Mge 00022
Mge 00022
Mge 00022
DIPLOME DE MASTER
Titre de mémoire :
Le : 22/06/2013
Avant tout je remercie Dieu Le tout puissant de m’avoir donné le courage, la volonté, la
patience, et la santé durant toutes ces années et que grâce à lui ce travail a pu être réalisé.
Je remercie vivement tous les enseignants et tous ceux à qui nous devons notre formation.
Des remerciements vont également à tous ceux qui, d’une quelconque façon, ont contribué à
SOMMAIRE
Sommaire
Introduction Générale…………………………………………………………………………1
I.2 Historique………………………………………………………………………….…….. 6
I.11.CONCLUSION…………………………………………………………………………. 29
Sommaire
II. Introduction……………………………………………………………………………….. 31
II.10.Conclusion……………………………………………………………………………. 43
III.1.Introduction……………………………………………………………………….……..45
III.7.Résultats de simulation…………………………………………………………………. 52
III.9.1.Pompe volumétrique…………………………………………………………..55
III.12.1Avantages……………………………………………………………………. 57
III.14.Résultats de simulation………………………………………………………...61
Conclusion Générale…………………………………………………….……………………64
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction Générale
Introduction générale
La production d’énergie est un défi de grande importance pour les années à venir, en
effet les besoins énergétiques des pays industrialisés ne cessent d’augmenter, par ailleurs les
pays en voie de développement auront besoin de plus en plus d’énergie pour mener à bien leur
développement.
De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est assurée à
partir des énergies fossiles, la consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz
à effet de serre et donc une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une
consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit les réserves de ce type
d’énergie de façon dangereuse pour les générations futures, et aussi face aux multiples crises
économiques et pétrolières, la science s’est intéressée aux ressources dites renouvelables qui
constituent un secteur stratégique et occupent une place privilégiée dans les domaines de
recherche et développement.[2]
Aujourd’hui on distingue plusieurs sources d’énergies renouvelables, l’énergie hydro -
électrique, l’énergie géothermique, l’énergie de la biomasse, l’énergie éolienne et l’énergie
photovoltaïque (qui fera l’objet de ce travail). L’avantage principal de ces énergies
renouvelables est que leurs utilisations ne polluent pas l’atmosphère et elles ne produisent pas
de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone et les oxydes d’azote qui sont
responsables du réchauffement de la terre [1].
Beaucoup de populations dans les zones rurales des pays en voie de développement
affrontent de grands problèmes dus au déficit en eau. Ces problèmes sont spécialement
accentués dans zones désertiques et semi -désertiques. Le déficit en eau dans les zones arides
et semi-arides est une question vitale pour les populations. L’amélioration des conditions de
vie dans ces zones est liée à la recherche des solutions adéquates à ce problème. Le pompage
solaire photovoltaïque (PV) représente la solution idéale pour l’approvisionnement en eau
partout où le réseau électrique est absent.
1
Introduction Générale
2
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
Chapitre I
Modélisation du Générateur
Photovoltaïque
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
I.1 Introduction
Dans nos jours, il nous semble que personne ne peut s’en douter sur l’importance
de l’eau et de l’énergie pour les besoins humains. Avec les avancées technologiques, le
besoin en énergie ne cesse d’augmenter. Ce problème d’énergie est encore plus sensible
dans les sites isolés où l’utilisation des ressources classiques s’avère souvent très coûteuse.
En effet, plusieurs contraintes, comme le transport du combustible et les entretiens
périodiques des moteurs diesels, rendent la recherche d’une source d’énergie alternative
indispensable pour ce type de sites.
I.2 Historique
6
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
Le soleil est une étoile parmi tant d’autres. Il a un diamètre de 1390000 km, soit
environ 50 fois celui de la terre. Il est composé à 80% d’hydrogène, 19 % d’hélium et 1%
d’un mélange de 100 éléments, soit pratiquement tous les éléments chimiques connus
depuis que Langevin et Perrin, s’appuyant sur la théorie de la relativité d’Einstein, ont émis
l’idée il y a une soixantaine d’années que c’est l’énergie de fusion nucléaire qui fournit au
soleil sa puissance, il est aujourd’hui admis que le soleil est une bombe thermonucléaire
hydrogène–hélium transformant chaque seconde 564 millions de tonnes d’hydrogène en
560 millions tonnes d’hélium, la réaction se faisant dans son noyau à la température
d’environ 25 millions de degrés Celsius. Ainsi, à chaque seconde, le soleil est allégé de 4
millions de tonnes dispersées sous forme de rayonnement. Sa lumière, à une vitesse de
7
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
300000 km/s, met environ 8 minutes pour parvenir à la terre, sa distribution spectrale de
l’atmosphère présente un maximum pour une longueur d’onde d’environ 0.5μm, la
température de corps noir à la surface du soleil est d’environ 5780°k
Rayonnement direct
Rayonnement reçu directement du soleil. Il peut être mesuré par un pyrhéliomètre.
Rayonnement diffus
Rayonnement provenant de toute la voûte céleste. Ce rayonnement est dû à
l’absorption et à la diffusion d’une partie du rayonnement solaire par l’atmosphère et à sa
réflexion par les nuages. Il peut être mesuré par un pyranomètre avec écran masquant le
soleil.
