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Annales SVT Tle D

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BURKINA FASO

Unité - Progrès - Justice


---------------------
Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de
la Promotion des Langues Nationales

Annales SVT Terminale D

1
Auteurs

- Emmanuel SAWADOGO
- Evariste Eros BERENWOUDOUGOU
- Yvette BERE / YODA
- Moumouni SIMARA
- Akohoudié Stéphane POUADIAGUE

Maquette et mise en page

Joseph OUEDRAOGO : Maquettiste

ISBN

Tous droits réservés


Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de
la Promotion des Langues Nationales

Edition
Direction Générales de la Recherche en Education et de l’Inno-
vation Pédagogique

2
3
4
Rappel de cours

5
ANNALES SVT TERMINALE D

Le programme de la classe de Terminale D comporte cinq (05) parties :


PREMIERE PARTIE : LA CELLULE
Cette première partie comporte un chapitre introductif qui aborde la décou-
verte de la cellule et les différentes méthodes d’étude de la cellule.
Le premier chapitre de cette partie concerne l’Organisation de la cellule et
le second s’intéresse à Quelques aspects de la vie cellulaire.

DEUXIEME PARTIE : LA REPRODUCTION HUMAINE


Deux chapitres sont inscrits dans cette partie du programme.
Le premier aborde l’Anatomie des appareils génitaux et la structure des go-
nades.
Le second étudie la Physiologie de la reproduction ou encore le fonction-
nement des organes génitaux.

TROISIEME PARTIE : L’HEREDITE


Quatre (04) chapitres sont abordés dans cette troisième partie du pro-
gramme.
La Variation en est le premier et comprend l’étude de différents types de
variation et leurs causes.
Les Lois statistiques de la transmission des caractères (Lois de Mendel)
avec l’étude du Monohybridisme et du Dihybridisme constituent le second
chapitre de cette partie.
Le troisième chapitre s’intéresse aux Travaux de MORGAN avec l’Inter-
prétation chromosomique de la transmission des caractères.
Enfin, le dernier chapitre aborde l’Hérédité humaine qui débute par les dif-
ficultés liées à l’étude de la transmission des caractères ou des tares dans
l’espèce humaine.

6
QUATRIEME PARTIE : LA FONCTION DE RELATION
Cette partie comporte deux chapitres :
Le premier aborde le Tissu nerveux et ses Propriétés à travers la structure
du tissu nerveux et l’Electrophysiologie du nerf.
Le second chapitre est consacré au Système nerveux et le comportement
moteur ; il prend en compte l’étude des réflexes médullaires chez la gre-
nouille et les réflexes conditionnels chez certains vertébrés.

CINQUIEME PARTIE : UNITE PHYSIOLOGIQUE DE L’ORGA-


NISME
Cette dernière partie comporte quatre chapitres qui sont : l’Activité car-
diaque, les Relations humorales, le Milieu intérieur et l’Immunologie.

CONSEILS PRATIQUES

7
L’EPREUVE DE SVT AU BACCALAUREAT SERIE D

Durée de l’épreuve : 4 H
Coefficient : 5

L’épreuve de SVT au baccalauréat série D comporte deux sujets au choix


du candidat.
Chaque sujet comporte au moins quatre exercices indépendants qui se rap-
portent aux cinq parties du programme. Dans chacun des deux sujets pro-
posés, figurent obligatoirement un exercice de Génétique et un exercice
d’Immunologie.
Partie I : Physiologie
Dans cette partie du sujet, il est proposé au candidat une série de documents
accompagnés de taches précises à réaliser.
- Exploitation de documents

Un ou deux documents proches de ceux habituellement utilisés en classe


sont proposés au candidat. Il doit saisir les informations apportées par ces
documents et les relier aux connaissances, ceci dans le seul domaine des
documents présentés, puis proposer une explication relative au problème
posé.
Les questions qui sont soumises au candidat mettent en jeu la capacité de
pratiquer un raisonnement scientifique.
Les documents proposés à l’analyse puis à la synthèse visent à la résolution
d’un problème scientifique. Les informations tirées de l’analyse des docu-
ments, permettent de construire, de façon argumentée, une synthèse per-
mettant de résoudre le problème posé.
L’argumentation peut amener à utiliser les documents dans un ordre diffé-
rent de celui qui est proposé. Un schéma résumant les phénomènes étudiés
peut être demandé.
Depuis la session de 2009, l’Immunologie apparait dans toutes les épreuves
du baccalauréat série D. Le candidat répond à une série de questions après
l’analyse d’un ou de plusieurs documents. La restitution de connaissances
est parfois demandée dans cette partie du sujet.

8
L’évaluation prend en compte la précision de l’analyse, la rigueur du raison-
nement, et la qualité de la synthèse des conclusions auxquelles le candidat
est parvenu. Des connaissances apprises en classe sont utiles pour compren-
dre les documents.

Partie II : Génétique
Des exercices portant aussi bien sur la Génétique mendélienne que sur
l’Hérédité humaine sont proposés au candidat dans les deux sujets. Il s’agit
de résoudre un problème lié à la transmission de caractères ou bien de mal-
adies ou de tares. Le candidat doit faire preuve de rigueur dans le raison-
nement scientifique et non « réciter » le contenu du cours.

CONSEILS DE METHODE

9
I- L’organisation du temps

La durée de l’épreuve est de 4 heures.


· Lecture des deux sujets : 20 minutes.

· Consacrez de 50 à 70 min à chacune des 2 parties suivant le barème


annoncé (3 à 8 points) et la difficulté de la question. Avant de ré-
diger sur sa copie, il est essentiel de consacrer un temps suffisant,
au brouillon, à l’analyse des termes des questions et à la
construction logique des réponses et des schémas.

· Relire à tout prix : 10 min.

II- Réponses aux questions

1- Ce qu’il faut faire

Les opérations suivantes sont souvent négligées. Avec le manque de


connaissance, c’est la principale cause d’échec.
a- D’abord, analyser le sujet

· Repérez les mots-clés, pour fixer les limites du thème à traiter.

· Repérez le verbe clé, car il renseigne sur la nature du travail de-


mandé (montrer, décrire, expliquer, comparer, …).

· Notez au brouillon toutes les connaissances du cours qui vous vi-


ennent à l’esprit en rapport avec le sujet.

· Eliminez celles qui ne sont pas dans les limites du sujet.

· Observez attentivement les documents et notez au brouillon les


arguments qu’ils donnent en fonction de la question posée.

· Choisissez, parmi les informations proposées, celles qui sont en


relation avec la question posée : votre réponse sera pertinente.

10
· Illustrez si nécessaire par un schéma de synthèse, en notant, dans
les légendes, la référence aux documents.

b- Ensuite construire sa réponse.

Dans votre réponse rédigée :


· Présentez d’abord le fait expérimental (comparaison de deux
courbes par exemple), le fait d’observation (pourcentage des phé-
notypes parentaux ou recombinés, …) ou, si nécessaire, la connais-
sance précise qui vous sert d’argument.

· Puis indiquez la conclusion qui découle de cet argument et qui doit


reprendre les mots de la question posée pour être pertinente.

· Illustrez si nécessaire votre propos de schémas.

2. les erreurs à éviter


· Ne pas porter le numéro du sujet choisi sur sa copie.

· Réciter des parties cours ne correspondant pas exactement à la


question posée, c’est être hors sujet.

· Mauvaise lecture de la question accompagnant le document,

· Récitation du cours sans utiliser le document pour augmenter,

· Paraphraser le document sans l’interpréter par des mécanismes


biologiques.

· Dans les exercices de génétique, oublier les phénomènes bi-


ologiques fondamentaux dans les explications (méiose et gaméto-
genèse, fécondation, évènements chromosomiques).

· Réaliser des schémas qui manquent d’exactitude et mal présentés.

11
3. les attentes du correcteur : Priorités aux documents

Le correcteur regarde l’exactitude et la pertinence de votre réponse.


Mais surtout, il regarde si chaque donnée tirée des documents est
immédiatement accompagnée de son interprétation biologique.

Vérifiez que votre réponse possède 5 qualités :


a- être pertinente, sans hors sujet ;

b- être complète, c’est-à-dire envisager les différents aspects qui sont


demandés ou suggérés dans les questions, mais sans développer les
détails inutiles ;

c- être exacte : mieux vaut une omission qu’une affirmation inexacte


qui retranche des points à votre copie ;

d- être construite : les faits d’observation avant les conclusions ;

e- être précise et concise : utiliser les mots scientifiques avec préci-


sion.

12
EPREUVES 

13
Sujet 1
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE (13 points)

I – LE MILIEU INTERIEUR (07 points)


Pour comprendre pourquoi il y a présence ou absence de glucose dans les
urines, on étudie le comportement du rein vis-à-vis du glucose.
Des prélèvements sont réalisés à différents niveaux du néphron, (repérés
par les lettres A à J du document I). Les résultats de ces prélèvements sont
consignés dans le tableau du document II.

14
Tableau des résultats desdes
Tableau dosages
résultats des dosages

Prélèvement A B C D E F G H I J
effectué en :
Prélèvement
effectué en : 55 55 22 11 0?27 0 0 0 0 0

Document II

1) Noter sur la copie les noms des éléments du document I


(schéma) repérés par les chiffres 1 à 6. (1,5 points)
2) Déduisez les résultats du document II à quel niveau du
néphron se fait la réabsorption du glucose ? (1 point).
Le document II représente le débit du glucose filtré et le débit de glucose
excrété dans l’urine définitive en fonction de la glycémie.

15
Glycémie en
mmol/L 0 1 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

Débit du
glucose fil- 0 0,2 0,4 0,7 1,1 1,4 1,8 22 25 28 32 - - - -
tré en
mmol/mn

16
Débit du
glucose ex- 0 0 0 0 0 0 0,075 0,2 0,5 0,80 1,2 1,6 1,90 2,2 2,6
crété en
mmol/mn

Document III
3) Trouvez la valeur de la glycémie à partir de laquelle il y a
présence de glucose dans les urines. (1 point)
4) Tracez dans un même repère, en fonction de la glycémie les
courbes représentant : (1,5 ponts)
- Le débit du glucose filtré,
- Le débit du glucose excrété,
- Le débit du glucose réabsorbé.
Echelle : 1 cm 0,4 mmoI/mn
1 cm 2 mmoI/L
5) Trouvez à partir de la courbe la capacité maximale de réab-
sorption rénale du glucose.
(1 point)
6) Précisez le mécanisme selon lequel se fait le transport trans-
membranaire du glucose. (1 point)

II – REPRODUCTION
Pour mieux comprendre les mécanismes de régulation sexuelle chez
la femme, on réalise chez des animaux deux séries d’expériences dont les
résultats sont les suivants :
1) Première série d’expériences :
- Expérience 1 : L’ablation de l’utérus chez l’animal est sans
effet sur le cycle ovarien. Par contre l’ovariectomie bilatérale de
l’animal entraîne une atrophie de l’utérus et un arrêt des cycles
utérins.
- Expérience 2 : Un utérus dont tous les nerfs sont sectionnés
conserve toujours une activité normale.
- Expérience 3 : Un fragment d’utérus, greffé dans une région
quelconque de l’organisme d’un animal, subit les mêmes transfor-
mations que l’utérus normalement en place.
- Expérience 4 : l’injection d’extraits ovariens de femelle
adulte à une autre femelle ovariectomisée, rétablit les cycles utérins.
Quelles conclusions pouvez-vous tirer de chacune de ces expériences ? (1
point)
2) Deuxième série d’expériences :
- Expérience a : l’ablation du lobe antérieur de l’hypophyse
17
entraîne une atrophie des ovaires et la disparition des cycles ovarien
et utérin.
- Expérience b : Chez un animal hypophysectomisé, l’injec-
tion d’extraits antéhypophysaires restaure le développement de l’o-
vaire et entraîne parfois même la reprise des cycles utérin et ovarien.
- Expérience c : L’injection des mêmes extraits à un animal
ovariectomisé ne provoque jamais la reprise des cycles utérins.
a) Quelles nouvelles conclusions pouvez-vous tirer de ces ex-
périences ? (1 point)
b) Par un schéma simple, montrez les mécanismes de régula-
tion des cycles ovariens et utérins à partir de ces expériences et de
vos connaissances. (1 point)

III – IMMUNOLOGIE (3 points)


Une nouvelle protéine d’espoir.
Des chercheurs de Toronto au Canada ont découvert une protéine
qui serait à l’origine de l’inactivation du système immunitaire. La protéine
baptisée TIM – 3 n’est synthétisée que par les lymphocytes T confrontés
au virus du SIDA.
Ces derniers sont alors inhibés, laissant le champ libre au virus de se repro-
duire. L’objectif des chercheurs est de parvenir à bloquer la protéine
TIM – 3 afin de contrôler le virus du SIDA dans l’organisme.
Source : Extrait du journal of Expérimental Médecine. N°006 Décembre
2008.
1) Indiquez la signification de la présence de la protéine TIM – 3 dans le
sang d’un individu. (0,5 point)
2) Précisez le mode d’action de la protéine identifiée. (1 point)
3) Expliquez les intérêts immunologiques qu’on peut tirer de l’identification
de cette protéine dans la lutte contre le SIDA pour la production d’un vaccin.
(1,5 points)

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (7 points)


Le pédigrée ci-dessous indique la transmission d’une tare dans une famille.
Dans la population, on rencontre plus de garçon que de filles portant la tare.

18
Femme saine

1) Analyser le pédigrée et déduire le mode de transmission de


cette tare. (1,5 point)
2) Le gène déterminant la maladie est-il porté par le chromo-
some X ? ; Y ? ou une paire d’autosomes ? Justifiez votre réponse.
Quelle est l’hypothèse la plus probable ? (2 points)
3) Déterminez les génotypes sûrs ou possibles des individus
suivants : II4, II6, III14, III16, II7. (1,5 points)
4) Le couple I1 et I2 n’a aucun enfant malade. Quelle est la
probabilité pour ce couple d’avoir un enfant malade : (2 points)
- Si c’est un garçon ?
- Si c’est une fille ?

19
Sujet 2
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE (12,5 points)
I – LE MILIEU INTERIEUR (3,5 points)
Les artérioles qui mènent le sang aux tissus sont capables de changer
le diamètre : c’est la vasomotricité.
Les coupes 1et 2 du document ci-dessous représentent des coupes transver-
sales d’artérioles avant et après stimulation des fibres sympathiques qui les
innervent, un résultat identique en 2 est obtenu après stimulation d’un centre
bulbaire en relation avec les fibres des nerfs de Hering et de Cyon.
La stimulation d’un bout central de ces fibres sectionnées provoque les
modifications observées sur la coupe 3.

