Index - Leçons de Chimie
Index - Leçons de Chimie
Index - Leçons de Chimie
LC01 : Evolution de quelques propriétés atomiques à partir du modèle quantique de l’atome (Autour de la
classification périodique) ........................................................................................................................................ 4
LC02 : Réactivité chimique d’une famille d’éléments (Autour de la classification périodique) ............................ 7
LC03 : Utilisation d’hétéroatomes en synthèse organique (O, N, halogènes exclus) (Autour de la classification
périodique) ............................................................................................................................................................ 11
LC07 : Interprétation et prévision des résultats expérimentaux à l’aide des orbitales frontières (Liaisons
intramoléculaires) ................................................................................................................................................. 39
LC09 : Le modèle du cristal ionique parfait et ses limites (Phases condensées) .................................................. 43
LC12 : La liaison chimique à l’état solide ; évolution dans la classification périodique (Phases condensées) .... 59
LC17 : Affinité chimique. Potentiel chimique en phase condensée (Principes de la thermodynamique appliqués à
la chimie) .............................................................................................................................................................. 79
LC19 : Des résultats expérimentaux au mécanisme réactionnel (Aspects cinétiques de la réactivité en chimie) . 91
PAGE|1
LC25 : Détermination de la structure de composés organiques par des méthodes spectroscopiques (Méthodes
d’analyse en chimie) ........................................................................................................................................... 128
LC26 : Techniques de caractérisation de matériaux inorganiques (Méthodes d’analyse en chimie) .................. 130
LC31 : Conversion d’énergie chimique en énergie électrique (Transfert d’électrons) ....................................... 152
LC32 : Conversion d’énergie électrique en énergie chimique (Transfert d’électrons) ....................................... 154
LC36 : Construction du squelette carboné en chimie organique (Chimie moléculaire) ...................................... 165
LC39 : Utilisation de groupes protecteurs en stratégie de synthèse (Chimie moléculaire) ................................. 179
LC42 : Propriétés des complexes de métaux de transition (Chimie moléculaire) ............................................... 193
LC43 : L’élément fer dans la matière vivante (Chimie moléculaire) .................................................................. 202
LC44 : Activation moléculaire par absorption de photons ; exemples et applications (Chimie moléculaire)..... 203
PAGE|2
Liens vers les programmes
PCSI – Chimie
PC – Chimie
PAGE|3
LC01 : Evolution de quelques propriétés atomiques
à partir du modèle quantique de l’atome
(Autour de la classification périodique)
• Sources
• René DIDIER
Excellent pour la leçon dans sa globalité, partie « évolution des propriétés atomiques », page 58, puis
« relations avec les propriétés expérimentales » page 62
• Shriver Atkins
Bon schéma sur la périodicité du volume molaire en fonction de Z, figure 1-3, page 9.
Page 95, principe de Pauli, règle de Kechkowski, de Hung etc. Page 96 : conséquences sur les propriétés
des atomes. Les familles dans le tableau périodique, l’électronégativité (échelle de Pauling, caractère
oxydant ou réducteur, nombre de charge effectif, rayon atomique, rayon ionique.
Très bonne partie sur la structure électronique et le tableau périodique, pages 189 à 205
• Proposition de plan
• Niveau L1
• Prérequis
PAGE|4
• Contexte
Programme d’atomistique
• Introduction
Mentionner la périodicité
Historique de la théorie sur l’atome et sur quelques propriétés déjà observées à l’époque
On cherche à rationaliser les propriétés des atomes, par le modèle quantique de l’atome, en
construisant le tableau
I) Le tableau périodique
1) Historique
René Didier, chapitre 4
En mettant en jeu différentes méthodes d’analyse, les chimistes du milieu du 19e siècle avaient pu
isoler une soixantaine d’éléments.
Les chimistes ont essayé de classer ces éléments par masse molaire atomique croissante de façon à
faire apparaître dans un tableau, les similitudes entre propriétés de familles d’éléments.
En 1869, on connaissait 63 éléments, et Mendeleïev a classé ces éléments dans un tableau à 8 colonnes
de façon à trouver dans une même colonne, les éléments ayant des propriétés voisines. Le mérite de
Mendeleïev fut de prédire les propriétés d’éléments inconnus à ce moment comme le Gallium,
découvert quelques années plus tard.
Notons que la découverte des gaz nobles permit d’introduire une nouvelle colonne.
Purement empirique
2) Construction
Structure électronique des atomes (pauli, hund, klechkowski)
PAGE|5
1) Energie d’ionisation
Selon une ligne, selon une période
Théorème de Koopmans ?
Spectroscopie photoélectronique
Shriver Atkins
• Conclusion et ouverture
PAGE|6
LC02 : Réactivité chimique d’une famille
d’éléments
(Autour de la classification périodique)
• Sources
• Shriver Atkins
Pour la HSAB
• Proposition de plan
• Niveau L2
• Prérequis
• Contexte
• Introduction
Les halogènes
Tous diatomiques
Le fluor forme des liaisons avec tous les autres éléments du tableau à l’exception de l’hélium et du
xénon.
L’astate appartient au groupe des halogènes, mais pas à la famille des halogènes, car il est plutôt
métalloides
« Halogène » signifie « engendrer », référence à leur grande réactivité avec les métaux.
Le plus souvent on les trouve sous forme de sels : NaCl, KBr, CaF2, etc… mais aussi sous forme X-X, ou
dans des molécules biologiques comme l’iode dans les hormones thyroïdiennes.
PAGE|7
On rencontre également +1 (ClO-)
𝐹2 presque incolore, 𝐶𝑙2 jaunâtre, 𝐵𝑟2 rouge-brun, 𝐼2 violet = lambda augmente, écart entre HO et BV
diminue plus on descend dans le tableau.
Commentaire sur la liaison X-X ? le fait que l’écart augmente veut dire que la 𝜋 ∗ augmente en énergie
énergies de liaisons dans le tableau
Source : Wikipédia
La rapidité de nombreuses réactions du fluor avec les autres éléments est due en partie à la faible
barrière cinétique due à la faiblesse de la liaison F-F.
Série spectrochimique :
2) Taille et électronégativité
Rayons ioniques, commentaires sur la conséquence sur les électrons ?
Dire que Cl, Br et I cristallisent tous dans un cristal de même symétrie, comparer les différents
paramètres de maille ?
Théorie HSAB
II) Réactivité
1) Halogénures d’hydrogènes
Couples HX/X-, HF = acides faibles
PAGE|8
2) Nucléophilie des halogénures
SN1, SN2 etc, HSAB : clayden page ~356
4) Propriétés oxydantes
• Potentiels des couples redox
Le fluor peut être manipulé en contenants métallique à cause d’une couche passivante qui se forme
rapidement
F2 et Cl2 electrolyse
PAGE|9
• Conclusion et ouverture
PAGE|10
LC03 : Utilisation d’hétéroatomes en synthèse
organique (O, N, halogènes exclus)
(Autour de la classification périodique)
• Sources
• Rabasso T2
• Clayden Chime organique
• OCP Synthèse organique : les rôles du bore et du silicium
• Beta-silicon effect Wikipedia
• Johnson–Corey–Chaykovsky reaction Wikipedia
• Carey Sundberg ?
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
• Electronégativité, polarité
• Effets inductifs et mésomères
• SEAr
• Introduction à la chimie organométallique
• Introduction
Je place cette leçon dans un contexte de 3ème année de licence où les élèves sont familiarisés avec la
chimie organique dite "classique". Dans leur cursus, ils ont vu les notions d'électronégativité et de
polarisation ainsi que les effets inductifs et mésomères. Ils maitrisent les réactions de SEAr. Pour ce
qui concerne la chimie organométallique, une introduction leur a été faite pour voir les notions
d'addition oxydante, d'élimination réductrice, d'insertion et de transmétallation
Ce contexte va permettre d'aller piocher et de revoir des réactions abordées depuis le début de ce
cycle.
L'hétéroatome est atome appartenant à un autre élément que le carbone ou l'hydrogène dans un
composé organique. Un hétéroatome va donc permettre d'apporter des propriétés
nucléophile/électrophile ou oxydante/réductrice à une chaine carbonée.
PAGE|11
Stabilisation : hyperconjugaison spéciale, recouvrement orbitalaire entre de la C-Si et p du
carbocation (dans le même plan)
Rabasso p 103
=> obtention de composés non obtenus par SEAr classique : composé métadibromé
composé métadisilylés obtenus par réaction du composé orthodisilylés (migration de SiMe3+ facile) lui
même obtenu ????
2) Charge négative en α
Silicium, soufre et phosphore stabilisent les charges négatives en alpha, les protons aux pieds de ces
atomes sont donc acides
Cette propriétés permet d'obtenir les ylures = espèces ayant une charge positive et une charge
négative sur des atomes voisins
Préparation des ylures de soufre et réaction sur les dérivés carbonylés => époxydation sélective Corey-
Chaykovsky
Rabasso p26
Clayden p237-689
Réaction guidée par affinité de P avec O : liaison P=O une des doubles liaisons les plus fortes
2) Umpolung
Clayden p662 et Rabasso p78
Propriété du soufre qui rend acide les H en alpha permet de réaliser une inversion de polarité :
stabilisation de la charge moins en alpha (mécanisme par ajout d'un dithiol)
PAGE|12
3) Réactions de couplage croisé
Clayden p1082-1089
Le couplage croisé est une réaction entre un réactif organométallique et un composé halogéné, cette
réaction se fait sur un catalyseur au Pd
Mais liaison C-Si moins polarisée que C-Sn ou C-B donc couplage plus difficile il faut utiliser des
composés silylés activés (exemples)
Compte tenu des différents états d'oxydation de certains hétéroatomes, ils sont beaucoup utilisés dans
les réactions d'oxydation
III) Oxydation
1) Oxydation avec le DMSO
Rabasso p69 et Clayden p545, p667-668
2) Elimination de sulfoxydes
Rabasso p86 et Clayden p685
Groupement PhSe introduit par ajout de PhSeCl à -78°C en présence de LDA et oxydé en selenoxyde
avec mCPBA à 0°C
Mais toxique, on peut contourner la toxicité du PhSeCl grâce à un réactif supporté, sous produit
supporté reste solide, le chimiste non exposé à la vapeur du réactif et pas d'extraction nécessaire, juste
filtration
• Conclusion
PAGE|13
Nous avons vu qques utilisations des hétéroatomes en synthèses organique. Pour continuer sur cette
voie, de nouvelles techniques sont de plus en plus développées en vue de la chimie verte, indium
permettant d'opérer dans l'eau ou la chimie des métallocènes.
PAGE|14
LC04 : Diagramme d’OM de molécules diatomiques
(Liaisons intramoléculaires)
• Sources
• Jean - Volatron Structure électronique des molécules T1 (+++)
• Paul Arnaud Chimie Physique
• Fosset Tout en un Chimie PC-PC*
• Hiberty - Trong Anh Introduction à la chimie quantique
• Casalot-Durupthy Chimie inorganique
• Jean - Volatron Orbitales moléculaires en chimie
• Proposition de plan
• Niveau : L2
• Prérequis
• Intro pédagogique
Plusieurs faits non expliqués par le modèle de Lewis comme l'existence de H2+ et le paramagnétisme
de O2. Le modèle quantique complète le modèle de Lewis en introduisant le recouvrement des OA
pour former des OM. On s'intéresse donc à la construction du diagramme d'OM de molécules
diatomiques pour expliquer ces faits.
̂
𝑇𝑁 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑐𝑖𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑁 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥
𝑉̂
𝑁𝑁 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥
𝑉̂
𝑒𝑒 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠
PAGE|15
𝑉̂
𝑁𝑒 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥
2) Approximations
Jean Volatron p73-75
− Approximation LCAO : les OM peuvent s'écrire comme une combinaison linéaire d'OA
𝜑𝑖 = ∑ 𝑐𝑖𝑗 ∗ 𝜒𝑗 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑖𝑗 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑂𝐴 𝜒𝑗
𝑗
̂𝑒 = − 1 Δ𝑒 − 1 − 1
Hamiltonien électronique en unité atomique : 𝐻 2 𝑟 𝑟 𝑎 𝑏
𝜑 = 𝑐1 𝜒1 + 𝑐2 𝜒2
But : déterminer c1 et c2 pour connaître la forme relative des OM
Utilisation du théorème variationnel : l'énergie de la fonction d'essai est forcément supérieur à celle
de la fonction d'onde, on cherche les coefficients qui permettent d'obtenir la plus basse énergie pour
se rapprocher au maximum de la fonction exacte.
̂ 𝜑〉 = 𝐸𝜑〉
𝐻
̂ |𝜑⟩ = ⟨𝜑|𝐸|𝜑⟩
⟨𝜑|𝐻
̂ |𝜑⟩ = 𝐸⟨𝜑|𝜑⟩
⟨𝜑|𝐻
̂ |𝜑⟩
⟨𝜑|𝐻
𝐸=
⟨𝜑|𝜑⟩
̂ |𝑐1 𝜒1 + 𝑐2 𝜒2 ⟩
⟨𝑐1 𝜒1 + 𝑐2 𝜒2 |𝐻
𝐸=
⟨𝑐1 𝜒1 + 𝑐2 𝜒2 |𝑐1 𝜒1 + 𝑐2 𝜒2 ⟩
PAGE|16
̂ |𝜒𝑖 ⟩ < 0
Intégrale coulombienne : 𝐻𝑖𝑖 = ⟨𝜒𝑖 |𝐻
avec 𝑆𝑖𝑖 = 1
E minimal si :
𝜕𝐸
= 0 = 𝑐1 (𝛼 − 𝐸) + 𝑐2 (𝛽 − 𝐸𝑆)
𝜕𝑐1
𝜕𝐸
= 0 = 𝑐1 (𝛽 − 𝐸𝑆) + 𝑐2 (𝛼 − 𝐸)
𝜕𝑐2
Déterminant séculaire :
𝛼−𝐸 𝛽 − 𝐸𝑆
| |=0
𝛽 − 𝐸𝑆 𝛼−𝐸
𝛼+𝛽 𝛼−𝛽
𝐸+ = 𝑒𝑡 𝐸− =
1+𝑆 1−𝑆
𝐸+ < 𝛼 𝑒𝑡 𝐸− > 𝛼
𝛼 + 𝛽 𝛼 + 𝛼𝑆 − 𝛼 + 𝛽 𝛼𝑆 + 𝛽
Δ𝐸+ = 𝛼 − = =
1+𝑆 1+𝑆 1+𝑆
𝛼−𝛽 𝛼 − 𝛽 − 𝛼 + 𝛼𝑆 𝛼𝑆 − 𝛽
Δ𝐸− = −𝛼 = =
1−𝑆 1−𝑆 1−𝑆
La stabilisation Δ𝐸+ est inférieure à la déstabilisation Δ𝐸−
𝑐1 (𝛼 − 𝐸) + 𝑐2 (𝛽 − 𝐸𝑆) = 0
Pour E=E+ : 𝑐+1 = 𝑐+2 = 𝑁+
𝜑+ = 𝑁+ (𝜒1 + 𝜒2 )
Pour E=E- : 𝑐−1 = −𝑐−2 = 𝑁−
𝜑− = 𝑁− (𝜒1 − 𝜒2 )
PAGE|17
Condition de normalisation : ⟨𝜑𝑖 |𝜑𝑖 ⟩ = 1
On obtient :
1
𝜑+ = (𝜒1 + 𝜒2 )
√2(1 + 𝑆)
1
𝜑− = (𝜒1 − 𝜒2 )
√2(1 − 𝑆)
Densité de probabilité : |𝜑𝑖 |2 => Graphiques (Paul Arnaud p 131 ou Fosset p461-462)
Seules les orbitales de même symétrie (même comportement par rapport à des opérations de symétrie
: réflexion, rotation) se combinent, elles possèdent un recouvrement 𝑆 = ⟨𝜑1 |𝜑2 ⟩ non nul
2) Recouvrements et symétries
Fosset p470-471-472
=> 8 OM
Construction du diagramme énergétique, remplissage des électrons, ordre de liaison = 2, calcul du spin
= 1 paramagnétique
2) Avec interaction
Molécule N2 : interaction sp
PAGE|18
N : 1s2 2s2 2p3 3 OA de valence (2p à -13.4eV et 2s à -26eV)
=> 8 OM
Construction du diagramme énergétique sans interaction puis le modifier en ajoutant les interactions,
remplissage des électrons, ordre de liaison =3, calcul du spin =0 diamagnétique
→
2𝑒𝑉 𝐿𝑖 𝐵𝑒 𝐵 𝐶 𝑁 | 𝑂 𝐹 20𝑒𝑉 (Δ𝐸)
A projeter
El
X2 N(e-) configuration P ou D OL D (pm)
(kJ/mol)
Li2 2 (1)2 D 1 -104 267
Be2 4 (1)2 (1*)2 X 0 X X
B2 6 (1)2 (1*)2 (π)2 P 1 -288 159
C2 8 (1)2 (1*)2 (π)4 D 2 -599 124
(1)2 (1*)2 (2)2
N2 10 D 3 -941 110
(π)4
(1)2 (1*)2 (2)2
O2 12 P 2 -493 121
(π)4 (π*)2
(1)2 (1*)2 (2)2
F2 14 D 1 -156 142
(π)4 (π*)4
(1)2 (1*)2 (2)2
Ne2 16 X 0 X X
(π)4 (π*)4 (2*)2
• Conclusion
La théorie des OM permet d'avoir un bon aperçu au moins qualitatif des OM, les approximations sont
trop strictes pour obtenir des résultats quantitatifs exacts. Pour continuer cette leçon nous pourrons
voir la construction des diagrammes d'OM des molécules diatomiques hétéronucléaires. Ils existent
également des techniques permettant de déterminer les OM pour des molécules plus complexes :
méthode des fragments et théorie de Hückel.
PAGE|19
LC05 : Applications de la méthode de Hückel
(Liaisons intramoléculaires)
• Sources
• Chimie quantique, de l’atome à la théorie de Huckel – VIDAL
Pour l’ensemble de la leçon, tout se trouve dedans (partie applications). La partie sur les spectres se
trouve juste avant la partie applications
Pour les calculs de molécules (faire plutôt les calculs à l’ordinateur en projetant) logiciel utilisé : Hückel
ou Hulis
• Rivail
Les polyènes sont mieux traités, il y a la figure avec la corrélation entre le Δ𝑒𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é et le Δ𝑒𝑒𝑥𝑝 . Il y a
l’explication de pourquoi la droite ne passe pas par 0
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
• Contexte
Les étudiants ont vu l’importance des orbitales frontières en prédiction de réactivité. Ils ont aussi vu la
SEar
• Introduction
La méthode de Huckel est une méthode de calcul des orbitales moléculaires 𝜋 qui repose sur tout une
série d’approximations. Parmi elles, on néglige les intégrales de recouvrement, qui est une très
PAGE|20
mauvaise approximation, et cette méthode peut faire l’objet de critiques, cependant on va voir qu’elle
permet une rationalisation de résultats expérimentaux. De plus la méthode est très simple à appliquer.
I) Propriétés électroniques
Prises dans le Rivail, pages 228-229
1) Indice de liaison 𝜋
Calculs pour le butadiène et le benzène, montrer la concordance avec Lewis. Commenter le fait qu’on
trouve 1 et pas 2 pourtant c’est une double !
2) Règle de Hückel
Règle des 4n+2 électrons = stable et 4n = instable (benzène et cyclobutadiène) (dans ICQ, nguyen trong
anh)
3) Charge électronique 𝜋
𝑄𝑖 = 𝑁𝑖 − ∑ 𝑛𝑘 𝑐𝑖 2𝑘
𝑖
𝑘 = Orbitale moléculaire
Permet de définir les sites d’attaque préférentielles au cours de réactions où interviennent des réactifs
chargés
Attaque nucléophile sur le C=O du benzaldéhyde ! (Vérifier Clayden ? si mélange réactionnel avec 1eq
formaldéhyde, 1eq benzaldéhyde, 1 eq nucléophile dur, est-ce qu’il y a chimiosélectivité envers le
benzaldéhyde ?)
• Sur le butadiène
Densité d’électrons 𝜋 est la même sur tous les atomes, pourtant, attaque préférentielle en bout de
chaîne → montrer le calcul avec le logiciel (utilisation des orbitales frontières)
PAGE|21
Le benzaldéhyde a un noyau globalement positif (attracteur), il est peu sensible aux attaques
électrophiles, si une attaque se produit elle se fait en méta.
L’aniline a un noyau enrichi (globablement négatif, attracteur). Le noyau est activé pour la SEar, si elle
se produit, elle se fait préférentiellement en ortho para
Faire le mécanisme pour un noyau avec un groupement R, montrer les intermédiaires de wheland,
montrer qu’on retrouve le même résultat prédit par huckel
3) Cycloadditions
Réaction de Diels-Alder : règles de woodward hoffmann, Jean et Volatron, page 285 (les orbitales
moléculaires en chimie) : [4s+2s], [2s+2s]. supra supra etc
Permet de déterminer le 𝛽 expérimentalement. On observe une transition à 170 nm, ce qui donne un
𝛽 de 5,5 eV
2) Chaînes linéaires
Calculs pour le butadiène
Δ𝐸 = −1,24𝛽
En supposant que le beta est le même que pour l’éthylène, on peut calculer la transition homo-lumo
𝜆𝑏𝑢𝑡 = 274 𝑛𝑚
Calcul pour l’hexatriène
Expérimentalement on observe :
𝜆 Calculé Expérimental
Butadiène 274 220
Hexatriène 380 270
Puis projeter LC05_documents.pdf pour montrer que le modèle permet de très bien prédire les
évolutions = figure 9.5 du rivail
Montrer que plus il y a de C=C conjugués, plus on tend vers le visible puis rouge.
PAGE|22
= méthode semi quantitative
Dans le Rivail, page 227, ils donnent la valeur de 𝛽 = −290𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 (pente = 1/𝛽)
Ne pas traiter ?
• Conclusion et ouverture
La méthode a été appliquée dans bien des domaines depuis son établissement : comme en
pharmacologie. Elle est très utilisée aussi en prédiction de la réactivité en chimie organique, car elle
permet des calculs à la main très rapide.
Permet de décrire la structure orbitalaire des solides cristallin : théorie des bandes (vérifier)
Cependant aujourd’hui pour des calculs plus rigoureux elle a largement été remplacée par des calculs
par ordinateurs plus élaborés.
PAGE|23
LC06 : Méthode des fragmentations et applications
(Liaisons intramoléculaires)
• Sources
• Les orbitales moléculaires en chimie – Yves Jean, François Volatron
La molécule d’eau à l’aide de la fragmentation, exercice 1-5 (chapitre 1 exercice 5 avec corrigé) +
comparaison avec le méthylène. Exercice page 21 et solutions page 281
Trouvable sur google en tapant orbitales fragments Fritsch mais pas utilisé
Bien pour vérifier les informations, mais les diagrammes sont difficiles à lire
Parfait pour revoir les définitions des approximations et les calculs détailles. N’utilise pas les
fragmentations par contre
• Prérequis
- Approximation LCAO
- Théorie des groupes
- Diagrammes de Walsh
• Contexte
Leçon de niveau L2, permet d’introduire un outil simple de détermination de diagrammes d’OM.
Les étudiants sont à l’aise avec l’établissement de diagrammes d’OM de molécules diatomiques. Et ont
vu la théorie des groupes, cette leçon permet de l’appliquer
Ils ont déjà utilisé des diagrammes de Walsh pour comparer deux géométries ( ?)
PAGE|24
• Introduction
Nous avons vu comment l’interaction entre deux orbitales de deux atomes voisins conduisait à la
formation de deux orbitales moléculaires.
La plupart des molécules comportent plus de deux atomes, et il devient difficile de construire les
diagrammes d’OM, puisqu’on se retrouve à considérer les interactions de beaucoup d’orbitales à la
fois.
Une méthode très simple de dresser le diagramme d’OM de ce genre de molécules est la méthode des
fragmentations couplée à la théorie des groupes
I) La molécule AH2
1) La molécule d’eau
Traiter la molécule d’eau rigoureusement en théorie des groupes
PAGE|25
2) L’éthylène
Deux fragments CH2
II) La géométrie
1) De l’éthylène
2) Du méthane
PAGE|26
• Prérequis
• Contexte
Leçon de niveau L2, permet d’introduire un outil simple de détermination de diagrammes d’OM.
Permet de confronter simplement et rapidement le modèle de Lewis et la théorie VSEPR à
l’approximation orbitalaire.
Les étudiants sont à l’aise avec l’établissement de diagrammes d’OM de molécules diatomiques.
Ils ont déjà utilisé des diagrammes de corrélation, et ont déjà utiliser des arguments de recouvrement
et de symétries pour faire interagir deux orbitales ou plus.
• Introduction
Nous avons vu comment l’interaction entre deux orbitales de deux atomes voisins conduisait à la
formation de deux orbitales moléculaires.
La plupart des molécules comportent plus de deux atomes, et il devient difficile de construire les
diagrammes d’OM, puisqu’on se retrouve à considérer les interactions de beaucoup d’orbitales à la
fois.
Une méthode très simple de dresser le diagramme d’OM de ce genre de molécules est la méthode des
fragmentations que je présente ici.
I) La méthode
1) Les fondements
Lorsqu’on fait de la chimie, il est important de bien avoir en tête les différentes approximations que
l’on utilise pour effectuer les calculs, et c’est d’autant plus vrai en chimie quantique, où je le rappelle,
le système le plus compliqué résolu sans approximation est l’atome d’hydrogène.
Les noyaux ayant une bien plus grande inertie que les électrons, on peut considérer que les électrons
s’adaptent immédiatement au mouvement des noyaux. Cela permet de considérer que les électrons
se déplacent dans le champ des noyaux immobiles. On peut aller séparer la fonction d’onde totale
(noyau + électrons), en un produit de la fonction d’onde qui dépend des noyaux et de celle dépendant
des électrons :
Ψ(𝑟, 𝑅) = Φ(𝑟)Χ(R)
Dans le cadre de cette approximation, on peut alors se contenter de rechercher Χ(𝑅). En pratique cela
permet de fixer la géométrie des noyaux, et de calculer l’énergie du système en fonction de cette
géométrie.