Ou l’albédo du sol : le rayonnement qui est réfléchi par le sol ou par des objets se
trouvant à sa surface. Cet albédo peut être important lorsque le sol est particulièrement
réfléchissant (eau, neige).
Rayonnement global
La somme de tous les rayonnements reçus, y compris le rayonnement réfléchi par le
sol et les objets qui se trouvent à sa surface. Il est mesuré par un pyranomètre ou un
solarimètre sans écran. À noter que certains capteurs solaires concentrent le rayonnement
solaire afin d’augmenter le rendement du capteur par rapport à une surface donnée. Ces
capteurs à concentration ne peuvent utiliser que le rayonnement direct provenant du soleil.
Dans les endroits avec une forte proportion d’ensoleillement diffus, ces capteurs ne
peuvent pas fonctionner efficacement car l’ensoleillement diffus ne peut être concentré en
un point [5].
8
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
L’énergie produite est consommée sur place le surplus étant injecté dans le réseau, qui
alimente les maisons de nuit ou pendant les jours sans soleil
9
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
10
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
Si une charge est placée aux bornes de la cellule, les électrons de la zone n rejoignent les
trous de la zone p via la connexion extérieure, donnant naissance à une différence de
potentiel le courant électrique circule voir la Figure.1
11
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
La cellule monocristalline qui s'approche le plus du modèle théorique : cette cellule est
effectivement composée d'un seul cristal divisé en deux couches. Les cellules
monocristallines permettent d'obtenir de hauts rendements, de l'ordre de 15 à 22 %.
Ces cellules souffrent néanmoins des inconvénients:
Méthode de production laborieuse et difficile, et donc, très chère.
Il faut une grande quantité d’énergie pour obtenir un cristal pur.
Une durée d'amortissement de l'investissement en énergie élevée (jusqu'à 7 ans) [5].
12
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
Par exemple, dans le désert de certain pays chauds où la température ambiante monte
jusqu'à 50°, on peut être amené à installer des panneaux 12V à 40 cellules. À raison de -
2mV/°C, chaque cellule perd 50 mV entre 25 et 50°C, et la tension de fonctionnement d'un
panneau 36 cellules chute de 1.8 V. Il faut donc théoriquement 4 cellules supplémentaires
pour y remédier (1.8/0.46=3.9) [8].
13
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
5 Ns =1
Ns =2
4
Courant (A)
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Tension (V)
14
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
10 Np =1
Np =2
8
Courant (A)
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Tension (V)
15
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
I.8.1 Avantages
16
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
Ils peuvent être combinés avec d'autres sources d'énergie pour augmenter la fiabilité
de système ;
Ils peuvent résister à des conditions atmosphériques pénibles comme la neige et la
glace ;
Ils ne consomment aucun combustible fossile et leur carburant est abondant et libre ;
une haute fiabilité car l’installation ne comporte pas de pièces mobiles, ce qui la rend
particulièrement appropriée aux régions isolées, d’où son utilisation sur les engins
spatiaux ;
Le système modulaire de panneaux photovoltaïques permet un montage adaptable à
des besoins énergétiques variés ; les systèmes peuvent être dimensionnés pour des
applications allant du milliwatt au mégawatt.
La technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologiques car le
produit et non polluant, silencieux, et n’entraîne aucune perturbation du milieu.
Ils ont une longue durée de vie.
Les frais et les risques de transport des énergies fossiles sont éliminés [3].
I.8.2 Inconvénients
17
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
I = Iph − ID (I.1)
V
ID = I0 (exp V − 1) (I.2)
T
3
𝑇 −𝑞∗𝐸𝑔 1 1
𝐼0 = 𝐼0𝑟𝑒𝑓 (𝑇 ) ∗ exp ( ) ∗ (𝑇 − 𝑇) (I.3)
𝑟𝑒𝑓 𝑛∗𝑘 𝑟𝑒𝑓
D’où :
V
𝐼 = ID − I0 (exp − 1)
VT
I0 :Le courant de saturation inversa d’une diode
𝐕𝐓 : La tension thermique
n.K.T
VT = (I.4)
q
18
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
𝑹𝒔 : Résistance série, due essentiellement aux pertes par effets Joule à travers les grilles de
collectes et la résistance propre des semi-conducteurs, ainsi qu’aux mauvais contactes
(Semi-conducteur, électrodes).
𝑹𝒑 : Résistance parallèle, dite « Shunt », provient des pertes par recombinaisons dues
essentiellement à l’épaisseur, aux effets de surface, ainsi qu’au non idéalité de la jonction.
