Annales SVT Tle D
Annales SVT Tle D
Annales SVT Tle D
1
Auteurs
- Emmanuel SAWADOGO
- Evariste Eros BERENWOUDOUGOU
- Yvette BERE / YODA
- Moumouni SIMARA
- Akohoudié Stéphane POUADIAGUE
ISBN
Edition
Direction Générales de la Recherche en Education et de l’Inno-
vation Pédagogique
2
3
4
Rappel de cours
5
ANNALES SVT TERMINALE D
6
QUATRIEME PARTIE : LA FONCTION DE RELATION
Cette partie comporte deux chapitres :
Le premier aborde le Tissu nerveux et ses Propriétés à travers la structure
du tissu nerveux et l’Electrophysiologie du nerf.
Le second chapitre est consacré au Système nerveux et le comportement
moteur ; il prend en compte l’étude des réflexes médullaires chez la gre-
nouille et les réflexes conditionnels chez certains vertébrés.
CONSEILS PRATIQUES
7
L’EPREUVE DE SVT AU BACCALAUREAT SERIE D
Durée de l’épreuve : 4 H
Coefficient : 5
8
L’évaluation prend en compte la précision de l’analyse, la rigueur du raison-
nement, et la qualité de la synthèse des conclusions auxquelles le candidat
est parvenu. Des connaissances apprises en classe sont utiles pour compren-
dre les documents.
Partie II : Génétique
Des exercices portant aussi bien sur la Génétique mendélienne que sur
l’Hérédité humaine sont proposés au candidat dans les deux sujets. Il s’agit
de résoudre un problème lié à la transmission de caractères ou bien de mal-
adies ou de tares. Le candidat doit faire preuve de rigueur dans le raison-
nement scientifique et non « réciter » le contenu du cours.
CONSEILS DE METHODE
9
I- L’organisation du temps
10
· Illustrez si nécessaire par un schéma de synthèse, en notant, dans
les légendes, la référence aux documents.
11
3. les attentes du correcteur : Priorités aux documents
12
EPREUVES
13
Sujet 1
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE (13 points)
14
Tableau des résultats desdes
Tableau dosages
résultats des dosages
Prélèvement A B C D E F G H I J
effectué en :
Prélèvement
effectué en : 55 55 22 11 0?27 0 0 0 0 0
Document II
15
Glycémie en
mmol/L 0 1 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Débit du
glucose fil- 0 0,2 0,4 0,7 1,1 1,4 1,8 22 25 28 32 - - - -
tré en
mmol/mn
16
Débit du
glucose ex- 0 0 0 0 0 0 0,075 0,2 0,5 0,80 1,2 1,6 1,90 2,2 2,6
crété en
mmol/mn
Document III
3) Trouvez la valeur de la glycémie à partir de laquelle il y a
présence de glucose dans les urines. (1 point)
4) Tracez dans un même repère, en fonction de la glycémie les
courbes représentant : (1,5 ponts)
- Le débit du glucose filtré,
- Le débit du glucose excrété,
- Le débit du glucose réabsorbé.
Echelle : 1 cm 0,4 mmoI/mn
1 cm 2 mmoI/L
5) Trouvez à partir de la courbe la capacité maximale de réab-
sorption rénale du glucose.
(1 point)
6) Précisez le mécanisme selon lequel se fait le transport trans-
membranaire du glucose. (1 point)
II – REPRODUCTION
Pour mieux comprendre les mécanismes de régulation sexuelle chez
la femme, on réalise chez des animaux deux séries d’expériences dont les
résultats sont les suivants :
1) Première série d’expériences :
- Expérience 1 : L’ablation de l’utérus chez l’animal est sans
effet sur le cycle ovarien. Par contre l’ovariectomie bilatérale de
l’animal entraîne une atrophie de l’utérus et un arrêt des cycles
utérins.
- Expérience 2 : Un utérus dont tous les nerfs sont sectionnés
conserve toujours une activité normale.
- Expérience 3 : Un fragment d’utérus, greffé dans une région
quelconque de l’organisme d’un animal, subit les mêmes transfor-
mations que l’utérus normalement en place.
- Expérience 4 : l’injection d’extraits ovariens de femelle
adulte à une autre femelle ovariectomisée, rétablit les cycles utérins.
Quelles conclusions pouvez-vous tirer de chacune de ces expériences ? (1
point)
2) Deuxième série d’expériences :
- Expérience a : l’ablation du lobe antérieur de l’hypophyse
17
entraîne une atrophie des ovaires et la disparition des cycles ovarien
et utérin.
- Expérience b : Chez un animal hypophysectomisé, l’injec-
tion d’extraits antéhypophysaires restaure le développement de l’o-
vaire et entraîne parfois même la reprise des cycles utérin et ovarien.
- Expérience c : L’injection des mêmes extraits à un animal
ovariectomisé ne provoque jamais la reprise des cycles utérins.
a) Quelles nouvelles conclusions pouvez-vous tirer de ces ex-
périences ? (1 point)
b) Par un schéma simple, montrez les mécanismes de régula-
tion des cycles ovariens et utérins à partir de ces expériences et de
vos connaissances. (1 point)
18
Femme saine
19
Sujet 2
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE (12,5 points)
I – LE MILIEU INTERIEUR (3,5 points)
Les artérioles qui mènent le sang aux tissus sont capables de changer
le diamètre : c’est la vasomotricité.
Les coupes 1et 2 du document ci-dessous représentent des coupes transver-
sales d’artérioles avant et après stimulation des fibres sympathiques qui les
innervent, un résultat identique en 2 est obtenu après stimulation d’un centre
bulbaire en relation avec les fibres des nerfs de Hering et de Cyon.
