Biologie Ter Sciences Exp
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REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-justice-solidarité
L’objet principal de cet ouvrage est de donner aux candidats du baccalauréat les moyens de
réussir leur épreuve de biologie. Il veut avant tout être une réponse aux problèmes pratiques
des candidats et un remède efficace à bien compréhensible anxiété que ressentent les élèves
de terminales face à des exercices. Un bon résultat à l’examen est souvent perçu comme
l’effet d’une sorte d’inspiration intellectuelle, voire la chance de tomber sur « bon sujet » ou
sur un bon « correcteur ».
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AVANT-PROPOS
L’objet principal de cet ouvrage est de donner aux candidats du baccalauréat les moyens de réussir leur
épreuve de biologie. Il veut avant tout être une réponse aux problèmes pratiques des candidats et un remède
efficace à bien compréhensible anxiété que ressentent les élèves de terminales face à des exercices. Un bon
résultat à l’examen est souvent perçu comme l’effet d’une sorte d’inspiration intellectuelle, voire la chance
de tomber sur « bon sujet » ou sur un bon « correcteur ».
Toutefois, l’ambition de ce vade-mecum n’est pas seulement de fournir une méthode pour aider les candidats
à se préparer efficacement à faire les exercices qu’on attend d’eux. Surtout expliquer les cours de biologie de
façon méthodologique.
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Tableau de comparaison :
ADN ARN
Constituant :
acides phosphoriques, Acide phosphorique Acide phosphorique
pentose, Désoxyribose ribose
Bases pyrimidiques, Cytosine, thymine cytosine
bases purique Guanine, adénine Guanine, adénine
Il existe de protéines de structure (osséines, hémoglobines) et des protéines fonctionnels (enzymes, anticorps,
hormones).
La fonction d’une protéine est en étroite relation avec son organisation spatiale qui dépend de l’agencement
des cellules ou séquences de ces acides aminés.
I.1.6.1-les mécanismes de la synthèse des protéines : la transcription et la tradition sont les grandes étapes
de l’information génétique.
A-la transcription : elle est l’opération qui consiste à copier une information codée par l’ADN, en une
information identique codée sous forme d’ARNm. L’opération de transcription est caractérisée par un
complexe enzymatique qui est l’ARN polymérase.
Comprend trois étapes :
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a) Initiation : qui débute par l’ouverture et le déroulement d’une petite portion de la double hélice
d’ADN.
b) Elongation : qui est caractérisée par le déplacement du complexe le long de la molécule d’ADN de
proche en proche, un brin d’ARNm est synthétisé à partir d’un brin d’ADN qui sert de matrice. Au fur et
à mesure de sa progression le long de l’ADN, l’ARN polymérase incorpore des nucléotides précurseurs
par complémentarité avec l’un des brins d’ADN.
c) Terminaison : caractérisée par l’arrêt de l’élongation et la libération du transcrit.
B-la traduction : l’assemblage des acides aminés pour former une chaîne polypeptidique se déroulent dans
le cytoplasme. Les acides aminés provenant de l’alimentation sont fournies aux cellules par le sang et le plan
de fabrication est mise en place depuis le noyau par les ARNm. Ce sont des petits organismes
cytoplasmiques, les ribosomes qui sont les « atelier d’assemblage » des protéines. Le mécanisme de cette
synthèse comporte trois (03) étapes :
a) Initiation : caractérisée par la fixation d’un ribosome sur un triplet d’ARNm qui est toujours le codon
AUG (codon initiateur)
b) Elongation : du polypeptide par déplacement des ribosomes et de l’ARNm, cette élongation de la chaîne
se réalise par l’établissement d’une liaison peptidique entre le nouvel acide aminé et le précédent.
c) la terminaison : provoquée par l’arrivée du ribosome au niveau d’un codon stop c’est-à-dire de l’un des
trois (03) codons pour lesquels il n’y a pas d’acides aminés correspondant. Le ribosome se dissocie alors
de l’ARNm et libère le polypeptide formé.
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5- les flux de la synthèse des protéines : cette synthèse des protéines nécessite un quadruple flux : un flux
d’information : entre la séquence d’un gène de structure et celle d’un ARNm (transcription), puis entre la
séquence d’un ARNm et la séquence d’une protéine (traduction) ;
un flux de matériel, entre milieu extracellulaire et cytoplasme (acides aminés précurseurs …), entre
cytoplasme et noyau (protéines ribosomes) ;
un flux d’enzymes, indispensable au montage d’ARNm (transcription) et de polypeptides
(traduction).
un flux d’énergie, nécessaire à l’activation des acides aminés et à l’établissement des liaisons entre
eux pour constituer la chaîne polypeptidique.
Les protéines synthétisées sont soit fonctionnelles dans la cellule (enzymes, hémoglobines), soit exportés
vers le milieu extracellulaire (hormones protéiques, enzymes digestives etc.) Ou incorporer à la membrane
cytoplasmique.
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Elles jouent un rôle important dans la croissance, le clonage, la réparation des tissus usés, le remplacement
des cellules mortes.
Bien que la mitose soit un phénomène continu, on distingue principalement quatre 04 phases selon le
comportement des chromosomes.
a)-La prophase : qui est la première phase et la plus longue (15 à 60 mn), est caractérisée par :
la condensation de la chromatine en chromatide qui forme les chromosomes clivés
le dédoublement du centrosome et la formation de deux asters.
la disparition de l’enveloppe nucléaire et du nucléole.
L’apparition du fuseau de fibre entre les deux pôles de la cellule.
b)-la métaphase : elle dure 5mn et est caractérisée par le regroupement des chromosomes dans le plan
équatorial du fuseau de division de la cellule. Chaque chromosome fissuré en se divisant, libère deux
chromatides.
c)-l’anaphase : d’une durée de 2 à 3m. Elle est caractérisée par la séparation et la migration en sens opposé
des deux 02 chromatides de chaque chromosome de telle sorte qu’à chaque pôle de la cellule on trouve 2n !
Non fissurés : on parle d’ascension polaire.
d)-télophase : qui est l’inverse de la prophase caractérisée par :
La formation d’un noyau fils à chaque pôle avec décondensation du chromosome en chromatine.
La disparition du fuseau achromatique. La division du cytoplasme par étranglement médian qui
conduit à la formation de deux cellules filles.
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On note une division du cytoplasme et la formation de l’enveloppe nucléaire. Au total, on obtient 4 cellules
haploïdes(n chromosomes).
NB : La méiose permet donc d’obtenir 4 cellules haploïdes à partir d’une cellule diploïde. Ces cellules
haploïdes sont les gamètes
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physiologique de l’organe dans lequel elle se trouve, des conditions extérieures (température, apport de
nutriment) des signaux internes et externes (hormones, facteur de croissance) règlent l’entrée en division des
cellules. Et comprend l’interphase et la mitose ou méiose :
b)-les phases du cycle cellulaire
1-l’interphase : est une phase préparatoire au cours de laquelle il y a la duplication et la croissance.
Comprend trois phases :
a) -Phase G1 ou GAP1 : est une phase préparatoire au cours de laquelle un certains nombres de décisions
est prise par la cellule pour savoir est ce qu’il y a suffisamment d’énergie pour passer à la phase S suivi
de la croissance.
b) -Phase S ou phase de synthèse : est caractérisé par le doublement de la quantité d’ADN (duplication).
c) -Phase G2 ou GAP2 : est une phase ou la cellule se pose la question s’il suffisamment de quantité
d’ADN pour se diviser.
Remarque :
La phase G1=la quantité d’ADN est constante,
la phase S=la quantité d’ADN double
la phase G2= la quantité d’ADN est constante
2-La mitose : division cellulaire au cours de laquelle la cellule mère diploïde donne naissance a quatre
cellules filles toutes haploïdes identiques entre elles et différentes de la cellule mère.
Formule :
Formule du cycle cellulaire :
CC=G1+s+G2+M
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: c’est l’aspect apparent d’un caractère. Le phénotype est entre crochets [ ]. Exemple ( ;
13. Allèle dominant-allèle récessif : chez individu hybride, un allèle est dit dominant s’il exprime le
phénotype ; un allèle récessif ne s’exprime pas à l’état hybride. Exemple : ( ) [G], l’allèle G est
dominant et n est récessif. Cependant, l’allèle récessif exprime le phénotype à l’état homozygote
(pure) : (
NB : si les deux allèles sont co-dominants, cela entraine l’apparition d’un phénotype nouveau différent de
celui des parents. Exemple : (
14. Génération : c’est chaque degré d’une filiation, c'est-à-dire un ensemble d’individus de même âge issu
des mêmes parents. Exemple : la 1e génération est noté F1 et la 2e, F2….
15. Un croisement : faire un croisement, c’est mettre en commun deux individu de même espèce pour qu’ils
se reproduisent.
16. Gènes liés. Lorsque deux gènes ( par définition non allèles ) sont portés par un même chromosome, on
dit qu'ils sont liés. Plus les locus qu'ils occupent sont voisins, plus la liaison est étroite.
17. Gènes liés au sexe - gènes autosomiques Les gènes peuvent être portés par les chromosomes sexuels, X
ou Y, on dit qu'ils sont liés au sexe , ou bien portés par les autosomes, on parle alors de gènes
autosomique s.
18. Cas particulier du système rhésus: Les allèles sont affectés du signe + ou -. On écrit Rh+ l'allèle
dominant, rh- l'allèle récessif. Le phénotype peut être noté en majuscules, indifféremment (Rh+) ou
(Rh).
19. Troisième notation : caractère marqueur pour désigner le locus. Une différence est faite entre les allèles
les plus fréquents dans la population (allèles "sauvages") et les allèles mutés gouvernant un caractère
choisi comme marqueur. Le locus est désigné par une lettre (souvent l'initiale du caractère marqueur)
écrite en majuscule si l'allèle muté est dominant, en minuscule si l'allèle muté est récessif. La lettre du
locus seule, indique qu'il s'agit de l'allèle muté, elle est affectée du signe + lorsqu'elle désigne l'allèle
sauvage. Le phénotype est représenté par la même lettre entre parenthèses, seule, si le caractère muté
s'exprime, affectée du signe + si c'est le caractère sauvage qui est exprimé:
- (e) e/e : est un sujet exprimant le caractère muté (e), gouverné par l'allèle récessif muté (e) présent à l'état
homozygote.
- (e+) e+/e : est un sujet montrant un phénotype sauvage pour le caractère considéré, il est hétérozygote et
porte un allèle récessif muté e et un allèle dominant sauvage e+,
-(e+) e+/e+: phénotype sauvage homozygote pour le caractère considéré,
- (P) P+/P est sujet exprimant le caractère muté P gouverné par l'allèle dominant muté P. L'allèle sauvage P+
est récessif.
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NB. Dans certains cas, une simplification consiste à représenter l'allèle ou le caractère sauvage par le seul
signe +. (+) +/e = (e+) e+/e. (+) +/+= (e+) e+/e+ Dans le cas des gènes liés au sexe, les mêmes symboles
sont utilisés mais portés en exposant à X ou Y.
Chaque type de notation peut s'avérer plus ou moins commode selon les cas étudiés.
1-Enoncées des lois de Mendel :
a. Première loi ou loi d’uniformité des hybrides de la première génération:
Le croisement entre deux individus de lignées pures différent par un ou plusieurs caractères fournit en f1 des
hybrides tous identiques, soit ils rappellent l’un des parents (dominance), soit une forme intermédiaire
(codominance).
b. Deuxième loi ou loi de la disjonction des caractères en f2 :
Les individus de la f2 sont différents les uns des autres (hétérogènes ou polymorphes). Cette différence
s’explique par la disjonction (séparation des caractères allèles au moment de la formation des gamètes
pures) elle est aussi appelée loi de la pureté des gamètes.
c. Troisième loi ou loi de la disjonction indépendante des caractères :
Lors de la formation des gamètes des poly-hybrides, il y’a disjonction indépendantes et recombinaison libre
des différents couples de caractères allèles (ceci observé par l’apparition de phénotypes nouveaux dans la
génération f2 suivante).
a. a-expérience de MENDEL
Croisement de deux races pures
Mendel prend deux lignés pures de pois (petit pois) : l’une à graine lisse, l’autre à graine ridée.
Il sema les graines lisses et ridées: se sont les parents ou les géniteurs.
Les petits pois se reproduisent naturellement par autofécondation (plante autogame). Néanmoins, la taille de
la fleur permet une castration en coupant les étamines. Mendel a pu alors apporter le pollen provenant d'une
autre fleur afin de réaliser une fécondation croisée. Ainsi lorsque les plantes fleurissent, il enlève les
étamines d’une fleur d’une plante à graines ridées pour empêcher leur autofécondation. Puis il récolta le
pollen des plantes à graine lisse qu’il déposa sur le stigmate des fleurs à graines ridées.
Pour empêcher l’apport de pollen extérieur, il emprisonna les parties fertiles dans un petit sac.
Les graines résultant de cette fécondation croisée (génération fille F1) sont toutes lisses. Le caractère ridé
semble avoir totalement disparu. Il conclut que le caractère lisse domine le caractère ridé et il nota lisse = L
et ridé=r
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Exercice d’application:
On croise deux lignées pures : des rats blancs er des rats gris. Le croisement donne en F1 des rats gris.
1-Expliquer ce résultat
2-Quels seraient les résultats du croisement de deux rats de la F1 ?
3-On trouve dans la salle d’élevage un rat gris. Comment peut-on savoir s’il appartient à une lignée pure ou
s’il est hybride ?
Résolution :
1) Explication du résultat
Puis que le croisement d’un rat blanc avec un rat gris donne une descendance de rat gris à la F1, donc le
caractère gris domine le caractère blanc.
e
croisement : rat gris X rat blanc
Génotype : ( ) [G] X (
Gamète : GXb
F1 : ( ) [G] 100% de rats gris
2) Résultat du croisement entre individus de le F1
e
croisement : F1 X F1 Génotype : ( ) [G] X (
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Gamète: G,b X G, b
Échiquier de croisement
Gamètes males G b
Gamètes femelles
( ) [G] ( ) [G]
G
( ) [G] ( ) [b]
b
3) Génotype du rat rencontré dans la sale
Le phénotype gris [G] étant dominant, il peut donc présenter deux génotypes :
). Pour connaitre ainsi le génotype, on fait un test-cross, c'est-à-dire on croise le rat rencontré avec un
rat de phénotype récessif [b]
Rat rencontré X rat blanc (
Si à la F1 on a 100% de rats gris [G], alors le rat tester est de lignée pure (
Si à la F1, on a 50% de rats gris [G] et 50% de rats blancs [b], alors le rat tester est hybride
( Les échiquiers de croisement
1e cas : Génotype : ( ) [G] X ( Gamète F
Gamète : GXb Gamète M b
F1 : ( 100% de rats gris G ( ) [G]
Gamète M b
G ( ) [G]
b ( ) [b]
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3.
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G. Male J n
G. femelle
J ( ) [J] ( ) [J]
n ( ) [J] ( ) [n]
EXERCICE D’APPLICATION
1. Interprétation chromosomique du monohybridisme
On croise une drosophile grise de race sauvage avec une drosophile ébène. On obtient en F1 des drosophiles
toutes grises.
Ces drosophiles croisées entre elles donnent une F2 formée de ¾ grise et ¼ ébène.
Analyse et interprétation :
NB : le caractère ébène provient d’une mutation. La mutation est l’apparition brusque d’un caractère, au
sein d’une population initialement de lignée pure. La mutation est d’emblée héréditaire. Lorsqu’elle apparait
dans une population, le caractère apparu est récessif et est pris comme référence dans la notation des allèles.
Ainsi on notera ébène=e et gris e+ ou + Analyse :
F1 étant uniforme, la 1e loi de Mendel alors est vérifiée, les parents sont de lignée pure. Et le caractère gris
domine.
F2 étant hétérogène de type ¾ grise et ¼ ébène, alors la 2e loi de Mendel est vérifiée, c'est-à-dire il se produit
une disjonction des allèles e et e+ au moment de la gamétogenèse chez les parent hybrides de la F1.
Interprétation chromosomique:
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v
Couleur J
LJ, Lv rJ,rv
gamètes
Les croisements :
• 1e croisement : graine lisse et jaune X graine ridée et verte
Génotype : ( ) X (
Gamètes : ou L J ou rv
F1 :( ) [L J] 100% de graines lisses jaunes
• 2e croisement : F1 X F1
F2= 9/16 [L J], 3/16 [L v], 3/16 [r J], 1/16 [r v]
F2= 9/16 + 3/16 + 3/16 + 1/16 = (¾ + ¼)(¾ + ¼)
Ces résultats sont conformes à ceux de l’expérience, donc l’hypothèse est vraie.
Les résultats
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confirment ceux de l’expérience, il s’agit donc d’une indépendance des caractères des hybrides de la
F1.
Au cours de la gamétogenèse, il s’est produit une disjonction indépendante des allèles de sorte que
chaque parent donne 4 types de gamètes (parentaux et nouveaux) : c’est la 3e loi de Mendel ou loi de
l’indépendance des caractères.
Énoncé de la 3e loi de Mendel: lors de la formation des gamètes des hybrides de la F1, il se
produit une disjonction indépendante des couples d’allèles.
En réalité, la 3e loi de Mendel n’est rien d’autre que sa 2e loi appliquée au dihybridisme
2. Le test-cross ou croisement test
On peut démontrer la 3e loi en faisant un test-cross, c'est-à-dire en croisant les hybrides de F1
avec des parents homozygotes double récessifs.
Parents : F1 X parent homozygote double récessif
Génotype : ) X (
F2 : ¼+¼+¼+¼
3. Dihybridisme avec dominance et codominance
On croise deux drosophiles : l’une à pattes longues et yeux noirs, et l’autre à pattes courtes et yeux blancs.
En F1 on obtient des drosophiles tous à pattes longues et yeux gris.
1) Expliquer ce résultat.
2) Si les deux caractères étudiés sont portés par deux paires différentes de chromosomes.
