SVT Terminal
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SVT Terminal
Livre d’activité
Sciences de la Vie et de la Terre (SVT)
p. 1
Abdoulaye Seydou Dembélé : Professeur des SVT Tel : (+223) 78228685/50449193
Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) : Terminal Sciences Expérimentales // Edition 2020
Avant-propos
Le livre d’activité est un document d’activité pédagogique qui contient les activités
et une synthèse générale de chaque concept du programme de SVT de
l’enseignement secondaire général (ESG), niveau Terminal Sciences
Expérimentales (TSExp).
Ce document a été rédigé par Dembélé Abdoulaye Seydou, Professeur
d’enseignement secondaire, major de la promotion 2018 Master SVT de l’Ecole
Normale Supérieur de Bamako (ENSup) avec l’appui de Mr Traoré Adama de
la même promotion ; afin de fournir un enseignement de qualité et de facilité
l’enseignement/apprentissage des SVT au niveau de l’enseignement secondaire
général surtout dans l’application de l’APC.
En effet le manque de documentation rend très difficile voire impossible
l’application de l’APC. Recopier les activités et organiser les travaux de groupes
demande beaucoup de temps, par conséquent il est difficile d’épuiser le programme.
Ce document a pour but de permettre au professeur un gain de temps dans
l’exécution de la leçon ; permettre aux élèves une économie d’énergie et de faciliter
l’application de l’APC.
A l’intention des élèves !!! Avoir ce document ne remplace pas la présence en
classe. Les synthèses générales ne peuvent pas remplacer les activités.
p. 2
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Biologie
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Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) : Terminal Sciences Expérimentales // Edition 2020
Doc.1
Consigne :
1. Définir une cellule et citer les constituants principaux d’une cellule.
2. Comparer une cellule eucaryote et une cellule procaryote.
3. Pourquoi la grenouille et l’oignon sont appelés pluricellulaires ?
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A et B
C
Document 2
Consigne :
1. Décrire une cellule eucaryote observée au microscope électronique.
2. Définir un organite cellulaire et citer quelques-uns.
3. Donner le rôle des différents organites cellulaires.
4. Comparer l’ultrastructure des cellules animales et végétales.
5. De quoi est composé le cytoplasme d’une cellule.
6. Qu’est-ce que la théorie cellulaire ?
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Synthèse générale
I. Organisation de la cellule.
Les cellules ne peuvent pas être observées à l’œil nu en raison de leur très petite taille. L’histoire
de la biologie cellulaire est donc étroitement liée au perfectionnement d’un appareil optique
agrandissant: le microscope. Les premiers microscopes composés ont été mis au point à la fin du
XVIe siècle ce qui a activé les recherches sur les objets microscopiques.
La cellule est l’unité structurale et physiologique des êtres vivants à l’exception des virus. Il existe
deux grands groupes de cellules : les cellules procaryotes ou bactéries qui ne possèdent pas de vrai
noyau (pas de membrane nucléaire) et les cellules eucaryotes qui en possèdent un.
Les membranes cellulaires forment un réseau qui permet de délimiter différents compartiments
dans la cellule (les organites) chacun jouant un rôle bien précis. En comparant les organites de la
cellule animale et ceux de la cellule végétale, nous constatons que ce sont pratiquement les
mêmes, la cellule végétale possédant toutefois en plus des chloroplastes de grandes vacuoles mais
pas de centrosome. Il est possible de regrouper ces différents éléments de l’ultrastructure cellulaire
en fonction des rôles qu’ils assurent dans la cellule.
Toutes les membranes que ça soit du cytoplasme, du noyau, du réticulum, de la mitochondrie ou
de l’appareil de Golgi, présentent une surface considérable jouant un rôle important dans la vitesse
des réactions chimiques. Cette surface fait intervenir des enzymes. Le passage dans la membrane
implique parfois et pour certaines substances un processus appelé « dialyse ».
NB : La dialyse est la diffusion passive à travers une membrane perméable pour un soluté du
milieu de forte concentration vers le milieu de faible concentration.
Mais ce pendant, la membrane ne se laisse en général pas traverser facilement. La traversé dans la
membrane implique parfois la consommation d’énergie, c’est le transport actif. En effet au niveau
de la membrane, il existe des sites de fixations spécifiques, ce sont les récepteurs membranaires
qui permettent le transport actif des ions transmembranaires.
II. Rôles des constituants cellulaires.
La cellule est constituée de plusieurs éléments. Chaque élément a un rôle bien déterminé. Grâce
aux expériences menées sur les cellules, on a pu mettre en évidence le rôle des différents
constituants cellulaires.
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a) Le noyau : Le noyau assure la vie cellulaire. C’est le centre de contrôle de la cellule. Il est
responsable de la transmission de caractères héréditaires (génétique) grâce à l’ADN qu’il contient
dans les chromosomes (l’acide désoxyribonucléique). C’est le principal acteur dans la mitose.
b) La membrane cellulaire : Protège la cellule et contrôle ce qui entre et sort de la cellule.
c) Le cytoplasme : C’est le milieu où baignent les organites et les structures. C’est là que
circulent beaucoup de substances (sucres, minéraux, protéines, gaz); ces substances voyagent par
diffusion Le cytoplasme est surtout composé d’eau.
d) La vacuole : Les vacuoles sont le siège du stockage des substances.
e) Les mitochondries : Les mitochondries assurent la respiration cellulaire (production d’énergie
sous forme d’ATP).
f) Les chloroplastes : Responsable de la photosynthèse dans les cellules végétales. Il capte la
lumière (source d’énergie) grâce à la chlorophylle. Le chloroplaste est le lieu de la fabrication des
sucres (énergie potentielle chimique) qui sert à la respiration cellulaire.
g) Les réticulums endoplasmiques : Le réticulum granuleux assure la production des protéines
cellulaires. Le réticulum lisse assure la synthèse des lipides cellulaires.
h) L’appareil de golgi : Responsable de la transformation des protéines. Il les distribue (dans la
cellule et à l’extérieur de la cellule) grâce à des vésicules (petites bulles) qui se forment aux bouts.
i) Le centrosome : Le centrosome est responsable de la mobilité cellulaire (appareil cinétique). Il
assure la formation des cils et des flagelles et joue un rôle important dans la mitose, dans la
formation des asters.
j) Les lysosomes : Réserve d’enzymes qui digèrent la nourriture et les cellules mortes ou
bactéries.
III. La théorie cellulaire :
Dans la théorie cellulaire, « Toutes les êtres vivants sont constitués de cellules ».
La cellule est l’unité morphologique et physiologique des êtres vivants. Toute cellule vient
exclusivement de la division d’une cellule préexistante appelée cellule mère. L’étude anatomique
au microscope optique a servi de base à l’édification de la théorie cellulaire.
La cellule est capable d’accomplir trois fonctions principales : se maintenir en vie, se reproduire,
se régulariser son propre métabolisme.
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Fig.1
Consigne :
1. Analyser et interpréter les résultats de cette expérience.
2. Définir : turgescence ; plasmolyse.
B) Cas des cellules végétales.
Expériences :
On considère trois solutions de NaCl de concentrations différentes : 5%o, 9%o et 20%o ; dans lesquelles
on plonge trois fragments d’épidermes d’oignon, après un quart d’heure, une préparation microscopique est
faite avec l’épiderme de chaque solution afin d’observer le comportement des cellules dans chaque solution
(voire Fig.2)
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Fig.2
Consigne :
1. Analyser et interpréter les résultats de cette expérience.
2. Que se passe-t-il si on replace les cellules de ‘a’ dans la solution ‘c’ ? Nomme le phénomène
observé.
Activité 2 : L’osmose
A) Expérience de Dutrochet : le mécanisme d’osmose
Une ampoule de verre contenant un soluté est plongée dans un solvant. Une membrane semi-perméable (ici
une vessie de porc) sépare les deux compartiments. Le solvant a diffusé au travers de la membrane
cellulaire et dilué la solution jusqu'à ce que la pression hydrostatique de la colonne équilibre la pression
osmotique (la pression minimum qu’il faut exercer pour empêcher le passage du solvant de la solution
moins concentrée vers la solution plus concentrée).
Fig.3
Consigne :
1. Analyser et interpréter.
2. Définir l’osmose.
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,
Activité 3 : L’Endocytose :
C’est aussi la capacité que
possèdent certaines cellules
(macrophages,
granulocytes) à réaliser une
invagination de leurs
membranes plasmiques et à
intégrer des particules
externes à l’intérieur d’une
vésicule formée à partir de
la membrane plasmique.
Si la particule absorber est
solide, c’est la phagocytose.
Si la particule absorber est
liquide, c’est la pinocytose.
Fig.4
Consigne :
1. Définir : endocytose, exocytose.
2. Citer les étapes de la phagocytose.
3. Quelle différence fais-tu entre phagocytose et pinocytose ?
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Fig.5
Consigne :
1. Expliquer ces résultats.
2. Schématise une cellule à 6min et une cellule à 15min.
3. Citer et caractériser les différents modes d’échange d’ions entre la cellule et le milieu extracellulaire.
Synthèse générale.
I. Le comportement des cellules dans les milieux de concentrations différentes :
Les cellules respirent et se nourrissent. Elles ont des échanges importants avec le milieu extérieur.
Ces échanges et ses mouvements constituent quelques aspects de la vie cellulaire. Les cellules
peuvent être, dans certaines solutions, sous différents aspects.
1) Solutions Isotoniques :
Les cellules conservent leurs aspects normaux lorsqu’elles se trouvent dans une solution
isotonique.
2) Solutions Hypertoniques :
Dans une solution hypertonique, la cellule animale se réduit, la vacuole des cellules végétales se
rétrécit et la membrane plasmique se décolle sauf en certain point appelé « Plasmodesmes ».
La perte d’eau par une cellule placée dans un milieu hypertonique constitue la «Plasmolyse».
3) Solutions Hypotoniques :
Dans une solution hypotonique, la cellule animale gonfle et lorsque la pression d’eau est trop
forte, la cellule s’éclate à cause de la fragilité de sa membrane. Dans les mêmes conditions, la
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vacuole de la cellule végétale gonfle, sa membrane plasmique est alors comprimée contre la paroi.
C’est ce qui empêche la cellule d’éclaté.
Cet état de la cellule est la « turgescence ». L’hémolyse est l’éclatement de la cellule suite à une
trop forte turgescence (turgescence exagéré).
II. L’Osmose :
1) Définition : L’osmose est le passage d’un solvant à travers une membrane semi-perméable
d’une solution diluée vers une solution concentrée.
Membrane semi-perméable : est une membrane qui ne laisse passer que les solvants comme
l’eau. Les petites molécules (CO2, O2, CO, urée, éthanol) peuvent le traverser librement. Leurs
vitesses de transmission se fait dans le sens de la pression osmotique.
Solvant : C’est une substance qui à la propriété de dissoudre d’autre substance.
2) La loi de l’osmose : Si deux solutions de concentration différente sont séparées par une
membrane semi-perméable, l’eau diffuse toujours du milieu de faible concentration en soluté
(milieu hypotonique) vers le milieu de forte concentration en soluté (milieu hypertonique). Ce
passage tant à égaliser les pressions osmotiques de part et d’autre de la membrane, c’est l’isotonie.
3) La pression osmotique : La pression osmotique se définit comme étant la pression minimum
qu’il faut exercer pour empêcher le passage d’un solvant d’une solution séparée à une autre à
travers une membrane semi-perméable.
III. L’Endocytose :
C’est un transport faisant intervenir un transit de molécule dans les vésicules membranaires. C’est
aussi la capacité que possèdent certaines cellules (macrophages, granulocytes) à réaliser une
invagination de leurs membranes plasmiques et à intégrer des particules externes à l’intérieur
d’une vésicule formée à partir de la membrane plasmique. Si la particule absorber est solide, c’est
la phagocytose. Si la particule absorber est liquide, c’est la pinocytose.
IV) Echanges d’ions entre la cellule et le milieu ambiant :
La plupart des solutés sont incapable de traverser la membrane, ils le traversent grâce à des
protéines (molécules porteuses). Le transporteur est une protéine membranaire dont le rôle est
spécifique car elle ne se lit qu’au type de molécule qu’elle transporte. Il existe deux types de
transport : le transport passif et le transport actif.
1) Le transport passif :
Le transporteur ne fait qu’augmenter la vitesse de diffusion d’un soluté spécifique, les ions sortent
ou entrent dans la cellule selon leur gradient décroissant. Dans ce cas aucun apport d’énergie n’est
requis (nécessaire).
2) Le transport actif :
Le soluté traverse la membrane à l’opposé de son gradient de concentration (d’une région à faible
concentration à une région à faible concentration).
Le transporteur doit être couplé à une enzyme hydrolysant, l’ATP et donc conduisant à une
production d’énergie chimique. Le transport actif exige donc une dépense d’énergie contrairement
au transport actif.
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Doc.1
Consigne : à l’aide du document 1 :
1. Citer les étapes de la photosynthèse et préciser leurs sièges.
2. Dégager les caractéristiques de chaque phase et établie un bilan.
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Doc.2
Consigne :
1. Citer et localiser les étapes de la dégradation du glucose.
2. Décrire les étapes de la dégradation du glucose.
3. Préciser le nombre d’ATP formé pour l’ensemble des réactions sachant que : Chaque molécule de
pyruvate (2) subit les réactions à l’intérieur des mitochondries.
1NADH2 donne 3ATP ; 1FAD donne 2ATP.
4. Etablir le bilan de la respiration.
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Doc.3
Consigne :
1. Définir la fermentation et préciser son siège.
2. Calculer le bilan de la fermentation alcoolique.
3. Comparer la fermentation et la respiration.
Synthèse générale :
I. La photosynthèse.
La photosynthèse est la synthèse de molécules organiques à partir du CO2 en utilisant la lumière
comme source d’énergie. La photosynthèse s’accompagne d’échanges gazeux : CO2 est absorbé et
O2 est dégagé. La capture de la lumière pour la photosynthèse nécessite la présence de substances
colorées capables d’absorber la lumière appelées pigments photosynthétiques. Il y a des pigments
principaux représentés par les Chlorophylles (a et b) et des pigments accessoires (caroténoïdes et
phycobellines). Tous ces pigments sont groupés dans des complexes appelés photosystèmes.
1. Les phases de la photosynthèse.
a. Capture de l’énergie lumineuse : la phase claire.
L’énergie lumineuse est captée par pigments photosynthétiques. L’absorption d’un photon par la
molécule provoque la délocalisation d’un électron de son orbite vers l’orbite supérieure : on dit
que la molécule est excitée. L’énergie de l’excitation est libérée à nouveau de trois manières :
émission de lumière ou de chaleur, transfert de l’excitation par résonnance et enfin ionisation par
émission de l’électron. Le photosystème est formé d’antennes collectrices qui absorbent la lumière
pour la transférer de molécule à molécule, et un centre réactionnel formé de chlorophylle a qui
réalise l’ionisation considéré comme un acte photochimique.
La phase claire débute par cet acte photochimique où la molécule de chlorophylle a perd un
électron qui est transféré à différents accepteurs. La chlorophylle récupère son électron par la
réaction de photolyse de l’eau. H2O → 2H+ + 2e- + ½ O2. Le transporteur réduit par la
chlorophylle est le premier d’une chaine de transporteurs localisés dans la membrane des
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thylakoïdes. Les électrons sont transférés le long de cette chaîne de façon spontanée grâce à
l’énergie acquis par la conversion de l’énergie lumineuse, jusqu’à un accepteur final (le NADP :
Nicotinamide Adénine Di nucléotide Phosphate) qui sera réduit en NADPH2. Tout au long de leur
transfert, de l’énergie est perdue par les électrons. Elle est récupérée pour assurer le passage des
H+ à l’intérieur du thylakoïde, ce qui augmente quantité. Lors de la phase photochimique, des
protons les protons issus de la photolyse de l’eau ou du transfert des électrons s’accumulent dans
le thylakoïde. Ils créent une force permettant leur passage à travers des complexes particuliers de
la membrane des thylakoïdes : les sphères pédonculées, qui récupèrent l’énergie libérée lors du
passage des protons pour permettre la synthèse d’ATP (Adénosine Triphosphate) selon la
réaction : ADP +Pi +énergie ATP + H2O.
Les protons revenus dans le stroma du chloroplaste sont fixés par le même accepteur final que les
électrons : NADP+ + 2H+ + 2e- NADPH2. La phase photochimique assure la conversion de
l’énergie lumineuse en énergie chimique utilisable dans les réactions cellulaires : l’ATP et le
NADPH2 qui seront nécessaires à la réduction du CO2 en molécule organique.
b. Réduction du CO2 : phase sombre
Cette phase a lieu dans le stroma et utilise les produits de la phase claire sont nécessaires pour la
synthèse des glucides : c’est le cycle de Calvin. Le CO2 est intégré dans une molécule organique
par l’enzyme la plus abondante chez les végétaux qui est la Rubisco. Ce CO2 est ensuite réduit
grâce au NADPH2 et à l’ATP pour le transformer en glucide. La lumière n’est donc pas
directement utilisée pour cette étape d’incorporation mais à l’obscurité, elle cesse de fonctionner.
Les produits de la phase photochimique apportent ainsi l’énergie nécessaire à la réduction du CO2
en molécule organique.
En retour, le transporteur réoxydé et l’ADP +Pi libérés peuvent être reconvertis dans d’autres
processus photochimique. Les deux phases de la photosynthèse sont dépendantes l’une de l’autre
dans les deux sens.
II. L’oxydation cellulaire.
L’ATP est la source d’énergie de la cellule. Il faut de ce fait un renouvellement permanant de
l’ATP. C’est la dégradation des métabolites qui libère l’énergie nécessaire à la synthèse de l’ATP.
Cette dégradation se fait suivant deux voies : la respiration et la fermentation.
1. La respiration cellulaire
Il s’agit d’un ensemble de réactions de dégradation de la matière permettant à la cellule de
produire de l’énergie (ATP) avec absorption d’O2 et dégagement de CO2. On peut la diviser en
trois étapes: La glycolyse, la réaction transitoire et le cycle de Krebs et la phosphorylation
oxydative.
a. La glycolyse :
C’est une suite de réactions qui dégradent le une molécule de glucose en deux molécules de
pyruvates dans le hyaloplasme (ou cytosol). En effet les mitochondries n’utilisent pas directement
le glucose. Cette réaction de glycolyse n’utilise pas d’oxygène et la principale réaction est une
déshydrogénation. Il y a formation de deux molécules d’ATP et de deux molécules de NADH2.
b. La réaction transitoire et le cycle de Krebs.
Ces réactions ont lieu dans la matrice mitochondriale.
La réaction transitoire : durant cette réaction, le pyruvate subit une décarboxylation oxydative
pour donner l’acétate qui se combine à la coenzyme A pour donner l’acétylcoenzyme A. Le CO2
est libéré. Cette réaction s’effectue deux fois pour chaque molécule de glucose car elle porte sur
chaque molécule de pyruvate. On obtient alors deux molécules de CO2, deux molécules
d’acétylcoenzyme A et deux molécules de NADH2.
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Le cycle de Krebs : c’est une voie métabolique qui débute et s’achève par un composé en C6
(l’acide citrique). Elle débute avec la fixation de l’acétylcoenzyme A sur un corps en C4 (l’acide
oxaloacétique) préexistant dans la mitochondrie pour donner l’acide citrique. Le corps ainsi formé
subit un ensemble de réactions constituant le cycle de Krebs (deux décarboxylations et quatre
déshydrogénations). A la fin du cycle se trouve régénérer le corps en C4. Pour chaque molécule de
glucose le cycle se produit deux fois ce qui fournit 4CO2, deux ATP et 8 transporteurs réduits
(dont 6NADH2 et 2FADH2).
c. chaîne respiratoire :
C’est une voie métabolique se déroulant au niveau de la membrane interne de la mitochondrie. La
chaîne respiratoire débute par la déshydrogénation du NADH, H+ par le complexe NADH
déshydrogénase dans la membrane interne mitochondriale : NADH, H+ → NAD+ + 2H+ + 2 e-.
Les électrons seront transportés le long de la chaîne respiratoire à travers les différents complexes
jusqu’à l’accepteur final qui est l’oxygène alors que Les protons H+ sont pompés vers l’espace
inter-membranaire. 2H+ + 2e- + ½ O2 → H2O.
Lors du transport d’électrons à travers chacun des trois complexes enzymatiques respiratoires, une
chute importante de l’énergie est enregistrée qui est utilisée pour le pompage de protons (H+) de la
matrice vers l’espace inter-membranaire. L’ATP synthase utilise l’énergie du flux protonique pour
synthétiser l’ATP à partir d’ADP et Pi dans la matrice. ADP + Pi + énergie → ATP.
C’est la phosphorylation oxydative puisque l’énergie provient des H2 des substrats par oxydation.
La respiration cellulaire ne se produit qu’en présence d’oxygène et le glucose se brise en donnant
du CO2 et de l’eau. C’est une minéralisation totale. Au cours de la respiration la dégradation
d’une molécule fournie 38 molécules d’ATP dont deux proviennent de la glycolyse et 36 de la
reoxydation des transporteurs d’H2.
2. La fermentation :
C’est une oxydation cellulaire incomplète des substrats organiques au cours de laquelle, il y’a
formation d’un résidu organiques riche en énergie chimique potentielle.
Elle débute tout comme la respiration aérobie par la glycolyse. Les fermentations lactiques et
alcooliques se déroulent en anaérobie. Elles produisent de l’énergie nécessaire au fonctionnement
cellulaire lorsque les conditions du milieu ne sont pas favorables à la respiration mais cette
production est faible à celle de la respiration. Le rendement énergétique de la fermentation est de
2%. Les mitochondries n’interviennent pas dans la fermentation. L’accepteur final est une
molécule organique. La production d’ATP se limite aux deux molécules formées au cours de la
glycolyse.
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Doc.1
Consigne :
1. Interpréter ces résultats.
2. Qu’est ce qui se passe si on insert un noyau sain dans la tige coupée ?
3. Tirer une conclusion en donnant les rôles du noyau.
4. Que dévient un noyau isolé du cytoplasme ? En déduire le rôle du cytoplasme.
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A B
C
Document 2
Consigne : à partir des schémas A, B et C du document 2 :
1. Décrire l’organisation d’un chromosome.
2. Décrire l’organisation de l’ADN.
3. En déduire la nature de l’ADN.
4. Définir : un nucléotide ; un nucléoside.
5. Quelles sont les bases azotées qui entrent dans la composition de l’ADN.
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Synthèse générale.
Toutes les cellules d’un être vivant, aussi diversifiées soient-elles, proviennent par division
successive d’une cellule unique. Les vraies jumeaux se ressemblent parfaitement et sont toujours
du même sexe. Ils proviennent d’une seule et même cellule.
La transmission des caractères chez chaque être vivant suppose l’existence d’un véritable
programme biologique transmissible d’une génération à une autre. Ce programme est appelé
information génétique.
I. Le noyau.
1. Le rôle du noyau :
C’est au niveau du noyau qu’est stockée toute l’information génétique de la cellule. Il est
responsable de l’hérédité et du contrôle des structures qui commandent toute l’activité de la
cellule. Ses structures sont les gènes. Il représente le patrimoine héréditaire de la cellule et es il est
aussi porteur du génome. Son rôle principal est le stockage du génome nécessaire à la réplication
de l’information génétique contenue dans les gènes.
2. Structure du noyau :
C’est un organite gros, réfringent (renvoie la lumière) et facile à colorer. Sa taille varie selon le
type de cellule et son activité. Le rapport nucléo plasmique (volume du noyau divisé par le volume
du cytoplasme) renseigne sur l’activité cellulaire. Les principales structures du noyau
interphasique sont:
L’enveloppe nucléaire: c’est une double membrane en continuité avec le réticulum
endoplasmique. Elle est interrompue par endroits par des passages appelés pores nucléaires. Les
pores ne sont pas de simples trous. C’est une structure organisée comprenant environ 500
protéines disposées selon une symétrie d’ordre 8. Elle comprend un anneau cytoplasmique lié à
des filaments, un anneau intermédiaire et un anneau nucléaire associé à un panier. Ces pores
servent à réguler les échanges entre le cytoplasme et le noyau.
La face interne de l’enveloppe nucléaire est tapissée par une couche protéique filamenteuse de 10
à 20 nm d’épaisseur : la lamina. Elle donne au noyau sa forme et sert aussi à reconstituer
l’enveloppe nucléaire après la mitose.
Le nucléoplasme : c’est la substance fondamentale du noyau formée par une matrice gélatineuse
contenant des ions, des protéines, des enzymes et des nucléotides. Elle assure une continuité entre
les divers constituants moléculaires du noyau.
La chromatine : c’est la forme sous laquelle se présente le matériel génétique pendant
l’interphase. Elle comprend une forme très condensée inactive appelée hétérochromatine et une
forme lâche et diffuse appelée euchromatine. La structure de la chromatine sera développée dans
le prochain paragraphe.
Le nucléole : c’est une structure dense, bien individualisée et de forme sphérique. Il n’est pas
entouré d’une membrane lipidique. Le rôle des nucléoles est la formation des ribosomes. Les
gènes appelés organisateurs nucléolaires réalisent la transcription d’une partie des ARNr qui
s’associent avec d’autres ARN et avec des protéines (issues du cytoplasme) pour former les prés
ribosomes qui se scindent en petite et grosse sous-unité.
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B
Document 1
Consigne :
1. Citer et caractériser les étapes de la mitose d’une cellule animale.
2. Dégager les particularités de la mitose d’une cellule végétale.
3. Pourquoi dit-on que la mitose est une reproduction conforme ?
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Doc.2
Consigne :
1. Localiser les chromosomes dans la cellule.
2. Sous quelles formes trouve-t-on les chromosomes dans une cellule ?
B. Nombre de chromosomes.
Le document 3 représente le nombre de chromosomes chez quelques espèces.
Doc.3
Consigne :
1. Analyser le document 3.
2. En déduire la notion de diploïdie et d’haploïdie.
C. Réplication de l’ADN et conservation de l’information génétique.
En 1958, Meselson et Stahl cultivent des bactéries appelées colibacilles sur un milieu riche en azote lourd
(N15). Au bout d’un certain temps, l’ADN de ces bactéries incorpore l’azote lourd et dévient l’ADN lourd.
Ces bactéries à ADN lourd (génération G0) sont alors cultivées sur un milieu contenant de l’azote normal
(N14) ; elles se multiplient plusieurs fois de suite (générations G1, G2, G3, etc.). Le document 4 représente
les résultats de cette expérience.
Doc.4
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A B
Doc.5
Consigné :
1. Comparer l’ADN de la génération G0 à celui de G1.
2. Pourquoi l’ADN de la génération G1 est appelé hybride.
3. Préciser la proportion en ADN lourds et légers qu’on obtient en G5.
4. Expliquer le mécanisme de la réplication de l’ADN.
5. Comparer les molécules-filles entre elles et comparer-les à la molécule-mère.
6. Pourquoi dit-on que la réplication est un phénomène semi-conservatif ?
Activité 3 : Le caryotype.
Pour établir un caryotype, on procède comme suit :
o Cultiver des cellules au labo en plusieurs mitoses sur un milieu nutritif.
o Ajouter la colchicine dans le milieu pour bloquer les mitoses en métaphase.
o Placer les cellules en milieu très hypotonique pour les éclater.
o Ranger les chromosomes.
Le document 6 représente une photographie de l’ensemble des chromosomes chez deux drosophiles.
Doc.6
Consigne :
1. Donner la formule chromosomique des drosophiles et citer les différentes formes des chromosomes.
2. Ranger les chromosomes de chaque drosophile dans l’ordre de taille décroissante.
3. Comparer les deux caryotypes et en déduire les notions d’autosomes et de gonosomes.
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Activité 4 : Cycle cellulaire et évolution de la quantité d’ADN au cours d’un cycle cellulaire.
Chaque mitose est précédée par une phase préparatoire (interphase) au cours de laquelle se déroule le
processus essentiel de la mitose (réplication de l’ADN, dédoublement du centrosome…).
Dans une population de cellules semblables, se divisant en même temps, on dose la quantité d’ADN que
contiennent ces cellules. Le résultat obtenu est consigné dans le tableau ci-dessous.
Consigne :
1. Tracer le graphe de variation de la quantité d’ADN en fonction du temps. Echelle : 1cm=1UA ;
0,5cm=1h.
2. Indiquer sur le graphe une interphase et une mitose.
3. En déduire un cycle cellulaire et décrire l’évolution de la quantité d’ADN au cours d’un cycle cellulaire.
Activité 5 : importance de la mitose.
A par quelques types de cellules de l’organisme (hématies, neurones), toutes les cellules de l’organisme
sont capable de se diviser. Tous les cellules d’un organisme pluricellulaire on la même origine (le zygote).
Chacune de ces cellules (somatiques) contiennent la même information génétique grâce à la mitose. La
quantité de cellules produites doit correspondre aux besoins de l’organisme (homéostasie) pour assurer le
bon fonctionnement de l’organisme. (Document 7)
Doc.7
Consigne :
1. Déterminer l’importance de la mitose.
2. Quelles sont les conséquences d’un déséquilibre entre production et la mort de cellules dans
l’organisme.
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Synthèse générale :
Le matériel génétique est un ensemble d’instructions qui doivent être transmises à la descendance.
Cette transmission nécessite d’abord la création de copies supplémentaires pour que les cellules
disposent chacune de sa copie. On appelle ce processus la réplication.
I. Réplication de l’ADN
La réplication s’effectue par l'ADN polymérase qui écarte progressivement les deux brins de la
molécule d'ADN (yeux de réplication) et permet à des nucléotides libres, présents dans le noyau
de se fixer chacun en face de la base azotée du nucléotide qui lui est complémentaire. Ainsi,
chaque brin d’ADN sert de matrice pour la synthèse d’un nouveau brin. La réplication débute à
divers endroits de la molécule et progresse en sens inverse, formant des «yeux de réplication ». La
réplication est achevée lorsque les « yeux» se rejoignent. Chaque nouvelle molécule comprend un
brin nouveau et un brin ancien : la réplication est semi-conservative.
II. La mitose
La mitose est un processus continu, mais on peut y distinguer 4 étapes difficiles à délimiter.
1. Prophase
Les chromosomes commencent à se condenser s’individualiser. L’enveloppe nucléaire et le
nucléole disparaissent. Un fuseau achromatique, constitué de microtubules apparaît entre les deux
pôles.
2. La métaphase
Les chromosomes, au maximum de leur condensation, se positionnent à l'équateur du fuseau pour
former « plaque équatoriale ».
3. L'anaphase
Le fuseau tire sur les deux chromatides qui se séparent et migrent vers les pôles de la cellule.
4. La télophase et Cytodiérèse
Les chromatides se disposent en deux lots polaires et commencent à se décondenser, l'enveloppe
nucléaire se forme autour de chaque lot de chromosomes et achève ainsi la formation des deux
noyaux fils, le fuseau mitotique disparaît.
La cytocinèse est le partage du cytoplasme aboutissant à la séparation finale des deux cellules
filles. Chez les animaux, la cytodiérèse s'effectue par un simple étranglement du cytoplasme dans
la région équatoriale de la cellule.
Chez les végétaux, cette séparation est plus complexe et fait intervenir des vésicules golgiennes
chargées en substances pariétales qui se disposent à l’équateur de la cellule pour former une paroi
au moment où les membranes qui les entourent constituent les nouvelles membranes.
III. Mitose et cycle cellulaire
Les cellules qui se divisent régulièrement présentent un ensemble d’activités structurales et
métaboliques qui leur permettent de préparer et de réaliser la mitose. Ces transformations qui se
succèdent de manière répétitive sont appelées cycle cellulaire. Sa durée est, en général entre 20 et
24 h. Les étapes du cycle cellulaire peuvent être aisément suivies à travers l’estimation de la
quantité d’ADN cellulaire à un moment donné.
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Phase G1 (environ 8h) : période qui suit la mitose et se caractérise par une quantité minimale
d’ADN et des synthèses actives permettant la croissance cellulaire.
Phase S (environ 8h) : période de réplication de l’ADN en 2 chromatides attestée par une
augmentation progressive vers le doublement de la quantité d’ADN.
