Mémoire
Mémoire
Mémoire
De fin de cycle
En vue de l’obtention du Diplôme de Master en
Sciences de gestion
Spécialité : Management bancaire
Thème
Financement bancaire des entreprises
Cas : Crédit d’investissement au niveau de la
CNEP / Banque,Tizi-Ouzou
Promotion 2018/2019
Louanges à dieu tout puissant de nous avoir aidé à réaliser cet
humble travail.
Nous tenons , tout d’abord, à remercier notre tuteur, Mme Si
Mansour Farida, pour ses conseils. Elle a répondu avec simplicité et
précision à nos sollicitations.
De plus, nous tenons Mme Laabaci Nora, pour nous avoir pris en
charge pendant notre stage pratique. Aussi, nos remerciements
s’adressent au personnel de la CNEP/Banque Direction de Réseau de
Tizi-Ouzou de nous avoir accueilles en vue d’effectuer notre stage
pratique.
Nous remercions également les membres du jury, Mr Abidi, Mlle
Louggar et Mlle SiMansour pour avoir accepté d’évaluer ce travail
ainsi que tous nos professeurs pour leur soutien fort remarqué durant
notre cursus universitaire.
Enfin, nous témoignons notre profonde gratitude à nos familles,
leur soutien tout au long de la réalisation de notre travail a représenté,
pour nous, une réelle source d’énergie et de motivation.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à ceux sans qui rien n’aurait pu être
possible.
Puisse dieu exhausser tous vos vœux, et vous tracer une vie pleine
de joie et de bonheur ainsi que la réussite.
CA : Chiffre d’Affaires
CACOBATPH : Caisse Nationale des Congés Payés et de Chômage intempéries des Secteurs
du Bâtiments, des Travaux Publics et de l’Hydraulique.
ED : Emplois Durables
IP : Indice de Profitabilité
MC : Marge Commerciale
PE : Production de l’Exercice
PV : Procès Verbal
RE : Résultat d’Exploitation
RN : Résultat Net
RS : Ressources Stables
TR : Trésorerie
VA : Valeur Ajoutée
Le financement peut être assuré par les propres moyens de l’entreprise ceci est appelé
autofinancement ou par le marché financier, ou bien par les institutions financières
notamment les banques.
Les banques octroient des crédits à court terme pour le financement de l’exploitation,
et des crédits à long terme pour le financement des investissements, ce genre de financement
se fait généralement par le crédit d’investissement.
Dans un tel contexte, l’opération d’octroi d’un crédit d’investissement subit une
analyse profonde en prenant en considération plusieurs paramètres, le risque et les garanties
de remboursements qui servent au banquier comme critères d’évaluation des projets
d’investissement.
1|
L’importance des garanties exigées est liée à l’échéance du crédit sollicité, plus
l’échéance est lointaine, plus les garanties exigées sont importantes. Ces garanties assurent
une certaine protection en exerçant sur le débiteur une action psychologique qui doit le
pousser à respecter ses engagements.
Il faut noter qu’il n’est pas possible de les contrôler, ni d’avoir une visibilité sur les
résultats futurs. Pour arriver à les maitriser ou bien à les minimiser, les banques doivent avoir
une politique claire et précise en matière de gestion du risque de crédit, et se doter d’outils
d’aides à la décision fiables en matière d’octroi des crédits et de gestion des risques y
afférent. Dans le but de limiter et minimiser ces risques de crédit, une étude est conçue avant
l’opération même d’octroi. Cette étude devrait s'inscrire dans le cadre du système bancaire
prescrit par l'État, chaque banque suivant les lois en vigueur dans son pays.
En Algérie, la loi sur la monnaie et le crédit à été élaborée autour du principe directeur
devant consacrer l’indépendance de l’institution d’émission et la réorganisation du système
bancaire, afin de revaloriser les établissements de crédits, notamment les banques, en
redonnant un sens à leur rôle financier, intervenant de façon accrue, voire totale dans le
financement de l’économie nationale.
2|
De cette problématique découle les questions suivantes :
Afin de réaliser notre travail, nous avons effectué une recherche bibliographique sur
des ouvrages, des revues et des sites d’internet. De plus, nous avons effectué une étude
empirique au sein de la CNEP/Banque (la direction du réseau de Tizi-Ouzou) .
3|
Chapitre 01 :
Notions de base sur les
banques, les crédits et
l’investissement
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Introduction:
Dans ce premier chapitre, nous allons essayer de faire le tour des questions concernant
la banque, le crédit et l’investissement.L’investissement constitue un facteur vital du quel
dépend essentiellement la création des richesses dans une économie. Pour augmenter ces
richesses, il faut que les entreprises fassent appel aux banques qu’elles soient publiques ou
privées. Nous allons présenter les définitions de la banque, de l’entreprise et du crédit. . Ce
premier chapitre comporte trois sections :
- Dans la première section, nous allons donner les notions de base sur la banque ;
- Dans la deuxième section, nous allons présenter des généralités sur les crédits ;
Contrairement aux banques, les établissements financiers n’ont pas le droit de collecter
l’épargne publique pour la placer à leurs propres comptes. En conséquence, ils ne peuvent
ouvrir des comptes courants ou des comptes d’épargne à la clientèle, ni de délivrer des
chéquiers à leurs clients. Ils peuvent réaliser leur compte ou pour le compte de leurs clients
toutes les autres opérations de banque, de crédits et de bourse sous leur garantie et avec leurs
propres fonds.
1
HADJ SADOK.Tahar « Les risques de l’entreprise et de la banque » Edition Dahlab,2007,p10
4|
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
« Labanque est un intermédiaire financier qui redistribue sous forme de crédits les
fonds qu’il collecte auprès des agents économiques en vue de réaliser un profit »2.
« La banque est une entreprise pas comme les autres qui fait profession habituelle de
recevoir du public sous forme de dépôts ou autrement des fond qu’elle emploie pour son
propre compte en opération de crédits ou en opérations financières »3
1.1.1/Définition juridique :
Cette définition a connu plusieurs apports à la lumière des lois adoptées successivement :
« Est réputée banque, tout établissement de crédit qui effectue pour son propre compte
et à titre de profession habituelle, principalement, les opérations suivantes :
- Collecter auprès des tiers des fonds en dépôts quelles qu’en soient la durée et la
forme ;
- Accorder du crédit, quelle qu’en soit la durée ;
- Effectuer dans le respect de la législation et de réglementation en la matière, les
opérations de change et de commerce extérieur ;
- Assurer la gestion des moyens de paiements, procéder au placement, à la souscription,
achat, et vente de valeurs mobilières et de tous produits financiers ;
- Fournir conseil, assistance, et d’une manière générale, tous services destinés à faciliter
l’activité de sa clientèle »4
« La banque est une personne morale commerciale dotée d’un capitale, soumise à ce
titre, au principale de l’autonomie financière et de l’équilibre comptable »5.
2
HADJ SADOK. Tahar, Op. Cit ,p10
3
BERNARD Yves et JEAN-CLAUDE Coli, « dictionnaire économique et financier » Edition Seuil, Paris, 1996,
p170
4
Jora , Règlement 86-12 du 20 août 1986portant sur le système bancaires article n°01
5
Loi du 12 janvier 1988 article 2
5|
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
«Les banques sont des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle
et principalement la réception de fonds du public, les opérations de crédit ainsi que la mise à
la disposition de la clientèle des moyens de paiement et de gestion de ceux-ci. Sont considérés
comme fonds reçus du public, les fonds recueillis des tiers, notamment sa forme de dépôt avec
le droit d’en disposer pour son propre compte, mais à charge de les restituer. Constituer une
opération de crédit, pour l’application de la présente loi tous actes à titre onéreux par lequel
une personne met ou promet de mettre des fonds à la disposition d’une autre personne, prend
dans l’intérêt de celle-ci un engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement ou une
garantie. Sont assimilées à des opérations de crédit, les opérations de location assorties
d’option d’achat notamment les crédits-bails
Sont considérés comme moyens de paiements tous les instruments qui permettent à
toute personne de transférer des fonds et ce quel que soit le support ou le procédé technique
utilisé »6
« Les banques sont des organismes qui gèrent dans leur passif les comptes de leurs
clientèles qui peuvent être utilisés par chèque ou virement dans les limites de la provision
disponible. Elles sont prestataires de services, assurant les règlements et le transfert des fonds.
Elles distribuent des crédits »8.
La banque est une entreprise économique ayant un statut juridique et une organisation
particulière, mais une entreprise pas comme les autres par ce qu’elle crée de la monnaie,
6
Jora règlement 90-10 du14 avril 199
7
L’ordonnance n°03/11 DU 26/02/2003
8
PATAT. J.P « monnaie institution financière et politique monétaire » economica, paris, 1993, p20
6|
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
collecte des ressources auprès du public, comme elle gère les différents moyens de paiements
du point de vue, on désigne plusieurs définitions :
Sont considérées comme banques toutes les entreprises ou établissements qui font
progression habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôt ou autrement, des fondes
qu’ils emploient pour leur propre compte, en opération de crédit, ou en opération financière.9
En d’autres termes, la banque est une entreprise qui produit de nombreux services à la
clientèle, elle reçoit d’abord les dépôts des sommes apportées par ces clients et acceptes ainsi
de les garderà la place des particuliers qui effectue soit des dépôts à vue, soit des dépôts à
terme. La banque assure ensuite la gestion des moyens de payements pour les comptes de ces
clients.
Dans ce qui suit, nous présentons le système bancaire algérien depuis sa création à nos
jours. En effet, deux périodes essentielles marquent l’évolution de ce système : avant et après
1990, année de la promulgation de la loi sur la monnaie et le crédit (LMC).
« Au lendemain de l’accession de l’Algérie à l’indépendance il importe que notre pays
recouvre pleinement l’exercice de tous les attributs de sa souveraineté par la création d’un
institut d’émission spécifiquement algérien son droit régalien d’émettre de la monnaie »10. A
cet effet, la Banque Centrale d’Algérie fut créée par la loi 62-144. Les pouvoirs publics
avaient pour objectif la mise en place d’un système de financement pour différents secteurs de
l’économie. A cet effet, d’autres institutions ont été créées, à savoir :
- La caisse algérienne de développement : créée le 7 mai 1963. En 1972, la caisse
algérienne de développement change de dénomination et devient « Banque algérienne
du développement ». En 2009, la BAD a été transformée en fonds national
d’investissement, dénommé « Fonds national d’investissement » ;
- Banque Algérienne de Développement ». Par la suite, le Fonds national
d’investissement ;
- La Banque algérienne de développement prend la dénomination de « Fonds national
d’investissement » (FNI) ;
- La Caisse Nationale d’Epargne et de Prévoyance : créée le 10 août 1964. Le 06 avril
1997 la CNEP obtient l’agrément de la banque d’Algérie et devient une banque
9
HADJ SADOK.Tahar « les risques de l’entreprise et de la banque » Edition Dahlab Msila, 2007, p10
7|
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
11
Liste des banques et des établissements financiers de janvier 2017, tenue par le gouverneur de la banque
d’Algérie.
8|
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Elles peuvent offrir une garantie de bonne fin de placement en souscrivant elles-
mêmes les titres et en les remplaçant auprès de leur clientèle. Cette garantie est
pratiquée moyennant la perception d’une commission s’élevant généralement à 2,5% des
capitaux12.
Les activités exercées par la banque peuvent être regroupées en trois familles. En effet
autre, les activités traditionnelles d’intermédiation, on trouve les activités de marché et la
prestation de service.
12
POLLANDE-LUC. Bernet « économie et techniques bancaires » Edition Dunod, Paris, 1991, p14
13
POLLANDE-LUC. Bernet « économie et techniques bancaires » Edition Dunod, Paris, 1991, p14
9|
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
A- Dans le temps :
C’est la fourniture de moyens de financement (crédit) à leur clientèle, à un moment ou
ceux-ci en sont dépourvus.
B- Dans l’espace :
- Aux dépôts dans les comptes des particuliers et des entreprises sans rémunération ;
- Aux dépôts dans les comptes des particuliers et les entreprises avec rémunération ;
- Aux dépôts à terme des bons de caisses avec rémunération.
Les fonds recueillis par la banque auprès de ses clients déposants sous formes de
dépôts à vue ou à terme constituent des ressources importantes qui ne doivent pas rester
immobilisées dans ses caisses. La loi lui permet de les utiliser en partie sous son entière
14
LOBEZ Frédéric « banque et marchés du crédit » Edition Puf, mai, 1997, p08
10 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
responsabilité pour accorder des crédits aux agents économiques de confiance qui ont besoin
de capitaux pour investir, produire et consommer.
Ce sont des opérations faites pour le compte des clients, la banque n’étant pas
naissante ni à, une créance, ni à une dette, ni à un engagement d’hors-bilan. L’objectif du
banquier est de percevoir des commissions. Les prestations de services effectuées par la
banque sont très diversifiées et elles recouvrent notamment :
15
GAUDMINE. G et Montier. J « banque et marché financier » Edition Economica, paris, 1999, p85
16
LOBEZ Frédéric, Op. Cit, p09
11 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
« Le système bancaire assume également un rôle politique important, non pas en tant
qu’initiateur d’une telle politique, mais plus en tant que relais de celle-ci et à plusieurs titres.