Donner le résultat du croisement F1XF1
3) Résolution :
Croisement de drosophiles à pattes longue et yeux noirs et drosophile à pattes courtes et yeux blancs donne
100% de drosophiles à pattes longues et yeux gris.
La F1 étant uniforme, la 1e loi de Mendel est vérifiée : les parents sont de race pure.
Par rapport au caractère couleur des yeux en F1, le gris qui est intermédiaire entre blanc et noir montre qu’il
ya codominance. Par rapport au caractère taille des pattes F1, la patte longue domine la patte courte.
Notons : L=longue, c=courte, B=blanc, N=noir,
G=gris Vérification des résultats 1e croisement :
Parent : Drosophile à pattes longue et yeux N X Drosophile à pattes courtes et
yeux B ) [LN]
Gamètes : LN cB
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EXERCICE D’APPLICATION : On croise une drosophile de race pure au corps black et aux ailes
vestigiales avec une drosophile sauvage de race pure au corps gris et aux ailes normales. Tous les individus
de la F1 obtenus ont un corps gris et des ailes normales. Un male hybride de la F1 du premier croisement est
croisé avec une femelle double récessive homozygote. On obtient 50% de drosophiles aux corps gris et ailes
normales et 50% de drosophiles au corps black et ailes vestigiales.
Analyse et interprétation :
Les résultats 1e croisement sont conformes à la 1e loi de Mendel et que gris domine black, et normale
domine vestigiale.
Notions: b=black, gris=b+; vestigiale=vg, normal=vg+
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Les résultants du 2e croisement (qui est test cross) ne sont pas conformes à la 3e loi de Mendel (disjonction
indépendante des couples d’allèle). Car on a obtenu F2= ½ + ½ (tous de type parentaux) au lieu de
¼+¼+¼+¼. Les types nouveaux sont absents.
Donc le mâle hybride n’a fournis que deux types de gamètes (b+vg+,b vg) au lieu de 4 types de
gamètes.
Cela signifie que les deux gènes étudiés sont portés par la même paire de chromosomes homologues : c’est le
linkage absolu (liaison absolue).
Vérification des résultats :
1e croisement :
Corps black et ailes vestigiales X corps gris et ailes normales
Génotypes : X
Gamètes : b vg b+vg+
F1 : ] 100% de drosophiles au corps gris et aux ailes normale.
e
2 croisement : mâle hydride de F1 X femelle double récessive
Génotypes : X
Gamètes : b+vg+ , b vg b vg
Échiquier de croisement :
ɣtes mâles
+ +
ɣtes femelles b vg b vg
b vg + +
[b vg ] [b vg]
F2= 50%[b+ vg+] + 50% [b vg] . Ces résultats sont conformes ceux de l’expérience.
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Il est donné par la relation : nombre de gamètes recombinés x 100 / nombre total de gamètes testés. Il est
d’autant plus élevé que la distance entre les gènes considérés est grande.
Une carte factorielle est une représentation schématique montrant la location relative de gènes liés sur les
chromosomes porteurs
1cm-------------- 1cmg
?-----------------cmg =>
s sc
c
58,8%
Carte factorielle :
C’est la distance qui sépare les gènes sur un chromosome. ∑ 𝐢𝐧𝐝 𝐑𝐄𝐂
%REC= ∑𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 𝐢𝐧𝐝 ∗ 𝟏𝟎𝟎
Formules pour déterminer le % des individus recombinés :
Le pourcentage correspond à la distance en cmg (centimorgan)
Règle de trois : si 1%rec→ 1cmg
X%rec xd (cmg)
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L’originalité de l’hérédité autosomale réside dans le fait que les chromosomes X et Y ne sont que
partiellement homologues. Une portion commune permet leur appariement au cours de la méiose.
-On croise une drosophile femelle de race pure sauvage aux yeux rouges avec une drosophile mâle aux yeux
blancs de type muté.
On obtient à la F1 des drosophiles toutes aux yeux rouges dont 50% de mâles et 50% de femelle.
-Une drosophile femelle aux yeux blancs croisée avec une drosophile mâle aux yeux rouges donne une F1
composé de 50% de drosophiles femelles aux yeux blancs et 50% de drosophiles mâle aux yeux blancs
--------resolution -------------------
Analyse et interprétation :
-le 1e croisement donne une F1 uniforme (tous les individus ont les yeux rouges). Ce qui est conforme à la
1e loi de Mendel. Le caractère yeux rouges domine le caractère yeux blancs. On note w=blanc et w+=rouge
-le 2e croisement est un croisement réciproque. En effet dans le 1e croisement, la femelle a des yeux rouges
et le mâle a des yeux blancs.
Alors que dans le 2e croisement la femelle a des yeux blancs et le mâle a des yeux rouges.
-Les résultats du 2e croisement ne sont pas conformes à la 1e loi de Mendel car la F1 est polymorphe.
-La seule différence entre ces croisement étant le sexe qui porte le caractère, l’hétérogénéité observé dans le
2e croisement ne peut s’expliquer que si on suppose que le gène responsable de la couleur de l’œil est lé au
sexe, c'est-à-dire porté par les chromosomes sexuels X dans sa région n’ayant pas de correspondance avec le
chromosome Y.
Vérification des résultats :
1e croisement :
Parent : femelle aux yeux rouges X mâle aux yeux blancs
Génotypes : Xw+Xw+ [w+] croisé avec XwY [w]
Alors le gène responsable du caractère étudié est porté par les gonosomes (chromosomes sexuels) : c’est une
hérédité gonosomale ou hétérosomale Remarque :
-L’originalité de l’hérédité hétérosomale réside dans le fait que les chromosomes X et Y ne sont que
partiellement homologues. Une portion commune permet leur appariement au cours de la méiose.
-Chez les oiseaux et la plupart des insectes comme les papillons, la femelle est hétérogamétique ZW et le
mâle homogamétique ZZ ; le chromosome Z porte le caractère étudié
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Lorsque le gène est porté par les autosomes, on parle d’hérédité autosomale.
Lorsque le gène est porté par les gonosomes (chromosomes sexuels), on parle d’hérédité gonosomale.
Particularité des méthodes d’étude de l’hérédité humaine :
A)-caryotype humain : chaque cellule de chaque être humain contient un même ensemble de 46
chromosomes (2n=46) qui constitue le caryotype de l’espèce humaine. Dans l’espèce humaine la formule
chromosomique est :
-44 autosomes + XX chez la femme et 44autosomes + XY chez l’homme (X et Y sont les chromosomes
sexuels ou gonosomes).
B)- Détermination chromosomique du sexe dans l’espèce humaine.
Chez l’homme, l’existence deux chromosomes sexuels différents (x et y), conduit en raison de la méiose à la
production de deux catégories de de spermatozoïdes 2 équiprobables : les uns contenant x et les autres
contenant y.
L’ovule en revanche possède obligatoirement un chromosome X. Au moment de la fécondation c’est donc le
spermatozoïde qui détermine le sexe du futur enfant. L’union se fait au hasard ce qui explique l’égale
probabilité des deux sexes dans la population.
Remarque : une étude faite récemment montre que c’est seulement un tout petit gène appelé gène tdf : test-
determining-factor, situé sur le chromosome y qui est responsable de la détermination du sexe. Sa présence
sur un chromosome détermine la fabrication d’un garçon.
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Gamète male X Y
Gamète femelle
X Xx fille Xy garçon
X Xx fille Xy garçon
Ces quatre groupes sanguins A, B, AB, et O sont déterminés par un gène autosomique existant sous trois
formes allèles (A, B, O) et occupant un locus déterminé de la 9ème paire de chromosome. Un individu donné
ne peut posséder que deux allèles seulement. Ce qui donne les génotypes possibles suivant :
Groupes sanguins Génotypes possibles
A Aa ou AO
B BB ou BO
Ab Ab
O OO
b)-le facteur Rhésus :
Pour le facteur rhésus, il existe plusieurs antigènes dont le plus important est l’antigène d, pour lequel il
n’existe pas d’anticorps naturel mais un anticorps immun. L’antigène d est une substance chimique contenue
dans le sang de nombreux individus (85% des cas) qui sont dits facteurs rhésus positifs (Rh+) et manque
chez d’autres individus (15%) dits facteurs rhésus négatifs (Rh-).
Génétiquement, le facteur rhésus est déterminé par un gène automatique se trouvant sous deux formes
allèles (Rh+/Rh-) et (Rh-/Rh) où Rh+ domine Rh-, ce qui donne les génotypes possibles suivant.
3-MALADIES HEREDITAIRES
A)- MALADIES HEREDITAIRES AUTOSOMALES :
1-albinisme : est une maladie autosomale à caractère récessif due à la synthèse défectueuse par les
mélanocytes de la peau, d’un pigment noir, la mélanine. C’est une maladie qui est génétiquement commandé
par un gène récessif qui empêche la synthèse d’une enzyme (la tyrosinase). Un sujet albinos est donc
d’emblée homozygote. Il a reçu de chacun de ses parents l’allèle récessif responsable de l’anomalie. Chez
l’homme le sujet atteint est totalement dépigmenté comme un blanc laiteux ainsi que ses cheveux, ses cils et
ses sourcils. Son iris est claire, parfois rose, la pupille apparait rouge.
2-la Drépanocytose : ou anémie falciforme ou Sicklemie (fossile en anglais). Est une maladie héréditaire
autosomale à caractère codominant, due à un gène muté responsable de la synthèse de l’hémoglobine
normale (HBA) par la substitution d’un acide aminé : l’acide glutamique de l’hémoglobine s (c’est une
mutation génétique). Les allèles a et s sont codominants.
Phénotypes Normal Drépanocytose
Génotypes Homozygote Aa Ss
Génotypes Homozygote Néant As
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Nb : un drépanocytaire nait dans deux cas. Les individus apparemment sains (as) , mais qui transmettent la
maladie bénéficie d’une résistance au paludisme.
D’une façon générale, les maladies liées au sexe sont plus fréquentes chez les garçons que chez les
filles et même certaines sont exclusivement masculines.
1-HEMOPHILIE : c’est une maladie héréditaire caractérisée par la coagulation très lente du sang. Elle est
due a l’absence d’un facteur (protéine) de coagulation sanguine. Génétiquement l’hémophilie est hérédité
récessive liée au chromosome sexuel (x). L’allèle de l’hémophilie h est récessif par rapport à l’allèle
normale h dominant est.
Nb : les individus ayant le génotype X h Xh (homozygotes récessifs), ne sont pas viables car le gène de
l’hémophilie à l’état homozygote est létal. C’est pour cela il n’y a pas de fille hémophile.
2-LE DALTONISME : est une anomalie de la vision, qui se traduit par une confusion de couleur
notamment le rouge et le vert. L’allèle du daltonisme d est récessif par rapport a l’allèle dominant d.
Phénotypes Sains Porteur Malades
Filles XdXd XdXd XdXd (viables)
d
Génotypes Garçons XY ----- XdY
4-MUTATION ET SOMATION
A-MUTATION
Ce terme apparu en 1900 par Hugo de VRIES, désigne des variations fortuites, brusques et héréditaires
affectant le matériel génétique des individus dits mutants.
les différents types de mutation :
On distingue plusieurs types de mutation selon le niveau auquel intervient le changement dans le matériel
génétique.
1-MUTATION GENIQUE : elle affecte la structure du matériel génétique au sein d’un gène. Elle se situe
donc à l’échelle moléculaire. Une mutation qui n’affecte qu’un seul triplet de nucléotide est appelé
ponctuelle. Plusieurs types de mutation ponctuelle peuvent intervenir qui sont :
La substitution : C’est le remplacement d’un gène
La délétion : est la perte d’un fragment plus ou moins importante de chromosome.
L’insertion : c’est l’ajout d’un fragment de chromosome
Ex : la drépanocytose est un cas de mutation ponctuelle.
2-MUTATION CHROMOSOMIQUE : c’est le changement qui affecte la structure d’un chromosome ou
d’un fragment de chromosome. Ce changement peut être : une délétion ;
Une translocation : c’est le transfert d’un segment de chromosome entier sur autre fragment de
chromosome.
Une inversion : c’est lorsque la partie cassé d’un chromosome subit une rotation suivie d’un récolement.
3-MUTATION GENOMIQUE : c’est le changement qui affecte le génome (le nombre de chromosome)
ainsi on parle d’anomalies chromosomique lorsque la modification du matériel génétique est beaucoup plus
étendue et les anomalies deviennent visible sur le caryotype (alors les mutations génétiques ne sont pas
visibles).
On parle dans ce cas d’aberrations chromosomiques.
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B- LA SOMATION
C’est l’ensemble de toutes les modifications acquises par le phénotype d’un organisme au cours de sa vie,
modification résultant des conditions du milieu (facteurs biotiques et abiotique). Et qui ne sont pas
héréditaires. Il n’y a aucune modification du génotype (gène, chromosome, ou un groupe chromosomique)
des gamètes.
Difference entre mutation et somation
Mutations Somations
-variation héréditaire -variation non héréditaire
-variation discontinue -variation continue
-variation due a l’action du gène, des -variation due à l’action du milieu
chromosomes ou du milieu -variation affectant le soma.
-variation affectant le génome.
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II-LES REFLEXES
L’organisme se met en rapport avec le milieu extérieur grâce au système nerveux (centre nerveux, nerfs, et
ganglions). En utilisant les organes de sens (la langue, la peau, le nez, l’œil, les oreilles). Certains
mouvement de l’organisme sont volontaires, d’autres sont automatiques et involontaires commandés par le
système sympathique.
Le réflexe est tout mouvement automatique, involontaire face à une stimulation.
1-les dispositifs automatiques qui entre dans l’accomplissement d’un réflexe.
Dans l’accomplissement d’un réflexe, cinq dispositifs entrent en jeux :
le recepteur sensoriel ou organe affecteur : qui reçoit la sensation et fais naitre un influx nerveux
sensitif. Ce sont les organes de sens.
le nerf sensitif : qui conduit l’influx nerveux sensitif du récepteur sensoriel au centre nerveux.
un centre nerveux : centre d’analyse qui transforme l’influx sensitif en influx moteur.
nerf moteur : conducteur moteur qui transmet l’influx moteur du centre nerveux aux organes effecteurs.
organe effecteur : agent actif de la relation (mouvement), ce sont des muscles ou glandes
NB: ARC REFLEXE : C’est le trajet suivi par l’influx Nerveux du récepteur aux effecteur en passant le
centre nerveux.
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Résultats :
- Pour une concentration d’acide très faible C1, il n’y a pas de réponse (on n’observe pas de
flexion de la patte) : la concentration C1 est infraliminaire.
- Une augmentation de la concentration entraine :
• D’abord la contraction des doigts de la patte (C2) : la réponse est localisée ;
• La flexion de la patte excitée (C3) : la réponse est unilatérale ;
• La flexion des deux pattes postérieures (C4) : la réponse est symétrique ;
• La flexion des 4 pattes (C5) : la réponse est irradiée ;
• La contraction de tout le corps (C6) : la réponse est généralisée.
Conclusion :
La patte excitée possède des récepteurs sensoriels qui répondent à partir d’un seuil d’excitabilité.
L’amplitude de la réponse réflexe augmente avec l’intensité de l’excitation qui l’a déclenché : c’est
la loi de Pflüger : « la réponse involontaire à la suite d’une excitation localisée est d’autant plus
étendue que l’intensité de stimulation est élevée ».
La réponse peut ainsi être successivement localisée, unilatérale, symétrique, irradiée ou générale
Le reflexe inné est un réflexe stable, héréditaire, apparait dès la naissance. Et il ne demande aucun
n’apprentissage. Identique chez tous les individus de la même espèce. Ce sont des gestes qu’on suppose
automatique chaque jour sans les avoirs appris. Ex : qui ta appris à avaler ? Un bébé nait sait téter sans
qu’on l’ait appris.
Classification d’un réflexe inné :
Comprend trois types :
1-selon le lien de perception de stimulation a l’origine d’un réflexe :
1-les réflexes extéroceptifs : lorsque le stimulus est perçu à la surface du corps. Ex : réflexe de frisons.
2-réflexes intéroceptifs : lorsque le stimulus est perçu par nos organes internes (viscères). Ex : réflexe
de miction.
3-réflexes proprioceptifs : lorsque le stimulus est aperçu par le muscle et ses dérivés (tendons,
ligament). Ex : réflexe rotulien.
2-selon les types de centres nerveux :
D’après ce critère, on distingue :
1-les réflexes cérébelleux : lorsque le centre nerveux est le cervelet. Ex : réflexe de posture.
2-les réflexes médullaires : lorsque le centre nerveux est la moelle épinière. Ex : réflexe achilléen.
3-les réflexes bulbaires : lorsque le centre nerveux est le bulbe rachidien. Ex : réflexe de miction.
3-la nature de l’organe effecteur :
1-les réflexes moteurs : lorsque effecteur est un muscle. Ex : réflexe de flexion.
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2-les réflexes glandulaires : lorsque l’organe effecteur est une glande. Ex : réflex de salivation.
NB : Le reflexe médullaire :
Dans un arc réflexe médullaire, on sait que l’arc réflexe est le trajet suivi par l’influx nerveux du récepteur
à l’effecteur en passant par le centre nerveux, alors dans un arc réflexe médullaire le centre nerveux est la
moelle épinière, les récepteurs et les effecteurs qui interviennent sont rattachés à la moelle épinière par les
nerfs rachidiens qui sont les nerfs mixtes. Ainsi nous parlerons de deux types :
A-réflexe médullaire monosynaptique : c’est lorsque l’influx nerveux sur son trajet passe par une seule
synapse au sein de la moelle épinière.
Ex : presque tous les réflexes proprioceptifs.
B-le reflexe médullaire poly synaptique : c’est lorsque l’influx nerveux sur son trajet passe par plusieurs
synapse au sein de la moelle épinière. Faisant intervenir les neurones d’association, transversaux ou
verticaux.