1) Analysez les résultats, en vue de déduire du centre bulbaire et des

20
différents nerfs vis-à-vis de la motricité. (2,25 points)
2) A partir de vos connaissances et des informations déduites, ex-
pliquez par quel mécanisme la vasomotricité intervient dans la régulation
de a pression artérielle. (1,5 point)

II – REPRODUCTION HUMAINE (5 points)


On pratique sur un singe femelle (Guenon) une intervention chirur-
gicale. On constate, après analyse, une baisse brutale de la production des
hormones ovariennes.
1) Quels sont les organes qui ont pu être enlevés au cours de
l’opération ? 1,5 point)
2) Si on injecte à la guenon précédemment opérée des hor-
mones hypophysaires, la production normale d’hormones ovari-
ennes reprend.
a) Que pouvez-vous en déduire maintenant, quant à l’organe
qui a été enlevé à la guenon ? (0,75 points)
b) Précisez quelle est son action dans le cycle sexuel. (0,75
points)
Au cours d’expériences de transplantation d’ovaire, chez les mammifères ;
on constate qu’un ovocyte isolé cultivé sur un milieu spécial achève sa
méiose très rapidement, alors qu’un ovocyte maintenu à l’intérieur de son
follicule reste immature jusqu’à disparition de la granulosa.
3) Quelle hypothèse pouvez-vous formuler à propos de l’évo-
lution de l’ovocyte ? (1 point)
4) Expliquez pourquoi la transplantation ne peut réussir que si
la femelle donneuse et la femelle receveuse sont exactement au
même stade du cycle. (1 point)
NB : le fonctionnement de l’appareil génital de la femme est analogue à
celui de la Guénon.

III – IMMUNOLOGIE : (4 points)


L’immunologue fait appel à des réponses non spécifiques innées que l’on
oppose de façon classique aux réponses spécifiques acquises.
1) Dès que les barrières de l’organisme (peau, muqueuses) sont
franchies, par les bactéries par exemple, il apparait très vite un
phénomène qui prépare la réparation des tissus lésés et surtout ori-
21
ente les éléments actifs du système immunitaire vers les lieux de
l’infection. De quel phénomène s’agit-il ? (0,25 points)
2) On donne le schéma ci-dessous.

a) En déduire les lettres a, b, c, d, e et f annotez le schéma. (1,5

22
point)
b) Suivant les étapes indiquées par les chiffres 1, 2, 3, 4 et 5 expliquez,
comment ces cellules interviennent d’emblée, pour l’élimination d’un élé-
ment étranger dans l’organisme. (1point)
3) La présence des macrophages est nécessaire dans la mise en
relation des deux types d’immunité.
a) Quel est le rôle des macrophages dans la réponse immuni-
taire non spécifique ? (0,25 point)
b) Quel est le rôle des macrophages dans la réponse immuni-
taire spécifique ? Comment ce rôle est-il assuré ? (1 point)

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (7,5 points)


On a réalisé deux croisements de drosophiles
Premier croisement
On a croisé des drosophiles femelles corps gris et aux ailes normalement
nervurées avec des drosophiles mâles au corps jaune et aux ailes dépourvues
de nervures transversales. Les drosophiles femelles et mâles sont de races
pures.
En F1 tous les individus obtenus ont le corps gris et les ailes normalement
nervurées.
Deuxième croisement
On a croisé des drosophiles mâles corps gris et aux ailes normalement
nervurées avec des drosophiles femelles au corps jaune et aux ailles
dépourvues de nervures transversales.
Les drosophiles mâles et femelles croisées sont de races pures.
En F1, toutes les drosophiles femelles ont le corps gris et les ailes normale-
ment nervurées et tous les mâles ont le corps jaune et les ailes dépourvues
de nervures transversales.
On a croisé entre eux les individus obtenus en F1 à l’issue du premier
croisement. On a alors obtenus les résultats consignés dans le tableau ci-
après.

23
Phénotype Femelles Mâle

Corps gris, ailes normalement nervurées 3743 1621

Corps gris, ailes sans nervures transversales 0 254

Corps jaune, ailes sans nervures transversales 0 1625

Corps jaune, ailes normalement nervurées 0 250

1) Comment appelle-t-on les deux premiers croisements ? (0,5


point)
2) Donnez la relation qui existe entre les couples d’allèles. (1,5
point)
3) Comment expliquez-vous l’apparition des nouveaux phéno-
types ? (1 point)
4) Déterminez les génotypes parentaux dans le premier croise-
ment. (1 point)
5) Quels sont les types de gamètes produits par la drosophile
femelle F1 du premier croisement et leurs proportions ? (3,5 points)

24
Sujet 3
PREMIERRE PARTIE : PHYSIOLOGIE

I-BIOLOGIE CELLULAIRE (4points)


Dans trois types à essai 1, 2, 3 contenant des solutions aqueuses de
NACL de concentration respectives 0,6%, 0,8% et 1,2%

On met une quantité d’hématies. Apres homogénéisation et centrifu-


gation, les observations suivantes sont faites dans les tubes.

-Tube1 : culot ou sédiment coloré, plus volumineux qu’en (2) et le


surnageant est rouge.

-Tube2 : culot rouge, surnageant incolore.

-Tube3 : culot plus coloré, moins volumineux qu’en (2) le sur-


nageant est incolore.

1-expliquez ce qui s’est passé dans chaque tube. (1point)

On suppose que les hématies du tube 2 ont le même aspect que celles
du plasma sanguin.

2-

a- Faites le schéma de l’état des hématies dans chaque tube


(1point)

b- Calculer la pression osmotique exercée par la solution de


NACL à 37°C. (1point)

3- Une solution de glucose à 54g /L, à la même température conserve


la forme, la couleur et le volume des hématies.

a-Expliquez pourquoi ces deux solutions produisent le même effet


sur les hématies malgré la différence de concentration. (1point)

25
c- Quel serait la concentration en mol/L d’une solution de sulfate
d’ammonium SO4(NH4)2 qui respecterait à la même température, la
forme, la couleur et le volume des hématies?(1point)

On donne :

Na= 23 ; C= 12 ; O=16 ; Cl=35,5 ; H=1 ; N=14 et S=32

II-Activité cardiaque (04 points)


Le cœur est un organe doué d’automatisme. Cependant son fonctionnement
subit l’influence du système nerveux dans l’organisme. On étudie l’action
des nerfs X sur le rythme cardiaque. Pour cela, on réalise des expériences
de section sur un chien anesthésié. Les résultats obtenus sont les suivants :

1) Analysez ces résultats. (0,5 point)

2) Formulez une hypothèse pour expliquer le rôle des nerfs X sur le


fonctionnement du cœur. (0,5 point)
3) On réalise des expériences de stimulation pendant 22 secondes, puis
pendant 20 secondes des bouts périphériques de ces nerfs sectionnés. Les
résultats obtenus sont ceux du document b suivant :

26
a. Décrivez l’évolution de la fréquence cardiaque. (1 point)

b. Ces résultats confirment-t-il votre hypothèse formulée à la question n°2?


Justifiez votre réponse. (1 point)
c. Le nerf X est un nerf mixte. Dans ce cas précis quel type d’influx nerveux

conduit-il ? Justifiez votre réponse. (1 point)

II- IMMUNOLOGIE (4points)


Le schéma ci-dessous résume le mécanisme des réactions immunitaires spé-
cifiques.

27
1) Nommez les cellules 1, 2, 3, 4, 5 l’ensemble 6 et les deux types d’im-
munité A et B. (2points)

2) Précisez les rôles des cellules 1 et 2. (1point)

3) Comparez les phases effectrices de ces réponses immunitaires.


(1point)

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE( 8points)


Chez certains animaux comme le pigeon et le papillon, le sexe femelle est
hétérogamétique et le sexe mâle est homogamétique.
1)- Définir ces deux expressions (sexe homogamétique et sexe hétéroga-
métique). (1point)

2)- Un éleveur effectue plusieurs types de croisements entre deux variétés


pures de pigeons.

* Premier croisement : mâle bleu x femelle brune

Il obtient : 100% d’individus bleus femelle ou mâles.

* Deuxième croisement : mâle brun x femelle bleue

Tous les mâles sont bleus et toutes les femelles sont brunes.
a)- Quelles hypothèses pouvez-vous formuler sur la localisation de gènes
d’après les résultats de ces deux croisements ? (3,5points)

b)- Il procède à un troisième croisement puis à un quatrième croisement.

* Troisième croisement : mâle bleu issu du premier croisement x


femelle brune de race pure. Il obtient les résultats suivants :

Mâles : 50% bruns, 50% bleus

Femelles 50% brunes, 50% bleues

28
*quatrième croisement : mâle bleu du deuxième croisement x
femelle bleue de race pure.

Il obtient les résultats suivants :

75% sont bleus (dont 2/3 de mâles et 1/3 de femelles)

25% sont des femelles brunes.

Vos hypothèses sont-elles vérifiées par les troisième et quatrième croise-


ments ? Justifiez sous forme d’échiquiers de croisement. (3points)

3) – Chez cette race de pigeon combien de sortes de gamètes produisent re-


spectivement la femelle et le mâle ? (0,5point)

29
SUJET 4
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE
I. BIOLOGIE CELLULAIRE (4points)
La drépanocytose, encore appelée anémie falciforme, est une maladie qui
sévit dans les populations d’Afrique. Dans cette maladie les hématies se
déforment en « faucilles », qu’elles se rigidifient par polymérisation de
l’hémoglobine en cas d’insuffisance d’oxygène. Ces caractéristiques patho-
logiques sont provoquées par la présence dans les hématies d’une hémo-
globine anormale, Hbs contrôlé par un gène modifié. On extrait l’ARNm
de cette hémoglobine modifié, repéré dans les cellules souches d’hématies
d’une personne malade (Sujet X), et l’ARNm d’une hémoglobine normale
(sujet Y). Les deux séquences sont représentées par :

Sujet X (sujet malade) : 5’GUACACCUCACUCCAGUACAG 3’

Sujet Y (sujet normal) : 5’GUACACCUCACUCCAGAACAG 3’

1°) Par combien de bases différent les deux ARNm représentés? (0,5point)

2°) Par combien d’acides aminés différent les deux hémoglobines?


(2,5point)

(Les séquences des ARNm sont identiques pour les deux hémo-
globines et la lecture des ARNm se fera du 5’ vers le 3’).

3°) Comment peut-on expliquer l’influence de ces modifications sur la fonc-


tion de la molécule d’hémoglobine ? (1points)

II- SYSTEME NERVEUX ET COMPORTEMENT MO-


TEUR. (5points)
En vue d’amener un chat à fléchir la patte postérieure à la vue de la lumière,
on soumet dans un laboratoire ce chat à diverses expériences.

Le chat est maintenu dans un champ expérimental par une sangle abdomi-
30
nale. Un brassard est serré autour de la patte postérieure droite qui repose
sur des fils électriques reliés à une batterie.

1ére expérience : On applique une faible décharge électrique : le chat fléchit


la patte postérieure droite. A chaque nouvelle excitation la réponse est la
même.

2éme expérience : Devant le chat, on place une lampe électrique et on réa-


lise les expériences dont les résultats sont consignés dans le tableau du do-
cument 3 ci-dessous :

1) Nommez la réaction observée dans la 1ére série d’expérience. (0,5point)

2) Donnez deux caractéristiques de cette réaction. (0,5 point)

3) Analysez les résultats de la 2éme série d’expérience. (1point)

4) Interprétez – les. (1.5points)

5) Déduisez- en les caractéristiques de la réaction observée à partir du 9éme


essai. (0,5point)

6) Représentez par un schéma simplifié, le trajet suivi par le message ner-


veux dans le cas des réactions obtenues avec la série d’essais de 9 à 18.
(1 point)

31
III- Immunologie (4points)
L’infection à VIH est devenue une menace planétaire. Une étude menée sur
une population à risque élevé a montré que certaines personnes ont été à
plusieurs reprises exposées au VIH et restent séronégatives .On se propose
de rechercher les causes possibles de cette résistance à l’infection. Le do-
cument 4 est relatif à l’entrée du VIH dans une cellule immunitaire.F5

Le document 5 fournit des informations génétiques et sérologiques dans


une population à risque.

Génotype des populations ss sr rr


étudiées

Pourcentage de séronégatifs 30 30 100

Pourcentage de séropositifs 70 70 0

32
Document 5 : informations génétiques et sérologiques dans une population
à risque
S et R représentent deux (2) allèles du gène codant pour la protéine mem-
branaire CCR5 de la cellule immunitaire. La chaîne polypeptidique synthé-
tisée à partir de l’allèle S comporte 352 acides aminés au total alors que
celle qui est synthétisée à partir de l’allèle R a 205 acides aminés. L’allèle
le plus fréquemment rencontré dans les populations humaines.
1) Exploitant le document 4, expliquez comment le VIH infecte les
cellules immunitaires. (1point)
2) Formulez une hypothèse expliquant la résistance de certains sujets
à l’infection à VIH/SIDA, à partir des documents 4 et 5. (1point)
3) L’analyse chimique de la membrane plastique de cellules immuni-
taires d’individu de génotypes différents a permis d’établir le pour-
centage de récepteurs membranaires de type CD4, CCRS normal et
CCRS muté. Les résultats sont indiqués dans le tableau du document
6 ci-dessous :

Génotype Pourcentage de récepteurs membranaire


CD4 CCRS normal CCR5 muté

SS 100 100 0

SR 100 50 50

RR 100 0 100

Document 6

A partir de l’exploitation de ce document, précisez les relations qui


s’établissent entre le génotype, les récepteurs membranaires et la
résistance à l’infection au VIH. (2points)

33
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (7 points)
Le pédigrée ci-dessous montre la transmission d’une maladie rare dans une
famille où plusieurs enfants sont atteints.

1) L’allèle déterminant la maladie peut –il être :

a- Dominant ou récessif ? (1point)

b- Lié au sexe ou autosomal. (2points)

Envisagez toutes les hypothèses possibles

2) Donnez les génotypes possibles des individus I1, I2, III2, et III3.
(3 points)

3) Dans la population un individu sur 100 est malade. Comment peut-


on expliquer la descendance du couple III2 et III3 ? (1point)

34
SUJET 5
PREMIERE PARTTIE : PHYSIOLOGIE

I- LA CELLULE

Des dosages précis ont permis de comparer la composition du plasma et


celle des hématies vis-à-vis de deux constituants essentiels Na+ et K+.

Premier cas :

Dans des conditions normales (plasma à 32 degrés Celsius contenant 1g de


glucose par litre), les résultats sont les suivants :

Na+ K+

Hématies 12 m M/l 155 m M/ l

Plasma 145mM/ l 5 m M/ l

Deuxième cas :

Si on place des hématies dans du plasma à 37degrés Celsius sans glucose,


les concentrations évaluées au bout d’une heure sont les suivantes :

35
Na+ K+

Hématies 115 m M/l 15 m M/ l

Plasma 145mM/ l 5 m M/ l

Troisième cas :

Si on place des hématies dans du plasma à 0 degré Celsius avec glucose


(1g/l), les concentrations au bout d’une heure, correspondent sensiblement
à celles déjà notées dans le deuxième cas.