V+Rs .I
ID =I0 (exp VT
− 1) (I.6)
V+Rs .I
IRp = (I.7)
RP
Remplaçons dans (I.4) les équations (I.2) et (I.3) l’équation caractéristique deviendra :
V+Rs .I V+Rs .I
I = Iph − I0 (exp − 1) − (I.8)
VT RP
19
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
On peut écrire :
𝐼𝑐𝑐 (𝑉𝑐𝑐 = 0) = 𝐼𝑝ℎ (I.9)
On peut écrire :
𝐼
𝑉𝑐𝑐 = 𝐿𝑛 ( 𝐼𝑝ℎ + 1) . 𝑉𝑇 (I.10)
0
ηc= Vmax
P
.Imax
(I.11)
solaire
5
G=1000 w/m2
T =250C
4
Courant (A)
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Tension (V)
3
G =1000 w/m2
T =250C
2.5
2
Puissance (w)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Tension (V)
La caractéristique I(V) nous montre que la cellule PV est une source de courant constant
pour des faibles valeurs de la tension avec un courant approximativement égal au courant
de court-circuit (Icc). Avec l’augmentation de la tension, le courant commence à diminuer
exponentiellement jusqu'à la valeur zéro où la tension est égale à la tension de circuit
ouvert (Vco).
I = Iph − ID (I.12)
V+Rs .I
ID = I0 (exp − 1) (I.13)
Vt
V+Rs .I
I = Iph − I0 (exp Vt
− 1) (I.14)
21
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
V′+R′s .I
Imodule = I′ph − I′0 (exp − 1) (I.15)
Vt ′
Nous avons fait une étude d’un panneau photovoltaïque simple du module BP
MSX62 de BP Solaire sous l’environnement Matlab /Simulink ® 7.10 et nous avons
déduit les caractéristiques suivantes.
22
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
80
G=1000 w/m2
T =25 0 C
70
60
50
Puissance (W)
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
Par contre du cas précédant, lorsque nous avons maintenu une température
constante (25°C) à différents éclairements ( 400W /m2,600W /m2,800W /m2, 1000W /m2)
on remarque que l’accroissement du courant de court-circuit est beaucoup plus important
que l’augmentation de la tension de circuit ouvert, car le courant de court-circuit (Icc) est
une fonction linéaire de l’éclairement et la tension du circuit ouvert (Voc) est une fonction
logarithmique voire figure (12) et (13).
23
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
6 G=400w /m2
G=600w /m2
G=800w /m2
5 G=1000w /m2
4
Courant (A)
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
80
G=1000 w/m2
G=800 w/m2
70
G=600 w/m2
G=200 w/m2
60
50
Puissance (W)
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
24
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
T=25 0 C
T=50 0 C
5 T=75 0 C
T=100 0 C
4
Courant (A)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Tension (V)
80
T =25 0 C
T =50 0 C
70
T =75 0 C
T =100 0 C
60
50
Puissance (W)
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension(V)
25
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
6
G =400 w/m2,T =25 0 C
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
90 G =400 w/m2 , T = 25 0 C
G =600 w/m2 , T = 50 0 C
80
G =800 w/m2 , T = 75 0 C
G =1000 w/m2 , T = 100 0 C
70
60
Puissance (w)
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
26
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
5
5 m ohm
3.4 m ohm
2 m3 ohm
4
0.6 m ohm
Courant (A) 3
0
0 5 10 15 20 25
Tension(V)
90
0.2 m ohm
80 2 m ohm
3.4 m ohm
70
5 m ohm
60
Puissance (w)
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
27
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
5
A=1
A=1.5
4
Courant (A) A=2
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
90
A=1
80
A=1.5
70
A=2
60
Puissance (w)
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension (v)
Source d'énergie 100% propre et faible pour des usages très variés, elle figurera à
l'avenir parmi les principales sources mondiales. Son handicap majeur reste un coût encore
élevé comparée aux sources conventionnelles et aux filières renouvelables. Ce coût
diminue de 10% par an, et pour accélérer cette baisse, les autorités nationales et
internationales doivent engagés une politique de soutien à long terme de la filière
photovoltaïque. C'est précisément l'objectif des programmes lancés depuis quelques années
dans plusieurs pays industrialisés. Dans notre pays, l'application du PV reste encore
modeste. La première utilisation été dans le domaine des télécommunications. Après,
certain puits dans les hauts plateaux ont été équipés par des systèmes de pompages PV. A
28
Chapitre I Modélisation du générateur photovoltaïque
I.11.CONCLUSION
Dans ce chapitre, les cellules et le module solaires ont été modélisés et validés par
simulation dans un environnement Matlab –Simulink.
Les résultats aboutis ont montré clairement l’effet direct des conditions
météorologiques (éclairement et température) sur la puissance fournie par un module
solaire.
29
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
Chapitre II
II.1 Introduction
Cette adaptation pourra être réalisée par l’insertion d’un convertisseur DC-DC
contrôlé par un mécanisme de poursuite «Maximum Power Point Tracking».[10 11 13 14].
Un convertisseur MPPT (Maximum Power Point Tracker) doit donc être utilisé afin de
suivre ces changements. Un convertisseur MPPT est un système de conversion de
puissance muni d’un algorithme de contrôle approprié permettant d’extraire le maximum
de puissance que le GPV peut fournir.