- Approximation orbitalaire
PAGE|27
On suppose que la fonction propre polyélectronique que l’on cherche, peut être décomposée en un
produit de fonctions d’onde monoélectroniques.
- Approximation LCAO
On considère que les orbitales moléculaires sont une combinaison linéaire d’orbitales atomiques des
différents atomes qui composent la molécule.
𝜓𝑖 = ∑ 𝑐𝑖𝑗 𝜙𝑗
𝑗
Le principe de la méthode des fragmentations est de décomposer une molécule « complexe » en deux
parties plus simples, dont les OM sont supposées connues. On reconstitue alors les orbitales de la
molécule entière en faisant interagir les orbitales des deux sous-systèmes.
Les fragments que l’on étudie n’ont pas besoin d’être réels, ils servent de base de calculs pour étudier
les molécules qui nous intéressent
Il faut considérer 4 interactions possibles les 𝜎𝑔 entre elles, les 𝜎𝑢 entre elles, et entre 𝜎𝑔 et 𝜎𝑢
Pour étudier les interactions en utilisant la symétrie, je ne considère ici qu’un seul élément de symétrie
P pour simplifier
PAGE|28
Les 𝜎𝑢 interagissent donc ensemble, et les 𝜎𝑔 ensemble.
Attention, la géométrie ici est différente de celle dans la molécule H2. Les distances entre les atomes
sont bien plus grandes, le recouvrement est donc plus faible (les niveaux moins éclatés)
Les orbitales 𝜙2 et 𝜙3 sont dégénérées. Le diagramme qu’on a obtenu est très précis
On peut facilement déterminer les coefficients de chaque OA dans les OM, le résultat est le même que
pour la molécule d’H2, on avait obtenu (pour a et b, les indices des hydrogènes) :
1
𝜎𝑔 = 𝑁𝑔 (𝑠𝑎 + 𝑠𝑏 ) avec 𝑁𝑔 =
√2(1 + 𝑆)
1
𝜎𝑢 = 𝑁𝑢 (𝑠𝑎 − 𝑠𝑏 ) avec 𝑁𝑢 =
√2(1 − 𝑆)
𝜙1 = 𝑁1 (𝑠𝑎 + 𝑠𝑏 + 𝑠𝑐 + 𝑠𝑑 )
𝜙2 = 𝑁2 (𝑠𝑎 + 𝑠𝑏 − 𝑠𝑐 − 𝑠𝑑 )
PAGE|29
𝜙3 = 𝑁3 (𝑠𝑎 − 𝑠𝑏 − 𝑠𝑐 + 𝑠𝑑 )
𝜙4 = 𝑁4 (𝑠𝑎 − 𝑠𝑏 + 𝑠𝑐 − 𝑠𝑑 )
Ne pas traiter toute la partie qui suit
En notant S, les intégrales de recouvrement de deux H directement voisins, et S’, les intégrales de
recouvrement de deux atomes voisins par la diagonale du carré, on a, d’après l’intégrale de
normalisation :
⟨𝜙1 |𝜙1 ⟩ = 1
𝑁1 ²⟨𝑠𝑎 + 𝑠𝑏 + 𝑠𝑐 + 𝑠𝑑 |𝑠𝑎 + 𝑠𝑏 + 𝑠𝑐 + 𝑠𝑑 ⟩ = 1
𝑁12 (4 + 8𝑆 + 4𝑆 ′ ) = 1
Soit :
1
𝑁1 =
2√1 + 2𝑆 + 𝑆 ′
De la même façon, pour 2, 3 et 4, on trouve :
1
𝑁2 = 𝑁3 =
2√1 − 𝑆 ′
1
𝑁4 =
2√1 − 2𝑆 + 𝑆 ′
Dans le cas d’un carré de 100 pm de côté, S = 0,469 et S’=0,263. On a alors
𝑁1 = 0,337
𝑁2 = 𝑁3 = 0,582
𝑁4 = 0,877
Fin de la partie à ne pas traiter
Notez que si on traite le cas du fragment H4 rectangulaire, les orbitales 𝜙2 et 𝜙3 ne sont plus
dégénérées → montrer sur le diagramme
3) Le fragment H4 tétraédrique
Intéressons-nous maintenant à un autre fragment qu’on pourra réutiliser, celui de H4 tétraédrique. Il
nous permettra de construire la molécule de CH4
Pour décrire facilement cette géométrie, il faut adopter une bonne représentation
PAGE|30
Utilisons directement les symétries, en faisant interagir les OM de même symétrie
En dessinant le diagramme d’OM, on fait interagir les SS entre elles. Les autres n’interagissent pas
On a montré comment faire interagir deux fragments, pour en élaborer de plus gros. On va voir
comment construire d’autres molécules à partir de ces fragments
PAGE|31
II) Exemples d’applications
1) La molécule CH4
Pour établir le diagramme énergétique du méthane, on utilise le fragment H4 tétraédrique précédent,
et on le fait interagir avec un atome de carbone, (configuration électronique : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝2 ).
La notation utilisée correspond à la notation de la théorie des groupes que nous verrons plus tard
Ce modèle donne une interprétation conforme au modèle de Lewis puisque les 4 liaisons C-H sont
équivalentes.
Attention cependant, les OM n’ont pas tous la même énergie, et cela est confirmé par la spectroscopie
photoélectronique qui montre un Δ𝐸 = 10𝑒𝑉 entre 𝑎1 et 𝑡2
2) La molécule H2O
La molécule est coudée, nous allons utiliser la symétrie.
Il y a 3 éléments de symétrie :
PAGE|32
On décrit la symétrie selon ces éléments : 𝑃1 𝑃2 𝐶
Je rappelle que le fragment H-H n’est pas tout à fait H2, car les hydrogènes y sont beaucoup plus
éloignés (les OM sont beaucoup plus proches en énergie)
Projeter le diagramme Yves Jean p170 en décrivant les interactions (document 2 pwp)
PAGE|33
Projeter formes des orbitales Yves Jean p173 avec les commentaires suivants (document 3 pwp)
- La 𝑎1 est liante
- La 1𝑏1 est liante
- La 2𝑎1 est majoritairement non liante
- La 1𝑏1 est rigoureusement liante
- Les liaison O-H sont très majoritairement caractérisées par les deux OM les plus basses. Il n’est
pas possible d’attribuer une OM à une liaison en particulier par les deux OM sont délocalisées.
→ Les deux liaisons sont équivalentes, mais pas les OM
- La 2𝑎1 peut représenter un doublet non liant
- La 𝑏1 représente l’autre doublet
PAGE|34
On retrouve donc la description donnée par le modèle de Lewis, cependant on voit que les doublets
ne sont pas équivalents. Ce résultat est retrouvé expérimentalement par la spectroscopie
électronique, qui montre un Δ𝐸 = 2,1𝑒𝑉 entre les deux OM
On peut montrer que toutes les 𝜎 interagissent, cependant c’est trop compliqué à traiter, on néglige
donc les interactions entre OM d’énergie différentes
PAGE|35
Plusieurs remarques sont à faire :
+ −
- Si on regarde la liaison C=C, la somme des orbitales 𝜎𝐶𝐻 et 𝜎𝐶𝐻 donne 0. Ces orbitales ne
caractérisent que les liaisons C-H
- L’orbitale 𝜎𝐶𝐶 est surtout développée entre les deux carbones, elle caractérise une liaison 𝜎
entre ces deux carbones
- Les orbitales 𝜋𝐶𝐶 caractérisent la liaison 𝜋
On a donc un résultat cohérent avec le modèle de Lewis, avec une triple liaison (liaison 𝜎𝜋) entre les
deux carbones. Et les deux liaisons C-H sont équivalentes.
La méthode des fragments permet une étude relative de la stabilité entre 2 géométries possibles.
PAGE|36
initiaux. Cela est dû au fait que l’énergie de déstabilisation est plus grande que l’énergie de
stabilisation
- L’interaction à 0 électrons n’a pas de conséquences énergétiques
- Linéaire
L’interaction à 0 électron n’a pas d’influence énergétique Il ne faut donc prendre en compte que
l’interaction entre la 1s et la 𝜎𝑔
Cette interaction est la même dans les deux cas, Il faut donc également prendre en compte l’effet du
recouvrement pour conclure.
Plus le recouvrement entre ces deux orbitales sera fort, plus l’interaction sera stabilisante. C’est donc
la géométrie triangulaire qui est la plus stable ici.
PAGE|37
On a pour les deux géométries, une interaction à 4 électrons déstabilisante. Dans le cas triangulaire, le
recouvrement est le plus grand, l’interaction est donc encore plus déstabilisante.
De plus, dans la forme linéaire, on a en plus une interaction à 2 électrons stabilisante. On peu donc
conclure à une stabilité plus grande de la forme linéaire
• Conclusion et ouverture
Cela nous a permis de voir l’importance de la symétrie, ce qui ouvre la voie à l’enseignement de la
théorie des groupes, une méthode plus rigoureuse et systématique pour déterminer les interactions
entre orbitales.
Ce cours ouvre la voie également à l’étude des orbitales frontières et à la prédiction de la réactivité
• Documents
- LC03_documents.pptx
- LC03_documents.pdf
PAGE|38
LC07 : Interprétation et prévision des résultats
expérimentaux à l’aide des orbitales frontières
(Liaisons intramoléculaires)
PAGE|39
LC08 : Modèle du champ de ligands et applications
(Liaisons intramoléculaires)
• Sources
• Shriver Atkins
• Astruc
Partie donation-rétrodonation
Modèle du champ des ligands, la théorie est bien traitée et les figures sont bonnes (mais aucune
application, et déborde sur le champ cristallin sans le mentionner)
Pas mal aussi pour la théorie des groupes, mais plus compliqué que le volatron.
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
• Contexte
• Introduction
- Champ cristallin dans les années 30, où les ligands sont décrits comme une perturbation des
orbitales d du métal sous forme d’un champ électrostatique. Le problème = pas d’informations
sur la nature de la liaison M-L (entre autres)
- 1957, article de Griffith et Orgel = théorie du champ de ligands
- C’est une approche orbitalaire
PAGE|40
I) Diagramme d’orbitales moléculaires
1) Interactions 𝜎
Traiter le L4 avec la théorie des groupes (passer la projection) puis considérer le fragment L6 prérequis
• Rappels
1
Formule de réduction : 𝑎𝑖 = ⟨Γ|Γ𝑖 ⟩ = ∑𝑂𝑆 𝜒𝑘 × 𝜒𝑘𝑖
ℎ
PAGE|41
2) Interactions 𝜋
Traiter un complexe MCl6
Halogènes etc
II) Réactivité
1) Donation-rétrodonation
Rétrodonation dans le Astruc ? spectres vibrationnels du C=O = confirmation expérimentale
2) Catalyse H2
Plan carré → H2 addition oxydante, montrer pourquoi Wilkinson fonctionne bien = d8 plan carré
PAGE|42
LC09 : Le modèle du cristal ionique parfait et ses
limites
(Phases condensées)
• Sources
• Bottin Mallet, tome 2
• Trinquier
Exemple de FeO
• Shriver Atkins
Il y a le calcul entropique également, et bonne partie sur les défauts avec bonnes figures
Ils traitent l’exemple de FeO aussi, moins dans le détail, mais plus simple
• Marrucco
Peu utilisé
• Solid State Chemistry and its applications – West, sur scholar : taper le nom du
livre, et quand on le trouve, clique r sur le lien [PDF] academia.edu sur la dr oite.
(si le lien ne fonctionne pas)
https://s3.amazonaws.com/academia.edu.documents/52451698/Solid_State_Chemistry_and_its_Ap
plications_-_West__Anthony_R.pdf?response-content-
disposition=inline%3B%20filename%3DSolid_State_ChemiStry_and_itS_appliCatio.pdf&X-Amz-
Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=AKIAIWOWYYGZ2Y53UL3A%2F20190617%2Fus-
east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20190617T121226Z&X-Amz-Expires=3600&X-Amz-
SignedHeaders=host&X-Amz-
Signature=04660d9dcc9a9657e16ee1a0da218da6392b836ec42f404a79b08bd1d51eb88e
• Proposition de plan
• Niveau L2
PAGE|43
• Prérequis
• Introduction
Par réaction avec le dioxygène O2, les métaux conduisent généralement à des oxydes métalliques, dont
on a étudié la stabilité thermodynamique dans le diagramme d’Ellingham. De même, les métaux
réduisent les halogènes, ce qui donne des halogénures métalliques : chlorure de sodium, chlorure de
potassium. On connait également d’autres composés de ce type, comme les sulfures, les carbures, les
nitrures, les hydrures.
- Ils présentent une bonne cohésion, c’est-à-dire une dureté élevée, des températures de
fusions supérieurs à celles des métaux
- En général incolores, isolants (à l’état solide, mais conducteurs à l’état liquide)
- Ils ont assez souvent solubles ans l’eau, moins dans les solvants organiques
Dans le modèle ionique, on considère le cristal comme un ensemble d’ions, en état d’interaction
électrostatique, assimilables à des charges ponctuelles.
Les ions sont modélisés par des sphères dures, impénétrables. Montrer pourquoi NaCl et CsCl ne
peuvent pas avoir la même structure cristalline en utilisant le rapport des rayons : shriver Atkins page
50, partie 2.10.b.
Dans le cadre du modèle ionique, le cristal est considéré comme un ensemble d’ions sphériques, de
charge uniformément répartie : il n’y a pas de directions privilégiées. L’interaction électrostatique doit
être calculée sur tout le cristal. Je vais montrer que cette énergie électrostatique constitue l’essentiel
de l’énergie cristalline.
PAGE|44
1
𝐸𝐸 = ∑ 𝑞𝑖 𝑉𝑖
2
𝑖
1 1 𝑞𝑗 1 𝑞𝑗
𝐸𝐸 = [𝑞1 ∑ + 𝑞2 ∑ + ⋯]
2 4𝜋𝜖0 𝑟1𝑗 4𝜋𝜖0 𝑟2 𝐽
𝑗≠𝑖 𝑗≠𝑖
En prenant une mole de cristal 𝐴+ 𝐵− , on a 2N fois les termes dans les crochets
1 1 𝑞𝑗
𝐸𝐸 = 2𝑁𝑞1 ∑
2 4𝜋𝜖0 𝑟1𝑗
𝑗
Il faut donc choisir un ion, puis évaluer l’action sur cet ion de tous les autres. On choisi par exemple
Na+ qui, dans NaCl, est au centre du cube (position a/2, a/2, a/2). Soit r la distance entre les deux ions
de charge opposée les plus proches.
L’ion Na+ choisi a 6 voisins Cl- à la distance r, 12 ions Na+ à la distance 𝑟√2 (milieu des arrêtes), 8 ions
Cl- à la distance 𝑟√3 (ceux des sommets), etc… (Projeter maille cubique NaCl)
𝑁𝑒 2 12 8
𝐸𝐸 = − [6 − + −⋯+ ⋯]
4𝜋𝜖0 𝑟 √2 √3
Les interactions électrostatiques sont donc décrites par une suite numérique caractéristique du type
de réseau qui converge vers une somme que l’on peut calculer. On donne à cette limite le nom de
constante de Madelung 𝑴.
𝑁𝑒 2 𝑀
𝐸𝐸 = −
4𝜋𝜖0 𝑟
La constante M peut être trouvée rapidement. On prend en principe un volume assez grand (plus grand
qu’une simple maille exemple : cube de côté 2a, on trouve alors 𝑀 = 1,752). Par ordinateur on peut
également obtenir une valeur plus réaliste de cette constante
Cette partie est trop longue pour pas grand-chose, on peut expliquer qu’il y a également un potentiel
de répulsion à prendre en compte, dû au principe d’exclusion de Pauli (vérifier ?), sans rentrer dans
les détails du calcul. Montrer qu’il y a une légère différence entre l’expérience et le calcul n’est pas
utile car les valeurs sont tout de même très proches. Montrer cependant que le modèle ionique est
assez bon
L’énergie électrostatique variant en 1/r, on ne peut pas avoir de position d’équilibre, il faut ajouter un
terme d’énergie répulsif pour que l’ensemble soit à la position d’équilibre 𝑟0
PAGE|45
L’énergie correspondant à 𝑟0 sera alors l’énergie récupérée, lorsqu’à 0K, à partir des ions séparés et
libres de toute interaction, le cristal s’est formé. On appelle cette énergie : énergie cristalline
La constante 𝜌 est alors une constante caractéristique du cristal, homogène à une longueur
On peut alors exprimer l’énergie totale du système puis écrire qu’elle est minimale pour r = r0
1 𝑁𝑀𝑒 2 𝐵
𝐸=− + 𝑛
4𝜋𝜖0 𝑟 𝑟
En dérivant par rapport à n, avec cette dérivée = 0 quand r = r0, on trouve :
4𝜋𝜖0 𝑛𝐵
𝑟0𝑛−1 =
𝑁𝑀𝑒 2
On trouve alors
1 𝑁𝑀𝑒 2 1
𝐸𝑒𝑞 = − (1 − )
4𝜋𝜖0 𝑟0 𝑛
𝑎
Dans le cas du chlorure de sodium, 𝑟0 = 2 = 0,282 𝑛𝑚 → 𝑛 = 9,4
Application numérique du bottin mallet, 𝐸𝑒𝑞 = −768,4 𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 ce qui classe cette interaction parmi
les liaisons fortes.
3) L’énergie réticulaire
L’énergie cristalline calculée plus haut n’est pas la seule forme d’énergie intervenant dans le solide
ionique. Il faut tenir compte du mouvement des ions, des vibrations autour des positions d’équilibre,
donc de la température, et des énergies électroniques.
On définit l’énergie réticulaire comme étant la variation d’énergie interne liée à la séparation à 0K
d’une mole de cristal en ses ions infiniment séparés et libres de toute interaction (à l’état gazeux).
C’est une grandeur positive donc (la formation du cristal s’accompagne d’une diminution d’énergie
interne)
C’est une grandeur purement expérimentale (elle n’utilise que des grandeurs expérimentales)
En calculant l’énergie réticulaire de NaCl on trouve 783 kJ/mol (montrer la différence de signe avec
l’énergie précédente, montrer que compte tenu des précisions de calculs, on peut voir que les valeurs
sont très proches, et que donc l’énergie réticulaire est grande partie attribuée à l’énergie cristalline du
modèle ionique), on dit que NaCl est un cristal bien décrit par le modèle.
PAGE|46
II) Les limites du modèle parfait
1) Nécessite entropique des défauts
Courbes Δ𝐺, Δ𝐻 et 𝑇Δ𝑆 en fonction de la concentration en défauts du H prépa chimie des matériaux
inorganiques, chapitre 3, page 80 (plutôt utiliser les figures du Shriver Atkins, page 616, partie 18.1
sur les défauts, figure 18.1). Montrer que le minimum de Δ𝐺 n’est pas à une concentration = 0, et que
cela est due à l’entropie
Calcul de l’entropie statistique : dans le BUP fourni, ou le H-prépa page 85 (le calcul du BUP est plus
simple)
2) Défauts ponctuels
Utiliser la nomenclature Kroger Vink ou non (pas obligatoire)
Défauts de Frenkel, Schottky Utiliser comme base le Shriver Atkins page 618-619, partie 181
3) Centres colorés F
Ne pas traiter si trop long
Exemple de FeO, H prépa page 94-95 (c’est trop développé dans le bottin mallet, mais on peut le lire
si on a le temps)
• Conclusion et ouverture
• Documents
PAGE|47
LC10 : Solides métalliques
(Phases condensées)
• Sources
• Kittel - Physique du solide
Chapitre 6
• https://lns.epfl.ch/wp-content/uploads/2018/08/Chapitre_2.pdf
• http://ilm-perso.univ-lyon1.fr/~cadessi/CM_phys -solide_2.pdf
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
• Contexte/ Introduction
Cette leçon intervient en 3ème année de licence, les propriétés des métaux et leur explication peut
être expliqué d'un point de vue quantique et thermodynamique statistique a des étudiants connaissant
les problèmes de quantique tel que la particule dans une boîte et ayant vu les différents traitement
des ensembles de Gibbs ainsi que la statistique de Fermi Dirac. La structure des solides métalliques (
hexagonale compacte, cubique faces centrées) a été vu en première année, ce qui permettra de parler
essentiellement des propriétés des solides. Un nombre important de propriétés physiques des métaux
peut être expliqué par le modèle simple des électrons libres, on s'intéresse à un métal simple le sodium
mais peut être appliqué aux autres métaux.
• ductile et malléable
Obj : terminer l'énergie du dernier niveau occupé pour retrouver et expliquer les propriétés
PAGE|48
I) Modèle de l'électron libre
1) Modèle de la liaison métallique
Dans ce modèle les électrons de valence deviennent des électrons de conduction
Modèle de Drude (gaz traité comme particules classiques) : le sodium est considéré comme un
ensemble d'ions sodium Na+ fixes et situés aux noeuds d'un réseau cubique centré immergés dans un
gaz électronique
Métal traité comme un gaz d'électrons libres de Fermi => modèle de Sommerfeld repose sur le
traitement quantique
2) A 1 dimension
Solide linéaire avec N atomes Na distants les uns des autres d'une longueur a
L’idée de base est de considérer que les électrons sont totalement délocalisés et l’influence des noyaux
et des autres électrons est moyenné de telle sorte que le potentiel vu par par un électron est constant.
Par convention on prend V=0 pour 0<x<L => résolution d'une particule dans une boîte
ℏ2 𝑑2 Ψ
− ∗ = 𝐸Ψ(𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
2 𝜋
Ψ(𝑥) = √ sin 𝑘𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 = 𝑛 ∗ 𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙
𝐿 𝐿
ℏ2 𝑛𝜋 2
𝐸𝑛 = ( )
2𝑚 𝐿
Si maintenant métal infini => ajout de la périodicité : Ψ(x + L) = Ψ(x) cela revient à rendre mon système
circulaire
1 2𝜋
Ψ(𝑥) = 𝑒 𝑖𝑘𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 = 𝑛 ∗ 𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑓
√𝐿 𝐿
Valeurs propres :
ℏ2 𝑛 ∗ 2𝜋 2 2ℏ2 𝑛𝜋 2
𝐸𝑛 = ( ) = ( )
2𝑚 𝐿 𝑚 𝐿
3) A 3 dimensions
Passage à 3D, périodicité dans les 3 dimensions (cube de volume L3) : Ψ(x + L, y, z) = Ψ(x, y + L, z) = Ψ(x,
y, z + L) = Ψ(x, y, z)
PAGE|49
1 ⃗⃗
Ψk (𝑟⃗) = 𝑒 𝑖𝑘𝑟⃗
√𝑉
2𝜋 4𝜋
𝑘𝑥 = 0; ± 𝐿
;± 𝐿 …
2𝜋 4𝜋
vecteur d'onde : composantes de la forme 2nπ/L : 𝑘⃗⃗ 𝑘𝑦 = 0; ± 𝐿 ;± 𝐿 …
2𝜋 4𝜋
{ 𝑘𝑧 = 0; ± 𝐿 ;± 𝐿 …
ℏ2 2 ℏ2 2
𝐸𝑘 = ‖𝑘⃗⃗‖ = (𝑘 + 𝑘𝑦2 + 𝑘𝑧2 )
2𝑚 2𝑚 𝑥
Définition énergie de Fermi et sphère de Fermi : orbitales occupées représentées par des points
intérieurs à une sphère de l'espace k
ℏ2
Energie de la surface de la sphère est l'énergie de Fermi : 𝐸𝐹 = 2𝑚 𝑘𝐹2
4
Volume de la sphère de Fermi : 𝑉𝐹 = 3 𝜋 𝑘𝐹3
3 3
2𝜋 2 2𝜋 2 2𝜋 2 2
2𝜋 3 2
𝑘𝐹3 = (( ) 𝑛𝑥 2𝐹 + ( ) 𝑛𝑦 2𝐹 + ( ) 𝑛𝑧 2𝐹 ) = ( ) (𝑛𝑥 2𝐹 + 𝑛𝑦 2𝐹 + 𝑛𝑧 2𝐹 )
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
3 3
8𝜋 2
= (𝑛𝑥 2𝐹 + 𝑛𝑦 2𝐹 + 𝑛𝑧 2𝐹 )
𝑉
Le nombre d'états dont l'énergie est inférieure ou égale à EF compris dans la sphère de rayon 𝑅 =
4 34
√𝑛𝑥 2𝐹 + 𝑛𝑦 2𝐹 + 𝑛𝑧 2𝐹 en tenant compte du spin de l'électron est : 𝑁(𝐸𝐹 ) = 2 ∗ 3 𝜋𝑅 3 = 2 ∗ 3 𝜋𝑘𝐹 ∗
𝑉 𝑉 8𝜋 𝐿 3
8𝜋3
= 3𝜋2 ∗ 𝑘𝐹3 = 3
(2𝑚𝐸𝐹 )3/2 ∗ (ℎ)
1/3
3𝜋 2 𝑁
𝑘𝐹 = ( )
𝑉
2/3
ℏ2 3𝜋 2 𝑁
𝐸𝐹 = ( )
2𝑚 𝑉
Concentration en e : n=N/V
1/3
ℏ𝑘𝐹 ℏ 3𝜋2 𝑁
vitesse de Fermi : 𝑣𝐹 = 𝑚
= 𝑚( 𝑉
)
vitesse indépendante de T
Température de Fermi : 𝑇𝐹 = 𝐸𝐹 /𝑘 => Température à partir de laquelle les e décrits par statistique de
M-B (T° très élevée)
La densité d'état est défini comme le nombre d'états compris entre les énergies ε et ε+dε (𝜖 = 𝐸𝐹 )
D(ε)=dN(ε)/dε
2m 3/2 1/2
En dérivant le nombre d'états on obtient : D(ε) = 4πV ( h2 ) ε
PAGE|50
=> Statistique de Fermi Dirac : probabilité pour une particule d'occuper un niveau d'énergie ε
1
𝑛(𝜀) = 𝜀−𝜇
𝑒 𝑘𝑇 +1
On suppose que 𝜇 indépendant de T
si ε<μ n(ε)=1
si µ ≫ 𝐸𝐹 => stat de MB
Revoir p130
Pour T0 tracer n(ε) en fonction de ε : pente négative, états peuplés d'énergie supérieure au niveau
de Fermi. Un métal est conducteur pour une température supérieure à 0K.