Les banques sont ainsi un levier essentiel de la politique monétaire, que celle-ci soit axée sur
un contrôle quantitatif ou sur un contrôle par les taux d’intérêt. Par ailleurs, le système
bancaire intervient de façon directe en souscrivant les titres émis par l’état/ par les ressources
qu’il mobilise, il a cette capacité de financer l’Etat que ne peuvent évidemment avoir les
agents économiques pris individuellement »17.
Pour exercer leurs activités, les banques disposent généralement de trois catégories de
ressources18.
Les ressources propres sont celles que les propriétaires de la banque réunissent au
moment de sa création et augmentation dont l’accroissement est possible pendant son
exercice. Ces ressources constituent le gage des créanciers et la mesure de son indépendance
vis-à-vis des tiers.
1.4.2 /Les ressources clientèles : Ces ressources sont principalement les dépôts, les bons de
caisse, les comptes d’épargne.
17
FREDERIC Lobez « banque et marchés du crédit-finance » dépôt légale- 1er Edition, mai, 1997, P18
BENHALIMA Ammour « pratique des techniques bancaire » » Référence à l’Algérie. Edition Dahlab2007,
18
P41.
12 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Il s’agit de liquidités confiées à une banque par des personnes physiques ou morales,
on distingue deux catégories de dépôts, à savoir les dépôts à vue et les dépôts à terme.
Ce sont des fonds bloqués pendant une durée fixée à l’avance et rapportent un intérêt à
condition que le client titulaire de compte ne retire pas l’argent avant l’échéance (fixée entre 1
et 10 ans selon l’établissement) et plus la durée d’immobilisation de dépôts et longue, plus le
taux de rémunération est élevée.
Les banques ont la possibilité de reconstituer leur liquidité afin de pouvoir accorder
de nouveaux crédits et ce par le réescompte des effets dont elles sont porteuses auprès de la
banque centrale ou par le recours au marché monétaire.
Il existe plusieurs types de banque, commençant par la banque des banques, qui est la
banque centrale, et puis on distingue les autres types selon leurs classifications.
19
BENHALIMA. Ammour, Op.Cit, p42
13 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
C’est la banque d’émission, elle se trouve au sommet du système financier de l’Etat, elle
est chargée de la gestion monétaire en fonction des volumes des affaires financières et les
services de l’Etat, elle a pour mission :
Dans ces banques, l’Etat est propriétaire de la totalité des actions, il prend part à toutes les
décisions. Elles exécutent les ordres de l’Etat et parmi ces banques et établissements, nous
citons :
Une personne ou un groupe de personnes est propriétaire des actions. Elles peuvent avoir
la forme d’une société anonyme. Les décisions sont prises par les actionnaires qui ont un titre
de propriété sur la banque. Parmi ces établissements, nous citons :
14 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
- Société Générale Algérie (SGA), une filiale contrôlée 100% par la société générale
Française ;
- Natexis Al Amena, une filiale du groupe Natexis France(Paris) ;
- Trust Bank Algérie, mixage de capitaux privés internationaux et nationaux ;
- Arab Leasing Algérie, établissement spécialisé dans le leasing, filiale d’Arab Bank
- Al Salam Bank Algérie (Banque capitaux émiratis, Charia Complaint) ;
- Calyon Algérie (Filiale du groupe français Crédit Agricole),
- Maghreb Leasing (Etablissement financier capitaux Tunisiens et investissement
souverains).
1.5.2.3/ Les banques mixtes :
Une participation publique et prive se combine. L’Etat comme les particuliers qui sont
actionnaires ont le même droit de décision dans cette banque, nous citons :
1.5.3/L’extension du réseau :
- Banque réseaux : Ce sont des banques qui ont plusieurs agences sur le territoire ;
- Banque sans réseaux : Ce sont des banques uniques qui n’ont pas d’agences ;
- Banque à distance : Ce sont des banquesavec accès sur internet.
15 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
1.5.4.2/Banque de Dépôt :
Les banques de dépôt sont définies comme étant des banques dont l’activité principale
consiste à octroyer des crédits et recevoir des dépôts de fonds à vue ou à terme. Elles sont
spécialisées dans le financement des opérations à court terme et moyen terme. Elles travaillent
essentiellement avec leurs clients, particuliers, professionnels et entreprises, elle, reçoivent
des dépôts et accordent des prêts.
Ce sont des banques qui sont spécialisées principalement dans le financement des
opérations à long terme. Elles travaillent essentiellement sur les marchés, elles s’occupent
aussi d’assurance et d’autres activités financières comme l’achat et la vente des titres. Elles
octroient des crédits dont la dure est égale à deux ans, elles doivent affecter des ressources
stables ; fonds propres ou produit d’émission obligataire à l’exclusion des dépôts. Elles n’ont
d’ailleurs le droit de recevoir des dépôts que d’une clientèle industrielle ou commerciale, et ne
peuvent consentir des crédits qu’aux entreprises dans lesquelles elles ont une participation.
Ce sont des banques qui exercent toutes les activités, c’est--dire qui n’ont pas de
spécialité. Elles sont appelées aussi des banques généralistes. Ce sont de grands conglomérats
financiers regroupant les différents types des banques, les banques de détail, des banques de
financement et d’investissement et banques de gestion d’actifs.
Le système bancaire islamique est basé sur les préceptes de l’islam, il est organisé
autour de trois principes fondamentaux : Interdiction de fixation de taux d’intérêt ; Partage du
profit ou des pertes résultant d’investissement ; Promotion des investissements productifs,
créateur de richesses et d’emploi.
16 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
2.1/Définition du crédit :
« Faire crédit, c’est faire confiance : c’est donner librement la disposition effective et
immédiate d’un bien réel ou d’un pouvoir d’achat , contre la promesse que le même bien , ou
un bien équivalent , vous sera restitué dans un certain délai ; le plus souvent avec
rémunération ou service rendu et du danger couru , danger de perte partielle ou totale que
comporte la nature même de ce service20 »
2.1.1.1/Le temps :
Elle est différée dans le temps. Le créditeur permet au débiteur de différer le paiement
du montant du crédit à une date convenue d’avance.
2.1.1.2/La promesse
20
BOUYACOUB Farouk« l’entreprise et le financement bancaire »Edition Casbah , Alger 2000,p17
17 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
2.1.1.3/ La confiance :
L’acte de crédit repose sur la confiance, dans le respect de l’engagement pris par le
client, mais aussi dans son professionnalisme, dans les capacités techniques et commerciales
de son entreprise et dans la qualité de ses produits.
2.1.2/Définition juridique :
Ainsi, il nous est apparu nécessaire de donner une définition juridique du crédit, tel
qu’elle est donnée par la législation bancaire en vigueur ; nous faisons référence ici à la loi du
14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit qui définit ce dernier à travers son article
N°112 comme « tout acte à titre onéreux par lequel une personne permet de mettre des fonds
à la disposition d’une autre personne et prend, dans l’intérêt de celle-ci, un engagement par
signature tel qu’un aval, un cautionnement ou une garantie ainsi sont assimilées à des
opérations de crédit, des opérations de location assorties d’option d’achat notamment de
crédit-bail ».21
Le crédit concerne toute activité de prêt d’argent que ce soit des prêts bancaires ou de
délais de paiement d’un fournisseur à un client.
Le mot crédit vient du latin credere « croire » et repose sur la confiance ; celle que la
banque accorde à l’emprunteur pour obtenir le remboursement du prêt, et surtout « avoir
confiance en l’avenir »22.
« L’objet d’un crédit pour la banque, est la réalisation d’un profit. Elle est une
entreprise qui achète, transforme. Elle utilise de l’argent comme matière première qu’elle
transforme en produits, appelés crédit. Ces produits sont écoulés de sa clientèle à un prix lui
permettant de réaliser un gain. Ce surplus est une nécessité pour assurer son
développement23. »
21
Article N°112, loi du 14 avril 1990 de la législation bancaire relative à la monnaie et au crédit
22
CANDAMINE. G et MONTER. J, « banque et marché financier »Edition Economica, 1998, p20
23
BOUYACOUB Farouk. Op. Cit , p19
18 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Les crédits d’exploitation sont des crédits à court terme destinés au financement
d’exploitation.
Le remboursement de ces crédits, dont la durée est généralement d’une année (elle
peut cependant atteindre deux ans) est assuré par les recettes d’exploitation.
Les crédits d’exploitation globaux servent à financer l’actif circulant du bilan. Quatre
formes de crédits globaux peuvent être distinguées :
- La facilité de caisse ;
- Le découvert ;
- Le crédit de compagne ;
- Le crédit de relais.
A/La facilité de caisse :
« La facilité des caisses permet à une entreprise de pallier à de courts décalages entre ses
dépenses et ses recettes ». Le caractère essentiel de la facilité de caisse et sa courte durée, bien
qu’il peut être accordé pour une année, ce concours se caractérise donc par des utilisations
brèves et successives.
Le banquier est très attentif à l’existence de ces fluctuations car il ne s’agit pas ici d’un
crédit spécialisé dont le remboursement se fait par le décaissement de l’opération financée,
comme c’est le cas pour l’escompte ou encore le financement de stocks.
24
BENHALIMA. Ammour, Op.Cit, P60
19 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
B /Le découvert :
Le découvert est non spécialisé, et mis à la disposition de l’entreprise pour couvrir ses
besoins globaux de financement. C’est un crédit commode et souple car les succès rencontré
par le découvert tiennent de sa grande commodité, son utilisation ne nécessite aucune
manipulation de papier, car tout se traduit par un jeu d’écriture sur le compte. Pour la banque
comme pour l’entreprise, il n’entraine que le minimum des frais généraux. Par ailleurs, il évite
à l’entreprise, les soucis qu’entrainent inévitablement l’établissement et le renouvellement des
billets financiers. Le découvert est la technique de crédit qui assure la meilleure gestion de la
trésorerie et le mieux adapté aux besoins des entreprises qui ne disposent pas des prévisions
de trésorerie régulièrement actualisées.
En contrepartie, le découvert est un crédit couteux, par ailleurs, une entreprise qui fait
recours au découvert doit supporter les agios imputables à ce dernier, et pour la banque cette
forme de concours et plus risquée.
20 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
partie de l’année. La raison fondamentale du crédit de compagne est le décalage dans le temps
entre les dépenses de production et des recettes de commercialisation, ce qui entraine pour
l’agent économique concerné un besoin de trésorerie très important pendant une partie du
cycle.27
Ce crédit est remboursable par les recettes réalisées par la vente de la production, il
est souple et facile pour la banque.
Par contre, l’inconvénient de ce crédit est qu’il est très risqué car la banque ne bénéfice
d’aucune garantie particulière liée au crédit
D/ Le crédit relais :
Le crédit relais est une forme de découvert qui permet d’anticiper une rentrée de fonds
qui doit se produire dans un délai déterminé et pour un montant précis.28
Cette rentrée peut provenir d’une augmentation de capital ou encore de cession d’actifs.
Le crédit relais permet alors à l’entreprise d’utiliser par anticipation les ressources collectées.
27
GUILLON. Jacques : « comment négocier avec ses banquiers » Edition Dunod, 1974, p 100-101
28
PIGET. Patrick : « gestion financier de l’entreprise » Edition Economica , Paris ,1995 P 530
21 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
L’inconvénient de ce crédit est qu’il est très risqué, car si le bien tarde à être revendu,
le cout en devient très prohibitif, ces « crédits » sont accordés à des taux élevés par
conséquent les entreprises qui ont recours au crédit relais doivent supporter des agios élevés.
2.2.1.2 / Les crédits d’exploitation spécifique :
Les crédits d’exploitations spécifiques sont des crédits qui servent à financer certains
actifs circulants spécifiques, soit les stocks, soit les créances. Les crédits de cette nature les
plus sollicités sont :
29
POLLANDE-LUC. Bernet, Op.Cit, p112
30
BOUYACOUB. Farouk, Op.Cit, p237
22 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Les marchés publics sont des contrats passés entre l’Etat, les collectivités publiques,
les établissements publics à caractère administratif et les entrepreneurs ou les fournisseurs en
vue de l’exécution de travaux ou la livraison de fournitures.31
Ces marchés se caractérisent par la certitude de paiement par l’Etat des créances dues
aux entreprises de travaux publics mais en même temps, par la lenteur des règlements de ces
derniers. Par conséquent, la réalisation de tels marchés sont marqués par des déséquilibres
certains entre les recettes et les dépenses engagées par l’entreprise effectuant les travaux.
Ceciamène souvent les entrepreneurs à solliciter le concours des banques sous forme d’avance
garantie par les nantissements de leur marché en faveur de ces derniers. Le financement d’un
marché important nécessite souvent la mise en œuvre de capitaux importants que l’entreprise
réalisatrice doit mobilier.
