’est-à-dire :
H2 CO3 → H2 O + CO2. (0,5 point)
Ce qui permet de corriger l’acidose par élimination pulmonaire de CO2 et de la vapeur d’eau.
L’hyperventilation pulmonaire étant provoquée par l’augmentation de concentration plasmatique en ions H+.
(0,25 point)

/… 2
2/4
air expulsé

Alvéole pulmonaire

H2O CO2
Capillaire sanguin

H2 CO3
H2O + CO2

Schéma illustrant le rejet pulmonaire de CO2 dans la correction d’une acidose (0,25 point)

Conclusion :
Une mauvaise élimination de CO2 peut conduire à une acidose à laquelle s’oppose localement les
systèmes tampons. Si ces derniers sont débordés les reins et les poumons interviennent, démontrant ainsi
que le maintien de l’homéoatasie requiert une unité physiologique de l’organisme. (0,5 point)
II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)
1) La fréquence cardiaque normale est d’environ 70 bat/mn. La stimulation des nerfs vagues
l’abaisse à 30 batt/mn alors que l’excitation des nerfs sympathiques l’élève à 120 batt/mn.
(0,25 point)
La section des nerfs vagues augmente la fréquence cardiaque alors que la section des nerfs
sympathiques diminue la fréquence cardiaque. (0,25 point)
Les nerfs vagues sont donc des nerfs qui diminuent la fréquence cardiaque ou (nerfs cardio
modérateurs) alors que les nerfs orthosympathiques augmentent la fréquence cardiaque (nerfs
cardio accélérateurs). (0,25pt + 0,25pt)
2) Au cours de l’exercice, la fréquence cardiaque du sujet témoin augmente plus rapidement et
plus fortement que celle du sujet greffé. (0,25 point)
Durant la récupération, le rythme cardiaque du sujet témoin diminue plus rapidement que celui
du sujet greffé. (0,25 point)
3) Hypothèses :
- L’adaptation rapide du rythme cardiaque du sujet témoin s’effectuerait par un mécanisme
nerveux. (0,25 point)
- L’adaptation lente du rythme cardiaque du sujet greffé s’effectue par un mécanisme
hormonal. (0,25 point)
4) • Au repos la concentration plasmatique de catécholamines des deux sujets est faible et voisine
de 300 pg/l.
• Durant l’exercice, celle du sujet greffé augmente plus rapidement et plus fortement que celle
du sujet témoin.
• Au cours de la phase de récupération, le retour aux valeurs de la période de repos s’effectue au
bout de 45 mn. (01 point)

…/… 3
3/4
5)
5.1.

Centres Nerf de Héring


nerveux
bulbaires Augmentation du taux de
Capteur CO2 plasmatique

Centre nerveux Fibre sympathique Tachycardie


médullaire Cardiaque Coeur
catécholamines
Fibre
Sympathique Médullo surrénale

Mécanisme d’adaptation du cœur à l’effort chez le sujet témoin. (0,75 point)

Centres
Nerf de Héring
nerveux
bulbaires
Capteur Augmentation du taux de CO2
plasmatique

Centre nerveux
Coeur Tachycardie
médullaire

Fibre
Sympathique Médullo surrénale

Mécanisme d’adaptation du cœur à l’effort chez le sujet greffé. (0,75 point)


5.2. La greffe supprime le mécanisme nerveux de l’adaptation du cœur à l’effort. Il subsiste un
mécanisme hormonal basé sur la sécrétion de catécholamines par la glande médullosurrénale.
(0,5 point)
III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)
EXERCICE 1 (05,5 points)
A) 1) . A la suite de la stimulation d’intensité faible (I1) en S, on enregistre en E1 un PPSE (0,25
point) et en E2 un potentiel de repos. (0,25 point)
. A la suite d’une forte stimulation en S (I2), on enregistre en E1 un potentiel postsynaptique qui
a dépassé le seuil alors qu’en E2 on enregistre un potentiel d’action. (0,5 point)
2) Lorsque le PPSE enregistré en E1 n’a pas atteint le seuil, il ne se propage pas sur l’axone.
(0,5 point)
3) L’amplitude des PPSE enregistrés en E1 dépendraitt de la quantité de neurotransmetteur émise
en F. (Fente synaptique). (0,5 point)
4.1 L’illumination qui devient plus importante avec I2 s’explique par une libération de
sérotonine plus importante lorsque l’intensité de la stimulation portée en S devient plus
forte. (0,25 point)
4.2 La sérotonine est donc le neurotransmetteur excitateur libéré dans la fente synaptique F.
(0,25 point)
4.3 Oui ces résultats confirment l’hypothèse, selon laquelle l’amplitude du PPSE dépendrait
de la quantité de neurotransmetteur émise par le bouton synaptique. (0,5 point)
Justification : Lorsque l’intensité de l’excitation portée en S augmente, l’amplitude du PPSE augmente.
B) 5) . De 0 à 4 H après la prise d’ecstasy, ce dernier augmente la quantité de sérotonine libérée et réduit la
recapture de la sérotonine par la pompe.
. Au-delà de quatre heures après sa prise, l’ecstasy empêche la synthèse de sérotonine par le neurone à
sérotonine. (01 point) …/… 4
4/4

6) Dans les 4 heures qui suivent sa prise, l’ecstasy augmente la libération de sérotonine et réduit sa
recapture d’où une élévation de la fréquence des potentiels d’action du neurone à dopamine.
(0,25 point)
Au delà de 4 h après la prise d’ecstasy, la diminution de l’activité du neurone à dopamine
s’explique par l’absence de synthèse et de libération de sérotonine par le neurone présynaptique
(neurone à sérotonine) (0,25 point)
7) L’état d’euphorie de 0 à 4 heures après la prise d’ectasie s’explique par l’augmentation de la
libération de sérotonine et la diminution de sa recapture ce qui a pour conséquence un
accroissement de l’activité des neurones à dopamine. (0,5 point)
L’état de dépression observée au delà de 4 heures après la prise d’ecstasy est du à l’absence de
synthèse et de libération de sérotonine. (0,5 point)
EXERCICE 2 (02,5 points)
1) Dans le 1 et dans le 2e croisement, le germe est rose donc il y a codominance entre l’allèle
er

« blanc » B et l’allèle « rouge » R. (0,25 point)


Justification : Le germe issu de l’oeuf principal est diploïde. Rose est une couleur intermédiaire entre le blanc et le
rouge. (0,25 point)
2) Premier croisement :
Génotype des Parents
R R B B
X

P1 ♂ P2 ♀

Gamétes R B R B B

anthérozoïde oosphère anthérozoïde cellule centrale

R B R B B

germe rose [RB] 2n albumen rose clair 3n


Le germe diploïde est rose alors que l’albumen issu de l’oeuf accessoire est triploïde (R.B.B.)
(0,75 point)
Deuxième croisement :
Génotype des Parents
B B R R
X
P2 ♂ P1 ♀

gamétes B R B R R

anthérozoïde oosphère anthérozoïde cellule centrale

B R B R R

germe rose [BR] 2n albumen rose foncé 3n


(0,75 point)
3) L’albumen est issu des mitoses de l’œuf accessoire triploïde. Dans le premier croisement, sa couleur rose
clair s’explique par la présence de l’allèle R et de deux allèles B (0,25 point)
Dans le 2nd croisement sa couleur rose foncé s’explique par la présence de l’allèle B et de deux allèles R.
(0,25 point)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 09 G 28 A 01
 Durée : 04 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A – Coef. 6
Téléfax (221) 864 67 39 – Tél. : 824 95 92 – 824 65 81 Séries : S4-S5 – Coef. 5
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE


I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Toutes les molécules d’ATP consommées au cours de la contraction musculaire doivent être
remplacées.
Exposez brièvement les différentes voies métaboliques de renouvellement du stock d’ATP
d’une fibre musculaire.

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)


A/ On cherche à découvrir un mécanisme de contrôle du centre respiratoire chez le chien.
On réalise sur deux chiens A et B l’expérience dite des « circulations céphaliques
croisées » : la tête du chien A est irriguée par le sang venant du chien B et vice-versa,
puis on asphyxie le chien B en le faisant respirer dans un ballon en caoutchouc dont l’air
n’est pas renouvelé. Le document 1 illustre cette expérience.

Document 1 Document 2

1) Indiquez l’évolution des taux de CO2 et de O2 dans le ballon en caoutchouc au cours de


l’expérience. (0,5 point)
2) A l’aide d’un spiromètre on enregistre la ventilation pulmonaire du chien A. Le document 2
ci-dessus indique le spirogramme (tracé de la ventilation pulmonaire) du chien A, obtenu
après l’asphyxie du chien B.
On rappelle que sur le spirogramme, les parties ascendantes du tracé correspondent aux
inspirations, et les parties descendantes aux expirations.
2.1) Analysez le document 2. (0,5 point)

2.2) Précisez la nature de la modification de la respiration du chien A après l’asphyxie du


chien B. (0,5 point)
2.3) Formulez une hypothèse relative aux facteurs responsables de la modification de la
respiration du chien A. (0,5 point)
3) En examinant le document 1, indiquez la localisation du centre respiratoire du chien.
Justifiez votre réponse. (0,5 point)
4) Quel serait l’effet d’un renouvellement de l’air dans le ballon en caoutchouc sur la
respiration du chien A ? (0,5 point)
…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/4 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

B/ On enregistre par ailleurs l’activité cardiaque et la pression artérielle générale


du chien A :

5) Le document 3 présente les variations de la pression artérielle mesurée au niveau de


l’artère fémorale du chien A après l’asphyxie du chien B.

Document 3

5.1) Analysez le document 3. (0,5 point)


5.2) Précisez la modification de l’activité cardiaque du chien A après l’asphyxie du chien B.
(0,5 point)
6) En utilisant l’ensemble de vos réponses aux questions précédentes, expliquez comment
l’asphyxie modifie d’une part la ventilation pulmonaire, et d’autre part l’activité
cardiaque. (01 point)

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)


Première partie :
On se propose d’étudier quelques anomalies chromosomiques connues dans l’espèce humaine.

A/ La figure 1 montre les chromosomes étalés d’une cellule humaine normale, fixée lors
d’une étape de la gamétogenèse.

Figure 2
Figure 1
1) A partir de l’examen de la figure 1, précisez cette étape de la gamétogenèse ainsi que le
sexe du sujet. Justifiez vos réponses. (01 point)
…/…3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/4 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

2) En vous référant à la figure 2 qui représente le schéma d’interprétation de la


structure A contenue dans la figure 1, et en utilisant des couleurs différentes,
schématisez les aspects de chromosomes obtenus à la fin de chacune des divisions de
méiose. (0,5 point)
B/ On s’intéresse par ailleurs à quelques caryotypes anormaux.
3) Le syndrome de Down :
Les individus atteints de cette anomalie présentent les symptômes suivants : petite
taille, tête ronde, visage large, arriération mentale, etc. Ils sont féconds.
La figure 3 montre le caryotype d’un individu présentant ce syndrome.

Figure 3

3.1) Que déduisez-vous de l’analyse complète de ce caryotype ? (0,5 point)


3.2) On pense que le syndrome de Down résulte d’une anomalie qui s’est produite au
cours de la gamétogenèse. Sachant que les deux parents sont normaux, expliquez
avec des schémas à l’appui, comment cette anomalie a pu apparaître chez le sujet.
NB : On ne considèrera que les chromosomes de la 21ème paire et les gonosomes.
(01 point)
4) Les syndromes de Turner et de Klinefelter : Les personnes atteintes du syndrome
de Turner sont de sexe féminin mais ne possèdent qu’un seul chromosome à la 23e
paire. Elles présentent entre autres symptômes, l’absence d’hormones ovariennes et
un faible développement des caractères sexuels secondaires.
Les personnes atteintes du syndrome de Klinefelter sont de sexe masculin et
possèdent un chromosome X surnuméraire. Elles présentent les symptômes suivants :
testicules atrophiés, arriération mentale, etc.
Ecrivez la formule chromosomique d’un sujet atteint du syndrome de Turner et d’un sujet
atteint du syndrome de Klinefelter. (0,5 point)
…/… 4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/4 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

Deuxième partie :
On se propose maintenant d’examiner quelques faits d’hérédité liés à ces anomalies.
C/ Les globules rouges de certaines personnes possèdent un agglutinogène (antigène) dont
la synthèse est commandée par un gène « g ».
Si l’on transfuse le sang de ces personnes à d’autres personnes qui ne possèdent que
l’allèle ga du même gène, il se produit une légère agglutination.

5) Chez les individus présentant un caryotype normal, quand le père a le phénotype [ga]
et la mère le phénotype [g], les fils ont toujours le phénotype [g] et les filles le
phénotype [ga].
Quand la mère a le phénotype [ga] et le père le phénotype [g], les fils comme les filles
peuvent avoir l’un ou l’autre phénotype.
A l’aide d’un raisonnement rigoureux, précisez quel est le chromosome porteur du gène
« g »puis déterminez la relation de dominance entre les allèles g et ga, et expliquez les
résultats obtenus. (01,5 point)
a
6) Un homme atteint du syndrome de Klinefelter a le phénotype [g ]. Son père a le
phénotype [ga] et sa mère le phénotype [g].
6.1) Quel parent a produit le gamète défectueux ? Justifiez votre réponse.(0,75 point)
6.2) A quelle étape de la gamétogenèse a pu se produire l’anomalie ? (0,25 point)
6.3) Quelle serait votre réponse à la question 6.1 si le malade avait présenté le
phénotype [g], les phénotypes parentaux restant identiques ? Justifiez votre
réponse. (0,5 point)
D/ 7) Une femme atteinte du syndrome de Turner est en même temps daltonienne.
On rappelle que le daltonisme est une anomalie de la vision des couleurs commandée
par un gène porté par le chromosome X.
7.1) Comment expliquez-vous l’apparition de la maladie chez cette femme sachant
qu’aucun de ses parents n’est daltonien ? (0,5 point)
7.2) Comment expliqueriez-vous l’apparition de la maladie chez cette femme si son
père est lui-même daltonien tandis que sa mère a une vision normale des
couleurs ? (0,5 point)
8) Enfin la situation suivante a été observée de manière exceptionnelle : chez des
jumelles vraies, il peut arriver, dans des cas très rares, qu’une seule d’entre elles
soit atteinte. On rappelle que les jumeaux vrais sont issus d’un zygote unique qui, au
cours du développement embryonnaire, se scinde et donne naissance à deux
embryons.
Expliquez alors comment, dans ces cas très rares, qu’une seule des jumelles vraies soit
atteinte du syndrome de Turner. (0,5 point)

IV. Communication : (02 points)


- Plan du texte sur la maîtrise des connaissances 01 point
- Qualité de l’expression 0,5 point
- Présentation de la copie 0,5 point
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 1/6 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

C O R R I G E
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Introduction

La contraction musculaire nécessite l’hydrolyse de molécules d’ATP, dont le stock doit être
renouvelé par diverses réactions métaboliques. (0,25 point)
Nous exposerons brièvement ces différentes réactions, en évoquant d’abord les voies
directes puis les voies indirectes de régénération de l’ATP musculaire. (0,25 point)

1. Les voies directes de régénération de l’ATP musculaire :


Le renouvellement des molécules d’ATP dégradées au cours de l’activité musculaire se
fait directement par deux voies métaboliques.
1.1) La voie de la créatine-phosphate (CrP)
La première implique la créatine-phosphate (CrP) présente dans le sarcoplasme,
et se déroule ainsi qu’il suit :
CrP + ADP Cr + ATP (1) (0,25 point)
La réaction (1) entre la créatine-phophate et une molécule d’adénosine di-phosphate
(ADP) forme ainsi une molécule d’ATP et de la créatine. (0,25 point)

1.2) La voie des molécules d’ADP (adénosine di-phosphate)


La deuxième consiste à la réaction de deux molécules d’ADP, et se déroule comme
suit :

ADP + ADP AMP + ATP (2) (0,25 point)


Cette réaction (2) permet de former une molécule d’ATP et une molécule d’adénosine
mono-phosphate (AMP). (0,25 point)
Synthèse : Les molécules d’ATP hydrolysées au cours de l’activité musculaire sont ainsi
régénérées directement par la réaction entre la CrP et l’ADP, ou alors par
celle entre deux molécules d’ADP.