𝜕𝑛(𝜀)
𝜕𝜀 𝜇
) est négative et inversement proportionnelle à la T, quand la température augmente, la pente
augmente.
Il faut qu'il y ait autant d'e dans un sens que dans un autre, l'ajout d'un petit champ électrostatique
décale le remplissage, il faut donc des niveaux vides proches du niveau de Fermi mais un ΔE inférieur
à l'énergie du champ appliqué
Expliquer différence de conductivité entre le sodium et le cuivre par exemple par rapport au nombre
d'e
Exemples
PAGE|51
Fe 10.1 * 106 S/m
expression de la résistance en fonction de la température, aug T aug vibration des noyeux donc aug
des chocs ce qui augmente la résistivité et diminue la conductivité mais le nombre d'electrons
augmente avec le peuplement on gagne quand meme en conductivité
2) Conductivité thermique
Kittel p133-137
dU/dT =Cv
3𝜋² 𝑁 𝑇
𝐶𝑣 = ∗ 𝑘
4 𝑉 𝑇𝐹
Al 897 J/(kg.K)
Cu 385 J/(kg.K)
Fe 444 J/(kg.K)
Les propriétés thermiques sont essentiellement due aux électrons et peu aux phonons
Exemples de valeur :
Al 70700 N/mm²
Cu 129800
Fe 211400
PAGE|52
2) Déformation plastique
Toute application d'un effort dépassant la limite d'élasticité engendre une déformation irréversible :
les atomes changent de position.
pq comportement plastique ? mer d'e écrante effets electrostatique : position des noyaux totalement
indépendante donc énergie indépendantes de la position des noyaux pas d'effet directionnel
(Attention modèle de l'e libre (modèle simple) permet de retrouver une grande partie des propriétés
des métaux à dire des le départ)
3) Rupture
La réalisation d'une déformation plastique de plus en plus forte conduit à la rupture.
• Conclusion
Les métaux sont très peu utilisés à l'état pur, il est plus intéressant vis à vis de leurs propriétés d'utiliser
des alliages des métaux, dans une future leçon nous pourront traiter du sujet et de la partie
thermodynamique des équilibres solide-liquide.
• Commentaires généraux :
Expliquer pourquoi je fais ce développement : je veux obtenir l'énergie du dernier niveau occupé pour
retrouver les propriétés de mon système
Il faut qu'il y ait autant d'e dans un sens que dans un autre, l'ajout d'un petit champ électrostatique
décale le remplissage, il faut donc des niveaux vides proches du niveau de Fermi mais un ΔE inférieur
à l'énergie du champ appliqué
Expliquer différence de conductivité entre le sodium et le cuivre par exemple par rapport au nombre
d'e
on peut mettre la lecon plus phénoménologiques, lois empiriques pour les métaux et remonter par
rapport au modèle qu'on a
PAGE|53
LC11 : Modèle des bandes
(Phases condensées)
• Sources
• Description orbitalaire de la structure électronique des solides – Iung, Canadell
et Doublet
http://perso.ens-lyon.fr/paul.fleurat-lessard/DocCours/Cours_SolideParfait_PFL.pdf
Page 20, toute l’approximation des liaisons fortes y est faite simplement.
• Rivail
Très concis, permet de savoir ce qu’on peut passer pour gagner du temps. Il reste très rigoureux et
donne plusieurs exemples
https://www.polymtl.ca/phys/lsmn/phs3210/c7p1.pdf
Dans la partie propriétés électriques des solides, page 724, il y est bien expliqué les deux
approximations : « électrons-libres » et « liaisons fortes ». C’est traité succinctement mais peut
permettre de comprendre le développement qui est fait dans Molecular Quantum Mechanics.
“The band theory of solids” page 278. Deux modèles sont traités : tight-binding approximation, et le
modèle de Kronig-Penney.
Page 153, petite citation de Bloch, puis bonne introduction. Les développements sont très détaillés.
Page 104, partie « théorie des orbitales moléculaires des solides », avec une partie sur les supra
conducteurs. En introduction il y a pas mal de phénomènes expliqués par cette théorie.
PAGE|54
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
- Méthode de Hückel
- Modèle de l’électron libre
- Puit de potentiel, effet tunnel
- Théorie du champ de ligands
• Contexte
Cette leçon suit la leçon sur les solides métalliques, où le modèle de l’électron libre a été établi en 1 et
3 dimensions. La conduction des métaux a été vue, avec notamment la démonstration de la loi d’Ohm.
• Introduction
Par l’expérience, on observe des bandes d’énergies, avec des ΔE entre ces bandes, où aucun niveau
d’énergie se retrouve (spectroscopie photoélectronique ?). Ces gaps ne sont pas expliqués par le
modèle de l’électron libre et il est nécessaire de prendre en compte la structure cristalline du solide.
I) Bandes interdites
1) Théorème de Bloch
Pour un solide périodique, la solution de l’équation de Schrödinger est une fonction d’onde Ψ𝑘
modulée par la périodicité du cristal (symétrie de translation)
⃗⃗
Ψ𝑘⃗⃗ (𝑟⃗) = 𝑢𝑘⃗⃗ (𝑟⃗)𝑒 𝑖𝑘.𝑟⃗
A une dimension :
2) Modèle de Kronig-Penney
= extension du modèle de l’électron libre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Particule_dans_r%C3%A9seau_%C3%A0_une_dimension
Ajout d’un potentiel périodique, utilisation du théorème de Bloch. Ne pas faire le calcul mais montrer
à l’aide du molecular quantum mechanics, que plus le potentiel est important, plus les gaps entre les
bandes sont importants. (démonstration complète dans le Kittle, mais Molecular quantum mechanics
reste plus qualitatif, voir documents)
1) Modèle théorique
C’est une approche orbitalaire au problème. On utilise la LCAO. Les orbitales que l’on détermine sont
appelées orbitales cristallines OC, ce sont des fonctions d’onde monoélectroniques qui caractérisent
un électron dans le système périodique.
Il faut prendre en compte 𝑁0 orbitales par maille (exemple pour une chaîne d’atomes d’hydrogènes, il
y a une orbitale par maille) = orbitales atomiques ou orbitales de fragment.
On note (𝜙𝑗 )𝑚 l’orbitale de type 𝜙𝑗 dans la maille 𝑚 (exemple 1s dans la première maille, 1s dans la
deuxième, etc…)
𝑚
Cette orbitale (𝜙𝑗 )𝑚 est l’image de (𝜙𝑗 )0 par rapport à une rotation 𝐶𝑛𝑚 d’angle 𝜙𝑚 = 2𝜋 𝑛 .
On considère un système périodique, unidimensionnel pour simplifier, engendré par une maille de
référence 𝑀0 et un vecteur translation 𝑎⃗
⃗⃗
Dessins mailles côte à côte, selon 𝒛
Comme pour le modèle de l’électron libre, on utilise les conditions aux limites périodiques pour éviter
les effets de bords, ce qui revient à représenter la chaîne 1 dimension sous forme d’un cercle
Représentation du cercle avec les mailles (Iung page 55) avec 𝒏′ = 𝒏/𝟐
𝐿 𝐿
Cela impose que les points d’abscise − 2 et 2 sont équivalents
On peut adopter une description par rapport à l’angle de rotation 𝜙𝑚 , on décrit alors le système à
l’aide de la théorie des groupes, en utilisant le groupe 𝐶𝑛 . Dans le cas d’une chaîne homonucléaire
simple, on pourrait utiliser le groupe 𝐷𝑛ℎ par exemple, mais rien ne nous empêche d’utiliser le groupe
𝑚
𝐶𝑛 de symétrie inférieure pour rester dans le cadre général. On a 𝜙𝑚 = 2𝜋 𝑛
Exemple :
PAGE|56
La décomposition en représentations irréductibles est facile, puisque le caractère vaut 𝑛 pour
l’identité, et 0 pour les autres éléments de symétrie, donc :
𝑛′
Γ𝜙𝐽 = ∑ Γ𝑙
𝑙=−𝑛′ +1
En projetant :
Soit :
𝑛′
𝑚
𝑃Γ𝑙 (𝜙𝑙 ) = ∑ 𝑒 𝑖2𝜋𝑙 𝑛 (𝜙𝑗 )
𝑚
𝑚=−𝑛′ +1
Maintenant que l’on a nos orbitales de Bloch, il ne reste plus qu’à les faire interagir pour former nos
orbitales cristallines. La symétrie étant donnée par l’indice 𝑙, seule les orbitales de Bloch de même 𝑙
peuvent interagir.
𝑁0
2𝜋𝑙 2𝜋𝑙
Par analogie avec le modèle de l’électron libre, on pose 𝑘 = 𝐿
= 𝑛𝑎
, et 𝑟𝑚 = 𝑚𝑎
𝑛′
1
OBj (𝑘) = ∑ 𝑒 𝑖𝑘𝑟𝑚 (𝜙𝑗 )𝑚
𝑛
√ 𝑚=−𝑛′ +1
𝑁0
On obtient les coefficients et l’énergie associée à la symétrie 𝑗 en imposant que cette fonction vérifie
l’équation de Schrödinger
ℎ̂𝑂𝐶(𝑘) = 𝐸(𝑘)OC(k)
PAGE|57
En résolvant l’équation de Schrödinger dans le cadre de la méthode de Hückel, on retrouve la formule
de Coulson :
𝐸(𝑘) = 𝛼 + 2𝛽 cos(𝑘𝑎)
Tracé du diagramme de bandes (page 67 iung)
(Cas de 2 atomes par maille au lieu de 1 ? Dans ce cas, voir cours de Paul Fleurat-Lessard)
III) Applications
Chimie physique Atkins
• Conclusion et ouverture
• Documents
PDF : « LC11_documents.pdf »
WORD : « LC11_documents.docx »
PAGE|58
LC12 : La liaison chimique à l’état solide ; évolution
dans la classification périodique
(Phases condensées)
• Sources
• Leçon : http://agregationchimie.free.fr/tex/LG1.pdf
• Trinquier
• Kittel
• Rivail
• Solid State Chemistry and its applications – West, sur scholar : taper le nom du
livre, et quand on le trouve, cliquer sur le lien [P DF] academia.edu sur la droite.
(si le lien ne fonctionne pas) PAGE 125
https://s3.amazonaws.com/academia.edu.documents/52451698/Solid_State_Chemistry_and_its_Ap
plications_-_West__Anthony_R.pdf?response-content-
disposition=inline%3B%20filename%3DSolid_State_ChemiStry_and_itS_appliCatio.pdf&X-Amz-
Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=AKIAIWOWYYGZ2Y53UL3A%2F20190617%2Fus-
east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20190617T121226Z&X-Amz-Expires=3600&X-Amz-
SignedHeaders=host&X-Amz-
Signature=04660d9dcc9a9657e16ee1a0da218da6392b836ec42f404a79b08bd1d51eb88e
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
• Contexte
• Introduction
PAGE|59
L’évolution des propriétés dans le tableau périodique est vue en première année. Différents types de
liaisons ont été mentionnées depuis la L1 : la liaison covalente, la liaison ionique, la liaison métallique.
Cette leçon est l’occasion de revenir sur le concept de liaison chimique.
1) Cristal covalent
Kittel pages 64-66, schéma concentration des électrons de la liaison Germanium-Germanium
2) Cristal ionique
Kittel page 60, carte densité électronique NaCl
3) Métal
4) Cristaux à liaisons H
Hydrogène : exemple protéines ? Trinquier, attention ils disent que c’est purement électrostatique.
D’après wikipédia 90% ionique. La définition donnée par l’IUPAC est donnée ici :
https://www.researchgate.net/profile/Joanna_Sadlej/publication/266144818_Definition_of_the_Hy
drogen_Bond_IUPAC_Recommendations_2011/links/542aa7350cf277d58e874f74/Definition-of-the-
Hydrogen-Bond-IUPAC-Recommendations-2011.pdf
La liaison hydrogène est une interaction attractive entre un atome d’hydrogène d’une molécule ou
d’un fragment moléculaire X-H, dans lequel X est plus électronégatif que H, et un atome ou un groupe
d’atome d’une autre molécule (ou de la même molécule).
Nature : électrostatique, mais aussi transfert de charge entre l’accepteur et le donneur, ce qui donne
un caractère partiellement covalent.
D’après l’IUPAC, « les liaisons hydrogène sont directionnelles, et influence la structure cristalline. Si
pas de liaison hydrogène : souvent empilement compacte, alors que si il y a des liaisons hydrogènes,
on sort de ce modèle
Trinquier, page 9
PAGE|60
II) Evolution dans la classification périodique
1) Caractère ionocovalents
Trinquier page 114 : caractère covalent des halogénures d’argent
Montrer la différence entre l’énergie calculée par le cycle de born haber et celle calculée par le modèle
ionique parfait
2) Caractère métallique
Evolution carbone, silicium, germanium, étain, plomb
PAGE|61
LC13 : Forces intermoléculaires et applications
(Phases condensées)
• Sources
• Durupty H Prépa Chimie PCSI
• Fosset Tout en un J'intègre MPSI, PTSI
• Paul Arnaud Chimie Physique
• Gerschel Liaisons intermoléculaires
• René Didier Chimie Générale
• Bottin Mallet Cours de Chimie T2 C16 p373
• Atkins- De Paula Chimie Physique
• Proposition de plan
• Niveau : L1
• Prérequis
• Introduction
Cette leçon est placée en première année de licence après avoir vu la polarité des molécules qui
dépend de leur géométrie. Les étudiants ont vu au cours de l'année la liaison chimique, ils savent
distinguer la liaison covalente de la liaison ionique et connaissent l'ordre de grandeur des énergies des
liaisons fortes. Les forces intermoléculaires seront présentées de telle sorte que les étudiants pourront
prévoir leurs effets sur les changements d'état et la solubilité puis en tirer avantages dans des
techniques de séparation.
I) Interactions intermoléculaires
1) Forces de Van der Waals
Forces de VdW se retrouvent dans tous les composés
− entre dipôles permanents : molécules polaires => effet d'orientation appelé interaction de
Keesom
PAGE|62
𝐾𝐾
Energie potentielle 𝐸𝐾 = −
𝑑6
d : distance intermoléculaire, petit pour que l'énergie soit grande (puissance de 6 provient de la théorie
des perturbations)
Kk constante qui dépend de la température et du moment dipolaire => dépendance en 1/T (effet
d'orientation concurrencé par l'agitation thermique, à HT énergie faible) et en µ4 (plus la molécule est
polaire et plus l'interaction est forte)
− entre dipôles induit et permanent : molécule polaire A et molécule apolaire B => effet
d'induction appelé interaction de Debye
𝐾
Energie potentielle 𝐸𝐷 = − 𝑑𝐷6
− entre dipôles induits : molécules apolaires => création d'un dipôle instantané due à une
distribution asymétrique des électrons => effet de dispersion appelé interaction de London
𝐾𝐿
Energie potentielle 𝐸𝐿 = −
𝑑6
Connaître les formules des énergies mais pas indispensable de les donner
==> liaison H
Liaison A-H plus longue si impliquée dans liaison H, liaison H-B environ deux fois plus grande qu'une
liaison B-H covalente (Gerschel p210)
PAGE|63
Aspects structurels : énergie élevée si les 3 atomes sont alignés (tolérance sur l'angle)
3) Aspect énergétique
𝐾 +𝐾 +𝐾
Energie d'attraction : 𝐸𝑉𝑑𝑊 = − 𝐾 𝑑𝐷6 𝐿
Energie de répulsion : lorsque deux molécules se rapprochent il y a des forces répulsives entre les
noyaux et entre nuages électroniques
interaction de VdW
Cl2 : 360pm
CCl4 : 300pm
II) Influences
1) Sur les changements d'états
T2 : différents états de la matière
Passage d'un état à l'autre éloigne les molécules les unes des autres
T°eb ou T°fus représentent énergie nécessaire à fournir pour vaincre les interactions entre molécules
La polarisabilité augmente avec la taille de l'atome, les forces augmentent donc explication des T°eb
et T°fus
PAGE|64
Différents volumes, plus polarisable si plus volumineuse et ramification éloigne les molécules les unes
des autres, comme d augmente, l'énergie diminue donc explication T°
T5: Molécules polaires possédant à peu près le même nombre d'électrons (volume assez proches) on
ne prend en compte que les interactions de Keesom : plus le moment dipolaire est élevé plus l'énergie
sera élevée => explication T°
Mais si 2 isomères polaires : éthanol (µ=1.66D) et éther diméthylique (µ=1.30D) très grande différence
de T°eb : 78.3°C(351K) et -22°C(250K)
Une seule des deux présente des liaisons H , énergie d'interaction plus élevée donc augmentation
importante de la température de fusion
T6 : Composés hydrogénés d'une même colonne, un point ne respecte pas la tendance de la colonne
pour H2O, NH3 et HF
Cette non monotonie s'explique par la présence de liaisons H dans ces 3 molécules qui n'est pas
observée dans les autres composés hydrogénés (faible effet sur la période 3 H2S également ? )
2) Sur la spectroscopie IR
Lien avec l'oscillateur en physique : constante de force lié à la longueur de liaison
3) Sur la solubilité
Soluté A soluble dans solvant S si interaction S-A au moins aussi forte que S-S ou A-A
Le diode est très peu soluble dans l'eau et très soluble dans le cyclohexane, c'est est un soluté apolaire,
il ne peut pas former de liaisons H avec l'eau, il est soluble dans un solvant apolaire comme lui ou les
interactions de London dominent.
L'anisole(formule) est peu soluble dans l'eau mais soluble dans l'acétone, c'est une molécule polaire
possédant un atome électronégatif avec doublet non liant. Cette molécule peut former des liaisons H
avec l'eau mais il n'y en a pas assez pour être stable par rapport aux liaisons H de l'eau. Molécule
polaire qui va être soluble dans un solvant polaire ou les forces de Keesom dominent
Le glucose (formule) est soluble dans l'eau, c'est un composé polaire possédant des groupement OH,
il va donc former des liaisons H avec l'eau qui explique la solubilité de ce sucre dans l'eau
Miscibilité : 2 composés sont miscibles s'ils présentent des structures moléculaires similaires qui
peuvent interagir
Par ex : eau et éthanol sont miscibles, formation de liaisons H mais eau et pentane non miscibles, pas
d'interactions entre les deux molécules, on a deux phases distinctes
Composé amphiphile : partie hydrophobe (pas d'interaction avec eau) et partie hydrophile (interaction
avec eau)
ex : acide heptanoïque
PAGE|65
EtOH et propanol totalement miscibles, prépondérance des liaisons H
Pour un nombre de carbone >7, l'alcool est insoluble à l'eau, la partie hydrophobe de la molécule est
prépondérante
1) Extraction liquide-liquide
Transfert sélectif d'un soluté A contenu dans un solvant S vers un solvant S' non miscible à S donc
meilleures interactions entre S' et A qu'entre S et A
[𝐴]𝑒𝑞 𝑆′
On définit le coefficient de partage 𝐾 = [𝐴]𝑒𝑞 𝑆
Dans la pratique cette technique est utilisée dans une ampoule à décanter, le passage du soluté se fait
en agitant les 2 solvants
ex : I2 dans H2O (brun clair), ajout de cyclohexane, agitation, le diiode passe dans le cyclohexane(violet)
(photos ou manip)
Fondée sur la différence d'affinité entre les constituants d'un mélange, une phase solide et une phase
liquide
Schéma : A expliquer avec un vrai exemple (EXP Chimie physique expérimentale FOSSET p372)
La montée des constituants sera +/- rapide selon les interactions avec la phase solide et avec le solvant
Si le soluté possède des groupements polaires, il sera retenu par la plaque de silice polaire
• Conclusion
Les interactions permettent d'expliquer certains faits expérimentaux tels que l'existence de solide
moléculaire comme I2 ou la capacité du lézard Gecko à escalader les murs. Pour terminer cette leçon,
nous pourrons mettre en pratique les techniques de séparation notamment la chromatographie sur
couche mince réalisable après une synthèse en TP.
PAGE|66
LC14 : L’eau solvant
(Phases condensées)
• Sources
• Gerschel Liaisons intermoléculaires
• Bottin - Mallet Cours de chimie T1
• Durupthy H Prépa Chimie PCSI
• Reichardt Effets de solvant en chimie organique
• Atkins Chimie Physique
• Huheey Chimie inorganique
• Bernard et Busnot Usuel de chimie générale et minérale
• Wikipédia (Enthalpies de dissolution, Solvatation)
• Fosset Tout en un J'intègre MPSI, PTSI
• René Didier Chimie Générale
• Proposition de plan
• Niveau : L1
• Prérequis
• Forces intermoléculaires
• Cristal ionique
• Thermochimie
I) L'eau liquide
1) Structure (Gerschel p210 et Bottin Mallet chap1)
Géométrie (angles et longueur), moment dipolaire,
comparé à d'autres solvants: moment dipolaire et constante diélectrique (HPrépa p479, Gershel p71)
2) Propriétés physiques
(Bottin-Mallet p9-15)
PAGE|67
=> cohésion importante : 3 états atypiques
II) Dissolution
1) Composés ioniques
(Gerschel p80-100/Huheey p310-314/Reichardt p17-20)
EXP : 3 dissolutions NaOH (exothermique -44,5 kJ.mol-1), NaCl (athermique 3,8kJ.mol-1), KNO3
(endothermique 34,9kJ.mol-1)
Dissociation, ionisation (pouvoir ionisant de l'eau: permittivité relative élevée) puis solvatation des
ions : donner étapes exo et endo, expliquer les paramètres du solvant qui facilitent ces étapes
exemple : énergie d'hydratation (solvatation) pour quelques ions (Bottin Mallet p20, Gerschel p85,
Bernard-Busnot p443) et enthalpie réticulaire (Bernard-Busnot p428-429) ==> retrouver énergie de
dissolution
La composante enthalpique se traduit par la chaleur de dissolution : bilan liaisons rompues (soluté-
soluté et solvant-solvant) et liaisons formées (soluté-solvant)
Le bilan enthalpique plus entropique se traduit par l'enthalpie libre de dissolution, c'est-à-dire la
solubilité, donc la quantité plus ou moins grande de soluté qui peut être dissous.
lien avec aspect micro : interactions ions dipoles, couche de solvatation (Gershel p89-90 et 94-95) et
nombre de solvatation (souvent 6)
Teb augmente
tension superficielle diminue (mise en solution d'un sel dans l'eau stoppe émulsion d'un savon)
PAGE|68
2) Mobilité et conductivité
(Bottin Mallet p22/HPrépa annexe 2 p657/ Atkins p761-768)
loi de Kholrausch
Mécanisme de Grothuss
3) Acido-basicité
exemple d’extraction pour laquelle vous passez en milieu basique et/ou acide : typiquement un
mélange amine/acide carboxylique à séparer par extraction L/L
PAGE|69
LC15 : Transferts de phase
(Phases condensées)
• Sources
• Le transfert de phase et son utilisation en chimie organique – Caubère
• Bruckner
Exemple de 𝐼2 , page 85
IMPORTANT pour les lanthanides. Peut-être aussi dans le Shriver Atkins ? il y a l’extraction par
chromato
• Proposition de plan
• Niveau : L2
• Prérequis
• Contexte
Les étudiants ont déjà expérimenté l’extraction liquide-liquide en TP, sans savoir pourquoi c’était
mieux de faire 3x30 mL plutôt qu’une fois 90 mL par exemple. Cette leçon donne l’occasion de
l’expliquer. Je montrerai également d’autres applications.
• Introduction
PAGE|70
La thermodynamique est la science des équilibres, et une des premières applications de ses concepts
est l’étude du transfert de soluté entre différentes phases. La thermo nous permet de connaître
l’équilibre entre les différentes phases, mais aussi le sens d’évolution (transferts)
𝑐𝛼 ⇆ 𝑐𝛽
On a :
𝛽 𝛽
𝑑𝐺𝛽 = 𝑉𝛽 𝑑𝑝𝛽 − 𝑆𝛽 𝑑𝑇𝛽 + ∑ 𝜇𝑖 𝑑𝑛𝑖
𝑖
𝜇𝑠𝑜𝑙𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑛𝑠𝑜𝑙𝑣𝑎𝑛𝑡 = 0
Puisque 𝑑𝑛𝑠𝑜𝑙𝑣𝑎𝑛𝑡 = 0
On a montré que l’état d’équilibre correspondait à l’égalisation des potentiels chimiques. C’est un
résultat général, non limité au transfert de phase
Attention
𝜇1𝛼 = 𝜇2𝛼
PAGE|71
2) Coefficient de partage
L’équilibre est déterminé par une constante comme tout autre équilibre
𝛽
𝑎𝑐
Δ𝑟 𝐺° = −𝑅𝑇 ln
𝑎𝑐𝛼
𝛽 𝛽
𝑎𝑐 𝐶𝑐
𝐾𝑝 = 𝛼 ≅ 𝛼
𝑎𝑐 𝐶𝑐
𝐾𝑝 est le coefficient de partage
Exemple :
→ 𝐾 = 0,70
II) Applications
1) Extraction liquide-liquide
Déjà vu, mais pourquoi 3x petits volumes, plutôt qu’une fois gros volume ?
