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BIOLOGIE Terminales SE SS SM

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MENA REPUBLIQUE DE GUINEE

IGEN Travail-Justice-Solidarité

Par l’équipe pédagogique : Karamoko CISSE, IGEN, 622 14 89 50 ; Thierno Amadou SOW, IGEN, 628 29 35 00 ;
Diafodé Diasy KABA, IGEN, 620 63 03 29 ; Mohamed 1 BANGOURA, lycée de Jeunes filles, 628 26 28 65 ;
Mamadou Mouctar BALDE, lycée d’Excellence, 628 08 26 36 ; Faya Alphonse MONDEKENO, lycée Titi 2, 620 05 27 00 ;
Bakary KONATE, lycée Marien N’Gouabi, Kankan, 628 43 92 80 ; Lancéi CAMARA, lycée Hoggo M’Bouro, Labé, 628 10 60 53

Inspection Générale de l’Education Nationale Equipe Pédagogique Avril 2020


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Introduction générale

Chapitre 1 : Nature de l’information génétique

1- Qu’est-ce que l’information génétique ?

2- Où est localisée l’information génétique d’une cellule ?

3- Support et nature de l’information génétique d’une cellule

4- Quelle est la structure de l’ADN ?

5- Quelles sont les propriétés de l’ADN ?

6-Notion du code génétique

Chapitre 2 : La transmission de l’information génétique

I- Les Divisions Cellulaires

La Théorie chromosomique de l’hérédité

 Comment résoudre un problème en génétique ?

II- Transmission d’un caractère héréditaire : Le Monohybridisme

III- Transmission de deux (2) caractères héréditaires : Le Dihybridisme

Les lois de Mendel

IV- Transmission de deux gènes liés : Estimation de la distance entre les gènes

V- Transmission d’un gène lié au sexe

VI- Mutations et Somations

VII- Génétique Humaine

1)- Hérédité du sexe

2)- L’hérédité des groupes sanguins.

3)- Maladies héréditaires.

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Introduction générale
Chaque type d’être vivant donne naissance à des êtres vivants identiques : les chats engendrent les chats,
une graine de maïs redonnera un plant de maïs.
Il est facile de montrer que cette continuité à travers les générations, des caractères spécifiques d’une
espèce, est régie par un centre d’information cellulaire. Celui-ci existe au sein de chaque cellule de
chaque organisme et il est transmis aux cellules lorsque celles-ci se divisent.
La génétique est la science qui étudie la nature, le fonctionnement et la transmission de l’information
génétique à l’échelle des cellules, des individus ou des populations.
En quelques années, la génétique a changé, elle est devenue de la biologie moléculaire à partir du
moment où on a pu comprendre ce qui se passe au niveau des molécules responsables de l’hérédité
(transmission des caractères d’un être à ses descendants).
Quelle est la nature de l’information génétique ? Où est localisée l’information génétique ? Comment
s’exprime –t- elle ? Comment se transmet- elle de génération en génération ? Voilà tant de questions
auxquelles nous tenterons de répondre dans ce présent cours, réparti en deux (2) thèmes :
1- Information génétique et synthèse des protéines
2- Transmission de l’information génétique
I- Nature de l’information génétique
Ressembler à ses parents ou à ses grands-parents s’explique par la transmission, de génération en
génération, des caractères héréditaires. L’information pour ces caractères est présente dans la cellule
œuf qui donnera naissance aux cellules filles d’un nouvel individu.
1- Qu’est-ce que l’information génétique ?
L’information génétique est l’ensemble des informations qui déterminent les caractères héréditaires. Un
individu provient d’une cellule œuf contenant pour chaque caractère un déterminant transmissible
appelé « gène ». L’ensemble des gènes constituent le génome ou l’information génétique de l’individu.
2- Où est localisée l’information génétique d’une cellule ?
Expérience :
Le document suivant montre une expérience de transplantation chez la souris.

Quelle conclusion peut-on tirer de cette expérience ?


Cette expérience de transplantation de noyau comme d’autres ont prouvé que la totalité de l’information
génétique d’une cellule eucaryote est localisée dans son noyau qui commande à distance l’activité du
cytoplasme.
3- Support et nature de l’information génétique d’une cellule
La totalité de l’information génétique est dans le noyau cellulaire, précisément sur les chromosomes
dont l’ADN (constituant essentiel ou substance universelle) est le support exclusif.
Les chromosomes sont toujours présents dans les cellules mais ne sont visibles que lorsque celles-ci sont
en division, précisément à la métaphase.

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Structure d’un chromosome métaphasique

Un chromosome métaphasique est formé de deux chromatides reliées en une zone rétrécie appelée le
centromère. Chaque chromatide comprend deux bras de longueur égale ou inégale sur lesquelles se
trouvent des bandes transversales qui indiquent l’emplacement des gènes.
Le nombre de chromosomes varie d’une espèce à l’autre mais toutes les cellules d’une même espèce
possèdent exactement le même nombre de chromosomes. Les chromosomes sont identiques deux à deux.
Exemple : Homme 2n= 46 ; Drosophile 2n= 8 ; Maïs 2n= 20 ; Pois 2n= 14 ; Poule 2n= 32.
La présentation de l’équipement chromosomique d’une cellule se fait en rangeant par ordre de taille
décroissante et par paire (chromosomes homologues).
Le nombre et la disposition des chromosomes d’une cellule est appelé le caryotype.
En conséquence l’information génétique est de nature moléculaire.
4- Quelle est la structure de l’ADN ?

L’ADN est une grosse molécule formée de deux (2) chaînes enroulées en hélice. Chaque chaîne est
constituée d’une succession de nucléotides formés chacun :
- d’acide phosphorique ;
- d’un sucre, le désoxyribose ;
- d’une base azotée (Adénine, Guanine, Cytosine ou thymine).
Les deux (2) chaînes de la molécule d’ADN sont reliées entre elles par des liaisons hydrogènes
‘’fragiles’’ qui s’établissent entre les bases des deux nucléotides placés face à face tout en respectant la
complémentarité (A se lie à T, G se lie à C et inversement). Ces liaisons hydrogènes sont doubles (entre
A et T) et triple (entre G et C). Des liaisons covalentes ‘’solides’’ relient l’acide phosphorique de chaque
nucléotide au sucre du nucléotide suivant.

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En plus de l’ADN, il existe un second acide nucléique appelé ARN (Acide Ribonucléique).

On distingue trois types d’ARN selon leurs fonctions :


ARN messager (ARNm) apporte aux ribosomes des instructions codées provenant de l’ADN.
ARN de transfert (ARNt) fixe les acides aminés et les transporte aux ribosomes.
ARN ribosomal (ARNr) qui constitue, avec les protéines, les sous unités des ribosomes participant à la
traduction.

Comparaison ADN-ARN

Acides Nucléiques ADN ARN

Critères
Nombre de brin 2 ou bi caténaire 1 ou mono caténaire
Sucre Désoxyribose Ribose
Longueur Considérable Courte
Bases azotées A, G, C et T A, G, C et U
Localisation Noyau Noyau et cytoplasme

Rôle Détenteur de Réalisateur de l’information


l’information génétique
génétique
Durée de vie Très longue (liée à la Courte (renouvellement
durée de vie de la important des ARN)
cellule)

5- Quelles sont les propriétés de l’ADN ?


L’ADN possède deux propriétés (fonctions) fondamentales :
Il est doué du pouvoir de réplication c’est à dire, il est capable de donner naissance à deux molécules
filles rigoureusement identiques à la molécule mère (rôle auto-catalytique) ;
Il est capable de déclencher, par l’intermédiaire de l’ARN, la synthèse des protéines spécifiques (rôle
hétéro-catalytique).
Comment se fait la réplication de l’ADN ?

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La réplication se fait par le mode semi- conservatif de la manière suivante :


-L’ouverture des deux brins d’ADN par la rupture des liaisons hydrogènes au niveau des points
appelés yeux ou fourches de réplication par l’ADNase et l’hélicase ;
- Face à chacun des deux brins un nouveau brin se forme suite à l’incorporation par l’ADN
polymérase des nucléotides libres dans le noyau suivant la complémentarité des bases : A se lie à
T, G se lie à C et inversement. Chaque brin est la copie fidèle du brin qui lui a servi de matrice
ou modèle de sorte que les deux (2) molécules filles d’ADN soient rigoureusement identiques
entre elles.
L’ensemble des réactions (ouverture de la molécule d’ADN, incorporation des nucléotides
libres…) est sous la dépendance de plusieurs facteurs : en plus des enzymes spécifiques (ADN
polymérase, hélicase), des ions (Mg2+), l’énergie (ATP).
NB : La réplication de l’ADN a lieu au cours de la phase S de l’interphase.
On appelle interphase, la période comprise entre deux divisions cellulaires successives.
Chaque interphase est caractérisée par :
- Une phase de croissance cellulaire initiale ou phase G1 où on a des chromosomes simples (à
une seule chromatide chacun) avec une quantité d’ADN stable à Q.
- Une phase de synthèse ou duplication de l’ADN (ou phase S) avec des chromosomes ayant
des yeux de réplication au début et des chromosomes doubles (2 chromatides) à la fin et une
quantité d’ADN qui passe progressivement de Q à 2Q.
- Une nouvelle phase de croissance cellulaire ou phase G2, avec des chromosomes doubles et
une quantité d’ADN stable à 2Q.
L’ensemble formé d’une interphase et d’une mitose est appelé cycle cellulaire :
Le cycle cellulaire = Interphase + Mitose
Graphique traduisant l’évolution du taux d’ADN au cours d’un cycle cellulaire

Chaque individu présente un ensemble de caractères qui correspondent à son phénotype. Ces caractères
sont le produit de l’expression du matériel génétique puisqu’ils sont transmissibles à travers les
générations. L’expression des caractères revient à la présence des protéines spécifiques (c'est-à-dire un
arrangement des acides aminés).

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Par définition, une protéine est une molécule formée de plusieurs acides aminés unis par des liaisons
peptidiques.
NB : La fonction d’une protéine est en étroite relation avec son organisation spatiale et cette dernière
dépend de l’ordre d’agencement de ses acides aminés dont ils existent vingt (20) dans la matière vivante.
Tableau des 20 acides aminés

Noms Symboles Noms Symboles


Phénylalanine Phé Asparagine Asn
Isoleucine Ile Lysine Lys
Thréonine Thr Acide aspartique Asp
Méthionine Met Acide glutamique Glu
Valine Val Arginine Arg
Serine Ser Tryptophane Try
Proline Pro Glutamine Gln
Alanine Ala Glycine Gly
Leucine Leu Tyrosine Tyr
Histidine His Cystéine Cys
L’ordre d’enchaînement des acides aminés au sein d’une protéine est déterminé par un segment d’ADN
correspondant appelé gène qui est donc défini comme la plus petite fraction d’ADN capable de diriger la
synthèse d’une protéine.
Cette synthèse comprend deux (2) étapes successives : la transcription et la traduction.
1- La transcription : elle correspond à la synthèse de l’ARNm à partir de l’ADN. Elle se déroule dans le
noyau en faisant intervenir le complexe enzymatique, l’ARN polymérase.
Lors de la transcription d’un gène, la molécule d’ADN « s’ouvre » au niveau de ce gène, par rupture des
liaisons hydrogènes.
La synthèse d’une molécule d’ARNm s’effectue au contact d’un des deux brins d’ADN appelé « brin
transcrit » par assemblage des nucléotides libres dans le noyau suivant un ordre précis imposé par la
complémentarité des bases entre ARNm et le brin d’ADN transcrit (G se place en face de C, C en face de
G, A en face de T et U en face de A). La molécule d’ARNm est identique à celui du brin non transcrit
d’ADN (à la différence du nucléotide U qui, sur l’ARN, occupe la place du nucléotide T de l’ADN).
2- La traduction : est un processus qui a lieu dans le cytoplasme plus précisément dans les ribosomes
qui correspond au passage du langage nucléotidique (séquence des codons) en langage peptidique
(séquence des acides aminés).
Avant d’aborder le mécanisme de la traduction, essayons de voir la notion du code génétique.

Notion du code génétique


Le code génétique a été mis en place à la suite d’un raisonnement mathématique qui a été confirmé par
l’expérimentation.
La séquence des vingt (20) acides aminés qui peut constituer une protéine est programmée dans l’ADN
et donc dans sa partie transcrite : ARNm. Il existe un système de correspondance entre la séquence des 4
nucléotides (U, C, A, G) et la séquence des 20 acides aminés : c’est le code génétique.
En effet, si on fait correspondre à un nucléotide un acide aminé (41= 4), on n’obtiendrait pas un
arrangement satisfaisant puisqu’une protéine ne renfermera au maximum que 4 acides aminés différents,
ce n’est pas le cas dans la nature. De même, un arrangement qui correspond à deux nucléotides à un
acide aminé n’est également pas satisfaisant (42= 16). Seule la combinaison des trois nucléotides (un
codon) est largement satisfaisante (43= 64) : 64 codons
61 désignent des acides aminés ;
3 commandent l’arrêt de la synthèse protéique et sont appelés codons- stop ou codons non- sens
(UAA, UAG, UGA), car ceux- ci ne désignent aucun acide aminé.

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Il faut remarquer que :


-L’information élémentaire ou codon correspondant à un acide aminé est portée par un triplet de
nucléotide ;
-Le code génétique est redondant, c'est-à-dire que la plus part des acides aminés sont désignés
par plusieurs triplets ;
-Le code génétique est commun à tous les êtres vivants ; il est donc universel ;
-Une base ne peut appartenir à la fois à deux codons ; la lecture du code est non chevauchante.
L’universalité, le non chevauchement, la redondance, la ponctuation, l’unicité sont les
caractéristiques du code génétique.
NB : Certaines modifications de la séquence des nucléotides de l’ADN peuvent avoir des
répercussions sur la qualité du polypeptide synthétisé : c’est la mutation.
Mécanisme de la traduction
Au cours de la traduction, les acides aminés activés par les ARNt sont incorporés par ces derniers
dans la chaîne polypeptidique conformément à l’ordre d’agencement des nucléotides dans
l’ARNm.
La traduction se déroule en trois étapes : l’initiation, l’élongation et la terminaison.
a- L’initiation : correspond à la formation du complexe d’initiation et la fixation du premier
acide aminé (la méthionine) devant le codon initiateur AUG.
b- Elongation : correspond à l’allongement de la chaîne polypeptidique conformément à la
lecture faite par les ribosomes codon après codon.
c- Terminaison : correspond à l’arrêt de la synthèse lorsque les ribosomes seront en face d’un
des codons stop. Ainsi, la méthionine est libérée, la molécule d’ARNm se disloque, les sous
unités des ribosomes se séparent.
NB : La traduction nécessite l’intervention d’un certain nombre d’acteurs :
- La molécule d’ARNm ;
- Les ribosomes lisent et traduisent l’information génétique ;
- Les ARNt ;
- Un stock cellulaire d’acides aminés ;
- L’ATP
- Les systèmes enzymatiques et facteurs protéiques.

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Schéma de synthèse de la biosynthèse des protéines

Exercices d’application
Exo.1 : Le tableau suivant donne les proportions relatives de bases azotées de l’ADN de différents êtres
vivants.
A G C T

Homme 10 7 7 10,2

Porc 12 6,1 6 12
Blé 10 8 8 10
Oursin 8 5,4 5,4 8

1) Quelle relation simple existe-t-il entre les chiffres de ce tableau ?


2) Quelle hypothèse concernant la structure de l’ADN peut-on en déduire de cette relation ?

Exo.2 : a) Construisez un des modèles théoriques possibles d’un fragment d’ADN qui renfermerait 24
bases azotées dont le rapport A+T/G+C serait de1,4.
b) Ce fragment peut permette la synthèse d’un ARNm. Ecrivez sa séquence et en vous aidant du
tableau du code génétique, donnez la séquence des acides aminés codés par cet ARNm.

c) Expliquez le mode de liaison des acides aminés dans une telle séquence.

Exo.3 : Soit la séquence des nucléotides d’un gène représenté ci-après :


A A C G A C C A C C T C C C A C G G A C.
1) Calculez la longueur approximative de cette séquence de nucléotides.
2) Ecrivez la molécule d’ADN correspondant à cette séquence, en faisant ressortir les deux (2)
types de liaisons. Calculez sa masse moléculaire sachant que la masse molaire moyenne d’un nucléotide
est de 300.

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Exo.4 : Voici la séquence de nucléotides d’un brin d’ADN.

C G C A C G C G A T T T T A T G T A G C A
1) Représentez la séquence correspondante du brin d’ADN complémentaire.
2) Représentez la séquence correspondante des acides aminés de la protéine traduite à partir de
l’ARNm (utilisez le code génétique).
3) Sur ce même brin codant d’ADN, la guanine du 2ème triplet de bases est remplacée par une adénine.
La séquence des acides aminés est-elle modifiée ?
4) La structure primaire de la protéine est-elle modifiée si la cytosine du 2ème triplet est remplacée par
une guanine ? Que peut-on dire du code génétique ?
Exo.5 : Soit TTCCGCAAATAAGCC, une séquence du brin codant d’une molécule d’ADN.

1.) Ecrivez cette séquence sous forme d’ARNm.


2.) Traduisez le langage nucléique en langage peptidique dans le sens de la flèche.
3.) Si on remplace le nucléotide en position 6 par de l’adénine, quelle particularité observera- t-on
sur la structure de la protéine synthétisée.
Exo. 6
Chez les mammifères, la post- hypophyse élabore deux (2) hormones de nature polypeptidique :
- L’ocytocine qui favorise la contraction de l’utérus ;
- La vasopressine ou ADH qui provoque la constriction des artères et la réabsorption de
l’eau par les reins.
Le document (a) indique la séquence des bases de la portion d’ADN codant pour l’ocytocine. Des deux
(2) brins de cette portion d’ADN seul le brin non codant a été représenté.
Le document (b) donne le même type d’information dans le cas de l’ADH.
TGCTAC A TCCAGAACTGCCCCC TGGGC
Document (a)
TGCTACTTCCAGAACTGCCCAAGAGGA
Document (b)
1) Trouvez, à partir de ces documents et en utilisant le code génétique, la séquence des acides
aminés de chacune de ces deux (2) hormones.
2) Quelles sont les différences observées au niveau des deux (2) fragments d’ADN codant pour
l’ocytocine et la vasopressine ? Ces différences se traduisent- elles ou non dans la structure des
deux (2) polypeptides élaborés ? Pourquoi ?
Exo.7
Soit une séquence de bases d’acide nucléique suivant :
TACACGGCGATGTTT
1- S’agit-il d’ADN ou ARN ? Justifier.
2- Cette séquence représente le brin transcrit.
a- Représenter la séquence des bases d’ARNm correspondante formée à partir de ce brin d’ADN.
b- Préciser par quel phénomène biologique et dans quelle partie de la cellule a- t- elle- lieu cette
synthèse d’ARNm.
3- a. A l’aide de ce code génétique, représenter la séquence des acides aminés du polypeptide à
partir de l’ARNm.
b. Dire, par quel phénomène biologique et dans quelle partie de la cellule a t- elle lieu cette
formation de polypeptide ?
c. Quelles sont les différentes phases de ce phénomène biologique ?

Chapitre 2 : La transmission de l’information génétique


Peu après sa formation, la cellule œuf subit une succession de divisions. Les cellules filles, comme
toutes autres cellules de l’organisme (excepté les gamètes) possèdent 46 chromosomes. Lors de la

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division cellulaire, il y a donc conservation du nombre de chromosomes (mitose) et réduction de moitié


du nombre de chromosomes (méiose).
Comment se fait cette transmission ? Quelles sont les lois qui la régissent ?
I- Les Divisions Cellulaires
Chez l’Homme, on distingue principalement deux (2) types de divisions cellulaires :
-La mitose, se rencontrant dans tous les organes du corps, est une division équationnelle qui multiplie la
cellule sans modifier le nombre de ses chromosomes. Elle joue un rôle important dans la croissance, la
réparation des tissus usés, le remplacement des cellules mortes ;
-La méiose, ne se rencontrant que dans les organes sexuels, est une division réductionnelle qui multiplie
la cellule en réduisant de moitié le nombre de ses chromosomes. Elle joue un important rôle dans la
formation des gamètes et la formation d’individus originaux par le brassage chromosomique.
a- La Mitose ou reproduction conforme
Comment se déroule la mitose ?
Bien que la mitose soit un phénomène continu, le comportement des chromosomes permet de distinguer
quatre phases, comme le montre le document ci- dessous :

b- La Méiose ou reproduction non conforme


Comment se déroule la méiose ?
La méiose est un ensemble de deux mitoses successives qui, à partir d’une cellule diploïde donne
naissance à quatre cellules haploïdes (à n chromosomes). Les deux divisions méiotiques comportent,
comme toute division indirecte, quatre (4) phases (prophase, métaphase, anaphase, télophase).
Cependant, la première division méiotique présente des particularités remarquables par rapport à une
mitose ordinaire.
b-1)- La première division méiotique ou mitose réductionnelle.
En prophase1, les chromosomes homologues s’apparient pour former des tétrades. Vers la fin de la
prophase, des échanges de segments homologues peuvent se produire entre les chromatides de deux
chromosomes appariés (brassage intrachromosomique). Ces échanges, appelés Crossing-over se
réalisent au niveau des chiasmas qui sont des chevauchements entre chromatides non sœurs.
En métaphase 1, les tétrades se disposent à l’équateur du fuseau achromatique, centromères de part et
d’autre de la ligne médiane.
En anaphase 1, les deux chromosomes de chaque tétrade se séparent sans division du centromère, puis
se repoussent vers les pôles, de telle sorte qu’à chaque pôle de la cellule on a (n) chromosomes fissurés.
Vers chaque pôle de la cellule, migrent des chromosomes d’origine paternelle et maternelle : c’est le
brassage interchromosomique.

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En télophase 1, souvent écourtée par rapport à une télophase de mitose ordinaire, ne présente aucune
particularité notable. Elle est seulement confondue avec la prophase 2 (prophase de la 2ème division
méiotique).

b-2)- La deuxième division méiotique ou mitose équationnelle.


Elle est tout à fait comparable à la mitose ordinaire, à la seule différence qu’elle porte sur (n)
chromosomes. Elle assure la séparation des deux chromatides de chaque chromosome, de telle sorte que
chaque cellule fille reçoit (n) chromosomes non fissurés.

NB : la méiose exige également au préalable, le dédoublement de la molécule d’ADN. Cette duplication


se fait une fois, pendant l’interphase qui précède la division réductionnelle ou mitose1.
Le tableau ci- dessous résume les phénomènes observés au moment de la méiose.

La Théorie chromosomique de l’hérédité


Les lois de la transmission héréditaire des caractères ont été découvertes par Juan Gregor Mendel
(1822-1884) à travers les expériences d’hybridation des pois. Mais, elles n’ont suscité de l’intérêt qu’à
leur redécouverte 35 ans après, en 1900 par d’autres chercheurs (Hugo De Vries, Correns, Tchermak)
depuis elles restent valables.

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Les bases scientifiques de ces lois ont été déterminées par Thomas Hunt Morgan en 1933 à travers les
études de l’hérédité chez la drosophile, énoncé dans sa théorie chromosomique de l’hérédité : les
chromosomes sont les supports des gènes qui sont disposés de façon linéaire, chacun à un emplacement
précis dénommé locus. Le gène, unité de l’hérédité existe sous deux aspects, les allèles, l’un d’origine
paternelle et l’autre d’origine maternelle. Les deux allèles d’un gène occupent le même locus sur deux
chromosomes homologues. Deux allèles de gène différents, situés sur le même chromosome sont liés,
c’est le linkage. La liaison peut être rompue par le crossing-over.
L’ensemble des allèles d’un individu constitue son génotype alors que son phénotype en est la
traduction apparente, dépendant du génotype et de l’action du milieu.
Les deux allèles d’un individu peuvent être identiques : leurs manifestations donnent un seul aspect du
caractère, on dit que le sujet est homozygote (race pure pour ce caractère). Son phénotype correspond à
son génotype.
Par contre, les allèles peuvent être différents, mais gouvernent le même caractère sous deux aspects
différents : le sujet est hétérozygote, son phénotype présente toujours un seul aspect qui est :
- Soit l’intermédiaire de deux aspects du caractère dû à la manifestation simultanée des deux
allèles dits codominants ;
- Soit l’un des deux aspects du caractère, correspondant à la manifestation d’un seul allèle dit
dominant, qui impose son expression au détriment de l’autre allèle qualifié de récessif.