La stimulation d’un bout central de ces fibres sectionnées provoque les
modifications observées sur la coupe 3.
20
différents nerfs vis-à-vis de la motricité. (2,25 points)
2) A partir de vos connaissances et des informations déduites, ex-
pliquez par quel mécanisme la vasomotricité intervient dans la régulation
de a pression artérielle. (1,5 point)
22
point)
b) Suivant les étapes indiquées par les chiffres 1, 2, 3, 4 et 5 expliquez,
comment ces cellules interviennent d’emblée, pour l’élimination d’un élé-
ment étranger dans l’organisme. (1point)
3) La présence des macrophages est nécessaire dans la mise en
relation des deux types d’immunité.
a) Quel est le rôle des macrophages dans la réponse immuni-
taire non spécifique ? (0,25 point)
b) Quel est le rôle des macrophages dans la réponse immuni-
taire spécifique ? Comment ce rôle est-il assuré ? (1 point)
23
Phénotype Femelles Mâle
24
Sujet 3
PREMIERRE PARTIE : PHYSIOLOGIE
On suppose que les hématies du tube 2 ont le même aspect que celles
du plasma sanguin.
2-
25
c- Quel serait la concentration en mol/L d’une solution de sulfate
d’ammonium SO4(NH4)2 qui respecterait à la même température, la
forme, la couleur et le volume des hématies?(1point)
On donne :
26
a. Décrivez l’évolution de la fréquence cardiaque. (1 point)
27
1) Nommez les cellules 1, 2, 3, 4, 5 l’ensemble 6 et les deux types d’im-
munité A et B. (2points)
Tous les mâles sont bleus et toutes les femelles sont brunes.
a)- Quelles hypothèses pouvez-vous formuler sur la localisation de gènes
d’après les résultats de ces deux croisements ? (3,5points)
28
*quatrième croisement : mâle bleu du deuxième croisement x
femelle bleue de race pure.
29
SUJET 4
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE
I. BIOLOGIE CELLULAIRE (4points)
La drépanocytose, encore appelée anémie falciforme, est une maladie qui
sévit dans les populations d’Afrique. Dans cette maladie les hématies se
déforment en « faucilles », qu’elles se rigidifient par polymérisation de
l’hémoglobine en cas d’insuffisance d’oxygène. Ces caractéristiques patho-
logiques sont provoquées par la présence dans les hématies d’une hémo-
globine anormale, Hbs contrôlé par un gène modifié. On extrait l’ARNm
de cette hémoglobine modifié, repéré dans les cellules souches d’hématies
d’une personne malade (Sujet X), et l’ARNm d’une hémoglobine normale
(sujet Y). Les deux séquences sont représentées par :
1°) Par combien de bases différent les deux ARNm représentés? (0,5point)
(Les séquences des ARNm sont identiques pour les deux hémo-
globines et la lecture des ARNm se fera du 5’ vers le 3’).
Le chat est maintenu dans un champ expérimental par une sangle abdomi-
30
nale. Un brassard est serré autour de la patte postérieure droite qui repose
sur des fils électriques reliés à une batterie.
31
III- Immunologie (4points)
L’infection à VIH est devenue une menace planétaire. Une étude menée sur
une population à risque élevé a montré que certaines personnes ont été à
plusieurs reprises exposées au VIH et restent séronégatives .On se propose
de rechercher les causes possibles de cette résistance à l’infection. Le do-
cument 4 est relatif à l’entrée du VIH dans une cellule immunitaire.F5
Pourcentage de séropositifs 70 70 0
32
Document 5 : informations génétiques et sérologiques dans une population
à risque
S et R représentent deux (2) allèles du gène codant pour la protéine mem-
branaire CCR5 de la cellule immunitaire. La chaîne polypeptidique synthé-
tisée à partir de l’allèle S comporte 352 acides aminés au total alors que
celle qui est synthétisée à partir de l’allèle R a 205 acides aminés. L’allèle
le plus fréquemment rencontré dans les populations humaines.
1) Exploitant le document 4, expliquez comment le VIH infecte les
cellules immunitaires. (1point)
2) Formulez une hypothèse expliquant la résistance de certains sujets
à l’infection à VIH/SIDA, à partir des documents 4 et 5. (1point)
3) L’analyse chimique de la membrane plastique de cellules immuni-
taires d’individu de génotypes différents a permis d’établir le pour-
centage de récepteurs membranaires de type CD4, CCRS normal et
CCRS muté. Les résultats sont indiqués dans le tableau du document
6 ci-dessous :
SS 100 100 0
SR 100 50 50
RR 100 0 100
Document 6
33
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (7 points)
Le pédigrée ci-dessous montre la transmission d’une maladie rare dans une
famille où plusieurs enfants sont atteints.
2) Donnez les génotypes possibles des individus I1, I2, III2, et III3.
(3 points)
34
SUJET 5
PREMIERE PARTTIE : PHYSIOLOGIE
I- LA CELLULE
Premier cas :
Na+ K+
Plasma 145mM/ l 5 m M/ l
Deuxième cas :
35
Na+ K+
Plasma 145mM/ l 5 m M/ l
Troisième cas :
Quatrième cas :
1) Analysez cette série de faits en les prenant dans l’ordre où ils vous
sont proposés et en dégageant nettement ce que chaque expérience
apporte à celles qui la précèdent et concluez. (3,5 points)
36
II- LE SYSTEME NERVEUX ET LE COMPORTE-
MENT MOTEUR
III- IMMUNOLOGIE
37
Une fois dans l’organisme, le système immunitaire élabore des anticorps
anti O.