Quatrième cas :

On place les hématies dans du plasma à 37degrés Celsius avec glucose


(1g/l) et on ajoute du fluorure de sodium qui a pour effet de bloquer la syn-
thèse de l’ATP. On observe, au bout d’une heure, une évolution des con-
centrations de Na+ et de K+ comparable à celle observée dans les cas deux
et trois.

1) Analysez cette série de faits en les prenant dans l’ordre où ils vous
sont proposés et en dégageant nettement ce que chaque expérience
apporte à celles qui la précèdent et concluez. (3,5 points)

2) A partir de vos connaissances, expliquez le mécanisme du maintien


des concentrations ioniques de part et d’autre de l’hématie. (1,5 pt)

36
II- LE SYSTEME NERVEUX ET LE COMPORTE-
MENT MOTEUR

A- Sur la langue d’un nouveau-né, il est placé quelques gouttes soit


d’une solution sucrée, soit d’une solution acide : le bébé répond re-
spectivement soit par des mimiques de satisfaction, soit par des gri-
maces d’aversion.

1) Nommez ce type de comportement (0,5 pt)

2) Justifiez votre réponse (0,5pt)

B- Un dispositif expérimental a permis de détecter au niveau des fibres


nerveuses de la corde du tympan (nerf crânien reliant les papilles
linguales au bulbe rachidien), des potentiels d’action lors du dépôt
des solutions sucrées sur les papilles linguales.

C- L’application sur la langue d’acide gymnénique (inhibiteur des sen-


sations sucrées), entraine la disparition des mimiques.

D- La section accidentelle du nerf facial reliant le bulbe rachidien aux


muscles peauciers (muscle sous la peau et rattaché à elle), entraine
la paralysie de la face et la disparition des mimiques.

1) Tirez une conclusion de chaque expérience. (1,5 pt)

2) Expliquez le mécanisme de mise en jeu des mimiques chez le nou-


veau-né. (0,5 pt)

3) Schématisez le trajet de l’influx nerveux lors des mimiques. (1 pt)

III- IMMUNOLOGIE

Salmonella thyphi est l’agent pathogène de la fièvre typhoïde. Ce microbe


doit son pouvoir d’antigénicité à l’antigène O.

37
Une fois dans l’organisme, le système immunitaire élabore des anticorps
anti O.

Chez trois patients désignés A, B et C, on a réalisé des tests sérologiques


de manière à mettre en évidence l’antigène O et les anticorps O. Les résul-
tats des analyses ont été consignés dans le tableau ci-dessous.

Patients Na+Antigène O Anticorps anti O

A - -

B + +

C + -

Le signe (-) signifie absent et (+) présent

1) Quelles sont les cellules sécrétrices d’anticorps ? (0,75 pt)

2) De ces trois patients, dites en justifiant celui qui est en phase de


convalescence (0,75pt

3) De ces trois patients, dites en justifiant celui qui est en phase d’in-
fection (0,75pt)

4) Une de ces trois personnes est en phase de maladie, dites laquelle


en justifiant (0,75pt)

38
DEUXIEME PARTIE ; GENETIQUE

On connaît une forme de diabète héréditaire due à une insuline anormale


inactive. La transmission de la maladie a été étudiée dans une famille
dont l’arbre généalogique est présenté ci-dessous

1- A l’aide d’un raisonnement argumenté, montrez que l’allèle respon-


sable de la maladie est :
a) Récessif ou dominant ;

b) Porté par autosome ou un chromosome sexuel.

2- Ecrivez les génotypes des individus pour lesquels il n’existe aucune


ambigüité.
3) Quelle remarque pouvez-vous faire concernant le risque de naissance
d’enfants diabétiques chez le couple III2 et III3 ?

39
SUJET 6
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE

LA CELLULE

On monte en lame et lamelles des cellules végétales (colorées par du rouge


neutre dilué) dans des solutions d’urée de concentrations différentes et on
les observe immédiatement au microscope.
La figure 1 représente l’aspect des cellules dans les différents milieux de
montage :
- Le schéma a correspond au milieu (a) = solution d’urée à 1 %
- Le schéma b correspond au milieu (b) = solution d’urée à 1,8 %
- Le schéma c correspond au milieu (c) = solution d’urée à 6%

40
Commentez brièvement les schémas a, b et c.
a- Sachant que l’expérience se déroule à une température ambiante de
20°C, calculez la pression osmotique (π) du contenu vacuolaire
de la cellule b. La relation entre π (évaluée en atmosphères) et
la concentration molaire [M] d’une solution d’un corps non électro-
lyte s’exprime par la formule π = αT[M], où :

- T est la température absolue, soit en Kelvins = 273°C + tem-


pérature ambiante en degrés Celsius ;

- [M] est exprimé en moles par litre ;

- α est un coefficient de proportionnalité égal à 0,082 pour les


solutions aqueuses (cas envisagé ici) ;

b- Au bout de 15 minutes, on constate que la majorité des cellules des


trois montages réalisées dans l’urée (a, b et c) présente le même as-
pect, correspondant au schéma a. Quelle conclusion pouvez-vous
en tirer ?

2- Une deuxième expérience est conduite avec une solution d’acétamide à


59%. Dans la première minute d’observation, on constate que les cellules
passent de l’état du schéma a à celui du schéma c, puis qu’elles reviennent
à leur état initial a.
Sachant que des deux corps étudiés (urée, acétamide), seule l’acétamide
possède un radical CH très lipophile, quelle hypothèse pouvez-vous for-
muler pour interpréter la rapidité du phénomène observé avec cette molé-
cule ? (Acétamide : CH3 – CO – NH2)
3- Concluez en indiquant très brièvement les différents aspects de la per-
méabilité cellulaire mis en évidence par l’ensemble des observations pré-
cédentes.

41
REPRODUCTION
Les documents présentés concernent divers dosages et expériences qui ont
été réalisés afin de comprendre le fonctionnement de la gonade mâle ou tes-
ticule.

A- On s’intéresse tout d’abord aux relations existant entre différentes parties


du testicule. Le document suivant est une représentation schématique d’une
portion de coupe de testicule de mammifère.

Document

42
Annotez ce document en considérant les chiffres qui y sont portés.

B- Les expériences suivantes ont été réalisées chez un rat A :

Expérience 1 : On détruit les cellules n° 4 (document ). On constate alors


que la spermatogénèse est très perturbée.

Expérience 2 : On a extrait des testicules une substance, la testostérone.


L’injection à faible dose de testostérone marquée par un élément radioactif
au rat A permet de constater :

- Une restauration de la spermatogénèse ;

- La présence de radioactivité dans le cytoplasme des cellules n°3


(document)

- Une augmentation de la quantité d’ARN messager dans ces


mêmes cellules.

Que peut-on déduire de ces résultats expérimentaux

43
B- On réalise maintenant une nouvelle série d’expérience pour mettre en
évidence certains contrôles s’exerçant au cours de la vie sexuelle. La nature
et les résultats de ces expériences sont résumés dans le tableau ci-dessous
Ces expériences ont été réalisées sur deux rats B et C.

(1) Des dérivations sanguines permettent au sang de l’un des rats d’irriguer
à la fois son corps et celui de l’autre rat et vice versa.

1- Expliquez, à partir de ces résultats expérimentaux et de vos connais-


sances, le contrôle hormonal de la spermatogénèse (B4)

2- Faites la synthèse de vos conclusions sous forme d’un schéma bilan fonc-
tionnel (D2)

44
IMMUNOLOGIE
On a pratiqué sur trois lots de souris les traitements indiqués dans le tableau
A. on rappelle que l’irradiation tue les cellules à multiplication rapide, no-
tamment celles de la moelle osseuse. Après traitement, on réalise sur les
trois lots de souris l’expérimentation indiquée dans le tableau B.

45
a- Analysez les conséquences des traitements effectués chez chaque
lot de souris.

b- Déduisez de cette analyse le rôle de la moelle osseuse et du thymus


dans la production des lymphocytes.

2- Expliquez l’agglutination des pneumocoques révélée par les tests.

a- Expliquez les résultats des tests à l’aide des renseignements fournis


par le tableau A.

b- Justifiez à partir de cette expérimentation, l’existence d’une coopé-


ration cellulaire.

46
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE
A- Corrigez les affirmations inexactes suivantes :
1- Dans le cas d’une maladie liée au gonosome X, ce sont les hommes qui
transmettent à leurs fils l’allèle responsable.
2- Quand un père n’est pas daltonien, une fille ne peut être daltonienne que
si sa mère l’est déjà.
3- Une maladie autosomale dominante peut « sauter » une ou deux généra-
tions.
B-Relevez les affirmations exactes parmi les séries proposées ci-dessous.
1- une maladie autosomale dominante :
a) ne s’exprime que chez les sujets portant l’allèle à l’état homozy-
gote;
b) se manifeste chez la mère et le père d’un sujet atteint ;

c) affecte l’enfant d’un parent malade marié à une personne saine avec
une probabilité de 0,75 ;
d) n’est jamais liée au sexe ;

e) est toujours liée au sexe ;

2- une maladie autosomale récessive :


a) ne s’observe dans la descendance que si les enfants parents sont hé-
térozygotes.
b) affecte systématiquement un sur quatre dans une famille ;

c) est beaucoup plus fréquente chez les garçons que chez les filles ;

d) peut être relativement fréquente dans une population ;

3- une maladie gonosomale :


a) Correspond à l’expression d’un allèle, porté par le chromosome X
(et absent du chromosome Y) ;
b) est beaucoup plus fréquente chez les garçons que chez les filles ;

c) n’affecte un garçon que si la mère est porteuse de l’allèle responsa-


ble ;
d) n’a aucune chance d’affecter un garçon dont l’oncle maternel est
lui-même atteint.

47
SUJET 7
Première partie : PHYSIOLOGIE
A- Reproduction (5,5 points) (Extrait du Bac 2008)
L’ovaire est l’organe reproducteur féminin dans lequel se développent les
follicules. En coupe longitudinale le cortex ovarien montre des follicules
de taille différente. Au stade embryonnaire, les ovaires de la futur jeune-
fille contiennent environ 500 000 follicules. Beaucoup vont dégénérer et à
la puberté il ne reste qu’environ 500. La figure 1 représente un dessin d’in-
terprétation d’une microphotographie du cortex ovarien d’une femme.

Figure 1

48
Après observation et en prenant en compte vos connaissances sur
l’anatomie des organes reproducteurs, répondez aux questions suivantes :
1) Comment nomme-t-on l’organe reproducteur femelle ? (o, 5
point)
2) Quel est le nom du phénomène responsable de la diminution dras-
tique des follicules entre le stade embryonnaire et le stade adulte ?
(o, 5 point)
3) Annotez directement sur votre copie la figure 1 en utilisant les
chiffres indiqués. (3,5 points)
4) Donnez avec précision le rôle de l’élément 14. (1 point)

B- Reproduction (3 points)
L’examen clinique de troubles du fonctionnement ovarien, les
problèmes de maitrise de la fécondité, les progrès de la chimie, de
synthèse, ont permis une meilleure compréhension de la reproduc-
tion humaine et des mécanismes de l’ovulation.
On réalise des dosages hormonaux chez une jeune femme tout au
long d’un cycle ovarien normal puis au cours du premier mois de la
prise d’une pilule contraceptive contenant œstrogènes et prog-
estérone de synthèse.

1 Donnez pour chaque hormone dosée le lieu de


sécrétion.(1point)
2 Etablissez la relation de cause à effet entre l’évolution des
concentrations d’œstradiol et de progestérone d’une part ; et
celle des concentrations de LH et de FSH d’autre
part.(1point)
3 Analyser l’évolution des taux hormonaux au cours de la
prise du contraceptif pour en déduire leurs conséquences
physiologiques au niveau de l’ovaire.(1point)
49
C- Immunologie (4,5 points) (Extrait bac 2011)
On dispose de trois (03) lots de souris a, b et c ayant des traitements diffé-
rents de telle sorte que :
- le lot a produit des lymphocytes B et T.

- le lot b produit des lymphocytes B mais pas de lymphocytes T.


- le lot c ne produit ni lymphocytes B, ni lymphocytes T.
On réalise sur les souris l’expérimentation que présente le tableau ci-des-
sous, en leur injectant des pneumocoques tués.
G3

50
Tests 10 jours après l’injection de pneu- Résultats
mocoques tués

Sérum de a + pneumocoques Agglutination nette

Sérum de b + pneumocoques Agglutination très légère

Sérum de c + pneumocoques Pas d’agglutination

1- Analysez ces résultats pour préciser les conditions de cette ré-


ponse immunitaire. (1 point)
2- Interprétez-les. (1 point)

3- Quels sont les différents types de réponse immunitaire ? (0,5


point)
4- Quelles différences y at-il entre les lymphocytes B et T ?
(1,5points)
5- Précisez le type de réponse immunitaire mise en œuvre dans cette
expérimentation. (0,5 point)

Deuxième partie : GENETIQUE (07 points)


(Extrait du Bac 2011)
Il existe de par le monde un certain nombre de famille dans lesquelles des
garçons présentent des troubles tout à fait caractéristiques : un développe-
ment mental retardé, des mouvements non contrôlés et surtout une tendance
irrépressible à l’automutilation (ces jeunes se mordent les lèvres, la langue,
51
les doigts, allant même jusqu’à l’amputation et ceci, bien qu’ils soient con-
scients de la douleur qu’ils vont ressentir et qu’ils redoutent). Ces caractères
particuliers sont regroupés sous le terme de syndrome de Lesch-Nyhan.
Les garçons atteints par cette maladie sont incurables et n’ont pas de de-
scendants.
Un homme et sa femme Aurelie (normaux) ont cinq (05) enfants : trois (03)
filles normales, un garçon daltonien et un garçon présentant le syndrome
de Lesch-Nyhan.
- Le garçon daltonien a deux (02) filles et un garçon normaux.
- Sophie, une des trois (03) filles, a trois (03) garçons normaux.
- Une autre fille a deux (02) garçons dont l’un est daltonien, l’autre
normal et une fille, Lucile. Cette dernière a, à son tour, quatre (04)
enfants : une fille normale, un garçon normal, un garçon daltonien
et un garçon Lesch-Nyhan.