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1)-structure : la cellule nerveuse est formé par une partie principale appelée le corps cellulaire de la quelle
sortiront les prolongements ou fibres nerveuses.
a)-le corps cellulaire ou soma ou Péricaryon :
De forme variable (ovoïde, étoilée, ou irrégulière), est formé de cytoplasme qui renferme outre le noyau avec
son nucléole et ses organite cytoplasmiques habituelles, des structures particulières : le corps de Nissle et les
neuro fibrilles.
b)- les prolongements : sont de deux types :
les dendrites : nombreuses ou unique, elles sont minces courtes et ramifiées.
l’axone ou cylindraxe : est toujours unique, plus longue que les dendrites et fini par les arborisations
terminales. Il peut être nu, enveloppé par une gaine de myéline si elle existe elle est interrompue au
niveau des étranglements (ou nœuds) de Ranvier. Et échappe parfois à des ramifications.
3- types de neurone:
Selon la disposition des prolongements, on distingue trois types de neurones :
A-le neurone unipolaire ou neurone en T : sont des neurones qui ont deux prolongement d’aspects
semblables, c’est-à-dire l’axone et la dendrite sont confondue sur la partie de leur longueur. Ex : neurone en
T du ganglion spinal
B-le neurone bipolaire : a dendrite et axone unique partant des pôles opposés. Ex : cellules olfactives.
C-neurone multipolaire : a plusieurs dendrites et axone unique partant des pôles différents. Ex : cellules
pyramidales du cerveau.
3-Theorie de dégénérescence Wallerienne : lorsqu’on coupe une fibre (axone) le segment distal (segment
séparé du corps cellulaire) dégénère : c’est la dégénérescence wallérienne ; le segment proximal (resté en
contact avec le corps cellulaire) reste intact, s’allonge, s’engage dans la gaine de schwann vide et
reconstruire peu à peu avec la partie détruite : la régénération. Le corps cellulaire est donc indispensable à
la survie d’une fibre nerveuse.
L’application du principe de la dégénérescence wallérienne permet de déterminer l’emplacement des corps
cellulaires.
Remarque : le neurone est l’unité structurale et fonctionnelle du système nerveux, les centres nerveux et les
nerfs qui forment le système nerveux sont tous composés d’élément appartenant aux neurones :
La substance grise des centres nerveux est formée de dendrites, le corps cellulaire et la portion
d’axone nue.
la substance blanche des centres nerveux est formée de portion d’axone recouverte uniquement de
myéline ;
le nerf est formé d’un grand nombre de fibres parallèles entre elles et regroupé en faisceaux isolés.
chaque fibre d’un nerf est formé de l’extérieure vers l’intérieure, une gaine de schwann, une gaine de
myéline et de l’axone.
4-Structure d’un nerf :
Sur la coupe transversale d’un nerf observée au microscope, on voit de l’extérieur vers l’’intérieure :
-une gaine conjonctive ou épinerve : il est constitué de plusieurs fibres nerveuses parallèles regroupé en
faisceaux.
-chaque faisceaux de fibre est entouré d’une gaine conjonctive appelé épinerve.
- les faisceaux de fibres sont séparés les uns des autres par un tissu conjonctif irrigué par les vaisseaux
sanguins.
Coupe transversale d’un nerf :
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d’un nerf sont au même niveau de potentiel, c'est-à-dire qu’il n’y a pas de différence de potentiel. On dit
qu’ils sont équipotentiels.
B)-Si on place l’électrode R2 à l’intérieur de l’axone ou du nerf (R1 étant maintenu à la surface), le spot
dévie brusquement et verticalement vers le bas jusqu’à la valeur -70mV. Il existe une DDP entre la surface et
l’intérieur du nerf. Cette DDP est de l’ordre de -70mV : c’est le potentiel de repos (PR) ou potentiel
membranaire qui est commun à l’ensemble des cellules du vivant.
La face externe de l’axone est chargée positivement (le faisceau d’électrons est dévié vers la plaque
horizontale inférieure (P+) en relation avec R1) l’intérieur de l’axone est chargée négativement.
3.2. LE POTENTIEL D’ACTION
1ercas : -Si les deux électrodes réceptrices R1 et R2 sont placées à la surface du nerf : potentiel d’action
diphasique : Si l’on porte une excitation d’intensité supraliminaire sur une fibre nerveuse, le spot décrit sur
l’écran de l’oscilloscope une courbe comprenant deux phases (diphasique). Ceci traduit l’existence d’une
DDP provoquée par l’excitation et enregistrée en R1 et R2 les deux électrodes. Cette DDP induite par la
stimulation est appelée potentiel d’action (PA). L’enregistrement du potentiel d’action est appelé un
électronogramme
. Analyse de la courbe :
Le point a correspond à l’artéfact de
stimulation (AS). Il indique le moment même
de la stimulation et correspond à celle-ci.
Entre a et b, c’est le temps de latence, c'est-à-
dire le temps mis par l’influx (né de la
stimulation) pour atteindre la 1e électrode
réceptrice R1.
Entre b et c, le spot dévie vers le haut pour
indiquer que l’électrode R1 est devenu
négative. Il s’est donc produit une inversion
de polarité membranaire entre l’extérieur et
l’intérieur : l’intérieur devient positif et
l’extérieur devient négatif. Cette étape
correspond à la dépolarisation en R1.
Entre c et d, le spot revient à sa position
initiale, c’est la repolarisation en R1.
Entre d et e, c’est la dépolarisation en R2
Et entre e et f, c’est le repos ou l’état de repos
ou repolarisation en R2.
Conclusion : l’influx nerveux est donc une onde négative qui se propage à la surface d’une fibre.
Si les deux électrodes réceptrices R1 et R2 sont proches l’un de l’autre, alors on obtient un potentiel
d’action (PA dissymétrique). En effet la dépolarisation en R2 va commencer pendant que la
repolarisation en R1 ne sera pas entièrement achevé. On obtient ainsi deux potentiels d’action
d’amplitudes différentes : c’est la dissymétrie.
Si les deux électrodes réceptrices R1 et R2 sont suffisamment éloignées l’une
de l’autre, on obtient deux potentiels d’action de meme amplitude. Car la
repolarisation en R1 est totalement achevée avant que commence la dépolarisation en R2. C’est le
potentiel d’action symétrique.
2e cas : l’une des électrodes est placée à la surface et l’autre a l’intérieur : L’électrode placé à un potentiel
fixe est appelée électrode de référence. Lorsqu’on porte une excitation d’intensité suffisante, alors on
enregistre un potentiel d’action monophasique avec une seule phase de dépolarisation et une seule phase
de répolarisation.
Remarque : le PA monophasique peut aussi être obtenu lorsque la fibre est lésée entre les électrodes R1 et
R2. Donc l’influx n’arrive pas en R2 : l’influx ne se propage que sur une fibre intacte.
3e cas : l’une des électrodes est placée à la surface et l’autre est introduite à l’intérieur de l’axone.
Lorsqu’on excite la fibre avec un courant d’intensité supraliminaire, on enregistre un PA monophasique.
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2. Le potentiel d’action
L’excitation efficace d’une fibre génère un potentiel d’action qui se propage le long de la fibre.
L’enregistrement du PA par l’oscilloscope donne la figure suivante :
L’analyse d’un potentiel d’action :
Durant la phase de dépolarisation, on constate une augmentation de la perméabilité de la membrane aux ions
Na+ (ouverture des canaux à Na+). Ce qui entraine une entrée brusque des ions Na+ dans l’axoplasme. En ce
moment, la perméabilité des ions K+ devient nulle (fermeture des canaux à K+).
Le pic (maximum) de la dépolarisation correspond à l’entrée massive de Na+.
-Pendant la phase de repolarisation, la perméabilité des ions K+ augmente progression par l’ouverture des
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canaux K+ (sortie de K+), alors que la perméabilité aux ions Na+ diminue (fermeture des canaux Na+).
-L’inversion de la polarité de la membrane au moment du passage du potentiel d’action est donc due à des
variations de la perméabilité membranaire aux ions K+ et Na+.
Interprétation :
-L’excitation supraliminaire d’une fibre déclenche l’ouverture
des canaux ioniques Na+ voltage dépendant. Ce qui entraine
l’entrée brusque et massive des ions Na+ dans l’axoplasme.
Il ya alors déficit d’ions positifs à l’extérieur qui devient ainsi
négatif : c’est la dépolarisation.
-Ensuite les canaux K+ voltage dépendant s’ouvrent (ceux des
ions Na+ se ferment) et les ions K+ sortent massivement pour
compenser le déficit ionique à
l’extérieur :c’est la repolarisation.
-La sortie excessive de K+ entraine un surplus d’ions positifs à
l’extérieur de l’axone par rapport à la polarité de repos : c’est
l’hyperpolarisation.
- En fin la pompe Na+-K+ fonctionne à nouveau pour
rétablir la différence de concentration initiale.
Conclusion : C’est l’entrée brusque et massive d’ion N+ dans
l’axone qui est à l’origine de la dépolarisation et la sortie progressive de K+ est responsable de la
repolarisation.
B-LA CONDUCTION DE L’INFLUX NERVEUX
Un nerf ou une fibre excitée avec un courant d’intensité suffisante est capable de conduire un influx nerveux.
Comment calcule-t-on la vitesse de conduction de l’influx ? Que sont les différents types de conduction ?
Quels sont facteurs pouvant faire varier la conduction de l’influx ?
1. La vitesse de conduction de l’influx :
On peut calculer la vitesse de conduction de l’influx par la méthode d’HELMOLTZ (1850) :
-Dans un premier temps, on excite un nerf en un point A et on enregistre la réponse au niveau d’un récepteur
placé à une distance d1 du point de stimulation.
-Ensuite on excite ce nerf au même point, mais on change la distance entre les électrodes excitatrices et les
électrodes réceptrices.
-On obtient alors deux PA qu’on peut superposer.
Connaissant le temps mis entre la stimulation et la réponse, on peut donc déduire la vitesse par la formule
suivante. V= (m/s) avec = d2-d1 =S2R2-S2R1 ; =t2-T1
S’il n’y a qu’un seul potentiel d’action, V= (m/s) avec d=distance entre S2 et R1 et t= à la durée entre
l’artefact et la fin de la dépolarisation.
2. Les différents types de conduction de l’influx :
La Conductibilite : est la propriété que possède une fibre nerveuse ou un nerf de conduit l’influx nerveux
d’une excitation.
Les modalités de conduction :
Il existe deux modes de conduction, une conduction au niveau de l’axone (conduction axonique) et une
conduction au niveau du synapse (conduction synaptique).
B-1-CONDUCTION AXONIQUE
Comprend deux types :
Dans une fibre amyélinisée :
L’excitation efficace génère une onde négative qui se propage de proche en proche en créant des courants
locaux. On dit que la conduction est continue.
Dans une fibre myélinisée :
La membrane des fibres myélinisées n’est polarisée qu’au niveau des nœuds de Ranvier, car la gaine de
myéline est un isolant. De ce fait, après excitation, les charges électriques (ondes négatives) effectuent des
sauts d’un nœud au suivant. Cette conduction est dite saltatoire. Elle est beaucoup plus rapide de la
conduction continue.
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Analyse de l’enregistrement :
-Avec une faible pression (0,2 g), on n’enregistre pas
de PA : l’intensité est infraliminaire.
-On augment l’intensité de la pression (0,6 à 13g) et
il apparait un enregistrement constitué d’une
succession de PA dont l’amplitude est constante mais
la fréquence augmente avec l’intensité de la pression.
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a-Définition : c’est la zone de contact entre deux neurone et une cellule effective (cellule musculaire)
b-Type de synapse : il y’a deux types :
b-1-synapse inter-neuronal (entre les neurones). Sont au nombre de trois types :
Axo-dendritique, les plus fréquentes, où l'influx passe d'un axone à une dendrite ;
Axo-somatique, où l'influx passe d'un axone à un corps cellulaire ;
Axo-axonique, où l'influx remonte d'un axone à un autre axone situé en amont pour la régulation du
neurone pré-synaptique (généralement c'est une inhibition, une sorte de régulation en boucle
b-2- synapse neuromusculaire :
Union entre un neurone et une fibre musculaire, sont de deux sortes :
la plaque motrice : c’est la jonction entre l’axone d’un neurone et la fibre musculaire qu’il commande.
le faisceau neuromusculaire: est la jonction entre les fibres musculaires d’un type spéciale et la densité
d’un neurone sensitif.
Autre types sont :
Dendrodentritique, où l'influx passe d'une dendrite à une autre dendrite ;
Dendro-somatique, où l'influx passe d'une dendrite à un corps cellulaire ;
Somato-somatique, où la synapse se fait entre deux corps cellulaires.
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EXERCICES D’APPLICATION
EXO 1 : on se propose de déterminer pour une durée de stimulation donnée, l’intensité minimale
provoquant une réponse du nerf. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant.
Intensit 43 37 33 30 28 25 22 20 18 17 15 13 12 11 10 10 10 10
é (mA) 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 0 5 0 0 0
Durée 6 7 8 9 10 12 14 16 18 20 24 28 34 36 40 44 48 50
(ms)
1. Tracer la courbe de Lapicque : I=f(t).
2. Analyser la courbe
3. Déterminer la plus petite intensité
4. Le temps correspondant au double de la plus petite intensité
Analyse :
Les résultats montrent que pour une durée de stimulation courte, il faut une intensité élevée pour
avoir une réponse. Autrement dit, l’intensité seuil augmente au fur et à mesure que la durée de
l’excitation est réduite : c’est la relation intensité-durée ou courbe de Lapicque.
Les points situés sur la courbe correspondent à des intensités liminaires ou seuil.
La plus faible intensité est le seuil absolu ou Rhéobase
La rhéobase est l’intensité minimale qu’il faut appliquer à un nerf ou une fibre pendant une durée
suffisante correspondant au temps utile pour obtenir une réponse. La mesure du temps utile étant
délicate, Lapique a choisi un autre paramètre temps appelé chronaxie.
La chronaxie est le temps pendant lequel il faut appliquer le double de la rhéobase pour avoir une
réponse. La courbe de la Lapicque (intensité-durée) divise le plan en 2 régions : les points situés au
dessus de la courbe sont d’intensité supraliminaire et les points situés en dessous de la courbe sont
infraliminaires. Un nerf sera d’autant plus excitable que sa rhéobase est faible et sa chronaxie
courte.
EXO 2: Les facteurs faisant varier la conduction
Nature de la fibre Diamètre de la fibre (µm) Tempé (°C) Vitesse de
conduction (m/s)
10 20 17
Fibre myélinisée (nerf sciatique 20 20 30
de grenouille)
30 80
Fibre myélinisée de mammifère 20 27 33
Fibre amyélinisée de calmar 1000 (1mm) 20 30
Analyse du tableau :
On constate que :
- Pour les fibres de même nature (myélinisées), 20°C, la vitesse de conduction de l’influx
nerveux est d’autant plus élevée que le diamètre est grand.
- Pour les fibres de même diamètre (20µm), la vitesse de conduction augmente si la température
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s’élève (loi du Q10 : la vitesse d’une réaction est multipliée par 3 pour une augmentation de la
température de 10°).
- A la même température, la fibre myélinisée de 20µm de diamètre conduit l’influx à la vitesse
qu’une fibre amyélinisée de 1000µm. ceci est dû à l’absence de myéline (conduction continue
et conduction saltatoire).
INTRODUCTION
Les muscles striés squelettiques sont les muscles sous contrôle volontaire du système nerveux central. Ils
sont composés d’un tissu qui s’appelle tissu musculaire strié.
Les muscles striés squelettiques représentent pour un homme environ 40 % du poids corporel, soit 30 kg
chez un individu de 80 kg, et un peu moins de 50 % chez le chien. Chez les vertébrés, la masse musculaire
est donc variable et sa répartition dans le corps est dépendante des adaptations de l’animal à son milieu. Le
corps humain possède plus de 600 muscles, tous composé de tissu musculaire strié.
Le tissu musculaire contient des vaisseaux sanguins, des nerfs, des organes sensoriels, du tissu conjonctif
commun, et des cellules musculaires. En microscopie photonique (ou optique), ils présentent une double
striation longitudinale et transversale.
1-Définition : le muscle strié est un tissu musculaire caractérisé par la présence de stries en microscopie, du
fait de l’organisation régulière des filaments. Il désigne deux types de muscles différents : les muscles striés
squelettiques et le muscle strié cardiaque.
2-classification :
2-1-Selon leurs formes on a :
1) -les muscles longs ou fusiformes : ex : muscles des membres : biceps, triceps.
2) -les muscles larges ou en éventail : ex :le pectoral.
3) -les muscles annulaires ou circulaires :ex : l’orbiculaires des paupières.
2-2-D’après leurs structures et leurs propriétés : on a :
A-les muscles strié squelettique : ils constituent la chaine des animaux, nous trouvons dans les membres et
dans les parois du tronc. Ils sont caractérisés par une double striation et une contraction volontaire : ce sont
des muscles de la voie de relation.
B-les muscles lisses : ce sont des muscles blancs qui se trouvent dans les parois des viscères (estomac,
intestins). Leur contraction est involontaire, car elle relève de l’excitation des tissus conjonctifs qui le
constituent. Ce sont des muscles de vie végétative.
Nb : à côté de ces deux catégories il est important de citer le muscle cardiaque ou myocarde qui est le
muscle strié spéciale a contraction involontair e.
3-structures d’une fibre musculaire striée :
Le tissus musculaire est formé de cellule géantes (3 à 10 cm de longueur sur 10 à 100 micron de diamètre),
différenciées appelés fibres musculaires et comprend :
une membrane plasmique : doublé extérieurement d’une membrane mince, inerte, appelé sarcolemme.
un cytoplasme : qui comprend a son tour 2 parties : le sarcoplasme et les myofibrilles.
3-1-structure d’une myofibrille strie :
Une microscopie ordinaire montre que chaque fibrille est formée d’une succession régulière de disque claire
et de disque sombre.
1.les disques clairs : formés de filament fins, sont faites d’actine (protéine).
2.les disques sombres : formés de filament épais, sont faites de myosine.
*chaque disque claires ou disque I est traversé en son centre par une ligne sombre dite strier z. Et chaque
disque sombre ou disque A représenté en son sein par une bande Claire H.