31
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
Le convertisseur dévolteur peut être souvent trouvé dans la littérature sous le nom
de hacheur Buck ou hacheur série. La Figure 1 présente le schéma de principe du
convertisseur dévolteur [13]. Son application typique est de convertir sa tension d’entrée
Si on considéré que l’interrupteur est dans la position u=1 et appliquant les lois de
Kirchhoff au circuit on obtient les équations suivantes :
(II.1)
(II.2)
La position u=0
(II.3)
(II.4)
32
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
En comparant les deux situations on peut obtenir un seul modèle unifie qui est :
(II.5)
(II.6)
(II.8)
En utilisant la normalisation
(II.9)
(II.10)
(II.11)
33
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
(II.12)
(II.13)
(II.15)
(II.16)
(II.17)
En utilisant la normalisation
(II.18)
(II.19)
(II.20)
Les paramètres de simulation d’un convertisseur survolteur sont donnés dans le tableau
suivant :
34
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
R C ( F) L(H) Vin D
30 0.01 100 0.5
250
200
150
Tension (V)
100
50
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temp (sec)
35
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
0.8
0.6
Amplitude
0.4
0.2
0
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
Temp (sec)
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
Temp (sec)
36
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
En appliquant les lois de Kirchhoff aux circuits de la figure 10. (a.b) on obtient le modèle
suivant :
(II.21)
(II.22)
(II.23)
(II.24)
Ces méthodes sont basées sur des algorithmes de recherche itérative pour trouver le point
de fonctionnement du module solaire pour que la puissance générée soit maximale sans
interruption de fonctionnement du système. Elles ne sont pas basées sur des valeurs de
37
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
Figure 11. Diagramme synoptique d’un système photovoltaïque avec un module MPPT
La figure 12 représente l'algorithme de la méthode P&O. À chaque cycle, Vpv et Ipv sont
mesurés pour calculer Ppv(k). Cette valeur de Ppv(k) est comparée à la valeur Ppv(k-1)
calculée au cycle précédent.
38
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
Si la puissance de sortie a augmenté, Vpv est ajustée dans la même direction que
dans le cycle précédent. Si la puissance de sortie a diminué, Vpv est ajustée dans la
direction opposée que dans le cycle précédent. Vpv est ainsi perturbée à chaque cycle de
MPPT.
Quand le point de puissance maximale est atteint, Vpv oscille autour de la valeur
optimale Vop, Ceci cause une perte de puissance qui augmente avec le pas de
l’incrémentation de la perturbation. Si ce pas d'incrémentation est large, l'algorithme du
MPPT répond rapidement aux changements soudains des conditions de fonctionnement.
D'autre part, si le pas est petit, les pertes, lors des conditions de changements
atmosphériques lents ou stables, seront inférieures mais le système ne pourra pas répondre
rapidement aux changements rapides de la température ou de l'éclairement. Le pas idéal est
déterminé expérimentalement en fonction des besoins [8].
39
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
L’algorithme précédent réagit comme si cette augmentation est produite par l’effet
de perturbation précédente, alors il continu dans la même direction qui est une mauvaise
direction, ce que l’éloigne du vrai point de puissance maximale. Ceci cause un retard de
réponse lors des changements soudains de fonctionnement et des pertes de puissance [14].
40
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
5
* MPPT
4.5
3.5
3
Courant (A)
2.5
1.5
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Tension (V)
90
* MPPT
80
70
60
Puissance (w)
50
40
30
20
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Tension (V)
41
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
22
20
18
25 0 C
16
Tension optimale (V)
14 50 0 C
12
75 0 C
10
100 0 C
8
6
4
2
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Eclairement (w /m2)
5 0
T= 25 C
0
4.5 T= 50 C
0
T= 75 C
0
4 T= 100 C
3.5
Courant optimal (A)
2.5
1.5
0.5
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Eclairement (w / m2)
80 0
T= 25 C
0
T= 50 C
70 0
T= 75 C
0
T= 100 C
60
puissance maximale (W)
50
40
30
20
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Eclairement (W /m 2)
42
Chapitre II Contrôle de l’énergie & poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
5
MPP
R =2.21 ohm
R =3.81 ohm
Courant (A) 4
3
R =7.97 ohm
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Tension (V)
Figure 18. Convergence MPPT vers le point optimal pour R=7.91ohm et R= 2.21ohm
A partir de la figure 17, on peut dire que la puissance maximale est très sensible à
l’éclairement. Cependant cette puissance maximale diminue légèrement avec la
température en particulier pour les forts éclairements.
II.8 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons entamé la partie la plus importante de cette étude. Il
s’agit de la description du convertisseur MPPT qui est un convertisseur de puissance
(DC/DC) commandé par un algorithme MPPT. Nous avons expliqué le principe de
recherche du MPP. Ensuite, nous avons étudié de manière approfondie le fonctionnement
d’un convertisseur de type Boost. En fin, nous avons faire une analyse théorique montre
que le choix optimal par la méthode P&O présentée est particulièrement approprié où les
variations rapides de l’éclairement se produisent en raison des conditions climatiques.
43
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
Chapitre III
Modélisation et commande de
l’ensemble moteur-pompe
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
III.1 Introduction
Dans nos jours, la demande d'eau est de plus en plus très importante, en particulier
dans les zones rurales et les sites isolés où l’accès à l’énergie classique est difficile voir
pratiquement impossible. Ce phénomène a fait qu'un intérêt grandissant est porté sur
l'utilisation des générateurs photovoltaïques comme nouvelle source d'énergie.