Phase G2: (environ 8h) : les cellules contiennent une quantité d’ADN double avec production
d’enzymes et de facteurs de régulation indispensables à la mitose. La fin de cette phase G2 est
marquée par la phosphorylation de nombreuses protéines.
Ces trois étapes sont regroupées sous le nom d’interphase.
Phase M ou mitose (1 à 2 h) : période de division proprement dite et de partage égal du matériel
héréditaire entre les 2 cellules filles issues d’une division.
Pendant l’interphase, une cellule apte à se diviser double son taux d’ADN, c’est-à-dire synthétise
(phase S) autant d’ADN qu’elle en possède.
A l’anaphase, le taux d’ADN retombe à sa valeur normale en raison du dédoublement des
centromères et par conséquent la séparation des chromatides-sœurs. Ainsi dans un organisme
pluricellulaire, toutes les cellules ont la même quantité d’ADN.
La mitose s’observe dans les règnes animale et végétale. Malgré quelques variantes, de détaille on
retrouve les mêmes phases essentielles marquant l’universalité du phénomène. Grâce à la mitose
les deux cellules-filles possèdent la même information génétique que la cellule-mère. C’est pour
cela qu’on l’appelle reproduction conforme.
La réplication de l’ADN en interphase et le dédoublement des centromères en anaphase sont deux
évènements complémentaires qui assurent au cours des cycles cellulaires le maintien du caryotype
et de l’information génétique dans toutes les cellules d’un organisme. En outre chez les
organismes pluricellulaires, la mitose assure la croissance et le développement de l’organisme et
aussi le remplacement des cellules mortes.
IV. Le caryotype.
C’est une représentation photographique ou dessiné du nombre et de la forme des chromosomes
d’une cellule. Etablir un caryotype permet d’observer le nombre de chromosomes, de s’assurer de
leurs structures et d’examiner les hétérochromosomes ou chromosomes sexuels
L’étude d’un caryotype humain est la cytogénétique.
L’examen du caryotype montre que le nombre et la morphologie des chromosomes sont stables
chez une espèce donnée (2n = 46 chez l’Homme) et tous les chromosomes sont présents par paires
: on parle de chromosomes homologues. Selon la position du centromère, on distingue 3 types de
chromosomes:
Les chromosomes acrocentriques: le centromère divise le chromosome en 2 bras inégaux.
Les chromosomes métacentriques: le centromère divise le chromosome en 2 bras égaux.
Les chromosomes télocentriques: le centromère est en position terminale.
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A B
Document 1
Consigne : à partir du document 1 :
1. Préciser les constituants d’une protéine.
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Doc.2
Consigne :
1. Comparer la structure des deux protéines (HbA et HbS).
2. Qu’est-ce qui est à l’origine de la différence entre les deux protéines ?
3. En déduire l’influence des protéines sur le phénotype.
Activité 3 : La synthèse des protéines.
A) Les étapes de la synthèse des protéines.
Dans une cellule, l’ADN possède l’information nécessaire à la synthèse des protéines. Cette information est
contenue dans la séquence en nucléotides des gènes. Le transfert de l’information des gènes vers les
protéines se déroule en en deux grands étapes (voir document 3).
Doc.3
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A B : ARN
C
Document 4
Consigne : à partir du document 4 :
1. Décrire le mécanisme de la transcription.
2. Décrire l’ARN.
3. Comparer l’ARN et l’ADN.
4. Citer les différents types d’ARN et donner leurs rôles.
C) Le code génétique :
Dans le cytoplasme, l’assemblage des acides aminés constitutifs d’une protéine est dicté par l’ARNm :
c’est la traduction. Au cours de cette étape, le message de l’ADN contenu dans l’ARNm est codé.
Un code de correspondance doit donc exister entre le langage à quatre « lettres » des nucléotides et le
langage à vingt « lettres » des acides aminés (Doc.5A) : c’est le code génétique. L’unité de code est formée
de trois (3) nucléotides. A chaque codon correspond un acide aminé. Il existe donc : 43 = 64 possibilités,
c’est-à-dire 64 codons pour vingt acides aminés (Document 5B).
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B
Document 5
Consigne :
1. Analyser le code pour dégager ses caractéristiques.
2. Pourquoi l’appelle-t-on code génétique ?
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D) Le mécanisme de la traduction
Le document 6 représente les étapes de la traduction.
Doc.7
Consigne : à partir du document 7 :
1. Citer les acteurs de la traduction et préciser leurs rôles.
2. Citer et caractériser les étapes de la traduction.
Exercice d’application :
Soit une séquence de base d’un gène dont le seul brin transcrit est :
Consigne :
Donner en s’aidant du code génétique la séquence d’acides aminés.
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Synthèse générale.
I. La structure des protéines
Les protéines sont les constituants chimiques de la matière vivante. Elles assurent la croissance de
l’individu, la réparation des tissus après blessure ou maladie, ce sont des éléments bâtisseurs. Ce sont des
constituants qui ont un rôle actif, vitale et une importance capitale dans le fonctionnement des cellules
(enzymes, anticorps, antigènes, toxines…).
Une protéine est un ensemble d’acides aminés reliés entre eux par une liaison peptidique entre la fonction
COOH d’un acide aminé et la fonction NH2 de l’acide aminé suivant. Les protéines diffèrent à la fois par le
nombre d’acides aminés et par leur enchainement ou leur séquence. Dans une protéine, on peut trouver
plusieurs chaines peptidiques. La protéine peut aussi comprendre une partie non peptidique. Il a été prouvé
par l’étude de mutants qu’il y a une colinéarité entre la séquence du gène et la séquence de la protéine.
L’information portée par le gène (ADN) consiste en une séquence précise de nucléotides qui indique
l’enchainement des acides aminés au niveau de la protéine.
Elles sont complexes de par leurs compositions chimiques et leurs structures nous permettent de les classer
en quatre (4) ordres de complexité.
Structure primaire : est l’ordre d’enchainement des acides aminés.
Structure secondaire : est le repliement local dans l’espace d’une chaine polypeptidique dont on distingue
2 types de configurations. Des hélices α et des feuillets plissées β.
Structure tertiaire : la chaine forme des boucles ou replis à certains niveaux stabilisés par divers types de
liaisons en particulier par des ponts disulfures s’établissant entre 2 molécules de Cystéine.
Structure quaternaire : est l’association de plusieurs chaines polypeptidiques au sein d’une
macromolécule comme dans l’hémoglobine ou dans l’anticorps.
II. Structure des ARN
L’ARN se distingue de l’ADN par 3 caractéristiques : simple brin, porte l’uracile au lieu de la thymine et le
ribose à la place du désoxyribose. Il y a 3 types d’ARN :
L’ARN message : simple brin linéaire
L’ARN ribosomal : lié aux ribosomes.
L’ARN de transfert replié en forme de trèfle et portant un acide aminé et un triplé caractéristique
l’anticodon.
III. Synthèse des protéines :
L’ADN des cellules eucaryotes est localisé dans le noyau mais la synthèse des protéines s’effectue dans le
cytoplasme au niveau des ribosomes.
1. La transcription de l’ADN en ARN
La synthèse débute par la synthèse d’une copie du gène sous forme d’une molécule d’ARN appelé ARN
messager. Les ARN sont des acides nucléiques comme l’ADN mais ils diffèrent par 3 caractéristiques: ils
ont un seul brin, possèdent le ribose au lieu du désoxyribose. La thymine est remplacée par l’uracile.
L’ARN messager est synthétisé par complémentarité avec l’un des brins de l'ADN utilisé comme matrice.
Ce processus est appelé transcription. L’ARNm obtenu a une séquence complémentaire par rapport au brin
d’ADN transcrit et identique par rapport au brin non transcrit à part T qui est remplacé par U.
Un même gène est transcrit simultanément en plusieurs ARNm. Les ARNm synthétisés se détachent de
l'ADN et migrent dans le cytoplasme par les pores de l'enveloppe nucléaire. L'ARNm est une copie
éphémère du gène (durée de vie de quelques minutes). Chez les procaryotes, la transcription permet de
former directement un ARN messager immédiatement utilisable pour l’étape suivante. Par contre, chez les
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eucaryotes, la transcription forme un ARN dit pré-messager. Cet ARN comprend des tronçons qui
persisteront dans le futur ARNm, ce sont les exons et des tronçons qui seront éliminés appelés introns. Lors
d’un processus appelé épissage, les introns sont coupés et éliminés et les exons sont raccordés entre eux
pour former l’ARN messager. Un même ARN pré-messager peut subir un épissage différent suivant
plusieurs facteurs comme le type de cellule ou le moment de la transcription. Certains exons peuvent ou
non être retenus. La conséquence est qu’un même gène peut donner plusieurs protéines différentes. De ce
fait, la diversité des protéines (protéome) d’un organisme donné dépasse largement le nombre de ses gènes:
on parle d’épissage alternatif.
2. La traduction
La traduction est la synthèse de chaînes peptidiques au niveau du cytoplasme selon le message porté par
l’ARNm issu de la transcription.
a) Le système de correspondance : code génétique
La relation entre séquence de nucléotides et la séquence d’acides nécessite un système de correspondance
entre les deux langages.
Il n’est pas possible de faire correspondre un nucléotide avec un acide aminé parce qu’il n’y a que quatre
nucléotides pour 20 acides aminés. La correspondance entre un doublet de nucléotides avec un seul acide
aminé n’est pas non plus possible du moment qu’il n’existe que 42 = 16 doublets possibles Il faut donc
trois nucléotides pour désigner les 20 acides aminés. Le problème est qu’il existe 4 3 = 64 triplets possibles.
Donc, la plupart des acides aminés sont codés par plusieurs triplets ou codons. Ce système de
correspondance entre triplets nucléotidiques et acides aminés est appelé: code génétique. Le code génétique
présente les caractéristiques suivantes :
Il est redondant (ou dégénéré) : certains acides aminés sont codés par plusieurs codons.
Il est univoque : chaque codon ne code que pour un seul acide aminé.
Il est universel : le code génétique est le même pour tous les êtres vivants (animaux, végétaux et
bactéries). Cette universalité est en faveur d'une origine commune à toutes les espèces.
Il existe mathématiquement 64 triplets de nucléotides différents. Parmi les 64 codons possibles dont trois
codons ne correspondent à aucun acide aminé : ce sont des codons STOP.
La traduction se fait au niveau de petits organites cytoplasmiques appelés ribosomes. Ce sont des particules
formées de deux sous unités: la grande et la petite. Ces ribosomes parcourent l’ARNm triplet par triplet et
chaque triplet fait appel à un acide aminé.
b) Déroulement de la traduction
Pendant la traduction, l’information portée par l’ARNm est traduite en une séquence précise d’acides
aminés (AA) pour constituer une protéine. C’est un processus qui se déroule au niveau des ribosomes qui
s’associent avec l’ARNm pour lire le message et lui faire correspondre les acides aminés selon le code
génétique.
La traduction fait intervenir aussi des ARN particuliers dits ARNt. C’est une molécule monocaténaire
repliée en forme de trèfle. Elle comprend deux sites importants : un résidu adénine à l’extrémité 3’ sur
lequel se fixe un acide aminé de manière covalente et un triplet de nucléotides particulier appelé anticodon
qui peut reconnaitre et se fixer sur le codon correspondant sur l’ARNm. L’ARNt est donc l’adaptateur qui
associe un triplet de l’ARNm avec l’acide aminé correspondant selon le code génétique. La synthèse d’une
chaîne peptidique se fait en 3 étapes: l’initiation, l’élongation et la terminaison.
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1A
1C
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1B
Document 1 : les appareils génitaux chez les mammifères
Consigne : à partir du document 1 :
1. Décrire l’organisation générale des appareils génitaux mâles et femelle.
2. Décrire l’organisation des testicules et des ovaires.
3. Quels sont les fonctions des testicules et des ovaires ?
4. Comparer les appareils génitaux mâle et femelle.
B) Chez les spermaphytes.
Les spermaphytes sont les plantes à organes reproducteurs apparente (plantes à fleur).
Le document 2 représente l’organisation des organes reproducteurs chez les spermaphytes.
2A 2B
2C
Document 2.
Consigne : à partir du document 2 :
1. Nommer l’ensemble des parties reproductrices mâles.
2. Nommer l’ensemble des parties reproductrices femelles.
3. Décrire l’organisation d’une anthère.
p. 36
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3A
3B 3C
Document 3
Consigne :
1. Citer et expliquer les étapes de la gamétogénèse.
2. Comparer la spermatogénèse et l’ovogénèse.
3. Comparer le gamète mâle et le gamète femelle.
4. Décrire l’évolution du nombre de chromosome au cours de la gamétogénèse.
5. Quelle est le phénomène responsable de la réduction chromatique ?
B) Chez les spermaphytes.
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4A
4B
Document 4
Consigne : à partir du document 4 :
1. Comparer la formation du sac embryonnaire à celle du grain de pollen.
2. Comment évolue le nombre de chromosome au cours de chaque processus ?
Activité 3 : La méiose
A partir d’une cellule, la méiose en donne quatre : c’est donc une succession de deux divisions. Les
phénomènes essentiels se produisent au cours de la première division : à la prophase I, les chromosomes
homologues s’associent par paires, formant des bivalents. A la métaphase I, les paires de chromosomes
s’alignent à l’équateur de la cellule. Lors de l’anaphase I, chaque chromosome se sépare de son homologue,
et il en résulte deux lots qui contiennent chacun un seul exemplaire de chaque chromosome : les deux
cellules filles qui se forment à la fin de la première division n’ont plus que la moitié des chromosomes
présents dans la cellule mère : il y a eu réduction par deux du nombre de chromosomes. La cellule mère
était diploïde (2n chromosomes), les deux cellules filles sont haploïdes (n chromosomes).
La seconde division, plus classique ne modifie pas le nombre de chromosomes et peut être comparée, dans
son déroulement, à une mitose. Avec la réduction par deux du nombre de chromosomes, l’autre
particularité de la méiose est de réaliser des brassages génétiques. Au cours de la prophase I, lors de
l’appariement des chromosomes en bivalents, il se produit des échanges de chromatides donc de gènes : ces
échanges sont
Ce brassage génétique est appelé brassage intra-chromosomique.
Un autre brassage génétique se produit à la métaphase I. En effet, la disposition des paires de chromosomes
les unes par rapport aux autres à ce stade, se fait de manière aléatoire et à priori de nombreuses
combinaisons sont possibles : ce brassage est appelé brassage inter-chromosomique. (Voir document 5)
p. 38
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Document .5
Consigne : à partir du texte et du document 5 :
1. Donner la formule chromosomique de cette cellule.
2. Citer et décrire les étapes de la méiose.
3. Comparer la méiose et la mitose.
4. Décrire l’évolution de la quantité d’ADN dans une cellule au cours de la méiose (avec le graphe à
l’appui).
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Doc.6
Consigne : à partir du texte et du document 6 :
1. Dans quelle partie de l’appareil génital a lieu la fécondation chez les mammifères ?
2. Pourquoi tous les spermatozoïdes n’atteignent pas le gamète femelle ?
3. Pour pouvoir féconder l’ovule, le spermatozoïde doit passer obligatoirement par l’utérus. Pourquoi ?
4. Citer et caractériser les étapes de la fécondation chez les mammifères.
p. 40
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5. Pourquoi chez les mammifères, l’ovule est fécondé par un seul spermatozoïde ?
6. Pourquoi dit-on que la pénétration du spermatozoïde entraine le réveil physiologique du gamète
femelle ?
B) Chez les spermaphytes.
Le document 7 représente les étapes de la fécondation chez les spermaphytes.
7A
7B
Document 7
Consigne :
1. Expliquer la pollinisation et la germination du grain de pollen.
2. Comment appelle-t-on les gamètes mâles et femelles des spermaphytes ?
3. Pourquoi parle-t-on de double fécondation chez les spermaphytes.
4. Comparer le spermatozoïde des mammifères et le grain de pollen.
5. Comparer l’ovule de mammifères et celui des spermaphytes.
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6. Tracer le schéma du cycle de reproduction chez les mammifères et chez les spermaphytes.
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Synthèse générale.
La capacité à se reproduire est une des caractéristiques des systèmes vivants. Pour cela, il existe
deux stratégies qui consistent soit à peupler rapidement un milieu avec des individus tous
identiques, soit à créer des individus en plus petite quantité mais tous différents les uns des autres.
Le premier cas est assuré par la mitose et le deuxième par la reproduction sexuée que nous allons
étudier ici en prenant comme exemple l’espèce humaine.
I. Organisation générale des appareils reproducteurs :
1. Chez les mammifères.
Les appareils génitaux de l’homme et de la femme présentent donc de nombreuses analogies : des
gonades qui fabriquent les cellules sexuelles, des conduits génitaux et des organes
d’accouplement. Ces similitudes résultent du fait que pendant les premières semaines du
développement embryonnaire, l’appareil génital est indifférencié chez l’embryon et que donc la
plupart des structures ont une origine commune.
L’appareil génital de la femme : est formé de deux gonades, les ovaires, dans lesquelles se
forment les cellules sexuelles ou gamètes (ovocytes) et de conduits génitaux dans lesquels se
déplacent ces gamètes : trompes, oviductes, utérus et vagin. L’utérus est aussi l’organe dans lequel
s’implante l’embryon .Le vagin intervient lors de l’accouplement. L’orifice génital débouche dans
la vulve, fermée par les lèvres. C’est à ce niveau que débouche également le conduit urinaire. Le
clitoris, considéré comme un pénis embryonnaire, se trouve sur la face antérieure de la vulve.
L’appareil génital de l’homme comprend : deux gonades, les testicules, qui forment les gamètes
mâles ou spermatozoïdes. Les testicules, ou gonades mâles, sont des glandes protégées par les
bourses ou scrotum. Ils sont coiffés par une sorte de « chapeau » ou épididyme qui se prolonge par
le spermiducte ou canal déférent qui va transporter les spermatozoïdes. C’est dans les testicules
que sont fabriqués les spermatozoïdes, et leur passage par l’épididyme est indispensable à leur
maturation. Les testicules sont coiffés par l’épididyme qui se prolonge par les conduits génitaux :
spermiducte et urètre. La prostate et les vésicules séminales sont des glandes qui sont à l’origine
du sperme et qui permettent la maturation des spermatozoïdes. Le pénis est l’organe
d’accouplement qui permet de « déposer » directement les gamètes mâles dans le vagin.
2. Chez les spermaphytes :
Les spermaphytes sont des plantes qui produisent des graines. L’appareil reproducteur des
spermaphytes est constitué d’une fleur qui, après fécondation, donne le fruit et la graine.
a) Organe reproducteur mâle : Chaque étamine comprend un filet et une anthère. L’anthère
mûre donne le grain de pollen. L’androcée est l’ensemble des parties reproductrices mâles des
fleurs.
b) Organe femelle : Le pistil comprend de bas en haut un ovaire, un style et un ou 2 stigmate.
L’ovaire renferme l’ovule. Le gynécée est l’ensemble des parties reproductrices des fleurs
femelles.
II. Formation des gamètes : La gamétogénèse
1) Chez les mammifères :
Les gamètes mâles et femelles se forment au cours d’un phénomène appelé gamétogénèse. Chez
l’homme, il s’agit de la spermatogenèse et chez la femme, de l’ovogenèse.
La spermatogenèse est un processus se déroulant dans les tubes séminifères des testicules et
conduisant à la formation des spermatozoïdes. L’ovogenèse est un processus se déroulant dans les
ovaires et aboutissant à la formation des ovocytes puis des ovules.
La gamétogénèse peut être divisée en 4 phases ou étapes :
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Diplotène : les chromosomes s’écartent légèrement et restent attachés au niveau des chiasmas.
Diacinèse : les chromatides sont fortement contractés et commencent à rejoindre l’équateur de la
cellule.
Métaphase I : les bivalents se disposent en plaques équatoriales avec formation du fuseau
achromatique et disparition de la membrane nucléaire et des nucléoles.
Anaphase I : les chromosomes homologues se séparent et migrent vers les pôles. La rupture des
chiasmas aboutit à l’échange de morceaux de chromosomes entre les chromosomes homologues.
Télophase I : formation de noyaux fils haploïdes.
Prophase 2: Disparition de l’enveloppe nucléaire et Formation du fuseau achromatique.
Métaphase 2: Les chromatides se placent au centre de la plaque équatoriale.
Anaphase 2 : séparation des chromatides qui migrent vers les pôles opposés.
Télophase 2 : Formation de 4 cellules haploïdes résultant des 2 divisions chromatiques.
Conséquences de la méiose :
Le passage de cellules diploïdes aux cellules haploïdes.
Répartition indépendante des chromosomes d’origine paternelle et maternelle : brassage inter-
chromosomique.
Echange de fragments de chromosomes ce qui modifie l’ordre des allèles sur le chromosome :
brassage intra-chromosomique.
IV. La fécondation
1. Chez les mammifères.
Après avoir été émis dans le vagin, les spermatozoïdes remontent les voies génitales de la femme
jusqu’aux trompes. Ils rencontrent de nombreux obstacles, notamment le passage du col de
l’utérus, qui permet d’éliminer ceux qui présentent des anomalies. Seules quelques centaines
parviennent aux trompes au niveau desquelles a lieu la fécondation.
Afin de pouvoir féconder l’ovocyte, les spermatozoïdes doivent perforer son enveloppe (gangue
ou membrane pellucide). Pour cela, ils produisent et déversent des enzymes qui digèrent cette
enveloppe et leur permet de rentrer en contact avec la membrane cytoplasmique du gamète
féminin.
Le contact du premier spermatozoïde avec l’ovocyte provoque un décollement de la gangue qui
empêche les autres gamètes mâles de féconder. Ainsi, un seul noyau de spermatozoïde peut
pénétrer dans l’ovocyte. Les deux noyaux ou pronucléi migrent alors l’un vers l’autre et
fusionnent : c’est la caryogamie qui rétablit la diploïdie dans la cellule œuf.
Le caractère aléatoire de la fécondation par tel ou tel spermatozoïde, amplifie le brassage
génétique réalisé par la méiose. La reproduction sexuée, par l’alternance entre méiose et
fécondation, permet à chaque génération de créer des individus génétiquement nouveaux.
2. Chez les spermaphytes :
La pollinisation est le transport du grain de pollen libéré par la déhiscence de l’anthère d’une
fleur sur le stigmate de la même fleur (Pollinisation directe) ou sur le stigmate d’une autre fleur de
la même espèce (Pollinisation Croisée ou indirecte).
Si les conditions sont favorables, le pollen repasse à l’état de vie active puis germe en poussant un
tube pollinique. Ce dernier s’enfonce dans le style, traverse le nucelle et applique son extrémité
contre le sac embryonnaire. Au cours de cette germination, le noyau végétatif s’engage dans le
tube pollinique suivi du noyau reproducteur. Lorsque le tube pollinique atteint le sac
embryonnaire, le noyau végétatif dégénère et le noyau reproducteur se divise en deux
anthérozoïdes (gamète male).
La double fécondation : Quand le tube pollinique atteint le sac embryonnaire, l’un des
anthérozoïdes fusionne avec l’oosphère en donnant un œuf diploïde appelé œuf principale, l’autre
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anthérozoïde s’unit aux noyaux du sac donnant un œuf triploïde (3n chromosomes) appelé œuf
accessoire ou œuf albumen.
Cette double fécondation est caractéristique aux angiospermes (spermaphytes dont le fruit n’est
pas caché dans l’enveloppe).
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Doc. 1
Consigne :
1. De combien de caractères étudie-t-on la transmission ? Lequel (s) ?
2. Que peut-on dire des individus de la F1 ? Tirer une conclusion.
3. Etablir l’échiquier de croisement.
4. Préciser les génotypes et les phénotypes des individus avec les proportions.
5. Définir : gène ; allèle ; génotype et phénotype.
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Doc.2
Consigne :
1. Combien de caractère étudie-t-on la transmission ? Lequel (s) ?
2. Nommer ce type de croisement et définir-le.
3. Que-constate-t-on en F1 ? Quelle conclusion peut-on tirer ?
4. Expliquer les résultats de la F2.
Sachant que l’aspect dominant est représenté par la majuscule de son initial et l’aspect dominer par
le minuscule et à partir de vos connaissances sur la méiose et la fécondation :
5. Grouper les résultats dans le tableau de croisement (échiquier).
6. Préciser les génotypes et les phénotypes des individus avec les proportions.
Activité 3 : Backcross et test-cross
On croise une souris grise
de la F1 avec le parent
récessif. Ce type de
croisement peut être appelé
backcross ou test-cross.
Doc.3
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Consigne :
1. Etablir l’échiquier de croisement.
2. Préciser les phénotypes et les génotypes avec les proportions.
3. Définir : backcross ; test-cross.
Activité 4 : Di hybridisme avec dominance.
Mendel a croisé des pois
appartenant à deux variétés pures
qui diffèrent par deux caractères :
l’une à graines jaunes et lisses et
l’autre à graines vertes et ridés.
La F1 est homogène : tous les
individus sont à graine jaunes et
lisses. L’autofécondation des
plantes de la F1 donne la F2 qui est
hétérogène (document 4).
Doc.4
Consigne :
1. Combien de caractères étudie-t-on la transmission ? Lesquels ?
2. Nommer le type de croisement et définir-le.
3. Que peut-on dire de la F1 ? Tirer une conclusion logique.
4. Déterminer les résultats statiques en F1 (échiquier).
5. Réaliser un backcross et préciser les résultats.
Activité 5 : Notion de linkage.
On réalise des croisements entre des drosophiles de race pure. Les résultats ont indiqués dans le document
5
A B
Document 5
Consigne :
1. Quelle est la différence entre les croisements A et B ?
2. Comparer les résultats des deux croisements.
3. Calculer le pourcentage de recombinaison du croisement A et établir la carte factorielle.
4. En déduire le type de linkage dans chaque cas et caractériser les.
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A B
Document 6
Consigne :
1. Quel phénomène est à l’origine du brassage intra-chromosomique ?
2. A quel moment se déroule ce brassage ?
3. Comment se fait l’échange de caractères?
Activité 2 : Brassage intra-chromosomique.
Le document 7 représente le mécanisme de brassage inter chromosomique.
Doc.7
Consigne :
1. Quel est le phénomène responsable du brassage inter chromosomique ?
2. A quel moment se déroule ce brassage ?
3. Comment se fait les échanges de caractères dans ce brassage ?
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C) Les mutations
Activité 1 : les types de mutation.
Les mutations sont des modifications qui surviennent au hasard. Elles résultent d’erreurs de copie lorsqu’un
chromosome duplique son ADN avant la division cellulaire. Le document 8 représente les différents types
de mutations.
A B
Document 8
Consigne :
1. Quels sont les différents types de mutation ?
2. Citer et caractériser les types de mutation génique.
3. Que subit l’ADN dans une mutation génique ?
Activité 2 : conséquences des mutations.
Les mutations peuvent être répertoriées en fonction des conséquences qu’elles induisent sur les protéines
synthétisées. (Document 9).
Document 9
Consigne :
1. Classer les mutations en fonctions de leurs conséquences sur les protéines.
2. Dans quels cas ces mutations peuvent causer une modification des protéines synthétisées ?
D) Diversité génétique et unicité des individus.
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Doc.10
Consigne :
1. Décrire le génome chez les eucaryotes et chez les procaryotes.
2. Qu’est ce qui assure la stabilité du génome d’une espèce ?
Activité 2 : la diversité et l’unicité des individus.
Tout individu est hétérozygote pour un grand nombre de gêne. Ce polymorphisme génétique est
responsable à travers la reproduction sexuée de la naissance de génération en génération, d’individu
génétiquement différent. En effet au cours de la méiose, le brassage intra-chromosomique suivi du brassage
inter-chromosomique fait que chaque individu est unique. Par conséquent, chaque cellule haploïde, chaque
gamète possède un génome unique. La fécondation, caractérisée par la rencontre aléatoire des gamètes,
amplifie considérablement le brassage génétique dû à la méiose. Chaque organisme représente ainsi une
association unique du gène de l’espèce n’ayant jamais existé et ne se réformera plus dans l’avenir. Chaque
individu est unique du point de vue génotype. Cela justifie l’expression « Unicité des individus ».
Chez l’espèce humaine, chaque personne est hétérozygote pour 6 à 7% des gènes sur la base des 50000
gènes pour l’ensemble du génome humain. Il n’existe que 23 paires de chromosomes, cela signifie que
chaque paire de chromosome porte de très nombreux gènes représentés par 2 allèles différents sur les
chromosomes homologues. Par l’association des allèles des gènes qu’il possède, un chromosome diffère
génétiquement de son homologue et diffère également de tous les autres chromosomes des individus de la
même espèce.
Consigne :
1. Pourquoi les chromosomes homologues sont génétiquement différents ?
2. Pourquoi les enfants d’un même couple ne sont pas identiques ?
3. Expliquer l’expression : « unicité de l’individu ».
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Synthèse générale.
Du nom de Gregor Johann Mendel (1822-1884), ce prêtre autrichien passionné de botanique qui, huit
ans durant, occupa ses loisirs à hybrider des petits pois et fut le premier à en tirer des lois statistiques,
la génétique mendélienne a pour but d’étudier la transmission des caractères héréditaires de génération
en génération.
Par convention, la génération initiale ou génération parentale est dénommée P, les générations
suivantes ou générations filiales désignées F1, F2, F3… selon leur ordre d’apparition.
1. Le mono hybridisme.
C’est le croisement entre deux individus différent par un seul caractère. En croisant deux lignées pures
ne différant que par un seul caractère (par exemple des pois à graines jaunes et des pois à graines
vertes), un des deux caractères disparaît à la génération suivante (première génération filiale ou F1).
On peut en déduire que le caractère présent en F1 est dominant alors que le caractère absent est
récessif.
C’est la première loi de Mendel ou loi d’uniformité : tous les hybrides de première génération issus
du croisement de deux lignées pures se ressemblent et présentent le caractère de l’un des parents et de
lui seul. Ainsi, si des pois homozygotes à graines jaunes (lignée pure) sont croisés avec des pois
homozygotes à graines vertes (autre lignée pure), en F1 tous les pois seront à graine jaune. Le
caractère « graine jaune » est donc dominant et le caractère « graine verte » récessif. Ce qui en termes
de génotype et de phénotype peut s’énoncer de la manière suivante, en utilisant l’allèle J pour jaune
dominant et l’allèle v pour vert récessif.
Chaque parent étant homozygote (J/J ou v/v), il ne peut en effet former qu’un seul type de gamète :
l’un porteur de l’allèle J, l’autre porteur de l’allèle v. La fécondation réunira donc obligatoirement les
deux allèles J et v mais J étant dominant, il sera le seul à s’exprimer. Par conséquent tous les hybrides
de première génération seront de phénotype « graine jaune ».
En croisant ensuite les hybrides de première génération (F1) entre eux, on aboutit alors aux résultats
suivants. Cette fois, les deux caractères parentaux réapparaissent mais dans un rapport 3/1 : 75% des
hybrides de deuxième génération présentent le caractère dominant et 25% le caractère récessif.
C’est la deuxième loi de Mendel ou loi de ségrégation : tous les hybrides de deuxième génération
issus du croisement de deux hétérozygotes pour un même couple d’allèles ne se ressemblent pas et
présentent l’un ou l’autre des caractères de la génération parentale.
2. Di hybridisme
Les phénomènes décrits jusqu’à présent ne concernaient que des lignées parentales pures se
distinguant par un seul caractère. Voyant maintenant ce qu’il en est lorsqu’elles diffèrent par deux
caractères distincts et reprenons les expériences de Mendel effectuées à partir de pois à graines jaunes /
ridées et de pois à graines vertes / lisses. Comme précédemment, il s’agit bien sûr de lignées
homozygotes de sorte que le croisement de pois à graines jaunes / ridées entre eux ne donne que des
pois à graines jaunes / ridées et il en est de même pour les pois à graines vertes / lisses. En revanche, si
l’on croise les deux variétés entre eux, tous les pois de F1 présentent le même phénotype (graines
jaunes et lisses) et aucun pois à graines vertes / ridées n’apparaît. On peut donc en conclure une
nouvelle fois que les caractères « graine jaune » et « graine lisse » sont dominants alors que les
caractères « graine verte » et « graine ridée » sont récessifs. Ce qui en termes de génotype et de
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phénotype peut s’énoncer de la manière suivante en utilisant l’allèle J pour jaune dominant, l’allèle L
pour lisse dominant, l’allèle v pour vert récessif et l’allèle r pour ridé récessif.