2. Les voies indirectes de régénération de l’ATP musculaire :


Les voies directes ci-dessus décrites sont des réactions anaboliques (de synthèse),
c’est-à-dire endothermiques ou consommatrices d’énergie. Cette dernière provient des
diverses réactions qui se déroulent au cours de la dégradation du glucose. Il s’agit
successivement de :

2.1) La glycolyse ou la voie anaérobie alactique :

Elle consiste à la dégradation d’une molécule de glucose dans le sarcoplasme et en


absence de dioxygène. On obtient la formation de deux molécules d’acide pyruvique et
la libération d’une énergie potentielle chimique que nous notons EPC1. (0,5 point)
On a alors :
C6H12O6 2 C3H6O3 + EPC1 (1’) (0,25 point)
(glucose) (acide pyruvique)
…./… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/6 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

Cette EPC1 va ainsi permettre la régénération de deux molécules d’ATP, à travers la


créatine-phophate (CrP). (0,25 point)

2.2) La fermentation lactique on la voie anaérobie lactique :

Elle a lieu au cours de l’activité musculaire, à la faveur de la baisse de


l’approvisionnement du muscle en dioxygène O2. Elle consiste à la dégradation des
différentes molécules d’acide pyruvique, en absence de O2, dans le sarcoplasme.
On obtient la formation d’acide lactique et la libération d’une énergie potentielle
chimique que nous notons EPC2. (0,5 point)

On a ainsi : 2 Acides pyruviques 2 Acides lactiques + EPC2 (2’) (0,25 point)

Cette EPC2 va ainsi servir à la régénération de quatre molécules d’ATP, à travers la CrP,
(à partir d’une molécule de glucose) (0,25 point)

2.3) La respiration ou la voie aérobie :

Elle consiste à la dégradation totale des acides pyruviques dans la mitochondrie, en


présence de dioxygène. On obtient la formation du dioxyde de carbone et de la vapeur
d’eau, ainsi que la libération d’une énergie potentielle chimique que nous notons EPC3.
(0,5 point)
On a ainsi : 2 C3H6O3 + 6 O2 6 CO2 + 6H2O + EPC3 (3’)
(0,25 point)

Cette EPC3 va ainsi servir à la régénération de trente quatre (34) molécules d’ATP, à
travers la CrP. (0,25 point)

Conclusion
La molécule d’ATP dégradée au cours d’une activité de la fibre musculaire est donc
régénérée directement à partir de la créatine-phosphate. (0,25 point)
Cette réaction anabolique nécessite une consommation d’énergie provenant à la fois de
la glycolyse et des réactions qui en découlent, notamment la fermentation lactique et la
respiration. (0,25 point)

N.B. : Le plan et la répartition des points de la maîtrise des connaissances peuvent


être modifiés, au cours de la concertation, par les correcteurs du jury.

…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/6 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)

A) 1) Au cours de l’expérience, le taux de CO2 augmente tandis que celui de O2


diminue, dans le ballon en caoutchouc. (0,25 point x 2)
2) 2.1 Analyse : Avant l’asphyxie du chien B, on enregistre une succession
d’inspirations et d’expirations régulières d’amplitude moyenne. Peu de
temps après le début de l’asphyxie du chien B, le spirogramme du chien A
présente des inspirations et des expirations plus profondes (d’amplitude
plus grande). (0,25 point x 2)
2.2 Il s’agit d’une hyperventilation pulmonaire. (0,5 point)
2.3 Hypothèse : Les facteurs responsables de l’hyperventilation du chien A
seraient l’augmentation du taux de CO2 et la baisse de celui du O2 dans le
sang du chien B qui irrigue la tête du chien A. (0,25 point x 2)

2) D’après le document 1, le centre respiratoire du chien est localisé dans l’encéphale.


(0,25 point)
Justification : C’est la tête du chien A qui est irriguée par le sang du chien B.
(0,25 point)

3) Un renouvellement de l’air dans le ballon en caoutchouc entraînerait un retour à un


rythme respiratoire normal du chien A. (0,5 point)

B) 5) 5.1) Analyse : Avant l’asphyxie la pression artérielle est constante autour de 12 cm


de Hg. Après l’asphyxie du chien B, la pression artérielle générale du chien A (mesurée au
niveau de l’artère fémorale) augmente rapidement en passant de 12 à 22 cm de Hg, puis
diminue lentement jusqu’aux environs de 14 cm de Hg. (0,5 point)
5.2) Il s’agit d’une tachycardie (= accélération du rythme cardiaque). (0,5 point)
6) L’asphyxie se traduit par une élévation du taux sanguin de CO2 ; ce qui stimule le
centre respiratoire qui donne alors une commande conduite par les nerfs moteurs aux
muscles respiratoires. L’arrivée de cette commande aux muscles respiratoires provoque
ainsi une hyperventilation par approfondissement des mouvements respiratoires.
(0,5 point)
D’autre part, la tachycardie s’explique par la stimulation des chémorécepteurs par
l’élévation du taux sanguin de CO2. L’influx nerveux ainsi créé est conduit par les nerfs
sensitifs (nerf de Héring et nerf de cyon) au centre bulbaire. Il s’en suit une inhibition du
centre cardiomodérateur et une stimulation du centre cardioaccélérateur ; ce qui
provoque une tachycardie consécutive à l’arrivée de l’influx nerveux moteur véhiculé par
les nerfs orthosympathiques au cœur. (0,5 point)

…/… 4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/6 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)


A) Première partie :
1) L’étape de la gamétogenèse représentée est la prophase I. (0,25 point)
Justification : Les chromosomes homologues sont appariés. (0,25 point)
Le sujet est de sexe masculin. (0,25 point)
Justification : Il présente un gonosome « X » et un gonosome « Y ». (0,25 point)

2)

B) 3.1) Analyse :
Le caryotype de la figure 3 présente 45 autosomes dont un chromosome 21 surnuméraire,
et deux gonosomes « X ».
Déduction : Le sujet a la trisomie 21. (0,25 point)
Il est de sexe féminin. (0,25 point)

3.2)

ou

(01 point)

4) Formules chromosomiques des sujets :


Syndrome de Turner : 2n = 44 autosomes + XO. (0,25 point)
Syndrome de Klinefelter : 2n = 44 autosomes + XXY. (0,25 point)

…/… 5
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5/6 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

Deuxième partie :
C) 5) Dans la première union le phénotype des garçons est différent de celui des filles
mais tous les garçons ont le phénotype de leur mère. On peut donc penser que le gène
« g » est porté par le chromosome sexuel X. (0,25 point)
a
Les filles issues de la première union ont le phénotype [g ]. Puisqu’elles ont hérité d’un
gonsome X d’origine paternelle avec l’allèle « ga » et d’un gonosome X d’origine maternelle
avec l’allèle « g », on en déduit que l’allèle « ga » domine l’allèle « g ». (0,25 point)

Explication des résultats obtenus.


• première union :
Parents : X ga x Xg (0,25 point)
g
Y X
ga g
Gamètes : 50 % X ; 50 % Y 100 % X .

Descendants
♂ Xga Y
♀ Décompte
Xg ♂ [g]
X ga Xg
♀ [ga]
g Y
X ( 0,25 point)

• Deuxième union :
Les fils comme les filles pouvant avoir le phénotype [g] ou le phénotype [ga], on doit
supposer que la mère est hétérozygote.

Parents Xg x X ga (0,25 point)


Y Xg
g
Gamètes des parents 50 % Xg ; 50 % Y 50 % Xga ; 50 % X

Descendants
♂ Xga Y Décompte
♀ 1/4 ♀ [ga]
ga X ga X ga
X 1/4 ♀ [g]
g Y 1/4 ♂ [ga]
X
1/4 ♂ [g]
Xg Xg Xg
g Y
X
(0,25 point)

…/… 6
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 6/6 09 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

5) 6.1) L’homme atteint du syndrome de Klinefelter a le même phénotype que son père,
donc il a reçu de son père à la fois le gonosome X portant l’allèle ga et le gonosome Y.
Sa mère lui a donné un gonosome X portant l’allèle g.
Pour avoir un génotype Xga Xg Y, on doit envisager une méiose anormale chez le père avec
la production de spermatozoïde ayant un gonosome surnumémraire. (0,25 point)
C’est donc le père qui a produit le gamète défectueux. (0,25 point)

6.2) La non disjonction des deux gonosmes du père a eu lieu lors de la première division
de la méiose. (0,5 point)
6.3) Si le malade avait présenté le phénotype [g], son génotype serait Xg Xg y, donc il
aurait reçu de sa mère Xg Xg et de son père Y. (0,25 point)
La mère aurait donc produit le gamète défectueux. (0,25 point)

D) 7) 7.1) La femme étant daltonienne alors qu’aucun de ses parents n’est atteint donc
l’allèle responsable du daltonisme est récessif. On pose n allèle qui détermine le
daltonisme, et N allèle qui commande une vision normale. Son père ayant une vision
normale a le génotype XN .
Y
Sa mère est par conséquent hétérozygote XN. (0,25 point)
d
X

La fille daltonienne a donc reçu un seul gonosome X portant l’allèle d, de sa mère.


Son père ayant une méiose anormale n’a pas transmis de gonosome à sa fille daltonienne.
(0,25 point)

7.2) Si le père est daltonien, la fille atteinte du syndrome de Turner et daltonienne peut
recevoir Xd de son père et aucun gonosome de sa mère (méiose anormale) ;
(0,25 point)
elle pourrait aussi recevoir Xd de sa mère si elle est héterozygote et aucun gonosme
du père (méiose anormale). (0,25 point)

8) les jumelles vraies étant issues d’un zygote unique, si l’une seulement est atteinte du
syndrome de Turner, il faut admettre que lors des premières mitoses de l’œuf, il y a eu
dans un cas une mitose anormale qui a associé les deux gonosomes X dans une cellule.
(0,5 point)
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Epreuve du 1er groupe
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Décrivez brièvement les différentes étapes de la formation du sac embryonnaire à partir
de la cellule–mère. Un schéma clair et annoté d’un ovule contenant un sac embryonnaire
illustrera votre exposé.

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)


Le tableau ci-dessous représente les résultats de dosage d’anticorps dans le sang d’un
nourrisson de la naissance à 12 mois.

âge en 0 1 2 3 4 5 6 9 12
mois

Anticorps A1 12 9,5 7,5 5,5 3,5 2,1 1 0 0


en g/l
Anticorps A2 0 0,25 0,5 1 1,5 2 2,5 5,5 12
en g/l
Taux sanguin 12 10 8,3 6,5 5 3,5 3 6 12
global
d’anticorps
en g/l

1) Représentez dans le même graphique les courbes d’évolution des taux d’anticorps A1,
d’anticorps A 2 et du taux sanguin global d’anticorps en fonction de l’âge. La première
courbe est à représenter en pointillés, la deuxième en trait plein et la troisième avec
une couleur de votre choix. (01 point)
2) Analysez les courbes d’évolution des taux d’anticorps A1 et d’anticorps A2. (01 point)
3) Déduisez de cette analyse l’origine probable de chacun des anticorps A1 et A2.
(01 point)

4) La période allant du 4e au 6e mois est qualifiée de « moment critique ». Comment


l’expliquez-vous à partir de l’évolution du taux sanguin global d’anticorps ? (0,5 point)
5) Chez un autre nourrisson, pour limiter les risques d’infections, on réalise deux
injections d’un antigène X entre le 3e et le 6 e mois. De nouveaux anticorps apparaissent
dans le sang du nourrisson. La variation des quantités d’anticorps en fonction du temps
est représentée sur le document1.

…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/4 10 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

5.1 Expliquez la variation des qualités d’anticorps apparues (document 1) (0,5 point)
5.2 Représentez en pointillés sur le document 1, que vous reprendrez dans votre copie,
l’allure probable de la courbe qu’on obtiendrait si la 2 e injection renfermait aussi un
antigène Y différent de l’antigène X. (0,5 point)
5.3 Quel caractère de l’immunité est ainsi mis en évidence ? (0,5 point)

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)

EXERCICE 1 (03,5 points)

Diverses observations ont été réalisées sur des sujets malades :

- Le malade présente une pigmentation exagérée de la peau et des muqueuses. A cette


mélanodermie s’ajoutent de nombreux troubles métaboliques graves, souvent mortels.
- A l’autopsie on découvre des destructions pathologiques au niveau des capsules surrénales
(document 2).
- L’administration d’un extrait actif de cortico-surrénale est capable d’améliorer l’état des
malades.

Par ailleurs de nombreuses expériences effectuées sur différents animaux ont donné les résultats
suivants :

a) L’hypophysectomie entraîne une atrophie des glandes surrénales.


b) L’administration prolongée d’extraits cortico-surrénaliens a des effets tout à fait
comparables à ceux de l’hypophysectomie.
c) La surrénalectomie unilatérale est suivie par une hypertrophie compensatrice de la glande
surrénale restée en place, tandis que certaines cellules de l’hypophyse antérieure
présentent des signes d’hyperactivité.
d) La section A de la tige hypophysaire (document 3) entraîne une atrophie notable du cortex
surrénal. Des lésions pratiquées au niveau B provoquent les mêmes effets et, en outre, elles
s’opposent à l’hypertrophie compensatrice habituellement consécutive à la surrénalectomie
unilatérale.

1) Analysez chacun des résultats a, b, c et d puis établissez les corrélations physiologiques


entre les différents organes impliqués dans ces expériences (01,5 point)
2) Faites un schéma fonctionnel intégrant les documents 2 et 3 et faisant apparaître les
mécanismes mis en jeu, en représentant les différents organes par des rectangles.
(01 point)
3) On a isolé des extraits de l’hypophyse antérieure, chez différentes espèces, un polypeptide
désigné par le symbole ACTH.

- Le taux de cette substance augmente dans le sang des animaux soumis à la surrénalectomie.
- Il a été constaté que la teneur en ACTH était également supérieure à la moyenne dans le
sang des malades atteints de maladie.

A partir de ces nouvelles données, précisez les causes de cette maladie et complétez votre
schéma fonctionnel. (01 point)
…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/4 10 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

Document 3

EXERCICE 2 (04,5 points)


L’analyse comparée du caryotype du Chimpanzé et du caryotype humain a montré que les
Chimpanzés ont 48 chromosomes alors que l’Homme a 46 chromosomes.
Des techniques appropriées ont permis de faire apparaître des bandes sur ces
chromosomes et de les comparer de manière précise.
1) La figure 1 permet de comparer le chromosome n°2 de l’Homme avec les chromosomes
n°2 du Chimpanzé dont il existe deux types différents notés n°2p et n°2q.

Figure 1 …/4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/4 10 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

4.1 Quel constat se dégage de la comparaison des chromosomes n°2p et n°2q du


Chimpanzé au chromosome n°2 de l’Homme ? (0,5 point)
4.2 A partir de cette comparaison, formulez une hypothèse permettant d’expliquer le
passage du caryotype à 48 chromosomes du Chimpanzé au caryotype à 46
chromosomes de l’Homme. (0,75 point)

La figure 2 représente deux « couples » chromosomiques : (M,M) et (P, P) appartenant au


caryotype d’un sujet à 48 chromosomes (sujet « normal » appartenant à la forme
ancestrale), tandis que la figure 3 représente un « couple » chromosomique : (M, MP) et un
chromosome(P) appartenant au caryotype d’un sujet à 47 chromosomes (sujet dit
« transloqué »).