Le circuit d’excitation est placé avec l’induit du moteur. Sa particularité est d’avoir un
inducteur qui est traversé par le même courant, l’inducteur possède donc une résistance plus
faible que celle des autres types de machines. L’inducteur est en série avec l’induit une seule
source d’alimentation suffit. On change le sens de rotation en permutant les connexions de
l’induit et de l’inducteur.
C’est une combinaison des excitations Shunt et Série, on peut réaliser un compound-
age additif (Si les flux des deux enroulements s’additionnent) ou soustractif (dans le cas
contraire).
45
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
Les machines à courant continu ont des avantages mais aussi des inconvénients. Ces
inconvénients sont :
Ils ont une partie fragile (considérée comme point faible des machines à courant
continu), cette partie est le collecteur et les ballais, il faut changer les ballais de temps en
temps pour assurer le meilleur contact.
46
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
Le prix d’un moteur à courant continu est plus de deux fois celui d’un moteur triphasé
asynchrone de même puissance, [18].
𝐿𝑓 𝑅𝑓
Ω
I
U M
𝐽
𝑓.Ω
- Equation de l’inducteur :
𝑑𝐼𝑒
𝑈𝑒 = 𝑅𝑒 . 𝐼𝑒 + (III.1)
𝑑𝑡
- Equation de l’induit :
𝑑𝐼𝑎 𝑑𝐼𝑎
𝑈𝑎 = 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 + 𝐿𝑎 . + 𝐸 = 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 + 𝐿𝑎 . + 𝐾ΩФ𝑒 (III.2)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
- Equation du flux :
47
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
On réalise une simulation simple ou le flux est toujours une fonction linéaire de
courant d’excitation et donc ou on néglige les effets de la saturation :
Ф𝑒 = 𝑀𝑒𝑎 . 𝐼𝑒 (III.3)
- Equation du couple :
𝑃𝑒 = 𝐼𝑎 . 𝐸 = 𝐼𝑎 . 𝐾ΩФ = 𝐶𝑒 Ω (III.4)
Ce qui donne :
𝐶𝑒 = 𝐾. 𝐼𝑎 . Ф (III.5)
- Equation mécanique :
𝑑Ω
𝐶𝑒 − 𝐶𝑟 = ∑ 𝑗 𝑑𝑡 + 𝑓. Ω (III.6)
𝑑Ω(𝑡)
𝐶𝑒(𝑡) = 𝐶𝑟(𝑡) + 𝑓Ω(𝑡) + 𝐽 𝑑𝑡
(III.8)
Avec :
E(t) = KФΩ(t) (III.9)
Ce(t) = KФi(t) (III.10)
En appliquant la transformation de Laplace :
V(p) = E(p) + Ri(p) + L. P. i(p) (III.11)
Ce(p) = Cr(p) + fΩ(p) + J. P. Ω(p) (III.12)
Et d’autre part :
E(p) = K Ф Ω(p) (III.13)
48
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
Ce(p)−Cr(p) Ce(p)−Cr(p)
Ω(p) = = J (III.19)
f+J.P f(1+ .P)
f
𝐶𝑒(𝑝)−𝐶𝑟(𝑝)
𝑓
Ω(𝑝) = (III.20)
1+𝜏𝑚.𝑃
49
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
G1 (p) G2 (p)
Ω(p) = U(p) − Cr (p) (III.21)
1+G1 (p)H1 (p) 1+G2 (p)H2 (p)
Avec :
K
Rf
G1 (p) = (τe.p+1)(τm.p+1)
(III.22)
H1 (p) = K (III.23)
1
f
G2 (p) = (III.24)
τm.p+1
K2
R
H2 (p) = (III.25)
τe.p+1
Par application :
K 1
Rf f
(τe.p+1)(τm.p+1) τm.p+1
Ω(𝑝) = K2
U(p) − 1 K2
𝐶𝑟(𝑝) (III.26)
Rf 1+ f R
1+ (τe.p+1)(τm.p+1) τm.p+1 τe.p+1
K
Rf
Ω(𝑝) (τe.p+1)(τm.p+1)
= K2
(III.27)
𝑈(𝑝)
Rf
1+ (τe.p+1)(τm.p+1)
Par simplification :
K
Ω(p) Rf
= K2
(III.28)
U(p) (τe.p+1)(τm.p+1)+
Rf
Ω(p) K
= (R.f.τe.τm)P2 (III.29)
U(p) +(R.f)(τe+τm)P+(R.f+K2 )
50
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
K
Ω(p) R.f+K2
= R.f.τe.τm 2 R.f(τe+τm) (III.30)
U(p) ( )P +( )P+1
R.f+K2 R.f+K2
En introduisant les fonctions de transfert des différentes parties du moteur, nous pouvons
établir le schéma fonctionnel de la figure suivante :
Ia Ce
1 1
1 Kf 1
L.s+R J.s+f
V Vitesse
Ia 2 Ce 3
2 Cr
Em
Kf
80
70
60
50
Courant (A)
40
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (sec)
(a)
51
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
250
200
100
50
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Tems (sec)
(b)
80
70
60
50
Couple (N.m)
40
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Tems (sec)
(c)
Figure 5 abc. Réponse la vitesse, le courant et le couple de la MCC en marche à vide
80
70
60
50
Couple (N.m)
40
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (sec)
(d)
52
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
80
70
60
Courant (A) 50
40
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (sec)
(e)
250
200
Vitesse (rad /s)
150
100
50
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps (sec)
(f)
Figure 6.def .Réponse de vitesse, de courant et de couple de la MCC en marche avec charge
Interprétation
A vide : La machine atteint sa vitesse au bout de 0.18 seconde.