C/L’escompte commercial
« C’est l’opération par laquelle un banquier met à la disposition du porteur d’un effet
de commerce non échu le montant de cet effet (déduction faite des intérêts et des
commissions) contre le transfert à son profit de la propriété de la créance et de ces
accessoires. »32
L’escompte des effets de commerce présente des risques assez faibles, en raison
notamment :
31
BOUYACOUB. Farouk, Op.Cit, p237
32
Idem p ,241
23 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
- Du fait que le porteur de l’effet est propriétaire de la créance sur le tiré, même si le
tireur a fait faillite ;
- Du lien entre l’effet de commerce et une opération commerciale déterminée dont le
dénouement permettra de rembourser le porteur de l’effet, c’est-à-dire le banquier.
Les effets de commerce escomptés sont mobilisables sur le marché monétaire, à condition que
ces effets soient « bancables » c’est-à-dire :
Le banquier doit cependant dépister le papier de complaisance et les tirages croisés. Il doit
pour cela prendre des précautions qui l’amènent notamment :
- À fixer, pour chaque entreprise, une ligne d’escompte calculée en fonction de son
chiffre d’affaires et du pourcentage dela clientèle qui règle pour traite ;
« L’avance sur facture est un crédit par caisse consenti contre remise de factures visées
des administrations ou des entreprises publiques généralement domiciliées aux guichets de la
banque prêteuse ».33
E/Factoring ou l’affacturage :
C’est une technique de financement qui fait prendre en charge de manière irrévocable
les créances d’une entreprise, par une société de factoring (le factor)
33
BOUYACOUB. Farouk , OP.Cit, p236
24 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
- L’aval ;
- L’acceptation ;
- Les cautions ;
- Le crédit documentaire.
2.2.2.1/L’aval :
L’aval est « l’engagement par lequel un tiers se porte garant du paiement d’un effet.
L’avaliste est tenu de la même manière que celui dont il s’est porté garant ».34
En principe, l’aval indique pour le compte de qui il est donné. A défaut de cette
indication, il est réputé être donné :
- Pour le compte du tireur, s’il s’agit d’une lettre de change ou d’un chèque ;
2.2.2.2/ L’acceptation :
Le crédit par acceptation est avant tout un engagement par signature et s’éloigne du
crédit mobilisable qui appartient à la famille des crédits par caisse.
2.2.2.3/ Le cautionnement :
La caution est une garantie de paiement demandée par le propriétaire. Il peut exiger
qu’un proche solvable ou un organisme s’engage, en cas de défaillance de la part du locataire,
à payer le loyer et les charges. En cas de dettes, cette caution permet au propriétaire de
34
BOUYACOUB. Farouk , OP.Cit p249
35
BENHALIMA, Ammour , Op. Cit , p120-121
25 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
C’est sans doute la forme du crédit la plus importante et la plus répandue en matière de
commerce international.
« C’est l’acte par lequel une banque s’engage, pour le compte de son mandant à payer
au bénéficiaire un montant déterminé en une monnaie convenue, si ce dernier présente, dans
les délais fixé, les document prescrits ».36
2.2.3.1/Crédit à la consommation
Il existe deux grandes familles de crédits à la consommation : les crédits affectés et les
non affectés.37
- Les crédits affectés : financent un bien déterminé (l’achat d’une voiture neuve, d’un
produit électroménager) avec un taux fixe et un échéancier au bout duquel la dette est
apurée.
- Les crédits non affectés : se partageant entre les prêts personnels et le crédit revolving.
- Les prêts personnels sont destinés au financement de projets au montant indéterminé à
l’avance, comme des travaux ou un mariage, à taux fixe sur une durée déterminée.
- Crédit revolving, appelé aussi « réserve d’argent », est un produit plus complexe qui
sert d’outil de gestion de trésorerie à un ménage. C’est celui qui conduit le plus au
« mal endettement » c’est-à-dire qui ampute le niveau de vie de manière durable.
« Le créditimmobilier est un prêt octroyé par une banque aux particuliers et aux
entreprises et est destiné à financer une opération immobilière (acquisition, construction
travaux….) ; le logement peut être affecté à une résidence principale, secondaire ou à un
investissement locatif. Les établissements prêteurs prennent, généralement une
36
BOUYACOUB. Farouk, Op. Cit,p 263
37
BRUNO Moschetto « le crédit à la consommation » Edition Puf, Paris, 1992, p05 ,06
26 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
38
PHILIPPE. N « banque et banque centrale dans la zone euro » 1er Edition, de bock université, Bruxelles, 2004
p50
27 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Nous avons donné d’une manière générale les principales visions sur l’investissement.
L’investissement est une opération réalisée par les agents économiques afin d’obtenir
des biens de production (machines, bâtiment…). Pour l’entreprise, l’investissement est une
dépense destinée à maintenir ou accroitre son potentiel productif. Il ne faut donc pas
confondre un investissement et une consommation intermédiaire39.
Ainsi, l’investissement pour l’entreprise est une opération entrainant une affectation de
ressources pour un projet industriel ou financier dans l’espoir de créer une nouvelle valeur,
d’en retirer des flux de liquidité sur un certain nombre de périodes afin d’enrichir l’entreprise.
La notion de l’investissement est vaste.
39
CAPUL Jean-Yves « l’économie et les sciences sociale A a Z » ,Edition Paris, France, 2004 p 164
40
CONSO. Pierre et HEMICI. Farouk « gestion financier de l’entreprise »10eme Edition Paris, France, 2002,
P372
41
CONSO. Pierre et HEMICI. Farouk « OP.Cit » 372
28 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
3.2.1/L’investissement matériel
3.2.1.1/L’investissement de remplacement
C’est l’acquisition de biens de production qui sont les même que les anciens
L’objectif est de remplacer les biens usés ou obsolètes. L’entreprise effectue dans ce
cas, un investissement de remplacement (ou de renouvellement).43
3.2.1.2/L’investissement de productivité :
Si l’entreprise veut améliorer sa productivité (qui est son efficacité mesurée par le
rapport entre la production obtenue et les facteurs de production mis en œuvre pour l’obtenir),
on dira qu’elle effectue un investissement de productivité ou de modernisation.44
3.2.1.3/L’investissement de capacité :
42
BOLUSSET. Carole « l’investissement »Edition Bréal, 2007, p13
43
Idem ,p14
44
Idem.
45
BOLUSSET. Carole « Op.Cit » p15
29 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
L’entreprise utilise aussi les résultats aboutis pour apporter des modifications aux
produits ou créer de nouveaux produits.
L’entreprise a besoin d’un personnel formé. Ceci explique les dépenses engagées dans
le recrutement, la formation, l’intégration et le perfectionnement des ressources humaines.
L’objectif est d’assurer la maitrise de tâches et répondre par conséquent, aux besoins
de l’entreprise en ressources humaines compétentes.
Comme dans tous les domaines, les entreprises sont tenues d’informatiser leurs
informations en utilisant des matériels et logiciels informatiques.
Selon C. bolusset (2007), les entreprises sont tenues de faire un gros effort
d’investissement non seulement en matériel informatique mais aussi en logiciels afin de
suivre le mouvement toujours rapide des modifications liées aux applications informatiques. 47
46
Carole Bolusset « l’investissement », Bréal, 2007, p16
47
Carole Bolusset «Op.Cit », p16
30 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Ils représentent le capital investi une ou plusieurs fois suivant la nature et la durée de
vie de l’investissement. La capitale investie est mesurée par les dépenses d’acquisition et de
construction y compris les dépenses annexes d’études préalables et d’essais ainsi que de tous
les frais accessoires.
Toutes ces dépenses sont retenues pour leurs montants hors taxes (sauf évidement si la
TVA ne peut être récupérée).49
On attend de la mise en œuvre d’un investissement un excèdent des recettes sur les
dépenses qui peuvent être rattachées à cet investissement. Il faut donc entendre ici par cash-
flow le solde des encaissements et des décaissements qui interviennent pendant l’exploitation
de l’investissement.
48
Carole Bolusset «Op.Cit »,P18
49
AMELON. J.L « l’essentiel à connaitre en gestion financière »Edition Maxima, 2002, p209
50
BARREAU. J, DELAHAYE.J « gestion financière » Edition Dunod, Paris 2000, p 322
31 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
La durée de vie d’un investissement « est la période durant laquelle on peut en attendre
des cash-flows nets, c’est un paramètre important pour les investissements dont la durée de
vie est moyenne, cette durée de vie économique peut être appréciée en fonction de l’usure
(durée de vie technique) et de la nature d’investissement qui peut être touché plus ou moins
rapidement par l’obsolescence. En revanche, pour les projets importants dont la durée de vie
est longue, le choix de la période est plus délicat ».51
À l’issue de l’utilisation normale des investissements, certains ont encore une valeur
vénale résiduelle.
En Algérie, c’est l’ensemble des agences nationales qui essayent de trouver des
solutions socioéconomiques par la création des organismes nationaux de promotion
d’investissement.
51
CONOS. P « gestion financière »7 eme,Edition , DUNOD , paris 1985 p423
52
LASARY, « évaluation et financement de projets »édition Distribution « El dar El Othmania »,2007 , p70
32 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
- L’assurance de respect des engagements souscrits par les investisseurs durant la phase
d’exonération ;
- La gestion des fonds d’appui l’investissement ;
- Identification des obstacles qui entravent la réalisation des investissements propres
aux autorités concernant les mesures organisation.
3.4.2/Agence Nationale de Gestion du Micro Crédit (ANGMC)
ANGMC créée par le décret exécutif n04/14 du 22 janvier 2004, il représente un outil
de lutte contre le chômage et la précarité visant le développement des capacités individuelles
des personnes à auto entreprendre leur propre activité.
En mai 1994, un décret législatif institue l’assurance chômage en faveur des salariés
susceptibles de perdre leur emploi de façon involontaire et pour raison économique, le mode
de financement dans cette agence est triangulaire et se compose de :
Est une agence de gouvernement d’aide la création d’entreprise présent sur l’ensemble
du territoire algérien à travers un réseau de 53 antennes, l’ANSEJ est devenue opérationnelle
depuis le deuxième semestre 1997 ; l’agence pour le soutien de l’emploi des jeunes est un
acteur incontournable du développement économique local en Algérie.
3.5/L’entreprise
3.5.1/Définition de l’entreprise
53
HADJ SADOUK Tahar, Op.Cit, p04
33 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Selon CAPUL Jean-Yves, « Une unité de production qui vend ses produits sur un
marché. Elle produit donc des biens et des services marchands. Une banque, une clinique, une
exploitation agricole, une boucherie, une cabine de chirurgien-dentiste sont ainsi des
entreprises. Il existe de nombreuses structures juridiques pour les entreprises déterminant,
pour chacune d’elles, la réparation de la propriété et des pouvoirs de direction. La principale
distinction concerne les entreprises individuelles et les sociétés. »54
Dans ce type, les entreprises sont classées économiquement selon la taille et la nature
d’activité.
- Les grandes entreprises : qui ont un effectif dépassant 500 personnes et qui
réalisent des chiffres d’affaires en milliards d’unités monétaires ;
- Les PME : Catégorie particulièrement hétérogène qui regroupe les petites et
moyennes entreprises allant de quelques salariés jusqu’à 500 personnes ;
- Les TPE : Très petites entreprises (pas ou très peu de salariés) qui sont
nombreuses et connaissent des problèmes de gestion spécifiques.
54
CAPUL Jean-Yves « l’économie et la science de A à Z » Edition Haltiere, Paris, France, 2005,p125
55
CHANTEL. B, MARTINE.P « économie et gestion de l’entreprise » 4eme Edition France 2006, p14
34 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Selon ce critère, les entreprises sont classées en deux (02) secteurs essentiels ; le
secteur public et le secteur privé.
A/ L’entreprise privée :
Comme son nom l’indique, c’est une entreprise qui appartient au privé dont on trouve
des entreprises individuelles, EURL, SARL et des entreprises en sociétés c’est--dire SPA et
d’autres.
B/L’entreprise publique :
Le capital de ce type d’entreprise revient à l’Etat, donc c’est l’Etat qui investit, qui
gère et c’est à lui d’encaisser les gains ou de supporter les pertes.
De plus, il existe des entreprises mixtes constitues des deux parties (Publique et privée).
L’entreprise est une entité dont la fonction est de produire les biens et les services,
pour cela elle a besoin de l’investissement car elle le considère comme une décision
importante pour les raisons suivantes :
56
CONSO. Pierre, Op.Cit, p16
35 |
Chapitre 01 : Notions de base sur les banques, les crédits et l’investissement
Conclusion :
La banque a un rôle important dans la croissance économique et cela vu son rôle qui
consiste en l’octroi des crédits pour les agents économiques afin de réaliser leurs projets. Les
crédits sont parmi les principales ressources des banques et le moteur de la création
monétaire.
Les crédits destinés aux agents économiques notamment le crédit d’investissement qui
permet la relance des projets d’investissements sert à générer de nouvelles sources pour la
banque en contrepartie de la satisfaction des besoins des agents économiques.
36 |
Chapitre 02 :
Crédit
d’investissement, les
risques liés et les
garanties bancaires
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Introduction
Dans le monde actuel, le crédit représente le moyen de financement majeur des agents
économiques, puisque c’est le levier essentiel de toute opération liée à l’investissement et
donc la réalisation des gains, et sans lui les entreprises vont se trouver incapables de se
développer.