Deux striés Z successives délimitent une portion de myofibrille, appelée sarcomère dont la longueur est de 3
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micron environ.
4-comparaison de fibres
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Nb : le tétanos physiologique est une contraction involontaire et prolongé des muscles sous l’action d’une
toxine microbienne.
C- LES PHENOMENES BIOLOGIQUES QUI ACCOMPAGNENT UNE CONTRACTION MUSCULAIRE :
Elle s’accompagne des phénomènes mécaniques, chimiques, électriques, et thermiques.
A-phénomènes électrique : pendant la phase de latence, une perturbation électrique parcoure le muscle :
c’est le potentiel d’action.
B-phénomènes thermiques : il se manifeste par la production de chaleur due aux réactions chimiques qui
s’opèrent dans les muscles. Cette chaleur se dégage en deux temps, pendant la contraction c’est la chaleur
initiale, après la contraction c’est la chaleur retardée, c’est le témoin des réactions de restauration.
Schéma :
C- phénomènes mécaniques : lorsqu’un muscle se contracte par exemple, il entraine un mouvement sur les
os sur lesquels il est inséré. Il fournit donc du travail. Ce travail peut être dynamique (contraction
isotomique), ou statique (contraction isométrique).
D-phénomènes chimiques :
Le glissement des filaments d’actine et de myosine nécessite de l’ATP ; la relaxation musculaire induite par
la recapture des ions ca2+ par les pompes ca2+ ATP dépendantes présentes dans la membrane du réticulum
sarcoplasmique nécessite aussi de l’ATP. Maintenir une contraction complète pendant 1-2 secondes.
Heureusement, après la transformation de l’ATP en ADP, l’ADP est rephosphorylée afin de former une
nouvelle ATP en fraction de seconde.
Très complexes, peuvent se pendant se résumer en deux équations :
Ce sont des phénomènes liés à consommation et à la production d’ATP (énergie) lors de la
contraction musculaire.
1. Hydrolyse de l’ATP:
La contraction du muscle nécessite de l’énergie issue de l’hydrolyse de l’ATP (réaction anaérobie)
directement disponible dans le muscle, grâce à l’ATPase et aux catalyseurs (complexe myosine-
actine, Mg2+). Une partie de l’énergie sera perdue sous forme de chaleur initiale de contraction.
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Phospho-créatine kinase
ADP + ACP ATP + créatine
Ces réactions s’accompagnent d’une légère perte de chaleur correspondant à la chaleur de
relâchement.
NB : Le phosphagène constitue la véritable réserve énergétique du muscle où il est accumulé en
grande quantité.
b. La voie lente
Le phosphagène utilisé doit être reconstitué. L’oxydation du glucose d’origine sanguine ou
provenant de l’hydrolyse du glycogène musculaire ou hépatique produit de l’énergie dont une partie
est mobilisée sous forme d’ATP et servira à la reconstitution du phosphagène et l’autre partie sera
perdue sous forme de chaleur. La production d’énergie par l’oxydation du glucose se fait soit :
- En aérobie : c’est la voie respiratoire. La dégradation du glucose est complète avec beaucoup
d’ATP produit
Glucose
L’accumulation d’acide lactique dans le muscle entraine une fatigue musculaire. D’où la nécessité
de l’éliminer par oxydation du 1/5 pour donner de l’ATP ou transformation des 4/5 en glycogène
stocké dans le foie.
Bilan
Le muscle aura perdu peu de glycogène qui lui sera restitué par l’alimentation (glucose, acides
gras…). L’énergie chimique libérée est transformée partiellement (contraction isotonique) ou
entièrement (contraction isométrique) en chaleur.
- Détachement (D)
Le retour à l’état initial se fait par un détachement de l’actine et de la myosine grâce à deux
phénomènes simultanés :
• L’absorption active des ions Ca2+ par le réticulum sarcoplasmique.
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LA VISION : L’ŒIL
L’œil est un organe qui nous permet de voir, d’observer, de distinguer les objets.
ANATOMIE DE L’ŒIL :
L’œil comprend le globe oculaire et les organes annexes :
A- les organes annexes : représenté par :
les paupières : garnies de cils, qui protège le globe oculaire contre les poussières et la lumières trop
vive.
les glandes lacrymales : produisent des larmes, qui maintien constamment le globe oculaire.
les muscles : au nombre de six, dont 4 droits et 2 obliques, permettent l’orientation du globe oculaire
dont l’information cause la conjonctivite
les cils : se referme en moindre danger.
les sourcils : protège l’œil.
B- le globe oculaire : comprend trois membranes et les milieux transparents :
B-1- les membranes :
1. la sclérotique : est une membrane protectrices qui dévient transparent en avant por donner la corné
transparente.
2. la choroïde : membrane nourricière de l’œil riche en vaisseaux sanguins. Forme en avant l’iris percé
de la pupille.
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3. la rétine : la rétine est une membrane sensible de l’œil, elle se continue en arrière par le nerf optique,
on y observe des cellules sensorielles (les cônes et les bâtonnets) et des cellules nerveuse (les
neurones).
B-2-les milieux transparents :
la corné transparente : joue le rôle d’une lentille concavo-convexe.
L’humeur vitré ou corps vitré : de résistance gélatineuse, transparent et incolore.
Le cristallin : est une lentille biconcave-concave, déformable et élastique.
LA STRUCTURE DE LA RETINE :
La rétine, membrane sensible de l’œil est formé dans son épaisseur de quatre couches de cellules, qui sont :
de l’extérieur vers l’intérieur on a :
1. Une couche de cellule pigmentée : jouant le rôle d’écran protecteur.
2. Une couche de cellule visuelle : jouant le rôle de récepteurs sensibles (photo sensibles) qui sont de deux
sortes : les cellules à cônes et les cellules à bâtonnets.
3. une couche de cellule bipolaire : sont des cellules nerveuses qui sont synapses par leurs dendrites avec
des prolongements axoniques des cellules visuelles et par leurs axones avec les dendrites des cellules
multipolaires de la couche profonde.
4. la couche de la cellule multipolaire ou ganglionnaire : sont des cellules nerveuses dont les couches se
réunissent au niveau du point aveugle pour former les fibres du nerf optique. D’une zone à autre la
structure de la rétine change d’aspect.
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-en effet chaque point d’un objet placé devant l’œil émet un faisceau de rayon lumineux, ce faisceau est
dévié en pénétrant dans l’œil et en traversant les milieux transparents pour se rapprocher de l’axe optique et
tombe sur la rétine dans la partie fovéale.
Remarque : tout objet situé à plus de 60 m de l’œil normal au repos donne une image nette, mais si l’objet
se rapproche, chaque point de l’image fait placer une petite tache.
L’ensemble dévient floue, une mise au point est alors n nécessaire : c’est ça l’accommodation
3-Accommodation : c’est un phénomène réflexe qui consiste à ramener l’image d’un objet observée
dans le plan focal. Avec une augmentation de la convergence de l’œil grâce au bombardement du
cristallin.
1-les limites de l’accommodation de l’œil normal :
Une certaine distance (d) appelée distance minimale de vision distincte, la convergence du cristallin atteint
sa limite. Si l’image se rapproche d’avantage l’image dévient floue.
Remarque : la distance minimale est en fonction de l’âge, avec la plasticité du cristallin.
Ages 10 15 20 30 40 50 60 Ans
pouvoir d’accommodation 7 8 10 15 25 40 100 Cm
2-Construction des images rétine et donne une vision nette et claire.
données par un objet réduit
(œil supposé normale) :
2-1-un objet placé à l’infini :
pour ce cas l’image se forme
sur la rétine mais renversée.
2-2- pout un objet rapproché
sans accommodation : pour
cela, l’image se forme en
arrière de la rétine (on voit une
vision floue).
2-3-objet rapprochés avec
accommodation normale de
l’œil : l’image se forme sur la
4-Diaphragmation :
C’est un mécanisme qui provient du fait que les objets regardés sont pas éclairés avec les même intensités,
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Les cellules visuelles à cônes et bâtonnets de la rétine sont excitables par la radiation lumineuse.
Cette excitation est minimale à la fovéa et nul au point aveugle.
Le mécanisme d’excitation des cellules à bâtonnets est photochimique provoqué par la lumière. Cette
décomposition excite les cellules visuelles et donne naissances à des potentiels d’actions qi sont transmis qui
sont transmis aux cellules bipolaires et multipolaires. De là l’influx nerveux se propages sur les fibres du nerf
optique jusqu’à l’aire visuelle localisée dans l’écorce cérébrale du lobes occipitaux.
1-La vision :
Le processus de la vision est réalisé à la fois par le cerveau et par l’œil, l’œil est chargé de recevoir et de
transformer les vibrations électromagnétiques da la lumière en influx nerveux, qui sont analyser par le
cerveau.
1-1-Les types de vision :
selon la structure de la rétine on a :
-vision centrale : fovéale : qui n’est fonctionnelle qu’à une forte intensité lumineuse et les images qui se
trouvent dans l’axe optique se forme dans la fovéa à structure linéaire.
-vision périphérique : fonctionne à faible intensité lumineuse et les images se forme sur la rétine
périphérique à structure convergente et elle ne permet pas de distinguer les couleurs.
Selon le moment de la journée :
la vision diurne : c’est la vision pendant la journée, qui correspond à l’utilisation de la partie fovéale
riche en cellule à cônes.
la vision nocturne ou crépusculaire : c’est la vision à la tombée de la nuit, la perception des objets
deviennent imprécises alors que les couleurs deviennent invisible riche en cellule à bâtonnet.
Remarque :
-L’Acuité visuelle : par deux points situés coté vision diurne et vision nocturne.
Nb : l’acuité visuelle de l’œil normal est égale à 1 ou 10/10
2-2-Champ visuel : c’est l’espace dans laquelle doit se trouver un objet pour être vu par l’œil.
On a deux types de champs visuels :
-le champ visuel monoculaire : pour un seul œil.
-le champ visuel binoculaire : avec les deux yeux.
Nb : le champ visuel est plus étendu du côté temporal que du côté nasal. Il est plus étendu que vers le haut,
il est étendu en lumière blanche qu’en lumière colorée.
Les phénomenes du Réflexe assurant de l’œil :
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Remarque : ils existent d’autres troubles visuels connus mais moins fréquent.
-la cataracte : est affection caractérisée par l’opacité partielle du cristallin, elle est courante chez les
personnes âgées.
Nb : on parvient aujourd’hui à remplacer par fois le cristallin par une lentille en plastique.
Hygiène de l’œil :
Une distance de lecture correcte est située de 25 à 30 cm.
-un éclairage approprié à l’œil, c’est à dire pas trop vire ni trop faible.
La régulation Humorale est un mécanisme physiologique par lequel, une variable physiologique du milieu
intérieure est maintenue à une définie au point de consigne.
Les facteurs pouvant être régulés sont :
Les taux des hormones sexuels
La glycémie
La pression artérielle
Quel qu’en soit la nature des facteurs, la régulation n’est possible que grâce à des nombreuses stimulations
hormonales induites par le système nerveux (hypothalamus hypophyse). toute cellules de l’organisme
effectues des échanges permanents avec le milieu qui l’entoure, ces échanges dépendent non seulement des
substances présentes de part et d’autre de la membrane cellulaire, mais de la perméabilité.
le milieu intérieur : est l’ensemble des liquides (lymphe, plasma) qui constituent le milieu de vie des
cellules de l’organisme. (Claude Bernard) malgré les perturbations, le milieu intérieure reste stable.
l’homéostasie : est l’ensemble des réactions physiologiques qui maintiennent stables les caractéristiques
du milieu intérieur. (W. B. Canon).
On a constaté depuis toujours que si un individu boit beaucoup d’eau, il examine une grande quantité d’eau.
Et s’il boit moins il urine moins. En rejetant l’excès d’eau apparu dans l’organisme, l’élimination urinaire
apparait donc comme la première régulation de pression osmotique du milieu intérieur. Ainsi donc, les reins
qui assure l’élimination de l’eau et de sels minéraux maintiennent l’équilibre entre les entrés et les sorties de
la substance. Ce sont des organes effecteurs de la teneur dans le sang à l’intérieur de limite compatible avec
la vie des cellules et ce phénomène est très important.
LES REINS
C’est l’organe qui élabore la formation de l’urine
1-La structure du rein comprend :
une capsule mince : qui protège l’intérieur des reins.
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une zone corticale : formés de nombreux faisceaux et des néphrons qui sont au nombres de trois
milles dans chaque reins.
une zone médullaire : formée des pyramides de malpighies aux nombres de 12 à 13 bassinets.
2-Néphron : c’est l’unité structurale et fonctionnelle d’un rein.
Schéma
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EQUILIBRE HYDROMINERALE
La C onstance du milieu intérieur : homéostasie
1-Notion d’homéostasie
Les cellules qui baignent dans le milieu intérieur sont maintenus dans des conditions physiques (pression
osmotiques, pH, température, …) et chimiques (concentration en ions K +, Na+, Ca2+ Mg2+, …)
remarquablement constantes : c’est l’homéostasie. Cette constance, malgré le milieu extérieur variable,
implique une régulation physiologique du milieu intérieur.
2-Régulation du pH
Le milieu intérieur possède un pH (concentration en ion H+) proche de la neutralité (7,4). Dans certaines
conditions on note une variation de cette valeur.
2.1 Causes de variation du pH
a. Quand le pH baisse :
Lorsque le pH baisse, Il y a acidification du milieu intérieur ou acidose. Cette baisse est provoquée
par certaines substances comme :
L’acide lactique qui s’accumule dans le sang par suite d’un travail musculaire intense et prolongé ;
Le CO2 en quantité importante dans le plasma, par suite d’une ventilation pulmonaire insuffisante ou
hypoventilation,
Les acides tels que H2SO4 et H3PO4 qui s’accumulent dans le milieu intérieur à la suite d’un régime
alimentaire trop riche en protéines animales (molécules formées d’acides aminés ayant des groupement
sulfates et phosphates).
b. Quand le pH augmente
Lorsque le pH augmente, il y a alcalinisation du milieu intérieur ou alcalose. Elle est provoquée par :
Une hyperventilation pulmonaire qui abaisse la pression partielle de CO2.
Les sels Na+ et K+ des aliments végétaux qui sont transformés, par le métabolisme, en radicaux alcalins
(NaHCO3 et KHCO3).
c. Mécanismes régulateurs du pH
Si le pH est inférieur à 6,9 ou supérieur à 7,8, la vie n’est plus possible. Pour que les cellules du corps
trouvent toujours les mêmes conditions normales de pH, l’organisme dispose de plusieurs moyens de
régulation de l’équilibre acido-basique au niveau plasmatique et des globules rouges.
c-1. Régulation par les systèmes tampons
Un système tampon est couple acide faible / base conjuguée permettant de lutter efficacement
contre toute variation de pH. Les couples acides / bases sont :
Le couple acide carbonique-hydrogénocarbonate : H2CO3 HCO3- + H+
-
Le couple dihydrogénophosphate-monohydrogénophosphateH2PO4 HPO42- + H+
Le couple protéine-protéinate
c-2. Régulation par les systèmes d’élimination
- Au niveau des poumons : la régulation se fait par variation du rythme de ventilation pulmonaire (rythme
respiratoire).
En cas d’acidose, l’excitation du système orthosympathique déclenche une hyperventilation pulmonaire.
Ainsi, l’excès de H+ est éliminé par expiration sous forme de CO2 et de vapeur d’eau.
En cas d’alcalose, l’excitation du parasympathique induit une hypoventilation pulmonaire. De ce fait le CO2
retenu dans le milieu intérieur s’hydrate donnant des ions H+ d’où la diminution du pH.
- Au niveau des reins : la régulation est plus lente et se fait par filtration et réabsorption sélectives, puis
élimination urinaire.
En cas d’acidose, les reins filtrent sélectivement les ions H+ qui passent dans les urines et réabsorbent les
radicaux alcalins vers le sang d’où l’augmentation progressive du pH.
En cas d’alcalose, les reins filtrent les radicaux alcalins qui passent dans les urines devenant basiques et
réabsorbent les H+ vers le sang d’où la baisse progressive du pH du milieu intérieur.
3-Régulation de la pression osmotique
3-1-Origine de la pression osmotique
Les échanges d’eau entre les cellules et le milieu intérieur dépendent des variations de la pression osmotique.
Cette pression est liée à la teneur en eau et en électrolytes du plasma sanguin. C’est la force d’attraction de
l’eau du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré.
La pression osmotique du milieu intérieur est égale à la somme des pressions exercées par chacun de ses
constituants. Dans les conditions normales, elle est de 300 à 310 millimoles ; ce qui correspond environ à
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une pression développée par une solution de NaCl à 0,88% à la température physiologique (37°C).
L’organisme réagit toujours pour maintenir l’équilibre hydrominéral.
3-2-Mécanismes hormonaux de la régulation la pression osmotique
Dans le fonctionnellement les reins sont sous le contrôle des facteurs humoraux (ADH, aldostérone)
transitant par le sang et qui agissent sur des cellules cibles situées dans le néphron.
Régulation par l’ADH: l’Anti-Diuretic Hormon (ADH) ou hormone antidiurétique est sécrétée par la
posthypophyse sous l’action de l’hypothalamus. Elle abaisse la diurèse en augmentant la perméabilité à
l’eau au niveau des cellules du tube collecteur ; ce qui permet la réabsorption de l’eau.
Régulation par l’aldostérone : L’aldostérone est une hormone libérée par la corticosurrénale. Elle a
pour effet d’augmenter la réabsorption des ions Na+ au niveau des cellules du tube contourné distal; ce
qui favorise la réabsorption de l’eau.
La libération de ces hormone est contrôlée par des facteurs plasmatiques : on parle de rétrocontrôle,
car : la pression osmotique et le volume plasmatique contrôle la sécrétion de l’ADH,
La pression artérielle et le taux de sodium filtré contrôlent la sécrétion de la rénine la libération de la
production de l’angiotensine qui permet la libération de l’aldostérone.