Abréviations et conventions d’écriture


P : Parent
G : gamète
X : Croisement
F1 : 1ère filiale ou 1ère génération
F2 : 2ème filiale ou 2nde génération
Le phénotype le plus couramment observé dans la nature est appelé type « sauvage » ou « normal ».
Un allèle peut être symbolisé par une lettre (initiale correspondant au phénotype déterminé par
cet allèle).
Le phénotype d’un individu hétérozygote permet de déterminer la dominance simple et la récessivité ou
la codominance :
- L’allèle qui détermine le phénotype, qualifié de dominant, est alors symbolisé par une lettre
majuscule ;
- L’allèle qui, bien que présent, ne se trouve pas exprimé dans le phénotype est qualifié de
récessif et noté par une lettre minuscule.
- Dans la codominance les deux allèles sont symbolisés tous par des lettres majuscules.
Une autre façon d’écriture consiste à symboliser les deux allèles d’un gène par la même lettre ou
abréviation, en général fondée sur le phénotype produit par la mutation de l’allèle. L’allèle non
muté est alors désigné par l’ajout du signe + en exposant.

 Comment résoudre un problème en génétique ?

Toute résolution correcte des exercices de génétique repose sur une bonne connaissance et
compréhension de la constitution du matériel génétique (notions de gène, d'allèles, localisation sur les
chromosomes) et de la façon dont il se transmet au cours de la reproduction sexuée, c'est à dire au cours
de la méiose et de la fécondation.
Pour résoudre un exercice de génétique classique, il faut effectuer les opérations suivantes :
 Noter les phénotypes parentaux ;
 Noter les phénotypes des descendants ;
 Dire selon le cas s’il s’agit d’un monohybridisme ou d’un dihybridisme ;
 En justifiant, retrouver la dominance ou la codominance allélique pour chaque gène ;
A partir des pourcentages des hybrides issus des divers croisements, raisonner pour retrouver s’il s’agit :

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 d’une hérédité autosomale ou hétérosomale ;


 d’un croisement simple ou d’un test-cross ;
 d’un dihybridisme avec gènes liés tout en vérifiant si la liaison est complète ou partielle (avec
crossing-over) ;
Quel que soit le cas, grâce à un raisonnement toujours argumenté :
 établir le génotype parental ;
 déterminer les types de gamètes parentaux et leurs proportions ;
 établir l’échiquier de croisement qui permet de retrouver les différents phénotypes observés et
leur pourcentage correspondant ;
 établir les génotypes des descendants ;
 Recommencer le raisonnement en cas de nouveau croisement.
II- Transmission d’un caractère héréditaire : Le Monohybridisme
Activité 1 (à faire)
On croise deux variétés de pois, l’une à graine lisse et l’autre à graine ridée. On obtient à la première
génération des pois tous à graines lisses.
1- Déterminez :
a- Le nombre de caractère transmis ;
b- Le type de dominance (dominance simple ou codominance)
c- La nature de la F1 (homogène ou hétérogène).
2- Ecrivez :
a- Le génotype de chaque parent et celui des individus de la première génération.
b- Les proportions phénotypiques des individus de la 1ère génération.
3- Qu’obtient- on en croisant deux individus F1 entre eux.
4- Un autre croisement entre un individu F1 et la variété à graine ridée a donné une descendance
composée d’autant de lisses que de ridées.
a- Nommez ce croisement.
b- Faites l’interprétation chromosomique.

Retenons :
Dans un cas de monohybridisme avec dominance et gène autosomal, le brassage inter chromosomique
donne les proportions phénotypiques suivantes :
- A la F1, 100% d’hybrides de même phénotype que le parent initial dominant ;
- A la F2, ¾ (ou 75%) d’individus de même phénotype que le parent initial dominant ; ¼ (ou
25%) d’individus de même phénotype que le parent initial récessif.

2ème Cas : Dominance intermédiaire


Activité 2 (à faire)
On croise deux « belles de nuit » : l’une à fleur rouge et l’autre à fleur blanche ; on obtient à la F1, des
plantes à fleurs roses.
a- Interprétez ce résultat.
b- Qu’obtiendrait- on à la seconde génération ?

Retenons : Dans un cas de monohybridisme avec codominance (inter dominance), à la F2, les individus
apparaissent dans les mêmes proportions (1/4 ; 2/4 ; 1/4) phénotypiquement et génotypiquement.
3ème Cas : Gène Létal
Activité 3 (à faire)
On croise un canari huppé avec un normal, on obtient autant de huppé que de normal ; quand on croise
un couple huppé, on obtient en moyenne 2 huppés pour 1 normal. Le croisement normal avec normal
donne toujours des individus normaux.
Interprétez ces résultats.

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Retenons :
Le gène létal est un gène qui tue le sujet qui le porte à l’état homozygote.
-Avec le gène létal, les proportions à la F2 du monohybridisme (¾ et ¼) sont transformées en (2/3 et
1/3).
-La somme des gènes létaux est appelé « le fardeau génétique ».
III- Transmission de deux (2) caractères héréditaires : Le Dihybridisme
Activité (à faire)
On croise deux variétés de pois, l’une à graine jaune et lisse, l’autre à graine verte et ridée. On obtient à
la F1 des pois tous à graines jaunes et lisses.
1- a- Quel est le nombre de caractères étudiés dans cette expérience de croisement ? Lesquels ?
b- Quels sont les caractères apparus à la descendance ? Comment appelle-t-on ces caractères ?
c- Comment expliquez- vous l’uniformité de la F1 ?
2- Qu’obtiendrait- on phénotypiquement et génotypiquement à la F2 ?
3- Que donnera le croisement d’un hybride F1 à la variété à graine verte et ridée conformément aux lois
de Mendel ?

Retenons : Dans un cas de dihybridisme, si les gènes sont autosomiques avec des parents homozygotes,
le brassage inter chromosomique donne les proportions phénotypiques suivantes :
-A la F1 ; 100% d’individus hybrides de même phénotype qui peut être celui de l’un des parents si celui-
ci possède des allèles dominants ;
-A la F2, grâce à la ségrégation indépendante des couples d’allèles, il se produit une superposition de
deux monohybridismes (3/4 + 1/4) (3/4 + 1/4) sont :
9/16 ou 56,25% de phénotype appartenant au parent pur dominant du croisement initial ;
3/16 ou 18,75% de phénotype correspondant à une nouvelle combinaison ;
3/16 ou 18,75% d’un autre phénotype nouveau correspondant à une nouvelle combinaison ;
1/16 ou 6,25% de phénotype appartenant au parent récessif du croisement initial.
-Le test-cross (F1 x P. récessif) donne quatre phénotypes dans les mêmes proportions : 1/4 ; 1/4 ; 1/4 ; 1/4.
Les lois qui définissent le comportement d’un chromosome pendant la transmission de l’information
génétique sont les lois de Mendel.
Les lois de Mendel
Que disent les lois de Mendel ?
a)- Première loi ou loi de l’uniformité des hybrides de la 1èregénération (F1).
Le croisement entre deux individus de lignées pures différant par un ou plusieurs caractères, fournit
en F1 des hybrides tous identiques, soit ils rappellent l’un des parents (dominance), soit ils réalisent
une forme intermédiaire (codominance).
b)- Deuxième loi ou loi de la disjonction des caractères en F2 :
Les individus de la F2 sont différents les uns des autres (hétérogènes ou polymorphes). Cette
différence ne s’explique que par une disjonction (séparation) des caractères allèles au moment de la
formation des gamètes qui sont donc purs. Elle est aussi appelée Loi de la pureté des gamètes.
c)- Troisième loi ou loi de la disjonction indépendante des caractères.
Lors de la formation des gamètes des poly hybrides, il y a disjonction indépendante et recombinaison
libre des différents couples de caractères allèles (ceci s’observe par l’apparition de phénotypes nouveaux
dans la génération F2).
NB : La 3ème loi de Mendel n’est valable qu’à partir du dihybridisme.

IV- Transmission de deux gènes liés : Estimation de la distance entre les gènes
Activité (à faire)
On croise une drosophile au corps gris et soies longues avec une drosophile au corps ébène et soies
courtes. On obtient à la F1 des drosophiles toutes au corps gris et soies longues.
1- Interprétez ce résultat.
2- Le croisement d’une femelle F1 avec un mâle au corps ébène et soies courtes donne une descendance
composée de : 441 [gris-long] ; 58 [gris-courts] ; 62 [ébène-long] ; 439 [ébène-courts].

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Ces résultats correspondent- ils aux prévisions conformément à la 3ème loi de Mendel ? Justifiez votre
réponse et précisez la localisation des gènes sur le chromosome.
3- On croise un mâle F1 avec une femelle au corps ébène et soies courtes ; on obtient : 502 [gris-long] ;
498 [ébène-courts]. Que signifie ce résultat ?

Retenons :
Dans le cas de dihybridisme avec des gènes liés (linkage), la 3ème loi de Mendel ne s’applique pas, les
gènes se transmettent en bloc.
On reconnait le linkage par le fait qu’un dihybride donne :
- Deux types de gamètes au lieu de quatre, avec les proportions 3/4 ; 1/4 en F2 (F1x F1) et 1/2 ; 1/2
en test-cross, dans le cas du linkage total ;
- Quatre types de gamètes avec des proportions inégales mais associées 2 à 2 en test-cross dans le
cas du linkage partiel dû au crossing-over (les proportions des gamètes parentaux sont
supérieures à celles des gamètes recombinés).
NB : Le taux de recombinaison permet de déterminer en Centimorgan (cg) la distance entre les gènes.

V- Transmission d’un gène lié au sexe


Activité (à faire)
Le croisement d’une drosophile femelle de race pure aux yeux rouges avec une drosophile mâle
également de race pure aux yeux blancs donne à la F1 des drosophiles toutes aux yeux rouges.
Le croisement d’une drosophile femelle aux yeux blancs avec un mâle également de race pure aux yeux
rouges donne à la F1 des drosophiles dont les mâles ont des yeux blancs et les femelles ont des yeux
rouges. Interprétez ces résultats.

Retenons : La 1ère loi de Mendel ne s’applique pas dans certains cas d’hérédité liée au sexe.
Une hérédité est dite liée au sexe lorsque le gène responsable du caractère transmis est situé sur l’un des
chromosomes sexuels X ou Y.
On reconnaît le mode de transmission d’une hérédité liée au sexe par les faits
suivants : * Des parents de race pure donne par croisement une F1 hétérogène ;
* Le croisement réciproque donne des résultats différents ;
* Dans la descendance, le phénotype varie en fonction du sexe de l’individu (généralement du père aux
filles, de la mère aux fils).

VI- Mutations et Somations


A- Mutations.
1)- Qu’est-ce qu’une mutation ?
Ce terme crée en 1900 par Hugo De Vries, désigne des variations fortuites, brusques et héréditaires,
affectant le matériel génétique des individus dits mutants.
2)- Quels sont les différents types de mutations ?
On a coutume de distinguer plusieurs types de mutations selon le niveau auquel intervient le
changement dans le matériel génétique.
a)- Mutations géniques : les mutations géniques affectent la structure du matériel génétique au sein
d’un gène. Elles se situent donc à l’échelle moléculaire.
Une mutation qui n’affecte qu’un seul triplet de nucléotide du gène est qualifiée de ponctuelle.
Plusieurs types de mutations ponctuelles peuvent intervenir : la substitution, la délétion,
l’insertion, l’inversion.
Exemple : la drépanocytose est un cas de mutation
ponctuelle.

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b)- Anomalies chromosomiques


Lorsque la modification du matériel génétique est beaucoup plus étendue, les anomalies deviennent
visibles sur le caryotype (alors que les mutations géniques ne sont pas visibles), on parle dans ce cas
«d’aberrations chromosomiques».
On distingue deux grands groupes d’aberrations chromosomiques :
b-1)- Des aberrations concernant la structure des chromosomes ou mutations chromosomiques.

# La délétion : la délétion est la perte d’un fragment plus au moins important du chromosome. La plus
fréquente des délétions est celle du bras court du chromosome 5 qui entraîne une maladie appelée
maladie « du cri du chat ».
# La translocation : la translocation est un remaniement structural qui résulte du transfert d’un segment
de chromosome (translocation simple et réciproque) ou d’un chromosome entier sur un autre
chromosome.
# L’inversion : il y a inversion lorsque la partie chromosomique cassée subit une rotation suivit
d’un récolement.
b-2)- Des aberrations sur le nombre de chromosomes ou mutation du génome
Chez l’homme le caryotype comporte 46 chromosomes. Si ce caryotype est inférieur ou supérieur à
46, on parle d’une aberration de nombre. Cette anomalie peut se produire au niveau des autosomes ou
au niveau des chromosomes sexuels.
Le tableau ci- dessous résume les conséquences de quelques anomalies chromosomiques au niveau de
l’organisme :

Anomalies Conséquences au niveau de l’organisme


chromosomiques
Trisomie 21 ou Yeux en amande, repli vertical de la paupière près du nez, visage large, nez
Mongolisme ou aplati, un seul pli dans la paume de la main. Présente un Handicap mental plus
syndrome de ou moins important.
Down (47 !)
Trisomie 18 (47 !) Affecte l’ensemble des organes. Les enfants n’atteignent pas l’âge de 1 an.
Trisomie 13 (47 !) Malformation des yeux, du cerveau, du système circulatoire… Espérance de vie
130 jours en moyenne.
Syndrome de Femme de petite taille et stérile (pas de caractères sexuels secondaires, pas de
Turner : 44aut.+X règles). Intelligence normale.
Syndrome de Homme stérile (organes génitaux atrophiés). Intelligence inferieure à la
Klinefelter normale.
44aut. + XXY

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Origine des mutations : mutagenèse.


Les mutations sont dues aux agents mutagènes. On connaît de nombreux agents mutagènes.
Il peut s’agir :
# d’agents physiques, tels que les radiations ionisantes (rayons X, rayons β….) ;

# d’agents chimiques (acide nitreux, uranium, les acridines, le 5- bromo- uracile…).

Dans tous les cas la conséquence de l’action de ces agents est une modification structurale de
l’A.D.N.
Quelle est l’importance biologique des mutations ?
En provoquant l’apparition de nouveaux génotypes, les mutations augmentent la diversité génétique au
sein des espèces et favorisent ainsi le polymorphisme des populations.
Une mutation peut se relever bénéfique ou néfaste selon les conditions du milieu. Triées par la sélection
naturelle, les mutations constituent un facteur essentiel de l’évolution génétique des populations.

B- Somations

C’est l’ensemble de toutes les modifications acquises par le phénotype d’un organisme au cours de
sa vie, modification résultant des conditions du milieu (facteurs biotiques et abiotiques) et qui ne
sont pas héréditaires. Il n’y a aucune modification du génotype (gènes, chromosomes ou d’un
groupe de chromosomes) des gamètes.
Différence entre Mutation et Somation

Mutations Somations

Variation héréditaire ; Variation non héréditaire ;


Variation discontinue ; Variation continue ;
Variation due à l’action des gènes, Variation due à l’action du milieu ;
des chromosomes ou du milieu ;
Variation affectant le génome. Variation affectant le soma.
VII- Génétique Humaine

Longtemps centrée sur l’étude de la transmission des caractères morphologiques (couleur des yeux,
des cheveux ; forme du nez, du menton,), la génétique humaine a aujourd’hui pour principal objet
l’étude des maladies héréditaires et des anomalies chromosomiques. Elle obéit aux mêmes lois que
celles déterminées par la génétique chez les plantes et les animaux.
Comment reconnait -t-on qu’un « caractère » ou une maladie est héréditaire ? Qu’appelle-t-on
anomalie chromosomique ? Comment détermine-t-on le sexe chromosomique ? Comment
recherche- t- on la paternité ?

1)- Hérédité du sexe


a) Caryotype humain :
Chaque cellule de chaque être humain contient un même ensemble de 46 chromosomes (2n = 46) qui
constitue le caryotype de l’espèce humaine.
Dans l’espèce humaine la formule chromosomique est :
 44 autosomes + XX, chez la femme ;
 44 autosomes + XY, chez l’homme où X et Y sont des chromosomes sexuels (gonosomes).
La réalisation du caryotype humain

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Le caryotype humain est établi sur les globules blancs en division, bloqués en métaphase par la
colchicine. Après coloration, les chromosomes d’une cellule sont photographiés. Le cliché obtenu
permet de comparer et classer les chromosomes à partir de leur taille et la position de leur
centromère.

b)- Détermination chromosomique du sexe dans l’espèce humaine


Chez l’homme, l’existence de deux chromosomes sexuels (gonosomes) différents (X et Y) conduit,
en raison de la méiose, à la production de deux catégories de spermatozoïdes équiprobables : les uns
contenant le chromosome X, les autres le chromosome Y.

L’ovule, en revanche, possède obligatoirement un chromosome X. Au moment de la fécondation


c’est donc le spermatozoïde qui détermine le sexe du futur enfant. L’union se fait au hasard, ce qui
explique l’égale probabilité des deux sexes dans la population.
Remarque : Des travaux récents montrent que c’est
seulement un tout petit gène appelé gène SRY (Sex
Gamète Determining Region of Y chromosome) responsable de
la synthèse d’une protéine nommée TDF (Testi
X Y Determining Factor), situé sur le chromosome Y qui est
Gamète responsable de la détermination du sexe. Sa présence
sur un chromosome détermine la fabrication d’un
X XX fille XY garçon
garçon et son absence détermine la fabrication d’une
fille.
X XX fille XY garçon 2)- L’hérédité des groupes sanguins.
Un groupe sanguin est un caractère héréditaire
normal à transmission autosomique, caractérisé par la présence ou non des antigènes de
surface sur les hématies.
a)- Les groupes sanguins du système A B O

Pour le système ABO, il existe deux antigènes de surface (A et B) auxquels correspondent deux
anticorps naturels (α et β). Selon les individus, les antigènes A et B peuvent être présents
séparément, simultanément ou absents, ce qui détermine l’existence de quatre groupes sanguins.

Groupes sanguins Antigènes sur les hématies Anticorps dans le sérum


A A β
B B α
AB A et B Néant
0 Néant α et β

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Ces quatre groupes sanguins A, B, AB et 0 sont déterminés par un gène autosomique existant
sous trois formes d’allèles (A, B, O) et occupant un locus déterminé de la 9ème paire de
chromosomes. Un individu donné ne peut posséder que deux allèles seulement. Ce qui donne les
génotypes possibles suivants :
Groupes sanguins Génotypes possibles
A AA ou A0 NB. Fréquence en Guinée : statistique du
B BB ou B0 CNTS 1991. A= 24%, B= 24%,
AB AB AB= 4%, O= 48%.
00 00
b)- Le facteur Rhésus.
Pour le facteur rhésus, il existe plusieurs antigènes dont le plus important est l’antigène D, pour
lequel il n’existe pas d’anticorps naturel mais un anticorps immun.
L’antigène D est une substance chimique contenue dans le sang de nombreux individus (85% des cas)
qui sont dits de facteur rhésus positif (Rh+) et manque chez d’autres individus (15%) dits de facteur
rhésus négatif (Rh-).
Génétiquement le facteur rhésus est déterminé par
un gène autosomique se trouvant sous deux formes
d’allèles (Rh+) et (Rh-) où (Rh+) domine (Rh-), ce
qui donne les génotypes possibles suivants :
3)- Maladies héréditaires.
a)- Maladies héréditaires autosomales.
a-1)- Albinisme: est une maladie héréditaire Groupes sanguins Génotypes possibles
autosomale à caractère récessif due à la synthèse
défectueuse par les mélanocytes de la peau, d’un Rhésus positif Rh+Rh+ ou Rh+Rh-
pigment noir, la mélanine.
Rhésus négatif Rh-Rh-
L’albinisme est génétiquement commandé par un
gène récessif qui empêche la synthèse d’une enzyme (la tyrosinase). Un sujet albinos est donc
d’emblée homozygote : il a reçu de chacun de ses parents l’allèle récessif responsable de l’anomalie.
Chez l’homme, le sujet atteint est totalement dépigmenté, sa peau est d’un blanc laiteux ainsi que ses
cheveux, ses cils et sourcils. Son iris est clair, parfois rose, la pupille apparaît rouge où elle laisse
voir des vaisseaux sanguins du fond de l’œil.
a-2)- La Drépanocytose : encore appelée anémie à hématie falciforme ou Sicklémie (Sickle signifie
faucille en anglais), est une maladie héréditaire autosomale à caractère codominant, due à un gène
muté responsable de la synthèse de l’hémoglobine anormale (HbS) entraînant chez les sujets atteints
(drépanocytaires) la formation d’hématies en forme de faucille.
L’hémoglobine S (HbS) diffère de l’hémoglobine normale (HbA) par la substitution d’un acide
aminé : l’acide glutamique de l’hémoglobine A est remplacé par la valine de l’hémoglobine S (c’est
une mutation génique).
Génétiquement les allèles A et S sont codominants. NB. Les individus apparemment sains
Phénotypes Normal Drépanocytaire (AS), mais qui transmettent la maladie,
bénéficient d’une résistance au
Homozygotes AA SS paludisme.
Génotype

Hétérozygotes néant AS

b)- Maladies héréditaires gonosomales ou liées au sexe


D’une façon générale, les maladies liées au sexe sont plus fréquentes chez les garçons que chez
les filles et même certaines sont exclusivement masculines.
b-1)- l’Hémophilie : c’est une maladie héréditaire caractérisée par une coagulation très lente du
sang, voire la non coagulation du sang. Elle est due à l’absence d’un facteur (protéine) de

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coagulation sanguine. Génétiquement l’hémophilie est une hérédité récessive liée au chromosome
sexuel (X). L’allèle de l’hémophilie (h) est récessif par rapport à l’allèle normal dominant (H).

Phénotypes Sain Porteur Malade NB : Les individus ayant le génotype XhXh


XhXh (homozygotes récessifs) ne sont pas viables car le
Filles XHXH X X
H h
non gène de l’hémophilie à l’état homozygote est létal
Génotypes (incompatible à la vie).C est pour cela qu il n y a
viables
Garçons XHY - XhY pas de filles hémophiles.
b-2)- Le Daltonisme.

Le daltonisme est une anomalie de la vision qui se traduit par une confusion de couleurs (en
particulier le rouge et le vert). Il affecte 5% des hommes et 0,25% des femmes.
Génétiquement le daltonisme est un cas d’hérédité récessive liée au sexe et dont le gène responsable
est porté par le chromosome sexuel (X). L’allèle du daltonisme (d) est récessif par rapport à l’allèle
normal (D) qui est dominant.

Porteur Daltonien NB : Le daltonisme se transmet de la même


Phénotypes Sains sain s manière que l’hémophilie, mais
Filles XDXD XD Xd XXd d contrairement à cette dernière les individus
Génotypes ayant le génotype XdXd (homozygotes
Garçons XDY - Xd Y récessifs) sont viables.

Résolution d’un problème de génétique à partir d’un arbre généalogique

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Quelques Symboles et convention d’écriture

Problème : Un homme daltonien A épouse une femme normale B. Ils ont trois enfants, un garçon
normal, une fille et un garçon daltoniens. La femme B a deux frères daltoniens et une sœur normale.
Cette sœur ayant épousé un homme non daltonien à deux fils daltoniens et une fille normale.
1- Reconstituez l’arbre généalogique de cette famille.
2- Sachant que le daltonisme est récessif et lié au sexe (X, Y), dites par lequel de ces chromosomes
le caractère est- il porté. Justifiez votre réponse.
3- Quel est le génotype de l’homme A et celui de la femme B ?
4- Donnez une interprétation chromosomique de la naissance de leurs trois (3) enfants.

Exercices d’application
Exo.1 :
A la 60è heures de sa vie, un embryon humain possède 16 cellules et mesure environ 250
micromètres de diamètre. Depuis la cellule œuf initiale jusqu'à ce stade, combien de mitoses aurait-
on pu observer ? Quelle est la durée approximative d’un cycle cellulaire ? Combien de chromosomes
trouve-t-on dans chacune de ces cellules ?
Exo.2

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Une cellule animale possède 2n = 2 chromosomes et un taux d'ADN égal à 0,4.10-12g.