Exemple du 𝐼2
On verse 𝐼2 en phase aqueuse dans une ampoule à décanter contenant du cyclohexane. Après agitation
et décantation, on a 𝐼2 réparti en solution entre deux solutions : eau et cyclohexane, selon la constante
de partage : 𝐾𝑝 = 85, et on cherche à concentrer 𝐼2 dans la phase orga au maximum, et donc de
diminuer la concentration de 𝐼2 en phase aqueuse.
[𝐼2 ]𝑜𝑟𝑔
[𝐼2 ]𝑎𝑞 =
𝐾𝑝
𝑛1 𝑛0 − 𝑛1
=
𝑉𝑎𝑞 𝑉𝑜𝑟𝑔 𝐾𝑝
𝑉𝑜𝑟𝑔 𝐾𝑝
𝑛1 ( + 1) = 𝑛0
𝑉𝑎𝑞
𝑉𝑎𝑞
𝑛1 = 𝑛
𝑉𝑜𝑟𝑔 𝐾𝑝 + 𝑉𝑎𝑞 0
PAGE|72
𝑉𝑎𝑞
[𝐼2 ]1 = [𝐼 ]
𝑉𝑜𝑟𝑔𝑎 𝐾𝑝 + 𝑉𝑎𝑞 2 0
Exemple :
[𝐼2 ]1 = 1,26.10−5 𝑀
Exemple pour 5 × 10 𝑚𝐿
[𝐼2 ]5 = 5,29.10−10 𝑀
La concentration dans la phase aqueuse est beaucoup plus faible, on a concentré 𝐼2 dans la phase orga
Cette molécule forme des chélates avec les métaux. Les métaux libres sont solubles dans l’eau mais
pas dans les solvants orga, alors que les chélates formés sont solubles en solvant orga mais pas en
solvant aqueux
Schéma de la réaction
En pratique, on place un large excès de HQ, [𝐻𝑄]2𝑜𝑟𝑔𝑎 est donc constante, on peut écrire :
K’ varie énormément entre les différents cations, et on a un paramètre sur lequel jouer pour
sélectionner le cation que l’on veut :
Elle implique un catalyseur qui sert à transporter le réactif vers la phase où le substrat se trouve.
PAGE|73
On étudie la réaction suivant :
On aimerait utiliser la soude pour arracher le proton de l’alcool du p-crésol, or, ce dernier est peu
soluble dans l’eau. Il faut transférer le 𝐻𝑂− de la phase aqueuse à la phase orga.
Pour cela on utilise le bromure de tétra butyle ammonium comme catalyseur, qui est soluble dans les
deux phases.
BIEN FAIRE APPARAITRE LE TRANSFERT DE PHASE, le schéma peut être pris dans le bruckner (voir
sources)
• Conclusion
• Commentaires et questions
PAGE|74
- Décrire les conditions expérimentales de l’extraction de cations, et expliquer pourquoi c’est
utilisé (lanthanides) : problème consommation de solvant (ouverture en conclusion sur la
chimie verte)
- Si on considère que l’activité = C/C° pour la phase aqueuse, est-ce qu’on peut considérer la
même chose pour la phase orga ?
Oui car les ions sont peu/pas solubles dans la phase orga, donc la force ionique est très très faible,
donc l’approximation est encore meilleure.
PAGE|75
LC16 : Utilisation du premier principe pour la
détermination de grandeurs physico-chimiques
(Principes de la thermodynamique appliqués à la
chimie)
• Sources
• H-prépa Thermodynamique Chimique PC -PC*
Le plus important
• Shriver Atkins
Les tableaux de données sont à prendre ici, le cycle de born haber est bien expliqué également
• Skoog
Pas utilisé mais c’est probablement lui qu’il faut utiliser pour la calorimétrie
Toute la partie calorimétrie est très bien amenée, et peut être suffisante pour la leçon
Déterminations calorimétriques de Δ𝑟 𝐻page 37, déterminations par la relation de Van’t Hoff (Chapitre
7), ou par les piles électrochimiques Chapitre 13
• Proposition de plan
Température d’une flamme (bien développer le modèle)
Energie réticulaire
Energie de liaisons
• Niveau : L1
• Prérequis
- Premier principe
- Enthalpie, capacité calorifique
- Loi de Hess
PAGE|76
• Contexte
Les étudiants ont été sensibilisés aux notions introduites par le premier principe de la
thermodynamique avec notamment la nécessité de définir l’énergie interne afin de rendre l’énergie
totale d’un système conservative. Ils ont vu la notion d’enthalpie et la capacité calorifique
2) Explosion
H-prépa thermodynamique chimique, Application 3 du champitre 3 sur les grandeurs de réaction
III) Calorimétrie
1) Mesures à volume constant
En laboratoire, un moyen très simple de mesurer un Δ𝑈 lors d’une réaction est de réaliser cette
réaction dans une enceinte fermée, indéformable.
On a alors : Δ𝑈 = 𝑄
𝑄 = 𝑉𝐼𝑡
Si on chauffe pendant 123 𝑠, avec un courant de 1,23 𝐴 issu d’une source de 12 𝑉, l’énergie fournie
au système est de 1,82 𝑘𝐽
Pour mesurer La bombe est placée dans un bain marie contenant une grande quantité d’eau. L’échantil
PAGE|77
Ainsi, si une réaction se produisant dans le calorimètre, élève la température de 3,22 𝐾, on détermine
que l’énergie libérée par la réaction est de :
On peut faire le même genre de mesures pour la capacité calorifique d’une espèce, en échauffant celle-
ci dans un calorimètre
Physico chimie inorganique (mais pas terrible, prendre une autre source pour la bombe calorimétrique,
le Skoog ?)
3) DSC
Prendre le chimie physique de Atkins, partie « premier principe » le fonctionnement est expliqué →
prendre le schéma de l’appareil
• Conclusion et ouverture
PAGE|78
LC17 : Affinité chimique. Potentiel chimique en
phase condensée
(Principes de la thermodynamique appliqués à la
chimie)
• Sources
• Chimie Générale - René Didier
ch28-29
ch3
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
• Contexte et introduction
On note :
PAGE|79
∂G
𝑑𝐺 = −𝑆𝑑𝑇 + 𝑉𝑑𝑃 + ( ) dξ
∂ξ T,P
∂G
Soit à T et P constants, (𝑑𝐺) 𝑇,𝑃 = ( ∂ξ ) dξ
T,P
2) Critère d'évolution
Didier p785
𝑑𝑈 = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊 = −𝑃𝑑𝑉 + 𝛿𝑄
𝛿𝑄
𝑑𝑆 = 𝛿𝑒 𝑆 + 𝛿𝑐 𝑆 = + 𝛿𝑐 𝑆
𝑇
⇒ 𝑑𝑈 = −𝑃𝑑𝑉 + 𝑇𝑑𝑆 − 𝑇𝛿𝑐 𝑆
Par comparaison : 𝑑𝑈 = −𝑃𝑑𝑉 + 𝑇𝑑𝑆 − 𝐴𝑑𝜉
𝐴
⇒ 𝛿𝑐 𝑆 = 𝑑𝜉
𝑇
La réaction va dans le sens ou l'entropie augmente : 𝛿𝑐 𝑆 ≥ 0
⇒ 𝐴𝑑𝜉 ≥ 0
Condition d'évolution : 𝐴𝑑𝜉 > 0
PAGE|80
𝜕𝐺
Δ𝑟 𝐺 = ( ) = ∑ 𝜈𝑖 µ𝑖 = −𝐴
𝜕𝜉 𝑇,𝑃
𝑖
Fosset p88-89
Le potentiel chimique pour un corps en phase condensée est défini par : µ𝑖 = µ°𝑖 (𝑇) + 𝑅𝑇 ∗ ln(𝑎𝑖 )
𝜈
𝐴 = − ∑ 𝜈𝑖 µ𝑖 = − ∑ 𝜈𝑖 (µ°𝑖 + 𝑅𝑇 ln(𝑎𝑖 )) = − ∑ 𝜈𝑖 µ𝑖 ° − 𝑅𝑇 ln (∏ 𝑎𝑖 𝑖 )
𝑖 𝑖 𝑖 𝑖
𝜈
𝐴 = 𝐴° − 𝑅𝑇 ln (∏ 𝑎𝑖 𝑖 )
𝑖
𝜈
Quotient de réaction 𝑄 = ∏𝑖 𝑎𝑖 𝑖
A l'équilibre A=0
𝑒𝑞 𝜈
𝐴° = 𝑅𝑇 ln (∏(𝑎𝑖 ) 𝑖 )
𝑖
∆𝑟 𝐺 ° = −𝐴°
𝑒𝑞 𝜈
∆𝑟 𝐺 ° + 𝑅𝑇 ln (∏(𝑎𝑖 ) 𝑖 ) = 0
𝑖
𝑒𝑞 𝜈 ∆𝑟 𝐺 °
∏(𝑎𝑖 ) 𝑖 = exp (− )=𝐾
𝑅𝑇
𝑖
Par définition, K est un constante d'équilibre grandeur sans dimension associée à une réaction qui ne
dépend que de la T°
PAGE|81
II) Evolution d'un système
1) Perturbation d'équilibre pour un système fermé
− Influence de la température (Pression constante) (Fosset p90-91)
On remarque que plus on augmente la température et plus la quantité de I2 dissous augmente : (ex
Fosset p 91)
T (°C) 0 20 30 40
s (g.L-1) 0.165 0.296 0.400 0.550
𝑑(ln 𝐾) Δ𝑟 𝐻 °
=
𝑑𝑇 𝑅𝑇 2
Relation de Van't Hoff : l'effet de la température sur la constante d'équilibre est donc lié au signe de
l'enthalpie standard de réaction.
Bottin Mallet p 72
𝐴 𝐾
= 𝑅 ln
𝑇 𝑄
𝐴
𝑑 (𝑇 ) = 𝑅 𝑑(ln 𝐾) car Q indépendant de T
𝐴 Δ𝑟 𝐻 ° Δ𝑟 𝐻 °
𝑑( ) = 𝑅 𝑑𝑇 = 𝑑𝑇
𝑇 𝑅𝑇 2 𝑇2
𝐴 𝑑𝐴 𝑑𝑇 𝑑𝐴
𝑑 (𝑇 ) = 𝑇
− 𝐴 𝑇2 = 𝑇
car à l'équilibre initialement A=0
Δ𝑟 𝐻 °
𝑑𝐴 = 𝑑𝑇
𝑇
Si la réaction est exothermique, Δ𝑟 𝐻 ° < 0 : dT >0 (T° augmente), dA <0 sens indirect et si dT<0 (T°
diminue), dA>0 sens direct
Si la réaction est endothermique, Δ𝑟 𝐻 ° > 0 : dT>0 (T° augmente), dA>0 direct et si dT<0 (T° diminue),
dA<0 indirect
Brénon p163
PAGE|82
𝜕𝐴 𝜕µ𝑖
( ) = − ∑ 𝜈𝑖 ( )
𝜕𝑃 𝑇,𝑛𝑖 𝜕𝑃 𝑇,𝑛𝑖
𝑖
𝜕µ𝑖
avec ( ) = 𝑉𝑖 (volume molaire)
𝜕𝑃 𝑇,𝑛𝑖
𝑑𝐴 = −Δ𝑟 𝑉 𝑑𝑃
ex : Brénon p165
𝐶(𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑡𝑒) ⇌ 𝐶(𝑑𝑖𝑎𝑚𝑎𝑛𝑡)
Une très importante variation de pression, dA >0 donc dξ >0 peut entrainer la rupture avec
transformation du graphite en diamant (1955 chauffage de C à 2300K et 105 bar)
Pour les phases condensés qu'on considère incompressibles, la pression n'est pas un facteur
d'équilibre
Osmose ??
2 compartiments séparés par une membrane semi perméable au solvant A, imperméable à un soluté
B
− ∑ 𝜈𝑖 µ𝑖 = 0
𝑖
PAGE|83
𝜙
Compartiment 2 µ𝐴 2 = µ°𝐴 + 𝑅𝑇 ln 𝑥𝐴
Pour s'opposer à cette tendance et garder l'équilibre, on applique une pression supplémentaire Π sur
le compartiment 2
𝜙
µ𝐴 𝜙1 (𝑃) = µ𝐴 2 (𝑃 + Π)
µ𝐴 ° (𝑃) = µ°𝐴 (𝑃 + Π) + 𝑅𝑇 ln 𝑥𝐴
L'influence de la pression sur le potentiel chimique d'un liquide s'obtient en reprenant l'expression de
𝑃
l'énergie de Gibbs fonction de la pression : 𝐺(𝑃𝑓 ) = 𝐺(𝑃𝑖 ) + ∫𝑃 𝑓 𝑉. 𝑑𝑃
𝑖
𝑛𝐵 𝑛
On obtient donc Π ∗ 𝑉𝐴 ≈ 𝑅𝑇 ∗ 𝑥𝐵 or 𝑥𝐵 = 𝑛
≈ 𝑛𝐵 et 𝑛𝐴 ∗ 𝑉𝐴 ≈ 𝑉 volume total de la solution
𝐴
I) Potentiel chimique
1) Grandeur molaire partielle
Faire toutes les démonstrations avec le volume partiel : chimie physique Atkins et De Paula
= grandeur intensive
2) L’activité
Définir l’activité
3) Grandeur de référence
PAGE|84
Définition à partir du Δ𝑟 𝐺
Influence de T et P
Le Chatelier
3) Constante d’équilibre
III) Applications
1) Transfert de phase
2) Graphite et diamant
Rupture d’équilibre : glace à T >0 (tracé de G=f(𝜉))
PAGE|85
LC18 : L’osmose ; principe et applications
(Principes de la thermodynamique appliqués à la
chimie)
• Sources
• Atkins Chimie Physique
• Fosset Chimie Tout en un PC PC* (activité documentaire p58)
• Techniques de l'ingénieur : Osmométrie et Dessalement de l'eau de mer
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
• Introduction
Cette leçon intervient en 3ème année de licence, elle permet d'illustrer les notions vues par l'étudiant
en thermochimie telles que le potentiel chimique des solutions et l'application du premier et du second
principe. Elle fait suite aux autres propriétés colligatives telles que l'élévation de la température
d'ébullition et l'abaissement de la température de fusion lors de l'étude des solutions. L'osmométrie
est également une méthode utilisée pour caractériser des polymères, la leçon peut être placée dans
ce contexte et illustrée par un exemple de détermination de la masse moyenne en nombre d'un
polymère. L'osmose est un phénomène qui peut être étudiée en chimie industrielle (dessalement des
eaux de mer) ou en chimie du vivant (osmose dans les cellules végétales). L'osmose sera étudiée dans
le cas des solutions idéales, pour les solutions non idéales l'équation du viriel sera admise.
EXP introductive : pomme de terre avec 3 trous contenant eau (colorée), sel et sérum phy (l'eau
disparait, apparition d'eau dans le sel, pas de variation dans le sérum phy)
https://www.youtube.com/watch?v=QvddC9-AYqM
I) Osmose
1) Principe
Schéma de l'osmose (Atkins p139)
Phénomène d'osmose : passage du solvant pur vers la solution séparée par une membrane semi
perméable (attention aux questions). Elle laisse passer le solvant mais non le soluté. La membrane
PAGE|86
peut comporter des trous microscopiques pour laisser passer les molécules d'eau mais pas les ions ni
d'autres plus grosses molécules.
La pression osmotique correspond à la pression que l'on doit appliquer à la solution pour stopper
l'écoulement et que les deux compartiments soient en équilibre.
2) Condition d'équilibre
L'équilibre est atteint quand les potentiels du solvant s'égalisent entre les deux compartiments, il n'y
a plus d'écoulement :
L'influence de la pression sur le potentiel chimique d'un liquide s'obtient en reprenant l'expression de
𝑃
l'énergie de Gibbs fonction de la pression : 𝐺(𝑃𝑓 ) = 𝐺(𝑃𝑖 ) + ∫𝑃 𝑓 𝑉. 𝑑𝑃
𝑖
𝑛𝐴 𝑛𝐴
On obtient donc Π ∗ 𝑉𝑆 ≈ 𝑅𝑇 ∗ 𝑥𝐴 or 𝑥𝐴 = 𝑛
≈ 𝑛𝑆
et 𝑛𝑆 ∗ 𝑉𝑆 ≈ 𝑉 volume total de la solution
Une des applications les plus courantes : osmométrie qui permet de mesure masses molaires des
protéines et polymères.
PAGE|87
Cet écart à l'idéalité est pris en compte en étendant l'équation de Van't Hoff par un développement
du viriel :
1 𝐵2 𝐶2
Π = 𝐶2 𝑅𝑇 ∗ ( + + ⋯)
𝑀𝑛 𝑀𝑛2
𝜒12 représente une mesure de l'interaction polymère solvant et permet de déterminer si un solvant
est bon ou mauvais
2) Application directe
Exemple (Fosset p64)
Solutions de PMMA à 298 K dans deux solvants, mesure de la pression osmotique en fonction de la
concentration massique
c (g.dm-3) 5 10 20 30
Π(Benzène )(Pa) 110 252 610 1084
Π(Acétone )(Pa) 136 330 942 1854
PAGE|88
𝑅𝑇
𝑏1 = = 19.37 ⇒ 𝑀𝑛 1 = 127.8 𝑘𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
𝑀𝑛 1
𝑅𝑇
𝑏2 = = 19.61 ⇒ 𝑀𝑛 2 = 126.3 𝑘𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
𝑀𝑛 2
Pour acétone 1.394 et pour benzène 0.559, l'acétone est un meilleur solvant que le benzène pour le
PMMA
Pour obtenir une osmose inverse il faut imposer : 𝜇(𝑃𝛽 ) > 𝜇(𝑃𝛼 )
𝑃𝛽 − 𝑃𝛼 > 𝑅𝑇(𝑐 𝛽 − 𝑐 𝛼 )
PAGE|89
Ce principe est utilisé dans le dessalement des eaux de mer : 3 schémas, initialement, osmose et
osmose inverse
Comparaison avec autre procédé : 3,5 kWh par m3 contre 15kWh par m3 pour la distillation (site
connaissance des énergies) => Pas nécessaire de chauffer ! contrairement à la distillation
Energie dépensée dépend de la salinité de l'eau mais obtention d'une eau plus salée(500mg/L) qu'avec
la distillation (50mg/L)
• Documents
PAGE|90
LC19 : Des résultats expérimentaux au mécanisme
réactionnel
(Aspects cinétiques de la réactivité en chimie)
• Sources
• Clayden
• Guignard ?
• Picard ?
• Carey Sundberg ?
• Proposition de plan
• Niveau : L2
• PR
• Introduction
Le chimiste a des outils pour comprendre les réactions. Bien souvent dans l’histoire, le chimiste s’est
trompé sur la structure d’un réactif, celle-ci ayant été plus tard corrigée (ferrocène). Cependant
aujourd’hui avec toutes les techniques de sondage de la matière (spectroscopie vibrationnelle, RMN,
etc), les structures des réactifs et produits sont moins difficiles à deviner qu’auparavant.
La détermination du mécanisme réactionnel est-elle toujours plus compliquée, et bien que les
différentes techniques rendent cette étude plus facile qu’avant, elle demande un grand effort de mise
au point expérimental, et les mécanismes restent parfois inconnus.
Si on essaye de former un ester en faisant réagir un alcoolate avec un chlorure d’acétyle, on obtient
l’équation de vitesse expérimentale suivante :
𝑣 = 𝑘[𝑀𝑒𝐶𝑂𝐶𝑙][𝑅𝑂− ]
Ce qui indique que le chlorure d’acyle et l’alcoolate réagissent lors de l’étape cinétiquement
déterminante. Le mécanisme a depuis longtemps été identifié comme étant le suivant :
PAGE|91
La première étape est l’étape cinétiquement déterminante. On a un ordre 1 pour les deux réactifs, soit
une réaction d’ordre 2. On obtient le diagramme d’énergie suivant, avec l’énergie de l’intermédiaire
réactionnel tétraédrique plus haut en énergie.
𝑣 = 𝑘[𝑅𝐶𝑂𝐶𝑙]
La vitesse ne dépend plus de la concentration en alcool. Le mécanisme est le suivant :
Dans ce mécanisme, l’intermédiaire est le cation acylium, sa formation est l’étape cinétiquement
déterminante, la vitesse globale de la réaction ne dépend donc que de la concentration en chlorure
d’acyle.
L’étape cinétiquement déterminante est le départ de 𝑁𝐻2−, c’est un très mauvais groupe partant, on
devrait observer :
PAGE|92
𝑣 = 𝑘1 [𝐷𝑖𝑎𝑛𝑖𝑜𝑛]
Or, [𝐷𝑖𝑎𝑛𝑖𝑜𝑛] = 𝐾2 [𝑀𝑜𝑛𝑜𝑎𝑛𝑖𝑜𝑛][𝐻𝑂− ], et [𝑀𝑜𝑛𝑜𝑎𝑛𝑖𝑜𝑛] = 𝐾1 [𝐴𝑚𝑖𝑑𝑒][𝐻𝑂− ]
𝑣 = 𝑘1 𝐾2 𝐾2 [𝐴𝑚𝑖𝑑𝑒][𝐻𝑂− ]2
Soit :
𝑣 = 𝑘𝑎𝑝𝑝 [𝐴𝑚𝑖𝑑𝑒][𝐻𝑂− ]2
Attention, obtenir ces lois de vitesses par l’expérience, n’est pas une preuve du mécanisme. On ne
peut jamais prouver qu’un mécanisme a lieu, on ne peut que prouver qu’il n’a pas lieu par ces
techniques.
Ainsi, lorsque l’on cherche trouver le mécanisme d’une réaction, on commence d’abord par en
proposer un, le but étant alors d’essayer de prouver qu’il est faux.
Réaction étudiée ici : Cannizzaro, un aldéhyde en milieu très basique, peut donner un 50% d’alcool, et
50% d’acide carboxylique. Il y a eu oxydation de 50% de l’aldéhyde, et réduction des autres 50%, c’est-
à-dire, une dismutation :
Au début on a supposé un mécanisme radicalaire, par réaction en chaîne. Dans ce type de mécanisme,
l’étape cinétiquement déterminante est la formation du premier radical, les radicaux étant des espèces
très réactives, elles réagissent ensuite très rapidement.
Or, par l’expérience, on a montré que l’ajout d’initiateurs de radicaux dans le milieu n’avait aucun effet
sur la vitesse de la réaction, cela indique donc que le mécanisme est incorrect.
1) Intermédiaire monoanion
Lorsqu’on réalise Cannizzaro sur le benzaldéhyde, on peut supposer le mécanisme suivant :
PAGE|93
On observe expérimentalement une loi de vitesse de type :
𝑣 = 𝑘1 [𝑃ℎ𝐶𝐻𝑂]2 [𝐻𝑂− ]
Cette loi est compatible avec le mécanisme proposé.
Si on réalise la réaction dans l’eau deutérée, on observe le bilan suivant par RMN :
Cela indique que l’hydrogène qui a réalisé la réduction vient de l’aldéhyde, ce qui est conforme avec
le mécanisme proposé.
2) Intermédiaire dimère
Le problème maintenant, est qu’un autre mécanisme serait conforme avec toutes ces observations
On sait que l’étape une ne peut pas être déterminante car si on réalise la réaction dans 𝐻2 𝑂18, on
constate par spectrométrie de masse, que la réaction :
PAGE|94
Se produit bien plus vite que la réaction de Cannizzaro.
C’est donc l’étape 2 ou 3 qui sont les étapes déterminantes. Or, dans les deux cas on obtiendrait la loi
de vitesse obtenue par l’expérience.
Un autre moyen de tester cette hypothèse est de changer de réactifs. La réaction de Cannizzaro
fonctionne également, si on utilise le méthanolate au lieu de 𝐻𝑂 − , dans le méthanol. Si le mécanisme
était correct, on aurait :
Ce qui est incorrect, car dans ces conditions, on observe également un alcool, et non un éther
benzylique. De plus, l’éther benzylique est stable dans ces conditions, et ne forme pas un alcool
benzylique. Le mécanisme est donc incorrect.
3) Mécanisme accepté
D’autres mécanismes ont été proposé, dont un qui a résisté pendant très longtemps et qui a fini par
être invalidé. Au final, seul le premier mécanisme ne peut être invalidé, et il est même conforté par
une nouvelle donnée expérimentale.
𝑣 = 𝑘2 [𝑅𝐶𝐻𝑂]2 [𝐻𝑂− ]2
Et pour de plus faibles concentrations de base, on a un mix des deux types
PAGE|95
• Conclusion et ouverture
En effet, en réalisant la réaction en suivant par RPE, une technique qui permet de suivre les radicaux,
on observe l’apparition du radical, le mec que l’on obtiendrait en faisant la réduction par du sodium
métallique. La présence de ce radical n’indique pas forcément que le mécanisme est radicalaire
cependant, on observe en effet souvent des radicaux formés lors de mécanismes ioniques, et peu de
scientifiques aujourd’hui mettent en doute le mécanisme que l’on a proposé. Cependant, ce résultat
indique que la détermination d’un mécanisme peut toujours être mis en doute par de nouvelles
preuves expérimentales.
• Commentaires et questions
PAGE|96
- Passer plus de temps sur le mécanisme dimère et ajouter la version du mécanisme différente
traitée par le Clayden (?) attention à ce que ça ne soit pas trop long
PAGE|97
LC20 : Catalyse en synthèse organique
(Aspects cinétiques de la réactivité en chimie)
• Sources
• Chimie organométallique et catalyse – Astruc
Bon chapitre cinétique sur la catalyse acido-basique de brønsted et de Lewis. Etude cinétique sur la
catalyse négative lors de la pyrolyse d’hydrocarbures. Gros problème : pas d’exemples complet
(pas de calcul d’𝐸𝑎 , ni de Δ𝑟 𝐺, etc
• Clayden
• Shriver-Atkins
• PR :
PAGE|98
• Contexte
Cours qui introduit la catalyse homogène en chimie organique. Permet d’ouvrir la voie à l’étude de la
chimie organométallique.