Le couple fait un pic au démange puis se stabilise à une valeur de 0.665N.m pour
compenser le couple de frottement.
Le courant est l’image du couple et à presque la même valeur car 𝐾∅ = 1.0665
En charge : La machine atteint la vitesse de 225 (rad /s) puis diminue et se stabilise par
l’effet de la charge.
Le couple après un régime transitoire, il tend à compenser la charge.
Le courant est l’image du couple c. à. d il se stabilise à la valeur de 19.32 A.
53
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
On appelle pompe tout appareil qui aspire un fluide d'une région à basse pression pour
le refouler vers une région à plus grande pression. Ainsi, d'après cette définition on peut dire
que le rôle de la pompe consiste à augmenter la pression du fluide. L'augmentation de la
pression du liquide véhiculé par la pompe a eu lieu suite à la transformation de l'énergie
mécanique fournie par un moteur entraînant cette pompe en une augmentation de l'énergie
hydraulique qui est acquise par le liquide entre l'entrée et la sortie de la pompe.
• Le générateur photovoltaïque.
• La température ambiante.
≪pompe au fil du soleil≫, utilise un réservoir pour stocker l’eau jusqu’au moment de son
utilisation, [19].
54
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
La méthode de pompage d’eau en utilisant l’énergie stockée sur des batteries peut avoir
l’avantage de garantir une stabilité d’alimentation des équipements (système présente
l'avantage d'un débit régulier, la possibilité de pomper lorsque le soleil est absent). L’énergie
emmagasinée pour être utilise aussi pour d’autres besoins ultérieures. L’inconvenant majeur,
voir handicapant, de cette technique est qu’elle comporte plusieurs composants qui influent
négativement sur la fiabilité et le coût global du système. En effet, les batteries sont fragiles et
sont souvent les premiers éléments qui auront besoin d’être changés. Elles nécessitent, en
outre, un entretien constant et un contrôle rigoureux de leur charge et décharge. Les
contrôleurs utilisés pour régulariser la charge et la décharge des batteries vieillissent
rapidement et peuvent s’avérer non fiables. Les batteries introduisent également un certain
degré de perte de rendement d’environ 20% à 30 % de la production d’énergie. [13]
La hauteur d’aspiration de n’importe quelle pompe est limitée à une valeur théorique de 9,8
mètres (pression atmosphérique en mètres d’eau) et dans la pratique à 6 ou 7 mètres. [4], [20].
Les pompes volumétriques incluent les pompes à vis, les pompes à palettes, les pompes à
piston et les pompes à diaphragme. Les deux derniers types sont utilisés dans les puits ou les
forages profonds (plus de 100 mètres).L’entraînement est habituellement assuré par un arbre
de transmission très long, à partir d’un moteur électrique monté en surface.
habituellement utilisées pour les puits et les forages à grandes profondeurs et à petits débits
d’eau. On les utilise parfois comme pompes de surface lorsque le couple est lent et irrégulier
et que le débit demandé est faible, par exemple pour les pompes à main et les pompes
éoliennes multi-pales, [17].
La pompe centrifuge est conçue pour une hauteur manométrique totale (HMT)
relativement fixe.
Le débit de cette pompe varie en proportion de la vitesse de rotation du moteur. Son couple
augmente très rapidement en fonction de cette vitesse et la hauteur de refoulement est
fonction du carré de la vitesse du moteur. La vitesse de rotation du moteur devra donc être
très rapide pour assurer un bon débit. La puissance consommée, proportionnelle à Q. HMT,
variera donc dans le rapport du cube de la vitesse. On utilisera habituellement les pompes
centrifuges pour les gros débits et les profondeurs moyennes ou faibles (10 à 100 mètres), [4],
[20].
Les pompes centrifuges sont très utilisées pour les applications avec énergie
photovoltaïque parce que le moteur peut fournir une vitesse de rotation rapide à peu près
constante. De plus, l’exhaure de l’eau domestique fait traditionnellement à partir de puits, à
des profondeurs de 10 à 50 mètres, qui conviennent bien aux pompes centrifuges à étages
multi-pales. Ces pompes peuvent également s’adapter à de petits forages, ce qui permet de
capter les nappes phréatiques profondes qui ont souvent un niveau d’eau dynamique entre 30
et 100 mètres.
Les pompes centrifuges solaires sont aussi utilisées pour l’irrigation de petits
maraîchages lorsque la HMT est faible, c’est-à-dire à partir d’un plan d’eau de surface, telle
une rivière, et où la demande en eau est élevée
56
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
III.12 1Avantages :
III.12.2 Inconvénients :
Limitation de la viscosité.