Représentez cette cellule en métaphase et en anaphase d'une mitose. Donnez le graphique de
l'évolution du taux d'ADN au cours de 2 cycles cellulaires successifs.
On donne : G1= 4h ; G2= 6h ; S= 6h ; M= 1h
Exo.3
Comparez mitose et méiose en envisageant les points suivants (chez un animal) :
Quels sont les organes où se déroulent la mitose et la méiose ? Existe-il des organes où se déroulent
les deux processus ? Quelles différences existe-t-il entre la prophase et l’anaphase d’une mitose et
celles dans la 1ère division de méiose ? Quel est le nombre de cellules produites au terme d’une
mitose et d’une méiose ? Quel serait le taux d'ADN dans chacune des cellules filles ? On donne C=
taux d'ADN dans la cellule mère.
Exo.4
Une cellule végétale a pour garniture chromosomique 2n = 4 chromosomes et un taux d'ADN =
0,6.10-12 g.
a) - Représentez-la en Anaphase d'une mitose ordinaire et en Anaphase I d'une méiose. Quelles
différences constatez-vous ?
b) - Dans quels organes peut-on rencontrer ces 2 divisions ?
c)- Quelle est l'importance de chacune d'elles pour un organisme pluricellulaire ?
d)- Faites la représentation graphique de la variation du taux d'ADN au cours de la méiose. On donne
G1 = 4h, S= 6h, G2= 3h, M= 1heure.
Monohybridisme
Exo.5
Deux lignées pures de drosophiles diffèrent par un seul caractère : l’une aux ailes normales, l’autre
aux ailes courtes. Le croisement de ces 2 souches a donné en première génération des drosophiles
uniquement à ailes normales.
a- Que signifie ce résultat ? Ecrivez le génotype des parents et celui des sujets de la F1.
b- Déterminez en appliquant les lois de l’hérédité, la composition prévisible de la 2ème
génération F2.
c- Un autre croisement entre drosophile à ailes normales et drosophile à ailes courtes à donner
en F1 50 % de sujets à ailes normales et 50 % de sujets à ailes courtes.
d- Que signifie ce nouveau résultat ?
Exo.6
Chez la belle de nuit, le croisement entre une plante à fleur rouge et une plante à fleur blanche donne,
en F1 des plantes toutes à fleur rose. Expliquez ce résultat. Dans quelles proportions apparaissent les
individus à la F2 ?
Exo.7
On croise un chien à queue longue de race pure avec une chienne de race pure sans queue. On obtient en F1
des chiens sans queue et des chiennes à queues courtes. On croise une chienne à queue longue de race pure
avec un chien sans queue de race pure. On obtient en F1 des chiens à queues longues et des chiennes à queues
courtes.
a- Interprétez ces résultats.
b- Indiquez les génotypes des parents et ceux de la F1 dans chacun des cas.
Exo.8
En croisant un coq blanc avec une femelle noire, on obtient des individus tous à plumage bleuté.
1- A quel type de dominance appartiennent les caractères étudiés ?

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2- On croise entre eux les individus à plumage bleuté. Quelle sera la répartition statistique
des caractères étudiés dans la population ainsi obtenue ?
3- 3- On croise un coq à plumage bleuté avec une poule à plumage blanc. Quelle sera la
répartition statistique des caractères dans la descendance ?
Exo.9
On croise un coq andalou blanc avec une poule andalouse noire, tous les poulets obtenus ont le
plumage gris bleuté. Le même résultat est obtenu en réalisant le croisement réciproque (coq noir
croisé avec une poule blanche).
a) Quelle loi de Mendel est-elle illustrée par ce résultat ?
b) Que peut-on penser de la dominance des caractères blanc et noir ?
c) Quel est le génotype des hybrides obtenus ?
Exo.10
Deux lignées pures de drosophiles diffèrent par un seul caractère. L’une est constituée de
drosophiles blanches, l’autre de drosophiles grises.
1-Comment peut-on se rendre compte de la pureté de ces lignées ?
2-Le croisement d’une drosophile grise avec une drosophile blanche, donne en F1 des drosophiles
toutes grises. Expliquez ce résultat.
3-Quels seront les résultats statistiques du croisement des drosophiles de F1 entre elles ?
4- Doit-on obligatoirement s’assurer de la pureté de la lignée de drosophiles blanches ?
5- Qu’obtiendra-t-on en croisant :
a) - Les drosophiles de F1 avec les drosophiles grises de la lignée pure ?
b) - Les drosophiles de F1 avec les drosophiles blanches de la lignée pure ?
6- On trouve dans la salle d’élevage une drosophile grise. Comment peut-on savoir qu’il appartient
à une lignée pure ?
Gène létal
Exo.1
Chez la souris, le croisement d’un mâle au pelage jaune avec une femelle présentant le même
phénotype donne une descendance dans laquelle on remarque environ 2/3 des individus au un
pelage noir. Par contre, le croisement d’une souris jaune avec une souris noire donne en F1 une
génération où l’on compte autant de souris noires que de jaunes. Expliquez ce résultat.
Exo.2
Le croisement chien mexicain sans poil et chienne mexicaine à poil normal donne une génération
composée par moitié de chiots poilus et chiots sans poils
Le croisement chien mexicain sans poil et chienne mexicaine sans poil donne une génération
composée de 1/3 de chiots poilus, 2/3 de chiots sans poils.
Expliquez ces résultats.

Dihybridisme
Exo.1
On croise une drosophile de race pure à antennes longues et ailes droites avec une drosophile de
race pure à antennes courtes et ailes arquées. Les descendants de la F1 ont tous des antennes longues
et ailes droites. Interprétez ce résultat. Dans quelles proportions apparaissent les individus de la F2
conformément aux lois de Mendel ?
Exo.2
On croise une drosophile de race pure à antennes longues et ailes droites avec une drosophile de race
pure à antennes courtes et ailes arquées. Les descendants de la F1 ont tous des antennes longues et
ailes droites. On croise entre eux, un mâle et une femelle de cette F1. On obtient :
2764 mouches à antennes longues et ailes droites ;
920 mouches à antennes longues et ailes arquées ;
931 mouches à antennes courtes et ailes droites ;
301 mouches à antennes courtes et ailes arquées.
Expliquez ces différents résultats et faites un échiquier de croisement.

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Exo.3
Chez les tomates, le caractère fruit rouge domine le caractère fruit jaune, le caractère tige grimpante
domine le caractère tige naine d’une part. D’autre part ces caractères sont transmis de façon
indépendante. Un cultivateur disposant de deux lignées pures :
- l’une rouge et naine
- l’autre jaune et grimpante, désire obtenir des plantes de tomates rouges et grimpantes. Il
croise les deux lignées pures :
a) Que va-t-il obtenir en F1 et en F2 ?
b) Quelles proportions de plantes le phénotype recherché aura-t-il en F2 ?
c) Combien de phénotypes trouve t- on dans l’ensemble en F2 ?
Génétique humaine
Exo.1
Les gènes A, B et 0 sont trois allèles qui déterminent les groupes sanguins : A, B, AB et 0. Les
allèles A et B sont équivalents et dominent 0.
Un médecin rapporte le cas suivant :
Mr (X) pense que son enfant (W) n’est pas de lui et qu’il a été changé en bas âge à la
maternité avec l’enfant (Z) attribué à Mr (Y). Un examen des sangs est effectué :
e)
Mr (X) est du groupe B, sa femme du groupe A, l’enfant (W) du
groupe 0 Mr (Y) est du groupe B, sa femme du groupe 0, l’enfant
(Z) du groupe AB.
Cette expertise biologique éclaire-t-elle le problème posé par Mr (X) ?
Exo.2
Le facteur rhésus est indépendant du système sanguin (AB0) classique. Il n’est pas lié aux
chromosomes sexuels. Sa transmission obéit aux lois de Mendel et l’allèle rhésus positif (Rh+) est
dominant sur l’allèle rhésus négatif (Rh-)
Une incompatibilité sanguine grave peut exister entre une mère Rh- et le fœtus qu’elle porte si celui-
ci est Rh+.
Une mère Rh- a quatre enfants : deux sont Rh+ et deux Rh-.
1)- Peut-on déterminer dans ce cas le génotype du père en ce qui concerne le facteur rhésus ?
Justifiez votre réponse.
2)- Dans quelle mesure le génotype d’un homme intervient-il pour expliquer la fréquence
plus ou moins grande des incompatibilités mère fœtus ?
Exo.3
Aly est atteint d’une maladie de vision comme son père et une de ses sœurs Aïcha. La mère d’Aly et
son autre sœur Lamarana ont une vision normale.
Aly épouse une femme normale. Ils ont un garçon et deux filles tous normaux. L’une des filles de
Aly épouse un homme malade, le couple à trois garçons et deux filles tous normaux. Aïcha, la sœur
malade d’Aly épouse un homme normal ; le couple a deux garçons atteints et deux filles de vision
normale.
1) Représentez l’arbre généalogique. De cette famille.
2) Déterminez le mode de transmission de cette maladie (dominant ou récessif, autosomal ou lié
au sexe) en vous appuyant sur l’analyse de l’arbre généalogique.
3) Déterminez les génotypes des individus suivant en justifiant votre réponse.
a) La mère d’Aly,
b) Le père des enfants d’Aïcha,
c) La femme d’Aly.

Indications :
= garçon sain = fille normale

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= garçon malade = fille malade

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2ème PARTIE : PHYSIOLOGIE DE L’ORGANISME HUMAIN


Chapitre 3 : La communication
I- Les relations de l’organisme avec le milieu extérieur
A- Les réflexes
B- Le tissu nerveux et ses propriétés
II- Etude d’un effecteur moteur : Le muscle strié squelettique
III- Etude d’une fonction sensorielle : La vision
IV- La régulation humorale
A- L’équilibre hydrominéral
B- L’intégration neuro-hormonale : La régulation de l’activité cardiaque et de la pression artérielle
Chapitre 4 : La reproduction
I- La production des gamètes
II- Les cycles sexuels et la régulation de la sécrétion hormonale chez la femme
III- Les principales étapes de la reproduction
IV- La maîtrise de la reproduction : Les méthodes contraceptives
V- Les IST/SIDA
Chapitre 5 : Réponse Immunologique
I- Les réponses immunitaires et leurs mécanismes
II- Les dysfonctionnements du système immunitaire (Allergie, SIDA)
III- Les aides à la réponse immunitaire (Vaccins, Sérums, Greffes)
Exercices
Bibliographie

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Deuxième Partie : Physiologie de l’organisme humain


Chapitre 3 : La communication (TSE/TSS/TSM)
Il existe dans l’organisme deux (2) grands systèmes de communication entre les organes :
 La communication nerveuse où les messages qui sont constitués de signaux électriques (influx
nerveux) transmis par les fibres nerveuses ou nerfs faisant appellent à des médiateurs chimiques
(neuromédiateurs ou neurotransmetteurs) ;
 La communication hormonale qui utilise les messages chimiques appelés hormones, véhiculés par le
sang jusqu’aux organes cibles (organes effecteurs).
I- Les relations de l’organisme avec le milieu extérieur
L’organisme se met en rapport avec le milieu extérieur grâce au système nerveux (centre nerveux, nerf et
ganglion) en utilisant les organes de sens (la langue, la peau, le nez, les yeux, les oreilles).
Certains mouvements de l’organisme sont volontaires, d’autres sont automatiques et involontaires commandés
par le système sympathique.
A- Les Réflexes
1- Définition d’un réflexe
Le réflexe est tout mouvement automatique et involontaire de l’organisme suite à d’une excitation (ou
stimulation).
2- Quels sont les dispositifs anatomiques qui entrent dans l’accomplissement d’un
réflexe ?
Dans l’accomplissement d’un réflexe participent cinq éléments :
- le récepteur sensoriel, qui reçoit les sensations et fait naître un influx sensitif ;
- le nerf sensitif, qui conduit l’influx sensitif du récepteur sensoriel au centre nerveux ;
- le centre nerveux, qui transforme l’influx sensitif en influx moteur ;
- le nerf moteur, qui transmet l’influx moteur du centre nerveux à l’organe effecteur ;
- l’organe effecteur, agent actif de la réaction.

Centre nerveux
Nerf sensitif Nerf moteur

Récepteur sensoriel Organe effecteur

sensation Arc réflexe réponse

Le trajet suivi par l’influx nerveux du récepteur à l’effecteur en passant par le centre nerveux est l’arc réflexe.
3- Quels sont les différents groupes de réflexes ?
On distingue deux grands groupes de réflexes qui sont consignés dans le tableau ci-dessous :

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Groupes Caractéristiques Exemples


Innés Héréditaires, stables, ne nécessitent aucun -Reflexe palmaire du nouveau-
apprentissage et sont identiques chez tous les né
individus de la même espèce -Reflexe salivaire
Acquis ou Instables, non héréditaire, nécessitent un Conduite d’automobile
Conditionnés apprentissage sur la base des réflexes innés
individuels

3-1- Réflexes innés.

a) - Quels sont les différents types de réflexes innés ?


Il existe plusieurs critères de classification des réflexes innés, parmi lesquels on peut citer :
* Le lieu de perception du stimulus à l’origine du réflexe : d’après ce critère on distingue :
Les réflexes extéroceptifs, lorsque le stimulus est perçu à la surface du corps. Exemple : réflexes de frissons.
- Les réflexes intéroceptifs, lorsque le stimulus est perçu par nos organes internes (viscères).
Exemple : réflexes de miction
- Les réflexes proprioceptifs, lorsque le stimulus est perçu par les muscles et leurs dérivés (tendons et
ligaments). Exemple : le réflexe achilléen.
* Le type de centre nerveux : d’après ce critère on distingue :
- Les réflexes cérébelleux, lorsque le centre nerveux est le cervelet.
- Exemple : le réflexe de posture.
- Les réflexes médullaires, lorsque le centre nerveux est la moelle épinière. Exemple : le réflexe achilléen.

- Les réflexes bulbaires, lorsque le centre nerveux est le bulbe rachidien. Exemple : réflexe de miction.
* La nature de l’organe effecteur : d’après ce critère, on distingue :
-Les réflexes moteurs, lorsque l’organe effecteur est un muscle. Exemple : réflexe de flexion.
-Les réflexes glandulaires, lorsque l’organe effecteur est une glande. Exemple : réflexe de salivation.
b) - Réflexes médullaires.
Comment se présente la coupe transversale de la moelle épinière ?
La coupe transversale de la moelle épinière montre deux régions. Au centre, la substance grise à la
forme d’un H bosselé avec deux cornes antérieures larges et courtes, deux cornes postérieures
longues et effilées et deux cornes latérales.
Sur le pourtour, la substance blanche est divisée en deux moitiés symétriques par deux sillons l’un,
antérieur, assez large ; l’autre, postérieur, prolongé en profondeur par une cloison mince. Les lignes
d’émergence des nerfs rachidiens divisent chaque moitié en trois cordons : antérieur, latérale et
postérieur.

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Comment se présente un arc réflexe médullaire ?
Un réflexe médullaire est un réflexe dont le centre nerveux est la moelle épinière. Les récepteurs et les effecteurs qui
interviennent sont rattachés à la moelle épinière par les nerfs rachidiens qui sont tous des nerfs mixtes : le récepteur y
est rattaché par les fibres sensitives qui empruntent la racine postérieure du nerf rachidien et qui ont leurs corps
cellulaires dans le ganglion spinal ; l’effecteur y est rattaché par les fibres motrices qui empruntent la racine
antérieure du nerf rachidien et qui ont leurs corps cellulaires dans la substance grise de la moelle épinière.
· Qu’est-ce qu’un réflexe médullaire monosynaptique ?
Un réflexe médullaire est dit monosynaptique, lorsque l’influx nerveux, sur son trajet, passe par une seule synapse au
sein de la moelle épinière. Exemple : presque tous les réflexes proprioceptifs.
Qu’est-ce qu’un réflexe médullaire polysynaptique ?
Un réflexe médullaire est dit poly- synaptique, lorsque l’influx nerveux, sur son trajet, passe par plusieurs synapses
au sein de la moelle épinière, faisant intervenir des neurones d’association transversaux et/ou verticaux.
Exemple : Les réflexes de flexion symétriques et radiés.
Ganglion spinal

Neurone sensitif

Récepteur

Effecteur

Arc réflexe médullaire monosynaptique

Arc réflexe médullaire polysynaptique

Neurone sensitif

Récepteur

Effecteur

Neurone d’association

Neurone moteur
c)- Quelles sont les lois de réflexes
Etude expérimentale
Une grenouille spinale (dont l’encéphale a été détruit mais la moelle épinière laissé intacte) est suspendue par la
mâchoire inférieure à une potence. On porte à l’extrémité du pied droit une stimulation électrique de plus en plus
intense (ou d’acide acétique) et on observe les réactions de l’animal.

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Tant que la stimulation est infraliminaire aucune réponse n’est observée. Par contre, dès que la stimulation atteint un
certain seuil, on constate une légère flexion du pied droit à l’endroit même où a été portée la stimulation : c’est la loi
de localisation.
Puis au fur et à mesure que la stimulation augmente, on note :

 Le fléchissement complet de la patte excitée tendant à soustraire l’animal à la stimulation douloureuse (loi
d’unilatéralité) ;
 Le fléchissement de deux pattes postérieures montrant que le réflexe de retrait s’est étendu au membre
contra latéral (loi de symétrie) ;
 L’extension du mouvement aux quatre (4) membres indiquant qu’un nombre croissant de circuits
neuronaux a été activé (loi d’irradiation) ;
 En fin de contorsions du corps entier de l’animal, toujours dans le but de soustraire à la stimulation (loi de
généralisation).
A partir de cette étude expérimentale, on énonce les lois des réflexes suivantes :
 La loi du seuil : pour entrainer une réponse, l’excitation doit avoir une intensité minimum ou intensité seuil
au-dessous de l’intensité seuil aucune réponse n’est observée.
 Les lois de Pflüger : elles nous enseignent que la réponse motrice est d’autant plus étendue que l’excitation
est intense.
3-2-Réflexes conditionnels
a) - Quels sont les différents types de réflexes conditionnels ?
On distingue deux types de réflexes conditionnels :
* Les réflexes conditionnels de type pavlovien ou réflexe répondant : au cours de l’apprentissage, le sujet subit le
milieu, il ne le modifie pas, il s’y adapte ; le sujet répond au stimulus conditionnel fourni par l’expérimentateur ; d’où
le nom de réflexe répondant.
* Les réflexes conditionnels de type Skinnérien ou opérant : au cours de l’apprentissage, le sujet agit lui-même sur
le milieu, accidentellement d’abord, puis de façon automatique. Exemple : conduire

b) - Comment réaliser un réflexe conditionnel ?


Pour réaliser un réflexe conditionnel de type pavlovien, trois (3) étapes sont obligatoires :
1ère étape : choix de deux stimuli (l’un neutre ; l’autre absolu) et vérification de leurs actions isolement.

Stimulus
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neutre Pas de réaction
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Stimulus
Réaction innée
absolu
2ème étape : action répétée de l’association des deux stimuli.

Stimulus Stimulus
Puis Réponse
neutre Absolu

3ème étape : action du seul stimulus neutre

Stimulus
Réponse identique à celle due
neutre à l’excitant absolu = réflexe conditionnel

Réflexe inné de salivation

Nerf lingual (sensitif)


Bulbe
Rachidien corde de
Tympan (moteur)

Langue glandes
Salivaires

Viande salivation

Réflexe conditionné de salivation

nerf
auditif Aire auditive relation nerveuse conditionnée
cérébrale

Oreille
bulbe rachidien corde de tympan

Langue glandes
(son) salivaires

salivation
NB : réaliser un réflexe conditionnel, c’est créer de nouvelles liaisons nerveuses
instables entre deux ou plusieurs centres nerveux.

Importance des réflexes:


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Les réflexes sont importants dans la vie de l’Homme et des animaux.


a)- Les réflexes innés, en dépit de leur diversité, ont pour rôles de :
- Protéger l’être vivant contre les dangers extérieurs, grâce aux réflexes extéroceptifs ;
- Assurer l’activité musculaire en rapport avec l’équilibration et le maintien des attitudes du corps, grâce aux
réflexes proprioceptifs ;
- Régler le fonctionnement de nos organes de nutrition et de reproduction, grâce aux réflexes intéroceptifs.
- b)- Les réflexes conditionnés : ils permettent l’acquisition de nouveaux comportements en adaptant l’organisme
à son environnement. Chez l’Homme, ils permettent l’éducation, l’acquisition du langage et divers autres
apprentissages en créant de nouveaux circuits nerveux, ce qui permet à la mémoire d’emmagasiner des expériences et
développer les pensées. Les réflexes conditionnés sont à la base du dressage des animaux (le dressage consiste à faire
obéir un animal à des gestes, des mots).
B- Le tissu nerveux et ses propriétés

Organisation générale du système nerveux


Le système nerveux d’un Mammifère, de l’Homme en particulier, comprend :
Au point de vue anatomie :
- Le système nerveux central ou névraxe (ou axe cérébro-spinal) représenté par l’ensemble des centres
nerveux, à savoir : l’encéphale et la moelle épinière ;
- Le système nerveux périphérique, représenté par les nerfs et les ganglions.
Au point de vue physiologie :
- Le système nerveux cérébro-spinal ou système nerveux de la vie de relation, représenté par les centres du
névraxe auxquels sont rattachés les nerfs crâniens et les nerfs rachidiens.
- Le système nerveux végétatif, représenté par les centres du névraxe auxquels sont rattachés les nerfs
orthosympathiques et les nerfs parasympathiques

Le tissu nerveux est l’ensemble des cellules nerveuses ou neurones (10%) à rôle de génération et de propagation de
l’influx nerveux. A ces cellules hautement spécialisées sont associées généralement les cellules gliales (90%), dont
leur ensemble forme la névroglie, à rôle de soutien, de nutrition, de production de liquide céphalorachidien.

Le tissu nerveux = neurones + cellules gliales

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Le Neurone, unité structurale du système nerveux


Quelle est la structure du neurone ?

La cellule nerveuse ou neurone est formée par une partie principale, le corps cellulaire, duquel sont issus des
prolongements.
a) - Le corps cellulaire : encore appelé soma ou péricaryon, de forme variable, est formé d’un cytoplasme qui
renferme outre le noyau avec son gros nucléole et les organites cytoplasmiques habituels, des structures particulières,
à savoir les corps de Nissl et les neurofibrilles.
b) - Les prolongements : ils sont de deux types :
- Les dendrites : nombreuses ou unique, elles sont minces, courtes et ramifiées ;
- Axone : encore appelé cylindraxe ou neurite, est toujours unique, plus long que les dendrites et finit
par une arborisation terminale. Il peut être nu ou enveloppé par une gaine de myéline seule ou
doublée d’une gaine de Schwann.
NB : Le neurone est une cellule animale qui ne se divise pas car il est dépourvu de centrosome.
2- Quels sont les types de neurones ?
Le nombre et la disposition des prolongements sur le soma, permettent de distinguer trois (3) grands types de
neurones :
a) - neurones multipolaires : à plusieurs dendrites et à axone unique partant de pôles différents. Ex : cellules
pyramidales du cerveau ;
b) - neurones bipolaires : à dendrite et à axone uniques partant de pôles opposés. Ex : cellules olfactives ;
c)- neurones unipolaires : à dendrite et à axone uniques partant d’un même pôle et confondus au départ sur une
courte distance. Ex : neurone en T du ganglion spinal.
les types des neurones
Dendrites

Dendrite Axone Dendrite


(a) Axone Axone
(c)
(b)

NB : Le neurone est l’unité structurale et fonctionnelle du système nerveux. Les centres nerveux et les nerfs
qui forment le système nerveux, sont tous composés d’éléments appartenant aux neurones :
 La substance grise des centres nerveux est formée de dendrites, de corps cellulaires, et de portions
d’axones nus ;
 La substance blanche des centres nerveux est formée de portion d’axones recouverts uniquement de
myéline ;
 Le nerf est formé d’un grand nombre de fibres nerveuses parallèles entre elles et groupées en faisceaux
isolés, les uns des autres ;
 Chaque fibre nerveuse d’un nerf comprend de l’extérieur vers l’intérieur, une gaine de Schwann, une gaine de
myéline et un axone.
 Les fibres peuvent être grises (faisceau de fibres sans myéline recouvertes uniquement de gaine de Schwann) ou
blanches (faisceau de fibres myélinisées doublées d’une gaine de Schwann). Dans ce dernier cas, la gaine de myéline

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ne recouvre pas de façon continue l’axone ; elle disparaît par endroits où la gaine de Schwann forme des
étranglements appelés nœud de Ranvier.
Les ganglions ont la même structure que la substance grise des centres nerveux (présence de corps cellulaires).
 La cellule nerveuse, hautement spécialisée, ayant perdu le pouvoir de se multiplier.

Système nerveux
Le Neurone, unité
structurale du système centre nerveux
nerveux
substance substance
nerf
grise blanche

gaine de gaine de
dendrite myéline Schwann
prolongements nœud
courts, fins et de
ramifiés soma Ranvier
ou axone
3-
corps prolongement
cellulaire long, épais, non
ramifié arborisation
Expérience de la terminale
Dégénérescence
Wallérienne :
Lorsqu’on coupe une fibre nerveuse (axone) le segment distal (segment séparé du corps cellulaire) dégénère :
c’est la dégénérescence Wallérienne ; le segment proximal (segment resté en contact avec le corps cellulaire) reste
intact, s’allonge, s’engage dans la gaine de Schwann vide et reconstitue peu à peu la partie détruite : c’est la
régénération. Le corps cellulaire est donc indispensable à la survie d’une fibre nerveuse.
L’application du principe de la dégénérescence Wallérienne permet de déterminer l’emplacement des corps
cellulaires.