Figure 2 Figure 3
p
D’après la nature du chromosome transloqué M , deux types de disjonctions peuvent
apparaître au cours de la méiose entraînant deux combinaisons chromosomiques en relation
avec le nombre impair de chromosomes du sujet transloqué.
5) En utilisant uniquement les lettres M, MP et P relatives aux chromosomes de la figure 3,
indiquez les quatre types de gamètes qu’un sujet transloqué peut produire.
(0,5 point)
6) Etudions à présent le croisement de deux sujets transloqués. En utilisant les quatre
types de gamètes trouvés précédemment, faites un échiquier de croisement
permettant de préciser les caryotypes de la descendance d’un tel croisement.
(01 point)
7) Un patrimoine chromosomique est considéré comme anormal s’il renferme un
chromosome en excès ou s’il lui manque un chromosome dans son caryotype
En supposant que les descendants possédant un patrimoine chromosomique anormal ne
sont pas viables, déterminez la descendance viable issue du croisement de deux sujets
transloqués. (01 point)
8) L’analyse de cette descendance viable permet-elle de valider ou de rejeter votre
hypothèse formulée à la question 4.2 ? Justifiez. (0,75 point)

COMMUNICATION : (02 points)


- Plan du texte pour la maîtrise des connaissances = (01 point)
- Qualité de l’expression = (0,5 point)
- Présentation de la copie = (0,5 point)
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 10 G 28 A 01
 Durée : 04 heures
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Epreuve du 1er groupe
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

C O R R I G E
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES :

Introduction : (0,75 point)


La reproduction sexuée des spermaphytes fait intervenir des pièces fertiles mâles et
femelles des fleurs. La partie femelle appelée gynécée comporte un ovaire renfermant des
ovules dans lesquels se forme un tissu haploïde appelé sac embryonnaire.
Nous exposerons d’abord la méiose de la cellule-mère du sac embryonnaire puis la
dégénérescence des trois macrospores et enfin les mitoses du noyau de la macrospore
fertile.

1. Méiose de la cellule-mère du sac embryonnaire : (0,75 point)


La cellule-mère à 2n chromosomes se trouve dans le jeune nucelle. Elle subit une méiose et
donne une file de quatre grosses cellules : les macrospores.

2. Dégénérescence de trois macrospores : (0,75 point)


Les trois macrospores situées au pôle micropylaire dégénèrent alors que la macr ospore la
plus profonde survit et grossit. Elle donnera naissance au sac embryonnaire.

3. Mitoses de la macrospore fertile et formation du sac embryonnaire : (01,25 pt)


Le noyau de la macrospore fertile subit une première mitose. Les deux noyaux formés se
divisent à leur tour ainsi que les quatre noyaux issus de cette deuxième mitose. Il se forme
ainsi huit noyaux haploïdes. Le cytoplasme élabore des membranes plasmiques qui isolent :
- une oosphère et deux synergides au pôle micropylaire,
- trois antipodes au pôle opposé,
- une cellule centrale possédant deux qui peuvent fusionner, entre ces deux groupes
de cellules.

(01 point)

…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/5 10 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe


Conclusion : (0,5 point)
La méiose de la cellule-mère produit donc quatre macrospores haploïdes dont trois
dégénèrent. Le noyau de la macrospore fertile subit ensuite des mitoses successives qui
seront à l’origine des huit noyaux répartis dans les sept cellules du sac embryonnaire.

Plan du texte pour la Maîtrise des connaissances = 01 point

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS :

1) Représentation graphique : (01 point)

2) Analyse : (01 point)


- Courbe du taux d’Ig A 1 :
Le taux d’anticorps A1 diminue rapidement dès la naissance et s’annule au 9 ième mois,
passant ainsi de 12g/L à 0g/L.
- Courbe du taux d’Ig A2 :
A la naissance, le taux d’Ig A2 est nul. Il commence à augmenter régulièrement un mois
après la naissance du nourrisson pour atteindre de 12g/L au 12 ième mois.
…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/5 10 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe

3) Le taux d’anticorps A1 élevé à la naissance prouve que les Ig A1 sont d’origine


maternelle. (0,5 point)
ième
Le taux d’Ig A2 qui est nul à la naissance et élevé au 12 mois montre que les anticorps
A2 sont produits par le nourrisson. (0,5 point)

4) La période allant 4 ième au 6ième est qualifié de « moment critique » pour le nourrisson
car le taux global d’anticorps est faible, ce qui rend le nourrisson vulnérable.
(0,5 point)
ière
5) . 5.1- La 1 injection de l’antigène X déclenche, huit jours après, une faible
production d’anticorps constituant la réponse primaire au terme d’une phase
d’induction, d’une phase d’amplification puis d’une phase effectrice faisant intervenir
un nombre limité de cellules immunitaires.
ième
La 2 injection de l’antigène X est à l’origine d’une réponse secondaire plus rapide et plus
importante qui s’explique par l’intervention des cellules à mémoire. (0,5 point)

5.2- Représentation graphique : (0,5 point)

5.3- La 2ième injection renfermant l’antigène Y ne modifie pas la réponse secondaire à


l’antigène X. C’est donc le caractère spécifique de l’immunité qui est ainsi mis en
évidence. (0,5 point)

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE :

Exercice 1 :
1°) (4 x 0,25 point)

a- L’hypophyse stimule les glandes surrénales.


b- Les glandes corticosurrénales libèrent une hormone qui exerce un rétrocontrôle négatif
sur l’hypophyse.
c- Une diminution du taux des hormones corticosurrénaliennes stimule l’activité de
l’hypophyse et par conséquent de la corticosurrénale.
d- L’hypothalamus stimule l’hypophyse par voie sanguine.

…/... 4
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Epreuve du 1er groupe

Corrélations physiologiques : L’hypothalamus stimule l’hypophyse par voie sanguine, celle-ci


stimule à son tour la corticosurrénale qui libère des hormones agissant sur la peau et les
muqueuses. (0,5 point)

1) Représentation schématique : (01 point)

Schéma fonctionnel des corrélations

2) La maladie est causée par :


- Un déficit ou une absence d’hormones corticosurrénaliennes. (0,5 point)
- Une hypersécrétion d’ACTH. (0,5 point)

Exercice 2 :
1)
1.1- Le chromosome n°2p du Chimpanzé a la même séquence de bandes que les bras courts
du chromosome n°2 de l’Homme.
Le chromosome n°2q du Chimpanzé a la même succession de bandes que les bras longs du
chromosome n°2 de l’Homme. (0,5 point)

1.2- Le chromosome n°2 de l’Homme est formé par la fixation du chromosome n°2p sur le
chromosome n°2q du Chimpanzé (= translocation) ce qui permet le passage du caryotype à
48 chromosomes du Chimpanzé au caryotype à 46 chromosomes de l’Homme. (0,75 point)

2) Les quatre types de gamètes produits par le sujet transloqué sont : MP, M, MPP et MP.
(0,5 point)

…/… 5
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Epreuve du 1er groupe

3) Echiquier : (01 point)

3) La descendance viable issue du croisement de deux sujets transloqués est :


- MM PP
- MPM P
- MMP P
- MPM P
- MPM P
- MPMP (01 point)

4) Dans la descendance du croisement précédent on trouve des individus viables


ayant 2 chromosomes transloqués à la place des 2 paires de chromosomes, ce qui
permet de valider l’hypothèse émise à la question 1-2.
Il s’agit du caryotype MPMP. (01 point)

Qualité de l’expression = 0,5 point


Présentation de la copie = 0,5 point
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Durée : 04 heures
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Epreuve du 1er groupe
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)


En prenant l’exemple d’une synapse à acétylcholine, exposez la succession des événements qui
permettent la transmission de l’influx nerveux d’un motoneurone à la fibre musculaire, puis
expliquez comment une substance chimique mimétique comme le curare peut perturber la
transmission synaptique du message nerveux.
Votre exposé sera structuré et illustré par des schémas annotés.

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)


On cherche à comprendre comment le taux plasmatique de calcium ou calcémie est maintenu
relativement constant chez le chien.
A/ On étudie l’évolution de la calcémie chez le chien :
- d’une part en produisant une hypercalcémie par injection d’un sel de calcium dans le sang,
- d’autre part en injectant un produit fixant le calcium du plasma (agent chélateur) et
entraînant une hypocalcémie.
La figure 1 indique les résultats obtenus.

1) Faites une analyse comparée des deux graphiques de la figure 1. (0,5 point)
2) Quelle conclusion pouvez-vous en tirer ? (0,5 point)
B / Pour comprendre ces variations du taux plasmatique de calcium, plusieurs expériences ont été
réalisées sur des chiens.
Expérience 1
On pratique sur un chien normal l’ablation des glandes parathyroïdes (glandes accolées à la face
postérieure de la thyroïde). On observe les résultats suivants :
Temps en heures
0 1 2 ablation 3 5 7 11
2+
mg de Ca /l de sang 100 100 100 95 90 85 70
Expérience 2
On fait des injections d’extraits parathyroïdiens à un chien normal, et on suit l’évolution de la
calcémie chez le chien (figure 2).
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Epreuve du 1er groupe

ésultats de l’expérience 1.
3) Analysez les résultats (0,5 point)
4) Quel rôle semblent jouer les glandes parathyroïdes
parathyroïde sur la calcémie ? (0,5 point)
5) Analysez z les résultats de la figure 2.
2. En déduire le mode d’action des glandes parathyroïdes
sur l’évolution de la calcémie.
calcémie (01 point)

C / On dispose
ose de deux milieux de cultures pour réaliser les expériences 3 :
Expériences 3
- Dans l’un des milieux de culture dépourvu de calcium, on met en présence des fragments de
tissus osseux. On constate que le tissu osseux n’est pas modifié.
- Dans l’autre milieu de culture dépourvu de calcium, on met en présence des fragments de
tissus osseux et de glande parathyroïde.
parathyroïde Quelques jours plus tard on constate que ce tissu
osseux présente des lacunes de résorption (cavités) et que le milieu de culture contient du
calcium.
on tirer des résultats des
6) Quelles informations peut-on de expériences 3 ? (0,5 point)
Expérience 4

On veut connaître le mécanisme de la sécrétion de la substance active des parathyroïdes.


parathyroïdes On
réalise l’expérience suivante : on perfuse les parathyroïdes d’un chien normal A avec du sang
contenant 60mg de Ca2+/l de sang ; on recueille le sang de ce chien A, que l’on injecte à un chien
normal B. Onn constate que la calcémie de ce dernier passe à 130mg de Ca2+ / l de sang.
7) A l’aide des résultats de l’expérience 4,
4 expliquez comment est déclenchée la sécrétion de la
substance active par les glandes parathyroïdes.
para (0,5 point)
8) A l’aide d’un schéma fonctionnel, montrez comment est es corrigée une hypocalcémie chez le
chien normal. (01 point)

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)


Les canaris de type sauvage sont des oiseaux ayant un plumage verdâtre avec du noir sur les ailes
et la queue. On connaît aujourd’hui chez les canaris une grande variété de plumages résultant de
mutations.

PARTIE I
Selon l’aspect
aspect du plumage, les canaris peuvent être dorés ou argentés :
-le croisement de canaris argentés entre eux donne
d toujours 2/3 de canaris argentés et 1/3 de
canaris dorés. On remarque que certains œufs ne parviennent pas à l’éclosion.
- le croisement de canaris dorés avec des canaris argentés donne une descendance composée de
50% de canaris argentés et 50% de canaris dorés.
Interprétez les résultats obtenus et donnez le génotype des différents individus de ces deux
croisements. (01,5 point)
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/3 11 G 28 A 01
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Epreuve du 1er groupe


PARTIE II
Selon la couleur du plumage, les canaris peuvent être de type isabelle, agate, bronze ou brun. Ces
différentes colorations sont dues à deux gènes :
- un gène est responsable de la présence ou non de la couleur noire (les allèles correspondants
seront notés : n+ pour la présence de noir et n pour l’absence de noir),
- un autre gène est responsable de la présence ou non de la couleur brune (les allèles
correspondants seront notés : b+ pour la présence de brun et b pour l’absence de brun).

A/ On réalise des croisements entre des canaris de type agate et des canaris de type isabelle. Le
plumage de ces oiseaux ne présente pas de couleur brune, la seule différence est la présence
ou non de la couleur noire.
- Le type agate présente un plumage avec du noir.
- Le type isabelle a un plumage sans couleur noire.
Deux croisements de canaris de lignée pure donnent les résultats suivants :
- Des canaris femelles de type isabelle sont croisés avec des canaris mâles de type agate. On
obtient 100% de canaris de phénotype agate.
- Des canaris mâles de type isabelle sont croisés avec des canaris femelles de type agate.
On obtient 50% de canaris mâles de phénotype agate et 50% de canaris femelles de phénotype
isabelle.
1) En utilisant les symboles n+ et n, b+ et b, écrivez le phénotype agate et le phénotype isabelle.
(0,5 point)
2) En comparant les résultats des deux croisements, émettez une hypothèse sur la localisation
chromosomique des gènes responsables du phénotype agate et du phénotype isabelle.
(01 point)
3) Interprétez alors les résultats des deux croisements en précisant les génotypes et les
phénotypes des individus. (01,5 point)

B/ On croise maintenant des canaris de phénotype isabelle et des canaris de phénotype bronze.
La couleur du plumage de ces oiseaux diffère par la présence ou non de la couleur noire et la
présence ou non de la couleur brune.
- Le type bronze est dû à la présence simultanée de la couleur noire et de la couleur brune.
- Le type isabelle correspond à un plumage sans couleur brune.
L’allèle b+ responsable de la couleur brune est dominant. Le croisement de deux lignées pures de
canaris : canaris mâles de type isabelle et canaris femelles de type bronze donne 50% de canaris
mâles de phénotype bronze, 50% de canaris femelles de phénotype isabelle.
Donnez le génotype des parents puis construisez l’échiquier de croisement permettant de vérifier
les résultats obtenus. (02 points)

C/ On réalise le croisement d’un canari femelle au plumage isabelle et doré avec un canari mâle au
plumage bronze et argenté.
En utilisant vos réponses dans les parties I et II, écrivez les génotypes possibles des canaris
croisés. (01,5 point)

COMMUNICATION (02 points)

- Plan du texte pour la maîtrise des connaissances (01 point)


- Qualité de l’expression (0,5 point)
- Présentation de la copie (0,5 point)
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 1/5 11 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

C o r r i g é
I - MAITRISE DES CONNAISSANCES
INTRODUCTION
Dans l’organisme, les muscles squelettiques sont sous la commande des nerfs moteurs . le
message nerveux qui parcourt le motoneurone traverse la plaque motrice puis déclenche la
contraction musculaire. Une synapse neuromusculaire est une jonction entre l’arborisation
terminale d’un neurone moteur et une cellule musculaire. Le franchissement de la synapse
neuromusculaire par l’influx nerveux nécessite la libération d’un neurotransmetteur
excitateur : l’acétylcholine. La molécule de curare qui a la même conformation spatiale que
l’acétylcholine occupe ses récepteurs sur l’appareil sous-neural. Comment fonctionne la
plaque motrice ? comment un poison comme le curare peut –il perturber la transmission
synaptique de l’influx nerveux à travers la synapse neuromusculaire ? c’est à ces questions
que nous tenterons de répondre dans notre exposé.
1 - LE FONCTIONNEMENT DE LA PLAQUE MOTRICE
L’arrivée du potentiel d’action au niveau de la membrane pré-synaptique déclenche la
succession des événements suivants :
- Entée d’ions Ca++ dans la terminaison nerveuse qui entraine la libération d’acétylcholine
dans la fente synaptique.
- L’acétylcholine libéré se fixe sur les récepteurs de la membrane post-synaptique qui
sont des canaux à Na+ chimio-dépendants.
- Les canaux à Na+ chimio-dépendants s’ouvrent d’où une entée d’ions Na+ dans la fibre
musculaire dont la membrane se dépolarise.
- Une enzyme l’acétylcholinestérase hydrolyse l’acétylcholine.
- Choline issue de cette inactivation de l’acétylcholine est réabsorbée au niveau de la
membrane pré-synaptique.
2- PERTURBATION PAR LE CURARE DE LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE DE L’INFLUX NERVEUX
La molécule de curare, poison d’origine végétale, mime grossièrement à ses deux
extrémités, une molécule d’acétylcholine. Elle se fixe sur les récepteurs à
acétylcholine de l’appareil sous-neural et provoque la paralysie.