1) Reconstituez la généalogie de cette famille. (1 point)

2) Etudiez le mode de transmission (dominance et localisation de


chaque caractère chromosomique). On admet que les deux anom-
alies sont dirigées par deux gènes). (2 points)
3) Donnez le génotype de Sophie. (1 point)

4) Quel est le génotype de Lucile ? (1 point)

5) Donnez le(s) génotype(s) d’Aurelie ? (1 point)

6) Pourquoi n’y a-t-il pas de filles atteintes de daltonisme et du syn-


drome de Lesch-Nyhan ? (0,5 point)
7) Aurait-on pu observer un garçon Lesch-Nyhan atteint de daltonisme
dans cette généalogie ? (0,5 point)

52
SUJET 8
Première partie : PHYSIOLOGIE
A- EXERCICE 1 (3 points)

Des cellules embryonnaires humaines sont placées en culture. On effectue


le dosage de la quantité d’ADN contenue dans le noyau d’une cellule au
cours du cycle cellulaire.
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant.

T (heures) 0 1 2 6 10 11 13 16 18 21 22 24 29

ADN (unités ar- 30 30 15 15 13 17 19 28 30 30 15 15 15


bitraires)

1) Tracez le graphe de la variation de la quantité d’ADN en fonction


du temps. (1 point)
2) Identifiez sur le tracé les différentes étapes du cycle cellulaire. (0,5
point).
3) Répondez par Vrai ou Faux aux affirmations suivantes, puis justifiez
à chaque fois votre réponse.
a. La durée de ce cycle cellulaire est de 19 heures. (0,5 point)

b. Le caryotype est réalisé en métaphase de mitose, il peut donc


être effectué à la 21e heure de ce cycle. (0,5 point)
c. A t = 18 heures, le nombre de chromosomes est double par rap-
port à t = 6 heures. (0,5 point)
B- EXERCICE 2 (5 points) (Extrait Bac 2013)

53
La drosophile (Drosophila melanogaster) est une petite mouche qui con-
stitue un matériel de choix en génétique. Son caryotype est représenté
par les schémas ci-dessous (figure 1) :

1- Analysez ce document. (1 point)

Au cours de la formation des spermatozoïdes, chaque cellule mère subit


deux divisions successives dont la figure 2 et donne quatre images sché-
matiques.

54
2- a- Comment appelle-t-on ce phénomène ? (0,5 points)

b- Nommez les différentes phases de ces divisions en vous justifi-


ant. (3 points)

Le phénomène décrit ci-dessus s’observe chez tous les organismes


sexués, qu’ils appartiennent au monde animal ou végétal.
3- Quelle est l’intérêt de ce phénomène ? (0,5 point)

C- Immunologie (5 points)
A une solution aqueuse d’anatoxine tétanique, on ajoute du sérum
du lapin et on constate un précipité.
1- Quelle est la nature de la réaction ? Que contient le sérum
de lapin ? (1 point)
2- Quelle est la propriété qu’a conservée l’anatoxine ? (0,5
point)
3- Quelle serait la réaction du lapin lors d’une injection de tox-
ine tétanique ? (1 point)
4- Dans un deuxième temps, on réalise les expériences de la
figure ci-dessous :

55
Interpréter ces expériences. (2 points)
5- A partir des expériences des deux figures, quels caractères
de l’immunité sont ainsi mis en évidence ? (0,5 point)

Deuxième partie : GENETIQUE (07 points)


La chorée de Huntington est une affection neurologique héréditaire très
grave. L’anomalie identifiée en 1993 est une mutation qui consiste en une
répétition anormale du triplet CAG dans le gène appelé IT 15.
Le document ci-après livre l’arbre généalogique d’une famille atteint de
cette maladie génétique.
L’analyse de cet arbre généalogique permet de comprendre le mode de
transmission de la chorée de Huntington.

56
1) Etudiez le mode de transmission (dominance de cette anomalie
chromosomique). (1 points)
2) Répondez par Vrai ou Faux aux affirmations suivantes et justifiez
chaque réponse :
a) Le gène étudié est localisé sur un autosome. (1,5 points)

b) Le gène étudié est localisé sur la partie propre du chromosome


X. (0,5 point)
c) Le fœtus IV12 est obligé d’être atteint par la maladie. (1 point)

d) Le fœtus IV12 est obligé d’avoir un génotype homozygote ré-


cessif pour être atteint de cette maladie. (1 point)
3) Donnez le (s) génotype(s) des individus II7 et III12. (1 point)

4) Quel serait le génotype de l’individu IV12 si elle est :

a- fille ? (0,5 point)


b- garçon ? (0,5 point)

57
Sujet 9

PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE (13 points)


I – Biologie Cellulaire (04 points)
On se propose de comprendre les modes de transport membranaire de l’ex-
térieur vers l’intérieur de globules rouges vivants, de deux (2) substances
S1 et S2. Pour cela, les globules rouges sont placés dans un milieu contenant
la substance S1 ou S2, sous forme radioactive et on mesure la radioactive
au bout d’un temps t, on répète l’expérience en faisant varier les concen-
trations des substances S1 ou S2 dans le milieu.
Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau ci-dessous.

Concentration Flux : quantité de substance de transférée


(en unités arbitraire UA)
S1 S2

0 0 0
1 0,70 3;5
2 15 4,1
4 3 4,2
5 3,6 4,2

6 4,2 4,2

1. Tracez sur le même repère les courbes exprimant le flux des


substances S1 et S2 en fonction de la concentration. (1 point)
2. Analysez et interprétez les courbes obtenues sachant que le
transport de la substance S2 nécessite un transporteur. (2 points)
3. a) On recommence l’expérience avec la substance S2 en in-
troduisant le milieu un produit qui bloque l’hydrolyse de l’ATP ; On
constate que le transport de la substance S2 s’arrête. (0,5 point)
58
Interprétez ce résultat.
a) Dites quel serait l’effet de ce produit sur le transport de la
substance S1 ? (0,5 point)
On donne :
Echelle : concentration : 1 cm pour une unité arbitraire
Flux : 1,5 cm pour une unité arbitraire.

II – Le Milieu intérieur : (5,5 points)


Les capsules surrénales sont 2 glandes richement vascularisées situées au
sommet de chaque rein. En coupe longitudinale, on distingue nettement une
zone centrale appelée médullosurrénale et une zone périphérique dite cor-
ticosurrénale.
Afin de mieux comprendre le rôle des capsules surrénales dans la régulation
de la teneur en Na+ et Cl- dans le plasma sanguin, une série d’expériences
a été faite dont les résultats sont les suivants :
Expérience 1 :
L’ablation totale bilatérale des corticosurrénales provoque une diminution
de la natrémie et une augmentation de la kaliémie. Inversement, la concen-
tration de l’urine en Na+ augmente et celle de k+ diminue. On rappelle que
la natrémie est la concentration du plasma on ions Na+ et la kaliémie la con-
centration du plasma en ions k+.
Expérience 2 :
Une greffe du cortex surrénalien chez l’animal privé de corticosurrénales
rétablit une situation normale.
Expérience 3 :
L’injection de l’aldostérone à un animal normal provoque des effets inverses
de ceux de l’ablation des corticosurrénales.
Expérience 4 :
Un sujet soumis à un régime alimentaire hypersodé (riche en NaCl) excrète
une urine très riche en Na+ alors qu’un autre soumis à un régime complète-
ment désodé a une urine très pauvre en Na+.
A partir des informations fournies et de vos connaissances sur le milieu in-

59
térieur, répondez aux questions suivantes :

1) Nommez l’organe qui produit l’aldostérone. (0,5 point)


2) Citez 2 rôles possibles de l’aldostérone dans la physiologie
du rien. (0,5 point)
3) Comment expliquez-vous la présence de Na+ dans les urines
? (0,5 point)
4) Analysez et tirez une conclusion pour chaque expérience. (4
points)

III – IMMUNOLOGIE : (3,5 points)


L’amélioration de l’élevage des bovidés repose actuellement sur plusieurs
recherches complémentaires portant sur la mise au point de méthodes im-
munologiques permettant l’analyse de la gestation. Parmi les méthodes util-
isées, l’une d’entre elles repose sur un précédé immunochimique.
Elle utilise alors trois étapes et on s’intéresse à l’une d’elles.
On injecte successivement à 3 reprises à trente jours d’intervalles un extrait
de protéines préparées à partir d’embryons de bovins, âgés d’un mois, à des
lapins adultes âgés de 2 mois. Voir document-joint.

60
Huit jours après la 3ème injection, on prélève du sérum des lapins de ce lot.
1) Quelle réaction cherche-t-on à déclencher chez les lapins ?
(0,5 point)
2) Que doit contenir le sérum des lapins à l’issue de ce traite-
ment ? (0,5 point)
3) Quel est l’intérêt des rappels des injections ? (1 point)
Pour sélectionner les sérums, on cherche à éliminer ceux des lapins les
moins réagissant. A cette fin on met une quantité donnée de sérum de lapin
traité en présence d’un extrait de protéines d’embryons. On ne retient que
les sujets dont les sérums donnent un précipité abondant avec l’extrait de
protéines embryonnaires.
4) Précisez l’origine du précipité obtenu. (0,5 point)
5) Donnez l’importance de ce procédé. (1 point)

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (07 points)


Dans la recherche du déterminisme de la transmission d’une anomalie af-
fectant l’œil, les informations suivantes ont été recueillies dans un centre
ophtalmologique.
L’absence de pigmentation du fond de l’œil est nettement repérable lors
d’un examen ophtalmologique. Le fond de l’œil ne présente pas de pigment,
les vaisseaux choroïdiens apparaissent très visible ; cette anomalie entraîne
pour le sujet touché une vision très diminuée.
Le pédigrée suivant montre la transmission au sein d’une famille de 4
générations de cette anomalie qualifiée d’albinisme oculaire.

61
1) Le gène responsable de cet albinisme est-il récessif ou dom-
inant ? Justifiez (1 point)
2) a) Ce gène est-il porté par : (1,5 point)
- le gonosome X
- le gonosomeY
- un autosome.
b) Si plusieurs hypothèses sont recevables, dites laquelle est la plus
plausible. Justifiez (0,5 point)
3) Indiquez les génotypes des individus I1 ; I2 ; II5 ; et III4. (2
points)
4) Le garçon IV2 épouse une fille hétérozygote pour le gène
étudié. Donnez la probabilité pour que ce couple ait :
a) Un garçon atteint de l’anomalie. (1 point)
b) Une fille saine. (1 point)

62
Sujet 10

PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE (12,5 points)


I – Echanges cellulaires (5 points)
La spirogyre est une algue verte d’eau douce dont l’appareil végé-
tatif ou thalle forme des filaments ramifiés constitués de files de cellules
plus ou moins longues.
On recueille quelques cellules vivantes de spirogyre qu’on place dans une
solution isotonique au contenu cellule. Après quelques minutes, on ajoute
au milieu une substance N qui ne pénètre pas dans les cellules. Quelques
minutes plus tard, on ajoute une autre substance P qui pénètre dans les cel-
lules. Les résultats sont consignés au niveau du document 1.

1- Expliquez les phénomènes observés en commentant les


courbes C1, C2 et C3. (2 points)
2- Le document 2 représente les différents aspects des cellules
observées aux moments t1 t2 t3 et t4. A l’aide d’un raisonnement
logique, préciser à quel (s) moment (s) exactement chaque aspect
des cellules est observé ? (1,5 point)
3- On reprend l’expérience en remplaçant la substance P par
une autre substance Q. le résultat obtenu est traduit par la courbe
63
C4. Comment peut-on expliquer l’allure de C4 ? (0,5 point)
4- Quels aspects de la perméabilité cellulaire ces expériences
mettent-elles en évidence ? (1 point)

II – SYSTEME NERVEUX ET COMPORTEMENT MOTEUR (4


points)
Un chien a été conditionné à saliver quand il entend un son de
fréquence 155Hz. Toutes les quinze (15) minutes, on lui fait entendre un
son dont la fréquence est indiquée dans le tableau ci-dessous et on recueille
sa salive durant trente (30) secondes. On obtient les résultats consignés dans
le même tableau :

Heures 16 H 16H15 16H45 17H 17H15 17H30 17H45 18H 18H15

Fréquences 1500 1750 1500 1500 1800 1500 1500 1000 1200
du son en Hz

Gouttes 20 00 20 20 00 20 20 00 00
de salive
recueillies

1. Définissez les termes suivants : (0,5 point)


2. Donnez le protocole expérimental permettant d’obtenir un
réflexe conditionnel de salivation chez le chien. (1 point)
3. Schématisez le trajet de l’influx nerveux dans ce type de
réflexe conditionnel. (1 point)
4. a) Analysez les résultats du tableau ci-dessous. 0,75 point)
b) Quelle est la caractéristique du réflexe conditionnel mise en év-
idence ? (0,5 point)
c) Donnez une autre caractéristique des réflexes conditionnels. (0,25
point)

64
III – IMMULOLOGIE (3,5 points)
Chez l’homme deux (2) maladies de l’immunité se manifestent dif-
féremment et ont des causes différentes :
Dans la maladie de BURTON, il apparaît une grande sensibilité du
bébé aux infections bactériennes et le taux d’immunoglobuline (Ig) dans le
sérum est très faible.
Dans la deuxième maladie appelée syndrome de DI GEORGE, il
s’agit d’une grande sensibilité aux infections virales ; à ce niveau le taux
d’(Ig) est normal.
1) Qu’appelle-t-on immunoglobuline (Ig) ? (0,5 point)
2) Citez 4 classes d’(Ig) . (0,5 point)
3) L’une des 2 maladies présente une absence congénitale de
thymus.
a) Laquelle ? (0,5 point)
b) Pourquoi ? (1 point)
4) Nommez le type d’immunité observée alors dans chaque
maladie. (1 point)

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (7,5 points)


I – Chez la majorité des vertébrés, l’ovocyte II n’achève la seconde division
de méiose que s’il y a fécondation. Mais, on peut l’activer en utilisant des
spermatozoïdes irradiés dont les chromosomes ont perdu toute activité fonc-
tionnelle : l’ovocyte achève sa maturation en émettant le second globule
polaire et en se transformant en ovule. Le noyau de l’«œuf » ne contient
aucun des chromosomes paternels si l’irradiation a été efficace. L’œuf
obtenu par cette pseudo-fécondation ne peut pas normalement, donner nais-
sance à un individu viable. Mais, si on fait subir à cet œuf un choc de pres-
sion ou de température au moment où il effectue sa première mitose, les
chromatides disjointes ne reprend u cycle cellulaire normal et peut alors
donner un individu viable.

1) Quelle est la formule chromosomique de l’«œuf » obtenu

65
avant et après le choc thermique ? (2 points)
2) Pourquoi, à votre avis le traitement subi par l’«œuf » après
pseudo-fécondation est-il nécessaire pour obtenir un individu viable
? (0,5 point)

II – On donne le nom de gynogenèse à cette méthode d’obtention de nou-


veaux individus. L’intérêt génétique de la reproduction par gynogenèse peut
être illustré par l’étude de la transmission d’un caractère déterminé par un
seul gène autosomal codant pour une enzyme (une estérase) chez un pois-
son, le Danio.
Les résultats d’électrophorèse présentent sur le document 3 perme-
ttant de déceler la présence ou l’absence de deux des formes de cette en-
zyme ; une bande noire au niveau marqué 5 indique la présence de la forme
5. Les deux états 3 et 5 de l’enzyme sont dus à deux allèles du même gène
que vous noterez (e3) et (e5) dans l’écriture des génotypes.
Les différentes électrophorèses figurant sur le document 3 sont :
- en a : électrophorèse des enzymes d’une femelle mère.
- en b : résultats concernant 20 des descendants de cette
femelle, contenus par gynogenèse.