4-regulation de la Natrémie:
4-1-Définition: La natrémie (de natrium (« sodium »), et -émie (de hémo-, « sang ») est la concentration de
sodium (Na) dans le plasma, elle témoigne de l'état d'hydratation du secteur intracellulaire (sauf cas
particuliers).
4-2-Régulation dans l'organisme
La grandeur régulée par l'organisme est une concentration: l'osmolalité efficace. Le sodium étant l'élément
contribuant majoritairement à la genèse de l'osmolalité efficace, on peut assimiler la régulation de celle-ci à
la régulation de la natrémie. (on rappelle que l'osmolalité efficace doit être égale dans tous les compartiments
de l'organisme)
Ainsi on a dans l'organisme (formule valable pour chaque secteur) : c=n/V
L'organisme régule la natrémie par l'intermédiaire du volume de l'eau grâce à l'hormone antidiurétique
(ADH) et non la quantité de sodium. Ainsi:
une augmentation de la natrémie déclenche une absorption d'eau libre au niveau rénal et par la soif en
augmentant la sécrétion d'ADH. L'objectif est d'abaisser la natrémie vers une valeur normale. La
situation inverse s'opère lors d'une diminution de la natrémie. Une hypernatrémie entraine donc un
transfert d'eau des cellules vers le secteur extracellulaire (comprenant le sang et le secteur interstitiel)
pour diluer ce secteur et ainsi abaisser la natrémie vers une valeur normale. On peut observer la situation
inverse pour une hyponatrémie.
Une hyponatrémie déclenche une evacuation d’eau libre au niveau des reins stope la secretion d’ADH,
ce qui va entrainer l’augmentation de Na+ à la normale.
La natrémie est donc le reflet inverse de l'hydratation cellulaire (hors cas particuliers) :
L'eau est une molécule diffusible à travers les membranes de l'organisme et peut ainsi se répartir entre les
secteurs intra et extra cellulaires pour assurer l'égalité de l'osmolalité efficace entre chaque secteur.
hypernatrémie = déshydratation cellulaire
hyponatrémie = hyperhydratation cellulaire
la régulation de la glycémie (concentration du glucose dans le sang). Mérite une étude spécifique qui fait
intervenir les pancréas
LE PANCREAS :
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Le pancréas placé transversalement dans la cavité abdominale au niveau de l’estomac est une glande mixte.
Sa structure est comparable à celle des glandes parotides constitués de deux parties :
*la partie exocrine de pancréas : est formé des acini et produits diverses et produits diverses enzymes dont
l’ensemble est appelé le ‘’le suc pancréatique’’.
*la partie endocrine du pancréas : constitués de nombreuses cellules disposés en groupes appelées les
‘’ilots de Langerhans’’. Ces ilots de Langerhans sont faites des cellules α, productrices du glicagon et de
cellules β , productrices de l’insulines.
1-Rôle du pancréas dans la régulation de la glycémie :
1-1-Définition de la glycémie : la glycémie est le taux de sucre dans le sang.
Les valeurs pour une personne saine sont variées entre 0,8 à 1g/l soit 4,5 à 5,5 mmol/l toléré par le sang
jusqu’à 1,8 g/l qui est le seuil d’élimination. Au-delà de ce seuil c’est la glycémie,
1-2-Variation de la glucémie :
1-2-1-Cause de la variation de la glycémie :
-l’augmentation de la glycémie (hyper) est due à la consommation abusive du sucre du fécale riche
en amidon et au glucose hépatique (du foie) déverser dans le sang.
-la diminution est due à la consommation du glucose par les cellules, telles que les cellules du
système nerveux, les reins, les muscles, le foie.
-NB : le glucagon est antagoniste avec l’insuline.
1-2-2-Rôle du pancréas dans la variation :
Toutes variation de la glycosurie entraine sa régulation qu’il soit hyper ou hypoglycémiante
a. le cas de l’hyperglycémie : c’est l’élévation du taux de sucre dans le plasma sanguin. Et entraine une
production abondante d’insuline qui a pour effet la réabsorption du glucose
l’insuline : est une hormone hypoglycémiante du pancréas sécrétés par les cellules β du pancréas
endocrine. Si cette réaction est en défaut on peut craindre le diabète, ainsi la valeur du sucre est
ramenée à la normale par l’insuline.
b. le cas de l’hypoglycémie : c’est la diminution du taux de sucre de sucres inférieurs à la normale.
On remarque que l’hypothalamus est sensible à l’hypoglycémie, et va produit toutes série
d’hormones telle que le glucagon, l’adrénaline, glucocorticoïdes pour ramener à la valeur normale.
2-role du foie dans la régulation de la glycémie :
Des expériences de CLAUDE BERNARD on révélées que, le foie est un organe de stockages du glucose.
1-si la glycémie est supérieure à la valeur seuil : les cellules hépatiques transforme le glucose en
glycogène : c’est la glycogénogénèse.
D’autres tissus de l’organisme jouent ainsi le rôle de stockage tel que :
-les muscles : qui stocks le glucose sous forme de glycogène.
-les tissus adipeux : qui stocks sous forme de triglycéride (lipides).
Etant donné l’importance de la consommation du glucose en période de jeûne, il y a la possibilité de produire
du glucose a partir des réserves.
Le glucose musculaire est une réserve privée pour les muscles qui l’utilise.
-le foie : par glycogénogenolyse est grâce à la présence du glucose phosphate qui est le seul organe
capa de libérer le glucose dans le milieu intérieur, mais ctte réserve est limité et doit faire recours
pour produit le glucose a partir d’autre métabolites (glycérol ou acide aminé).
-le foie : est un organe de stockage et de déstockage du glucose en vu du maintien de la constance
glycémique.
Nb : l’hypoglycémie peut entrainer le coma, par ce que les cellules privés du glucose qui est leurs unique
nutriment.
L’hyperglycémie chronique entraine une dégradation progressive de l’organisme, qui peut conduire à un
cas de diabète sucré.
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3-LE DIABETE :
L’OMS définit le diabète comme une valeur anormalement élevée du glucose dans le sang ou
d’hyperglycémie chronique.
En médecine, on constate l’hyperglycémie lorsque :
la glycémie est supérieure à 2g/l a n’importe quel moment de la journée.
On distingue deux types de diabète :
Diabète sucré et diabète insipide.
A-diabète sucré :
Maladie chronique provoquée par un trouble du métabolisme des glucides et caractérisés par un taux
anormalement élevé du sucre dans le sang et urine.
Il ya deux types de diabète sucré :
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VII-INTEGRATION NEURO-HORMONALE
C’est une sorte de collaboration qui fait intervenir le système nerveux et les hormones.
A-LE CŒUR ET L’ACTIVITE CARDIAQUE :
1-Définition : le cœur est un muscle creux de forme ovoïde, moteur central de la circulation sanguine. Il pèse
300mg.
Il est situé dans la cage thoracique entre les deux poumons, un peu à gauche au-dessus du diaphragme.
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le nœud septal : à l’absence du nœud sinusal, le nœud septal prend le relais et impose son rythme à
l’ensemble du myocarde (80 battements par minutes).
le faisceau de HIS : à l’absence du nœud septal, il prend le relais et impose son rythme a tout le
myocarde et 60fois par minutes.
Expérience
Sur un cœur isolé et perfusé de mammifère, détruisons le tissu nodal. On constate que le cœur cesse de
battre.
Sur un cœur énervé (sans nerfs), on sectionne le faisceau de His. On constate que les oreillettes battent
normalement, alors que le ventricule ralentit son rythme. Il y’a donc dissociation auriculo-ventriculaire.
L’implantation d’électrodes réceptrices d’un oscilloscope dans le nœud sinusal ou septal permet de recueillir
des potentiels d’action liés à l’automatisme.
Interprétation
Ce n’est pas le myocarde qui est responsable de l’automatisme cardiaque, mais le tissu nodal. Les potentiels
d’action qui sont à l’origine de la contraction du myocarde prennent naissance de manière spontanée et
rythmique dans le nœud sinusal. Ils se propagent d’abord dans le myocarde des oreillettes entrainant la
contraction auriculaire, ensuite passent dans le nœud septal puis le faisceau de His et enfin le réseau de
Purkinje et provoque la contraction ventriculaire.
Le retard de la contraction ventriculaire par rapport à la contraction auriculaire est dû au temps mis par
l’influx nerveux pour atteindre le nœud septal et parcourir le faisceau de His pour provoquer la contraction
des ventricules.
Conclusion
Le tissu nodal a une double fonction, il est le siège de l’automatisme cardiaque mais aussi il conduit
l’excitation dans tout le cœur. Puisque le tissu nodal est un tissu musculaire cette théorie est qualifiée de
théorie myogène (ou myogéniste)
NB : Le ganglion de Remak (grenouille) et le nœud sinusal (mammifères) imposent leur rythme à l’ensemble
du myocarde, d’où leur nom, entraino-moteurs ou pacemaker.
B-L’ACTIVITÉ CARDIAQUE
On peut enregistrer les phénomènes mécaniques du cœur grâce au cardiographe. Le tracé obtenu est le
cardiogramme. Le cardiographe est constitué d’un stylet inscripteur relié au cœur par un fil. Ce stylet touche
le cylindre enregistreur animé d’un mouvement de rotation et sur lequel il laisse un tracé, le cardiogramme.
Un deuxième stylet enregistre le temps. L’expérience est réalisée sur une grenouille décérébrée, démédullée.
Le cardiographe enregistre les contractions du cœur qui est formé d’un muscle strié (myocarde)
-
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Analyse du cardiogramme
Le cardiogramme obtenu montre une suite de révolutions cardiaques dont chacune d’elle
comporte :
• Une systole auriculaire (AB) durant laquelle les oreillettes se contractent en chassant le sang dans
les ventricules.
• Une systole ventriculaire (CD) durant laquelle les ventricules se contractent et chassent le sang
dans les artères (vers la grande et petite circulation).
• Une diastole générale (DE) qui est une phase durant laquelle tout le myocarde se relâche. On note
aussi une diastole auriculaire qui correspond au repos des oreillettes (BC) et une diastole ventriculaire
qui correspond au repos des ventricules (DF).
L’ensemble des phases comprises entre A et E constitue le cycle cardiaque ou révolution cardiaque (RC).
Remarque :
La constance du rythme et de l’amplitude des contractions cardiaques montre qu’il n y a aucun effet de
fatigue. Le cœur se repose plus qu’il ne travaille.
Chez l’Homme la révolution cardiaque dure 0.8 secondes (0.1s pour la SA, 0.3s pour la SV et 0.4s pour la
DG)
1.2. Phénomènes électriques
1.2.1. Électrocardiogramme
Les phénomènes mécaniques sont accompagnés de manifestations électriques dont le tracé
permet d’avoir un électrocardiogramme (ECG). La technique d’enregistrement de ces phénomènes est
appelée électrocardiographie. Les enregistrements sont faits sur des sujets au repos afin le courant musculaire
n’interfère pas avec le courant produit par le cœur.
Pour mesurer l’activité électrique du cœur, il n’est pas aisé de poser des électrodes réceptrices d’un
électrocardiographe sur le cœur. Cependant on peut enregistrer des potentiels d’action à la surface du corps,
à des régions conventionnelles appelées dérivations. On obtient ainsi un électrocardiogramme.
En fonction des dérivations liées au courant provenant du cœur,
on peut obtenir différentes allures de
l’électrocardiogramme :
Dérivation I = Bras gauche et bras droit
Dérivation II = Bras droit et jambe gauche
Dérivation III = Bras gauche et jambe
droite
La dérivation II (bras droit et jambe gauche) permet d’avoir
un électrocardiogramme à 5 phases (ondes) PQRST.
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b. Définition
La pression artérielle est la force exercée par le sang sur les parois
des artères. Elle correspond donc à la force motrice qui fait circuler
le sang. Elle résulte de deux forces antagonistes : la force de
propulsion du cœur et la force de résistance des artères.
c. Mesures de la pression artérielle
La pression artérielle peut être mesurée de deux façons : mesure
directe et mesure indirectes.
Mesure directe chez le chien
Elle consiste à introduire un cathéter (sonde monomérique) relié à
un manomètre à mercure dans une artère. La pression artérielle
(PA) recueillie peut
être enregistrée. Elle varie entre une valeur maximale (pression
systolique 14-16cm Hg) et une valeur minimale (pression
diastolique 9-9.5cm Hg).
Cette méthode donne une grande précision mais elle a
l’inconvénient d’être sanglante
Mesure indirecte chez l’homme :
Elle se fait à l’aide d’un tensiomètre accompagné d’un stéthoscope. Le tensiomètre est muni d’un brassard
pneumatique que l’on place autour du bras et qui est relié à une pompe qui le gonfle jusqu’à une pression
supérieure à la pression artérielle maximale et on écoute à l’aide du stéthoscope les bruits liés à la circulation
du sang. La pression artérielle est ensuite recueillie par le tensiomètre.
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orthosympathiques qui ont leur soma dans la moelle épinière avec un relais dans la chaine ganglionnaire
orthosympathiques (parallèle à la moelle épinière) qui transportent les influx centrifuges directement dans
les nœuds sinusal et septal mais aussi dans l’endocarde ventriculaire.
1. rôles des systèmes parasympathique et sympathique
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La pression artérielle normale dans l’artère humérale est de 14 et 8 cm d’Hg. On considère actuellement que
l’hypertension est une « maladie de civilisation ». Elle constitue la première cause indirecte de mortalité dans
les pays développés et divers facteurs semblent favoriser son apparition :
• Diminution de l’élasticité aortique
• Trouble du fonctionnement des reins
• Troubles des glandes hormonales
• Grandes émotions
• Ingestion d’une grande Facteurs héréditaires
b. L’évolution de la tension artérielle en fonction de l’âge
Age (en ans) Tension maximale Tension minimale
De 15 à 45 ans 12 8
De 45 à 60 ans 14 9
Plus de 60 ans 10 + (âge en années/10) 10
NB : Chez un sujet normal, la tension s’abaisse pendant le sommeil et peut passer d’une tension maximale
de 14 avant le sommeil à une tension maximale de 7-8 pendant le sommeil.
Conclusion
Le cœur est un organe autonome. L’activité du cœur subit des variations liées à divers facteurs. Par son
fonctionnement, le cœur participe à la mise en place de moyens de régulation. Ainsi toute modification de la
pression artérielle est régulée par le système et le système hormonal.
Pour une bonne hygiène de l’appareil circulatoire, il faut éviter le tabac, l’excès de thé, de café, d’alcool,
avoir une alimentation saine (éviter de manger trop gras et trop salé) et faire régulièrement du sport.
- Expérience
Sur un cœur isolé et perfusé de mammifère, détruisons le tissu nodal. On constate que le cœur cesse de
battre.
Sur un cœur énervé (sans nerfs), on sectionne le faisceau de His. On constate que les oreillettes battent
normalement, alors que le ventricule ralentit son rythme. Il y’a donc dissociation auriculo-ventriculaire.
L’implantation d’électrodes réceptrices d’un oscilloscope dans le nœud sinusal ou septal permet de recueillir
des potentiels d’action liés à l’automatisme.
-----------------------------------Resolution----------------------------------------------------------------------
- Interprétation
Ce n’est pas le myocarde qui est responsable de l’automatisme cardiaque, mais le tissu nodal. Les potentiels
d’action qui sont à l’origine de la contraction du myocarde prennent naissance de manière spontanée et
rythmique dans le nœud sinusal. Ils se propagent d’abord dans le myocarde des oreillettes entrainant la
contraction auriculaire, ensuite passent dans le nœud septal puis le faisceau de His et enfin le réseau de
Purkinje et provoque la contraction ventriculaire.
Le retard de la contraction ventriculaire par rapport à la contraction auriculaire est dû au temps mis par
l’influx nerveux pour atteindre le nœud septal et parcourir le faisceau de His pour provoquer la contraction
des ventricules.
- Conclusion
Le tissu nodal a une double fonction, il est le siège de l’automatisme cardiaque mais aussi il conduit
l’excitation dans tout le cœur. Puisque le tissu nodal est un tissu musculaire cette théorie est qualifiée de
théorie myogène (ou myogéniste)
NB : Le ganglion de Remak (grenouille) et le nœud sinusal (mammifères) imposent leur rythme à l’ensemble
du myocarde, d’où leur nom, entraino-moteurs ou pacemaker
EXERCICE N°2
Analyser et observer Les expériences suivantes qui ont permis de mettre en évidence le rôle du
parasympathique et de l’orthosympathique.
Expériences Résultats
Stimulation du nerf X Bradycardie et baisse de la pression artérielle
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La reproduction est la fonction par laquelle les êtres vivants perpétuent leurs espèces. Elle est l’une des
caractéristiques fondamentales des êtres vivant, et existe deux types :
la reproduction asexuée : fréquente chez les unicellulaires et végétaux, un seul individu se divise en
deux et deux individus qui lui sont semblables. Elle se déroule à l’absence des cellules sexuelles.
la reproduction sexuée : est celle qui exige l’intervention deux cellules sexuelles qui sont les gamètes
males (spermatozoïdes) et femelles (ovules).
Ces gamètes sont formés dans les appareils génitaux (males et femelles).
Dans l’espèce humaine la reproduction est sexuée. Ces sexuelles males et femelles sont différentes
(anisogamie) et sont produites par les organes génitaux (Gonades) à partie de la puberté.
o C’est gonades sont des glandes mixtes, c’est-à-dire exocrines et endocrines à la fois. Leur rôle est la
sécrétion des cellules mâles et femelles et leurs rôles endocrine est la sécrétion des hormones et
femelles.
1) Adolescence : transition de l’enfance à l’âge adulte s’accompagnant de changements physiques,
psychologiques et sociaux. Période où les comportements et les sentiments changent.
IV.1. LA PUBERTE
La Puberté est le passages de l’enfance à l’adolescence, caractérisée par le développement des caractères
sexuels primaires, l’apparition des caractères sexuelles secondaires et l’apparition des facultés de vie à
transmettre
.