Mendel croise alors les hybrides obtenus en F1 entre eux et observe que les quatre caractères
parentaux réapparaissent en F2 mais dans un rapport 9/3/3/1. 9/16 des pois sont à graines jaunes et
lisses (J ; L), 3/16 à graines jaunes et ridées (J ; r), 3/16 à graines vertes et lisses (v ; L) et 1/16 à
graines vertes et ridées (v ; r). Les deux lois d’uniformité et de ségrégation sont donc à nouveau
vérifiées : tous les hybrides de première génération se ressemblent mais pas ceux de deuxième
génération. Et n’importe quelle combinaison de caractères aboutirait à des proportions identiques : 3/4-
1/4 en cas de mono hybridisme, 9/16-3/16-3/16-1/16 en cas de di hybridisme.
3. Cas du linkage (liaison entre les gènes)
Dans le croisement de l’expérience, la F1 donne des drosophiles aux ailes longues et aux yeux rouges
(uniformité des hybrides de la 1ère génération). Ailes longues et yeux rouges sont dominants et ailes
vestigiales et les yeux bruns sont récessifs. La F2 donne ¾ [L R] et ¼ [v b].
Ce résultat nous montre que le croisement de di hybridisme donne des résultats de mono-hybridisme.
On suppose qu’une liaison nommé linkage unit les gènes v et b et une autre unit les gènes L et R. Une
telle liaison s’explique d’elle-même, si on admet que les gènes liés sont portés par un même
chromosome, ils se déplacent ensemble. On dit qu’il n’y’a pas eu de disjonction des caractères.
4. Les mutations :
La mutation est un changement dans la séquence des nucléotides de l’ADN. Elle est provoquée par des
agents mutagènes, c’est-à-dire des facteurs susceptibles d’augmenter la fréquence des mutations. Il
s’agit des agents physiques (radiations ionisantes), des radiations chimiques (acide nitreux). La
conséquence de l’action de ses agents est une modification structurale de l’ADN. La mutation
ponctuelle : est toute modification n’affectant qu’une seule paire de nucléotide d’une séquence
d’ADN. Cependant, il arrive parfois que la modification soit plus étendue, ce qui entraine d’important
remaniement du segment d’ADN. Les mutations ponctuelles sont de plusieurs types affectant la
molécule d’ADN :
Substitution : Un nucléotide est remplacé par un autre.
Délétion : Elle est la perte d’un nucléotide de la séquence d’ADN.
Addition ou insertion : Un nucléotide s’insère entre 2 nucléotides de la séquence.
Lorsqu’une mutation entraine une modification de la séquence des acides aminés d’une protéine, elle
est dite efficace. Seules les mutations germinales sont transmissibles à la descendance. Les mutations
somatiques se transmettent d’une cellule à une autre cellule sur le même organisme mais ne sont pas
héréditaire.
5. Nature du génome :
Le génome est l’ensemble de tout le matériel génétique d’un être vivant. Les individus d’une même
espèce ont le même génome. Celui-ci est caractérisé par le nombre des chromosomes, leurs structures,
l’emplacement de tous les gènes nécessaires à l’édification et au fonctionnement de l’organisme.
6. Diversité et l’unicité de l’individu
Tout individu est hétérozygote pour un grand nombre de gêne. Ce polymorphisme génétique est
responsable à travers la reproduction sexuée de la naissance de génération en génération, d’individu
génétiquement différent. En effet au cours de la méiose, le brassage intra-chromosomique suivi du
brassage inter-chromosomique fait que chaque individu est unique. Par conséquent, chaque cellule
haploïde, chaque gamète possède un génome unique. La fécondation, caractérisée par la rencontre
aléatoire des gamètes, amplifie considérablement le brassage génétique dû à la méiose. Chaque
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organisme représente ainsi une association unique du gène de l’espèce n’ayant jamais existé et ne se
réformera plus dans l’avenir. Chaque individu est unique du point de vue génotype. Cela justifie
l’expression « Unicité des individus ».
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Document 1
Consigne :
1. Cette expérience s’intéresse à combien de générations ?
2. Les parents diffèrent par combien de caractères ?
3. Quels sont les génotypes et les phénotypes des parents et de la F1.
4. Comparer la F1 et la F2 et tirer une conclusion.
5. Pourquoi dit-on que la F2 est polymorphe ?
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Activité 2 : Influence de la sélection naturelle sur la variation des fréquences alléliques.
La diversité entre individus d’une espèce ou d’une population peut provenir de leur diversité génétique
mais aussi de la diversité des milieux au sein desquels s’expriment les gènes. Pour tout gène, la diversité
génétique d’une population est appréhendée par sa composition génétique. Celle-ci est, définie à trois
niveaux, celui des phénotypes, avec les fréquences phénotypiques, celui des génotypes, avec les fréquences
génotypiques, celui des allèles du gène, avec les fréquences alléliques. La proportion d’un allèle peut varier
au sein d’une population et dans les populations dérivantes. Le document 2 représente la distribution de la
drépanocytose et du paludisme.
B
Document 2
Consigne ;
1. Comparer la carte de distribution de la drépanocytose à celle du paludisme ?
2. Quel est le continent le plus touché ?
3. Expliquer pourquoi la présence de l’allèle HbS est un avantage dans les régions où sévie le paludisme.
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Activité 3 : Influence des migrations sur la variation des fréquences alléliques.
Les Hommes sont maintenant sous toutes les latitudes, sous tous les climats. Ils ont conquis aussi bien les
régions humides et tropicales que les régions arides sèches ou même les régions polaires. Partout dans le
monde, il s’est adapté aux rayonnements solaires et au climat. La couleur de la peau est l’un des éléments
le plus visible de cette adaptation. La distinction entre trois grands groupes humains caractérisés
principalement par des différences de pigmentation (« races » noire, jaune et blanche) est ancienne. Aucune
de ces populations n’est strictement endogame et les échanges génétiques entre populations voisines ont
généré de tout temps un véritable continuum. C’est pourquoi le terme de race n’est pas vraiment approprié
à la situation génétique des populations humaines.
En effet, plus le rayonnement UV est élevé, plus la couleur de la peau de l’Homme est foncée et vice versa.
Ainsi un africain a la peau plus ou moins foncée, un irlandais a une peau très claire, un européen du Sud est
entre les deux, etc. (Document 3).
On peut distinguer :
Une zone centrale (tropicale) très fortement exposée aux rayonnements UV avec une population à la peau
très foncée.
Une zone intermédiaire où les populations ont la peau de plus en plus claire et le plus fort potentiel pour
s’assombrir (bronzer) et s’éclaircir suivant les saisons.
Une zone plus près des pôles avec une population à peau claire pour recevoir le maximum de soleil.
Document 3
Consigne :
1. Etablir une relation entre la latitude et la variation de la couleur de la peau.
2. Qu’est ce qui est à l’origine de la variation de la couleur de la peau ?
3. Expliquer l’influence des migrations sur la variation des fréquences alléliques.
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Synthèse générale :
Tous les individus appartenant à une même espèce possèdent le même nombre de chromosomes et les
mêmes gènes, occupant la même position le long de l'ADN. Au cours de l’évolution, des mutations peuvent
conduire à l’apparition de différentes versions des gènes : les allèles. Différents brassages au cours de la
reproduction sexuée expliquent que chaque individu (hormis les jumeaux vrais) soit génétiquement unique.
1. Diversité génétique au sein d’une population.
Chez les individus à reproduction sexuée, le brassage génétique qui a lieu pendant la formation de gamètes
et la fécondation aboutissent à la diversité génétique au sein des populations. Par conséquent le brassage
génétique a pour finalité l'unicité génétique de l'individu.
La présence dans une population à reproduction sexuée, d'individus génétiquement identiques (vrai
jumeaux) en est une exception. La variation de phénotype au sein d'une population ou la présence, au sein
d'une population, de phénotypes différents est déterminée par la diversité génétique.
Le polymorphisme existe au niveau morphologique et biochimique. Les différents phénotypes sont dus à
l'existence d’enzymes différents codés par des allèles différents de la même gêne.
2. Influence de la sélection naturelle sur la variation de la fréquence allélique :
La fréquence allélique ou la proportion d’un allèle dans une population est le rapport du nombre de de cet
allèle, sur le nombre d'allèles de l'ensemble des individus de la population pour le gène considéré.
La sélection naturelle est l'avantage pris par certains génotype par diminution relative de la fécondité et ou
de l'espérance de vie d'autres génotypes de la population sous l'influence des facteurs du milieu.
3. Influence des migrations sur la variation de fréquence allélique :
La migration entre population distincte crée un transfert plus ou moins important de gènes entre elles, ce
qui modifie les fréquences alléliques et amoindri les différences allélique entre les pools de gènes.
En d'autres termes, on assiste à un mélange de pools de gènes qui a tendance à provoquer ou à entraîner
leurs uniformisations. Cette uniformisation est d'autant plus importantes que les populations sont proches
géographiquement.
Les migrations peuvent aussi être à l'origine de la création de nouvelles populations. En effet lors de la
formation d'une nouvelle population par un petit nombre d'individus constituant la population fondatrice, la
totalité des allèles se trouvant dans la population de départ n'est pas présente entièrement dans la population
fondatrice. Il y a donc perte de polymorphisme, c'est l'effet fondateur où effet de fondation.
L’histoire de l'humanité nous révèle que des groupes d’individu, pour des raisons diverses (famines,
conflits, catastrophe etc…) avaient été amenés à se séparer des populations plus vaste auquel elles
appartenaient.
Ceci a marqué l'influence de ces migrations sur la formation génétique de la population. On considère une
population de départ ou population mère noté P1, un petit groupe d'individus se sépare de cette population,
migre vers un territoire isolé de cellule de P1 et forme une nouvelle population P2.
Le plus petit groupe est appelé groupe fondateur ou population fondatrice. Les allèles présents dans ce
groupe, représentent ceux de la population P1. C'est-à-dire à partir du pool génétique de la population P1,
deux populations filles P3 et P4 sont créés. A chaque génération, un échantillon d’allèle est transmis au
hasard parmi la variation infinie des combinaisons possibles. Cette sélection des allèles au hasard d'une
génération à la suivante est appelé « dérive génétique ».
Elle peut être encore définie comme une variation de la fréquence allélique et génotypique d'une génération
à la suivante a une petite population. La dérive génétique et l’effet fondateur ne sont importants que si les
populations séparées demeurent isolées les unes des autres.
p. 59
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Doc.1
Consigne : à partir du texte et du document 1 :
Définir un arbre généalogique (ou pédigrée) et donner son importance.
p. 60
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B
Document 2
Consigne : à partir du texte et du document 2 :
1. Préciser quel chromosome porte le gène du système ABO.
2. Déterminer les allèles dominants, récessifs et Co dominants.
3. Déterminer les génotypes des individus I1, I2, II2, II5, II6, III1, III3, III5, III7 et III8.
4. Préciser les résultats statistiques des descendants directs du couple I1 et I2.
5. Préciser la probabilité pour que le couple II1 et II2 ait un enfant de groupe O.
6. Quels sont les caractéristiques de la transmission autosomale ?
p. 61
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Doc.3.
Consigne : à partir du document 3 :
1. Préciser le sexe touché par la maladie.
2. L’allèle responsable de la maladie est-il dominant ou récessif ? Justifier.
3. Expliquer que l’allèle responsable de la maladie est porté par un gonosome.
4. Trouver la probabilité pour que l’enfant d’Alice et d’Alexandre soit hémophile.
5. Caractériser la transmission gonosomale.
B. Applications et implications des connaissances en génétique humaine.
Activité 3 : Identification de caryotype d’un individu atteint d’une maladie chromosomique.
On admet qu’une anomalie chromosomique (plus ou moins importante) s’observe chez environ 1%des
nouveau-nés vivants. Parmi ces anomalies, on peut citer : le syndrome de Down (doc. 3C et 3D) ;
Le syndrome de Klinefelter (doc.3B) : qui affecte les Hommes et se manifeste par : atrophie des testicules
(stérilité), retard mental parfois un développement anormal des seins.
Le syndrome de Turner : chez les femmes (un seul chromosome X), qui se manifeste par : une petite taille
(1,5m), faible développement des caractères sexuels secondaires, atrophie des ovaires (stérilité).
Le document 3 représente trois caryotypes humains et le document 4 explique l’obtention d’aberration
chromosomique.
p. 62
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A B
C D
Document.3
Document 4
Consigne : à partir du texte et des documents 3 et 4 :
1. Comparer les caryotypes A, B et C.
2. Préciser les caryotypes anormaux et leurs conséquences.
3. Expliquer l’obtention de caryotypes anormaux.
Activité 4 : Diagnostic prénatal.
La recherche d’anomalie chromosomique représente la grande majorité des demandes d’examen prénatal en vue d’un
diagnostic (90 à 95%).
La réalisation du caryotype d’un fœtus exige que l’on dispose de cellules fœtales. Celles-ci sont obtenues :
Soit par prélèvement de liquide amniotique (ou amniocentèse) vers la 15ème semaine de grossesse, ce liquide contenant
en suspension des cellules fœtales détachées de la peau ou des muqueuses. Cette technique est la plus fréquemment
utilisée car elle présente moins de risques de déclencher un avortement. (Doc.5A)
Soit par prélèvement de sang fœtal ou cordocentèse (Doc.5B).
p. 63
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Soit par prélèvement de villosités choriales ou choriocentèse dès la 8ème semaine de grossesse. Cette technique
présente un intérêt évident car elle permet un diagnostic précoce. (Doc.5C).
5A : Amniocentèse
C
Document 5 : Diagnostic prénatal
Consigne : à partir du texte et du document 5 :
1. Citer et expliquer brièvement les techniques de diagnostic prénatal.
2. Expliquer comment ces techniques permettent de diagnostiquer des anomalies chromosomiques.
3. Quel est l’importance du diagnostic prénatal.
p. 64
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Synthèse générale :
1. Hérédité non lié au sexe ou autosomale : Le système ABO :
Le système sanguin ABO est gouverné par trois allèles d'un même gène (A, B et O). Le locus de ce gène se
situe sur la paire de chromosomes numéro 9. Le chromosome n°9 n'est pas un chromosome sexuel mais un
autosome. Un individu ne possède que deux des trois allèles mentionnés plus haut sur les 2 chromosomes
homologues. C'est 3 allèles donne 4 phénotypes : A, B, AB, O. Les allèles A et B sont codominant.
Un Agglutinogène est une glycoprotéine enchâssée dans la membrane des hématies, il définit le groupe
sanguin. Il existe 2 sortes d’agglutinogène A, B et 2 sortes d’agglutine qui sont anti–A et anti–B. Un même
sang ne peut continuer à la fois l’agglutinogène et l’agglutine correspondant. Il existe 4 types de groupe
sanguin : A, B, AB, O.
2. La transmission par les gonosomes : cas de l’hémophilie.
Les allèles liés à un chromosome sexuel sont plus fréquents dans un sexe et rare dans l’autre sexe. Une
représentation des chromosomes sexuels permet de noter une différence entre les chromosomes X et Y. ils
possèdent une portion homologue. La transmission des gènes situés sur cette portion est autosomale. Les
gènes situés sur la portion propres au chromosome Y sont transmis uniquement aux garçons et ceux situés
sur la portion propre au chromosome X comme celui qui gouverne l’hémophilie sont transmis aux filles et
aux garçons.
L’hémophilie est une maladie héréditaire déterminée par un allèle récessif porté par un chromosome X. la
maladie se manifeste par un trouble de coagulation du sang. Le malade est incapable de synthétiser une des
molécules indispensable à la coagulation du sang et normalement présent dans le plasma. Le traitement
consiste à transmettre régulièrement ce facteur plasmatique pour diminuer le risque d’hémorragie.
Le gène de l'hémophile h est récessif. Ainsi on note :
Homme normal XHY, Homme hémophile XhY
Femme normal XHXH ; Femme vectrice XHXh
Femme hémophile XhXh n'existe pas car les œufs donnent des embryons non viables.
3. Applications et implications des connaissances en génétique humaine.
Une aberration chromosomique est une anomalie due à l’absence d’un fragment de chromosome ; l’absence
d’un ou plusieurs chromosomes, ou à la présence d’un ou plusieurs chromosomes supplémentaires.
La probabilité pour que l’enfant d’un couple soit atteint d’une maladie héréditaire dépend de la nature de la
maladie (hérédité autosomale ; gonosomale ; dominant ou récessive) et du degré de parenté des conjoints.
Pour déceler les anomalies héréditaires, des recherches spécifiques sont faites par des spécialistes avec
l’aide de techniques appropriées : amniocentèse, choriocentèse, cordocentèse…
Les prévisions en génétique humaine sont des probabilités pour que l’enfant qui va naître ait un caractère
donné. Ce calcul est possible si le caractère est présent dans la famille concernée.
p. 65
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Doc.1
Consigne :
1. Analyser et expliquer les résultats de ces greffes.
2. Qu’est ce qui est à l’origine du rejet de greffons ?
p. 66
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3. Indiquer comment doit-on choisir le receveur d’un greffon pour qu’il y ait succès ?
B) Agglutination des hématies.
Pour préciser comment l’organisme est
capable de reconnaître le soi et le non-soi, on
mélange des gouttes de sang de trois sujets A,
B et C. (Document 2)
Le sang du sujet A et celui de B sont
compatibles, on a donc une tolérance d’où
l’absence d’agglutination ; par contre, le sang
du sujet B et celui de C sont incompatibles
d’où l’agglutination. L’agglutination est une
réponse immunitaire qui confirme la présence
du non-soi.
De même si on mélange le plasma de A et le
sérum de C (ne contenant que les anticorps),
on observe une agglutination entre les
hématies de A et les anticorps de C.
A la surface des hématies, se trouvent des
marqueurs appelés agglutinogènes.
Doc.2
Consigne :
1. Quels sont les marqueurs spécifiques d’une personne de groupe sanguin A ? De groupe sanguin B ?
2. Qu’est-ce que ces marqueurs déclenchent chez un receveur incompatible ?
3. Déterminer les agglutinogènes et les agglutinines pour chaque groupe sanguin du système ABO.
Activité 2 : Le soi.
La reconnaissance du soi est due à la présence de molécules particulières appelées marqueurs du soi. Ces
molécules sont des glycoprotéines présentes à la surface de toutes les cellules de l’organisme (Doc.3). Ces
marqueurs sont regroupés en deux ensembles selon leur localisation cellulaires :
Les marqueurs majeurs d’histocompatibilité : Les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité
CMH sont nommées human leucocyte antigen (HLA) chez l'homme. Le système HLA est formé d'une série
de gènes étroitement liés qui codent pour des protéines membranaires (molécules HLA) qui fixent et
présentent les peptides antigéniques aux récepteurs des lymphocytes T (TCR). Ainsi le système HLA a un
rôle fondamental dans la réponse immunitaire physiologique. Le système HLA de classe I comprend
principalement les gènes HLA-A, -B et ŔC. Le système HLA de classe II est constitué d'un ensemble de
familles de gènes dont les principales sont HLA-DR, HLA-DQ et HLA-DP. Pour chacune des familles, il
existe des gènes fonctionnels et des gènes non fonctionnels (pseudo-gènes).
Les marqueurs mineurs d’histocompatibilité : situés sur les hématies, sont à l’origine des groupes sanguins.
p. 67
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Doc.3
Doc.4
Consigne :
1. Définir le soi.
2. Quel est la nature biochimique des molécules du CMH ?
3. Citer et localiser les deux types de marqueurs du soi.
4. Pourquoi les molécules du CMH sont spécifiques à chaque individu ?
5. Citer et localiser les gènes qui codent pour les molécules du CMH.
Activité 3 : Le non-soi.
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La capacité de
l’organisme à différencier
le soi du non-soi est à la
base des réactions
immunitaires. Certaines
cellules ou molécules
sont reconnues comme du
non-soi ou du soi modifié
et peuvent être à l’origine
d’une réaction
immunitaire. On les
appelle antigènes ou
immunogènes. Le
document 5 représente
quelques exemples
d’antigènes.
Doc.5
Consigne :
1. Définir : le non-soi ; un antigène.
2. Quelles les deux origines possibles des antigènes
3. Quelles sont les formes possibles des antigènes ?
4. Comment appelle-t-on les portions responsables de la reconnaissance d’un antigène ?
Synthèse générale.
L'immunité fait référence aux mécanismes de défense d'un organisme vivant contre des agents étrangers,
notamment infectieux, ou contre des agressions internes, notamment transformation tumorale, susceptibles
de menacer son bon fonctionnement ou sa survie. L'ensemble des organes et tissus, cellules et molécules
qui concourent à opposer une résistance aux infections est appelé système immunitaire.
1. Le soi et le non soi.
L’immunité envers les maladies infectieuses se développe en réponse aux antigènes. Les antigènes peuvent
se définir comme des molécules reconnues par le système immunitaire et induisant une réponse
immunitaire. L’antigène stimule la production d’anticorps et/ou une réponse cellulaire dirigée
spécifiquement contre cet antigène. On peut comparer la réaction entre l’antigène et l’anticorps à celle
d’une clé dans une serrure. Elle est spécifique et les anticorps produits contre un antigène donné ne
réagissent pas, ou peu, avec les autres antigènes.
L’antigène peut être une substance soluble produite par un microorganisme (par exemple une toxine ou sa
forme détoxifiée, l’anatoxine) ou une substance présente à la surface d’une bactérie, d’un virus ou d’une
cellule ou dans la paroi cellulaire. La plupart des antigènes sont des protéines, mais il existe des antigènes
polysaccharidiques provenant des capsules bactériennes, et des antigènes glycolipidiques.
La partie de l’antigène à laquelle se lie l’anticorps s’appelle déterminant antigénique, site antigénique, ou
épitope. Les antigènes contiennent généralement de nombreux déterminants antigéniques qui peuvent être
différents les uns des autres ou composés de structures moléculaires répétitives.
Un microorganisme donné peut comporter de nombreux antigènes différents. Les protozoaires, les
champignons et les bactéries possèdent plusieurs centaines à plusieurs milliers d’antigènes.
2. Les marqueurs du soi.
Les molécules de CMH ont été nommées: Complexe Majeur d’Histocompatibilité par Jean Dausset, en
1952. Historiquement, la découverte de ce système a permis de comprendre les mécanismes de rejet d'une
greffe d'organe survenant de façon quasi inévitable entre deux individus non apparentés. Les molécules du
complexe majeur d'histocompatibilité CMH sont nommées human leucocyte antigen (HLA) chez
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l'homme. Le système HLA est formé d'une série de gènes étroitement liés qui codent pour des protéines
membranaires (molécules HLA) qui fixent et présentent les peptides antigéniques aux récepteurs des
lymphocytes T (TCR). Les molécules HLA de classe I sont constituées de l'association non covalente de
deux chaînes : une chaîne lourde transmembranaire α et d'une chaîne légère non glycosylée, la β2-
microglobuline qui n’est pas implantée dans la membrane cellulaire. L’ensemble de la molécule s'inscrit
dans un cylindre de 7 nm de long et 4 à 5 nm de diamètre.
Les molécules HLA de classe II sont des glycoprotéines transmembranaires. Elles ont une structure très
proche de celle des molécules HLA de classe I. Elles sont formées de l'association non covalente d'une
chaîne α d'un poids moléculaire de 34kD, et d'une chaîne légère β d'un poids moléculaire de 29kD.
Contrairement aux molécules HLA de classe I, les chaînes α et β sont ici parfaitement homologues,
composées, toutes les deux, d'une partie extra-membranaire N-terminale d'environ 190 acides aminés, d'une
partie transmembranaire formée d'une vingtaine d'acides aminés, et d'une partie intra-cytoplasmique C-
terminale formée de 4-5 acides aminés.
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Figure 1A
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Figure 1B
Consigne :
1. Citer et caractériser les différentes cellules immunitaires et donner leurs rôles.
2. Déterminer le milieu de rencontre de différentes cellules immunitaires.
3. Quelles sont les molécules solubles du système immunitaire ?
Activité 2 : Origine des cellules immunitaires.
Les leucocytes naissent dans le foie chez le fœtus et dans la moelle osseuse chez l’adulte à partir des
cellules souches pluripotentes (cellules souches de la moelle osseuse). Leur différenciation et leur
maturation ont lieu dans les organes lymphoïdes centraux : la moelle osseuse et le thymus. Après leur
maturation, lymphocytes et macrophages migrent vers les organes lymphoïdes périphériques : rate,
ganglions lymphatiques, etc. Ces organes sont les lieux de rencontre avec les antigènes et points de départ
des réactions immunitaires. (Voir figure 2)
Fig.2
p. 72
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Consigne :
1. Déterminer l’origine des cellules immunitaire.
2. Quelles sont les lieux de maturation des cellules immunitaires.
Activité 3 : les structures de reconnaissance des lymphocytes.
Les lymphocytes acquièrent leur immunocompétence au cours de leur maturation. Ils expriment à la
surface de leur membrane, des récepteurs spécifiques d’un déterminant antigénique donné. (Fig.3C)
Les lymphocytes B représentent environ 5 à 15 % des lymphocytes circulants et sont définis par la présence
d'immunoglobulines (Ig) de surface. Ces immunoglobulines, produites par la cellule elle-même, jouent le
rôle de récepteur spécifique pour l'antigène (BCR). (Voir Fig.3B)
Chez les LT, la diversité des récepteurs T est aussi importante que celle des anticorps, car leur mécanisme
de synthèse est identique.
La partie variable possède une zone de reconnaissance d’un antigène et une zone de reconnaissance du
système HLA. Une population de LT ou LB portant le même récepteur spécifique constitue un clone.
L’ensemble des récepteurs spécifiques portés par les différents clones des LB et LT constituent le
répertoire immunologique de l’individu.
B C
Figure 3
Consigne :
1) Quelle est la nature des structures des reconnaissances des lymphocytes ?
2) Comment les appelle-t-on chez les LB et chez les LT ?
p. 73
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Synthèse générale :
Le système immunitaire est constitué d'un ensemble complexe d'organes individualisés et de tissus entre
lesquels circulent en permanence des cellules de l'immunité innée et de l'immunité adaptative. Cette
organisation en réseau de communication confère au système immunitaire trois propriétés essentielles :
● Une importante capacité d'échange d'informations, par contacts membranaires intercellulaires ou par
libération de médiateurs solubles. Ces échanges ont lieu entre des acteurs du système immunitaire (par
exemple des interactions entre les cellules de l'immunité innée et celles de l'immunité adaptative), mais
également avec d'autres systèmes.
● Un bras effecteur performant capable de protéger l'intégrité de l'organisme ;
● Une forte régulation qui est cruciale pour préserver, à tout moment et à tout endroit, l'équilibre du
système immunitaire ou homéostasie et garantir une réponse immunitaire adaptée.
La perturbation de l'un de ces systèmes est à l'origine de dérèglements pathologiques comme les déficits
immunitaires, les maladies auto-immunes ou les états d'hypersensibilité.
1. Les cellules et autres acteurs du système immunitaire :
Les phagocytes : ce sont les granulocytes (Neutrophiles, Eosinophiles, Basophiles) les monocytes, les
mastocytes, les macrophages, les cellules dendritiques et les cellules NK (Natural killer). Ce sont les
cellules de l’immunité innée. Elles assurent la phagocytose.
Les lymphocytes : LB, LT4, LT8. Ce sont les cellules de l’immunité acquise.
Les granulocytes (ou polynucléaires) :
Les granulocytes se divisent en trois lignées distinctes : neutrophiles, éosinophiles et basophiles.
Les granulocytes neutrophiles sont les plus nombreux dans la circulation sanguine et sont reconnaissables
par leur noyau polylobé. Ils jouent un rôle majeur dans la défense antimicrobienne et dans l'inflammation
aiguë par leur fonction de cellules phagocytaires et le contenu de leurs granules cytoplasmiques (plus de
100 enzymes différentes).
Sous l'effet de facteurs chimiotactiques, les granulocytes neutrophiles sont les premières cellules de
l'immunité innée à être recrutées dans les tissus en cas d'infection bactérienne, où elles y auront une durée
de vie très brève.
Les granulocytes éosinophiles ont un noyau bilobé et des granulations colorées spécifiquement en rouge
orangé par les techniques habituellement utilisées. Ceci est dû au caractère basique des composants
cytotoxiques et pro-inflammatoires qu'elles contiennent. Ces cellules sont retrouvées principalement dans
les tissus et possèdent un rôle capital dans les défenses antiparasitaires et certaines réactions
d'hypersensibilité.
Les granulocytes basophiles ont un noyau bilobé peu visible du fait de l'abondance de leurs granulations
métachromatiques contenant de l'histamine ainsi que des éléments très acides, cytotoxiques et pro-
inflammatoires. Leur équivalent tissulaire est le mastocytes, présent en abondance dans les muqueuses, et
ils ont un rôle anti-infectieux.
Les basophiles et les mastocytes ont aussi un rôle important dans les hypersensibilités immédiates.
Les monocytes et les macrophages :
Les monocytes ont également un cytoplasme granuleux contenant de nombreuses enzymes. Moins
nombreux que les granulocytes, ils circulent dans le sang et adhèrent aux parois vasculaires avant de migrer
dans les tissus en réponse à certains facteurs chimiotactiques, où ils s'y différencieront en macrophages.
Ce sont des cellules essentiellement phagocytaires, capables de capter des éléments de tailles diverses
(antigènes particulaires, macromolécules, agents microbiens, cellules ou débris cellulaires) avant de les
détruire puis de les présenter aux cellules de l'immunité adaptative. Ils produisent également de nombreuses
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cytokines importantes à toutes les étapes de la réponse immunitaire, y compris dans la phase de réparation
tissulaire.
Les cellules dendritiques :
Les cellules dendritiques sont localisées dans de nombreux tissus et organes dans un état immature ayant
une importante capacité de capture d'antigènes. À l'inverse, lorsqu'elles quittent les tissus et migrent vers
les tissus lymphoïdes, elles subissent un processus de maturation qui leur fait perdre cette capacité au profit
de l'acquisition d'une propriété de présentation des antigènes aux lymphocytes
T. Ce sont les Cellules présentatrices d'antigènes (CPA) les plus importantes car elles sont capables
d'activer des lymphocytes T naïfs, et jouent ainsi un rôle majeur dans l'initiation de la réponse immunitaire
adaptative. Il existe plusieurs types de cellules dendritiques qui possèdent des propriétés différentes.
Les lymphocytes NK :
Les lymphocytes NK ou cellules Natural Killer sont des cellules cytotoxiques localisées dans le sang et les
organes lymphoïdes périphériques. Ils reconnaissent et détruisent les cellules infectées, endommagées ou
ciblées par des anticorps de type IgG. Ils ont également une grande capacité de sécrétion de cytokines
comme l'IFN-γ.
Les lymphocytes :
Les lymphocytes B et les lymphocytes T ont une morphologie similaire, avec un rapport nucléo-
cytoplasmique élevé sans granulation. Ils sont capables de reconnaître spécifiquement des antigènes via
leurs récepteurs de type BCR ou TCR. Le BCR se lie à l'antigène natif alors que le TCR se lie à des
antigènes apprêtés et présentés sous forme de peptide associé aux molécules du CMH.
2. Les organes du système immunitaire
Le système immunitaire est composé d'organes et de tissus dits lymphoïdes dévolus à la production de
lymphocytes et aux fonctions immunitaires. Ils sont connectés par les vaisseaux sanguins et lymphatiques.
Le foie fœtal est le premier organe de différentiation des cellules immunitaires, relayé à la naissance par la
moelle osseuse. Les Cellules souches lymphoïdes poursuivent leur maturation en lymphocytes B ou T au
sein des organes lymphoïdes primaires (ou centraux) où ils acquièrent, entre autres, un récepteur propre à
chaque cellule : c'est la constitution des répertoires T et B. Les organes lymphoïdes primaires sont la
moelle osseuse, dans laquelle sont par exemple générés les lymphocytes B et les cellules NK, et le thymus,
dans lequel sont générés les lymphocytes T.