66
1) A partir du document 3, déduisez les génotypes de la mère
de ses descendants b1, b2 et b3. Justifiez. (2 points)
2) Quelles est la particularité génétique des descendants
obtenus par gynogenèse ? (1 point)
3) Quelle aurait été la composition phénotypique de la popula-
tion obtenue par croisement classique d’un mâle et d’une femelle
de même génotype que la femelle mère utilisée ici ? (2 points)

67
68
Corrigés

69
SUJET 1
I. Milieu intérieur (7 pts)
1) Notons les moyens des éléments du document I repérés par
les chiffres 1 à 6. (1,50 pts)
1- Glomérule
2- Capsule de Bowan
3- Tube contourné proximal
4- Tube contourné distal
5- Canal collecteur
6- Anse de Henlé.
2) Déduisons le niveau du néphron où se fait la réabsorption
du glucose.
On constate que la concentration en glucose de l’urine primitive (B) est
égale à celle du sang (A) (5,5 mmol.l-1) alors qu’elle diminue régulièrement
dans le tube contourné proximal (C à E) (2,2 mmol-1 ; 1,1 mmol-1 ; 0,27
mmol-1) et qu’elle est nulle à l’entrée de la branche descendante de l’anse
de Henlé (F). On en déduit que la réabsorption du glucose se fait au niveau
du tube contourné proximal. (1 pt)
3) La valeur de la glycémie à partir de laquelle il y a présence
de glucose dans les urines.
Le glucose commence à être excrété lorsque la glycémie est supérieure à
(8 mmol.l-1 ). Il y aura donc présence de glucose dans les urines quand la
glycémie dépassera cette valeur. (1 pt)
4) Traçons les courbes représentant le débit de glucose réab-
sorbé, filtré et excrété. (1,5 pts)

70
5) Trouvons la capacité maximale de réabsorption rénale du
glucose.
Le glucose est entièrement réabsorbé lorsque la glycémie est inférieure à 8
mmol.l-1. Au-delà, le glucose commence à être excrété dans l’urine, les ca-
pacités de réabsorption rénale étant dépassées. C’est la capacité maximale
de réabsorption du glucose.
La courbe du glucose réabsorbé montre que la capacité maximale
de réabsorption est égale à 2 mmol.min-1.(1 pt)
6) Précisons le mécanisme selon lequel se fait le transport
transmembranaire du glucose.
Le glucose est réabsorbé par un mécanisme de transport actif. C’est-à-dire
consommateur d’énergie dans le tube contourné proximal. (1 pt)

71
II. Reproduction (3 pts)
1°) conclusion des expériences :
- Expérience 1 : Les ovaires assurent le développement de
l’utérus mais l’utérus n’a aucune influence sur l’activité de l’o-
vaire. (0,25 pt)
- Expérience 2 : L’activité cyclique de l’utérus n’est pas liée
au système nerveux. (0,25 pt)
- Expérience 3 : L’activité cyclique de l’utérus est assurée par
voie sanguine ou hormonale. (0,25 pt)
- Expérience 4 : L’activité cyclique de l’utérus est assurée par
des hormones ovariennes qui agissent par voie sanguine. (0,25
pt)
2°) a) Nouvelles conclusions des expériences :
- Expérience a : Le lobe antérieur de l’hypophyse assure le
développement des ovaires et le maintien des cycles ovariens et
utérin. (0,25 pt)
- Expérience b : Le lobe antérieur de l’hypophyse assure le
développement des ovaires et le maintien des cycles ovariens et
utérin par l’intermédiaire d’hormones. (0,25 pt)
- Expérience c : Les hormones du lobe antérieur de l’hy-
pophyse n’agissent pas directement sur les cycles utérins mais
par l’intermédiaire des ovaires. (0,5 pt)

b) Schéma des mécanismes de régulation des cycles ovariens et


utérins.

72
(1 pt)

c) Immunologie (3 pts)
1) La présence de la protéine TIM-3 dans le sang d’un individu sig-
nifie qu’il est infecté par le VIH, donc séropositif. (1 pt)
2) La protéine TIM-3 inactive le système immunitaire en inhibant
les lymphocytes T4, cellules essentielles dans la réponse immuni-
taire. (1 pt)
3) L’inoculation de TIM-3 inactivée ou partiellement détruit dans
le corps d’un individu séronégatif pourrait déclencher la production
d’anticorps anti –TIM-3 pouvant protéger cet individu contre les in-
fections futures par le VIH. (1 pt)

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (7 pts)


1 – Mode de transmission de la tare
Le couple II3 et II4 apparemment sain à dans sa descendance le fils III11
malade. La tare était donc masquée chez les parents. On déduit que l’allèle
gouvernant l’expression de la tare est récessif. (1 pt)

73
Choix des symboles des allèles. (0,5 pt)
t : allèle tare
T : allèle sain
2 - Localisation du gène
Première hypothèse : Le gène serait porté par y. Dans ce cas, un homme
malade aurait tous ses fils malades. Ce qui n’est pas le cas car I2 est malade
et ses fils II5, II7 sont sains. Le gène de la tare n’est donc pas porté par x.
(0,5 pt)
Deuxième hypothèse : Le gène serait porté par x. Dans ce cas, un garçon
malade peut avoir sa mère saine mais vectrice et son père sain. Ce qui est
le cas chez les enfants III11et III13. Cette hypothèse est donc recevable.
(0,5 pt)
Troisième hypothèse : Le gène serait porté par une paire d’autosomes.
Dans ce cas, un enfant malade aurait ses parents hétérozygotes Tt. Ce qui
est le cas chez les enfants III11 et III13 cette hypothèse est aussi recevable.
(0,5 pt)
Mais étant donné que dans la population il y a plus de garçons
malades que de filles malades, on en déduit qu’il y a une reproduction de
la tare en fonction des sexes. Donc le gène est situé sur le chromosome x.
(0,5 pt)
3 – Détermination des génotypes des individus.
II4 Xt XT (0,25 pt) III14 Xt XT ou XT XT (0,25 pt)
II6 X X (0,25 pt)
t T
III16 Xt XT ou XT XT (0,25
pt)
II7 XTY (0,25 pt)

4- Xt X T X XtY

γtes Xt 50% Xt 50%


XT 50% Y 50%

74
Echiquier de croissance

Gamètes ♂
(½) Xt (½) Y
Gamètes

(½) Xt Xt Xt Xt Y
[t] [t]

(½) XT XT Xt XT Y
[T] [T]

(0,5 pt)

Bilan : 1/4 [ t ]♀ ; 1/4 [ T ]♀ ; 1/4 [ t ]♂ ; 1/4 [ T ]♂

a – Si c’est un garçon, il à 50% de risque d’être malade. (0,5 pt)


b – Si c’est une fille, elle à 50% de risque d’être malade. (0,5 pt)

75
SUJET 2

PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE (12 pts)

Milieu intérieur (3,5 pts)


La stimulation des fibres sympathiques entraine une vasoconstriction
(diminution du diamètre des artérioles).
La stimulation du centre bulbaire entraine une vasoconstriction (diminution
du diamètre des artérioles).
La stimulation du bout centrale des nerfs de Hering et de Cyon entraine une
Vasodilatation (augmentation du diamètre des artérioles). (0,75 pt)
Conclusion :
v Les fibres sympathiques sont vasoconstrictrices.
v Les nefs de Cyon et de Hering sont à conduction centripète et
sont vasodilatateurs.
v Le centre nerveux bulbaire vasoconstricteur est relié aux nerfs
de Cyon et aux nerfs de Hering par des inter-neurones inhibiteurs.
(1,5 pt)
2) la stimulation des barorécepteurs au niveau de la cross aortique et du
sinus carotidien conduit à l’excitation des nefs de Hering et de Cyon. Ces
nefs inhibent l’activité du centre nerveux bulbaire d’où une vasodilatation.
Cela a pour conséquence de baisser la pression artérielle.
Si les nerfs de Hering et de Cyon ne sont pas excités, il y a une levée d’in-
hibition de l’activité du centre nerveux bulbaire conduisant à une vasocon-
striction. Cela a pour conséquence une hausse de la pression artérielle. (1,25 pts)

II – REPRODUCTION HUMINE : (5 pts)


1°) Les organes qui ont pu être enlevés : soit l’hypophyse, soit les ovaires,
soit les deux (02) à la fois. (0,75 pt)
2°) a – On peut en déduire maintenant que c’est l’hypophyse qui a été en-
levée. (0,75 pt)
b - l’hypophyse secrète des gonadostimulines :
v La FSH qui stimule le développement du follicule. (0,75 pt)
v La LH qui provoque l’ovulation et le développement du corps
jaune. (0,75 pt)
3°) Hypothèse : La granulosa exercerait un effet inhibiteur sur la méiose de
76
l’ovocyte. (1 pt)
4°) Explication : La nidation de l’ovule fécondé nécessite un utérus ‘‘pré-
paré’’ par la progestérone (mise en place de dentelles utérines) la sécrétion
de progestérone dépend elle-même du stade du cycle. (1 pt)

III – IMMUNOLOGIE (4 pts)


1 – Il s’agit de l’inflammation. (0,25 pt)
2 – a)
a – Lysosomes (0,25 pt)
b – Réticulum endoplasmique rugueux. (0,25 pt)
c – Vésicule de sécrétion. (0,25 pt)
d – Mitochondrie.
e – Vacuole de phagocytose. (0,25 pt)
f – Macrophage (0,25 pt)
b) – Les éléments du « non-soi » sont phagocytés par les macrophages.
Dans la cellule, le « non-soi » est englobé dans une vacuole de phagocytose.
Des lysosomes contenant des hydrolases fusionnent avec la vacuole de
phagocytose et y déversent leur contenu enzymatique. Après sa dégradation,
le « non-soi » est rejeté par exocytose. (1 pt)
3-
a) La phagocytose. (0,25 pt)
b) Présenter le déterminant antigénique de l’élément étranger aux cellules
du système immunitaire spécifique. (0,25 pt)
Lorsqu’un macrophage a phagocyté un antigène, il fait apparaître
les déterminants antigéniques en surface, portés par des molécules HLA.
Seuls les lymphocytes T munis de récepteurs spécifiques sont activés et se
multiplient. Certains d’entre eux, les lymphocytes T4, secrètent des mes-
sagers chimiques qui activent à leur tour les lymphocytes B ayant reconnu
le même antigène. (0,75 pts)

Génétique (7,5 pts)


1) Les deux premiers croisements sont appelés croisements réciproques ou
croisements inverses. (0,5 pt)
2) - Les résultats du premier croisement montrent que les allèles corps gris
et ailes normalement nervurées sont dominants et les allèles ailes
dépourvues de nervures transversales et corps jaune sont récessifs. (1 pt)
Choix des symboles des allèles :
77
- Soit j l’allèle gouvernant le caractère corps jaune, J sera l’allèle gouvernant
le caractère corps gris ;
- Soit d l’allèle gouvernant le caractère ailes dépourvues de nervures ; D
sera l’allèle gouvernant le caractère ailes normalement nervurée. (0,5 pt)
3) L’apparition des nouveaux phénotypes s’explique par le phénomène de
crossing-over. (1pt)
4) Les résultats obtenus dans le deuxième croisement montrent que les deux
gènes sont liés ou chromosomes X puisque des mâles et des femelles portent
le caractère.
Si les deux gènes étaient autosomiques, les deux types de croisements don-
neraient les mêmes résultats conformément à la première loi de Mendel.
Cependant la répartition des caractères par sexe indique que le gène est lié
au sexe. (0,5 pt)
La F1 du premier croisement étant homogène, les parents sont donc de
lignée pure (homozygotes).
Génotype des parents (0,5 pt)
u

Mâle :

5)La femelle F1 du premier croisement a pour génotype : (0,5 pt)


Elle produit quatre types de gamètes

Gamètes parentaux avec pour proposition x 100 = 43,22%


(0,75 pt)
avec pour proportion x 100 = 43,33%
(0,75 pt)
Gamètes recombinés issus du crossing-over.

avec pour proportion x 100 = 6,77% (0,75 pt)


avec pour proportion x
100 = 6,66% (0,75 pt)

78
Proportions 43,22% 43,33% 6,77% 6,66%

79
SUJET 3
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE
I-BIOLOGIE CELLULAIRE
1) Les hématies du tube2 ayant le même aspect que celles du plasma
sanguin, la solution du tube 2 est isotonique par rapport à la concen-
tration interne des hématies Ci=0,88%=8,8%°=8,8g /L.

Dans ce tube, les hématies n’ont gagné ni perdu d’eau d’où leur as-
pect normal.

Par rapport à cette concentration, la solution du tube1 est hypo-


tonique par rapport aux hématies.

Dans le tube1, il y a eu donc appel d’eau, par osmose à l’intérieur


des hématies qui se gonflent donnant ainsi un culot plus volu-
mineux. Certaines hématies dont les membranes fragiles n’arrivent
plus à supporter la poussée d’eau, éclatent. Elles libèrent leur hé-
moglobine qui colore le surnageant en rouge.

Dans le tube 3, les hématies se retrouvent dans un milieu hyper-


tonique. Elles perdent donc l’eau et deviennent petites et plus fon-
cées d’où le culot qu’elles forment est moins volumineux et plus
foncé.

2) a- Schéma de l’état des hématies

80
Schéma montrant l’aspect des hématies dans les 3tubes

b-Pression osmotique exercée par la solution Nacl

π= αk K T=273+37=310°k

α=2

K=0,082 C=8,8g/L ; M=58,5g /mole

π=2.0,082.8,8.310/58,5

=7,64 atm.

3) a- Ces deux solutions pourraient avoir le même effet malgré leur


différence de concentration sur les hématies car ces deux solutions
développent la même pression osmotique sur la paroi des hématies.

a- Calcul de la concentration molaire

Soit n la concentration en mol/L de la solution de sulfate d’am-


monium. Cette qui respecte la même température, la forme, la
couleur des hématies, développe la même pression que la solu-
tion de Nacl.

On pourrait donc écrire : αknT=7,64 d’où n=7,64/αkT

α= 3 car SO4 (NH4)2———————-2NH4,

n=7,64/3.0,082.310=0,1

Soit n=0,1 mol/L.

81
II- ACTIVITE CARDIAQUE :
1- Description des résultats :

Avant la section du nerf X droit, la fréquence cardiaque et l’ampli-


tude des contractions sont constantes.