L’objet du crédit est donc de fournir aux entreprises des capitaux ou des liquidités dont
elles ont besoin pour une durée déterminée. La durée des prêts accordés aux entreprises, peut-
être à court terme (inférieur à deux ans), à moyen terme (deux ans à sept ans) et à long terme
(supérieur à sept ans).
Une demande de crédit présentée par l’entreprise donne lieu à la mise en place d’une
procédure assez longue, commençant par la constitution du dossier et s’achevant par la
décision finale, en passant par l’étude de tous les paramètres permettant d’évaluer les risques
et de déterminer les besoins réels.
S’il s’agit d’un crédit finançant un investissement, l’analyse porte particulièrement sur
les perspectives de développement de l’entreprise à la suite d’un programme
d’investissement.
37 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Les crédit d’investissements sont destinés à financier la partie haute du bilan , les
immobilisations et les outils de travail de l’entreprise , le remboursement de ces crédits est
assuré par des bénéfices dégagés par celles-ci.
Ces crédits sont des concours directs c'est-à-dire utilisables par le débit d’un compte,
leur durée de remboursement est au minimum de deux (02) ans. Ils peuvent être accordés à
long ou à moyen terme (CMLT). Parmi ces types de crédit d’investissement , on trouve
essentiellement les crédits suivants :
« Le crédit à moyen terme d’investissement s’inscrit dans la fourchette de deux ans à sept
ans en termes de temps. Il est essentiellement accordé pour l’acquisition de biens
d’équipement amortissables entre huit et dix ans. »
Ce type de crédit permet, en fait, de financer non seulement le matériel et l’outillage, mais
aussi certaines constructions de faible cout dont ont besoin les sociétés industrielles.
Le crédit à moyen terme est généralement distribué par les banques de dépôts, les banques
d’affaires ou encore les banques de crédits à moyen et long terme.
38 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Dans notre pays, ce sont actuellement les banques de dépôts qui octroient des crédits à
moyen terme. Elles le font sur des ressources constituées en grande partie de dépôts à vue 1.
Pour pouvoir financer des opérations de crédit d’une durée relativement longue avec
des dépôts essentiellement à court terme, il faut résoudre un double problème : celui de
donner aux banques de dépôts la possibilité de réescompter leurs crédits à moyen terme
auprès de la Banque d’Algérie tout en évitant que ce type de crédit n’entraine un recours trop
systématique aux ressources de l’Institut d’Emission et ne pèse donc exagérément sur la
monnaie2.
Pour récupérer la trésorerie engagée dans une opération de crédit à moyen terme, la
banque pourrait mobiliser sa créance sur le Marché Monétaire. Mais cette possibilité n’existe
pas encore en Algérie.
En France, cette mobilisation se fait par le biais d’une institution spécialisée, le Crédit
National, chargé de donner un accord prêtable, après étude d’un dossier complet déposé
auprès de ses services par la banque du demandeur. Cette institution permet d’autre part aux
pouvoirs publics d’orienter la distribution du crédit sur le plan économique3.
Le crédit à moyen terme est dit direct lorsqu’il est nourri par la banque sur sa propre
trésorerie.
Les billets à ordre créés en représentation d’un tel crédit deviennent des
reconnaissances de dettes et non des instruments de réescompte ou de mobilisation 4
1
BOUYACOUB. Farouk, Op.Cit, p252.
2
Idem.
3
Idem, pp 252-253
4
BOUYACOUB Farouk, Op.Cit, p253.
39 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Le crédit à long terme s’inscrit dans la fourchette huit (08) ans/ vingt ans. Il finance
des immobilisations lourdes, notamment des constructions.
Les crédits à long terme se distribuent généralement sous forme de prêts mis
intégralement à la disposition des emprunteurs par des établissements spécialisés : banque
d’affaires, banques de crédits à moyen et long terme, etc.… Le long terme est financé
essentiellement sur des ressources d’emprunts, provenant notamment d’émissions
obligataires5.
5
BOUYACOUB Farouk, Op.Cit, p253.
6
LUE bernet, « Principe de technique bancaire », Paris, France, 2007, P257
40 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
1.2.3.2/Les inconvénients :
- Dans le cas où le locataire serait défaillant, la revente du bien loué ne lui assurera pas
forcément une couverture totale de la perte subie ;
- Les biens loués peuvent être difficiles à récupérer, surtout s’ils ont été détruits ou
détériorés ;
- Toujours dans le cas de défaillance du débiteur, le bailleur risque de voir le bien
financé tomber en désuétude à cause une évolution technologique rapide. Ce cas est
particulièrement fréquent dans le cas de biens informatiques ;
- Le coût du crédit-bail est souvent très élevé, ce qui le rend difficile d’accès aux petites
entreprises.
Le crédit-bail adossé appelé aussi le crédit-bail fournisseur qui est l’opération par
laquelle une entreprise vend le matériel qu’elle fabrique à une société de leasing qui laisse à
sa disposition dans le cadre d’un contrat de crédit-bail.
Les crédits spéciaux sont des crédits d’investissement qui s’inscrivent dans le cadre
d’un programme de développement tracé par les autorités gouvernementales, parmi ces
crédits, nous citons :
Les crédits à l’emploi de jeunes sont des concours à moyen terme qui entrent dans le
cadre du dispositif de soutien à l’emploi des jeunes adopté et réglementé par le décret
présidentiel N. 96/234 du 02 juillet 1996 et les décrets exécutifs N. 96/296 et N. 96/297 du 08
septembre 1996. Ces concours ont pour objet le financement de création d’entreprises par les
jeunes investisseurs. Ce crédit fait bénéficier les jeunes entreprises inscrites à l’ANSEJ, d’une
structure de financement préférentielle sensée leur donner les moyens financiers les plus
favorables pour réussir leurs projets. La durée de ce crédit varie entre trois (03) ans et cinq
(05) ans avec un différé de paiement allant de six (06) mois à vingt-quatre (24) mois.
41 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
1.3.1- La durée :
Elle représente un décalage plus ou moins important entre la fourniture du crédit et son
remboursement. Le critère. « Temps » permet de distinguer entre crédit à court terme, moyen
et long terme pour une durée généralement entre deux (02) ans et vingt(20) ans, pour un
volume de crédit d’investissement inférieur ou égal à 70% du montant de l’investissement.
42 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
1.3.2- La confiance :
En matière de confiance, aussi bien qu’il soit possible au travers de la situation
passéed’une entreprise de porter un premier jugement sur sa valeur intrinsèque et sur celle de
ses dirigeants, c’est seulement avec le temps que le banquier sera véritablement fixé sur la
solidité de l’affaire ainsi que sur la compétence et la moralité de ceux qui la dirigent. C’est un
élément qui détermine toutes les manifestations de crédit qui naissent à l’occasion des
nombreux actes de la vie courante. Elle est nécessaire au long développement, elle est liée
étroitement à la notion de risque.
1.3.3/ Le risque :
L’expérience a maintes fois démontré qu’il n’y a pas de crédit totalement exempt de
risques, quelles que soient les garanties dont il est assorti. Le risque est pratiquement
inséparable du crédit, le banquier doit donc toujours craindre que son portefeuille ne soit pas
mobilisable auprès d’institut d’émission ou que son débiteur ne puisse faire face à ses
obligations dans les délais prévus. Les deux principaux risques sont :
- Le taux fixe : Le taux d’intérêt est déterminé à la signature sur le contrat. Ce dernier
reste inchangé pendant la durée.
- Le taux variable : Il varie proportionnellement à un indice ou un taux de référence.
43 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Plusieurs documents sont exigés pour une demande d’un crédit d’investissement :
2.1.1.1/ Demande manuscrite : Cette demande sera signée par le gérant ou toutes autres
personnes mandatées en indiquant :
- La date d’introduction ;
- L’identification de la relation (raison sociale et siège social) ;
- L’activité principale ;
- L’objet de la demande de crédit ;
- Le montant et la durée des concours sollicités ;
- L’estimation de garanties proposées (estimation du client).
7
Décision Réglementaire d’Approbation, la CNEP/Banque
8
Idem
44 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
2.1.1.3/ Les documents comptables et fiscaux : Les documents comptables et fiscaux sont9 :
- Bilan Tableau de Compte de Résultat (TCR) des trois (03) derniers exercices ;
- Rapport du commissaire aux comptes pour les entreprises concernées ;
- Bilan et TCR prévisionnels ;
- Plan de financement et/ou de trésorerie ;
- Situation fiscale et parafiscale récente.
9
Décision Réglementaire d’Approbation, la CNEP/Banque
10
Idem.
11
Idem
45 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Le banquier, doit notamment vérifier sur la base des statuts (de l’entreprise à
financer)qui lui sont remis, sa date de création, sa forme juridique, sa raison et son objet
social,l’adresse de son siège social, son capital social et sa répartition. Il s’assure que
l’entreprise a été inscrite au registre de commerce et que les personnes habilitées à engager la
société sont bien ses interlocuteurs. Il recueille, ensuite, des informations complètes et
précises sur le promoteur ou les principaux promoteurs.
C’est la présentation du projet selon le cadre dans lequel il s’inscrit, sa finalité et ses
principales spécificités. Ces informations sont relatives aux éléments suivants 13:
12
Décision Réglementaire d’Approbation, la CNEP/Banque
13
Idem
46 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Cette rubrique détaillée étudie l’ensemble des moyens nécessaires pour assurer la
production correspondant aux objectifs commerciaux. Le banquier s’informe sur la politique
de recrutement de l’entreprise et ses besoins en personnel, sur l’effectif qui sera recruté pour
l’année de démarrage, les perspectives de recrutement pour les années suivantes et les salaires
bruts annuels correspondants. Il s’intéresse, également, aux moyens dont dispose l’entreprise
14
BOUYACOUB. Farouk, Op.Cit, P145.
15
Idem, P.145-146.
47 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
en matière de terrain et de constructions, aux sites d’implantations, aux surfaces utilisées, aux
contraintes éventuelles, aux possibilités d’agrandissements, etc. Le banquier détermine et
évalue le degré de dépendance de l’entreprise vis-à-vis de ses éventuels sous traitants, se fait
communiquer la quantité, la qualité et le prix des matières premières et des consommables,
ainsi que les conditions de règlement du chèque fournisseurs16.
La Banque d'Algérie gère et organise trois centrales (des risques, des impayés et des
bilans) au niveau de sa Direction Générale du Crédit et de la Réglementation Bancaire
(DGCRB). Ces centrales constituent autant de bases de données que de centres d'informations
indispensables à une bonne et prudente conduite des politiques de crédits par les banques et
établissements financiers. Elles permettent, en outre, une gestion saine des instruments de
paiement et de crédit et une connaissance particulière des incidents de payement à même de
mettre en état de veille les banques et les établissements financiers 17.
Depuis 1994, la Centrale des Risques de la Banque d'Algérie a évolué au rythme des
déclarations des crédits effectués par les banques et établissements financiers et s'est
développée, principalement, grâce à l'apport de l'informatique. Le seuil de déclaration, fixé à
deux (02) millions de dinars, concerne les crédits à court terme, les crédits à moyen terme, les
crédits à long terme et les crédits par signature. La centrale des risques informe les banques et
les établissements financiers déclarants sur les crédits contractés, éventuellement, par leurs
clientèles auprès de tout le système bancaire et financier. Cette information est à l'évidence
utile pour une banque qui détient un portefeuille composé notamment d'une clientèle
fortement endettées (risque de s'engager ou d'aider un client "surendetté"), la banque
demeurant souveraine quant à sa prise de décision devant ce type de risque. De plus, des
informations sont données et pour chaque banque et établissement financier sur la ventilation
des crédits déclarés :
48 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
La Centrale des Impayés (CI) est chargée de fournir aux banques et établissements
financiers et à l'autorité de contrôle des informations sur le nombre et la nature des incidents
de paiement, notamment ceux relatifs aux émissions de chèques pour l’absence ou
l’insuffisance de provisions. La centrale des impayés est chargée pour chaque instrument de
paiement et/ou de crédit :
18
www.bank-of-Algeria.dz.
19
http//www.bank-of-Algeria.dz. consulté le 16/09/2019
49 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Pour limiter le risque, le banquier trouve que le moyen le plus efficace dont il dispose
est l’étude de la situation passée, présente et future des entreprises qui sollicitent un crédit. Le
type de crédit sollicité qui va déterminer l’orientation des investigations du banquier et la
gamme d’instruments d’analyse à mettre en œuvre. D’une manière générale, lorsqu’ il s’agit
de financement sollicité par des entreprises en activités, c’est au travers de l’évolution dans
letemps des postes des trois (3) derniers bilans et compte de résultat que le banquier
apprécieleurs structures financières, leurs situations de trésorerie, leurs solvabilités et leurs
rentabilitéslui permettant de tirer les conclusions sur les politiques financières, industrielles et
commerciales et donc de se faire une idée du risque probable.
Cette étude doit, nécessairement, s’élargir aux facteurs économiques et humains qui
sont à l’origine des performances de l’entreprise. Les compétences techniques, commerciales
et humaines des dirigeants, la qualité de leurs gestions passées, le marché sur lequel ils
opèrent, les produits qu’ils offrent, sont autant d’éléments indispensables dans l’évaluation du
risque de crédit.21
20
http//www.bank-of-Algeria.dz. consulté le 16/09/2019
21
BOUYACOUB F.,Op.Cit, P.25-26.