1-Caractéristiques de la puberté
Fille Garçon
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Les voies Deux épididymes : lieu de stockage Les trompes utérines ou trompes de
génitales des spermatozoïdes et assurent leurs Fallope : capte l’ovocyte libéré par
mobilités l’ovaire (c’est le lieu de la
Les canaux déférents ou fécondation).
spermiductes : conduisent les L’Utérus : muscle creux, c’est à son
spermatozoïdes de l’épididyme jusqu’à niveau que s’opère la nidation de l’œuf
l’urètre. Le vagin : porte de sortie du bébé.
L’urètre : canal qui permet à la fois le
passage du sperme et de l’urine.
Les organes Le prépuce : il recouvre le gland et Les grandes lèvres : recouvrent les
génitaux joue un rôle protecteur. petites lèvres et jouent un rôle
externes protecteur contre les agressions
extérieurs. Elles facilitent aussi la
pénétration du pénis lors du coït en
s’écartant.
Les petites lèvres : réduites et roses,
elles s’ouvrent très largement en
direction du vagin et son limitées à
leur extrémité supérieur par les clitoris
elles sont très sensibles au caresses
manuelles et buccales.
Le clitoris : partie très sensible, il est
l’essentiel dans le plaisir féminin,
érectile, équivaut au pénis.
L’hymen : il obstrue l’orifice vaginale
et est considéré comme symbole de la
virginité
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-
1.2. Les ovules
Les ovules sont des cellules géantes (grande taille), immobiles avec cytoplasme abondant et riche en réserves
nutritives (vitellus).
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- Un tissu conjonctif délimitant les tubes séminifères dont la lumière (le vide au centre) est absente
avant la puberté. Dans les tubes séminifères se trouvent des cellules de la lignée germinale (futures
spermatozoïdes) et des cellules de Sertoli (qui nourrissent et de soutiennent des cellules sexuelles) ;
- Des cellules de Leydig ou cellules interstitielles et des vaisseaux sanguins situés entre les tubes
séminifères.
Les cellules de la lignée germinales sont successivement de la périphérie vers la lumière : les
spermatogonies (cellules souches), les spermatocytes I, les spermatocytes II, les spermatides et les
spermatozoïdes.
2.1.2. Les étapes de la spermatogenèse
La spermatogenèse débute à la puberté jusqu’à la mort. Elle comprend 4 phases :
a. La phase de multiplication
Des spermatogonies souches à 2n chromosomes subissent une succession de mitoses donnant plusieurs
cellules de petite taille, les spermatogonies (2n chromosomes).
b. La phase d’accroissement
Ces spermatogonies augmentent de taille en accumulant des réserves et deviennent des spermatocytes I (2n
chromosomes).
c. La phase de maturation
Elle correspond à la méiose qui se fait en 2 étapes :
- Une 1re division réductionnelle : 1 spermatocyte I (2n) se divise et donne 2 spermatocytes II (n). -
e
Une 2 division équationnelle : chaque spermatocyte II se divise à son tour et donne 2 spermatides (n)
Bilan : 1 spermatocyte I (2n) donne au total 4 spermatides (n).
d. La phase de différenciation
Chaque spermatide se transforme pour donner un spermatozoïde, c’est la spermiogenèse.
Au cours de la spermiogenèse on note :
- Le cytoplasme s’étire et le centriole distal élabore un flagelle ;
- Des vésicules golgiens s’associent et forment l’acrosome ;
- La chromatine se condense et le noyau diminue de volume ;
- Les mitochondries se regroupent à la base du flagelle pour former la pièce intermédiaire ; - La perte
d’une partie du cytoplasme et de l’appareil de Golgi.
Les spermatozoïdes ainsi formés se trouvent dans la lumière des tubes séminifères. Ils séjournent ensuite
dans l’épididyme pendant près de 12jours où ils vont devenir mobiles et partiellement féconds. Ils remontent
ensuite les spermiductes (canaux déférents) jusqu’aux vésicules séminales et la prostate puis se mélangent
aux sécrétions de ces glandes.
L’ensemble constitué par la sécrétion séminale et de la prostate plus les spermatozoïdes forme le sperme.
NB : l’éjaculation correspond à l’émission de sperme: c’est la fonction exocrine du testicule.
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2.2. L’ovogenèse
L’ovogenèse est le processus de formation des ovules. Elle se déroule dans les ovaires.
2.2.1. Structure interne de l’ovaire
De l’extérieur vers l’intérieur, l’ovaire présente :
Un épithélium de revêtement,
Une zone corticale où se développent des follicules et le corps jaune
Et une zone médullaire riche en vaisseaux sanguins et en nerfs.
2.2.2. Les étapes de l’ovogenèse
L’ovogenèse se déroule en trois phases discontinues : multiplication, croissance et maturation. a. La phase
multiplication
Pendant la vie embryonnaire de la fille, les ovogonies souches (2n) se multiplient par des mitoses
successives pour donner plusieurs ovogonies (2n). Ces mitoses s’arrêtent vers la 15ème semaine de vie
utérine (~ 4e mois de grossesse) et les ovogonies sont environ au nombre de 7 millions.
b. La phase d’accroissement
Les ovogonies (diamètre 30µm)
accumulent des réserves (vitellus) et augmentent
de taille pour donner des ovocytes I (2n)
(diamètre de 140µm). Ces derniers entrent
méiose mais seront bloqués à la 1e division (en
prophase I) jusqu’à la puberté. Ils s’entourent
de cellules folliculaires pour donner des
follicules.
Avant la naissance il se
produit une dégénérescence d’un grand
nombre de follicules jusqu’à la puberté, c’est
l’atrésie folliculaire. À la puberté, il ne reste
qu’environ 400 follicules dans les ovaires.
c. La phase maturation
Elle débute à la puberté et se fait de façon
cyclique, car tous les ovocytes I n’entrent pas en
phase de maturation en même temps, mais
seulement quelques uns. En effet, à la puberté,
certains ovocytes I poursuivent leur méiose qui
était bloquée (en prophase I), avec une division
inégale qui donnera un ovocyte II (n) et un
globule polaire (n) non viable.
L’ovocyte II commence la 2e division de méiose,
mais sera encore bloqué (en métaphase II). Il
sera libéré lors de l’ovulation.
Chez la femme, la méiose ne s’achèvera que
lorsque le spermatozoïde va pénétrer l’ovule
(fécondation). L’ovocyte II va ainsi donner un ovotide (n) et un 2e globule polaire (n).
2.3. Étude comparative de la spermatogenèse et de l’ovogenèse
Nous avons schématiquement les mêmes phases, mais avec quelques différences :
Au niveau de la spermatogenèse la multiplication est permanente depuis la puberté, alors que pour
l’ovogenèse la multiplication se fait uniquement pendant la vie embryonnaire et produit un stock bien
déterminé.
La différenciation n’existe que dans la spermatogenèse.
Bilan de spermatogenèse : 1spermatogonie donne 4 spermatozoïdes ;
Bilan de l’ovogenèse : 1 ovogonie donne 1 ovotide et 2 globules polaires (non viables).
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L’ovocyte a atteint sa taille maximale, la granulosa est creusée de cavités et les thèques sont
bien différenciées ;
Les follicules mûrs ou de De Graaf
Il est formé d’une vaste cavité venant de la confluence (rencontre, fusion) des cavités du
follicule cavitaire, ce qui refoule à la périphérie les cellules de la granulosa. Cette cavité
contient un liquide folliculaire. L’ovocyte fait saillie dans la cavité et la zone pellucide est
encore entourée par une couronne de cellules folliculaires : c’est la corona radiata.
Le corps jaune
Le corps jaune est plus clair et plus volumineux que les follicules et ne contient pas d’ovocyte. Il
renferme beaucoup de vaisseaux sanguins.
Conclusion
L’ovaire est donc le lieu de la folliculogenèse, c'est-à-dire le développement des follicules primordiaux
jusqu’aux follicules mûrs ou de De Graff.
a) Le cycle ovarien
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Interprétation :
Ces expériences d’ablation, de greffe et d’injection d’extraits ovariens montrent que les ovaires contrôle
l’apparition des règles par l’intermédiaire d’une hormone qu’ils sécrètent : sont des glandes endocrines.
Les ovaires sécrètent deux hormones : les œstrogènes (principalement l’œstradiol) et la
progestérone.
Les hormones passent dans les capillaires ovariens et sont distribuées par le sang à tout l’organisme. Elles
n’agissent que sur « les organes cibles » ou effecteurs (vagin, utérus, …).
Les œstrogènes (œstradiol) sont produits par les cellules de la granulosa et de la thèque interne des
follicules
Avant la puberté, l’œstradiol permet l’apparition et le maintien des caractères sexuels secondaires de la
femme (développement des seins, apparition des poils, affinement de la taille…)
Après la puberté, l’œstradiol stimule la prolifération de la muqueuse utérine (endomètre), la sécrétion
de la glaire cervicale par le col de l’utérus et les contractions du muscle utérin (myomètre). Il abaisse la
température corporelle durant la première phase du cycle et stimule aussi les canaux galactophores.
L’œstradiol est appelé hormone de la féminité. Chez les animaux, l’œstrogène est responsable de
l’apparition de l’œstrus.
La progestérone est produite par les cellules lutéiniques du cours jaune.
Elle accentue les modifications utérines dues à l’œstradiol : formation de la dentelle utérine Elle inhibe les
contractions du muscle utérin (silence utérin) et prépare ainsi l’utérus la nidation (fixation de l’embryon) :
elle prépare la gestation (grossesse).
Elle stimule la sécrétion d’une glaire peu abondante et épaisse (imperméable aux spermatozoïdes).
La progestérone est également responsable de la légère hyperthermie (température élevée) durant la phase
lutéale (lutéinique).
L’œstradiol et la progestérone sont sécrétés et libérées dans le sang à des taux variables ou cours du cycle
ovarien. Leur sécrétion est cyclique.
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L’hypophyse commande le cycle des ovaires par l’intermédiaire d’hormones appelées gonadostimulines ou
gonadotrophines.On distingue :
La FSH : follicular stimulating hormone ;
La LH : luteinising hormone
3.2. Par l’hormone de l’hypothalamus
Expérience
La stimulation de certaines zones de l’hypothalamus chez la lapine entraîne la production de LH et
l’ovulation.
La greffe de l’hypophyse à des animaux hypophysectomisés ne donne de résultat que si la greffe est
implantée près de l’hypothalamus et vascularisée, c'est-à-dire si la circulation sanguine entre
hypothalamus et l’hypophyse est rétablie.
Interprétation
L’hypothalamus agit sur l’hypophyse par l’intermédiaire d’une hormone, la GnRH (gonadotrophines
releasing hormone), qui est responsable de la libération de F.S.H et de L.H par les cellules hypophysaires.
Cette GnRH qui est sécrétée par des cellules nerveuses est une neuro-hormone (neuro-sécrétion).
A la phase folliculaire, on note une augmentation importante du taux de F.S.H qui est responsable,
d’une part, de la croissance et de la maturation des follicules à chaque cycle et d’autre part elle active la
sécrétion d’œstradiol.
A l’ovulation, on remarque un taux maximum de L.H et de F.S.H. On a pu prouver, expérimentalement
en bloquant la sécrétion de F.S.H, que c’est le pic de L.H qui déclenche l’ovulation.
A la phase lutéinique, l’activité du corps jaune n’apparaît pas liée aux variations de F.S.H et de L.H sur
le graphique. Mais des expériences ont montré que c’est la LH qui est aussi responsable de la
transformation du follicule rompu en corps jaune. On pense que c’est la LH qui, si besoin est, entretient
la sécrétion de progestérone par le corps jaune. La LH est ainsi appelée luteinizing hormone.
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2. Le cycle utérin
L’endomètre, formé de tissu conjonctif, recouvert d’un épithélium, présente des modifications
importantes au cours du cycle ovarien :
Durant la phase folliculaire :
L’endomètre de la muqueuse utérine s’épaissit progressivement (1 à 3 mm). Il s’invagine et constitue des
glandes en doigt de gant entre lesquels s’insinuent des vaisseaux sanguins. : C’est la phase de
prolifération
De l’ovulation jusqu’au milieu de la phase lutéinique
L’endomètre atteint son épaisseur maximum (5 mm), les glandes deviennent tortueuses et les vaisseaux
sanguins se développent. Ainsi, l’endomètre a un aspect déchiqueté : on parle de dentelle utérine. En ce
moment, les contractions utérines cessent : c’est le « silence utérin ».
Si après l’ovulation, il ya fécondation, le jeune embryon se fixe sur l’endomètre qui présente un aspect
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On constate que pendant les phases folliculaire et lutéale et pendant la grossesse, la glaire cervicale a
une structure compacte ou dense qui s’oppose au passage des spermatozoïdes.
Par contre, au 14e jour (ovulation) on observe une glaire peu dense favorable au passage les
spermatozoïdes.
Remarque
L’écoulement sanguin caractérise le cycle sexuel de la femme qui porte ainsi le nom de cycle mensuel
(28 4 jours).
C’est la phase folliculaire (phase pré-ovulatoire) qui est variable, mais la phase lutéinique est
constante. Les règles interviennent 14 jours après l’ovulation, c'est-à-dire quelque soit la durée du
cycle, l’ovulation se produit généralement 14 jours avant les prochaines règles.
Le cycle sexuel de la femme est aussi marqué par une variation des taux hormonaux (ovariens et
hypophysaires), mais aussi de la température corporelle.
A 40 ans chez la femme, les cycles deviennent irréguliers (longs, courts).
La ménopause, qui se traduit par un arrêt des règles, intervient entre 45 et 55 ans à cause de
l’épuisement du stock des follicules primordiaux.
Ainsi, l’épuisement des follicules a pour conséquence l’arrêt de la production d’hormones ovariennes
(progestérone et œstrogènes), d’où l’absence d’évolution des effecteurs et les règles n’apparaissent plus.
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2-Conditions de la fécondation
2.1. Conditions liées aux appareils génitaux
- Chez le mâle : Une cryptorchidie (remontée des testicules dans l’abdomen), une obturation des
canaux déférents ou une impuissance empêche la fécondation. L’appareil génital doit fabriquer des
spermatozoïdes en quantité suffisante, de bonne qualité et permettre leur mobilité.
Chez la femelle : Les trompes bouchées, ou des malformations congénitales empêchent la montée dus
spermatozoïdes ou de la descente de l’ovocyte II.
L’appareil génital doit offrir aux spermatozoïdes des conditions de vie favorables : température, pH
adéquats. Il doit pouvoir capacité les spermatozoïdes par ses sécrétion et faciliter leur migration.
2.2. Conditions liées aux gamètes
Les malformations des spermatozoïdes (2 têtes, flagelle bifide ou absent), leur immobilité ou leur
immaturité les rend non fécondants. La capacitation des spermatozoïdes est indispensable pour qu’ils
puissent franchir les cellules folliculaires et atteindre l’ovocyte.
L’ovocyte II doit être mûr et bien formé pour être prêt à la fécondation. L’ovocyte ne peut être fécondé
entre 6 et 24 heures après l’ovulation. Il doit être à un stade de maturation précis : ovocyte II en métaphase
Quelques problèmes liés à la fécondation (stérilité)
Toute atteinte sérieuse de l’organisme peut empêcher la fécondation.
Chez la femme :
Obstruction des trompes (trompes bouchées)
Endometrioses: formation d’îlots de cellules de la muqueuse dans l’ovaire ou dans les trompes.
Absence de glaire cervicale ou glaire incompatible aux spermatozoïdes (glaire acide).
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Chez l’homme:
Azoospermie : absence totale de spermatozoïdes dans le sperme
Oligospermie : spermatozoïde en quantité insuffisante, inférieure à 60millions/mm3 de sperme
Obstruction des canaux déférents ou spermiductes.
II. LA GESTATION
La gestion ou grossesse correspond au développement de l’œuf fécondé dans l’utérus de la femme.
1. La vie libre de l’embryon
Après la fécondation, l’œuf ou zygotes commence à avancer vers l’utérus tout en se divisant. Il se divise en
2, 4, 8, 16, 32, 64… cellules identiques: c’est la segmentation. On passe ainsi d’une cellule à plusieurs
cellules ou blastomères (30h : 2 cellules ; 50h : 4 cellules, 60h, 8 cellules...).
Au 4e jours après la fécondation, l’embryon compte 16 cellules ou blastomères et forme une sphère
pleine appelé Morula.
A 6 jours, l’embryon parvient à l’utérus et la morula se creuse d’une cavité appelée blastocèle.
Certaines cellules poursuivent leur division et forment le bouton embryonnaire, les autres forment une
enveloppe ou couronne : le trophoblaste qui entoure du bouton embryonnaire.
Cet ensemble (bouton embryonnaire, blastocèle, et trophoblaste) est appelé blastocyste.
Au 7e jour, le bastocyste s’implante dans la paroi utérine où son développement se poursuit : c’est la
nidation.
Le bouton embryonnaire donnera l’embryon et le trophoblaste donnera une partie du placenta.
La nidation se déroule entre six et 12 jours après la fécondation. Durant cette période, l’embryon subsiste
grâce aux réserves accumulées dans le cytoplasme de l’ovule.
2. La gestation proprement dite
Au cours de la gestation, tous les cycles sexuel de la femme (ovariens, utérin, thermique) sont stoppés à
cause des taux élevés de progestérone et œstrogènes sécrétés par le placenta et le corps jaune qui freine
l’activité de l’hypophyse (rétrocontrôle négatif).
2.1. Rôle du placenta
Le placenta est un organe qui assure les relations entre la mère et l’enfant. Le placenta est un organe mixte
provenant en partie de l’embryon (trophoblaste) et en partie de l’endomètre maternel.
a. Le placenta, un organe d’échange
Le rôle premier du placenta est d’assurer la fixation et la nutrition de l’embryon. Il est le siège d’importants
échanges à travers un réseau de 50 km de capillaires dont la surface est évaluée à plus 10 m2. Le sang fœtal
va puiser dans le sang maternel de la chambre placentaire l’eau, les sels minéraux, les vitamines, le glucose,
les acides aminés, les acides gras indispensables à la croissance du fœtus, ainsi que l’oxygène nécessaire à
sa respiration. Il va y rejeter le CO2 respiratoire et les déchets (urée) du métabolisme du fœtus. Notons
qu’il n’y a pas de mélange entre le sang fœtal et le sang maternel.