En fait, la pompe centrifuge est limitée pratiquement à des viscosités de
l’ordre de 100cSt (centistokes) et son rendement chute rapidement au-delà de cette
valeur.
Débit légèrement instable, dans les basses valeurs : difficulté de contrôler le débit
Les pompes centrifuges présentent beaucoup d’avantages (simple, coût, faible maintenance et
elle est disponible dans une large gamme de puissance)
𝑓 (𝐻, 𝑄, 𝜔) = 0
𝐻 = 𝐻𝑠 + 𝐻𝑑 (III.31)
57
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
Hs : Hauteur statique qui est la distance entre le niveau statique de l’eau dans le puits jusqu’au le
point le plus élevées auquel on doit pomper l’eau.
Ce sont des pertes d’eau dans la tuyauterie est donnée par la formule suivante [31]
𝐿𝑣 2
∆𝐻1 = 𝛾 (III.32)
𝐷2.𝑔
𝐻 = 𝐻𝑠 + 𝐾𝑓𝑟 . 𝑄 2 (III.38)
45
40
35
30
Hauteur (m)
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25
Débit (m3 / h)
La pompe centrifuge est caractérisée principalement par un couple résistant qui est de
la forme suivante :
𝐶𝑟 = 𝐾𝑃 . 𝜔2 (III.40)
Avec
𝑃
𝐾𝑃 = 𝜔𝑚3 (III.41)
59
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
Ou 𝜂𝑝 : Le rendement de la pompe.
Pour les groupes électropompes (pompe + moteur), les fabricants donnent généralement la
courbe du rendement globale.
𝑃𝐻
𝜂𝑚𝑝 = (III.44)
𝑃𝑎
𝑵𝟏 𝑵 𝟐
𝑸𝟏 = 𝑸 ∗ , 𝑯𝟏 = 𝑯 ∗ ( 𝟏 ) (III.45)
𝑵 𝑵
La Figure.7 présente le modèle de la pompe centrifuge basé sur les équations mathématiques
précédentes.
60
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
25
20
Débit (m 3/ h)
15
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temp (sec)
10
8
Couple (N.m)
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temp (sec)
50
40
Hauteur (m)
30
20
10
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temp (sec)
61
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
25
20
Débit (m 3 /h)
15
10
0
0 40 80 120 160 200 240
Vitesse (rad /s)
62
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
35
G = 1000 w/m2
T =25 0 C
30
25
Hauteur (m)
20
15
10
0
0 5 10 15 20
Débit (m3 /h)
180
160
G =1000 w / m2
T = 25 0 C
140
120
Vitesse (rad / s)
100
80
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps (sec)
18
G =1000 w / m2
T =25 0 C
16
14
12
Débit (m3 / h)
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220
Vitesse (rad / s)
63
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
Interprétation
Le système est testé pour un éclairement de référence de 1000W/m2 et une température
ambiante de 250Co. Les courbes obtenues montrent l’évolution de la vitesse, du débit et de la
hauteur. Il est très claire que les valeurs abouties ne sont pas maximales car la vitesse du
moteur entraînant la pompe est limitée à1750tr/min.
Eclairement variable selon un profil
1600
G =1000 w / m2
1400
G =800 w / m2
1200
1000
Puissance (W)
800 G =600 w / m2
600
400
G =400w / m2
200
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (sec)
200
G= 1000 w / m 2
G= 800 w / m 2
150
Vitesse (rad /s)
G= 600 w / m 2
100
G= 400 w / m 2
50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (sec)
64
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
20
G= 1000 w /m2
G= 800 w /m2
15
Débit (m3 /h) G= 600 w /m2
10
G= 400 w /m2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (sec)
35
30
G =1000 w/m2
25 G =800 w/m2
Hauteur (m)
20
G =600 w/m2
15
10
5 G =400 w/m2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (sec)
35
G =1000 w /m2
30
25
G =800 w /m2
Hauteur (m)
20
G =600 w /m2
15
10
5 G =400 w /m2
0
0 5 10 15 20 25
Débit (m3 /h)
65
Chapitre III Modélisation et commande de l’ensemble moteur-pompe
25
G = 1000 w / m2
20
G = 800 w / m2
Débit (m 3 /h)
15
G = 600 w / m2
10
G = 400 w / m2
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220
Vitesse (rad /s)
1200
1100
1000
Eclairement (w / m2)
900
800
700
600
500
400
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (sec)
66
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Conclusion générale
Ce travail a été consacré à une étude, soutenue par simulation, d’un système de
pompage d’eau (au fil de soleil) couplé à un générateur photovoltaïque.
Enfin, pour la continuité de ce modeste travail, nous proposons les perspectives suivantes :
L’ajout, dans la chaîne de pompage, d’une batterie de stockage pour pouvoir pomper
l’eau même la nuit ;
L’optimisation du système de pompage photovoltaïque par des d’autres techniques
intelligentes artificielles comme la logique floue, les réseaux de neurones artificiels et
les réseaux neuro -flous.
Références
Bibliographiques
Bibliographie
Références Bibliographiques
[1] M. L. Louazene, « Etude technico-économique d'un système de pompage
photovoltaïque sur le site de Ouargla », Thèse de Magister, Université de Ouargla
2008.