A - -
B + +
C + -
3) De ces trois patients, dites en justifiant celui qui est en phase d’in-
fection (0,75pt)
38
DEUXIEME PARTIE ; GENETIQUE
39
SUJET 6
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE
LA CELLULE
40
Commentez brièvement les schémas a, b et c.
a- Sachant que l’expérience se déroule à une température ambiante de
20°C, calculez la pression osmotique (π) du contenu vacuolaire
de la cellule b. La relation entre π (évaluée en atmosphères) et
la concentration molaire [M] d’une solution d’un corps non électro-
lyte s’exprime par la formule π = αT[M], où :
41
REPRODUCTION
Les documents présentés concernent divers dosages et expériences qui ont
été réalisés afin de comprendre le fonctionnement de la gonade mâle ou tes-
ticule.
Document
42
Annotez ce document en considérant les chiffres qui y sont portés.
43
B- On réalise maintenant une nouvelle série d’expérience pour mettre en
évidence certains contrôles s’exerçant au cours de la vie sexuelle. La nature
et les résultats de ces expériences sont résumés dans le tableau ci-dessous
Ces expériences ont été réalisées sur deux rats B et C.
(1) Des dérivations sanguines permettent au sang de l’un des rats d’irriguer
à la fois son corps et celui de l’autre rat et vice versa.
2- Faites la synthèse de vos conclusions sous forme d’un schéma bilan fonc-
tionnel (D2)
44
IMMUNOLOGIE
On a pratiqué sur trois lots de souris les traitements indiqués dans le tableau
A. on rappelle que l’irradiation tue les cellules à multiplication rapide, no-
tamment celles de la moelle osseuse. Après traitement, on réalise sur les
trois lots de souris l’expérimentation indiquée dans le tableau B.
45
a- Analysez les conséquences des traitements effectués chez chaque
lot de souris.
46
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE
A- Corrigez les affirmations inexactes suivantes :
1- Dans le cas d’une maladie liée au gonosome X, ce sont les hommes qui
transmettent à leurs fils l’allèle responsable.
2- Quand un père n’est pas daltonien, une fille ne peut être daltonienne que
si sa mère l’est déjà.
3- Une maladie autosomale dominante peut « sauter » une ou deux généra-
tions.
B-Relevez les affirmations exactes parmi les séries proposées ci-dessous.
1- une maladie autosomale dominante :
a) ne s’exprime que chez les sujets portant l’allèle à l’état homozy-
gote;
b) se manifeste chez la mère et le père d’un sujet atteint ;
c) affecte l’enfant d’un parent malade marié à une personne saine avec
une probabilité de 0,75 ;
d) n’est jamais liée au sexe ;
c) est beaucoup plus fréquente chez les garçons que chez les filles ;
47
SUJET 7
Première partie : PHYSIOLOGIE
A- Reproduction (5,5 points) (Extrait du Bac 2008)
L’ovaire est l’organe reproducteur féminin dans lequel se développent les
follicules. En coupe longitudinale le cortex ovarien montre des follicules
de taille différente. Au stade embryonnaire, les ovaires de la futur jeune-
fille contiennent environ 500 000 follicules. Beaucoup vont dégénérer et à
la puberté il ne reste qu’environ 500. La figure 1 représente un dessin d’in-
terprétation d’une microphotographie du cortex ovarien d’une femme.
Figure 1
48
Après observation et en prenant en compte vos connaissances sur
l’anatomie des organes reproducteurs, répondez aux questions suivantes :
1) Comment nomme-t-on l’organe reproducteur femelle ? (o, 5
point)
2) Quel est le nom du phénomène responsable de la diminution dras-
tique des follicules entre le stade embryonnaire et le stade adulte ?
(o, 5 point)
3) Annotez directement sur votre copie la figure 1 en utilisant les
chiffres indiqués. (3,5 points)
4) Donnez avec précision le rôle de l’élément 14. (1 point)
B- Reproduction (3 points)
L’examen clinique de troubles du fonctionnement ovarien, les
problèmes de maitrise de la fécondité, les progrès de la chimie, de
synthèse, ont permis une meilleure compréhension de la reproduc-
tion humaine et des mécanismes de l’ovulation.
On réalise des dosages hormonaux chez une jeune femme tout au
long d’un cycle ovarien normal puis au cours du premier mois de la
prise d’une pilule contraceptive contenant œstrogènes et prog-
estérone de synthèse.
50
Tests 10 jours après l’injection de pneu- Résultats
mocoques tués
52
SUJET 8
Première partie : PHYSIOLOGIE
A- EXERCICE 1 (3 points)
T (heures) 0 1 2 6 10 11 13 16 18 21 22 24 29
53
La drosophile (Drosophila melanogaster) est une petite mouche qui con-
stitue un matériel de choix en génétique. Son caryotype est représenté
par les schémas ci-dessous (figure 1) :
54
2- a- Comment appelle-t-on ce phénomène ? (0,5 points)
C- Immunologie (5 points)
A une solution aqueuse d’anatoxine tétanique, on ajoute du sérum
du lapin et on constate un précipité.