4- Les Synapses
Une synapse est une jonction cellulaire unissant un neurone, soit à une fibre musculaire (plaque motrice), soit à
une cellule sensorielle (fuseau neurosensoriel), soit à un autre neurone (synapse interneurone).
Les synapses interneurones sont de trois (3) types principaux :
a)- synapse axo-dendritique: jonction entre l’axone d’un neurone et les dendrites d’un autre neurone.
b)- synapse axo-somatique: jonction entre l’axone d’un neurone et le soma (ou corps cellulaire)d’un autre neurone.
c)- synapse axo-axonique: jonction entre l’axone d’un neurone et l’axone d’un autre neurone.

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NB. Une synapse comprend deux membranes, l’une mince, présynaptique, renfermant des vésicules synaptiques,
appartenant à l’axone ; l’autre épaisse, postsynaptique, sans vésicule synaptique renfermant des récepteurs
spécifiques, appartenant généralement à la dendrite ou au soma.

Vésicules
synaptique
Membrane s

présynaptique

Structure d’une synapse


fente synaptique

Membrane
récepteurs
postsynaptique
chimiques
s
B- Propriétés du tissu nerveux :

Le tissu nerveux a pour propriétés principales l’excitabilité et la conductibilité.


a-Excitabilité
Qu’est- ce- que l’excitabilité ?
L’excitabilité est une propriété commune à toute cellule vivante de réagir face à une excitation efficace.

Technique d’étude :
Les excitants expérimentaux sont variés, on distingue :
 des excitants mécaniques (choc, piqure, pincement) ;
 des excitants chimiques (acide, base forte) ;
 des excitants thermiques (brusque variation de la température) ;
 des excitants électriques (ce sont les plus utilisés).
Actuellement pour étudier l’excitabilité nerveuse, on travaille sur des nerfs ou des axones géants de calmar par
exemple et on utilise l’oscilloscope cathodique qui enregistre la manifestation de l’influx nerveux, on obtient sur
l’écran des électroneurogrammes.
 La stimulation du nerf se fait par deux électrodes excitatrices reliées à un dispositif de stimulation qui
permet de faire varié l’intensité, la durée et la fréquence des stimuli électriques.
 Les électrodes réceptrices R1 et R2 de l’enregistrement sont reliées aux plaques horizontales Y de
l’oscilloscope. Une déviation verticale du spot lumineux, c'est-à-dire du faisceau d’électrons
correspond à la différence de potentiel (d.d.p) entre les plaques, donc entre les deux électrodes
réceptrices.

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L’excitabilité est liée à un certain état électrique de la membrane plasmique appelé potentiel de repos ou
potentiel de membrane.
Comment mettre en évidence le potentiel de repos et le potentiel d’action ?
1- Le potentiel de repos
Qu’est-ce que le potentiel de repos ?
Le potentiel de repos ou potentiel de membrane est l’état électrique que présente toute membrane vivante en
dehors de toute excitation, qui se traduit par une ddp entre la surface externe chargée positivement et celle
interne, chargée négativement.
Comment peut-on mettre en évidence le potentiel de repos ?
On peut facilement mettre en évidence le potentiel de repos à l’aide d’un oscilloscope. Pour cela, on place les
électrodes réceptrices (R1 et R2) de l’oscilloscope, l’une à la surface d’un axone, l’autre à l’intérieur. En dehors de
toute stimulation, le spot lumineux décrit une ligne horizontale au point -70 mv. Cette différence de potentiel entre la
surface et l’intérieur de l’axone est le potentiel de repos.
Il varie de -55 à -100mV selon les neurones.

spot
-70mV

R1 R2

Fibre au repos

Potentiel de repos

2- Potentiel d’action.

Qu’est-ce que le potentiel d’action ?

Le potentiel d’action est l’état électrique que présente une membrane plasmique à la suite d’une excitation qui se
traduit par une différence de potentiel entre la surface externe devenue négative et la surface interne devenue positive.

Comment peut-on mettre en évidence le potentiel d’action ?


s
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40

On peut facilement mettre en évidence le potentiel d’action à l’aide d’un oscilloscope. Pour cela deux cas sont à
envisager :

1er cas : les deux électrodes réceptrices (R1 et R2) sont placées toutes les 2 à la surface de la fibre, ou à l’intérieur. A
la suite d’une stimulation efficace portée sur la fibre, on verra sur l’écran de l’oscilloscope une courbe diphasique :
c’est le potentiel d’action diphasique.

2ème cas : les deux électrodes réceptrices (R1 et R2) sont placées, l’une à la surface de la fibre, l’autre à l’intérieur de
la fibre. A la suite d’une stimulation efficace portée sur la fibre, on verra sur l’écran de l’oscilloscope une courbe
monophasique : c’est le potentiel d’action monophasique.

0
mv -70mv
S R1 S R1
R2
( ( R2

Potentiel d’action diphasique Potentiel d’action monophasique

NB : L’influx nerveux est le message nerveux qui se manifeste par le déplacement de la zone de dépolarisation (onde
de négativité) le long de l’axone.
Interprétation ionique du potentiel de repos et du potentiel d’action (TSE)
 Le potentiel de repos est dû à une répartition inégale des ions de part et d’autre de la membrane
plasmique :
Les ions Na+ et Cl- l’emportent à l’extérieur, alors que les ions K+ et Pr – (protéinates) sont prédominants à l’intérieur.
La membrane cellulaire est pourvue de « canaux de fuite » plus perméables au K+ qu’au Na+.
Une fibre nerveuse come toutes les cellules baigne dans un liquide interstitiel.
Comparaison des milieux intérieur et extérieur montre une inégale répartition des ions entre ces deux milieux,
essentiellement Na+, K+ et Cl-.

Ions Concentrations en mmol/l


Milieu intracellulaire Milieu extracellulaire
Na+ 49 460
K+ 410 22
Cl- 123 560

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L’existence de ces gradients de concentrations et des différences de perméabilité membranaire, entrainent un flux
sortant de K+ supérieur au flux entrant de Na+ ; ce qui explique la charge positive constatée sur la face externe de la
membrane.
Un système de transport actif appelé pompe Na+/ K+ maintient en permanence les gradients de concentration en K+
et en Na+ et, par suite, le potentiel de repos.
 Le potentiel d’action résulte de modifications du nombre de canaux voltage-dépendants ouverts ou
fermés :

 vers -70 mV, l’ouverture des canaux Na+ voltage-dépendants provoque une entrée massive de Na+.
Celle- ci entraine une augmentation de la dépolarisation ;
 la repolarisation provoque à son tour l’augmentation du nombre de canaux K+ voltage-dépendants
ouvert ; celle- ci est à l’origine d’une sortie K+ qui limite l’ampleur de la dépolarisation ;
 vers +40 mV, les canaux Na+ voltage- dépendants sont inactivés ; la dépolarisation atteint son
maximum ;
 l’entrée de K+, liée au maintien de l’ouverture des canaux K+, restitue la polarisation initiale de la
membrane. Cette repolarisation s’accompagne d’une diminution du nombre de canaux K+ ouvert :
la membrane retourne vers le potentiel de repos et s’hyperpolarise même légèrement ;
 le retour au potentiel de repos permet aux canaux Na+ de passer de l’état inactivé à l’état sensible.

Quelles sont les conditions de l’excitabilité ?

Elles sont au nombre de quatre auxquelles correspondent quatre paramètres :


a)- L’intensité d’excitation doit être supérieure ou égale à une valeur liminaire ou seuil (premier paramètre intensité)
I≥ Is.
On appelle intensité seuil, la plus petite valeur d’intensité, en deçà de laquelle aucune stimulation n’est efficace quel
que soit le temps d’application. Avec le courant électrique, Is est encore appelée rhéobase.
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b)- Pour toute valeur de l’intensité supérieure au seuil, la stimulation n’est efficace que si l’excitant est appliqué
pendant un temps suffisant, supérieur ou égal au temps liminaire correspondant au voltage.(deuxième paramètre, la
durée).

c)- L’application de l’excitant doit être brutale, c’est- à- dire que le changement d’intensité doit être effectué en un
temps très court (troisième paramètre, la vitesse).
d)- A chaque excitation fait suite une période réfractaire pendant laquelle la fibre est inexcitable (période réfractaire
absolue), ou retrouve peu à peu son excitabilité (période réfractaire relative). Des excitations répétées à un rythme
excessif demeurent sans effet (quatrième paramètre, la fréquence).

Louis Lapicque, physiologiste français, définit l’excitabilité d’un nerf ou d’une fibre à partir de deux paramètres
(intensité et durée). En comparant l’intensité à la durée d’application, il a introduit la notion de chronaxie.
On appelle chronaxie, le temps liminaire correspondant au double de la rhéobase. Autrement dit, c’est le temps
minimal d’application que doit avoir un excitant d’intensité double de la rhéobase
(2. Is), pour pouvoir provoquer une excitation.
Selon Lapicque :
- Lorsque deux nerfs ou deux fibres ont la même chronaxie, mais de rhéobases différentes, le plus excitable est
celui qui a la rhéobase la plus faible ;
Lorsque deux nerfs ou deux fibres ont la même rhéobase, mais des chronaxies différentes, le plus excitable est celui
qui a la chronaxie la plus courte.
NB : Pour une fibre isolée, lorsque le seuil d’excitation n’est pas atteint il n’y a pas de réponse ; lorsque le seuil est
atteint la réponse est d’emblée maximale : c’est la loi du tout ou rien.

La réponse d’un nerf est proportionnelle à l’intensité de stimulation ; plus l’intensité d’excitation augmente, plus le
nombre de fibres nerveuses qui entrent en activité augmente : c’est la loi de recrutement, lorsque toutes les fibres
seront atteintes par l’excitation, la réponse reste inchangée : c’est la loi de saturation.

b- Conductibilité
Qu’est-ce que la conductibilité ?

La conductibilité est la propriété que possède une fibre nerveuse ou un nerf de conduire l’influx nerveux né d’une
excitation.
Quels sont les différents types de conduction ?
Il existe une conduction au niveau de l’axone et une conduction au niveau de la synapse.
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- Dans la conduction axonique, il faut distinguer la conduction continue dans les fibres non myélinisées où les
charges se déplacent de proche en proche en créant des courants locaux, de la conduction saltatoire dans les fibres
myélinisées où les charges n’existent qu’au niveau des nœuds de Ranvier, si bien qu’elles effectuent des sauts d’un
nœud à un autre.
- Dans la conduction synaptique, la transmission de l’influx nerveux se fait par l’intermédiaire des neuromédiateurs
ou neurotransmetteurs, substances chimiques libérées par les neurones et agissant sur d’autres neurones ou des
cellules effectrices. Ces neuromédiateurs (acétylcholine et noradrénaline), stockés dans les vésicules synaptiques,
sont libérés par la membrane présynaptique à l’arrivée de l’influx nerveux. Une fois dans la fente synaptique, ils se
fixent sur les récepteurs de la membrane post synaptique en modifiant sa polarité, créant ainsi un nouvel influx
nerveux de même nature que le premier.
Quel est le mécanisme de fonctionnement d’une synapse ?

Le franchissement d’une synapse est lent. Ce ralentissement s’explique par les étapes ci-après :
1- Arrivée de potentiel d’action dans la terminaison présynaptique ;
2- Entrée massive d’ions Ca2+ à travers la membrane présynaptique ;
3- Fusion de quelques vésicules de neurotransmetteurs avec la membrane présynaptique et libération par
exocytose du neurotransmetteur dans la fente synaptique ;
4- Fixation du neurotransmetteur sur les récepteurs spécifiques de la membrane postsynaptique ;
5- Entrée massive de Na+ qui déclenche la dépolarisation de la membrane postsynaptique
6- Modification de l’état électrique de la membrane postsynaptique qui peut dans certains cas aboutir à la
naissance de potentiel d’action dans le neurone postsynaptique ;
7- Hydrolyse du Neuromédiateur fixé sur les récepteurs postsynaptique et fermeture des canaux à Na+ ;
8- Recapture du neurotransmetteur ou des produits de dégradation.
Schéma du fonctionnement d’une

synapse
Remarques
 On rencontre deux (2) types de synapses dans l’organisme : la synapse électrique et la synapse chimique.
- Dans la synapse électrique, la grande proximité des membranes des éléments pré et
postsynaptiques permet aux mécanismes mis en jeux dans la conduction des potentiels d’action
d’assurer la transmission des messages nerveux de l’élément pré à l’élément postsynaptique.
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- Le fonctionnement de la synapse chimique repose sur l’intervention d’un médiateur


chimique (neurotransmetteur). Ces synapses sont caractérisées par une fente synaptique (20 à 50 nm)
qui sépare les membranes pré et postsynaptiques.
 L’effet postsynaptique du neurotransmetteur peut être :
- Une hyperpolarisation (PPSI) rendant plus difficile l’apparition de potentiels d’action sur
l’élément postsynaptique : on parle alors de synapse inhibitrice ;
- Une dépolarisation (PPSE) facilitant, voire déclenchant l’apparition de potentiel d’action : on
parle alors de synapse excitatrice.
Quel est le sens de déplacement de l’influx nerveux ?
Au sein d’une fibre nerveuse isolée (ou axone), l’influx nerveux se déplace dans les 2 sens : c’est la loi de la
conductibilité indifférente ;
D’un neurone à un autre, l’influx se déplace dans un seul sens, de la membrane présynaptique à la membrane post-
synaptique, jamais en sens inverse c’est la loi de la polarisation fonctionnelle.
NB : Au sein d’un vivant, l’influx nerveux est cellulipète dans les dendrites et cellulifuge dans l’axone
Quels sont les facteurs qui influent sur la vitesse de l’influx nerveux ?
Les facteurs qui influent sur la vitesse de l’influx nerveux sont :
- La nature de la fibre : à diamètre égal et placée à la même température, une fibre myélinisée (à conduction
saltatoire) conduit plus vite l’influx nerveux qu’une fibre amyélinisée (à conduction continue) ;
- Le diamètre de la fibre : deux fibres de même nature, placées à la même température, mais de diamètres
différents, la vitesse de l’influx croit en fonction du diamètre. Plus le diamètre est grand, plus la vitesse est grande ;
La température : pour une même fibre, placée à des températures différentes, la vitesse de l’influx croit en fonction
de la température. Plus la température est grande, plus la vitesse est grande. La vitesse double lorsque la température
augmente de 10°c (loi de Vant’hoff)
II- ETUDE D’UN EFFECTEUR MOTEUR : LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE (TSE)
1- Aspect morphologique
1-1- Qu’appelle-t- on muscle ?
Le muscle est un organe charnu dont le rôle est, par sa contraction, de mouvoir activement le segment osseux sur
lequel il s’insère ou le viscère auquel il est affecté. Il est donc l’organe actif du mouvement.
1-2- Quelles sont les différentes catégories de muscles ?
Suivant le fait que leur contraction obéit ou non à la volonté, les muscles sont classés en :

 Muscles volontaires : ils obéissent à la volonté et sont contrôlés par le système nerveux cérébrospinal. Il
s’agit généralement des muscles rouges striés squelettiques (s’insèrent sur les os) et peauciers (s’insèrent
sur la couche profonde de la peau) : ce sont les muscles de la vie de relation.
 Muscles involontaires : ils n’obéissent pas à la volonté et sont généralement blancs (excepté le muscle
cardiaque). Ce sont des muscles des viscères (estomac, intestin, vessie, utérus…)
Leur contraction involontaire est assurée par le système nerveux ortho et parasympathique, ce sont les
muscles de la vie végétative.
Suivant leur aspect morphologique, on distingue deux variétés de muscles : les muscles striés et les muscles lisses.
a) Les muscles striés

 Qu’appelle t- on muscle strié ?

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Les muscles striés sont des muscles rouges dont la contraction est soumise au contrôle de la volonté : ce sont des
muscles de la vie de relation. D’une façon générale, chaque muscle strié comporte une partie moyenne, le corps
charnu et deux extrémités (tendons) par lesquelles il s’insère.

 Quelles sont les différentes formes de muscles striés ?


La forme du corps charnu permet de distinguer :
 Des muscles longs : à corps charnu fusiforme et terminé aux deux extrémités par un ou plusieurs tendons.
Exemple : biceps, triceps.
 Des muscles plats et larges : à corps charnu étalé en éventail. Ils sont dépourvus de tendons et sont insérés
sur les os par des aponévroses d’insertion. Exemple : le pectoral ;
 Des muscles annulaires : à corps charnu circulaire. Ils sont directement liés à la peau.
Exemple : orbiculaire des paupières, sphincter anal.
b) Les muscles lisses

 Qu’appelle t- on muscle lisse ?


Les muscles lisses sont des muscles blancs dont la contraction échappe au contrôle de la volonté ; ils sont à
fonctionnement involontaire : ce sont des muscles de la vie végétative.

 Quelles sont les différentes formes de muscles lisses ?


Habituellement grêles et incolores, les muscles lisses sont disposés en nappes dans la paroi des viscères et se
présentent sous une forme rubanée ou sous la forme de muscles creux (utérus).
NB : Les muscles volontaires sont tous des muscles striés tandis que les muscles involontaires sont blancs
excepté le muscle cardiaque qui est strié.
2- Histologie des muscles

a- Morphologie des fibres


L’examen au microscope du tissu musculaire montre que celui-ci est composé de cellules, qui en raison de leur forme
allongée, on nomme fibres musculaires. L’aspect des fibres musculaires est différent pour les fibres : striée, lisse et
cardiaque comme l’indique le tableau ci-après.

Types de fibres Fibre squelettique Fibre lisse Fibre cardiaque

Caractéristiques
Cylindrique 4 à 5 cm de Fusiforme 15 à 700µm Cylindrique en forme de
Formes long, et 10 à 100 µm de de long et 2à 5µm de Y 100 µm de long et 50
diamètre diamètre µm de diamètre
Présence de myoglobine Homogène, dépourvue Présence de myoglobine
et surtout de de myoglobine mais et de myofibrilles en
myofibrilles en position présentant des position périphérique
axiale présentant une myofibrilles présentant une striation
Sarcoplasme striation par alternance périphériques sans par alternance de disques
de disques clairs et de striation clairs et de disques
disques sombres sombres
Nombre de noyau et Nombreux et Unique et central Unique et central
position périphériques
Nature de la Soumise au contrôle de Echappant au contrôle Echappant au contrôle de
contraction la volonté de la volonté la volonté
Couleur Rouge Blanc Rouge

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Système nerveux Système nerveux Système nerveux


cérébrospinal intrinsèque influencé intrinsèque (tissu nodal)
Commande nerveuse par le système nerveux influencé par le système
végétatif nerveux végétatif

b-Structure du muscle strié squelettique


Le muscle est formé de fibres musculaires regroupées en faisceaux séparés par des cloisons conjonctives (charpente
fibreuse dans laquelle sont logés nerfs et vaisseaux sanguins). Aux extrémités du muscle, les cloisons s’unissent pour
former les tendons fixés aux os.

c- Structure d’une fibre striée squelettique


C'est une cellule cylindrique géante résultant de l'union de centaines de cellules embryonnaires.

La membrane plasmique ou sarcolemme délimite le sarcoplasme (= cytoplasme de la cellule musculaire) qui


contient des organites :
- De nombreux noyaux situés uniquement en dessous du sarcolemme.
- Des myofibrilles qui sont parallèles entre elles et parcourent toute la longueur de la cellule.
- De nombreuses mitochondries.
- Un réticulum sarcoplasmique ou RS qui contient des ions calcium Ca2+.
- Des tubules transverses (= tubules T) ou invaginations intracellulaires du sarcolemme qui sont en contact avec le
RS.
Il contient aussi des molécules spécifiques :
- des réserves importantes de glycogène comme source d'énergie.
- de la myoglobine qui est un pigment fixant l'O2 à l'intérieur de la fibre musculaire.

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Structure microscopique d’une myofibrille


Que nous montre une microscopie ordinaire ?
Une microscopie ordinaire montre que chaque myofibrille est formée d’une alternance régulière de disques clairs et
de disques sombres. Elle montre également que chaque disque clair ou disque I (isotrope), est traversée en son centre
par une ligne sombre dite strie Z, et que chaque disque sombre ou disque A (anisotrope), présente en son centre une
bande claire, la bande H.
Que nous montre une microscopie électronique d’une myofibrille ?
Une microscopie électronique montre qu’une myofibrille est formée de deux catégories de filaments de diamètres
différents, disposés parallèlement : les uns épais sont les filaments de myosine et les autres plus fins sont des
filaments d’actine. Elle montre également que chaque disque clair est formé uniquement de filaments d’actine ;
chaque disque sombre est formé de filaments de myosine et de filaments d’actine, excepté la bande H qui ne
renferme que des filaments de myosine.
Le sarcomère est la région d'une myofibrille comprise entre 2 lignes successives dites stries Z.
Il est l'unité fonctionnelle du muscle squelettique car il est la plus petite unité contractile de la fibre musculaire.
Une myofibrille est donc un enchaînement de sarcomères placés bout à bout.

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M. Ordinaire M. Electronique
3- Terminaisons neuromusculaires
L’innervation motrice et sensitive des muscles est assurée par des sortes de synapses parmi lesquelles on distingue :
la plaque motrice et le fuseau neuromusculaire.
a- Qu’est-ce que le fuseau neuromusculaire ?
Le fuseau neuromusculaire est la jonction entre des fibres musculaires d’un type spécial et la dendrite d’un neurone
sensitif.
b- Qu’est-ce que la plaque motrice ?
La plaque motrice est la jonction entre l’axone d’un neurone moteur et la fibre musculaire qu’il commande.
Chaque fibre musculaire ne reçoit qu’une terminaison axonique. En revanche un même axone peut se diviser en
grand nombre de fois et commander la contraction de plusieurs fibres musculaires.
L’ensemble formé par un neurone moteur et les fibres qu’il commande est appelé unité motrice.

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4- Propriétés biologiques du muscle strié


4-1 Quelles sont les propriétés essentielles d’un muscle ?
Les propriétés essentielles du muscle sont : l’excitabilité, la contractilité, l’élasticité et la tonicité.
a- Qu’est-ce que l’excitabilité ?
L’excitabilité pour un muscle, est sa propriété de réagir par la contraction, à toute excitation efficace portée sur lui.
NB : Pour qu’un excitant soit efficace, il faut que son intensité soit supérieure ou égale à l’intensité seuil (I≥ Is) et
qu’il soit appliqué pendant un temps suffisant, égal ou supérieur au temps liminaire correspondant à son intensité.
b- Qu’est-ce que l’élasticité ?
L’élasticité est la propriété qu’a le muscle de se laisser allonger par traction et de revenir à sa position initiale lorsque
cesse la traction.
c- Qu’est-ce que la tonicité ?
La tonicité est la propriété qu’a le muscle vivant, en dehors de tout mouvement actif, de demeurer dans un état de
légère contraction permanente et involontaire. Cet état est appelé tonus musculaire.
d- Qu’est-ce que la contractilité ?
La contractilité est la propriété que possède le muscle de se raccourcir ou de se durcir, sous l’effet d’un excitant.
4-2 Contraction musculaire
1- Quels sont les différents types de contraction ?
On distingue deux types de contraction :
-La contraction isotonique : contraction à tension constante, mais avec diminution de la longueur du muscle.
Exemple : la flexion des membres ;
-La contraction isométrique : contraction à longueur constante, mais avec augmentation de la tension interne du
muscle. Exemple : porter un objet lourd à la main.
2- Mécanisme de la contraction musculaire
Le mécanisme de la contraction musculaire se déroule comme suit :

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3- Quels sont les différents aspects d’une contraction ?


Qu’elle soit isotonique ou isométrique, la contraction musculaire peut prendre différents aspects selon le nombre et
la fréquence des excitations. Ces différents aspects peuvent être facilement interprétés à l’aide d’un appareil imaginé
par Marey et appelé myographe. Celui-ci permet d’enregistrer une courbe, le myogramme, qui traduit la variation de
la longueur ou de la tension du muscle lors d’une contraction.