La section des nerfs X droits entraine l’augmentation de la fréquence


cardiaque et celle du nerf X gauche accroit cette augmentation.

2- Hypothèse expliquant le rôle des nerfs X :

Les nerfs X exerceraient un effet cardiomodérateur.

3- a- Description de l’évolution de la fréquence cardiaque.

Avant la stimulation, les fréquences cardiaques restent constantes


(12O battements/mn). Les stimulations entrainent une baisse de
cette fréquence cardiaque et l’arrêt des stimulations provoque un re-
tour à la fréquence initiale.

b- Oui, ces résultats confirment l’hypothèse formulée à la ques-


tion2) que les nerfs X excités entrainent une baisse de la
fréquence cardiaque. L’absence d’excitation entraine un retour
de la fréquence cardiaque normale. C’est un influx nerveux est
moteur. Car il conduit l’influx nerveux à l’effecteur.

III-IMMUNOLOGIE
1) Noms des cellules de l’ensemble des 6 :

1-macrophage (phagocyte)

2-lymphocyteT4

3-lymphocyteT8

4-lymphocyte B

82
5-plasmocyte

6-complexe immun (complexe antigène-anticorps)

A- réaction immunitaire à médiation humorale

B- réaction immunitaire à médiation cellulaire

2) Rôles des cellules 1 et 2

Cellule 1 : le macrophage assure l’identification de l’antigène en


phagocytant ce dernier et en présentant le déterminant
antigénique(ou épitote) aux lymphocytesT.

Cellule 2 : Le LT4 auxiliaire est régulateur des réponses immuni-


taires spécifiques par la sécrétion de médiateurs chimiques pour ac-
tiver soit les LB soit les LT8.

3) Dans la médiation humorale, le plasmocyte tout en demeurant dans


le tissu lymphoïde sécrète des anticorps pour neutraliser l’antigène
alors que dans la médiation cellulaire c’est le LTc lui-même qui va
à l’encontre de l’antigène pour le détruire.

83
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE
1) Sexe homogamétique signifie que les chromosomes sexuels sont
identiques (ZZ)
Sexe hétérogamétique signifie que les chromosomes sont dif-
férents. (ZW)
2)- Hypothèses :
a) 1er croisement : Le premier et le deuxième croisement sont
des croisements réciproques donnant des résultats différents. Donc, on peut
penser que l’allèle responsable de la couleur du corps est porté par les chro-
mosomes sexuels (Z).
Ce 1er croisement montre qu’il s’agit d’un cas de dominance :
-L’allèle bleu est dominant B
-L’allèle brun est récessif b.
Génotypes des parents :

1er croisement : 2éme croisement

Phénotype : ♂bleu×♀ brune ♂brun × ♀bleu

Génotype : × ×

Gamètes: 1 ; ; 1/2W 1 ;

: ; W ;

Phénot F1=100% [B] Phénot : [B]

3éme croisement :

♂ bleu du 1er croisement × ♀ brune

Gamètes: ♂ : ; ♀ ;

84
ˠ♀
1/2 Z^B 1⁄2 Z^b

ˠ♂

1/4Z^B Z^B 1/4Z^B Z^b

[B] [B]
1/2 Z^B

1/4Z^B W
1/4Z^b W
1⁄2 W [b]

[B]

Bilan :

♂ : 1/2[B] Les résultats théoriques sont conformes aux


résultats expérimentaux.

♀ : 1/2[B]

4° croisement

♂ bleu du 2e croisement × ♀bleu race pure

Gamètes : ♂1/2 ♀

85
Bilan : ¾ [B] et ¼ dont 2/3♂ et 1/3♀
ˠ♀ 1/2 Z^B 1⁄2 Z^b

ˠ♂
1/2 Z^B 1/4Z^B Z^B 1/4Z^B Z^b

[B] [B]

1⁄2 W 1/4Z^B W 1/4Z^b W


[b]

[B]

Les résultats théoriques sont conformes aux résultats expérimentaux. Le


gène est bien porté par un chromosome sexuel Z.

3°) La femelle produit deux types de gamètes et le mâle produit un seul


type.

86
SUJET 4

PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE

I- Biologie cellulaire :
1°) Les deux ARNm différent par une seule base : à la 7éme positio

l’Adénine du sujet Y est remplacé par l’Uracile chez le sujet X.

2°) ARNm du sujet X : 5’ GUA CAC CUC ACU CCA CAG 3’

Polypeptide: val – his- leu- thr- pro-val- gln.

ARNm du sujet Y: 5’ GUA CAC CUC ACU CCA GUA CAG3’

Polypeptide: val- his - leu- thr - pro - glu - gln.

Les deux hémoglobines différent par un seul acide amine : l’acide gluta-
mique du sujet normal est remplacé par la valine chez le sujet malade. La
mutation observée n’est pas silencieuse.

3°) Etant donné que la mutation n’est pas silencieuse, la protéine synthétisée
(hémoglobine anormale) ne pourra plus assurer son rôle : le transport des
gaz respiratoires.

II- SYSTEME NERVEUX ET COMPORTEMENT


MOTEUR (5points)
1) Nom de la réaction observée :

La réaction observée est un réflexe inné.

2) Caractéristiques de cette réaction sont : le réflexe inné est une réaction


involontaire, automatique et stéréotypée, inéluctable,… 3)
Analyse des résultats de la 2éme série d’expériences : *Du 1er au 3e essai
: le chat ne fléchit pas sa patte postérieure lorsqu’on allume la lampe
87
seule.

*4éme au 8éme essai : lorsqu’on associe le stimulus lumineux au stim-


ulis électrique, le chat fléchit sa patte.

*9éme au 18émé essai : lorsqu’on applique le stimulis lumineux seul,


le chat fléchit sa patte.

*19émé au 20éme essai : le chat ne fléchit plus sa patte lorsqu’on ap-


plique le stimulis lumineux seul.

4) Interprétation

*Le stimulis lumineux seul, au départ de l’expérience ne provoque pas de


réaction chez le chat parce que c’est un stimulis neutre, il est inefficace.

*En associant plusieurs fois de suite le stimulis neutre au stimulis absolu,


le stimulis neutre est devenu un stimulis conditionnel efficace qui provoque
chez le chat une réaction appelé e réflexe acquis.

*Le stimulis conditionnel ne provoque plus de réaction chez le chat après


plusieurs essais parce que le reflexe acquis établi s’est éteint.

5) Déduction des caractéristiques de la réaction observée à partir du 9éme


essai.

* Le réflexe acquis s’établit au cours d’un apprentissage où il y a association


répétée du stimulis neutre et du stimulis absolu.

*Le réflexe acquis doit être entretenu pour éviter son extinction (dispari-
tion).

88
89
III-IMMUNOLOGIE
1) Les deux étapes du document4 résument le processus de pénétration
du VIH dans une cellule immunitaire. A l’étape 1 du document 4, on
peut constater que le VIH se fixe d’abord, grâce à ses protéines gp120
sur des protéines, CD4 et CCR5, de la membrane cytoplasmique de
cette cellule, pour y pénétrer. Il existe une forte affinité entre les pro-
téines gp120 du VIH et celles de la membrane cytoplasmique (CD4
et CCR5). C’est pourquoi, seules les cellules possédant ces protéines
sont infectées par le VIH.

2) Les résultats du tableau du document 5 montrent que certains


sujets notamment ceux du génotype RR résistent au VIH, aucun
sujet ayant ce génotype n’est séropositif. Le document 4 montre
que le VIH pénètre ses cellules hôtes à la faveur des protéines
membranaires CD4 et CCR5 plus courte que celle obtenu de
l’allèle S. On peut envisager, l’hypothèse suivante : les sujets de
génotypes RR sont résistants au VIH car leurs protéines mem-
branaires CCCR5, des cellules hôtes de ce virus sont plus cour-
tes que celles des cellules hôtes des sujets ayant les génotypes
SS et SR.

3) Quel que soit le génotype de la personne, ses cellules immuni-


taires ont le même récepteur CD4.

- Les personnes de génotypes SS n’ont que les récepteurs


CCR5 normaux au niveau de ces cellules immunitaires alors
que les hybrides SR ont 50% de récepteurs CCR5 normaux
et 50% des mêmes récepteurs CCR5 mutés. Les personnes
de génotype RR n’ont que des récepteurs CCR5 mutés.
Donc le couple d’allèle R/S code pour la synthèse de la pro-
téine CCCR5.

Les résultats montrent et que l’allèle S code pour la protéine


CCR5 normal ; alors que l’allèle R code pour la protéine CCR5
mutée.

Ainsi, les personnes de génotype RR n’ont que des protéines


90
CCR5mutées, d’où leur résistance à l’infection à VIH.

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE


1°)

a- Les individus malades ont des parents apparemment sains.

L’allèle responsable de la maladie est donc récessif.

m malade ; M sain.

b- *Supposons que l’allèle récessif est lié au chromosome sexuel


Y

Un garçon malade a forcément un père malade : hypothèse re-


jetée.

*Supposons que l’allèle récessif est lié au chromosome sexuel


X.

Le génotype d’un homme malade est Y

Le génotype d’un homme sain est Y

Le génotype d’une femme malade est

Le génotype d’une femme saine est .

Dans cette hypothèse le garçon IV1 a reçu l’allèle malade de sa


mère.

91
Garçon Y

Fille

Cette hypothèse est recevable.

*Si l’allèle est récessif autosomal, un individu malade est mm


et un individu sain a deux types génotypes Mm ou MM.

Le garçon mm a reçu un allèle de sa mère et l’autre de son


père.

2°)
92
*Si le gène est autosomal

: Mm

: Mm

: mm

: Mm

: Mm

*Si le gène est porté sur le chromosome sexuel X

: Y

: Y

3°) L’union entre est une union consanguine.

Cette union a augmenté la probabilité d’avoir un enfant malade.

93
SUJET 5
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE

I. LA CELLULE

1. Analyse de la série de faits

1er Cas : Dans les conditions normales, il existe une inégalité de concentra-
tion en ions Na+ et k+ des milieux intra et extra cellulaires

2ème Cas : Les différences de concentration des ions Na+ et K+ diminuent


considérablement si le plasma est dépourvu de glucose. Il ya un mouvement
des ions Na+ et K+à travers la membrane suivant les gradients (.diffusion
passive). Cela laisse penser que dans les conditions normales (plasma glu-
cosé), des processus de transport actif interviennent pour maintenir les gra-
dients de concentration.

Le glucose est la source d’énergie pour l’hématie dans le cas d’un transport
actif.

3ème Cas : L’abaissement de la température empêche le maintien des gra-


dients ioniques ; la température influence l’activité des enzymes. Des réac-
tions chimiques sont nécessaires au maintien des gradients.

4ème Cas : L’ATP est indispensable au maintien des gradients ioniques. La


conversion de l’énergie chimique du glucose en ATP est nécessaire ; L’ATP
fournit l’énergie nécessaire au transport des ions.

2. Explication du mécanisme du maintien des concentrations

Pour maintenir l’inégalité de concentrations ioniques, des protéines pompes


à Na+ et K+ interviennent ; ces protéines pompes ne sont actives qu’en pré-
sence d’ATP.

94
LE SYSTEME NERVEUX ET LE COMPORTE-
MENT MOTEUR

Ce type de réaction est un réflexe inné ou absolu

Il existe chez tous les nouveau-nés à la naissance et ne nécessite par


conséquent aucun apprentissage

C- D

Tirez une conclusion de chaque expérience.

B) Les fibres nerveuses de la corde du tympan sont les fibres nerveuses af-
férentes de ce réflexe inné conduisant des influx sensitifs des papilles lin-
guales au bulbe rachidien

C) Les papilles linguales sont les récepteurs sensitifs ou sensoriels de ce


réflexe inné

D) Le nerf facial est le nerf efférent conduisant aux muscles peauciers les
influx nerveux moteurs émis par le bulbe rachidien

Le bulbe rachidien est le centre nerveux de ce réflexe inné

Les muscles peauciers sont les effecteurs de ce réflexe inné

Explication du mécanisme : L’influx nerveux sensitif nait au niveau


des papilles linguales à la suite de la stimulation par la solution su-
crée ou la solution acide ; il chemine par les fibres nerveuses affé-
rentes de la corde du tympan et arrive au centre nerveux du réflexe
qui est le bulbe rachidien. Ce dernier transforme l’influx nerveux
sensitif reçu en influx nerveux moteur et le renvoie grâce au nerf
facial aux organes effecteurs, les muscles peauciers qui réagissent
par la contraction.

Schématisation du trajet de l’influx nerveux

Récepteurs sensoriels fibres sensitives Centre nerveux nerf facial Ef-

95
fecteur

Stimulus

III. IMMUNOLOGIE

Les cellules sécrétrices d’anticorps sont les plasmocytes (forme dif-


férenciée des lymphocytes)

C’est le patient A qui est en phase de convalescence car il n’a plus


d’antigènes mais possède des anticorps résiduels qui ont servi à
l’éradication de l’antigène

C’est le patient C qui est en phase d’infection car il possède l’anti-


gène O mais qui n’a pas encore déclenché la réponse immunitaire
humorale

C’est le patient B qui est en phase de maladie car son organisme a


déjà élaboré des anticorps mais qui n’ont pas encore réussi à éradi-
quer l’antigène

DEUXIEME PARTIE ; GENETIQUE

1- a) Les parents I1 et I2 d’une part, III2 et III3 d’autre part apparemment


sains ont respectivement donné naissance à des enfants II2, II6, II7 et IV1,
IV5 diabétiques ; ce qui signifie que l’allèle de cette maladie existe chez
ces parents, mais il est masqué par l’allèle normal. Donc, l’allèle de la ma-
ladie est récessif et l’allèle est dominant.

Choix des symboles :


Allèle diabétique : d ; allèle sain : D

b) L’allèle de la maladie étant récessif, la fille II2 malade est forcément ho-
mozygote. Si cet allèle était porté par le chromosome sexuel X, la fille II2

96
malade devrait avoir son père I1 également malade puisqu’elle reçoit for-
cément de ce dernier chromosome sexuel X. Or le père I1 est sain. Donc
l’allèle de la maladie n’est pas porté par le chromosome sexuel X. S’il était
porté par le chromosome sexuel Y, aucune fille ne serait diabétique et tous
les garçons le seraient ; ce qui n’est pas le cas. Donc l’allèle de la maladie
n’est pas porté par les chromosomes sexuels X et Y mais il est porté par un
autosome.

N.B : le même raisonnement peut être mené avec la fille IV5 malade, alors
que son père III3 est sain.

2- Génotypes des individus pour lesquels il n’existe aucune ambiguité :

I1, I2, III2, III3 : D d


II2, II6, II7, IV1, IV5 :
D d
3) Les individus III2 et III3 sont des cousins germains. Il s’agit donc d’un
mariage consanguin qui, par conséquent, augmente la possibilité d’avoir
des enfants diabétiques. De plus, III2 et III3 étant hétérozygotes, le risque
de naissance d’enfants diabétiques chez ce couple est ¼ ou 25 %..