1- Quelle est la nature de la réaction ? Que contient le sérum
de lapin ? (1 point)
2- Quelle est la propriété qu’a conservée l’anatoxine ? (0,5
point)
3- Quelle serait la réaction du lapin lors d’une injection de tox-
ine tétanique ? (1 point)
4- Dans un deuxième temps, on réalise les expériences de la
figure ci-dessous :
55
Interpréter ces expériences. (2 points)
5- A partir des expériences des deux figures, quels caractères
de l’immunité sont ainsi mis en évidence ? (0,5 point)
56
1) Etudiez le mode de transmission (dominance de cette anomalie
chromosomique). (1 points)
2) Répondez par Vrai ou Faux aux affirmations suivantes et justifiez
chaque réponse :
a) Le gène étudié est localisé sur un autosome. (1,5 points)
57
Sujet 9
0 0 0
1 0,70 3;5
2 15 4,1
4 3 4,2
5 3,6 4,2
6 4,2 4,2
59
térieur, répondez aux questions suivantes :
60
Huit jours après la 3ème injection, on prélève du sérum des lapins de ce lot.
1) Quelle réaction cherche-t-on à déclencher chez les lapins ?
(0,5 point)
2) Que doit contenir le sérum des lapins à l’issue de ce traite-
ment ? (0,5 point)
3) Quel est l’intérêt des rappels des injections ? (1 point)
Pour sélectionner les sérums, on cherche à éliminer ceux des lapins les
moins réagissant. A cette fin on met une quantité donnée de sérum de lapin
traité en présence d’un extrait de protéines d’embryons. On ne retient que
les sujets dont les sérums donnent un précipité abondant avec l’extrait de
protéines embryonnaires.
4) Précisez l’origine du précipité obtenu. (0,5 point)
5) Donnez l’importance de ce procédé. (1 point)
61
1) Le gène responsable de cet albinisme est-il récessif ou dom-
inant ? Justifiez (1 point)
2) a) Ce gène est-il porté par : (1,5 point)
- le gonosome X
- le gonosomeY
- un autosome.
b) Si plusieurs hypothèses sont recevables, dites laquelle est la plus
plausible. Justifiez (0,5 point)
3) Indiquez les génotypes des individus I1 ; I2 ; II5 ; et III4. (2
points)
4) Le garçon IV2 épouse une fille hétérozygote pour le gène
étudié. Donnez la probabilité pour que ce couple ait :
a) Un garçon atteint de l’anomalie. (1 point)
b) Une fille saine. (1 point)
62
Sujet 10
Fréquences 1500 1750 1500 1500 1800 1500 1500 1000 1200
du son en Hz
Gouttes 20 00 20 20 00 20 20 00 00
de salive
recueillies
64
III – IMMULOLOGIE (3,5 points)
Chez l’homme deux (2) maladies de l’immunité se manifestent dif-
féremment et ont des causes différentes :
Dans la maladie de BURTON, il apparaît une grande sensibilité du
bébé aux infections bactériennes et le taux d’immunoglobuline (Ig) dans le
sérum est très faible.
Dans la deuxième maladie appelée syndrome de DI GEORGE, il
s’agit d’une grande sensibilité aux infections virales ; à ce niveau le taux
d’(Ig) est normal.
1) Qu’appelle-t-on immunoglobuline (Ig) ? (0,5 point)
2) Citez 4 classes d’(Ig) . (0,5 point)
3) L’une des 2 maladies présente une absence congénitale de
thymus.
a) Laquelle ? (0,5 point)
b) Pourquoi ? (1 point)
4) Nommez le type d’immunité observée alors dans chaque
maladie. (1 point)
65
avant et après le choc thermique ? (2 points)
2) Pourquoi, à votre avis le traitement subi par l’«œuf » après
pseudo-fécondation est-il nécessaire pour obtenir un individu viable
? (0,5 point)
66
1) A partir du document 3, déduisez les génotypes de la mère
de ses descendants b1, b2 et b3. Justifiez. (2 points)
2) Quelles est la particularité génétique des descendants
obtenus par gynogenèse ? (1 point)
3) Quelle aurait été la composition phénotypique de la popula-
tion obtenue par croisement classique d’un mâle et d’une femelle
de même génotype que la femelle mère utilisée ici ? (2 points)
67
68
Corrigés
69
SUJET 1
I. Milieu intérieur (7 pts)
1) Notons les moyens des éléments du document I repérés par
les chiffres 1 à 6. (1,50 pts)
1- Glomérule
2- Capsule de Bowan
3- Tube contourné proximal
4- Tube contourné distal
5- Canal collecteur
6- Anse de Henlé.
2) Déduisons le niveau du néphron où se fait la réabsorption
du glucose.
On constate que la concentration en glucose de l’urine primitive (B) est
égale à celle du sang (A) (5,5 mmol.l-1) alors qu’elle diminue régulièrement
dans le tube contourné proximal (C à E) (2,2 mmol-1 ; 1,1 mmol-1 ; 0,27
mmol-1) et qu’elle est nulle à l’entrée de la branche descendante de l’anse
de Henlé (F). On en déduit que la réabsorption du glucose se fait au niveau
du tube contourné proximal. (1 pt)
3) La valeur de la glycémie à partir de laquelle il y a présence
de glucose dans les urines.
Le glucose commence à être excrété lorsque la glycémie est supérieure à
(8 mmol.l-1 ). Il y aura donc présence de glucose dans les urines quand la
glycémie dépassera cette valeur. (1 pt)
4) Traçons les courbes représentant le débit de glucose réab-
sorbé, filtré et excrété. (1,5 pts)
70
5) Trouvons la capacité maximale de réabsorption rénale du
glucose.