Stimulateur électrique

interrupteur
- le levier M amplifie
le mouvement du
dispositif
muscle et
enregistre le permettant de
myogramme faire varier
- le levier S indique M l’intensité du
l’instant précis de stimulus
la stimulation 50
- le levier T S g
enregistre les T
vibrations d’un alimentation
diapason électrique (6
entretenu
volts)
secteur

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Le tableau ci-dessous résume les expériences de stimulation sur différents muscles :

Stimulation appliquée Réponse obtenue Commentaires


Une seule excitation C On obtient une secousse
musculaire brève :
myogramme AB : temps de latence (10ms)
BC : phase de contraction
A B (40ms)
D CD : phase de relâchement
(50ms)
Signal d’excitation CC’ : amplitude
Deux excitations successives 1- La deuxième excitation
1 2 arrive pendant la phase de
relâchement : fusion incomplète
des deux secousses
2- La deuxième excitation
arrive pendant la phase de
3 contraction : fusion complète
des deux secousses
3- la deuxième excitation arrive
après la première réponse : on
obtient deux secousses isolées
ou deux secousses identiques
Plusieurs excitations 1 2 1-Chaque excitation arrive
successives pendant la phase de relâchement
de la réponse précédente =
secousses incomplètement
fusionnées (ou tétanos
imparfait)
Tétanos Tétanos parfait 2-Chaque excitation arrive
imparfait pendant la phase de contraction
de la réponse précédente =
secousses complètement
fusionnées (ou tétanos parfait)

4-3 Quels sont les phénomènes biologiques qui accompagnent une contraction musculaire ?
La contraction musculaire s’accompagne de phénomènes électriques, thermiques, mécaniques et chimiques.
a- Phénomènes électriques : pendant la phase de latence, une perturbation électrique parcourt le muscle : c’est le
potentiel d’action, qui fait suite à l’influx nerveux, de même nature que lui.
Relation entre l’électromyogramme et le myogramme
On peut enregistrer l’activité électrique et mécanique d'un muscle. Le potentiel d'action musculaire(PAM) représente
l'activité électrique du muscle.

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b- Phénomènes thermiques : ils se manifestent par la production de chaleur due aux réactions chimiques qui s’opèrent
lors de la contraction. Cette chaleur se dégage en deux temps : pendant la contraction, c’est la chaleur initiale ; après
la contraction, c’est la chaleur retardée, témoin des réactions de restauration.

c- Phénomènes chimiques :
Très complexes, peuvent cependant se résumer en deux types de réactions :

 L’hydrolyse de l’ATP par le complexe actomyosine en présence des ions calcium.

 La régénération de l’ATP :
 Soit par voie métabolique rapide

 Soit par voie métabolique lente


Absence du dioxygène (anaérobiose) : La

fermentation
Présence du dioxygène (aérobiose) : La respiration

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Soit le schéma bilan de la voie métabolique lente


Enzyme
Glycogène Glucose Acide pyruvique ATP

.
-O2 .+O2
Acide lactique . . . . . ……………CO2 + H2O + ATP

d- Phénomènes mécaniques :
Lorsqu’un muscle squelettique se contracte par exemple, il entraine dans son mouvement, les os sur lesquels il est
inséré. Il fournit donc du travail. Ce travail peut être dynamique (contraction isotonique) ou statique (contraction
isométrique).
5- La fatigue musculaire : causes et conséquences
La contraction musculaire engendre de déchets (CO2, acide lactique) d’une part, mais aussi l’épuisement des réserves
(glycogène, oxygène, Ca2+…) d’autre part.
Si les excitations deviennent intenses, l’épuisement d’énergie et l’accumulation de déchets aboutissent à la
diminution des amplitudes (contraction faible) et l’allongement des temps de contraction : c’est la fatigue musculaire.
Un repos permet d’apporter l’oxygène et entrainer l’excès de l’acide lactique dont le tiers est oxydé. Le massage
active cette réaction. Si le repos n’intervient pas, l’acide lactique maintient le muscle en contracture tétanique : c’est
la crampe. Si le phénomène se répète très souvent, l’acide et les autres déchets sont entrainés dans la circulation :
c’est la courbature puis le surmenage.
III- L’ETUDE D’UNE FONCTION SENSORIELLE (TSE)
Tout organisme est constamment sollicité par les stimuli de son environnement : lumière, bruit, contact, odeur…etc.
Ces stimuli sont captés par certains territoires du corps appelés récepteurs : les uns responsables de la sensibilité
profonde et les autres, responsables de la sensibilité périphérique et appartenant aux organes de sens qui nous
renseignent sur le monde extérieur.
Chaque organe des sens est un système sensoriel qui comprend :
- Un récepteur sensoriel où va naître un message sensoriel nerveux
- Un conducteur nerveux sensitif qui transmet les influx nerveux au centre nerveux.
- Un centre nerveux qui permet d’interpréter le message nerveux.
Mais l’objet du cours est essentiellement axé sur l’œil et la vision.
L’œil et la vision
L’œil est l’organe de la vision. Il nous permet de voir les objets, d’apprécier leurs contours, leurs couleurs et même la
distance à laquelle ils sont situés.
A- Quelle est la structure de l’œil ?
Situé dans la cavité osseuse (l’orbite) l’œil est composé de globe oculaire et de divers organes annexes.
1- Les organes annexes : paupières, cils, conjonctive, glandes et muscles. Ces organes ont un rôle protecteur ou
moteur (mouvement oculaire).
2- Le globe oculaire : il est séparé en deux chambres séparées par l’iris et le cristallin : la chambre antérieure et la
chambre postérieure. La chambre antérieure est occupée par l’humeur aqueuse. Elle est limitée vers l’avant par la
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cornée. La chambre postérieure renferme l’humeur vitrée ; elle est limitée vers l’arrière par les trois enveloppes ou
membranes : la sclérotique, la choroïde et la rétine.
-La sclérotique : membrane externe, dure et protectrice qui se prolonge à la périphérie du nerf optique. Elle constitue
le blanc de l’œil sa partie antérieure, transparente, forme la cornée.
-La choroïde : mince, très richement vascularisée, à rôle nourricier. Vers l’avant, elle s’écarte de la cornée pour
former l’iris, percé d’un orifice, la pupille.
-La rétine : à rôle sensoriel, forme en avant l’axe optique, une légère dépression, la fovéa, à quelques millimètres de
laquelle se trouve le point aveugle (point de départ du nerf optique).
Les rayons lumineux traversent, dans l’ordre : la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin et l’humeur vitrée. Ce sont
les milieux transparents.
-L’humeur aqueuse : liquide incolore qui remplit l’espace entre la cornée et le cristallin.
-Le cristallin : corps élastique ayant la forme d’une lentille biconcave. Il constitue l’élément majeur du système
optique de l’œil.
-L’humeur vitrée : liquide visqueux qui remplit le globe oculaire en arrière du cristallin. Chaque milieu transparent
est caractérisé par son indice de réfraction (n), comme l’indique le tableau ci-dessous :

Milieux transparents Indice de réfraction


Air 1
Cornée 1,33
Humeur aqueuse 1,33
Cristallin 1,42
Humeur vitrée 1,33

Structure de l’œil
B- Comment fonctionne l’œil ?
Le fonctionnement de l’œil présente deux aspects ou mécanismes : des mécanismes optiques et des mécanismes
nerveux.
1- Les mécanismes optiques
1-1- Le fonctionnement optique de l’œil
L’œil est une suite de milieux transparents aux limites desquels (dioptres), les rayons lumineux subissent des
réfractions. L’ensemble de ces milieux transparents fonctionne comme un système convergent : ces milieux donnent
d’un objet lumineux une image réelle, renversée et plus petite que l’objet
.1-2- Comment se forme l’image sur la rétine ?

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Tout objet éclairé émet de la lumière en tous sens, mais seulement un faisceau limité par la pupille traverse les
milieux transparents de l’œil et donne sur la rétine une image réelle, renversée et plus petite que l’objet. Dans la
pratique on travaille sur « l’œil réduit de listing » dont les caractéristiques sont portées sur la figure ci-dessus.

Quels sont les principes de l’œil réduit ?


- Tout rayon parallèle à l’axe optique converge vers le foyer image ;
- Tout rayon passant par le centre optique n’est pas dévié.
F= foyer objet ; F’= foyer image ; f= distance focale (15 mm) ; V= vergence en dioptries

㸈 㸈 㸈 ͸͸㌳͸ ͸ ͸ ǡ͸͸
㌳ 䀀
Les caractéristiques de l’œil réduit :
- L’œil réduit est un système optique à un seul dioptre à lentille convergente situé à 15mm en avant de la
rétine ;
- Il a une convergence telle que pour tout objet situé à l’infini, l’image se forme d’emblée sur la rétine (f=p’),
- Il a un axe optique qui correspond à l’axe antéropostérieur du globe oculaire.
a-1) –L’objet situé à l’infini (très éloigné) : lorsque l’objet est situé à l’infini, la convergence de l’œil est telle que
l’image se forme d’emblée sur la rétine : la vision est alors nette sans effort.
a-2) – L’objet rapproché : lorsqu’on regarde un objet rapproché, l’image se forme en arrière de la rétine : la vision
devient alors floue. Pour que la vision soit nette, il faut que l’image se forme sur la rétine. Pour cela, l’œil est obligé
de faire une mise au point sur l’image en réduisant la distance focale par un mécanisme reflexe, appelé
accommodation.
 Comment se fait la mise au point ?
La mise au point s’effectue par deux mécanismes reflexes : l’accommodation et la diaphragmation.
L’accommodation, est la mise au point des images en vision rapprochée qui se traduit par une diminution
de la distance focale, donc une augmentation de la convergence de l’œil, grâce au bombement de la face
antérieure du cristallin. Elle s’accompagne d’une diminution du diamètre de la pupille : la diaphragmation.
Pour une certaine distance (d), appelée distance minimale de vision distincte, la convergence du cristallin
atteint sa limite. Si l’objet se rapproche davantage, l’image est nécessairement floue.

6m d
Œil
Vision nette Vision nette Vision floue
PR PP
sans accommodation avec accommodation

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Avec l’âge, la plasticité du cristallin diminue, par conséquent la distance (d) augmente, ce qui est à la base
de la presbytie.

B-2) Les mécanismes nerveux :

1- Quelle est la structure de la rétine ?


La rétine est un tissu nerveux constitué de trois (3) couches de neurones et d’une couche de cellules
pigmentaires, qui sont de l’extérieur vers l’intérieur :
 La couche de cellules pigmentaires, cellules riches en mélanine, jouant un rôle d’écran protecteur ;
 La couche de cellules visuelles, cellules nerveuses modifiées jouant le rôle de récepteurs photosensibles.
Elles sont de deux sortes : les cellules à cônes et les cellules à bâtonnets ;
 La couche de cellules bipolaires, cellules nerveuses qui font des synapses par leurs dendrites avec les
prolongements axoniques des cellules visuelles et par leurs axones avec les dendrites des cellules
multipolaires de la couche profonde ;
 La couche de cellules multipolaires ou ganglionnaires, cellules nerveuses dont les axones se réunissent au
niveau du point aveugle pour former les fibres du nerf optique.
D’une zone à une autre, la structure de la rétine n’est pas la même :
- Au niveau de la rétine centrale (fovéa) : dans sa couche de cellules visuelles, on rencontre uniquement des
cellules à cônes qui sont articulées en chaîne directe avec les cellules des autres couches. L’excitation de
chaque cône déclenche donc, à ce niveau, un message nerveux au niveau d’une fibre du nerf optique. Un
cône fait synapse avec un neurone bipolaire ; ce neurone fait synapse avec un neurone multipolaire (rapport
1 :1 :1). On parle de structure linéaire.
- Au niveau de la rétine périphérique : dans sa couche de cellules visuelles, on rencontre les cônes et les
bâtonnets. Ces derniers sont d’autant plus nombreux qu’on s’éloigne de la fovéa. Plusieurs cellules
visuelles sont reliées à une fibre du nerf optique selon le rapport : 1-2-6. Un seul message nerveux atteindra
le cerveau, quel que soit, dans cet ensemble le nombre de cellules excitées. On parle de structure
convergente.

-Au niveau du point aveugle : il n’y a pas de cellules visuelles, c’est le point de départ du nerf optique.

C c

B
b
A
1. Rétine centrale 2. Rétine périphérique
3. Point aveugle
A. couche de cellules pigmentaires ; B. couche de cellules visuelles ; C. couche de cellules
bipolaires ;
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D. couche de cellules multipolaires ; a. cellule à cône ; b. cellule à bâtonnet ; c. fibres du nerf
optique
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2) Sensibilité rétinienne :

a- Quels sont les récepteurs visuels ?

La rétine présente deux types de récepteurs visuels : les cônes et les bâtonnets. Ces cônes et bâtonnets ont
des structures différentes qui leur confèrent des propriétés et des rôles spécifiques. Cette différence de
sensibilité nous permet de distinguer deux types de vision :
- une vision à forte intensité lumineuse ou vision diurne dont les cônes sont responsables de la vision des
couleurs.
- une vision à faible intensité lumineuse ou vision crépusculaire (nocturne) dont les bâtonnets sont
responsables.

b- Comment fonctionne les bâtonnets ?


Les bâtonnets renferment un pigment, le pourpre rétinien ou rhodopsine qui est décomposé par la lumière.
Rhodopsine + 1 photon Opsine + rétinol
(Protéines) (Vitamine A)
La rhodopsine se reconstitue à l’obscurité (opsine + rétinol) sous l’action d’une enzyme présente dans les
bâtonnets.
b) La vision centrale et la vision périphérique.
La vision centrale ou fovéale : quand on fixe un objet, l’image se forme juste sur la fovéa, c’est la vision
centrale qui est beaucoup plus précise à fort éclairement que la vision périphérique.la vision centrale assure
la vision des détails.

La vision périphérique : quand on regarde latéralement un objet, l’image se forme à la périphérie de la


rétine, c’est la vision extra-fovéale qui assure la vision globale, synthétique ; elle donne des images peu
précises. Mais pendant la nuit ou à faible éclairement la vision périphérique est meilleure.
-l’acuité visuelle : qui mesure la vision des détails des objets, est plus performante au niveau de la fovéa.
Cela n’est pas dû à des propriétés intrinsèques des cônes mais à leur densité et à la structure linéaire de
cette partie de la rétine.

Les champs visuels : le champ visuel est la portion de l’espace dans laquelle doit être situé un objet pour être vu par
cet œil maintenu immobile.

Etendu du champ visuel : on distingue les champs de vision monoculaire pour chacun des deux yeux et le
champ de vision binoculaire pour l’ensemble des deux yeux.
NB : le champ visuel est plus étendu du côté temporal que du côté nasal ; il est plus étendu vers le bas que
vers le haut ; il est plus étendu en lumière blanche qu’en lumière colorée.

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3-b) Quel est le trajet des messages nerveux visuels ? (rôle du nerf optique).
Les messages nerveux sont transportés par les fibres nerveuses du nerf optique jusqu'à1un-globe
relaisoculaire
cérébral où
par l’intermédiaire de synapses, elles transmettent les messages à d’autres neurones droit
qui; les véhiculent
jusqu’à une aire spécialisée du cortex occipital, l’aire visuelle primaire. 2- nerf optique
La moitié des fibres nerveuses du nerf optique provenant des neurones ganglionnairesdroitsitués; dans la demi-
rétine temporale sont directes alors que celles provenant de la demi-rétine nasale sont croisées. Iloptique
3-chiasma en résulte
;
que notre cerveau gauche reçoit les messages sensitifs correspondant aux objets situés dans la partie droite
4- bandelette
de notre champ visuel et que le cerveau droit reçoit ceux correspondant à la partie gauche de notre champ
visuel. optique droite ;
NB : la section des deux nerfs optiques entraine une cécité totale et irréversible. Ainsi, le nerf optique est
5- tubercules
l’intermédiaire indispensable entre l’œil et le cerveau (aire visuelle) quadrijumeaux

6- thalamus
7- formation
réticulée
8- corps genouillé
externe

9- aire visuelle
1 primaire

fibres temporales du nerf


10- aire visuelle
optique droit secondaire
fibres nasales du nerf
2
3
optique gauche
4
5
6
7
Les voies optiques
8

9
10

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4-Quelles sont les anomalies du fonctionnement optique de l’œil ?

Il existe quatre grands types de défauts de la vision, que l’on retrouve chez de nombreuses personnes à des
degrés plus ou moins élevés : la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Les défauts de la
vision sont cumulatifs : on peut être à la fois myope et astigmate.
a- La myopie : anomalie optique de l’œil caractérisée par la formation de l’image des objets éloignés en
avant de la rétine. Un œil myope est un peu trop long : l’image n’atteint pas la rétine, elle se forme un peu
en avant de celle-ci. La myopie peut être due à un cristallin trop convergent.
NB : La myopie est souvent héréditaire. La correction se fait à l’aide de lentilles divergentes.
b- L’hypermétropie : anomalie optique de l’œil par la formation des images des objets derrière la rétine.
L’œil hypermétrope est un peu trop court : l’image des objets regardés ne se forme pas sur la rétine (comme
lorsque la vision est nette), mais juste derrière. L’hypermétropie peut être due au fait que le cristallin n’est
pas assez convergent. La correction se fait a l’aide de lentilles convergentes.
c- L’astigmatisme : est dû à une déformation de la cornée (elle n’est pas tout à fait sphérique) et elle
envoie les rayons lumineux dans deux directions différentes. Les images se forment là où il faut sur la
rétine, mais en deux endroits différents (les contours se superposent) : Le cerveau perçoit une image
déformée ou floue. L’œil astigmate est de taille normale et son cristallin est en bonne santé : c’est la cornée
qui est en cause.
d- La presbytie : anomalie optique de l’œil caractérisée par la diminution du pouvoir d’accommodation
par perte de l’élasticité du cristallin sous le poids de l’âge.
L’œil presbyte est un œil qui vieillit. On finit par devenir presbyte même si l’on n’avait aucun défaut de
l’œil ni de la vision lorsqu’on était plus jeune. En effet, avec l’âge, le cristallin perd naturellement sa
souplesse et donc ses capacités d’accommodation. La vision de loin reste bonne, mais dans la vision de près,
l’œil ne parvient plus à accommoder suffisamment.
La presbytie apparaît vers l’âge de 40ans environ. Elle se manifeste notamment par des difficultés à lire : le
presbyte est obligé d’éloigner son livre ou son journal pour y voir net.

IV- La régulation humorale (TSE/TSS/TSM)


Les cellules de l’organisme utilisent deux (2) principales voies de communication entre elles : la
communication nerveuse et la communication hormonale auxquelles on ajoute la communication
neurohormonale.
Le milieu intérieur est l’ensemble des liquides (lymphe, plasma) qui constituent le milieu de vie des
cellules de l’organisme (Claude Bernard). Malgré les multiples perturbations, le milieu intérieur reste
stable. L’homéostasie est l’ensemble des réactions physiologiques qui maintiennent stables les
caractéristiques du milieu intérieur (W. B. Cannon)
A) -L’équilibre hydrominéral
L’équilibre hydrominéral est un aspect de l’homéostasie. Il a pour objet de maintenir, dans une certaine
limite, la teneur en eau et teneur en sels minéraux de l’organisme. Ces teneurs influencent la pression
osmotique du milieu intérieur. Celle-ci régit les échanges entre les cellules et leur milieu ; elle a donc une
action sur le volume du compartiment extracellulaire et donc sur le volume sanguin ou volémie.
Reins et équilibre hydrodynamique :
Les reins qui assurent l’élimination de l’eau, les sels minéraux et d’autres substances, maintiennent
l’équilibre entre les entrées et les sorties de ces substances. Ce sont des organes effecteurs de la régulation
de l’équilibre hydrominéral.
Chaque rein est constitué d’environ un million de tubes urinifères (néphrons) richement irrigués
(vascularisé), au niveau desquels se forme l’urine. Donc le néphron est l’unité structurale et fonctionnelle
du rein. L’urine s’y forme à partir du plasma sanguin.
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a)- Comment se forme l’urine ?


Le tableau ci-dessous indique les principaux constituants de l’urine et du plasma.
Principaux constituants en g/L Plasma sanguin Urine
Eau 900 950
Chlorure (Na cl) 7 10
Sulfates de potassium 0,02 2
Phosphates 0,04 2

Protides 80 0
Lipides 50 0
Glucides 1 0
Urée 0,3 20
Acide urique 0,03 0,6
Ammoniaque 0 0,5

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En comparant l’urine au plasma sanguin, nous constatons que :


-Les protides, les lipides et le glucose présents dans le plasma sont absents dans l’urine. Vis-à-vis de ces substances,
les reins jouent le rôle de barrière ;
-les sels minéraux (chlorures, sulfates et phosphates) ; l’eau, l’urée, l’acide urique présents à la fois dans le plasma et
dans l’urine, sont à des concentrations supérieures dans l’urine, les reins jouent le rôle de filtre sélectif ;
-l’ammoniaque, présent dans l’urine absent dans le plasma montre que les reins élaborent certaines substances, ils ont
un rôle sécréteur ;
L’urine se forme de façon continue dans les reins à partir du plasma sanguin.
b) - Quel est le mécanisme de la formation de l’urine ?
On distingue trois (3) phases fondamentales.
-Une filtration : au niveau des glomérules de Malpighi, le plasma sanguin traverse la paroi des capillaires et celle du
néphron à l’exception des protéines et des lipides.
-Une réabsorption tubulaire : la plus grande partie de l’eau, des sels minéraux et même une certaine quantité, urée,
acide urique, créatine, la totalité du glucose sont réabsorbés.
-Une sécrétion tubulaire : certaines substances contenues dans l’urine (acides organiques NH4+, K+, H+…) sont
sécrétées directement par le tube urinaire à partir de substances présentes dans le plasma.

La régulation de l’équilibre hydrominéral


a) -La régulation de la teneur en eau.
Une modification de la teneur en eau du milieu intérieur peut avoir deux conséquences :
-Une variation dans le même sens de la volémie et une variation en sens contraire de la pression osmotique. Ces
variations stimulent de récepteurs spécifiques :
-Les volorécepteurs, situés dans l’oreillette gauche et les osmorécepteurs, situés dans les neurones de l’hypothalamus.
-ces signaux sont envoyés sous forme de message nerveux dans l’hypothalamus qui organise la réponse correctrice.
-La réponse est constituée par une baisse ou une augmentation de la sécrétion d’hormone antidiurétique ou ADH.
Cette hormone sécrétée par l’hypophyse postérieure agit sur les cellules des tubes collecteurs des reins en augmentant
leur perméabilité à l’eau. La réabsorption de l’eau est ainsi accrue et le débit urinaire diminue (effet antidiurétique).

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b) - La régulation de la teneur en sodium


Une variation de la teneur en sodium est décelée directement au niveau du néphron par des cellules de la paroi des
vaisseaux glomérulaires. Lorsque la teneur en Na+ baisse, ces cellules mettent en jeu le système rénine-angiotensine,
elles produisent une enzyme, la rénine, qui catalyse la formation d’une hormone, l’angiotensine, à partir d’une
protéine sécrétée par le foie (Angiotensinogène).
L’angiotensine a deux effets :

 Au niveau des corticosurrénales, elle déclenche la sécrétion d’aldostérone, hormone favorisant la


réabsorption tubulaire du sodium (Na+) par transport actif.
 Au niveau des centres nerveux, elle détermine la sensation de soif, elle a ainsi involontairement une action
sur la teneur en eau de l’organisme si la sensation de soif est suivie d’une ingestion d’eau.
c) -La régulation du pH
Le pH du milieu intérieur (7,35-7,45) est remarquablement stable et cette stabilité est une nécessité vitale
pour l’organisme.
1-Quelles sont les causes de variation du pH ?
Les causes susceptibles de faire varier le pH du milieu intérieur sont nombreuses. Citons les principales :
-La production du CO2 par la respiration cellulaire s’accompagne de la libération d’une grande quantité de H+
-La libération de l’acide lactique lors d’un exercice musculaire, augmente la concentration de H+ par dissociation
partielle de cet acide ;
-Le métabolisme des substances riches en soufre et en phosphore conduit à la formation de l’acide sulfurique et
d’acide phosphorique fortement dissocié ;
-La consommation de grande quantité de légumes, de feuilles relève le pH qui devient basique.
2-La régulation :
Elle peut être réalisée dans le milieu intérieur lui-même ou au niveau des organes d’élimination, poumons et reins.
a) -Régulation par les systèmes tampons
-La propriété du plasma de s’opposer aux variations brutales du pH est appelée « système tampon ». Elle est due
principalement au système acide carbonique-hydrogénocarbonate du plasma, mais aussi aux protéines ou les
phosphates capables de fixer des ions H+. Toute variation de la teneur en ion H+ du milieu intérieur déplace la
réaction d’équilibre dans un sens ou dans l’autre entrainant la libération ou la fixation d’ions H+ par le système
tampon.
b) - Régulation par les systèmes d’éliminations
L’organisme possède deux séries d’organes d’éliminations des ions H+ : Les poumons et les reins.
-Rôle de l’élimination pulmonaire
Une augmentation de la teneur du sang en CO2 entraine l’augmentation du rythme respiratoire.
Le rythme respiratoire et l’amplitude de la ventilation pulmonaire sont commandés par un mécanisme réflexe.
L’équilibre est ainsi déplacé dans le sens 1 (à droite).
HCO-3 +H+ H2CO3 CO2 + H2O

-Rôle de l’élimination rénale


Les reins éliminent dans l’urine les ions H+ (40 à 80 mmol/ jour) et cette excrétion qui est modifiée selon
les circonstances, participe au maintien de l’équilibre d’acido-basique du milieu intérieur. En cas d’acidose
du sang, le rein excrète davantage les ions H+.