Les organes lymphoïdes secondaires (ou périphériques) sont peuplés des cellules issues des organes
lymphoïdes primaires et sont le lieu des coopérations cellulaires aboutissant à la réponse immunitaire
adaptative, c'est-à-dire la présentation et la reconnaissance des antigènes, l'activation, l'expansion clonale et
la différentiation des lymphocytes en cellules effectrices. Ces organes sont le lieu de drainage et de
concentration d'antigènes présents dans les tissus, la lymphe (ganglions lymphatiques), le sang (rate), ou les
muqueuses (tissu lymphoïde associé aux muqueuses, MALT).
3. Les structures de reconnaissances des lymphocytes.
Le BCR et le TCR sont caractérisés par leur diversité, qui résulte de recombinaisons des segments de gènes
codant les chaînes lourdes et légères qui les constituent. Le nombre élevé d’antigènes susceptibles d’être
rencontrés par l’organisme implique que le génome permette la synthèse d’au moins plusieurs millions de
molécules différentes. Cependant, les régions constantes des différentes chaînes lourdes et légères sont
invariables. Alors que les régions variables sont différentes d'un récepteur à l’autre et spécifiques chacune
d’un épitope antigénique. Plusieurs segments de gènes participent à la constitution des régions variables.
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B.
Figure 2
Consigne :
1. Quelles sont les étapes de la réponse inflammatoire ?
2. Quelle est l’importance de la réponse inflammatoire ?
3. Citer les étapes de la phagocytose.
p. 77
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2.1
Expérience 3
3. A 3.B
Consigne :
1. Analyser l’expérience 1.
2. Expliquer pourquoi l’immunité adaptative est dite spécifique.
3. A partir de l’analyse des expériences 2 et 3 ; expliquer le support de l’immunité adaptative.
4. Quelles sont les cellules intervenant dans l’immunité adaptative ?
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Fig.4
Expérience 2 : Expérience de Claman
Expérience 3 :
On cherche à préciser les LT
responsables de la réponse
immunitaire à médiation cellulaire
et les cellules impliquée.
(Fig.6)
Consigne :
1. Analyser et interpréter les résultats de chaque expérience.
2. En déduire les cellules intervenant dans la réponse immunitaire à médiation cellulaire et celles
intervenant dans la réponse immunitaire à médiation humorale.
C) Localisation des lymphocytes.
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Les organes et les tissus lymphoïdes correspondent au lieu de résidence des lymphocytes et d’autres
cellules du système immunitaire telles que les macrophages et les cellules dendritiques. Ils se distinguent en
deux groupes: les organes lymphoïdes centraux et les organes lymphoïdes périphériques. (Figure 7)
Les organes lymphoïdes centraux : Ils sont constitués par la moelle osseuse et le thymus chez tous les
vertébrés, la bourse de Fabricius chez les oiseaux seulement. Ce sont le lieu d'ontogénèse, de prolifération
et de maturation des lymphocytes.
La moelle osseuse constitue le lieu d'ontogénèse et de maturation des lymphocytes B et des autres cellules
myéloïdes (granulocytes, polynucléaires, monocytes…), d'ontogénèse uniquement des lymphocytes T. Le
thymus est un organe lympho-épithélial situé dans la partie antéro-supérieure du médiastin (cavité
thoracique). Il joue un rôle primordial dans la maturation des lymphocytes T.
Les organes lymphoïdes périphériques : Ces organes représentent le lieu de concentration des
lymphocytes, au niveau desquels s’effectue l’activation de la réponse immunitaire adaptative. Cette
activation se traduit par la différenciation des lymphocytes activés en cellules effectrices et cellules
mémoire. Parmi les organes lymphoïdes périphériques, on cite les ganglions lymphatiques, la rate et les
tissus lymphoïdes associés aux muqueuses (MALT).
Fig.7
Consigne :
1. Identifier et localiser les organes lymphoïdes.
2. Déterminer les rôles des organes lymphoïdes.
D) Déclanchement de la réponse immunitaire
La réponse immunitaire, qui se déroule dans les organes lymphoïdes secondaires, est le résultat de la
première rencontre entre les lymphocytes naïfs et l’antigène.
Après avoir capturé des antigènes, les cellules dendritiques migrent dans les ganglions lymphatiques pour
achever leur maturation, car seules les cellules dendritiques matures présentent efficacement les antigènes
aux lymphocytes T. La maturation et la migration des cellules dendritiques sont deux processus qui ont lieu
le plus souvent simultanément. Les agents pathogènes envahissent les tissus périphériques alors que les
lymphocytes sont concentrés dans les organes lymphoïdes secondaires. Les cellules dendritiques, grâce à
leur propriété de migration au cours de la maturation, font le lien entre la périphérie et les organes
lymphoïdes secondaires. (Figure 8)
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Fig.8
E) Expérience sur le rôle des LT4
Les LT4 sélectionnés par la
CPA sont activés. Ils se
différencient en LT4
auxiliaires ou LT helpers
(LTH) qui sécrètent des
messagers chimiques : des
interleukines IL2.
On met en culture des LB et
LT en présence ou en absence
d’IL2. Au bout de trois jours,
on évalue la prolifération des
lymphocytes dans chacun des
milieux de cultures. (Fig.9)
Fig.9
Consigne :
1. Préciser le mécanisme responsable du déclanchement de l’immunité adaptative.
2. Quelle relation existe entre l’immunité innée et l’immunité adaptative.
3. Préciser à l’aide de l’analyse de la figure 9 le rôle de l’interleukine 2.
4. Pourquoi dit-on que les LT4 sont au centre la réponse immunitaire adaptative.
Activité 4 : Etapes de la réponse immunitaire adaptative.
A) Réponse immunitaire adaptative à médiation cellulaire.
Le terme d’immunité à médiation cellulaire est un terme générique pour désigner les réponses immunitaires
qui peuvent être transférées à un receveur non immunisé par les cellules lymphoïdes, et non pas par les
anticorps. Les fonctions suppressives et cytotoxiques sont assurées essentiellement par les cellules T
exprimant l’antigène de surface CD8. Ces cellules circulent dans le sang et dans les vaisseaux lymphatiques
et migrent également dans l’espace extracellulaire. (Figure10)
p. 81
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Fig.10
Consigne : à partir du texte et de la figure 10 :
1. Citer et caractériser les étapes de la réponse immunitaire à médiation cellulaire.
2. Quels sont les effecteurs de cette immunité et leur mode d’action.
B) Réponse immunitaire à médiation humorale
L’immunité à médiation humorale est liée aux lymphocytes B (ou cellules B) et aux cellules qui en dérivent
directement, les plasmocytes. Les plasmocytes produisent les immunoglobulines (anticorps).
La figure 11 représente les différents types d’immunoglobulines et les rôles.
11.a
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b c
Fig.11
Consigne : à partir du texte et des figures 10 et 11 :
1. Citer et expliquer les étapes de la réponse immunitaire adaptative à médiation humorale.
2. Quels sont les effecteurs de cette immunité ?
3. Comment les LB reconnaissent l’antigène ?
4. Décrire les immunoglobulines (Ig).
5. Citer les différents types d’Ig.
Synthèse générale.
L’organisme possède des mécanismes de défense complexes. Constamment agressé par les microbes
présents dans l’environnement, il se défend contre les infections par divers mécanismes spécifiques et
non spécifiques qui agissent ensemble ou de façon indépendante.
1. L’immunité innée ou non spécifique.
La réponse immunitaire innée est la première réponse mise en place par l'organisme suite à une
agression (invasion microbienne, lésion tissulaire, brûlure physique ou chimique…). Elle permet une
réponse rapide et efficace sur un grand nombre de pathogènes. De plus, elle joue un rôle majeur dans
la mise en place des réponses immunitaires adaptatives et les processus de réparation
tissulaire/cicatrisation.
Cette réponse innée prend place immédiatement au lieu de l'agression aussi bien dans les tissus que
dans le sang pour une efficacité optimale. Contrairement à l'immunité adaptative, la réponse innée n'est
pas spécifique d'un antigène précis, et n'est pas douée de mémoire.
La majorité des cellules de l'immunité innée sont d'origine myéloïde. Il s'agit des polynucléaires ou
granulocytes des cellules d'origine lymphoïde comme les cellules Natural Killer (NK), et des
phagocytes mononuclées (monocytes, macrophages, et cellules dendritiques).
2. L’immunité spécifique ou adaptative.
A la différence des mécanismes de défense non spécifiques, les systèmes de défense spécifiques ne
sont pas entièrement fonctionnels à la naissance et il leur faut du temps pour se développer après
exposition à l’agent infectieux ou à ses antigènes. L’immunité spécifique peut s’acquérir naturellement
par l’infection ou artificiellement par la vaccination. Il se divise en deux composantes : l’une faisant
intervenir les anticorps (immunité à médiation humorale) et l’autre des cellules (immunité à médiation
cellulaire).
a) Immunité adaptative à médiation humorale.
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Les Lymphocytes B sont localisés dans les follicules primaires des organes lymphoïdes secondaires.
Ils n'ont pas accès direct aux antigènes. Ces derniers leur parviennent soit par la lymphe issue du tissu
infecté soit par les cellules dendritiques. En effet, les cellules dendritiques provenant du lieu de
l'infection pour présenter l'antigène aux lymphocytes T, sont chargées à leur surface de nombreux Ag
natifs issus des micro-organismes. L’activation des lymphocytes B peut se faire de différentes
manières suivant l’implication des lymphocytes T.
En effet le clone de LT4 sélectionnés par la CPA est activé et se multiplie activement par mitose.
Certaines d de ces cellules deviennent des LT4 mémoires qui ont une durée de vie longue. D’autres se
différentient en LT4 auxiliaires (LTh : LT helpers) qui sécrètent de l’interleukine 2.
Parallèlement aux LT4, les LB sélectionnés (spécifique de l’antigène en question), sous l’effet de l’IL2
sécrétée par les LTh se multiplient activement par mitose. Certains de ces cellules deviennent des LB
mémoire à durée de vie longue. Les autres se différentient en plasmocytes, cellules effectrices qui
sécrètent les anticorps spécifiques de l’antigène. Ces anticorps libérés dans le sang neutralisent les
antigènes en se liant à ces derniers pour former un complexe immun. Ce complexe se fixe sur les
phagocytes qui assurent leurs phagocytoses. Ainsi l’antigène est éliminé de l’organisme.
b) L’immunité à médiation cellulaire.
Lors de la réaction inflammatoire aiguë, caractéristique de l’immunité innée, des cellules
présentatrices de l’antigène, comme les cellules dendritiques, phagocytent des molécules du virus et
présentent des antigènes viraux au sein de leur CMH (complexe majeur d’histocompatibilité).
Ces cellules présentatrices de l’antigène migrent des tissus où elles ont rencontré le virus vers les
organes lymphoïdes, où se trouvent les lymphocytes T CD8+ (ou LT CD8+). Les différents clones de
LT CD8+ présentent un même récepteur membranaire CD8 et des récepteurs membranaires T (ou
TCR), variables selon les clones. Chaque récepteur T n’est capable de reconnaître qu’un seul antigène
et un très grand nombre de récepteurs T différents existent. L’ensemble des récepteurs T est capable de
reconnaître l’ensemble des antigènes existant. Ainsi, lorsqu’un virus est présent dans l’organisme, les
peptides antigéniques viraux présentés par les cellules présentatrices de l’antigène sont reconnus par
un récepteur T spécifique. Cette étape de sélection clonale consiste en l’activation d’un clone de LT
CD8+ dont le récepteur T est spécifique de l’antigène viral. Les LT CD8+ ainsi activés se multiplient
puis se différencient en cellules effectrices : les LT cytotoxiques. Comme celle des plasmocytes, la
formation des LT cytotoxiques spécifiques d’un virus donné nécessite la présence des LT auxiliaires.
La présentation de l’antigène viral par les cellules présentatrices de l’antigène permet la sélection des
LT CD4+ spécifiques de l’antigène. Les LT CD4+ ainsi activés se multiplient puis se différencient en
LT auxiliaires. Les LT CD4+ activés sécrètent de l’interleukine 2, une molécule capable de stimuler la
multiplication et la différenciation de ces mêmes LT CD4+. L’interleukine 2 est également capable
d’activer la multiplication des LT CD8+ et la différenciation de ces LT CD8+ en LT cytotoxiques, à
condition que ces LT CD8+ et les LT CD4+ sécrétant l’interleukine 2 présentent la même spécificité
pour l’antigène, c’est-à-dire qu’ils possèdent le même récepteur T activé par le même antigène viral.
Les LT cytotoxiques ainsi formés sont capables de reconnaître spécifiquement les cellules de
l’organisme infectées par le virus et de sécréter des molécules entraînant la destruction de ces cellules
infectées, éliminant ainsi le virus de l’organisme.
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Doc.1
Consigne :
1. Expliquer la conséquence de chacun de ces déficits.
2. Quelle est l’origine des DIP ?
3. Quel est l’âge susceptible d’apparition des DIP ?
p. 85
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Doc.2
Doc.3
Doc.4
Consigne : à partir de l’analyse du texte et des documents :
1. Décrire le VIH.
2. Pourquoi le VIH ne parasite que les LT4 et les macrophages ?
3. Définir un rétrovirus.
4. Quels sont les caractéristiques de la troisième phase de l’évolution du SIDA ?
5. Expliquer le cycle viral du VIH.
6. Comment le VIH arrive-t-elle à affaiblir le système immunitaire ?
p. 86
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Doc.5
Consigne :
1. Quel est l’agent responsable d’une allergie ?
2. Décrire le mécanisme de la réaction.
3. Quels sont les cellules et les anticorps intervenant dans la réaction d’hypersensibilité ?
p. 87
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Tableau 1.
Consigne :
1) Pourquoi ces maladies sont-elles appelées auto-immunes ?
2) Quelles sont les causes de ces maladies ?
3) Parmi ces maladies, citer celles qui sont caractérisé par une réaction à médiation cellulaires et celles à
médiation humorale.
4) Définir une maladie auto-immune.
p. 88
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Synthèse générale :
1. SIDA et déficit immunitaire.
La transmission du virus VIH se fait par voie sexuelle, sanguine et de la mère à l'enfant,
proportionnellement à la charge virale du liquide contaminant.
Le virus cible les cellules exprimant la molécule CD4 en utilisant cette molécule comme porte d'entrée. La
lymphopénie T CD4 + aboutit à un état d'immunodépression cellulaire et humorale. Il existe une réponse
lymphocytaire B contre le VIH qui conduit à la production d'anticorps utiles pour le diagnostic mais peu
efficaces contre l'infection car peu neutralisants.
La pression de sélection imposée par les lymphocytes T CD8 + cytotoxiques conduit à l'apparition de virus
mutants qui échappent aux réponses spécifiques T et B. La perte de lymphocytes T CD4 + au niveau
intestinal joue un rôle majeur dans la pathogénèse de l'infection. Les capacités de production thymique
diminuent progressivement au cours de l'infection naturelle. Les tentatives de vaccination sont pour
l'instant inefficaces.
2. Les maladies auto-immunes.
L'auto-immunité résulte de défauts dans la mise en place ou le maintien de la tolérance au soi du système
immunitaire. Chez les autres animaux et chez l'Homme, la rupture de tolérance au soi conduit à l'activation
de lymphocytes T et B auto-réactifs, entraînant la production de cellules effectrices ou d'auto-anticorps
reconnaissant des constituants de l'hôte et responsables de lésions cellulaires et tissulaires qui dans certains
cas peuvent aboutir à une symptomatologie clinique responsable de maladies auto-immunes. Les maladies
auto-immunes sont fréquentes (prévalence, toutes confondues : 5 %) et représentent une cause importante
de mortalité dans les pays développés. Elles sont très hétérogènes et sont classées en deux groupes :
Les maladies spécifiques d'organes dans lesquelles les anticorps ou les lymphocytes T sont dirigés contre
des antigènes restreints à une distribution tissulaire ou à un organe (diabète de type 1, thyroïdite de
Hashimoto).
Les maladies non spécifiques d'organe, dites maladies auto-immunes systémiques, où la distribution des
autoantigènes cibles est ubiquitaire et où la formation de complexes immuns circulants, notamment
contribue au développement d'une maladie systémique avec des atteintes diffuses et polymorphes de
différents organes au cours du temps (exemple : le lupus érythémateux systémique). Ce sont des maladies
multifactorielles (terrain génétique prédisposant, facteurs environnementaux, facteurs hormonaux) mais
d'étiologie inconnue dans la majorité des cas.
3. L’hypersensibilité
On utilise le terme d’hypersensibilité quand la réponse immunitaire revêt une forme exagérée ou
inappropriée entraînant des lésions tissulaires.
L'hypersensibilité immédiate, dite de type I dans la classification de Gell et Coombs, correspond aux
réactions aux allergènes (allergies) dépendantes des IgE.
La phase de sensibilisation correspond à la synthèse d'IgE spécifiques et est cliniquement muette.
La cellule effectrice principale est le mastocyte, portant des FcεRI fixant les IgE par leur fragment Fc.
Au cours de la phase effectrice, lors d'un nouveau contact avec l'allergène, les IgE reconnaissent et lient les
épitopes correspondants par leurs Fab, s'agrègent (pontage) et induisent un signal transmis et amplifié par
les sous-unités du FcεRI. La dégranulation mastocytaire est à l'origine de symptômes immédiats
potentiellement sévères (anaphylaxie). Cette dégranulation est suivie par la libération de médiateurs
lipidiques et par une néo synthèse protéique responsable de l'induction des phases tardives de
l'hypersensibilité, de l'inflammation chronique et du remodelage tissulaire. L'allergie fait suite à une
anomalie ou une rupture de la tolérance naturelle vis-à-vis d'un antigène exogène. Les modifications
p. 89
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récentes de l'exposome et son impact sur le microbiote sont les principaux facteurs intervenant dans
l'augmentation des maladies allergiques ces dernières années.
p. 90
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Doc.1
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La vaccination est le processus consistant à stimuler les réponses immunitaires adaptatives protectrices
contre des micro-organismes en exposant l'individu à des formes non pathogènes ou à des composants des
micro-organismes. La substance active d'un vaccin est un immunogène. La vaccination peut être
prophylactique, et donc préventive de l'infection, ou thérapeutique pour le traitement de patients infectés
chroniquement, atteints de cancers de pathologies auto-immunes ou infectieuses. Elle génère non seulement
une protection individuelle mais également une protection collective en limitant la dissémination des agents
infectieux. Le but des vaccins est d'obtenir une réponse protectrice, basée sur la mémoire immunologique,
reposant sur la production d'anticorps et de lymphocytes effecteurs.
B. Caractéristiques de la vaccination.
Lors de la première exposition à un antigène vaccinal, la réponse immunitaire est lente, peu spécifique,
s'exprimant initialement par la production d'IgM. Lors de nouveaux contacts avec l'antigène, comme dans
le cadre des rappels vaccinaux, le délai de réponse se raccourcit et les anticorps atteignent des titres
beaucoup plus élevés. Il s'agit alors essentiellement d'anticorps IgG dont la spécificité est beaucoup plus
grande. Parallèlement, les réactions cellulaires sont accélérées et intensifiées. (Doc.2)
A B
Document 2
Consigne :
1. Citer et caractériser les différents types de vaccin.
2. Comparer les réponses primaire et secondaire suite à l’infection par un même agent pathogène.
3. Quel est le principe de base de la vaccination ?
4. Quel est le principal support de la mémoire immunitaire ?
Activité 3 : la sérothérapie.
L’immunisation passive ou sérothérapie est l’administration d’anticorps préformés (en général Ig G) par voie
intraveineuse ou voie intramusculaire. Ces anticorps peuvent provenir d’individus ayant une en anticorps élevée
contre des agents pathogènes particuliers et ils sont utilisés pour apporter une protection rapide dans certaines
maladies telles que la diphtérie ou le tétanos ou dans le cas d’une exposition accidentelle à certains agents pathogènes
comme le virus de l’hépatite B. c’est une immunisation non durable qui disparait lorsque les anticorps administrés
sont métabolisés.
La sérovaccination associe la vaccination et la sérothérapie ; la sérothérapie installe une immunité immédiate et de
courte durée relayée plus tardivement par une immunité de longue durée provoquée par la vaccination (utilisée en
particulier dans le tétanos).
Consigne :
1. Quelle est le principe de base de la sérothérapie ?
2. Pourquoi appelle-t-on la sérothérapie, immunisation passive.
3. Comparer la vaccination et la sérothérapie.
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Document 3.
B) La radiothérapie.
C’est un traitement locorégional des cancers. Elle consiste à utiliser des rayonnements pour détruire les cellules
cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L’irradiation a pour but de détruire les cellules cancéreuses tout
en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants.
C) La chimiothérapie.
La chimiothérapie désigne l’utilisation d’agents chimiques (toxiques) pour traiter des maladies cancéreuses. C’est un
traitement toxique pour les cellules tumorales mais aussi pour les cellules saines avoisinantes, ce qui peut engendrer
des effets secondaires (nausées, vomissements, diarrhées, etc.).
L’antibiothérapie est un traitement par antibiotiques. Les antibiotiques sont des substances chimiques élaborées par
des microorganismes capables d’inhiber la multiplication (action bactériostatique) ou de tuer (action bactéricide)
d’autres microorganismes.
Consigne :
1. Pourquoi prescrit-on aux « enfants bulles » un traitement de greffe de moelle osseuse ?
2. Préciser les avantages et les inconvénients de la radiothérapie et l’antibiothérapie.
p. 93
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Synthèse générale.
1. La vaccination.
La première rencontre du système immunitaire avec un agent pathogène déclenche une réponse
immunitaire dite « primaire » qui consiste en la mise en place de cellules effectrices (plasmocytes
sécréteurs d’anticorps, lymphocytes T auxiliaires, lymphocytes T cytotoxiques) spécifiques de cet agent.
Lors d’un contact ultérieur avec le même agent infectieux, la réponse immunitaire dite « secondaire » est
plus rapide et quantitativement plus importante. En effet, la réaction immunitaire primaire s’accompagne
de la formation de cellules immunitaires mémoires à longue durée de vie : il s’agit des lymphocytes T et B
mémoires et des plasmocytes mémoires. Les études ont montré que certaines cellules immunitaires, dont
certains lymphocytes B et T, peuvent vivre très longtemps, au moins une dizaine d’années, dans
l’organisme. Ainsi, lors d’un contact ultérieur avec l’agent infectieux, les LT et LB mémoires réagissent
beaucoup plus vite à l’agent infectieux en proliférant et en se différenciant beaucoup plus rapidement que
les LT et LB naïfs, qui n’ont jamais été activés par l’agent infectieux. L’existence de cette réaction
secondaire intense et rapide nécessite que les LT et LB mémoires réagissent à des antigènes proches de
ceux les ayant activés la première fois.
Le principe du vaccin utilise cette mémoire immunitaire : le patient est exposé à un pathogène modifié et
non dangereux (pathogène tué, inactivé ou morceau de pathogène) mais immunogène, c’est-à-dire
entraînant une réaction immunitaire suffisante pour former des LB et des LT mémoires.
Il est souvent nécessaire d’effectuer des rappels de vaccination pour entretenir cette mémoire immunitaire.
Ainsi, par la vaccination, le patient qui n’a pas développé la maladie causée par l’agent infectieux possède
un phénotype immunitaire qui lui permet lors d’un contact ultérieur avec l’agent infectieux de déclencher
une réponse immunitaire secondaire, suffisamment rapide et intense, pour lui éviter de tomber malade.
2. La sérothérapie.
La sérothérapie est une technique de transfert passif de l'immunité humorale, visant à conférer une
protection immédiate, mais transitoire, en attente de la mise en place d'une immunité acquise d'origine
vaccinale. Les préparations utilisées pour la sérothérapie sont enrichies en anticorps dirigés contre un agent
pathogène particulier. Elles sont obtenues à partir de sera provenant d'animaux ou d'individus
hyperimmunisés contre le pathogène en question (inoculation de préparation bactérienne ou de toxines
inactivées). Ces préparations diffèrent donc des Ig polyvalentes préparées à partir de plasma humain
provenant de donneurs non hyperimmunisés. Dans les deux cas, ces préparations sont dites poly clonales
car elles sont constituées d'un mélange d'anticorps différents.
La sérothérapie par anticorps d'origine animale peut de manière exceptionnelle provoquer des accidents de
type anaphylactique. L'utilisation d'anticorps purifiés (et non de sérum) a permis d'améliorer la tolérance à
ces préparations. Les immunoglobulines équines anti-venin de vipère sont ainsi toujours utilisées.
L'utilisation d'immunoglobulines spécifiques purifiées d'origine humaine a réduit considérablement la
fréquence des accidents allergiques provoqués par les immunoglobulines d'origine animale. On dispose
ainsi d'immunoglobulines spécifiques humaines anti-VHB, anti rage et anti-tétanos pour ces dernières). Les
immunoglobulines spécifiques sont généralement administrées par voie intramusculaire.
3. Greffe de la moelle osseuse :
Cette technique est basée sur la transplantation des cellules de la moelle osseuse du donneur sain à une
personne immunodéficiente parce sa production de cellule immunitaire est très insuffisante. Cette greffe est
une reconstitution immunologique. Il est important que le receveur et le donneur appartienne au même
groupe tissulaire pour éviter le rejet du greffon. Cette greffe se fait généralement entre frère et sœur
p. 94
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histocompatible (même CMH). La greffe de la moelle osseuse est recommandée chez les malades atteints
de leucémie.
p. 95
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A B
Figure 1
Consigne :
1. Décrire un nerf.
2. Quelles sont les différentes parties d’un neurone ?
Activité 2 : Le potentiel de repos.
A) Mise en évidence
Expérience 1 : on utilise pour ce dispositif une fibre nerveuse de calmar (axone) dont le diamètre permet
de placer les électrodes réceptrices de part et d’autre de la membrane plasmique de la fibre nerveuse et sa
robustesse la rend apte à l’étude in vitro. En l’absence de stimulation, il existe une différence de potentiel
ou ddp entre les deux faces de la membrane plasmique. La face interne est négative par rapport à la face
externe. Cette tension électrique est appelée potentiel membranaire ou potentiel de repos.
Figure 2
p. 96
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Consigne :
1) Déterminer la différence de charge entre l’intérieur et l’extérieur de la fibre nerveuse.
2) Quelle est la valeur de cette ddp ?
3) Préciser la charge à l’intérieur et à l’extérieur de la membrane plasmique au repos.
4) Quelle serait la valeur de la ddp si l’intérieur et l’extérieur de la fibre avaient la même charge ?
B) Origine du potentiel de repos.
Comme toutes les cellules de l’organisme, le neurone possède une composition chimique intracellulaire
différente de celle du milieu extracellulaire. Cette répartition inégale des ions s’explique par le
fonctionnement des canaux protéiques membranaires (canaux à Na + ; K+ et pompe à NA+/K+).
Figure 3
Consigne :
1) Déterminer pour chaque ion, le milieu où il est concentré.
2) Expliquer cette différence de concentration à travers la membrane plasmique du neurone.
Activité 3 : le potentiel d’action (PA)
A) Origine du potentiel d’action
Le document ci-dessous représente le dispositif d’enregistrement du PA et son résultat.
Figure 4
Consigne :
1) Quel constat fais-tu entre ce dispositif et celui du potentiel de repos ?
2) Quels sont les différentes phases de la courbe représentant le PA ?
3) Que deviennent les charges électriques en un point donné du PA ?
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Figure 5
Consigne :
1) Comment fonctionne les pompes ioniques NA+/K+ d’une fibre au repos et pendant la
génération d’un potentiel d’action.
2) Expliquer les mouvements d’ions pendant les différentes phases du PA.
C) Les conditions de la genèse d’un potentiel d’action
Le document 6 traduit la réponse d’une fibre nerveuse à des stimulations isolées d’intensités croissantes.
Doc.6
Le potentiel électrique (PE) est une légère dépolarisation de la fibre en réponse à la stimulation électrique. Ce
potentiel est proportionnel à l’intensité du stimulus.
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Consigne :
1) Comment évolue l’amplitude du PE ?
2) Quelle relation existe-t-il entre le PE et le PA ?
3) Déterminer la stimulation minimale capable d’engendrer un PA et nommer-le.
4) Lesquelles des stimulations n’engendrent pas de PA ?
5) Quelle loi concernant la propagation du PA se dégage de l’étude de ce graphe ? Expliquer.
Activité 4 : la propagation du message nerveux sur une fibre isolée.
La vitesse de propagation du PA est variable d’une fibre nerveuse à une autre en fonction du diamètre ou
selon que la fibre soit myélinisée ou non. (Voir Doc 7).
Document 7
Consigne
1) Décrire la propagation du PA le long des types de fibres nerveuses.
2) Comment varie la vitesse de propagation du PA en fonction du diamètre de la fibre.
Activité 5 : le fonctionnement des synapses.
A) Organisation de la synapse.
Une synapse est le point de jonction entre deux neurones (synapse neuro-neuronique) ou entre un neurone
et une fibre musculaire (synapse neuromusculaire).
Le document 8 représente l’organisation de base d’une synapse entre deux neurones.
Doc.8
Consigne :
1) Identifier les différents éléments d’une synapse à partir de l’analyse du document 8.
2) Quelle est la conséquence de l’arrivée du PA sur le neurone post-synaptique ?
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Doc.9
Consigne :
1) Expliquer comment la fixation du neurotransmetteur déclenche un PPSE ou un PPSI.
2) Identifier les deux types de synapse.
C) La transmission synaptique.
Au niveau d’une synapse, la transmission du message se fait uniquement dans un seul sens. En effet le
neurone pré-synaptique possède des vésicules qui contiennent les neurotransmetteurs et la membrane post-
synaptique possède les récepteurs spécifiques à ces neurotransmetteurs. L’arrivé du PA au niveau de la
synapse entraine l’entrée d’ions Ca+ qui activent les vésicules à neurotransmetteurs. Le contenu de ces
dernières est déversé dans la fente synaptique. Le neurotransmetteur ainsi libéré se fixe sur les récepteurs et
permet l’ouverture des canaux à Na+ ou Cl- chimio-dépendants et génère ainsi un PPSE ou un PPSI.
Doc.10
Consigne :
1) Quel est la nature du message transmis au niveau d’une synapse ?
2) Déterminer les étapes de la transmission du message nerveux au niveau d’une synapse ?
3) Pourquoi la transmission synaptique n’est possible que dans un seul sens ?
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Consigne :
1) Pourquoi il n’y a pas génération de PPSE en (a)et (d) ?
2) Pourquoi il y a génération de PPSE en (b) et (c) ?
3) En déduire les conditions de la génération d’un PPSE.
Activité 6 : Actions de certaines substances sur la transmission du message nerveux.
La douleur constitue une sensation désagréable chez l’Homme et peut être d’origine physique (lésion,
blessure par exemple) ou psychique. Elle trouve son origine au niveau du système nerveux central
(cerveau) et met jeu un relais synaptique au niveau de la moelle épinière. La plus part du temps, un neurone
ne secrète qu’un seul type de neurotransmetteur. Dans le cas des neurones de la chaine nociceptive deux
neurotransmetteurs sont libérés par le même neurone (on parle de neurotransmetteurs à petite molécule).
La substance P et le glutamate sont des neurotransmetteurs excitateurs qui permettent la propagation du
message nerveux douloureux jusqu’au cerveau et ainsi permettent à la sensation de douleur de devenir
consciente. Ces deux neurotransmetteurs se fixent chacun sur un récepteur spécifique sur le neurone
postsynaptique. Dans une situation physiologique normale, seul le glutamate est libéré, un potentiel de
faible amplitude et de courte durée est généré au niveau du neurone post ‐synaptique. Dans une situation
douloureuse, la substance P est libérée en même temps que le glutamate, cette double libération va
permettre (par l’activation d’un autre récepteur) de produire un potentiel de fort amplitude dans le neurone
post‐synaptique et ainsi généré un message douloureux intense. La transmission des messages nerveux peut
être modulée par des peptides tels que les enképhalines ou morphines endogènes (endomorphines), qui
agissent à différents niveaux du système nerveux central. Les neurones de la moelle épinière sur lesquels
agisse la substance P et le glutamate possèdent également des récepteurs particuliers : les récepteurs
opioïdes.