• Introduction
Catalyse = la catalyse modifie le chemin réactionnel, c’est-à-dire la cinétique. Le catalyseur ne joue pas
sur la thermodynamique. Il ne permet pas à une réaction thermodynamiquement impossible de se
produire
Il existe un très grand nombre de types de catalyse différents, on peut citer par exemple :
- Acido-basique
- Nucléophile
- Enzymatique
- Electrocatalyse
- …
Notons que la catalyse s’inscrit dans le contexte de la chimie verte dont les 12 principes, émis au début
des années 1990, sont destinés à rendre la chimie écologiquement acceptable et économiquement
avantageuse :
I) Catalyse acido-basique
1) Spécifique
Scacchi, Bouchy, Foucaut PAGE 297
Exemple pour illustrer : l’halogénation de l’acétone dans l’eau. Avec X = Br ou I (ça ne change rien à la
démonstration)
𝜕𝑘𝑎𝑝𝑝 𝑘𝐻𝑂−
+
= 0 = 𝑘𝐻 + − 𝐾𝑒
𝜕[𝐻3 𝑂 ] [𝐻3 𝑂+ ]2
PAGE|99
𝑘𝐻𝑂− 𝐾𝑒
[𝐻3 𝑂+ ]𝑚 = √
𝑘𝐻 +
La catalyse acido-basique s’applique pour toutes sortes de réactions : exemple, isomérisation du but-
2-ène : (Clayden page 254)
Δ𝐺° = −𝑅𝑇 ln 𝐾
Δ𝐺°
𝐾 = 𝑒 − 𝑅𝑇 = 0,45
[𝑐𝑖𝑠]
Soit 𝐾 = [𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠] = 0,45 → [𝑐𝑖𝑠] = 0,45[𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠]
Cependant l’énergie d'activation pour passer du cis au trans est de 260 𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1, ce qui est énorme.
Le temps de demi vie du cis-but-2-ène serait alors de 1025 ans à température ambiante.
PAGE|100
H+ est ici un catalyseur qui offre un autre chemin à la réaction d’isomérisation du but-2-ène. Le
diagramme d’énergie est le suivant :
L’isomérisation n’est pas souhaitée en synthèse organique, ici on a donc un exemple de catalyse
indésirable.
2) Généralisée
Le raisonnement a été fait sur la catalyse acido-basique dite « spécifique », c’est-à-dire utilisant un
acide ou une base forte. En fait on a aussi possibilité d’avoir une catalyse acido-basique, dite
« généralisée », c’est-à-dire utilisant un acide ou base faible.
PAGE|101
A première vue, l’acétate ne peut pas déprotoner l’alcool ROH, (pKa = 15 contre 4,7 pour AcOH). En
fait, l’acétate déprotone l’intermédiaire réactionnel (CLAYDEN, page 1057)
II) Nucléophile
Un exemple simple est la synthèse de sels de phosphonium.
Source : Clayden
PAGE|102
L’iode est un meilleur groupement partant que Br, et le remplacement de ce dernier a pour effet
d’améliorer considérablement la cinétique de la réaction.
Un autre exemple est l’addition sur l’anhydride précédente, en fait cette réaction est plus souvent faite
avec la pyridine
Source : Clayden
Le mécanisme est cependant plus subtil que ça, en effet le doublet du N de la pyridine est plus
nucléophile que le doublet du O de l’alcool, c’est donc la pyridine qui attaque l’anhydride une première
fois (Clayden, page 200).
PAGE|103
Dans la nature : bactéries aérobies qui transforment l’éthanol dilué en vinaigre. Cependant,
inexploitable à l’échelle industrielle
• Conclusion
On n’a qu’entre aperçu la catalyse en synthèse organique ici, on pourrait développer les cycles
catalytiques en chimie organométallique et voir des applications industrielles.
PAGE|104
Cette leçon ouvre la voie également à l’étude de la catalyse enzymatique, puis à la catalyse hétérogène.
Enfin, en licence 3, nous verrons les moyens en catalyse de contrôler la stéréosélectivité d’une
réaction.
• Commentaires et questions
PAGE|105
LC21 : Catalyse enzymatique
(Aspects cinétiques de la réactivité en chimie)
• Sources
• Chimie Physique – Atkins et De Paula
Très utile, simple, bon pour le plan, quelques exemples chiffrés (Energies d’activations et exemple du
virus du SIDA)
Un peu compliqué mais pour compléter le Atkins, il est parfait (les approx sont bien précisées)
Le plan y est + exemple du début en mécanisme, attention le mécanisme n’y est pas tout à fait correct,
et l’interprétation du Km me parait mauvaise
C’est le meilleur, au moins pour les mécanismes = triade catalytique page 246
• Biochemistry – Stryer
C’est la base en biochimie ! La partie cinétique est très bien développée (commencer par celui-là !)
• Harper
• Clayden
Page 639 Baeyer Villiger, page 670 Transamination industrielle, oxydoréduction stéréosélective
NAD+/NADH pages 570-541
• Proposition de plan
• Niveau L2
• Prérequis
- Catalyse homogène
- Cinétique formelle
- Introduction sur les peptides et les protéines
• Contexte
PAGE|106
Fin de L2, la cinétique formelle a déjà été pratiquée en TD
• Introduction
Enzymes = protéines qui catalysent certaines réactions chimiques dans le métabolisme = catalyse
homogène, les enzymes sont solubles dans le milieu réactionnel
Une seule partie de la molécule, appelée site actif, réagie lors de la catalyse.
I) Caractères généraux
1) Sélectivité
Les 6 grandes classes : projeter Coiffier page 238 (document 1) (passer du temps sur chaque classe)
2𝐻2 𝑂2 → 𝑂2 + 2𝐻2 𝑂
𝐸𝑎 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑙𝑦𝑠𝑒 = 76𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1
𝐸𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑙𝑦𝑠𝑒 = 8𝑘𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1
2) L’intermédiaire réactionnel
La catalyse enzymatique fait intervenir un intermédiaire réactionnel, appelé « complexe » en
biochimie (à ne pas confondre avec les complexes de métaux en chimie)
Le substrat « reconnait » le site actif et vient d’accrocher à l’enzyme afin d’y réagir (par le biais de
forces intermoléculaires, → décrire ces forces ?)
Peu de mécanismes sont connus car ils sont très compliqués à élucider, mais on connait l’hydrolyse
des amides par la chymotrypsine
D’équation bilan :
PAGE|107
Le mécanisme est le suivant (Chimie fondamentale Tome 3, Chottard, page 246)
PAGE|108
Source : Biochemistry – Stryer, page 221
La cinétique a été étudiée par beaucoup de chercheurs, le modèle le plus tilisé est celui de Michaelis
et Menten
1) Cinétique
Cas d’un seul substrat S et une seule enzyme E
- Pour [𝑆]0 données, la vitesse initiale est proportionnelle à [𝐸]0 → ordre 1 par rapport à E ?
- Pour [𝐸]0 données, de faibles valeurs de [𝑆]0 , la vitesse est proportionnelle à [𝑆]0
𝑣 = 𝑘[𝑆]𝛼
Avec 𝛼 = 1 puis diminue pour [𝑆]0 qui augmente
- Pour une valeur élevée de [𝐸]0 , et des valeurs élevées de [𝑆]0 , la vitesse devient rapidement
indépendante de [𝑆]0 , et atteint un maximum à 𝑣𝑚𝑎𝑥
𝑣 = 𝑘[𝐸]? ?
PAGE|109
Mécanisme :
1 : le complexe se forme
Donc
[𝐸𝑆] ≪ [𝑆]
2) Constante de Michaelis
𝑘−1 +𝑘2
On pose 𝐾𝑀 = 𝑘1
PAGE|110
𝑣𝑚𝑎𝑥 = lim 𝑣
Quand [S]0 tend vers l’infini
𝑣𝑚𝑎𝑥 Correspond à la vitesse atteinte en conditions de substrat saturant. Dans ces conditions :
[𝐸𝑆] ≅ [𝐸]0
Une signification de 𝐾𝑀 peut ressortir ici, 𝐾𝑀 ayant les dimensions d’une concentration, que signifierait
que 𝐾𝑀 = [𝑆]0 ?
𝑣𝑚𝑎𝑥
𝑣([𝑆]0 = 𝐾𝑀 ) =
2
Ici tracer le vmax/2 sur un graph
3) Méthodes de linéarisation
Il y a pleins de méthodes différentes, la plus utilisée est celle de lineweaver-Burke
→ démontrer l’équation de la droite à tracer, et montrer un exemple tiré du stryer ? (chercher dans
l’index = catalyse, ça doit se trouver vers la page 253)
On peut ajouter un substrat par exemple, ou faire intervenir plusieurs intermédiaires réactionnels. Ces
compléments sortent du cadre du cours, mais l’un d’entre eux est important :
Mécanisme général :
PAGE|111
(Ne pas présenter l’équilibre KB ? moi je trouve que ça n’ajoute pas de difficulté si on définit bien 𝛼 et
𝛽)
On trouve en développant :
𝑣𝑚𝑎𝑥
𝑣= 𝛽𝐾𝑀
𝛼+ [𝑆]0
[𝐼𝑛] [𝐼𝑛]
Avec 𝛼 = 1 + et 𝛽 = 1 +
𝐾𝐴 𝐾𝐵
2) Exemple
Des inhibiteurs courants sont les métaux, 𝐻𝑔2+ , 𝐴𝑔+ , 𝐶𝑢2+ (donner un exemple ici ?).
Cependant l’étude des inhibiteurs ne sert pas qu’à accélérer les réactions
Une stratégie thérapeutique pour lutter contre le SIDA consiste à administrer au patient un inhibiteur
qui cible spécifiquement une protéase virale.
Cette protéase catalyse des réactions de formation de protéines qui forment l’enveloppe qui protège
le matériel génétique du virus VIH.
Sans cette enveloppe, le virus ne peut plus se répliquer (c’est un virion) (exemple tiré du Atkins et de
Paula) (chercher de meilleures sources pour développer cet exemple ?)
• Conclusion
PAGE|112
La compréhension des mécanismes réactionnels du métabolisme est fondamentale pour le genre
humain, et le modèle simple de michaelis et menten est une bonne première approche dans cette
direction.
Ce cours ouvre la voie à deux autres types de catalyse : par les métaux de transitions, et hétérogène.
• Commentaires et questions
- Traiter la partie des calculs d’inhibiteurs sur un powerpoint pour aller plus vite ?
- Ouverture sur la catalyse avec enzymes supportées
- Dans la conclusion, mentionner le cout des enzymes purifiées, et leur utilisation au labo et en
industrie
- Questions possibles sur la structure des protéines : primaire, secondaire, tertiaire et
quaternaire (le développer dans l’introduction si possible)
- Globalement, vérifier la démonstration de michaelis et Menten (le 𝑘−2 a été simplifié, préciser
pourquoi)
- 𝐾𝑀 reflète l’affinité E-S, insister sur ce point et donner des valeurs numériques
- Commenter l’influence de la température sur la cinétique
• Documents
PAGE|113
LC22 : Catalyse hétérogène
(Aspects cinétiques de la réactivité en chimie)
• Sources
• Cinétique et catalyse - Scacchi
Pour la cinétique
• Proposition de plan
• Niveau : L2
• Prérequis
− Cinétique formelle
− Thermodynamique
• Introduction
Thermodynamique nous dis si une réaction est faisable, le problème est de contourner le blocage
cinétique
Ex H2 et O2
Sinon synthèse de l’ammoniac, on chauffe pour augmenter la vitesse, mais on diminue la thermo aussi,
d’où le catalyseur
I) Mécanisme réactionnel
2 mécanismes
1) Catalyse
5 étapes
Profil réactionnel
PAGE|114
2) Adsorption
Juste un mot sur la physisorption
II) Cinétique
1) Modèle de Langmuir-Hinshelwood
Monomoléculaire et bimoléculaire (ou juste bimoléculaire)
2) Cinétique physique
A faire ???
Activité catalytique
Promoteurs
Empoisonnement
(Atkins)
2) Utilisations
Faire 1 ou 2 exemples
− Chimie lourde
− Pots catalytiques des voitures
− Pétrochimie
− Synthèse de l’ammoniac
• Conclusion
Homogène supportée pour avoir l’avantage des deux approches (sélectivité et modulable, pas de
catalyse hétérogène énantiosélective par exemple)
Chimie verte
PAGE|115
LC23 : Contrôle thermodynamique / Contrôle
cinétique
(Complémentarité thermodynamique-cinétique)
• Sources
• Durupty H Prépa Chimie Organique
• Fosset Chimie Tout en un PC PC*
• Clayden Chimie organique
• Carey Sundberg T1
• Bruckner
• Chaquin, Volatron Chimie organique une approche orbitalaire
• Proposition de plan
• Niveau : L2
• Prérequis
La leçon va permettre à des étudiants de 2ème année de licence d'appliquer les notions de réactivité
vues en première année notamment les diagrammes énergétiques et le postulat d'Hammond. Cette
leçon interviendra après que les étudiants aient vu quelques mécanismes réactionnels en L2
notamment la réactivité des cétones, la réaction de Michael ainsi que la règle de Zaïtsev pour la
stabilité des alcènes et la règle de Markovnikov pour la stabilité des carbocations. Les étudiants auront
suivi les cours de cinétique et de thermodynamique de première année.
𝐵⇌𝐴⇌𝐶
𝑑[𝐵]
= 𝑘1 [𝐴] − 𝑘−1 [𝐵]
𝑑𝑡
𝑑[𝐶]
= 𝑘2 [𝐴] − 𝑘−2 [𝐶]
𝑑𝑡
PAGE|116
𝑑[𝐴]
= −(𝑘1 + 𝑘2 )[𝐴] + 𝑘−1 [𝐵] + 𝑘−2 [𝐶]
𝑑𝑡
Résolution analytique longue et complexe
2 cas :
− temps courts
Le rapport des concentrations des produits est dirigé par le rapport des constantes de vitesses
Aux temps courts, le produit ayant la constante de vitesse très élevée devant l'autre (k1>>k2) est en
plus grande proportion ([B]>>[C]), il est appelé produit cinétique
− temps longs
𝐵⇌𝐶
Le rapport des concentrations des produits est régit par le rapport des constantes d'équilibre
Aux temps longs, le produit ayant la constante d'équilibre la plus élevée donc le plus stable
thermodynamiquement est en plus grande proportion, il est appelé produit thermodynamique
PAGE|117
Source : Chimie Organique
PC, J Mesplède, Précis, p81
𝐸
Loi d'Arrhénius : 𝑘 = 𝐴 ∗ exp (− 𝑅𝑇𝑎 )
La réaction est sous contrôle cinétique si elle dépend des énergies des états de transition donc des
énergies d'activation : Comme Ea1<Ea2 obtention plus rapide B
La réaction est sous contrôle thermodynamique si elle dépend de la stabilité des produits soit de leur
énergie
2) Alcène E vs Alcène Z
Exemple : Clayden p264-265
Cinétique ? E
PAGE|118
Explication par le mécanisme : carbocation plan et linéaire sur le carbone adjacent du Ph (stabilisé),
attaque du Cl- coté H (E) ou coté CH3 (Z)
Attaque favorisée à l'opposé de CH3 correspondant à l'attaque la plus rapide : obtention de E dans les
temps courts
Pour obtenir l'alcène E, changement de condition : BT sans laisser poursuivre la réaction jusque Z
Pour cétone dissymétrique, l'arrachement d'un H en α peut donner lieu à plusieurs énolates
Enolate cinétique 3
Comment choisir préférentiellement une voie ? car pKa environ le même (20-22)
PAGE|119
La base étant encombrée, elle va préférentiellement arracher les H en α du méthyle étant le plus
facilement disponible
De plus la base utilisée étant forte, la base conjuguée obtenue sera trop faible pour récupérer son
proton et donner le produit thermo
- Solvant protique, base plus petite (ex: NaH,KH) et/ou plus faible (ex : soude, alcoolate)
L'énolate thermo sera favorisée par l'équilibre et un excès de cétone permettrait un échange de
protons entre cétone et énolate ce qui conduirait à l'équilibre
2) Réaction haloforme
L'halogénation d'une cétone passe par la formation d'un énolate
H plus acide sur carbone bromé donc deuxième bromation, puis troisième et attaque du carbonyle par
OH-, obtention du carboxylate et de l'haloforme (précipité qui déplace équilibre vers la droite
liaison Π C=O plus forte que la liaison C=C donc produit de l'addition conjuguée plus stable
Groupement C=O plus électrophile que l'extrémité de l'alcène, donc attaque du carbonyle plus rapide
2) Sulfonation du naphtalène
Clayden p566
PAGE|120
Produit thermo : produit β
Ajout de HBr sur le butadiène (règle de Markovnikov, on ne s'intéresse qu'au carbocation stabilisé)
Faire diagramme énergétique, même intermédiaire réactionnel (carbocation stabilisé par mésomérie),
deuxième étape différencie les deux contrôles
• Conclusion
Le chimiste cherche à contrôler la sélectivité des réactions. En L3, on pourra s'intéresser aux solutions
mises en place par le chimiste pour contrôler les différentes sélectivités et surtout la stéréosélectivité.
PAGE|121
LC24 : Optimisation d’une synthèse industrielle
(Complémentarité thermodynamique-cinétique)
• Sources
• Bottin Mallet
Synthèse de l’ammoniac
Synthèse de l’ammoniac
• Shriver Atkins
- Article « L’ammoniac » dans la partie Fabrication des grands produits industriels en chimie et
pétrochimie
- Article « Calcul des réacteurs catalytiques – Synthèse de l’ammoniac » dans la partie réacteurs
chimiques = Le plus important, toutes les grandeurs y sont, permet de bien compléter le H-
prépa
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
- Thermochimie
- Cinétique formelle
- Catalyse hétérogène
• Contexte
Je propose de traiter cette leçon au niveau L2. Lors de cette année, il est possible de faire découvrir
aux étudiants qui connaissent la thermochimie et la cinétique, différents exemples d’ingénierie
chimique
Un bon moyen d’enseigner cet aspect est de prendre l’exemple d’une synthèse industrielle et de la
développer.
PAGE|122
La synthèse que j’ai choisie est celle de l’ammoniac et celle-ci nécessite de connaître également le
principe de la catalyse hétérogène.
• Introduction
→ Chlorophylle → Photosynthèse
I) L’ammoniac et sa synthèse
1) Historique
- La plante doit aller chercher l’azote sous forme 𝑁𝐻3 (𝑎𝑞) ou 𝑁𝐻4+ (𝑎𝑞) par exemple, issus de
dégradations animales ou végétales, dans le sol → principe des engrais = nécessiter d’être
capable de synthétiser NH3
- En 1900, le Chili produisait 2/3 de tous les engrais consommés sur la planète (sous forme de
guano).
- Mais à l’aube de la première guerre mondiale, un énorme besoin en nitrate pour fabriquer les
explosifs a forcé les pays du monde entier à trouver un moyen de fixer le diazote de l’air.
- Un procédé a été mis au point : Procédé Haber-Bosch, mis au point par Fritz Haber, et
industrialisé par Carl Bosch
- Utilisé initialement pour fabriquer des explosifs pur l’Allemagne lors de la première guerre
mondiale.
- Il a ensuite permis la fabrication d’engrais en très grandes quantités, ce qui est reconnu comme
ayant évité une famine mondiale, et est donc reconnue comme étant l’une des inventions les
plus importantes de la chimie.
- Fritz Haber reçu le Nobel pour ce procédé en 1918.
- En 2012, le procédé produisait 1 370 000 tonnes d’NH3 dans le monde.
2) La réaction de synthèse
Phase gaz
Δ𝑟 𝐺°(298𝐾) = −92600°198,7𝑇
Calcul de l’entropie ?
- La variance est : 𝑣 = (𝑛 − 𝑟 − 𝑝) + 𝑘 − 𝜙
Avec : 𝑛 = 3 constituants
𝑟 = 1 réaction chimique
PAGE|123
𝑘 = 2 pas au point triple, pas de changement d’état
𝜙 = 1 phase
Donc on a 𝑣 = 3
Le système est tri variant, il faut connaître 3 paramètres pour caractériser l’équilibre. Lors de la
synthèse on peut fixer aisément T et p, et on fixe le rapport molaire N2 – H2 en entrée du réacteur.
Calcul de l’affinité chimique à deux pressions différentes, à 750K dans le H prépa, chapitre 3,
application 1
Commenter : température relativement faible, car pour augmenter la cinétique, on veut augmenter
T°. Attention si on inverse le sens de la réaction ce n’est pas forcément un gros problème, il suffit
d’évacuer le NH3 pour déplacer l’équilibre.
T ne peut pas être trop haut à cause de la dilution, p ne peut pas être trop haut à cause du cout
d’installation.
Si très grand excès de N2 ou H2, la réaction sera quasi-totale, cependant cela donne du NH3 très dilué,
et donc très difficile à extraire en pratique, on cherche plutôt les conditions optimales. On suppose
une mole de N2 initiale, et a moles de H2
→ tableau d’avancement
𝑥𝑁𝐻3 2𝜉𝑒𝑞
𝑥𝑁𝐻3 = =
𝑥𝑁𝐻3 + 𝑥𝐻2 + 𝑥𝑁2 2𝜉𝑒𝑞 + 𝑎 − 3𝜉𝑒𝑞 + 1 − 𝜉𝑒𝑞
2𝜉𝑒𝑞
𝑥𝑁𝐻3 =
(1 + 𝑎) − 2𝜉𝑒𝑞
𝑑𝑥𝑁𝐻3
On cherche la valeur de 𝑎 qui maximise 𝑥𝑁𝐻3 , c’est-à-dire 𝑑𝑎
=0
PAGE|124
𝑑𝑥𝑁𝐻3 𝑑𝑥𝑁𝐻3
→ + =0
𝑑𝑎 𝑑𝑎
De plus en partant de l’équilibre, on a
2
𝑥𝑁𝐻3
𝑝 2
=( ) 𝐾
𝑥𝑁2 𝑥𝐻22 𝑝°
𝑥𝐻2
=3
𝑥𝑁2
Il faut 3 fois plus de H2 que de N2 en quantités initiales pour avoir 𝑥𝑁𝐻3 max, soit les quantités
steochiométriques.
On réinjecte H2 et N2 dans le réacteur, donc on se fiche que la réaction soit total = trucage du taux de
conversion
PAGE|125
2) Conditions industrielles
Trinquier et les articles
On est au-dessus de la température d’inversion, on s’en fiche car N2 et H2 sont réintroduit dans le
réacteur s’ils n’ont pas réagi, et NH3 est évacué
Schéma industriel dans l’article, ou le trinquier, ou le bottin mallet (celui du bottin mallet est très bien
développé et commenté, il faut utiliser le deuxième schéma et pas le premier)
3) Caractéristiques de la synthèse
Rendement, taux de conversion, déchets, cout de l’installation
PAGE|126
• Conclusion et ouverture
Valorisation des déchets en industrie (chimie verte), utiliser l’article « l’ammoniac » pour ça
Ouverture sur la synthèse de la synthèse de l’acide nitrique : pourra être vue une prochaine leçon (se
renseigner avant dans le Bottin Mallet)
PAGE|127
LC25 : Détermination de la structure de composés
organiques par des méthodes spectroscopiques
(Méthodes d’analyse en chimie)
• Sources
• Identification spectrométrique de composés organiques – Silverstein
Méthodes
Traiter l’exemple en entier ? permet de bien rentrer dans le détail, mais un peu simple
• Proposition de plan
I) Analyse du squelette
1) Infrarouge
C-C, C=C
2) RMN
Déblindage classique CH3, CH2, CH et couplage pour alcènes Z et E, protons d’un noyau aromatique,
RMN C13
3) MS
Fragmentation du toluène, exemple avec une molécule qui porte un fragment toluène ?
4) UV-visible
Conjugaison
2) MS
Réarrangement de McLafferty
3) RMN
Exemple de l’aldéhyde du BUP ?
PAGE|128
III) Exemple d’investigation complète
Prendre un exemple et développer ? Si possible avec RMN du carbone et RMN 2D
RMN
PAGE|129
LC26 : Techniques de caractérisation de matériaux
inorganiques
(Méthodes d’analyse en chimie)
• Sources
• Article du BUP
http://bupdoc.udppc.asso.fr/consultation/article-bup.php?ID_fiche=14747
• Solid state chemistry and its applications – West, trouvable sur scholar en libre
accès, cliquer sur le lien à droite : [PDF] academia.eu, ou suivre le lien :
https://s3.amazonaws.com/academia.edu.documents/52451698/Solid_State_Chemistry_and_its_Ap
plications_-_West__Anthony_R.pdf?response-content-
disposition=inline%3B%20filename%3DSolid_State_ChemiStry_and_itS_appliCatio.pdf&X-Amz-
Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=AKIAIWOWYYGZ2Y53UL3A%2F20190617%2Fus-
east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20190617T121226Z&X-Amz-Expires=3600&X-Amz-
SignedHeaders=host&X-Amz-
Signature=04660d9dcc9a9657e16ee1a0da218da6392b836ec42f404a79b08bd1d51eb88e
https://www.polymtl.ca/phys/lsmn/phs3210/c7p1.pdf
https://cel.archives-ouvertes.fr/cel-00671294/document
• Proposition de plan
Possibilité de traiter :
- Caractérisation des métaux : électrochimie (pas hors sujet ?) (corrosion, courbes intensités
potentiel, diagrammes potentiel pH), analyse thermique, DRX, spectroscopie
photoélectronique
Microscopie, techniques par ionisation, techniques par diffraction, page 940, 942
PAGE|130
I) Détermination de la structure cristalline
PAGE|131
LC27 : Titrages
(Méthodes d’analyse en chimie)
PAGE|132
LC28 : Distillations
(Méthodes de séparation en chimie)
• Sources
• Chimie tout en un PC-PC* - Brunot Fosset
• https://eduscol.education.fr/rnchimie/gen_chim/triboulet/rtf/rectifications.pdf
• Proposition de plan
• Niveau : L2
• Prérequis :
• Contexte/Introduction
Techniques de séparation
I) Distillation
1) Simple
Distillation repose sur la différence de T°eb => lien avec diagramme de phase
2) Fractionnée
Suite de distillations simples via une colonne
Colonne sous forme de plateaux : à chaque plateau équilibre s'établit entre phase vapeur et liquide
(ex : toluène/benzène)
PAGE|133
HP p209
Pour colonne de labo(vigreux, à billes), pas de colonne à plateaux mais on garde la notion de plateaux
théoriques pour commenter efficacité de la colonne
Fosset p206-208
Comment définir le nombre de plateaux nécessaires pour obtenir une certaine pureté ?