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B-Régulation de la glycémie
Le glucose est la principale source d’énergie de la majorité des cellules. Apporté à l’organisme par l’absorption
intestinale qui fait suite à la digestion des aliments, il est ensuite transmis aux cellules par l’intermédiaire du sang.

1- La glycémie, un équilibre dynamique


La glycémie, est le taux de sucre dans le sang c’est-à-dire la concentration du sang en glucose ; c’est un
paramètre essentiel du milieu intérieur. Elle est relativement constante et égale environ à 1g/l (ou
5,5mmol/l). Chez un individu normal, elle varie entre 0,65 et 1,2g/l. L’apport alimentaire du glucose est
discontinu. Il a lieu à chaque repas et il est alors généralement important. Cependant, la consommation du
glucose par les cellules est continue, tout en variant en fonction de l’activité physique. La consommation
moyenne du glucose (10 à 15g/h) contraste avec la faible quantité disponible dans le milieu intérieur (20g :
5g dans le sang et 15g dans la lymphe). Le glucose doit donc être renouvelé en permanence à partir d’un
stock mis en réserve.
2-Des organes de stockage
Une partie du glucose absorbé au niveau de l’intestin est stocké au niveau du foie situé juste en aval de l’intestin dans
la circulation sanguine. L’autre partie parvient à l’ensemble des autres organes où elle est utilisée par les cellules.
L’encéphale et les muscles sont les plus gros consommateurs. Le stockage au niveau du foie se fait sous forme d’une
grosse molécule, le glycogène.
-Les muscles, dans la limite de 1% de leur masse, élaborent du glycogène à partir du glucose sanguin.
-Les tissus adipeux peuvent transformer directement du glucose en lipides ; ils représentent 12 à 20% de la masse
corporelle et constituent la principale réserve énergétique de l’organisme.
3-Structure histologique du pancréas
La structure du pancréas est comparable à celle des glandes parotides ; mais parmi les acini producteurs d’enzymes
(suc pancréatique), on observe çà et là des amas cellulaires désordonnés, les ilots de Langerhans, producteurs
d’hormones (insuline et glucagon).
Par ses enzymes déversées dans le tube digestif, le pancréas est une glande exocrine ; par ses hormones déversées
dans le sang, le pancréas est une glande endocrine. Le pancréas est donc une glande mixte.

4-Rôle du pancréas dans la régulation de la glycémie


L’ablation du pancréas provoque chez un chien, une augmentation de sa glycémie qui conduit à la mort. Les
expériences d’ablation, de greffe du pancréas et d’injection d’extraits pancréatiques montrent que l’action de celui-ci
sur la glycémie se fait par sécrétion dans le sang des molécules polypeptidiques, l’insuline et le glucagon. Ces
molécules ont des effets opposés sur l’évolution de la glycémie.
La sécrétion des hormones pancréatiques dépend de la concentration du glucose dans le sang. Une variation de celle-
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64

ci entraine des effets opposés sur les concentrations plasmatiques d’insuline et de glucagon. Cette sécrétion, variable,
est le fait des ilots de Langerhans au niveau desquels sont détectées les variations de la glycémie.
L’insuline et le glucagon agissent sur les cellules du foie en facilitant le stockage (insuline) ou la libération (glucagon)
du glucose.
-Le système hypoglycémiant
L’insuline est la seule hormone hypoglycémiante. C’est un polypeptide de 51 acides aminés, synthétisé par les
cellules
β des ilots de Langerhans. La biosynthèse de l’insuline met en jeu les mécanismes habituels de la synthèse des
protéines.
L’insuline est l’hormone de « l’utilisation du glucose » :
*Dans les cellules capables de stocker le glucose (cellules hépatiques et musculaires), elle favorise la formation du
glycogène (glycogénogenèse) ou des graisses (tissus adipeux) ;
*Dans la majorité des cellules (cellules nerveuses, cellules du tube digestif et les reins font exception), elle active la
pénétration du glucose ;
*Dans les cellules utilisatrices du glucose, elle favorise la glycolyse et donc la consommation du glucose.
Les cellules cibles de l’insuline possèdent des membranes spécifiques sur lesquelles se fixe l’hormone. La réaction
cellulaire est déjà programmée et se traduit selon les cas par une activation ou une inhibition des enzymes
responsables des réactions chimiques induites par l’effet hormonal.

NB : Le diabète sucré peut être dû à l’insuffisance de la production d’insuline ou à l’insuffisance du nombre de


récepteurs. Seul le premier cas peut être traité par l’insuline injectable (diabète insulinodépendant)
-Le système hyperglycémiant
Plusieurs hormones ayant des effets hyperglycémiants sont sécrétées en cas de besoin de glucose. De nature chimique
variée, elles ont des actions diversifiées. Ici on se
limitera au rôle du glucagon, hormone peptidique de 29 acides aminés synthétisés par les cellules α des ilots de
Langerhans. Antagoniste de l’insuline, il agit essentiellement sur le foie où il provoque la glycogénolyse et favorise
la néoglucogenèse.

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- L’hypoglycémie, déficit en glucose sanguin, peut avoir des graves conséquences : convulsion, coma, mort.
-L’hyperglycémie, excès de glucose sanguin, peut exister de façon transitoire après digestion. Elle s’observe
d’une manière constante dans les diabètes ; elle est alors le plus souvent accompagnée d’élimination du
glucose dans les urines (glycosurie) une fois que la glycémie devient supérieure à 1,7g/l (valeur seuil)

V- L’INTEGRATION NEUROHORMONALE : REGULATION DE L’ACTIVITE CARDIAQUE ET DE LA


PRESSION ARTERIELLE (TSE/TSM/TSS)
1- Le cœur : c’est un organe formé de quatre (4) cavités : 2 oreillettes et 2 ventricules, dont les parois musculaires
constamment irriguées forment le myocarde.
L’oreillette communique avec le ventricule du même côté par un orifice bordé de replis : les valvules. La valvule
auriculo-ventriculaire droite est appelée valvule tricuspide (formée de 3 replis) ; la valvule gauche se nomme
bicuspide ou mitrale et enfin les valvules sigmoïdes contrôlent l’ouverture de l’artère pulmonaire et de l’artère aorte.

La coupe transversale de la paroi du cœur montre, de l’extérieur vers l’intérieur, le péricarde (ou épicarde),
le myocarde et l’endocarde.

artère aorte
La figure ci-contre représentant le
artère pulmonaire
schéma d’un cœur humain en
coupe longitudinale avec ses Veines
vaisseaux afférents et efférents. Veine cave supérieure
pulmonaires
oreillette droite
oreillette gauche
Veine cave inférieure

ventricule
ventricule droit gauche

myocarde

a- Automatisme cardiaque : Le cœur est doué d’automatisme, c'est-à-dire que comme tout organe automatique, il
présente un fonctionnement spontané, indépendant de tout autre facteur extracardiaque, caractérisé par la répétition
de contractions dont le rythme cardiaque constitue la fréquence cardiaque (70 à 80 battements/min).
Cette activité automatique est sous la dépendance du système nerveux intrinsèque situé dans les parois du même
cœur.

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Le système nerveux intrinsèque est constitué par un tissu particulier : le tissu nodal, qui comprend différents
éléments :
- Le nœud sinusal : situé dans la paroi de l’oreillette droite ;
- Le nœud septal : situé dans la cloison inter auriculaire ;
- Le faisceau de His : situé dans la cloison inter ventriculaire ;
- Le réseau de Purkinje : situé dans la paroi des ventricules.
Les potentiels d’action qui sont à l’origine de la contraction du myocarde naissent de façon spontanée et rythmique
dans le nœud sinusal, se transmettent dans le myocarde auriculaire (systole auriculaire) puis au nœud septal, ensuite
au faisceau de His et enfin au réseau de Purkinje (systole ventriculaire). Ainsi, c’est le nœud sinusal qui impose son
rythme à l’ensemble du myocarde (100 à 110 cycles/min chez l’homme) : il est appelé « pacemaker » du cœur.

Le nœud sinusal

Le nœud septal

Le faisceau de His

Le réseau de Purkinje

b- Le cardiogramme : c’est l’enregistrement graphique de l’activité mécanique du cœur à l’aide d’un cardiographe.
Le cardiogramme comprend trois (3) phases :
- 1ère phase : traduit la systole auriculaire, les ventricules étant relâchés ;
- 2ème phase : traduit le relâchement des oreillettes suivi de la systole ventriculaire.
- 3ème phase : traduit le relâchement total du cœur ou diastole générale.

c- L’électrocardiogramme : c’est l’enregistrement de l’activité électrique du cœur au cours d’un cycle cardiaque.
L’enregistrement est constitué de plusieurs ondes appelées ondes P, complexe QRS et onde T.
- L’onde P correspond à la dépolarisation de l’oreillette qui précède et déclenche la systole auriculaire.
- Le complexe QRS correspond à la dépolarisation du ventricule qui précède et déclenche la systole ventriculaire.
- L’onde T correspond à la repolarisation ventriculaire.

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2- La pression artérielle : Le sang circule suite à une pression qui permet de distinguer deux (2) systèmes :
 Le système à haute pression : comprenant l’ensemble du système artériel.
 Le système à basse pression : c’est l’ensemble des systèmes veineux et capillaires.
La pression artérielle est la pression exercée par le sang sur les parois des artères ; la pression artérielle oscille
constamment entre deux valeurs directement liées à la contraction cardiaque ; la pression maximum ou systolique
(contraction des ventricules) et la pression minimum ou diastolique (relâchement du cœur) : c’est la variation au
cours de la révolution cardiaque.
 Variation de la pression artérielle
La valeur de la pression artérielle dépend de certains paramètres dont les facteurs déterminants et les états
physiologiques :
a- Les facteurs : le débit cardiaque, les résistances périphériques, l’élasticité des parois des grosses artères, la volémie
et la viscosité du sang.
b- Les états physiologiques : l’âge (de 15 à 45 ans : tension maximale=12 ; minimale=8 ; de 46 à 60 ans : T ma=14 ;
T min=9) ; le sexe, la digestion, les émotions, le séjour en altitude.
3- Mécanismes nerveux :
Des récepteurs sensoriels à une élévation de pression sanguine (barorécepteurs) sont localisés dans la paroi des
vaisseaux au niveau du sinus carotidien et de la crosse aortique. Leur stimulation donne naissance à des messages
nerveux afférents transmis au bulbe rachidien par le nerf de Herring et Ludwig-Cyon. Des messages nerveux
efférents atteignent le muscle cardiaque par les fibres du nerf pneumogastrique (X). Le cœur répond par un
abaissement de son rythme, ce qui entraine une baisse de la pression artérielle. Les influx provenant des
barorécepteurs atteignent aussi les centres hypothalamiques et bulbaires qui contrôlent le diamètre des vaisseaux
sanguins. Par des voies nerveuses du système orthosympathique, les influx efférents déclenchent la vasodilatation des
vaisseaux et donc une baisse de la pression artérielle.
Les barorécepteurs déclenchent donc deux (2) actions synergiques, l’une sur le cœur, l’autre sur la résistance
vasculaire. Ils participent ainsi à la régulation de la pression artérielle autour d’une valeur moyenne tout en
maintenant la circulation cérébrale à un niveau compatible avec la survie des cellules nerveuses.
4- Mécanismes hormonaux :
- Le système rénine-angiotensine joue un rôle prépondérant dans la régulation de la pression artérielle. En 1er lieu, il
agit sur la vasomotricité des vaisseaux entrainant leur vasoconstriction, donc une augmentation de la pression
sanguine. De plus, il stimule la sécrétion d’aldostérone par les corticosurrénales. Or cette hormone agit au niveau des

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reins ; elle augmente la réabsorption du Na+, par conséquent, un accroissement de la volémie donc une élévation de la
pression artérielle.
- Les hormones de la médullosurrénale (adrénaline et noradrénaline) agissent également sur la vasomotricité des
vaisseaux.
- L’hypothalamus par l’intermédiaire de la posthypophyse sécrète l’ADH, hormone antidiurétique ou vasopressine qui,
en augmentant la réabsorption de l’eau au niveau des reins, accroît la pression artérielle par l’intermédiaire de la
volémie.
L’étude des mécanismes hormonaux met en évidence le rôle central joué par les reins dans la régulation de la
pression artérielle.

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Schéma de la régulation

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CHAPITRE IV : LA REPRODUCTION DANS L’ESPECE HUMAINE (TSE/TSM/TSS)


La reproduction est la fonction par laquelle les êtres vivants perpétuent leurs espèces. Dans le monde vivant, il existe
deux types de reproduction :
- La reproduction asexuée : qui se déroule en l’absence de cellules sexuelles
- La reproduction sexuée : qui se réalise par la fusion de deux cellules sexuelles (mâle et femelle).

Dans l’espèce humaine, la reproduction est sexuée. Les cellules sexuelles mâles et femelles sont différentes
(anisogamie) et sont produites par les organes génitaux à partir de la puberté.
Qu’est-ce que la puberté ? Quelles sont ses caractéristiques principales ?
La puberté est le passage de l’enfance à l’adolescence, caractérisée par le développement des caractères
sexuels primaires, l’apparition des caractères sexuels secondaires et l’acquisition de la faculté de
transmettre la vie.

Caractéristiques de la puberté
Transformations Transformations Transformations
Sexes Morphologiques Physiologiques Psychologique

- Développement des organes


génitaux (pénis, testicules) - Premières éjaculations -Besoin d’autonomie, de
Masculin - Apparition de caractères sexuels - Accélération à la tendresse, d’affection et
croissance d’indépendance.
secondaires : pilosité (poils des
aisselles, poils pubiens, barbe) - Mue de la voix - Eveil à la vie sexuelle
- Développement de la musculature

- Apparition de caractères sexuels


- Premières règles - Besoin d’autonomie,
secondaires : Pilosité (poils pubiens,
poils des aisselles) ; - Accélération de la de tendresse, d’affection et
Féminin
croissance d’indépendance.
- Développement des seins ;
- Mue de la voix - Eveil à la vie sexuelle
- Elargissement du bassin.

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I- Anatomie des appareils génitaux masculin et féminin


A- Appareil génital masculin
1)- Quels sont les organes de l’appareil génital masculin ?
L’appareil génital de l’homme comprend :

- deux (2) testicules, glandes productrices des


spermatozoïdes ;
- Les voies génitales, qui conduisent les
spermatozoïdes au dehors, ce sont : deux (2)
épididymes, deux (2) canaux différents et l’urètre ;
- Les glandes annexées aux voies génitales, ce sont :
les 2 vésicules séminales, la prostate et les deux (2)
glandes de Cowper. Leur sécrétion constitue l’essentiel
de l’éjaculât.
- Le pénis ou verge est l’organe d’accouplement.

2)Que nous montre la coupe longitudinale du testicule

La coupe longitudinale du testicule, montre


qu’il est formé d’une enveloppe fibreuse qui
entoure un grand nombre de lobules
coniques (300 à 500) refermant chacun 3 à 4
tubes séminifères entre lesquels se trouvent
des îlots de cellules interstitielles ou cellules
de Leydig, productrices d’hormones mâles
(testostérone). Chaque tube séminifère est
formé d’une enveloppe fibreuse et d’une
couche épithéliale formée de cellules de
soutien, les cellules de Sertoli qui entourent
les cellules de la lignée germinale.

3) Qu’est-ce que la spermatogenèse ?


La spermatogenèse qui a lieu dans les testicules plus précisément dans les tubes séminifères, est le
processus de formation des spermatozoïdes (à n !) à partir des cellules souches appelées spermatogonies (à
2 n !).
4)- Quelles sont les différentes phases de la spermatogenèse ?
Processus continu de la puberté à la mort, la spermatogenèse se déroule en quatre (4) phases principales :
- La phase de multiplication : caractérisée par des divisions mitotiques, conduit à l’augmentation en nombre des
spermatogonies ;
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72

- La phase d’accroissement : caractérisée par l’augmentation de la taille des spermatogonies par accumulation de
substances de réserves donnant naissance ainsi aux spermatocytes I, sans divisions cellulaires.
- La phase de maturation : caractérisée par des méioses. Chaque spermatocyte I, subit deux divisions successives
avec réduction de moitié du nombre de chromosomes, aboutissant successivement à deux (2) spermatocytes II puis 4
spermatides (haploïdes).
- La phase de différenciation : caractérisée par la transformation des spermatides en spermatozoïdes par acquisition
de flagelle et d’une pièce intermédiaire.
5)- Quelle est la structure d’un spermatozoïde humain ?
Structure du sperma tozoïde
Le spermatozoïde est une cellule mobile
comprenant 3 paties :
Membrane cytoplasm ique
- La tête : globuleuse et coiffée de l’acrosome, Acrosome
contient un noyau à n ! ; Noyau
cytoplasm e
- La pièce intermédiaire : renfermant les Centriole
centrioles (proximal et distal) et des Mitoc hondries
mitochondries qui forment un manchon Flagelle
hélicoïdal ; Gaine c ytoplasm ique
du flagelle
- Le flagelle : fait de protéines contractiles,
assure la mobilité du spermatozoïde.

B- Appareil génital féminin


1)- Quels sont les organes de l’appareil génital féminin ?

L’appareil génital de la femme comprend :


- les deux (2) ovaires, glandes productrices des ovules ;
- les voies génitales qui sont :
 Les deux (2) trompes, où a lieu la fécondation
 L’utérus, organe de gestation
 Le vagin, organe d’accouplement
- La vulve, ensemble des organes génitaux externes à
savoir : les petites lèvres, les grandes lèvres, le clitoris.

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73

2 )- Quelle est la structure de l’ovaire ?

2
3
1 5
4

1 1 14 1 1 1 1 9 8 7 6
1 1 1
1-paroi de ; -cytoplasm ; -n oya ; -cellulefolliculai 5-follicule ;
6-couche régulière de cellules -ovocyt ; -ovocye; -zonepellucid ;
1 -granulos; 1 -cavitéfolliculai ; -thèque ; 1 -thèqueexter
1 ovocyt ;1 granulos 1 thèqu folliculeprima folliculecavi ou û
19- ne 18- follicule cavitaire ou
1
19- follicule secondaire

De la forme et de la taille d’une amande, l’ovaire comprend une zone médullaire, interne qui est stérile et
une zone corticale, externe qui est seule fertile où on distingue deux (2) types d’éléments : les follicules et
les corps jaunes.
a)- Quels sont les différents types de follicules ?

Les follicules sont de plusieurs types :


- Follicule primordial : Ovocyte I entouré d’une couche discontinue de cellules folliculaires.
- Follicule primaire : Ovocyte I entouré d’une couche continue de cellules folliculaires.
- Follicule secondaire : Ovocyte I entouré de plusieurs couches de cellules folliculaires formant la granulosa,
entourée elle-même par les thèques interne et externe.
- Follicule tertiaire ou cavitaire : follicule mûr dont la granulosa présente une cavité remplie de liquide
folliculaire et où fait saillie une protubérance enveloppant l’ovocyte entouré lui-même d’une zone pellucide.
b)- Qu’est-ce que le corps jaune ?
Le corps jaune est un follicule mûr ayant libéré son ovocyte pour acquérir la propriété de glandes par transformation
des cellules de la granulosa et des thèques en cellules lutéales, productrices d’hormones femelles (progestérone).
3)- Qu’est-ce que l’ovogenèse ?
L’ovogenèse qui a lieu dans les ovaires, est le processus de formation des ovules (gamètes femelles à n !) à
partir des ovogonies, cellules souches de la lignée germinale (à 2n !).

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4)- Quelles sont les différentes phases de l’ovogenèse ? En quoi se distingue-t-elle de la spermatogenèse ?
L’ovogenèse, processus discontinu, se déroule en 3 phases principales. Elle se distingue de la spermatogenèse par les
points suivants :
- une phase de multiplication qui commence pendant la vie fœtale et cesse avant la naissance, donnant ainsi un stock
limité d’ovogonies, parmi lesquelles beaucoup dégénèrent (c’est l’atrésie) ;
- un accroissement considérable des ovogonies par rapport à celui des spermatogonies ;
- une maturation des cellules sexuelles qui commence avant la naissance, présente deux interruptions et cesse à la fin
de la ménopause. Elle conduit de façon cyclique, à la formation d’un seul ovule à partir d’une ovogonie.
5)- Quelle est la structure d’un ovule ?
L’ovule ou gamète femelle est une grosse cellule sphérique, immobile, de 150 µm diamètre environ, qui est entourée
d’une coque, la zone pellucide, elle-même revêtue de quelques cellules folliculaires. Sa durée de vie dans les voies
génitales est estimée à 24 h, voire 48 h.

Structure de l’ovocyte II

1er globule polaire Couronne de cellules


follic ulaires
Zone pelluc ide
Membrane de
l’ovocyte II
Cytoplasm e chargé
de réserves

Granules corticaux

Chrom osom es en m éta p ha se


d e 2 è d ivision d e m éiose

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Principa les phases de la gamétogenèse


À à partir de la puberté de faç on c ontinue
Stades
c ellulaires Spermato- Spermato- Spermato- Sperma- Spermato-
suc cessifs gonies cytes I cytes II tides zoïdes

Sperma togenèse

Étapes Multipli- Acc rois- Maturation du Cyto-


de la gamé- c ation sement noyau (m éiose) différenciation
togenèse

Prem ier
globule
polaire
Ovogenèse
Deuxième
globule
polaire

Ovulation

Stades
c ellulaires Ovo gonies Ovoc ytes I Ovocytes II Oeuf (en formation)
suc cessifs

Féc ondation
Ava nt la na issa nce Après la puberté de fa çon cyclique
II-Les cycles sexuels et leur régulation
A- Les cycles sexuels
1)- Qu’est-ce que le cycle sexuel chez la femme ?
Le cycle sexuel est l’ensemble des événements cycliques qui affectent plusieurs organes chez la femme, lors de
l’émission des gamètes, de la puberté à la ménopause.

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2)- Quels sont les organes affectés ?


Au cours du cycle sexuel, d’une durée moyenne de 28 jours, les organes qui subissent d’importantes
modifications sont les ovaires, l’utérus, le vagin. Ces modifications sont régulées par la région
hypothalamo-hypophysaire.
3)- Quelles sont ces modifications ?
3-1Cycle ovarien : comprend 2 phases séparées par l’ovulation.
- Phase folliculaire : d’une durée variable (12 à 18 jours en moyenne), est caractérisée par le développement
d’un follicule, qui mûrit l’ovocyte qu’il contient et sécrète par sa thèque interne, une hormone, œstradiol.
- L’ovulation : qui a lieu au 14ème jour du cycle (pour un cycle moyen de 28 jours), correspond à la libération
de l’ovocyte (futur gamète femelle).
- Phase lutéale : de durée relativement fixe (13 à 14 jours), est caractérisée par la formation, le
fonctionnement et la régression du corps jaune. Ce dernier, par sa fonction glandulaire, secrète 2 hormones
(l’œstradiol et la progestérone). En cas de fécondation, il persiste jusqu’au milieu de la grossesse (corps jaune
gestatif); en l’absence de fécondation, il régresse et un nouveau cycle ovarien peut reprendre.

3-2Cycle utérin
Parallèlement aux modifications présentées par les ovaires, l’utérus subit également des transformations cycliques
qui affectent essentiellement l’endomètre.
- Durant la phase folliculaire, l’endomètre s’épaissit progressivement et se creuse des glandes en doigts de gant.
- Durant la phase lutéale, l’endomètre continue à proliférer et atteint son épaisseur maximum (8 mm chez la
femme) : les glandes se développent, se vascularisent abondamment, on parle de « dentelle utérine ». Les
contractions utérines qui existaient lors de la phase folliculaire, cessent (silence utérin), l’endomètre devient donc
favorable à l’accueil d’un éventuel jeune embryon.