Le glucose est entièrement réabsorbé lorsque la glycémie est inférieure à 8
mmol.l-1. Au-delà, le glucose commence à être excrété dans l’urine, les ca-
pacités de réabsorption rénale étant dépassées. C’est la capacité maximale
de réabsorption du glucose.
La courbe du glucose réabsorbé montre que la capacité maximale
de réabsorption est égale à 2 mmol.min-1.(1 pt)
6) Précisons le mécanisme selon lequel se fait le transport
transmembranaire du glucose.
Le glucose est réabsorbé par un mécanisme de transport actif. C’est-à-dire
consommateur d’énergie dans le tube contourné proximal. (1 pt)
71
II. Reproduction (3 pts)
1°) conclusion des expériences :
- Expérience 1 : Les ovaires assurent le développement de
l’utérus mais l’utérus n’a aucune influence sur l’activité de l’o-
vaire. (0,25 pt)
- Expérience 2 : L’activité cyclique de l’utérus n’est pas liée
au système nerveux. (0,25 pt)
- Expérience 3 : L’activité cyclique de l’utérus est assurée par
voie sanguine ou hormonale. (0,25 pt)
- Expérience 4 : L’activité cyclique de l’utérus est assurée par
des hormones ovariennes qui agissent par voie sanguine. (0,25
pt)
2°) a) Nouvelles conclusions des expériences :
- Expérience a : Le lobe antérieur de l’hypophyse assure le
développement des ovaires et le maintien des cycles ovariens et
utérin. (0,25 pt)
- Expérience b : Le lobe antérieur de l’hypophyse assure le
développement des ovaires et le maintien des cycles ovariens et
utérin par l’intermédiaire d’hormones. (0,25 pt)
- Expérience c : Les hormones du lobe antérieur de l’hy-
pophyse n’agissent pas directement sur les cycles utérins mais
par l’intermédiaire des ovaires. (0,5 pt)
72
(1 pt)
c) Immunologie (3 pts)
1) La présence de la protéine TIM-3 dans le sang d’un individu sig-
nifie qu’il est infecté par le VIH, donc séropositif. (1 pt)
2) La protéine TIM-3 inactive le système immunitaire en inhibant
les lymphocytes T4, cellules essentielles dans la réponse immuni-
taire. (1 pt)
3) L’inoculation de TIM-3 inactivée ou partiellement détruit dans
le corps d’un individu séronégatif pourrait déclencher la production
d’anticorps anti –TIM-3 pouvant protéger cet individu contre les in-
fections futures par le VIH. (1 pt)
73
Choix des symboles des allèles. (0,5 pt)
t : allèle tare
T : allèle sain
2 - Localisation du gène
Première hypothèse : Le gène serait porté par y. Dans ce cas, un homme
malade aurait tous ses fils malades. Ce qui n’est pas le cas car I2 est malade
et ses fils II5, II7 sont sains. Le gène de la tare n’est donc pas porté par x.
(0,5 pt)
Deuxième hypothèse : Le gène serait porté par x. Dans ce cas, un garçon
malade peut avoir sa mère saine mais vectrice et son père sain. Ce qui est
le cas chez les enfants III11et III13. Cette hypothèse est donc recevable.
(0,5 pt)
Troisième hypothèse : Le gène serait porté par une paire d’autosomes.
Dans ce cas, un enfant malade aurait ses parents hétérozygotes Tt. Ce qui
est le cas chez les enfants III11 et III13 cette hypothèse est aussi recevable.
(0,5 pt)
Mais étant donné que dans la population il y a plus de garçons
malades que de filles malades, on en déduit qu’il y a une reproduction de
la tare en fonction des sexes. Donc le gène est situé sur le chromosome x.
(0,5 pt)
3 – Détermination des génotypes des individus.
II4 Xt XT (0,25 pt) III14 Xt XT ou XT XT (0,25 pt)
II6 X X (0,25 pt)
t T
III16 Xt XT ou XT XT (0,25
pt)
II7 XTY (0,25 pt)
4- Xt X T X XtY
74
Echiquier de croissance
Gamètes ♂
(½) Xt (½) Y
Gamètes
♀
(½) Xt Xt Xt Xt Y
[t] [t]
(½) XT XT Xt XT Y
[T] [T]
(0,5 pt)
75
SUJET 2
Mâle :
78
Proportions 43,22% 43,33% 6,77% 6,66%
79
SUJET 3
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE
I-BIOLOGIE CELLULAIRE
1) Les hématies du tube2 ayant le même aspect que celles du plasma
sanguin, la solution du tube 2 est isotonique par rapport à la concen-
tration interne des hématies Ci=0,88%=8,8%°=8,8g /L.
Dans ce tube, les hématies n’ont gagné ni perdu d’eau d’où leur as-
pect normal.
80
Schéma montrant l’aspect des hématies dans les 3tubes
π= αk K T=273+37=310°k
α=2
π=2.0,082.8,8.310/58,5
=7,64 atm.
n=7,64/3.0,082.310=0,1
81
II- ACTIVITE CARDIAQUE :
1- Description des résultats :
III-IMMUNOLOGIE
1) Noms des cellules de l’ensemble des 6 :
1-macrophage (phagocyte)
2-lymphocyteT4
3-lymphocyteT8
4-lymphocyte B
82
5-plasmocyte
83
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE
1) Sexe homogamétique signifie que les chromosomes sexuels sont
identiques (ZZ)
Sexe hétérogamétique signifie que les chromosomes sont dif-
férents. (ZW)
2)- Hypothèses :
a) 1er croisement : Le premier et le deuxième croisement sont
des croisements réciproques donnant des résultats différents. Donc, on peut
penser que l’allèle responsable de la couleur du corps est porté par les chro-
mosomes sexuels (Z).