Théorie : détermination du nombre équivalent de plateaux théoriques pour rectification à reflux total
par construction de Mc Cabe et Thiele
https://eduscol.education.fr/rnchimie/gen_chim/triboulet/rtf/rectifications.pdf
On admet que les débits R et V sont constants à chaque étage de la colonne. On définit également le
𝑅
taux de reflux r : 𝑟 = 𝐷
PAGE|134
Tracés de la courbe d'équilibre yi=f(xi) déduit du diagramme de phases et de la courbe opératoire
déduit de l'équation déterminée juste avant
Détermination graphique du nombre de plateaux théoriques à reflux total (pas d'intérêt exp car par
de distillat mais connaître le nombre de plateaux minimun) ou à reflux minimale (conditions optimales
mais nombre de plateaux infini
Si T°eb trop élevée (éviter dégradation thermique des composés) : distillation sous pression réduite
(HP p210)
II) Pratique
1) Avec azéotrope
Azéotrope : revenir sur les diagrammes
PAGE|135
Peuvent être différencier par le signe de l'enthalpie de mélange
• Conclusion
PAGE|136
LC29 : Chromatographies
(Méthodes de séparation en chimie)
• Sources
• Méthodes instrumentales d'analyse chimique et applications Burgot
• Shriver Atkins ??
• Niveau : L2
• Prérequis
• Forces intermoléculaires
• Equilibre, constantes thermodynamiques
• Gaussienne, écart type, variance
• Introduction pédagogique
Cette leçon illustre une partie des techniques de séparation utilisées au laboratoire, elle pourra venir
compléter la leçon sur les distillations. Les étudiants ont vu durant la première année, les équilibres en
thermodynamique et l'établissement de la constante d'équilibre, il a été vu l'existence des forces
intermoléculaire en hases condensées et les conséquences de ces dernières. Au niveau mathématique,
les étudiants ont des notions de probabilités et connaissent la distribution gaussienne. Ce cours a été
construit d'un point de vue théorique avec des applications plus courantes de la chromatographie.
L'appareillage sera donc vue en séance de TP.
• Introduction
La chromatographie a été inventé au début du 20ème siècle par le botaniste Mikhail Tswett pour
séparer des pigments végétaux tels que les chlorophylles, il remarqua que chaque pigment était
entrainé dans une colonne contenant du carbonate de calcium par un solvant avec des vitesses
différentes. Les espèces séparées se manifestaient sous forme de bandes colorées dans la colonne ce
qui explique l'origine du nom "chroma" pour couleur (Schéma de son expérience)
PAGE|137
I) Principes physiques
1) Elution
La chromatographie est définie comme un procédé physico chimique de séparation des constituants
d'un mélange homogène liquide ou gazeux (Rouessac p5)
Toutes les chromatographies ont en commun l'utilisation d'une phase mobile qui se déplace sur une
phase stationnaire en entrainant l'analyte avec elle.
Chromatographies distinguées par la nature de leur phase et le type d'équilibre existants entre les
phases (slide 1 Skoog p862)
L'élution est le processus au cours duquel les solutés sont entrainés à travers une phase stationnaire
par une phase mobile.
T2 : Colonne remplie de phase stationnaire qui peut être liquide ou solide, on dépose le mélange que
l'on veut analyser
On additionne continuellement un solvant frais pour que les constituants A et B avance dans la
colonne, les constituants se distribuent entre les deux phases.
Compte tenu des différences entre les deux molécules A et B, l'une sera plus retenue par la phase
stationnaire tandis que l'autre sera préférentiellement entrainé par le solvant. Cette différence va
provoquer la séparation des deux constituants.
Il faut utiliser suffisamment de solvant pour que les deux constituants soient élués et recueillis
séparément.
Pour cela on a besoin de connaitre le temps de rétention du soluté et le temps mort du solvant (slide
3)
tM = Temps mort correspond au temps que va mettre la phase mobile à traverser la colonne étant
considéré comme non retenu par la phase stationnaire
T3 : on remarque que plus une colonne est grande et plus les constituants sont séparés mais les pics
seront également plus étalés, il faut donc utiliser une colonne assez grande pour séparer deux pics
mais pas trop pour que la séparation soit efficace !
(En revenant sur le T2, on montre qu’en divisant la taille par deux par exemple, les solutés sont moins
séparés)
2) Interactions
Exemples phases mobiles, phases stationnaires
Triangle d'interaction
PAGE|138
II) Paramètres d'efficacité
1) Facteur de rétention
(Skoog p665)
Facteur de rétention permettant de décrire la progression des solutés dans la colonne ou facteur de
capacité de la colonne, il quantifie l'interaction entre la phase mobile et le soluté
si kA' → ∞, le produit A sort très longtemps après la phase mobile et l'analyse dure très longtemps
Plus K est élevé plus le soluté est retenu dans la phase stationnaire
Δ𝐺°
Comme toute constante d'équilibre elle est dépendante de la température 𝐾 = exp −
𝑅𝑇
Dans chaque plateau on trouve un même volume de phase stationnaire dvS et un même volume de
phase mobile dv
A chaque fois que l'équilibre est atteint, on introduit une autre fraction dv
PAGE|139
A la Nième fraction dvN le volume dv0 sort de la colonne
A chaque élution puis équilibre, une fraction du soluté reste dans la phase stationnaire du plateau
A mesure que le soluté est élué dans la colonne, il occupe une zone s'élargissant (T5)
Cet élargissement au cours du temps lié à l écart type (en cm) de la gaussienne croit avec la distance
parcourue
𝜎𝐿2 = 𝐿 ∗ ℎ
𝐿2 𝑡𝑅2
𝜎𝐿2 2
= =𝑣 ∗
𝑁 𝑁
v est la vitesse moyenne d'élution du soluté
L'écart type en seconde de la gaussienne du chromatogramme est relié par la vitesse à l'écart type en
cm
𝜎𝐿
𝜎=
𝑣
On obtient donc :
𝑡𝑅2
𝑁=
𝜎2
On peut relier l'écart type à la largeur du pic à la base (=4)
𝑡𝑅 2
𝑁 = 16 ( )
𝜔
N expliqué avec les mains :
- si est grand, la gaussienne est large et donc si deux pics sont proches ils peuvent se recouvrir,
doit être petit. N est efficace s'il est grand donc il est inversement proportionnel à .
- si tR est grand, le produit reste plus longtemps dans la colonne donc l'efficacité de la colonne est
meilleure donc tR est proportionnel à N.
Formule le plus souvent utilisé, grâce au chromatogramme on peut déterminer le nombre de plateaux
théoriques et leur hauteur
Une colonne est efficace si le nombre de plateaux théoriques est très grand et la hauteur équivalente
à un plateau théorique est faible
3) Résolution
à développer
PAGE|140
4) Facteur de sélectivité
(Skoog p666)
Ce paramètre important concerne la séparation de deux pics lorsque l'on doit séparer plusieurs solutés
𝐾
Facteur de sélectivité : 𝛼 = 𝐾𝐵 avec K coefficients de distribution respectifs avec B soluté le plus retenu
𝐴
par la colonne
𝑘𝐵′ 𝑡𝑅 𝐵 − 𝑡𝑀
𝛼= ′ =
𝑘𝐴 𝑡𝑅 𝐴 − 𝑡𝑀
Plus α est grand et plus la séparation des deux pics sera meilleure.
Exemple ???
2) Quantifier
L'aire sous la courbe d'un chromatogramme permet de remonter à la quantité initiale de soluté. Pour
cela, il faut connaitre la relation de proportionnalité entre l'air et la quantité, il faut également
connaitre le volume injecté par échantillon.
2 méthodes d'étalonnage :
• Conclusion et ouverture
Il existe énormément de chromatographies différentes qu'il est difficile d'en faire le tour. Autres
exemples d'utilisation : chromato échangeuse d'ions (permet d'adoucir l'eau ou de la déminéraliser),
chromato d'exclusion stérique (beaucoup utilisé pour déterminer les masses molaires de
macromolécules)
Lors de séances de TP, il sera possible de faire des chromatographies pour illustrer ce cours tels que la
séparation des pigments de l'herbe sur une chromatographie sur colonne, un dosage par HPLC en
utilisant l'étalon interne ou nous pourrions également voir les chromatographies planaires comme la
CCM que vous connaissez très bien.
• Documents
LC29_documents.pptx
LC29_documents.pdf
PAGE|141
• Proposition de plan 2 (à éviter)
Les commentaires et questions à la fin restent bon à prendre
• Niveau : L2
• Prérequis
- Forces intermoléculaires
- Equilibre, constantes thermodynamiques
- Gaussienne, écart type, variance
• Introduction
Cette leçon illustre une partie des techniques de séparation utilisées au laboratoire, elle pourra venir
compléter la leçon sur les distillations. Les étudiants ont vu durant la première année, les équilibres en
thermodynamique et l'établissement de la constante d'équilibre, il a été vu l'existence des forces
intermoléculaire en hases condensées et les conséquences de ces dernières. Au niveau mathématique,
les étudiants ont des notions de probabilités et connaissent la distribution gaussienne. Ce cours a été
construit d'un point de vue théorique avec des applications plus courantes de la chromatographie.
L'appareillage sera donc vue en séance de TP.
La chromatographie est définie comme un procédé physico chimique de séparation des constituants
d'un mélange homogène liquide ou gazeux (Rouessac p5)
Toutes les chromatographies ont en commun l'utilisation d'une phase mobile qui se déplace sur une
phase stationnaire en entrainant l'analyte avec elle.
Chromatographies distinguées par la nature de leur phase et le type d'équilibre existants entre les
phases (slide 1 Skoog p862)
Slide 2 : Colonne remplie de phase stationnaire qui peut être liquide ou solide, on dépose le mélange
que l'on veut analyser
On additionne continuellement un solvant frais pour que les constituants A et B avance dans la
colonne, les constituants se distribuent entre les deux phases.
PAGE|142
Compte tenu des différences entre les deux molécules A et B, l'une sera plus retenue par la phase
stationnaire tandis que l'autre sera préférentiellement entrainé par le solvant. Cette différence va
provoquer la séparation des deux constituants.
Il faut utiliser suffisamment de solvant pour que les deux constituants soient élués et recueillis
séparément.
Slide 3 : on remarque que plus une colonne est grande et plus les constituants sont séparés mais les
pics seront également plus étalés, il faut donc utiliser une colonne assez grande pour séparer deux pics
mais pas trop pour que la séparation soit efficace !
(En revenant sur le slide 2, on montre qu’en divisant la taille par deux par exemple, les solutés sont
moins séparés)
Colonne découpée en plateaux, à chaque plateau équilibre entre phase mobile et phase stationnaire :
𝐴𝑀 ⇌ 𝐴𝑆
𝐶
Coefficient de distribution 𝐾 = 𝐶 𝑆
𝑀
Plus K est élevé plus le soluté est retenu dans la phase stationnaire
−Δ𝐺°
Comme toute constante d'équilibre elle est dépendante de la température 𝐾 = 𝑒 𝑅𝑇
Dans chaque plateau on trouve un même volume de phase stationnaire dvS et un même volume de
phase mobile dv
PAGE|143
Slide 4 : le soluté est représenté grisé
A chaque fois que l'équilibre est atteint, on introduit une autre fraction dv
A chaque élution puis équilibre, une fraction du soluté reste dans la phase stationnaire du plateau
A mesure que le soluté est élué dans la colonne, il occupe une zone s'élargissant (slide 5)
Cet élargissement au cours du temps lié à l, écart type (en secondes de la gaussienne croit avec la
distance parcourue
𝜎𝐿2 = 𝐿 × ℎ
𝐿
𝑣=
𝑡𝑅
𝐿2 𝑡𝑅2
𝜎𝐿2 = = 𝑣2 ×
𝑁 𝑁
ℎ Est donc déterminé comme étant la hauteur du plateau théorique.
L'écart type en cm de la gaussienne du chromatogramme est relié par la vitesse à l'écart type en
seconde
𝜎
𝜎𝐿 =
𝑣
𝑡2
On obtient donc : 𝑁 = 𝜎𝑅2
𝑡𝑅 2
𝑁 = 16 ( )
𝜔
Formule le plus souvent utilisé, grâce au chromatogramme on peut déterminer le nombre de plateaux
théoriques 𝑁 et leur hauteur ℎ
Une colonne est efficace si le nombre de plateaux théoriques est très grand et la hauteur équivalente
à un plateau théorique est faible
2) Facteur de rétention
(Skoog p665)
Facteur de capacité permettant de décrire la progression des solutés dans la colonne ou facteur de
rétention de la colonne
𝑄 𝐶 𝑉 𝑉
Pour un soluté A : 𝑘𝐴′ = 𝑄 𝑆 = 𝐶 𝑆 𝑉𝑆 = 𝐾𝐴 × 𝑉 𝑆
𝑀 𝑀 𝑀 𝑀
PAGE|144
𝑄𝑀
Or 𝑣 = 𝑢 ×
𝑄
v vitesse moyenne de déplacement du soluté et u vitesse moyenne des molécules de la phase mobile
𝐿 𝐿 1
= ×
𝑡𝑅 𝑡𝑀 1 + 𝑘𝐴′
𝑡𝑅 − 𝑡𝑀
𝑘𝐴′ =
𝑡𝑀
3) Facteur de sélectivité
(Skoog p666)
Le deuxième paramètre important concerne la séparation de deux pics lorsque l'on doit séparer
plusieurs solutés
𝐾
Facteur de sélectivité : 𝛼 = 𝐾𝐵 avec K coefficients de distribution respectifs avec B soluté le plus retenu
𝐴
par la colonne
𝑘𝐵′ 𝑡𝑅 𝐵 − 𝑡𝑀
𝛼= ′ =
𝑘𝐴 𝑡𝑅 𝐴 − 𝑡𝑀
III) Applications
1) Analyse chimique
En chimie analytique, la chromatographie est très utilisée de deux manières :
2) Echangeuse d'ions
Phase stationnaire particulière : ayant la propriété d'échanger des ions avec la phase mobile
PAGE|145
Il existe des échangeurs anioniques qui échangent des cations souvent acides sulfoniques greffés sur
une résine styrène-divinylbenzène
R-SO3- H+
Il existe des échangeurs cationiques qui échangent des anions souvent hydroxydes d'ammoniums
quaternaires greffés sur une résine styrène-divinylbenzène
R-N+R3,OH-
Equilibre d'échange : R-SO3- H+ (résine) + Na+ (solution) ⇌ R-SO3- Na+ (résine) + H+ (solution)
Permet de doser les Na+, il suffit de doser les H+ dans la solution que l’on obtient.
Les ions sont mieux retenus si leur charge est élevée, l'affinité dans une même famille augmente avec
le numéro atomique
Permet de déminéraliser l'eau : échange des ions Na+ et Cl- de l'eau par des ions H+ et OH- (si les deux
types de résines sont dans la même colonne). Aucun des deux équilibres n'est quantitatif pour faire
une extraction totale mais en plaçant les résines dans la même colonne, la réaction H+ + OH- ⇌ H2O,
on obtient de l'eau très pure (application)
3) D'exclusion stérique
Une autre chromatographie consiste à réguler l'affinité des molécules avec la phase stationnaire par
leur taille et non des forces intermoléculaires entre le soluté et les phases
La phase stationnaire solide est poreuse, les molécules pouvant pénétrer dans les pores vont mettre
plus de temps à sortir de la colonne
Cette chromato est très utilisée dans la caractérisation des polymères ou d'autres macromolécules
permettant de mesure la masse molaire du soluté.
Conclusion : Il existe énormément de chromatographies différentes qu'il est difficile d'en faire le tour,
lors de séances de TP, il sera possible de faire des chromatographies pour illustrer ce cours et les
explications tels que la séparation des pigments de l'herbe sur une chromatographie sur colonne, un
dosage par HPLC en utilisant l'étalon interne ou nous pourrions également voir les chromatographies
planaires comme la CCM que vous connaissez très bien.
• Questions
PAGE|146
→ Enthalpie libre, kJ/mol
- Définition du N,
→ Permet d’éviter que les pics se chevauchent. Plus t est grand, plus N est grand.
- Définition du 𝑘′
(𝑡𝑟 −𝑡𝑀 )
→ 𝑘′ = Ça quantifie l’interaction entre le soluté et la phase stationnaire.
𝑡𝑀
→ Non : étalon externe possible, c’est mieux interne car ça fonctionne pour n’importe quel volume, ce
qui permet de comparer 2 chromatogrammes, qui n’ont pas été fait avec le même volume.
→ Théoriquement tous, mais si la charge n’est pas la même, ça ne fonctionne pas bien
- Eau du robinet dans chromatographie échangeuse d’ions, quelque chose se passe, quoi ? dans
les adoucisseurs par exemple
→ Symétrique non gaussien c’est pareil, par contre les non symétriques c’est beaucoup plus compliqué
(si le pic traine ou s’il est en avance), les pics non symétriques sont de plus très courants.
• Commentaires
- Les démonstrations sont un peu superflues, car elle n’est pas entière, notamment pour le 𝑡𝑅
et le 𝑘′.
- Donner des valeurs numériques, notamment aux cas limites (valeurs trop faibles ou trop
fortes) exemple : si k’ trop grand, manip trop longue, si k’ trop court, les solutés sortent tous
au même endroit
PAGE|147
- Même si les forces intermoléculaires sont PR, il faut parler des Van Der Waals et liaisons
hydrogènes. (Triangle d’interaction phase stat – phase mobile – soluté)
- Essayer de séparer un peu dans le plan la chromato analytique et la chromato séparative.
- Montrer qu’on peut moduler les phases stat et phases mobiles
- Parler de la résolution
- Plan du prof : Les grandeurs caractéristiques de la plupart des techniques de chromato (peu
de démonstrations), possibilité de parler des détecteurs, partie à la fin quantitative avec étalon
externe et étalon interne (toute la partie injection de volume est importante) très important.
Présenter un protocole opératoire type (pour les deux méthodes étalon) ? Partie technique :
phase mobile, phase stationnaire, détecteur (montrer la modulation de polarité, très
important). Prédire les temps d’élution : effet de la température par exemple. Possibilité de
silyler si les liaisons H sont gênantes.
- Echangeuse d’ion pas forcément à traiter (car pas une séparation) (conclusion)
- Exclusion stérique pas forcément à traiter car tous les principes physiques sont différents
(conclusion)
- CPG : phase mobile = gaz parfait, on considère qu’il n’interagie pas
PAGE|148
LC30 : Dédoublement d’un racémique
(Méthodes de séparation en chimie)
• Sources
• Chimie organique – Clayden
Chapitre stéréochimie
• ICO – Drouin
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
− Stéréochimie
− Chimie organique classique
− Contrôle cinétique et thermo
• Contexte
Etudiants de L3, autre moyen d'obtenir des énantiomères purs que la stéréosélectivité
• Introduction
Autre ex, médicament/poison (Thalidomide) : gros intérêt pharmaco de séparer des énantiomères
Mais énantiomères ont les mm propriétés physico chimiques sauf pouvoir rotatoire, on ne peut pas
les séparer grâce à ça mais réagissent différemment avec un composé chiral
I) Formation de diastéréoisomères
1) Estérification
Clayden p323
PAGE|149
Ajout d’un acide chiral (R)-mandélique pour estérification, obtention de deux diastéréoisomères
(propriétés physico-chimiques diffèrent) donc séparation physique par chromato possible
2) Sels diastéréoisomères
Clayden p325
Rapprochement de deux centres stérogènes par liaison ionique (précedemment liaison covalente)
Important de récupérer que le S-naproxène car seul énantiomère avec propriétés anti inflammatoires
du couple
Préparation d'un carboxylate d'amine énantiomériquement pure : obtention de deux sels, l'un est
soluble, l'autre cristallise donc séparation par filtration et récupération en milieu basique : sel de
sodium
Recyclage de l'amine
Si pas possible de former un diastéréoisomère : séparation des énantiomères pas chromato chirale
Faidherbe (Pasteur)
Clayden p326
Phase stationnaire rendue chirale par ajout de composés énantiomériquement pur (ex : dérivé
d'aminoacide)
Séparation d'un analogue du Valium : l'un a une plus faible affinité avec la colonne que l'autre (colonne
= mains droites et passage de gants gauches et droits, seuls les droits sont retenus)
Faidherbe (cyclodextrine)
Dédoublement basé sur la différence de vitesse entre de réaction de chaque énantiomère vis à vis d'un
composé chiral
Epoxydation de Sharpless
2) Dédoublement enzymatique
Cas particulier du dédoublement cinétique car catalyseur = enzyme
Clayden p1150
PAGE|150
Réduction de l'acide pyruvique par NaBH4 : obtention de l'acide lactique racémique
Mais si réduction par NADH catalysée par l'alcool déshydrogénase de foie, obtention que d'un seul
énantiomère : acide (S)-(+)-lactique
ICO p690
Hydrolyse enzymatique d'ester : un seul des énantiomères s'hydrolyse assez rapidement =>
différenciation (bcp d'exemples)
• Conclusion et ouverture
PAGE|151
LC31 : Conversion d’énergie chimique en énergie
électrique
(Transfert d’électrons)
• Sources
• Miomandre
• Proposition de plan
• Niveau L2
• Prérequis
• Introduction
Autres conversion chimique → électrique que la pile, mais non utilisable, exemple corrosion ?, aspect
historique Volta etc, problématique actuelle
1) La pile Daniell
2) Généralisation
3) Caractéristique d’une pile
1) Historique
2) Principe
3) Perspectives
https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/energies-
renouvelables/tout-savoir-lhydrogene
PAGE|152
Source d’énergie très prometteuse : on stockerait le surplus d’électricité par hydrolyse de l’eau par
exemple ce qui donne de l’hydrogène, puis on réutilise cet hydrogène dans les piles à combustible
PAGE|153
LC32 : Conversion d’énergie électrique en énergie
chimique
(Transfert d’électrons)
• Sources
• Miomandre
• Proposition de plan
• Prérequis
- Courbes intensité-pontentiel
• Conclusion et ouverture
PAGE|154
LC33 : Corrosion
(Transfert d’électrons)
• Sources
• Electrochimie - Miomandre
A utiliser en priorité
A utiliser en priorité
• Bottin Mallet T2
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis :
• Contexte/Introduction
I) Nature de la corrosion
Didier p1037-1038
1) Définition
Corrosion = Oxydation d'un métal en Mn+
PAGE|155
2) Types de corrosion
Uniforme : surface parfaitement homogène, toute la surface attaqué de la même manière, pas de
circulation d'e- au sein du métal (ex : Fer emmergé dans eau acidulée parfaitement agitée = corrosion
chimique)
Différentielle : hétérogénéité, attaque différente sur 2 zones = corrosion électrochimique => micro
piles de corrosion (Schéma de la goutte d'eau p921 McQuarrie)
Anode sacrificielle
Protection cathodique
Protection anodique
Inhibiteurs de corrosion
PAGE|156
LC34 : Oxydation et réduction en chimie organique
(Transfert d’électrons)
• Sources
• Clayden
• Bruckner
• Rabasso
Pour avoir un aperçu rapide de toutes les ox et red courantes pour préparer les questions
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
Oxydation
Réduction
- Hydrogénation catalytique
- Dissolution des métaux
- Hydrures simples
• Contexte
C’est l’année où les étudiants apprennent la stratégie de synthèse. Le but de la leçon est de donner un
aperçu de l’étendue des outils à la disposition de l’organicien en laboratoire pour mettre au point sa
stratégie de synthèse
• Introduction
- Les alcools
- Les aldéhydes
- Les cétones
- Les esters
PAGE|157
- Les acides carboxyliques
Dèja vu : Cr VII, mais très toxique, suroxydation (difficile de s’arrêter à l’aldéhyde). MnO4-, pas sélectif,
et MnO2 pour oxyder les alcools allyliques et benzyliques.
I) Oxydation
1) Swern
Utilise le DMSO pour l’oxydation des alcools, il doit d’abord être activé par un électrophyle comme le
chlorure d’oxalyle (vraie réaction de swern)
Exemple d’utilisation sur une molécule sensible : (exemple du Carey Sundberg tome 2, page 1071,
réaction numéro 6 𝑓
PAGE|158
(J’ai oublié un doublet sur le souffre du diméthyle sulfure)
C’est une méthode très commode, qui offre des conditions très douces, le bilan est :
PAGE|159
2) Dess-Martin
Mécanisme du bruckner page 754, ne pas montrer la formation du periodinane de Dess-Martin.
Montrer tous les nombres d’oxydation
Evidemment il reste d’autres oxydants, comme des composés à l’osmium, ou au ruthénium qu’on
pourra voir en TD
II) Réduction
On connait l’hydrogénation catalytique, mais difficile si il y a des c=c, on a vu également l’utilisation
d’hydrures simples comme NaBH4 ou LiAlH4, voici un petit récapitulatif : (tableau du clayden page 534)
- LiAlH4 : est le plus puissant, il réduit presque tout, jusqu’aux esters, voir parfois les acides
carboxyliques, mais en général, il vaut mieux se placer dans les conditions les plus douces
possibles. De plus LiAlH4 est délicat, il prend feu à l’humidité par exemple.