[2] S. Chikha, « Optimisation de la puissance dans les systèmes photovoltaïques ».
Thèse de Magister, Université de LARBI Ben M’HIDI Oum EL BOUAGHI années
2011/2012
[3] A. BORNI, « étude et régulation d’un circuit d’extraction de la puissance maximale
d’un panneau solaire » Thèse de Magister Université de Constantine années 2009.
[4] C. Cédric, « Optimisation énergétique de l’étage d’adaptation électronique dédié à
la conversion photovoltaïque ». Thèse de Doctorat de l’Université de Toulouse
France 2008.
[5] R. Maouedj, « application de l’énergie photovoltaïque au pompage hydraulique sur
les sites de Tlemcen et de Bouzareah ». Thèse de Magister Université de Tlemcen
années 2005/2006.
[6] A. Meflah, « Modélisation d’une chaine de pompage photovoltaïque ». Thèse de
Magister Université de Tlemcen années 2011/2012.
[7] J. Royer, T. Djiako, E. Schiller, B. Sada Sy « Le pompage photovoltaïque »,
Manuel de cours à l’intention des ingénieurs et des techniciens Bibliothèque
nationale du Canada, 1998.
[8] A. Sofiane, « Étude et optimisation d'un générateur photovoltaïque pour la recharge
d'une batterie avec un convertisseur sépic ». L’Université Laval dans le cadre du
programme de maîtrise en génie électrique pour l'obtention du grade de Maître ès
Sciences (M.Se.) années 2011.
[9] B. Wafa, « Modélisation et simulation d’un système photovoltaïque adapté par
une commande MPPT ». Thèse de Magister Université d’Ouargla
[10] S. M. Ait-Cheikh, «Etude, Investigation et conception d’algorithmes de
commande appliqués aux systèmes photovoltaïques», Thèse de Doctorat d’état,
Ecole Nationale Polytechnique, Alger, Algérie, 2007.
[11] S. Issaadi, « Commande d’une poursuite du point de puissance maximum
(MPPT) par les Réseaux de Neurones », Mémoire de magister, Ecole Nationale
Polytechnique, Alger, Algérie, 2006.
Bibliographie
Annexe
Module PV SP 75
Température aux conditions standard, T 25° C
Eclairement aux conditions standard, E 1000 W/m2
Tension de circuit ouvert, Vco 21.7 A
Courant de court-circuit, Icc 4.8 A
Puissance maximale, Pm 75 W
Tension au point de la puissance maximale, Vm 17.2 V
Courant au point de la puissance maximale, Im 3.5 A
Pompe Centrifuge
Vitesse 2900 tr/min
Débit maximal, Qmax 30 m3/h
Relevage maximal, Hr 80 m
Puissance moteur, P 14 kW
Abstract – Over recent years, the use of power electronics applied to photovoltaic
technology has allowed the birth of many products dedicated to motor control applications
such as water pumping systems. These photovoltaic Systems can be an attractive proposal
in desert regions because of their reliability and maintenance-free operations. The main
objective of this system is to ensure operation at maximum power of PV system for various
climatic conditions.
This work presents the study and simulation of a photovoltaic water pumping system using
Simulink and MATLAB; it includes models for a solar photovoltaic (PV) generator, DC/Dc
converter, and DC motor driven centrifugal pump as a load. The matching between the
photovoltaic generator and the load was determined by the DC / DC converter. The MPPT
algorithm, which is based on the perturb and observe (P & O) method, is also described. The
points indicating module voltage Vmp and current Imp at maximum Power Pmax are
obtained. The simulation results showed that the water pumping to a desired height is
imposed by the flow of the pump which is in his turn varies according to the climatic
conditions.
Keywords: PV, photovoltaic energy, MPPT, water pumping, centrifugal pump, electrical
motor
Résumé – La demande croissante d'eau dans les zones rurales et sites isolés a fait qu'un
intérêt grandissant est porté sur l'utilisation des générateurs photovoltaïques comme source
d'énergie aux groupes motopompes. En effet la réalisation de systèmes de pompage
autonomes, fiables et à bon rendement constitue une solution pratique et économique au
problème du manque d'eau dans les régions désertiques.
Ce travail présente l’étude et la simulation d'un système de pompage d'eau photovoltaïque
sous l’environnement MATLAB/Simulink, il comprend des modèles de panneaux solaires
(PV), Convertisseur DC / DC, et groupe motopompe (charge). L’adaptation entre le
générateur photovoltaïque et la charge a été effectuée moyennant le convertisseur DC/DC.
L'algorithme MPPT, qui est basé sur la méthode perturber et observer (P & O), est
également décrite. Les points indiquant la tension optimale Vopt et le courant optimal Iopt à
puissance maximale Pmax sont obtenus.
Les résultats obtenus ont montré que le pompage d’eau à une hauteur voulue est imposé
par le débit de la pompe qui est à son tour variable en fonction des conditions
météorologiques.
Mots clés: PV, énergie photovoltaïque, MPPT, pompage d’eau, pompe centrifuge,
moteur électrique