Ces récepteurs sont des protéines réceptrices qui sont spécifiques de molécules dérivées de l’opium (d’où
leur nom) telles que les enképhalines ou la morphine.
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Les enképhalines sont des molécules sécrétées naturellement par l’organisme, elles sont qualifiées de
morphines endogènes car elles atténuent l’intensité du message nerveux véhiculé jusqu’au cerveau et
diminuent donc fortement la sensation de douleur. Les enképhalines sont sécrétées par des inter-neurones
spécialisés qui établissent des contacts synaptiques avec les neurones nociceptifs médullaires (de la moelle
épinière) localisés dans la corne dorsale. Elles vont se fixer sur des récepteurs spécifiques localisés dans la
membrane des neurones postsynaptiques. Elles inhibent (inhiber : empêcher ou ralentir un processus
physiologique) ainsi la transmission des messages nociceptifs vers le cerveau. Lorsque les substances P et
le glutamate se fixe sur ces neurones post ‐synaptiques (sur des récepteurs qui leur sont propres) la
fréquence des potentiels d’action en direction du cerveau sont moins importants car les neurones
nociceptifs médullaires sont moins excitables suit à l’action des enképhalines : la sensation de douleur est
alors plus faible car la transmission du message douloureux a été atténuée. Les enképhalines ont une action
analgésique.
À l'origine, le curare est un puissant poison extrait de certaines lianes, utilisé par les Indiens d'Amazonie
pour chasser en induisant leurs pointes de flèches de cette substance pour paralyser leurs proies. Une fois
injecté dans la circulation sanguine qui le disperse dans tout l’organisme, le curare est en effet capable de
paralyser de nombreux muscles, dont les muscles respiratoires, entrainant la mort par asphyxie de l'animal
ou de la personne empoisonnée en l'absence d'assistance de ventilation. Il supprime entre autres tous les
réflexes myotatiques tels que le réflexe achilléen.
Consigne :
1) Comparer l’action de la substance P à celle de l’enképhaline.
2) La morphine et l’opium sont des drogues opiacés utilisées en médecine. Dans quel cas ?
3) Analyser les résultats de l’expérience.
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Synthèse générale.
Chez les Métazoaires, la communication intercellulaire est un élément essentiel au maintien de l’intégrité
de l’organisme. Trois grands systèmes ont évolué en ce sens : paracrine, endocrine et nerveux, ayant
chacun leur spécificité. Communiquer entre deux éléments nécessite trois étapes fondamentales :
Coder l’information à partir d’éléments d’un code (ex : alphabet).
Transmettre l’information (ex : langage, téléphone, écriture, etc.).
Décoder et « interpréter » l’information (ex : réponse à une question, etc.).
Les systèmes de communication intercellulaire utilisés par les neurones permettent de « porter »
l’information au plus près de la cellule cible. Par comparaison au système endocrine, il est ainsi plus
économique en molécules médiatrices libérées. Cependant, comme tous les systèmes de communication, il
est sensible aux perturbations éventuelles (drogues et transmission synaptique ; sclérose en plaque et
conduction le long de l’axone, etc.).
Potentiel de repos d’un neurone :
Toutes les membranes biologiques « stockent » de l’énergie sous la forme d’une ddp transmembranaire (ou
potentiel de repos). Certaines de ces membranes utilisent cette énergie potentielle pour créer des potentiels
d’action, d’autres pour générer des transports moléculaires transmembranaires.
Au repos ou en l'absence de toute simulation, il existe une différence de potentiel de -70mV entre la surface
membranaire externe électropositive et la surface interne électronégative. Cette différence de potentiel est
liée à une perméabilité complexe des ions Na+ et K+ responsable de cette polarité membranaire.
En effet, les ions Na+ sont concentrés dans le milieu extracellulaire alors que les ions K+ sont plus
concentrés dans le milieu intracellulaire. La loi de diffusion permet une entrée passive des ions Na+ et une
sortie passive des ions K+ à travers les canaux ioniques de nature protéique. Spontanément ces différences
de potentiel dans les deux milieux des ions Na+ et K+ devraient disparaître à cause de l’équilibre chimique
qui consiste à avoir autant d’ions de même nature de part et d'autre de la membrane.
Mais cet équilibre ne sera jamais atteint dans une cellule vivante et la polarité membranaire sera maintenue
pour 2 raisons :
* La sortie passive des ions K+ est plus importante que l'entrée des ions Na+.
* Les pompes à Na+/K+ font entrer moins d’ions K+ et expulsent plus d’ions Na+. Ce transfert se fait
suivant un transfert actif car elle exige pour cela de l'énergie sous forme de l'ATP.
En conclusion le potentiel de repos est lié à la polarité membranaire. Il n'est pas le propre des neurones, il
est enregistré sur la membrane de toutes cellules vivantes.
Potentiel d'action :
Suite à un stimulus efficace d'une cellule nerveuse, le potentiel de repos de la fibre nerveuse est modifié.
Cette modification se fait en quatre principales étapes ou phases :
Tout commence par l'artefact de stimulation qui permet de déterminer le moment précis de la stimulation.
Puis la période de latence, qui est le temps nécessaire au potentiel d'action pour parcourir la distance
comprise entre le point excité et le point d'enregistrement.
Phase de dépolarisation : elle est rapide et allant à une inversion de la polarité (l'intérieur de la cellule
dévient positif).
Phase de repolarisation : elle est plus lente et permet le retour au potentiel de repos et l'intérieur de la
cellule devient peu à peu négatif.
Phase d'hyperpolarisation : phase durant laquelle la ddp membranaire devient légèrement inférieure à celle
du potentiel de repos (-70mV) à cause d’une sortie importante d’ion K+.
Retour au potentiel de repos : La polarité membranaire redevient normal (potentiel de repos).
La loi du tout ou rien : pour un neurone, le potentiel d'action n’apparait que lorsque la stimulation
provoque une dépolarisation membranaire au moins égale au seuil de dépolarisation. Une fois atteint le
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potentiel d'action aura toujours la même amplitude même si les stimulations deviennent plus fortes. Elle
obéit donc à cette loi.
L'effet de recrutement : le nerf, formé de plusieurs fibres, n'obéit pas à la loi du tout ou rien. Une fois le
seuil atteint, l'amplitude du potentiel d'action sera en fonction de l'intensité de la stimulation d'une part, et
du nombre de fibres nerveuse atteints d'autre part. Elle atteindra le maximum lorsque toutes les fibres
nerveuses seront atteintes par la stimulation.
Loi du seuil ou sommation : en dessous du seuil, il n'y a pas de réponse. En augmentant l'intensité, on
obtient des réponses du nerf de plus en plus importantes. A partir d'une certaine intensité, l'importance de la
réponse ne varie plus quelle que soit l'intensité.
La propagation du potentiel d'action
La propagation d'un potentiel d'action est le résultat d'une succession de dépolarisation. Si cette
dépolarisation est suffisante et si la zone voisine est excitable, un nouveau potentiel d'action identique au
précédent est engendré. La propagation est dite saltatoire si la propagation du message nerveux se fait d'un
étranglement à un autre au niveau d'une fibre nerveuse à myéline. La propagation est dite conductrice si
elle se fait de proche en proche le long d'une fibre nerveuse sans myéline. La propagation saltatoire est plus
rapide que la propagation conductrice.
La vitesse du message nerveux varie en fonction :
Du Diamètre de la fibre : plus il est grand plus la vitesse est grande
De la Température : à 37°C la vitesse est plus grande
De la Nature de la fibre : avec myéline est plus rapide que sans myéline.
De L'état de la fibre : une fibre lésée, ligaturée ou anesthésiée ne conduit pas l'influx nerveux.
Fonctionnement des synapses :
La synapse est la zone de contact entre l'arborisation terminale d'un neurone et une autre cellule (cellules
musculaires, cellules glandulaires).
Elle permet la transmission de la communication nerveuse dans un seul sens de l'élément pré-synaptique
vers l'élément post-synaptique.
La transmission d’un message nerveux se fait de la manière suivante :
Le potentiel d'action se propage le long de l'axone jusqu'à l’arborisation terminale ; L’afflux de Ca2+
provoque une mobilisation des vésicules à acétylcholine et leurs fusions avec la membrane pré-synaptique ;
Le neurotransmetteur traverse la fente synaptique et atteint la membrane postsynaptique ; Le
neurotransmetteur se combine à des récepteurs spécifiques situés sur la membrane postsynaptique ; La
perméabilité de la membrane postsynaptique est modifiée et un influx nerveux commence à se propager sur
le neurone postsynaptique ; le neurotransmetteur quitte la synapse en étant, soit dégradé par une enzyme,
soit récupérer dans la terminaison pré-synaptique. Création du potentiel post-synaptique
L'association « neurotransmetteur – récepteur » peut selon la synapse provoquée, soit une dépolarisation,
soit une hyperpolarisation de la membrane post-synaptique.
Si le neurotransmetteur est excitateur. Il y a naissance d'un potentiel post-synaptique excitateur (P.P.S.E)
et la « synapse est excitatrice ». Les récepteurs post-synaptiques sont des canaux à Na+.
Si le neurotransmetteur est inhibiteur : Il y a naissance d'un potentiel post-synaptique inhibitrice
(P.P.S.I) et la « synapse est inhibitrice ». Par exemple les synapses à GABA (médiateur chimique
inhibiteur). Les récepteurs post-synaptiques sont soit des canaux à Cl- soit des canaux à K+. La sortie des
ions K+ provoque une hyperpolarisation (surcroît des charges négatives) dans le milieu intracellulaire.
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A côté ou autour de chaque aire sensorielle primaire se trouve son aire secondaire, puis les aires
associatives et finalement les aires motrices. Chaque aire secondaire établit de nombreux liens avec son
homologue de l’autre hémisphère du cerveau, avec tous les autres aires secondaires de son propre côté et
avec les aires associatives. Ces dernières semblent avoir pour rôle de traiter l’information sensorielle et
d’intégrer les divers types de données en un tout porteur de sens. Elles sont interconnectées et
communiquent avec les aires motrices.
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motrice de l’hémisphère gauche commande les muscles du côté droit et vice versa). Les voies sensitives
sont aussi croisées.
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2. Mouvement volontaire :
Le mouvement volontaire contrairement au mouvement involontaire nécessite l'intervention du
cerveau pour son exécution. Sa réalisation jusqu'à exécution met en jeu des mécanismes de
contrôle par le système nerveux central. L'organe du mouvement est le muscle strié squelettique
qui est relié aux os par des tendons. Il diffère donc du mouvement involontaire qui est un acte
réflexe automatique nécessitant la présence d'un stimulus extérieur pour son déclenchement.
3. Commande de la motricité volontaire
Cette commande est assurée par le cerveau qui regroupe des milliards de neurones dont les trois
quarts sont contenus dans le cortex cérébral.
Au niveau du cerveau, les neurones sont regroupés en aires et en noyau. Dans le cortex cérébral,
deux (2) aires interviennent dans la commande des mouvements volontaires.
a) L'aire de projection motrice :
La lésion étendue du cortex de la circonvolution frontal ascendante entraîne une hémiplégie
(paralysie des muscles situés dans une moitié du corps). C'est donc dans cette région de
l’hémisphère que se situe l’aire motrice principale. Une simulation dans l'hémisphère cérébral
gauche d'un point précis de cette aire provoque un message moteur qui entraîne la contraction du
muscle correspondant situé dans la moitié droite. L'obtention de la contraction des muscles du côté
droit du corps lorsque la simulation est portée sur l’hémisphère gauche, montre que les voies
nerveuses sont croisées.
b) L’aire pré-motrice :
La lésion de la région du cortex du lobe frontal situé en avant de l'aire motrice principale,
n'entraîne pas la paralysie des muscles. Mais provoque plutôt des troubles dans la réalisation des
mouvements.
c) Les aires corticales sensitives :
Les différents voies nerveuses afférentes qui y aboutissent sont au nombre de deux : l’aire
sensitive de projection et l’aire d'association.
Elles sont complémentaires et forme l’aire de sensibilité générale.
4. Trajet de l'influx nerveux dans un mouvement volontaire
Le message nerveux moteur sort des aires corticales motrices par des voies nerveuses. Les voies
doivent aboutir dans la moelle épinière où sont les motoneurones de la commande de la
contraction musculaire. C'est aussi la moelle épinière qui assure la transmission, aux muscles, des
commandes motrices élaborées par le centre encéphalite. Les voies nerveuses sont de deux sortes :
a) Les voies directes :
Sont directement connectées aux aires motrices. Elles constituent la voie pyramidale avec peu de
relais synaptiques qui interviennent dans la commande des mouvements fin et précis.
b) Les voies indirectes :
La connexion avec les aires corticales motrices est indirecte. Elles constituent la voie
extrapyramidale avec de nombreux relais synaptique qui sont plus lents que les premières.
Elles interviennent dans la commande des mouvements d'ensembles et le contrôle des postures.
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La voie pyramidale est directement connectée aux motoneurones médullaires qui sont reliés aux
muscles alors que la voie extrapyramidale ne peut atteindre les mêmes motoneurones qu’après des
relais synaptique dans la base de l'encéphale.
Remarque :
Le contrôle des mouvements rapides est assuré par le cervelet, celui des mouvements lents et
réguliers est assuré par les noyaux gris sous-corticaux. La précision du mouvement est déterminée
par le nombre de fibres musculaires par unité motrice (10 à 200 fibres) pour la contraction des
muscles impliqués dans la commande motrice.
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Doc. 1
A) Structure d’un muscle strié squelettique.
Le muscle squelettique se compose de plusieurs milliers de cellules contractiles individuelles (fibres
maintenues ensemble par des tissus conjonctifs. Ainsi les cellules sont regroupées en faisceaux puis les
faisceaux en muscle. Chaque structure est enveloppée par une gaine conjonctive. On distingue ainsi de la
périphérie vers le centre : l’épimysium, le périmysium, l’endomysium. La dernière enveloppe est celle qui
entoure chaque fibre musculaire : sarcolemme. L’élément de base du tissu musculaire squelettique est la
fibre musculaire striée. C’est une cellule géante multi nucléée qui peut atteindre 5 cm de long et environ 0.1
mm d’épaisseur. Les composants essentiels de toutes fibres musculaires sont des structures filamenteuses,
appelées myofibrilles, qui traversent les fibres parallèlement dans le sens de la longueur et son responsables
p. 112
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des contractions. Le sarcomère ; unité contractile du muscle est composé de deux myofilaments différents,
le filament d’actine et le filament de myosine.
Doc.2
Doc.3
Consigne : à partir du texte et des documents 2 et 3:
1. Explique pourquoi le biceps humain est qualifié de muscle strié squelettique.
2. Décrire un sarcomère et comparer ses différents aspects pendant la contraction et le relâchement.
B) Innervation des fibres musculaires.
L’ensemble formé par un neurone et les fibres musculaires qu’elle commande forme une unité motrice.
Les fibres d’une même unité motrice sont dispersées dans le muscle. Le mode stimulation des fibres par les
motoneurones participe à l’orientation typologique de la fibre musculaire.
La zone où le nerf réalise une synapse avec une fibre musculaire est appelée plaque motrice. Elle permet au
nerf de contrôler l’état d’excitation du muscle grâce à des neurotransmetteurs.
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Document 4
Consigne :
1. Définir une unité motrice.
2. Expliquer la transmission neuromusculaire.
Activité 2 : phénomènes moléculaires liés à la contraction musculaire.
Les filaments fins sont composés de plusieurs molécules globulaires sphériques d’actine et de 2 protéines :
la tropomyosine et la troponine. Les filaments épais sont composés de deux filaments entre lacés de
myosine dont une extrémité forme une tête globulaire appelée tête de myosine. L’arrivée d’un train de PA
et la dépolarisation du sarcolemme entraine une cascade d’évènements entrainant la contraction
musculaire.
Doc.5
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Doc.6
Consigne :
1. Qu’est-ce qui est à l’origine de la dépolarisation du sarcolemme ?
2. Expliquer le rôle des ions Ca2+ et celui de l’ATP dans la contraction musculaire.
3. A quoi correspond la contraction musculaire ?
Activité 3 : aspects mécaniques et énergétique de la contraction musculaire.
Toutes les contractions ne se manifestent pas par un raccourcissement des muscles. On distingue :
o Contractions isotoniques : le muscle se raccourcit mais la tension ne varie pas. (Ex : pliage des
genoux).
o Contraction isométrique : ne se raccourcit pas, mais la tension augmente. Ex : tenir un seau et le remplir
sous le robinet.
A) Myographie et contraction musculaire.
Secousse : Une secousse musculaire est une réponse mécanique d’un muscle à une stimulation unique.
A
Tétanos :
Un autre PA peut survenir avant la fin d’une secousse, alors une autre secousse s’ajoute à la précédente.
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B
Si le muscle est stimulé de façon répétitive, davantage de secousses s’additionnent jusqu’à un plateau.
C
Document 7
Consigne :
1. Identifier les différentes phases d’une secousse musculaire.
2. Analyser les schémas B et C du document 7.
3. Comparer un tétanos parfait et un tétanos imparfait.
4. Dégager les propriétés du muscle.
B) Aspects énergétiques de la contraction musculaire.
La contraction d’un muscle nécessite de l’énergie provenant de l’hydrolyse de molécules d’ATP qui sont
les seules sources d’énergie des myocytes. Les réserves d’ATP sont très faibles et ne pourraient tenir que 4
à 6 sec de contraction, cela nécessite la régénération de l’ATP au fur et à mesure de son utilisation. Les
voies de régénération de l’ATP sont représentées par le document 8.
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B
Document 8.
Consigne :
1. Déterminer l’importance de l’ATP dans la contraction musculaire.
2. Identifier et expliquer les voies de régénération de l’ATP lors d’une épreuve musculaire.
C) Les différents types de fibres musculaires.
Notre organisme comporte deux types de fibres musculaires squelettiques différentes :
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Les fibres de types 1 : à contraction lente et à faible force de contraction (faible nombre de myofibrilles),
mais très endurantes. Ces fibres utilisent préférentiellement le métabolisme aérobie (respiration). Elles sont
sollicitées dans les activités d’endurance (marathon, ski de fond…), et le maintien de la posture.
Les fibres de type II : elles sont extrêmement rapides et puissantes, mais très fatigables. Ces fibres
utilisent préférentiellement le métabolisme anaérobie (notamment la fermentation lactique). Elles sont
sollicitées lors d’efforts puissants et courts (frapper dans une balle de baseball…).
Les différents types de fibre musculaires Fibre de type I Fibre de type II
Caractéristiques Vitesse de contraction Lente Rapide
métaboliques Endurance Forte Faible
Métabolisme anaérobie + +++
Métabolisme aérobie +++ -
Caractéristiques Couleur des fibres Rouge Blanche
structurales Nombre de capillaires +++ +
Mitochondries +++ +
Diamètre des fibres Petit Grand
Consigne : à partir du texte et du tableau :
1. Déterminer pourquoi la fibre de type I est qualifiée de rouge et le type II de fibre blanche.
2. Laquelle des deux fibres nécessite un apport d’oxygène pour son métabolisme ?
3. Quelle différence fais-tu entre ces deux types de fibres musculaires ?
Synthèse générale :
1. Structure du muscle squelettique.
Le muscle squelettique est un organe spécialisé dans le développement d’une force sous le
contrôle du système nerveux. La cellule musculaire est une fibre (A) dont le diamètre varie en
moyenne de 10 à 100μn et dont la longueur peut atteindre 20 cm. Les « fibres » de viande,
reconnaissables à l'œil nu, sont en fait des faisceaux de fibres (A, environ 0,1-1 mm de diamètre).
La fibre musculaire (cellule) est limitée par une membrane cellulaire appelée le sarcolemme; elle
renferme les myofibrilles. Les myofibrilles sont entourées par le sarcoplasme (cytoplasme) qui
contient plusieurs noyaux cellulaires, des mitochondries (appelées aussi sarcosomes), des
lysosomes, des vacuoles lipidiques, des inclusions de glycogène, etc. Le sarcoplasme contient
également du glycogène, des enzymes glycolytiques, de la créatine phosphate et des acides
aminés, toutes ces substances pouvant être libérées. Une fibre musculaire renferme plusieurs
centaines de myofibrilles dont chacune se divise en compartiments de 2,5μm environ, délimités
chacun par 2 disques Z et appelés sarcomères. Leur longueur est grossièrement de 1,5 à 3,0μm et
dépend de la pré-charge du muscle.
2. La réception du message nerveux :
Le message nerveux transite au niveau de la jonction neuromusculaire qui est constituée de la
juxtaposition des membranes plasmiques de la terminaison nerveuse d’une part et d’une section
particulière du sarcolemme appelée plaque motrice, d’autre part.
3. Le couplage excitation-contraction
Au niveau de la plaque motrice, l’acétylcholine libérée par le motoneurone se fixe sur des
récepteurs postsynaptiques, entraînant la formation d’un potentiel de plaque motrice (PPM).
À distance de la plaque motrice, ce PPM entraîne la formation d’un potentiel d’action qui se
propage tout au long du sarcolemme puis des tubules transverses. La dépolarisation du tubule
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Doc.1
Schéma général
Doc.2
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Consigne :
1. Tirer une conclusion de chaque expérience.
2. Décrire la régulation du fonctionnement des testicules.
Activité 2 : les cycles sexuels chez la femme.
L’ovaire est un tissu hétérogène composé de follicules et de corps jaune. Les follicules sont différents par
les tailles et leurs structures. Au fur et à mesure de leur évolution, ils grandissent et possèdent un grand
nombre de cellules folliculaires entourant une cavité. Logé dans le follicule, l’ovocyte II sera libéré au
moment de l’ovulation. Après l’ovulation, le reste du follicule se transforme en corps jaune qui va régresser
s’il n’y a pas eu de fécondation. Le document 3 représente les étapes du fonctionnement des ovaires.
Le tissu utérin varie au cours du cycle sexuel. Lors de la première phase, l’endomètre s’épaissit ; puis il
change de forme lors de la phase lutéale : il se creuse de nombreuses cavités qui serviront à la nidation d’un
éventuel embryon. En absence de fécondation, la muqueuse se détruit et est à l’origine des pertes de sans
correspondant aux menstruations ou règles
La muqueuse utérine sécrète la glaire cervicale. Celle-ci change d’aspect au cours du cycle : plus épaisse en
début un moment de l’ovulation et enfin de cycle, elle présente un maillage moins serré.
Doc.3
Doc.4
p. 122
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Doc.5
Consigne : à partir du texte et des documents :
1. Citer les phases du cycle sexuel chez la femme.
2. Préciser la durée moyenne d’un cycle et celles de chaque phase.
3. Identifier le phénomène marquant la limite entre deux cycles successifs et celui qui permet de diviser
le cycle en phases distinctes.
4. Caractériser chaque phase.
5. Préciser la partie de l’utérus concerné par ces modifications.
6. Décrire l’évolution de la sécrétion de glaire cervicale.
7. Préciser les rôles physiologiques de la glaire cervicale.
Activité 3 : La régulation des cycles sexuels chez la femme.
Les hormones sécrétées par les ovaires au cours du cycle sont : des œstrogènes fabriqués par les follicules
et la progestérone produite par le corps jaune. (Voir Doc. 6)
A) Action des ovaires sur l’utérus :
Après ablation des ovaires, le cycle utérin se trouve supprimé alors que l’ablation de l’utérus n’empêche
pas le fonctionnement du cycle ovarien.
L’injection contrôlée d’œstradiol et de progestérone (qui sont des hormones sécrétées par les ovaires)
après ovariectomie, rétablit le cycle utérin.
B) Action de l’hypothalamus et de l’hypophyse dans le contrôle des cycles
L’adénohypophyse sécrète les gonadostimulines qui sont : la FSH (hormone folliculostimulante) et la LH
(hormone lutéinisante). Leur taux plasmatique présente des variations cycliques.
L’hypothalamus produit une neurohormone : la GnRH (hormone gonadolibérine) qui agit sur
l’adénohypophyse.
L’ablation de l’adénohypophyse entraine une atrophie des ovaires et la disparition des cycles ovariens et
utérins. Après hypophysectomie, l’injection de gonadostimuline restaure le développement des ovaires et la
reprise des cycles.
Une lésion de l’hypothalamus entraine une chute de la sécrétion de gonadostimuline et l’arrêt des cycles.
L’injection intraveineuse de GnRH corrige les effets provoqués par cette lésion.
C) Rétrocontrôles.
L’ablation des ovaires chez une rate entraine une sécrétion anormalement élevée de FSH et de LH. Une
injection d’œstrogène entraine un retour à une sécrétion normale de gonadostimulines.
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Document 6
Consigne : à partir du et du document :
1. Déterminer les relations entre les ovaires et l’utérus.
2. Préciser les structures de l’ovaire qui sécrètent les hormones et l’action de ces derniers sur l’utérus.
3. Déterminer les relations entre l’hypothalamus, l’hypophyse les ovaires et l’utérus.
4. Préciser les rôles du GnRH, la FSH et la LH.
5. Préciser les différents rétrocontrôles entre les ovaires, l’hypophyse et l’hypothalamus et leurs
conditions.
Activité 6 : La maitrise de la procréation.
Les relations amoureuses entres deux individus de sexe différents aboutissent le plus souvent à des
relations sexuelles. Ces relations sexuelles entrainent naturellement le transfert de gamètes d’un individu à
l’autre et dont une possibilité de fécondation si les partenaires n’ont pas pris de précaution volontaire pour
l’éviter.
Plusieurs techniques et méthodes permettent aux couples de contrôler la procréation.
Des méthodes contraceptives, utilisant les connaissances relatives à la procréation permettent de choisir le
moment approprié pour avoir un enfant.
o La contraception hormonale féminine s’appuie sur les connaissances de la régulation hormonale chez la
femme. Les pilules œstro-progestatives modifient les variations cycliques des hormones hypophysaires
en supprimant le pic de LH, empêchant ainsi l’ovulation. Les pilules progestatives possèdent un effet
sur l’endomètre, le rendant impropre à la nidation.
o D’autres méthodes contraceptives sont basées essentiellement sur la rencontre des gamètes agissants
comme des barrières, elles empêchent la fécondation.
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B
Documen7
Consigne : à partir du texte et du document 7 :
Préciser les différentes méthodes de contraception.
Activité 7 : les principales causes de stérilité
Les causes de la stérilité sont multiples.
Chez l’homme :
Certaines investigations ont montré les cas de spermes vides de spermatozoïdes qui ont pour raisons des
lésions hypophysaires, des infections, des obstructions congénitales. On note dans d’autres cas, une
quantité minime de spermatozoïdes dans le sperme (oligospermie) ou aussi des cas où les spermatozoïdes
sont en nombre élevé mais avec des difficultés de mouvement.
Chez la femme :
Le cas le plus fréquent est l’obstruction des trompes. Elle peut être aussi liée au commande hypothalamo-
hypophysaire avec troubles de l’ovulation et insuffisance lutéale. On observe également des cas où
l’ascension des spermatozoïdes se fait mal si la glaire cervicale est absente, infectée ou hostile aux
spermatozoïdes.
Consigne : à partir de ce texte :
Préciser les principales causes de stérilité dans un couple.
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Synthèse générale :
1. Rôle de l'hypophyse sur l'activité testiculaire
L’antéhypophyse secrète des gonadostimulines (car elles stimulent le fonctionnement des gonades) qui sont
la FSH et la LH. La FSH : active la spermatogenèse par l'intermédiaire des cellules de Sertoli. Les cellules
de Sertoli en retour, contrôlent la production de FSH grâce à une hormone appelée « inhibine », c'est le
feedback négatif. La LH stimule les cellules de Leydig et contrôle la production de testostérone à taux
plasmatique constant. La LH est indispensable à la production de testostérone. La LH et la FSH sont donc
nécessaire au bon déroulement de la spermatogenèse.
2. Rôle de l'hypothalamus et rétroaction exercée par la testostérone :
La production de FSH et de LH dépend donc d’une hormone hypothalamique, la GnRH dont la sécrétion
est pulsatile. La sécrétion de LH et de FSH est aussi pulsatile. Ce caractère pulsatile de la sécrétion de
GnRH, puis de FSH et de LH, s'explique par sa production par des amas de neurones hypothalamiques dont
l'activité est rythmique. L'hypophyse est donc sous le contrôle de l'hypothalamus. La testostérone exerce
donc une action inhibitrice sur le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire.
3. La régulation des cycles sexuels chez la femme.
Dans l’espèce humaine, le cycle menstruel dure environ 28 jours, il débute le premier jour des règles et se
caractérise par un événement majeur : l’ovulation qui a lieu vers la moitié du cycle.
a. Le cycle ovarien
On distingue deux grandes phases lors de ce cycle : la phase folliculaire et la phase lutéale.
La phase folliculaire (ou phase pré-ovulatoire) est caractérisée par une maturation folliculaire avec une
reprise de l’ovogenèse et par une sécrétion d’œstrogènes par les cellules thécales.
L’ovulation est la phase de libération de l’ovocyte II (métaphase de deuxième division de méiose) ; elle se
produit sous l’influence de la forte décharge de LH. La phase lutéale (ou post-ovulatoire) se caractérise par
une transformation du follicule déhiscent en corps jaune dont la sécrétion principale est la progestérone.
b. Le cycle utérin
Le cycle utérin débute par une phase de desquamation responsable de la menstruation. Dès la fin des règles,
la muqueuse utérine augmente d’épaisseur, se vascularisé et se creuse de nombreuses cryptes ; c’est
essentiellement l’œstradiol qui stimule ces transformations. Lors de la phase lutéale, il y a un
développement glandulaire et une diminution de l’activité contractile ; ces modifications sont dues à la
progestérone.
c. Le cycle de la glaire cervicale
La glaire (ou mucus) cervicale est sécrétée par les cellules glandulaires du col utérin. Sa production est
faible au début du cycle, puis devient progressivement abondante dans la deuxième moitié de la phase pré-
ovulatoire. La production régresse rapidement pendant la phase post-ovulatoire. Les propriétés physiques
de la glaire évoluent au cours du cycle : au moment de l’ovulation, elle devient plus riche en eau, plus
alcaline et plus filante. Ces modifications permettent de créer un milieu favorable au passage et à la survie
des spermatozoïdes lors de la période ovulatoire.
4. Maitrise de la procréation
L’évolution démographique a conduit à la mise en place d’un contrôle des naissances. Les problèmes de
stérilité ou d’hypofertilité des couples ont conduit à des recherches de moyens de traitement de la stérilité.
On distingue plusieurs types de pilule : les pilules combinées normo dosées, les pilules séquentielles, les
micropilules. La contraception par voie orale empêche soit la fertilisation en perturbant la rencontre des
gamètes ou en bloquant l'ovulation, soit la nidation, soit associé tous ses effets. La pilule a pour tâche de
rendre la glaire cervicale infranchissable pour les spermatozoïdes en restaurant le maillage.
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Doc.1
Consigne : à partir texte et du document 1 :
1. Déterminer les organes de stockage du glucose et préciser l’organe qui restitue le glucose au sang.
2. Quelles sont les formes et les conditions du stockage du glucose ?
Activité 4 : Rôle du pancréas dans la régulation de la glycémie.
A) Mise en évidence
Le pancréas est une glande qui joue un rôle important dans la régulation de la glycémie.
Différentes expériences démontrent le rôle du pancréas.
o L’ablation totale du pancréas (pancréatectomie) : des troubles digestifs surviennent rapidement du
fait de l’absence d’enzymes digestives pancréatiques et on constate une augmentation très rapide de la
glycémie aboutissant à la glycosurie.
o Greffe de pancréas : après pancréatectomie chez un animal, si l’on greffe un fragment de pancréas
en un point quelconque du corps, les troubles digestifs persistent, mais la glycémie revient à la
normale. Or le seul lien entre le greffon et l’organisme est le sang.
o Injections d’extraits pancréatiques : si l’on fait séjourner des fragments de pancréas dans un
liquide physiologique, que l’on broie, filtre et que l’on injecte ce filtrat à un animal sans
pancréas, on observe qu’il y a correction de la glycémie, mais que les troubles digestifs persistent.
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Consigne :
Analyser ces résultats et tirer une conclusion.
B) Rôles des hormones pancréatiques dans la régulation de la glycémie.