97
SUJET 6

PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE


LA CELLULE

1- a/ Schéma a :
Le cytoplasme est appliqué contre la paroi et la cellule a un aspect normal ;
il semble qu’il y ait isotonie entre le milieu intracellulaire et le milieu ex-
tracellulaire d’urée à 1 %.

Schéma b :
Le cytoplasme et la membrane plasmique se sont légèrement décollés de la
paroi squelettique ; la cellule a donc cédé de l’eau au milieu extracellulaire :
c’est un début de plasmolyse. Selon les lois de l’osmose, les mouvements
d’eau s’effectuent toujours du milieu hypertonique par rapport au contenu
cellulaire.

Schéma c :
La vacuole a fortement diminué de volume, entraînant une rétraction très
marquée du cytoplasme et de la membrane plasmique : c’est la plasmolyse.
Ce phénomène est lié, comme précédemment, à une perte d’eau par la cel-
lule au bénéfice du milieu qui est, dans ce cas, très hypertonique (urée à
6%).

b/ Si l’on considère le cas de la cellule b, la perte d’eau a eu pour effet


d’équilibrer les concentrations de part et d’autre de la paroi cellulaire.

Le contenu vacuolaire a alors la même pression osmotique que le milieu


ambiant. Etant donnéα = 0,082 ; T = 273 + 20° C ; une concentration de
1,8 %, soit 18 g/l ; la masse molaire de l’urée égale à 60 ; nous obtenons :

[M] = 18/60 mole/1,

d’où : π = 0,082 x 293 x 18/60 ≃7,2 atm

98
c/ Quinze minutes après le début de l’expérience, les trois cellules ont un
aspect normal ; les cellules b et c ont subi une déplasmolyse.

L’eau a donc pénétré dans ces cellules, ce qui implique que le contenu va-
cuolaire était devenu hypertonique par rapport au milieu ambiant par suite
de la pénétration d’urée.

2- Pression osmotique d’une solution d’acétamide à 59 % :


π = 0,082 x 293 x 59/59 = 24 atm.

Il s’agit donc d’une solution très hypertonique par rapport au contenu cel-
lulaire. Dans un premier temps, comme le laisse prévoir la forte pression
osmotique du milieu extracellulaire, il y a plasmolyse rapide suivie d’une
déplasmolyse. L’acétamide a pénétré très rapidement dans la cellule grâce
à son radical CH3 très lipophile qui lui permet de traverser la membrane en
se combinant aux lipides membranaires.

3- En conclusion à ces différentes expériences, on peut remarquer que les


échanges d’eau s’effectuent toujours du milieu hypotonique vers le milieu
hypertonique de façon à réaliser un équilibre de concentration de part et
d’autre de la paroi. Leur amplitude étant proportionnelle à la différence de
concentration des milieux, ils obéissent donc aux lois physiques de l’os-
mose.

Les deux expériences révèlent que la cellule est perméable à certaines subs-
tances dissoutes ; cependant, à masses molaires égales (M= 60 pour l’urée,
59 pour l’acétamide), la vitesse de pénétration varie. La cellule laisse donc
pénétrer plus facilement certaines substances que d’autres : elle est douée
de perméabilité sélective grâce à des mécanismes complexes liés à la struc-
ture et à l’activité de la membrane plasmique.

99
REPRODUCTION
A- Annotation du document : 1 = jeune spermatozoïde ; 2 = Spermatocyte
; 3 = cellule de Sertoli ; 4 = cellules interstitielles (ou cellules de Leydig)
B- Déductions des résultats expérimentaux :
Expérience 1 : les cellules interstitielles sont indispensables au bon
déroulement de la spermatogenèse.
Expérience 2 : la testostérone active la spermatogenèse en stimulant
les cellules de Sertoli (cellules nourricières) qui produisent des nutriments
nécessaires aux cellules de la lignée germinale. Les cellules interstitielles
assurent donc le bon déroulement de la spermatogenèse par l’intermédiaire
de la testostérone.

C- 1- Explication du contrôle hormonal de la spermatogénèse ;


L’hypophyse est indispensable au déroulement de la spermatogé-
nèse (étape 1)
Les testicules freinent le développement de l’hypophyse ainsi que
la sécrétion de FSH et de LH par celle-ci ; c’est un rétrocontrôle négatif
(étape 2) ;
Le sang du rat C (qui possède une hypophyse fonctionnelle) véhi-
cule des hormones hypophysaires stimulant l’activité des testicules (étape
3). Le sang du rat B (sans hypophyse mais avec des testicules) renferment
une ou des hormones testiculaires qui freinent la sécrétion de FSH et de LH
par l’hypophyse : c’est un rétrocontrôle négatif (étape 3)
La testostérone (sécrétée par les cellules de Leydig), à forte dose,
freine par rétrocontrôle négatif la sécrétion de LH par l’hypophyse mais
elle est sans effet sur celle de FSH qui, dans la 3ème étape de l’expérience,
est donc freinée par une autre hormone testiculaire notamment l’inhibine,
sécrétée par les cellules de Sertoli.

100
IMMUNOLOGIE

a) Analyse des conséquences des traitements de chaque lot de souris


:
Lot A : la moelle osseuse est indispensable à la production des lym-
phocytes B (LB) et des lymphocytes T (LT)
Lot B : le thymus est indispensable à la production des LT mais n’in-
tervient pas dans celles des LB. Seule, la moelle osseuse suffit à la produc-
tion des LB.
Lot C : le thymus seul ne permet pas la production des lymphocytes
(B et T).
b) Rôle de la moelle osseuse et du thymus dans la production des lympho-
cytes :
La moelle osseuse est le siège de la production de tous les lympho-
cytes mais c’est dans le thymys que les LT acquièrent leur maturation ou
immunocompétence. Quant aux LB, ils acquièrent leur maturation dans la
moelle osseuse.
Explication de l’agglutination des pneumocoques révélée par les
tests :
Elle est due à la présence dans le sérum d’anticorps anti-pneumocoques et
neutralisent les pneumocoques en les agglutinant.
a) Explication des résultats des tests à l’aide des renseignements du
tableau A :
l’agglutination nette des pneumocoques avec le sérum des souris du
lot A est due à la production dans le sérum, grâce à la présence des LB et
des LT, d’anticorps anti-pneumocoques par la mise en jeu d’une réaction
immunitaire spécifique à médiation humorale.
Avec le sérum des souris du lot B, la très légère agglutination est
due à l’absence de LT qui ne permet pas le déroulement normal de la réac-
tion immunitaire spécifique à médiation humorale. Avec les LB seuls, il y
a une très faible production d’anticorps anti-pneumocoques.
Avec le sérum des souris du lot B, la très légère agglutination est
due à l’absence des LB et des LT la réaction immunitaire spécifique à mé-
diation humorale ne peut se dérouler d’où l’absence d’anticorps anti-pneu-
mocoques dans le sérum.
b) Seules les souris du lot A, possédant à la fois des LB et des LT, dévelop-
101
pent une réaction immunitaire normale d’où l’existence d’une coopération
entre les cellules immunitaires.

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE


1- Correction des affirmations fausses :
Dans un cas de maladie génétique lié au gonosome X, ce sont les femmes
qui transmettent à leurs fils l’allèle responsable.
2- Quand le père n’est pas daltonien, une fille ne peut être daltonienne
même si sa mère l’est déjà.
3- Une maladie autosomale dominante ne saute pas de génération.*
Numéros des affirmations exactes : 1) b et d ; 2) a et d ; 3) a, b et c.

102
SUJET 7

Première partie : PHYSIOLOGIE


A- Reproduction (5,5 points)
1- L’organe reproducteur femelle est appelé gonade femelle ou ovaire.
2- Le phénomène responsable de la diminution drastique des follicules
entre le stade embryonnaire et le stade adulte est appelé atrésie fol-
liculaire.
3- Annotation de la figure 1 :

1- Cellules folliculaires 10- Cytoplasme ovocytaire


2- Ovocyte I 11- Antrum
3- Follicule primordial 12- Cumulus explorus
4- Thèques 13- Thèque externe
5- Noyau de l’ovocyte I 14- Thèque interne
6- Granulosa 15- Follicule mûr ou follicule
7- Follicule II de Degraaf
8- Granulosa 16- Cellules folliculaires
9- Espace périvitellin 17- Ovocyte I
18- Follicule primaire

4- Le rôle de l’élément 14 (de la thèque interne) est de produire des


hormones ovariennes (les œstrogènes) et la plus importante est
l’œstradiol.

B- Reproduction (3 points)
1- La progestérone et l’œstradiol sont des hormones ovariennes. L’œstra-
diol, tout comme les œstrogènes en général sont produits par le follicule
ovarien et le corps jaune tandis que la progestérone est produite par le
corps jaunes uniquement.
La LH et la FSH sont des hormones hypophysaires, appelées également

103
gonadostimulines.
2- Pour établir des relations de causes à effet, il faut tenir compte de l’évo-
lution du taux des hormones les unes par rapport aux autres au cours du
cycle. On observe un pic d’œstradiol au 12ème jour et un pic de LH et de
FSH au treizième jour.
On peut donc supposer que le pic d’œstradiol a eu une action stimulatrice
sur l’hypophyse et a déclenché le pic des hormones hypophysaires.
3- A partir de la prise du contraceptif oral, on observe que les hormones
ovariennes et hypophysaires ne subissent plus de variations cycliques :
leur taux est relativement constant et faible, et il n’y a notamment plus
de pics observés avant l’ovulation.
Au cours d’un cycle normal, la FSH stimule le développement du fol-
licule durant la phase folliculaire. La diminution du taux de FSH bloque
donc l’évolution folliculaire.
Par conséquent, il n’y a pas de pic d’œstradiol, et donc pas de pic de LH.
Or le pic de LH déclenche l’ovulation.
La prise du contraceptif a pour effet majeur de bloquer l’ovulation.

C- Immunologie (4,5 points)


1- Analyse des résultats :
La réaction d’agglutination a lieu lorsque le sérum utilisé provient soit
des souris qui produisent les lymphocytes B et T, soit de celles qui pro-
duisent les lymphocytes B seulement. Par contre lorsque le sérum
provient des souris qui produisent uniquement les lymphocytes T, l’ag-
glutination n’a pas lieu. L’agglutination n’exige donc que les lympho-
cytes B. les lymphocytes T ne font l’accroitre.
2- Interprétation :
L’action des lymphocytes B et T s’est manifestée par l’intermédiaire de
substances contenues dans le sérum. Dans les cas des lymphocytes B, il
s’agit des anticorps. Ce sont des substances qui réagissent avec les pneu-
mocoques. Quant aux lymphocytes T, ils produisent des substances stim-
ulatrices : les interleukines.
3- Les différents types de réponse immunitaire sont : la réponse immuni-
taire à médiation humorale et celle à médiation cellulaire.

104
4- Différences entre LB et LT :

Lymphocyte B Lymphocyte T

•Marqueur CMH I •Marqueur CMH II

•Récepteur BCR •Récepteur TCR

•Productions d’anticorps •Productions de cytotoxines


antitoxiques (Réponse immunitaire cellulaire)
(Réponse immunitaire
humorale)
5 -Type de réponse immunitaire : il s’agit d’une réponse immunitaire
spécifique à médiation humorale.

105
Deuxième partie : GENETIQUE (07 points) (Extrait
du Bac 2011)
1) Reconstruction de l’arbre généalogique : (2 points)

2) Le mode de transmission
v Etude du gène daltonisme :
- l’enfant II9 est atteint de daltonisme alors que ses parents ne
présentent pas la maladie. On en déduit que l’allèle responsable
de la maladie est récessif.
- Nous prendrons d pour l’allèle daltonien récessif et D pour
l’allèle vision normale.
- Le caractère daltonien n’affecte que les garçons ; on peut donc
penser à une hérédité liée au sexe et supposer que le gène est porté
par le chromosome sexuel X (car la transmission ne se fait pas de
père à fils). (1 point)

106
6) Il n’y a pas de fille atteinte de daltonisme et du syndrome de Lesch-
Nyhan parce que les garçons atteints de Lesch-Nyhan n’ont pas de
descendants. Il n’y aura donc jamais de gamète male pour
s’unir avec un gamète femelle (0,5 point)
7) Oui, on peut observer un garçon Lesch-Nyhan atteint de daltonisme.
Il suffit qu’il reçoive de sa mère (obtenu par crossing-over).
(0,5 point)

107
SUJET 8
Première partie : PHYSIOLOGIE
EXERCICE 1 : Divisions cellulaires

1- Indication des différentes étapes du cycle cellulaire sur le gra-


phique.
2- Répondez par Vrai ou Faux aux affirmations suivantes
a) Faux. Il se produit une division de la quantité d’ADN entre 1
heure et 2 heures puis entre 21 heures et 22 heures. Il s’est
écoulé 20 heures entre ces deux phénomènes. Donc la durée
de ce cycle est de 20 heures.
b) Vrai. Il faut faire le caryotype avant que les chromosomes ne
se séparent en deux lots, ce qui se produit entre 21 heures et
22 heures.
c) Faux. Le nombre de chromosomes n’augmente pas. C’est le
nombre de chromatides qui double.

108
EXERCICE 2- Divisions cellulaires (5 points)
1- Ces caryotypes présentent des chromosomes en métaphase. Sur
chaque caryotype montre 8 chromosomes semblables deux à deux,
sauf chez le mâle où les gonosomes sont différents. Cela montre que
la drosophile est un organisme diploïde.
Ainsi la formule chromosomique est 2n = 8 ; soit :
- 6 Autosomes + XX chez la femelle : caryotype 2
- 6 Autosomes + XY chez le mâle : caryotype 1.
2-

a) la méiose
b) Sur la figure 2, on a de gauche à droite :

(a) La métaphase réductionnelle ou métaphase 1 : on a des té-


trades placées sur le plan équatorial.
(b) L’anaphase réductionnelle ou anaphase 1 : on a la séparation
des deux lots de chromosomes en chromatides.
(c) La métaphase équationnelle ou métaphase 2 : on a la dispo-
sition des chromosomes en deux chromatides sur le plan
équatorial.
(d) L’anaphase équationnelle ou anaphase 2 : on a une sépara-
tion des deux lots de chromosomes en une chromatide.

3- Ce phénomène permet de passer de l’état diploïde à l’état haploïde,


donc il permet la formation des gamètes.

Immunologie (5 points)
1- La formation d’un précipité a lieu au cours d’une réaction d’agglu-
tination due à des immunoglobulines présentes dans le sérum et qui
ont formé un complexe immun avec les molécules d’anatoxine.