22
AND. D, « Manuel de gestion financière », Edition Marketing, volume 2, Paris, 1999, P.59.
50 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
C’est le montant des ventes réalisées avec les tiers pendant l’exercice de
l’activitéprofessionnelle normale et courante de l’entreprise commerciale et industrielle 24.
23
http//www.compta-facil.com.consulyté le 17/11/2019.
24
Idem
25
Idem. le 20/11/2019.
51 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
La valeur ajouté mesure la richesse brute crée par l’entreprise dans le cadre de
sonactivité, la valeur ajouté est ensuite répartie entre les facteurs de production (le travail et
lecapital) et l’état à travers les impôts et taxes 26.
26
http//www.compta-facil.com.
27
Idem.
52 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Le résultat courant avant impôt est constitué par la somme du résultat d’exploitation
etdu résultat financier, il permet donc de mesurer l’impact du politique financier
del’entreprise sur son résultat d’exploitation. La méthode de calcul de (RCAI) et la
suivante29 :
28
http//www.compta-facil.com
29
Idem.
53 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
antérieures àperte et que la réserve légale soit dotée)30. La méthode de calcul du (RN) et la
suivante :
Résultat Net (RN)= Résultat courant avant impôt +/- Résultat exceptionnel – Impôt
sur les bénéfices – Participation des salaries - Ou Total des produits –Total des
charges.
Internes L’entreprise
Ressources de Capital
Externes Emprunts
Etats D’investissement
Subventions
Source : Etabli par nos soins à partir de BRUSELERIE H., « Analyse financière »,
Edition DUNOD, 4émme édition, Paris, 2010.
30
http//www.compta-facil.com
31
BRUSELERIE H., Op.Cit, P.176.
54 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
- La méthode additive :
- La méthode soustractive :
32
BEATRICE et FRANCIS. G., « Analyse financier », édition Gualino, 6 émme édition, Paris 2002, P.137.
33
CHIHA. K., « Gestion et stratégique financier », Edition Houma, 2 émme édition, Paris 2006, P.57.
55 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Ce tableau va montrer les différents ratios de rentabilité que la banque calcule pour
l’évaluation de l’entreprise avant l’octroi du crédit pour cette dernière.
Source : Etabli par nos soins à partir de CHIHA K., « Gestion et stratégique financier », Edition Houma, 2 émme
édition, Paris 2006.
56 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
57 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
34
http//www.compta-facil.com.
58 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Les approches présentées ci-dessus s’appuient sur le haut du bilan comptable, il est également
possible de calculer un fonds de roulement en partant du bas du bilan :
Avec Passifs à court terme = passifs circulants + autres dettes à court terme.
Lors du calcul du fonds de roulement net, l’analyste se trouve face à trois (03) cas à savoir 35 :
35
http//www.compta-facil.com.
59 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
FRNG
Actif circulant
Passif circulant
- FRNG Nul : Un fonds de roulement est nul, lorsque les ressources stables et les
emplois durables sont égaux. Ici, les ressources couvrent les emplois sans qu’un
excédent ne soit généré, l’entreprise devra financer son BFR avec un découvert
bancaire par exemple.
- FRNG positif : un fonds de roulement est positif lorsque les ressources stables
excédent les emplois durables, dans ce cas, les ressources stables financent en
intégralité les emplois durables, l’excédent va financer le BFR (en totalité ou
partiellement) et le solde va contribuer à former la trésorerie nette de l’entreprise, celle
ci dispose d’un « matelas financier ».
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Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Stables
FRNG
Actif Circulant
Les Besoins en fonds de roulement sont les besoins de financement qui naissent à
l’occasion du cycle d’exploitation de l’entreprise. La méthode de calcul du besoin en fond de
roulement (BFR) et la suivante :
On distingue entre deux (2) différents types de besoins en fonds de roulement (BFR) qui sont
les suivants :
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Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Et pour calculer le Besoin en Fonds de Roulement Total (BFR Total) on suit la règle
suivante:
Le Besoin en Fond de Roulement Total BFR Total = BFR D’exploitation + BFR hors
exploitation.
C/ La Trésorerie (TR)
36
http//www.compta-facil.com.
62 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
condition que les concours bancaires ne soient pas élevés et que les besoins ne soient
structurels.
FRNG
BFR
TN négative
- La TR nulle : Cette situation est le résultat d’une gestion financière optimale dont
l’objectif d’une trésorerie zéro traduit une volonté d’utiliser au mieux les ressources de
l’entreprise.
BFR FRNG
63 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
BFR
FRNG
TN positive
Pour déterminer les flux de liquidités relatifs au projet d’investissement, le décideur doit tout
d’abord sélectionner un horizon réaliste sur le quel vont porter ses prévisions, on retient
généralement la plus petite durées entre37.
37
MARCHESNAY. M, « Mangement stratégique », Edition de l’Adreg, Paris, Mai 2004, P.84.
64 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
38
ROBERT .H, « évaluation financière des projets », Edition Economica, Paris, 1999, P.48.
65 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
39
BANCEL .F et RICHARD .A, « Le choix d’investissement », Edition Economica, Paris, 1995, P.67.
40
BRSSY. G. et KONKUYT. C., « ECONOMICA d’entreprise », Edition Dolloz, Paris, 2000, P.231.
66 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Source : Etabli par nos soins à partir des documents de la banque, CNEP/Banque.
67 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Source : Etabli par nos soins à partir des documents remis par la banque, CNEP/Banque.
Dans ce tableau, nous avons horizontalement les périodes qui sont établies sur la durée
de l’investissement, et verticalement, les encaissements et décaissements, et pour trouver les
cash-flows, la banque fait appel aux différents critères pour savoir la rentabilité du projet
avant financement.
VAN = ?
I0 = L’investissement Initial
- Si la VAN et Positive
- Si la VAN et Négative
68 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Il permet de comparer entre deux (2) projets dont la mise de fond initiale est
différente, C’est un indicateur qui permet d’estimer le gain obtenu par unité monétaire
investie. La méthode de calcul de (IP) est la suivante :
Σ Cash-flow actualisés
L’Indice de Profitabilité (IP)=
I0
L’indice de profitabilité est un critère qui est venu pour pallier une des insuffisances
de la VAN qui ne pouvait être utilise comme critère de sélection entre deux projet dont la
durée de vie est égale mais avec en cout initiale différent.
Il s’agit du taux qui permet d’égaliser les cashs-flows CF actualisés au coût du projet.
C’est le taux maximal de rentabilité dégager par un projet au de-là de ce taux le projet n’est
pas rentable. La méthode de calcul du taux de rentabilité interne est la suivante :
69 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Les Flux Net de Trésorerie FNT que nous avons calculés à partir du tableau
d’emploi/ressource, ce tableau doivent être analyses en vue de ressortir, la rentabilité propre
de l’investissement pour cela nous devons actualiser la notion d’actualisation qui consiste à
actualiser les flux au présent pour pouvoir les comparer, ensuite nous pourrons procéder au
calcule des indicateurs de la liquidité et de la rentabilité de l’investissement.
Afin de calculer le (DRA) il faut passer par trois (3) étapes, essentielles, qui sont :
70 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
La valeur actuelle nette appelée aussi bénéfice actualisé est la différence entre la somme
des cash-flows actualises et le capital investi.
71 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
L’analyse d’un projet d’investissement telle que dj présente détaille toutes les
Operations de crédits qui représente un résultat probable pour la banque. De ce fait, l’étude de
dossier des crédits exige plusieurs documents dans la banque. Cette étude des dossiers ne peut
avoir lieu qu’avec l’application des règles et un recueil des risques et des garanties.
Précisément, il s’agit pour le banquier de découvrir la situation de l’entreprise partir d’une
analyse des risques et garanties.
Tout crédit d’investissement est lie des risques, nous allons donner une définition de
ces risques.
La notion de risque peut être définie comme un engagement portant une incertitude
dotée d’une probabilité de gain ou de préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une
perte.
L’octroi d’un crédit à moyen et à long, terme comporte pour la banque des risques
importants du fait que l’engagement bancaire s’étend sur plusieurs années et que le
remboursement est lié à la capacité à dégager des bénéfices.
Plusieurs types de risques existent et chacun possède ses principes et ses méthodes de
Calcul.
41
GOIEIN. G, « les opérations bancaires et leurs fondements économique » Edition Dunod, Paris 1980 p99
72 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Le risque de taux trouve son origine dans la détention d’actif et passif taux fixe, qui est
différent en matière d’chances et de condition de rémunération. Il peut également découler la
détention d’actif et passif taux variable. Il est nécessaire de déterminer la position d’une
banque vis-à-vis du risque de taux (Position de taux)42.
- Mesure de risque de taux : Pour la mesure de risque de taux la banque utilise le profil
d’échéances. Ce dernier est considéré comme un tableau qui classe l’actif et le passif
selon la date laquelle leur taux d’intérêt est modifié, cette échéancier est différent de
la mesure de risque liquidité.
- Le calcul d’un indice de risque de taux : On peut calculer l’indice de risque partir du
profil d’chances ou par un ratio de sensibilité la variation de taux. Ce ratio se calcul
selon l’chance donne et sa formule est la suivante :
RST = Total Actif / Total Passif
Cette position globale n’est pas un bon indicateur du risque support par la banque
puisque toutes les devises sont confondues, elle est n’est au moins calcul quand la
réglementation des changes interdit aux banques de prendre une position globale de change,
ce qui signifie que toutes les banques doivent avoir une position nulle.43
Ce risque n’est pas comme les risques précédents car il ne peut ter constitue que lorsque
toutes les voies de recours contre le débiteur défaillant sont puises, nous allons voir dans ce
risque qu’il Ya deux (02) procédures sensiblement différentes :
42
DE COUSSERQUES Sylvie , « gestion bancaire » 2eme Edition ,Paris, France ,1996,p202
43
Idem, p 206
73 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Autrement dit c’est le risque pour la banque de ne pouvoir faire face à ses
engagements suivant leur échéance.
Lorsque la banque se trouve dans une situation qui l’empêche de satisfaire une
demande de retrait immédiate d’un dépôt massif.
B/ le risque de transformation :
Lorsque la banque modifie la date d’échéances d’un prêt pour un client, cela signifie
pour la banque un allongement dans la liquidité des emplois, et une stagnation dans
l’exigibilité des ressources.44
Ce risque d’immobilisation est lié au fait que le crédit bien que non douteux, ne puisse
être remboursable pour des raisons tenant des difficultés de trésorerie temporaires, ou des
éléments indépendant de sa volonté intransférabilité des devises étrangères dans laquelle sont
libellés les concours ou plus près de nous, refus de remboursement d’un crédit accord un
établissement public ou une collectivité local, ou garantie par eux 45. D’après cette définition
nous distinguons plusieurs plans chez le banquier, qui sont :
44
ARMAUD De. Servigny « le risque de crédit »DUNOD,PARIS, 2003,p161
45
MON CHAN Eric « analyse bancaire de l’entreprise »Edition EconomicaA, Paris, France, 2001, p233
74 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
D’après Michel Mathieu, il existe une définition économique des garanties, qui les
désigne comme servant à anticiper et à couvrir un risque futur possible de non recouvrement
du crédit.
Donc après l’octroi d’un crédit par la banque, cette dernière peut utiliser les garanties
pour couvrir les risques qui peuvent se produire.
Remarque :
La garantie est un élément accessoire et non préalable, mais qui constitue une assurance pour
la banque
3.2.1.1/ Le cautionnement :
C’est l’obligation par laquelle une personne appelée « caution » promet de payer si le
débiteur n’exécute et faillit à ses engagements. C’est également un engagement qui ne se
présume pas, il doit obligatoirement se concrétiser par un écrit sur lequel doivent ente définis
avec soin et précision les caractères de l’obligation.
46
Francçois Desmicht , « pratique de technique bancaires » Edition Dunod , paris , p51
47
Ammour Benhalima « principe de technique bancaire » ,Edition Dahleb , Algérie ,1997 ,p 183
75 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
- la caution simple
- la caution solidaire.
- le bénéfice de discussion :
- le bénéfice de division :
En cas de pluralité des cautions, la dette est divisée entre les cautions, et le créancier
ne peut poursuivre chacune d’elle que pour sa part dans le cautionnement
3.2.1.2/ L’aval
L’article 407 du code de commerce stipule : L’aval est l’engagement d’une personne
de payer tout ou une partie d’un montant d’une créance, généralement, un effet commerce. Il
est exprimé par la mention bonne pour aval au recto de l’effet suivie de la signature de
l’avaliste. Il peut être donne sur un acte séparé, l’aval est un cautionnement solidaire.
76 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
physique) ou les pouvoirs exigés pour se porter garant du débiteur principal. Il (l’avaliste ou
la caution) peut également garantir plusieurs personnes sans pour autant qu’il ait les moyens
suffisants.
Nous pouvons, alors scinder les garanties réelles en deux principales formes :
3.2.2.1/ L’hypothèque :
- L’hypothèque conventionnelle ;
- L’hypothèque judiciaire ;
- L’hypothèque légale.