Ce 1er croisement montre qu’il s’agit d’un cas de dominance :
-L’allèle bleu est dominant B
-L’allèle brun est récessif b.
Génotypes des parents :
Génotype : × ×
Gamètes: 1 ; ; 1/2W 1 ;
: ; W ;
3éme croisement :
Gamètes: ♂ : ; ♀ ;
84
ˠ♀
1/2 Z^B 1⁄2 Z^b
ˠ♂
[B] [B]
1/2 Z^B
1/4Z^B W
1/4Z^b W
1⁄2 W [b]
[B]
Bilan :
♀ : 1/2[B]
4° croisement
Gamètes : ♂1/2 ♀
85
Bilan : ¾ [B] et ¼ dont 2/3♂ et 1/3♀
ˠ♀ 1/2 Z^B 1⁄2 Z^b
ˠ♂
1/2 Z^B 1/4Z^B Z^B 1/4Z^B Z^b
[B] [B]
[B]
86
SUJET 4
I- Biologie cellulaire :
1°) Les deux ARNm différent par une seule base : à la 7éme positio
Les deux hémoglobines différent par un seul acide amine : l’acide gluta-
mique du sujet normal est remplacé par la valine chez le sujet malade. La
mutation observée n’est pas silencieuse.
3°) Etant donné que la mutation n’est pas silencieuse, la protéine synthétisée
(hémoglobine anormale) ne pourra plus assurer son rôle : le transport des
gaz respiratoires.
4) Interprétation
*Le réflexe acquis doit être entretenu pour éviter son extinction (dispari-
tion).
88
89
III-IMMUNOLOGIE
1) Les deux étapes du document4 résument le processus de pénétration
du VIH dans une cellule immunitaire. A l’étape 1 du document 4, on
peut constater que le VIH se fixe d’abord, grâce à ses protéines gp120
sur des protéines, CD4 et CCR5, de la membrane cytoplasmique de
cette cellule, pour y pénétrer. Il existe une forte affinité entre les pro-
téines gp120 du VIH et celles de la membrane cytoplasmique (CD4
et CCR5). C’est pourquoi, seules les cellules possédant ces protéines
sont infectées par le VIH.
m malade ; M sain.
91
Garçon Y
Fille
2°)
92
*Si le gène est autosomal
: Mm
: Mm
: mm
: Mm
: Mm
: Y
: Y
93
SUJET 5
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE
I. LA CELLULE
1er Cas : Dans les conditions normales, il existe une inégalité de concentra-
tion en ions Na+ et k+ des milieux intra et extra cellulaires
Le glucose est la source d’énergie pour l’hématie dans le cas d’un transport
actif.
94
LE SYSTEME NERVEUX ET LE COMPORTE-
MENT MOTEUR
C- D
B) Les fibres nerveuses de la corde du tympan sont les fibres nerveuses af-
férentes de ce réflexe inné conduisant des influx sensitifs des papilles lin-
guales au bulbe rachidien
D) Le nerf facial est le nerf efférent conduisant aux muscles peauciers les
influx nerveux moteurs émis par le bulbe rachidien
95
fecteur
Stimulus
III. IMMUNOLOGIE
b) L’allèle de la maladie étant récessif, la fille II2 malade est forcément ho-
mozygote. Si cet allèle était porté par le chromosome sexuel X, la fille II2
96
malade devrait avoir son père I1 également malade puisqu’elle reçoit for-
cément de ce dernier chromosome sexuel X. Or le père I1 est sain. Donc
l’allèle de la maladie n’est pas porté par le chromosome sexuel X. S’il était
porté par le chromosome sexuel Y, aucune fille ne serait diabétique et tous
les garçons le seraient ; ce qui n’est pas le cas. Donc l’allèle de la maladie
n’est pas porté par les chromosomes sexuels X et Y mais il est porté par un
autosome.
N.B : le même raisonnement peut être mené avec la fille IV5 malade, alors
que son père III3 est sain.
97
SUJET 6
1- a/ Schéma a :
Le cytoplasme est appliqué contre la paroi et la cellule a un aspect normal ;
il semble qu’il y ait isotonie entre le milieu intracellulaire et le milieu ex-
tracellulaire d’urée à 1 %.
Schéma b :
Le cytoplasme et la membrane plasmique se sont légèrement décollés de la
paroi squelettique ; la cellule a donc cédé de l’eau au milieu extracellulaire :
c’est un début de plasmolyse. Selon les lois de l’osmose, les mouvements
d’eau s’effectuent toujours du milieu hypertonique par rapport au contenu
cellulaire.
Schéma c :
La vacuole a fortement diminué de volume, entraînant une rétraction très
marquée du cytoplasme et de la membrane plasmique : c’est la plasmolyse.
Ce phénomène est lié, comme précédemment, à une perte d’eau par la cel-
lule au bénéfice du milieu qui est, dans ce cas, très hypertonique (urée à
6%).
98
c/ Quinze minutes après le début de l’expérience, les trois cellules ont un
aspect normal ; les cellules b et c ont subi une déplasmolyse.
L’eau a donc pénétré dans ces cellules, ce qui implique que le contenu va-
cuolaire était devenu hypertonique par rapport au milieu ambiant par suite
de la pénétration d’urée.
Il s’agit donc d’une solution très hypertonique par rapport au contenu cel-
lulaire. Dans un premier temps, comme le laisse prévoir la forte pression
osmotique du milieu extracellulaire, il y a plasmolyse rapide suivie d’une
déplasmolyse. L’acétamide a pénétré très rapidement dans la cellule grâce
à son radical CH3 très lipophile qui lui permet de traverser la membrane en
se combinant aux lipides membranaires.