CONCLUSION
L’arrivée du potentiel d’action au niveau du bouton synaptique déclenche la libération de
l’acétylcholine dans la fente synaptique. L’acétylcholine se fixe sur les récepteurs de la
membrane post synaptique d’où une entrée de Na+ provoquant la dépolarisation de la fibre
musculaire. Le curare occupe les récepteurs à acétylcholine de la membrane musculaire,
bloquant ainsi la transmission synaptique de l’influx nerveux.

…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/5 11 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/5 11 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
II – EXPLOITATION DE DOCUMENTS
A.
1) Avant l’injection de sel de calcium ou d’un agent chélateur, la calcémie est normale.
L’injection de sel de calcium élève la calcémie à 130 % par rapport à la normale alors que
l’injection d’un agent chélateur abaisse la calcémie à 85 % par rapport à la normale.
2 heures après les injections, la calcémie redevient normale et constante.
2) Puisque la calcémie redevient normale et constante au bout de 2 heures après les perturbations,
on en conclut que la calcémie est régulée.
B. 3) Dans les 2 heures qui précédent l’ablation des glandes parathyroïdes, la calcémie est
constante et égale à 100 mg/l. Après ablation des glandes parathyroïdes, la calcémie diminue
et passe de 95 à 70 mg/l de la 3e à la 11e heure.
4) Les glandes parathyroïdes semblent élever la calcémie.
5) L’injection d’extraits parathyroïdiens à un chien normal élève la calcémie qui passe de 100
mg/l à 180 mg/l au 4e jour. Du 4e au 6e jour la calcémie revient à la valeur normale. Du 6e au
8e jour elle passe au dessous de sa valeur normale. Au-delà du 8e jour elle est constante et
voisine de 100 mg/l.
Les glandes parathyroïdes élèvent la calcémie par l’intermédiaire d’une substance chimique
véhiculée par le sang.
6) Les glandes parathyroïdes provoquent la libération de calcium par les os.
Le calcium libéré par les os élève la calcémie du milieu intérieur.
7) L’injection de sang ayant un faible taux de calcium à un chien normal élève la calcémie de ce
dernier. Donc le sang dont la teneur en calcium est inférieure à la normale déclenche, au
contact de la glande parathyroïde, la sécrétion d’hormones parathyroïdiennes
hypercalcémiantes.
8)
Hypocalcémie

+
glandes parathyroïdes

hormones parathyroïdiennes

+
squelette

libération de Ca++

élévation de la calcémie
Schéma du mécanisme de la correction d’une hypocalcémie chez le chien. …/… 4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/5 11 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

III – PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE


PARTIE I :
Le croisement des canaris argentés donne 2/3 de canaris argentés et 1/3 de canaris dorés.
On en déduit que le caractère doré qui apparaît dans la descendance est récessif et les
canaris argentés sont hybrides. Les résultats statistiques de la descendance du croisement
entre les canaris argentés s’expliquent par le fait que l’allèle responsable du caractère
« argenté » est létal à l’état homozygote. On pose :
A allèle responsable du caractère « argenté » . d allèle responsable du caractère « dorée ».
1er croisement :
Phénotype [A] X [A]
Génotypes A X A
d d
gamètes 50 % A ; 50 % d
résultats
A d
décompte des phénotypes
A A Non A 2/3 [A]
[A]
A viable d 1/3 [d]
d A [A] d [d]
d d

2e croisement
Phénotypes : [A] X [d]
Génotypes A X d
d d
gamètes 50 % A ; 50 % d 100 % d
descendance
A d
décompte des phénotypes
1/2[A]
d A [A] d [d]
1/2 [d]
d d
d A [A] d [d]
d d

PARTIE B :
1) Phénotype agate [n +b]
Phénotype isabelle [n b]
2) Dans le premier croisement la F1 est homogène alors que dans le croisement
réciproque, la F1 est hétérogène (le phénotype des mâles est différent de celui des
femelles).
Hypothèse : Les gènes responsables du phénotype agate et du phénotype isabelle
sont portés par un gonosome.
…/… 5
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5/5 11 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

3) Lorsque le parent mâle est de phénotype agate, toute la descendance est homogène
et de phénotype agate. Lorsque le parent femelle est agate (phénotype dominant) la
descendance est hétérogène. Donc chez le canari, le mâle est homogamétique ZZ et
la femelle est hétérogamétique ZW.
1er croisement : phénotypes des parents [n +b] x [nb]
Génotype des parents x
W
Gamètes des parents 100 % 1/2 ; 1/2 W

F1 par l’échiquier
W

[n+b]
n
Z [n + b]
b W

2e croisement :
Phénotypes des parents : [n+b] x [n b]
Génotypes des parents : x
W
Gamètes des parents 1/2 ; 1/2 W 100 %

F1 :
W

Z nb [n + b] W [n+b]

B) phénotypes [n b] x [n+ b+]


génotypes des parents x

gamètes des parents 100 % 1/2 ; 1/2 W

W
Décompte des phénotypes
1/2 [n+ b+]
Z nb W [n b] 1/2 [n b]
[n+ b+]

C) [ nbd] x [n+ b+ A]
génotype de la
W d
génotypes possibles du ou
d d
s UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 12 G 28 B 01
 Durée : 02 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2 - S2A – Coef. 6 Séries S4 S5 Coef 5

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE Epreuve du 2eme groupe

EXERCICE I : (0,5×12 = 06 points)


Donnez directement en écrivant sur la ligne en pointillés les notions correspondant aux définitions
suivantes :
1- Valeur de la différence de potentiel membranaire d’une cellule qui n’est pas excitée :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2- Période d’inexcitabilité qui suit une réponse à une excitation efficace.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3- Durée minimale pendant laquelle il faut appliquer l’intensité rhéobasique pour avoir un potentiel
d’action : ………………………………………………………………………………………………………………………………
4- Site d’un neurone sensitif où les caractères du stimulus sont codés en amplitude de potentiels de
récepteur:……………………………………………………………………………………………………………………….
5- Ensemble des mécanismes par lesquels une cellule nerveuse élabore une réponse aux stimulations
diverses dont elle est l’objet :……………………………………………………………………………………….
6- Potentiel électrique dépolarisant qui apparaît au niveau de la membrane post synaptique, d’une
synapse excitatrice, en réponse à son excitation :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
7- Résultante, au niveau du segment initial d’un motoneurone de potentiels post synaptiques différents
et successifs, issus d’une même région de ce neurone :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
8- Jonction spécialisée entre deux neurones, où l’activité électrique de l’un influence l’activité de
l’autre :………………………………………………………………………………………………………………………………
9- Messager chimique assurant la transmission d’information d’un neurone à une autre
cellule :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
10- Cellule entourant comme une gaine, les prolongements cytoplasmiques des neurones :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
11- Enveloppes protectrices des centres nerveux
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
12- Pont de substance blanche, situé au fond du sillon inter-hémisphérique et qui relie les deux
hémisphères cérébraux :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
EXERCICE II : (08 points)

On cherche à tester l’action d’une injection


intraveineuse de glucagon sur trois lots de chiens :
-Lot n°1: chiens normaux;
-Lot n°2: chiens soumis à un diabète expérimental
(leurs cellules sécrétrices d’insuline
ont été détruites sélectivement) ;
-Lot n°3: chiens soumis à un jeûne prolongé.
On a mesuré chez ces trois lots la réserve
en glycogène hépatique
(exprimée en pourcentage du poids frais du foie).
Les résultats, avant l’injection de glucagon, sont les suivants :
-Lot n°1 : 3 à 5% ; - Lot n°2 : 0,3% ; -Lot n°3 : 0,1%.
•Les courbes expérimentales ci-contre présentent
l’évolution moyenne de la glycémie chez ces trois lots de
chiens.
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/2 12 G 28 B 01
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Epreuve du 2ème groupe
1°) Pourquoi a-t-on réalisé ces expériences sur des lots de chiens et non sur un seul chien
pour chaque expérience. (01 point)
2°) Quelle est l’influence d’une injection de glucagon sur l’évolution de la glycémie dans chacun
des lots ? (01,5 point)
3°) Quelle(s) action(s) du glucagon au niveau du foie peut (peuvent) expliquer l’effet
observé chez les chiens normaux. (02 points)
4°) Déduisez de votre réponse précédente une explication de l’évolution de la glycémie après
l’injection de glucagon chez les chiens du lot 2 puis du lot 3. (02 points)
5°) Quelle information concernant la cible du glucagon pouvez-vous déduire de cette série de
résultats ? Justifiez votre réponse. (01,5 point)

EXERCICE III (06 points)


Une suspension purifiée de mitochondries vivantes est obtenue par centrifugation
différentielle de cellules. Cette suspension est introduite dans un milieu initialement saturé
en dioxygène et maintenu à un pH constant pendant toute la durée de l’expérience. Un
dispositif permet d’introduire dans le milieu d’autres substrats. Les tracés (a) et (b)
indiquent respectivement les variations des concentrations en dioxygène et en ATP en
fonction du temps sous l’action des différents substrats introduits (glucose, pyruvate,
ADP+H3PO4, cyanure) :

Tracé (a)

Tracé (b)

1) Interprétez les variations de la teneur en dioxygène et en ATP. (02 points)


2) Quel phénomène biologique est mis en évidence dans cette expérience ? (0,5 point)
3) Proposez un schéma bilan. (02 points)
4) Le cyanure est un poison mortel. En vous appuyant sur l’interprétation des tracés (a) et
b) proposez une explication de sa toxicité. (01,5 point)
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 12 G 28 A 01
 Durée : 04 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A – Coef. 6
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE


I. MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Le rein humain comporte de nombreux tubes urinifères ou néphrons richement vascularisés qui
interviennent dans la formation de l’urine.
Exposez les rôles du néphron dans les différentes étapes de la formation de l’urine définitive. Un schéma
annoté du néphron illustrera votre exposé.
II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)
On se propose d’étudier un aspect du contrôle de la grossesse (ou gestation).
La mortalité embryonnaire est la plus élevée dans les premières semaines qui suivent la fécondation ; elle
l’est davantage encore dans le cas de techniques de reproduction assistée, couramment utilisées actuellement
(fécondation in vitro, congélation et transfert d’embryons). Les avortements spontanés précoces sont liés,
dans certains cas à des anomalies génétiques de l’embryon, dans d’autres à une insuffisance hormonale.
C’est pourquoi les biologistes tentent d’identifier les facteurs indispensables au développement
embryonnaire, particulièrement ceux qui sont produits, au moment de la nidation dans l’utérus, qui intervient
quelques jours après la fécondation. Il n’y a pas de menstruation à la fin du cycle fécond et le corps jaune se
maintient pendant les premiers mois de la grossesse alors que, dans un cycle non fécond, il est détruit par
une substance sécrétée par l’ovaire, la prostaglandine F2∝.
A-/ Chez 35% des femmes enceintes victimes d’un avortement spontané dans les 12 premières semaines
suivant la fécondation, le taux de progestérone plasmatique ne dépasse pas 10ng/ml.
En vous aidant du document 1 formulez une hypothèse explicative de l’avortement spontané.(0,5 pt)
Progestérone
Plasmatique en ng/ml
Phase
· folliculaire 0,3
· lutéale 3-20
4è semaine 20
10è semaine 26
14è semaine 41
18è semaine 45
22è semaine 50
26è semaine 60
30è semaine 80
34è semaine 100
38è semaine 120
40-42è semaine 160
Document 1 : Taux de Progestérone plasmatique au cours du cycle menstruel et de la grossesse

B- / L’ablation des ovaires est parfois nécessaire chez la femme enceinte. Pratiquée au cours des 3 premiers
mois de la grossesse, elle entraîne la perte du fœtus, alors qu’elle est sans effet majeur sur la grossesse si
elle est réalisée plus tard : elle ne provoque plus alors, l’expulsion du fœtus ni ne perturbe la production
d’œstrogènes et de progestérone.
- Quel problème soulèvent ces données concernant la femme enceinte privée d’ovaires ? (0,5 point)
C-/ D’autres expériences ont été effectuées.
Expérience 1 : Chez une femme enceinte, l’injection intraveineuse de HCG pendant dix jours en phase
lutéale entraîne outre le maintien du corps jaune, des taux d’élimination urinaire des hormones ovariennes
comparables à ceux obtenus en début de grossesse.

.../… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/3 12 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe

Expérience 2 : Des effets analogues sont obtenus par injection de HCG, soit à des rates vierges, soit à des
rates privées d’hypophyse, mais aucun résultat n’est constaté chez des rates dont les ovaires ont été enlevés.
- Quels renseignements sur l’action de la HCG, l’analyse des résultats de ces deux expériences
apporte-t-elle ? (01 point)
D-/ Des expériences réalisées chez la brebis permettent de préciser l’origine de substances telles que la
HCG. On précise que chez cette espèce, le cycle ovarien est de 17 jours, le corps jaune commençant à
régresser dès le 12è jour en l’absence de fécondation.
1. Des broyats d’embryons de mouton d’âge variable sont injectés dans l’utérus d’une brebis au 12è jour
du cycle. Les résultats de cette expérience sont donnés dans le document 2.

Age de l’embryon de Mouton (en 8 10 12 14 16 18 20 22


jours)
Evolution du corps jaune – – – + + – – –
Document 2
- : régression du corps jaune
+ : maintien du corps jaune
- Analysez le document 2. (0,5 point)
2. Si les broyats ont été chauffés ou mis au contact de protéases avant leur injection, le corps jaune régresse
quel que soit l’âge de l’embryon utilisé.
- Quelle information complémentaire cette expérience apporte-t-elle ? (0,5 point)
3. a) En vous appuyant sur le document 3 qui représente le schéma d’une coupe pratiquée dans l’appareil
génital de brebis, quelles hypothèses pouvez-vous formuler concernant l’origine de la substance mise en
évidence précédemment ? (0,5 point)

b) Des vésicules de trophoblaste (à l’origine du


placenta) isolées à partir d’embryons de Mouton
âgés de 14 jours et séparées des boutons
embryonnaires (à l’origine de l’embryon
proprement dit) maintiennent le corps jaune
chez les brebis non gestantes.

- Après avoir justifié le protocole expérimental utilisé


dans cette expérience, dites en quoi le résultat vient
confirmer ou infirmer vos hypothèses précédentes et
en quoi il peut fournir des renseignements sur
l’origine de la HCG humaine. (01,5 point)
Document 3

III RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)

A / Chez une plante à sexes séparés appelée lychnis, la détermination du sexe est de type XY. Un gène lié
au sexe contrôle la taille des feuilles : l’allèle dominant B est responsable des grandes feuilles et l’allèle
récessif b est responsable des petites feuilles. Les grains de pollen qui portent l’allèle récessif ne sont
pas viables.
1 - Donnez les phénotypes et les génotypes des parents ainsi que ceux de leur descendance directe dans les
deux croisements suivants :
a. Plant femelle hétérozygote à grandes feuilles X plant mâle à petites feuilles. (01,25 point)
b. Plant femelle hétérozygote à grandes feuilles X plant mâle à grandes feuilles. (01,25 point)

…. /… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/3 12 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe

2 - Quel est le croisement qui donnerait uniquement des plants mâles tous à grandes feuilles ?
Justifiez votre réponse. (01,5 point)

B / Chez le maïs, on réalise un croisement entre individus de lignées pures : un maïs à grains pleins et
albumen coloré croisé avec un maïs à grains rétractés et albumen non coloré.