48
Ammour Benhalima « principe de technique bancaire » ,Edition Dahleb , Algérie ,1997 ,p 183
77 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
A/l’hypothèque conventionnelle :
L’hypothèque conventionnelle est celle qui r résulte d’un contrat (une convention)
entre le débiteur et le créancier (la banque) cependant, pour être valide, celle-ci nécessite un
acte notarié.
B/ L’hypothèque légale :
Comme son nom l’indique, l’hypothèque légale est imposée par la loi , au profit de
certains créanciers ( banques et établissements financiers) jouissant d’une protection légale.
C/L’hypothèque judiciaire :
C’est une hypothèque qui découle d’une décision de justice, condamnant le débiteur,
elle est obtenue par un banquier ayant engagé une procédure judiciaire contre le débiteur dans
le but de recueillir une inscription d’hypothèque sur l’immeuble de celui-ci.
L’hypothèque présente l’avantage d’être la plus sure, car elle touche un droit
immobilier. Cependant, le banquier doit prendre les précautions suivantes :
3.2.2.2/ Le nantissement :
« Le nantissement est un contrat par lequel une personne s’oblige, pour la garantie de
sa dette ou celle d’un tiers, remettre au créancier ou une tierce personne choisie par les
parties, un objet sur lequel elle constitue, au profit du créancier, un droit réel en vertu duquel
celui-ci peut retenir, l’objet jusqu’au paiement de sa créance et peut se faire payer sur le prix
de cet objet en quelque main qu’il passe,. Par préférence aux créanciers chirographaires et aux
créanciers inférieures en rang ».
Le nantissement peut être constitué pour garantir une créance conditionnelle future,
éventuelle, un crédit ouvert ou l’ouverture d’un compte courant, à condition que le montant de
la créance garantie ou le maximum qu’elle pourrait atteindre soit déterminée par l’acte
constitutif.
78 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Le nantissement est constitué par un contrat. Il est sauf disposition légale contraire,
inséparable de la créance qu’il garantit faute de quoi il serait nul et non avenu.
En effet le nantissement ne peut porter que sur les biens meubles qui relèvent de la
propriété du débiteur, et contrairement à l’hypothèque, il est exploité sous plusieurs formes
par les banques : nantissement avec, ou sans dépossession du débiteur du bien remis en gage
entre les mains de la banque.
Le nantissement est une garantie sans dépossession, consentie sur certains éléments
compris dans le fonds de commerce. Il est indispensable que l’acte précise les commerciales,
le droit au bail, la clientèle et l’achalandage.
Pour être valide, l’acte de nantissement doit être signé par le banquier et le débiteur,
enregistre Puis déposé au greffe du tribunal commerce.49
Il s’agit là aussi d’un gage qui se réalise sans dépossession, avec la particularité d’être
constaté par un acte sur registre spéciale ouvert à cet effet auprès de la direction ayant délivré
la carte d’immatriculation, communément appelée carte grise qui doit porter la mention
« véhicule gagé ».51
49
Hadj Sadok Tahar« les risques de l’entreprise et la banque « Edition Dahlaab , bousàada,2007 ,p 113
50
Hugert De La Bruslerie « analyse financière et risque de crédit « Edition Dunod ,paris , 1999 p350
51
Hugert de la Bruslerie « analyse financière et risque de crédit « Edition Dunod , Paris ,1999 , p 351
79 |
Chapitre 02 : Crédit d’investissement, les risques liés et les garanties bancaires
Le nantissement des actifs financiers notamment des bons de caisse, est un contrat par
lequel, le débiteur d’un prêt remet en gage les titres qu’il détient entre les mains du créancier
ou d’un tiers, convenu entre les parties.52
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons pu voir que la constitution d’une demande de crédit
d’investissement est l’étape la plus importante l’ord de la mise en procédure du banquier au
traitement du dossier, ce qui va lui permettre de faire une analyse financière approfondie de
l’entreprise, l’évaluation de sa rentabilité ainsi que sa capacité de remboursement. Cette étape
va motiver la décision du banquier pour oui ou non d’accorder le crédit.
52
Hadj Sadok Tahar« les risques de l’entreprise et de la banque « Edition Dahlab , Boussaâda , 2007 p 113
53
Idem p114
80 |
Chapitre 03 :
Etude de cas d’un
crédit d’investissement
au niveau de la
CNEP/Banque
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Introduction :
Toutefois ,chaque demande de crédit doit faire l’objet d’un montage de dossier pour
minimiser les risques que peux encourir la banque.
Selon les termes de la loi N°64-227 du 10/08/1964, les missions dévolues à la CNEP
Banque sont :
- La collecte de l’épargne ;
81 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Cette période était celle de la mise en place du livret d’épargne. Les deux attributions
principales assignées à la Caisse d’épargne de l’époque étaient :
- La collecte de l’épargne ;
- L’octroi du crédit pour l’achat de logement (prêts sociaux).
Au mois d’avril 1971, une instruction a chargé la CNEP de financier les programmes
de réalisation de logements en utilisant les fonds du trésor public. Dès lors, l’épargne des
ménages va connaitre un essor prodigieux. A la fin de l’année 1975 furent vendus les
premiers logements au profit des titulaires de livrets d’épargne.
De nouvelles tâches sont assignées à la CNEP. Il s’agit des crédits aux particuliers
pour la construction de logements et le financement de l’habitat promotionnel au profit
exclusif des épargnants. La CNEP entreprit une politique de diversification des crédits
accordés notamment en faveur des professions libérales, des travailleurs de la santé, des
coopératives de service et des transporteurs.
82 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
A partir de 1997, la CNEP est passée du statut de caisse à celui de banque, sa nouvelle
dénomination est désormais la « CNEP Banque ». Cette dernière s’est vue élargir son champ
d’action aux produits autrefois l’apanage des banques primaires et ce par décision N°01/97 du
09/06/1997 émanant du ministère des finances.
Suite à cette décision ministérielle, la CNEP est érigée sous la forme d’une société par
Actions (SPA). Le capital social de la CNEP Banque est fixé à 14 milliards de dinar divisé en
14000 actions de 1000DA chacune. La CNEP Banque a été immatriculée au registre de
commerce en date du 24/12/2000 sous le numéro 00138291300, aussi tous les dirigeants ont
été agrées par le gouverneur de la banque d’Algérie.
Outre ses 209 Agences d’exploitation, la CNEP Banque a signé depuis longtemps une
convention avec les PTT (actuellement Algérie Poste) pour la distribution de ses produits via
le réseau postal.
- Les crédits hypothécaires prévus par les textes réglementaires en vigueur au sein de la
banque à l’exclusion des prêts pour l’achat, la construction, l’extension et
l’aménagement des locaux à usages commercial ou professionnel ;
- Pour le financement de la promotion immobilière, sont autorisés :
- Le financement des programmes immobiliers destinés à la vente ou à la
location, y compris ceux intégrant des locaux commerciaux ou professionnels ;
- Le financement de l’acquisition ou de l’aménagement des terrains destinés à la
réalisation de logements
83 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
- Le ministère de l’intérieur ;
- Le ministère de l’économie et des finances ;
- Le ministère des travaux publics ;
- Le ministère des affaires sociales ;
- Le ministère des postes et télécommunications.
Le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour la gestion de
l’administration et de l’instruction dans le cadre des activités statutaires de cette dernière et
des plans financiers nationaux :
84 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
D. Administration
D. du D. du financement des
et moyen D. suivi Risques D. Etudes D. du Contentieux
Marketing promoteurs
Crédit économiques et
financière
D. de l’organisation D. de la
D. des Méthode et qualité Comptabilité
opérations
immobilières
Source DR 1147/2008 du 27/05/2008
D. Système
d’information
85 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Direction du Réseaux
Cellule contrôle et Comité de sécurité
tableaux de bord
S. moyens S. S. S. S. S.
généraux Financement Comptabilité Exploitation Analyse Juridique
S. financement des
S. Personnel promotions
S. cellule technique
1
Source : http//www.cnepbanque.dz
La Direction du Réseau de TIZI OUZOU a été créé en 1993. Elle compte 15 Agences
réparties sur les territoires de 03 wilayas : Boumerdès (1agence), Tizi-Ouzou (09 agences),
Bouira (05 agences).
86 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
La Direction du Réseau compte investir dans l’ouverture de nouvelles agences dans les
régions àforte densité de population et qui représentant un intérêt certain en matière de
collecte de l’épargne et de placement des crédits. C’est ainsi que dans le cadre du plan de
développement du réseau à moyen terme, l’ouverture d’agences dans les localités de Mekla,
Azzefoun, Tigzirt est prévue.
87 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Le Directeur d’agence
Secrétariat de Directeur
Direction Adjoint
La CNEP/BANQUE a plusieurs missions ainsi que des opérations, nous allons voir les
missions en 1er lieu et en 2eme lieu les opérations :
- La collecte de l’épargne ;
- Le financement de l’habitat ;
- La promotion de l’immobilier.
88 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Outre les livrets d’épargne (livret d’épargne Logement et livret d’épargne populaire), la
CNEP/Banque offre d’autres produits d’épargne à ses clients :
89 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Aujourd’hui, la CNEP/Banque n’est plus une crise d’épargne. C’est une Banque à part
entière, cela suppose donc que les types d’opérations qu’elle accomplit sont ceux relevant de
son statut de banque de 1997 et qui consistent à :
- Recevoir et gérer des fonds quel que soit leur durée et leur forme ;
- Emettre des emprunts à court, moyen et long terme, sous toutes formes ;
- Consentir des prêts sous toutes formes dont ceux destinés au financement de l’habitat ;
- Participer à des emprunts ainsi qu’à toute souscription ;
- Donner tout acceptation, caution et garantie de toute nature ;
- Effectuer toutes les opérations sur les valeurs mobilières conformément aux conditions
légales et réglementaires ;
- Les crédits hypothécaires prévus par les textes réglementaires au sein de la banque
Grâce à son propre réseau d’agences constitué de 210 agences, toutes informatisées, et
les 3.500 bureaux de poste, la CNEP/Banque offre à sa clientèle une large gamme de produits.
Son objectif étant, d’un côté, la satisfaction de leurs besoins, et de l’autre côté, de rivaliser ces
concurrents sur le marché bancaire algérien. Le large éventail de produits proposées par la
CNEP/Banque est constitué de :
1.6.1/ Les produits de l’épargne : les produits de placement offerts à la clientèle englobent :
LEL : livret épargne logement conférant à leur titulaire le droit d’accès à un crédit avec des
conditions privilégiées ;
Bon de caisse.
90 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Afin de financer ses clients, la CNEO/Banque a mis en place un certain nombre de produits à
savoir :
91 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Dans cette section, on va voir les étapes per lesquelles passent le dossier dés sa
réception au niveau de l’agence jusqu'à son arrivé à la direction du réseau commercial.
Lorsque le client est présenté au niveau de l’agence domiciliaire, il doit être bien
accueilli et l’invité dans un bureau privatif ce qui va lui permettre d’être à ‘aise pour un bon
déroulement de l’entretien. Le but de cet entretien est de bien connaitre le client, identifier ses
besoins et lui proposer les meilleures solutions.
A la fin de l’entretien, le client entre en relation avec la banque dès que l’ouverture de
son compte est faite, le CCPE doit lui remettre son relevé d’identité bancaire (RIP) et
s’assurer la validation de sa commande de chéquier et lui expliquer les modalités de
fonctionnement du compte ainsi que les instruments de paiement mis à sa disposition
(paiement par chèque, paiement par virements via la télécompensation…).
92 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Cette relation reste en mouvement continu et cela par le suivi du compte client qui
permet de mettre à jour la fiche client (chiffre d’affaire confié…) et détecter les risques ou les
opportunités de proposer d’autres produits.
Après avoir eu les détails du client (ces besoins, son chiffre d’affaire, et le suivi de son
compte courant) et après avoir identifié le genre du produit qu’il convient, le CCPE doit lui
remettre la liste des documents nécessaires pour construire le dossier de crédit (annexe 1, 2, 3,
4) et lui expliquer chaque point de la liste des documents à fournir, et comment remplir
correctement chaque imprimé et assurer au client sa disponibilité pour l’accompagner dans la
préparation du dossier. Ce dernier doit être fourni en trois (03) exemplaires, et aussi il doit
établir un Procès-verbal d’entretien avec le client et le classer dans un fichier ouvert à cet
effet.
Dès la fin de construction de son dossier, le client remet sa demande accordée de tous
les documents nécessaires au CCPE, ce dernier va procéder au dépouillement du dossier et
s’assurer des agréments et des autorisations nécessaires à l’exercice de l’activité objet du
projet à financer, et vérifier l’authentification des documents, que chaque document doit être
une copie à l’original doit porter la mention conforme à l’original ainsi que sa griffe et
signature, et cocher la check-list en contrôlant les documents de dossier, et tout ça doit se faire
à la présentation du client. En cas d’insuffisances ou des pièces manquants le CCPE, remet le
dossier au client car aucun dossier incomplet ne doit être conservé au niveau de l’agence, et il
doit établir un Procès-verbal de dossier incomplet cosigné entre lui et le client en deux (02)
exemplaires, et recensant l’ensemble des insuffisances à compléter.