Le pancréas a une structure double (doc .2). Pour assurer ses deux fonctions, le pancréas utilise les deux
structures qui le constituent :
o Les acini (pancréas exocrine) : (99%), ils sécrètent les enzymes digestives du suc pancréatique.
o Les îlots de Langerhans (pancréas endocrine) : (1%), formés de deux types de cellules groupées
autours des vaisseaux sanguins : les cellules α situées à la périphérie des îlots qui sécrètent le
glucagon (hormone) et les cellules β situées au centre des îlots qui sécrètent l’insuline (hormone).
Le document 3 représente la régulation hormonale de la glycémie.
Doc.3
Doc. 2
Consigne : à partir du texte et des documents 2 et 3 :
1. Préciser la structure du pancréas qui qui intervient dans la régulation de la glycémie.
2. Déterminer les hormones pancréatiques intervenant dans la régulation de la glycémie et leurs rôles.
3. Expliquer comment le pancréas intervient en cas d’hyperglycémie et en cas d’hypoglycémie.
Activité 5 : caractéristique et causes des diabètes.
Les diabètes sont des maladies qui se manifestent toujours par une hyperglycémie (glycémie > 1,26g/l
pendant un jeûne et > 2g/l en un autre moment quelconque) . Il existe plusieurs phénotypes de diabètes suivant la
gravité, l’expression de la maladie et l’âge d’apparition. On distingue deux types principaux de diabètes :
o Le diabète de type I :
C’est le plus rare et le plus grave, il peut survenir dès le plus jeune âge. Il se caractérise par une absence ou
peu de cellules β, s’accompagnant d’une sécrétion d’insuline très faible. On parle de diabète insulino-
dépendant ou diabète maigre. Cette forme de diabète a souvent une origine génétique (héréditaire), mais il
peut être dû aussi à des facteurs environnementaux. Certains aliments ou certains virus pourraient être en
cause dans le déclanchement de la maladie.
Un sujet peut avoir des cellules β et sécréter une insuline anormale (non reconnue par les récepteurs des
cellules cibles). Ce diabète est aussi un diabète insulino-dépendant.
o Le diabète de type II :
C’est le diabète le plus fréquent (80%). Il atteint surtout les personnes d’âge mûr.
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Les cellules β sont normales, la sécrétion d’insuline aussi, mais les cellules cibles (muscles, tissu adipeux et
foie) ont peu ou pas de récepteurs à l’insuline : le captage du glucose est moindre, entrainant une
hyperglycémie. On parle de diabète insulino-résistant ou « diabète gras ». Seul un régime pauvre en
glucose peut le corriger.
L’hérédité peut favoriser son apparition (certains groupes ethniques y sont plus sujets que d’autres). Mais
c’est avant tout une mauvaise alimentation et une activité physique insuffisante qui sont la cause. L’obésité
est aussi le principal facteur de risque de ce type de diabète. (Voir document 4)
Document 4
Consigne : à partir du texte et du document 4 :
1. Préciser quand dit-on qu’un sujet est diabétique.
2. Expliquer pourquoi le diabète de type 1 est qualifié d’insulinodépendant et le type 2 d’insulino-résistant.
3. Déterminer pour lequel des deux diabètes la prédisposition génétique est plus élevée.
4. Expliquer comment peut-on prévenir le diabète de type 2.
p. 131
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Synthèse générale :
1) La glycémie :
La glycémie est le taux de glucose dans le sang ou plus exactement dans le plasma sanguin. La
glycémie est très finement régulée. Les valeurs de la glycémie varient selon l’état nutritionnel et le
stress. En particulier la différence entre la glycémie à jeun et la glycémie post-repas est importante. Sa
valeur moyenne est de 1g/l.
Dans l’organisme, le glucose est stocké sous forme de glycogène dans le tissu musculaire et le tissu
hépatique, et sous forme de triglycérides dans le tissu adipeux.
Les réserves hépatique étant réduite, la néoglucogenèse permet de couvrir les besoins des cellules
gluco-dépendants durant une dizaine d'heures.
2) Action du foie :
Le foie est un organe de stockage et de déstockage du glucose en vue du maintien de la constante
glycémique. La glycogénogenèse est le stockage de glucose sous forme de glycogène dans le foie.
Lorsque le foie est saturé en glycogène, le surplus de glucose sanguin est emmagasiné dans les
muscles striés et dans les tissus adipeux. Ces derniers ne fournissent pas de glucose au milieu intérieur,
mais fournissent au foie les précurseurs nécessaires (glycérol, lactate, pyruvate, acides aminés …) à la
néoglucogenèse.
Le glycogène musculaire est directement utilisé par le muscle lui-même. C'est une réserve privée.
Celui du foie est commun à tout l’organisme. Le foie par glycogénolyse et grâce à la présence de la
glucophosphatase est « le seul organe capable de libérer du glucose dans le milieu intérieur ».
3) Action du pancréas
En cas d'hyperglycémie : les cellules β captent la variation et secrètent une hormone hypoglycémiante
« l'insuline » qui agit sur les cellules cibles. En effet l'insuline favorise la pénétration du glucose et sa
consommation dans les cellules, stimule la synthèse du glycogène (glycogénogenèse) et des graisses.
D’hypoglycémie : les cellules α captent la variation et secrètent une hormone hyperglycémiante, le
glucagon qui agit sur les cellules cibles. Ces derniers sont essentiellement les cellules hépatiques. Le
glucagon stimule la glycogénolyse et la néoglucogenèse.
4) Glycémie et diabète
Le diabète est une maladie chronique très grave qui résulte d’une hyperglycémie. Il peut prendre
différentes formes en fonction de son origine.
Le diabète de type I : également appelé diabète juvénile, il a la particularité qu’il ne peut pas se
prévenir.
Origine : Les lymphocytes, au début de la maladie, envahissent les îlots de Langerhans et détruisent les
cellules β, c'est une maladie auto-immune. Au final les malades ne secrètent plus assez d'insuline, ils
ne proviennent plus à corriger l'hyperglycémie. On parle aussi de diabète insulino-dépendant « DID ».
Il est traité par l'insulinothérapie. Cela consiste à une injection intramusculaire d'insuline plusieurs fois
par jour pour contrer l'hyperglycémie.
Le diabète de type II : Il représente près de 90 % des diabétiques. Il se déclenche tardivement chez
des individus âgés de plus de 50 ans.
Origine : Le pancréas ne fonctionne pas correctement et ne fabrique pas assez d'insuline. L'insuline
aussi produite n'est pas utilisé par les muscles car ils deviennent résistants. On parle de diabète non
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insulino-dépendant « DNID ». Il n'est pas traité par l'insuline. Son traitement est complexe et a besoin
d'un arsenal complet de médicaments thérapeutique.
Sous concept 3 : L’activité cardiaque et la régulation de la pression artérielle.
Pré-évaluation :
Quel est le rôle du cœur ?
Qu’est-ce que la pression artérielle ?
Situation problème :
La section accidentelle d’une artère déclenche une hémorragie caractéristique, le sang s’écoule par jets
saccadés. Cette observation révèle que le sang circule sous pression notable dans le système artériel et que
cette pression varie rythmiquement. Cette pression sanguine dépend étroitement de l’activité cardiaque.
Comment mesurer cette pression ?
Une régulation satisfaisante de la pression artérielle suppose donc un contrôle par les centres nerveux et le
système hormonal. Comment est assuré ce contrôle ?
Activité 1 : La pression artérielle, une variable physiologique réglée.
A) Mesure de la pression artérielle.
Les contraction rythmiques du muscle cardiaque assurent la propulsion du sang dans l’appareil circulatoire
et sont à l’origine de la pression artérielle (pression que le sang exerce sur la paroi des artères).
L’appareil utilisé par le médecin pour « prendre la tension » s’appelle sphygmomanomètre. La prise de la
tension (pression artérielle) se fait en différents étapes (voir document 1)
Doc.1
Consigne :
1) Définir : pression artérielle, pression systolique et pression diastolique.
2) Déterminer les éléments physiologiques responsables de la pression artérielle.
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Doc.2
Consigne :
1. Nommer quelques activités journalières à l’origine de la variation de la pression artérielle.
2. Pourquoi la pression artérielle doit être maintenue à une valeur consigne ?
Activité 2 : la régulation nerveuse de la pression artérielle.
Les facteurs qui déterminent la pression artérielle sont : le débit cardiaque, la résistance périphérique,
l’élasticité des parois des grosses artères, le volume sanguin (ou volémie).
L’appareil circulatoire comme l’ensemble des viscères, est soumis à des contrôles assurés par le système
neuro-végétatif (Doc. 3). Ce dernier est organisé en deux ensembles antagonistes : le système sympathique
et le système parasympathique. Chaque système possède ses voies nerveuses, ses centres et intègre les
informations fournies par un certain nombre de récepteurs sensoriels renseignant notamment sur les
variations de la pression artérielle en certains « points stratégiques » du système circulatoire. Les systèmes
sympathique et parasympathique réagissent aux informations sensorielles de façon coordonnée et
rétablissent une pression normale en modifiant de façon appropriée l’activité cardiaque d’une part, et la
vasomotricité périphérique d’autre part.
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Doc.3
Pour comprendre le l’innervation du cœur, on réalise des séries d’expériences.
Doc.4
Le document 5 représente le schéma général de la régulation nerveuse de la pression artérielle.
p. 135
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Doc. 5
Consigne : à partir de l’analyse des expériences et documents :
1. Préciser les centres intégrateurs, les voies et l’effecteur de la régulation nerveuse de la pression
artérielle.
2. Quelles informations peut-on tirer concernant les nerfs qui innervent le cœur ?
3. Expliquer comment la pression artérielle normale est établie après une perturbation ?
p. 136
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Document 6
Consigne :
1. Expliquer comment l’ADH intervient dans la régulation de la pression artérielle.
2. Quel est l’action de l’aldostérone sur les reins ?
p. 137
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p. 139
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Consigne :
1. Définir biotechnologies.
2. Citer quelques disciplines impliques
dans les biotechnologies.
3. Quel est l’importance des
biotechnologies ?
4. Quelle différence fais-tu entre génie
génétique et biotechnologie ?
doc.1
p. 140
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Doc.2
Consigne : A partir du texte et du document 2 :
1. Définir la transgénèse et donner son importance.
2. Déterminer les matériels utilisés dans la transgénèse.
3. Expliquer la réalisation d’organisme génétiquement modifié.
B. Les applications de la biotechnologie.
Les biotechnologies, par elles-mêmes, se retrouvent intégrées, généralement à des stades de recherche et
développement (R&D), dans des secteurs industriels bien définis comme la pharmacie, les industries agro-
alimentaires, l’environnement, le développement durable etc. Devant cette diversité, la Communauté
Européenne a élaboré une classification très « colorée » des biotechnologies :
Les biotechnologies jaunes se rapportent à toutes les applications liées à la protection de l’environnement et au traitement ou à
l’élimination de pollution.
Les biotechnologies vertes regroupent les technologies utilisant des plantes et leurs cellules pour produire et transformer des
produits alimentaires, des biomatériaux et de l’énergie.
Les biotechnologies bleues développent des produits en liaison avec la biodiversité marine : santé, cosmétique, aquaculture, agro-
alimentaire.
Les biotechnologies blanches regroupent les applications industrielles, par l’emploi de systèmes biologiques comme alternative aux
procédés chimiques classiques.
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Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) : Terminal Sciences Expérimentales // Edition 2020
Les biotechnologies rouges touchent le domaine de la santé, en particulier l’industrie pharmaceutique dont une grande partie de la
recherche actuelle repose sur les biotechnologies.
Activité 3 : Les applications dans le domaine alimentaire.
i. La fabrication du yaourt.
Le yaourt est un produit laitier coagulé obtenu par fermentation du lait par des bactéries lactiques. Pour
obtenir l’appellation yaourt, le produit doit être fermenté par deux souches de bactéries lactiques :
Lactobacillus et Streptococcus.
Doc.3
ii. Fabrication du pain.
Dans un milieu anaérobie, les levures dégradent le glucose en éthanol et en gaz carbonique. C’est le
processus de fermentation alcoolique. L’éthanol s’évapore mais le CO2 reste. Ce dernier étant emprisonné
dans la pâte du pain le fait gonfler.
Consigne :
1. Quels sont les agents impliqués dans la fabrication de ces aliments ?
2. Nommer le point commun aux deux techniques de fabrication.
Activité 4 : Applications en agronomie
Selon les promoteurs des biotechnologies, ces dernières peuvent ou pourraient contribuer à diminuer les
émissions de nombreux polluants ou gaz à effet de serre, mieux protéger les ressources en eau, cultiver sur
des sols pollués ou irriguer avec de l'eau salée, diminuer l'usage d'engrais et pesticides en rendant des
plantes capables de produire leur propre « bio pesticide » et capter dans l'air l'azote dont elles ont besoin.
Le document 4 résume une technique de transfert de gène responsable de la synthèse d’un insecticide.
p. 142
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Doc.4
Consigne : à partir du document 4 :
1. Définir un insecticide.
2. Pourquoi désire-t-on que le pied de maïs transgénique produise un insecticide ?
3. Comment expliquer que le maïs transgénique produise un insecticide d’origine bactérienne ?
4. Quelle est la propriété du code génétique exploité dans cette technique ? Justifier.
5. Préciser : le gène transféré, l’origine du gène et l’organisme génétiquement modifié.
Activité 5 : Application dans le domaine de la santé.
i. Fabrication du vaccin contre l’hépatite B.
De nos jours, le vaccin contre l’hépatite B est fabriqué par génie génétique. Un bout d’ADN qui contient
l’information nécessaire à l’élaboration d’une protéine du virus est retiré du génotype du virus de l’hépatite
B. le fragment d’ADN est inséré dans un plasmide. Durant l’étape suivante, des cellules de levure vont
prendre en charge la production de protéines virales. Celles-ci seront ensuite purifiées et appliquées en tant
que vaccin (Document 5).
Doc.5
ii. La fabrication d’hormone de croissance.
Chez l’Homme, l’hormone de croissance est une protéine produite par l’hypophyse. Pour traiter le retard de
croissance des enfants qui manquent de cette hormone, on ne peut qu’utiliser l’hormone de croissance
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humaine (GH). Autrefois extraite d’hypophyse de cadavre, cette hormone n’a pu être obtenue en quantité
suffisante qu’à partir du moment où on a su la produire par transgénèse (Document 6).
Doc.6
iii. La fabrication d’insuline.
L’insuline est une hormone sécrétée par les ilots pancréatique. C’est l’hormone hypoglycémiante.
Lorsqu’elle sécrétée en quantité insuffisante ou qu’elle est anormale, les sujet est atteint de diabète de type
1. Cette maladie ne peut être corrigée qu’en injectant de l’insuline normale. Le document 7 représente les
étapes de fabrication de l’insuline.
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Document 7
Consigne :
1. Comment obtient-on le gène à transférer dans chaque cas ?
2. Pour chaque cas, identifier : le greffon, le porte-greffon, la cellule hôte et l’intérêt de la technique.
3. On peut constater que les bactéries utilisent le gène humain. Préciser la propriété de l’ADN mise en
évidence.
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Synthèse générale.
1. Définition :
Il s’agit un domaine d’activités qui consiste à caractériser et utiliser dans des applications variées, des
molécules ou organismes vivants montrant des propriétés particulières et étonnantes. Elles sont telles,
qu’elles présentent un intérêt indéniable pour l’homme.
Le préfixe « BIO » implique l’étude du monde vivant aussi bien en amont, en parallèle et en aval d’un
procédé industriel ou artisanal.
Le terme « TECHNOLOGIES » implique le développement, le perfectionnement et l’utilisation de
méthodes et outils spécifiques d’un domaine.
Les biotechnologies font donc appel à des compétences (savoirs, savoir-faire et savoirs-être) que l’on
retrouve dans des domaines bien spécifiques de la biologie comme la microbiologie, la biochimie, la
biologie moléculaire et cellulaire. Celles-ci sont complétées par des compétences technologiques et
techniques constituant ainsi un domaine passionnant à l’interface des connaissances fondamentales et des
sciences de l’ingénieur.
2. Principe :
Les exemples sont nombreux, en voici quelques-uns parmi les plus significatifs :
Les enzymes sont de prodigieux accélérateurs et sont capables d’augmenter la vitesse d’une réaction de
plusieurs millions de fois. Elles existent en nombre varié, agissant dans des conditions peu consommatrices
d’énergie et de façon hautement spécifique. Elles sont tellement efficaces qu’elles sont qualifiées, avec
sympathie, de « gloutonnes » !
La capacité de transformation de différents substrats par des micro-organismes est déjà très largement
utilisée en agro-alimentaire mais celle-ci a des potentialités tellement vastes, variées et non polluantes que
de plus en plus de procédés y ont recours dans un objectif de développement durable. Ainsi des bactéries
sont utilisées pour éliminer les nitrites et nitrates dans l’eau, les fusariotoxines dans les silos d’ensilage ou
pour rendre la production de papiers ou de fibres de chanvre moins polluante.
De même, l’accès à l’information génétique portée par l’Acide désoxyribonucléique (ADN), annonce des
perspectives immenses dans le domaine de la santé avec, entre autres, la production de médicaments
innovants ou de la police scientifique, comme certaines séries TV le reprennent.
3. Des applications anciennes et modernes
Il existe donc une biotechnologie « historique », utilisée, sans être connue, depuis l’antiquité, caractérisée
depuis et intégrée à des domaines d’activité (agro-alimentaire, environnement, etc.) Bien définis
actuellement (production de fromages, vinification, de compost, etc.).
Celle-ci est complétée par une biotechnologie « moderne » qui s’appuie sur les avancées scientifiques de
ces dernières décennies comme la biologie moléculaire qui commence à donner des applications
technologiques dans des domaines très variés (thérapie génique et lutte contre les maladies génétiques).
Les fermentations alcooliques, lactiques… retrouvées dans la production de produits agro-alimentaires
comme le vin, le pain, les fromages ou autres comme la bio-fertilisation des sols, la méthanisation ou la
production de biocarburants de troisième génération (algocarburant très énergétique).
Les enzymes (protéases, lipases ...) Utilisées dans les lessives (regardez la composition sur le paquet !), les
détergents ou pour produire spécifiquement des médicaments.
Les empreintes génétiques utilisées en police scientifique ou la thérapie génique qui commencent à
permettre des perspectives de guérison de certaines maladies génétiques (mucoviscidose, syndrome
d’immunodéficience sévère chronique ...).
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Les biotechnologies, par elles-mêmes, se retrouvent intégrées, généralement à des stades de recherche et
développement (R&D), dans des secteurs industriels bien définis comme la pharmacie, les industries
agroalimentaires, l’environnement, le développement durable etc. Devant cette diversité, la Communauté
Européenne a élaboré une classification très « colorée » des biotechnologies :
Les biotechnologies jaunes : se rapportent à toutes les applications liées à la protection de
l’environnement et au traitement ou à l’élimination de pollution.
Les biotechnologies vertes : regroupent les technologies utilisant des plantes et leurs cellules pour
produire et transformer des produits alimentaires, des biomatériaux et de l’énergie.
Les biotechnologies bleues : développent des produits en liaison avec la biodiversité marine : santé,
cosmétique, aquaculture, agro-alimentaire.
Les biotechnologies blanches : regroupent les applications industrielles, par l’emploi de systèmes
biologiques comme alternative aux procédés chimiques classiques. Les premières utilisations sont dans les
secteurs des polymères, des carburants, des dissolvants, de la construction, du textile, et de tous les produits
à dominante chimique.
Les biotechnologies rouges : touchent le domaine de la santé, en particulier l’industrie pharmaceutique
dont une grande partie de la recherche actuelle repose sur les biotechnologies.
4. Construction d’une culture scientifique alternative :
La nouvelle série STL Sciences physiques et chimiques en laboratoires (SPC) et biotechnologies se
caractérise aussi par un enseignement intégré de Chimie, Biochimie et Sciences du vivant (CBSV) qui
permet d’installer une culture fondée sur une approche concrète et transdisciplinaire, concernant les
systèmes vivants aux différentes échelles. Il s’agit ainsi par cet enseignement innovant de faire ressortir les
connexions entre trois champs disciplinaires, supports des biotechnologies et d’une physique-chimie
appliquée.
La spécialité Sciences et Technologies de Laboratoire (STL) Biotechnologies privilégie l’acquisition de
connaissances du vivant et l’acquisition de compétences biotechnologiques permettant à l’élève de se
construire une culture scientifique particulière axée sur la maîtrise conjointe de compétences fondamentales
et technologiques. Elle présente un enseignement spécifique de biotechnologies. Celui-ci prend appui sur
les disciplines fondamentales qui alimentent le champ des biotechnologies modernes ainsi que sur un
équipement destiné à acquérir les références méthodologiques majeures et les savoir-faire de base pour
privilégier le développement critique et la réflexion logique. Cet enseignement repose principalement sur
des activités technologiques structurantes.
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Consigne :
1. Comparer le téosinte et le maïs cultivé.
2. Quelle technique a permis l’obtention du maïs à partir de la variété sauvage (téosinte) ?
3. Dans quel intérêt on améliore les races animales et les variétés végétales ?
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Doc.2
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B) La sélection
La sélection est utilisée dans l’amélioration génétique des plantes et des animaux. Dans la population, on
sélectionne certains individus en fonction des caractères intéressants qu’ils présentent et on les faits se
reproduire pour former la génération suivante. Ceci permet d’augmenter le nombre de descendants porteurs
des caractères intéressants, à condition que ceux-ci possèdent une forte héritabilité.
Il existe différents types de sélection :
La sélection massale : on choisit les plantes qui semblent plus intéressantes dans une population puis on
utilise leurs graines comme semence pour la culture suivante.
La sélection récurrente : les plantes de la génération de départ sont sélectionnées sur leur valeur propre
puis multipliées par autofécondation.
La sélection généalogique : les plantes issues du croisement de deux plantes présentent une forte
variabilité de phénotype. Elles sont autofécondées afin de produire des plantes au sein desquelles le
sélectionneur choisit les meilleurs individus.
Doc.4
Consigne : à partir du texte et du document 4 ;
1. Citer les différents types de sélection.
2. Comparer la sélection massale et la sélection généalogique.
3. Laquelle des technique de sélection est plus performante pour l’amélioration des espèces ? Justifier.
4. Quelles sont les conséquences de la sélection sur le plan écologique ? Expliquer.
p. 150
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Doc.5
Consigne : à partir du texte et du document 4 :
1. Définir un protoplaste et préciser sa propriété importante.
2. Expliquer la technique de la fusion somatique.
3. Déterminer l’avantage génétique et économique de la fusion somatique.
p. 151
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B) Le clonage.
Le clonage consiste à reproduire à l’identique des organismes vivants afin d’obtenir des individus
génétiquement identiques. Il peut se faire à partir d’une seule cellule ou à partir d’un fragment de tissu ou
d’organe (le cas du bouturage chez les végétaux).
Il permet la production, à faible coût, de grande quantité d’individus présentant des caractéristiques
intéressantes, avec un gain de temps, car la reproduction sexuée classique peut être longue pour certain
organismes. Le document 5 représente un exemple de clonage chez les vaches.
Doc.5
Consigne : à partir du texte et du document 5 :
1. Définir le clonage.
2. Explique les étapes du clonage chez les vaches.
3. Quel est l’intérêt de cette technique ?
4. Quel est son impact sur la biodiversité ?
5. Quel es l’impact des biotechnologies sur l’amélioration des espèces ?
Synthèse générale :
1. Définition :
L’expression ‘Amélioration des plantes’ doit se comprendre comme la science et l’art de la création de
nouvelles populations, appelées variétés, répondant de mieux en mieux aux besoins de l’homme. Cette
science accroît les connaissances en génétique des plantes et impulse du progrès génétique pour améliorer
les principaux caractères des espèces d’intérêt agronomique dans des conditions de culture données, les
caractères étant évalués dans des dispositifs d’expérimentation multi-sites. Les principales espèces
illustrant le propos de l’auteur sont blé, maïs et plantes fourragères, espèces dont l’auteur est un éminent
spécialiste ; d’autres espèces sont aussi citées en exemple lorsque le thème abordé s’y prête.
L'amélioration des espèces et les connaissances biologiques ont évolué parallèlement, de façon synergique.
L'amélioration des semences a constitué une inspiration et un stimulus pour la découverte des mécanismes
de l'hérédité (Mendel,) et de l'évolution (Darwin).
p. 152
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Les progrès conceptuels (cf. lois de ségrégation des caractères) et techniques (mutagenèse, colchicine,
ADN recombinant) ont été progressivement incorporés dans les méthodes de sélection.
Les problèmes posés par la sélection de caractères quantitatifs ont stimulé le développement de nouveaux
outils statistiques (Fischer, Snedecor).
Ces progrès techniques ont permis un accroissement sensible du rendement des plantes cultivées dans les
pays riches. Cette augmentation de rendement est cependant liée à un modèle d'organisation sociale et à des
systèmes agraires particuliers, et leur transposition telle quelle à d'autres sociétés présente des
inconvénients et des risques identifiables.
2. La sélection :
La sélection est utilisée dans l’amélioration génétique des plantes et des animaux. Dans la population, on
sélectionne certains individus en fonction des caractères intéressants qu’ils présentent et on les faits se
reproduire pour former la génération suivante. Ceci permet d’augmenter le nombre de descendants porteurs
des caractères intéressants, à condition que ceux-ci possèdent une forte héritabilité.
Il existe différents types de sélection :
La sélection massale : on choisit les plantes qui semblent plus intéressantes dans une population puis on
utilise leurs graines comme semence pour la culture suivante.
La sélection récurrente : les plantes de la génération de départ sont sélectionnées sur leur valeur propre
puis multipliées par autofécondation.
La sélection généalogique : les plantes issues du croisement de deux plantes présentent une forte
variabilité de phénotype. Elles sont autofécondées afin de produire des plantes au sein desquelles le
sélectionneur choisit les meilleurs individus.
3. La fusion de protoplastes :
Le terme protoplaste désigne une cellule végétale débarrassée de sa membrane cellulosique, elle apparait
sous forme d’une cellule sphérique, limitée par sa membrane plasmique. C’est une forme de modification
génétique qui permet, chez les végétaux de fusionner deux espèces différentes pour former un nouvel
hybride ou hybride somatique, héritant des propriétés génétiques des deux espèces d’origine.
La propriété la plus importante des protoplastes est leur capacité à fusionner entre eux lorsqu’ils sont placés
dans un milieu approprié. Cette technique permet de surmonter les barrières liées à la reproduction sexuée
et de créer de nouvelles combinaisons entre noyau et cytoplasme. Le but de telles expériences est de créer
des plantes à très grande productivité, combinant plusieurs qualités.
p. 153
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Géologie
p. 154
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Figure
1 : le
système
solaire
Il y a 5
milliards
d'années,
le
système
solaire
n'existait pas. A la périphérie de notre galaxie, la voie lactée, il n'y avait qu'un vaste nuage de gaz et de
poussières. A l'origine de ce nuage : l'explosion d'une supernova.
Ce nuage de poussière est appelé nuage moléculaire. Ce nuage est immense, plusieurs centaines d'années-
lumière (quelques milliards de km de diamètre). Il est formé de débris d'étoiles ayant appartenu à un
univers primitif, étoiles qui auraient explosé après avoir consumé toute leur énergie. Lors de l'explosion, les
particules (dont des éléments lourds : fer, nickel, aluminium, silicone...) qui constituaient ces étoiles ont été
vaporisées à travers toute la galaxie. Puis, sous l'effet d'une force, la gravité, ces particules se sont
rassemblées pour former des étoiles et des planètes. Sous l'effet des forces gravitationnelles, les particules
du nuage moléculaire se sont agglomérées, puis, pendant une dizaine de millions d'années, le nuage s'est
comprimé lentement sous l'effet de sa propre gravité, provoquant l'accroissement de sa vitesse de rotation.
p. 155
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La Terre, seule planète du système solaire possédant de l’eau dans les trois états de la matière : solide
(glace), liquide (eau), gazeux (vapeur d’eau). Elle s’est formée il y a 4,6 Ga comme les autres planètes du
système solaire par l’agglomération (accrétion) des restes de poussières et de gaz qui n’ont pas servi à la
formation du soleil. La température de cette Terre primitive est d'environ 4700°C (chaleur due aux
collisions). Cette Terre est donc formée de matière en fusion. Petit à petit, la Terre se refroidit, les éléments
les plus légers remontant vers la surface et les plus lourds (fer) s'enfonçant pour former un noyau. La
solidification du noyau interne de la Terre aurait commencé il y a 3,5 milliards d'années. (Figure 2)
Le matériau terrestre initial est constitué de fer à plus de 85% sous forme métallique réduite, et à moins de
15% sous forme métallique oxydée (ces proportions ont été obtenues à partir de l'analyse des chondrites).
Figure 2
Consigne : à partir du teste et des documents :
1. Déterminer l’âge de l’univers et le phénomène à l’origine de sa formation.
2. Donner l’âge de la Terre et situer-la dans l’univers.
3. Citer les éléments intervenant dans la formation de la Terre.
4. Décrire les étapes de la formation de la Terre.
p. 156
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Fig.6
Consigne :
1. Citer les conditions d’apparition de la vie sur Terre.
2. Quels sont les premiers êtres vivants apparus sur Terre et quand sont-ils apparus ?
3. Expliquer l’expression synthèse abiotique.
4. Où sont apparus les premiers êtres vivants ?
Activité 4 : évolution de la vie sur Terre.
p. 158
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Les formations rocheuses de l’Archéen ont fourni la preuve directe sur les premières traces de vie il y a
3,5Ga. Elles contiennent des roches carbonatées formées de feuillets superposées et se développant en
forme de dômes ou de chou-fleur appelés stromatolithes. Il s’agit de constructions fossiles qui résultent de
l’activité biologique des algues bleues appelés cyanobactéries. L’apparition des cyanobactéries est une
révolution biologique. Ces êtres vivants fabriquent leur matière organique en utilisant l’énergie solaire. Ce
phénomène appelée photosynthèse s’accompagne d’une absorption de CO 2 et un dégagement d’O2. Pendant
très longtemps cet oxygène va rester piégé dans les océans. De l’oxygène libre dans l’atmosphère
n’apparait que vers -2Ga. Une nouvelle fonction la respiration devient possible. Par la suite, la couche
d’ozone (O3) se forme dans la haute atmosphère à partir de l’oxygène ; elle protège des rayonnements
ultra-violets nocifs et permet à la vie de s’installer sur les continents.
Fig.7
Il y a de très nombreux êtres vivants différents les uns des autres sur Terre, c’est ce que l’on appelle la
Biodiversité. Les conditions de vie de ces êtres vivants sont intimement liées aux facteurs de leurs milieux
de vie. Pourtant, on peut observer des points communs entre eux, comme la présence de cellules. La
cellule est l’unité structurale et physiologique des êtres vivants à l’exception des virus
Les événements géologiques ayant affecté la surface de la Terre (déplacement des continents, formation
des chaînes de montagnes, fluctuations du climat, chute sur Terre de météorites géantes…) ont modifiés les
milieux et les peuplements ont changé. Depuis son apparition, la vie n’a cessé d’évoluer ; de nouvelles
formes apparaissent, d’autres disparaissent. Vers la fin du Précambrien, début des peuplements dans les
océans, plusieurs groupes d'invertébrés évolués encore dépourvus de squelette ou de carapace tels que les
annélides, les cnidaires et les arthropodes font leurs apparitions (c’est l’explosion du cambrien). La plupart
des groupes actuels étaient présents à cette époque ; d'autres ont disparues depuis. Les algues et les lichens,
à cette époque, bordaient les océans. La figure 8 représente l’histoire de la vie sur Terre.
Fig.8
Consigne : à partir de l’analyse du texte et du document :
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Fig.9
Consigne :
1. Définir une crise biologique.
2. Quelles les causes probables des crises biologiques ?
3. Parmi les cinq grandes crises, laquelle a eu un grand impact sur la biodiversité.
4. Citer quelques espèces qui ont disparu pendant la crise du crétacé.
Activité 6 : Parenté entre les êtres vivants.