1 - En pratique, quelles précautions faut-il prendre lorsque les plants de maïs fleurissent pour être
certain de réaliser le croisement désiré ? (0,75 point)

2 - La F1 est homogène. Elle est à grains pleins et à albumen coloré. Que peut-on en déduire ?
(0,25 point)

3-. Les plants issus de la germination des grains de la F1 font l’objet d’un croisement avec des plants
résultant de la germination de grains rétractés et albumen non coloré. La descendance comprend :

- 149 grains rétractés et à albumen coloré ;


- 4035 grains rétractés et à albumen incolore ;
- 152 grains pleins et à albumen incolore ;
- 4032 grains pleins et à albumen coloré.

a. Expliquez les résultats numériques obtenus et réalisez l’échiquier de croisement qui rend compte
des résultats obtenus. (01,5 point)
b. Estimez la distance séparant les gènes qui déterminent les caractères étudiés et construisez la carte
factorielle. (01,5 point)

COMMUNICATION (02 points)

- Plan du texte pour la maîtrise des connaissances (01 point)


- Qualité de l’expression (0,5 point)
- Présentation de la copie (0,5 point)
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 1/4 12 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe

C O R R I GE

I- MAITRISE DES CONNAISSANCES

INTRODUCTION

La constance des composantes physiques et chimiques du milieu intérieur assure des


conditions optimales au bon fonctionnement des cellules. Le rein participe au maintien de
l’homéostasie grâce aux néphrons. Chaque néphron ou tube urinifère est l’unité fonctionnelle
du rein. L’urine s’y forme à partir du plasma sanguin en plusieurs étapes. Dans les lignes qui
suivent, nous exposerons les rôles du néphron dans les différentes étapes de la formation de
l’urine définitive.

1/ Rôle de filtration glomérulaire

La pression sanguine élevée dans les capillaires glomérulaires permet un passage permanent
de l’eau, des ions et des micromolécules plasmatiques dans la capsule de Bowmann. Il se forme
ainsi l’urine primitive dont la composition est celle du plasma privé des macromolécules comme
les protéines.

2/ Rôle de réabsorption tubulaire


Le long du tube urinifère se produit une réabsorption partielle ou totale de certains
constituants de l’urine primitive.
Le glucose est totalement réabsorbé tant que sa concentration n’a pas dépassé 1,8g /L: c’est
une substance à seuil. L’eau, Na+ sont partiellement réabsorbés sous contrôle hormonal.

3/ Le rôle de sécrétion tubulaire


Certains constituants de l’urine définitive comme l’acide hippurique, les ions NH sont
synthétisés puis éliminés par le tubule urinifère.

…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/4 12 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe

Conclusion
Le tube urinifère assure 3 grands rôles dans les différentes étapes de la formation de l’urine
définitive: Une filtration glomérulaire qui produit l’urine primitive puis une réabsorption et
une sécrétion tubulaires qui transforment l’urine primitive en urine définitive.
II- EXPLOTATION DE DOCUMENTS

A) Comparaison/ Le taux de progestérone plasmatique ne dépasse pas 10 ng/ml chez la


femme victime d’un avortement alors que chez la femme ayant mené une grossesse à terme,
ce taux est très élevé, passant de 20 à 160 ng/ ml de la 4è à la 42è semaine.

Hypothèse : L’avortement spontané est dû à un taux de progestérone plasmatique trop faible.

B) On peut alors se demander quel organe secrète les œstrogènes et la progestérone après le
3 ème mois de grossesse lorsque la femme est privée d’ovaires.

C) L’expérience 1 permet d’affirmer que la HCG stimule par voie sanguine, le maintien et
l’activité du corps jaune.
- L’expérience 2 précise que l’action de la HCG s’effectue sur les ovaires et ne dépend pas
de l’hypophyse.

D) 1- Analyse du document 2

Les injections de broyats d’embryons de moutons le 12ème jour du cycle, ne maintiennent la


survie du corps jaune que si les embryons sont âgés de 14 à 16 jours.

2- La substance active contenue dans les broyats d’embryons est une protéine.

3- a) Le document 3 montre que l’embryon est constitué du trophoblaste et du bouton


embryonnaire.

Hypothèse n°1 : La substance active est issue du trophoblaste.


Hypothèse n°2 : La substance active est sécrétée par le bouton embryonnaire.

b) Justification du protocole expérimental :


Cette expérience permet de tester la 1ère hypothèse de la question précédente en
recherchant si la HCG est issue ou non du trophoblaste.
Puisque des vésicules de trophoblaste d’embryons âgés de 14 jours maintiennent le
corps jaune, on en déduit que ce résultat confirme la 1ère hypothèse c’est–à–dire que la HCG
est issue du trophoblaste. Etant donné que le trophoblaste va évoluer pour donner le
placenta, on peut donc en déduire que la HCG est d’origine placentaire.

…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/4 12 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe

III- PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE

A – 1° a- Phénotypes des parents. [B] x ♂ [b]


Génotypes des parents XB Xb

Gamètes 50% XB ; 50% Xb 100%


Y

Puisque les grains de pollens Xb ne sont pas viables.

♂ XB Xb
Xb ♂ Xb ♂
Y [B] [b]
Décompte : 50% ♂ [B] et 50% ♂ [b]

b- Phénotypes des parents : [B] x ♂ [B]

Génotypes des parents : XB XB


X

Gamètes des parents : ½ XB ; ½ Xb ; ½ XB ; ½ Y

♂ XB Y

XB XB ♂
XB X [B] Y [B]
[B]
XB Xb ♂
b
X X [B] Y [b]

Décompte : 50% [B] ; 25% ♂ [B] et 25% ♂ [b]

2- Le croisement qui donnerait 100% de mâles [B] est celui d’une femelle homozygote [B]
avec un mâle [b]
Justification : la femelle ne produirait que des gamètes XB et le mâle seulement des
gamètes Y puisque les grains de pollen de génotype Xb ne sont pas viables.

Vérification : XB Xb
X Y
Gamètes XB Y
F1 XB ♂ [B] 100%
100% Y
B- 1) On peut mettre un voile de gaze autour des épis pour éviter la pollinisation entomogame
ou la pollinisation anémogame. Lorsque les anthères arrivent à maturité, on secoue celles de
chaque lignée pure sur les stigmates de l’autre lignée, à l’intérieur des voiles. .../… 4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/4 12 G 28 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5

Epreuve du 1er groupe

2) L’allèle responsable du caractère «plein» domine l’allèle qui gouverne le caractère


«rétracté».
L’allèle qui commande « l’albumen coloré » domine l’allèle qui détermine «l’albumen non coloré».
De plus les individus de la F1 sont des di hétérozygotes.
On pose : Plein P ; rétracté r ; coloré c ; non coloré n.

a) Le croisement réalisé est un test-cross d’un dihétérozygote. La descendance comprend


une forte proportion (96,40%) de types parentaux et une faible proportion (3,597 %) de
types recombinés. Donc les deux gènes sont liés mais la liaison est partielle (linkage avec
crossing-over) chez l’hybride qui a produit 4 types de gamètes non équiprobables.

♂ 48,18/ PC 1,78% rC 48,219% rn 1,816% Pn

PC rC rn Pn
100% rn rn rn rn
rn 48,18% [PC] 1,78% [r C] 48,219% [r n] 1,816% [P n]

b) La distance entre les deux gènes est égale au pourcentage des phénotypes recombinés ou
taux de recombinaison = x 100 = 3,597 % = 3,597 unités.

P 3,597 cm C
1 % de recombinaison

Carte factorielle 1 centimorgan


UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 13 G 27 A 01
 Durée :4heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2 S2A - Coef. 6
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE


I- MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)

Par un exposé concis et illustré, expliquez l’origine et les rôles des macrophages dans les
réponses immunitaires assurant le maintien de l’intégrité de l’organisme.

II- EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)

 Chez les Mammifères, la pression artérielle doit se maintenir à un niveau tel que
l’irrigation des différents tissus soit assurée. Cependant, plusieurs facteurs peuvent
modifier la pression artérielle dans un sens ou dans un autre.
Examinons le cas d’une hémorragie (document 1)

cardiogramme

Document 1

1) Analysez le document 1. (0,75 pt)


2) Déduisez-en les facteurs responsables de la variation de la pression artérielle de T0
à T2. (0,5 pt)
Afin de préciser les mécanismes régulateurs capables de corriger les variations de la
pression artérielle, plusieurs observations et expériences ont été réalisées sur des
Mammifères :

a. Chez un chien normal au repos, la fréquence cardiaque est de 80 battements à la


minute.
Si on sectionne les deux nerfs pneumogastriques, la fréquence augmente et passe à
135.
b. Si on sectionne les nerfs orthosympathiques, il y a ralentissement du rythme
cardiaque.
…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/4 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe
c. La section des nerfs de Cyon et de Hering entraîne une accélération du cœur.
L’excitation de leur bout périphérique est sans effet sur le rythme cardiaque.
L’excitation de leur bout central entraîne un ralentissement du cœur. Toutefois, ce
dernier est supprimé si les nerfs parasympathiques sont supprimés.
d. Le document 2 représente l’enregistrement des potentiels d’action recueillis sur
une fibre du nerf de Hering en fonction de la pression artérielle régnant dans le
sinus carotidien que l’on a isolé et que l’on perfuse au moyen d’un système
permettant de faire varier la pression du liquide de perfusion.
Des potentiels analogues sont recueillis dans le cas d’une fibre du nerf de Cyon.

document 2

e. L’excitation du centre bulbaire où naissent les pneumogastriques entraîne le même


effet que l’excitation du bout central des nerfs de Cyon et des nerfs de Hering.

Le document 3 représente l’innervation d’un cœur de mammifère.

Document 3

.../... 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/4 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

3) Quelle (s) information (s) vous apporte chacune des expériences précédemment
décrites. (02 pts)

4) Précisez alors la nature du mécanisme mis en jeu dans le rétablissement de la


pression artérielle en cas d’hémorragie. (0, 25 pt)

5) En utilisant l’ensemble des informations fournies par ces expériences, résumez dans
un schéma fonctionnel simplifié le mécanisme régulateur de la pression artérielle
déclenché par l’hémorragie (01,5 pt)

III PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)


Les arbres généalogiques suivants montrent la transmission dans deux familles, d’une
maladie héréditaire.

1) Le gène allèle responsable de la maladie est-il dominant ou récessif ? Justifiez


votre réponse. (01 pt)
2) Le gène allèle responsable de la maladie est-il localisé sur un autosome ou sur un
gonosome ?
En utilisant les informations issues des deux arbres généalogiques, envisagez et
discutez chaque éventualité. (02,25 pts)

3) Le tableau ci-dessous montre la descendance de pères ou de mères atteints mariés


à des conjoints sains.

Mère atteinte Père atteint et Total


et Père sain Mère saine
Nombre de couples 45 24 69
atteintes 24 29 53
Filles normales 24 0 24
total 48 29 77
atteints 26 0 26
Garçons normaux 26 25 51
total 52 25 77
…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/4 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

Quelle précision l’étude du tableau précédent apporte-t-elle sur le mode de


transmission du gène responsable de la maladie ? (01,5 pt)

4) Indiquez le ou les génotypes possibles des individus de la famille B. (01,75 pt)


5) Quelle serait la probabilité d’avoir un enfant atteint pour un couple dont le mari et
la femme sont atteints mais le père de la femme est sain ? (01,5 pt)

COMMUNICATION : (02 points)


.Plan du texte pour la maîtrise des connaissances (01 pt)
. Qualité de l’expression (0,5 pt)
. Présentation de la copie. (0,5 pt)
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 1/6 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

C O R R I G E
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES

INTRODUCTION

L’élimination des antigènes et le maintien de l’intégrité de l’organisme nécessitent l’implication


des leucocytes. Les macrophages sont des globules blancs tissulaires qui jouent des rôles
importants dans la réponse immunitaire non spécifique et dans la réponse immunitaire
spécifique.
Nous exposerons l’origine des macrophages puis nous expliquerons leurs rôles dans les réponses
immunitaires.

1. L’origine des macrophages


Les macrophages proviennent de la maturation des monocytes qui ont quitté la circulation
sanguine et sont passés dans les tissus. Les monocytes comme toutes les cellules sanguines sont
issus de la moelle rouge des os.

2. Rôles des macrophages


a. Rôle des macrophages dans la réponse immunitaire non spécifique
Les macrophages peuvent reconnaître des antigènes très variés et les détruire par
phagocytose. Ils libèrent également des substances pyrogènes qui élèvent la température
du corps humain au cours d’une infection.
b. Rôles des macrophages dans la réponse immunitaire spécifique.

 Le macrophage joue le rôle de cellule présentatrice d’antigènes dans la phase


d’induction des réponses immunitaires spécifiques. Après la phagocytose de
l’antigène, il isole les épitopes qu’il présente aux LB et aux LT sélectionnés. L’épitope
est présenté seul aux LB ayant les anticorps membranaires complémentaires de
l’épitope dans la réponse immunitaire à médiation humorale. Dans la réponse
immunitaire à médiation cellulaire, le macrophage présente l’épitope associé aux
molécules du CMH de classe I aux LT8 ayant les récepteurs complémentaires. Le
macrophage présente l’épitope associé aux molécules du CMH de classe II aux LT4
ayant les récepteurs CD4 complémentaires de l’ensemble épitope + CMH II dans
l’une ou l’autre réponse immunitaire spécifique.
 Le macrophage active les clones de LB et de LT spécifiques de l’antigène par contact
et par sécrétion de l’interleukine 1.
 Au cours de la phase effectrice d’une réponse immunitaire à médiation humorale les
anticorps neutralisent les antigènes par la formation de complexes immuns. Ces
derniers sont éliminés par phagocytose par les macrophages dont les récepteurs
membranaires ont une forme complémentaire de la fraction constante des anticorps.

CONCLUSION

Les macrophages proviennent de la maturation des monocytes issus de la moelle rouge des os. Ils
éliminent des antigènes par phagocytose et jouent le rôle de cellules présentatrices d’antigène dans
la phase d’induction des réponses immunitaires spécifiques.

…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/6 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)


1. Avant l’hémorragie, la fréquence cardiaque et la pression artérielle sont constantes.
Au cours de l’hémorragie, la pression artérielle diminue alors que la fréquence cardiaque est
constante. Peu après l’hémorragie, le rythme et l’amplitude des contractions cardiaques
augmentent progressivement. La pression artérielle retrouve sa valeur initiale et s’y
maintient.
2. Les facteurs responsables de la variation de la pression artérielle de t0 à t2 sont : la volémie
et le débit cardiaque.

…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/6 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

3. Expérience a : Les nerfs pneumogastriques sont des nerfs moteurs cardiomodérateurs. Ils
constituent une voie motrice.
Expérience b : Les nerfs orthosympathiques sont des nerfs moteurs cardioaccélérateurs.
Expérience c : Les nerfs de Héring et de Cyon sont cardiomodérateurs. Ils conduisent des
influx nerveux sensitifs qui sont réfléchis par les centres bulbaires en
messages nerveux moteurs passant par les nerfs X.
Expérience d : Une élévation progressive de la pression artérielle dans le sinus carotidien
provoque augmentation proportionnelle de la fréquence des potentiels
d’action recueillis sur une fibre du nerf de Héring. Ceci montre que les
messages propagés par le nerf de Héring vers le bulbe rachidien traduisent
les variations de la pression artérielle dans le sinus. Les terminaisons
sinocartoddiennes des nerfs de Héring et de Cyon constituent des
récepteurs barosensibles.
Expérience e : IL existe dans le bulbe rachidien des centres nerveux cardiomodérateurs.
4. Le mécanisme mis en jeu dans le rétablissement de la pression artérielle après une
hémorragie est un mécanisme reflexe.