Le placenta constitue une barrière contre certaines molécules et germes pathogènes.
Si perfectionnée soit la barrière placentaire, elle est cependant traversée par quelques hématies, certains
germes pathogènes (du paludisme, de la syphilis), presque tous les virus (de la grippe, de l’hépatite, du
sida), l’alcool, certains médicaments et drogues qui peuvent perturber la grossesse.
2.2. Bilan des étapes de la vie embryonnaire
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Formation des feuillets embryonnaires : Lors des trois premières semaines du développement, se
mettent en place les structures essentielles de l’embryon. Ainsi, après la nidation, les cellules du bouton se
différencient en deux feuillets : l’ectoblaste et l’endoblaste. Puis de l’ectoblaste, migrent des cellules qui
forment un feuillet intermédiaire : le mésoblaste. De ces trois feuillets, se forment les divers organes de
l’embryon par spécialisation des cellules à des fonctions bien précises. Ainsi :
• Les cellules de l’ectoblaste formeront
l’épiderme (la peau) et le système nerveux ;
• Les cellules du mésoblaste donneront les
muscles, le squelette, l’appareil circulatoire et
Les cellules de l’endoblaste
donneront l’appareil digestif (estomac, intestins,
pancréas, foie) et l’appareil respiratoire. Une
couche de cellules se détache de l’ectoblaste pour
former l’amnios qui délimite la cavité
amniotique qui se développe et entoure
complètement l’embryon. Cette cavité est remplie
du liquide amniotique dans lequel baigne
l’embryon.
De l’embryon au fœtus
Au terme de ces trois semaines, l’embryon a une taille d’un millimètre. Il va progressivement se dégager
des annexes embryonnaires et prendre forme.
• A la fin du 1e mois, l’embryon a déjà des yeux, un estomac, des reins primitifs, un cœur qui bat
(21 jour). Il semble avoir une queue, même chez l’embryon humain qui ressemble à ce stade à celui de
e
l’animal.
• Au 2e mois, les yeux, les oreilles, la bouche et le nez prennent forme. Le squelette se dessine et
membre se développent. Son système nerveux lui permet même de bouger ses membres.
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• Au 3e mois, tous les organes sont en place, et il ne reste plus que leur maturation. A la fin de la
période embryonnaire, les membranes sont visibles, le cœur formé, le sexe différencié (3e mois).
La vie fœtale
Elle dure 6 mois en moyenne et correspond à la maturation des organes et tissus déjà mis en place. Durant
la période fœtale, tous les organes sont individualisés, les mouvements du fœtus sont de plus en plus
marqués. Le cerveau se développe et les réflexes apparaissent.
Au cours du 3e mois, les membres s’allongent, les pieds et les mains prennent forme, les ongles
apparaissent, et les organes sexuels se différencient.
A partir de la 24e semaine (6 mois) de grossesse, le fœtus est viable. La période terminale de la grossesse
est une période de croissance durant laquelle le fœtus gagne du poids et grandit pour affronter le choc de la
naissance.
NB : la durée de la grossesse est variable d’une espèce une autre. Chez l’espèce humaine, elle dure 9 mois,
soit 38 semaines ou 270 à 280 jours après la fécondation.
III. L’ACCOUCHEMENT
Bloquées pendant toute la durée de la gestation par le taux élevé de progestérone sanguine, les contractions
du myomètre reprennent durant l’accouchement et seront à l’origine de l’expulsion de l’enfant puis du
placenta (la délivrance).
1. Qu’est ce qui déclenche l’accouchement ?
A la fin de la grossesse, sous l’action de l’ACTH (Adreno CorticoTropic Hormone) sécrétée par
l’hypophysaire maternelle, les glandes corticosurrénales du fœtus augmentent leur sécrétion de cortisol.
Cette hormone modifie l’activité endocrine du placenta : diminution de sa sécrétion de progestérone, ce qui
libère le muscle utérin ; augmentation de sa sécrétion d’œstrogène.
Enfin l’endomètre de l’utérus sécrète une hormone, la prostaglandine qui stimule les contractions de
l’utérus.
La prostaglandine est le principal facteur responsable de la contraction utérine
La naissance (accouchement) et ses mécanismes endocriniens sont donc sous une double responsabilité
fœtale et maternelle.
2. Les étapes de l’accouchement
a) Les contractions utérines :
b) L’expulsion du bébé:
Elle est très rapide. Les contractions devenues plus intenses avec une fréquence élevée, poussent l’enfant
vers le canal vaginal. La sortie de la tête, plus délicate et suivi par le reste du corps.
c) La délivrance ou expulsion du placenta :
20 à 30mn après l’accouchement, les contractions de l’utérus reprennent pour expulser le placenta : c’est la
délivrance.
NB : Dans certain cas, si l’accouchement n’est pas possible par les voies naturelles pour des raisons
diverses, on peut pratiquer une césarienne. Cela consiste à faire une incision du muscle abdominal et de
l’utérin pour extraire le bébé.
L’accouchement survient entre 40 et 42 semaines après le jour des dernières règles.
IV. LA LACTATION
La sécrétion du lait effectuée par les cellules mammaires (du sein), organisées en alvéoles et richement
vascularisées. C’est au cours de la gestation que la glande mammaire atteint son développement maximum.
Chaque alvéole ou acinus est un sac dont la paroi est constituée d’une couche de cellules sécrétrices,
entourées de cellules contractiles et d’un réseau de vaisseaux sanguins.
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1. La montée laiteuse
Jusqu’à la naissance, le taux de progestérone sanguine bloque la sécrétion de la prolactine hypophysaire et
par conséquent la production lactée.
A la naissance, après la délivrance, le taux de progestérone chute et le pic d’œstrogène déclenche une
sécrétion de prolactine par l’hypophyse antérieure. Ce qui provoque la sécrétion du lait qui s’accumule
dans la lumière des acini. : C’est la lactogenèse ou montée du lait en 1 à 3 jours.
Le lait sécrété les premiers jours qui suivent l’accouchement est particulièrement riche en protéines : c’est
le colostrum.
La sécrétion du lait par les cellules sécrétrices, à partir des constituants puisés du sang, et son excrétion
dans la lumière des acini sont des phénomènes continus. Par contre, l’éjection du lait ne se produit que lors
des tétées grâce à la contraction des cellules contractiles.
NOTION DE STERITE :
Causes de l’infertilité masculine
Une insuffisance de production de gonadostimulines (FSH et LH)
Une mauvaise réponse des testicules à la FSH et LH
Une cryptorchidie : testicules restent dans la cavité abdominale et non dans la bourse.
Une obstruction des canaux déférents
Conséquences
azoospermie : absence de spermatozoïdes dans le sperme
oligospermie : spermatozoïdes en quantité insuffisante dans le sperme
anomalies de structure des spermatozoïdes (tête, flagelle,…)
stérilité hormonale : due à une anomalie de l’ovulation qui peut être d’origine ovarienne ou
hypothalamo-hypophysaire.
Traitement :
Traitements chirurgicaux dans le cas de l’obstruction des spermiductes.
Traitement hormonaux dans le cas d’insuffisance hormonales.
Les stérilités féminines
Difficiles à déceler dans la mesure où la production des ovocytes est interne.
Causes : elles sont dues à :
Un mauvais fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire entrainant une insuffisance
de FSH et LH.
Une mauvaise réponse des ovaires à la FSH et LH.
Une obstruction des trompes
Mauvais positionnement de l’utérus
La présence des kystes au niveau de l’ovaire.
Conséquences :
Absence de menstruation
Absence d’ovulation
Insuffisance de la glaire cervicale.
Traitement :
Traitements chirurgicaux dans le cas de l’obstruction des trompes.
Traitement hormonaux dans le cas d’insuffisance de productions des hormones ovariennes surtout
les cycles sans ovulation.
Remarque : lorsques les traitements classiques échouent on peut faire recours à des méthodes impliquant
la manipulation des cellules sexuelles. C’est-à-dire le PMA (procréation Médicalement Assistée). On
distingue le transfert d’embryon (fivete) : on réalise « in vitro » ce qui se déroule normalement à l’intérieur
des trompes. L’embryon qui en résulte est transféré dans l’utérus d’une femme disponible pour la nidation.
C'est la fivete qui est appliquée dans les cas suivants :
une infertilité masculine due à une oligospermie.
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Contraception définitive (pour prévenir définitivement toute grossesse, par exemple, vasectomie
Contraception définitive chez l’homme (vasectomie) ou ligature des trompesContraception définitive chez
la femme ). L’avortement est une interruption de grossesse. Il permet d’interrompre une grossesse non
désirée, lorsque la contraception échoue ou lorsqu’aucune contraception n’a été utilisée.
Il existe de nombreux moyens de contraception, mais aucun n’est totalement efficace et certains sont plus
fiables que d’autres.
1-Les types de contraceptions
Les hormones contraceptives peuvent être :
Administrées par voie orale (contraceptifs oraux)
Insérées dans le vagin (anneaux vaginaux)
Appliquées sur la peau (patch)
Introduites sous la peau
Injectées dans un muscle
1-Les méthodes hormonales
utilisées pour éviter une grossesse comprennent l’administration d’œstrogènes et de progestatifs
(médicaments similaires à la progestérone). Les œstrogènes et les progestatifs sont les principales hormones
impliquées dans le cycle menstruel. Les méthodes hormonales empêchent la grossesse essentiellement en
bloquant la libération des ovules par les ovaires ou en maintenant la glaire imperméable au niveau du col
afin d’empêcher le passage des spermatozoïdes dans l’utérus.
1-1-Les contraceptifs oraux, communément appelés pilules contraceptives ou tout simplement « la pilule »,
contiennent des hormones, un mélange d’œstrogènes et de progestatifs ou uniquement un progestatif. Les
pilules combinées (pilules qui contiennent à la fois des œstrogènes et un progestatif) sont habituellement
prises une fois par jour pendant 21 à 24 jours, puis arrêtées pendant 4 à 7 jours (permettant les
menstruations) et enfin reprises pour un nouveau cycle. Le principal avantage des contraceptifs oraux
(pilule) réside dans la fiabilité et la continuité de l’action contraceptive, à condition que les pilules soient
prises correctement. Les inconvénients des contraceptifs oraux (pilules contraceptives) peuvent inclure des
effets secondaires gênants.Des saignements intermenstruels sont fréquents les premiers mois de traitement,
principalement chez les femmes qui oublient de prendre leur pilule, mais, habituellement, ils cessent avec
l’adaptation de l’organisme au traitement hormonal.
2-Methodes mécaniques ou barrières contragestives :
2-1-Préservatifs
Les préservatifs sont de fines gaines protectrices qui recouvrent le pénis. Les préservatifs en latex sont les
seuls contraceptifs qui protègent contre toutes les infections sexuellement transmissibles (IST) courantes, y
compris bactériennes
L’utilisation correcte d’un préservatif externe (placé sur le pénis) nécessite de :
Utiliser un nouveau préservatif pour chaque rapport sexuel.
Utiliser un préservatif de la bonne taille.
Manipuler soigneusement le préservatif pour éviter de l’endommager avec les ongles, les dents ou
d’autres objets tranchants.
Mettre le préservatif lorsque le pénis est en érection et avant tout contact génital avec le ou la
partenaire.
Déterminer le sens dans lequel le préservatif est enroulé en le plaçant sur votre index et en essayant
de le dérouler délicatement, mais seulement un peu. S’il résiste, le retourner, puis essayer de l’autre
côté. Ensuite, l’enrouler à nouveau.
Placer le préservatif enroulé sur le bout du pénis en érection.
Prévoir un espace d’environ 1,25 cm à l’extrémité afin de recueillir le sperme.
Avec une main, pincer l’extrémité du préservatif pour chasser l’air hors du préservatif.
Les préservatifs externes doivent être placés de sorte que l’extrémité dépasse d’environ 1 cm au bout du
pénis, créant ainsi un réservoir qui permet le recueil du sperme.
Le préservatif interne est une poche munie d’un anneau interne et d’un anneau externe.
2-2-Diaphragme :Le diaphragme, un capuchon en caoutchouc avec un bord flexible, est introduit dans le
vagin et placé sur le col de l’utérus. Il empêche le sperme de pénétrer dans l’utérus.
La crème ou le gel est placé à l’intérieur du capuchon (au plus près du col de l’utérus), au cas où le
diaphragme se déplacerait durant le rapport. Le diaphragme est inséré avant le rapport et doit rester en place
pendant au moins 6 et probablement 8 heures, mais pas plus de 24 heures. Au cours de la première année
d’utilisation du diaphragme en latex, le pourcentage de femmes qui tombent enceintes est d’environ 6 %
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avec une utilisation parfaite, et d’environ 12 % avec une utilisation classique (c’est-à-dire la manière dont
la plupart des gens l’utilisent).
2-3-Cape cervicale La cape cervicale, un capuchon en silicone qui a la forme d’un chapeau, est insérée
dans le vagin et placée sur le col de l’utérus. Elle empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans le col de
l’utérus. Les capes cervicales ressemblent à des diaphragmes, mais elles sont plus petites et plus rigides.
2-4-Gel contraceptif
Le gel contraceptif modifie l’acidité du vagin (pH). Cette modification empêche la fécondation de l’ovule
en « désactivant » les spermatozoïdes.
Le pourcentage de femmes qui tombent enceintes est d’environ 7 % avec une utilisation parfaite, et
d’environ 14 % avec une utilisation classique.
2-5-Éponge contraceptive
Une éponge contraceptive est une éponge ronde en polyuréthane, en forme de coussin, d’environ 4 cm de
diamètre. L’éponge est mouillée avec de l’eau, pliée et insérée au fond du vagin, où elle empêche le sperme
de pénétrer dans l’utérus. L’éponge contient également un spermicide. Elle est en vente libre dans le
commerce et ne nécessite pas d’ajustement de la part d’un professionnel de santé.
2-6-Spermicides
Les spermicides sont des produits qui tuent les spermatozoïdes par contact. Ils sont disponibles sous forme
de mousses vaginales, de crèmes, de gels et d’ovules, et sont placés dans le vagin avant le rapport sexuel.
Ces contraceptifs forment une barrière chimique contre les spermatozoïdes en les piégeant et en les lésant.
Ils empêchent donc les spermatozoïdes de féconder l’ovule.
2-7-Mousse spermicide et ovules vaginaux
Les spermicides doivent être appliqués dans le vagin au moins 10 à 30 minutes, mais généralement pas plus
de 1 heure, avant les rapports sexuels. Ils doivent à nouveau être appliqués à chaque rapport sexuel du
couple.
3-Dispositifs intra-utérins (DIU)
Les dispositifs intra-utérins (DIU) sont des dispositifs en matière plastique, petits et souples, en forme de T,
qui sont insérés dans l’utérus.
Un DIU est laissé en place 3, 5, 7 ou 10 ans, selon le type, ou jusqu’à ce que la femme veuille le retirer. Il
doit être inséré et retiré par un médecin ou un autre personnel soignant. L’insertion ne prend que quelques
minutes. L’insertion peut être douloureuse. Un anesthésique peut donc être injecté dans le col de l’utérus
avant l’insertion du DIU. Le retrait est aussi rapide et en général n’induit qu’une gêne minime.
Les DIU préviennent les grossesses :
En tuant ou en immobilisant les spermatozoïdes
En empêchant les spermatozoïdes de féconder l’ovule
En créant une réaction inflammatoire à l’intérieur de l’utérus qui est toxique pour les
spermatozoïdes
Comprendre les dispositifs intra-utérins (stérilets)
Le dispositif intra-utérin (DIU), en plastique moulé, est introduit par le médecin dans l’utérus de la femme
en passant par le vagin. Deux types de DIU libèrent un progestatif appelé lévonorgestrel. L’autre type est en
forme de T ; un fil de cuivre est enroulé autour de la base et des bras du T. Le DIU possède un fil de
plastique, qui permet à la femme de s’assurer que le dispositif est toujours en place et au médecin de le
retirer facilement.
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1-1.3. Barrières écologiques : bactéries non pathogènes du tube digestif qui crée des conditions
défavorables pour l’implantation d’autres microbes
L’immunité naturelle correspond donc aux moyens de défense spontanés permettant à l’organisme de
neutraliser indifféremment (réaction non spécifique) touts élément étranger susceptible d’être pathogène.
L’immunité naturelle a des bases génétiques : par exemple, le chien n’a jamais de charbon (maladie du
charbon), les animaux n’ont pas le sida.
1.2. Les organes du système immunitaire
Les organes du système immunitaires sont le thymus, la moelle osseuse, la rate et les ganglions lymphatiques
1. Le thymus est un organe glandulaire lymphoïde situé à la base du cou. Il disparaît à l'âge adulte. C’est
dans le thymus qu’à lieu la maturation des lymphocytes T (T pour thymodépendants), à partir de cellules
souches provenant de la moelle rouge des os.
2. La moelle osseuse rouge : A à ce niveau que se forment les globules rouges (hématies) et les leucocytes
(polynucléaires et lymphocytes) à partir de cellules souches.
3. La rate : est un organe lymphoïde aplati, de couleur rouge sombre et de surface lisse. Elle est situé en
haut et à gauche de l'abdomen, sous le diaphragme, et à coté de l’estomac. La rate joue un rôle important
dans l'épuration du sang. Elle joue un rôle important dans la réponse immunitaire et participe à la
destruction des cellules sanguines âgées ou anormales.
4. Les ganglions lymphatiques : se trouvent dans différent endroit de l’organisme mais sont
particulièrement nombreux au niveau des aisselles, des aines du cou et dans l’abdomen. C’est dans les
ganglions lymphatiques que se déroule la multiplication des lymphocytes et des monocytes
(macrophages).
A ces organes il faut ajouter les végétations (excroissances charnues à la surface de la peau ou d’une
muqueuse), les amygdales, l’appendice.