Les deux expériences révèlent que la cellule est perméable à certaines subs-
tances dissoutes ; cependant, à masses molaires égales (M= 60 pour l’urée,
59 pour l’acétamide), la vitesse de pénétration varie. La cellule laisse donc
pénétrer plus facilement certaines substances que d’autres : elle est douée
de perméabilité sélective grâce à des mécanismes complexes liés à la struc-
ture et à l’activité de la membrane plasmique.
99
REPRODUCTION
A- Annotation du document : 1 = jeune spermatozoïde ; 2 = Spermatocyte
; 3 = cellule de Sertoli ; 4 = cellules interstitielles (ou cellules de Leydig)
B- Déductions des résultats expérimentaux :
Expérience 1 : les cellules interstitielles sont indispensables au bon
déroulement de la spermatogenèse.
Expérience 2 : la testostérone active la spermatogenèse en stimulant
les cellules de Sertoli (cellules nourricières) qui produisent des nutriments
nécessaires aux cellules de la lignée germinale. Les cellules interstitielles
assurent donc le bon déroulement de la spermatogenèse par l’intermédiaire
de la testostérone.
100
IMMUNOLOGIE
102
SUJET 7
B- Reproduction (3 points)
1- La progestérone et l’œstradiol sont des hormones ovariennes. L’œstra-
diol, tout comme les œstrogènes en général sont produits par le follicule
ovarien et le corps jaune tandis que la progestérone est produite par le
corps jaunes uniquement.
La LH et la FSH sont des hormones hypophysaires, appelées également
103
gonadostimulines.
2- Pour établir des relations de causes à effet, il faut tenir compte de l’évo-
lution du taux des hormones les unes par rapport aux autres au cours du
cycle. On observe un pic d’œstradiol au 12ème jour et un pic de LH et de
FSH au treizième jour.
On peut donc supposer que le pic d’œstradiol a eu une action stimulatrice
sur l’hypophyse et a déclenché le pic des hormones hypophysaires.
3- A partir de la prise du contraceptif oral, on observe que les hormones
ovariennes et hypophysaires ne subissent plus de variations cycliques :
leur taux est relativement constant et faible, et il n’y a notamment plus
de pics observés avant l’ovulation.
Au cours d’un cycle normal, la FSH stimule le développement du fol-
licule durant la phase folliculaire. La diminution du taux de FSH bloque
donc l’évolution folliculaire.
Par conséquent, il n’y a pas de pic d’œstradiol, et donc pas de pic de LH.
Or le pic de LH déclenche l’ovulation.
La prise du contraceptif a pour effet majeur de bloquer l’ovulation.
104
4- Différences entre LB et LT :
Lymphocyte B Lymphocyte T
105
Deuxième partie : GENETIQUE (07 points) (Extrait
du Bac 2011)
1) Reconstruction de l’arbre généalogique : (2 points)
2) Le mode de transmission
v Etude du gène daltonisme :
- l’enfant II9 est atteint de daltonisme alors que ses parents ne
présentent pas la maladie. On en déduit que l’allèle responsable
de la maladie est récessif.
- Nous prendrons d pour l’allèle daltonien récessif et D pour
l’allèle vision normale.
- Le caractère daltonien n’affecte que les garçons ; on peut donc
penser à une hérédité liée au sexe et supposer que le gène est porté
par le chromosome sexuel X (car la transmission ne se fait pas de
père à fils). (1 point)
106
6) Il n’y a pas de fille atteinte de daltonisme et du syndrome de Lesch-
Nyhan parce que les garçons atteints de Lesch-Nyhan n’ont pas de
descendants. Il n’y aura donc jamais de gamète male pour
s’unir avec un gamète femelle (0,5 point)
7) Oui, on peut observer un garçon Lesch-Nyhan atteint de daltonisme.
Il suffit qu’il reçoive de sa mère (obtenu par crossing-over).
(0,5 point)
107
SUJET 8
Première partie : PHYSIOLOGIE
EXERCICE 1 : Divisions cellulaires
108
EXERCICE 2- Divisions cellulaires (5 points)
1- Ces caryotypes présentent des chromosomes en métaphase. Sur
chaque caryotype montre 8 chromosomes semblables deux à deux,
sauf chez le mâle où les gonosomes sont différents. Cela montre que
la drosophile est un organisme diploïde.
Ainsi la formule chromosomique est 2n = 8 ; soit :
- 6 Autosomes + XX chez la femelle : caryotype 2
- 6 Autosomes + XY chez le mâle : caryotype 1.
2-
a) la méiose
b) Sur la figure 2, on a de gauche à droite :
Immunologie (5 points)
1- La formation d’un précipité a lieu au cours d’une réaction d’agglu-
tination due à des immunoglobulines présentes dans le sérum et qui
ont formé un complexe immun avec les molécules d’anatoxine.
109
2- L’anatoxine est capable de provoquer une réaction immunitaire ;
elle est immunogène.
3- Si on injecte de la toxine tétanique au lapin, il ne mourra pas car il
possède déjà de nombreux lymphocytes (mémoire) spécifiques, qui
pourront neutraliser la toxine en produisant des immunoglobulines.
4- Le lapin B ne possède pas d’immunoglobulines contre la toxine té-
tanique, et il est logique qu’il meure. Le lapin C qui reçoit du sérum
A1 survit ; donc le sérum lui a permis de se défendre contre la toxine
grâce aux immunoglobulines qu’il contient.