Hémorragie

baisse de la volémie

baisse de la pression artérielle

barorécepteurs du sinus carotidien
et de la crosse aortiques moins stimulés

+ augmentation d’activité

- diminution d’activité
nerfs de Héring et de Cyon

-
centre vasomoteur activé par la levée de l’inhibition

+
nerfs orthosympathiques stimulés
+
tachycardie + vasoconstriction des artérioles

Augmentation de la pression artérielle
Titre : Mécanisme régulateur de la pression artérielle lors d’une hémorragie.

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE


1. Le gène allèle responsable de la maladie est dominant. Justification : Tout individu malade a
un parent direct atteint. On pose :

M allèle responsable de la maladie ;


s allèle qui commande le phénotype sain.
…/… 4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/6 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

2. . Le gène responsable de la maladie est-il porté par le gonosome Y ?


II4 est une femme atteinte. Puisqu’une fille n’a pas de gonosome Y, le gène responsable de la
maladie n’est pas porté par le gonosome Y.

.Le gène responsable de la maladie est-il porté par le gonosome X ?


Dans cette hypothèse, un homme malade a sa mère atteinte et il transmet la maladie à
toutes ses filles. Une mère saine n’engendre que des garçons sains

Vérification : III5 X s III6 XM


Xs Y

gamètes 100 % X s 1/2 X M ; 1/2 Y

♂ 1/2 X M 1/2 Y Décompte des phénotypes



1/2 ♀ [M]
Xs XM Xs
1/2 ♂ [s]
Xs Y
1/2 [M] ♀ 1/2 [s] ♂

Les données des arbres généalogiques des deux familles sont conformes aux résultats
théoriques de l’échiquier donc l’hypothèse d’un gène porté par le gonosome X est recevable.

 Le gène allèle responsable de la maladie est-il porté par un autosome ?


Dans cette hypothèse un couple dont l’un des conjoints est sain et l’autre
hétérozygote, peut engendrer 50 % de garçons et de filles sains ainsi que 50 % de
garçons et de filles malades.

Vérification :

III5 s III6 M
s s

gamètes 100 % s 1/2 M ; 1/2 s


♂ 1/2 M 1/2 s

s M s
s s

1/2 [M] 1/2 [s]

Décompte des phénotypes 1/2 [M] ♂ + ♀


1/2 [s] ♂ + ♀
Les données des arbres généalogiques des deux familles ne permettent pas de rejeter cette
hypothèse qui est recevable, les descendances des couples étant faibles.

3. Le tableau montre que dans un couple dont la conjointe est malade et le père sain, la
descendance est constituée de 50 % de filles et de garçons sains et 50 % de filles et de
garçon malades.
Par contre lorsque le père est atteint et la mère saine, toutes les filles du couple sont
malades et tous les garçons sont sains, ce qui confirme que le gène responsable de la
maladie est transmis par le gonosome X.
…/… 5
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5/6 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

Vérification :

♀ [M] X ♂ [s]

XM X X s
Xs Y

gamètes 1/2 XM ; 1/2 Xs 1/2 Xs ; 1/2 Y

♂ 1/2 X s 1/2 Y

1/2 XM XM XM
Xs Y

1/2 ♀ [M] 1/2 [M] ♂


1/2 Xs Xs Xs
Xs Y

1/2 ♀ [s] 1/2 [s] ♂

Décompte : 1/4 ♀ [M] 1/4 ♀ [s] 1/4 ♂ [M] 1/4 ♂ [s]

♂ [M] x ♀ [s]

XM x X s
Y Xs

gamètes 1/2 XM ; 1/2 Y 100 % Xs

1/2 XM 1/2 Y Décompte des phénotypes


s
X XM X s
1/2 ♀ [M]
Y 1/2 ♂ [s]
Xs
1/2 ♀ [M] 1/2 ♂ [s]

Les résultats théoriques sont conformes aux données du tableau donc le gène responsable de la
maladie est porté par le gonosome X.

4. I12 X
M I13 X
s
II14 X
M

Y Xs Xs

II15 X
s
III16 X
M III17 X
s

Y Y Xs

IV18 X
M IV19 X
M IV20 X
s

Xs Y Y

…/… 6
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 6/6 13 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

5. Le père de la femme étant sain, elle est donc hétérozygote et de génotype XM


Xs

XM x XM
Y Xs

gamètes 1/2 XM ; 1/2 Y 1/2 XM ; 1/2 Xs


♂ 1/2 X M 1/2 Y

1/2 XM XM XM
XM Y

1/4 ♀ [M] 1/2 ♂ [M]


s
1/2 X X M
Xs
Xs Y

1/4 ♀ [M] 1/4 ♂ [s]

Décompte : 1/2 ♀ [M] 1/4 ♂ [M] 1/4 ♂ [s]

La probabilité pour ce couple d’avoir un enfant atteint est de 3/4.


UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 16 G 27 A 01
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE


I- MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Chez un sujet sain au repos, la pression artérielle est maintenue à une valeur
relativement constante en dépit de l’existence de plusieurs facteurs pouvant provoquer
sa variation.
Par un exposé concis et structuré, vous rappellerez l’influence de chacun des trois
principaux facteurs de variation de la pression artérielle, puis vous expliquerez
comment le système rénine – angiotensine – aldostérone corrige une baisse de pression
artérielle.
II- EXPLOITATION DE DOCUMENTS (05 points)
1. Tout le monde a remarqué l’apparition de frissons lorsqu’on passe, sans se couvrir,
d’une pièce à température tiède à un autre milieu à température basse. Le frisson est
une faible contraction des muscles du corps qui dégagent de la chaleur permettant de
limiter l’abaissement de la température interne de l’organisme.
La destruction du cortex cérébral d’un chien ne l’empêche pas de frissonner.
 A partir de l’exploitation de ces données, précisez la nature de cette réaction au
froid. (0,5 point)
2. Pour connaître le mécanisme du frisson, on a réalisé les observations et les
expériences suivantes :
- On a observé qu’un individu frissonne d’autant plus intensément que la surface de sa
peau, exposée au froid, augmente.
- Chez un chien, des électrodes reliées à un oscillographe permettent d’enregistrer
l’activité électrique d’une fibre d’une racine rachidienne postérieure. L’enregistrement
du document 1 est obtenu lorsque l’animal est soumis au froid par contact avec de la
glace.

Document 1

…/… 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/3 16 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe
- Un autre chien dont on a préalablement sectionné certaines racines antérieures,
est placé dans une ambiance froide, les frissons apparaissent partout sauf dans les
muscles innervés par les fibres nerveuses coupées.
- Chez un autre animal, on détruit une zone de l’hypothalamus. L’animal ne frissonne
plus quand il est soumis au froid.
 Déduisez de ces observations et de ces résultats expérimentaux, le rôle de chacune
des structures anatomiques intervenant dans le frisson. (02 points)
3. Elaborez un schéma simplifié qui explique le trajet de l’influx nerveux dans le frisson.
(0,75 point)
4. Un chien est placé dans un local à température tiède. Juste avant de l’emmener dans
un autre local où la température est réglée à O°C, son maître lui fait voir un morceau
de glace. Après quelques jours de répétitions de cet essai, la vue de la glace à elle
seule, devient capable de déclencher le frisson chez l’animal, même s’il se trouve dans
le local tiède.
 Indiquez les précautions prises par l’expérimentateur dans ce conditionnement.
(01 point)
5. Schématisez le trajet simplifié de l’influx nerveux dans ce réflexe conditionnel de
frisson. (0,75 point)
III- PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (08 points)
La polykystose rénale est une pathologie humaine qui se manifeste par l’apparition de
kystes, principalement au niveau des reins. Il s’agit dans la plupart des cas d’une maladie
héréditaire. Il en existe plusieurs formes, dont les modalités d’apparition (notamment l’âge
des premiers signes) et les symptômes sont variables. On se propose d’étudier le mode de
transmission de cette maladie.
Donnée 1 : Dans la famille A, la polykystose rénale est présente. Elle se manifeste vers
40 ans et conduit à une insuffisance rénale importante nécessitant une
hémodialyse. L’arbre généalogique de la famille A est présenté dans le
document 2.

Donnée 2 : L’individu I1 de la famille A est décédé à 92 ans sans jamais présenter de


kystes. Ses ascendants aussi n’ont jamais présenté la maladie.

…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/3 16 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe
Donnée 3 : Des analyses génétiques réalisées sur plusieurs familles présentant cette
forme de la pathologie ont montré que la présence de 2 allèles de la
polykystose rénale chez un même individu (état homozygote) conduit à la
mort de l’individu au stade embryonnaire.
1. Indiquez en analysant les données 1 et 2, si l’allèle impliqué dans la maladie de la
famille A est dominant ou récessif. (01 point)
2. Précisez, en la justifiant, la localisation autosomique ou gonosomique de l’allèle
impliqué. (01,5 point)
3. Précisez le génotype de chacun des individus II1, II2, III1 et III4. (01 point)
4. Indiquez si on peut prévoir d’après l’arbre généalogique si l’individu III5, âgé de 21 ans,
présentera ou non une polykystose. (01 point)
5. Précisez les différents types de gamètes que les individus III1 et III4 peuvent
produire. (01 point)
6. Déduisez de la question précédente et en utilisant un échiquier de croisement la
probabilité pour que les enfants des individus III1 et III4 (désireux de se marier
entre eux) soient atteints de polykystose rénale. (01 point)
Donnée 4 : La famille B, présente également des cas de polykystose rénale. L’arbre
généalogique de cette famille est présenté dans le document 3.

Donnée 5 : L’individu IV1 du document 3 provient d’une famille dans laquelle il n’y a
jamais eu de cas de polykystose rénale.
7. Analysez l’arbre généalogique du document 3 et déduisez-en si l’allèle présent dans la
famille B est dominant ou récessif. (0,5 point)
8. III5 est une femme malade dont le père II4 est sain. Que peut-on déduire de cette
observation sur la localisation chromosomique de l’allèle responsable de la maladie ?
(01 point)
IV. COMMUNICATION (02 points)
- Plan du texte de la maîtrise des connaissances. (01 point)
- Présentation de la copie (0,5 point)
- Qualité de l’expression (0,5 point)
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 1/5 16 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

C O R R I G E
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES
INTRODUCTION
L’irrigation correcte des organes et l’approvisionnement de leurs cellules en dioxygène
et en nutriments nécessitent une pression artérielle convenable. La pression artérielle
est la pression exercée par le sang sur la paroi des artères. Quels sont les principaux
facteurs responsables d’une variation de la pression artérielle ? Comment une baisse de
la pression artérielle est-elle corrigée par le système rénine-angiotensine-aldostérone ?
Pour répondre à ces questions nous rappellerons les trois principales causes d’une
perturbation de la pression artérielle puis nous expliquerons le mécanisme de la
correction d’une hypotension par les hormones.
DEVELOPPEMENT
1. Les trois principales causes d’une variation de la pression artérielle
La pression artérielle varie en fonction du débit cardiaque, de la vasomotricité et de
la volémie. Une augmentation du débit cardiaque ou de la volémie élève la pression
artérielle tandis que leur baisse entraine une diminution de la pression artérielle. Une
vasodilatation abaisse la pression artérielle alors qu’une vasoconstriction provoque une
hausse de la pression artérielle.
2. La correction d’une hypotension par le système rénine-angiotensine-aldostérone.
Une chute de la pression artérielle stimule la sécrétion de rénine par le rein. La rénine
catalyse la conversion de l’angiotensinogène provenant du foie en angiotensine.
L’angiotensine provoque d’une part une vasoconstriction des vaisseaux sanguins d’où
une élévation de la pression artérielle, et d’autre part une stimulation de la
corticosurrénale qui secrète l’aldostérone. L’aldostérone stimule la rétention de
sodium et d’eau par le rein. Il en résulte une hausse de la pression artérielle qui
corrige l’hypotension.

…./…. 2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/5 16 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

Foie

angiotensinogène
Baisse de +
Rein rénine +
la pression
-
angiotensine

+ +
Vasoconstriction corticosurrénale
des vaisseaux Corticosurrénale
sanguins

+
Elévation de la aldostérone
pression
artérielle
+

rétention de Na+ puis


rétrocon d’eau
trole
négatif
+
hausse de la volémie et
de la pression artérielle

Schéma du mécanisme hormonal de la correction d’une hypotension.


Légende

organe

+ stimule

- rétrocontrôle négatif

…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/5 16 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe
CONCLUSION
Le débit cardiaque, la vasomotricité et la volémie sont les trois principales causes
d’une variation de la pression artérielle. Une hypotension peut être corrigée par le
système rénine-angiotensine-aldostérone qui provoque une vasoconstriction des
artères et une hausse de la volémie.
II. EXPLOITATION DE DOCUMENTS
1. Le frisson, réaction au froid que « tout le monde a remarqué » est une réaction
prévisible. Elle est également involontaire et inconsciente puis qu’elle ne fait pas
intervenir le cortex cérébral, comme on le voit chez le chien opéré. Il s’agit d’un
réflexe inné.
2. Organes intervenant dans le réflexe
La première observation montre que les récepteurs sensibles au froid sont contenus
dans la peau. Il s’agit des thermorécepteurs cutanés.
- L’oscilloscope enregistre au niveau de la racine postérieure le message nerveux
afférent issu des récepteurs cutanés. Les fibres nerveuses de la racine postérieure
du nerf rachidien jouent donc le rôle de conducteurs sensitifs dans le frisson.
- Dans la troisième expérience, le message nerveux n’atteint plus les muscles pour les
activer lorsque les racines antérieures sont coupées. Cela montre que les fibres de la
racine antérieure du nerf rachidien sont les conducteurs moteurs du message
nerveux dans le frisson.
- Comme on le voit, les nerfs rachidiens jouent le rôle de conducteurs mixtes dans
cette réaction, ils renferment des fibres sensitives et des fibres motrices.
- La dernière expérience met en évidence que le centre nerveux du réflexe de
l’hypothalamus.
3. Trajet de l’influx nerveux dans le réflexe de frisson

Centre nerveux
réflexe
moelle épinière
Hypothalamus
Conducteur afférent
Conducteur efférent
fibres
fibres
sensitives
motrices
du nerf
du nerf
rachidien
rachidien
Récepteurs
thermorécepteurs cutanés Effecteurs muscles

Stimulus absolu : le froid Réaction : Frisson


…/… 4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/5 16 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe

4. – Les précautions prises par l’expérimentateur dans ce conditionnement sont :


- L’isolement du chien dans un local à température tiède.
- L’association répétée de l’excitant neutre qui est la vue de la glace, et de l’excitant
absolue qui est le froid.
Liaison
nerveuse
Aire visuelle activée Aire motrice

Par
nerf l’apprentissage
optique
Hypothalamus

rétine de l’œil racine rachidienne


antérieure

muscles
Stimulus conditionnel
= image de la glace

réponse = frisson
Trajet de l’influx nerveux du réflexe conditionnel de frisson.

III. PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE

1. Le document 2 montre que tout individu malade a un parent direct atteint et que I1
homozygote ne peut donner que l’allèle normal à ses descendants (donnée 2) donc
l’allèle responsable de la maladie est dominant. n allèle normal ; P allèle morbide
2. – I2 est une femme atteinte. Puisqu’une femme n’a pas de gonosome Y, on en déduit
que l’allèle morbide n’est pas porté par Y.
- II2 est un père atteint qui a engendré un fils malade III1. Puisque le gonosome X
d’un homme est d’origine maternelle, on en déduit que l’allèle morbide n’est pas
porté par X.
- L’allèle responsable de la maladie est autosomique et les sujets malades sont
hétérozygotes. Les homozygotes atteints ne sont pas viables (Donnée 3)
3. II1 : n ; II2 : P ; III1 : P ; III4 : P
n n n n
4. III5 ayant 21 ans alors que les symptômes de la maladie n’apparaissent que vers
40 ans (Donnée 1), son génotype peut être P ou n . On ne peut donc pas prévoir
n n
l’évolution de III5 d’après la figure 1.
…/… 5
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5/5 16 G 27 A 01
Séries : S2 S2A S4 S5
Epreuve du 1er groupe
5. III1 et III4 ont le génotype P . Ils produiront chacun 1/2 P et 1/2 n comme gamètes.
n
6. Echiquier de croisement
♂ 1/2 P 1/2 n

Décompte des phénotypes des
1/2 P P non viable P [P]
enfants des III1 et III4 :
P n
2/3 [P]
1/2 n P [P] n [n] 1/3 [n]
n n

La probabilité pour que les enfants soient atteints de la maladie est de 2/3.
N.B. : Le candidat peut barrer la cage correspondant à P
P
7. I1 et I2 sont sains alors que leur fils II2 est atteint. On en déduit que l’allèle
responsable de la maladie est récessif. On note : N allèle normal p allèle responsable
de la maladie.
8. - III5 étant une fille atteinte, on en déduit que l’allèle morbide n’est pas localisé sur
la partie spécifique du chromosome Y.
- II4 étant sain, on en déduit que l’allèle responsable de la maladie n’est pas porté
par le gonosome X.
L’allèle est donc porté par un autosome.
3. 0.s0 UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 17 G 28 A 01
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Epreuve du 1er groupe
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
I- MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
L’activité musculaire s’accompagne d’une consommation d’énergie et d’un dégagement de
différentes formes de chaleur.
A l’aide d’un exposé clair, structuré et illustré rappelez les voies lentes de régénération de
l’ATP musculaire à partir du glucose puis, présentez les différentes formes de chaleur et
leurs origines.
II-COMPETENCES METHODOLOGIQUES (13 points)
Cette partie de l’épreuve évalue trois domaines de compétences : s’informer, raisonner et
communiquer.
EXERCICE 1 (08 points)
A. Un agronome croise deux lignées pures de plantes qui diffèrent entre elles par deux
caractères :
- La taille du filet des étamines : filets longs ou filets courts.
- La couleur des pétales : pétales rouges ou pétales jaunes.
Il obtient toujours en F1 des plantes dont les fleurs ont des filets longs et des
pétales rouges.
1) Tirez des conclusions de ces résultats. (0,5 point)
2) Déduisez-en les phénotypes possibles pour les deux lignées pures initiales et
écrivez-les. (01 point)
Le croisement d’une plante A de F1 avec une plante B à filets courts et aux pétales jaunes
a donné les résultats suivants :
485 plantes à filets courts et à pétales rouges
485 plantes à filets longs et à pétales jaunes
15 plantes à filets longs et à pétales rouges
15 plantes à filets courts et à pétales jaunes.
3) a- Formulez en la justifiant, une hypothèse génétique expliquant ces résultats.
(01,5 point)
b- Ecrivez les génotypes de la génération parentale ainsi que ceux des individus A
et B. (01 point)
c- Précisez les types de gamètes produits par A et par B ainsi que leurs
proportions, puis construisez l’échiquier de croisement qui rend compte des
résultats du croisement A x B. (01,5 point)
B. Aux deux caractères précédents s’ajoute un troisième, la présence de poils sur les
feuilles ou pubescence.
1) Sachant que le taux de recombinaison entre le gène responsable de la couleur des
pétales et le gène qui gouverne la présence de poils sur les feuilles (pubescence)
est de 18%, discutez l’emplacement relatif des trois gènes étudiés en établissant
leur(s) carte(s) factorielle(s). (01,5 point)
…/…2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/3 17 G 28 A 01
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

2) S’il y a une ambiguïté, proposez un croisement permettant de tracer avec


précision la carte factorielle. (01 point)
NB : L’allèle responsable de la pubescence est dominant.

EXERCICE 2 (05 points)


Situation d’intégration.
On se propose d’étudier le rôle de la vasopressine ou ADH (Hormone antidiurétique),
neurohormone d’origine hypothalamique, dans la régulation de la pression artérielle
après une hémorragie.
Consigne:
A partir des seules informations tirées des documents 1 à 5, élaborez une synthèse
qui explique comment la sécrétion de vasopressine est déclenchée puis comment elle
intervient dans la régulation de la pression artérielle.
Illustrez vos explications par un schéma fonctionnel fondé exclusivement sur les
informations fournies par les différents documents.

Après Après
Avant l’hémorragie l’hémorragie
l’hémorragie (mesures (mesures
immédiates) effectuées 5 min
plus tard)
Pression artérielle en cm Hg
-maximale 12.5 8 11.5
-minimale 7.5 5.5 7.5
Volume de sang éjecté à 75 40 53
chaque systole en mL
Fréquence cardiaque en 70 70 90
battements par minute
Débit cardiaque en mL de sang 5250 2800 4470
expulsé par minute
Volume de sang traversant les 1300 1000 850
reins en mL/min
Volume de sang traversant 1300 1000 1275
l’encéphale en mL/min

Document 1. Conséquences d’une hémorragie sur différents paramètres physiologiques.

On mesure par ailleurs la concentration sanguine de la vasopressine, avant puis


quelques heures après l’hémorragie. Les résultats obtenus figurent dans le document 2.
Les valeurs obtenues sont exprimées en UA/mL (Unités arbitraires par millilitre de sang.)

Avant l’hémorragie Quelques heures


après l’hémorragie

10 545

Document 2
…/… 3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/3 17 G 28 A 01
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

On enregistre ensuite l’activité électrique d’un neurone hypothalamique sécréteur de


vasopressine, avant, pendant et après l’hémorragie. Les résultats figurent dans le
document 3. …/…3

Document 3
Des études ont montré que dans la paroi de l’oreillette gauche existent des terminaisons
nerveuses qui se prolongent par des fibres Y gagnant le bulbe rachidien en empruntant la
voie du nerf X. A partir du bulbe des interneurones inhibiteurs prennent le relais jusqu’au
niveau de l’hypothalamus pour entrer en contact avec les neurones producteurs de
vasopressine.
Lorsque la pression sanguine est normale, des potentiels d’action parcourent en permanence
les fibres Y.
Dans une situation d’hémorragie, la fréquence de ces potentiels d’action varie en fonction
du volume sanguin selon la courbe du document 4.

Document 4

Le document 5 indique l’influence de la concentration sanguine de vasopressine sur l’activité


rénale.
Débit de Volume
Mesures effectuées filtration du rein d’urine émise
(mL / min) en 24 heures
(en litres)
Taux sanguin de 125 0,5
vasopressine élevé
Taux sanguin de 125 23,3
vasopressine faible

Document 5
Communication : (02 points)
- Plan du texte de la maîtrise des connaissances (01 point)
- Présentation de la copie (0,5 point)
- Qualité de l’expression (0,5 point)
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 1/6 17 G 28 A 01
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

C O R R I G E

I-MAITRISE DES CONNAISSANCES

Le muscle en activité consomme de l’ATP qui est renouvelé par des voies rapides et par des
voies lentes. Ces dernières utilisent le glucose en présence ou en absence d’O 2.
Quels sont les processus de régénérations de l’ATP à partir du glucose. Quels sont les
différentes formes de chaleurs produites par l’activité musculaire ?
Pour répondre à cette interrogation, nous rappellerons les voies de l’utilisation du glucose
puis présenterons les différentes formes de chaleurs musculaires.

A. Les voies lentes de régénération de l’ATP musculaire.


La 1ère étape dans l’utilisation du glucose par la fibre musculaire est la glycolyse. Suivront
ensuite la fermentation ou la respiration en fonction de l’état d’oxygénation du muscle.
1- La glycolyse
Elle se déroule dans le sarcoplasme. Le glucose est oxydé en acide pyruvique. Cette
réaction exergonique (libérant de l’énergie) est couplée avec la synthèse d’ATP et la
formation de transporteur réduit :

C6 H12 O6 + 2 R’ 2 CH3 CO COOH + 2R’ H2


2 ADP + 2Pi 2 ATP.
2- La fermentation
La fermentation est une oxydation partielle du substrat qui se produit généralement en
absence d’O2. Elle se déroule dans le sarcoplasme de la fibre musculaire ou l’acide
pyruvique issu de la glycolyse est transformé en acide lactique. Au total la fermentation ne
produit que les 2ATP générées par la glycolyse.

3- La respiration

En présence d’une quantité d’O2 suffisante, l’acide pyruvique provenant de la glycolyse


subit des oxydations respiratoires dans les mitochondries. La dégradation (décarboxylation
et déshydrogénation) du glucose étant complète, on peut schématiser globalement la
respiration par :

C6 H12 O6 + 6O2 +6H2O 6CO2 + 12H2O + Energie.


L’énergie récupérée va fournir 34 ATP :

- 2 au cours du cycle de Krebs dans la matrice mitochondrial


- 32 par la chaîne respiratoire au niveau des crêtes de la membrane interne.
A partir du glucose, la respiration produit 36 ATP (2 issues de la glycolyse + 2 issues du
cycle de Krebs + 32 issues de la chaîne respiratoire).
…./…2
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/6 17 G 28 A N°1
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

B. Les différentes formes de chaleurs musculaires et leurs origines.

1- Les différentes formes de chaleurs.

L’activité musculaire s’accompagne d’une production de chaleur qui se répartit en plusieurs


phases :

- Une chaleur initiale libérée pendant la contraction et que l’on peut subdiviser en
chaleur de contraction et chaleur de relâchement.
- Une chaleur retardée d’intensité faible mais de longue durée qui est libérée après
la secousse musculaire.

Chaleur de contraction

Chaleur de relâchement
Myogramme

Chaleur initiale Chaleur retardée

Les manifestations thermiques de la contraction musculaire.

2- Origines des chaleurs musculaires

 La chaleur initiale de contraction provient de l’hydrolyse de l’ATP au moment de la


contraction.
 La chaleur de relâchement est issue de la réaction de resynthèse de l’ATP à partir
de la créatine-phosphate :
Enzyme
ADP + créatine-phosphate ATP + créatine + chaleur initiale de relâchement.

 La chaleur retardée a pour origine, les réactions de resynthèse d’ATP lors de la


respiration.

Conclusion :

Le glucose est utilisé pour la production d’ATP musculaire dans la glycolyse, dans la
respiration et dans la fermentation. Différentes formes de chaleurs sont produites lors de
l’activité musculaire à partir de réactions exergoniques.

…./…3
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/6 17 G 28 A N°1
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

II-COMPETENCES METHODOLOGIQUES

EXERCICE 1
A.
1) Quelque soit le sens du croisement entre les deux lignées pures, la F1 est homogène.
Les gènes qui commandent les caractères sont autosomaux.
L’allèle responsable des « filets longs » domine l’allèle qui commande les « filets
courts ».
L’allèle qui gouverne les «pétales rouges» domine l’allèle contrôlant les «pétales
jaunes».
On note
L : allèle responsable des filets longs
c : allèle responsable des filets courts
R : allèle contrôlant les pétales rouges
j : allèle contrôlant les pétales jaunes

2) Phénotypes des parents

Les phénotypes [L R] x [c j] ou [L j] x [c R]

3) a) Le croisement A x B est un test-cross La descendance est composée de 4


phénotypes non équiprobables, donc la 3ème loi de Mendel n’est pas vérifiée.
HYPOTHESE :
Les deux gènes sont liés avec présence de crossing-over chez l’hybride A qui a produit 4
types de gamètes non équiprobables :

- Des gamètes parentaux en forte proportion (97%) issus de méiose avec et sans
crossing-over.
- Des gamètes recombinés (3%) qui résultent de méiose avec crossing-over.

b) Les phénotypes [L j] et [c R] qui sont les plus fréquents dans la descendance du test-
cross AxB, sont les phénotypes parentaux.

Lj cR
Génotype des parents x
Lj cR

Lj cj
Génotype de A : Génotype de B :
cR cj
c
c) Gamètes de A : 48,5% Lj ; 48,5% cR ; 1,5%
c cj ; 1,5% LR
c
Gamètes de B : 100% cj c

.../...4
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/6 17 G 28 A N°1
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

Ɣ de A
48,5% Lj 48,5% cR 1,5% LR 1,5% cj
Ɣ de B
Lj cR LR cj
100% cj cj
cj cj cj
48,5% [Lj] 48,5% [cR] 1,5%[ LR] 1,5% [cj ]

B.
1) Les allèles c et j sont liés et distants de 3 unités. Les allèles j et p sont liés et distants
de 18 unités.
Deux dispositions sont possibles :
c j P
ère
1 disposition :
3 cM 18 cM
j c P
ème
2 disposition :
3 cM 15 cM

18 M

3) Pour préciser la carte factorielle qui convient, il faut réaliser un autre croisement.
On note
P : allèle responsable de la pubescence
a : allèle responsable de l’absence de poils.

Afin de déterminer la distance relative entre les allèles c et P. Il faut croiser une
plante double hétérozygote) (dihétérozygote) LP avec une plante birécessive c p
cp cp
- Si le pourcentage des phénotypes recombinés est égal à 21%, la carte factorielle
correspond à la 1ère disposition.
c j P

3 cM 18 cM

- Si le pourcentage des phénotypes recombinés est égal à 15%, la carte factorielle


correspond à la 2ème disposition.

j c P

3 cM 15 cM
18 cM

…/…5

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5/6 17 G 28 A N°1


Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 2

Conséquences d’une hémorragie et régulation à court terme


Le document 1 montre les conséquences d’une hémorragie. La diminution du volume sanguin,
la volémie, due à la perte sanguine entraîne une baisse du débit cardiaque suivie d’une chute
de la pression artérielle systolique et diastolique. Les organes internes comme le rein et
l’encéphale subissent en conséquence une diminution de leur débit sanguin.
Dans les cinq minutes suivant l’hémorragie, une nouvelle répartition de la masse sanguine
privilégiant l’encéphale au détriment des reins. La remontée des pressions systolique et
diastolique de même qu’une augmentation du volume systolique et de la fréquence cardiaque
sont notées. (0,5 pt)

Le document 2 montre une forte sécrétion de vasopressine, par les neurones


hypothalamiques, quelques heures après l’hémorragie. (0,5 pt)
Le document 3 montre que la chute de la pression dans l’oreillette gauche entraine
l’augmentation de l’activité électrique des neurones hypothalamiques. (0,5 pt)
Le document 4 montre que la baisse de pression dans l’oreillette gauche est détectée des
terminaisons des fibres Y, dont la fréquence de décharge diminue alors passant à 10% de
l’activité de base pour une diminution de volémie de 30%. (0,5 pt)
Le document 5 montre que la vasopressine a une action antidiurétique. (0,5 pt)
Synthèse
Les informations recueillies dans ces différents documents permettent d’expliquer
comment la sécrétion de vasopressine est déclenchée et comment elle intervient dans la
régulation de la pression artérielle.
 Déclenchement de la sécrétion de vasopressine. L’hémorragie diminue la volémie.
Par conséquent la pression sanguine diminue dans l’oreillette gauche. Cette baisse de
pression se traduit par la baisse de l’intensité de la stimulation des terminaisons des fibres
Y. L’activité électrique de ces fibres baisse. Au niveau du bulbe rachidien les interneurones
en rapport avec les fibres Y et avec les neurones hypothalamiques sont alors moins
excitées ; cela lève l’inhibition qui s’exerçait sur les neurones hypothalamiques producteurs
de vasopressine. Cette neurohormone sécrétée à partir de la post-hypophyse passe alors
dans le sang. (0,75 pt)
 Action de la vasopressine sur la régulation de la pression artérielle
La vasopressine sécrétée dans le sang est conduite par ce dernier jusqu’aux reins où elle
agit pour baisser la diurèse. Cette baisse de la diurèse permet au milieu intérieur de
réabsorber de l’eau pour limiter la baisse de la volémie et atténuer la baisse de la pression
artérielle.
…/…6
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 6/6 17 G 28 A N°1
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