Si aucun embryon n’est venu s’implanter, il se produit à la fin de la phase lutéinique, une régression brutale
de l’endomètre, accompagnée d’hémorragie étalée sur les 3 à 5 premiers jours du cycle suivant.

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A la fin des règles, la fine couche d’endomètre qui subsiste recommence à proliférer.

Chez la femme
Au cours de la phase folliculaire, l’hypophyse sécrète, sous l’action d’une neurohormone
hypothalamique GnRH, les gonadotrophines (FSH et LH) avec une dominance de FSH, qui va agir sur
l’ovaire, en stimulant la maturation des follicules et, indirectement, la production d’œstrogène par ces
mêmes follicules. Vers la moitié du cycle, lorsque le taux d’œstrogène est important, l’hypophyse libère
de façon massive et brève (Pic) de LH (accompagnée d’un petit pic de FSH). Ce pic de LH déclenche
l’ovulation et provoque la transformation du follicule rompu en corps jaune, producteur d’œstrogène et
de progestérone.
En l’absence de fécondation, le corps jaune s’atrophie, ce qui entraîne une chute des hormones
ovariennes. Chute qui a pour conséquence la destruction de l’endomètre (menstruation) et la reprise d’un
nouveau cycle sexuel.

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Quelques actions des hormones ovariennes


Œstrogènes Progestérone

A la fin de l’enfance, leur taux sanguin


De la augmente considérablement. Il est responsable
période de nombreuses modifications :
Non sécrétée pendant toute la phase pré
pré  croissance des organes génitaux externes ;
pubertaire, elle signale la fin du cycle
pubertaire croissance de l’utérus, du vagin et des trompes ;
menstruel caractérisant la période pubertaire
à la  acquisition de la morphologie féminine :
puberté épaules étroites, poitrine, hanches larges ;
 développement de la pilosité pubienne.

Au niveau de l’endomètre

 formation de la dentelle utérine (action


n’existant que si l’endomètre a préalablement
 épaississement de la muqueuse été préparé par l’action des œstrogènes),
 prolifération des glandes en tube,  stimulation de la sécrétion de glycogène par les
 accroissement de l’irrigation sanguine glandes en tube

Au niveau du myomètre
De la
puberté à la
ménopause  diminution de la motricité

 accroissement de la motricité

Sur le plan général


 élévation de la température du corporelle

 diminution de la température du corporelle

3-3 : Le cycle hypothalamo-hypophysaire


Chez l’homme
Les hormones FSH, LH sont sécrétées de façon continue chez l’homme depuis la puberté.
La LH stimule les cellules interstitielles pour la sécrétion de la testostérone.
La FSH active directement la production des spermatozoïdes au niveau des tubes séminifères.

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Comment les hormones ovariennes modifient l’activité du complexe hypothalamo- hypophysaire par
rétroaction ?
Le complexe hypothalamo- hypophysaire détecte à tout moment les variations des taux sanguins
d’hormones ovariennes. En fonction de taux détectés, ce complexe modifie son activité. Les hormones
ovariennes agissent donc en retour sur leur système de commande : ce phénomène est une rétroaction (ou
rétrocontrôle).
 La rétroaction négative : la détection d’une hausse des taux hormonaux est suivie par la
diminution des sécrétions des gonadostimulines dont le taux sanguin s’abaisse. En revanche,
la détection d’une chute des taux hormonaux ovariens est suivie par une augmentation des
sécrétions des gonadostimulines, leur taux sanguin s’élève. De cette manière, les taux
hormonaux ovariens sont maintenus chaque jour du cycle aux alentours de leur valeur
repère.
 La rétroaction positive : quelques jours avant l’ovulation, les œstrogènes sont produits en
grande quantité. Plus la quantité d’œstrogènes ovariens augmente, plus les sécrétions de
FSH et LH augmentent et ainsi de suite. Cette rétroaction qui tend à amplifier les
perturbations est qualifiée de positive.

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III- LES ETAPES DE LA REPRODUCTION


A- La fécondation
1°)- La migration des gamètes.

- Les spermatozoïdes, déposés au fond du vagin, après un rapport sexuel se déplacent grâce à leur flagelle.
Ils traversent le col de l’utérus, remontent le long de la muqueuse utérine et s’engagent dans les trompes
(seuls quelques spermatozoïdes vont parvenir à l’ovule dans le tiers supérieur de la trompe).
- L’ovule recueilli par le pavillon de la trompe a un déplacement plus réduit et passif (grâce aux cils du
pavillon).
2)- La fusion des deux gamètes
De nombreux spermatozoïdes entourent l’ovule, mais un seul est fécondant.
Dans l’ovule les noyaux de l’ovule et des spermatozoïdes se rencontrent et fusionnent : c’est à
fécondation. On obtient une cellule œuf qui est le point de départ d’un nouvel être.

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B- La grossesse
La grossesse ou gestation est l’état d’une femme qui attend un bébé. Elle dure neuf mois, de la fécondation
à la naissance. L’absence des règles à la date prévue peut être l’indication d’une grossesse probable.
Elle comporte plusieurs étapes :
a) - De l’œuf à l’embryon
L’œuf fécondé se divise rapidement en descendant le long de l’oviducte et une semaine plus tard l’embryon
ainsi formé s’implante dans la muqueuse utérine : c’est la nidation
L’embryon poursuit son développement et il s’entoure d’annexes embryonnaires indispensables à sa vie.
- L’amnios dont la cavité contient le liquide amniotique qui met l’embryon à l’abri des chocs.
- Le cordon ombilical, relie l’embryon au placenta.
- Le placenta, étroitement lié à la paroi de l’utérus, à la fois organes de fixation et d’échanges (au 3ème mois
de la grossesse la surface d’échange est de 10 à 14 m2).
A travers le placenta se réalisent de nombreux échanges entre le sang de la mère et celui de l’enfant qui ne
se mélangent pas : des substances nutritives (oxygène et nutriments), des substances de déchets (dioxyde
de carbone), des substances chimiques diverses (toxines microbiennes, médicaments, alcool).
b) - De l’embryon au fœtus
A trois mois, tous les organes sont mis en place, l’embryon est appelé fœtus.
La vie fœtale dure de trois mois à la naissance. C’est essentiellement une période de croissance. Elle
s’accompagne d’une augmentation considérable du volume de l’utérus.

C- L’accouchement
L’accouchement présente trois (3) temps successifs :
a) - La dilatation du col de l’utérus (8 heures environ) accompagnée de la « perte des eaux » (rupture de
l’amnios, le liquide amniotique s’écoule)
b) - L’expulsion de l’enfant (1 heure environ) provoquée par les contractions des muscles de l’utérus
auxquelles s’ajoutent la poussée des muscles abdominaux et du diaphragme.
c) - La délivrance ou expulsion du placenta : Elle se produit dans la demi-heure qui suit la naissance.

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D- L’allaitement
Après l’accouchement, les seins secrètent un lait, aliment adapté aux besoins du nouveau-né : c’est la
lactation.
Le lait maternel n’a pas seulement un rôle nutritif mais également une action protectrice contre les
maladies microbiennes. De plus la tétée entretient une relation privilégiée, des liens étroits utiles à son
développement entre l’enfant et sa mère.
Pour des raisons diverses, le lait maternel est souvent remplacé par du lait de vache ‘’maternisé’’, c’est-à-
dire adapté au nouveau-né, par des procédés industriels.
La structure des glandes mammaires ressemble à celle d’une glande en grappe dont les cellules
glandulaires sont regroupées en acinus. Le lait excrété dans la lumière de l’acinus, est évacué par des
canaux qui confluent en une quinzaine de canaux galactophores s’ouvrant au sommet du mamelon. Des
cellules contractiles moulées autour des acini et des canaux excréteurs permettront l’expulsion du lait à
l’extérieurdu sein.

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IV- Responsabilité humaine et vie sexuelle


A- La régulation des naissances
1)- Les principes de la contraception
La régulation des naissances, possible par la contraception, est pour un couple, le libre choix du nombre de
ses enfants et des périodes de grossesse.
La contraception regroupe l’ensemble des procédés qui permettent d’éviter temporairement une grossesse
en empêchant :
- soit l’ovulation, c’est à dire la ponte de l’ovule ;
- soit la production des spermatozoïdes ;
- soit la rencontre des gamètes ;
- soit la nidation ;
2)- Les méthodes contraceptives
Très variées, les méthodes contraceptives, agissent soit localement, soit de façon globale en modifiant
l’équilibre hormonal.
2-1Des méthodes locales
Deux objectifs peuvent être visés :
- Empêcher la rencontre des gamètes mâles et femelles et donc interdire la fécondation ;
- Empêcher la nidation et donc s’opposer au déclenchement de la grossesse.
a- Dans le premier cas, citons trois types de méthodes d’efficacité inégale :
- Le retrait du pénis, avant l’éjaculation du sperme dans le vagin ;
- Les rapports sexuels limités à la période de non fécondité (repérée par la méthode des températures) ;
- Les préservatifs, associés ou non à des substances spermicides.

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L’usage du préservatif masculin, outre son efficacité contraceptive, présente l’avantage d’assurer une
bonne protection contre les maladies sexuellement transmissibles, dont le SIDA.

b- Dans le deuxième cas, la pose d’un stérilet dans la cavité utérine est une méthode très efficace pour
empêcher la nidation.
2-2 Les méthodes hormonales
Ce sont actuellement les méthodes les plus utilisées et les plus efficaces. Elles consistent à absorber, sous
forme de « pilules » des hormones stéroïdes de synthèse. La composition seuls, progestatifs seuls ou
association des deux types d’hormones. Suivant les cas, le calendrier d’utilisation sera donc différent,
l’efficacité de la méthode dépendant du respect de ces modalités.
Le mode d’action, qui dépend évidemment du type de pilule, consiste à perturber ;
- Soit le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire (blocage des sécrétions de FSH et LH et
donc de l’ovulation) ;
Soit le fonctionnement de la muqueuse des produits mis sur le marché est très variée : œstrogènes
- Utérine (propriétés de la glaire cervicale, développement de l’endomètre) ;
- Soit l’activité de ces deux effecteurs.
Le choix de la méthode à utiliser, l’évaluation des contre-indications éventuelles sont de la responsabilité
du médecin.
Remarque :
Différentes méthodes, qui ne sont pas de méthodes contraceptives, visent à empêcher toute grossesse ou à
interrompre un état de grossesse.
. Dans le premier cas, la technique consiste à réaliser une stérilisation de l’homme (section des canaux
différents ou vasectomie) ou de la femme (ligature des trompes).
. L’interruption de grossesse, quant à elle, se présente sous plusieurs aspects.
* Il peut s’agir d’une interruption volontaire, à la demande de la femme (IVG) :
- interruption chirurgicale pendant les 10 premières semaines de grossesse ;
- interruption précoce (entre le 10ème et le 20ème jour de retard des règles) par des méthodes chimiques basées
sur l’utilisation de substances « anti-progestérone » (comme le RU486 « pilule abortive »).
* Il peut s’agir aussi d’une interruption thérapeutique rendue souhaitable, voire nécessaire, en cas de
grossesse dangereuse pour la mère ou de diagnostic d’un grave handicap du fœtus.
C- Les maladies sexuellement transmissibles : M.S.T

Quels sont les modes de transmission des M.S.T ? Leurs agents infectieux ; les conséquences pour
l’individu ? Les moyens de dépistage et de prévention ?
1- Des maladies diversifiées :
Les MST sont très diverses, leur seul point commun est leur mode de transmission par voie sexuelle. La
plupart d’entre elles se transmettent aussi par le sang, d’une mère à son enfant.
Les manifestations de ces maladies sont souvent bénignes au début de l’infection (elles peuvent passer
inaperçues, surtout chez la femme), d’où l’existence de nombreux ‘’porteurs sains’’. Les symptômes de
l’infection se situent le plus souvent au niveau génital (plaie, écoulement anormal, irritations locales,
sensation de brûlure). Mais la plupart des germes ne restent pas localisés et la maladie peut évoluer :
. Se généraliser à l’ensemble de l’appareil génital et des voies utérines (salpingite, utérine) et entraîné la
stérilité.
. Se manifester par des lésions de la peau, des muqueuses (syphilis) des yeux (gonococcie) et présenter des
complications cardio-vasculaires ou nerveuses (syphilis).
Une mention particulière doit être faite pour le SIDA (Syndrome d’Immuno- Déficience Acquise), dont le
virus détruit le système de défense de l’organisme. Ce dernier est donc vulnérable à de nombreuses
maladies dites ‘’opportunistes’’.

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2- Comment soigner ces maladies :


Toutes les MST traditionnelles (SIDA mis à part) sont traitées grâce aux antibiotiques.
Mais pour obtenir une certitude de guérison il faut :
. Un diagnostic précoce ;
. Un antibiotique adapté au germe pathogène, donc prescrit par un médecin après un examen de laboratoire.
. Un traitement suffisant pour obtenir une guérison totale.
Il n’existe actuellement aucun vaccin pour prévenir les M.S.T, il est donc nécessaire de développer
les moyens de prévention.

Maladies GONOCOCCIE SYPHILIS SIDA


Modes de Rapport sexuel contagion mère-
Rapport sexuel contagion
transmission Rapport sexuel fœtus.
mère-fœtus.
de la maladie Contact avec un sang contaminé.
Virus (VIH) présent dans le
Agent
Bactérie (gonocoque) Bactérie (tréponème) sperme, les sécrétions vaginales,
infectieux
le sang.
Organes
touchés : Organes génitaux Certains lymphocytes.
Organes génitaux
Conséquence puis autres organes Maladies opportunistes.
stérilité
s pour Dernier stade mortel. Mort.
l’individu
Examen
Dépistage de Test sanguin. Test sanguin (s’il est positif
microscopique d’un
la maladie Dépistage systématique. l’individu est séropositif)
écoulement de l’urètre

Informations Informations
Prévention Informations
Utilisation des Utilisation des
des MST Utilisation des préservatifs
préservatifs préservatifs

Antibiotiques Aucun remède efficace pour le


Traitement Antibiotiques (pénicilline)
(pénicilline) moment.

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CHAPITRE 5 : LA REPONSE IMMUNOLOGIQUE (TSE/TSM/TSS)
Introduction :
Notre environnement est peuplé d’une multitude de microbes dont certains sont pathogènes. Cependant nous
sommes rarement malades. Contre eux l’organisme possède des moyens de défense naturelle ou acquise qui
lui confèrent l’immunité.
Pour préserver son intégrité, l’organisme dispose d’un système immunitaire capable de reconnaitre tout
élément étranger et de déclencher des réactions dites immunitaires tendant à l’éliminer.
L’immunité est la résistance de l’organisme avec succès à un agent infectieux ou toxique.
La science de l’immunité est appelée immunologie.
Quels sont les moyens de défense naturelle de l’organisme ? Comment acquiert-il des moyens de défense
spécifiques ?
I- Les réponses immunitaires et leurs mécanismes
L’organisme possède deux (2) sortes de défenses visant des microbes pathogènes : l’une naturelle ou innée,
immédiate et non spécifique ; l’autre acquise, non immédiate, spécifique.
Chaque défense confère à l’organisme un type d’immunité.
A- La réponse non spécifique
Elle correspond aux moyens de défense spontanée, permettant de neutraliser indifféremment divers agresseurs.
C’est une caractéristique de l’espèce et non de l’individu.
1- Défense non spécifique externe : barrières naturelles
Les barrières naturelles de l’organisme l’isolent du milieu extérieur (environnement mais aussi la lumière du
tube digestif et des voies respiratoires). Elles s’opposent à la pénétration des microbes pathogènes.
En fonction de leurs modalités d’action, ces barrières sont classées en :

 Barrières anatomiques : peau, muqueuses.


 Barrières chimiques : sueur, suc gastrique.
 Barrières biochimiques : enzymes bactériologiques
 Barrières écologiques : bactéries non pathogènes du tube digestif qui entretiennent les conditions
défavorables pour l’implantation d’autres microbes.

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2- Défense non spécifique interne : la phagocytose


Les barrières naturelles de protection de l’organisme peuvent être franchies soit accidentellement (blessure,
piqure), soit naturellement (au niveau des voies respiratoires et digestives). L’organisme met en jeu des
défenses naturelles internes. L’inflammation est généralement le premier signe apparent de l’infection. Les
cellules sanguines (phagocytes) vont réaliser la phagocytose.
a- La réaction inflammatoire :
L’inflammation se traduit dans la zone d’invasion par une douleur, rougeur, une chaleur et un gonflement dû à
une arrivée massive du plasma. La plaie devient rouge et chaude car les vaisseaux sanguins se dilatent sous
l’action des médiateurs d’inflammation (histamines).
La plaie gonfle car du liquide (plasma) s’échappe des vaisseaux ainsi que certains leucocytes (par diapédèse)
qui rejoignent le lieu de l’invasion (ou blessure), une douleur survient, due à une irritation locale du nerf.
Au niveau de la plaie le pus se forme. Le pus contient un mélange de microbes et de leucocytes plus ou moins
altérés : leurs débris donnent la couleur jaune claire caractéristique.
b- La réaction ganglionnaire
L’inflammation locale est suivie généralement par le gonflement des ganglions qui deviennent aussi
douloureux : le foie, la rate, gonflent et durcissent. Dans les ganglions on trouvera des polynucléaires, des
microbes, des lymphocytes et les plasmocytes.
La présence des leucocytes polynucléaires et des bactéries signifie que les ganglions sont aussi foyer de
phagocytose.
c- La réaction généralisée
Pendant la réaction ganglionnaire ou même après, se produit la fièvre. Des recherches révèlent en plus
l’augmentation considérable des protéines du sérum, la présence des substances toxiques ou des microbes
dans le sang. La fièvre favorise la mobilité des leucocytes, la phagocytose, c'est-à-dire qu’elle stimule la lutte
antimicrobienne.
NB : si les ganglions sont franchis, les microbes envahissent l’organisme (septicémie) ou du lieu d’infection,
ils diffusent avec leur toxine dans le sang (toxémie). L’infection ainsi généralisée est très souvent mortelle.

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d- La phagocytose
La phagocytose (phagein=manger et cytos=cellule) est un processus qui consiste à englober, absorber puis
digérer les microbes par des cellules spécialisées (phagocytes : granulocytes, macrophages).
Comment se déroule la phagocytose ?
La membrane cellulaire du phagocyte enveloppe le corps étranger et forme la vésicule de phagocytose. Puis
des granules cytoplasmiques produits par l’appareil de Golgi, les lysosomes s’accolent à cette vésicule pour y
déverser leur contenu (riches en enzymes). La conséquence habituelle est la lyse rapide (1 heure environ) de
l’élément étranger. Cependant, d’autres cas peuvent se produire qui conduisent à la persistance de la bactérie
(les semaines voire des années), à un abcès (poche de pus) ou à l’extension de l’infection.
Tout ce processus se résume en trois grandes étapes :

 1ère étape : accolement et englobement des bactéries ;


 2ème étape : digestion des bactéries par les phagocytes ;
 3ème étape : expulsion des déchets de la digestion.

B- La défense spécifique
Lorsque les barrières de l’organisme et les méthodes d’asepsie et d’antisepsie sont insuffisantes,
l’organisme contaminé, déclenche un ensemble de réactions immunitaires pour se protéger contre
l’infection. Pour cela, l’organisme fait recours à d’autres moyens plus lents à mettre en œuvre mais
dirigés très précisément contre l’élément étranger (antigène), donc plus efficaces.
Un antigène est toute molécule étrangère à l’organisme pouvant déclencher une réaction
immunitaire.
Quels sont les acteurs intervenant dans les réactions immunitaires ?
Mise en évidence de réactions immunitaires spécifiques :
1er cas : Injection de toxine et d’anatoxine tétanique
Activité : soit l’expérience suivante

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Début de l’expérience 15 jours plus tard Résultats


Animal témoin A Injection de toxine tétanique Mort de A
Injection de l’anatoxine tétanique à un Injection de toxine tétanique Survie de B
animal B
Injection du sérum d’un animal guéri du Injection de toxine tétanique Survie de C
tétanos à un animal C
Injection de l’anatoxine tétanique à D Injection de toxine diphtérique Mort de D
Consigne : Interprétez ces différents résultats puis précisez le type d’immunité mis en jeu.
Réponses attendues
Interprétation

 Un animal ayant reçu de l’anatoxine tétanique qui reçoit par la suite de la toxine tétanique survie de
la maladie car l’anatoxine lui a conféré une immunité ;
 L’immunité acquise par un animal contre la toxine tétanique est transférée par le sérum (contenant
donc les anticorps ; l’immunité est humorale).
 Un animal ayant reçu de l’anatoxine tétanique meurt en cas de l’injection de la toxine diphtérique car,
il n’est pas immunisé contre cette maladie (la diphtérie) : l’immunité est spécifique.
2eme Cas : l’injection de BK et de BCG
Expérience :

Le bacille de koch (BK) est une bactérie responsable de la tuberculose. Il pénètre par les voies
respiratoires et provoque de graves lésions pulmonaires. Le bacille de Calmette et de Guérin (BCG)
est une forme atténuée (non pathogène) du bacille tuberculeux bovin. BCG et BK libèrent une
toxine : la tuberculine.
1- Le cobaye A reçoit une injection de BK, il contracte la tuberculose et meurt ;
2- Le cobaye B reçoit une injection de BCG, puis 15 jours après une injection de BK, il survit.
3- Le cobaye C reçoit une injection de BCG, puis 15 jours après on prélève son sérum et une partie de
ses lymphocytes.
a- Le cobaye D reçoit une injection de sérum de cobaye C puis une injection de BK, il meurt ;
b- Le cobaye E reçoit une injection de lymphocytes de cobaye C puis une injection de BK, il survit.
Mais E meurt si on lui injecte seulement de BK.
Consigne : Interpréter chaque cas, expliquer pourquoi le BCG est un vaccin et dire quel type
d’immunité, il met en jeu ?
Réponses attendues
Interprétation

1- Le cobaye A n’a pas d’immunité naturelle contre le BK ;


2- Le cobaye B a acquis une immunité vis-à-vis du BK grâce à l’injection préalable du BCG.
3- L’immunité acquise n’est pas transférée par le sérum qui ne contient donc pas d’anticorps (cobaye
D). Cette immunité est transférable par les lymphocytes (cobaye E).
Le BCG est un vaccin car ce bacille a perdu son pouvoir pathogène mais a conservé son pouvoir
antigénique permettant la mise en place d’une immunité.
Le type d’immunité mis en jeu nécessite l’action de lymphocytes T (cellules tueuses) capables de
détruire spécifiquement des cellules infectées : c’est une immunité cellulaire.

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L’existence du ‘’SOI et du ‘’NON SOI’’


L’organisme lutte contre tout ce qui est reconnu comme étranger (‘’NON SOI’’), pour le neutraliser sans
détruire ses propres constituants (‘’SOI’’), portée par des cellules ou des molécules. Ces marqueurs d’identités
constituent des antigènes.
Les cellules et des substances (anticorps) qui ont la charge de défendre l’organisme doivent pouvoir faire la
différence entre le ‘’SOI’’ et le ‘’NON SOI’’.
Le ‘’SOI’’ est un ensemble de molécules propres à l’individu déterminé génétiquement.

1- Les molécules du ‘’SOI’’


Toutes les cellules nucléées expriment sur leur membrane de protéines constituantes le complexe majeur
d’histocomptabilité (CMH) appelé encore chez l’Homme le système HLA (Human Leucocyte Antigen). Ces
protéines codées sont des gènes liés, constituant l’empreinte moléculaire de chaque individu ou marqueur du
‘’SOI’’. En cas de greffe, ces molécules sont la cible du système immunitaire du receveur d’où leur nom
d’antigène du ‘’SOI’’.
Les hématies expriment d’autres antigènes (glycoprotéines caractérisant le système ABO, protéines du
système rhésus…) qui déterminent les groupes sanguins.
Les protéines du CMH sont codées par des gènes situés dans une zone précise du chromosome 6 ; cette zone
comprend quatre (4) gènes (A, C, B, D dans cet ordre). Ces gènes comportent de nombreux allèles, ils sont
codominants, liés, donc transmis en bloc.
La combinaison des protéines codées par les gènes du CMH est caractéristique de chaque individu : elle
constitue une sorte de « carte d’identité cellulaire ».
A23B 8DRW͸
Exemple : AW 9B8DR3
où C est souvent négligé et la lettre W désigne une protéine définie de manière
insuffisante.
La tolérance aux antigènes du ‘’SOI’’ et la réactivité aux antigènes étrangers sont les bases d’une réponse
immunitaire adaptée.
2- Le ‘’NON SOI ‘’
Le ‘’NON SOI’’ est l’ensemble des molécules étrangères à l’organisme.
Le mécanisme de réaction immunitaire à médiation humorale et cellulaire

Toutes les cellules du système immunitaire prennent naissance dans la moelle rouge des os. Les
lymphocytes subissent leur maturation dans les organes lymphoïdes centraux : Thymus pour les
lymphocytes T et la moelle osseuse pour les lymphocytes B.