Une fois que le client a complété ses insuffisances, il doit payer les frais de gestion de
dossier et joindre une copie du reçu de paiement dans chaque exemplaire du dossier, et puis
son dépôt du dossier sera enregistré sur un registre ouvert à cet effet, du coup le CCPE lui
accorde le récépissé de dépôt (annexe 07), et le transfert au Responsable du Front-Office.
Le CCPE et l’analyste de crédit fixent un rendez-vous avec le client pour effectuer une
visite sur site.
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Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Le responsable de front office, après avoir reçu le dossier de demande de crédit doit
opérer un contrôle de recevabilité du dossier et apposer sa griffe et signature. Ensuite, il va le
transmettre au responsable du Back-Office.
L’Analyste de créditvient dans cette étape pour effectuer son travail qui se résume au
niveau suivant :
Si l’un des documents s’avère non authentique, le dossier de demande de crédit doit être
rejeté immédiatement.
Les documents que doit examiner l’analyste contiennent des dossiers administratifs et
juridiques, dossiers techniques et dossier financiers ;
94 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Une fois terminés ses examens, l’analyste de crédit renvoie le dossier au responsable
Back-Office, ce dernier le passe au comité de crédit agence pour donner un avis sur la
recevabilité du projet, et l’opportunité commerciale qu’il présente. Une fois les avis du
président et des membres du CCA (comité de crédit agence) recueillis, l’analyste de crédit
établit le PV de réunion et le fait signer par l’ensemble des membres. Et par la suite ce dossier
sera transmis au réseau de rattachement avec un bordereau d’envoi détaillé, deux (02)
exemplaires du dossier de demande de crédit, accompagné du PV d’entretien client, du
compte rendu visite, le rapport commercial, de la fiche de synthèse agence, et du PV de
réunion CCA et aussi accompagnées des authentifications.
95 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Le dossier de demande de crédit transmis par l’agence doit être accompagné des
documents et pièces conformes au bordereau de transmission, selon l’annexe 01.
Dès que sa réception, le Chef de Département Financement fait une analyse de crédit
pour s’assurer qu’il n’y a pas de manquements des documents et pièces, et de leur conformité
par rapport à la check-list et selon le bordereau de transmission.
Si le dossier est complété dans le délai précisé, le chef de département accuse réception du
dossier sur le bordereau de transmission à la date du complément, sinon le dossier doit être
restitué à l’agence.
Après avoir obtenu l’accusé de réception et après le contrôle d’usage, le dossier doit être
affecté à un analyste de crédit.
Cette étape commence juste après l’affectation du dossier, l’analyste de crédit prend en
considération l’étude de l’agence et continuera son examen en passant par les étapes
suivantes :
96 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Dans cette analyse, on fait une étude globale sur tous les éléments du marché (le
marché lui-même, les clients, fournisseurs, produits…) et très détaillée et cela se fait par :
- Déterminer la taille du marché cible, et les parts de marché déjà détenues par le
demandeur des crédits et apprécier la concurrence existante au niveau de ce
marché ;
- Déterminer la clientèle ciblée par le demandeur du crédit, le volume de ce segment
de clientèle et sa solvabilité ;
- Apprécier les fournisseurs du client (mono ou multiple fournisseurs), et la
disponibilité de la matière première ;
- Connaitre la gamme de produits commercialisés et sa qualité, et apprécier le mode
de distribution retenu (direct, circuit court ou long), en le comparant à celui de la
concurrence ;
97 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
- Comparer le chiffre d’affaire du client par rapport au mouvement de ses comptes auprès
des guichets de la CNEP Banque et ceux ouverts auprès des guichets de la concurrence ;
- Apprécier le plan de change présenté par le client ;
- Examiner la réponse de la consultation de la centrale des risques des ménages et
entreprise ;
- Calculer et apprécier les soldes intermédiaires de gestion (marge commerciale, EBIT,
EBITDA), BFR, FR…), les ratios de solvabilité et leurs solvabilités et leurs solvabilité
(CAF, Ratio d’endettement global…), les ratios de rentabilité et leurs évolutions
(rentabilité commerciale, rentabilité financière…), les cash-flows prévisionnels, et les
ratios de rentabilité intrinsèque du projet (VAN, TRI, DR…) ;
- Analyser la structure d’investissement et de financement du client, et comprendre son
business modèle proposé, et apprécier la constitution de son chiffre d’affaire, et établir un
scénario pessimiste.
-
A la lumière des éléments qui précèdent, l’analyste de crédit établit la fiche d’étude du
réseau, en veillant particulièrement à être factuel et exhaustif.
98 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Le CCR reçoit une fiche d’étude par le chef département financement. Il doit donc statuer
sur l’opportunité commerciale que représentent l’entreprise, et les risques éventuels
soulevés. Deux avis peut être conclus :
Soit un avis favorable, et dans ce cas le CCR doit faire des propositions chiffrées sur le
montant à accorder, la durée du crédit et la période de chiffré ;
Soit un avis défavorable, dans les deux cas, le CCR doit les motiver.
Une fois les avis du président et des membres du CCR recueillis, le secrétaire du comité
de crédit régional établit le procès-verbal de la réunion et le fait signer par l’ensemble des
membres.
99 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Dans le cas d’un rejet, le département financement de la direction du réseau commercial doit :
Dans le cadre du suivi des crédits aux entreprises, le département financement doit veiller
à:
100 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
On va commencer donc par présenter la relation qui existe entre le client et sa banque
Nom du client : X
NIF : 17854478169855
Immatriculation du RC : 15/00-6219455A18
Domicile (siège principal) : Local n°05, RDC, Rue AKID, Amirouche, TiziGhenif, tiziOuzou
Propriété siège principal : Location, contrat de location signé avec Mr.X, le 26/03/2018 pour
une durée de 08 ans.
101 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
3.1.1.2/ Résultat de l’entreprise pour l’exercice de 2017 : L’entreprise a débuté son activité
le 27/03/2017 et a déclaré un chiffre d’affaires forfaitaire de 100 000,00 DA1.
L’ETB-TCE R.Youcef est une entreprise de travaux de bâtiments, crée par Mr. R.Youcef,
ayant une expérience dans le domaine du bâtiment à traves, essentiellement, l’entreprise
EURL x Promotion Immobilière.
1
Il s’agit d’une déclaration prévisionnelle de 11/12/2017
102 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Expérience professionnelle :
- La production de l’exercice connait une progression au cours des trois (03) derniers
exercices expliquée par l’avancement des travaux des projets que réalise l’entreprise.
103 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Cependant, le chiffre d’affaires connait une baisse de l’exercice 2016 à 2017 expliqué par
la réalisation du projet 46 logements et la non commercialisation de ce dernier 2.
- Le résultat de l’exercice a baissé d’un exercice à un autre, du à l’augmentation des
consommations et de la rubriques sous- traitance générale.
2
La commercialisation n’interviendra qu’à l’achèvement du projet.
104 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
NB : une partie des acquéreurs de logements dans le cadre de ces projets ont été financés
par notre banque dans le cadre de la vente sur plan.
105 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Chiffre d’affaires (Production 32 480 952,00 119 326 260,00 240 524 289,00
de l’exercice) (DA)
3
Selon le rapport d’évaluation par le BET conventionné ZERROUKI Amar, au 30/05/2018
106 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
4
Selon le registre de commerce
107 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
108 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Le plan de charge de l’entreprise est constitué des projets suivants que l’entreprise
réalise pour l’EURL « R » Promotion immobilière :
Le projet consiste en l’acquisition de matériel roulant (matériel de chantier) pour faire face
au plan de charge de l’entreprise.
Références de
Equipements Nombre Montant Marque Fournisseur
la facture
(DA/TTC)
pro-forma
109 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Matériel roulant 35 441 286,72 24 808 900,70 70% 10 632 386,02 30%
Camion à Benne 19 415 702,72 13 590 991,90 70% 5 824 710,82 30%
Tracteur routiers 12 701 000,00 8 890 700,00 70% 3 810 300,00 30%
Remorque plateau 3 324 584,00 2 327 208,80 70% 997 375,20 30%
110 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
CA 50 000 000,0 55 000 000,0 60 000 000,0 71 000 000,0 78 000 000,0
0 0 0 0 0
Dans leur étude, ils ont pris en considération le plan de charge de l’entreprise, comme
suit :
5
Selon le marché des travaux signé le 22/03/2018
111 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
Dans le souci de minimiser le risque, nous avons retenu le chiffre d’affaires estimé par
le client vu que son montant est beaucoup plus inférieur, représentant 32% du montant
estimé par leurs soins (scénario pessimiste).
Hypothèses retenues :
Résultat net -6 825 193,42 -1 147 583,42 -45 239,30 844 113,36 1 754 736,98
CAF 263 063,93 5 940 673,93 7 043 018,05 7 932 370,71 8 842 994,32
112 |
Chapitre 03 : Etude de cas d’un crédit d’investissement au niveau de la CNEP Banque
On constate que le projet dégage des cash-flows permettant le remboursement du crédit sur
une durée de quatre (04) ans dont une (01) année de différé.
Financement proposé :
Conclusion
113 |
Conclusion
générale
Conclusion Générale :
Le cas que nous avons étudié nous a permis d’avoir une idée sur les modalités d’octroi
d’un crédit d’investissement, et de savoir que la banque n’octroie un crédit d’investissement
aux entreprises qu’après une analyse préalable et rigoureuse de la situation financière de
l’entreprise, qui permettra de s’assurer que cette dernière est solvable.
Un crédit d’investissement est contracté pour financer des fonds de roulement ou des
investissements matériels, immatériels ou financiers. Il s’agit d’un crédit à moyen ou long
terme qui a une durée fixe, déterminée. Le crédit est amorti selon un plan de remboursement
préalablement convenu.
Durant notre étude, nous avons constaté que la décision d’investissement est
importante pour l’entreprise, ainsi que pour la banque qui va la financer, à l’aide de ses
ressources, en lui accordant des crédits.
Pour demeurer compétitive, une entreprise est amenée à investir de façon régulière. Le
problème lié aux choix d'investissement est de ce fait placé au centre de toute gestion de
société. La décision d'investissement est donc une décision stratégique car elle engage le
devenir de l'entreprise sur le long terme. Or, une erreur dans ce domaine peut avoir des
conséquences graves pour l'avenir de l'entreprise tant sur le plan financier - le coût
d'investissement est souvent élevé- que sur le plan de la compétitivité car une erreur dans le
choix peut entraîner un retard par rapport aux concurrents difficile à combler.
La banque en accordant des crédits aux entreprises ou aux particuliers, exige des
garanties qui vont lui permettre de se couvrir contre les risques bancaires, et pendant toute la
durée du crédit, le banquier doit suivre de près les évolutions de l’activité de l’emprunteur
afin de minimiser ces risques.
Enfin à travers notre petite expérience, nous pouvons dire que la banque joue un rôle
fondamental dans la croissance de l’entreprise, et de là on peut dire qu’elle est le moteur de
l’économie.
114 |
Références
bibliographiques
Bibliographie :
AMELON. J.L « L’essentiel à connaitre en gestion financière » édition maxima, Paris ;2002.
BENHALIMA. Ammour « pratique des technique bancaire » Edition Dahlab, Alger ;1997.
CHIHA K., « Gestion et stratégique financier », Edition Houma, 2émme édition, Paris 2006.
CONSO, Pierre et HEMCI. Farouk « gestion financier de l’entreprise » 10éme édition Paris,
France 2002.
115 |
Guillon, Jacques « comment négocier avec ses banquiers » édition DUNOD, 1974.
Hadj SADOK. Tahar« les risques de l’entreprise et de la banque » édition dahlab, Msila,
2007.
PHLIPPE. N « banque et banque centrale dans la zone euro » 1er édition, de bock université
Bruxelles, 2004.
116 |
Articles de lois et réglementation:
Article N°112, loi du 14 avril 1990 de la législation bancaire relative à la monnaie et au crédit
Jora, Régalement 86-12- du août 1986 portant sur le système bancaires article N°01.
Liste des banques et des établissements financiers de janvier 2017, tenue par le gouverneur de
la banque d’Algérie.
117 |
Sites internet :
http//www.bank-of-Algeria.dz.
http//www.compta-Facil.com.