- LiBH4 : est très similaire mais ne réduit pas les acides carboxyliques : meilleure
chimiosélectivité
- NaBH4 : en plus réduit très lentement les esters : meilleure chimiosélectivité
- BH3 réduit très mal les aldéhydes, esters et cétones mais très bien les acides carboxyliques
On a donc une série d’outils chimiosélectifs très efficaces, mais aussi des outils régiosélectifs avec le
DIBAL-H par exemple.
On peut utiliser des réactifs chiraux comme des alpines borane, ou chloroborane de Brown
Mécanisme bruckner page 423, exemples à projeter depuis le pwp (ou pdf) pour avoir des rendements
Ces réactions sont stœchiométriques, c’est-à-dire qu’un réactif borane réagit avec 1 substrat, or le
réactif est très cher, on s’oriente plutôt vers des réactions catalysées
PAGE|160
C’est une réduction d’une cétone par BH3 en présence d’un catalyseur chiral, c’est de la catalyse
asymétrique
Mécanisme :
Exemples de vraies synthèses dans le carey sundberg tome 2 page 278-279, et pages 281 (choisir une
de ces synthèses pour illustrer)
• Conclusion et ouverture
• Commentaires et questions
- CO est l’une des fonctions les plus importantes en chimie organique, d’où le choix de la leçon
- En recherche il y a presque 1 CO minimum par molécule
- Cette fonction est très facilement manœuvrable (attaque nucléophile par le o, le H en alpha
et en beta peuvent réagir, et attaque nucléophile sur le C du carbonyle
- Parler du périodinane supporté par un polymère
- Questions sur le test au 2,4DNPH
- Se renseigner sur la fabrication des alpines borane
- CBS : empêcher C=O de se mettre de l’autre côté → énantiomère, insister sur ce point
-
PAGE|161
LC35 : Oxydo-réduction dans la matière vivante
(Transfert d’électrons)
• Sources
• Stryer
• Chottard, tome 3
• Clayden
• Depesay
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
• Contexte
• Introduction
Récupérer les couples rédox dans le Stryer, attention H+/H2 est pas à 0V, car le pH standard est 7 en
biochimie
I) Réduction
1) Aldéhyde en alcool
• Depesay, pages 67, 165 : Comparaison avec NaBH4
Stéréosélectivité
Marquage isotopique
Modélisation au laboratoire
3) Amination réductrice
Clayden p1385, comparaison avec NaBH3CN
PAGE|162
Aminotransférase
II) Oxydation
1) Alcool en aldéhyde
Depesay p165
Alcool déshydrogénase
Sélectivité
III) La photosynthèse
Siège de réactions redox
https://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se
1) Structure de pigments
Chlorophylle A et B avec Ag2+
Caroténoïdes
Spectres d’absorption
La chlorophylle excitée peut se désexciter de plusieurs manières, elle peut perdre un électron et le
donner à un accepteur d’électrons.
2) En présence de lumière
𝑁𝐴𝐷 + + 2𝐻 + + 2𝑒 − → 𝑁𝐴𝐷𝐻
Puis photophosphorylation
𝐴𝐷𝑃 + 𝑃 → 𝐴𝑇𝑃 + 𝐻2 𝑂
Avec P = phosphate organique
2𝐻2 𝑂 → 𝑂2 + 2𝐻 + + 4𝑒 −
Avec participation de 𝑁𝐴𝐷 + /𝑁𝐴𝐷𝐻
𝐶𝑂2 + 4𝐻 + + 4𝑒 − → 𝐶𝐻2 𝑂 + 𝐻2 𝑂
Le O de O2 vient de H2O : marquage isotopique
PAGE|163
• Conclusion et ouverture
PAGE|164
LC36 : Construction du squelette carboné en
chimie organique
(Chimie moléculaire)
• Sources
• Chimie organique T1 - Rabasso
• ICO -Drouin
• Proposition de plan
• Niveau : L2
• Prérequis :
− Polymérisation radicalaire
− SN, AN
• Contexte/Introduction
I) Pétrochimie
Volhardt p86-89
1) Craquage
Craquage = pyrolyse du pétrole, une étape du raffinage
Raffinage du pétrole : 90% brûlé et 10% utilisé en chimie (besoin de chaînes beaucoup plus courtes)
2) Reformage
Obtention de cycles aromatiques par reformage (p89)
PAGE|165
Le reformage catalytique permet de modifier la structure d’une chaine carbonée avec conservation du
nombre d’atomes de carbone. (isomérisation, cyclisation)
3) Polyaddition
Polymère vinyliques (ICO p222)
Ex avec le polyéthylène => matière plastique la plus utilisée (moitié des emballages)
(Rabasso T1 p243-244)
2) Substitution nucléophile
Wurtz (Rabasso p166)
Clayden p689-693
4) Aldolisation-Crotonisation
Clayden p615-617
IV) Cyclisation
1) Annélation de Robinson
Clayden p638-639
PAGE|166
2) Diels Alder
Chimie organique Mesplède p141 et Clayden 879-891
(réaction concertée)
• Conclusion
PAGE|167
LC37 : Aménagement fonctionnel en chimie
organique
(Chimie moléculaire)
• Chimie organique T1 - Rabasso
• Proposition de plan
• Niveau : L1/L2
• PR
- Site électrophile/nucléophile
- Polarité, électronégativité
- Réactivité des hydrocarbures (halogénation d'un alcène)
• Contexte / introduction
Aux cours des 2 premières années les deux thèmes sont abordés
Attaque par un nucléophile possible, C va subir une substitution nucléophile : remplacer halogène par
Nu (Rabasso p151, Clayden p328)
PAGE|168
Doc 1 : SN1
Doc 2 : SN2
Détailler mécanismes pour H2O et NH3 (pb avec NH3 plusieurs substitutions donc obtention sel
d'ammonium)
2) Chaine nucléophile
C rendu nucléophile en insérant un magnésium dans la liaison C-X
PAGE|169
Préparation d'alcools (Clayden p191)
Plus simple d'ajouter un e fonction sur un cycle aromatique, il n'a pas besoin d'être activé, il est riche
en électrons et donc peut effectuer des SEAr
1) Nitration
Quel électrophile ?
intermédiaire plus instable que le réactifs de départ mais intermédiaire stabilisé par les intermédiaires
de Wheland
PAGE|170
Conditions opératoires réelles Doc 10 (ICO p302)
2) Acylation
Clayden p477
Mesplède p213
Doc 11 :
PAGE|171
Rapprochement avec l'expérimental :
- Pas de solvant protique à cause de la réaction avec AlCl3 (manque dans le mécanisme du doc 11)
- Contrairement à l'alkylation de FC, AlCl3 n'est pas utilisé en quantité catalytique car l'O du carbonyle
retient un AlCl3 (hydrolyse obligatoire)
Autre réactif possible : anhydride acétique, intéressant si il est cyclique car insertion de deux
fonctions en une seule fois (exemple)
Bruckner p494
Equation bilan :
2 𝐶𝑟2 𝑂72− + 16𝐻 + + 3𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝐶𝐻2 𝑂𝐻 → 4𝐶𝑟 3+ + 8𝐻2 𝑂 + 3𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝐶𝑂𝑂𝐻
PAGE|172
Donner les 2 E° des couples acide/aldéhyde et aldéhyde/alcool pour expliquer l'oxydation jusque
l'acide
2) Réduction
Réductions des groupements nitro et cyano pour obtenir une amine primaire doc 15 (Mesplède p211,
Rabasso p 277)
𝐹𝑒 (0) ⇌ 𝐹𝑒 3+(+𝐼𝐼𝐼) + 3𝑒 −
Mécanisme
PAGE|173
3) Réaction entre 2 fonctions
Faire réagir 2 fonctions entre elles
De la même manière obtention d'un amide : mécanisme avec pyridine => chlorure de pyridinium pour
éviter le milieu acide qui peut toucher le substrat (Clayden p 726)
• Conclusion
• Commentaires
- Ne pas faire à moitié les mécanismes, soit on fait le mécanisme rigoureusement en entier, soit
on met juste le bilan (soit on projette)
- Justifier au maximum les procédures opératoires
- Mettre dans les prérequis : réactivité des hydrocarbures, alcane, alcène alcynes → synthèse
des dérivés halogénés déjà vu, ce qui permet d’éviter de dire qu’on admet la réaction
- Mieux détailler l’arrivée à Gabriel : montrer les mécanismes avec l’eau et avec l’amine, et
montrer qu’avec l’amine, on peut continuer les substitutions → Gabriel (si on garde Gabriel,
en L1/L2, il n’est pas facile, il faut le développer ou ne pas le faire)
- Attention, parler de la TNT fais qu’on doit parler de l’orientation des groupes
(polysubstitution), si on veut le dire, il faut dire que la réaction est régiosélective et qu’elle sera
vue dans une prochaine leçon
- Friedel Crafts : préciser les conditions opératoires : solvant, catalyseur et quantité à utiliser :
Alkylation : AlCl3 en catalytique, pour l’acylation : quantités steochiométrique car cétone :
base de Lewis, elle capture AlCl3, il faut une quantité steochiométrique → il faut hydrolyser,
alors que dans l’alkylation ce n’est pas le cas.
- Fridel Crafts : autre intérêt, si on utilise un anhydride d’acide, on peut obtenir la même chose,
mais le sous-produit est un carboxylate. Cette fois il faut 2eq d’AlCl3, mais si on utilise un
anhydride cyclique, on introduit 2 fonctions à la fois → important
PAGE|174
- Ne pas regarder ses feuilles quand on fait les bilans rédox
- Les hydrates de CO ne se font pas vraiment, à moins d’avoir deux groupements très attracteurs
(exemple : deux 𝐶𝐹3 ), pas facile à expliquer en L1/L2, en plus c’est qu’une hypothèse. Il vaut
mieux donner les E° des deux couples acide carbo/aldéhyde, aldéhyde/alcool.
- Ne pas parler de Dess martin et Swern (trop compliqué), parler des ions hypochlorites à la
place
- Bilans redox pour la réduction
- Dire qu’il y a d’autres réducteurs possibles que LiAlH4, sans rentrer dans le détail
- Esterification : il faut protoner pour faire le mécanisme : TRES important, catalysée par les
acides
- Conclusion : construction du squelette et aménagement fonctionnel → contrôler la
stéréochimie ! (important). La stéréosélectivité peut même être abordée si on enlève Gabriel,
notamment pour développer SN1 et SN2 (stéréosélectivité perdue dans SN1).
• Questions
- Quel est l’intérêt de la synthèse de Gabriel ? Ne permet d’obtenir que l’amine primaire ! si on
fait la réaction normalement par substitution, l’amine réagit plusieurs fois
- Gabriel : pourquoi on prend l’hydrazine à la fin et pas l’ammoniac ? car le produit final est
entièrement conjugué, ça aide la thermodynamique, et le produit précipite
- Intérêt de rajouter de la pyridine ? Permet d’éviter de se retrouver en milieu acide, si la
molécule a des doubles liaisons par exemple.
PAGE|175
LC38 : Synthèse totale et analyse rétrosynthétique
(Chimie moléculaire)
• Sources
• Clayden
Le chapitre s’appelle : analyse rétrosynthétique. Si on ne le trouve pas → prendre une autre édition.
Chapitre 13
http://bupdoc.udppc.asso.fr/consultation/article-bup.php?ID_fiche=2840
• Articles Wikipédia
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
• Contexte
• Introduction
I) Concepts de la rétrosynthèse
Tout est dans le BUP
1) Principe et définitions
Molécule cible
Analyse rétro
Synthon
Réactif
PAGE|176
Symbolisme : vague, double flèche, flèche simple
2) Coupure stratégique
Utiliser le Clayden, chapitre 28 (analyse rétrosynthétique)
CH3CHO + EtMgBr
Diels Alder
Dans le BUP
Ne pas faire une réaction qui utilise un réactif qui coute cher au début
2) Protection de fonction
Traiter un cas simple
= chimiosélectivité
3) activation de fonctions
4) Défonctionalisation
Dans le BUP
1) Analyse rétrosynthétique
2) Stratégie de synthèse
• Conclusion
PAGE|177
→ Sur la stéréochimie
PAGE|178
LC39 : Utilisation de groupes protecteurs en
stratégie de synthèse
(Chimie moléculaire)
• Sources
• Chimie organique - Clayden
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis :
• Contexte/Introduction
Stratégie de synthèse
I) Stratégie de synthèse
1) Chimiosélectivité
Définition de la chimiosélectivité
ex : cétoester, cétone fonction la plus réactive vis à vis d'une attaque nucléophile (Clayden p548)
Le problème se pose si l'on veut que seul l'ester réagisse => stratégie : désactivation de la réactivité de
la cétone par un groupement protecteur
Ici protection avec un acétal, attaque de PhMgBr x2 pour obtenir un diol puis déprotection
PAGE|179
Peu cher et disponible
Il faut donc choisir la protection d'une fonction en fonction de la synthèse mais également en fonction
des autres fonctions présentes
Si plusieurs protections, il faut une orthogonalité des protections : Deux groupements protecteurs sont
dits orthogonaux s’il est possible d’en déprotéger un sans affecter l’autre.
Exemple : composé possédant deux cétones, une protégée en acétal et l'autre en thio acétal
OH O OH
O O S S H S S
H2O
O OH
HgCl2 O O
H2O
rendement 93%
PAGE|180
II) Principales protections
1) Protection d'alcool
Carey T2 p823
Exemple de réaction : SN d'un dérivé halogéné possédant une fonction hydroxyle par un réactif de
Grignard
Pb : acidité du H de l'hydroxyle consomme un réactif de Grignard qui est une base forte
3 protections :
− éthers silylés (ex : TBDMS, déprotection par F-) catalyse nucléophile de l'imidazole
(Kocienski)
− éther benzylique (Clayden p551) résiste aux conditions acides et basiques (orthogonale à THP
par ex) déprotection par hydrogénation ou anion nucléophile
2) protection de cétone
Mais on ne désire qu'un seul de ces couplages : Leu-Gly donc protection de la fonction alide de Leu et
de la fonction acide de Gly
1) Protection d'amines
Faire les exemples sur la leucine
2) Protection d'acides
Ex sur la glycine
Protection des acides sous forme d'ester t-butylique obtenu par ajout d'isobutène et acide sulfurique
(Clayden p556)
3) Stratégie
Couplage Leu-Gly possible entre fonctions non protégés (acide activé par un agent de couplage sinon
réaction non favorisée)
Mais si la chaine latérale d'un AA est fonctionnelle elle doit être protégée de façon permanente !
ex : Tyr contient une fonction hydroxyle doit être protégé de façon orthogonale aux fonctions amines
(si Cbz, déprotégé par H2/Pd), Protection par THP possible
Merrifield : protection permanente de l'acide terminal par la résine et autres avantages (Volhardt
p1255)
• Conclusion et ouverture
PAGE|182
LC40 : Régiosélectivité
(Chimie moléculaire)
• Sources
• Clayden
• Bruckner
Hydroboration, énols
Pas utilisé mais important pour compléter la leçon : hydroboration et protection des énolates par le
silicium.
• Volhardt
• Proposition de plan
Attention les livres se trompent parfois entre régiosélectivité et chimiosélectivité, il faut utiliser les
définitions du Clayden, chapitre chimiosélectivité et groupes protecteurs. Au début de ce chapitre c’est
bien expliqué que si une molécule peut réagir par sa fonction ester ou sa fonction cétone, c’est bien
de la chimiosélectivité, et non de la régiosélectivité (le Volhardt se trompe)
Sur le site Faidherbe de Monsieur Dupuis, la confusion s’y retrouve aussi ils réalisent l’époxydation
d’une molécule possédant deux alcènes différents. Seul l’alcène le plus substitué est époxydé, c’est
bien de la chimiosélectivité et non de la régiosélectivité.
PAGE|183
• Niveau L2
• Prérequis
• Introduction
Définitions :
Régiosélectivité : Où elle réagit ? → implique une seule fonction, même si il y a deux fonctions de même
famille.
Exemple :
Ila été vu l’hydratation des alcènes, le passage par le carbocation le plus stable
PAGE|184
On obtient l’alcool markovnikov, c’est-à-dire le plus substitué.
(Carbocation le plus stable = intermédiaire le plus stable = produit cinétique. Mais alcool le plus
substitué également = produit thermodynamique, les deux contrôles vont dans le même sens ?
vérifier)
2) Hydroboration
Nobel 1979, Herber Charles Brown (Britannique), pour ses travaux sur le bore
Le mécanisme implique une donation des électrons 𝜋 de l’alcène vers la p vide du bore → apparition
d’une charge 𝛿 + suivant les mêmes règles de stabilisation que les carbocations : on raisonne ici sur la
stabilité de l’état de transition
(Je n’ai plus la source de ce mécanisme, je pense que je l’avais inventé, le réactif de départ s’isomérise
probablement facilement en alcène le plus substitué → prendre un mécanisme dans le Clayden ?)
PAGE|185
En fait, il y a aussi une grande régiosélectivité due à la gêne stérique
Exemple du Bruckner : chapitre 3.3.3 , « electrophilic addition to the c=c double bond”, sous partie
“Regioselective hydroboration of unsymmetrical alkenes” permet d’introduire les alkyles boranes
On utilise un alkyne borane à la place de B2H6, le plus courant est le 9-BBN, on a au final 99,8% de
rendement : il crée une gêne stérique très importante ce qui montre l’importance de la gêne stérique
= contrôle cinétique
Question possible : Qu’est ce qu’on obtient comme produit du borane ? Comment on fabrique l’alkyle
borane ?
PAGE|186
Ecrire les formes mésomères du réactif
Le produit 1-2 est celui formé le plus rapidement car le 𝛿 + sur le C en 2 reste le plus fort = produit
cinétique
Le produit 1-4 est celui forme le plus stable car on garde la liaison 𝜋 C=O qui est forte = produit
thermodynamique.
De plus (important) la réaction cinétique est réversible : montrer l’élimination du CN. 1-2 est le premier
formé, mais à terme, 1-4 est majoritaire.
Exemple du clayden juste après l’exemple précédent, avec une cétone 𝛼 − 𝛽 − insaturée avec un
cyclohexyle (chauffage 160°C).
Faire le calcul pour différents carbonyles : aldéhyde, cétone, ester (nguyen trong anh, manuel pratique,
chapitre IV, « réactivité relatives », « ordre de réactivité des composés carbonylés vis-à-vis d’un même
nucléophile » (attention à ne pas dévier sur la chimio)
PAGE|187
Parler de l’assistance électrophile ? (manuel pratique, chapitre régiosélectivité, partie réactions
nucléophiles)
(Bruckner, chapitre 13, isomérie Z-E, puis réactivité, énolate avec dissymétrie)
La forme cétone est majoritaire, pour faire apparaitre la forme enol, il faut passer en milieu acide ou
basique.
Si l’écart entre les deux grandeurs : (EBV – E1) et (EBV – E2) ≅ 0 alors l’approx des OF n’est plus falable,
c’est le plus gros coef qui réagit → O-alkylation.
Montrer des exemples : oxford chemistry primers, role du B et du Si, exemple de protection des
énolates avec la silice)
PAGE|188
Exemple : si E+ est un carbonyle, plutôt une C-alkylation
Parler de l’aldolisation ?
3) Réaction de Diels-Alder
Parler de la régiosélectivité de la réaction pour des réactifs dissymétriques : Clayden cycloadditions
• Conclusion
PAGE|189
LC41 : Stéréosélectivité
(Chimie moléculaire)
• Sources
• Chimie organique - Clayden
• ICO -Drouin ??
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
• Contexte et introduction
Le but principal du chimiste est d'obtenir le produit désiré avec les bonnes propriétés physico-
chimiques et un bon rendement. Pour se faire il doit alors controler la stéréosélectivité de la réaction.
Toutes ces notions vont être abordées pour comprendre comment le chimiste a pu observer et déduire
les facteurs qui influencent la stéréosélectivité et comment il a pu tirer avantage ces observations pour
aller jusqu'à obtenir un seul énantiomère grâce à une stratégie de synthèse.
L'étudiant de L3 mettra à profit ces connaissances sur la stéréochimie, la réactivité des carbonyles et
des alcènes ainsi que la théorie des orbitales frontières pour comprendre comment effectuer une
stratégie de synthèse prenant en compte la sélectivité.
PAGE|190
1) Addition nucléophile sur un carbonyle
(Clayden p858)
T1 : addition nucléophile sur un carbonyle dont l'environnement est achiral avec un nucléophile non
chiral, pas de stéréosélectivité (mélange racémique)
Carbonyle avec carbone adjacent chiral : 3 substituants G, M, P (insister sur carbone adjacent et
expliquer pq : libre rotation des liaisons donne en moyenne la même réactivité des deux phases
diastéréotopiques)
Modèle de Felkin Anh (1976) considérations stérique et électronique : attaque du nucléophile avec un
angle de Bürgi-Dunitz (107°) donne un diastéréoisomère maj (exemple dans Carey-Sundberg T1 p681)
La diastéréosélectivité augmente quand R augmente avec P,M et G et Nu identiques (ex dans Chaquin
p172)
2) Epoxydation stéréosélective
(Clayden p865)
Explication par les OF : interactions primaires identiques mais interactions secondaires favorisent le
composé endo (Trong Anh p116 et Clayden p884)
La stéréosélectivité peut s'expliquer par des considérations stériques et/ou électroniques, par la
stabilité des conformères ou des états de transition ou par le recouvrement des OF (Chaquin p136)
Exemple (Rabasso p305) : copules d'Evans puis exemple avec Diels Alder (Clayden p1108)
PAGE|191
Attention diastéréosélection qui permet d'obtenir un énantiomère majoritaire quand on enlève la
copule
2) Catalyse asymétrique
Réactifs présentant une prochiralité influencés par un environnement chiral
➢ Oxazaborolidine de Corey
T3 : Première réduction stéréosélective hydrures chiraux de Noyori mais problème de coût : 1eq pour
une cétone (Bruckner p422)
On peut évoquer l'hydrogénation catalytique par rapport au ligand chiral ajouté (Binap)
T4 oxazaborolidine de Corey (Clayden p1114 et Bruckner p425) réduction d'une cétone prochirale
➢ Boranes chiraux
T5 (ICO p218-219)
➢ Epoxydation de Sharpless
T6 : alcène non chiral et réactif non chiral, il faut un environnement chiral : ajout d'un ligand chiral le
tartrate de diéthyle à un complexe de Ti
Epoxydation d'un alcool allylique énantiosélective (exemple avec L(-)DET Clayden p1120)
• Conclusion
Plus aucune réaction n'est envisagée sans stéréocontrôle. Je vous ai présenté quelques réactions
permettant d'obtenir un stéréosiomère majoritaire mais les recherches autour des réactifs chiraux
explosent. La séparation des énantiomères étant difficile, il est donc plus simple de penser à contrôler
la stéréosélectivité avant d'effectuer la réaction.
PAGE|192
LC42 : Propriétés des complexes de métaux de
transition
(Chimie moléculaire)
• Sources
• Chimie inorganique - Shriver, Atkins
Jolies photos
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis
• Contexte et introduction
Utilisation des groupes de symétrie acquise, pas de détails sur les calculs de caractères
PAGE|193
I) Propriétés chimiques
1) Stabilité d'un complexe
Casalot p288
CAPES p389
Stabilité : thermodynamique
ex : complexe haxaammine cobalt (III) instable en solution aqueuse (K=1025 pour échange avec H2O)
maic cpx inerte donc présent des jours après dans de l'eau pure
2) Energie d'hydratation
T1 : Enthalpies d'hydratation des des M2+
L'énergie de stabilisation du champ de ligands ESCL est obtenue à partir de l'énergie de stabilisation
du champ cristallin ESCC déterminée par le remplissage des électrons dans les orbitales eg et t2g et
l'énergie d'appariement
Enthalpie d'hydratation (attention connaître couleurs des cations métalliques en solution) liée à l'ESCL
Shriver p 233
3) Propriétés d'oxydoréduction
La formation de complexes métalliques affecte les potentiels standard parce que l'aptitude du
complexe à accepter ou libérer des électrons est différente de celle de l'ion correspondant
Shriver p207
Casalot p292
Un complexe hexaaqua est acide, dans l'eau on retrouve une réaction acido-basique :
PAGE|194
[𝐻3 𝑂+ ][[𝑀(𝑂𝐻)(𝐻2 𝑂)𝑛−1 ](𝑝−1)+ ]
𝐾𝑎 =
[[𝑀(𝐻2 𝑂]𝑛 ]𝑝+ ]
On constate que le complexe est d'autant plus acide que la charge du cation est élevée
Les ions [𝑀(𝐻2 𝑂)6 ]3+ n'existent en tant que tels que dans des solutions très acides
D'après théorie du champ cristallin, levée de dégénérescence des orbitales d du métal à l'approche
des ligands dans un complexe octaédrique :
Paramètre
d'éclatement Δo
2 e- dans eg : 6 µétats
Termes spectro obtenus par la théorie des groupes en multipliant les symétries des orbitales contenant
un e-, on retrouve les représentations irréductibles correspondantes
T3 : Tableau résumé des différents termes pour 2 électrons et détermination des termes de l'ion
complexé
T4 : pour symétrie octa, corrélation entre ion libre et ion complexé peu importe le nombre d'e-
PAGE|195
Source : Housecroft - Chimie
inorganique p666
Ces corrélations sont représentées pour toutes les configurations dans les diagrammes d'Orgel
2) Energie
Comment classer les termes d'un point de vue énergétique ?
- Pour une même multiplicité, terme de plus basse énergie avec la valeur de L la plus élevée
T5 : ex pour d2 des énergies des termes de l'ion libre exprimé en fonction des paramètres de Racah
Les paramètres de Racah résument les influences de répulsions interélectroniques sur les énergies des
termes
Les paramètres A B et C sont des valeurs empiriques déterminées par spectroscopie en phase gazeuse
Les paramètres de Racah évoluent avec la taille de l'ion : B et C augmentent à mesure que le rayon
ionique diminue
PAGE|196
Pour l'ion complexé :
Source : http://ressources.univ-
lemans.fr
A noter que le terme 3T1g corrélé avec le terme 3P est indépendant de la force du champ.