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Non seulement de nombreux gènes sont identiques entre espèces différentes, mais l’organisation et le
fonctionnement des gènes sont souvent identiques: les gènes qui contrôlent le développement des embryons
de souris sont les mêmes, organisés de la même façon que ceux qui fonctionnent chez les humains. Plus
étonnant, on retrouve ces gènes chez les mouches! De plus, l’étude des gènes a permis de découvrir les
traces des histoires évolutives des espèces et de la façon dont se produit l’évolution.
Consigne :
1. Pourquoi dit-on que les êtres vivants ont une origine commune ?
2. Parmi les espèces citées dans le tableau, lequel est plus proche de l’Homme ? Justifier.
B) Parenté au niveau d’un même groupe : les vertébrés
Les vertébrés actuels présentent des ressemblances moléculaires, anatomiques, et morphologiques chez
l’adulte et à l’état embryonnaire. Ces ressemblances sont exploitées pour établir des relations de parenté
qui existent entre eux.
L’étude de la formation et du développement des embryons de vertébrés montre que les premières étapes
de ces processus sont très semblables chez les différentes espèces (Fi.10). Par exemple, tous les vertébrés
ont des vaisseaux sanguins qui forment plusieurs arcs de part et d’autre de la tête. Ces arcs sont toujours
présents chez les animaux à branchies adultes alors qu’ils sont ensuite profondément modifiés chez les
autres vertébrés.
A l’état adulte, les vertébrés possèdent un plan d’organisation commun ; c’est-à-dire que l’on retrouve chez
tous des axes de polarité (axe antéro-postérieur, axe dorso-ventral, axe droite-gauche). Le plan
d’organisation se retrouve dans la disposition des organes par rapport aux différents axes : la colonne
vertébrale et le système nerveux sont dorsaux, l’appareil digestif est ventral et tous les trois présentent une
polarité antéro-postérieure. Les poumons, les reins les gonades sont pairs et présentent une disposition
droite gauche. Les membres antérieurs des tétrapodes sont organisés en segments : avant-bras, bras, main.
Ses structures sont homologues (Fig.11). Cela suggère qu’elles sont héritées d’un ancêtre commun. On
parle d’analogie si les structures assurent les mêmes fonctions mais ne sont pas hérités d’un ancêtre
commun.
p. 161
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L’amnios est une membrane qui entoure la cavité amniotique qui est remplie de liquide. Chez l’homme, la
cavité amniotique est appelée poche des eaux. Si on s’intéresse à sa présence ou à son absence chez les
vertébrés, on peut faire les observations suivantes :
Il est absent chez les poisons et les batraciens qui sont donc des anamniotes.
Il est présent chez les reptiles, les oiseaux et les mammifères qui sont donc des amniotes.
L’apparition de l’amnios est une modification capitale dans le processus de développement embryonnaire
chez les vertébrés. En effet, chez les anamniotes, la reproduction doit se faire obligatoirement dans l’eau.
En revanche, l’amniote permet à l’embryon de se développer en dehors du milieu aquatique. L’amnios
étant une innovation génétique, les amniotes constituent un clade (ensemble d’êtres vivants apparentés
possédant en commun une innovation génétique).
Fig.10
Fig.11
Consigne :
1. Quels sont les critères qui nous permettent d’établir des parentés entre les vertébrés ?
2. Définir : caractères homologues et caractères analogues.
3. Citer quelques caractères homologues chez les vertébrés.
4. Quelle est l’importance de l’amnios chez les vertébrés qui en possèdent ?
5. Tirer une conclusion générale de l’analyse du texte est des documents.
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Synthèse générale :
Formation de la Terre :
Il y a plus de 15 milliards d’années, le monde était totalement différents ; les étoiles, les planètes qui nous
entourent n’existaient pas ; la Terre n’existait pas ; e soleil, la lune n’existaient pas ; rien de connu dans
l’immensité de l’espace. Dans cet espace infini, apparut une sorte de nuage, un immense nuage fait de gaz
et de poussière. Ce nuage s’agitait comme dans une tempête en tournant sur lui-même et en grossissant.
Devenu immense, il s’agita tellement que ses particules se heurtèrent les unes contre les autres. Et plus les
particules s’agitaient, virevoltaient, et se heurtaient plus le nuage devenait brûlant. Et plus le nuage de gaz
et de poussière grossissait, plus sa chaleur devenait ardente. Tellement chaud, qu’il ferait ressembler notre
soleil actuel à un morceau de glace. Le nuage est devenu tellement ardent et agité qu’il finit par exploser
dans un gros bang : « le BIG-BANG ». Les particules qui avaient été projetées partout dans l’espace lors de
l’explosion se collèrent entre elles en différents tas, un peu comme des boules de neige. D’autres particules
vinrent peu à peu se coller sur ces tas qui devinrent de plus en plus gros jusqu’à former les galaxies qui
ressemblaient à d’immenses feux d’artifices. L’espace est alors parsemée de galaxies.
Une de ces galaxies s’appelle la Voie lactée.
Il y a 4,6 milliards d’année, dans cette galaxie s’est formée une boule de feu beaucoup plus grosse que les
autres, une étoile qu’on appelle le soleil. Le soleil dégageait tellement d’énergie que, peu à peu, d’autres
boules plus petites se mirent à tourner autour de lui tout en tournant sur elle-même. Ce sont ces boules plus
petites qui deviendront plus tard des planètes même si à ce moment ce sont des conglomérats de gaz et de
poussières ressemblant à des boules de feu. Une de ces plus petites boules était notre Terre. En tournant
autour du soleil, la Terre récolta de plus en plus de petits matériaux : du cuivre, du fer, de la silicone et bien
d’autres matériaux… Plus la récolte était abondante, plus la Terre devenait compacte mais toujours
brûlante. Au fur et à mesure que les matériaux s’amalgamaient, à la Terre, les plus lourds et les plus
bouillants plongeaient en son centre, alors que les plus légers flottaient en surface. Le centre de notre Terre
était donc beaucoup plus compact que sa surface et ressemblait à un noyau, composé de roches liquides. Sa
surface, quant à elle, était comme une mer de lave. La Terre était toujours brûlante, mais quand même
moins que le Soleil. L’espace était très froid et le Soleil suffisamment loin : la Terre commença peu à peu à
refroidir. Cela prit des milliards d’années. Au contact de la Terre bouillante avec la température glacée de
l’espace survint un phénomène de condensation. Un brouillard de vapeur se créa. Des gaz comme
l’hydrogène, le souffre et l’azote s’échappèrent de la croûte terrestre et s’élevèrent en formant un immense
nuage qui couvrit la planète et la priva des bienfaits du soleil (chaleur et lumière).
Pendant des millions d’années, la croûte terrestre se refroidit et se durcit lentement. Le centre de la Terre
demeurait fluide et par endroit, les gaz toujours contenus à l’intérieur de la Terre percèrent la surface. La
surface de la Terre se recouvrit de gigantesques volcans flamboyants. En refroidissant la croûte de notre
planète forma des sortes de plaques gigantesques qui se ratatinèrent, se heurtèrent et se cassèrent, formant
ainsi montagnes, vallées et bassins. L’immense nuage qui entourait notre planète continuait de s’épaissir.
Certains gaz qui le formaient commencèrent à se mélanger. Deux de ces gaz, l’oxygène et l’hydrogène,
formèrent l’eau en se mélangeant. Mélangé à d’autres gaz comme le nitrogène, l’oxygène forma l’air. Le
nuage colossal qui recouvrait la Terre s’éventra et laissa échapper toute sa charge.
Ainsi, il commença à pleuvoir, pleuvoir sans arrêt. La croûte de la Terre était encore très chaude, les
gouttes se changeaient en vapeur aussitôt qu’elles touchaient le sol. Cette vapeur s’élevait et venait
reformer le nuage. Il plut ainsi pendant des millions d’années. Avec toute cette eau, la Terre se refroidit
plus rapidement. Les gouttes de pluie ne s’évaporaient plus en touchant le sol. La pluie envahit tous les
creux de la Terre et forma les océans.
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Les ruisseaux, les rivières et les fleuves transportèrent toutes sortes de débris rocheux qui se déposèrent sur
le plancher des océans. Il ne cessa pas de pleuvoir et toute la surface de notre planète Terre fut totalement
inondée d’eau. Après quelques millions d’années, quelques rayons du soleil pénétrèrent la couche amincie
de nuages. Enfin, le soleil brilla sur ce paysage tout en eau. La Terre devint plus calme, plus tranquille.
Rien ne grouillait, juste de l’eau immobile. Il aura fallu un milliard d’année à la croûte terrestre pour se
former.
Apparition et évolution de la vie.
Les premières étapes de l’évolution de la Terre (diminution de température, formation des océans…) ont
permis l’apparition de la vie, environ un milliard d’année après sa formation (-3,8Ga). Les premiers êtres
vivants étaient sans doute des bactéries comparables à celles vivant actuellement dans les sources chaudes
(90°c). Nous savons assez peu de choses sur les êtres vivants du précambrien (de la formation de la terre à
-570 millions d’années), parce que les fossiles sont rares et si mal conservés qu’il est souvent difficile de
savoir de quels organismes ils proviennent. On a pourtant la certitude que les êtres vivants étaient déjà
nombreux et variés : algues, éponges, vers, mollusques et crustacés.
Une comparaison des formes vivantes depuis le précambrien jusqu’à nos jours permet de constater que les
espèces animales et végétales n’ont pas toujours été celles que nous connaissons (contemporaines) : il y a
des espèces contemporaines qui existaient déjà au primaire comme les blattes, d’autres sont plus récentes,
beaucoup d’espèces ont disparu.
Les événements géologiques ayant affecté la surface de la Terre (déplacement des continents, formation
des chaînes de montagnes, fluctuations du climat, chute sur Terre de météorites géantes…) ont modifiés les
milieux et les peuplements ont changé. Ainsi, la tectonique des plaques change les conditions de vie en un
milieu. Des fluctuations de climat, indépendantes de la tectonique des plaques, modifient les peuplements.
Des événements cataclysmiques comme la chute d’une météorite géante sur la terre peuvent bouleverser
complètement la faune et la flore.
Parfois ces modifications de la faune et de la flore ont été définitives suite à des extinctions massives
d’espèces et l’apparition de nouvelles espèces. Ces extinctions massives ainsi que les grands événements
géologiques ont été utilisés pour subdiviser les temps géologiques en ères et en périodes plus courtes.
Parentés entre les êtres vivants et fossiles :
Les espèces vivantes possèdent une origine commune. Celle-ci se traduit par des ressemblances au niveau
cellulaire, moléculaire et fonctionnelle.
Le monde vivant est constitué des : procaryotes (bactéries), des eucaryotes (animaux + végétaux +
champignons) ; et des virus (parasites cellulaires obligatoires, classés « à la limite du vivant »).
Tous les êtres vivants ont des caractéristiques communes. Ils sont composés de cellules (unité structurale
et fonctionnelle du vivant) ; leur information génétique est constituée d'ADN (Acide
Désoxyribonucléique) ; les mécanismes assurant le maintien du caryotype et des caractères d’une
génération à la suivante au sein d’une même espèce sont les mêmes : la réplication de l’ADN, la mitose
l’expression des gènes grâce à l’universalité du code génétique.
Phylogénèse et ontogénèse :
Phylogenèse : étude évolutive d'une entité anatomique ou d'un phénomène biologique à travers les espèces
qui se sont succédé par filiation.
Ontogenèse : étude évolutive d'un organe ou d'un phénomène biologique chez un même individu, depuis la
fécondation jusqu'à l'âge adulte (embryogenèse et organogenèse).
Un arbre phylogénétique permet de représenter simplement des liens hypothétiques entre des espèces. Pour
les trouver, il faut étudier un échantillon d’espèces et quelques caractères.
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Après avoir sélectionné les espèces à étudier et les caractères à utiliser, construire un tableau (en colonnes,
les caractères / en lignes, les espèces).
Compléter le tableau en précisant si le caractère est présent ou absent chez chaque espèce étudiée.
Faire une classification selon la méthode des groupes emboîtés.
Construire l’arbre phylogénétique selon la méthode expliquée ci-dessous :
Tracer un axe d’évolution (apparition successive de nouveau caractères = évolution des espèces)
Tracer la flèche du temps (en bas, les temps anciens et en haut, les temps actuels)
La première espèce à placer est celle qui a le plus de caractères ancestraux.
Placer un nœud (= ancêtre commun de tous ses descendants)
Tracer un trait (= branche) à partir du nœud jusqu’au sommet de l’arbre : noter en haut de cette branche le
nom de l’espèce qui a le plus de caractères ancestraux.
Placer un second nœud (en suivant le sens de la lecture de l’arbre)
Tracer une branche à partir du nœud jusqu’au sommet de l’arbre : noter le nom de l’espèce qui possède le
nouveau caractère et qui ne possède pas les autres caractères
Faire de même avec les autres espèces et terminer en notant celle qui possède tous les caractères étudiés sur
la dernière branche de l’arbre.
Si une espèce a disparu, ne pas tracer la branche jusqu’au sommet de l’arbre puisqu’elle n’existe plus.
Toutes les espèces qui sont présentes aujourd’hui sur Terre sont autant évoluées par rapport au premier
ancêtre commun (la cellule ancestrale LUCA pour Last Universal Common Ancestor). L’Homme n’est
donc pas plus évolué.
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Consigne :
1. En quoi les allèles d’un gène diffèrent-ils ?
2. Pourquoi chaque individu a son phénotype ?
3. Pourquoi dit-on que les gènes du système HLA sont polymorphes ?
4. Analyser le tableau de comparaison des gènes du système HLA.
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a b
Doc.1
Consigne :
1. Quels mécanismes sont à l’origine de la formation des allèles ?
2. Définir une famille multigénique et citer quelques familles multigéniques.
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Doc.2
Un enchainement précis des étapes du développement embryonnaire est programmé par des gènes qui
déterminent pour les gènes de structure quand et pour quelle durée ils seront actifs. Ces chronogènes fixent
aussi la vitesse à laquelle se développent les différentes parties de l’embryon. De nouveaux phénotypes
peuvent résulter de décalages temporels auxquels certains biologistes attribuent un rôle dans l’évolution, en
particulier dans la lignée humaine. Le crâne de l’Homme adulte ressemble plus au crâne de fœtus de
chimpanzé qu’à celui de l’adulte : forme globuleuse, front bombé, position centrée du trou occipital. D’où
l’hypothèse d’un développement embryonnaire ralenti pour l’Homme sans allongement de sa durée, ce qui
fait qu’il nait « non fini ». Selon cette hypothèse de l’origine néoténique de l’Homme, le nouveau-né
correspond à un stade juvénile de l’ancêtre commun aux deux espèces, le chimpanzé ayant poursuivi son
développement embryonnaire au-delà de ce stade. Par rapport aux singes, le développement embryonnaire
du système nerveux est plus lent, il se poursuit au-delà de la naissance, se perfectionne. On appelle
hétérochronie une modification de la durée et/ou de la vitesse de développement de l’organisme au cours de
l’évolution.
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Doc.3
Consigne :
1. Pourquoi une mutation peut entrainer l’apparition de nouveau phénotype ?
2. Quel phénomène est à l’origine de la transformation des antennes en pattes chez les drosophiles
mutés ?
3. Pourquoi il y a une ci-grande différence entre l’Homme et le chimpanzé à l’état adulte ?
Activité 3 : le maintien des innovations génétiques.
A) La sélection naturelle.
De nombreux individus tous génétiquement différents composent une population. Certains génotypes sont
plus avantageux que d’autres dans les conditions écologiques du moment. Les individus qui en sont les
porteurs ont plus de chance que les autres de survivre et de se reproduire, transmettant ainsi certains de
leurs allèles à leurs descendances. Cette sélection naturelle joue un rôle important dans l’évolution des êtres
vivants comme celle des phalènes par exemple. (Doc.4)
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Doc.4
Un allèle défavorable peut être maintenu dans une population comme le cas de la drépanocytose.
La molécule d’hémoglobine comprend quatre chaines polypeptidiques semblables deux à deux (2α et 2β).
Une mutation du gène codant pour la chaine β, noté βS ou S, entraine une forme en faucille des hématies
qui ne fixe plus normalement l’oxygène. Les sujet qui ne peuvent synthétiser l’hémoglobine normale, de
type A, sont atteints de drépanocytose, une maladie qui sévit en Afrique intertropicale.
Trois génotypes sont possibles, avec les conséquences suivantes :
A/A (sujets sains) ; A/S (quelques troubles, longévité normale) ; S/S (atteints de drépanocytose).
La sélection naturelle favorise les sujets hétérozygotes. Tandis que les sujets de génotype A/A sont
décimés par le paludisme, les hétérozygotes A/S sont résistants et transmettent l’allèle S à la moitié de leurs
enfants (statistiquement).
B) Mutations neutres et évolution.
Il existe des mutations neutres sur lesquelles la sélection ne s’exerce pas. Transmises d’une génération à la
suivante sur de longues périodes, elles constituent des archives permettant de retracer l’évolution d’espèces
apparentées. Ces mutations n’offrent ni avantage ni désavantage pour les individus porteurs. Elles
concernent surtout des enzymes, des hormones, des hémoglobines ou d’autres biomolécules. La
comparaison de familles de molécules issues de ces mutations permet de reconstituer quelques maillons de
l’évolution biologique.
Les molécules d’hémoglobine des vertébrés comportent 4chaines polypeptidiques identiques deux à deux.
Il existe 6 types de chaines, variant par la séquence des acides aminés. Le document 5 représente les
chaines d’hémoglobine chez quelques vertébrés.
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Doc.5
Consigne :
1. Quelle relation existe-t-il entre la couleur des phalènes et leur environnement ?
2. Expliquer la répartition des phalènes en fonction des conditions du milieu.
3. Pourquoi les individus de génotypes A/S sont avantagés dans les régions où sévit le paludisme ?
4. Quelle est l’importance des mutations neutres ?
Activité 4 : la spéciation
Au sein d’une espèce, deux populations isolées par une barrière géographique ou comportementale ont
des échanges génétiques liés à la reproduction sexuée réduits et accumulent ainsi des différences
génétiques. Ces différences, au-delà d’un certain seuil peuvent empêcher les individus de deux populations
isolées de se reproduire entre eux. Il y a alors apparition d’une nouvelle espèce à partir d’espèce
ancestrale : c’est la spéciation. L’isolement reproducteur entre deux populations est associé à l’isolement
génétique et il n’y a plus d’échange d’allèle entre elles. Chaque population est alors considérée comme une
nouvelle espèce (s’il n’y a plus de reproduction sexuée possible entre les individus des deux populations),
qui continuera à évoluer séparément, sous l’effet du hasard et de la sélection naturelle.
Le document 6 représente les différents types et le processus de la spéciation.
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B C
Document 6
Consigne : à partir du texte et du document 6 :
1. Définir la spéciation.
2. Quels sont les différents types de spéciation ?
3. Quels mécanismes sont à l’origine de l’isolément reproducteur entre deux populations ?
4. Pourquoi dit-on que deux espèces sont apparues au cours du temps ?
5. Quelle est la conséquence de la spéciation sur la biodiversité ?
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Synthèse générale :
Le génome est l’ensemble des gènes présents dans les cellules d’un organisme. Chaque espèce a son
génome. Le génotype3 d’un individu détermine son phénotype, qui dépend aussi de l’influence de
l’environnement.
Au sein des espèces, il existe un polymorphisme aux différents niveaux d’organisation, depuis les
séquences d’ADN jusqu’aux individus des différentes populations et à l’espèce elle-même. La reproduction
sexuée assure une stabilité relative du génome d’une espèce tout en réalisant un brassage génétique. Il y a
donc à la fois stabilité et variabilité des génomes.
Les mutations géniques, en modifiant la séquence de l’ADN, sont innovatrices. Certaines sont transmises
aux descendants et s’accumulent de génération en génération.
La formation de nouveaux allèles.
Le génome de la plupart des espèces contient des milliers de gènes.
Parmi ces gènes, certains ont des séquences de nucléotides en commun : ils constituent des familles. Les
gènes d’une famille sont issus d’un seul gène ancestral selon un mécanisme qui explique à la fois leur
nombre (duplication) et leur diversité (mutation). Lorsque plusieurs gènes ont des séquences de nucléotides
communes, les protéines correspondantes ont des séquences d’acides aminés communes. Les
ressemblances entre les protéines permettent de détecter les familles de gènes, comme par exemple pour le
génome humain : la famille des « globines » ; celle des « hormones hypophysaires » ; celle des « gènes
homéotiques ».
Le mécanisme de duplication suivi de mutation peut se répéter plusieurs fois, chaque gène formé pouvant
être à son tour à l’origine de nouveaux gènes. Chaque gène suit une évolution indépendante de celle des
autres, livrée en partie au hasard, les duplications et les mutations étant des phénomènes aléatoires. Le
génome d’une espèce s’enrichit par addition de nouveaux gènes à l’échelle des temps géologiques. De
nouvelles protéines peuvent être fabriquées par les cellules, permettant dans certains cas de nouvelles
fonctions, un nouveau mode de vie pour les organismes.
Conséquences des mutations sur le phénotype.
Le phénotype dépend des protéines et par conséquent du génotype, les allèles déterminant la nature des
protéines de l’organisme. Chaque séquence de nucléotides de l’ADN code pour une suite précise d’acides
aminés. En modifiant l’ADN, une mutation génique a, ou non, des répercutions sur le phénotype, selon sa
nature et sa localisation. Les mutations interviennent de façon aléatoire et ne dépendent pas des
caractéristiques de l’environnement. Certaines innovations génétiques apportent aux individus qui en sont
porteurs de meilleures chances de survivre et de se reproduire dans un milieu donné. Il s’exerce ainsi une
sélection naturelle des individus et par conséquent des allèles résultant de mutation favorable dont la
fréquence augmente dans les populations concernées. Ce mécanisme de mutation-sélection est une cause
importante de l’évolution des êtres vivants. Il existe des mutations neutres sur lesquelles la sélection ne
s’exerce pas. Transmises d’une génération à la suivante sur de longues périodes, elles constituent des
archives permettant de retracer l’évolution d’espèces apparentées. Les gènes de développement peuvent
être l’objet de mutations qui compromettent la transformation de l’œuf en un embryon organisé selon le
plan de l’espèce. Les conséquences sur le phénotype de l’organisme sont importantes : parfois mortelles,
parfois créatrices de nouvelles formes ce qui leur fait attribuer un rôle possible dans l’évolution des êtres
vivants.
La sélection naturelle :
De nombreux individus tous génétiquement différents composent une population. Certains génotypes sont
plus avantageux que d’autres dans les conditions écologiques du moment. Les individus qui en sont les
p. 175
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porteurs ont plus de chance que les autres de survivre et de se reproduire, transmettant ainsi certains de
leurs allèles à leurs descendances. Cette sélection naturelle joue un rôle important dans l’évolution des êtres
vivants
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Doc.1
Possédant des cellules nucléées et une colonne vertébrale, l’Homme est un eucaryote, métazoaire, et un
vertébré. Les primates dont appartient l’Homme, font leur apparitions au sein du groupe des mammifères il
y a environ 65 Ma. Ils sont caractérisés par :
Les orbites orientées vers l’avant permettant la vision binoculaire qui facilite l’appréciation des distances.
Le pouce opposable aux autres doigts facilitant la préhension et le déplacement dans les branches.
Les griffes sont remplacées par les ongles plats.
L’étude de quelques primates actuels, met en évidence l’existence des primates anthropomorphes ou
Hominoïdes (absence de queue) dont l’apparition est datée à -23 Ma.
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Parmi les primates Hominoïdes, on distingue les Pongidés (orang-outang) des Hominidés (gorille,
chimpanzé, Homme). Les Homininés constituent une famille regroupant les êtres appartenant à la lignée
humaine qui comprennent : Le genre Australopithecus (plusieurs espèces en Afrique de l’est et du sud) et
le genre Homo (plusieurs espèces) en Afrique d’abord, puis sur les autres continents. Ils sont actuellement
représentés par un seul genre et une seule espèce : Homo sapiens sapiens. Pour différencier les Homininés
des Hominidés, il faut s’appuyer sur des critères anatomiques et culturels qui sont notamment : la bipédie,
l’évolution du crâne et de l’encéphale, la fabrication d’outils et le langage articulé.
Si l’homme partage un ancêtre commun avec les Panidés (chimpanzé) cet ancêtre ne ressemble ni aux uns
ni aux autres. En effet, les Panidés ont évolué indépendamment des Homininés. La divergence à l’origine
des deux lignées s’est produite il y a environ 10 Ma. L’origine de l’Homme est connue aujourd’hui grâce à
l’étude des fossiles trouvés dans plusieurs régions du monde. (Doc.1)
Consigne : à partir du texte et du document.
1. Déterminer la place de l’Homme dans le règne animale.
2. Citer les caractères propres aux primates.
3. Quelle différence fais-tu entre Hominidés et Homininés.
4. Dans quelle région du monde est apparu l’Homme ?
5. Citer les caractères de l’hominisation.
Activité 2 : les critères de l’hominisation.
A) La bipédie
C’est l’étude de certains caractères du squelette qui permet de mettre en évidence la station debout et le
déplacement sur les deux membres postérieurs. La position du trou occipital, la forme de la colonne
vertébrale, celle du bassin, la position du pouce du pied sont les caractères qui déterminent l’existence de
la bipédie. Ces éléments anatomiques sont utilisés pour classer les restes fossiles dans le groupe des
Hominidés.
On pense que la bipédie a précédé tous les autres caractères hominiens ; c’est l’innovation fondamentale
dans l’évolution de l’Homme. Le doc.2 représente la comparaison du squelette de l’Homme et celui du
gorille.
Doc.2
Consigne :
1. Comparer le squelette de l’Homme et celui du gorille.
p. 178
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2. Quels sont les caractères qui ont permis la bipédie chez l’Homme.
3. Pourquoi le gorille n’appartient pas à la lignée humaine.
B) L’évolution du crâne et de l’encéphale.
L’anatomie du cerveau des différents Hommes fossiles est connue grâce à la mesure de la boite crânienne
et aux moulages endocrâniens. Le volume endocrânien ou capacité crânienne des Hommes est supérieur à
celui des autres primates (> 450cm3). Les vaisseaux sanguins irriguant l’encéphale laissent des traces sur la
face interne des os du crâne. On considère que plus une région est vascularisée, plus elle est active. Ces
traces de vascularisation traduisent donc un développement cérébral plus ou moins important. On peut par
exemple étudier la vascularisation de la zone du langage et déduire la capacité à produire un langage
articulé. La vascularisation assez simple chez les australopithèques devient plus complexe chez l’Homme.
Il y a un lien étroit entre le volume cérébral, la vascularisation et le développement des aires corticales chez
les Hommes fossiles et actuels. Le document 3 représente quelques caractéristiques des différents
Homininés.
Doc.3
Consigne :
1. Décrire l’évolution morphologique des crânes des différents Homininés.
p. 179
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p. 180
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B C
Document 4
Consigne :
1. Décrire l’évolution de l’outillage des différents groupes d’hominidé.
2. Quelle est l’espèce qui a découvert le feu et celle qui a été la première à quitter l’Afrique ?
3. Quelle est l’espèce qui a commencé à enterrer ses morts ?
D) Acquisition du langage articulé.
Le larynx permet de produire différents sons en fonction de la tension des cordes vocales. Ces sons sont
plus ou moins amplifiés et modulés par le pharynx.
Chez l’Homme, la position basse du larynx augmente l’espace disponible pour le pharynx qui devient alors
une véritable caisse de résonance qui module et amplifie les sons émis. Chez les singes, la position haute du
larynx laisse peu d’espace au pharynx, ce qui ne permet pas au pharynx de moduler les sons émis.
Les australopithèques avaient sans doute un appareil vocal proche de celui des singes. Le larynx d’Homo
erectus a commencé à descendre et on pense qu’il est le premier à avoir un langage articulé. Cette évolution
met en jeu des centres cérébraux moteurs (pour l’émission du langage) et sensoriels (pour la
compréhension du langage). Ces centres sont localisés dans les lobes frontaux et pariétaux du cerveau.
Le document 5 représente la comparaison des appareils vocaux de l’Homme et du gorille.
p. 181
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Document 5
Consigne :
1. Comparer l’appareil vocal de l’Homme et celui du gorille.
2. Pourquoi le gorille n’a pas de langage articulé ?
3. Quel autre mécanisme est impliqué dans l’acquisition du langage articulé.
Activité 3 : Données permettant d’établir les liens de parentés et l’arbre phylogénique des
Hominidés.
A) Données chromosomiques.
Le séquençage des génomes de l’homme et du chimpanzé a révélé une identité de plus de 99 %. Ainsi, les
études génétiques et l’observation du développement de l’homme et de son plus proche parent permettent
de comprendre comment se construisent leurs phénotypes différents à partir d’un patrimoine génétique très
proche. Le document 6 représente le demi-caryotype de l’Homme (à droite) et celui du chimpanzé (à
gauche).
Document 6
Consigne :
1. Combien de paires de chromosome sont morphologiquement identiques. Lesquelles ?
2. Combien de paires de chromosome sont morphologiquement différentes ? Lesquelles ?
3. Expliquer la différence du nombre de chromosome des deux espèces.
B) Données moléculaires.
La NAD déshydrogénase est une enzyme qui sert à la production de l’énergie dans les mitochondries.
Comme chez tous les vertébrés, elle se trouve chez l’Homme, le chimpanzé, le gorille et l’orang-outang. En
tant que protéine, elle est codée par un gène qui a 79 codons, soit 237 nucléotides. En comparant 2 à 2 tous
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ces nucléotides chez les quatre primates ci-dessus, on s’est rendu compte qu’un certain nombre de codons
était identiques pour deux espèces. (Voir Doc.7)
Doc.7
Consigne : à partir des données du document 7 :
1. Laquelle de ces espèces est plus proche de l’Homme ? Justifier.
2. Laquelle de ces espèces est plus éloignée de l’Homme ? Justifier.
3. Déterminer l’ordre d’apparition de ces quatre primates et illustrer ta réponse par un arbre
phylogénique.
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Synthèse générale :
Si la lignée humaine n’est actuellement représentée que par une seule espèce, plusieurs espèces
d’Homininés se sont succédées durant quatre millions d’années.
On parle de lignée humaine parce que ces différents genres et espèces ont dérivé les uns des autres
par évolution (mutation, sélection…).
Les Homininés correspondent à une famille regroupant deux genres, apparus successivement sur
la Terre et caractérisés par la bipédie :
o le genre Australopithecus (plusieurs espèces en Afrique de l’est et du sud) ;
o le genre Homo (plusieurs espèces) en Afrique d’abord, puis sur les autres continents.
Ils sont actuellement représentés par un seul genre et une seule espèce : Homo sapiens.
Origine de l’Homme
Tous les plus anciens fossiles de la lignée humaine ont été découverts en Afrique. On peut donc
supposer que c’est en Afrique que la lignée humaine fait son apparition, dans une population à
ancêtre communs aux Hommes et aux chimpanzés. L’évolution de l’Homme est marquée par :
l’acquisition de la bipédie ; augmentation du volume de l’encéphale, la fabrication d’outils et
l’acquisition du langage articulé.
Les critères de l’hominisation :
La bipédie : liée à certaines modifications du squelette (bassin cours et large, trou occipital centré,
courbures de la colonne vertébrale).
L’évolution de l’encéphale : le volume crânien augmente progressivement des australopithèques
(400cm3) à l’Homo sapiens (1400cm3) et la vascularisation devient de plus en plus complexe.
La fabrication d’outils : elle commence avec l’Homo habilis qui fabrique des outils très simples
(galets aménagés) et l’outillage devient de plus en plus perfectionné et diversifié.
L’acquisition du langage articulé : elle est due à la position basse du larynx qui laisse
suffisamment d’espace au pharynx qui amplifie et module les sons émis.
Données permettant d’établir les liens de parentés et l’arbre phylogénique des Hominidés.
Les données chromosomiques :
La comparaison d u caryotype de l’Homme actuel et des singes anthropomorphes montre de
grandes similitudes. Le caryotype du chimpanzé comporte 48 chromosomes alors que celui de
l’Homme en a 46. Les deux caryotypes présentent une grande similitude indiquant une étroite
parenté entre les deux espèces et montrant qu’elles possèdent un ancêtre commun.