109
2- L’anatoxine est capable de provoquer une réaction immunitaire ;
elle est immunogène.
3- Si on injecte de la toxine tétanique au lapin, il ne mourra pas car il
possède déjà de nombreux lymphocytes (mémoire) spécifiques, qui
pourront neutraliser la toxine en produisant des immunoglobulines.
4- Le lapin B ne possède pas d’immunoglobulines contre la toxine té-
tanique, et il est logique qu’il meure. Le lapin C qui reçoit du sérum
A1 survit ; donc le sérum lui a permis de se défendre contre la toxine
grâce aux immunoglobulines qu’il contient.
Le lapin D qui reçoit une injection de sérum A1 puis de toxine diph-
térique meurt. On en déduit que le sérum A1 ne contient pas d’im-
munoglobulines capables de reconnaître et de neutraliser cette
toxine. Les immunoglobulines présentes dans le sérum sont spéci-
fiques de la toxine tétanique.
5- Les expériences mettent en évidence la possibilité de protéger un
individu d’un agent pathogène en lui injectant l’agent non virulent
(vaccination), et montrent également la spécificité de la réaction im-
munitaire.

Deuxième partie : GENETIQUE (07 points)


1- Mode de transmission :
-Le gène est dominant car il n’y a pas de saut de génération. Si l’un
des parents porte la tare, il le transmet à sa descendance.
Choix des allèles : soit H, l’allèle codant pour la tare, et h l’allèle
normal.
2-

a) Nous savons que le chromosome Y est vide : ne porte pas d’allèle


de la tare.
Supposons que l’allèle morbide dominant (noté H) soit sur le chro-
mosome X. Alors les individus II6 et II7 sont respectivement XH//Y

110
et Xh//Xh. Toutes leurs filles seraient alors XH//Xh ; donc malades
; ce qui n’est pas le cas.
L’allèle morbide n’étant ni sur X, ni sur Y, nous déduisons qu’il est
porté par une paire d’autosomes.
Cette affirmation est donc vraie.
b) Faux. Voir précédemment
c) Cette maladie est rare et la rencontre de deux porteurs est un évène-
ment peu probable. L’allèle étant dominant, le père de futur bébé
IV12 peut être H//h et sa mère h//h. le futur bébé IV12 aura une chance
sur deux d’être malade. Il n’est pas obligé d’être malade. De ce fait,
cette affirmation est fausse.
d) Faux. Nous avons vu que l’allèle morbide est dominant.
3- Le (s) génotype(s) des individus II7 et III12 sont : II7 est h //h et

III12 est h//h.


4- Quel serait le génotype de l’individu IV12 si elle est :
a- l’individu IV12 serait soit H//h, soit h//h.
b- Pareil qu’en a)

111
CORRIGE SUJET 9
Première partie : Physiologie (13 pts)
I - Biologie cellulaire (4 pts)
1 – représentation graphique (1 pt)

Courbe exprimant le flux des substances S1 et S2 en fonction de la concen-


tration
2-
v Analyse
Pour S1 le flux est proportionnel à la concentration.
Pour la substance S2 de l’origine à 1. Le flux est important. A partir de la
concentration 4, l’augmentation de la concentration ne modifie plus le flux.
(1 point)
v Interprétation
Le flux de la substance S1 suit le gradient de concentration : il s’agit d’un
phénomène passif.
112
Pour la substance S2 on peut penser que le nombre de molécules de S2 est
faible par rapport au nombre de transporteurs de 0 à 1.
L’augmentation de la concentration entraine un recrutement de trans-
porteurs. Lorsque tous les transporteurs sont mobilisés, le flux reste constant
quel que soit l’augmentation de la concentration. (1 pt)

3-
a) Puisque le blocage de l’hydrolyse de l’ATP annule le trans-
port de S2 cela signifie que le transport de S2 de l’extérieur vers
l’intérieur de la cellule nécessite de l’énergie fournie par l’ATP ;
c’est donc un transport actif. (0,5 point)
b) Le transport de S1 n’exige pas de l’énergie. Donc ce produit
ne modifie pas le flux de S1. (0,5 point)

II – Milieu intérieur (5,5 pts)


1) C’est la corticosurrénale. (0,5 pt)
2) - Maintien de la volémie plasmatique. (0,5 pt)
- Réabsorption des ions Na+
- Sécrétion des ions K+ dans les urines. (0,5 pt)
3) L’excès d’ion Na+ dans le plasma est excrété dans les urines
pour maintenir la constance du milieu intérieur. Il s’agit non seule-
ment d’une excrétion mais aussi une régulation. (0,5 pt)
4) Expérience 1 :
Il existe une relation fonctionnelle entre la corticosurrénale et les concen-
trations plasmatiques et urinaires en Na+ et K+. La corticosurrénale stimule
la rétention de Na+ et la perte de K+
Par le plasma. Or la rétention de Na+ plasmatique s’accompagne d’une
diminution du Na+ urinaire. (1 pt)
Inversement, la perte de potassium par le plasma s’accompagne d’une
élévation de K+ urinaire.
Conclusion : la corticosurrénale freine l’élimination urinaire du Na+ et
stimule l’élimination urinaire du K+.

113
Expérience 2 :
L’influence de la corticosurrénale sur la natrémie et la kaliémie se fait par
voie hormonale. (1 pt)
Expérience 3 :
La corticosurrénale secrète l’aldostérone (hormone) qui permet la régulation
de natrémie et la kaliémie. (1 pt)
Expérience 4 :
La médullosurrénale n’exerce aucune influence directe sur la natrémie et
sur la kaliémie. (1 pt)

III – IMMULOLOGIE (3,5 pts)


1) Dans ce procédé expérimental on cherche à obtenir les pro-
duits immunitaires contenus dans le sérum que sont les anticorps.
(0,5 pt)
2) Le sérum des lapins doit contenir des anticorps. (0,5 pt)
3) lors d’une 1ère injection, la réaction immunitaire produit des anticorps
peu abondants pendant une durée limitée. C’est la réponse primaire. La
production des anticorps est abondante et durable : c’est la réponse im-
munitaire secondaire. La réponse secondaire s’obtient avec les rappels.
(0,5 pt)
4) Le précipité résulte de l’agglutination antigène – anticorps. (0,5 pt)
5) Le procédé permet de sélectionner les lapins qui produisent le plus d’an-
ticorps. (0,5 pt)

114
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (corrigé) (7 pts)
1- Dans ce pédigrée des parents apparemment sains ont donné
naissance à des enfants atteints de l’albinisme oculaire. C’est le cas
des coupes I1 – I2 ; II3 et II4 ; III6 et III7 qui ont des enfants albinos
II5 ; III9 et IV2. (0,5 pt)
Ces enfants portent l’allèle responsable de l’albinisme oculaire qui
ne s’exprime pas. L’allèle responsable est donc récessif.
Choix des symboles des allèles.
A Sain a Albinos. (0,5 pt)
2-
a) Hypothèse 1 : le gène est porté par X. (0,5)
Une mère vectrice peut avoir ses garçons malades. C’est le cas. Hypothèse
recevable.
Hypothèse 2 : le gène est porté par Y. (0,5 pt)
Un individu (garçon) malade aurait son père malade. Ce qui n’est pas le
cas. Hypothèse rejetée.
Hypothèse 3 : le gène est porté par un autosome. (0,5 pt)
Dans ce cas, les différents phénotypes s’expliquent si l’on considère que
les parents au phénotype normal sont hétérozygotes.
b) L’hypothèse 1 et l’hypothèse 3 sont recevables, cependant
l’hypothèse 3 ne justifie pas le fait que l’anomalie n’affecte que les
garçons. (0,5 pt)
3- Génotypes : I1 = XAY ; I2 = XAXa ; II5 = XaY ;

III4 = XAXa (2pts)


4- XaY * XAXa (0,5pt)
a) Garçon atteint : [a] = 25% (0,5pt)
b) Fille saine : [A] = 25% (0,5pt)

115

(½) Xa (½) Y

(½) X (¼) XAXa [A] (¼) XAY [A]

(½) Xa (½) X (¼) XaY [a]


XX

116
SUJET 10

Première partie : Physiologie : (12 pts)


I – Activité cellulaire : (5 pts)
1) Les trois courbes du document traduisent des mouvements
d’eau ainsi que les pressions osmotiques internes et externes au
cours des trois temps de l’expérience.
- Du temps t1 ; la cellule, placée dans un milieu isotonique
est en équilibres osmotique avec ce milieu. Les pressions osmo-
tiques internes et externes sont égales et constantes ; il n’y a ni
entrée ni sortie d’eau. La cellule présente donc un aspect normal.
(0,5 pt)
- L’introduction de la substance N provoque une augmenta-
tion de la pression osmotique externe qui se traduit par une sortie
d’eau de la cellule par osmose tandis que la pression osmotique
interne augmente légèrement. Il y a donc début de plasmolyse.
(0,5 pt)
- L’ajout de la substance P provoque une nouvelle augmenta-
tion de la pression osmotique externe et par conséquent une ac-
centuation de la sortie d’eau qui atteint le maximum au temps
t2 (plasmolyse maximale). La pression osmotique interne au
contraire augmente et devient supérieure à la pression externe,
ce qui montre que la substance P pénètre dans la cellule. Simul-
tanément, la sortie d’eau diminue et s’annule en t3 (isotopie)
puis il se produit une entrée d’eau dans la cellule provoquant
ainsi la turgescence. Il s’agit d’une déplasmolyse spontanée. (1
pt)
2) La cellule ‘‘a’’ est état de turgescence. Cet aspect est donc
observé au temps t4. (0,5 pt)
La cellule ‘‘b’’ présente un léger décollement du cytoplasme aux an-
gles traduisant le début de la plasmolyse (plasmolyse com-
117
mençante). Cet état ‘‘normal’’ de la cellule est observé au temps t1.
(0,5 pt)
La cellule ‘‘C’’ présente une vacuole très réduite et une membrane
plasmique décollé de la paroi pectocellulosique. Cet état de plas-
molyse maximale est observé au temps t2. (0,5 pt)
3) L’introduction de la substance Q dans le milieu provoque
comme la substance P, une déplasmolyse spontanée mais moins vite.
La substance Q pénètre donc dans la cellule mais plus lentement
que la substance P. (0,5 pt)
4) Les aspects de la perméabilité mis en évidence.
- La cellule laisse pénétrer l’eau et les substances dissoutes P
et Q mais s’oppose au passage de la substance N. c’est la per-
méabilité sélective. (0,5 pt)
- L’eau pénètre dans la cellule plus vite que les substances P
et Q ; de même la substance P pénètre plus vite que la substance
Q. c’est la perméabilité différentielle.
(0,5 pt)
II- Système nerveux et le comportement moteur
1) Définissons les expressions de mots suivants :
Réflexe conditionnel : c’est un comportement acquis par apprentis-
sage. (0,25 pt)
Excitant absolu : c’est un excitant qui induit un réflexe inné. (0,25
pt)
2) Donnons le protocole expérimental suivant l’ordre. (1pt)
- On soumet le chien à un excitant absolu tel que la viande ;
ce qui déclenche la salivation.
- On soumet le chien à un excitant neutre tel que le bruit ; ce
qui ne d’éclanche pas de salivation.
- On associe les deux excitants où le chien est d’abord soumis
à l’excitant neutre et immédiatement à l’excitant absolu ; ce qui
déclenche la salivation.
- On répète plusieurs fois l’association des deux excitants ; le

118
neutre précédent toujours l’absolu.
- On soumet par la suite le chien au seul excitant neutre ;
celui-ci salive.
3) Schématisons le trajet de l’influx. (1 pt)

a) Analysons les résultats du tableau. ((0,75 pt)


Nous constatons que pour les fréquences de 1500 hz, le chien salive.
Par contre pour les fréquences inférieures et supérieures à 1500 hz,
le chien ne salive pas.
b) La caractéristique du reflexe conditionnel mise en évidence
est la nécessité d’un excitant conditionnel précis c’est-à-dire iden-
tique à celui avec lequel le chien a été conditionné. (0,5 pt)
c) Autre caractéristique du reflexe conditionnel : l’extinction
du réflexe conditionnel lorsqu’il n’est pas entretenu par l’association
entre excitant conditionnel et excitant absolu. (0,25 pt)

119
III – IMMONOLOGIE (3,5 pts)
1) Ig = anticorps assurant la protection de l’individu. (0,5 pts)
2) Classes d’Ig : IgA ; IgE ; IgG ; IgM ; IgD. (0,5 pts)
3)
a) C’est la maladie de DI GEORGES (0,5 pts)
b) Le taux d’immunoglobulines est normal, c’est donc l’immu-
nité à médiation cellulaire qui est en défaut. C’est ce malade qui
présente une absence congénitale de thymus. (1 pt)
4)
- Maladie de DI GEORGE = Immunité à médiation cellulaire
- Maladie de Burton = Immunité à médiation humorale. (1 pt)

DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (7,5 pts)


I – 1. Avant le choc thermique, ‘‘l’œuf’’ ne contient que le matériel chro-
mosomique de l’ovule donc n chromosomes dont (n – 1) autosomes et 1
gonosome. (1 pt)
Après le choc thermique, il y a doublement du matériel chromo-
somique. L’œuf contient donc 2 n chromosomes dont 2 (n – 1) autosomes
et 2 gonosomes de même nature. (1 pt)
2. Les individus haploïdes n’étant pas viables, le traitement est nécessaire
pour faire doubler la quantité des chromosomes de l’œuf afin de la rendre
diploïde et donc viable. (1 pt)
II – 1) La mère a les deux formes de l’enzyme. Elle possède donc les 2 al-
lèles du gène.
Son génotype est alors e3 e5. Les descendants (b1 et b2) n’ont que la forme
e3 de l’enzyme. Ils sont donc de génotype e3 e3. (0,5 pts)
L’individu b3 n’a que la forme 5 de l’enzyme. Son génotype est donc e5
e5. (0,5 pts)
2) les descendants obtenus par gynogenèse sont tous de même sexe et tous
homozygotes pour tous les caractères. (1 pt)

120
3) Génotype de la femelle = e3 e5 ; génotype du mâle = e3 e5

Génotype : e3e5 x e3e5 (0,5pt)


Phénotype : [ e3e5 ] [ e3e5 ]

Gamètes : 1/2 e3 ; 1/2 e5 1/2 e3 ; 1/2 e5 (0,5pt)


½ e3 ½ e5

½ e3 ¼ e3e3 ¼ e3e5

½ e5 ¼ e3e5 ¼ e5e5

(0,5pt)
Bilan :
1/4 e3e3 [ e3 ] forme 3 ; 1/4 e5e5 [ e5 ] forme 5 ; 1/2 e3e5 [ e3e5 ] forme
3 et 5. (0,5pt)

121
122
123
Table des matières
Titres pages

Préface...........................................................................................3

Généralités.....................................................................................5

Epreuves......................................................................................13

Corrigés.......................................................................................69

124
125

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