Le lapin D qui reçoit une injection de sérum A1 puis de toxine diph-
térique meurt. On en déduit que le sérum A1 ne contient pas d’im-
munoglobulines capables de reconnaître et de neutraliser cette
toxine. Les immunoglobulines présentes dans le sérum sont spéci-
fiques de la toxine tétanique.
5- Les expériences mettent en évidence la possibilité de protéger un
individu d’un agent pathogène en lui injectant l’agent non virulent
(vaccination), et montrent également la spécificité de la réaction im-
munitaire.
110
et Xh//Xh. Toutes leurs filles seraient alors XH//Xh ; donc malades
; ce qui n’est pas le cas.
L’allèle morbide n’étant ni sur X, ni sur Y, nous déduisons qu’il est
porté par une paire d’autosomes.
Cette affirmation est donc vraie.
b) Faux. Voir précédemment
c) Cette maladie est rare et la rencontre de deux porteurs est un évène-
ment peu probable. L’allèle étant dominant, le père de futur bébé
IV12 peut être H//h et sa mère h//h. le futur bébé IV12 aura une chance
sur deux d’être malade. Il n’est pas obligé d’être malade. De ce fait,
cette affirmation est fausse.
d) Faux. Nous avons vu que l’allèle morbide est dominant.
3- Le (s) génotype(s) des individus II7 et III12 sont : II7 est h //h et
111
CORRIGE SUJET 9
Première partie : Physiologie (13 pts)
I - Biologie cellulaire (4 pts)
1 – représentation graphique (1 pt)
3-
a) Puisque le blocage de l’hydrolyse de l’ATP annule le trans-
port de S2 cela signifie que le transport de S2 de l’extérieur vers
l’intérieur de la cellule nécessite de l’énergie fournie par l’ATP ;
c’est donc un transport actif. (0,5 point)
b) Le transport de S1 n’exige pas de l’énergie. Donc ce produit
ne modifie pas le flux de S1. (0,5 point)
113
Expérience 2 :
L’influence de la corticosurrénale sur la natrémie et la kaliémie se fait par
voie hormonale. (1 pt)
Expérience 3 :
La corticosurrénale secrète l’aldostérone (hormone) qui permet la régulation
de natrémie et la kaliémie. (1 pt)
Expérience 4 :
La médullosurrénale n’exerce aucune influence directe sur la natrémie et
sur la kaliémie. (1 pt)
114
DEUXIEME PARTIE : GENETIQUE (corrigé) (7 pts)
1- Dans ce pédigrée des parents apparemment sains ont donné
naissance à des enfants atteints de l’albinisme oculaire. C’est le cas
des coupes I1 – I2 ; II3 et II4 ; III6 et III7 qui ont des enfants albinos
II5 ; III9 et IV2. (0,5 pt)
Ces enfants portent l’allèle responsable de l’albinisme oculaire qui
ne s’exprime pas. L’allèle responsable est donc récessif.
Choix des symboles des allèles.
A Sain a Albinos. (0,5 pt)
2-
a) Hypothèse 1 : le gène est porté par X. (0,5)
Une mère vectrice peut avoir ses garçons malades. C’est le cas. Hypothèse
recevable.
Hypothèse 2 : le gène est porté par Y. (0,5 pt)
Un individu (garçon) malade aurait son père malade. Ce qui n’est pas le
cas. Hypothèse rejetée.
Hypothèse 3 : le gène est porté par un autosome. (0,5 pt)
Dans ce cas, les différents phénotypes s’expliquent si l’on considère que
les parents au phénotype normal sont hétérozygotes.
b) L’hypothèse 1 et l’hypothèse 3 sont recevables, cependant
l’hypothèse 3 ne justifie pas le fait que l’anomalie n’affecte que les
garçons. (0,5 pt)
3- Génotypes : I1 = XAY ; I2 = XAXa ; II5 = XaY ;
115
♂
(½) Xa (½) Y
♀
116
SUJET 10
118
neutre précédent toujours l’absolu.
- On soumet par la suite le chien au seul excitant neutre ;
celui-ci salive.
3) Schématisons le trajet de l’influx. (1 pt)
119
III – IMMONOLOGIE (3,5 pts)
1) Ig = anticorps assurant la protection de l’individu. (0,5 pts)
2) Classes d’Ig : IgA ; IgE ; IgG ; IgM ; IgD. (0,5 pts)
3)
a) C’est la maladie de DI GEORGES (0,5 pts)
b) Le taux d’immunoglobulines est normal, c’est donc l’immu-
nité à médiation cellulaire qui est en défaut. C’est ce malade qui
présente une absence congénitale de thymus. (1 pt)
4)
- Maladie de DI GEORGE = Immunité à médiation cellulaire
- Maladie de Burton = Immunité à médiation humorale. (1 pt)
120
3) Génotype de la femelle = e3 e5 ; génotype du mâle = e3 e5
♂
½ e3 ½ e5
♀
½ e3 ¼ e3e3 ¼ e3e5
½ e5 ¼ e3e5 ¼ e5e5
(0,5pt)
Bilan :
1/4 e3e3 [ e3 ] forme 3 ; 1/4 e5e5 [ e5 ] forme 5 ; 1/2 e3e5 [ e3e5 ] forme
3 et 5. (0,5pt)
121
122
123
Table des matières
Titres pages
Préface...........................................................................................3
Généralités.....................................................................................5
Epreuves......................................................................................13
Corrigés.......................................................................................69
124
125