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Les réponses humorales et cellulaires se réalisent selon des processus comportant dans les deux cas,
trois phases successives :
1ère phase : une induction par reconnaissance de l’antigène ;
2ème phase : une amplification par multiplication clonale d’une population de lymphocytes
spécifiques.
3ème phase : une phase effectrice
Selon la nature de l’antigène, il y a prédominance de l’une ou l’autre des réponses : un antigène
soluble (toxine) engendre une réponse humorale ; les virus et les parasites intracellulaires entrainent
l’ensemble des réponses.

a- La réponse à médiation humorale :


La réponse immunitaire à médiation humorale a pour point de départ les lymphocytes B et pour
effecteur les anticorps. Les lymphocytes B que l’antigène active, par contact ou après présentation
par une cellule spécialisée, se multiplient et se différencient en plasmocytes qui secrètent dans le
milieu intérieur des anticorps spécifiques de l’antigène.
Structure des anticorps
Les anticorps sont des protéines en forme d’un Y comportant quatre (4) chaînes polypeptidiques
identiques deux à deux : deux (2) chaines lourdes (ou H) et deux (2) légères (ou L). Chaque chaîne
comporte une partie variable vers l’extrémité des bras du Y servant de site de fixation de l’antigène
et partie constante (identique pour tous les anticorps).

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Mode d’action des anticorps


L’introduction d’un antigène dans l’organisme déclenche la sécrétion d’anticorps dirigés contre
l’antigène introduit et lui seul (spécificité).
La liaison se fait par reconnaissance entre la structure de l’antigène et des sites complémentaires
spécifiques de l’anticorps. Le complexe moléculaire résultant de cette liaison est appelé « complexe
immun ».
La liaison antigène-anticorps peut être comparée au modèle ‘’Clé-serrure’’ : d’où la neutralisation de
l’antigène. Elle est aussi de même type que celle qui associe une enzyme et son substrat.
NB : Les anticorps sont des protéines, appelés immunoglobulines (Ig). Il existe cinq (5) familles ou
classes d’anticorps : IgG, IgM, IgE ; IgA et IgD. Lorsque les anticorps sont mis en présence des
antigènes qui leurs correspondent, ils s’associent à la manière de deux (2) pièces d’un puzzle et
forment le complexe immun.

b- La réponse à médiation cellulaire :


Elle a pour point de départ les lymphocytes T et pour effecteur les lymphocytes cytotoxiques. Les
lymphocytes T ayant reconnu l’antigène sont stimulés par des lymphokines produites par des
lymphocytes T auxiliaires. Il s’en suit une multiplication clonale au terme de laquelle les
lymphocytes devenus cytotoxiques lysent les cellules porteuses de l’antigène.

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c- Notion de coopération cellulaire


Le déroulement de la réponse immunitaire nécessite une coopération entre les cellules immunitaires.
Celle- ci se manifeste par des contacts cellulaires (entre macrophages et lymphocytes ou entre
lymphocytes) et par des secrétions des médiateurs chimiques (lymphokines, interleukines…).
Une régulation des réponses immunitaires est assurée par les lymphocytes T régulateurs : les
lymphocytes T auxiliaires ont un effet stimulant, les lymphocytes T suppresseurs freinent ou arrêtent
les réactions immunitaires.
NB : la réponse immunitaire est mémorisée. Elle s’acquiert au cours de la réponse primaire. Lors de
la multiplication clonale, certains lymphocytes (T ou B) deviennent des lymphocytes à mémoire
capables de répondre immédiatement lors d’un second contact avec l’antigène. La réponse
secondaire est donc plus rapide, plus intense et plus efficace. La mise en mémoire confère ainsi à
l’organisme une immunité spécifique durable.

II- Les Dysfonctionnements du système immunitaire


Dans certains cas, le système immunitaire ne remplit pas son rôle ou l’organisme est incapable de se
défendre contre les microorganismes.
Cette incapacité résulte d’une déficience du système immunitaire : on parle d’immuno- déficience ;
plus rien ne s’oppose alors au développement d’infections diverses.

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Les conséquences sont très graves pour l’organisme. Certains dysfonctionnements existent dès la
naissance (innés), d’autres sont acquis au cours de la vie, notamment lorsque le système immunitaire
lui- même est la cible de microbes : c’est le cas du SIDA.
A. Les Allergies
Ce sont des réactions excessives de l’organisme face à des antigènes normalement non pathogènes.
Toute allergie comporte :
 une phase de sensibilisation ou premier contact avec l’allergène mettant en jeu une réponse
immunitaire classique, activation de certains lymphocytes B et transformation de ceux- ci en
plasmocytes sécréteurs d’anticorps spécifiques (IgE).
 une phase de déclenchement de la réaction immune qui peut prendre deux formes :
 Hypersensibilité immédiate : due à la libération brutale de médiateur de l’inflammation (histamine)
ce qui entraine le gonflement (œdème), sécrétion du mucus.
 Hypersensibilité retardée : elle se manifeste par des formes d’allergies qui se limitent à des
réactions cutanées. L’allergène dans ce cas se combine à des protéines de l’organisme pour
provoquer une réaction immunitaire.
Cette hypersensibilité se différencie de la première par :
 Le rôle prédominant des lymphocytes T dans l’initiation de la réponse immunitaire ;
 La réaction inflammatoire retardée (24 à 48 heures après le contact) et localisée à la zone de
pénétration.
On distingue donc deux (2) types d’allergies dont les mécanismes sont : l’une à médiation humorale
(hypersensibilité immédiate), l’autre à médiation cellulaire (hypersensibilité retardée).
B. Le SIDA (syndrome de l’Immunodéficience Acquise)
L’agent infectieux est le VIH (immunodéficience humaine) isolé en 1983.
Ce virus infecte les LTa (T auxiliaire), des macrophages et même des cellules du tissu nerveux, après
s’être fixé à une molécule spécifique de la membrane de ces cellules (cette molécule est appelée T4
ou CD4).
Le VIH est un rétrovirus : son matériel génétique constitué d’ARN porte l’information nécessaire à
sa reproduction. Une enzyme contenue dans le virus, la transcriptase inverse, utilise cet ARN pour
synthétiser l’ADN « proviral » qui porte la même information et qui peut s’intégrer à l’ADN de la
cellule hôte.
Plusieurs cas peuvent se présenter :
- Le virus subsiste dans les lymphocytes à l’état latent ; l’individu ignore qu’il est contaminé
car il ne présente aucun symptôme, il est dit, « porteur asymptomatique ».
- Le virus est reproduit dans les cellules infectées, l’individu présente alors un déficit
immunitaire et devient sensible à toutes sortes de maladies.
- Le SIDA maladie est marqué par l’apparition des « maladies opportunistes ».
Le système immunitaire lutte contre le virus notamment par la formation d’anticorps anti- VIH qui
apparaissent tardivement (quelques semaines à plusieurs mois après la contamination). Une personne
qui présente ces anticorps est dite séropositive (sous-entendu pour le SIDA) ;
Elle a donc contracté le virus, mais ne manifestera pas obligatoirement les symptômes de la maladie.
La transmission peut se faire de trois façons :

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 Par des relations sexuelles non protégées (le préservatif masculin évite la contamination) ;
 Par voies sanguines (notamment par échange d’aiguilles entre toxicomanes) ;
 Et de la mère contaminée à son fœtus.

III- Les Aides à la réponse immunitaire


La connaissance de plus en plus poussée des mécanismes immunitaires a permis de pallier à
certaines défaillances de la réponse immunitaire et de la renforcer à des moments décisifs.
Ces « aides à la réponse immunitaire » se sont développées à partir de progrès des connaissances
fondamentales (en microbiologie, immunologie…) d’une part et des développements des techniques
de la recherche d’autre part.
Ainsi le principe de la vaccination a été établit par Louis Pasteur après la découverte des microbes
en tant qu’agent infectieux. La sérothérapie a ensuite exploité la découverte des antigènes. Puis
récemment la greffe de la moelle osseuse a tiré parti de nouvelles connaissances sur le système HLA
et sur les différentes populations lymphocytaires.

A- La vaccination
La vaccination a pour but de créer chez le sujet un état d’immunité contre un agent pathogène
déterminé. Pour cela, on introduit dans son organisme l’agent en question ou un produit dérivé sous
une forme non virulente.
La vaccination confère une immunité active et spécifique, car elle met en jeu un processus actif qui
repose sur les mécanismes naturels de l’immunité. Le mécanisme le plus fréquent est celui de
l’immunité humorale avec apparition d’anticorps spécifiques. L’immunité peut être aussi cellulaire
(cas de BCG) lorsqu’il y a sensibilisation des LTc.
L’acquisition de l’immunité n’est pas immédiate. L’immunité est durable (plusieurs années en
générale). Cependant, des rappels sont nécessaires pour maintenir à un niveau suffisant, le taux des
anticorps protecteurs et le nombre des cellules à mémoire.

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Le principe de la vaccination repose sur le vaccin.


Le vaccin : est une substance contenant des microbes ou un produit dérivé sous une forme non
pathogène qui, inoculé à un individu lui confère une immunité contre le germe correspond.
B- La sérothérapie
Elle consiste à l’injection d’un sérum contenant des anticorps prêts à jouer un rôle anti infectieux
dans l’organisme receveur. L’immunité est acquise de manière passive, la protection est immédiate
et de courte durée (15 à 30 jours).
Le principe de la sérothérapie repose sur le sérum.
Le sérum : est une substance extraite du plasma, soit d’un animal ayant fabriqué des anticorps par
suite d’une vaccination, soit d’un sujet convalescent ou d’un donneur immunisé.
Comparaison entre sérum et vaccin

Vaccin Sérum
Action spécifique Action spécifique
Immunité acquise et active Immunité transférée et passive
Immunité lente à, s’établir Immunité immédiate
Action durable Action passagère
Emploi préventif Emploi curatif
C- La greffe de la moelle osseuse
C’est la transplantation de cellules de moelle osseuse d’un donneur sain chez un sujet immuno-
déficient en raison d’une production insuffisante ou absence de production (les bébés bulles) de
cellules immunitaires.
On restaure ainsi les réactions immunitaires du receveur : cette greffe est une « Reconstitution
immunologique ».
Les indications concernent certains cas de déficit immunitaire congénital, ainsi que les malades
atteints de leucémie ou d’arrêt du fonctionnement des tissus de la moelle.
Les principales complications à éviter sont :
- La réaction de rejet du greffon par l’hôte (comme pour toute greffe d’organe ou de
tissu) :
Les cellules greffées peuvent être reconnues comme étrangères par les cellules immunocompétentes
du receveur. Dans ce cas, les marqueurs du donneur sont reconnus par ceux du receveur comme des
cellules du ‘’NON SOI’’.
- La réaction du greffon contre l’hôte
Les cellules greffées, comportant des lymphocytes B et les lymphocytes T matures, sont susceptibles
d’entrainer une réaction immunitaire contre les antigènes du receveur ;
- Les risques d’infection pendant les mois qui suivent la transplantation ;
NB : Le donneur doit appartenir au même groupe tissulaire que le receveur pour éliminer le risque de
rejet et réduire celui de la réaction du greffon sur l’hôte.
Avant la transplantation, on élimine dans le greffon les lymphocytes T matures responsables de la
réaction contre l’hôte.
Après la transplantation, un traitement immunosuppresseur et une sérothérapie préventive sont
nécessaires.

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Exercices
Exercice 1
Un réflexe médullaire monosynaptique extéroceptif aboutit à des muscles squelettiques :
a-Faites le schéma de cet arc réflexe.
b-Où se situe(nt) sur votre schéma la, (les) synapse(s) ? Nommez- la (les).
Exercice 2
On réalise les deux séries d’expériences ci-après où l’on utilise comme stimulus des éclairs d’une
durée d’une seconde.
-Expérience : Un chien a été conditionné à saliver avec comme stimulus conditionnel un éclair de
lumière blanche. Après le conditionnement, la présentation à l’animal d’éclairs de différentes
couleurs donne les résultats consignés dans le tableau 1.
-Expérience 2 : L’expérience 1 est reprise dans les mêmes conditions avec un chimpanzé conditionné
par le même stimulus de départ.
Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau 2.
Tableau 1
Heure Nature de l’éclair (durée : 1s) Nombre de gouttes de salive par 30 secondes
12h00 Lumière blanche 10
12h15 Lumière bleue 10
12h30 Lumière verte 10
12h45 Lumière rouge 10

Tableau 2
Heure Nature de l’éclair (durée : 1s) Nombre de gouttes de salive par 30 secondes
14h00 Lumière blanche 10
14h15 Lumière bleue 0
14h30 Lumière verte 10
14h45 Lumière blanche 0
15h00 Lumière rouge 0
1-a-Analysez les résultats de l’expérience 1. b -Analysez les résultats de l’expérience 2.
c-Définissez les notions de stimulus conditionnel et de réflexe conditionnel.
2-Formulez une hypothèse quant à la qualité de la vision des animaux utilisés.
3-Représentez par un schéma le trajet du réflexe conditionnel mis en jeu dans ces expériences.

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Exercice 3
1-Quelle est la structure d’un neurone ?
2-Comment obtient-on un réflexe conditionné ?
3- On conditionne un chien à saliver par association d’un agent primitivement indifférent (éclaire de
lumière blanche) suivit d’un agent gustatif efficace (viande). Au bout d’un certain nombre
d’association la vue de la lumière provoque la salivation. Analyser méthodiquement les étapes de ce
conditionnement en précisant à chaque fois le trajet de l’influx nerveux.
Exercice 4
Une grenouille spinale (encéphale détruit) est suspendue à une potence par la mâchoire inférieure.
On trempe l’extrémité de la patte postérieure droite dans un récipient contenant des solutions de plus
en plus concentrées d’acide acétique.
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant :

Concentration de l’acide acétique Effets observés


1/300 Néant
1/200 Néant
1/100 Néant
1/50 Contraction des orteils
1/30 Contraction de l’ensemble de la patte excitée
1/20 Contraction des 2 pattes postérieures
1/10 Contraction des 4 pattes
Solution non diluée Contraction de l’ensemble des muscles de la grenouille
1-A quels types de réactions ces résultats correspondent-ils ? Justifiez votre réponse.
2-Quelles lois peut-on tirer de cette série d’expérience ?
Exercice 5
Le tableau ci-dessous dans lequel le temps est exprimé en milliseconde et l’intensité en voltes,
permet de tracer la courbe d’excitabilité d’un nerf.
Temps (ms) 0,1 0,1 0,2 0,3 0,4 0,7 0,9 1,0
Intensité (en volt) 2 1 0,8 0,6 0,5 0,3 0,2 0,2
1-Tracer la courbe d’excitabilité de ce nerf.
2-Déterminer graphiquement la valeur du seuil et la valeur de la chronaxie.
3-A quoi correspond la valeur t = 0,9 ms ? Donnez une définition de cette valeur.
4-La courbe d’excitabilité d’un autre nerf montre que sa rhéobase est de 0,2V et sa chronaxie 0,7 ms.
Dire parmi ces deux nerfs quel est le plus excitable ?

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Exercice 6
L’étude expérimentale de l’excitabilité d’un nerf nous a permis de déterminer pour chaque intensité
d’excitation, le temps minimum nécessaire pour qu’elle soit efficace. Les résultats sont indiqués dans
le tableau ci-dessous :
Intensité (mV) 3 ,3 2 1,5 1,2 1,1 1 1
Temps (ms) 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5 1,8 2,1

1) -Tracez la courbe d’excitabilité de ce nerf en plaçant en ordonnées les intensités et en abscisses les
temps correspondants.
Vous obtiendrez ainsi deux zones : zone d’excitation efficace dans la concavité de la courbe ; zone
d’excitation inefficace en dehors de la courbe.
2)- Répondez aux questions suivantes :
a- La plus petite valeur de l’intensité encore capable de provoquer une excitation appelée rhéobase.
Quelle est cette valeur dans notre cas ?
b- Le plus petit temps d’application qu’il faut pour qu’une intensité égale à la double rhéobase soit
efficace, est la chronaxie. Quelle est cette valeur dans votre cas ?
c- Le temps liminaire d’application de la rhéobase est appelé temps utile.
Quelle est cette valeur pour ce nerf ?
d- Pour les tensions et les temps d’application suivants, dites si la stimulation est efficace ou non
pour le nerf étudié: I1= 0,5 mV; T1= 2,1ms; I2 = 3mV; T2 = 1,2ms; I3 = 2mV; T3 = 0,3ms.
e-Dégagez par conséquent les deux conditions fondamentales d’excitabilité d’un nerf.
Exercice 7
Un muscle de grenouille est soumis à des stimulations électriques intenses, à une fréquence élevée.
La durée des excitations est la même d’une excitation à l’autre. Trois expériences sont réalisées :
A-muscle n’ayant subi aucun traitement ;
B) -muscle traité par une substance bloquant la glycolyse ;
C)- muscle traité de façon à bloquer l’utilisation de la phosphocréatine. Le tableau ci-dessous résume
les observations et les dosages réalisés au cours des trois expériences :

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Avant la Exp A Exp B Exp C


contraction
Constituants musculaires Après la contraction

G /kg de muscle Glycogène 1,08 0,8 1,08 1,08


frais
Acide lactique 1 1,30 1 1
ATP 4à6 4à6 4à6 0
m.mole / kg Phosphocréatine 15 à 17 15 à 17 3à4 15 17
Analysez et interprétez les résultats obtenus dans chaque expérience.

Exercice 8
Le tableau ci-dessous indique la consommation d’oxygène d’un adulte entrainé au cours de marche à
des vitesses différentes :

Vitesse en Km/h Consommation de l’O2 en ml/min


0 200
2 400
4 700
6 1000
8 1600
10 1900

1-Représentez graphiquement le tableau.


2-Faites une phrase exprimant l’idée la plus importante à tirer de ce tableau
3-On constate qu’un acide lié à la contraction du muscle s’y accumulait et provoque sa fatigue.
Expliquez les phénomènes chimiques qui ont abouti à la formation de cet acide.
Exercice 9
Un patient est devenu aveugle car il souffre d’une cataracte bilatérale (opacification du cristallin). On
l’opère en lui retirant l’un des cristallins. L’œil opéré récupère immédiatement la vision de la lumière
mais pas celle des formes. Il ne les voit qu’avec des lunettes convergentes.
1-Quel rôle du cristallin déduisez-vous de cette observation ?
2-Le patient a des verres à double foyer lui permettant de voir parfaitement bien à 25m et loin.
Pourquoi voit-il moins bien à 1m, contrairement à un patient dont l’œil a un cristallin intact ?
3-Le patient, avant sa cataracte, avait une acuité visuelle de 10 dixièmes. Il la retrouve après
l’opération. Quelle est la structure de l’œil responsable de l’acuité visuelle ?

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Exercice 10
Au fur et mesure que l’individu vieillit, sa puissance d’accommodation est égale à la différence entre
la convergence de l’œil au punctum proximum et celle de l’œil au repos.
1-Construisez avec précision la courbe de variation de la puissance d’accommodation en fonction de
l’âge d’après les données du tableau et tirez une conclusion.
Age 8 16 24 37 40 48 56 64 ans
Puissance d’accommodation 13 10 8,5 7 4,5 2 1 1 dioptrie
2-Soient deux jeunes de 16 ans, Aly et de Bouba dont le punctum proximum se situe respectivement
à 10cm et 8cm.
a-Calculez la convergence de l’œil de Aly et de Bouba lorsqu’ils regardent un objet au punctum
proximum.
b-Sachant que la puissance d’accommodation de l’œil d’un jeune de 16 ans est de 10 dioptries,
calculez la convergence de repos de l’œil de Aly et de Bouba. Quelles conclusions peut-on tirer des
résultats obtenus ?
Exercice 11
1- Nommer l’unité fonctionnelle du rein ;
2- Indiquer dans quelle partie de l’unité fonctionnelle rénale se déroule la filtration du glucose ;
3- Donner la signification de (glucose réabsorbé) ;
4- Indiquer le mécanisme permettant la réabsorption du glucose et préciser les conditions
nécessaires à cette réabsorption.
Exercice 12
Le tableau ci-dessous donne quelques concentrations de molécules dans l’urine primitive, l’urine
définitive et le plasma sanguin.

Constituants en g/l
Na+ Cl- Protéines Urée Glucose NH4
Liquides analysés
Plasma 3,2 3 ,6 80 0,3 1 0
Urine primitive 3,2 3,6 0 0,3 1 0
Urine définitive 3à6 3à6 0 20 0 1à3
Tirez des renseignements à partir de l’analyse du tableau.
Exercice 13
On fait une injection du sang veineux pancréatique d’un donneur dans la veine jugulaire d’un
receveur diabétique. A partir de l’injection au temps to, on note les résultats suivants :
Temps (en heure) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 4 4,5 5 5,5 6
Glycémie (g/l) 3 2,5 2 1,5 1,2 1 1,5 2 2,3 2,4 3 3,5
1)-Tracez la courbe de variation de la glycémie en fonction du temps ;

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2)-Interprétez à partir du graphique, les résultats de l’expérience.


Exercice 14
a- A l’aide de vos connaissances sur la structure des appareils génitaux de l’homme et la femme,
reproduisez et complétez le tableau ci-dessous.
Organes producteurs de gamètes Conduits génitaux Glandes annexes
Homme
femme
b- Décrivez les étapes de la fécondation chez l’Homme.

Exercice 15
Des « bébés éprouvettes » sont nés en France, pour la première fois en 1992. L’ovule, prélevé dans
l’ovaire d’une femme par cœlioscopie, est fécondé en éprouvette, avec le sperme du conjoint. L’œuf
ainsi formé est réimplanté 3 jours plus tard dans l’utérus maternel.
La grossesse se poursuit ensuite normalement pendant 9 mois.
1-Au niveau de quel organe féminin a lieu normalement, l’étape réalisée en éprouvette ?
2-Afin de recueillir ovule, la maturation des follicules est produite par un traitement hormonal et
l’ovulation est induite par l’injection d’hormone gonadotrophine chorionique (HCG), qui stimule la
décharge ovulante.
a) -Précisez les hormones ovariennes et hypophysaires sécrétées pendant cette phase de maturation
folliculaire. Quelle est l’hormone qui déclenche normalement une ovulation ?
b) - A quel moment l’hormone gonadotrophine chorionique est-elle sécrétée ?
Quelle est la signification biologique et l’intérêt d’un dosage sérique de cette hormone ?
Exercice 16
Lorsqu’on greffe à un animal, un organe prélevé sur un autre animal de même espèce, ses ganglions
lymphatiques proches de la zone traitée passent de l’état A à l’état B.
Au bout de deux semaines, l’organe greffé est rejeté.
Pour comprendre ce rejet, des cellules issues du greffon sont cultivées avec certains lymphocytes T
prélevés au niveau du ganglion à l’état B.
1-Nommez le type de greffe réalisé en justifiant votre réponse.
2-Relevez les modifications apparues au niveau du ganglion à l’état B.
3-Précisez le type de lymphocyte T qui interviennent.

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BIBLIOGRAPHIE
1- A. Decevrier, L. Girard, J. Martin, P. Noars, F. Teyssier,
R. Thomas, Biologie Terminale D, 1980, Editions Nathan.
2- Pierre Vincent, Le corps humain, 1983, Editions Vuibert.
3- Shirley Debaca . Ingrid Fanchon, Biologie humaine, 1998, Editions Nathan.
4- Collection Tavernier, Biologie Terminale D, 1989, Editions Bordas.
5- Collection J. Escalier, Biologie humaine 3è, 1989, Editions Bordas.
6- Eric Perrilleux, Biologie 3è, 1989, Editions Nathan.
7- Collection Claude Lizeaux. Denis Baude, SVT Terminale S, 2012, Editions Bordas.
8- Collection 1ère S, 2012, Editions Bordas.
9- Olivier Gorenflot. Michèle Quenardel. Dominique Veuille, Sciences de la vie et de la terre,
1995, Editions Hachette.
10- SVT 2nde, Nouvelle édition, 2014, Editions Belin.
11- P. Vincent, Biologie Terminale D, 1980, Editions Vuibert.
12- Collection J. Escalier, Biologie 1ère B, 1982, Editions Nathan.
13- Collection Claude Lizeaux. Denis Baude, 3è , 2012, Editions Bordas.
14- Annabac, Sciences 1ère ES, L, 2O15, Editions Hatier.
15- APROBIG, cours de Biologie 2009.

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