Les données moléculaires :
La comparaison du nombre de mutations communes à deux espèces permet d’évaluer leur degré
de parenté. L’Homme et le chimpanzé présentent le plus grand nombre de mutations communes,
ils sont les espèces les plus proches.
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Doc.1
Consigne : à partir du texte et du document 1 :
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Figure 2
Consigne : à partir du texte et de la figure 2 :
1. Citer les grands ensembles géologiques du Mali.
2. Citer les affleurements du socle au Mali.
3. A quelle période géologique appartient le socle ?
4. Colorer en rouge sur la carte, la zone de l’infracambrien située entre Gao et le gourma.
5. Colorer en jaune les zones d’affleurement du socle sur la carte.
Activité 3 : La stratigraphie régionale.
Suivant les régions et la disposition des couches sédimentaires, on distingue :
Le Mali occidental : Kayes-Bamako-Nara-Ségou.
Les formations géologiques qui affleurent se répartissent en quatre ensembles :
Le socle précambrien au Nord et au Sud de Kayes et Bamako.
Les formations sédimentaires primaires constituant le plateau manding.
Un recouvrement du continental terminal dans les régions plus au Nord.
Des intrusions doléritiques avec pour caractéristiques lithographiques :
A Dinguira (région de Kayes) : de haut en bas :
Des alluvions ; schistes ardoisés du cambrien ; jaspes et dolomites du cambrien ; tillites du cambrien ;
série gréseuse de l’infracambrien ; socle granitique.
De Nara à Bamako : de haut en bas :
Série gréseuse de Koulouba (claire) ; série gréseuse de de Sotuba (vert bleu glauconien) ; série de Nara
(schiste, jaspe calcaire) ; tillites ; série de base (grès feldspathiques).
Le Mali méridional (Sud) : C’est la région s’étendant entre Sikasso et Gao.
La zone de Sikasso-Mopti : on distingue de haut en bas :
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Grès de Bandiagara (massif, dure, siliceux et conglomératique) ; grès de Koutiala surmonté d’une cuirasse
latéritique ; schiste de Toun (tendre) ; grès de Bobo-Dioulasso (jaunes argileux) ; grès de Sikasso,
(glauconien, bleu, violet) ; grès de base (grossier) ; socle précambrien granitique.
Bandiagara : de haut en bas on distingue :
Grès massif siliceux de Bandiagara (ordovicien) ; grès conglomératiques du cambrien ; grès de Sotuba
(glauconien, bleu violet du cambrien) ; socle granitique de l’infracambrien.
Le Mali oriental (Est) :
Le haut Tilemsi : on distingue de haut en bas :
Les cuirasses ferrugineuses ; argiles ; grés du continental terminal ; schiste ; poudingues phosphatés ;
calcaires marins de l’éocène inférieur ; sable et grès ; calcaire marin ; grès du continental intercalaire ;
socle granitique de l’antécambrien.
La Mali septentrional (Nord)
On distingue de haut en bas :
Grès et argile ; calcaire marin du carbonifère supérieur ; calcaire et schistes du dévonien ; grès de
l’ordovicien ; grès de schistes du cambrien ; socle granitique de l’infracambrien.
Consigne : à partir du texte :
1. Citer les grands ensembles régionaux du Mali.
2. Comment appelle-t-on la partie qui renferme Taoudéni et quelle est sa structure lithographique ?
3. Quelle est la région dont la structure lithographique est la suivante : Les cuirasses ferrugineuses ; argiles ;
grés du continental terminal ; schiste ; poudingues phosphatés ; calcaires marins de l’éocène inférieur ;
sable et grès ; calcaire marin ; grès du continental intercalaire ; socle granitique de l’antécambrien ?
Activité 3 : le cadre hydrogéologique du Mali
Les formations hydrogéologiques du Mali se distinguent selon le type de gisement en deux catégories : les
formations à porosité primaire (aquifères de types généralisé) et les formations à porosité secondaire
(aquifères de types fissuré).
Les aquifères de types généralisés :
Ces aquifères caractérisés par une porosité inter granulaire sont des nappes continues couvrant 51% de la
superficie du Mali. Ils sont constitués par des formations essentiellement détritiques d’origine continentale
déposées au secondaire et au tertiaire dans de vastes bassins sédimentaires.
Les aquifères fissurés :
Ils sont caractérisés par de très faibles perméabilités intrinsèques ou primaires. Les ressources en eau sont
essentiellement associées à des perméabilités secondaires provenant de la fissuration de la partie profonde des
formations et de l’altération de leur partie supérieure. Ces aquifères se rencontrent ailleurs sur le territoire du
Mali excepté dans le delta intérieur du Niger et dans la zone Nord.
La figure 3 indique la localisation schématique des différents types d’aquifère du Mali.
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fig.3A
Fig.3B
Consigne : à partir du texte et de la figure 3 :
1. Définir une nappe aquifère.
2. Comment se forme une nappe souterraine ?
3. Citer les différents types d’aquifère au Mali.
4. Citer quelques importances des nappes aquifères.
5. Quel est le type de nappe qui fournit une eau plus propre ? justifier.
Activité 4 : perspectives minières et hydrogéologiques du Mali.
Au Mali malgré les nombreux indices mis en évidences en maints endroits du territoire, les ressources
exploitées du sous-sol demeurent en dessous des espérances.
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En plus des barrages hydro-électriques existants (Sélingué, Manantali) du barrage hydraulique de Markala, et
des centrales thermiques (Sotuba et Felou), on a :
La construction à long terme de barrages sur le Niger (Tossaye et Labbézanga) ;
Aménagement des cours d’eau et zones irriguées à grande échelle ;
Aménagement d’un plus grand nombre de petits barrages de retenue d’eau à travers tout le pays.
Plusieurs ressources comme le fer, les salines de Taoudéni, les phosphates de Tilemsi, l’or dans de nombreux
localités sont exploitées.
Le ciment provient du marbre qui est une roche sédimentaire détritique argilo-calcaire. Il est exploité dans la
région de Kayes (Diamou) et dans la région de Koulikoro (Nara).
Toute fois l’exploitation de ces ressources a plusieurs conséquences que ce soit positive (sur notre économie)
ou négatives (sur notre environnement).
La figure 4 représente la répartition des ressources minières du Mali.
Figure 4
Consigne : à partir de l’analyse du texte et de la figure 4 :
1. Recenser les barrages du Mali ? Lesquels sont déjà fonctionnels ?
2. Recenser les ressources minières du Mali. Lesquelles sont exploitées ?
3. Quelles sont les conséquences de l’exploitation des ressources minières ?
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Synthèse générale
1. Les grands ensembles géologiques du Mali :
On distingue :
Le socle : c’est l’ensemble des terrains anciens, hors sismique qui forment la base des continents. Il est
constitué par des roches magmatiques et métamorphiques d’âge précambrien.
La couverture sédimentaire : les chaînes birrimiennes soumises à une longue érosion, sont en grande
partie démantelées. Les matériaux résultants de cette destruction remplissent bassins et fosses et constituent
à partir du Précambrien supérieur la couverture sédimentaire. Les formations sédimentaires occupent 2/3 du
pays. Déposées dans la vaste synéclyse de Taoudéni, elles prennent les dénominations suivantes :
L’infracambrien, pour les sédiments du précambrien ; paléozoïque pour les sédiments du primaire ;
continental intercalaire pour ceux du secondaire ; le crétacé supérieur et le continental terminal pour les
sédiments du tertiaire et le quaternaire pour les sédiments du quaternaire.
Les formations sédimentaires récentes :
Le quaternaire a été marqué par des profonds changements climatiques favorisant la formation :
Des latérites : sol de couleur rouge résultant de la décomposition des roches.
Des tufs : roches poreuses formées de cendres volcaniques ou de dépôts de calcaires.
Des dépôts de sebkhas : lac d’eau salée.
Des alluvions : dépôts de matériaux et de résidus laissés par l’eau en se retirant.
2. La stratigraphie régionale :
Suivant les régions et la disposition des couches sédimentaires, on distingue :
Le Mali occidental : Kayes-Bamako-Nara-Ségou.
Le Mali méridional (Sud) : C’est la région s’étendant entre Sikasso et Gao.
Le Mali oriental (Est) : Le haut Tilemsi
La Mali septentrional (Nord) : Taoudéni
3. Le potentiel minier du Mali :
En plus de l’or, d’autres ressources existent dans le pays parmi lesquelles on a :
Le diamant : dont l’existence est avérée dans une vingtaine de pipes de kimberlite dans la zone minière de
Kéniéba, dans la région de Kayes.
Le manganèse : avec environ 20 millions de tonnes de ressources prouvées auxquelles est associé l’or.
Le fer : estimé à 1 milliard 360 millions de tonnes dans les secteurs de Kita et Narena.
Le plomb : dans les secteurs de de Tessalit et Tamanrasset avec 1million 700 milles tonnes.
Le cuivre, le gypse, le Nikel, la platine dont les indices ont étés retrouvés respectivement à Nioro, Kadiolo et
au Nord de Taoudéni.
Le calcaire à Bafoulabe et à Hombori totalisant 50 millions de tonnes de ressources très approprié pour la
fabrication du ciment, de la chaux vive et des carreaux. Les réserves sont évaluées à plus de 122 millions de
tonnes répartis dans plusieurs localités.
Le marbre au Nord se Bafoulabe avec plus de10 millions de tonnes.
La bauxite à l’Est et au Sud-ouest avec un potentiel de plus de 1 milliard de tonne.
Le phosphate : véritable engrais naturel pour l’agriculture, constitue une réserve prouvée à 20 millions de
tonnes à Tamaguilett dans la préfecture de Bourem, région de Gao.
L’étain, le lithium, le Kaolin, les pierres ornementales, l’argile, les sables de verrerie dans le lac Faguibine et
les bassins sédimentaires, favorables pour la recherche et l’exploitation des pétroles et gaz.
Cependant, parmi toutes ces ressources citées, seul l’or es connait de nos jours une exploitation artisanale et
industrielle intense, matérialisée par l’existence de nombreux placers et de mines industrielles.
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Lexique
Ablation : Action d’enlever du corps un de ses organes ou une formation pathologique
Accepteur : Substance qui reçoit une autre substance et se combine à elle ; plus spécifiquement, substance capable
d’accepter l’hydrogène (accepteur d’hydrogène) ou l’oxygène au cours des réactions d’oxydation biologique.
Accrétion terrestre : selon certaines hypothèses, formation de la Terre à partir d’un noyau primitif par
l’agglomération, sous l’effet de l’attraction newtonienne, de météorites, astéroïdes, etc.
Acétylcoenzyme A : Composé essentiel dans le métabolisme intermédiaire, dans le catabolisme des glucides, des
lipides et des protides. Il sert de précurseur à la synthèse des acides gras et des stéroïdes
Acinus : Petite cavité glandulaire arrondie en forme de cul-de-sac, se déversant dans un canal excréteur.
Acquis : Qui n’est pas congénital, mais apparaît après la fécondation.
Actine : Protéine du système contractile musculaire et tout particulièrement du muscle qui, combinée à la myosine A,
constitue l’actomyosine, responsable de la contraction musculaire.
ADH : Abréviation pour antidiurétique hormone, désignant la vasopressine.
ADN : Abréviation de l’acide désoxyribonucléique. Polymère de poids moléculaire élevé, constitué d’une double
chaîne spiralée où alternent des groupements de désoxyribose et des phosphates, les deux chaînes étant antiparallèles
et réunies par des bases puriques et pyrimidiques. Le nucléotide, unité primaire de l’ADN, est formé par trois
constituants : désoxyribose, phosphate, base purique. L’ADN sert à stocker les informations déterminées par la
séquence des nucléotides dans la chaîne poly nucléotidique.
Adénosine : Nucléoside formé par l’union d’une molécule d’adénine (base purique) et d’une molécule de D-ribose.
Adénosine di phosphate (ADP) : Nucléotide qui contient deux acides phosphoriques, formé par hydrolyse de l’ATP
avec libération d’énergie.
Adrénaline : Hormone sécrétée par la médullosurrénale. Elle agit en stimulant les récepteurs adrénergiques
postsynaptiques du système orthosympathique.
Aérobiose : Vie dans un milieu contenant de l’air ou de l’oxygène libre.
Affleurement : Partie d’un terrain visible à la surface de la Terre. Sur les cartes géologiques, les affleurements sont
généralement limités par des traits fins qui sont les contours géologiques.
Agglutination : Groupement en petits amas de cellules ou de microorganismes porteurs d’un antigène
(agglutinogène), en suspension dans un liquide en présence de l’anticorps spécifique (agglutinine) correspondant.
Albumen : Tissu riche en matières nutritives dans les graines végétales.
Albinisme : Absence congénitale, partielle ou totale, de pigment mélanique dans la peau, le système pileux et les
yeux, se transmettant suivant le mode dominant autosomique pour l’albinisme partiel, récessif autosomique pour
l’albinisme total ou lié au sexe pour l’albinisme oculaire. Il est dû à une anomalie du métabolisme de la mélanine.
Algues : Végétaux aquatiques, marins ou d’eau douce, souvent fossilisés quand ils s’incrustent de calcaire ou de
silice.
Allergène : Antigène d’origine animale ou végétale capable de provoquer une réaction allergique.
Allergie : État de sensibilité spécifique, pathologiquement exagérée, à une substance antigénique, se manifestant après
au moins deux contacts avec ledit antigène.
Allèle : Chacun des deux gènes occupant un même locus sur les chromosomes homologues, de même fonction, mais
exercée de façon différente. Il s’agit d’une des versions d’un même gène par ses séquences nucléotidiques.
Dominant (Allèle qui nécessite un seul locus pour s’exprimer). Récessif (Allèle qui nécessite deux loci pour
s’exprimer).
Allogreffe : Greffe où donneur et receveur appartiennent à la même espèce et diffèrent par un ou plusieurs antigènes
d’histocompatibilité.
Alluvion : Sédiment des cours d’eau, à granulométrie liée au débit, et composé de galets, de gravier et de sable en
dépôts souvent lenticulaires, la fraction fine correspondant à des argiles et limons
Altération : Modification des propriétés physico-chimiques des minéraux, et donc des roches, par les agents
atmosphériques, par les eaux souterraines et les eaux thermales.
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Amniocentèse : Ponction de la cavité amniotique et prélèvement de liquide amniotique en vue d’une analyse. Son
indication principale est la recherche d’anomalies chromosomiques ou enzymatiques graves.
Ammonites : Groupe de Céphalopodes Ammonoïdés caractérisé par la situation du siphon du côté ventral et le dessin
des lignes de suture comportant des selles et des lobes découpés.
Amnios : Membrane mince tapissant tout l’intérieur de la cavité où se trouve le fœtus (cavité amniotique).
Analogues : structures ayant les mêmes fonctions, mais de structures et d’origines différentes.
Anatoxine : Toxine inactivée par l’action combinée du formol et de la chaleur, qui a perdu ses propriétés toxiques,
mais qui conserve ses propriétés immunisantes.
Anaérobiose : Vie en milieu dépourvu d’air ou d’oxygène libre.
Antécambrien : Division stratigraphique équivalant au Précambrien.
Antibiotique Toute substance, naturelle ou synthétique, capable d’inhiber le développement des bactéries.
Anticodon : Triplet de nucléotide de l’ARNt s’hybridant avec le codon homologue de l’ARN messager.
Anticorps : Complexe glycoprotéique, se liant spécifiquement à une substance appelée antigène, produit par les
cellules lymphoïdes B (surtout les plasmocytes), généralement après contact avec ledit antigène.
Antigène : Substance qui, introduite dans un organisme, provoque la formation d’un anticorps spécifique. Les
protéines et les polysaccharides de poids moléculaire élevé sont des antigènes forts.
Anthropoïdes : Groupe zoologique comprenant les singes et les Hominidés.
Apoptose : Mort cellulaire génétiquement programmée (suicide cellulaire).
Arcade : Structure anatomique de forme arquée. Terme général utilisé pour désigner des éléments de nature osseuse,
fibreuse ou vasculaire.
Aquifère : Terrain perméable contenant une nappe d’eau souterraine.
Archéen : Période la plus ancienne des temps géologiques, antérieure à 2 500 ma.
Archéoptéryx : Oiseau primitif à caractères reptiliens (dents, griffes, écailles,...) du Jurassique sup.
ARN : Abréviation d’acide ribonucléique.
Artère : Chacun des vaisseaux qui conduisent le sang lancé par les ventricules du cœur, vers les organes
Aster : Structure en forme d’étoile qui entoure la sphère attractive au cours de la mitose.
ATP : Adénosine triphosphate. Energie chimique utilisable par les cellules.
Atrophie : Réduction du volume d’une cellule, d’un tissu ou d’un organe au cours de phénomènes physiologiques, ou
de processus pathologiques.
Auto-immunité : Condition caractérisée par une réponse immunitaire dirigée contre les propres constituants d’un
organisme. Ce phénomène est à l’origine de maladies auto-immunes parmi lesquelles certaines anémies hémolytiques,
la thyroïdite d’Hashimoto, le lupus érythémateux systémique, etc.
Autosome : chromosome ne portant pas de gènes lié au sexe.
Azoïque : Protérozoïque (division stratigraphique du Précambrien).
Bactérie Microorganisme unicellulaire appartenant au règne (ni végétal, ni animal) des Protistes procaryotes.
Barorécepteur : Récepteur nerveux sensible aux variations de la pression artérielle.
Basalte : Roche magmatique effusive ; roche grenue équivalente : gabbro) très commune, les basaltes, avec les
andésites à pyroxène, constituant 95 % des laves continentales et océaniques.
Bassin : Dépression ovale ou circulaire, à fond plat ou concave, et largement évasée, à flancs en pente douce, de
dimension très variable (du kilomètre à plusieurs milliers de kilomètres), qui est ou a été un lieu de sédimentation.
Bauxite : Roche sédimentaire ou résiduelle qui est un minerai d’aluminium.
Biface : Outil de pierre (silex en général) taillé sur ses deux faces, en forme d’amande ou de triangle allongé. Il
caractérise particulièrement les industries du Paléolithique inf.
Biologie. Science de la vie ou étude des êtres vivants, animaux et végétaux, et des phénomènes qui régissent leur vie.
Biopsie : Prélèvement sur le corps vivant d’un fragment de tissu ou d’organe en vue d’un examen microscopique ou
d’une analyse biochimique.
Biosphère : Partie du globe terrestre occupée par les êtres vivants.
Biosynthèse : Formation d’une substance chimique au cours du métabolisme, dans un organisme vivant.
Biotechnologie : ensemble des techniques utilisant les biomolécules comme l’ADN et les enzymes.
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Bouclier : Vaste portion stable de socle ancien constitué surtout de roches magmatiques (granite,…) et de roches
métamorphiques (gneiss,...) généralement d’âge précambrien, dépourvu de couverture sédimentaire.
Brassage inter-chromosomique : répartition aléatoire des chromosomes au cours de la méiose.
Brassage intra-chromosomique : échange entre chromatides homologues par crossing-over au cours de la méiose.
Calcaire : Roche sédimentaire carbonatée contenant au moins 50% de calcite CaCO3 pouvant être accompagnée d’un
peu de dolomite, d’aragonite, de sidérite.
Cancer : Tumeur maligne. Le cancer résulte d’un déséquilibre dans les mécanismes de croissance et de multiplication
cellulaire. La cellule cancéreuse se caractérise par des anomalies nucléaires avec mitoses fréquentes et anarchiques.
Caractère : Ensemble des propriétés morphologiques et physiologiques qui différencient un organisme des autres.
Caractères sexuels primaires : mises en place des gonades, voies génitaux et glandes annexes.
Caractères sexuel secondaire : ensemble de caractères sexuels masculin et féminin développés à partir de la puberté
(voix, pilosité, glandes mammaires, morphologie du bassin).
Caryotype : Représentation chromosomique complète d’un individu. Elle présente les chromosomes par paires,
classés par ordre de taille décroissante, et en fonction de la position du centromère.
Caryogamie : Fusion, lors de la fécondation, des noyaux des deux gamètes pour former le noyau du zygote.
Castration : Ablation des gonades, c’est-à-dire des testicules chez l’homme ou des ovaires chez la femme.
Catalyse : Augmentation de la vitesse d’une réaction chimique produite par la présence d’une substance qui n’entre
pas dans la réaction. Les processus de catalyse de l’organisme sont régis par les enzymes.
Cellule : Unité morphologique et fonctionnelle des tissus vivants. Douée d’une vie propre, elle est composée d’une
masse de protoplasme limitée par une membrane et contenant un noyau.
Cénozoïque : Ère géologique dans laquelle on groupe généralement le Tertiaire et le Quaternaire
Cerveau : Partie principale de l’encéphale, comprenant une partie médiane (diencéphale) et les deux hémisphères
cérébraux (télencéphale).
Chopper : Outils de pierre primitifs constitués par des galets rendus tranchants par l’enlèvement d’éclats
respectivement sur une ou sur deux faces.
Chromatide : produit de la duplication d’un chromosome. Bras d’un chromosome.
Chromatine : Substance basophile présente dans le noyau cellulaire, où elle apparaît sous forme de granules. La
chromatine est essentiellement constituée d’ADN et de protéines basiques.
Chromosome : Chacun des éléments essentiels du noyau cellulaire visibles lors de la mitose sous forme de bâtonnets.
Chaque chromosome se divise de façon longitudinale, donnant naissance à deux filaments jumeaux parfaitement
égaux. Le nombre des chromosomes est constant pour une espèce déterminée (chez l’homme, 46, dont 44 sont
autosomes et 2 gonosomes). Ils sont constitués essentiellement d’une double chaîne d’acide désoxyribonucléique
(ADN) et sont les supports des gènes, facteurs déterminants de l’hérédité.
Chromosome sexuel (gonosome) : chromosome porteur de gènes liés au sexe. XX pour la femme, XY pour
l’homme.
Chronogènes : gène dont la mutation modifie la durée d’une étape du développement embryonnaire.
Ciment : En construction, poudre qui, mélangée à de l’eau constitue une pâte qui fait prise en un temps variable. Le
ciment utilisé couramment est fabriqué par cuisson à haute température d’un mélange de calcaire et d’argile.
En pétrographie, toute matière liant entre eux des éléments figurés et conduisant à des roches sédimentaires
compactes.
Clone : Ensemble des individus nés par réplication asexuée d’un seul organisme ou d’une seule cellule. Les membres
d’un clone sont génétiquement identiques.
CMH : Abréviation de complexe majeur d’histocompatibilité.
Coenzyme : Petite molécule associée à une protéine enzymatique et nécessaire à son activité. Elle participe à la
réaction catalysée par cette enzyme et se retrouve identique à la fin de cette réaction.
Complément : Système Complexe de protéines présentes sous forme inactive dans le sérum normal et représentant le
principal support de l’immunité humorale non spécifique. Il existe en dehors de toute immunisation. Il complète en
quelque sorte l’action des anticorps, d’où son nom.
Complexe immun : ensemble formé par un antigène neutralisé par des anticorps.
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Abdoulaye Seydou Dembélé : Professeur des SVT Tel : (+223) 78228685/50449193
Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) : Terminal Sciences Expérimentales // Edition 2020
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Drépanocytose : anomalie sanguine caractérisée par une falciformation des hématies sous l’influence de la baisse de
la pression partielle de l’oxygène. On distingue une forme grave (état homozygote) provoquant une anémie souvent
mortelle, avec remplacement total de l’hémoglobine A par de l’hémoglobine S dans les hématies, et une forme
cliniquement inapparente (état hétérozygote), dans laquelle le remplacement de l’hémoglobine A par de
l’hémoglobine S est seulement partiel.
Efférent : Qui conduit ou transporte du sang, une substance quelconque ou des impulsions, hors d’un organe, ou du
centre vers la périphérie. Se dit d’un vaisseau, d’un nerf, d’un canal. S’oppose à afférent.
Éjaculation : Acte physiologique réflexe par lequel le sperme, parvenu dans l’urètre, est expulsé hors du pénis.
Embryon : Produit de la conception depuis les premières modifications de l’œuf fécondé jusqu’à la fin du troisième
mois de la grossesse où il est appelé fœtus.
Encéphale : Partie du système nerveux central logée dans la boîte crânienne, qui comprend le cerveau (hémisphères
cérébraux et diencéphale), le cervelet et le tronc cérébral (pédoncules cérébraux, pont et bulbe).
Endocrine : Se dit d’une glande dont le produit de sécrétion se déverse directement dans le sang.
Endocytose : Transport de molécules de grande taille et de particules étrangères à travers les membranes vers
l’intérieur des cellules.
Endomètre : Muqueuse de la cavité utérine
Enzyme : Substance capable d’accélérer ou de provoquer certains processus chimiques en ne faisant l’objet d’aucune
modification. Ce sont des complexes organiques qui catalysent les réactions biochimiques et qui se composent d’un
groupement prosthétique ou coenzyme, possédant une spécificité fonctionnelle, et d’un groupe protéique ou
apoenzyme, ayant une spécificité de substrat.
Eolien : Se dit des processus où intervient le vent, et de ce qui en résulte.
Épitope : déterminant antigénique.
Ere : Une des plus longues divisions géochronologiques.
Érythrocyte : Cellule anucléée du sang, de couleur rose-rouge, en forme de disque biconcave, qui contient de
l’hémoglobine et transporte l’oxygène nécessaire à l’organisme.
Érythropoïèse : Production de globules rouges dans les organes hématopoïétiques.
Espèce : Groupement de base des classifications des êtres vivants. Pour des animaux actuels, l’espèce peut être
définie comme l’ensemble des individus interféconds avec une descendance fertile.
Eucaryote : Organisme qui possède un noyau bien différencié, un génome pourvu de plusieurs chromosomes
enveloppés par une membrane unitaire, un cytoplasme à structure réticulaire pourvu d’organites.
Evolution : Théorie selon laquelle les animaux et les végétaux seraient issus d’un stock restreint d’êtres vivants
primitifs à partir desquels ils se seraient diversifiés.
Excitation : Augmentation du fonctionnement normal d’une fonction quelconque.
Exocytose : Expulsion d’une cellule de particules de taille trop importante pour diffuser.
Exon : Séquence de gènes dont le transcrit persiste dans l’ARN messager mûr après maturation du transcrit primaire,
représentant une séquence codante et traduite continue.
Fécondation : Pénétration du spermatozoïde dans l’ovule et fusion de ceux-ci pour constituer l’œuf (zygote).
Fenêtre : Zone où affleure le substratum d’une unité allochtone, et qui, est complètement entourée par cette dernière
Fermentation : dégradation partielle de molécules organiques par oxydation, avec production d’une petite quantité
d’ATP lors de la première partie de la réaction, et libération d’une autre molécule organique.
Fœtus : Produit de la conception depuis la fin du troisième mois de la grossesse jusqu’à l’accouchement.
Follicule ovarien : structure constituant le tissu ovarien, présentant des stades d’évolution successifs pendant la phase
folliculaire.
Fossile : Reste ou moulage naturel d’organisme conservé dans des sédiments
FSH : hormone folliculostimulante sécrétée par l’hypophyse.
Gaba : Abréviation d’acide gamma aminobutyrique. (neurotransméteur).
Galets aménagés : Outils préhistoriques très frustes fabriqués à partir de galets rendus tranchants par enlèvement
d’éclats sur une face (« chopper ») ou sur les deux (« shopping Tools»).
Gamète : Cellule reproductrice ou germinale haploïde.
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Homozygote : cellule ou organisme diploïde dont les deux le gène étudié est représenté par deux allèles identiques.
Hydrogéologie : Partie de la géologie qui s’occupe de la circulation des eaux dans le sous-sol.
Immunité acquise (adaptative ou spécifique) : immunité se mettant en place à la suite d’un contact antigénique.
Immunité innée (non spécifique) : défenses immunitaires activés par un contact antigénique.
Immunoglobuline : anticorps.
Interleukine : substance produite par les LT4 activant la réaction immunitaire.
Jaspe : Roche sédimentaire siliceuse, dérivant d’une vase à radiolaires silicifiée dès le début de la diagenèse.
Kaolin : Roche argileuse formée essentiellement de kaolinite (Minéral argileux provenant principalement de
l’altération des roches acides riches en feldspath), et qui est blanche et friable.
Lacune : Dans une série sédimentaire, absence des dépôts correspondant à un certain laps de temps.
Lave : Roche émise en fusion à l’état liquide ou pâteux par les volcans, et donnant en général des coulées.
LH : hormone lutéinisante produite par l’hypophyse.
Limon : Dépôt détritique meuble, argileux et silteux, à grain très fin (classe des lutites).
Lithologie : Nature des roches d’une formation géologique.
Lutite : Ensemble des roches sédimentaires détritiques dont les éléments sont de diamètre inférieur à 1/16 mm.
Lymphocytes mémoire : lymphocytes à longue durée de vie pouvant réagir rapidement lors d’un contact avec
l’antigène.
Lymphocyte T cytotoxique (LTC) : LT8 différentiés qui a la capacité de détruire les cellules infectés par un virus et
les cellules cancéreuses.
Lymphocytes T CD4 (LT4) : cellules immunitaires pivot de l’immunité adaptative.
Méiose : ensemble de deux divisions cellulaires donnant 4cellules haploïdes à partir d’une cellule diploïde.
Ménopause : arrêt du fonctionnement cyclique de l’ovaire dû à son vieillissement, arrive chez la femme vers 50 ans.
Menstruation : synonyme de règles, correspond à la destruction partielle de la muqueuse utérine.
Métabolisme : ensemble des réactions cellulaires de synthèse ou de dégradation de molécules.
Météorite : corps rocheux céleste tombant sur Terre.
Minerai : Ensemble rocheux contenant des substances utiles en pourcentage suffisant pour justifier une exploitation.
Mitose : division cellulaire assurant la reproduction conforme des cellules.
Monohybridisme : croisement expérimental entre 2 individus d’une même espèce se distinguant par un seul
caractère.
Mutation : modification de la séquence des nucléotides de l’ADN, ou toute modification de l’information génétique.
Mutation génique : modification de la séquence de nucléotide de l’ADN affectant un gène.
Mutation ponctuelle : mutation limitée à la modification d’une seule paire de nucléotide de l’ADN.
Nappe d’eau souterraine) - Eaux souterraines remplissant entièrement les interstices d’un terrain poreux et
perméable (l’aquifère) de telle sorte qu’il y ait toujours liaison par l’eau entre les pores. Une nappe se forme par
accumulation des eaux d’infiltration au-dessus d’un terrain imperméable qui interdit leur progression vers le bas.
Néoglucogenèse : Formation de glucose à partir de substances non glucidiques.
Nucléotide : unité constitutive de l’ADN ou de l’ARN comprenant un sucre (ribose ou désoxyribose), l’acide
phosphorique, une base azotée.
Œstrogène : hormone femelle produite par le tissu du follicule ovarien pendant la première phase du cycle.
OGM : organisme génétiquement modifié par l’apport d’un gène étranger.
Organite : compartiment cellulaire délimité par une membrane plasmique jouant un rôle bien précis.
Orogenèse : Tout processus conduisant à la formation de reliefs
Ovulation : émission du gamète femelle vers le 14ème jour du cycle menstruel.
Pangée : Continent unique existant à la fin du Paléozoïque et qui s’est ensuite séparée en Laurasie, au Nord, et
Gondwana, au Sud.
Pathogène : qui provoque une maladie.
Phagocyte : cellule immunitaire réalisant la phagocytose.
Phénotype : ensemble des caractères apparentes, qui résulte de l’expression du génotype.
Phénotype immunitaire : ensemble des lymphocytes spécifiques présents chez un individu à un moment donné.
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Test-cross : croisement d’un individu dont on veut connaitre le génotype avec un homozygote récessif pour le
caractère considéré.
Testostérone : hormone mâle produite de façon continue à partir de la puberté, fabriquée par les cellules
interstitielles.
Téthys : Mer située, durant les ères secondaires et tertiaires, entre l’Eurasie et l’Afrique, en partie à l’emplacement
approximatif de l’actuelle Méditerranée.
Transgénèse : transfert dans le génome d’un individu d’un gène qui lui est étranger.
Vaccination : procédé d’activation des défenses immunitaires par injection d’antigène atténué.
Zygote : cellules-œuf provenant de la fusion des deux gamètes.
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