Ce diagramme représente l'évolution des énergies des termes E/B en fonction de la force du champs
Δo/B
PAGE|197
3) Spectre électronique et couleurs
L'application directe du diagramme est de comprendre les transitions électroniques possibles dans un
complexe pour en expliquer sa couleur.
Transition électronique guidée par des règles de sélection : transition permise si µ𝑓𝑖 = ∫ Ψ𝑓∗ µΨ𝑖 𝑑𝜏 ≠
0
Il est possible de passer à travers ces règles mais l'intensité des bandes devient plus faible :
T7 : Ce complexe présente une couleur verte qui peut être expliqué par ces bandes d'absorptions : une
dans le violet (25600 cm-1 correspond à 390nm), l'autre dans le jaune (17200 cm-1 correspond à 580nm)
𝐸1 = 25600 𝑐𝑚−1 3
𝑇1𝑔 (𝑃) → 3
𝑇1𝑔 (𝐹)
𝐸2 = 17200 𝑐𝑚−1 3
𝑇2𝑔 → 3
𝑇1𝑔
𝐸1
= 1.49
𝐸2
Δ𝑜
On retrouve graphiquement ce rapport pour 𝐵
= 29 (T8)
Ces bandes correspondent à des transitions dd et cela explique la couleur très pâle du complexe
Certains complexes ont des couleurs beaucoup plus intenses comme le permanganate MnO4-, elle sont
dues à des transferts de charges entre ligand et métal, ces transitions étant autorisées elles sont plus
intenses.
Une bande TC est facilement identifiable dans un spectre, premièrement elle est très intense et
deuxièmement elle présente une solvatochromie, la fréquence de transition va varier avec la
permittivité du solvant
PAGE|198
III) Propriétés magnétiques
1) Magnétisme classique
Kettle p187
Tout comme les molécules, les complexes vont présenter des propriétés magnétiques différentes
selon leur nombre d'électrons célibataire
Quand une substance est placée dans un champ magnétique H, l'induction magnétique totale dans la
⃗⃗ = µ0 (𝐻
substance est : 𝐵 ⃗⃗ + 𝑀
⃗⃗⃗)
𝐵
Utilisation des normes de vecteurs : 𝐻 = µ0 (1 + 𝜒)
T9 : Attraction de l'échantillon dans le champ magnétique va être mesuré par la variation du poids
provoqué par le mouvement de l'échantillon qui est relié à la susceptibilité magnétique
− Paramagnétisme, l'échantillon est attiré par le champ magnétique, le χ est positif et modéré
(10-3cm3.mol-1)
Le complexe possède des électrons célibataires
− Diamagnétisme, l'échantillon n'est pas attiré par le champ magnétique, le χ est négatif et faible
(-10-6 cm3.mol-1)
Tous les électrons sont appariés
La susceptibilité étant relié au moment magnétique, on peut comparer les valeurs expérimentales aux
valeurs théoriques
µ = 2√𝑆(𝑆 + 1) ∗ µ𝐵
Comme S=N/2
µ = √𝑁(𝑁 + 2) ∗ µ𝐵
N = nb d'électrons célibataires
PAGE|199
Ce complexe est un complexe d4 HS, il possède donc 4 électrons célibataires : µ𝑡ℎ = √4(4 + 2) ∗ µ𝐵 =
4.90 µ𝐵
La valeur théorique trouvée est une bonne approximation de la valeur expérimentale.
La distinction expérimentale entre complexe à champ fort et complexe à champ faible est fondée sur
la détermination des propriétés magnétiques. Si on ne connaissait pas la force du champ de ligand du
complexe proposé precédemment, on peut se poser la question et le vérifier par mesure
expérimentale du moment magnétique.
6 0
(𝑡2𝑔 ) (𝑒𝑔 ) ∶ µ = 0 complexe dia : [𝐹𝑒(𝐶𝑁)6 ]4− Δ𝑜 (𝐶𝑁 − ) > 𝑃
4 2
(𝑡2𝑔 ) (𝑒𝑔 ) ∶ µ = 5.66 µ𝐵 complexe para : [𝐹𝑒(𝐹)6 ]4− Δ𝑜 (𝐹 − ) < 𝑃
Mc Quarrie p 1013
On retrouve bien la force de champ par rapport au ligand attendue d'après la série spectrochimique :
La connaissance de la force de champ des ligands va également nous permettre de moduler les
propriétés d'un complexe :
• Conclusion
• Documents
PAGE|200
« LC42_documents.pptx »
« LC_42_documents.pdf »
PAGE|201
LC43 : L’élément fer dans la matière vivante
(Chimie moléculaire)
PAGE|202
LC44 : Activation moléculaire par absorption de
photons ; exemples et applications
(Chimie moléculaire)
• Sources
• Photophysique et Photochimie, des fondements aux applications – Delaire
• Proposition de plan
• Niveau L3
• Prérequis
• Contexte
• Introduction
Intro sur l’addition radicalaire, photoexcitation génère des radicaux (hors sujet cependant)
Principe, absorption d’un photon, passage à l’état excité, quelles sont les propriétés de cet état ?
1) Géométrie
Franck Condon → L’état excité formé initialement a la même géométrie que l’état initial.
Puis relaxation vibrationnelle très rapide, l’état excité peut avoir une géométrie différente de celle de
l’état fondamental.
Géométries difficiles à déterminer, car états très instables et ne se prêtent pas aux méthodes de
mesures. L’analyse des structures fine des spectres d’abs donne des informations sur la géométrie
(transitions vibronique ?).
Acétylène
Ethylene
Formaldéhyde
PAGE|203
2) Moments dipolaires
Transition électronique = redistribution des électrons, les moments dipolaires sont donc différents.
C’est surtout vrai pour les molécules qui possèdent un caractère de transfert de charge à l’état
fondamental entre un groupement donneur et un groupement attracteur situés de part et d’autre d’un
système 𝜋
Exemple de la para-nitroaniline
Dans le livre il y a tout une explication de comment mesurer la différence de moment dipolaire entre
l’état excité et l’état fondamental. En résumé : la molécule est placée en solution dans un champ
électrique. Ses niveaux d’énergie sont stabilisés d’une énergie −𝜇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗
𝑓𝑜𝑛𝑑 𝐸 et −𝜇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗
𝑒𝑥𝑐𝑖𝑡é 𝐸 . En mesurant
le spectre d’absorption, la bande se déplace en fonction de 𝐸⃗⃗ (bathochrome vers le rouge,
hypsochrome vers le bleu). Le déplacement est relié au Δ𝜇⃗ entre les deux états.
Il y a également le même genre de technique en faisant tout simplement varier le moment dipolaire
du solvant : c’est le solvatochromisme (important pour les questions je pense)
3) Propriétés acido-basiques
Les états excités de certains acides et bases aromatiques ont des pKa différents à excité et à
fondamental.
Exemple du naphtol dans le livre, montrer que sur les spectres de fluorescence, on observe la forme
basique à pH 2,8 alors que le pKa est à 9,6, ce qui indique que le pKa à l’état excité est beaucoup plus
faible
4) Propriétés rédox
En général, excité = plus oxydant et plus réducteur que l’état fondamental.
Prédit la stéréochimie
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gles_de_Woodward%E2%80%93Hoffmann
PAGE|204
Utiliser les dessins de wikipédia qui sont bien faits en les redessinant ? sinon utiliser le dessin du Delaire
page 380 pour passer rapidement
2) Cycloaddition
Dans le Delaire aussi mais peut-être un peu compliqué
supra-supra
Nombre d’e- 𝝅 supra-antara
antara-antara
4n+2 Thermique Photochimique
4n Photochimique Thermique
Donner un exemple
Synthèse d’une phéromone de cafard (cockroach), Clayden chapitre 35, pericyclic 2 aussi
PAGE|205
3) Réarrangements sigmatropiques
Bon récap de plusieurs réarrangements dans le Delaire, page 384 (Cope, Claisen, etc)
Il y a également les règles de Woodward Hoffmann pour transpositions [1, j] d’un H, et transpositions
d’un alkyle
L’excitation du E l’amène à l’état excité S1, à cet état excité, après désexcitation vibrationnelle, il peut
se désexciter directement en fluoresçant, ou alors il peut franchir une Ea faible de 144,2 kJ/mol pour
atteindre l’intermédiaire avec les deux groupements à 90° (plus de Z ou E à cet état donc). Ensuite, par
désexcitation non radiative, il peut redevenir E ou devenir Z à l’état fondamental. La même chose peut
se produire pour le Z, lui n’ayant pas de Ea à fournir pour passer à 90°, il se désexcite directement par
un processus non radiatif (pas actif en fluorescence).
Récap de plusieurs réactions possibles par photochimie avec les carbonyles page 412
Si on ne veut pas traiter cette partie : changer le II) en « Photochimie des alcènes » et y inclure la
photoisomérisation
Synthèse organique :
Pas obligatoire ?
• Conclusion et ouverture
PAGE|206
= Chimie moderne : offre un fort contrôle stéréochimique
PAGE|207
LC45 : Synthèses de macromolécules
(Chimie macromoléculaire)
• Sources
• De la macromolécule au matériau polymère - Halary, Lauprêtre
Cinétique p 285
• Proposition de plan
• Niveau L2
• Prérequis
- Mécanisme d’addition-élimination
- Introduction à la chimie des polymères
- Cinétique formelle
• Contexte
Les étudiants de 2ème année ont déjà vu l’estérification, familiarisés avec le mécanisme d'addition-
e=élimination sur un carbonyle
Les notions de polymères et monomère sont connus, leur nomenclature, le calcul de la masse molaire
moyenne en nombre ou en masse ce qui donne accès à l'indice de polymolécularité. Ils connaissent la
cinétique formelle : savoir établir une loi de vitesse à partir d'un mécanisme d'étapes élémentaires.
Cette leçon concerne les macromolécules, j'ai choisi de traiter les polymères uniquement qui font
partie des macromolécules synthétiques très utilisés au quotidien
Intérêt pour deux voies de synthèse qui vont se différencier par leur mécanisme et donc leur cinétique
PAGE|208
I) Polycondensation
1) Polymères linéaires
Polycondensation = Polymérisation par étapes découlant de la réaction entre 2 fonctions A et B
- 𝐴𝐴 + 𝐵𝐵
- 2 𝐴𝐵
Synthèse de polyesters :
AA + BB : formation du PET avec diméthyltéréphtalate et éthylène glycol (Stevens p 341) => utilisation
: bouteilles d'eau
"Isomères" mais propriétés totalement différentes (T°fus, élongation, résistance aux chocs)
𝑓𝐴 = 𝑓𝐵
𝑓𝐴 , 𝑓𝐵 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝐵
𝑛𝐴 °, 𝑛𝐵 ° = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑚è𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝐵
𝑛𝐴 °𝑓𝐴 + 𝑛𝐵 °𝑓𝐵 1 ∗ 2 + 1 ∗ 2
<𝑓 >= =
𝑛𝐴 ° + 𝑛𝐵 ° 1+1
fonctionnalité <f> = 2
PAGE|209
Pour polyester : H2O donc chauffer fort pour éliminer eau
Idem pour le nylon : polyamide (cf usine de nylon, vapeur d'eau s'y échappe)
Plus l'avancement est grand et plus l'échantillon est constitué de polymères de masses molaires
différentes, Ip proche de 2
2) Polymères tridimensionnels
Ces polymères sont obtenus à partir de monomères avec plus de 2 fonctions :
ex : même exemple que précedemment mais avec un triol, diméthyltéréphtalate avec glycérol
𝑛𝐴 °𝑓𝐴 + 𝑛𝐵 °𝑓𝐵 1 ∗ 2 + 1 ∗ 3
<𝑓 >= = = 2.5 > 2
𝑛𝐴 ° + 𝑛𝐵 ° 1+1
Si la fonctionnalité est supérieure à 2, on peut obtenir une ramification en 3D
A un certain p, la viscosité du milieu augmente de façon hyperbolique, il n'y a plus qu'une seule
molécule 3D géante
Autre synthèse utilisant des centres actifs permet d'obtenir des polymères à avancement faible :
obtention de polymères vinyliques très commercialisés
PAGE|210
II) Polymérisation radicalaire
Intérêt : faibles avancements possible (exemple PVC)
1) Mécanisme
Le monomère doit être activé pour réagir, les monomères vont donc disparaître du milieu réactionnel
progressivement
1ère étape : amorçage pour générer des radicaux capables de réagir avec les monomères
Plusieurs types d'amorçage, ici amorçage chimique avec peroxydes et dérivés azotés très souvent
utilisés
Exemple avec le PS
Tous les radicaux ne vont pas réagir dur le monomères mais un certain pourcentage qu'on appelle
facteur d'efficacité noté 𝑓𝑎
2) Transfert
Mais problème avec les étapes de transferts
PAGE|211
Etape de transfert peut perturber la polymérisation
3) Cinétique
Atkins p 837
Etape d’amorçage
𝑑[𝑀. ]
𝑅𝑖 = = 2𝑓𝐴 𝑘𝑑 [𝐴]
𝑑𝑡
Etape de terminaison
𝑘𝑡𝑐
𝑀𝑥. + 𝑀𝑦. → 𝑀𝑥+𝑦
𝑘𝑡𝑑
𝑀𝑥. + 𝑀𝑦. → 𝑀𝑥 + 𝑀𝑦
𝑣𝑡 = 𝑘𝑡 [𝑀. ]2
La vitesse de consommation des radicaux est :
𝑑[𝑀. ]
𝑅𝑡 = − = 2𝑘𝑡 [𝑀. ]2
𝑑𝑡
kt moyenne pondérée de ktc et ktd
donc 𝑅𝑖 = 𝑅𝑡
PAGE|212
𝑓𝐴 𝑘𝑑 [𝐴]
[𝑀. ] = √
𝑘𝑡
Etape de propagation
𝑘𝑝
.
𝑀𝑥. + 𝑀 → 𝑀𝑥+1
𝑓𝐴 𝑘𝑑 [𝐴]
𝑅𝑝 = 𝑘𝑝 [𝑀]√
𝑘𝑡
Mais dans la pratique pratique la viscosité du milieu augmente donc la mobilité des radicaux diminue
et leur probabilité de terminaison décroit => kt diminue donc Rp augmente
Dismutation :
𝜈̅ = ̅̅̅̅̅
𝐷𝑃𝑛
Combinaison :
2𝜈̅ = ̅̅̅̅̅
𝐷𝑃𝑛
PAGE|213
• Conclusion
Problème de ces polymérisations : indice de dispersité n'est pas bon, il peut être supérieur à 5 pour le
PE basse densité.
Il faut donc utiliser une polymérisation vivante sans réaction de terminaison ou de transfert qui permet
d'obtenir un Ip proche de 1. C'est le cas pour la polyaddition anionique.
Procédé Ziegler Natta : également utilisé pour éviter réactions de transfert au polymère pour obtenir
un polymère linéaire
• Documents
« LC45_documents.pdf »
« LC45_documents.pptx »
• Commentaires
- Attention on dit « polycondensation » au lieu de « polymérisation » pour les cas où c’est
possible
- Ouverture sur le transfert sans la traiter (intérêt de la polyaddition anionique)
- Changer l’exemple du lactame
- Attention au mécanisme, (apparition d’un 𝑂− , protonation du NH en 𝑁𝐻2+ alors que le doublet
est conjugué etc) il vaut mieux prendre un acide aminé linéaire.
- Il faut chauffer assez fort pour éliminer l’eau (exemple des usines de nylon, on voit la vapeur
partir)
- Attention le transfert avec T = polymère, donne des ramifications, pas une réticulation
- Traiter plutôt l’esterification qui est plus simple
- Ouverture également sur ziggler natta
PAGE|214
LC46 : Caractérisation de macromolécules
(Chimie macromoléculaire)
• Sources
• Polymer Chemistry - M P.Stevens
Exemple osmométrie
• Proposition de plan
• Niveau : L3
• Prérequis :
• Contexte/Introduction
En raison de leur grande taille, la mise en solution des macromolécules déplace un volume de solvant
trop important pour que les solutions soient considérés comme idéales.
PAGE|215
(ln(1 − 𝑥𝐴 )) ≠ −𝑥𝐴 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 é𝑙𝑒𝑣é𝑒𝑠
Cet écart à l'idéalité est pris en compte en étendant l'équation de Van't Hoff par un développement
du viriel :
1 𝐵2 𝐶2
Π = 𝐶2 𝑅𝑇 ∗ ( + + ⋯)
𝑀𝑛 𝑀𝑛2
𝜒12 représente une mesure de l'interaction polymère solvant et permet de déterminer si un solvant
est bon ou mauvais
Solutions de PMMA à 298 K dans deux solvants, mesure de la pression osmotique en fonction de la
concentration massique
c (g.dm-3) 5 10 20 30
Π(Benzène )(Pa) 110 252 610 1084
Π(Acétone )(Pa) 136 330 942 1854
Pour acétone 1.394 et pour benzène 0.559, l'acétone est un meilleur solvant que le benzène pour le
PMMA
̅̅̅̅̅
Une deuxième manière de caractériser un polymère est de mesure sa masse molaire en masse 𝑀 𝑤,
qui peut être déterminée par viscosimétrie.
2) Viscosimétrie
On s'intéresse à des solutions très diluées de polymères, ces solutions sont considérées comme
newtoniennes : la contrainte de cisaillement 𝜎 est donc proportionnelle à la vitesse de cisaillement
𝛾̇ avec un facteur égale à la viscosité 𝜂
𝜎 = 𝜂 ∗ 𝛾̇
On veut surtout comparer la viscosité de la solution par rapport à celle du solvant.
La viscosité peut être mesurée à l'aide d'un viscosimètre capillaire, elle est donc proportionnelle au
temps de passage du liquide dans le capillaire : 𝜂 ∝ 𝑡
la viscosité inhérente :
ln(𝜂𝑟𝑒𝑙 )
𝜂𝑖𝑛ℎ =
𝐶2
T2 : Tracé de la viscosité réduite et de la viscosité inhérente en fonction de la concentration en
polymère
PAGE|217
La viscosité intrinsèque peut être reliée à la masse molaire par la loi de Mark Houwink :
[𝜂] = 𝐾𝑀𝑎
𝐾 ∑ 𝐶𝑖 𝑀𝑖𝑎
[𝜂] =
∑ 𝐶𝑖
Si a = 1, ̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
𝑀𝑣 = 𝑀 𝑤
Sinon ̅̅̅̅
𝑀𝑛 ≪ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
𝑀𝑣 < 𝑀 𝑤
𝑎
̅̅̅̅𝑣
[𝜂] = 𝐾𝑀
II) Polymolécularité
Chromatographie d'exclusion stérique
Indispensable p92-94
Fontanille p176-179
Halary p87-88
• Conclusion et ouverture
PAGE|218
• Documents
« LC46_documents.pptx »
PAGE|219
LC47 : Relations structure-propriétés des
macromolécules
(Chimie macromoléculaire)
Amorphe, semi-cristallin
• Sources
• Chimie organique et polymères PC -PC*
• Prérequis
- Forces intermoléculaires
- Synthèse des polymères
- Propriétés mécaniques des polymères
- Entropie statistique
• Introduction
Les propriétés macroscopiques des polymères sont reliées à leur structure microscopique
I) Structure microscopique
Tout dans le « chimie organique et polymères PC-PC* »
PAGE|220
2) Conformations des chaînes
• En pelote statistique
• En zigzag-plan
• Conformation en hélice
Polypropylène haute densité = plus cristallin que le basse densité, vérifier, livre fontanille ?
Transition du second ordre = dérivée de la grandeur physique est continue mais pas la dérivée seconde.
Globalement, les chaînes peuvent être ordonnées = cristallin. Les polymères ont alors une température
de fusion, comme les métaux par exemple. Exemple, PEhd, fond à 146°C
Ou désordonnées = amorphe. Les polymères ont alors une température de transition vitreuse Tg. Les
chaînes se regroupent en pelote statistique. Quand T<Tg : état vitreux, quand T>Tg état
caoutchoutique. Mais pas de température de fusion
PAGE|221
Liaison C-C l = 0.154 nm, theta = 109.29°
En fait, on n’observe jamais cette configuration hautement improbable, le polymère a plutôt tendance
à se rassembler en pelote statistique, décrie par la mécanique statistique.
Les chaînes sont en quelques sorte des chaines « fantômes », livre de s’entrecroiser et d’occuper un
même élément de volume.
𝑟⃗ = ∑ ⃗𝑟⃗𝑖
𝑖
Les systèmes fondu ou solutions sont soumis au mouvement Brownien, et 𝑟 tend vers 0.
2
En prenant la valeur moyenne, et en exprimant < ⃗𝑟⃗𝑟
𝑖 ⃗𝑗⃗ > = 𝑙 < cos 𝜃𝑖𝑗 >
𝑛−1 𝑛
2 2 2
< 𝑟 > = 𝑛𝑙 + 2𝑙 ∑ ∑ < cos 𝜃𝑖𝑗 >
𝑖 𝑗=𝑖+1
En sachant que la moyenne du cosinus pour un angle quelconque (aucune contrainte) vaut 0 :
< 𝑟 2 > = 𝑛𝑙 2
On peut utiliser des modèles plus élaborer, comme le modèle de la rotation libre
1 − cos 𝜃
⟨𝑟 2 ⟩ = 𝑛𝑙 2 ( )
1 + cos 𝜃
Passer plus rapidement ? c’est le modèle de la marche au hasard, donner < 𝒓𝟐 > = 𝒏𝒍𝟐 directement,
et la relation du modèle de la rotation libre
PAGE|222
PMMA 45 150 100
PP -35 -35
2) Influence de la nature chimique
Exemple polyéthylène : Tg = -100
3) Autres paramètres
La masse molaire
La réticulation
Les élastomères de manière générale, présente ces deux types de comportement, exprimons le
premier principe :
𝑑𝑈 = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊
Pour une transformation réversible
Soit en utilisant les propriétés des différentielles totales exactes (vérifier les calculs !)
PAGE|223
𝜕 𝜕𝐺 𝜕 𝜕𝐺
[ ( ) ] =[ ( ) ]
𝜕𝑇 𝜕𝑙 𝑇,𝑝 𝑙,𝑝 𝜕𝑙 𝜕𝑇 𝑙,𝑝 𝑇,𝑝
𝜕𝐺
Avec ( 𝜕𝑙 ) qui correspond à la force 𝑓
𝑇,𝑝
𝜕𝐺 𝜕
𝑓 = ( ) = [ (𝐻 − 𝑇𝑆)]
𝜕𝑙 𝑇,𝑝 𝜕𝑙 𝑇,𝑝
𝜕𝐻 𝜕𝑆
𝑓 = ( ) −𝑇( )
𝜕𝑙 𝑇,𝑝 𝜕𝑙 𝑇,𝑝
On constate que la force comporte deux composantes, une enthalpique et une entropique
En utilisant le modèle de la marche au hasard pour décrire l’état amorphe d’un polymère, sous forme
de pelote, on peut déterminer la variation d’entropie associée à une déformation.
𝑁 = 𝑁𝐷 + 𝑁𝐺
L’extension de la chaine s’effectue sur une longueur 𝑛𝑙, c’est-à-dire qu’elle occupe 𝑛 fois la longueur
𝑙.
Avec 𝑛 = 𝑁𝐷 − 𝑁𝐺
Ce qui donne :
𝑁𝐺 = 𝑁𝐷 − 𝑛
𝑁 = 𝑁𝐷 + 𝑁𝐷 − 𝑛
1
𝑁𝐷 = (𝑁 + 𝑛)
2
Et de même pour 𝑁𝐺
1
𝑁𝐺 = (𝑁 − 𝑛)
2
Le nombre de configurations microscopiques qui donnent une pelote étendue d’une longueur 𝑛𝑙 est
𝑁! 𝑁!
Ω𝑛𝑙 = = 1
𝑁𝐷 ! 𝑁𝐺 ! [ (𝑁 + 𝑛)] ! [1 (𝑁 − 𝑛)] !
2 2
On peut déterminer l’entropie de cette conformation à l’aide de la formule de Boltzmann dans le cadre
de l’approximation de Stirling, et de même, on peut déterminer l’entropie de la conformation qui
donne l’état le plus probable. La valeur moyenne de la position finale après une marche hasard étant
0, la configuration la plus probable est celle pour 𝑛 = 0. En faisant la différence entre les deux
expressions, on obtient la variation d’entropie lors de l’étirement ou de la contraction de la pelote
PAGE|224
1
Δ𝑆 = − 𝑘𝑁 ln[(1 + 𝜈)1+𝜈 (1 − 𝜈)1−𝜈 ]
2
Avec 𝜈 = 𝑛/𝑁 correspond à l’étirement/contraction du longueur 𝑛𝑙.
2) Force de rappel
Les polymères ont en général une courbe contrainte-déformation de type : (attention c’est surtout
pour un élastomère, prendre des figures plus générales)
Source : Atkins et De paula (9e édition) chapitre 18, page 665, figure 18-10
Donc
𝜈𝑘𝑇 𝑛𝑘𝑇
𝑓≅ =
𝑙 𝑁𝑙
C’est la force de rappel d’une chaîne polymère en pelote à une dimension, pour de faibles étirements.
𝑁𝑙 2
𝑛𝑙 = ( )𝑓
𝑘𝑇
𝑁𝑙 2
Avec 𝑛𝑙 la déformation, ( 𝑘𝑇 ) le module d’Young, et 𝑓 la force de rappel.
Thermodurcissables
Elastomères (caoutchoucs)
• Conclusion
On a vu quelques conséquences sur les propriétés de la structure de polymères, les commentaires que
j’ai faits auraient pu s’appliquer également aux protéines.
Aujourd’hui, on cherche à moduler du mieux possible les propriétés des polymères, notamment afin
plus facilement recyclables par exemple.
Dans une prochaine leçon, on pourra s’intéresser aux mesures et à la caractérisation de matériaux
polymères
PAGE|226