Toutefois, cet effet ne peut jouer qu’à court terme et les messages conduits par les fibres
Y vont conduire également à la sécrétion d’ADH dont la concentration est multipliée par
plus de cinquante (document 1). L’ADH est sécrétée par des neurones hypothalamiques dont
les terminaisons sécrétrices se situent dans l’hypophyse postérieure. Une minute après
l’hémorragie, la fréquence de décharge de ces neurones passe de 1 à 2 par minute à 10 par
seconde en conséquence de la baisse d’activité des fibres Y détectée au niveau de
l’encéphale. Ceci provoque une libération accrue d’ADH dans la circulation.
L’ADH est transportée par le sang et agit sur le rein. Comme le montre le document 4, elle
a un puissant effet antidiurétique. Dans ces conditions, la chute de l’émission d’urine
consécutive à la sécrétion d’ADH permet à la volémie de remonter progressivement puisque
moins d’eau est perdue. La pression artérielle remonte alors permettant de «soulager» le
système cardiovasculaire.
La vasopressine exerce donc un effet à long terme sur la pression artérielle permettant de
relayer les effets régulateurs à courts terme exercés par le système nerveux
immédiatement après une hémorragie. (0,75 pt)
Le schéma suivant résume ces modes de régulation. (01 pt)
3. 0.s0 UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 0 1 - G 28 A - 18
      Durée : 04 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2 - S2A – Coef. 6
Téléfax (221) 33 824 65 81 – Tél. : 33 824 95 92 – 33 824 65 81 Séries : S4 - S5 – Coef. 5
Epreuve du 1er groupe
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
I- MAITRISE DES CONNAISSANCES (05 points)
Par un exposé clair et illustré, rappelle la structure de la moelle épinière au microscope
photonique et l’expérience historique qui montre la continuité anatomique entre ce
centre nerveux et un nerf rachidien.
II- COMPETENCES METHODOLOGIQUES (13 points)
EXERCICE 1 : (06 points)
Madame X mère de 2 garçons sains, a connu trois fausses couches successives à partir de
sa troisième grossesse. Voir l’arbre généalogique ci-dessous (Document 1).

Homme

Femme ou
[Rh-] [Rh+]
fille

Enfant
1 2 mort-né

1
[Rh-] [Rh+]

Document 1 : Arbre généalogique de la famille X.


Deux de ses grandes sœurs ont eu le même problème dans le passé. Certains membres de
sa famille pensent que les fausses couches ont une origine génétique. D’autres portent un
soupçon sur un sorcier qui leur aurait jeté un mauvais sort. Son jeune frère étudiant en
médecine formule deux hypothèses sur l’origine des fausses couches récurrentes dans sa
famille :
1ère hypothèse : Les fausses couches sont dues à un dysfonctionnement de l’appareil
génital.
2ème hypothèse : Les fausses couches sont dues à un problème immunologique
Les documents 1, 2, 3 et 4 sont mis à ta disposition pour te permettre de comprendre
l’origine réelle des fausses couches chez madame X.
Document 2 :
Le facteur rhésus est un antigène présent sur les globules rouges. Les sujets ayant
l’antigène sont dits rhésus positif [Rh+]. Ceux qui en sont dépourvus sont rhésus négatif
[Rh-]. Cet antigène est gouverné par un gène porté par la paire de chromosomes numéro 1
chez l’espèce humaine. Une personne [Rh+] ne fabrique pas d’anticorps contre les globules
rouges [Rh-] ; en revanche une personne [Rh-] produit des anticorps contre les globules
rouges [Rh+] si ces derniers pénètrent dans son organisme. L’allèle Rh+ domine l’allèle Rh-.
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/3 0 1 - G 28 A - 18
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
Document 3 :
Au cours de la grossesse des échanges s’effectuent entre la mère et le fœtus à travers le
placenta. Le contact entre le sang maternel et le sang fœtal se produit surtout lors de
l’accouchement et est à l’origine d’une immunisation de l’organisme maternel en cas
d’incompatibilité Rhésus.
L’évolution de la quantité d’anticorps anti-Rhésus encore appelés anti-D ou Ig D dans le
sang d’une femme [Rh -] ayant accouché d’un premier enfant [Rh+] est indiquée par le graphe
suivant :

Document 4 :
Au cours de la grossesse, les anticorps maternels sont capables de traverser le placenta.
C’est le cas des anticorps anti-D (Ig D) dont le mode d’action est résumé par le schéma qui
suit.
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/3 0 1 - G 28 A - 18
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe

1) Exploite les documents 1, 2 3 et 4 en vue d’expliquer la cause des fausses couches de


madame X.
2) Précise si le couple a encore des chances d’avoir d’autres enfants sains et justifie ta
réponse.
Barème.
1) Document 1 : 0,75 point. Document 2 : 0,75 point. Document 3 : 0.5 point. Document
4 : 0 ,5 point
Bilan : 01 ,5 point
2) : 02 points
EXERCICE 2 : (07 points)
Pour comprendre le mode de transmission de quelques caractères héréditaires, un éleveur
isole 2 couples de cobayes de race pure dans deux cages différentes.
Dans la cage numéro 1 se trouvent un cobaye mâle noir à poils ras et une femelle orange à
poils longs, tous les deux sont de race pure. La descendance F1 est constituée de 08 mâles
oranges à poils ras et 09 femelles bicolores (plages oranges et noires) à poils ras.
Dans la cage numéro 2 sont placés un cobaye mâle orange à poils longs et une femelle noire
à poils ras, tous les deux sont également de race pure. La descendance F1 comprend 09
mâles noirs à poils ras et 08 femelles bicolores à poils ras.
1) Exploite les résultats des croisements effectués dans les deux cages pour préciser :
a) la localisation des gènes responsables des caractères étudiés ; (01 point)
b) la relation de dominance des différents allèles impliqués ; (0,5 point)
c) les phénotypes, les génotypes et les échiquiers de croisement qui expliquent les
résultats obtenus dans les deux cages. (02 points)
2) Indique les génotypes, les phénotypes et leurs proportions pour la génération F 2 = F1 x
F1 dans chacune des deux cages. (02,5 points)
3) Précise si l’éleveur pourra obtenir dans cette génération F2 issue des deux cages, des
cobayes mâles et des cobayes femelles de race pure bicolores à poils longs. Justifie ta
réponse. (01 point)

COMMUNICATION : (02 points)


- Plan du texte de la maitrise des connaissances (01 point)
- Qualité de l’expression (0,5 point)
- Présentation de la copie (0,5 point)
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 1/5 01 G 28 A 18
Séries: S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
C O R R I G E
I. MAITRISE DES CONNAISSANCES
INTRODUCTION

La moelle épinière est le centre nerveux auquel sont rattachés les nerfs rachidiens.
Le sujet soumis à notre réflexion pose le problème de son organisation, de celle d’un nerf
rachidien et des rapports entre ces deux structures anatomiques. Par un exposé structuré
et illustré, nous allons d’abord rappeler l’organisation au microscope de la moelle épinière et
celle d’un nerf rachidien puis l’expérience de Waller qui montre la structure anatomique
entre ces deux structures.

A. Structure de la moelle épinière et du nerf rachidien.


1. Structure de la moelle épinière
a. Préparation de substance grise observée au microscope optique.
 La substance grise observée au microscope optique présent des péricaryons, des
fibres nerveuses et des cellules gliales.

Préparation de substance grise observée au microscope.


b. Préparation de substance blanche observée au microscope optique.
 La substance blanche médullaire est formée de fibres nerveuses entourées chacune
d’une gaine de myéline interrompue au niveau des nœuds de ravier

Structure de la substance blanche médullaire observée au microscope optique


SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 2/5 01 G 28 A 18
Séries: S2-S2A-S4-S5

2. Structure du nerf rachidien

Un nerf rachidien dilacéré puis observé au microscope présente des fibres nerveuses
entourées chacune d’une gaine de myéline doublée d’une gaine de Schwann.

Structure du nerf rachidien

B. Expériences de dégénérescence Walllérienne


La section d’un nerf rachidien d’un animal entraine après quelques jours la
dégénérescence des fibres dans le bout périphérique alors que les fibres du bout
central survivent.

Cette expérience prouve qu’il y a une continuité anatomique entre corps cellulaire et
fibre nerveuse. L’ensemble forme une seule unité structurale qui est la cellule nerveuse
ou neurone.
II. COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1
1. Les documents 1 et 2 montrent que l’antigène Rhésus est gouverné par un gène
autosomique ayant deux (2) allèles dont l’un est dominant.

Rh+ est l’allèle dominant ; Rh- est l’allèle récessif.


- Un sujet [Rh-] fabrique des anticorps contre les hématies [Rh+] lorsque ces

dernières pénètrent dans son organisme.

- Le premier enfant du couple a pour phénotype [Rh-]. Il a le même phénotype que sa

mère madame X qui ne produit pas des anticorps anti-Rh-

Le phénotype de cet enfant montre que son père est hétérozygote pour le facteur
Rhésus. Le génotype du père est donc Rh+//Rh-.
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 3/5 01 G 28 A 18
Séries: S2-S2A-S4-S5

Le second enfant du couple a le phénotype [Rh+]. Sa mère madame X produit des


anticorps anti-Rh+ si les hématies de cet enfant pénètrent dans son organisme.
- Les trois petites sœurs du second enfant sont mortes avant leurs naissances (mort-
nées)

Le document 3 montre que la mère [Rh-] ayant un premier fœtus [Rh+] ne fabrique pas
d’anticorps anti-Rh+ (IgD) durant toute la grossesse à cause d’une absence de contact
entre son sang et celui de l’enfant qu’elle porte. Cependant, à partir de l’accouchement,
la mère produit une quantité croissante d’IgD. Cette production d’IgD s’explique par le
contact entre le sang de la mère et celui de l’enfant lors de l’accouchement. Ces IgD
permettent l’immunisation de l’organisme maternel contre les antigènes Rhésus.
Le document 4 montre que les IgD maternelles peuvent traverser le placenta et
provoquer l’agglutination des hématies du fœtus de phénotype [Rh +]. Les complexes-
immuns ainsi formés activent la destruction des hématies. Cela aboutit à la mort du
fœtus.
BILAN.
Les hématies portant l’antigène Rhésus du premier enfant [Rh+] de madame X sont
entrées en contact avec l’organisme maternel au cours de l’accouchement et ont
provoqué la production d’IgD.
Les trois petites sœurs de cet enfant [Rh+] étant aussi [Rh+], les IgD maternelles ont
traversé le placenta et ont provoqué à chaque fois l’agglutination puis la destruction de
leurs hématies. Cette maladie hémolytique explique les trois morts successives avant
les naissances.

2. Madame X, [Rh-], a le génotype Rh-//Rh-.


Monsieur X, [Rh+] ayant un fils [Rh-] est donc de génotype Rh+//Rh-.

Madame X Monsieur X
Génotype des parents : Rh-//Rh- Rh+//Rh-

Gamètes Rh-/ Rh+ / ; Rh-/


Echiquier de croisement

Gamètes Rh+/ Rh-/


Rh-/ Rh+//Rh- [Rh+] Rh-//Rh- [Rh-]

Ce couple peut donc avoir d’autres enfants [Rh-]. Ces derniers n’ayant pas l’antigène
Rhésus sur leurs hématies seront sains car les IgD maternelles n’agglutinent pas les
hématies dépourvues d’antigène Rhésus.

EXERCICE 2 :
1. a) On étudie deux caractères :

- La longueur du poil,
- La couleur du poil.
- SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 4/5 01 G 28 A 18
- Séries: S2-S2A-S4-S5
er
- Epreuve du 1 groupe
-
On s’aperçoit que, pour les deux croisements, tous les individus F1 ont le même
phénotype pour la longueur des poils : ras. Donc le gène déterminant ce caractère est
porté par les autosomes.
b) L’allèle responsable du phénotype « ras » est dominant.

c) On écrit : allèle déterminant le phénotype dominant : R ; allèle déterminant le


phénotype récessif : l
En revanche, pour l’autre caractère, en l’occurrence la couleur des poils, les résultats en
F1 sont différents selon le croisement étudié.
Les mâles ont toujours le phénotype de leur mère, les femelles ont un phénotype
intermédiaire.
Le gène déterminant ce caractère est porté par les chromosomes sexuels. Cela ne peut
être Y car le caractère est présent chez les mâles et les femelles. C’est donc le
gonosome X qui porte le gène.
Les femelles qui ont deux chromosomes X ont deux allèles du gène ; en F1, elles ont
hérité d’un allèle différent de chaque parent et on observe qu’elles sont bicolores. Les
deux allèles s’expriment simultanément : ils sont codominants. On les notera N et O.
2 -Premier croisement
On peut écrire les phénotypes et les génotypes des individus du 1 er croisement :
Phénotypes : mâle [R, N] X femelle [l, O]
N
Génotypes : R//R X Y l//l X0X0

Le mâle produit deux types de gamètes : R, XN ; R, Y. La femelle ne produit qu’un type de


gamètes : l, XO.

 ♂
 ♀ R, XN 50% R, Y 50%

l, XO100% R//l XNXO50% R//l X0Y 50%

Cela est conforme aux résultats : les mâles sont orangés, à poils ras, les femelles sont
bicolores à poils ras.

- Deuxième croisement
De même, on peut écrire pour le 2e croisement :

Phénotypes : mâle [l,O] x femelle[R,N]


Génotypes : l//l XOY x R//R XNXN
- SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5/5 01 G 28 A 18
- Séries: S2-S2A-S4-S5
er
- Epreuve du 1 groupe

Echiquier de croisement

 ♂
 ♀ l, XO 50% l, Y 50%

R, XN R//l XOXN R//l XNY

En F1, les cobayes mâles sont bien noirs à poils ras, et les cobayes femelles bicolores à poil
ras.

2. Si l’éleveur croise un mâle de génotype R//l X0Y avec une femelle de génotype
R//l X0XN il obtiendra une descendance dont les résultats sont consignés dans le
tableau ci-dessous :
Gamètes ơ R/, X0 l/, X0 R/, Y l/, Y
ϙ

R/, XN R//R X0XN R//l X0XN R//R XNY R//l XNY


R/, X0 R//R X0X0 R//R X0X0 R//R X0Y R//l X0Y
l/, XN R//l X0XN l//l X0XN R//l XNY l//l XNY
l/, X0 R//l X0X0 l//l X0X0 R//l X0Y l//l X0Y

Si l’éleveur croise un mâle de génotype R//l XNY avec une femelle de génotype R//l X0XN
il obtiendra la descendance dont le génotype figure dans le tableau suivant.

Gamètes ơ R/, XN l/, XN R/, Y l/, Y

ϙ
R/ XN R//R XNXN R//l XNXN R//R XNY R//l XNY
R/ X0 R//R X0XN R//l X0XN R//R X0Y R//l X0Y
l/ XN R//l XNXN l//l XNXN R//l XNY l//l XNY
l, X0 R//l X0XN l//l X0XN R//l X0Y l//l X0Y

3. L’éleveur ne pourra pas obtenir de cobayes mâles bicolores à poils longs puisque
les mâles n’ayant qu’un X, n’ont qu’un allèle du gène déterminant la couleur.

En revanche, dans les deux cas, il obtiendra dans la population de femelles 1/8, soit 12,5 %
de cobayes femelles bicolores à poils longs qui possèdent un génotype l//l X0XN

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