118 |
Liste des tableaux
Tableau n°14 : Comptes ouverts auprès des confrères de l’entreprise EURL « R »ETB-
TCE………………………………………………………………………………………...p107
119 |
Tableau n°22 : L’estimation de chiffre d’affaires………………………………………..p111
Tableau n°24 : Le chiffre d’affaire réalisé durant les trois premières années…………….p112
120 |
Liste des schémas
121 |
Figures
122 |
Table des matières
Table des matières
Introduction Générale……………………………………………………………………….p01
Introduction …………………………………………………………………………………p04
1-1/Définition de la banque………………………………………………………………….p04
1-1-1/Définition juridique…………………………………………………………………...p05
A/ Dans le temps…………………………………………………………………………….p10
B/Dans l’espace……………………………………………………………………………...p10
1-3-1-5//L’activité internationale……………………………………………………………p11
123 |
1-4-1/Les fonds propres …………………………………………………………………….p12
1-4-21/Les dépôts……………………………………………………………………………p13
1-5-3/L’extension de réseau…………………………………………………………………p15
1-5-4/Nature d’activité………………………………………………………...…………….P15
1-5-4-4/Banque universelles………………………………………………………...............P16
15-4-5/Banque islamique……………………………………………………………………p16
2-1/Définition de crédit……………………………………………………………………...p17
2-1-1-1/Le temps…………………………………………………………………………….p17
2-1-1-2/La promesse………………………………………………………………………...p17
2-1-1-3/La confiance………………………………………………………………………...p18
124 |
2-1-2/Définition juridique…………………………………………………………...............p18
2-1-3/Définition économique……………………………………………………………......p18
B/Le découvert………………………………………………………………………………p20
C/L’escompte commerciale…………………………………………………………………p23
2-2-2-1/L’aval……………………………………………………………………………….p25
2-2-2-2/L’acceptation………………………………………………………………………..p25
2-2-2-3/Le cautionnement…………………………………………………………………...p25
2-2-3-1/Crédit à la consommation…………………………………………………………..p26
2-2-3-2/Crédit immobilier…………………………………………………………………...p26
3-1-1/Définition économique………………………………………………………………..p28
125 |
3-1-2/ Définition financière d’investissement……………………………………………….p28
3-2-1/L’investissement immatériel………………………………………………………….p29
3-2-1-1/L’investissement de remplacement…………………………………………………p29
3-2-1-2/L’investissement de productivité…………………………………………………...p29
3-2-1-3/L’investissement de capacité……………………………………………………….p29
3-2-2/L’investissement matériel…………………………………………………………….p30
3-2-2-1/Recherche-développement et innovation…………………………………………...p30
3-5/ L’entreprise……………………………………………………………………………..p33
126 |
B/ Classification selon la nature d’activité………………………………………………….p35
A/ L’entreprise privé…………………………………………………………………….......p35
B/ L’entreprise public……………………………………………………….………………p35
Conclusion ………………………………………………………………………………….p36
Introduction……………………………………………………………………..…………...p37
1-2-3-1/Les avantages…………………………………………………………….................p40
1-2-3-2/Les inconvénients…………………………………………………………………...p41
1-2-4/Créditd’investissement spécifique…………………………………………………….p41
1-3-1/La durée……………………………………………………………………………….p42
1-3-2/La confiance…………………………………………………………………………..p43
1-3-3/ Le risque……………………………………………………………………………...p43
127 |
1-3-3-1/ Le risque d’immobilisation………………………………………………………...p43
2-1-1-1/Demande manuscrite………………………………………………………………..p44
2-1-2-1/L’identification de promoteur………………………………………………………p46
2-1-2-2/L’identification du projet…………………………………………………………...p46
2-1-2-4/L’étude commerciale………………………………………………………………..p47
128 |
A/le fond de roulement net global…………………………………………………………...p58
C/la trésorerie………………………………………………………………………………..p62
E/L’indice de profitabilité…………………………………………………………………...p69
3-2/Les garanties……………………………………………………………….....................p75
3-2-1-1/Le cautionnement…………………………………………………………………...p75
A/ Le cautionnement simple………………………………………………………………...p76
129 |
3-2-1-2/L’aval………………………………………….……………………………………p76
3-2-2-1/L’hypothèque……….………………………………………………………………p77
A/L’hypothèque conventionnelle………...………………………………………………….p78
C/L’hypothèque judicaire…………………………………...………………………………p78
3-2-2-2/Le nantissement……………………………………………...……………………..p78
Conclusion ……………………………………………………………………………….....p80
Introduction…………………………………………………………………….....................p81
1-1/Historique de la CNEP/Banque………………………………………………….……...p81
130 |
1-5/Les missions et les opérations de la CNEP/Banque…………………………………….p88
2-1-1/Chargé de la clientèle………………………………………………………………..p92
2-1-2/Responsable de font-office…………………………………………………………..p94
2-1-3/responsable de back-office…………………………………………………..............p94
2-2-2/L’affectation du dossier……………………………………………………...............p96
2-2-3/L’analyse du dossier…………………………………………………………………p96
131 |
2-2-3-3/L’analyse de risque marché………………………………………………..............p97
2-2-3-4/L’analyse financière……………………………………………………………….p98
3-1/Présentation de la relation………………………………………………………….......p101
3-1-1/présentation de client………………………………………………………………...p101
3-1-2/Relation bancaire……………………………………………………...……………..p102
3-1-2-1/Relation CNEP-Banque/client…………………………………………….………p102
3-1-4/présentation de gérant……………………………………………………..…………p103
A/Activité…………………………………………………………………………………..p106
3-1-4-3/SARL « Z »BATI-ETB……………………………………………………………p107
132 |
A/Activité…………………………………………………………………………………..p107
3-1-4-4/SARL »X » BAT………………………………………………………………….p108
A/Activité…………………………………………………………………………………..p108
Conclusion…………………………………………………………………………………p113
Conclusion Générale……………………………………………………………………….p114
Bibliographies……………………………………………………………………………...p115
Articles …………………………………………………………………………………….p117
Sites internet………………………………………………………………………………..p118
133 |
Annexes
INVESTISSEUR :
PROJET :
DOSSIER JURIDIQUE:
Demande de financement (modèle CNEP-Banque : signée et cachetée par la personne habilitée à engager la société)
Copie de la pièce d’identité de la personne habilitée à engager la société
Acte de naissance pour les personnes physiques (N°12)
Qualifications et parcours professionnels du gérant (Copies des diplômes et attestations, le cas échéant)
Statuts juridiques pour les personnes morales, précisant l’étendue des pouvoirs du gérant (et statuts modificatifs, le cas échéant)
PV de délibération désignant le gestionnaire à contracter des emprunts bancaires si cette clause n’est pas prévue dans les statuts
Copie du registre de commerce
Copie de la carte d’immatriculation fiscale
Certificat d’existence aux impôts pour les nouvelles entreprises
Copie de la décision d’octroi d’avantages fiscaux et parafiscaux de l’ANDI, le cas échéant
Titre de propriété ou de concession (publié et enregistré), ou contrat de location du bien immobilier abritant le projet et/ou du
siège social
Justificatif original de la situation apurée vis-à-vis de l’administration fiscale et parafiscale (Impôts, CNAS, CASNOS, CACOBATH)
en cours de validité
Certificat négatif d’hypothèque datant de moins de trois (03) mois
Promesse de vente notariée ou une fiche de transaction immobilière sous seing privé signée par les deux parties (Imprimé CNEP-
Banque)
Toute autorisation d’exploitation et/ou agrément d’exercice de l’activité délivrée par les autorités de tutelles pour les activités
réglementées
Autorisation de consultation de la Centrale des Risques de la Banque d’Algérie
DOSSIER TECHNIQUE:
Permis de construire en cours de validité pour les réalisations
Permis de démolir pour l’acquisition du terrain avec bâtisse à démolir
Certificat de classification et de qualification de l’entreprise (hôtellerie, BTPH…etc)
Devis descriptif, quantitatif et estimatif des travaux, établi par un bureau d’études ou le marché de réalisation, le cas échéant
Planning de réalisation étalé sur le délai prévu pour la réalisation
Copies des contrats signés avec l’entreprise de réalisation (précisant le planning de réalisation), le CTC et le bureau d’études et
de suivi
Tout justificatif des dépenses déjà réalisées dans le cadre du projet (Situations de travaux déjà réalisés, factures : CTC, Etudes,
suivi...)
DOSSIER FINANCIER:
Etude technico-économique détaillée (description du projet, analyse du marché, analyse commerciale, analyse technique,
analyse des coûts, étude de la rentabilité du projet et plan de financement)
Etats financiers prévisionnels couvrant la durée du crédit, comportant la signature et le cachet des personnes habilitées
Plan de charges (marchés, lettres de commandes, etc.), le cas échéant
Justificatifs des marchés réalisés, le cas échéant
Etats financiers des trois (03) exercices précédents dûment visés par l’administration fiscale, dans le cas d’une entreprise déjà en
activité
Rapport du Commissaire aux Comptes des trois (03) derniers exercices (personnes morales)
Bilan d’ouverture pour les entreprises en démarrage
Factures Pro forma et/ou contrats commerciaux récents pour les équipements à acquérir
Justificatif de paiement des frais d’étude de dossier
Attestations de solvabilité pour les clients ayant des comptes auprès des banques de la place
Présentation du patrimoine des gérants de la société, mouvements confiés auprès des confrères..
DEMANDE DE CREDIT AUX ENTREPRISES
ET/OU PROMOTEURS
Raison sociale :
Siège social :
Activité :
A la CNEP-Banque :
1/3
Auprès d’autres banques :
Remboursement à
Nom de la Banque et Autorisation Encours jour
Nature du crédit
agence domiciliataire (DA) (DA)
Oui Non
Crédits aux particuliers
Crédits d'investissement
Crédit d'exploitation
Crédits aux promoteurs
Crédits par signature
Leasing
Autres
Intitulé du projet :
Localisation du projet :
Durée prévue de réalisation du projet :
Coût global du projet :
Nature de l'investissement/Projet :
Autres (à préciser)…………………………………………………………….…
2/3
VI- Garanties proposées (*) :
1 : ………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
2 : ………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
3 : …………………………………………………………………………………………..........
……………………………………………………………………………………………………
(*) A indiquer la nature de la garantie proposée (hypothèque, nantissement, caution, …), ses
caractéristiques et ses références (superficie, déjà hypothéquée ou non, référence du titre foncier, …)
et sa valeur estimative.
Informations complémentaire
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
Signature1
1
La demande doit être revêtue de la griffe du signataire et du cachet de la société
3/3
DIRECTION DU CONTROLE DES ENGAGEMENTS
AUTORISATION DE CONSULTATION DE LA CENTRALE DES RISQUES
Cadre réservé à la CNEP-Banque :
Date d’envoi :
Né (e) le / / (jj/mm/aaaa) à :
(1)
Agissant au nom de la Société :
Créée le : / / (jj/mm/aaaa) à:
Activité principale :
Registre du commerce N° :
(1) Indiquer la raison sociale / le sigle l’entreprise ou la mention « moi-même » pour une personne physique ;
(2) Indiquer la fonction du mandataire dans la société ;
(3) Forme juridique de l’entreprise (SARL, EURL, SNC, SPA….etc.)
(4) Matricule de l’Entreprise auprès de la Centrale des Risques (à indiquer s’il est connu).
(5) Numéro d’Identification Fiscale (15 caractères).
(6) Si existe (ent).
Annexe n°4
LE VENDEUR
Nom et Prénom :
Né (e) le : / / à
Agissant au nom de la société :
Créée le : / / à
Agissant en qualité de1 :
Forme juridique de la société :
Activité principale :
Adresse du siège social :
Numéro d’Identification Fiscale :
Registre du commerce N° :
En vertu du mandat que lui est conféré par acte n° _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ du _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ établi par : _ _ _ _ _ __ _ _ _ _.
Devant Maître _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ __ _ _ Notaire _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ __ _ _ _ _ _.
Les services consulaires d’Algérie en _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _.
L’ACHETEUR
Nom et Prénom :
Né (e) le : / / à
Agissant au nom de la société :
Créée le : / / à
Agissant en qualité de2 :
Forme juridique de la société :
Activité principale :
Adresse du siège social :
Numéro d’Identification Fiscale :
Registre du commerce N° :
LE PRIX
Le prix de cession fixé par les deux parties d’un commun accord est de :
La somme (en chiffres)
(en lettres)
Ce prix est ferme et non révisable pendant toute la durée de validité de cette offre.
1
Indiquer la fonction du mandataire dans la société.
2
Idem.
1/ 2
Annexe n°4
DUREE DE VALIDITE
La durée de validité de cette offre est de _ _ _ _ _ _ _ _ jours, à compter de la date de signature de la présente fiche.
ORIGINE DE LA PROPRIETE
Le bien sus désigné, objet de la présente fiche de renseignements, a été acquis en vertu d’un acte de propriété établi par
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ en date du _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, publié à la conservation foncière de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ sous le numéro _ _ _ _
_ _ _ _ _ , volume _ _ _ _ _ _ _ _ _.
REALISATION DE LA VENTE
Le vendeur et l’acheteur s’obligent à concrétiser la vente par acte authentique, devant un notaire désigné par eux même.
DECLARATIONS COMMUNES
L’acheteur déclare qu’il a l’intention de contracter un prêt auprès de la CNEP-Banque, pour financer l’acquisition du
bien objet de la vente.
Le vendeur déclare :
1. Ne pas vendre le bien en question, à un tiers pendant toute la durée de validité de la présente offre.
2. Que l’état hypothécaire requis préalablement à la réalisation de la présente vente ne révèle pas d’inscription de
privilège ou d’hypothèque.
Fait à _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, le _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _.
LE VENDEUR L’ACHETEUR
Précédé par la mention manuscrite Précédé par la mention manuscrite
« Lu et approuvé » « Lu et approuvé »
2/ 2
Annexe n° 6
N° :………….