1.3. Les cellules du système immunitaire
Les cellules du système immunitaire sont les polynucléaires, les macrophages et les lymphocytes B et T.
1. Les polynucléaires neutrophiles, éosinophiles sont des leucocytes (globules blancs) à gros noyau
polylobé et à cytoplasme granuleux. Ils sont également appelés des phagocytes. Ils assurent la
phagocytose des microbes ils interviennent dans l’immunité non specifique.
2. Les polynucléaires basophiles : interviennent dans les allergies.
3. Les macrophages sont des cellules phagocytaires provenant des monocytes (mononucléaires à noyau
arqué). Ils sont capables de détruire un grand nombre de microbes par phagocytoses de masse.
4. Les lymphocytes sont des leucocytes mononucléaires à noyau volumineux et arrondi. On distingue :
Les lymphocytes B (B à Bone Marrow) qui donnent les plasmocytes qui sécrètent les anticorps.
Les lymphocytes T (T à Thymodépendant) : ils se différencient en :
1. LT4 (LTa = auxiliaires) : stimulation et amplification de la réponse immunitaire et coopération
cellulaire. Producteurs d’interleukines.
2. LTh=helper) freine la réponse immunitaire
3. LT8 (LT8 cytotoxiques) : lyse des cellules tumorales et infectées par les microbes
Il ya aussi les cellules NK. Elles exercent une activité cytotoxique de type K (killer) ou NK (Natural
Killer).
B- IMMUNITÉ ACQUISE OU SPÉCIFIQUE
Un bébé guéri de la coqueluche ne la contractera plus jamais : on dit alors qu’il a acquis une immunité contre
le germe de cette maladie : c’est une maladie immunisante.
L’immunité acquise se développe au cours de la vie de l’individu ; c’est un produit de système immunitaire.
L’immunité peut être acquise activement après un premier contact avec un antigène (microbe ou vaccin). Par
contre elle peut être acquise passivement dans le cadre d’un traitement par sérothérapie ou d’un transfère de
la mère à l’enfant (par le biais du placenta ou le lait maternel), ou encore lors d’une transfusion sanguine : on
parle d’immunité adaptatif.
L’immunité acquise est spécifique. Elle se développe lentement et est durable. Sa durée varie en fonction
l’identité de l’antigène agresseur. Par exemple sa durée est très longue avec les germes de la coqueluche
(toute la vie), mais elle est très brève avec les staphylocoques. L’immunité acquise fait intervenir des
réactions immunitaires spécifiques.
II. LES MECANISMES DES RÉPONSES IMMUNITAIRES
Le système immunitaire assure le maintien de l’intégrité. Chaque fois qu’un antigène pénètre dans
l’organisme, celui-ci réagit. Les réponses immunitaires sont adoptées à la nature de l’agent infectieux ou
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l’élément à éliminer. Certaines réponses sont non spécifiques, c'est-à-dire qu’elles sont toujours identiques
quelque soit la nature de l’antigène ; d’autres par contsre sont spécifiques et demandent la reconnaissance de
l’antigène.
A- LA RÉPONSE NON SPÉCIFIQUE OU INNÉE
Elle se déroule dans les tissus.
La phagocytose, mécanisme principal de la réponse non spécifique, est un phénomène qui peut se déroulé à
tout point de l’organisme où pénètre un antigène, quand les barrières muco-cutanées sont franchis.
L’entrée d’un antigène dans l’organisme déclenche une réaction inflammatoire qui prépare la phagocytose.
1. La réaction inflammatoire :
C’est une réaction physiologique de l'organisme aux lésions des tissus ou aux infections.
Lorsque des microbes franchissent les barrières naturelles par suite d’une blessure, il se produit localement
une réaction inflammatoire qui résulte de l’action de diverses substances dont les unes sont produites par les
tissus lésés et les autres sécrétées par les cellules immunitaires. L’inflammation se manifeste par différents
symptômes :
- Rougeur et chaleur dues à un flux sanguin accru qui dilate les vaisseaux sanguin
- Gonflement et augmentation de la sensibilité liés à l'augmentation de liquides dans les tissus locaux
qui provoquent une tension de la peau.
- Le phénomène s'accompagne d'une douleur locale plus ou moins importante due à l’excitation de
certaines terminaisons nerveuses.
Dans la zone enflammée, il y a accumulation de cellules spécialisées, parmi lesquelles on compte les
polynucléaires, les macrophages et les lymphocytes qui sortent des vaisseaux sanguins par diapédèse. Les
leucocytes sanguins détruisent les tissus lésés et alertent les macrophages ; ces derniers ingèrent et digèrent
les substances étrangères et les tissus morts.
Le rôle de la réaction inflammatoire est, entre autre, d’orienter par chimiotactisme les phagocytes
(polynucléaires, macrophages) vers le lieu de l’infection.
2. La phagocytose :
Elle est assurée par des cellules spécialisées ou phagocytes
(granulocytes et macrophages).
La phagocytose est la propriété qu’ont les phagocytes de
reconnaitre, d’ingérer et de digérer les éléments étrangers. La
phagocytose comporte différentes phases :
l’adhésion : le phagocyte adhère à l’élément étranger
reconnu
l’ingestion ou absorption : il l’englobe en
développant une vésicule d’endocytose ;
la digestion et expulsion : les lysosomes du phagocyte
déversent leur contenu enzymatique appelé
hydrolase dans la vésicule d’endocytose qui est devenu
une vésicule digestive ou phagosome. A l’issu de ces trois phases trois cas peuvent se présenter :
1. 1ecas : destruction des bactéries et libération des débris par exocytose, d’où une guérison rapide.
2. 2ecas : résistance des bactéries qui peuvent se multiplier ultérieurement d’où un état stationnaire de
l’infection ainsi les microbes sont entrainés dans les ganglions lymphatiques: c’est la reaction
ganglionnaire .
3. 3ecas : si le phagocyte des ganglions lymphatiques meurt et déverse les bactéries qui vont se
multipliées dans le sang. C’est la septicémie ou infection généralisée.
3. Autre réaction non spécifique (facteurs humoraux) :
La réaction non spécifique fait également intervenir des facteurs humonaux dont le système du complément
et les interférons.
3-1-Le système du complément :
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L’Opsonine: C’est un ensemble de protéines enzymatiques (environ 20) circulant dans le milieu
intérieur et qui peuvent être activées par la pénétration des microbes en vue d’assurer la lyse d’une
cellule étrangère ou d’une cellule infectée (cytolyse) ou alors d’induire une réaction inflammatoire en
vue de faciliter la phagocytose des bactéries en se fixant sur celles-ci : c’est l’opsonisation.
Les interférons :Une cellule infectées par un virus sécrète des protéines, les interférons qui se fixent sur
les récepteurs membranaires des cellules voisines lesquelles sensibilisées, produisent dans le cytoplasme
des protéines antivirales qui en cas d’une nouvelle infection virale s’oppose à la multiplication des virus.
On distingue trois types d'interférons : l'interféron alpha (α), produit par certains globules blancs (les
monocytes), l'interféron bêta (β), synthétisé par des cellules de la peau (les fibroblastes) et l'interféron
gamma ɣ, élaboré par les lymphocytes T.
3-2-Notion d’intégrité
L’organisme, grâce au système immunitaire, est capable de reconnaitre ce qui lui appartient et de lutter
contre les corps étrangers (microbes). Il possède des systèmes de défenses efficaces. Donc l’organisme, en
permanence, cherche à se conserver tel qu’il est, de rester intact et de préserver son identité biologique :
son intégrité.
2.1. notion de « soi »
Le soi est l’ensemble des organes, tissus, cellules et molécule propre à un individu. Il résulte de l’expression
du programme génétique (génome) de la cellule œuf (zygote). L’identité biologique d’un individu est liée à
la présence de molécules à la surface des cellules dans le plasma. Ces molécules sont des marqueurs
biologiques de l’identité (véritable carte d’identité moléculaire).
Les marqueurs les plus anciens connus sont ceux des hématies : ceux des groupes sanguins et du facteur
rhésus. Il ya aussi les marqueurs du système HLA (humain leucocyte antigène) ou CMH (complexe majeur
histocompatibilité)
a. Marqueur des groupes sanguins du système ABO.
Ces marqueurs ont été découverts ou identifiés en 1901 par Karl Landsteiner, médecin Autrichien. Avant la
découverte de ces marqueurs, les transfusions sanguines étaient limitées en raison des accidents fréquents.
En effet, certains mélanges sanguins sont incompatibles ; ils entrainent des réactions d’agglutination
mortelles.
L’examen microscopique des hématies a permet d’identifier deux types d’antigènes naturelles (marqueurs)
appelés agglutinogène (A et B). Ils sont présents à la surface de la membrane des hématies. Et dans le
plasma on trouve des anticorps naturels ou agglutinine (anti-A et anti-B).
Ces marqueurs permettent de définir quatre groupes sanguins : A, B, AB et O. Tout sujet, selon ce système
ABO, possède l’anticorps contre l’antigène qu’il ne possède pas.
L’expression de ces antigènes est gouvernée par un gène présent sur le chromosome 9 et ayant trois allèles A
et B (codominants) et O (récessif).
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Les souris du lot B survivent car après injection d’anatoxine tétanique, leur organisme produit des
anticorps ou antitoxines qui leur ont permis de se protéger contre la toxine. Elles sont donc immunisées.
Les souris du lot C meurent car les anticorps produits sont spécifique à la toxine tétanique et non à la
toxine diphtérique.
Ce type d’immunité est donc spécifique car les anticorps produits sont seulement efficaces contre un
antigène. Ces anticorps se trouvent dans le sang (sérum) : l’immunité est dite humorale.
L’immunité spécifique à médiation humorale est un mécanisme de défense acquis, mémorisé, régulé dont
les effecteurs sont les protéines du sérum : les anticorps qui doivent avoir les propriétés suivantes :
Ils doivent reconnaitre l’antigène, d’où la spécificité,
Ils doivent permettre l’élimination de l’antigène ; d’où l’immunité. Ce sont les lymphocytes B ou LB qui
produisent les anticorps en coopération avec les lymphocytes T ou LT et les macrophages (voir mécanisme).
Le résultat de cette coopération est la production d’anticorps circulants mais aussi la mémorisation de
l’antigène ayant déclenché le mécanisme.
La réponse immunitaire à médiation humorale est essentielle contre les antigènes extracellulaires. NB : les
anticorps ou immunoglobulines (Ig) sont classés en 5classes : IgM, IgA, IgE, IgG et IgD.
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À l'intérieur de l'enveloppe, se trouve une matrice protéique composée de protéines p17 et, encore à
l'intérieur, la capside composée de protéines p24. C'est ce dernier type de protéines qui, avec gp41 et
gp120, sont utilisés dans les tests VIH western blot.
La nucléocapside est composée, quant à elle, de protéines p6 et p7.
Le génome du VIH, contenu dans la capside, est constitué d'un simple brin d'ARN en double
exemplaire, accompagné d'enzymes qui :
transcrivent l'ARN viral en ADN viral (transcriptase inverse p66/p51)
intègrent l'ADN viral à l'ADN cellulaire (l'intégrase p32)
participent à l'assemblage du virus (protéase p12). Cette dernière n'est pas présente dans la capside,
mais flotte dans la matrice p17.
Le VIH est un virus fragile qui ne résiste pas à la chaleur et aux antiseptiques courants.
3. L’infection au VIH
3.1. Mode de contamination
Le Sida est causé par un rétrovirus, le VIH, qui s’attaque principalement aux cellules du système
immunitaire, les LT4. Le sida est une maladie sexuellement transmissible. Il existe 3 modes de
transmission : a. La transmission par voie sexuelle
La fragilité des muqueuses génitales fait qu’elle soit le plus souvent le siège de microlésions et de
micro-inflammations. Ceci permet le contact du virus dans le sperme ou dans les sécrétions vaginales avec
le courant sanguin ou les lymphocytes du receveur. Cette voie est la plus répandue, et est favorisée par un
rapport sexuel non protégé avec une personne porteuse du virus.
b. La transmission par voie sanguine
C’est par transfusion sanguine (éventualité qui devient exceptionnelle grâce au dépistage
systématique du sang du donneur) et par des instruments souillés de sang contaminé (seringues, lames, de
tout autre objet tranchant).
c. La transmission de la mère à l’enfant Elle se fait à trois niveaux :
1. Pendant la grossesse (le VIH peut traverser le placenta)
2. Pendant l’accouchement (contact entre le sang maternel et celui du nouveau-né)
3. Et pendant l’allaitement.
NB : les animaux domestiques, les insectes (moustiques) ne peuvent pas transmettre le VIH.
La contamination ne peut pas se faire également par l’intermédiaire de la sueur, de la salive ou par l’urine.
3.2. Évolution dans l’organisme
a. Séropositivité
Comme pour toutes les infections, lorsque le virus pénètre dans l’organisme, celui réagit (réaction
immunitaire) : Les cellules infectées produisent des interférons, la réponse immunitaire à médiation
humorale produit des anticorps anti-VIH qui décelables dans le sang 2 à 4 semaines après l’infection : phase
primo infection
La présence des anticorps anti-VIH dans le sang indique que le sujet est séropositif.
Dans l’organisme, ce sont les cellules munies de récepteurs CD4, les LT4 plus précisément qui constituent la
cible du VIH.
Les VIH se fixe par ses gp120 sur les CD4 (CCR5) des LT4 et introduit son génome (ARN viral) dans la
cellule hôte. A l’intérieur de la cellule, l’ARN viral est transformé en ADN viral ou provirus grâce à la
transcriptase inverse. Le provirus est intégré dans l’ADN de la cellule hôte ce qui le met à l’abri du système
immunitaire.
Le provirus peut rester silencieux (à l’état latent) pendant de nombreuses années (jusqu’à 12ans) durant
lesquelles le sujet est séropositif, contagieux : c’est la phase asymptomatique.
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b. SIDA déclaré
Après un temps de latence variable, le provirus commence à s’exprimer. Les protéines virales sont
synthétisées et le virus se reproduit activement dans la cellule hôte (LT4) qui est ensuite détruite.
L’augmentation progressive du nombre de LT4 détruits affaiblit le système immunitaire. Cet
affaiblissement du système immunitaire (immunodéficience) est à l’origine de l’apparition de maladies
opportunistes qui affectent la peau, le tube digestif, les poumons, le système nerveux : c’est la phase sida
mineur ou présida.
L’anéantissement total du système immunitaire aboutit à la phase terminale ou sida déclaré.
4. Prévention du SIDA
La lutte contre le sida est aujourd’hui une priorité de l’OMS, à travers son programme dénommé
ONUSIDA. Le 1e décembre de chaque année est célébré la journée mondiale de lutte contre le
sida.
La prévention contre le sida concerne tous les modes de transmission. Pour éviter le sida, il faut :
- Utiliser un préservatif lors d’un rapport sexuel avec un partenaire inconnu ou séropositif.
- Utiliser des aiguilles ou seringue stérilisés et à usage unique (utilisé une seule fois).
- Traiter les femmes malades du sida et qui sont enceinte. Éviter que ces femmes allaitent leur
bébé.
NB : il n’existe pas pour l’instant un vaccin contre le sida.
Les seuls traitements qui existent actuellement reposent sur la prise des médicaments antirétroviraux. Les
antirétroviraux empêchent la multiplication du virus dans l’organisme. Ils retardent ainsi l’apparition des
symptômes caractéristique de la phase sida déclaré.
v Le test de dépistage du sida.
La séropositivité traduit la présence des anticorps anti-VIH dans l’organisme du sujet infecté.
Le test d’Elisa (Enzyme linked immunosorbent assay = dosage d’immunomarquage par enzyme liée) qui
permet de détecter les anticorps anti-VIH.
Le test d’Elisa est une technique d’immunomarquage qui utilise des anticorps anti-“anticorps anti-VIH’’
associés à un substrat coloré (qui émet une coloration après formation des complexe immuns). C’est la
coloration du substrat qui indique la présence des anticorps anti-VIH (séropositivité).
La confirmation de la présence du virus dans l’organisme se fait par le test de Western-blot : recherche des
anticorps spécifiques aux protéines virales (gp 120, p25, p17, gp41) par électrophorèse par exemple.
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- Les vaccins tués contenant une fraction du microbe (vaccin contre l’hépatite B, anatoxine
bactérienne).
Ils sont moins efficaces et donc nécessitent des rappels (renouveler l’injection)
c. Vaccins modernes Ce sont des vaccins issus de gènes génétiques et des vaccins synthétisés.
2. Le traitement
2.1. La sérothérapie
C’est l’injection de sérum contenant des anticorps spécifiques dans le but de soigner, guérir une
maladie ou infection. Le sérum est curatif.
Le sérum utilisé provient d’un animal hyperimmunisé (le cheval par exemple). Il contient des anticorps
spécifiques à un antigène donné. L’injection de ce sérum à un individu malade augmente brusquement
son taux d’anticorps pendant quelques jours. Ce qui lui confère une immunité passagère, passive et de
courte durée.
Chez le nourrisson et l’enfant les anticorps maternels aident le sujet.
2.2. La chimiothérapie
C’est l’utilisation de médicaments pour le traitement des maladies infectieuses. Les produits
chimiques empêchent la multiplication des microbes.
v La reconstitution immunitaire
Après une irradiation, en cas de déficit congénital (enfant bulle), on réalise une greffe de moelle osseuse
ou de tissus fœtaux (foie, thymus) pour reconstituer le système immunitaire.
CONCLUSION
La défense immunitaire de l’organisme met en œuvre des moyens complexes communs ou spécifiques
assurant la reconnaissance et l’élimination du « non-soi ».
L’immunité spécifique est caractérisée par une coopération cellulaire au centre de laquelle on trouve les
lymphocytes T4.
C’est pour cette raison que l’infection des LT4 par le VIH entraine une insuffisance ou dysfonctionnement
du système immunitaire qui compromet le maintien de l’intégrité du soi.
Même s’il existe des techniques de prévention ou de traitement qui permettent d’aider système
immunitaire, il reste obligatoire d’observer des règles d’hygiène individuelles mais aussi collective.
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